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Université d’Orléans
M2 DMPS-BIO
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE
DE L’ENTREPRISE
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INTRODUCTION :
Analyse macroéconomique étudie les variables agrégées (production agrégée,
chômage, inflation...) et politiques économiques.
OBJECTIFS DE LA POLITIQUE MACROECONOMIQUE : le « carré magique »
Taux de chômage : indicateur d’écart au plein emploi, d’exclusion sociale
Taux de croissance : enrichissement de la nation
Inflation : stabilité monétaire, confiance dans la monnaie
Solde commercial : accumulation de dettes ou de créances sur le reste du Monde.
FRANCE 1979-1985 1986-1991 1992-1999 2000-2004
taux de croissance 1,9% 2,9% 1,7% 1,6%
Inflation 9,1% 3,1% 1,5% 1,9%
solde commercial (%PIB) -2,2% -1,1% 1,8% 0,5%
taux de chômage 8,0% 9,7% 11,6% 9,4%
INSTRUMENTS : Politique monétaire, Politique budgétaire et fiscale
DESACCORDS :
La macroéconomie résulte d’un processus de construction continu et d’une interaction
permanente des idées et des faits.
Des désaccords entre économistes subsistent :
1- des différences d’objectifs, même avec accord sur le fonctionnement (typiquement :
différences politiques ; importance du court terme / du long terme)
2- des désaccords sur le fonctionnement : aucune expérience parfaitement contrôlée
n’est possible en macroéconomie.
raisonner « toutes choses égales par ailleurs » : possible en principe,
mais jamais dans la réalité observée.
(typiquement : Ajustement lent / rapide des marchés)
taux de croissance
Inflation
solde commercial (%PIB)
taux de chômage
objectif
1979-1985
1986-1991
1992-1999
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L’APPREHENSION DE LA REALITE PAR LA COMPTABILITE
NATIONALE
Les « agents » :
Secteurs
institutionnels nature des agents
composant le secteur fonction économique principale
des agents
ménages familles, célibataires
entrepreneurs individuels
consommer
produire des biens et services
marchands (Entreprises Individuelles)
Sociétés non
financières
entreprises publiques et
privées
organismes professionnels
produire des biens et services
marchands
Sociétés financières banques, établissements de
crédit
Organismes de placement
financer = collecter et répartir des
moyens de financement
gérer des actifs financiers
sociétés d’assurances
mutuelles
assurer = transformer des risques
individuels en risques collectifs, en
garantissant le paiement d’une
somme en cas de réalisation d’un
risque
institutions sans but
lucratif au service
des ménages
associations, cultes, partis
politiques, syndicats de
travailleurs...
produire des services sans but
lucratifs pour les ménages
administrations
publiques
administrations centrales
collectivités locales
organismes de Sécurité
Sociale
produire des services non
marchands
redistribuer les revenus et le
patrimoine
reste du monde hors de l’économie nationale
rassembler toutes les opérations
entre l’économie nationale et
l’étranger.
Le circuit
Présentation schématique des FLUX ECONOMIQUES, transferts monétaires entre
agents liés aux opérations économiques effectuées.
Economie monétaire : les échanges de biens et services contre monnaie
économie de troc : biens et services contre biens et services.
Economie de marché : les échanges s’effectuent sur des marchés où se
rencontrent des offreurs et des demandeurs
Le circuit met en évidence les interdépendances entre les grandes catégories d’agents.
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Reste du
Monde
Marché des
biens & services
Marchés
financiers
ménages entreprises
Etat
revenus
auto–
investissement
impôt
épargne
financement
externe
endettement
public
dépenses
publiques
exportations
nettes
prêts au
Reste du
impôt
PIB
Marché du travail
et des facteurs de
production
consommation
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2- MESURE DE L’ACTIVITE ECONOMIQUE : le PIB
SIGNIFICATION : le Produit Intérieur Brut est un AGREGAT de la comptabilité nationale
qui mesure l’ensemble des richesses créées par la nation pendant une année.
PIB = revenus de l’ensemble des agents, issus de leur activité dans l’économie nationale
PIB = dépense totale en biens et services produits par l’économie nationale
Le PIB ne compte que la valeur des biens finals produits obtenue en additionnant
les valeurs ajoutées à toutes les étapes de production : la valeur des biens
intermédiaires est déjà incluse dans celle des biens finals.
PIB = somme des valeurs ajoutées des entreprises de l’économie.
PIB réel et PIB nominal :
PIB nominal : mesuré à prix courants
PIB réel : mesuré à prix constants (à partir d’une année de base, par ex. 1995).
Le PIB augmente : prix ou quantités ?
exemple : l’économie produit deux biens, A et B PIB = P
AQA + PBQB
PIB réel 2000 = PA(1995) QA(2000) + PB(1995) QB(2000) = PIB « aux prix de 1995 »
Le PIB réel est sensé refléter les variations des quantités produites.
Le DEFLATEUR du PIB : le « prix implicite » relativement à l’année de base :
réelPIB
nominalPIB
PIBdudéflateur 100=
.
LIMITES
Le PIB inclut la valeur de services non échangés sur des marchés à l’aide d’une
estimation, ou valeur imputée :
services de logement : le PIB inclut le « loyer fictifs » des ménages propriétaires de
leur logement
services gouvernementaux (police, justice, parlementaires...) : au coût de
production(essentiellement les salaires)
Le PIB ne prend pas ou prend mal en compte :
l’économie parallèle : Aucune valeur imputée pour l’activité souterraine ou illégale
(travail au noir, trafics de stupéfiants etc).
l’économie domestique : certaines imputations ne sont pas effectuées : services
procurés par les biens durables, services domestiques
les nuisances : dégradation de l’environnement naturel ; santé ;
des changements : de modes de vie / modes de production, de qualité des biens
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