La supercherie des prétendus hominidés et autres primates: L'homme de Florès L'examen objectif des soi-disantes preuves fossiles L'homme de Florès (Homo floresiensis) Les « preuves » fossiles ? Gauche: Dent trouvée à Liang Bua au milieu de fosssiles d'éléphants (prétendus nains) et de varans. Droite: Crâne du pseudo homme de Flores comparé à celui de l'homme: On est frappé par la ressemblance ! Gauche: Comparaison entre le squelette de l'homme et celui du chimpanzé Droite: Baptisé Edu, ou LB1, rien ne prouve que ces restes appartiennent au même individu. Gauche: Construction numérique Droite: Comment rendre la chose plus vraisemblable avec un portrait sorti tout droit des mains d'une artiste Les faits et leur interprétation évolutionniste Encore une nouvelle invention, en date de 2004, qui a bousculé les milieux évolutionnistes. Cette espèce naine (!) aurait vécu il y a encore 18000 ans, sur l'île indonésienne de Florès. Donc elle serait contemporaine de l'homme moderne…Mais, sa découverte a suivi l'annonce de la mise au jour d'outillage lithique acheuléen sur la même île, datés d'environ 800 000 ans ! Bel exemple d'incohérence avec les thèses anthropologiques en vigueur et avec les « datations ». Ce qui a causé beaucoup d'étonnements : sa qualification d'espèce à part entière fait encore débat. Le squelette d'une femme de 30 ans (LB1 ou Edu) datant de 18 000 ans a été le premier reste trouvé et analysé par Peter Brown. A savoir: · · · · · · Un crâne assez complet et peu déformé Une mandibule Un fémur Un tibia La partie gauche du bassin Plusieurs autres fragments osseux Edu représente un imbroglio pour les anthropologues. « Elle » présente des caractères modernes et des caractères « peu évolués ». C'est un crâne d'homme moderne, mais de petite taille, un cerveau de 380 cm3 seulement! Il n'en fallait pas plus pour en faire une espèce à part plutôt qu'un humain à part entière …Apparemment, les "fossiles" de personnes très petites, d'enfants ou d'animaux non adultes sont une mine d'or pour les fabricateurs d'espèces préhistoriques ! Ce que l'imagination féconde des évolutionnistes en déduit L’homme de Florès aurait vécu sur l’île de Flores entre -95 000 et -12 000 ans environ. Mesurant environ 1 m pour une fourchette estimée de 16/28 kilogrammes, il se serait tenu debout. Il aurait été capable de concevoir des outils. En atteste la présence de nombreux outils en silex noir et en roches volcaniques ont été trouvés sur le site archéologique. Il chassait et maîtrisait l'usage du feu. Supposé être un descendant de l’Homo habilis, celui-là serait arrivé il y a environ 800 000 ans sur l’île de Flores, soit par la voie maritime, donc. Or, à cette époque la glaciation aurait abaissé le niveau de la mer pour permettre ce passage. Mais aucune donnée géologique ne corroborerait cette opinion, la mer étant beaucoup trop profonde à cet endroit. L'homme de flores, une espèce contestée même par des évolutionnistes ! Peter Brown, professeur de paléoanthropologie à l'université de Nouvelle-Angleterre (Pbrown3 @une.edu.au - Australie) commente ses propres trouvailles. Ces citations, de la bouche même d’un des protagonistes de l’affaire, mettent en évidence les nombreuses contradictions et surtout la persistance obsessionnelle à fabriquer des ancêtres à l’être humain avec tout et n’importe quoi. Les faits sont tenaces, mais l’esprit retord est têtu à l’extrême. La dent ...les sédiments collés à la dent avaient été datés de seulement 18000 ans. Or, d’après mes connaissances, c’était impossible: à cette époque, on ne connaissait plus sur Terre qu’un seul homininé vivant, l’homme moderne. Je ne voyais donc que deux possibilités: soit la datation était fausse, et la dent était plus vieille; soit c’était une dent anormale d’homme moderne… La mandibule ...les derniers homininés avec ce type de mandibule étaient des australopithèques, éteints il y a près de 2 millions d’années, éventuellement Homo habilis, disparu il ya 1,5 million d’années. A l’extrême rigueur, il pouvait s’agir d’un Homo erectus. La datation des archéologues, 18000 ans seulement, semblait tout à fait impossible... Le crâne Une nouvelle fois, comme pour l’anatomie de la mandibule, je n’en croyais pas mes yeux: moins de 400 centimètres cubes ! C’est-à-dire la moyenne à peine du volume cérébral du chimpanzé actuel (contre 1 500 centimètres cubes pour Homo sapiens)... J’aurais été moins étonné si l’équipe de Mike [Morwood, un archéologue ] avait trouvé les restes d’un vaisseau spatial extra-terrestre sur l’île. Au moins, cela n’aurait pas été en conflit avec la masse énorme de connaissances établies et plus d’un siècle de recherches paléoanthropologiques… NDLR : Les faits entrent en conflit avec la connaissance paléoanthropologiques, donc on cherche à les soumettre à ces « connaissances ». La démarche est fausse dès le départ ! La morphologie ...d’autres morceaux du squelette. D'après la longueur des membres, nous avons évalué la taille de l’individu à seulement 106 centimètres, environ celle d’un enfant moderne de trois ans. Mais il s’agissait bien d’un adulte, comme le montraient la jonction de ses zones de croissance osseuses et sa denture permanente. Par l’usure des dents, nous avons évalué l’âge du décès à environ trente ans. Tous les membres connus du genre Homo pour lesquels il y a suffisamment de données ont en effet un rapport entre la longueur des bras et celle des jambes aux alentours de celui de l’homme moderne. Mais ce n’est pas le cas pour LB1 qui possédait, comme les australopithèques, de courtes jambes et de longs bras... NDLR : Trop fort ! On extrapole la taille, on déclare que c’est un adulte à l’examen de vieux os et l’usure de dents, comme si la durée d’enfouissage n’avait aucun effet d’altération. Le nanisme ... ma première hypothèse fut d’interpréter les caractéristiques anatomiques de cet homme de Flores comme celles d’un Homo erectus qui avait « rétréci » à cause de son isolement sur l’île. Le phénomène de nanisme insulaire est bien connu. Sur les îles, les grands animaux rétrécissent (tandis que les petits deviennent très gros, voire gigantesques)... Certes, il y a bien les Pygmées, qui vivent dans les forêts tropicales, mais leur réduction de taille provient d’un avantage sélectionné par un environnement forestier humide. De plus, les Pygmées diffèrent de l’homme de Flores en ce sens qu’ils ont une tête plus grande, disproportionnée à leur corps... De nombreux syndromes peuvent conduire au nanisme microcéphalique. Toutefois, les caractéristiques de chacune de ces formes de nanisme sont connues et répertoriées et, hormis la taille et le faible volume cérébral, l’homme de Flores n’en possédait aucune... ...l’hypothèse d’un nanisme pathologique fut, et est encore, abondamment développée. Mais aucun de ceux qui la privilégient n’a pu présenter un squelette humain moderne avec l’ensemble des caractéristiques rencontrées chez l’homme de Flores ... NDLR : Le rétrécissement et le gigantisme insulaire sont évidemment connus dans toutes les îles... Comment des millions d’individus ne s’en sont jamais aperçus avant ? Quant aux Pygmées, ils apprécieront comme il se doit d’être un produit spécial de l’évolution avec une grosse tête. Conclusion de l'énygme ? Matthew Tocheri, de la Smithsonian Institution à Washington, et ses collègues ont étudié les os du poignet, de l’épaule, du pied, du bassin et du crâne. Ils soulignent une combinaison de traits très primitifs chez l’homme de Flores qui l’apparente soit à Homo habilis, soit aux australopithèques. Leurs résultats montrent clairement que non seulement l’homme de Flores appartient à une nouvelle espèce, mais peut-être même qu’il faudrait créer pour lui un nouveau genre... Le squelette d’Homo floresiensis possède des caractéristiques beaucoup plus primitives que les plus anciens Homo erectus d’Asie, retrouvés à Dmanisi . Ses ancêtres auraient donc quitté l’Afrique avant Homo erectus. Cette idée va à l’encontre des théories admises sur l’évolution de notre espèce... NDLR : Puisque ça ne ressemble à rien, c’est une nouvelle espèce. Commode, non ? Et pourquoi ne pas utiliser la prudence et la rigueur scientifique élémentaire en évitant d’inventer au fur et à mesure des besoins pour donner un semblant de plausibilité à une théorie fantastique irréelle ? En tous cas, beaucoup ne partagent pas l’enthousiasme de leur collègue; voici un extrait glané au passage : Plusieurs paléoanthropologues ont vivement critiqué la classification de L’homme de Florès dans une nouvelle espèce. En particulier, en mai 2006, Robert Martin, du Field Museum de Chicago, et ses collègues ont contesté L’hypothèse d’une réduction de taille due à un isolement insulaire. Selon Leurs calculs, réalisés à partir d’exemples d’autres animaux. cette réduction serait anormalement forte [1]. Selon eux, Les comparaisons réalisées avec des crânes de microcéphales ne sont pas concluantes, et Le squelette de Flores aurait bien été atteint d’une telle pathologie (qui peut être héréditaire). En septembre 2006, une équipe dirigée par Teuku Jacob, de L’université de Yogyakarta, en Indonésie, a aussi défendu l’idée que LB1 était un individu malade, en se fondant sur des asymétries du crâne [2]. Par ailleurs, ils ont présenté une population de Pygmées, vivant encore aujourd’hui à Flores, qui posséderaient Les traits « caractéristiques» d’Homo floresiensis. AnthonyArmando (1] R. Martin et al, Science, 312, 999b, 2006. (2) T. Jacob et al. PNAS. 103, 13421,2006. Conclusion Empêtrés dans les propres règles qu'ils se sont fixés, les évolutionnistes sont bien embarrassés avec ce cas atypique: incohérence des datations, incohérences physiologiques, incohérences dans découvertes fossiles sur les même couches de terrain…Un esprit objectif commencerait par remettre en question les principes de la paléoanthropologie au vu des faits. Mais c'est sans compter que, tel un chat en pleine chute, l'évolutionniste retombe toujours sur ses pattes. Gageons qu'ils ne tarderont pas à sortir une usine à gaz expliquant comment réconcilier l'irréconciliable ! Gilles VEUILLET