
J. Goudreau
2009-02-19 2
1. Sommaire
Les travaux initiés par la Chaire de relations publiques et de communication marketing sur
les produits à risque répondent aux besoins des professionnels qui ont, par leur pratique, à
communiquer à leurs différents publics sur des produits qui sont fortement encadrés.
C’est grâce à une recherche exhaustive des lois, des réglementations et des codes d’éthique
au Québec et à l’extérieur du pays que cette recherche permettra aux professionnels des
relations publiques et des communications de connaître les meilleures pratiques éthiques et
socialement responsables lorsqu’il s’agit de communiquer ou de promouvoir un produit à
risque.
Par exemple, le sujet des enfants et de la malbouffe est un cas où l’on retrouve des
différences entre les législations canadiennes, québécoises et américaines.
Au Canada l'encadrement des publicités destinées aux enfants de moins de 12 ans est
volontaire et s'inspire du
Code de la publicité radiotélévisée destinée aux enfants.
Ce code
porte entre autres sur certains éléments spécifiques tels que l'influence sur le subconscient
des enfants, le nombre, la durée et la fréquence des messages publicitaires diffusés,
l'utilisation de personnages connus des enfants, la véracité des caractéristiques du produit
commercialisé, les valeurs sociales, etc. Ce Code, administré par le NCP, ne vise pas
spécifiquement les produits alimentaires mais bien tous les produits et services.
Au Québec en plus de l'application des normes canadiennes, la publicité destinée aux enfants
de moins de 13 ans est interdite depuis 1980 en vertu de la
Loi sur la protection du
consommateur
(LPC).
Au États-Unis, La
Federal Communications Commission
(FCC), une agence gouvernementale
indépendante responsable de l'octroi des licences et de la réglementation des réseaux de
radiodiffusion et de télécommunications aux États-Unis, instaura en 1974 des limites sur le
temps dévolu à la publicité commerciale lors des programmations d'émissions télévisuelles
pour enfants. Ces restrictions, toujours en vigueur aujourd'hui, autorisent un maximum de
10,5 minutes de publicité par heure de diffusion les jours de semaine et 12 minutes par
heure de diffusion les jours de fin de semaine.
Source : Bureau de la consommation d’industrie Canada,
Marketing de la malbouffe pour enfants :
http://www.consommateur.qc.ca/union-des-consommateurs/docu/agro/malbouffe.pdf
En plus du recensement des différentes législations, cette étude vise entre autre à connaître
comment les professionnels communiquent sur les produits à risque ? Et quelles sont les
meilleures pratiques de communication relativement à ces produits ?
Les conclusions de cette étude mettront en lumière les pratiques de communication, qui en
plus de répondent aux législations et aux codes d’éthique, respectent le public envers qui le
produit s’adresse.