- La définitude : définitude et complémentation (langues maya, nahuatl) ; définitude,
flexion et enclise (basque, albanais, roumain).
J'ai jugé utile d'insérer une partie sur les pronoms clitiques et les pro, càd. les pronoms
vides. ça ne mange pas de pain, et c'est indispensable pour traiter un point capital en
morphosyntaxe : la différence entre clitiques (langues romanes), affixes (langues maya),
et indices (basque).
Eléments de bibliographie pour commencer à se mettre en forme :
Aissen, Judith L., 1994 : "Tzotzil auxiliaries", Linguistics, n° 32, 657-690.
de la Fuente, Ana, 1998 : Le nahuatl : une langue "argument-type" ?, mémoire de
maîtrise Ilpga, dirigé par Georges Rebuschi [BU Ilpga].
Larsen, T. W. & Norman, W. M., 1979 : "Correlates of Ergativity in Mayan Grammar",
in Ergativity, Plank, Frans (ed.), Academic Press, London/NY, pp. 348-369 [BU
Censier].
Polian, Gilles, 1999 : Morphosyntaxe du verbe tseltal, mémoire de DEA, dirigé par G.
Rebuschi, Paris III [BU Ilpga].
Quizar, Robin & M. Knowles-Berry, Susan, M., 1988 : "Ergativity in the Cholan
languages", International Journal of American Linguistics, vol. 54, #1, pp. 75-95.
De même que les arbres cachent la forêt, et que les pierres cachent la montagne, ces
matériaux en vrac cachent de nombreux exercices qui me sont venus à l'esprit en les
excavant de diverses sources théoriques ou empiriques (les corpora). Mais les
possibilités sont multiplissimes ! (la fabrication d'exercices est une activité à la fois
méthodique et jubilatoire). La créativité que provoque la simple idée d'occuper des
apprenants à des tâches d'acquisition autodidacte de savoirs fait partie des choses les
plus saines de l'existence. Il vaut mieux que cette créativité soit ciblée en fonction du
public et de la progression de l'apprentissage. Je laisse donc les matériaux tels quels,
sans directives écrites, de manière à les transformer en exercices idoines au moment
voulu selon le profil et l'humeur de mon public (et j'espère bien qu'elle sera bonne !).
Bon travail et bon courage !
Remerciements :
Je remercie Gilles Polian, étudiant doctorant de l'Ilpga (thèse sur la définitude et la
quantification en tseltal, dirigée par georges Rebuschi), pour tout ce qu'il m'a donné et
continue de me donner en savoir et expérience dans le domaine maya, dont il est un très
grand jeune maître. Je remercie également Otto Schumann pour son écoute et sa
gentillesse. Dans le domaine basque, je dois tout à mon collègue et ami Georges
Rebuschi, ainsi qu'à Maritere Lardizabal et Pello Urdangarin, qui toujours m'accueillent
comme un ami aimé à la ferme d'Aldarreta, dans les collines d'Ataun. Merci aussi à
"Chicchina" Martino et sa famille à Firmo, Calabre, Italie, pour m'avoir ouvert les
portes du monde des arbëresh (diaspora albanaise d'Italie méridionale). Je remercie
également Eric Wattier, génial jeune conteur picard du Hainaut, d'exister : l'écoute de
ses contes m'a redonné du cœur à l'ouvrage.