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[rayé : c’est la praxis qui est matricielle | Non pas encore par des représentations, mais par
l’acte du faire, comme finalité sans représentation de fin. La praxis est un immanentisme,
comme l’être ]
Nous tenons l’essence de la praxis : un ensemble dont les éléments sont relies par une
intentionnalité commune qui n’est autre que l’existence du faire de cet ensemble, laquelle
existence est celle de ses éléments qui apprennent l’acte de leur participation et s’ne
rappellent comme acte commun. C’est la praxis qui est matricielle, par l’acte de faire, qui
n’a pas besoin de représentation, la finalité se faisant immanente, sans représentation de fin.
Alors, si la praxis est, en essence, un ensemble qui fait, le collectif a un rôle privilégié, de
façonnement du subjectif. C’est ce collectif qui fait l’outil et qui l’utilise, constat banal mais
qui indique déjà l’appropriation selon la légitimité de sa production et de son usage. L’outil
devient totem !! La loi indiquée est celle du légitime procès de production et de
consommation. Ce qui est reconnu, ce n’est pas le travail en tant que tel, mais un ordre, de
réalité, effective ou en puissance, qui façonne l’existence autant que le naturel de
l’existence. Est-ce l’animisme qui explique la sacralisation du totem ou bien est-ce la praxis
qui est célébrée comme divinité en puissance, qui aura le pouvoir de remodeler l’existence ?
Mais déjà est apparue l’effet de praxis, la conséquence originelle, effet qui créé la religion,
l’éthique, la connaissance ! Est apparue une valeur ajoutée – l’outil – qui, en son principe,
est rupture avec la production de la nature.
Tout est en place. Les jeux sont faits. La représentation ( l’ordre de la représentation ) peut
commencer. L’odyssée de la praxis va occuper le monde. Tout est en place pour
l’ontologisation historique. Le commencement s’achève. L’originel a beaucoup peiné pour
vaincre le naturel ! C’est qu’il est la première praxis, celle de la mise au monde.
Le parce que est connu : c’est la praxis. Si je pense « ce » que je suis, et si je suis « ce » que
je pense, c’est à cause du parce que … la praxis ( l’ironie transcendantale peut proposer,
aussi, la recréation du concept ) Le « ce » va révéler le fonctionnement élémentaire du
cogito, de l’échange, de la subjectivité comme autant de réalisations de la praxis, du faire
qui fait le faire.
L’ultime secret du cogito de la praxis sera dévoilé comme double jeu, double face. Le « je »
redonde beaucoup en cette énonciation, comme s’il jubilait d’atteindre son identité, son
universalité : la subjectivité. Il doit être sacré – et s’il le faut, saisie eidétique – comme
acteur du jeu, régisseur de la mise en scène et spectateur dubitatif !! Il peut même s’amuser
avec son identité, [ rayé : la dédoubler ], pouvoir suprême de la conscience de soi qui se
présente à l’autre selon le dédoublement … de son identité. Le Même peut alors se
manifester comme le pouvoir même de l’Autre.
[ rayé : En effet, le « je » en se répétant, dénigre le « ce » | qui tantôt est qui tantôt | du
corps-sujet. Tantôt comme corps tantôt comme sujet. Je pense le « ce » du corps qui est
sujet. ]
En effet, le « je » en se répétant – en se reproduisant, donc, dénigre le « ce » du corps-sujet,
tantôt comme corps, tantôt comme sujet. Ce qui donne je pense ce – du corps-sujet – qui
est le corps parce que je suis ce – du corps-sujet – qui est le corps-sujet.
[ rayé : Cachée derrière le « je » apparaît la praxis. C’est elle le « parce que » qui a fait le
jugement synthétique a priori de la première praxis.