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L’ensemble du Dijonnais présente un réseau hydrographique très dense. La rivière de l’Ouche à l’ouest, le Suzon au nord et
la plaine alluviale de la Saône à l’est contribuent en effet à faire du Dijonnais un « pays d’eau ». Les réserves souterraines
(principalement la nappe de Dijon-sud et les alluvions de la Saône) sont les principales sources d’alimentation mais aussi les
plus fragiles car plus difciles à épurer.
Ressource essentielle, l’eau répond à des usages multiples et variés : en dehors de l’alimentation en eau potable, elle sert à
l’agriculture, à l’activité industrielle, mais aussi aux loisirs (canal de Bourgogne et lac Kir). L’urbanisation continue de certains
territoires a cependant rendu cette ressource en eau plus vulnérable (articialisation des espaces, assainissement insufsant
dans certaines commune). Certaines nappes phréatiques ou cours d’eau ont ainsi subi une forte pollution liée à ces pressions
humaines croissantes : c’est le cas de l’Ouche ou de la nappe de Dijon-sud.
Ces pressions sont également responsables d’une accentuation des risques : certains
quartiers de Dijon se souviennent encore des inondations de 2001 liées aux crues de
l’Ouche. Les débordements des cours d’eau principaux sont ainsi de plus en plus
nombreux en raison d’une articialisation des sols et d’une urbanisation croissante
des fonds de vallées en périphérie. D’autres menaces pèsent sur la disponibilité de la
ressource en eau : par exemple, lors de la période de sécheresse en 2003, l’Ouche se trouvait
réduite à un simple let d’eau.
Le développement des territoires risque d’accentuer ces pressions sur cet « or bleu » en entraînant
des dysfonctionnements toujours plus nombreux et préjudiciables pour l’avenir du bassin de
vie. Sans une politique globale et ambitieuse à l’échelle du SCOT, certains territoires risquent
de se révéler fragilisés par cette détérioration de la disponibilité et de la qualité de l’eau.
C’est notamment le cas pour l’agglomération et la plaine de l’est qui pourraient voir leur
attractivité et leur qualité de vie se détériorer en
raison de pénuries et de pollutions aggravées
de leurs ressources en eau.
La Lettre du SCOT
LETTRE N°6 - JUIN 2008
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La nappe Dijon-sud constitue un servoir de 25 à
30 millions de m3 d’eau. Elle s’étend sur 20 km de
long et sur 2 à 4 km de large. Elle est formée de deux
nappes superposées qui communiquent entre elles :
la nappe phréatique (ou supercielle) et la nappe
captive (située entre 25 et 65 m de profondeur)
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L’épuration des eaux usées sur le territoire du Grand
Dijon est assurée par quatre stations d’épuration
dont les deux principales sont :
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habitants.
En 2002, ces deux stations d’épuration ont collecté
et traité 22 384 729 m3 d’eaux usées (20 224 204 m3
pour Dijon-Longvic et 2 160 525m3 pour Chevigny-
St-Sauveur).
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Les effets du réchauffement climatique sur le Dijonnais
comme partout en France auront des impacts forts sur
l’environnement, la qualité de vie et la santé des citoyens :
augmentation du risque inondation, périodes de sécheresse
accrues, augmentation des pollutions engendrant des maladies
diverses… Si l’échelle locale n’est pas suffisante pour répondre
aux enjeux globaux et planétaires du réchauffement climatique, les
collectivités locales restent des acteurs incontournables et essentiels de la
lutte contre l’effet de serre, ne serait-ce que parce qu’elles contribuent à plus de
12 % des émissions nationales de gaz à effet de serre (GES).
Les collectivités peuvent utiliser différents leviers d’action pour maîtriser et
réduire ces émissions responsables d’une future catastrophe écologique et
humaine : les politiques locales d’urbanisme, de déplacement, de gestion des
déchets et de développement énergétique, désormais sous la responsabilité
des élus locaux, se révèlent être des outils particulièrement efficaces pour
réduire les émissions de gaz à effet de serre.
Par exemple, le secteur des transports est responsable à lui seul de près de 34 %
du bilan français de gaz à effet de serre en 2003 avec plus de 142 millions de
tonnes des émissions de CO2 produites, devant le secteur résidentiel/tertiaire/
agriculture (106 millions de tonnes). De plus, ces émissions liées au transport
sont en hausse de près de 34 %
par rapport à 1990. Aussi, une
politique locale de déplacement
qui se xerait comme priorité le
développement des modes de
déplacement doux (transports
en commun, vélo,…) au
détriment du « tout-voiture »
contribuerait à endiguer les
effets immédiats et futurs du
réchauffement climatique.
L’enjeu est bien de réduire les menaces
qui risquent d’affecter le Dijonnais face à
l’évolution du climat et surtout de réaffirmer
une solidarité territoriale puisque les espaces les plus
vulnérables à l’horizon 2015 seront les territoires déjà les plus en
difficulté (notamment la périphérie lointaine).

Lancement du SCOT du Dijonnais
 Elaboration du diagnostic détaillé
Diagnostic : information aux élus
 Elaboration du Plan d’aménagement et de développement durable
(PADD) et du Document d’orientations générales (DOG)
 Enquête publique
 Approbation du SCOT

Brèves
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Les chiffres de l’ADEME de mai 2005 répartissaient les secteurs émetteurs de CO2 comme suit (en part des
émissions nationales) :
• déplacements : 28 %, • industrie et agriculture : 24 %,
• chauffage des logements : 18 %. • transport des marchandises : 17 %,
• chauffage et électricité au travail : 9 %, • eau chaude et électricité : 4 %.
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Les collectivités contribuent à émettre plus de ,
soit une soixantaine de millions de tonnes éq. CO2 par an.
   (administrations, enseignement, équipements sportifs et culturels, HLM)
(devant l’éclairage public : 17 %, et
la otte de véhicules communaux : 8 %). Une gestion rigoureuse et des choix techniques efcaces peuvent
réduire de 20 à 30 % les consommations d’énergie des équipements publics.
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