3Combats 3Kämpfe

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3Combats
3Kämpfe
CIE PLANÉTARIUM E.V.
compagnie théâtrale franco-allemande
deutsch-französisches Theaterensemble
Delphe: entre les dieux et moi
cherchant sa proie hurle un animal
H. M.
sommaire
3C3Combats/3Kämpfe
ombats/3Kämpfe
1. impressions d’Antigone
2. anaïs-memory-anaïs
3. M. Müller rêve
spectacle bilingue français/allemand
composé de 3 parties de 1h15
création automne 2004
en France et en Allemagne
Cie Planétarium e.V.
en collaboration avec
compagnie théâtrale franco-allemande
Théâtre B.-M. Koltès
UPX - Nanterre
aperçu
p.1
3Combats
p.2
jeux de langues
p.3
un théâtre du récit
p.4
espaces/vidéo
p.5
textes
p.6
lenteur
p.10
publics
p.11
Cie Planétarium e.V.
p.12
extrait de presse
p.14
courtes biographies
p.15
suivi de quelques photographies de plateau
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aperçu
3C3Combats/3Kämpfe
ombats/3Kämpfe
3Combats est un triptyque composé de trois parties de 1h15 environ*. Chacune d’elles évoque une
forme radicale de l’altérité, si radicale que sa simple présence engage déjà au conflit, à la lutte pour
s’y soustraire ou s’en préserver : d’abord la guerre – combat des nations à l’échelle de l’histoire qui
submerge l’individu, ensuite l’amour – combat du masculin et du féminin lorsque le désir de l’autre
vise la soumission du nôtre à sa loi, et enfin l’angoisse – combat de chacun contre sa propre inquiétante
étrangeté lorsque celle-ci, au «hasard» d’un rêve, lui saute à la figure, et la brise.
3Combats parle deux langues : le français et l’allemand. Le spectacle assemble des textes de
Anaïs Nin, Marguerite Yourcenar, Rolf Hochhuth et Heiner Müller. La version originale de ces oeuvres,
française ou allemande, est croisée avec sa traduction dans l’autre langue. Deux des textes choisis
– «Die Berliner Antigone» de Rolf Hochhuth et «TRAUMTEXT Oktober 1995» de Heiner Müller –
sont inédits en France et y sont présentés sur scène pour la première fois. En Allemagne, «Antigone,
ou le choix», de Marguerite Yourcenar, sera présenté sur scène pour la première fois.
L’unité de 3Combats est constituée d’abord par les textes que le spectacle présente et dont les
contenus se répondent au-delà de leurs différences de genre et de styles. Mais cette unité est
également créée par la mise en scène, notamment par la présence des mêmes interprètes dans
chacune des trois parties du triptyque et par une scénographie composée d’éléments communs
réaménagés pour chacune d’elles.
* Les 3Combats peuvent être présentés séparément et indépendamment les uns des autres, ou
bien comme une suite logique, trois soirs de suite. Ils peuvent également être présentés tous ensemble,
en matinée et avec deux entractes.
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3Combats
3C3Combats/3Kämpfe
ombats/3Kämpfe
combats#1 : impressions d’Antigone évoque la lutte pour survivre à la guerre, pour se sauver de
la barbarie collective en sauvant l’humanité quand tout menace de l’anéantir, et même lorsque la vie
n’est plus : alors il reste encore à s’assurer de l’humanité de la mort, à récupérer les cadavres et les
dépouilles du champ de bataille, non pour en faire des héros mais simplement des défunts. Impressions
d’Antigone se compose de trois textes: d’abord «Die Berliner Antigone», une nouvelle de Rolf Hochhuth
(inédite en français) ; ensuite «La croix de Fer», un court récit de Heiner Müller ; et enfin «Antigone,
ou le choix», un poème en prose de Marguerite Yourcenar. Ces textes sont mis en scène en français
et en allemand : chaque version originale est croisée avec sa traduction dans l’autre langue. Cette
partie remanie un travail antérieur de Cie Planétarium e.V. présenté à Leipzig en novembre 2002.
combats#2 : anaïs-memory-anaïs évoque les luttes de l’amour : lutte pour que l’autre reconnaisse
l’amour que nous lui portons, qu’il nous en paye le prix en retour en vouant son désir tout entier et
sans partage à notre personne, selon une logique que détermine la différence des sexes. anaïsmemory-anaïs est construit à partir de trois extraits du journal d’Anaïs Nin. Le premier évoque son
expérience de la satisfaction (masochiste) du désir de l’autre (sadique) au cours d’une relation
amoureuse qu’elle entretint avec l’un de ses psychanalystes. Le deuxième sonde les troubles
conditions d’un rapport sexuel qu’A. Nin vécut avec son père. Ces pages témoignent avec force et
pudeur de l’ambivalence d’un désir incestueux à la fois subit et aussi partagé. Dans le dernier, A. Nin
évoque son désir d’enfant et la négation de ce désir en racontant son expérience de l’avortement, en
Suisse, en 1934. C’est donc du point de vue essentiellement féminin que ce deuxième Combats
explore les différends du désir que la différence des sexes impose.
combats#3 : M. Müller rêve aborde la déchirure du sujet qui fonde toute expérience humaine
comme découverte qu’en nous quelque chose lutte contre ce que nous pensons ou aimerions être,
lutte qui s’aperçoit davantage dans nos rêves que dans l’activité somnambulique de nos occupations
quotidiennes, à l’état de veille. M. Müller rêve est composé de trois textes de Heiner Müller : d’abord
«Todesanzeige»/«Avis de décès», ensuite «Der Mann im Fahrstuhl»/«extrait de La mission», et
«TRAUMTEXT Oktober 1995»/«TEXTE-RÊVE octobre 1995» (inédit en français). Ces textes de H.
Müller sont présentés successivement, chacun d’eux est croisé avec sa traduction française.
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jeux de langues
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Les spectacles que nous proposons parlent plusieurs langues. Comme les champagnes qui résultent
de l’assemblage des meilleurs crus et cépages, nos spectacles se composent de textes qui témoignent
de cultures différentes et qui nous apportent chacun leur typicité et leur caractère propre. L’assemblage
que chaque spectacle propose révèle en eux des richesses de sens et de sensations que leur
présentation solitaire, et unilingue, ne pourrait pas produire.
Une partie centrale de notre travail consiste à mettre en scène le décalage qui demeure, irréductible,
entre des versions linguistiquement différentes d’une même histoire, notamment en croisant les
textes originaux avec leur traduction dans une autre langue. Tradutore, traditore… Le but est de
rendre sensible ce décalage, cette trahison inhérente à toute traduction, surtout pour ceux qui ne
connaissent pas l’une des langues parlées dans le spectacle. Le théâtre donne alors accès aux
couleurs et aux saveurs que porte la langue de l’autre, et donc à la vision du monde que celle-ci
implique. 3Combats s’adresse ainsi à tous ceux qui comprennent soit le français, soit l’allemand,
soit les deux.
Le récit d’une même histoire en plusieurs langues, par exemple en dédoublant les protagonistes de
celle-ci en plusieurs figures parlant des langues différentes, permet de donner plusieurs significations
au récit présenté sur la scène. Différents aspects de la même réalité humaine peuvent alors prendre
corps et tour à tour se compléter, se contester, s’enrichir mutuellement. Le temps passé à l’écoute
de la langue étrangère, ainsi organisé par la mise en scène, n’est pas un temps perdu.
Parce que son étrangeté reconduit chacun à se demander ce que parler veut dire, la langue étrangère
redonne toute sa chair à la parole. Elle rappelle que l’acte de dire quoi que ce soit s’enracine d’abord
dans le corps et dans l’histoire de celui qui parle, et non dans les significations qu’il produit. Rappeler
ce trait essentiel de la condition humaine, contre le fantasme médiatique d’une totale maîtrise de la
production des significations – et ensuite des choses, est l’une des tâches majeures du théâtre de
notre temps.
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un théâtre du récit
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Les textes qui composent 3Combats n’appartiennent pas au répertoire dramatique. Ils contiennent
très peu de dialogues. Ils sont essentiellement narratifs et écrits au passé. Le style indirect du récit
permet de séparer ce qui est exprimé dans le discours - une histoire qui a eu lieu ailleurs et autrefois,
et ce qui incarne ce discours ici et maintenant - les acteurs et la scène. La mise en scène peut alors
entretenir un rapport symbolique avec les événements racontés dans le langage et proposer à travers les actions scéniques d’autres significations que celles que le récit nous livre, pour le compléter,
le contester, en tout cas le questionner.
La mise en scène ne vise donc pas ici à privilégier ou à imposer une lecture déterminée des textes,
mais cherche au contraire à découvrir les multiples possibilités de signification que leur incarnation
scénique est susceptible de révéler. Entre ces sens multiples et parfois contradictoires, libre à chacun
de trancher, ou de ne pas trancher.
Le théâtre ne fonctionne plus alors comme lieu de l’illusion où la fiction dramatique se fait oublier afin
de révéler quelque vérité bien sentie. Il devient le moment d’une remémoration active de souvenirs,
et de sentiments enfouis, parfois contradictoires, mais qu’on découvre être partagés par d’autres.
C’est à retrouver collectivement cette mémoire, ces souvenirs et ces sentiments, qui sont d’abord
les siens, que le public est convié. Qu’il y ait alors à partager ensemble le poids de certains mauvais
souvenirs au milieu des bons, et quelques sentiments amers à trier au milieu de la joie, et donc pour
chacun une mise au net de ses propres résistances, c’est tout ce que nous pouvons souhaiter. A
chacun ensuite, librement, de s’identifier (à) lui-même, au travers de ce qu’il aura vécu d’intime au
contact du spectacle.
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espaces/vidéo
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Dans 3Combats, l’espace est scénographié de manière à évoquer tout d’abord le tombeau d’Antigone:
trois murs (à cour, jardin et au fond), et un toit assez bas, sous le gril, qui écrase l’espace de jeu. Ces
éléments sont réaménagés pour constituer les espaces spécifiques des deux combats qui suivront.
La scénographie a aussi pour axe central, commun aux 3Combats, un dispositif de vidéo directe
constitué de deux caméras dont les captations sont projetées sur le mur situé au fond de scène.
Les deux caméras cadrent certaines parties déterminées du plateau, toujours en gros ou en très
gros plan : accessoires minuscules, fragments du corps d’un acteur, poupées qui peuvent figurer
certains personnages mentionnés dans les récits portés sur la scène, etc. Les images de ces fragments
sont projetées sur le mur de fond de scène de sorte que les objets filmés s’y retrouvent terriblement
agrandis : la manipulation réelle d’une petite poupée à l’avant scène, comme un jeu d’enfant par
exemple, devient ainsi, agrandie par la projection vidéo, la torture imaginaire d’un corps examiné à
la loupe… Entre ces deux plans de signification, le centre du plateau devient le troisième plan où les
acteurs et la parole peuvent jouer avec les deux autres.
Ce dispositif permet d’abord de démultiplier les significations en faisant interagir ces trois plans
d’échelle différente : une micro-réalité filmée qui est presque invisible de la salle, la taille humaine
des acteurs présents au centre du plateau et, au fond de scène, l’image surdimensionnée du fragment
filmé agrandi par sa projection vidéo. De cette manière l’usage de la vidéo, en direct, ne vise pas à
illustrer ou à décorer la scène de manière univoque et plus ou moins réaliste, mais démultiplie les
possibilités de regards et de points de vue. Le dispositif permet ainsi d’articuler dans l’espace la
distance qui sépare l’acte de livrer le récit sur le théâtre et l’action que ce récit raconte : il permet de
souligner cette distance, ou bien au contraire de l’annuler. Ce dispositif vidéo est donc impliqué par
le caractère narratif des textes qui composent 3Combats. Ce choix vidéo-scénographique contribue
à créer l’unité de l’ensemble du spectacle à travers ses trois parties.
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(extrait)
Marguerite Yourcenar
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ombats/3Kämpfe
Que dit midi profond ? La haine est sur Thèbes comme un affreux soleil. Depuis la mort de la
Sphinge, la ville ignoble est sans secrets : tout y vient au jour. L’ombre baisse au ras des maisons,
au pied des arbres, comme l’eau fade au fond des citernes : les chambres ne sont plus des puits
d’obscurité, des magasins de fraîcheur. Les promeneurs ont l’air de somnambules d’une interminable
nuit blanche. Jocaste s’est étranglée pour ne plus voir le soleil. On dort au grand jour ; on aime au
grand jour. Les dormeurs couchés en plein air ont l’aspect de suicidés ; les amants sont des chiens
qui s’étreignent au soleil. Les cœurs sont secs comme les champs ; le cœur du nouveau roi est sec
comme le rocher. Tant de sécheresse appelle le sang. La haine infecte les âmes ; les radiographies
du soleil rongent les consciences sans réduire leur cancer. Oedipe est devenu aveugle à force de
manipuler ces rais sombres. Antigone seule supporte les flèches décochées par la lampe à arc
d’Apollon, comme si la douleur lui servait de lunettes noires. Elle quitte cette cité d’argile cuite au feu
où les visages durcis sont faits de la terre des tombes ; elle accompagne Oedipe hors des portes
béantes qui paraissent le vomir. Elle conduit le long des routes de l’exil ce père qui est en même
temps son tragique frère aîné : il bénit l’heureuse faute qui l’a jeté sur Jocaste, comme si l’inceste
avec la mère n’avait été pour lui qu’un moyen de s’engendrer une sœur. Elle n’a de cesse qu’elle ne
l’ait vu reposer dans une nuit plus définitive que la cécité humaine, couché dans le lit des Furies qui
se transforment aussitôt en déesses protectrices, puisque toute douleur à qui l’on s’abandonne se
change en sérénité. Elle refuse l’aumône de Thésée qui lui offre des vêtements, du linge frais, une
place dans la voiture publique pour rentrer à Thèbes : elle regagne à pied la ville qui fait un crime de
ce qui n’est qu’un désastre, un exil de ce qui n’est qu’un départ, un châtiment de ce qui n’est qu’une
fatalité. Dépeignée, suante, objet de risée aux fous, objet de scandale aux sages, elle suit en rase
campagne la piste des armées jalonnée de bouteilles vides, de souliers éculés, de malades
abandonnés que les oiseaux de proie prennent déjà pour des morts. Elle se dirige vers Thèbes
comme saint Pierre rentre à Rome, pour s’y faire crucifier. Elle se faufile à travers les 7 cercles des
armées qui campent autour de Thèbes, invisible comme une lampe dans le rougeoiement de l’Enfer.
...
Antigone, ou le choix
In Feux, collection "l'Imaginaire", édition Gallimard, 1974, pp. 75-78
6
(extrait)
Rolf Hochhuth
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ombats/3Kämpfe
Comme l’accusée était déjà convaincue d’avoir fait une fausse déclaration, le Juge Général
pensait qu’il pourrait la sauver : Anne prétendait avoir sorti son frère – le pendu, comme disait le plus
souvent possible le procureur, de l’Institut d’Anatomie, immédiatement après l’attaque aérienne,
sans l’aide de personne ; et l’avoir apporté au cimetière des Invalides. En effet, on avait dérobé une
charrette à bras, mais aussi une pelle, sur le chantier de l’Université Friedrich Wilhelm. Aussi, dans
cette nuit, comme toujours après les bombardements, les pompiers, les jeunesses du parti et les
soldats avaient aligné les victimes tirées des ruines dans le gymnase, ou le long de l’allée principale
du cimetière.
Devant le tribunal cependant, deux crocs morts, avec les détours cérémonieux propres à
cette profession, mais qui produisirent en l’occurrence un effet aussi prétentieux qu’un cercueil en
ces temps de mortalité massive, avaient nié avec persuasion avoir jamais vu parmi les deux cent
quatre-vingts brûlés ou asphyxiés qui, jusqu’à leur enregistrement, demeuraient couchés sous les
arbres sur du papier crépon, le corps d’un jeune homme nu, seulement couvert d’une bâche. Leurs
déclarations eurent force de preuve. Très précisément, sans rien omettre des détails secondaires,
ils avaient déclaré avoir déposé personnellement, trois jours plus tard, chacun des cinquante et un
morts qui n’avaient été ni identifiables, ni réclamés par des proches, dans une tranchée, dans une
«tombe commune».
On avait interdit l’appellation de fosse commune. Le gouvernement avait coutume d’inhumer
les morts d’une tombe commune avec force consolations : on n’avait pas seulement recours à des
prêtres des deux confessions et à un orateur renommé du parti, mais aussi à la fanfare du bataillon
de surveillance et à une délégation de porte-enseigne.
Un assesseur du tribunal de guerre, un vieil amiral à la cordialité paternelle qui était le seul,
dans la salle presque vide et délabrée, à ne pas avoir peur, fut tellement ému par la description de la
cérémonie funéraire qu’il conseilla à l’accusée, avec une douce insistance, de dire enfin la vérité sur
le sort de son frère mort : la profanation d’une tombe commune par le cadavre d’un officier condamné
pour trahison par cette cour de justice devrait malheureusement – il répéta « malheureusement » à
deux reprises, être considérée comme circonstance aggravante. Anne, la voix faible, brisée, s’obstinait
dans son mensonge.
...
Die Berliner Antigone
in Alle Erzählungen, Gedichte und Romane, édition Rowohlt, pp. 195-207
traduction K. Beyerlein, V. Guillaume (autorisée par l’auteur, texte inédit en français)
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(extrait)
Anaïs Nin
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ombats/3Kämpfe
Métro Cadet. Je suis en retard et Allendy pensait que je n’allais pas venir. Expérience, curiosité,
comédie. Mais j’aurais besoin d’un peu de whisky. Ce qui ne plaît pas à Allendy. Il dit qu’il ne boit
jamais d’alcool l’après-midi, qu’il ne prendra rien, cela bouleverserait ses habitudes. A ces mots, je
ne bois qu’avec plus d’ardeur. Humour. Allons donc. La chambre française. Cette fois, elle est bleue.
Volets fermés. Lugubre. Lampes et velours. L’alcôve. Comme dans les gravures du dix-huitième
siècle ! La barbe, le Français, et tout ! L’alcôve.
Allendy ne m’embrasse pas. Il s’asseoit au bord du lit et dit : « Maintenant vous allez payer
pour tout ça, pour avoir fait de moi votre esclave, et puis m’avoir abandonné. Petite garce ! » Et il sort
un fouet de sa poche ! Je ne m’attendais pas au fouet. Je ne savais pas comment le considérer. La
férocité d’Allendy me plaisait – son regard fanatique, sa colère, la volonté que je sentais en lui. Il
m’ordonna de me déshabiller. Je le fis, lentement.
« Vous voulez jouer avec les hommes – les torturer. Très bien. Vous m’avez eu, et je ne
pourrai vous posséder qu’une fois ou deux. Mais crois-moi, tu t’en souviendras. Aucun autre homme
ne vous fera ce que je vais faire – ils n’ont jamais osé. Je vais te posséder comme personne ne t’a
jamais possédée. Espèce de diable. »
Expérience. Curiosité. Froideur. Je ne sais pas encore comment je dois me comporter devant
ce fouet. Quand Allendy me donne quelques coups préliminaires, je me sens tout simplement en
colère et j’ai envie de riposter. Je ne vois rien de « voluptueux » là-dedans. En fait, je ris. Ma fierté
est gravement offensée. J’ai l’impression d’être battue par mon père. Je sens qu’il faudrait que je
sois gentille et charmante pour le désarmer. J’ai d’abord esquivé les coups d’Allendy et décidé
d’enlever ma chemise pour l’ébranler. En même temps je l’ai rendu furieux en disant : « Non, je ne
veux pas de ça. Vous ne pouvez pas faire ça.
- Je vais te réduire en carpette, répondit-il, vous allez ramper et faire tout ce que j’ordonnerai.
Je veux vous voir abdiquer – oublier votre fierté – tout oublier.
- Je refuse.
- Tu ne pourras pas l’empêcher. Tu peux même crier. Personne ne fait attention aux cris dans
cette maison. »
...
Inceste - Journal de l’amour : années 1932-1934
Journal inédit et non expurgé des années 1932-1934, © édition Rupert Pole pour l’édition anglaise
trad. française par Béatrice Commengé, édition Stock, 1995, pp. 197-199
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(extrait)
Heiner Müller
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En avril 1945, un papetier de Stargard, dans le Mecklembourg, résolut de tuer sa femme, sa
fille de quatorze ans et lui-même. Il avait entendu parler par des clients du mariage et du suicide
d'Hitler. Officier de réserve pendant la première guerre mondiale, il possédait encore un revolver, plus
dix cartouches.
Lorsque sa femme arriva de la cuisine avec le dîner, il était debout près de la table et nettoyait
l'arme. Il avait la croix de Fer au revers du veston, comme il ne la mettait d'habitude que pour les jours
de fête.
Le Führer a choisi de se donner la mort, répondit-il à sa question, et il lui resterait fidèle. Elle,
son épouse, est-ce qu'elle était prête à le suivre jusque-là. Pour sa fille, il ne doutait pas qu'elle ne
préférât une mort honorable de la main de son père à une vie déshonorée.
Il l'appela. Elle ne le déçut pas.
Sans attendre la réponse de sa femme, il leur demanda de mettre toutes les deux leur manteau
car, pour éviter de faire sensation, il les conduirait à un endroit approprié, en dehors de la ville. Elles
obéirent. Il chargea ensuite le revolver, se fit aider par sa fille pour enfiler son manteau, ferma
l'appartement et jeta la clé dans le trou de la boîte aux lettres.
Il pleuvait quand ils sortirent de la ville par les rues éteintes, l'homme devant, sans se retourner
sur les femmes qui le suivaient à distance. Il entendait leurs pas sur l'asphalte. Après avoir quitté la
route et pris le sentier du bois de hêtres, il tourna la tête pour regarder par-dessus son épaule et leur
fit signe de se dépêcher. Avec le vent de la nuit qui se levait, plus fort sur la plaine sans arbre, leurs
pas ne faisaient aucun bruit sur le sol mouillé de pluie.
Il leur cria de passer devant. Les suivant, il ne savait pas : avait-il peur qu’elles ne puissent
prendre la fuite, ou bien souhaitait-il lui-même prendre la fuite. Peu de temps passa, et elles furent
loin devant. Quand il ne put plus les voir, il comprit clairement qu’il avait trop peur pour se sauver tout
simplement et il souhaita très fort qu’elles le fassent. Il s’arrêta et urina. Le revolver était dans la
poche de son pantalon, il en sentait le froid à travers la minceur du tissu. Quand il pressa l’allure pour
rattraper les femmes, l’arme lui cognait à chaque pas contre la jambe. Il ralentit. Mais, comme il
portait la main à sa poche pour jeter le revolver, il vit sa femme et sa fille. Elles étaient au beau milieu
du chemin et l’attendaient.
...
La Croix de Fer
In La Bataille et autres textes, éditions de Minuit, 1987, pp. 19-20
traduction de Jean-Pierre More
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lenteur
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3Combats est mis en scène de manière lente et étrange, parce que la vie, comme l’histoire d’Antigone,
comme celle d’Anaïs Nin ou comme les rêves de Heiner Müller, est habitée par les fantômes invisibles du passé qui, sans que nous le sachions toujours, se glissent au milieu de nous, sous nos pas,
entre nos gestes, dans les silences qui peuplent chacun de nos discours. C’est pour essayer
d’apercevoir ces ombres étranges au milieu de nous que je cherche à donner du temps, à ralentir.
Ralentir : non pas tout mettre en scène comme une course d’escargots, mais ralentir progressivement
l’allure du lièvre à celle de la tortue, pour pleinement jouir des beautés mécaniques et aléatoires de
la course. Et sentir les dangers d’une allure effrénée qui pourrait bien condamner nos vies affairées
à faire du sur-place.
Aujourd’hui, dans l’instantané d’un clic de souris, tous les événements du monde peuvent défiler
devant nos yeux, accompagnés de toutes les explications simples qui doivent rassurer sur leur
compte et qui nous rendront l’agitation ambiante immédiatement claire. L’avalanche des signes et
des images médiatiques, brillante et bavarde, a fini par nous masquer entièrement la part obscure et
silencieuse du monde qui est pourtant le lieu où son sens s’articule. Derrière l’exhibition instantanée
et brouillonne des « événements », le bruit médiatique cache les cicatrices de l’histoire qui, en nous,
forment la véritable substance du présent. Au théâtre, je cherche à retrouver ces traces d’ombre.
C’est pourquoi 3Combats va lentement, comme un rêve - ou cauchemar - éveillé.
Le théâtre ne peut plus être l’espace illusoire d’une fiction singeant une réalité dont nous aurions à
asséner l’ultime vérité, mais devient le champ trouble où cherche à s’incarner, presque malgré nous,
à travers les voix et les corps des acteurs en mouvement, les rythmes souterrains qui fondent la
parole et l’imaginaire collectifs présents, ici et maintenant. Dans 3Combats, c’est le travail dansant
et musical des corps et des voix, leurs transformations continues, qui produit l’espace commun,
dessine sa topologie et crée sa texture, à partir du temps. Mettre en scène, c’est d’abord créer du
temps, créer des variations dans l’écoulement des durées et des simultanéités des sentiments vécus/
produits par le libre exercice du regard que le spectateur accorde à la scène.
Vincent Guillaume
mise en scène
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publics
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3Combats s’adresse ainsi à tous ceux qui comprennent soit le français, soit l’allemand. Le croisement
des textes avec leurs traductions, aménagé par la mise en scène, assure une totale compréhension
du spectacle et ne laisse jamais en chemin ceux qui n’en parle que l’une des deux langues. 3Combats
poursuit et développe ainsi les expériences antérieures que la compagnie, avec succès, mène dans
cette direction depuis 1998.
Cie Planétarium e.V. propose en outre un accompagnement de 3Combats destiné au public scolaire.
Nous collaborons avec les enseignants, auxquels nous proposons un dossier thématique, des
interventions en/hors classe, avant ou après le spectacle, afin de familiariser le jeune public au
spectacle vivant, aux littératures contemporaines, au bonheur de parler la langue de l’autre. 3Combats
peut ainsi servir de support pédagogique au travail des élèves des collèges et lycées français (de la
4/3ième à la Terminale) et à ceux des Gymnasien allemands (de la 9/10ième classe à l’Abiturklasse).
Cie Planétarium e.V. collabore depuis sa fondation avec le Schulamt de Leipzig (équivalent d’une
Inspection Académique française), notamment avec les conseillers pédagogiques pour les
enseignements de Lettres, de français, et de philosophie. Elle a reçu lors de ses précédentes
productions près d’une quarantaine de groupes scolaires (près de 400 élèves) aux représentations
publiques de ses spectacles. Elle collabore avec une douzaine d’enseignants des lycées de la ville.
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Cie Planétarium e.V.
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Les spectacles proposés par la Cie Planétarium e.V. combinent différentes visions du monde extraites
des traditions esthétiques contemporaines. Ils élucident les dimensions culturelles de notre
appréhension du réel pour que nous puissions collectivement mesurer la singularité, ou au contraire
l’universalité, de notre vision des choses.
Cie Planétarium e.V. a été créée à Leipzig en 1998 par des étudiants et des enseignants français et
allemands de l’Université de Leipzig, de l’Université Paris-X-Nanterre, de l’Ecole Supérieure de
Musique et d’Art Dramatique Felix Mendelssohn-Bartholdy de Leipzig, et de l’Ecole Supérieur des
Techniques et de l’Economie de la Culture (HTWK) de Leipzig. Cie Planétarium e.V. réunit aujourd’hui
des artistes de théâtre français et allemands soucieux de dépasser les habitudes mentales et
professionnelles nationales.
Engagée dans un travail de recherche centré sur la mise en corps, et en crise, du langage, Cie
Planétarium e.V. lie de manière indissoluble la réflexion engagée à l’université et les pratiques
professionnelles qui, aujourd’hui, font du théâtre un art non seulement vivant, mais aussi contemporain.
La compagnie a à son actif une dizaine de «lectures mises en espace» et quatre productions
importantes réalisées en partenariat avec le Schauspielhaus Leipzig (Théâtre municipal), l’Institut
Français de Leipzig (MAE), les Universités de Leipzig et de Nanterre. En Allemagne, elle collabore,
selon une formule proche des résidences françaises, avec le Theater Werk II, théâtre subventionné
par la Ville de Leipzig et le Land de Saxe. Cie Planétarium e.V. s’est installée à Paris en 2002.
Membres de Cie Planétarium e.V.
Stéphanie BERTEL : ACTRICE, COSTUMES
Kerstin BEYERLEIN : DRAMATURGIE, PRODUCTION
Pierre-Yves BOUTRAND : CONCEPTION LUMIÈRE, RÉGIE GÉNÉRALE
Christiane BOY : ACTRICE, PRODUCTION
Philippe COUSIN : ACTEUR
Delphine CRUBEZY : ACTRICE
Volker DIRKES : ACTEUR
Carlo GIESA : ACTEUR, CONCEPTION ET RÉALISATION VIDÉO
Vincent GUILLAUME : SCÉNOGRAPHIE, MISE EN SCÈNE
SYLVIE JOBERT : ACTRICE
Katja KLEINSORGE : ACTRICE, COSTUMES
Jessica NEUGEBAUER : ACTRICE, PRODUCTION
Adeline PRÉAUD : ASSISTANTE À LA MISE EN SCÈNE, COSTUMES
Eva-Maria SCHNEIDER-REUTER : ACTRICE
Barbara SEIFERT : ACTRICE
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quelques productions de
Cie Planétarium e.V.
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ombats/3Kämpfe
1999 : RêvolutionS
Un parcours en douze tableaux dans les mémoires allemandes et françaises, construit à partir de
textes empruntés aux littératures des deux cultures : A. Malraux, J. Prévert, H. Müller, R. Descartes,
G. W. F. Hegel, D. A. F. de Sade, K. Marx, L.-F. Céline, un extrait de Lakmé, l’opéra de Léo Delibes,
etc... Création au théâtre Werk II, Leipzig, en avril et mai 1999.
Cie Planétarium e.V. remercie les institutions qui ont financé ce spectacle :
Kulturstiftung des Freistaates Sachsen: Fondation du Ministère de la culture du Land de Saxe /
Stadt Leipzig: Ville de Leipzig / Institut Français de Leipzig (MAE) / Schauspielhaus Leipzig: Théâtre
municipal de Leipzig / Universität Leipzig: Université de Leipzig / StudentInnen Rat Universität Leipzig:
Conseil des étudiants de l’Université de Leipzig / Studentenwerk Leipzig: Centre des Oeuvres
Universitaires de Leipzig / Konrad-Adenauer-Stiftung: Fondation Konrad Adenauer / Deutsche Bahn
2000 : Huis Clos/Geschlossene Gesellschaft
Spectacle composé de deux représentations successives de Huis Clos, de Jean-Paul Sartre, la
première en français, la seconde en allemand, avec les mêmes acteurs, dans deux mises en scène
différentes : La tension dramatique, dans Huis Clos, vient du regard que chaque personnage porte
sur les deux autres. Dans la version allemande, deux caméras vidéo filment l’un des acteurs en gros
plan, pendant que le dialogue se déroule entre les deux autres. Celui qui se tait regarde dans l’objectif
de la caméra qui le filme, et l’image de ce regard est projetée en direct sur le fond de scène devant
lequel jouent les deux autres, alors placés sous le regard démultiplié du premier. Création au théâtre
Werk II, Leipzig, mai et juin 2000.
Cie Planétarium e.V. remercie les institutions qui ont financé ce spectacle
Kulturstiftung des Freistaates Sachsen: Fondation du Ministère de la culture du Land de Saxe /
Stadt Leipzig: Ville de Leipzig / Institut Français de Leipzig (MAE) / Schauspielhaus Leipzig: Théâtre
municipal de Leipzig / Universität Leipzig: Université de Leipzig / StudentInnen Rat der Universität Leipzig: Conseil étudiants de l’Université de Leipzig / Studentenwerk Leipzig: Centre des
Oeuvres Universitaires de Leipzig / Heinrich-Böll-Stiftung: Fondation H. Böll / Sparkasse Leipzig
2002 : Antigone.3
Antigone.3 présente les échos contemporains du mythe grec d’Antigone à travers trois textes empruntés
à la littérature contemporaine allemande et française: Antigone ou le choix de M. Yourcenar, Die Berliner
Antigone de R. Hochhuth et Das Eiserne Kreuz de H. Müller. Spectacle présenté au Theater Werk II,
Leipzig, novembre et décembre 2002.
Cie Planétarium e.V. remercie les institutions qui ont financé ce spectacle
Kulturstiftung des Freistaates Sachsen: Fondation du Ministère de la culture du Land de Saxe /
Goethe Institut de Paris / Stadt Leipzig: Ville de Leipzig / Institut Français de Leipzig (MAE) /
Schauspielhaus Leipzig: Théâtre municipal de Leipzig / Universität Leipzig: Université de Leipzig/
StudentInnen Rat der Universität Leipzig: Conseil des étudiants de l’Université de Leipzig /
Studentenwerk Leipzig: Centre des Oeuvres Universitaires de Leipzig / Sparkasse Leipzig
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extrait de presse
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LEIPZIGER VOLKSZEITUNG, 30/11/02
à propos de Antigone.3, Leipzig, novembre 2002
De l’Antiquité au présent
Sur la salle plane le bruit d’un moteur d’avion. Il contraste avec le fondement
antique de la soirée. Car c’est le mythe d’Antigone qui est ici mis en débat. Le
théâtre des opérations: la seconde Guerre Mondiale. La troupe franco-allemande
Cie Planétarium réussit au Werk II la première d’Antigone.3 qui présente trois
variations modernes du mythe grec.
Antigone est l’incarnation de la résistance et de la rébellion contre le pouvoir
d’Etat. Le mythe grec conserve intacte son actualité. Ses capacités de variation
établissent la relation de l’Antiquité au présent. Antigone.3, dans la mise en
scène de Vincent Guillaume, combine Die Berliner Antigone de Rolf Hochhuth
avec Antigone, ou le choix de Marguerite Yourcenar, séparés par La croix de
fer de Heiner Müller – un texte qui ne traite pas d’Antigone et qui a été intégré
consciemment dans la mise en scène. Ici, un père de famille tue par balle sa
femme et sa fille après le suicide d’Hitler, mais lorsqu’il doit retourner l’arme
également contre lui-même, alors le courage lui manque.
La mise en scène de la troupe construit ces trois parties de façon étonnamment
homogène. Dans les lents mouvements des acteurs surgissent les motifs du
mythe. Seul Die Berliner Antigone est dit uniquement en allemand. Dans les
deux autres parties alternent les langues française et allemande. L’effet est de
varier les possibilités de mise en relief, ainsi que l’interprétation. Les acteurs
allemands donnent le texte de Heiner Müller avec indifférence et une légère
ironie. La version française, dite de façon monotone par les trois acteurs français,
sonne plus dure. L’Antigone de Yourcenar est la version la plus pure où la
troupe retrouve la beauté des origines antiques. Ce projet, qui part à la recherche
des traces du passé, met au jour les figures d’Antigone empreintes dans nos
mémoires, des figures qui, aujourd’hui, nous touchent profondément.
C. Dirlich
Leipziger Volkszeitung, 109ème année, n° 278,
samedi 30/11 et dimanche 01/12/2002
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Antigone.3, Leipzig, novembre 2002
Jessica Neugebauer Volker Dirkes Stéphanie Bertel
Philippe Cousin
Volker Dirkes
Antigone.3, Leipzig, novembre 2002
Philippe Cousin
Volker Dirkes
Stéphanie Bertel, Carlo Giesa, Jessica Neugebauer, Katja Kleinsorge
Eva-Maria Schneider-Reuter
Philippe Cousin
Eva-Maria Schneider-Reuter
Antigone.3, Leipzig, novembre 2002
Philippe Cousin
Carlo Giesa, Volker Dirkes
Katla Kleinsorge
Stéphanie Bertel
Jessica Neugebauer
Stéphanie Bertel, Jessica Neugebauer, Eva-Maria Schneider-Reuter, Philippe Cousin
Katja Kleinsorge
courtes biographies
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Stéphanie Bertel (actrice, française)
2003
Lecture publique de La mi-temps, de J.P. Quéinnec à Théâtre ouvert, Paris
2002
actrice : Antigone.3, m. sc. V. Guillaume, Cie Planétarium e.V., Leipzig.
Pauses de Sophie Alonso, rôle : Patricia, au Cours Florent, meilleure actrice dans un rôle court
2001
diplômée des Cours Florent, Travail avec A. Charmay, V. Négre, G. Cohen, B. Guibert
2000
Anonymes de Gilles Cohen, au Cours Florent
Maïtre Nephos, texte et m. sc.: Jacques Danton, rôle: Cléo, au Théâtre des Songes, Paris
Etudes des formes théâtrales de l’Inde du Sud (Kerala), rencontres avec des grands Maîtres,
approche des techniques corporelles
1996
Le songe d’une nuit d’été, Shakespeare, rôle: Héléna, m. sc.: Corinne Berge, Théâtre de St.
Hilaire du Harcouët
Kerstin Beyerlein (chargée de production, dramaturgie, traduction - allemande)
2003
chargée de production pour La Cie du Grain (conventionnée par la DRAC Aquitaine), direction
Christine Dormoy, notamment pour l’opéra contemporain Vertiges II, co-production Théâtre-Opéra
de Limoges, Cie Le Grain. Tournée 2004/2005.
Chargée de production pour la Cie Kontra-Punkt, de Düsseldorf, notamment pour le festival
européen 6-Tage-Oper („Les 6 jours de l’Opéra“), Düsseldorf, février 2004.
Depuis 2002 : conseillère artistique pour le théâtre Le Phénix-Scène nationale de Valenciennes
2002
coordination de production pour le festival franco-allemand Theaterkontinent Germania,
coopération prévue entre les régions du Nord-Pas-de-Calais, Nordrhein Westfalen et Sachsen
Anhalt, organisé par Le Phénix-scène nationale de Valenciennes, La Comédie de Béthune-centre
dramatique national du Nord Pas de Calais
2001
assistante du directeur artistique du festival de musique classique Académie-Festival des Arcs
2001
production de Antigone.3, m. sc. V. Guillaume, Cie Planétarium e.V., Leipzig, novembre 2002.
2000
production de Huis Clos/Geschlossene Gesellschaft, Sartre, m. sc. V. Guillaume, Cie Planétarium
1999
production du spectacle Rêvolutions, Cie Planétarium, Werk II, Leipzig
Pierre-Yves Boutrand (conception lumière, régie générale - français)
travaille dans les métiers de la scène depuis une vingtaine d’années: concepteur lumière et
régisseur (formation au CFPTS en 1993). A récemment éclairé les spectacles suivants :
2002
Une valise à la main, m. sc. par Woudi, Cie Colis bruits, créé au théâtre Subsistances, à Lyon
Paroles au ventre m. sc. J.-M. Rivinoff, Cie La Lune Blanche, créé à la Halle aux Grains, à Blois
A fleur de peau, m. sc. Véronique Widocq, Cie Les Héliades, créé au Hublot, à Colombes
2001
Rondes de nuit, m. sc. Bruno Meyssat, Cie Théâtre du SHAMAN, créé à la „MC93“ de Bobigny
Ubu, m. sc. Philippe Cousin, Cie ô Fantomes, créé à la prison de la Santé
Baladar, m. sc. J.-L Mercuzot, Cie Eygurande
2000
L’ironie de Kis, m. sc. Thierry Bédard, Cie Notoire, créé à La Passerelle, à Gape
Cyprès du silence, m. sc. J.-M. Rivinoff, Cie La Lune Blanche, créé à la Halle aux grains, à Blois
1999
La Mouma, m. sc. par Woudi, Cie Bateleurs de Bakouo, production „Sons d’hiver“
1998
Encyclopédie des morts, m. sc. Thierry Bédard, Cie Notoire, créé au TGP de St Denis
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courtes biographies
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Christiane Boy (assistance à la mise en scène, actrice, allemande)
2003
Résidence-création d’Armand Gatti, actrice dans Le couteau d’Evariste Galois avec lequel
Dedekind fait exister la droite en mathématiques, ce soir traits d’hexagrammes à la recherche du
Livre des Mutations, texte et mise en scène d’Armand Gatti, juillet-août 2003, Besançon.
2002-03 Réalisation de « überLeben » (surVivre), documentaire sur la vie à Riga en Lettonie pendant
l’occupation allemande.
2002
Mise en scène de Pionniers à Ingolstadt de Marieluise Fleißer, friche théâtrale, Leipzig.
2001
Assistante à la mise en scène, Quartett de Heiner Müller, Theatrium, Leipzig.
Assistante à la scénographie, Pina de Martin Baltscheidt, Theater der Jungen Welt, Leipzig.
Philippe Cousin (acteur - français)
2002
Antigone.3, Cie Planétarium, m. sc. : V. Guillaume, Werk II, Leipzig
mise en scène de Olaf et Albert, de H. Henkel, Cie La Ligne Bleue
et Forum Culturel de Blanc-Mesnil-scène conventionnée
La tragédie de l’homme, de Imre Madách, m. sc.: G. Caillés, TJP Strasbourg - C.D.N. d’Alsace
2001-02 Dans la solitude des champs de coton, B.-M. Koltès, m. sc. Moïse Touré, scène nationale de
Guadeloupe L’Archipel; Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis
2000
Philoctète, H. Müller, m.sc. : Philippe Chemin, Comédie de Clermont-Ferrand-scène nationale;
Forum Culturel de Blanc-Mesnil-scène conventionnée
1999/98 La révolte des anges, E. Cormann, m. sc. : Moïse Touré, M.T.D. d’Epinay sur Seine,
La Merise à Trappes. Pièces courtes, S. Beckett, m. sc. : Bruno Meyssat, Théâtre Gérard Philipe
de Saint-Denis, tournée
1997/98 Imentet/un passage par l’Egypte, m. sc. : Bruno Meyssat, Comédie de Valence, Caire; Théâtre de
la Cité Internationale, Paris, Blois
1997
Agatha, M. Duras, m. sc. : Moïse Touré, La Rampe Echirolles; Salle Gérard Philipe à Villeurbanne
1996
A partir de..., m. sc. : Louis Castel, Festival d’Avignon (in)
Orage, A. Strindberg, m. sc. : Bruno Meyssat, Théâtre du Point du Jour, Lyon; Théâtre Gérard
Philipe de Saint-Denis, tournée
1995-82 Collaboration avec Bruno Meyssat pour : Sonatine, Les mille et une Résolution de Cessez-le-feu
de Christophe le Rat, d’après Copi, Les Disparus, Passacaille : Festival d’Avignon (in); Ajax fils de
Télamon. Et aussi : La grande roue, V. Havel, m. sc. : Alain Timar ; Salomé, de O. Wilde,
m. sc. Marc Dufour ; Medea, de G. Bryars, m. sc. Bob Wilson ; Macbeth, de Shakespeare, m. sc.
Françoise Maimone
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courtes biographies
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Delphine Crubézy (actrice – française)
2003
reprise de Modeste proposition, d’après Jonathan Swift, m. sc. D. Crubézy et G. Cailles, TJP de
Strasbourg - Centre Dramatique National d’Alsace.
Fasse le ciel que nous devenions des enfants, G. Cailles L. Contamin, m. sc. G. Cailles, TJP.
Nao dong Kiù, Nguyen Du, coordination artistique et direction d’acteur, création au Tap’s Scala.
2002-03 Modeste proposition, Jonathan Swift, dramaturgie et m. sc. D. Crubézy, TJP - CDN Strasbourg.
Fasse le ciel que nous devenions des enfants, de G. Cailles et L. Contamin, m. sc. Cailles, TJP
2001
depuis 2001, collaboration permanente avec le TJP - Centre Dramatique National de Strasbourg
Adam, Eve, Lucifer, Dieu, de Imre Madach, m. sc. G. Cailles, TJP, tournée Marseille, Paris.
2000
Histoire de Gaspard Hauser, de D. Crubézy, m. sc. D. Crubézy, création au TJP, tournée 2000/01.
Jack L’éventreur, de R. Desnos, lecture dans le cadre de « Lire en fête », Seine Saint Denis.
1999
Les Baigneuses, de D. Lemahieu, m. sc. J.-M. Bourg J. Allaire, Théâtre des 13Vents, Montpellier.
1998
Récits / Reconstitutions, m. sc. Eric Didry, Théâtre Gérard Philipe, Saint Denis.
Imentet, de B. Meyssat, au Bel Image à Valence, Théâtre de la Cité Internationale Paris, Les
Hanagers Le Caire
1997
Liliom, F. Molnar, rôle de Julie Zeller, m. sc. S. Chévarra, Théâtre d’Anger, Halle aux Grains Blois.
1996
Le Chant des Chants, trad. de Henri Meschonnic, m. sc. P. Haggiag, Théâtre de l’Odéon.
1995
Contes à Rebours, de G. Cailles, tournée en France et à Madrid.
1994
Molière, de Goldoni, assistante à la mise en scène de D. Soulier, Théâtre de la Main d’Or.
L’Air du Dehors, de P. Crubézy, assistante à la mise en scène, Thè’V de Vesoul.
Parce que les filles aiment les marins, spectacle de chansons de Mac Orlan et Kurt Weill, Paris.
1993
Les Voyages de Monsieur Costic, de D. Soulier, tournée en France.
1992
Le Baron Perché, d’après Italo Calvino, m. sc. D. Soulier, Théâtre National de Chaillot.
1990
L’Exercice de la Bataille, de Anne Torrès, Jeux d’écritures, Poitiers.
Volker Dirkes (acteur - allemand)
depuis 97 Thalia Theater Halle, membre de la troupe permanente
1994-97 Tournages pour diverses chaînes de télévisions
Invité dans divers théâtres, entre autres : Rheinisches Landestheater Neuss, Festspiele Neersen,
Städtische Bühnen Nürnberg, Markgrafentheater Erlangen
1992-94 Nationaltheater Mannheim, acteur invité, puis membre de la troupe permanente,
1987-92 Städtische Bühnen Nürnberg, membre de la troupe permanente
1985-86 Städtische Bühnen Bielefeld, membre de la troupe permanente
1984-85 Städtische Bühnen Essen, membre de la troupe permanente
Quelques rôles principaux:
Jerry dans L’histoire du Zoo de Edward Albee
Obéron – Le songe d’une nuit d’été - Shakespeare
Le professeur – Celui qui dit oui, celui qui dit non – Brecht
Constantin – La mouette - Tchechov
Feuerbach – Moi, Feuerbach - Tankred Dorst
Spiegelberg – Les brigands - Schiller
Machheath – L’Opéra de quat’sous – Brecht
Salieri - Amadeus - Peter Shaffer
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courtes biographies
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Carlo Giesa (acteur, conception vidéo, allemand)
2003
Gedanken aus Stein – Visionen für die Ewigkeit (Pensées de pierre – visions pour l’éternité),
documentaire sur l’architecture nazie, conception-réalisation du traitement digital des images.
Mission Impossible, série TV animation 3D, production SPARX* (Paris), pour Walt Disney TV.
2002
Antigone.3, Cie Planétarium, m. sc. : V. Guillaume, Werk II Leipzig
Schöpfungsrausch; court métrage d’animation digitale, production Raymaxfilm: direction
technique et artistique.
2000
conception vidéo pour, Huis Clos/Geschlossene Gesellschaft, Jean-Paul Sartre,
Cie Planétarium, m. sc. : V. Guillaume, Werk II Leipzig.
Réalisation de court métrage : Une seconde; caméra, montage, effets spéciaux; Universal
Pictures (diffusion sur Premiere World/13th Street en Avril 2001).
1999
Rêvolutions, rôle principal „Lui“ et conception vidéo, m. sc. : V. Guillaume, Cie Planétarium.
Une lumière à la fin du tunnel, court métrage vidéo, réalisateur.
Au-delà des chemins, court métrage en images numériques, réalisateur.
Vincent Guillaume (conception, scénographie, mise en scène - français)
2002
m. sc. : Antigone.3, Marguerite Yourcenar, Rolf Hochhuth et Heiner Müller, Cie Planétarium e.V.
2001/02 dramaturgie: Olaf et Albert, Heinrich Henkel, m. sc. : Philippe Cousin, production TJP de
Strasbourg Centre Dramatique National d’Alsace - Forum-Culturel de Blanc-Mesnil.
2001
dramaturgie et assistant à la mise en scène pour Philoctète, Heiner Müller, m. sc. : Philippe
Chemin, Coproduction Cie du Dahut Synthétique, Comédie de Clermont-Ferrand-scène nationale,
Forum Culturel de Blanc-Mesnil-scène conventionnée.
Mauser, Heiner Müller, m. sc. : Philippe Chemin, production Cie du Dahut Synthétique, Forum
Culturel de Blanc-Mesnil - scène conventionnée.
2000
m. sc. : Huis Clos/Geschlossene Gesellschaft, production Cie Planétarium e.V., Werk II Leipzig
1999
m. sc. : Rêvolutions, production Cie Planétarium, Werk II, Leipzig
1997/98 fondation de la Cie Planétarium e.V.
1996
m. sc. : Cinderella Revisited, spectacle en anglais, théâtre du Tambour Royal, Paris.
1995
assistant à la mise en scène pour la Cie du Dahut Synthétique: Matériaux, Heiner Müller, festival
„Nouvelles scènes“, Dijon; Deux acteurs pour un rôle, texte de Théophile Gautier et Villiers de
l’Isle-Adam, m. sc. : Ph. Chemin, Académie Expérimentale des Théâtres, Athénée - L. Jouvet.
1987/93 scénarii, conceptions et mises en scène : vidéos pour la télévision, les entreprises :
Moi Je (Antenne 2), Culture Clap (FR3), Microludique (TF1), Avance sur image (Canal+), etc.
1986
Les aventures de Jacques Toumoy, m. sc. : Jean-Christophe Bouvet, production : Ex Nihilo pour
Canal+, scénario: Vincent Guillaume, 1er prix de fiction, Festival International JVC (Tokyo)
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courtes biographies
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ombats/3Kämpfe
Sylvie Jobert (actrice – française)
2003
Long John Siver, de B. Larson, m. sc. F. Benejam, Théâtre L’Exil – Louis le Saunier.
Valses, de P. Henry, m. sc. P. Henry, CDN Grenoble, tournée.
Le Cirque, de Ramuz, m. sc. S. Jobert, P. Henry, CDN Albertville, CLC Eybens.
2002
Sur Giacometti, m. sc. P. Chemin, Forum Culturel de Blanc Mesnil.
Impressions d’Oedipe, m. sc. B. Meyssat, TGP Saint-Denis, tournée.
2001
Les Tristes Champs d’Asphodèles, de P. Kermann, m. sc. P. Henry, Le Cargo Grenoble, Théâtre
du Point du Jour Lyon, tournée.
Tabula Rasa, de P. Henry, m. sc. P. Henry, Théâtre de la Croix-Rousse Lyon, tournée.
1998
1 Riche 3 Pauvres, L. Calaferte, m. sc. P. Henry, Théâtre de la Cité Internationale, tournée, Le
Cargo Grenoble.
1996
Orage, Strindberg, m. sc. B. Meyssat, Théâtre du Point du Jour- Lyon, TGP Saint-Denis, tournée.
1994
Impasse à 7 Voix, spectacle musical, m. sc. R. Dubelski, Nouvelles Scènes Dijon, ATEM Nanterre,
tournée.
1993
Minima Moralia, m. sc. T. Bedard, S. Jobert, TGP Saint-Denis.
1990-92 Lapin-Chasseur, m. sc. J. Deschamps, Théâtre de la Villette, Théâtre National de Chaillot.
1991
L’Afrique Fantôme, de M. Leiris, m. sc. T. Bedard, TGP Saint-Denis, tournée.
1990
Pathologie Verbale, m. sc. T. Bedard, Rodrigues, Théâtre de la Bastille.
Mes Provinces, de C. Alexis, S. Jobert, m. sc. C. Alexis, S. Jobert, Théâtre Dix-Huit, tournée.
1985-86 La Veillée, m. sc. J. Deschamps, TNP Villeurbanne, aux Amandiers Nanterre, MC Grenoble.
1984
Passagio, de L. Berio, m. sc. C. Régy, Théâtre du Châtelet.
Katja Kleinsorge (actrice, allemande)
2002
Antigone.3, Marguerite Yourcenar, Rolf Hochhuth et Heiner Müller, m. sc. V. Guillaume, Cie
Planétarium e.V., Leipzig
film : Nachbarn, rôle principal, réalisation René Jacob, Leipzig
film : Schwarz, rôle principal, réalisation Marco Gadke, Leipzig
théâtre: Till Eulenspiegel, m. sc.: Dietmar Voigt, Leipzig
2000
formation de danse : ballet et stepdance
1997-98 cours d’acteur aux Etats-Unis
1995
membre de la chorale de Wernigerode (Rundfunk-Jugendchor-Wernigerode) formation musicale:
piano, chant, accordéon
Jessica Neugebauer (actrice, chargée de production - française)
2002
Antigone.3, Cie Planétarium, m. sc. : V. Guillaume, Werk II Leipzig
2000
Huis Clos/Geschlossene Gesellschaft, Cie Planétarium, Werk II Leipzig, m. sc.: V. Guillaume
1999
Rêvolutions, Cie Planétarium, Werk II Leipzig, m. sc.: V. Guillaume
1996
Les 30 millions de Gladiator, E. Labiche, MC de Vienne, Cie de la Table Ronde, m. sc.: L. Vargoz
1995
Larme de sang, Théâtre de Vienne, m. sc.: Stéphane Tournu-Romain
Le Bal des Voleurs, J. Anouilh, MC de Vienne, Cie de la Table Ronde, m. sc.: L. Vargoz
1994
Un Chapeau de paille d’Italie, E. Labiche, MC de Vienne, Cie Table Ronde, m. sc.: L. Vargoz
1993
Barrouf à Chioggia, C. Goldoni, Maison de la Culture de Vienne, Cie Table Ronde, m. sc. Vargoz
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courtes biographies
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ombats/3Kämpfe
Adeline Préaud (assistante à la mise en scène)
2003
actrice: Le couteau d’Evariste Galois avec lequel Dedekind fait exister la droite en
mathématiques, ce soir traits d’hexagrammes à la recherche du Livre des Mutations, texte et mise
en scène d’Armand Gatti, juillet-août 2003, Besançon.
actrice, assist. m. sc.: Stabat mater furiosa, J.-P. Siméon, m. sc. P. Bayard, Cie de l’Arbre sec.
2002
actrice et assistante à la mise en scène : Jamais loin des barbares, textes de T. Bernhard, G.
Hayat et B. L. Moser, m. sc. H. Borel & P. Bayard, Cie de l’Arbre sec.
mise en scène : Le Phornion, Térence, 1er prix des «Olympiades collégiennes et lycéennes».
2001
mise ne scène, adaptation des Contes des Mille et une nuits : Dans le parfum des nuits d’Orient,
2ie prix des « Olympiades Collégiennes et Lycéennes de Limoux ».
Eva-Maria Schneider-Reuter (actrice - allemande)
2002
Deutsches Theater Berlin, Casting in Kursk, m. sc. Konstanze Lauterbach
2000
Neues theater Halle, (Margrete Bohr, Kopenhagen)
Fringe Ensemble Bonn, (Suzanne, Le mariage du Figaro)
Akt-Zent international, Berlin (Martirio, La maison de Bernarda Alba)
1998-00 membre de la troupe permanente du Schauspiel Leipzig, rôles parmi d’autres: Reagan (Roi Lear,
m. sc.: Wolfgang Engel), Emma (Maître Puntila et son valet Matti, m. sc.: Matthias Brenner);
Ferklin (Disco Pigs, m. sc.: Enrico Lübbe); Bridget (Jaune, m. sc.: Armin Petras); Elli (Casimir und
Caroline, m. sc.: Michael Thalheimer); Hippolyte (Songe d’une nuit d’été, m. sc.: Johanna Schall);
Pussy Talk (m. sc.: Matthias von Hartz)
1998
Schauspiel Leipzig: Ira (Les trois filles en Bleu, m. sc.: Konstanze Lauterbach)
1997
International Theater (AKT-ZENT) : Socrates (Les premiers dialogues de Platon) m. sc. J. Alschitz.
1994-96 Stadttheater Heilbronn, membre de la troupe permanente : rôles parmi d’autres:
Angelique Le malade imaginaire ; Julie Mademoiselle Julie ; Rosaure La vie est un songe;
Blanche Dubois (Un tramway nommé désir) ; Dona Proeza (Le soulier de satin)
1994
Städt. Bühnen Krefeld / Mönchengladbach, Chantale, Fille de Poney (Le balcon)
Barbara Seifert (actrice – allemande)
2002
Transpirationen, m. sc. T. Krechel, Flinn Theater, Leipzig.
Mein Kampf, G. Tabori, m. sc. M. Becker, Theater Erlangen
2001
Gier, S. Kane, m. sc. B. Baumgärtel, Theater Erlangen. L’extinction des peuples, W. Schwab,
m.sc. M. Becker, Theater Erlangen. Barbe Bleue, espoir des femmes, D. Loher, m. sc. O. Haffner,
Paderborn. Sine Loco, coproduction Festival ARENA + AXE (Russie), Großhallen Erlangen
1999-98 membre de la troupe permanente du Theater Erlangen : Hermione in Troja Triologie, Terpstra, m.
sc. I. Böhack. Victoria in Casa Matriz, Raznovich, m. sc. C.Haumer. La Princesse in
TorquatoTasso, Goethe, m. sc. N. Balkow. Eve in U.S. Amok, Becker, m. sc. M. Becker. Milena in
Histoires de familles à Belgrade, Srbljanovic, m. sc. Fanke. Don Juan in Don Gil, de Molina, m. sc.
Becker. Thea Elvstedt in Hedda Gabler, Ibsen, m. sc. Baumgärtel
1997-98 Projets expérimentaux avec compagnies indépendantes : Selbst, Cie JAL Freiburg, projet
performance, AAK Freiburg, Working in Progress, Cie La Fura Dels Baus, AAK Freiburg. Dracula,
m. sc. A. Ächter, theatre-danse, AAK Freiburg
1995-98 membre de la troupe permanente du Theater Freiburg : Polly in Opéra de quat’sous, Brecht, m.
sc. M. Fanke. Lilo in Le Monsieur Paul, Dorst, Zürich, m. sc. J. Arnold. Dvori in La Balançoire,
Masya, m. sc. I. Böhack. Wilhelmine in Le nouveau Menoza, Lenz, m. sc. U. Greb. Marie Garga in
Dans la Jungle des Villes, Brecht, m. sc. W. Seesemann
1994-95 Westfälische Kammerspiele Paderborn : Adèle in Trio en mi bémol majeur, Rohmer, m. sc. M.
Steinhardt. Marjorie in Extremities, Mastrosimone, m. sc. C. Fleckenstein.
20
Cie Planétarium e.V.
SIRET :
441 060 316 00011 – APE: 923A //
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LICENCE SPECTACLE
n° 756875
.
cie planetarium @ 9online fr
Vincent Guillaume (mise en scène) : 06 08 28 56 94
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