Contexte historique. Questions n° 1 et 2. Durant les 54 ans de règne personnel de Louis XIV (74 ans si on compte la régence de sa mère), la France s’affaiblit énormément, tant au niveau économique qu’au niveau démographique : dans un premier temps, la politique guerrière du Roi Soleil a entraîné une hausse des impôts de presque 40% entre 1685 et 1700. Deuxièmement, la population est touchée par des dérèglements climatiques, qui entraînent la baisse des récoltes, et des vagues de décès : certaines années, jusqu’à 20% de la population adulte périt. Enfin, la révocation de l’Édit Édit de Nantes (texte qui légalisait la liberté de culte des protestants) eût comme conséquence l’exil de très nombreux commerçants, protestants. L’inflation, la famine et la mortalité entraînèrent la montée d’un sentiment de rejet et de dégoût vis-à-vis de la monarchie absolue, absolue isolé à la fin du XVIIème siècle, mais qui va rapidement se transformer en « mouvement des lumières », dès la mort de Louis XIV, en 1715. Louis XIV emportera dans sa tombe sa politique de « l’État, c’est moi » ! Le parlement ayant cassé le testament de ce dernier, c’est un régent, le duc Philippe d’Orléans, d’Orléans neveu du défunt roi, qui gouverne le pays pendant la minorité du dauphin Louis XV (qui n’a que 5 ans). Le Régent rompt catégoriquement avec la politique de son oncle, et redresse le pays, notamment en mettant en place des grands travaux (canal de Montargis, port de Lorient, routes, et cætera…), en accentuant le rôle de la Louisiane, mais surtout en tentant de libéraliser l’économie française, avec un système pensé par l’économiste écossais John Law, Law qui consiste en un nouveau système bancaire et monétaire, caractérisé par l’invention du « papier monnaie » ! Philippe d’Orléans commence par accorder à Law le monopole des importations vers la Nouvelle France (qui s’étendait alors de la Louisiane au Nouveau Brunswick), puis nationalise la modeste banque qu’il a créée. La désormais « Banque Royale » va séduire le peuple : des milliers de français échangent leur or contre des billets ou des actions de la Compagnie des Indes. Cependant, en 1720, un krach boursier se produit, ruinant la Compagnie des Indes et la Banque Royale ; Law s’exile en Belgique. Ledit système de Law aura, certes, ruiné de nombreuses personnes, mais il a surtout permis de relancer les entreprises affaiblies sous Louis XIV, et à de nombreux paysans de se libérer de leurs dettes. Question n°3 Le règne personnel de Louis XV, XV qui aura duré 51 ans (de 1723 à 1774), fut très varié : le roi, naïf et fragile, fut manipulé par les dévots, les philosophes, et par sa cour (particulièrement ses maîtresses, Mme de Pompadour et Mme Du Barry) Barry : chacun essayant de choisir à sa place, pour qu’il ne refasse pas comme son arrière grand-père. En 1715, déjà, Louis XIV, lui disait sur son lit de mort de ne pas Pavillon royal de France refaire ce qu’il avait fait. Il lui déclara même : « J'ai trop aimé la guerre ! », et lui conseilla de soulager le peuple, peuple et de ne pas se consacrer qu’aux bâtiments et à la guerre, ce qu’essayera de faire le dauphin. Ce sont donc des positions conservatrices et réformatrices à la fois que mena le roi : il laissa cependant les philosophes se regrouper en mouvement des lumières, sans trop les réprimer, ce qui lui valut le surnom de Louis le bienbien-aimé… aimé Jusqu’à ce qu’un dénommé Damiens essaye de l’assassiner, en 1757. Dossier : Le Siecle des Lumieres -4- . Il eut aussi une politique moins guerrière que le Roi Soleil, mais mena tout de même quelques guerres : lors de la Guerre de Sept ans (1756-1763), la France perdra l’Inde (à l’exception de quelques villes), le Canada, l’Ohio, le Sénégal, et les Antilles (sauf la Guadeloupe et la Martinique). Il s’investit dans les guerres de succession polonaises et autrichiennes. Un des derniers événements de son règne fut ladite Révolution Royale : en 1770, il supprima les parlements, pour recréer, en février 1771, un nouveau parlement, qu’il contrôle entièrement. Question n°4 Louis XVI était considéré par sa cour comme un imbécile, dégénéré mental (en fait, il était très grand pour l’époque, myope et timide, ce qui le faisait passer pour un grand dadais incapable de reconnaître les gens). Il était très fragile (il buvait beaucoup, et tomba à plusieurs reprises en dépression nerveuse, lors de la mort de son fils, puis de la Révolution) ; c’est sous son règne, qui dura 18 ans, que se développa la Révolution Française (voir question n°6). La politique menée par Louis XVI fut très progressiste : Le roi a été nourri des philosophes des lumières. Il tentera ainsi de briser l’image de monarque absolu qu’avait créée Louis XIV. Préoccupé par le déficit croissant, son règne est marqué par de nombreuses tentatives de réformes économiques et institutionnelles, dont l'égalité égalité devant l'impôt (réforme qu'il poursuivra avec persévérance, bien qu’il se soit toujours heurté à l'opposition de la noblesse et d'une partie du clergé), l’abolition de la torture, et cætera... Louis XVI fit aussi de nombreux efforts pour moderniser le pays (en favorisant le culture de la pomme de terre, en encourageant les philosophes et les explorateurs, comme La Pérouse, Pérouse en apportant son soutient à la Révolution Etats-unienne, avec l’appui des troupes françaises et de LaFayette), LaFayette et s’investit énormément pour redorer l’image de la marine française, affaiblie sous Louis XV. LaFayette Cependant, les français (ou plus précisément le tierstiers-état, état qui représentait 98% de la population à la fin du siècle) ne pouvaient plus supporter les charges financières qui leur étaient imposées, et n’arrivaient pas à comprendre comment les membres des deux autres ordres, la noblesse et le clergé, pouvaient vivre dans un tel luxe sans travailler, sans être utile au pays… Un sentiment de dégoût est donc réapparu chez les paysans, malgré les tentatives de réforme du roi, et un sentiment de jalousie vis-à-vis de la noblesse est né chez les bourgeois bourgeois (certains étaient bien plus riches que les nobles, mais n’avaient aucun pouvoir). Le peuple, affamé, a donc décidé qu’il était temps de changer de régime. Question n°5 La société française du XVIIIème siècle était divisée en trois ordres : - la noblesse noblesse. esse C’est le deuxième ordre, en importance, composé de la noblesse d’épée (acquise au Moyen-Âge pour récompenser des services militaires (chevaliers…), par opposition à la noblesse de robe, acquise par anoblissement, ou la noblesse de cloche, dont les titres étaient octroyés par le roi à des membres des corps municipaux. La noblesse payait certains impôts, mais très peu par rapport au tiers-état, et jouissait de très nombreux privilèges. On remarque que c’est la noblesse qui semble avoir été l’ordre ordre dominant dominant sous l’ancien régime, car le roi et la famille royale en faisaient partie. - le clergé. clergé c’est le premier ordre, dans la hiérarchie de l’époque. Il est divisé en deux parties : le haut clergé (les évêques, archevêques, cardinaux, abbés, et cætera), qui ne représente qu’une infime partie de l’ordre, et la bas clergé, clergé proche du tiers-état, qui se compose des prêtres, curés, moines, et cætera, qui bénéficient de très peu de revenus comparés au haut-clergé… Le clergé n’est assujetti à aucun impôt, et en perçoit certains. Cependant, il a le devoir de s’occuper des pauvres, et d’éducation religieuse et culturelle. - le tierstiers-état, état qui se trouve au bas de la pyramide sociale, mais qui représenta cependant presque la totalité de la population (on l’estime à 98% vers 1790), est composé de tout le reste, Dossier : Le Siecle des Lumieres -6- . c'est-à-dire les paysans (tout de même 85% de la population totale), les bourgeois (essentiellement les commerçants ou artisans qui se sont enrichis en profitant du système d’économie de marché naissant), et cætera. Cet ordre, essentiellement composé de personnes non instruites pendant longtemps, a commencé à revendiquer des droits lorsque l’éducation éducation ème s’est répandue, et plus encore lors du XVIII siècle, lorsque des philosophes issus en majorité de cet ordre se sont mis à porter ces idées au grand jour, en laissant voir la force cachée du « bas peuple ». Parmi le tiers-état, les bourgeois se distinguent. En effet, qu’ils soient de la petite, moyenne ou haute bourgeoisie, bourgeoisie ce sont des membres du tiers-état, citadins, citadins qui ont réussi à s’enrichir, ème souvent par le commerce. Ce sont les bourgeois qui, au XVIII siècle, créent la richesse du pays, pays et la plupart d’entre eux paient les impôts, alors que la noblesse, parfois plus pauvre, jouit de tous les privilèges. Il faut remarquer que beaucoup de bourgeois sont protestants. protestants Question n°6 La Révolution Française n’est pas née en un jour, et découle de beaucoup d’éléments, directs et indirects : - La Révolution parlementaire : les membres du parlement, dissout en 1770 par Louis XV et rétabli par son successeur en 1774, voulaient que le roi partage ses pouvoirs absolus avec une oligarchie parlementaire (ils s’inspirent du modèle anglais). Ils ont donc mené la vie dure au roi, lui refusant des emprunts, organisant à des grèves, et cætera… - Le bas clergé réclame une réduction importante des revenus du haut clergé, et une augmentation de leurs propres revenus (la majorité d’entre est aussi pauvre que les paysans) - La noblesse aussi a des revendications : elle est solidaire des parlement parlementaires, aires mais réclame aussi de nouvelles sources de revenus (en effet, elle sont souvent endettée, car elle ne travaille pas). Elle envisage particulièrement de faire remplacer Louis XVI au trône par son frère. - La bourgeoisie désire assidûment participer aux privilèges des parlementaires et des nobles (voir question 5) - - La Révolution populaire est celle qui se remarque le plus, car elle est la plus importante en nombre (lorsque éclate une révolte de paysans, les dégâts sont considérables) mais a eu moins d’influence sur l’Histoire que les causes précédentes. Le tierstiers-état (en dehors de la noblesse) est éprouvé par plusieurs années de récoltes déficitaires, par l’augmentation du coût de la vie ; ne peut plus supporter les droits féodaux et privilèges ecclésiastiques, méprise Louis XVI et hait Marie-Antoinette… La plupart des révolutionnaires, de plus, étaient opposés au pouvoir de l’Eglise, et à la religion catholique elle-même, en accord avec les idées des philosophes des Lumières (Voltaire, Diderot, et cætera : voir plus bas.) La Révolution française a duré 10 ans : de 1789 à 1799, en plusieurs étapes : 1. Le printemps 1789 (du 5 mai au 14 juillet) : Face aux émeutes et au mécontentement général, le roi n’a qu’une seule solution : convoquer les Etats Généraux, Généraux sorte d’assemblée représentant les trois ordres. Cependant, le tiers-état réclame un nombre de députés égal aux députés nobles et cléricaux réunis, et le vote par tête tête, ête plus représentatif que le vote par ordre. La première revendication est acceptée, et les Etats Généraux sont ouverts par le roi, le 5 mai, mai avec presque deux fois plus de membres du tiers-état (qui sont, sauf quelques exceptions, tous bourgeois) bourgeois que les deux autres ordres réunis. Devant le refus du vote par tête, le tiers-état, ainsi que certains membres du bas clergé et de la noblesse libérale (dont LaFayette) se rassemblent en dehors des Etats Généraux, et se nomment Assemblée Nationale. Nationale. Le roi fait fermer leur salle de réunion. Les députés se réunissent alors dans une salle de jeu de paume (sorte de tennis), et promettent de ne pas se séparer avant d’avoir doté le pays d’une constitution ; c’est le serment du jeu de paume. paume Les Le serment du jeu de paume Dossier : Le Siecle des Lumieres -7- . députés affirment qu’ « [ils] sont ici par la volonté du peuple et qu’ [ils] n'en sortiront que par la force des baïonnettes ». C'est la mise en application du principe de la souveraineté nationale défendu par Diderot. Louis XVI fait venir des troupes aux portes de Paris, et renvoie ses ministres, libéraux, dont Necker. Necker Ceci provoque la peur des parisiens, qui craignent que le ravitaillement de la ville ne soit stoppé par les militaires, et des députés, qui ne comprennent pas le comportement du roi. Des émeutes éclatent donc aux portes de la ville début juillet. Le peuple va rapidement se retourner vers les réserves de grain, puis vers la prison de la Bastille, Bastille pour y chercher des armes. Le gouverneur de la Bastille, Bernard de Launay, va d’abord résister aux émeutiers, puis céder. La prison, qui ne contenait que quelques délinquants ou fous (aucun prisonnier politique), sera démantelée, et de Launay sera décapité, décapité et sa tête sera promenée au bout d’une pique dans toute la ville. 2. L’été été 1789 : Le 17 juillet, Louis XVI revient à Paris annoncer le retrait des troupes : le peuple a gagné la première manche. Jean Sylvain Bailly, président de l’Assemblée Nationale constituants, est nommé maire de Paris, et remet au Roi une cocarde bleu et rouge, que celui-ci place sur son chapeau blanc (couleur de la monarchie) : le symbole de la France révolutionnaire était né. A partir du 20 juillet, dans toute la France, les campagnes bruissent de rumeurs confuses appelées « Grande Peur » : Les paysans craignent que les récoltes ne soient pillées par des brigands. À l'annonce de l'arrivée de brigands, les paysans s'arment de fourches, de faux et autres outils. Cependant, lorsqu’ils se rendent compte qu'il n'y a aucun danger, au lieu de rentrer chez eux, ils se dirigent vers les châteaux des seigneurs. Ils exigent les titres seigneuriaux qui établissaient la domination économique et sociale de leurs propriétaires (les nobles) et les brûlent. Certains seigneurs, qui ont résisté, ont été assassinés… à d’autres endroits, les châteaux sont pillés ou brûlés. Face à ces violences, l'Assemblée Nationale réagit en abolissant les privilèges, privilèges les droits féodaux, la vénalité des offices et les inégalités fiscales dans la nuit du 4 août. août Le 11 août, la dîme, principale ressource du clergé, est supprimée. Suite à ce bouleversement, qui met fin à l’ancien régime de nombreux nobles s’exilent en Angleterre, an Allemagne, en Russie… c’est la première vague d’É Émigration. migration Le 26 août, l’assemblée vote la Déclaration des Droits de d’Homme et du Citoyen, Citoyen texte condamnant la monarchie absolue et la société d’ordres, très largement inspiré des Lumière et des textes révolutionnaires étatsétats-uniens (euxmêmes inspirés des Lumières). Le roi refuse d’abord de promulguer ces deux décrets, ce qui entraîne le mécontentement du peuple, qui ramène la famille royale à Paris, aris le 6 octobre. Le roi finit par accepter ces deux lois décisives. 3. De Novembre 1789 à Juin 1791, les députés se donnent comme mission de recréer la France : ils commencent par réorganiser le territoire, territoire en créant les municipalités, les départements, les circonscriptions, et cætera. Les députés bourgeois interdisent toute entrave à la liberté de production, production mais prohibent aussi le droit de grève et les associations patronales ou salariales ! Le troisième point sur lequel se penchent les constituants est la question de l’Église : les biens du clergé sont vendus pour combler la dette, et les ecclésiastiques deviennent fonctionnaires de l’État : ils doivent jurer fidélité à la constitution, au roi et à la nation. Le pape Pie VI condamne cette réforme, en mars 1791 : le clergé est divisé en deux : les réfractaires (environ 45%) et les jureurs. Cette division va créer énormément de troubles dans tout le pays. Le 14 juillet 1790, 1790 la fête de la fédération est célébrée sur le champ de Mars : le roi prête serment à la nouvelle constitution, qui réduit considérablement ses pouvoirs. Il est acclamé ! Dossier : Le Siecle des Lumieres - 8 -. Cependant, le 20 juin 1791, la famille royale tente de fuir du pays, mais est arrêtée à Varennes. Varennes La foule les ramène silencieusement à Paris. La fuite du roi causera sa perte : il s’est, en effet, décrédibilisé vis-à-vis de la population : Le peuple (représenté par Danton, Robespierre, Marat, Condorcet) souhaite l’établissement d’une République, République mais LaFayette et Bailly veulent son « remplacement ». Ils décrètent la loi martiale, et, pour calmer les parisiens, font croire à un enlèvement. Le 30 septembre, l’assemblée constituante se sépare, pour laisser place à l’assemblée législative. Le 20 avril 1792, la guerre est déclarée à François II, roi de Hongrie et neveu de Marie-Antoinette : Louis XVI a prévu qu’il envahisse la pays et rétablisse l’ancien régime. 4. Le 21 Septembre 1792, 1792 la Convention abolit la monarchie et proclame la première République, République une et indivisible. La veille, l’assemblée législative avait laïcisé l’état et institué le divorce. Les girondins, qui se sont assis dans la droite de l’hémicycle, sont favorables à une monarchie parlementaire, et hostiles à la mort du roi, et inversement pour les montagnards, nommés ainsi car ils s’asseyaient en haut de l’hémicycle. La mort de Louis XVI est votée à une voix de différence ! Celui-ci sera guillotiné le 21 janvier 1793, en place de la Révolution. C’est calme qu’il se rendra sur l’échafaud. Les gendarmes avaient placardé dans les rues des affiches annonçant que quiconque applaudira ou insultera le roi serait pendu ! MarieAntoinette sera exécutée quelques mois plus tard, et son fils, Louis XVII, mourra dans la prison du Temple. En mars, les vendéens se révoltent, et tentent de marcher sur Paris. 5. Les montagnards, n’étant pas majoritaires à l’assemblée, s’appuient sur les députées centristes, et votent, en septembre 1793, la loi des suspects, qui les autorise à condamner n’importe qui sans preuves : c’est la Terreur. Terreur La Convention proscrit les clubs de femmes, et leur interdit toute activité politique. La liberté des cultes est votée, ainsi que l’adoption du calendrier révolutionnaire, révolutionnaire et des nouvelles unités de mesure (mètre, gramme, litre…). En 1794, c’est l’abolition abolition de l’esclavage qui est votée. En mars, les dirigeants du « club des Cordeliers » (Danton, Desmoulins…) sont arrêtés et exécutés, ce qui provoque l’agacement des députés et l’incompréhension du peuple. Le 27 et 28 juillet 1794, les montagnards (dont Robespierre) sont arrêtés et guillotinés (9 9 Thermidor), hermidor c’est la fin de la Terreur, qui aura provoqué la mort de centaines de « suspects » ! 6. En août 1795, une nouvelle constitution est adoptée : c’est le Directoire. Directoire De très nombreux troubles se produisent durant cette période : l’alternance de la force des Jacobins puis des Royalistes, et les coups d’état organisés par le Directoire pour empêcher tantôt les uns, tantôt les autres d’avoir la majorité, l’inflation constante et les nouveaux impôts sans cesse votés par l’assemblée, affaiblissent le pays. Le 18 Brumaire an 8 (9 novembre 1799), le général Bonaparte, Bonaparte qui s’était fait connaître dans les campagnes d’Egypte, organise un coup d’état, et instaure un nouveau régime : le consulat, qu’il dirige presque seul. Ce coup d’état met fin à la « Révolution française ». Les biographies de Marat, Robespierre, LaFayette, Danton, Bonaparte, Condorcet en fin de dossier, dans la partie Célèbres. Personnalités Célèbres Napoléon Bonaparte Dossier : Le Siecle des Lumieres -9- .