8h00-9h00 9h15-10h00 Inscription Remarques introductives Mots d’introduction par : Ángel Gurría, Secrétaire général, Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) Discours d’ouverture : Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente, Commission de l’Union Africaine (UA) 10h00-12h00 Panélistes : Session d’ouverture – La transformation économique de l’Afrique : réalisations et défis à relever Mo Ibrahim, Fondateur et Président, Fondation Mo Ibrahim Carlos Lopes, Secrétaire exécutif, Commission Économique pour l’Afrique (CEA) Mario Pezzini, Directeur, Centre de développement, OCDE Nkosazana Dlamini Zuma, Présidente, Commission de l’Union Africaine (UA) Modérateur : Shada Islam, Directrice des politiques, Les Amis de l’Europe 12h00-13h30 Déjeuner 13h30-15h00 Session 1 – Améliorer l’accès de l’Afrique aux chaînes de valeurs mondiales et aux marchés régionaux Panélistes : Modérateur : Amadou Bâ, Ministre des Finances, Sénégal Moustapha Ben Barka, Ministre de l’Industrie et de la Promotion des Investissements, Mali Mohamed El-Kettani, Président-directeur général, Attijariwafa Bank Nialé Kaba, Ministre auprès du Premier ministre chargé de l’Économie et des Finances, Côte d’Ivoire Kako Nubukpo, Ministre chargé auprès du Président de la République de la Prospective et de l’Évaluation des Politiques publiques, Togo Ayodele Odusola, Chef de Stratégie et d’Analyse, Bureau régional pour l’Afrique, Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) Lanre Akinola, Éditeur, This is Africa, Financial Times Questions et réponses 15h00-15h30 Pause-café 15h30-17h00 Session 2 – Combler la fracture urbaine-rurale : le défi des politiques territoriales Panélistes : Kordjé Bedoumra, Ministre des Finances et du Budget, Tchad Noël Akossi Bendjo, Maire, Commune abidjanaise du Plateau Bruno Losch, Directeur de recherches, Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (Cirad) Anthony Mothae Maruping, Commissionnaire pour les Affaires économiques, Union Africaine Abdoulaye Sène, Président, Global Local Forum Serge Michel, Grand reporter, Le Monde Modérateur : Questions et réponses 17h00-17h30 Clôture Moussa Mara, Premier ministre, Mali Romano Prodi, Ancien envoyé spécial de l'ONU pour le Sahel Modérateur : Mario Pezzini, Directeur, Centre de Développement, OCDE « Par l’Afrique, pour l’Afrique ? » Industrialisation et intégration pour une croissance inclusive NOTES CONCEPTUELLES SESSION D’OUVERTURE : LA TRANSFORMATION ÉCONOMIQUE DE L’AFRIQUE : RÉALISATIONS ET DÉFIS À RELEVER L'industrialisation est un pilier central de l'agenda de transformation structurelle de nombreux pays africains. La promotion de la production de nouvelles activités plus productives – y compris la manufacture et la transformation des ressources naturelles – vise à accélérer la création d'emplois et conduit à des améliorations de niveaux de vie. S’appuyant sur une performance économique stable, les économies africaines semblent en meilleure position que dans les décennies précédentes pour mettre en œuvre cette vision. Qu'avons-nous appris des politiques industrielles passées ? Quels progrès ont été réalisés au cours de la dernière décennie ? Où sont les nouvelles stratégies industrielles mises en œuvre ? Et quelles sont les prochaines actions essentielles pour réussir dans leur application ? Vers une transformation économique et sociale de l'Afrique Les institutions africaines ont tracé une ligne stratégique claire pour le développement du continent, un programme 1 de transformation structurelle . Une croissance économique stable est nécessaire, sans être une fin en soi. Elle doit être plus inclusive afin de bénéficier aux personnes et reposer sur la gestion rationnelle et durable des ressources naturelles. L'accent est mis à nouveau sur l'industrialisation : l'émergence de nouvelles activités plus productives doit créer les opportunités dont les Africains ont besoin pour se libérer de la pauvreté. Les politiques publiques doivent mettre en place les conditions nécessaires et être un stimulus pour le développement de nouvelles entreprises. Quels progrès de développement ont été réalisés jusqu'à présent ? Pour mettre en œuvre ce programme, le continent est en meilleure forme aujourd'hui qu'il ne l'a été depuis des décennies. L'Afrique a en effet réussi un redressement économique spectaculaire au cours des 20 dernières années. La croissance moyenne du produit intérieur brut (PIB) a doublé, passant d'environ 2,5% en 1981-1995 à 5% au cours des 15 dernières années. En dépit de la profonde récession économique mondiale de 2009, la faiblesse de l'économie mondiale, les turbulences politiques en Afrique du Nord et les conflits militaires et problèmes économiques dans d'autres pays africains, la croissance moyenne du PIB de l'Afrique s'élève encore à 4,5% entre 2008 et 2013. Ceci, comparé à moins de 3% pour l'économie mondiale, souligne la résilience du continent aux chocs régionaux et mondiaux. La croissance africaine n’en est toutefois pas sortie indemne. La récession mondiale de 2009 a réduit la croissance de l'Afrique à environ 3% (contre 6% en 2007-08), tandis que les soulèvements arabes en 2011 l’on faite rechuter à 3,5% (contre 5% en 2010). En 2013, la faiblesse de l'économie mondiale et la crise de la zone euro ont également eu une répercussion sur la croissance en Afrique ; mais avec 4%, elle demeurait plus élevée que la croissance mondiale, qui n'était que de 3%. Aujourd'hui, cependant, les perspectives économiques pour l'Afrique sont excellentes : en 2015, dans l’hypothèse d’un renforcement progressif de l'économie mondiale et d’une amélioration de la stabilité politique 1 Groupe de la Banque Africaine de Développement (2013) : Au centre de la transformation de l’Afrique. Stratégie pour la période 2013-2022. www.afdb.org/fileadmin/uploads/afdb/Documents/Policy- Documents/Strat%C3%A9gie_de_la_BAD_pour_la_p%C3%A9riode_2013-2022__Au_centre_de_la_transformation_de_l%E2%80%99Afrique.pdf ; voir aussi : Union Africaine: Agenda 2063 the Africa we want. août 2014. http://ti.au.int/en/sites/default/files/agenda2063_popular_version_EN_13082014-2.pdf et sociale dans les pays d'Afrique actuellement affectés par les conflits, la croissance de l'Afrique pourrait revenir à 56%, soit son niveau d’avant le début de la récession mondiale de 2009. Ce nouvel épisode de croissance économique a contribué à améliorer la vie des populations : en s'appuyant sur des politiques monétaires et fiscales plus prudentes, des allégements de dette, de stables flux financiers externes, des recettes fiscales plus élevées et des politiques sociales plus ambitieuses, de nombreux pays ont fait des progrès considérables en terme de développement humain. Davantage de personnes sont sorties de la pauvreté, les revenus ont augmenté et les performances en matière d'éducation et de santé se sont améliorées. La plupart des pays africains font désormais partie des pays avançant le plus rapidement dans l'indice de développement humain (IDH). Relever les défis à venir En dépit de tous ces progrès, un certain nombre de demandes pressantes restent non satisfaites afin que l'Afrique s'engage sur une trajectoire de croissance durable et inclusive. Le manque d'emplois décents, notamment pour les jeunes, et les inégalités croissantes témoignent de la difficulté de réaliser des progrès économiques et sociaux à un rythme qui puisse correspondre à l’expansion démographique de l'Afrique. Alors que le nombre total de conflits diminuent en nombre et en intensité, le continent continue d'être menacé par des conflits régionaux déstabilisateurs (par exemple, la République centrafricaine, le Soudan du Sud) et des réseaux terroristes (par exemple, Boko Haram au Nigeria). En outre, des institutions robustes représentent encore un défi majeur pour de nombreux pays de la région. Le secteur privé en particulier a besoin d'une réglementation plus prévisible et plus équitable. L'accès à des services publics essentiels de qualité, tels que l'éducation et la santé, reste insuffisamment étendu : les difficultés dans la lutte contre l'épidémie actuelle contre le virus Ébola en Afrique de l'Ouest illustrent ainsi la nécessité de renforcer les systèmes de santé résilients. Questions clefs Comment tirer profit de cette période de croissance vigoureuse afin d’approfondir la transformation structurelle ? Quelles politiques publiques sont nécessaires pour aller plus loin dans la réduction de la pauvreté et la promotion d’une croissance plus solidaire ? Quelles mesures permettraient à l’Afrique d’investir dans le capital physique et humain et de créer davantage d’emplois formels ? SESSION 1 – AMÉLIORER L’ACCÈS DE L’AFRIQUE AUX CHAÎNES DE VALEURS MONDIALES ET AUX MARCHÉS RÉGIONAUX Les économies africaines sont de plus en plus intégrées dans les chaînes de valeur mondiales, mais elles restent à la périphérie des trois principaux pôles commerciaux : les Amériques, l'Asie et l'Europe. Quelles politiques peuvent accroître leur compétitivité ? Les marchés régionaux et émergents sont-ils plus accessibles pour les producteurs africains ? Les consommateurs africains peuvent-ils être un moteur d'innovation, de créativité, de compétences et d'émergence d'une nouvelle politique industrielle régionale ? La mondialisation a transformé la façon dont les biens et services sont produits. Les réseaux de production sont désormais internationalisés, dans la mesure où les produits intermédiaires font l’objet d’un commerce entre pays et où la création de valeur ajoutée a lieu dans différents endroits. Les produits intermédiaires sont en majeure partie responsables de l’explosion du commerce depuis les années 1990, représentant environ 65 % de l’ensemble des importations en 2012. Ces chaînes de valeurs mondiales offrent de nouvelles opportunités de transformation structurelle : les pays africains peuvent intégrer ces « liens » dans leurs chaînes de valeurs à un stade particulier, généralement celui de l’assemblage dans la manufacture ou des produits de base dans l’agriculture, sans avoir à développer des industries entières. Bien qu’avec 2.2 %, la valeur totale créée dans les chaînes de valeurs en Afrique demeure faible, son taux de participation a été élevé. Idéalement, la participation aux chaînes de valeur mondiales ouvre des opportunités pour progresser via les transferts de connaissance, la différenciation de produits et l’adjonction de stades adjacents de la chaîne de valeur. Cependant, le défi pour les pays africains est d’augmenter leur participation aux chaînes de valeur sans rester piégés dans des activités à faible valeur ajoutée. Quels sont les principales opportunités pour les économies africaines pour progresser dans les chaînes de valeur mondiales ? L’Afrique attire des investisseurs grâce à ces marchés domestiques émergents, ces ressources naturelles abondantes 2 et son riche bassin de main d’œuvre. Les marchés africains sont par ailleurs vus comme relativement ouverts . L’actuelle révolution dans la vente au détail présente des opportunités importantes pour développer des chaînes de valeur régionales, qui pourraient offrir des avantages en termes de proximité dévolus au premier arrivant. De plus, les marchés régionaux permettent souvent des standards normatifs plus souples and présentent donc de moindres barrières à l’entrée. Au sein des chaînes de production, les opportunités existent dans l’acquisition de capacités en amont – tels que la recherche, les services de fournisseurs ou la fabrication de composants – ou dans l’extension vers des produits de plus haute qualité (par exemple des cacaos ou cafés biologiques ou équitables). Les chaînes dominées par les acheteurs, comme l’industrie du vêtement ou l’horticulture, permettent des liens plus directs entre producteurs et consommateurs en éliminant les intermédiaires et en fournissant la valeur ajoutée unique demandée par les consommateurs. Le nombre croissant de fournisseurs de fleurs au Kenya marchandant directement les détaillants, contournant ainsi les traditionnelles salles de vente, est un bon exemple. Indépendamment des scénarios et des spécificités des chaînes de valeurs, les entrepreneurs locaux sont cruciaux pour identifier les opportunités offertes par les chaînes de valeurs mondiales et prendre le risque de transformer ces opportunités en emplois et en croissance. 2 . Résultats d’une enquête d’experts pour les Perspectives Économiques en Afrique 2014. Quelles raisons empêchent les firmes multinationales d’investir davantage dans les chaînes de valeurs mondiales en relation à l’Afrique ? L’incapacité de répondre aux standards de qualité des produits, ainsi que les coûts élevés du transport et de l’énergie, et une main d’œuvre peu formée figurent parmi les principales raisons citées par les firmes. L’absence d’un solide secteur des services constitue une autre entrave : alors qu’en moyenne 30 % de la valeur des produits manufacturés exportés mondialement est ajoutée sous la forme de services –tels que le design, le développement, le marketing, les garanties et le service après-vente – la part de l’Afrique dans les exportations mondiales de services a déclinée. L’inadéquate offre de services publique ou privée, en particulier les services de vulgarisation, pénalise les petites entreprises, exigeant une concentration plus poussée sur l’innovation et la valeur ajoutée dans leur secteur. La diffusion accélérée des chaînes de valeurs mondiales amplifie ce défi, dans la mesure où elle désavantage les pays africains dans la compétition pour les investissements dans les chaînes de valeur, spécialement dans la manufacture. SESSION 2 - COMBLER LA FRACTURE URBAINE-RURALE : LE DÉFI DES POLITIQUES TERRITORIALES En 2050, l'Afrique abritera 2,1 milliards de personnes ; dans la plupart des pays, les populations urbaines et rurales continueront de croître bien après cette date. Offrir aux générations futures les opportunités économiques et sociales adéquates est un formidable défi. Les décideurs nationaux, les urbanistes, les constructeurs d'infrastructures, les collectivités locales, les investisseurs, les associations d'agriculteurs, les écologistes et les autres acteurs doivent inventer de nouvelles façons de travailler ensemble pour y faire face. Comment de nouvelles politiques territoriales peuvent-elles transcender les clivages traditionnels – qui opposent l’urbain au rural, l’agriculture aux autres secteurs – afin de tirer le meilleur parti du dividende démographique de manière durable ? L’essor économique remarquable de l’Afrique durant la dernière décennie a pu détourner l’attention d’un changement silencieux mais sans doute tout aussi profond : l’explosion démographique du continent. D’environ 100 ème millions au tournant du 20 siècle, la population de l’Afrique a atteint 1 milliard d’individus en 2010. En 2050, elle croitra à plus de 2 milliards de personnes, représentant près de 25 % de la population mondiale, contre 15 % aujourd’hui. La conséquente augmentation en main d’œuvre représente une opportunité de taille pour le développement du continent : alors que dans le milieu des années 80, chaque Africain économiquement actif devait soutenir une personne inactive, les prochaines décennies verront ce ratio s’améliorer sensiblement. C’est au tour de l’Afrique de bénéficier de ce dividende démographique. Ce ne sera cependant possible que si la croissance se fait de façon plus inclusive, et crée des emplois dont la plus large génération de demain aura d’autant plus besoin : si 20 millions de jeunes africains entrent sur le marché du travail chaque année aujourd’hui, ils seront 30 millions en 2030. Plusieurs pays, notamment en Afrique du Nord, sont d’ores et déjà confrontés au défi de ne pas laisser la bénédiction de leur jeunesse se transformer en malédiction. De plus, contrairement à l’Asie de l’est quelques décennies plus tôt, l’Afrique connait une phase de transition démographique sans que cela s’accompagne de réels progrès en développement économique endogène. L’agriculture demeure l’activité économique principale d’une population rurale prédominante, avec de faibles taux de productivité et d’épargne ; et l’urbanisation progresse largement sans industrialisation, ni les niveaux requis en terme d’investissements en infrastructure. Le défi de fournir aux futures générations des opportunités économiques et sociales adéquates apparait ainsi considérable. Au-delà de sa magnitude, l’essor démographique est aussi unique du fait de sa dynamique spatiale : les africains habitant dans la campagne, non citadins, vont rester majoritaires jusque dans les années 2030, et leur nombre continuera à croitre bien après 2050. Dans l’Afrique sub-saharienne seule, la population rurale augmentera de 57 % dans les 40 prochaines années, représentant un ajout de 310 millions de personnes. En outre, les nouveaux citadins africains ne croissent pas seulement en nombre ; leurs modes de vie, de travail et de voyage se transforment rapidement. Les améliorations notables en transport et télécommunications, l’émergence de nouveaux centres urbains de taille moyenne et l’augmentation graduelle des conditions de vie créent de nouvelles opportunités pour la diversification économique ans les zones rurales où les activités traditionnelles agricoles sont de plus en plus associées à de l’artisanat, du commerce, du transport ou de la transformation, et à de nouvelles activités basées sur l’usage des TICs. Les ménages voient ainsi leurs membres s’impliquer davantage dans une variété d’activités agricoles et nonagricoles ; certains d’entre eux font le trajet entre la ville et la campagne. Et pourtant, ces changements majeurs en eux-mêmes se sont avérés insuffisants à générer des améliorations globales des niveaux de vie, ce qui met en cause l’adéquation des politiques publiques existantes. Par ailleurs, ces nouvelles réalités démographiques et territoriales émergentes ne se laissent pas aisément capturées par les outils conceptuels et statistiques disponibles, dans la mesure où elles bravent les divisions traditionnelles entre « urbain » et « rural », ménages « agricoles » et « non-agricoles » quand la majorité des foyers ruraux disposent de sources de revenus diversifiés. Si les politiques économiques demeurent aveugles aux rapides changements de réalités territoriales en Afrique, elles pourraient échouer à mettre en œuvre efficacement l’agenda continental de transformation structurelle, réduction de la pauvreté et de bonne gestion des ressources naturelles. Les décideurs nationaux, planificateurs urbains, constructeurs d’infrastructure, gouvernements locaux, investisseurs, associations agricoles, environnementalistes et autres parties prenantes doivent travailler ensemble et trouver de nouveaux moyens de faire face à ces défis. Les politiques publiques doivent d’échapper de leurs carcans sectoriels. De nouvelles politiques de gestion territoriales peuvent-elles aider les économies africaines à tirer le meilleur du dividende démographique de manière durable ? Sont-elles en mesure de fournir un nouvel élan aux politiques dans les domaines du développement du secteur privé, de l’infrastructure, de la décentralisation et de la formation de capital humain ? BIOGRAPHIES DES INTERVENANTS REMARQUES INTRODUCTIVES ÁNGEL GURRÍA SECRÉTAIRE GÉNÉRAL, ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES (OCDE) Ángel Gurría est secrétaire général de l'OCDE depuis mi-2006. En Septembre 2010, il a été renouvelé par les pays membres de l'OCDE pour un second mandat de cinq ans. Sa brillante carrière dans la fonction publique l’a amené à occuper deux postes ministériels au Mexique : ministre des Affaires étrangères de décembre 1994 à janvier 1998 puis ministre des Finances et du Budget de janvier 1998 à décembre 2000. En qualité de secrétaire général de l'OCDE, il a renforcé le rôle de l'OCDE comme plateforme de dialogue et de discussion sur les questions de politique économique. Sous sa direction, l'OCDE a élargi ses membres pour y inclure le Chili, l'Estonie, Israël et la Slovénie, et a ouvert des négociations d'adhésion avec la Russie. Il a également renforcé les liens de l’OCDE avec d'autres grandes économies émergentes, dont le Brésil, la Chine, l'Inde, l'Indonésie et l'Afrique du Sud. L'OCDE est maintenant un acteur majeur dans le processus du G-8 et celui du G-20. M. Gurría a également participé aux travaux de divers organismes internationaux sans but lucratif. Il est titulaire d'une maîtrise d’économie de l'UNAM (Mexique) et d'un master en économie de l'Université de Leeds (Royaume-Uni). NKOSAZANA DLAMINI-ZUMA PRÉSIDENTE, COMMISSION DE L’UNION AFRICAINE (UA) Dr Nkosazana Dlamini Zuma est la Présidente de la Commission de l'Union africaine. Première femme à se trouver à la tête de cette organisation continentale, Dr Nkosazana Dlamini Zuma a été élue Présidente de la Commission de l'Union africaine en juillet 2012. Dr Nkosazana Dlamini Zuma a occupé divers postes de responsabilité élevée au sein du gouvernement en Afrique du Sud et a joué un rôle clé dans l'émancipation des femmes dans toute l'Afrique. Elle a été, entre autres, ministre de la Santé dans le cabinet de l'ancien Président Nelson Mandela, ministre des Affaires étrangères et par la suite, ministre de l'Intérieur dans le cabinet de l'ancien Président Thabo Mbeki. Dr Dlamini Zuma a également été un membre actif du Congrès national africain (ANC) et membre de l'Organisation estudiantine sud-africaine. Elle a étudié à l'Université de Zululand et a terminé ses études de médecine à l'Université de Bristol en 1978. L’Union africaine (UA), de même que l’organisation qui l’a précédée, l'Organisation de l'Unité Africaine (OUA), a changé d'orientation, passant de l'appui aux mouvements de libération dans les anciens territoires africains sous le joug du colonialisme et de l'apartheid, comme le prévoyait l'OUA depuis 1963 et leur Acte constitutif, à la promotion du développement et de l'intégration de l'Afrique, comme défini dans son Agenda 2063. Dans cet esprit, la Commission de l'UA a créé trois institutions financières dans le but de faciliter les échanges au sein du continent: la Banque africaine d'investissement (BAI), le Fonds monétaire africain (FMA) et la Banque centrale africaine (BCA). SESSION D’OUVERTURE La transformation économique de l’Afrique : réalisations et défis à relever MO IBRAHIM FONDATEUR ET PRÉSIDENT, FONDATION MO IBRAHIM Dr Mo Ibrahim est le fondateur et président de la Fondation Mo Ibrahim qu’il a créée en 2006 pour inciter à une meilleure gouvernance en un leadership exceptionnel en Afrique. Né au Soudan, Dr Ibrahim est un expert international dans le secteur des télécommunications et a fait une carrière brillante dans le milieu des affaires. En 1998, il a fondé Celtel International, une des compagnies leader de téléphone mobile en Afrique qui a été vendue à Zain en 2005 et ultérieurement achetée par Bharti Airtel en 2010. Dr Ibrahim est également président fondateur de Satya Captial Limited, un fonds d’investissement centré sur l’Afrique. Dr Ibrahim a reçu de nombreux doctorats honorifiques et récompenses: GSM Association's Chairman's Award for Lifetime Achievement (2007), BNP Paribas Prize for Philanthropy (2008), Clinton Global Citizen award (2010), Millennium Excellence Award for Actions in Africa (2012), David Rockefeller Bridging Leadership Award (2012), Africare Leadership Award (2013), Kiel Institute Global Economy Prize (2013), Eisenhower Medal for Distinguished Leadership and Service (2014), Foreign Policy Association Medal (2014). En 2008, il a été cité par le magazine Times comme l’une des 100 personnes les plus influentes dans le monde. CARLOS LOPES SECRÉTAIRE EXÉCUTIF, COMMISSION ÉCONOMIQUE DES NATIONS UNIES POUR L'AFRIQUE (CEA) Dr Carlos Lopes est le Secrétaire exécutif de la Commission Économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA), depuis 2012. Dr Carlos Lopes apporte à ce poste plus de 24 années d'expérience au sein des Nations Unies, en tant que le Directeur exécutif de l'Institut des Nations Unies pour la formation et la recherche et directeur de l'École des cadres du système des Nations Unies (United Nations System Staff College), Directeur des Affaires Politiques dans le Bureau exécutif du Secretaire-Général, et Coordonnateur résident et Représentant résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Brésil et au Zimbabwe. Spécialisé dans le développement et la planification stratégique, il est l’auteur de plus de 22 ouvrages et a enseigné dans diverses institutions académiques. MARIO PEZZINI DIRECTEUR, CENTRE DE DÉVELOPPEMENT, ORGANISATION DE COOPÉRATION ET DE DÉVELOPPEMENT ÉCONOMIQUES (OCDE) Mario Pezzini est Directeur du Centre de développement de l'OCDE. M. Pezzini a rejoint le Centre de développement en 2010. Auparavant, il a rempli plusieurs fonctions d’administrateur au sein de l’OCDE. Il a été directeur adjoint de la Direction de la Gouvernance publique et du développement territorial ainsi que chef de la Division de développement régional, s’occupant d’analyse politique du développement urbain, du développement rural, de la compétitivité régionale et de la gouvernance publique. Avant de rejoindre l'OCDE, M. Pezzini était professeur d'économie industrielle à l'École Nationale Supérieure des Mines de Paris, ainsi qu’au sein d’universités américaines et italiennes. Il a été à plusieurs reprises conseiller pour des organisations internationales et think tanks comme l’OIT, l’ONUDI, la Commission européenne et Nomisma en Italie, en matière de développement économique, d'organisation industrielle et d'économie régionale. Il a commencé sa carrière au sein du gouvernement régional d'Émilie-Romagne. SHADA ISLAM DIRECTRICE DES POLITIQUES, LES AMIS DE L’EUROPE Shada Islam est en charge de la supervision des politiques des initiatives, activités et publications des Amis de l’Europe. Elle est plus particulièrement en charge du Programme Asie et du Forum des politiques de développement. Mme Islam est l’ancienne correspondante européenne de la Revue économique de l’Extrême Orient et a également travaillé sur les questions liées à l’Asie au Centre d'études des politiques européennes. Elle est étroitement associée aux initiatives visant à promouvoir les échanges entre l’Asie et l’Europe, notamment dans le contexte de Réunions Asie/Europe (ASEM). En tant que journaliste, Mme Islam a beaucoup travaillé sur les questions de développement, notamment les relations entre l’Union Européenne et les États d'Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (États ACP), mais aussi sur des sujets tels que le commerce mondial comme le cycle de Doha. Mme Islam écrit encore sur la politique étrangère et de sécurité commune de l’Union européenne, sur les relations Union européenne/Asie et sur les questions de commerce et de développement pour des publications asiatiques, européennes et internationales. SESSION 1: Améliorer l’accès de l’Afrique aux chaînes de valeurs mondiales et aux marchés régionaux AMADOU BA MINISTRE DE L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES, SÉNÉGAL Monsieur Amadou Bâ, actuel ministre de l’Économie et des Finances du Sénégal, a participé activement à l’élaboration du Plan Sénégal Émergent (PSE), un ambitieux programme de développement économique et social en cours de mise en œuvre, adopté par le Sénégal, sous l’éclairage de son Président de la République. Avant d’être nommé ministre de l’Économie et des Finances en septembre 2013, il a occupé pendant près de 7 ans le poste de Directeur général des Impôts et des Domaines où il a conduit avec succès d’importantes réformes. Parmi ses réalisations à la Direction générale des Impôts et des Domaines, on note : la réforme fiscale ayant abouti à l’adoption du nouveau Code général des impôts ; l’évaluation des dépenses fiscales au titre des années 2008 et 2009 ; l’élaboration et mise en œuvre du Plan de Développement de l’Administration fiscale (PDSAF 2008-2012) ; la signature du premier contrat de performance (2009-2011) entre l’administration fiscale et le Ministère de l’Economie et des Finances. MOUSTAPHA BEN BARKA MINISTRE DÉLÉGUÉ AUPRÈS DU MINISTRE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES CHARGÉ DE LA PROMOTION DES INVESTISSEMENTS ET DE L’INITIATIVE PRIVÉE, MALI Né en 1977 à Paris, Moustapha Ben Barka a un Certificat d’études supérieures en management (Trésorerie/Finance), un Master of business administration en services financiers, un Graduate certificate en trésorerie et un Bachelor en finance et commerce international. Sur le plan professionnel Moustapha Ben Barka a forgé ses premiers pas à la Banque nationale du Canada comme analyste de produits dérivés, trésorerie et marchés financiers de 2000 à 2004, puis analyste senior chargé de l’amélioration continue optima, trésorerie et marchés financiers de 2004-2005 avant d’être promu vérificateur en trésorerie et marchés financiers à la Banque nationale du Canada. En 2007, il est nommé Manager-Investment Banking au Groupe FinanceCom International Sénégal, jusqu’en 2012 où il est promu Directeur Blackpearl finance dans le même groupe. C’est ce poste qu’il occupera jusqu’à sa nomination comme Ministre délégué auprès du ministre de l’Économie et des Finances, chargé de la Promotion des Investissements et de l’Initiative privée. MOHAMED EL-KETTANI PRÉSIDENT DU GROUPE ATTIJARIWAFA BANK Mohamed el-Kettani est un homme d'affaires marocain et l'actuel président-directeur général de la première banque marocaine, Attijariwafa bank (AWB). Il est diplômé de l'École nationale supérieure de techniques avancées (ENSTA ParisTech), il débute en tant qu'ingénieur conseil au sein du département des Crédits d'Investissement dont il assure la direction dès 1985. Il met en place des crédits et assure sa direction en 1988. En 1989, il accède à la direction centrale du Crédit et de l'Ingénierie Financière. À l'époque de la Banque Commerciale du Maroc (BCM) dirigé par Abdelaziz El Alami Hassani qu'il intègre en 1984, il occupait le poste de directeur adjoint, responsable de la direction générale des crédits et des activités parabancaires depuis 1994. Il faisait partie des chevilles ouvrières lors de la fusion entre BCM et WafaBank piloté par Khalid Oudghiri. En 2003, il est directeur général chargé du pôle Banque de Financement et d'investissement d'Attijariwafa bank. En 2004, il devient Directeur général des pôles Banque de la Grande Clientèle et de l'International et Banque d'Investissement et Directeur de la Planification du Programme de Fusion de AWB. En 2007, il est nommé Président-directeur général Attijariwafa bank. NIALE KABA MINISTRE AUPRÈS DU PREMIER MINISTRE CHARGÉ L’ÉCONOMIE ET DES FINANCES, CÔTE D’IVOIRE Première femme à entrer dans un Gouvernement ivoirien en qualité de ministre en charge de l’Economie et des Finances, Mme Nialé Kaba est titulaire d’une Maîtrise en Sciences économiques option Economie publique, obtenue à l’université d’Abidjan en 1985. Ingénieur Statisticien/Economiste et diplômée d'Etudes Approfondies en Economie Internationale obtenus au CESD à l'Université de Paris I Panthéon Sorbonne, Mme Kaba est également diplômée de l'Institut du Fonds Monétaire International, en Gestion de la Politique économique. Elle fût Chef de Cabinet du Premier Ministre (1996-2000), Directeur de Cabinet du ministre de l'Artisanat et de l'Encadrement du Secteur Informel (2003-2005), puis Directeur Général de Côte d’Ivoire Tourisme (2005-2007). Ministre de la Promotion du Logement dansle précédent gouvernement du Président Alassane Ouattara, elle sera nommée ministre auprès du Premier Ministre chargé de l’Economie et des Finances en 2012. KAKO NUBUPKO MINISTRE CHARGÉ AUPRÈS DU PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE DE LA PROSPECTIVE ET DE L’ÉVALUATION DES POLITIQUES PUBLIQUES, TOGO En plus de son poste actuel en tant que ministre chargé de la Prospective et de l’Évaluation des Politiques publiques du Togo, M. Kako Nubukpo est membre du Programme sur la Gouvernance économique mondiale, de l'Université d'Oxford (Royaume-Uni). Il est l'ancien directeur exécutif de CADERDT, un groupe de réflexion togolais fondé par l'African Capacity Building Foundation (ACBF) basé à Lomé (Togo). Avant ce poste, il était le Chef de la division de recherche en analyse économique à l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), Ouagadougou, Burkina Faso, et le Chef du ème Département du 3 Cycle et de la Recherche à la Faculté de Sciences économiques et de Gestion (FASEG) à l'Université de Lomé. Il est titulaire d’un Doctorat (nouveau régime) en Sciences économiques de l’Université LumièreLyon II (France). Il a travaillé au siège de la Banque Centrale des États de l'Afrique de l'Ouest (BCEAO) à Dakar, au Sénégal, et a occupé des postes supérieurs à l'Institut du Sahel à Bamako, au Mali, et l'École de Management de Lyon, France. Il est également chercheur au Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (CIRAD). Ses publications couvrent un large éventail de questions liées à la finance et la banque centrale en Afrique de l'Ouest, ainsi qu’à l'économie de l'industrie du coton dans cette région, entre autres. AYODELE ODUSOLA CONSEILLER SUR LES OMD, BUREAU RÉGIONAL POUR L'AFRIQUE, PNUD Ayodele Odusola est le conseiller sur les OMD pour le Bureau régional du PNUD pour l'Afrique (RBA). Il coordonne la préparation des rapports sur les OMD en Afrique, le Cadre d'accélération des OMD pour l'Afrique et la coordination des activités liées aux OMD dans 46 pays africains. Il supervise également l’agenda de l'après-2015 sur le développement en partenariat avec l'Union africaine, la Commission économique pour l'Afrique et la Banque africaine de développement. Précédemment, il était l'Économiste principal au PNUD au Nigeria et était chargé de faciliter l'appui à la préparation de rapports sur les OMD aux niveaux local, régional et national. Avant de rejoindre les Nations Unies, M. Odusola a travaillé dans la présidence du Nigeria. Entre 19992005, il a servi comme chef de programme de recherche et de formation macroéconomique. M. Odusola a donné des conférences dans de nombreuses universités en Afrique et a publié de nombreux ouvrages à l'échelle nationale et internationale. Il était Afrique chercheur invité au Fonds monétaire international en 2001. Depuis 2010, il est l'un des co-auteurs du Rapport sur les OMD en Afrique (évaluation du progrès en Afrique vers la réalisation des OMD). LANRE AKINOLA RÉDACTEUR EN CHEF THIS IS AFRICA, FINANCIAL TIMES (FT) Lanre Akinola est rédacteur en chef de This Is Africa au Financial Times, qui met l’accent sur la politique et l’environnement des entreprises à travers le continent, ainsi que des relations stratégiques de l’Afrique avec d’autres régions du monde. Il est Tutu Fellow 2014 et Directeur du Tutudesk, un organisme de bienfaisance basé en Afrique du Sud. Avec l’Archevêque Desmond Tutu en tant que patron, Tutudesk offre une solution pratique et très efficace à la pénurie chronique des bureaux pour les enfants dans toute l’Afrique. Né à Lagos, au Nigeria, il est diplômé en politique de la School of Oriental and African Studies (SOAS) (Londres). SESSION 2: Combler la fracture urbaine-rurale : le défi des politiques territoriales Présentation par BRUNO LOSCH DIRECTEUR DE RECHERCHE AU CENTRE DE COOPÉRATION INTERNATIONALE EN RECHERCHE AGRONOMIQUE POUR LE DÉVELOPPEMENT (CIRAD) Bruno Losch est économiste et directeur de recherche au Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement). Il a été en poste à la Banque mondiale entre 2005 et 2011, où il a notamment dirigé le programme RuralStruc sur les transformations rurales - une initiative conjointe de la Banque mondiale, du FIDA et du gouvernement français. Précédemment, il avait rejoint l’université de Berkeley en Californie comme chercheur visitant et avait été responsable du programme Agricultures Familiales du Cirad (1998-2002). Diplômé en sciences politiques, il est titulaire d’une Maîtrise en Géographie et d’un Doctorat en Économie. Il a publié de nombreux ouvrages et articles en études rurales, sur les politiques publiques et sur l’économie politique du développement. Il est membre du comité scientifique et technique du Fonds français pour l’environnement mondial (FFEM). KORDJE BEDOUMRA MINISTRE DES FINANCES ET DU BUDGET, TCHAD Kordjé Bedoumra occupe actuellement les fonctions de ministre des Finances et du Budget, après avoir été Secrétaire Général de la Présidence de la République, et avant cela Ministre du Plan, de l’Économie et de la Coopération Internationale. Avant ces hautes fonctions d’État, il a bénéficié d’une longue expérience internationale de 29 ans de carrière au Groupe de la Banque Africaine de Développement (BAD), dont 16 ans à des postes de direction, où il a gravi tous les échelons jusqu’au poste de Vice-président. Avant son entrée à la BAD, M. Bedoumra a assumé successivement les fonctions d’Ingénieur d’études dans un bureau d’études privé à Abidjan de 1982 à 1983 et d’Ingénieur d’études à l’Office des Postes et Télécommunications du Tchad de 1981 à 1982. Il possède un Diplôme d’Ingénieur des Télécommunications de l’École Nationale Supérieure des Télécommunications (Sup Télécom) de Paris (France), ainsi qu’une Maîtrise d’Électronique, d’Électrotechnique et d’Automatique de la faculté des Sciences de l’Université Paul Sabatier-Toulouse (France). NOËL AKOSSI BENDJO MAIRE, VILLE D’ABIDJAN-PLATEAU Maire Bendjo est né le 15 janvier 1951 à Abidjan, en Côte d’Ivoire. Il a obtenu un BA et un Master de Sciences en Génie chimique à l’Université de Laval (Canada), en 1977 et en 1979, respectivement. Depuis 1997, il a occupé plusieurs postes de direction au sein de la Compagnie de raffinerie ivoirienne et est actuellement Conseiller spécial auprès du ministre du Pétrole et de l’Energie du pays. Il est l’un des membres fondateurs de la Fondation internationale de Benianh (1996). Il a été membre permanent du Forum économique mondial de Davos (19972000). En plus d’agir à titre de gestionnaire de plusieurs sociétés, il est le Président de « Ivory Coast Overseas Trade Advisors National Network (RENACCE-CI) », depuis 2000. M. Bendjo a été élu maire de Plateau (municipalité d’Abidjan) en 2001. Il est l’auteur de Demain la Côte d’Ivoire (Editions Eburnie, 2005). ANTHONY MOTHAE MARUPING COMMISSAIRE AUX AFFAIRES ÉCONOMIQUES, COMMISSION DE L'UNION AFRICAINE Dr Mothae Maruping a servi comme Ambassadeur et représentant permanent du Royaume du Lesotho auprès des Agences des Nations Unies à Genève, et à l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Avant cela, Dr Maruping a été Directeur exécutif de l'Institut de Gestion Macroéconomique et financière de l'Afrique Orientale et Australe. Il a également occupé le poste de Vice-chancelier de l'Université Nationale du Lesotho entre 1982 et 1983 ainsi que Gouverneur de la Banque Centrale du Lesotho de 1988 à 1998. Il a par ailleurs servi en tant que Président et Membre du Conseil d'administration dans de nombreuses institutions, y compris la Banque centrale du Lesotho 19801998, le Conseil du commerce et du développement de la CNUCED en tant que vice-président de 2010 à 2011, Président du Conseil du commerce des marchandises (CTG0) et de la Commission sur le commerce et le développement (CTD) de l'OMC entre 2011 et 2012, ainsi que Président du Groupe des 77 et la Chine en 2011. ABDOULAYE SENE PRÉSIDENT, GLOBAL LOCAL FORUM Président-fondateur du Global Local Forum, membre et ancien président du Conseil Régional de la Région de Fatick, Abdoulaye Sène fut Secrétaire Général de l’association des élus locaux du Sénégal, député et président de la Commission du Développement et de l'Aménagement du Territoire de l'Assemblée Nationale de la République du Sénégal. Co-fondateur de l'ORU-FOGAR (l’organisation mondiale des Régions Unies), M. Sène, qui est ingénieur hydraulicien, expert et consultant international, est membre du Conseil d'Administration du CCT (Conseil des Collectivités Territoriales de l'UEMOA) comme personnalité qualifiée. Il est également administrateur de l'ARGA (Alliance pour refonder la gouvernance en Afrique). Abdoulaye Sène est par ailleurs président du conseil d'administration de la SOGEM/OMVS (Organisation inter-gouvernementale pour la mise en valeur du fleuve Sénégal). SERGE MICHEL GRAND REPORTER, LE MONDE Serge Michel est né en Suisse il y a 45 ans. Il est grand reporter au Monde et, depuis septembre 2014, responsable éditorial du projet Le Monde Afrique après avoir été de 2011 à 2013 directeuradjoint des rédactions au Monde. En 2001, il obtient le prix Albert Londres pour ses reportages en Iran, où il a vécu quatre ans. En 2005, alors chef de la rubrique étrangère du magazine suisse L’Hebdo, il fonde le Bondy Blog en banlieue parisienne, dont il est toujours le vice-président. Il est le co-auteur, avec Michel Beuret et Paolo Woods de La Chinafrique, Pékin à la conquête du continent noir (Grasset, 2008). Dernier livre paru : Marche sur mes yeux, portrait de l’Iran aujourd’hui (Grasset, 2010, avec Paolo Woods). DISCOURS DE CLÔTURE MOUSSA MARA PREMIER MINISTRE, MALI Moussa Mara est actuellement le Premier ministre et chef du gouvernement du Mali. À 39 ans, il est le plus jeune à occuper ce poste élevé au sein du gouvernement malien. M. Mara est un expert comptable et titulaire de plusieurs diplômes dans ce domaine. Avant sa nomination en tant que premier ministre, M. Mara était le ministre de l'Urbanisme et de la Ville de septembre 2013 à mars 2014 ; il était le maire de la Commune IV de Bamako de 2009 à 2013 et président du parti politique « YELEMA CHANGEMENT » depuis 2010. Avant son engagement rigoureux en politique, M. Mara a tenu plusieurs hautes et prestigieuses positions dans le secteur privé, tant au niveau national, régional et international. Un véritable visionnaire et citoyen inspiré, M. Mara est également l'auteur de plusieurs publications, dont Les reflets pour une meilleure nation en 2006 ; Un diagnostic de l'Etat du Mali en 2011 ; et Les moyens d'amélioration de l'Etat malien en 2012. Il a écrit de nombreux articles qui peuvent être trouvés sur son site www.moussamara.com. Moussa Mara est bilingue, français et bambara et a un niveau intermédiaire de l’anglais. Le Premier Ministre malien est aussi un père de famille, marié avec trois enfants. ROMANO PRODI ANCIEN ENVOYÉ SPÉCIAL DES NATIONS UNIES POUR LE SAHEL Romano Prodi est né à Scandiano (Reggio d'Émilie, Italie) en 1939, il est titulaire d’un diplôme en Économie et un deuxième en Droit de l'Université Catholique (Milan), pour ensuite poursuivre ses études d'économie à la London School of Economics. M. Prodi a aidé à établir «l'école italienne de la politique industrielle", et a agi pendant plusieurs années en tant que rédacteur en chef de sa revue trimestrielle L'Industria, Rivista di Economia Politica e Industriale. En 1981, il fonde Nomisma, le plus grand institut italien d'études économiques, dont il a présidé le comité scientifique jusqu'en 1995. Avant d'occuper le poste de ministre de l'Industrie (1978-1979), M. Prodi a été président et chef de la direction de l'Institut pour la reconstruction industrielle (1982-1989). En 1995, il fonde la coalition de centregauche « L’olivier », et a servi deux mandats comme Premier ministre de l'Italie (1996-1998 et 2006-2008). Il a été président de la Commission européenne de 1999 à 2005. M. Prodi préside la Foundation for Worldwide Cooperation et dirige le Groupe de haut niveau de l'Union Africaine et des Nations Unies pour maintien de la paix en Afrique, depuis 2008. Il a été l'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour le Sahel, entre 2012 et début 2014. Il a enseigné à l'Université de Bologne, l'Université de Harvard, l'Institut de recherche de Stanford, l'Université Brown et la China Europe International Business School (Shanghai). Au cours de sa carrière universitaire et gouvernementale, Romano Prodi a reçu un certain nombre de distinctions et détient également plusieurs diplômes honorifiques. À propos du 14ème Forum Économique International sur l’Afrique Avec un taux de croissance moyen de près de 4% en 2013, contre 3% pour l’économie mondiale, l’Afrique continue de faire preuve de dynamisme face aux turbulences régionales et internationales. Les projections de croissance pour le continent sont de l’ordre de 5% pour 2014 et entre 5 et 6% pour 2015. Les gouvernements disposent ainsi de nouvelles marges de manœuvre pour mener à bien leurs projets de transformation économique et sociale. Mais pour y parvenir, il leur faut prendre les mesures nécessaires pour rendre cette croissance plus inclusive et plus durable ; par exemple en favorisant l’insertion des entreprises africaines dans les chaines de valeur mondiales et régionales afin de stimuler la création de nouveaux emplois ; ou encore en adoptant des politiques territoriales innovantes afin de tirer le meilleur parti des dynamiques émergentes entre villes et campagnes. Le Forum Afrique est un espace de rencontre et de dialogue ouvert chaque année par l’OCDE aux gouvernements et institutions africains et à leurs partenaires. Représentants du secteur privé, chercheurs et société civile y débattent avec eux des performances des économies africaines et des défis auxquels elles sont confrontées. Organisé par le Centre de développement de l’OCDE en partenariat avec l’Union Africaine, l’édition 2014 mettra l'accent sur l’agenda panafricain de transformation économique et sociale. Il fera le point sur ses progrès à la lumière de la mutation des réseaux du commerce international et du défi démographique, et s’interrogera sur les implications de la crise Ébola. Les débats bénéficieront des conclusions du rapport des Perspectives économiques en Afrique 2014, produit conjointement par le Centre de Développement de l'OCDE, la Banque africaine de développement (BAD) et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD). La publication est disponible sur www.africaneconomicoutlook.org. A propos de l’organisateur La mission de l'Organisation de Coopération et de Développement Économiques (OCDE) est de promouvoir les politiques qui amélioreront le bien-être économique et social partout dans le monde. L’OCDE offre aux gouvernements un forum où ils peuvent conjuguer leurs efforts, partager leurs expériences et chercher des solutions à des problèmes communs. Le Centre de Développement, ouvert tant aux pays membres de l’OCDE qu’aux non membres, occupe une position unique au sein de l’OCDE et de la communauté internationale. L’édition 2014 des Perspectives Économiques de en Afrique traite du thème des chaînes de valeurs mondiales et de l’industrialisation en Afrique. -- www.oecd.org/fr/dev Notes: ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….. ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… 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