Association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieu

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Association amicale des anciens
élèves du lycée Montesquieu
LETTRE D’INFORMATION N° 12 – 1er NOVEMBRE 2008
Le lycée Montesquieu, entre guerre et paix…
par Didier BÉOUTIS, président de l’association amicale
Les cérémonies officielles de la célébration du 90ème anniversaire de l’armistice mettant fin à la Grande guerre
commenceront au Mans, le mardi 11 novembre, à 15 heures 30, par un hommage rendu aux professeurs et anciens
élèves du lycée morts pour la France. Des gerbes seront déposées, dans la cour d’honneur, devant le monument aux
morts, puis, dans la cour des Oratoriens, devant les plaques en souvenir des professeurs Roger BOUVET et Paul
MARCHAL, résistants morts en déportation. Le cortège se rendra ensuite dans la chapelle où se déroulera la désormais
traditionnelle « cérémonie interconfessionnelle et spirituelle pour la paix », au cours de laquelle les représentants de
chaque culte évoqueront leur conception et leurs efforts en vue de la paix. Les cérémonies se poursuivront ensuite par
une prise d’armes devant la Préfecture.
Le lycée « ouvre » donc ces cérémonies, alors que, les années précédentes, il les concluait. Notre lycée est donc
fier de cette reconnaissance qui lui est ainsi accordée par les autorités civiles et militaires, et aussi par les nombreux
anciens, présents chaque année, témoignant ainsi de leur attachement à leur établissement et à leurs camarade morts
pour la France. Il est vrai que notre lycée, au sein duquel on a toujours pu enseigner, apprendre et aussi – pour les
pensionnaires- vivre paisiblement, a beaucoup donné lors des récents conflits, par ses enfants, mais aussi ses bâtiments,
depuis plus de deux cents ans.
Avant même la création du lycée, des évènements dramatiques se sont déroulés à la suite de la bataille du
Mans, qui, du 10 au 13 décembre 1793, a opposé l’armée vendéenne à l’armée républicaine. De nombreuses femmes,
qui accompagnaient leurs maris et tentaient de fuir à la suite de la défaite de l’armée vendéenne, ont ainsi été, certaines
massacrées, les autres enfermées dans la chapelle et la salle des Actes dans des conditions d’hygiène et de survie
déplorables, avant, pour les survivantes, d’être transférées à l’église de la Mission.
Lors de la guerre contre la Prusse, le lycée, de la fin novembre 1870 au 13 janvier 1871, a servi d’hôpital militaire
pour l’armée française, puis fut réquisitionné par le chirurgien en chef de l’armée prussienne pour en faire un dispensaire
jusqu’u 13 mars suivant, permettant ainsi de soigner quelques 200 blessés. Lors de la Grande guerre, le lycée a aussi
servi d’hôpital militaire, sous l’appellation d’ « hôpital auxiliaire n° 201 »… La mobilisation générale qui a accompagné
cette guerre n’a bien entendu pas épargné les personnels et les anciens élèves : on en compte ainsi 150, morts pour la
France, dont 5 enseignants : Henry BONY, René GAUTIER, Paul HEBERT, Lucien LECUREUX et Paul VIPLE.
La mobilisation, en septembre 1939, bouleverse l’organisation du lycée, puisque plusieurs professeurs sont
appelés sous les drapeaux… et que l’établissement doit héberger les classes du lycée de jeunes filles de la rue Berthelot,
dont les bâtiments sont réquisitionnés pour en faire un « hôpital complémentaire », les normaliennes et normaliens, ainsi
que plusieurs centaines d’élèves de classes secondaires et supérieures repliés d’établissements de l’est, du nord et de la
région parisienne… Après l’armistice, dès la fin de juin 1940, le lycée est réquisitionné par les autorités allemandes en
vue d’en faire une « frontsammellstelle », destinée à regrouper les soldats allemands dans l’attente de rejoindre leurs
unités d’affectation.
L’action énergique du proviseur, Jules BRÉANT, est à l’origine du départ des Allemands, en mars 1941. Mais, à
la suite du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, l’armée allemande occupe à nouveau le lycée pour en faire à
nouveau un hôpital… Devant l’arrivée des troupes alliées, les Allemands quittent, le 5 août, précipitamment le lycée… qui
sera occupé, quelques jours plus tard par l’armée américaine, et ce, jusqu’en octobre. Pendant la période de la guerre,
plusieurs professeurs seront faits prisonniers ; et durant l’occupation, plusieurs professeurs et élèves s’engageront dans
la Résistance, dont Roger BOUVET et Paul MARCHAL, tous deux déportés et décédés, le premier à Neuengamme en
décembre 1944, le second à Stassfurt en janvier 1945.
Si l’on cite aussi le nom de Roland de la POYPE, aviateur dans la célèbre escadrille « Normandie-Niemen » et
les camarades morts pour la France durant la guerre d’Algérie, on mesure la part que notre lycée a prise au service de la
défense de la Patrie et de nos libertés !
IPNS
LA VIE DE L’ASSOCIATION
Ont adhéré : comme membres actifs : Claudine RÉMOND (1948-51) ; Jean-François FOREST (1978-81).
Décès d’ Yves LE FOLL (élève de 1932 à 1940), survenu le 27 octobre 2008, à 87 ans. Une brève biographie d’Yves LE
FOLL sera présentée dans la prochain numéro.
Les manifestations de septembre et octobre
Les « Journées européennes du patrimoine » ont pris la forme, pour le lycée, d’une série de visites organisées dans
l’après-midi du samedi 20 septembre. Sous un très beau temps, près de 200 visiteurs, conduits par Jean LAMARE, notre
vice-président, Jacky BOUVET et Michèle COLLIN, professeurs au lycée, Jean JOALLAND, ont pu découvrir ou
redécouvrir la chapelle, la salle des Actes, les collections de sciences naturelles et de sciences physiques, et les archives
de l’amicale (palmarès, photos…).
Dîner-débat de notre section parisienne, le 1er octobre, avec M. Pierre RICHÉ: Le mercredi 1er octobre, notre
section parisienne a accueilli, autour d’un dîner au restaurant « le Grenadier d’Austerlitz », dans le XIIIè arrondissement,
le professeur Pierre RICHÉ. Né en 1921, Parisien par sa naissance et sa formation, agrégé d’histoire, docteur ès lettres,
P. RICHÉ, qui enseigna l’histoire médiévale à l’université de Nanterre de 1967 à 1989, a publié de nombreux ouvrages
qui font autorité sur les Mérovingiens, les Carolingiens, l’école, l’église au moyen-âge et des personnages illustres
comme Gerbert d’Aurillac ou saint Bernard de Clairvaux. Mais il a aussi vécu « mai 68 » à la fois comme professeur à
Nanterre et comme directeur de la maison de l’Inde à la cité universitaire de Paris. P. RICHÉ, qui vient de publier ses
mémoires (*) a dévoilé un parcours professionnel et universitaire tout à fait fécond et remarquable : enseignement,
recherches, participations à des jurys… L’auteur n’oublie pas non plus qu’il a enseigné, en début de carrière, dans notre
lycée, de 1949 et 1951 et, heureux de retrouver… 56 ans après, son ancien élève Roland GRARD. Il a retracé, dans cet
ouvrage, l’ambiance du Mans et du lycée à cette époque.
(*) C’était un autre millénaire- Souvenirs d’un professeur, de la communale à Nanterre (éd. Tallandier).
Rénovée en « auditorium », la chapelle est fréquemment utilisée. Sur la photo de gauche, on reconnaît, debout, notre vice-président Jean Lamare
lors de la journée du patrimoine, le 20 septembre. Sur celle de droite, Guy Soudjian et D. Béoutis entourent Kathleen Marchal, venue, le 23 octobre,
devant 150 élèves des classes terminales, évoquer l ‘engagement de son mari Paul Marchal dans la Résistance.
Hommage à Marcel-Paul SCHÜTZENBERGER, samedi 4 octobre, à Sceaux : A l’initiative et à l’invitation de notre
camarade le docteur Jean HAINAUT, une très intéressante journée d’hommage à Marcel-Paul Schützenberger (1920-96),
ancien élève du lycée, docteur en médecine et en mathématiques, membre de l’Académie des sciences, a été organisée.
Plusieurs communications sur la vie et l’œuvre de Schützenberger ont été faites par le professeur Jacques BESSON,
ancien assistant de Schützenberger, Yves KERGOSIEN, professeur de mathématiques à l’université de Cergy, J.
BARBARA, historien des neuro-sciences, Mme Hélène SCHÜTZENBERGER, fille de Marcel-Paul, Jean HAINAUT, et
Didier BÉOUTIS, au titre de notre amicale.
La 25è heure du livre, samedi 11 et dimanche 12 octobre : Comme les années précédentes, notre amicale a tenu un
stand, lors de la manifestation de « la 25è heure du livre », les samedi 11 et dimanche 12 octobre aux quinconces des
Jacobins. Les nombreux visiteurs ont pu y retrouver les membres du bureau et aussi se revoir, sur écran, sur les
nombreuses photos de classe que nous collectons régulièrement. Plusieurs autres anciens dédicaçaient leurs ouvrages, et,
au fil des stands, nous avons pu saluer Jean-Jacques CAFFIERI, Jacques CHAUSSUMIER, Jean-Pierre
DELAPERRELLE, David LE BRETON, Kathleen MARCHAL, Alain ROUBY, François VALLEJO…
IPNS
La « cérémonie en souvenir de Guy Môquet et de l’engagement des jeunes Européens dans la Résistance » a été
organisée cette année au lycée, le jeudi 23 octobre, à la chapelle-auditorium. Devant 150 élèves des sections « L » et « ES » sont
intervenus successivement des élèves de terminale, Guy SOUDJIAN, Didier BÉOUTIS, qui a lu la lettre de Guy Môquet, puis
Kathleen MARCHAL, qui, comme l’an dernier, a évoqué, avec dignité et passion, l’engagement résistant de son mari, Paul
MARCHAL, son arrestation, sa déportation et les conditions atroces de sa mort.
Nos prochaines manifestations :
L’hommage aux morts pour la France et la cérémonie interconfessionnelle et spirituelle pour la paix, mardi
11 novembre, à 15h 30 : Comme les années précédentes, le passage par le lycée fait partie intégrale du déroulé des
cérémonies du 11 novembre, mais cette année en début et non à la fin. Le rendez-vous est fixé à 15h 30 et commencera
par des remises de gerbes au monument aux morts, puis devant les plaques en souvenir de Roger Bouvet et Paul Marchal,
puis se poursuivra, en la chapelle de l’ Oratoire, par la désormais traditionnelle cérémonie « interconfessionnelle et
spirituelle pour la paix » au cours de laquelle les représentants des différents cultes prendront la parole.
Le déjeuner de la section francilienne, samedi 22 novembre, à 12h 15 : Comme les années précédentes, les « Parisiens »
se retrouveront dans le cadre fort agréable du restaurant « Maître Paul », 12, rue Monsieur le Prince (métro « Odéon »).
Notre invité sera cette année, M. Guy SOUDJIAN , proviseur du lycée depuis 2002.
La galette des rois, aura lieu le samedi 17 janvier, dans la salle des Actes. Retenez, dès à présent, cette date !
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LA VIE DU LYCÉE
Conseil d’administration du 13 octobre : le point sur les projets de travaux :
Lors de la séance en date du 13 octobre du conseil d’administration, le proviseur Guy SOUDJIAN et Michel GARIER,
représentant le conseil régional , ont fait un point sur les travaux prévus pour le lycée, dans le cadre du plan quinquennal
d’investissement immobilier de la région, qui comprend notamment les aménagements en cuisine, l’agrandissement de la
salle de restauration et de différents travaux comme la poursuite de la réfection du mur d’enceinte, la peinture des grilles
et portails, le remplacement des marches des escaliers de la cour des marronniers et des chaudières murales à gaz des
logements de fonction. Il été porté à l’information du conseil que la phase finale de l’élaboration de l’avant-projet des
travaux d’aménagement des cuisines est engagée. M. Gaston HUMMEL, personnalité qualifiée a regretté que le projet de
création de la bibliothèque des Oratoriens ne soit plus à l’ordre du jour. M. SOUDJIAN lui a répondu que ce projet doit
figurer dans la programmation quinquennale des investissements pour 2012.
Les midis en musique du lycée Montesquieu, dans la chapelle de l’Oratoire : Ouverts à tous, les midis en musique
connaissent toujours un grand succès. La dernière représentation, le vendredi 24 octobre, a permis aux spectateurs
d’applaudir Virginie LE FOURNIER au violoncelle (suite de Bach), Baptiste SOURTY au hautbois (symphonie de Bach,
sarabande de Telemann) et Suzanne THOMAS à la clarinette (Klezner, musique traditionnelle yiddisch).
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DES NOUVELLES DES ANCIENS
Vie professionnelle : Patrice HENRI, né en 1958, au lycée de 1968 à 1975, qui occupait, depuis 2002, et après 18
années passées au Crédit lyonnais,, les fonctions de directeur général adjoint, puis de directeur délégué de la banque
Martin Maurel, établissement spécialisé dans le financement d’entreprises, a été nommé président du directoire de cette
banque. Il est le premier président de cette banque non issu de la famille Maurel.
Jean-Paul COUASNON a quitté, le 30 novembre, ses fonctions de délégué général de l’Agence de développement
économique du Mans (ADEMA) qu’il occupait depuis décembre 1992. En 16 ans, J-P. COUASNON estime que l’ADEMA
aura contribué à faire passer le Mans d’une « ville ouvrière » à une « ville du tertiaire et même du tertiaire supérieur ». Ce
« jeune retraité », qui fut président de notre amicale de 1979 à 1983, restera très actif, puisqu’il continuera notamment à
présider l’Office du tourisme du Mans, du comité « Maine-Basse-Saxe », ajoutant à ses responsabilités le jumelage avec
la ville russe de Rostov-sur-le-Don.
Chaque numéro de La Vie mancelle et sarthoise contient à la fois des articles écrits par d’anciens élèves et des articles
portant sur d’anciens élèves. Le n° 401 du mois d’octobre contient ainsi un article de Jean-Louis Bourgoin sur un
Écomméen, contemporain de Raymond Dronne, Bernard Koevoets (1908-82). Ancien élève du lycée, B. Koevoets fit
ensuite, sous le pseudonyme de Philippe Hersent, une carrière remarquée d’acteur de cinéma, jouant dans des films à
grand spectacle, en France puis en Italie. Responsable de la section sarthoise de la Fondation du patrimoine, Hervé
GUYOMARD lance un cri d’appel : la Sarthe compte environ 800 demeures privées remarquables par leur histoire et leur
architecture. Faute d’avoir obtenu un classement du ministère de la culture, ces demeures sont « oubliées » par les
subventions publiques. Dans son article « Patrimoine en péril », illustré de photos d’Alain MORO, H. GUYOMARD
évoque huit manoirs qui mériteraient d’être sauvegardés dans l’urgence. On trouvera aussi, sous la signature de JeanJacques CAFFIERI, président de l’association pour les études sur la Résistance intérieure dans la Sarthe, un article
IPNS
intitulé « 11 novembre 1918 : traumatismes, joies et espoirs », évoquant les lettres à sa fiancée d’Edouard Lefebvre,
jeune forgeron de la Chapelle-Saint-Fray, mobilisé dans l’Aisne en 1916, puis à Verdun en 1917.
Exposition sur la Chouannerie dans la Sarthe :Sur l’initiative de Serge MORIN, ancien élève du lycée, président de
l’association « Souvenir de la Chouannerie sarthoise », une très intéressante exposition sur la Chouannerie dans la
Sarthe a été présentée, du 13 au 28 septembre, au centre de l’Étoile, retraçant ainsi cette période fort mouvementée, qui
a notamment touché notre lycée en ce qui concerne l’épopée vendéenne, puisque c’est dans la chapelle de l’Oratoire et
dans la salle des Actes qu’ont été enfermées, après la bataille du Mans, en décembre 1793, près de 500 femmes que,
contrairement à leurs maris, l’armée républicaine avait hésité à fusiller.
Présentation du film « Rouget le braconnier », de Gilles COUSIN, le 21 octobre aux « Cinéastes ». Né en 1958, ancien
élève de « Montesquieu », Gilles COUSIN a réalisé de très nombreux films et documentaires pour le grand comme le
petit écran, dont un moyen métrage « la ligature ou l’affaire des sœurs Papin », en 1979, et « Rouget le braconnier », en
1989. C’est ce film racontant l’histoire de Louis Rouget, du légendaire braconnier de Daumeray, qui défia les autorités
aux confins de la Sarthe et du Maine-et-Loire, qui a été présenté le 21 octobre au public manceau, au cinéma « les
Cinéastes ».
Publication : « Si je n’en reviens pas… Journaux intimes (22 avril 1944-27 juillet 1945) », par Kathleen MARCHALCRENSHAW (éd. AERIS, septembre 2008). Jeune agrégé de lettres, Paul MARCHAL est nommé en janvier 1942 au
lycée de garçons du Mans où il succède à Roger BOUVET, muté à Paris pour l’éloigner de son réseau de résistance…
Paul MARCHAL épouse, en avril 1943, Kathleen ARMSTRONG, rencontrée au Mans dans le scoutisme, et le jeune
couple se lance dans la Résistance. Dénoncés, Paul et Kathleen sont arrêtés le 22 avril 1944, internés à la prison des
archives, puis à Fresnes. Enceinte, Kathleen sera libérée tandis que son mari sera amené dans le dernier train qui
arrivera à Buchenwald. Affecté dans les mines de sel de Stassfurt, victime de sévices, Paul décédera en janvier 1945 et
son épouse n’apprendra sa mort qu’en juillet, après la naissance de leur fils Noël. Kathleen MARCHAL a rassemblé, dans
cet ouvrage, son carnet intime et aussi celui de sa mère. Un témoignage exceptionnel, à lire absolument et qui en dit plus
long que de nombreux livres d’histoire, sur les espoirs et les craintes d’un couple de résistants.
Publication : « Histoires vraies du Maine » par Isabelle de GOYON (éd. ITF). Auteur d’une biographie sur le général
Coutard, ancien élève du collège de l’Oratoire, Isabelle de Goyon a, dans son ouvrage, rassemblé plusieurs textes dits à
la radio. Parmi ces histoires vraies, figure un portrait d’Ambroise Gentil (1842-1927) dont le souvenir mérite d’être
rappelé. Répétiteur, puis professeur de sciences physiques et naturelles, A. GENTIL enseigna au lycée, durant toute sa
carrière, de 1866 à 1906, et présida, de 1882 à 1927, la Société d’agriculture, sciences et arts de la Sarthe.
Publication : « 1.001 noms Sarthois. Quelle est l’origine de mon nom ? », par Jean-Pierre DELAPERRELLE (éd. du
Maine libre, 3,5€). Co-auteur du livre de référence, paru en 2003, « Du collège de l’Oratoire au lycée Montesquieu »,
J-P. DELAPERRELLE se passionne depuis de longues années pour l’étude de l’origine des noms de famille du Maine.
Cet ouvrage constitue la somme des notices publiées au fil des jours dans « le Maine libre ». A lire d’urgence si vous
voulez savoir ce que signifie votre patronyme ou ceux de vos amis et voisins.
Remise des prix « Jacques Moriceau » et « Joël Sadeler » : Ces deux anciens élèves du lycée, devenus écrivains et
poètes, ont laissé leurs noms à deux prix littéraires. Le prix « Jacques Moriceau de littérature gourmande » a été attribué,
le 4 août, à Neufchâtel-en-Saosnois,, pour les sections « poésie », « nouvelles » et « livres ». Quant au « prix de poésie
Joël Sadeler», il a été attribué, par le jury réuni le 20 septembre à Ballon, à M. Michel Lautru.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Nous espérons que vous aurez pris intérêt et plaisir à la lecture de ce 12ème numéro. Vous pourrez consulter aussi le site de
présentation de l’association http://anciens.Montesquieu.free.fr et le site d’archives et de photographies géré par André VIVET
http://montesquieu.lemans.free.fr et contribuer à les enrichir. Merci de nous communiquer vos adresses électroniques, de
manière à faciliter les prochains envois, et aussi de nous faire parvenir informations, contributions qui pourront être publiées,
observations et suggestions. Tout courrier doit être adressé, pour la lettre, à Didier BÉOUTIS, 11, rue Pierre Belon, 72000 LE
MANS, [email protected] et pour les archives et adhésions, à André VIVET, 7, rue de Sicile, 72000 LE MANS, [email protected] Vous trouverez dans ce numéro un bulletin d’adhésion à l’association, qui peut être téléchargé sur
http://anciens.Montesquieu.free.fr. Prochaine lettre le 1ernovembre.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------BULLETIN D’ADHÉSION A L’ASSOCIATION DES ANCIENS ÉLEVES DU LYCÉE « MONTESQUIEU »
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. étudiants et moins de 25 ans : 8 € ; membre actif : 15 €
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Le site1 http://montesquieu.lemans.free.fr
Avec aujourd’hui plus de 1600 photos et de nombreux documents (archives, souvenirs, discours, notices historiques, etc.), il permet
de faire un long voyage dans le passé du lycée. Les séries de photos de classe sont à peu-près complètes de 1981 à 2002. Après cette
date, elles sont archivées à raison d’une série par an. Les années 70 n’existent pas et, avant 70, ce sont les anciens qui me les ont
communiquées ( années non complètes).
La première photo d’élèves date de 1879, celle de professeurs de 1882 et je viens de trouver une photo d’ensemble du lycée datant
vraisemblablement des années 1890.
La colonne de gauche sert de répertoire. On y trouve d’abord tous les albums des photos des élèves, des liens2 vers des sites que j’ai
estimé intéresser les visiteurs du site, les albums photos des professeurs puis ceux des locaux. On trouve ensuite un dossier « anciens
élèves et professeurs », comprenant une dizaine de fichiers-albums, qu’il faut prendre le temps de consulter3, et pour terminer divers
documents sur le lycée.
La large colonne du centre est destinée aux dernières acquisitions et modifications.
Je note maintenant les derniers documents envoyés sur le site depuis le 15 juin 2008 (à partir du 17 09 08, les dates d’envoi sont
indiquées):
Les professeurs en 1953-54. (Bertrand de LASTENS)
Deux photos (MM. Gille et Pandolfi) en 78; une autre photo des invités de l'Hôtel de Lassay en 82; 3 photos de la bibliothèque en 87; la
rentrée 87; souvenirs du poète inconnu (souvenirs).
Math élem 2 en 61-62 (André Leblé)
Liste de 1851-52
Le lycée vu de la rue Montbarbet en 1963 (Didier Béoutis)
D'autres dessins ou plans d'avant 1925.
Un article de Jean Pandolfi, proviseur de 82 à 94, relatant l'histoire du lycée. Il est intitulé "Du Collège de l'Oratoire au lycée
Montesquieu" et fut écrit en 1987.(Voir l'album discours de professeurs ou de proviseurs)
La photo de communion en 1936, avec Jacques Chaussumier (archives Marc Benoist)
Robert CADIC (1931-1938) envoie deux très belles photos : la maths élem en 37-38 et les pensionnaires de philo-maths.
Mise à jour du fichier de l'amicale le 25 août 2008
La lettreinfo n° 10
8è en 43-44 (Archives Annette Raymond-Ribot)
Le discours des prix de 1881 par M. Desdevises du Dezert
Le discours des prix de 1844 par M. l'abbé Tollemer.
Le discours des prix de 1842 par M. Lhermiteau.
Listes d'élèves de 1886-87 d'après le palmarès.
La première partie de l'article de V. PAVET sur l'Ecole centrale.
La classe de 2A1 en 78-79 (Jean-François FOREST) (17 09 08)
8 photos de 1957 de Philip OWEN prises au vin d'honneur et bal à la
Bourse du commerce. (17 09 08)
300 anciens sont maintenant inscrits sur le site! (17 09 08)
Le discours d'usage de 1901 par M. Agniès, répétiteur. (18 09 08)
Le même jour, le discours du maire, Paul LIGNEUL. (18 09 08)
Les listes d'élèves en 1900-1901 d'après le palmarès (19 09 08)
Une notice historique écrite en 1896 par M. REBUT, professeur (de l'Oratoire au lycée) (21 09 08)
Une gravure et une photo du lycée vers la fin du 19e siècle. (22 09 08)
La classe de 1MM' en 65-66 (Roland LE MOINE) (24 09 08)
Mai 68 au lycée. J'ai réuni les témoignages de ceux qui ont bien voulu me les envoyer.(08 10 08)
Communion du 14 mai 1972 et sportifs de 6è ou 5è de la même époque (Alain CASALS) (09 10 08)
Lettres Sup en 04-05 (Aline ROCHERON) (10 10 08)
6A2 en 58-59 et 9è en 55-56 (Jean-Yves COIGNARD) (11 10 08)
La collection de Jean-Pierre ROBVEILLE est arrivée ! 1C2 en 63-64 (14 10 08); math élem 1 en 64-65 (15 10 08); 3B3 en 61-62; 4B3
en 60-61 (15 10 08); 5A3 en 59-60; 6A2 en 57-58; 7è1 en 56-57 et 8è2 en 55-56.(16 10 08)
Une magnifique photo du lycée survolé par la patrouille de France, commandée par un ancien élève, Fabien COULIBALY. (16 10 08)
1AB en 54-55 (Claude PASSE) (18 10 08)
Une notice historique du collège pendant la Révolution, de 1789 à la prise du Mans par les Vendéens (24 10 08)
Un nouveau dossier où je vais regrouper plusieurs notices historiques.
Une nouvelle photo de la maquette représentant Le Mans en 1750 , bien cadrée sur l'Oratoire et bien plus nette que les précédentes.
Cette maquette a été réalisée par Nicolas JUGIAU, de 1993 à 1998.(Nicolas Jugiau) (25 10 08)
André VIVET, le 30 octobre 2008
1
Pour les néophytes, un site internet est une construction virtuelle, qui peut être hébergée par différentes sociétés (free, orange, etc…) et qui
permet à quiconque qui en connaît l’intitulé d’y accéder de n’importe quel ordinateur relié à internet.
2
Un lien est l’intitulé d’un site internet et qui permet, quand on clique (ou double-clique) dessus, d’accéder directement à ce site. J’insère de
plus en plus des liens dans les documents d’archives pour renvoyer à d’autres informations.
3
L’ouverture de ces fichiers nécessite d’avoir le logiciel « Acrobat reader » sur son ordinateur.
IPNS
Jean-Claude BROSSE
Jean-Claude Brosse est né au Mans le 16 octobre 1940 de parents fonctionnaires des Collectivités Territoriales
(son père, Bernard Brosse, a terminé sa carrière en tant que Secrétaire Général de la Ville et de la Communauté
Urbaine du Mans).
Après ses études primaires à l’Ecole Annexe de l’Ecole Normale d’Instituteurs du
Mans, il poursuit ses études secondaires au Lycée de garçons du Mans de 1950
(entrée en 6ème) jusqu’en 1957, période au cours de laquelle il obtient le BEPC (1954)
et le Baccalauréat Mathématiques (1957). Après la classe de Mathématiques
Supérieures au Mans, il prépare sa Propédeutique (Mathématiques, Physique, Chimie) à
la Faculté des Sciences de l’Université de Caen qu’il obtient avec Mention en 1959. Il
prépare alors et obtient dix Certificats de Licence en Physique et en Chimie ce qui lui
confère la Licence ès-Sciences Physiques d’Enseignement en 1963 puis la Licence èsSciences d’Etat en 1964. Parallèlement à ce cursus universitaire, il intègre en 2ème
Année, l’Institut de Chimie de Caen qui devient Ecole Nationale Supérieure de Chimie de
Caen, d’où il sort Ingénieur d’Etat en 1964.
Jean-Claude Brosse en
Math Sup en 1958
La première période de ses services civils va de 1959 jusqu’en 1961, période pendant laquelle il exerce les
fonctions de Maître d’Internat au Lycée Malherbe de Caen, parallèlement à ses études. En 1964, il occupe un poste
d’Assistant Délégué au Collège Scientifique Universitaire du Mans. Titularisé en 1966, il prépare sa Thèse de
Doctorat d’Etat qu’il soutient avec la Menton très Honorable le 5 mai 1970. Maître-Assistant stagiaire en 1970, il
obtient au choix, tous les échelons de la catégorie. Nommé Professeur des Universités à l’Université du Maine en
1981, il est promu à la 1ère Classe en 1988, au premier échelon de la Classe Exceptionnelle en 1995, puis au deuxième
échelon de la Classe Exceptionnelle en 1999. Toutes ces promotions ont été prononcées au choix par le Conseil
National des Universités. Il est nommé Professeur Emérite de l’Université du Maine le 1er novembre 2000. Il est
Professeur Honoraire des Universités depuis le 1er septembre 2005.
Il convient de porter une attention particulière aux activités de coordination que Jean-Claude Brosse a conduites
de 1981 à 2006 dans le cadre des actions de coopération pédagogique, scientifique et techniques entre la France et
la Thaïlande, sous l’égide des ministères des Affaires Etrangères et de la Coopération, en réponse à des demandes
émanant de plusieurs universités thaïlandaises d’apporter une contribution à la création de diplômes du niveau
Bachelor, Master, puis Ph. D.
Jean-Claude Brosse a été élevé au grade de
Docteur Honoris Causa (Honorary Doctoral
Degree) de l’Université Prince of Songkhla à
Pattani (Thaïlande) en 1997 et de L’Université
Mahidol à Bangkok en 2008. Il est « Academic
Consultant » du South China Agricultural Product
Processing Research Institute à Zhangjiang,
Guangdong, République Populaire de Chine depuis
1997.
le 15 juillet dernier Jean-Claude Brosse a reçu des mains
de Son Altesse Royale la Princesse Maha Chakri
Sirindhorn, au nom de Sa Majesté le Roi de Thaïlande,
sur proposition de l'Université Mahidol à Bangkok, le
grade de Docteur Honoris Causa en Science et
Technologie des Polymères, lors d'une cérémonie
particulièrement fastueuse et haute en couleur.
----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieu, 1, rue Montesquieu, 72008 LE MANS Cedex 1
Président : Didier BÉOUTIS; Vice-Présidents : Claude JEAN et Jean LAMARE ; secrétaire-archiviste : André VIVET; secrétaireadjoint : Paul COTTIN ; trésorier : Bertrand de LASTENS ; trésorier-adjoint : Michel COSSON.
Lettre d’information de l’association amicale des anciens élèves du lycée Montesquieu
Directeur de la publication : Didier BÉOUTIS
IPNS
Raymond Dronne
Issu d'une famille d'agriculteurs, Raymond Dronne est né le 8 mars 1908 à Mayet (Sarthe).
Il fait ses études au Lycée du Mans, où il fut un très brillant élève, prix d'excellence à
plusieurs reprises, puis aux Universités de Leipzig et de Berlin, à la Faculté de droit de Paris.
Docteur en Droit, il est également diplômé de l'Ecole des Sciences Politiques et sort major
de l'Ecole de Journalisme et de l'Ecole Coloniale.
Il effectue son service militaire dans l'Infanterie métropolitaine en 1931-1932 et, après
avoir suivi les cours d'EOR de Saint-Maixent, est nommé sous-lieutenant.
Administrateur d'Outre-mer au Cameroun, il est mobilisé sur place en septembre 1939
comme lieutenant et affecté aux forces de Police du Cameroun.
Il prend une part active, à Yaoundé, au ralliement de la ville à la France Libre le 29 août 1940.
Engagé dans les Forces Françaises Libres, il participe aux opérations du Gabon.
Raymond DRONNE en 6e, en
1922.
De retour au Cameroun, il prend le commandement d'une compagnie du Bataillon de Marche n° 5 en cours d'instruction.
Il est promu capitaine le 1er mars 1941.
Puis il forme et entraîne à Douala un corps franc avant d'être affecté à la compagnie de Découverte et de Combat du
Cameroun.
En mars 1942, il est muté au Groupe Nomade du Borkou au Tchad et participe aux opérations du Fezzan et notamment
à la prise d'Oum El Araneb.
Il combat en Tripolitaine puis en Tunisie, où il est grièvement blessé, au Ksar Rhilane, le 10 mars 1943, par mitraillage
d'avion en allant se poster pour surveiller l'avance des blindés allemands. Soigné en Egypte, il rejoint le Régiment de
Marche du Tchad (RMT), en formation au Maroc et dont il commande la 9ème Compagnie, la Nueve, essentiellement
composée de volontaires espagnols4.
Il participe à la campagne de France avec la 2ème Division Blindée5 du général Leclerc et se distingue à la prise
d'Ecouché à la tête de sa compagnie avec laquelle il coupe une colonne ennemie, avant de s'installer défensivement dans
un secteur très difficile, détruisant chars blindés, camions, contre-attaquant l'ennemi composé d'unités SS et de
Panzers et lui infligeant chaque jour de grosses pertes dont plus de 300 prisonniers ; il contribue ainsi au maintien de la
position tout en gênant la retraite allemande.
4
En été 1943, seize mille soldats, dont vingt pour cent d'Espagnols, sont regroupés en Afrique pour former la 2è division
blindée (2èDB) française commandée par le général Philippe Leclerc. Ils viennent d'un peu partout, mais tous se sont déjà battus
en Afrique. Équipée par les Américains, la division dispose d'un armement ultra-moderne. Vers la même époque, le général
Brosset prend la tête de la 1ère division blindée et le général Jean de Lattre de Tassigny est nommé commandant de l'armée B.
Ces unités vont devenir les symboles visibles de la résurgence de la vitalité militaire française et les instruments grâce auxquels
la France pourra participer de nouveau à la lutte contre Hitler.
Des Espagnols sont disséminés dans toute la 2eDB, mais ils prédominent surtout dans le régiment d'infanterie du Tchad et dans
la 9e compagnie de chars du 3e bataillon. Putz, un vétéran français des Brigades internationales commande le 3e bataillon et
Raymond Dronne, la 9e compagnie. Pour les officiers français, apparemment, cette dernière affectation "n'était pas de la tarte"
: avant la sélection de Dronne, plusieurs d'entre eux l'avaient refusée. "A vrai dire, écrit celui-ci, la compagnie inspirait de la
méfiance à tout le monde et personne ne voulait en prendre le commandement." Si le capitaine Dronne est finalement choisi,
c'est parce qu'il comprend l'espagnol, a passé beaucoup de temps en Espagne avant la guerre et, facteur peut-être plus
important encore, est entré dans la Résistance dès le début. La plupart des Espagnols sont anarchistes ou communistes, un
certain nombre d'entre eux, socialistes et modérés. Quand la 9è compagnie débarque en Normandie au début du mois d'août
1944, elle compte cent quarante-quatre Espagnols. Beaucoup d’entre eux ne survivront pas à la traversée de la France et à celle
de l'Allemagne.
5
Un autre ancien du lycée est dans la 2è DB : Philippe Duplay (1920-1992). Il fera toute sa carrière dans l’armée et
finira Général de division.
IPNS
Il conduit dans Paris, jusqu'à l'Hôtel de Ville et la Préfecture de Police,
où les patriotes sont cernés par les forces allemandes, le premier
détachement de la 2ème DB dans la soirée du 24 août 19446.
Il s'illustre encore à Vacqueville en
Meurthe-et-Moselle où il enlève le village
âprement défendu par l'ennemi, le
conservant malgré un violent tir d'artillerie.
Il prend part activement ensuite aux
campagnes d'Alsace et d'Allemagne où,
Plaque commémorative sur le
quai Henri IV
commandant un détachement d'Infanterie et
de chars, il accomplit avec succès contre un
ennemi encore résistant, des opérations de harcèlement et de
nettoyage dans la région ouest de Berchtesgaden, qui aboutissent à la
prise d'un important matériel et de 1 200 prisonniers.
Raymond Dronne commande ensuite un bataillon d'Infanterie blindée en
Cochinchine et au Tonkin. Il termine la guerre avec le grade de chef de
bataillon.
Promu colonel en 1947, il quitte l'Armée et se consacre à la vie politique et à l'écriture.
Maire d'Ecommoy (Sarthe) de 1947 à 1983.
Sénateur (1948-1951), Conseiller général du canton d'Ecommoy (1951-76), puis député de la Sarthe (1951-1962) et de
nouveau député (1968-1978). Président de la Commission de la Défense Nationale à l'Assemblée (1976-1978)
Marié et père de deux enfants, Michel - qu'il eut la douleur de perdre- et Colette, Raymond Dronne est décédé à
Ecommoy, le 5 septembre 1991. Il à été inhumé à Mayet dans la Sarthe. Le groupe scolaire d’Ecommoy porte son nom.
• Commandeur de la Légion d'Honneur
• Compagnon de la Libération - décret du 29 décembre 1944
• Croix de Guerre 39/45 (7citations)
• Croix de Guerre des TOE (2 citations)
• Médaille de la Résistance
• Médaille Coloniale
Publications:
• La Révolution d'Alger,1958
• Le Serment de Koufra
• La Libération de Paris,1970
• Carnets de route d'un Croisé de la France Libre,
1984
• L'hallali de Paris à Berchtesgaden, 1985
• Vie et mort d'un Empire, 1989
En 1960
En 1970
Tous mes remerciements à Mme Colette Flandrin-Dronne, sa fille.
André Vivet
6
Comme avant-garde, Dronne rassemble deux sections de half tracks espagnols commandées par le sous-lieutenant Elias et
l’adjudant-chef Campos. Son adjoint, le lieutenant Amado Granell, dit que l'unité était composée de 3 chars, 19 half tracks et de
120 hommes, A 20 heures 20, elle entre dans Paris par la Porte d'Italie où le capitaine Dronne se place lui-même à la tête de la
colonne. Ensuite, celle-ci avance rapidement dans les rues et arrive à 21 heures 33 à l'Hôtel-de-Ville. Les premiers engins qui
atteignent la place sont conduits par des Espagnols. Selon Granell, ils s'appellent Guadalajara, Teruel, Madrid et Ebro.
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