Introduction aux bases de données
ENC - Master 2 « Technologies numériques appliquées à l’histoire »
© Copyright – Paris – 2013 – Benjamin TAILLIFET
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1.3 ) Droits pour les différents utilisateurs
Il est facile de comprendre que, dans une entreprise, tout le monde ne doit pas avoir accès à toutes les
informations. Pour un tableau excel, par exemple, tout le monde peut lire, modifier, ajouter des
données, modifier la structure du tableau (ajout de colonnes, …) : ce n’est pas envisageable ! On peut
aussi mettre le fichier Excel en lecture seule, mais à ce moment là, personne ne peut le modifier.
Les bases de données permettent de gérer plusieurs utilisateurs, chacun avec un compte et un mot de
passe, avec des droits différents en fonction des bases de données, des tables des champs.
2 ) Définitions
SGBD
(Système de gestion de
bases de données)
Ensemble logiciel permettant la manipulation de données partagées par
plusieurs utilisateurs : insertion, mise à jour, suppression, interrogation
suivant les relations entre les différents éléments.
Exemple de SGBD : Oracle, SQL Server, MySQL, DB2, Sybase, Interbase,
PostGreSQL, Firebird, Access, …
Dans notre cas, on parlera même de SGBDR (SGBD Relationnel). Cela
signifie que les informations de la base de données sont placées dans des
tables, liées entre elles par des relations.
Une base de données est un ensemble structuré d’informations ayant un
rapport entre elles, un thème commun.
Exemple : une base de données BIBLIOTHEQUE contiendra des
informations sur des livres, des auteurs, des éditeurs, …
Dans une base de données, les informations sont organisées en tables.
Une table est en fait un tableau à 2 dimensions : le nom des colonnes
s’appelle « champ », et chaque ligne est un enregistrement.
Exemple : la table LIVRE dans une base de données BIBLIOTHEQUE :
Un champ, ou attribut, correspond à une colonne de la table.
Dans l’exemple précédent, on voit que la table LIVRE a 3 champs : cle,
titre et auteur.
A un champ, on associe un type de données : chaîne de caractères,
nombre entier, date, …
Un enregistrement correspond à une ligne de la table.
Dans l’exemple de la table LIVRE, il y a 2 enregistrements : un par livre.
Une clé primaire permet d’identifier de façon unique un enregistrement
dans une table. Une clé primaire peut être constituée de plusieurs
champs.
Il y a une clé primaire pour chaque table.
Une clé primaire doit avoir une valeur unique. Elle ne peut pas avoir une
valeur nulle.