FNIC CGT
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Montreuil, le 17 juillet 2015- Gén. EL/EB
Chimie Caoutchouc Industrie pharmaceutique Répartition pharmaceutique Droguerie pharmaceutique Instruments à écrire Laboratoires
d’Analyses Médicales Navigation de plaisance Officines Pétrole Plasturgie Négoce et prestations de services médico-techniques.
FEDERATION NATIONALE DES INDUSTRIES CHIMIQUES CGT
Q
ue vous le vouliez ou non, la matraque média-
tique sur la « dette grecque » atteint les cons-
ciences de chacun, impossible d’y échapper.
Les mensonges ventilés à longueur d’ondes, les écrits
vont tous dans le même canal : « les Grecs seraient
coupables, ils doivent payer ! »
QUE D’HYPOCRISIE !
QUE DE MALHONNETETE
POLITICIENNE !
Si chaque habitant en France devait être demain mis
au « pilori » comme le sont les Grecs, la dette de cha-
cun à payer serait de 29 300 € par habitant :
Celle des Grecs serait de 28 217 € par habitant ;
Celle du Royaume-Uni de 31 712 € par habitant ;
Celle de l’Allemagne de 24 896 € par habitant ;
Celle des U.S.A de 39850 € par habitant ;
Et, celle du Japon de 71 015 € par habitant.
Les peuples ne sont pas responsables, ils n’ont pas
à payer.
Les milliards de milliards d’euros de pseudo-dettes
sont le fruit d’années de complicité entre les pouvoirs
financiers (banques) et les pouvoirs politiques en res-
ponsabilité, ces derniers ayant « fermé » leur banque
d’Etat au profit des banques privées, se privant des
leviers économiques.
Et lorsqu’en 2008, ces banques privées étaient au
bord de la liquidation, ce sont les Etats, avec nos im-
pôts, qui les ont recapitalisé, les ont relancé alors que
c’était le moment propice pour renationaliser ces le-
viers financiers, économiques, indispensables pour as-
seoir une réelle politique de développement d’avenir.
En moins de 5 ans, les banquiers ont asservi les Etats
avec leur complaisance, attribuant aux uns et aux
autres des « notes » qui servent à les étrangler finan-
cièrement avec des taux d’intérêts mafieux, incompa-
tibles avec l’économie réelle. Une récession
économique et sociale est ainsi
à l’œuvre.
Source : Commission Européenne, Banque de France
Dette des pays rapportée au nombre d’habitants, en euros
Source : Commission Européenne, Banque de France
Dette totale en milliards d’euros courants en 2013
0
10000
20000
30000
40000
50000
60000
70000
80000
24 896
22 120
20 929
15 780
26 334
28 217
29 300
31 712
33 910
34 875
39 850 71 015
0
500
1000
1500
2000
2500
213 319 387
960
1 925 2 032 2 044 2 068
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Montreuil, le 10 juillet 2015- Gén. EL/EB
Un nouveau profit financier a été créé par les
financiers internationaux : dettes des Etats, avec
des intérêts impossibles à supporter, imposant des
mesures draconiennes, des privatisations à bas
coût, saignant les droits de la population sur la
santé, la protection sociale, etc
Un système, une classe de
riches multinationales
sans conscience, qui avec
la complicité de gouver-
nements peu courageux,
agissent contre la classe
des travailleurs.
Hollande, Valls, comme hier Sarkozy, ne cessent
d’instaurer des lois donnant toujours plus de ca-
deaux aux employeurs, et retirant toujours des
droits et garanties aux travailleurs, accusés de
tous les maux alors qu’ils sont seuls à payer un
lourd tribut dans ces politiques d’impasse.
En France, comme en Grèce ou ailleurs, il ne peut
pas y avoir de relance économique sans relance
sociale : l’exemple grec prouve l’impasse de l’aus-
térité sociale qui a laminé l’économie du pays.
Ne nous laissons pas sai-
gner ! N’attendons pas
notre tour !
Faisons la guerre au coût
du capital qui gangrène
nos démocraties, les gou-
vernements, les droits des
salariés.
Chaque pays doit :
Se réapproprier les leviers de son écono-
mie ;
Museler par des lois les multinationales ;
Nationaliser les principales banques et les
industries stratégiques pour assurer indé-
pendance et satisfaction des besoins de la
population, tel que l’énergie, l’eau, la san-
té, etc.
Augmenter les salaires, les pensions de
retraite, les minima sociaux pour donner
de l’oxygène à l’économie, au commerce,
remplir les carnets de commande : le
combat des travailleurs doit
plus que jamais s’inscrire
dans la durée, avec ténacité
autour de leurs revendica-
tions, un rapport de forces
massif, puissant dans l’entre-
prise, relayé au plan national.
La Fédération Nationale des In-
dustries chimiques appelle à faire
du 8 octobre 2015 une grande
journée de grève dans chaque
entreprise.
ARRETONS « la machine à pro-
fits » !
ARRETONS le travail et, en
délégation, par tons nos revendica-
tions aux Directions dentreprises,
représentant des employeurs.
La bataille des salaires prend ainsi une
nouvelle dimension : au-delà de plus
de justice sociale avec une meilleure
répartition des richesses, le salaire,
c’est le poumon de l’économie, de la
relance de l’emploi.
47 % sur les retraités,
Suppression du SMIC,
Privatisations, licenciements,
Baisse des salaires.
Un cocktail
qui a tué
l’économie
de la Grèce
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