II. contraception / contragestion
Au sens strict, on peut dire que la contraception empêche la fécondation et que la contragestion
empêche la grossesse. Dans ce cas là, relier les termes suivants :
- les crèmes spermicides
- la pilule contraceptive
- le stérilet contraception
- l'implant contraceptif
- le préservatif contragestion
- diaphragme
Exemples de contragestion :
•la pilule du lendemain ou du sur-lendemain
C'est une contraception d'urgence qui doit être prise
de façon exceptionnelle.
Cette pilule en une prise (1 cachet) contient des doses très
fortes d'hormones qui empêchent la nidation. Elle doit être
prise dans les 3 jours qui suivent le rapport.
Son efficacité est de 95% le 1er jour, 58% le 3ième jour.
http://www.creapharma.ch/pilule-du-lendemain-uno.jpg
La pilule du lendemain ne constitue pas un avortement : c'est le même principe que le stérilet !
•le RU 486
C'est un médicament qui contient un antagoniste (= qui a l'effet contraire) de la progestérone.
L'utérus de la femme se croit donc en fin de cycle. D'autre part, ce médicament favorise le
décollement de l'embryon et son évacuation.
Il est utilisé chez la femme pour faire un avortement chimique. Jusqu'en 2004, il ne pouvait se
prendre que sous contrôle médical, à l'hopital. Il y a depuis 2004 une nouvelle loi : elle permet à
des gynécologues, voire à des généralistes qui travaillent en réseau avec un établissement de
santé de pratiquer cet avortement médicamenteux.
Cette méthode d'IVG (interruption volontaire de grossesse) n'est possible que jusqu'à 7 semaines
d'aménorrhées (d'absence de règles). Pour une grossesse plus avancée (jusqu'à 12 semaines de
grossesse), on propose une aspiration.
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