i BACCALAURÉAT BLANCi Lycée Massignon 25/02/2015 ___________ PHYSİQUE-CHİMİE Série S ___________ DUREE DE L’EPREUVE : 3h30 – coefficient : 6 L’usage des calculatrices EST autorisé Ce sujet comporte trois exercices présentés sur 13 pages numérotées de 1 à 13, y compris celle-ci. LES ANNEXES 1 et 2SONT À RENDRE AVEC LA COPIE. Le candidat doit traiter les trois exercices, qui sont indépendants les uns des autres : I. La chimie au service de la protection des plantes (9 pts) II. La deuxième expérience de J.J Thomson (6 pts) III. La communication chez les baleines (5 pts) Page 1/ 13 EXERCİCE 1 : La chimie au service de la protection des plantes (9pts) Les plantes sont à la base de l'alimentation sur Terre. Aujourd'hui, une des missions du chimiste est de proposer des produits naturels ou de synthèse permettant de protéger les plantes des insectes et des maladies tout en associant efficacité et respect de l'environnement. Au-delà de leur mode d'obtention, il s'agit également d'utiliser ces produits de façon raisonnée en respectant les doses conseillées pour inscrire les pratiques agricoles dans une démarche de développement durable. 1. Chimie et lutte contre les insectes nuisibles pour certaines plantes Document 1. Les produits phytosanitaires Les pesticides sont des substances chimiques destinées à repousser ou à combattre les espèces indésirables de plantes ou d'animaux causant des dommages aux denrées alimentaires, aux produits agricoles, au bois et aux produits ligneux. Un pesticide est une substance répandue sur une culture pour lutter contre des organismes considérés comme nuisibles. C'est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides, les parasiticides. Ils s'attaquent respectivement aux insectes ravageurs, aux champignons, aux « mauvaises herbes » et aux vers parasites. Sont également inclus les régulateurs de croissance des plantes, les défoliants, les dessicants, les agents réduisant le nombre de fruits ou évitant leur chute précoce, et les substances appliquées avant ou après récolte pour empêcher la détérioration des produits pendant leur stockage ou leur transport. Mal utilisés (en termes de quantités) et en raison de leur faible pouvoir de dégradation, les pesticides peuvent s'accumuler dans la chaîne alimentaire et/ou contaminer les milieux naturels. www.actu-environnement.com/ae/dictionnaire environnement. Document 2. Les insecticides Au début de la Seconde Guerre mondiale, le DDT (ou dichlorodiphényltrichloroéthane) est rapidement devenu l'insecticide le plus utilisé. Dans les années 60, des études accusent le DDT d'être cancérigène et reprotoxique (il empêche la bonne reproduction des oiseaux en amincissant la coquille de leurs œufs). Son usage pour l'agriculture est désormais interdit dans la plupart des pays développés, et remplacé par des produits naturels ou de synthèse moins persistants mais plus chers tels que l'acide benzylique de formule chimique très proche du DDT ou des phéromones. D'après wikipedia Page 2/ 13 Les phéromones, espèces chimiques ayant des propriétés odorantes agissant à grande distance et à dose infime, sont un moyen de communication chez les insectes. Les phéromones sexuelles sont les premières qui ont été les mieux étudiées, conduisant à des applications pratiques en agriculture comme l'emploi de «pièges à phéromones » pour lutter contre les insectes. Ces pièges sont composés d'un attractif, un analogue de synthèse de la phéromone naturelle de la femelle de l'insecte à éliminer, et d'un système assurant la capture des mâles. Ils sont actuellement utilisés dans la lutte contre certains lépidoptères. Par exemple, l'acide 9-hydroxydec-2-éneoïque est une phéromone secrétée par des insectes et utilisée dans certains« pièges à phéromones ». Sa formule topologique est la suivante: Document 3. Mécanisme modélisant, à l'échelle microscopique, la réaction de synthèse de l'acide benzylique Document 4. Mécanisme de reconnaissance biologique Tous les mécanismes de reconnaissance entre molécules biologiques se font selon le modèle «cléserrure» : pour qu'une molécule ait un effet biologique, elle doit interagir avec un site récepteur particulier de l'organisme. Données: Comparaison des électronégativités de quelques éléments : χ(H) ≈ χ(C) et χ(C) <χ(O) Autour de l'acide benzylique : Page 3/ 13 1.1.Donner la formule semi-développée de la molécule d'acide benzylique, entourer les deux groupes caractéristiques, les nommer et indiquer le nom des fonctions organiques associées. 1.2.1. Identifier les sites donneurs et accepteurs de doublet d’électrons des réactifs de l’étape (a) en faisant apparaître les charges partielles sur l’annexe 1. Justifier. 1.2.2. Sur l’annexe 1 (à rendre avec la copie) Représenter par une flèche courbe le mouvement des doublets d’électrons expliquant la formation et la rupture des liaisons observées. 1.3.Dans l'étape (b) du mécanisme réactionnel de la synthèse de l'acide benzylique, identifier le réactif A. Autour d'une phéromone: 1.4.Sans les représenter, montrer, en argumentant, que l'exemple de phéromone utilisée dans les pièges comporte des énantiomères et des diastéréoisomères. 1.5.Parmi les énantiomères possibles de cette phéromone, un seul est efficace et utilisé dans la constitution des « pièges à phéromones ». Proposer une explication. Comparaison des modes de protection: 1.6.Quels sont les critères à prendre en compte pour choisir un mode de protection des plantes contre les insectes ? Lequel pourrait être le mieux adapté parmi ceux proposés. Justifier votre réponse. 2. Chimie et lutte contre les maladies de certaines plantations agricoles Document 5. La chlorose des végétaux La chlorose des végétaux est une décoloration plus ou moins prononcée des feuilles, due à un manque de chlorophylle. La chlorophylle permet la photosynthèse et donne aux feuilles leur couleur verte. Le manque de chlorophylle peut provenir d'une insuffisance en magnésium, en fer, en azote, en manganèse ou en zinc, autant d'éléments chimiques indispensables à la synthèse de la chlorophylle. Dans le commerce, on trouve des solutions dites « anti-chlorose » riches en ions fer (lI) qu'il convient de pulvériser directement sur les plantes et les sols. Quelques noms commerciaux et caractéristiques des produits « anti-chlorose » Nom du produit commercial Teneur en fer (g.L−1) Utilisation référencée Fer A 400 LiquidoFer 400 40 Dépôt sur les sols Fer Cler 25 Dépôt sur les sols Dépôt sur les sols et FerSoniH39F 20 pulvérisation sur les feuilles FerroTonus 40 Dépôt sur les sols PlantoFer 30 30 Dépôt sur les sols Dépôt sur les sols et FerMi H31 10 pulvérisation sur les feuilles Une solution inconnue « anti-chlorose » est à disposition d'un jardinier. Afin d'utiliser le plus efficacement possible ce produit, il doit retrouver le fournisseur du produit et ainsi consulter sur son site commercial la dose d'application nécessaire et suffisante pour traiter les rosiers. Pour cela, il doit déterminer a concentration en ions fer (lI) que la solution contient en suivant le protocole décrit dans le document 6. Page 4/ 13 Document 6. Protocole de détermination de la concentration en ions fer (lI) dans une solution « anti-chlorose » On cherche par une méthode spectrophotométrique à déterminer la teneur en ion fer(II) de la solution inconnue « anti-chlorose » appelée S1. Pour cela, on utilise une méthode par spectrophotométrie (en présence d'orthophénanthroline) : on transfère 1mLde la solution S1 dans une fiole jaugée de 100 mL, on ajoute 10mL d'orthophénanthrolinepuis on complète la fiole jaugée avec de l’eau distillée jusqu’au trait de jauge. On obtient une solution S2dont l’absorbance à 510 nm est mesurée, elle vaut 0,302. 2.1.En quoi l'usage d'une telle solution (S1) peut permettre de lutter contre la chlorose des végétaux ? Document 7. Spectres d’absorption des ions fer (II) en présence d'orthophénanthroline. On donne ci-dessous le spectre d’absorption d’une solution d’ions fer (II)en présence d'orthophénanthroline, ainsi qu’un tableau reliant longueur d’onde d’absorption et couleur complémentaire. Le « blanc » a été fait avec de l’eau pure. Solution aqueuse d’ions fer (III) Fe2+ de concentration 1,0×10-2mol.L-1 en présence d'orthophénanthroline Absorbance λ (nm) couleur absorbée longueur d’onde d’absorption (nm) couleur complémentaire violet bleu vert jaune orange Rouge 400-424 424-491 491-575 575-585 585-647 647-850 jaune-vert jaune pourpre bleu vert-bleu bleu-vert 2.2. Étalonnage 2.2.1. Déterminer, en argumentant votre réponse, la couleur attendu pour une solution d’ions fer(II) en présence d'orthophénanthroline. Pour quelle raison choisit-on de travailler à une longueur d’onde de 510nm ? 2.2.2. On fait subir à différentes solutions étalons de Fer (II) le même traitement que celui décrit ci-dessus pour S1. On obtient alors des solutions diluées d’ions fer (II) dont on mesure l’absorbance à 510 nm. Montrer, en utilisant le document 8 et en complétant l’ANNEXE 1 À RENDRE AVEC LA COPIE, que la loi de Beer-Lambert est vérifiée pour ces solutions d’ions fer (II). Page 5/ 13 Document 8. Courbe d’étalonnage. Tableau donnant l’absorbance A à 510 nm de solutions aqueuses étalons contenant des ions fer (II) : Concentration des -1 solutions diluées (mol.L ) 0 1,00×10 Absorbance 0 0,081 -3 3,00×10 -3 0,252 5,00×10 -3 0,424 7,00×10 -3 0,602 10,0×10 -3 0,840 3. Détermination de la teneur en ion fer(II) de la solution Donnée: Masse molaire atomique du fer : M(Fe) = 56 g.rnol−1 2.3.1. À partir de cette méthode, le jardinier détermine le nom du produit commercial mis à sa disposition. Expliquer sa démarche, détailler ses calculs et donner le nom du produit commercial. 4. Incertitude 10 groupes d’élèves ont déterminé expérimentalement la concentration en ion fer (II) de la solution S1. Leurs résultats sont les suivants : Groupe 1 2 3 4 5 Concentration de la solution S1(mol.L-1) 3,62.10-3 3,83.10-3 3,49.10-3 3,52.10-3 3,60.10-3 Groupe 6 7 8 9 10 Concentration de la solution S1(mol.L-1) 3,54.10-3 3,68.10-3 3,63.10-3 3,74.10-3 3,77.10-3 2.4.1. Déterminer, grâce aux valeurs trouvées par les élèves, l’incertitude élargie (pour un niveau de confiance de 95 %) sur la mesure de la concentration en ion fer (II) dans la solution S1. 2.4.2. En déduire l’intervalle dans lequel devrait se situer le résultat du mesurage de la concentration avec un niveau de confiance de 95 %. Document 9. Incertitude sur un mesurage. On rappelle les différentes formules intervenant dans la détermination de l‘incertitude sur le résultat du mesurage d’un ensemble de n valeurs {x1, x2 … xn} : Écart-type : n 1 ni1( xi x )2 n 1 Incertitude-type sur la moyenne : u( x ) n 1 n Incertitude élargie sur la moyenne : U ( x ) k.u( x ) , avec : k = 1 pour un niveau de confiance de 68% ; k = 2 pour un niveau de confiance de 95% ; k = 3 pour un niveau de confiance de 98% ; Page 6/ 13 EXERCİCE 2 : La deuxième expérience de J.J Thomson (6 points) Document 1. La deuxième expérience de Thomson Le physicien anglais Joseph John Thomson utilisa un tube à vide, dans lequel une cathode émet des électrons. Ceux-ci sont accélérés dans un champ électrostatique créé par des anodes de collimation. À la sortie de ces anodes, les électrons forment un faisceau très étroit. Ce faisceau passe ensuite entre deux plaques métalliques de charges opposées. Les électrons, soumis à un nouveau champ électrostatique, sont alors déviés de leur trajectoire et viennent frapper un écran constitué d'une couche de peinture phosphorescente. Tube utilisé par Thomson pour montrer la déviation de particules chargées par un champ électrostatique : Anodes de collimation Peinture phosphorescente Cathode émettrice d’électrons Faisceau d’électrons Plaques de déviation Document 2. Création d'un champ électrostatique Deux plaques métalliques horizontales portant des charges opposées possèdent entre elles un champ électrostatique uniforme E caractérisé par : sa direction : perpendiculaire aux plaques son sens : de la plaque chargée positivement vers la plaque chargée négativement. Document 3. Interactions entre particules chargées Deux particules de charges de même signe se repoussent ; deux particules de charges opposées s'attirent. Document 4. Travail et variation de l’énergie potentielle d’une force électrique : Le travail de la force électrique ⃗⃗⃗⃗⃗ Fe s’exerçant sur une particule de charge q parcourant un déplacement quelconque entre deux points A et B dans un champ électrostatique uniforme ⃗⃗⃗⃗⃗ = q E ⃗⃗⃗⃗⃗ ⃗ s’écrit : W AB(F ⃗⃗⃗⃗e ) =F ⃗⃗⃗⃗e .AB ⃗ .AB E La variation de l’énergie potentielle Ep él d’un électron soumis à une force électrique⃗⃗⃗⃗⃗ Fe et le ⃗⃗⃗⃗e ), de cette force parcourant un déplacement entre deux points A et B sont liés par la travail WAB ( F relation : Ep él = −WAB (⃗⃗⃗⃗⃗ Fe ) Page 7/ 13 Document 5. Rappel mathématiques : Expression du produit scalaire dans un repère orthonormal 𝑥 𝑥′ Si, dans le repère orthonormal(𝑂; 𝑖 ; 𝑗) on a : 𝑢 ⃗ (𝑦)et ⃗⃗⃗ 𝑢′ ( ), alors 𝑢 ⃗ . ⃗⃗⃗ 𝑢′ = 𝑥𝑥 ′ + 𝑦𝑦′ 𝑦′ Document 6. Expérience de laboratoire ; mesure de la vitesse de sortie de l'électron Le montage ci-dessous reprend le principe de la deuxième expérience de Thomson. Il comporte un tube à vide dans lequel un faisceau d'électrons est dévié entre deux plaques de charges opposées. On mesure la déviation verticale du faisceau d'électrons lors de la traversée des plaques sur une longueur L, afin de déterminer la vitesse en sortie des plaques de l’électron. Plaque positive y +++++++++++++ A Canon à électrons v0 H d x O ––––––––––––– Données de l'expérience : L Plaque négative Les électrons sortent du canon à électrons avec une vitesse v0 = 2,27 107m.s1. Le faisceau d'électrons passe entre les deux plaques chargées et est dévié d'une hauteur h = AH = 1,85 cm, quand il sort des plaques. L'intensité du champ électrostatique entre les deux plaques est : E = 15,0 kV.m1. La longueur des plaques est : L = 8,50 cm et la distance entre les deux plaques est 2d. La charge d’un électron est q = e avec la charge élémentaire e = 1,60.10-19 C. La masse m d’un électron vaut 9,11.10-31 kg. ⃗ des électrons est négligeable par rapport à la force électrostatique ⃗⃗⃗⃗⃗ On fait l'hypothèse que le poids P Fe On donne g = 9,80 m.s-2. 1. Détermination du caractère négatif de la charge de l'électron par J.J. Thomson. ⃗ en fonction de E, dans le repère 1.1. À l'aide du document 2, donner les coordonnées du vecteur E ) orthonormal(𝑂; 𝑖 ; 𝑗 puis le représenter sur L'ANNEXE DE L’EXERCICE 2 À RENDRE AVEC LA COPIE On prendra l'échelle suivante : 1,0 cm pour 5,0 kV.m1. J.J. Thomson a observé une déviation du faisceau d'électrons vers la plaque métallique chargée positivement (voir document 1). 1.2. Expliquer comment J.J. Thomson en a déduit que les électrons sont chargés négativement. 1.3. Donner la relation entre la force électrostatique ⃗⃗⃗⃗⃗ Fe subie par un électron, la charge élémentaire e ⃗ . et le champ électrostatique E 1.4. Donner les coordonnées du vecteur de cette force dans le repère orthonormal(𝑂; 𝑖 ; 𝑗) puis la représenter au point A, sur L'ANNEXE DE L’EXERCICE 2 À RENDRE AVEC LA COPIE On prendra l'échelle suivante : 1,0 cm pour 1,0.10-15 N. Page 8/ 13 ⃗ des électrons est négligeable par rapport à la force 1.5. D’après le document 6, « le poids P électrostatique ⃗⃗⃗⃗⃗ Fe » et on sait qu’une force peut être négligée si son intensité est au moins mille fois inférieure à une autre. Montrer que le poids de l’électron peut être négligé lors de l’étude du son mouvement. 1.6. Déduire des questions précédente que le sens de déviation du faisceau d'électrons est cohérent avec le sens de⃗⃗⃗⃗⃗ Fe . 2. Quelle condition sur E, pour que l'électron puisse ressortir sans toucher la plaque ? 2.1. En appliquant la deuxième loi de Newton à l'électron, montrer que les coordonnées de son vecteur 0 ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ (𝑒𝐸 ) accélération dans le repère (𝑂; 𝑖 ; 𝑗) peut s’écrire : 𝑎(𝑡) 𝑚 𝑥(𝑡) = 𝑣0 × 𝑡 2.2. Montrer que les équations horaires du mouvement de l’électron sont : { 𝑒𝐸 𝑦(𝑡) = × 𝑡2 2𝑚 2.3. En déterminant l’équation de la trajectoire des électrons, montrer que la courbe décrite par les électrons entre les plaques admet pour équation : y eE 2 x 2mv 02 2.4. Montrer que pour que l’électron puisse ressortir du canon sans toucher la plaque il faut que : 2𝑚𝑣02 𝑑 𝐸< 𝑒𝐿² 3. Comment varie la vitesse de l’électron entre les deux plaques ? L’électron sort en A sans toucher la plaque positive 3.1. Donner les coordonnées du vecteur ⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑂𝐴 dans le repère (𝑂; 𝑖 ; 𝑗) en fonction de h et L. 3.2.D’après les documents4 et 5, montrer que le travail de la force électrique⃗⃗⃗⃗⃗ Fe s’exerçant sur un électron suivant son déplacement entre 0 et A dans le champ électrostatique uniforme ⃗E , a pour ⃗⃗⃗𝑒 ) = 𝑒𝐸ℎ. l’expression𝑊𝑂𝐴 (𝐹 3.3. Ce travail est-il moteur ou résistant ? Justifier. 3.4. Donner, en utilisant le document 4, l’expression de la variation de l’énergie mécanique Emde l’électron entre l’entrée et la sortie des plaques. 3.5. Nous considèrerons que l’énergie mécanique de l’électron est constante entre l’entrée et la sortie des plaques, vérifier alors que la vitesse de l’électron en A peut s’écrire : 𝑣𝐴 = √𝑣02 + 2𝑒𝐸ℎ 𝑚 3.6. En déduire si la vitesse de l’électron va-t-elle augmenter ou diminuer entre les plaques ? Page 9/ 13 EXERCİCE 3 : La communication chez les baleines (5pts) Jeux, ruts, combats ou fuites, les baleines communiquent par leurs "chants". Sans cordes vocales, elles émettent des sons par leur larynx et leur évent. Ces messages peuvent pour les grandes espèces, être perçus à plusieurs centaines de kilomètres. Pour communiquer entre elles, deux baleines doivent non seulement se trouver à une certaine profondeur dans un couloir d'une hauteur de quelques centaines de mètres, mais aussi à une certaine distance l'une de l'autre. À partir des documents et de vos connaissances, évaluer : 1. la profondeur du couloir de communication ; 2. la distance maximale entre deux baleines pour qu'elles puissent communiquer. L'ensemble de l'argumentation et des calculs doivent apparaitre de manière détaillée. Document 1. LE SOFAR (SOund Fixing And Ranging), un guide d'ondes sonores Dans les océans et dans certaines conditions, une onde sonore qui se dirige vers le haut est ramenée vers le bas dès qu'elle parvient dans les couches supérieures où la vitesse du son est plus grande ; à l'inverse, elle est ramenée vers le haut quand elle se dirige vers le bas dès qu'elle y rencontre des couches inférieures où la vitesse du son est supérieure. Quand une zone respecte ces critères, on parle de SOFAR. Ce couloir SOFAR agit comme un guide d'ondes sonores comme illustré ci dessous. Document 2. Cartographie de la vitesse du son en fonction de la profondeur dans l'océan Page 10/ 13 Document 3. "La voix et l'oreille" des mammifères marins Les cétacés produisent des émissions sonores dans une très large bande de fréquence, entre 10 Hz et 150 kHz environ. Les sons produits peuvent être de type bref (clics, tics, bourdons,...) ou continu (sifflements, chants, mugissements). Quelques émissions sonores de cétacés : Baleine (chant) Grand dauphin (clics) Fréquence moyenne d'émission 4000 Hz 120 kHz Niveau d'intensité sonore moyen à l'émission 170 dB 222 dB Seuil d'audibilité* 50 dB 40 dB *Le seuil d'audibilité correspond au niveau d'intensité sonore minimal perceptible par l'animal. D'après un extrait de Richardson et al, 1995, Marine mammals and noise. Document 4. Absorption acoustique de l'eau de mer Page 11/ 13 ANNEXE EXERCICE 1 : À RENDRE AVEC LA COPIE Q1.1. Q2.2.2. Page 12/ 13 ANNEXE EXERCICE 2 : À RENDRE AVEC LA COPIE L’intensité du champ électrique entre les deux plaques est E = 15,0 kV.m1. y ++++++++++++++ A Canon à électrons x H O – – – – – – – – – – – – L Page 13/ 13