Dysgraphie
L'examen analyse le geste graphique, l'écriture, la vitesse, la tenue du corps et de l'outil. Il
détermine s'il s'agit d'un mauvais scripteur ou s'il s'agit d'un dysgraphique.
Le graphothérapeute dispose de plusieurs tests et échelles pour poser un diagnostic.
A l'issue de l'examen, le graphothérapeute propose une prise en charge individualisée en
tenant compte des troubles observés et des intérêts de la personne.
La remédiation
L'objectif est de rendre à l'écriture sa fonction première : la communication.
Les principes du reconditionnement du geste graphique trouvent leur source dans les travaux
d'Olivaux, d'Ajuriaguerra, Thoulon-Page et seront également accompagnés par des approches
plurielles telles que la kinésiologie éducative, le rééquilibrage neuro-sensoriel, …
Durée
Chaque dysgraphie est différente et demande une prise en charge spécifique. Des mauvaises
habitudes doivent être abandonnées et remplacées par des nouveaux automatismes.
Une séance hebdomadaire est conseillée. Le degré d'investissement personnel et la
profondeur du trouble vont déterminer le nombre de séances nécessaires pour atteindre
l'objectif.
Résultats
Une écriture qui va mieux engendre une personne qui va mieux.
Une dysgraphie détectée et traitée améliore l'attention, l'orthographe, la confiance en soi, …
Article rédigé par le GBGT (Groupement Belge des GraphoThérapeutes) www.gbgt.be
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