LE GROUPE THEATRAL - THEATRE DE LATELIER
LA COMPAGNIE L’ENTÊTEMENT AMOUREUX - DIDIER BEZACE
PRESENTENT
du 4 février au 9 mars 2014
Cycle Marguerite Duras
Cycle Marguerite Duras
«
«
MARGUERITE, LES
MARGUERITE, LES TROIS ÂGES
TROIS ÂGES
»
»
mise en scène Didier Bezace
À 19h00
LE SQUARE
Clotilde Mollet - Didier Bezace - Gaspard Deseauve
ou
Denis Pop
en alternance avec
MARGUERITE ET LE PRESIDENT
Loredana Spagnuolo - Jean-Marie Galey
A 21h00
SAVANNAH BAY
Emmanuelle Riva - Anne Consigny
REPRÉSENTATIONS :
LE SQUARE : à 19h les mardis, jeudis, samedis ; à 15h le dimanche
MARGUERITE ET LE PRESIDENT : à 19h les mercredis et vendredis ; à 17h30 le dimanche
SAVANNAY BAY : à 21h du mardi au samedi ; à 19h30 le dimanche
TARIFS :
LE SQUARE : 33 euros (placement libre)
MARGUERITE ET LE PRESIDENT : 33 euros (placement libre)
SAVANNAY BAY : 38, 30 et 15 euros
Tarif 3 spectacles : 80 euros en 1ère catégorie
Théâtre(de(l'Atelier(
1(place(Charles(Dullin(‐(75018(PARIS(((((((((((
location(:(01(46(06(49(24(((((((((((((((((((((((((((((((((www.theatre‐atelier.com(
INTÉGRALE DES TROIS PIÈCES EN AVANT-PREMIÈRE DE PRESSE LUNDI 3 FÉVRIER 2014
A partir de 16h30
RELATIONS PRESSE
PRESSE ECRITE RADIO / TELEVISION
CLAIRE AMCHIN ALAIN ICHOU
01 42 00 33 50 – 06 80 18 63 23 01 43 22 35 65 – 06 08 84 43 60
claire.amchin@wanadoo.fr alain.ichou@libertysurf.fr
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Marguerite Duras : trois âges, trois visages, trois écritures
différentes
De
Savannah Bay
à
Marguerite et le Président
en passant par
Le Square
,
Marguerite Duras nous livre, à travers ces trois conversations singulières,
son regard sur les choses de l’existence.
Son intense acuité vient éclairer la vie intime et l’Histoire.
Didier Bezace
« MARGUERITE, LES TROIS ÂGES »
LE SQUARE
MARGUERITE ET LE PRÉSIDENT
SAVANNAH BAY
Mise en scène : Didier Bezace
Décor : Jean Haas
Lumières : Dominique Fortin
Dramaturge : Laurent Caillon
Collaboratrice artistique : Dyssia Loubatière
Son : Géraldine Dudouet
Costumes : Cidalia da Costa
Maquillage : Cécile Kretschmar
Chorégraphie : Cécile Bon
Préceptrice de Loredana Spagnuolo : Chloé Long
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Marguerite Duras, les trois âges
Il faut d’abord noter que, comme cela arrive pour beaucoup de grands écrivains et il est
évident que Duras est un de nos plus grands auteurs contemporains leur notoriété et leur
omniprésence dans le champ médiatique sont suivies après leur disparition sinon d’oubli, de
silence, d’une sorte de mise en veille (qui n’empêche d’ailleurs pas la progression des tirages
et des traductions : on traduit Duras dans le monde entier, son œuvre romanesque est déjà
éditée en Pléiade et l’œuvre théâtrale le sera au printemps 2014), on ne les entend plus et
on parle moins d’eux, sauf aux commémorations ; leur absence renvoie à leur œuvre qui
patiente dans les urs et les esprits comme un patrimoine acquis ayant l’éternité devant lui
et plus de vraie urgence. C’est un peu aujourd’hui le cas de Marguerite décédée en 1996 ;
on sait son importance mais elle n’est plus pour intervenir de sa parole remptoire dans
le contexte de nos vies immédiates, on se demande d’ailleurs ce qu’elle exprimerait de cette
réalité parfois désolante qui constitue l’existence française des treize premières années du
nouveau millénaire : aurait-elle aimé l’activisme nerveux de Nicolas Sarkozy malgré sa
«conscience de classe», aurait-elle pris fait et cause pour golène Royal, pour François
Hollande, serait-elle allée à la rencontre des ouvriers lorrains dépossédés de leur travail et de
leur culture, aurait-elle prêté sa plume, comme elle l’a fait à plusieurs occasions et de
manière imprévisible au journal
Libération
au temps de l’affaire Grégory, pour un
commentaire inattendu sur le scandale judiciaire d’Outreau ou un autre de ces faits divers
tragiques qui tissent le coton de notre actualité? Marguerite s’est tue, elle nous manque, sa
folle sagesse, son insatiable curiosité de la vie, des gens, de la politique, de l’art, ne viennent
plus perturber les idées raisonnables avec lesquelles nous appréhendons le el. Il reste
l’œuvre, elle est immense, il me semble que la scène peut doit à nouveau lui rendre
justice, en partie du moins, et nous permettre de retrouver l’univers d’un écrivain qui, nous
parlant toujours d’elle, nous parle encore de nous.
La trilogie que nous créons au Théâtre de l’Atelier permettra certes ce voyage mais elle a
ceci de particulier c’est ce qui justifie le titre du cycle que la nature des textes envisagés
nous offre un parcours dans le temps, de la vieillesse à l’enfance ou l’inverse selon l’ordre
dans lequel on envisage de les monter. Peu importe d’ailleurs car chez Marguerite il y a
toujours au cœur de l’écriture, dans le regard qu’elle porte sur les choses de la vie, à la fois
la juvénilité d’une enfant et la tragique maturité de la vieillesse, une expérience des âges
simultanée. De
Savannah Bay
à
Marguerite et le Président
en passant par
Le Square
ce sont
trois âges d’une me personne dont l’intense acuité vient éclairer la vie intime et l’Histoire.
La vieille dame de
Savannah
joue et déjoue sa mémoire dans le temps d’une représentation
théâtrale elle-même fantomatique ; la jeune bonne du
Square
joue et déjoue un avenir
qu’elle ne peut envisager sans la certitude de son existence préalable je mange monsieur,
je mange beaucoup afin de grossir pour que l’on me voit ») ; la petite fille des conversations
avec Mitterrand puisque c’est ainsi que j’ai construit et distrib le personnage de
Marguerite et le Président
joue sa candeur, feinte ou elle pour déjouer la parole et les
(relatives) certitudes de l’homme politique qu’elle admire, flatte et taquine tour à tour.
Trois âges, trois visages, trois écritures différentes qui n’en sont qu’une parce qu’on y repère
facilement les fondements d’un seul geste créatif dont la nécessité est avant tout, en
écrivant, de s’obliger à vivre. Un lange d’humour (elle en avait beaucoup), d’étrangeté, de
radicalipéremptoire, un plaisir et la douleur d’une blessure secrète jamais guérie que les
trois personnages partagent à des degrés divers et qui se font écho.
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Il faut noter enfin que les trois pièces sont composées de trois duos dont l’enjeu dramatique
est la parole ; parler permet de vivre un peu plus, un peu mieux on parle n’est-ce pas
Monsieur... », dit à plusieurs reprises la jeune femme à son interlocuteur dans
Le Square
et
Marguerite au Président à la fin du dernier entretien : « Il faudrait qu’on organise un autre
rendez-vous et puis on continuera la conversation ») ; la parole, si on lui permet de creuser
le sillon de nos existences, de radiographier nos sentiments contient la promesse d’un futur
possible, à construire. Autrement dit, les mots font vivre et c’est l’action primordiale du
théâtre de Duras ; nul doute que le pari d’un tel voyage dans ses mots et sa pensée ne vaille
d’être tenté.
Didier Bezace
Didier Bezace
Co-fondateur en 1970 du Théâtre de l’Aquarium à la Cartoucherie, il a participé à tous les
spectacles du Théâtre de l’Aquarium depuis sa création jusqu’en 1997 en tant qu’auteur,
comédien ou metteur en scène. Il a été le directeur du Théâtre de la Commune
d’Aubervilliers du 1er juillet 1997 au 31 cembre 2013 et continue d’être acteur au cinéma
et au théâtre.
Ses réalisations les plus marquantes en tant qu’adaptateur et metteur en scène
sont
Le Piège
d’après Emmanuel Bove ;
Les Heures Blanches
d’après
La Maladie Humaine
de
Ferdinando Camon avant d’en faire avec Claude Miller un film pour ARTE en 1991 ;
La
Noce chez les petits bourgeois
suivie de
Grand’peur et misère du IIIe Reich
de Bertolt Brecht
(pour lesquelles il a reçu le Prix de la critique en tant que metteur en scène)
; Pereira
prétend
d’après Antonio Tabucchi créé au Festival d’Avignon en 1997.
Il a reçu un Molière en 1995 pour son adaptation et sa mise en scène de
La Femme changée
en renard
d’après le récit de David Garnett. En 2001, il a ouvert le Festival d’Avignon 2001
dans la Cour d’honneur du Palais des papes avec
L’École des Femmes
de Molière qu’il a mis
en scène avec Pierre Arditi dans lele d’Arnolphe.
Au Théâtre de la Commune, il a notamment créé en 2004/2005
Avis aux intéressés
de Daniel
Keene qui a reçu le Grand Prix de la critique pour la scénographie et une nomination aux
Molières 2005 pour le second rôle.
En mai 2005, il a reçu le Molière de la meilleure adaptation et celui de la mise en scène pour
la création de
La Version de Browning
de Terence Rattigan.
Ses dernières créations sont :
Chère Elena Sergueïevna
de Ludmilla Razoumovskaïa,
La
maman bohême
suivie de
dée
de Dario Fo et Franca Rame qu’il a mis en scène avec
Ariane Ascaride,
May
d’après un scénario d’Hanif Kureishi,
Elle est
de Nathalie Sarraute où
il jouait aux côtés de Pierre Arditi et Évelyne Bouix,
Aden Arabie
de Paul Nizan et en 2010,
Les Fausses Confidences
de Marivaux avec Pierre Arditi et Anouk Grinberg, retransmis en
direct d’Aubervilliers sur France 2 le 30 mars 2010,
Un soir, une ville…
trois pièces de Daniel
Keene,
Que la noce commence
d’après le film
Au diable Staline, vive les mariés !
d’Horatiu
Malaele et
La dernière neige
d’après le récit publié au Seuil de Hubert Mingarelli.
En 2008, il a créé
Conversations avec ma mère
d’après un scénario de Santiago Carlos Ovés
qu’il a interprété aux côtés d’Isabelle Sadoyan. La pièce a été reprise au Théâtre de la
Commune et en tournée durant les saisons 2009/2010 et 2010/2011.
Didier Bezace a reçu en 2011 le prix SACD du théâtre.
Au théâtre, sous la direction d’autres metteurs en scène, il a interprété de nombreux textes
contemporains et classiques notamment
Les Fausses Confidences
de Marivaux dans
lesquelles il interprétait aux côtés de Nathalie Baye le rôle de Dubois, ou plus cemment
Après la répétition
de Bergman mise en scène Laurent Laffargue aux côtés de Fanny
Cottençon et Céline Sallette.
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Au cinéma, il a travaillé avec Claude Miller,
La petite voleuse
; Jean-Louis Benoit,
;
Marion Hansel,
Sur la terre comme au ciel
; Serge Leroy,
Taxi de nuit
; Pascale Ferran,
Petits
arrangements avec les morts
; Claude Zidi,
Profil bas
; André Téchiné,
Les Voleurs
; Bigas
Luna,
La Femme de chambre du Titanic
; Pascal Thomas,
La Dilettante
; Marcel Bluwal,
Le
plus beau pays du monde
; Serge Meynard,
Voyous, voyelles
; Jeanne Labrune,
Ça ira mieux
demain
,
C’est le bouquet
et
Cause toujours
; Rodolphe Marconi,
Ceci est mon corps
; Anne
Théron,
Ce qu’ils imaginent
; Daniel Colas,
Nuit noire
; Valérie Guignabodet,
Mariages !
;
Rémi Bezançon,
Ma vie en l’air
; Olivier Doran,
Le Coach
; Pierre Schoeller,
L'Exercice de
l'État
; Justine Malle,
Cette année-
...
,
Delphine De Vigan,
A coup r
, Bertrand Tavernier,
L627
,
Ça commence aujourd’hui
et
Quai d’Orsay.
À la télévision, il a travail avec de nombreux réalisateurs, notamment avec Caroline
Huppert, Denys Granier-Deferre, François Luciani, Marcel Bluwal, Jean-Daniel Verhaeghe,
Daniel Jeanneau, Bertrand Arthuys, Alain Tasma, Jean-Pierre Sinapi, Laurent Herbiet, Pierre
Boutron, Gérard Jourd’hui
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