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L’équation (3) représente la demande de monnaie (keynésienne) qui répond aux motifs
de transaction et de précaution () en dépendant positivement du revenu (), et au motif de
spéculation () qui dépend négativement du taux d’intérêt ().
Le solde de la balance commerciale est décrit par l’équation (5) : une augmentation du
revenu domestique détériore la BC en augmentant les importations ; une hausse du revenu
étranger améliore la BC en augmentant les exportations, tout comme une dépréciation de la
monnaie domestique si les conditions de Marshall-Lerner sont vérifiées.
L’équation (6) décrit l’entrée nette des capitaux qui dépend de la déviation par rapport
à la parité de taux d’intérêt non couverte. En supposant nulle la variation anticipée du taux de
change (), l’entrée nette des capitaux dépend seulement de la différence des taux
d’intérêt.
Dans un premier temps, on considère le cas .
2. Écrire les conditions d’équilibre sur les différents marchés en donnant les courbes IS,
LM et BP.
On a cinq marchés : marché des biens et services (produits domestiquement ou
importés), marché du travail domestique, marché de la monnaie domestique, marchés des titres
(détention de titres domestiques ou étrangers) et marché des changes. IS donne l’équilibre sur
le marché des biens et services en même temps que l’équilibre sur le marché du travail à cause
du chômage keynésien (la demande des biens et services détermine la quantité d’emploi
nécessaire à la produire). LM donne l’équilibre sur le marché de la monnaie et BP donne
l’équilibre sur le marché des changes. Par conséquent, IS-LM-BP, en donnant l’équilibre sur
les 4 marchés sur 5 suffit à déterminer l’équilibre macroéconomique, car d’après la loi de
Walras, l’équilibre sur le 5ème marché (marché des titres) est assuré.
La courbe IS est donnée par l’équilibre sur le marché des biens et services qui est tel
que la demande () détermine la production () (à cause du chômage
keynésien) :
On a donc une relation négative entre et .