EDITO
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Frank Fredenrich, Jean-Michel Olivier,
Jérôme Zanetta
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Christian Bernard, Serge Bimpage,
Françoise-Hélène Brou, Laurent
Darbellay, Frank Dayen, Martine
Duruz, Frank Fredenrich,
Jérôme Zanetta
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Frank Fredenrich
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Viviane Vuilleumier
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Julie Bauer
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Yves Allaz, Philippe Baltzer,
Julie Bauer, Nancy Bruchez,
Gabriele Bucchi, Romeo Cini,
Sarah Clar-Boson, Gilles Costaz,
Martina Diaz, Catherine Graf,
Emilien Gür, Bernard Halter,
Christophe Imperiali, Pierre Jaquet,
François Jestin, Régine Kopp,
Serge Lachat, Frank Langlois,
David Leroy, François Lesueur, Anouk
Molendijk, Paola Mori, Michel Perret,
Eric Pousaz, Stéphanie Nègre,
Christine Pictet, Christine Ramel,
Serene Regard, Christophe Rime,
Julien Roche, Emmanuèle Rüegger,
Maya Schautz, Rosine Schautz,
Raymond Scholer, Pierre-René Serna,
Bertrand Tappolet, Laurence Tièche
Chavier, David Verdier, Valérie Vuille,
Christian Wasselin, Beata Zakes,
François Zanetta
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Viviane Vuilleumier
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PETRUZZI - Città di Castello, Italie
scènes
magazine
Welcome Jonathan NottQ!
Le déroulement des conférences de presse obéit le plus souvent à un
rituel à peu près immuable que ne renieraient pas les officiants des
cultes les plus divers. C'est en particulier le cas si l'on songe à cel-
les organisées à l'occasion d'une nomination, et plus spécifiquement lors de
l'intronisation d'un chef d'orchestre.
Certes, il faudrait être mauvais esprit pour imaginer une séquence
quelque peu improbable au cours de laquelle on affirmerait qu'un nouveau
directeur musical a été choisi « sans le soutien des membres de l'orchestre,
d'autant qu'on attend de lui qu'il mate une bande de musiciens irrespectueux
et capricieux » à l'instar de ceux jadis dépeints dans l'inénarrable – mais cré-
dible ? - (FCJ58CF7<9GHF5 de Federico Fellini. Il serait en outre tout aussi
douteux d'entendre dire, que de toute façon « vu le budget à disposition, on
ne va pas commencer à se plaindre si quelqu'un accepte des conditions dra-
coniennes ». Et qui plus est, le candidat a accepté « de ne jamais proposer de
diriger des œuvres de musique contemporaine ou des créations, histoire de
préserver la fidélité du public ».
Rassurons donc les nombreux mélomanes de Romandie, cette vision cau-
chemardesque ne risque pas de se produire dans nos contrées.
Un nouveau chef a été choisi pour prendre la direction de l'Orchestre de
la Suisse romande dès la saison 2016-2017 et cela s'est fait avec l'assentiment
des musiciens, puisque cela semble être désormais la règle, suivant ainsi
l'exemple donné notamment depuis des années par le Philharmonique de
Berlin. De plus, hommage a été rendu comme il se doit au père fondateur
Ernest Ansermet et promesse a été faite de continuer à défendre la musique
française, cette carte de visite du « Romand » , sans pour autant négliger les
autres répertoires. Naturellement un attention toute particulière sera portée au
renouvellement du public et à la recherche de ce jeune public que l'on veut
séduire.
Mais il est un moment incontournable lors de ce genre de rendez-vous,
c'est l'instant où sera posée la question que tout le monde attend avec impa-
tience : « Et la musique contemporaine ? » Destinée en l'occurrence à l'an-
cien directeur musical de l'Ensemble Intercontemporain à Paris, cette inter-
rogation ne pouvait qu'entraîner une réponse évidente.
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