Le 21 décembre dernier a été approuvé l’accord de Paris sur le climat concluant la COP21. Aux
termes de cet accord, les 196 délégations se sont entendues pour contenir le réchauffement
climatique en deçà des 2 degrés.
À ce jour, 180 pays ont signé l’accord. Mais signer n’est pas suffisant. Chaque pays doit désormais,
selon ses modalités propres, ratifier officiellement le texte. Les dispositions contenues dans l’accord
n’entreront en effet en vigueur que lorsque 55 pays responsables d’au moins 55% des émissions de
gaz à effet de serre l’auront ratifié.
Contre toute attente, les Chinois et les Américains, ont ratifié l’accord au début du mois de
septembre, « pour donner l’impulsion ». Mais du côté européen, seules la France et la Hongrie ont
procédé à la ratification. Or, une ratification de l’ensemble des États-membres et de l’Union
européenne est nécessaire pour comptabiliser les ratifications française et hongroise.
Dès lors, à quelle échéance attendre la ratification de l’Union européenne ? En d’autres termes,
peut-il exister une unité européenne sur un sujet aussi central que la lutte contre les changements
climatiques et la répartition des efforts à fournir en matière de réduction des émissions de gaz à
effet de serre ? Sans l’impulsion des États, les bonnes volontés issues de la société civile peuvent-
elles se mettre en ordre de marche ?
Sur inscription obligatoire avant le 3 octobre :
europafterhours@ena.fr,
en spécifiant vos nom, prénom, fonctions et
organisme de rattachement