eJCancerBordet LE JOURNAL DE L'INSTITUT JULES BORDET N° 16 2010 HOT TOPIC p. 5-8 Medical meeting: Key messages from Asco 2010 p. 9 Evénements - Meetings p. 20 Un peu d’histoire Een beetje geschiedenis p. 21 La chirurgie avec assistance robotique Chirurgie met behulp van een robot Bringing Generics to life. TEVA, leader mondial des médicaments génériques, développe, produit et commercialise des principes actifs pharmaceutiques, des médicaments génériques et des médicaments innovants. Cette combinaison unique a permis à TEVA de se forger un savoir-faire et une expertise considérable dans la production des médicaments fiables. TEVA, la santé à portée de tous, sans concession sur la recherche, la qualité et l’efficacité. www.tevabelgium.be TEVA, confiance en sa maîtrise www.tevadaptor.com • www. tevapharm.com • www.myfenax.net SOMMAIRE/ INHOUDSTAFEL COMITE EDITORIAL / HOOFDREDACTIE Ahmad AWADA Harry BLEIBERG Marianne PAESMANS 4 Jcancer devient e-JCancerBordet Le journal de l’Institut Jules Bordet fait peau neuve et devient électronique ! COMITE DE REDACTION / REDACTIE Lieven ANNEMANS Ahmad AWADA Thierry BERGHMANS Harry BLEIBERG Véronique D’HONDT Alain HENDLISZ Yassine LALAMI Marianne PAESMANS Martine PICCART Roland VAN VELTHOVEN Louise VANDERWEERDEN EDITO Jkanker is nu e-JCancerBordet Het tijdschrift van het Jules Bordet Instituut is splinternieuw en wordt een e-tijdschrift ! Ahmad Awada, Harry Bleiberg, Marianne Paesmans 5-8 HOT TOPIC La chirurgie avec assistance robotique: l’exemple de la prostatectomie radicale L’Institut vient d’acquérir la toute nouvelle version du robot chirugical Da Vinci, Roland Van Velthoven et Harry Bleiberg nous le présentent dans le contexte des prostatectomies radicales DESIGN/ PRINT PRODUCTION Pierre Lambreth Thierry Lambot Chirurgie met behulp van een robot: radicale prostatectomie als voorbeeld Het Instituut heeft zich net een nieuwe versie van de chirurgische robot Da Vinci aangeschaft. Roland Van Velthoven en Harry Bleiberg stellen ons hem voor in de context van radicale prostatectomie. SECRETARIAT DE REDACTION / Redactiesecretariaat Louise VANDERWEERDEN Roland Van Velthoven, Harry Bleiberg Tel : 02/541.33.98 [email protected] LIENS / LINKS 9-18 www.bordet.be www.ulb.ac.be De artsen van het Instituut stellen hun standpunten voor omtrent de sterkhouders van ASCO 2010. NEDERLANDSE VERTALING Ahmad Awada, Thierry Berghmans, Véronique D’Hondt, Alain Hendlisz, Yassine Lalami, Martine Piccart Lieveke AMEYE Ludvina MEES REALISATION VIDEO Flore BLEIBERG MEDICAL MEETING : KEY MESSAGES FROM ASCO 2010 Les médecins de l’Institut vous présentent leur point de vue sur les points forts de l’ASCO 2010 www.bordet.be/journalcb 20 EVENEMENTS / MEETINGS BSMO: 4th Belgian Symposium on the integration of molecular biology advances into oncology clinical practice Meet the oncology expert: Targeting the BRCA1 and BRCA2 associated DNA damage response in breast cancer 21 UN PEU D’HISTOIRE / EEN BEETJE GESCHIEDENIS Bordet, centre pionnier de l’oncologie en Belgique : les débuts Bordet, als pionnierscentrum van oncologie in België: het begin Le contenu des articles publiés dans ce journal n’engage que la responsabilité de leur(s) auteur(s) Enkel de auteur(s) kunnen verantwoordelijk gehouden worden voor de inhoud van de gepubliceerde artikels van het tijdschrift. © Copyright e-JCancerBordet Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 Louise Vanderweerden LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET EDITO Jcancer devient e-JCancerBordet jcancer wordt e-JCancerbordet [email protected] N ous avons le grand plaisir de publier le premier numéro du journal de l’Institut Jules Bordet dans sa version électronique, e-JCancerBordet, que nous destinons à l’ensemble des médecins belges. Vous connaissez peut-être déjà notre journal qui existe depuis plus de 5 ans. L’expérience accumulée nous a fait prendre conscience des changements importants survenus dans la circulation de l’information en oncologie au cours des 5 dernières années : densité de nouvelles informations, nécessité de présentation synthétique, nécessité de développer de nouveaux moyens de communication. Si vous connaissez des personnes susceptibles d’être intéressées par notre journal, elles peuvent demander à être ajoutées à notre liste mailing sur une simple demande par mail à l’adresse : [email protected] N’hésitez pas à faire connaître notre journal autour de vous ! Merci d’avance ! Bonne lecture ! Ahmad Awada Harry Bleiberg Marianne Paesmans Nous vous proposons un e-JCancerBordet électronique qui donnera la parole aux experts de l’Institut Jules Bordet pour vous informer des changements significatifs émergents dans la prise en charge de vos patients cancéreux et des avancées significatives de la recherche en Belgique et dans le monde. Le format sera celui d’articles courts, synthétiques permettant une compréhension rapide de l’information et des liens, qui pour ceux qui le désirent, permettent d’accéder à une information plus approfondie. Votre avis, vos commentaires, vos propositions de sujets sont les bienvenus, n’hésitez pas à nous en faire part à l’adresse suivante: [email protected] (la personne de contact étant Louise Vanderweerden). Notre prochain numéro devrait être mis en ligne début 2011. p.4 In het kort : Het tijdschrift over kanker van het Jules Bordet Instituut bestaat al vijf jaar. We hebben nagedacht over de vorm en stellen daarom een elektronisch formaat voor: e-JCancerBordet . Het formaat zal bestaan uit korte samenvattende artikels en standpunten van onze experten, met links, zodat de lezers die dit wensen vlot toegang hebben tot meer diepgaandere informatie. Uw opmerkingen of voorstellen zijn welkom op volgend e-mailadres : [email protected] (contactpersoon: Louise Vanderweerden) Als u iemand kent die geïnteresserd zou zijn in ons tijdschrift, aarzel dan niet om ons te contacteren via dit e-mailadres. Veel leesplezier! LA CHIRURGIE AVEC ASSISTANCE ROBOTIQUE La chirurgie assistée par robot constitue une formidable avancée technologique. Le chirurgien, assis derrière une console, à quelques mètres (et pourquoi pas kilomètres) du patient, réalise des actes d’une précision étonnante (voir vidéo liée à cet article), visibles pour un observateur externe sur un écran plasma. HOT TOPIC La prostatectomie radicale laparoscopique assistée par robot : une technique prometteuse Laparoscopische radicale prostatectomie met behulp van een robot: een veelbelovende techniek [email protected] [email protected] C ette technologie, développée pour plusieurs indications, paraît la plus implantée pour la prostatectomie radicale. Elle est répandue : aux USA, elle est approuvée par la FDA et, en 2007, environ 60% de toutes les prostatectomies radicales ont été réalisées par voie endoscopique en l’utilisant (Lee DI et al Yonsei Med J2009 ; 50 : 177181). Pourtant, l’approche robotique reste controversée et nous manquons encore de certains éléments et, notamment de données relatives aux résultats à long terme, pour la considérer comme supérieure à la prostatectomie radicale par voie rétropubienne (PRR), qui reste la chirurgie de référence. En Belgique, le centre fédéral d’expertise des soins de santé a publié, en 2009, un rapport positif mesuré (Camberlin C et al. Chirurgie assistée par robot : health technology assessment, KCE reports 104B), considérant la chirurgie assistée par robot «comme une technologie émergente prometteuse» pour autant qu’elle soit utilisée dans des circonstances idéales dans des centres et des équipes chirurgi- cales possédant l’expertise et la formation nécessaires. Ce qui se cache derrière cette controverse ce sont d’abord les coûts très élevés (le robot coûte ~ 1.2 million US$, soit 854 880 €, la maintenance annuelle ~100000 US$ , soit 71 240 €, les instruments robotiques à usage unique ~1500 U$, soit 1 068 € par patient). Ensuite posent problème le fait qu’il s’agit d’une chirurgie requérant un niveau d’expertise peu répandu dans un contexte de concurrence entre les services d’urologie et l’absence de données d’un niveau de preuve suffisant démontrant formellement des bénéfices en termes de contrôle du cancer (survie globale ou sans progression de la maladie) et d’effets indésirables. Il n’existe en effet pas d’études randomisées ayant comparé la chirurgie robotique à une approche standard, certains auteurs soulignant la difficulté de mener de telles études (Eggener SE et al, Laparoscopic radical prostatectomy : ten years later, time for evidence-based foundation. Eur Urol 2008; 54(1):4-7). Si une supériorité suite page 6… Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET .... suite de la page 5 significative devait être mise en évidence, les conséquences en terme de choix des patients (et peut-être de décisions stratégiques au niveau des autorités de santé) pourraient révolutionner l’approche de la chirurgie du cancer de la prostate et résoudre en partie la controverse. LA CHIRURGIE AVEC ASSISTANCE ROBOTIQUE p.6 Que pouvons-nous dire aujourd’hui de la prostatectomie radicale laparoscopique assistée par robot (PRLAR) ? Le minimum que l’on doit attendre d’une technique innovante est qu’elle démontre au moins, sa «non-infériorité» par rapport aux standards de soins existants et significativement moins de complications Il faut rappeler que la PRR standard est la première option thérapeutique en cas de cancer de la prostate pour autant que le patient soit en état de la tolérer (âge, état général) et que le cancer soit confiné à la glande (stade clinique T2). La PRR permet un contrôle du cancer sur plus de 15 ans et une survie sans progression à 5 ans de 80%. Bien que la prostatectomie radicale laparoscopique (PRL) et la PRLAR aient un recul d’observation plus limité et que les séries de patients ne soient pas nécessairement comparables, ces techniques semblent donner, des survies à 5 ans de 75% et 92% (Touijer K et al. Eur Urol. 2009 ; 55 : 1014-1019). Si les distributions de survie sont effectivement équivalentes, l’importance des coûts ne se justifie que si est observé un effet marquant sur la survenue de complications opératoires ainsi que sur la préservation de la continence et de la fonction érectile qui ont un impact évident sur la qualité de vie. Cependant, pour juger de la valeur clinique ajoutée de la PRLAR, nous nous trouvons face à des études regroupant un nombre de procédures chirurgicales variables (reflétant des niveaux d’expertise différents) et sans critères d’évaluation bien définis (en particulier en ce qui concerne la pathologie), des séries isolées ou des séries consécutives réalisées par la même équipe ou des méta-analyses les regroupant toutes. Il faut aussi se rappeler que la PRL reste elle aussi controversée et loin d’être universellement utilisée. Ce qu’on lui reproche: une vision en 2D, l’exigence d’une grande habitude de la technique pour manoeuvrer des instruments laparoscopiques fixés à la peau par des trocarts et résultant en une réduction globale du degré de liberté nécessaire à la dissection et à la suture, impliquant un apprentissage long . La PRLAR devrait pallier en grande partie ces inconvénients puisque cette technologie offre une vision 3D et utilise des instruments laparoscopiques qui miment le mouvement et la dextérité du poignet et de la main humaine. Ceci devrait rendre la dissection laparoscopique plus facile, réduire le temps de formation des chirurgiens et créer un intérêt croissant pour l’approche mini-invasive. Peu d’études séquentielles existent, comparant la PRR avec la PRL, réalisées par la même équipe chirurgicale ; il existe pour cela des motifs méthodologiques et éthiques rendant difficile la comparaison entre une technique établie et la mise en œuvre de techniques innovantes à l’issue d’une courbe d’apprentissage significative. Par contre, la comparaison non randomisée, séquentielle de la PRR et de la PRLAR a été identifiée dans plusieurs études. LA CHIRURGIE AVEC ASSISTANCE ROBOTIQUE tout développement ultérieur. Le groupe belge de laparoscopie urologique (BLUG) et le groupe oncologie de la BAU (Belgian association of urology) ont négocié les possibilités de telles recherches avec l’INAMI. C’est ainsi que depuis le 1er octobre 2009, l’INAMI intervient dans le coût des instruments robotiques à usage unique utilisé chez un patient lors d’une PRLAR et a proposé une convention destinée aux centres d’urologie expérimentés dans la PRLAR, impliquant une confirmation de l’indication grâce à une concertation multidisciplinaire en oncologie et un follow-up régulier des patients opérés tant à court terme (questionnaires pré-et postintervention) que sur le long terme. Les résultats suggèrent, en général, un avantage de la PRLAR dans les paramètres suivants : confort du patient, durée d’hospitalisation, complications. Les avantages de confort apparaissent comme largement acceptés dans la littérature, même si tous les auteurs reconnaissent que l’absence d’étude randomisée comparant directement les deux techniques ne permet pas de conclure définitivement (Finkelstein J et al Reviews in urology 2010 ; 12 : 35-43). la continence et la fonction érectile ainsi qu’un plus petit nombre de marges envahies, les études dont nous disposons ne nous permettent pas de mettre en évidence des différences significatives. L’envahissement des marges de résection pour les stades pT2 n’est en faveur de la PRLAR que dans deux études sur cinq, traduisant une fois de plus le caractère prématuré des conclusions basées sur des études précoces réalisées sous la pression industrielle. La PRLAR pourrait être considérée comme l’aboutissement de la chirurgie laparoscopique optimisée par la technologie. Toutes les limitations de la laparoscopie sont surmontées par la laparoscopie assistée par robot. Si les données analysées suggèrent une supériorité de la PRLAR, l’évaluation de celle-ci doit se poursuivre dans le cadre de projets de recherche rigoureux et prospectifs, incluant notamment l’évaluation de l’impact d’une dissection lymphatique étendue associée à la prostatectomie. Même si on peut imaginer qu’une meilleure visualisation du pelvis, de meilleures conditions de dissection et de suture devraient se traduire par des avantages en terme de diminution des complications, un impact plus net sur Même si on peut se convaincre, dans une institution avec un service d’urologie qui a acquis une grande expertise en la matière, des avantages cliniques dont les patients peuvent bénéficier, l’absence de remboursement des coûts générés par cette technologie pourrait empêcher Cette décision assez originale dans un système de santé où, en général, la sécurité sociale n’a pas pour vocation de subventionner les études tendant à répondre à des questions cliniques pourrait suite page 8… Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET .... suite de la page 7 déboucher sur des décisions cohérentes en matière de santé publique. On devrait dans ce contexte de collecte et d’analyse des données définir, à priori, les critères minimum validant l’utilisation de la PRLAR. On pourrait à cet égard utiliser les chiffres proposés plus haut dérivant de séries publiées. On peut espérer que cette approche va permettre d’accumuler des données en vue d’une décision définitive quant à la généralisation et au remboursement de cette technologie en Belgique. En attendant, les médecins traitants et leurs patients peuvent avoir accès à une technologie chirurgicale de pointe dans des centres dont l’expertise est établie. Roland Van Velthoven Harry Bleiberg Chirurgie met behulp van een robot p.8 In het kort : Robotgeassisteerde chirurgie is technologisch een grote sprong vooruit, die ontwikkeld werd voor verschillende aandoeningen, maar vooral voor radicale prostatectomie als behandeling van prostaattumoren. De techniek werd als veelbelovend bestempeld in een rapport van de KCE van 2009 - ondanks de afwezigheid van gerandomiseerde studies - op basis van opeenvolgende studies die voor de patiënt een beter comfort, een kortere ziekenhuisopname en een betere functionele recuperatie aantonen. De gegevens zijn nog te pril om de effecten op lange termijn na te gaan (progressie-vrije overleving, globale overleving). De hoge kosten van de robot (aankoop, onderhoud, gebruiksmateriaal) maken het controversieel, evenals het feit dat de techniek voorbehouden moet zijn voor gespecialiseerde chirurgische teams in centra die beschikken over de vereiste expertise en nodige vorming. De evaluatie van de techniek en het onderzoek worden voortgezet in het kader van de samenwerking tussen de Belgian Laparoscopic Urology Group (BLUG) en de groep oncologie van de Belgian Association of Urology (BAU) met financiële ondersteuning van het RIZIV. ASCO ANNUAL’ 10 MEETING LE CANCER DU SEIN • BORSTKANKER Le cancer bronchique • Longkanker Les cancers digestifs • Kanker in het spijsverteringskanaal Les cancers gynécologiques • Gynaecologische kanker Le mélanome • Melanoom Le cancer de la thyroïde • Schildklierkanker Les médecins de l’Institut vous présentent leur sélection des abstracts susceptibles de faire changer la pratique oncologique. De artsen van het Instituut stellen u hun selectie voor van abstracts die de oncologische praktijk zouden kunnen doen veranderen. Key messages from Asco 2010 Le cancer du sein/ Borstkanker MARTINE PICCART, MD, PhD, Chef du service de Médecine [email protected] Practice changing clinical trials are presented as well as some important results related to disease biology. Practice – changing clinical trials The large, well conducted and mature NSABP-B32 (1) trial, presented by D. Krag enrolled around 4000 patients – clinically node-negative – and randomized them to sentinel lymph node (SLN) dissection with or without axillary lymph node dissection (ALND) in case of a negative SLN by routine pathological examination (N = 3989 pts). The trial, powered to detect a 2% difference in overall survival at 5 years, shows no difference at a median follow-up of 95 months and provides definitive evidence that ALND on top of SLN does not provide clinical benefit. This is also true for locoregional control (axillary relapses 0.3 vs 0.1%!) [abst LBA505]. The ACOSOG Z0011 (2) trial, presented by A. Giuliano, asked a similar question for women clinically node negative but found suite page 10… Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET .... suite de la page 9 to have 1 or maximum 2 positive SLN (by H&E). [abst CRA 506] Closed early with only half of its anticipated patient population recruited (N = 891/1900), the trial shows no difference in loco-regional control at a median follow-up of 6.3 years (2.8% loco-regional regional relapses for SLN dissection only and 4.1% for ALND!). A negative impact on O.S. (which was the primary endpoint with the need to show a difference <3%) is very unlikely given the loco-regional results and therefore – this trial – does not support routine use of ALND in this particular group of patients. [abst CRA 506] The Intergroup – CALGB 9343 (3) trial, presented by K. Hughes, randomized 636 clinically node-negative elderly women with small (≤2 cm) endocrine responsive tumors to tamoxifen with or without breast radiotherapy. At 12 year median follow-up, the only clinical benefit of RT is a slight reduction in “in breast” relapses (from 9% to 2%) without a significant increase in secondary mastectomies (4% vs 2%). All other outcomes are similar and it must be noted that only 3% of these women die from breast cancer (46% die from other causes!). With today’s use of aromatase inhibitors, the benefit of RT in these women is likely to be even less ! [abst 507] Practice – influencing results Discordant results between tissue analysis of metastatic lesions versus primary tumor have been reported for several years, but all these studies were small, retrospective and based on pathology reports. This year, an elegant prospective UK and Canadian study (4) was reported by E. Amir, with detailed re-analysis of ER, PgR and HER2 on 271 primaries having generated metastases accessible to biopsies. ER receptor loss vs gain was reported in 12 and 14% respectively. HER2 amplification loss vs gain was reported in 12.5 and 4.6% respectively. Importantly, a change in clinical management of the patients occurred in 15%. [abst 1007] Two other studies, one from Italy (5) (M. Locatelli) and the other from Sweden (6) (E. Karlsson), although retrospective in nature, essentially confirmed these results in 255 and 477 patients respectively. [abst 1008 & 1009] These data – much stronger than those generated in the past – are an incentive for clinicians to biopsy breast cancer at relapse (with the added benefit that in some cases another malignancy – or even a benign lesion – will be discovered!) The possible explanations behind the above discordant findings may include: 1) tissue fixation differences (with more quality in general for the metastatic biopsy!), 2) genomic heterogeneity in the primary tumor, 3) selection of a subpopulation of cancer cells through adjuvant medical therapy. Martine Piccart References (1) D. N. Krag, S. J. Anderson, T. B. Julian, A. Brown, S. P. Harlow, J. P. Costantino, T. Ashikaga, D. Weaver, E. P. Mamounas, N. Wolmark; National Surgical Adjuvant Breast and Bowel Projetc. Primary outcome results of NSABP B-32, a randomized phase III clinical trial to compare sentinel node resection (SNR) to conventional axillary dissection (AD) in clinically node-negative breast cancer patients. J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr LBA505) (2) A. E. Giuliano, L. M. McCall, P. D. Beitsch, P. W. Whitworth, M. Morrow, P. W. Blumencranz, A. M. Leitch, S. Saha, K. Hunt, K. V. Ballman. A randomized trial of axillary node dissection in women with clinical T1-2 N0 M0 breast cancer who have a positive sentinel node. J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr CRA506) (3) K. S. Hughes, L. A. Schnaper, C. Cirrincione, D. A. Berry, B. McCormick, H. B. Muss, B. Shank, C. Hudis, E. P. Winer, B. L. Smith, CALGB, ECOG, RTOG. Lumpectomy plus tamoxifen with or without irradiation in women age 70 or older with early breast cancer. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 507) (4) E. Amir, M. Clemons, O. C. Freedman, N. Miller, R. E. Coleman, C. Purdie, L. Jordan, P. Quinlan, A. M. Thompson. Tissue confirmation of disease recurrence in patients with breast cancer: Pooled analysis of two large prospective studies. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 1007) (5) M. A. Locatelli, G. Curigliano, L. Fumagalli, V. Bagnardi, G. Aurilio, P. Della Vigna, L. Monfardini, S. Giudici, G. Viale, A. Goldhirsch; Division of Medical Oncology, European Institute of Oncology, Milan, Italy. Should liver metastases of breast cancer be biopsied to improve treatment choice? J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr CRA1008) (6) E. Karlsson, L. S. Lindström, U. Wilking, L. Skoog, U. Johansson, J. Bergh. Discordance in hormone receptor status in breast cancer during tumor progression. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 1009). p.10 ASCO ANNUAL’ 10 MEETING Le cancer bronchique / Longkanker THIERRY BERGHMANS, MD, PhD, Chef de Clinique Adjoint, Soins Intensifs et Oncologie Thoracique [email protected] La chimiothérapie a permis des avancées substantielles dans la prise en charge du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) que ce soit pour les stades avancés ou pour les maladies locorégionales (en périopératoire ou en adjonction à la radiothérapie). Ces dernières années, de nombreuses thérapies biologiques ciblées ont émergé en oncohématologie. Parmi cellesci, les inhibiteurs de tyrosine kinase (TKI) d’EGFR (Epidermal Growth Factor Receptor) ont montré une certaine activité en traitement de rattrapage et une efficacité supérieure à la chimiothérapie pour le traitement de première ligne des CBNPC avancés présentant une mutation activatrice d’EGFR (1 LINK;2 LINK). Plusieurs études randomisées (voir tableau page suivante) présentées durant l’ASCO ont évalué la place de ces TKI dans d’autres situations cliniques. L’administration adjuvante de géfitinib pour des CBNPC de stade IB-IIIA complètement réséqués n’a pas permis une amélioration de la survie par rapport à un placebo (3 LINK). Aucun effet n’est observé dans le sous-groupe présentant une mutation pour EGFR (analyse rétrospective). Dans une population sélectionnée de patients ayant un indice de performance altéré et/ ou ne pouvant recevoir une chimiothérapie par cisplatine (4 LINK), l’administration d’erlotinib en 1ère ligne ne s’est pas montrée supérieure à un placebo. Dans un essai de l’IFCT (5 LINK), l’administration d’erlotinib après obtention d’une stabilisation ou d’une réponse objective à une chimiothérapie par cisplatine et gemcitabine permet un allongement significatif de la survie sans progression par rapport au bras observation. L’impact sur la survie du traitement de maintenance n’est cependant pas rapporté. Un essai italien de non infériorité (6 LINK) a comparé en 1ère ligne une chimiothérapie par cisplatine et gemcitabine suivie à la progression par l’erlotinib ou la séquence inverse. Une moindre survie a été objectivée dans le groupe ayant reçu l’erlotinib en 1ère intention. Ces différentes études soulignent l’importance de la sélection des populations incluses dans ces essais et la nécessité de trouver des facteurs prédictifs de l’efficacité de ces nouveaux traitements. Une démonstration en est apportée dans une étude de phase I montrant une activité majeure du crizotinib sur les CBNPC présentant le gène de fusion EML4-ALK (7 LINK) . Cette particularité n’est observée que dans 2-7% des patients atteints de CBNPC, préférentiellement des adénocarcinomes survenant chez des patients jeunes. Un taux de réponse de 57% a été noté, indépendamment du nombre de chimiothérapies préalablement reçues avec un taux de survie sans progression à 6 mois estimé à 72%. Ces premiers résultats s’avèrent supérieurs à ce qui est obtenu par chimiothérapie conventionnelle dans des populations non sélectionnées. Thierry Berghmans suite page 12… Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET .... suite de la page 11 Etude Population Design Résultats sur la survie LBA 7005. Goss et al (3) CBNPC IB-IIIA R0 N = 503 Géfitinib vs placebo après chirurgie HR 1,23 (IC 95% 0,94-1,64) 7504. Lee et al (4) CBNPC III/IV non éligible pour Erlotinib vs placebo chimiothérapie par cisplatine (1ère ligne) N = 670 HR 0,97 (IC 95% 0,82-1,14) 7507. Perol et al (5) CBNPC avancés N = 464 Observation (O) vs erlotinib (E) vs gemcitabine (G) après cisplatine-gemcitabine Survie sans progression HR = 0,55 (IC 95% 0,43-0,70) (E vs O) HR = 0,82 (IC 95% 0,73-0,93) (G vs O) 7508. Gridelli et al (6) CBNPC IIIB/IV 1ère ligne N = 760 Cisplatine-Gemcitabine vs erlotinib HR = 1,40 (IC 95% 1,13-1,73) 3. Bang et al (7) CBNPC avec gène de fusion Crizotinib EML4-ALK N = 82 In het kort : Chemotherapie heeft gezorgd voor substantiële vooruitgang in de behandeling van niet-kleincellige longcarcinomen, zowel deze in een vroegtijdig als in een gevorderd stadium. De ontwikkeling van gerichte biologische therapieën zit momenteel in de evaluatiefase. Tyrosine-kinase remmers werden eerst geëvalueerd in het kader van “salvage-behandelingen”, maar worden nu getest in andere klinische situaties (cfr. bovenstaande tabel). De studies die gepresenteerd werden op ASCO 2010 onderstrepen het belang van het selecteren van patiënten en de noodzaak om factoren te identificeren die een gunstige uitkomst op deze gerichte therapieën kunnen voorspellen. Taux de réponse : 57% Survie sans progression à 6 mois : 72% References (1) Mok TS, Wu YL, Thongprasert S, Yang CH, Chu DT, Saijo N, et al. Gefitinib or carboplatin-paclitaxel in pulmonary adenocarcinoma. N Engl J Med 2009 Sep 3;361(10):947-57. (2) Maemondo M, Inoue A, Kobayashi K, Sugawara S, Oizumi S, Isobe H, et al. Gefitinib or chemotherapy for non-small-cell lung cancer with mutated EGFR. N Engl J Med 2010 Jun 24;362(25):2380-8. (3) G. D. Goss, I. Lorimer, M. S. Tsao et al. A phase III randomized, double-blind, placebo-controlled trial of the epidermal growth factor receptor inhibitor gefitinb in completely resected stage IB-IIIA non-small cell lung cancer (NSCLC): NCIC CTG BR.19. ASCO 2010, # LBA7005 (4) S. Lee, R. Rudd, I. Khan et al. TOPICAL: Randomized phase III trial of erlotinib compared with placebo in chemotherapy-naive patients with advanced non-small cell lung cancer (NSCLC) and unsuitable for first-line chemotherapy. ASCO 2010, # 7504 (5) M. Perol, C. Chouaid, B. J. Milleron et al. Maintenance with either gemcitabine or erlotinib versus observation with predefined second-line treatment after cisplatin-gemcitabine induction chemotherapy in advanced NSCLC: IFCT-GFPC 0502 phase III study. ASCO 2010, # 7507 (6)C. Gridelli, F. Ciardiello, R. Feld et al. International multicenter randomized phase III study of first-line erlotinib (E) followed by second-line cisplatin plus gemcitabine (CG) versus first-line CG followed by second-line E in advanced non-small cell lung cancer (aNSCLC): The TORCH trial. ASCO 2010, # 7508 (7) Y. Bang, E. L. Kwak, A. T. Shaw et al. Clinical activity of the oral ALK inhibitor PF-02341066 in ALK-positive patients with non-small cell lung cancer (NSCLC). ASCO 2010, # 3 p.12 ASCO ANNUAL’ 10 MEETING Les cancers digestifs / Kanker in het spijsverteringskanaal ALAIN HENDLISZ, MD – Chef de Clinique, Oncologie Médicale [email protected] ASCO 2010 digest(if)… La session 2010 du grand congrès a été à maints aspects surprenante. Même si peu de grandes études ont fourni des résultats propres à changer profondément notre pratique quotidienne, beaucoup de données présentées ont été à ce point inattendues, qu’elles annoncent clairement des changements significatifs dans la manière de concevoir la cancérologie solide moderne, en particulier digestive. Cancer ColoRectal (CCR): CCR avancé : L’essence même de la prise en charge palliative est explorée au travers de la question du traitement de maintenance par le groupe espagnol TTD (Spanish Cooperative Group for the treatment of digestive tumors) dans une étude présentée par Tabernero (1 LINK) . Après 3 mois de chimiothérapie par Xelox(capecitabine plus oxaliplatin)Bevacizumab 480 patients, tous métastatiques d’emblée, ont été randomisés entre poursuite de la même combinaison ou Bevacizumab seul. L’étude, planifiée pour démontrer la non-infériorité de la monothérapie antiangiogénique n’a pas formellement atteint son objectif, et n’explore pas les possibilités de maintenance par une chimiothérapie classique. A la lumière des résultats des études Optimox 1 et Optimox 2 présentés et publiés antérieurement, elle ajoute cependant de l’eau au moulin des experts privilégiant les prises en charge peu toxiques dans les situations avancées où la philosophie de traitement est palliative. La place du cetuximab en combinaison avec un régime de chimiothérapie à base d’Oxaliplatine en première ligne de traitement des CCR avancés est étudiée par les investigateurs de COIN (2 LINK). désastreux aux patients porteurs d’une telle tumeur. Cette mutation ne semble pas cependant prédire une absence de bénéfice au traitement par Cetuximab. Cette large (1630 patients) étude controversée a incompréhensiblement échoué à montrer un quelconque bénéfice à l’ajout de l’agent biologique sauf dans un sous-groupe de patients en bon état général avec 1 seul site métastatique atteint et une tumeur présentant un phénotype K-Ras Wild type (analyse de sous-groupe non planifiée). Aucune explication claire n’est retenue pour les résultats de cet essai pastiché “COIN : COmplicated to INterprete”par certains experts, même si la toxicité cumulative de la capecitabine et de l’oxaliplatine sont avancées. CRC adjuvant : La valeur prédictive péjorative des mutations K Ras se trouve confirmée dans cette étude, comme dans les analyses groupées des études CRYSTAL et OPUS (3 LINK). Les mutations B Raf confèrent un pronostic Autre (mauvaise) surprise concernant cet anticorps antiEGFR. Le Cetuximab n’améliore pas le standard FOLFOX en traitement adjuvant des CCR stade III (4 LINK, 5 LINK) même en analyse de sous-groupe chez les patients porteurs d’une tumeur K Ras WT. Il est délétère chez les patients dont la tumeur présente une mutation du gène Kras. In het kort : Meerdere studies die de rol bestuderen van angiogenese-remmers op het gebied van darmkanker werden voorgesteld, zowel in een gevorderd stadium als in de context van adjuvante behandelingen. De resultaten zijn teleurstellend en niet wat we verwachtten. Waarschijnlijk tonen ze de noodzaak aan om beter de patiënten te selecteren en clinical trials op een andere manier te plannen. suite page 14… Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET .... suite de la page 13 CCR oesogastrique : Deux essais randomisés de taille modérée à grande, ont étudié le traitement néoadjuvant des cancers oesophagiens et de la jonction gastro-oesophagienne. L’étude hollandaise, présentée par Gaast (6 LINK), a randomisé 363 patients entre radiochimiothérapie (RT-CT) préopératoire (avec Carboplatine-VP16 hebdomadaire) versus chirurgie seule. La survie globale des patients est significativement améliorée par la combinaison RT-CT préopératoire suivie de chirurgie. L’essai français présenté par Mariette (7 LINK) semble montrer des résultats inverses : la radiochimiothérapie préopératoire avec une combinaison Cisplatine-5 FluoroUracile In het kort : Twee gerandomiseerde studies met tegenstrijdige resultaten hebben de rol van neo-adjuvante radiotherapie besproken in gastro-oesophagale kanker. De resultaten zullen binnenkort gepubliceerd worden. In Her2+ metastatische gastro-oesophagale kanker is een studie er niet in geslaagd om een gunstig effect op de overlevingskansen aan te tonen bij toevoeging van Herceptine aan een chemotherapiebehandeling. apparaît augmenter la mortalité postopératoire sans améliorer la survie des patients (n=195). Les populations de patients sont différentes dans les deux études avec des tumeurs moins avancées et une proportion plus importante d’épithelioma épidermoïdes dans l’étude française. Ces différences n’expliquent pas clairement la contradiction apparente de ces résultats qui ne devraient être interprétés qu’après publication définitive dans des journaux avec comité de lecture. Résultats décevants de l’étude AVAGAST (8 LINK), randomisant 774 patients porteurs d’un cancer oesogastrique métastatique HER2-NEU positif entre la combinaison DCF modifiée +/- herceptine en première ligne: malgré une augmentation significative du taux de réponse tumoral et un allongement du temps avant progression, l’étude n’enregistre aucun bénéfice en survie médiane pour les patients (HR : 0.87, p=0.10). On note également plusieurs tentatives pour modifier le régime DCF (DocetaxelCisplatine-5Fluorouracile) afin d’en diminuer sa toxicité. Les auteurs tentent ainsi de le rendre plus acceptable en traitement adjuvant ou néoadjuvant des adénocarcinomes gastriques ou de la jonction oesogastrique. Alain Hendlisz p.14 Adénocarcinomes pancréatiques : La surprise est venue cette fois de la France. Conroy et al (10 LINK) ont présenté au nom des groupes PRODIGE/ ACCORD les résultats d’une étude portant sur 342 patients porteurs d’un adénocarcinome pancréatique métastatique randomisés entre FOLFIRINOX et Gemcitabine. Les résultats obtenus sont spectaculairement en faveur de la triple combinaison, avec des taux de réponses confirmés de 27.6% contre 10.9% pour la Gemcitabine (p = 0.0008). La survie médiane sans récidive a été de 6.4 mois contre 3.4 mois (p < 0.0001) et la survie médiane de 10.5 contre 6.9 mois (HR = 0.61; 95%CI = 0.460.81; p < 0.001). La triple combinaison est cependant plus toxique (environ 50% de toxicité hématologique et de fatigue de grade III-IV), et nécessite une sélection soigneuse des patients. In het kort : Bij metastatische adenocarcinomen van de pancreas heeft een gerandomiseerde studie een belangrijk gunstig effect aangetoond zowel op het vlak van progressievrije overleving als globale overleving in de arm met chemotherapie op basis van drie middelen (FOLFIRINOX) in vergelijking met monotherapie op basis van gemcitabine. De toxiciteit van de drievoudige combinatie FOLFIRINOX vereist echter een strenge selectie van patiënten. ASCO ANNUAL’ 10 MEETING References 1) Tabernero et al, Phase III study of first-line XELOX plus bevacizumab (BEV) for 6 cycles followed by XELOX plus BEV or single-agent (s/a) BEV as maintenance therapy in patients (pts) with metastatic colorectal cancer (mCRC): The MACRO Trial (Spanish Cooperative Group for the Treatment of Digestive Tumors [TTD]). J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 3501). 2) Maughan et al, Identification of potentially responsive subsets when cetuximab is added to oxaliplatin-fluoropyrimidine chemotherapy (CT) in firstline advanced colorectal cancer (aCRC): Mature results of the MRC COIN trial. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 3502). 3) Bokemeyer et al, Cetuximab with chemotherapy (CT) as first-line treatment for metastatic colorectal cancer (mCRC): Analysis of the CRYSTAL and OPUS studies according to KRAS and BRAF mutation status. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 3506) 4) Alberts et al, Adjuvant mFOLFOX6 with or without cetuximab (Cmab) in KRAS wild-type (WT) patients (pts) with resected stage III colon cancer (CC): Results from NCCTG Intergroup Phase III Trial N0147. J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr CRA3507). D 5) Goldberg et al, Adjuvant mFOLFOX6 plus or minus cetuximab (Cmab) in patients (pts) with KRAS mutant (m) resected stage III colon cancer (CC): NCCTG Intergroup Phase III Trial N0147. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 3508). 6) Gaast et al, Effect of preoperative concurrent chemoradiotherapy on survival of patients with resectable esophageal or esophagogastric junction cancer: Results from a multicenter randomized phase III study. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 4004). 7) Mariette et al, Surgery alone versus chemoradiotherapy followed by surgery for localized esophageal cancer: Analysis of a randomized controlled phase III trial FFCD 9901. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 4005). 8) Kang et al, AVAGAST: A randomized, double-blind, placebo-controlled, phase III study of first-line capecitabine and cisplatin plus bevacizumab or placebo in patients with advanced gastric cancer (AGC). J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr LBA4007) Les cancers gynécologiques Gynecologische kanker VERONIQUE D’HONDT, MD, PhD, Chef de Clinique, Oncologie Médicale, [email protected] Les nouvelles les plus importantes de l’ASCO 2010 dans le domaine des cancers gynécologiques ont concerné le cancer de l’ovaire. 1° Les résultats de l’étude GOG 218 (1 LINK) évaluant l’efficacité et la toxicité du bevacizumab en 1e ligne de traitement pour le cancer de l’ovaire ont été présentés en session plénière. Mille huit cent septante trois patientes atteintes de cancer épithélial de l’ovaire, de stade III ou IV ont été incluses, après la chirurgie, dans cette étude de septembre 2005 à juin 2009. Il s’agit d’une étude randomisée de phase III en double aveugle, contrôlée par placebo. Les patientes étaient randomisées entre (a) un traitement conventionnel de 6 cures de carboplatine – taxol ou (b) le même traitement de chimiothérapie combiné au bevacizumab administré à la dose de 15 mg/kg toutes les 3 semaines de la 2e à la 6e cure, ou (c) le même traitement combinant chimiothérapie et bevacizumab que dans le 2e bras de l’étude, suivi d’un traitement de maintenance par bevacizumab durant 16 cycles supplémentaires. La survie sans progression médiane était de 10,3 mois dans le bras contrôle (a), de 11,2 mois dans le bras (b) combinant chimiothérapie et bevacizumab et de 14,1 mois dans le bras (c) combinant chimiothérapie et bevacizumab et comportant le traitement de maintenance. C’est uniquement dans ce dernier bras que la différence de survie sans progression est significative par rapport au bras contrôle ; HR : 0.717 (0.625 - 0.824). 9) Shah et al, Random assignment multicenter phase II study of modified docetaxel, cisplatin, fluorouracil (mDCF) versus DCF with growth factor support (GCSF) in metastatic gastroesophageal adenocarcinoma (GE). J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 4014) 10) Conroy et al, Randomized phase III trial comparing FOLFIRINOX (F: 5FU/ leucovorin [LV], irinotecan [I], and oxaliplatin [O]) versus gemcitabine (G) as first-line treatment for metastatic pancreatic adenocarcinoma (MPA): Preplanned interim analysis results of the PRODIGE 4/ACCORD 11 trial. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 4010). suite page 16… Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET .... suite de la page 15 La toxicité du traitement plus efficace consiste en un risque significativement majoré de perforation digestive (2,6 % au lieu de 1,2 % dans le bras contrôle), d’hypertension artérielle (22,9 % au lieu de 7,2 %) et de protéinurie (1,6 % au lieu de 0,7%). Les données sur la survie ne sont pas encore matures. Conclusion: Même si la toxicité rencontrée est plus acceptable que ce que l’on craignait initialement, le bénéfice obtenu d’une survie sans progression plus longue de 3,8 mois n’est pas estimé comme suffisant pour modifier la pratique clinique. Les données sur la survie sont indispensables pour positionner ce nouveau traitement, d’autant plus que le coût d’un traitement de bevacizumab est d’environ 72 000 $. 2° Les résultats définitifs de l’étude MITO-2 (2 LINK), qui a randomisé 820 patientes entre un traitement de 1e ligne par carboplatine-taxol et un traitement combinant carboplatine et caelyx, ont été présentés. Le traitement de carboplatinecaelyx n’est pas supérieur à la combinaison carboplatine-taxol (avec une différence non significative en faveur du carboplatinecaleyx) ni en termes de survie sans progression (l’objectif primaire) ni en termes de survie. Cette nouvelle combinaison est toutefois intéressante grâce à son profil de toxicité différent (résultats présentés à l’ASCO en 2009) (3 LINK) et est testée dans une autre étude internationale. Dans le domaine du cancer du col, la stratégie thérapeutique a été rediscutée à l’occasion de la présentation de l’étude germanique (NOGGO-AGO) (4 LINK) qui compare la chimiothérapie néoadjuvante suivie de radiothérapie à une attitude standard de chimio-radiothérapie pour les stades IB et II. Malheureusement, le nombre de patientes dans l’étude (271 randomisations) n’est pas suffisamment grand que pour conclure à une efficacité similaire et cette attitude « néoadjuvante » ne peut être proposée comme standard puisqu’elle retarde la radiothérapie. In het kort : Twee grote gerandomiseerde studies in eierstokkanker werden voorgesteld. De ene studie met drie armen stelt de vraag naar de rol van bevacizumab bij stadium III en IV carcinomen in combinatie met een chemotherapie op basis van carboplatine en taxol. De resultaten omtrent overleving worden afgewacht vooraleer zich uit te spreken voor bevacizumab, omwille van de hogere kosten. De andere studie vergelijkt twee chemotherapieën: carboplatine-caelyx versus de standaard carboplatine-taxol. De nieuwe combinatie carboplatine-caelyx biedt geen vooruitgang op het gebied van progressievrije overleving of globale overleving, maar is belangrijk omwille van zijn profiel van toxiciteit. Op het vlak van baarmoederhalskanker bespreekt een studie de volgorde van een neo-adjuvante chemotherapie- en radiotherapiebehandeling, spijtig genoeg zonder harde conclusie omwille van het klein aantal patiënten in de studie. Véronique D’Hondt References (1) R. A. Burger, M. F. Brady, M. A. Bookman, J. L. Walker, H. D. Homesley, J. Fowler, B. J. Monk, B. E. Greer, M. Boente, S. X. Liang; Phase III trial of bevacizumab (BEV) in the primary treatment of advanced epithelial ovarian cancer (EOC), primary peritoneal cancer (PPC), or fallopian tube cancer (FTC): A Gynecologic Oncology Group study. J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr LBA1). (2) S. Pignata, G. Scambia, A. Savarese, R. Sorio, E. Breda, F. Legge, V. Gebbia, P. Musso, C. Gallo, F. Perrone, on behalf of MITO group; La Maddalena Clinic, Palermo, Italy; Ospedale M. Ascoli A.R.N.A.S., Palermo, Italy; Second University of Naples, Naples, Italy; Clinical Trials Unit, National Cancer Institute, Napoli, Italy. Carboplatin (C) plus paclitaxel (P) versus carboplatin plus pegylated liposomal doxorubicin (PLD) in patients with advanced ovarian cancer (AOC): Final analysis of the MITO-2 randomized multicenter trial. J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr LBA5033) (3) S. Pignata, G. Scambia, A. Savarese, R. Sorio, E. Breda, G. Ferrandina, V. Gebbia, P. Musso, C. Gallo, F. Perrone; Carboplatin plus paclitaxel (CP) versus carboplatin plus stealth liposomal doxorubicin (CLD) in patients with advanced ovarian cancer (AOC): Activity and safety results of the MITO-2 randomized multicenter trial. J Clin Oncol 27:18s, 2009 (suppl; abstr LBA5508) p.16 (4) J. Sehouli, J. U. Blohmer, S. Kuemmel, I. B. Runnebaum, W. Hartmann, R. Richter, A. Belau, H. Leber, M. Kaufmann, W. Lichtenegger, NOGGO; Randomized phase III adjuvant study in high-risk cervical cancer: Simultaneous radiochemotherapy with cisplatin (S-RC) versus systemic paclitaxel and carboplatin followed by percutaneous radiation (PC-R): A NOGGO-AGO-Intergroup Study. J Clin Oncol 28:15s, 2010 (suppl; abstr 5005) ASCO ANNUAL’ 10 MEETING Le mélanome / Melanoom AHMAD Awada, Chef de la Clinique d’Oncologie Médicale [email protected] Le mélanome, lorsque qu’il est à un stade avancé ou métastatique, est associé à une durée de survie médiane inférieure à un an. L’étude multicentrique internationale (1 LINK), présentée par S. O’Day, en session plénière, démontre, pour la première fois qu’un traitement peut améliorer la survie globale des patients, survie globale qui était le critère d’évaluation primaire de l’étude. Ce traitement est l’ipilimumab, un anticorps monoclonal qui bloque l’antigène du lymphocyte T cytotoxique 4 et stimule ainsi le système immunitaire. Cette molécule a été comparée à une vaccination par le vaccin gp100 qui n’a toutefois aucune activité antitumorale avérée. L’étude a randomisé les patients entre 3 bras : l’ipilimumab seul (n=137), le vaccin seul (n=136) ou la combinaison des deux agents (n=403). Les patients éligibles étaient porteurs d’un mélanome de stade III ou IV. L’ipilimumab seul (HR=0.66, p=0.003) ou en combinaison avec le vaccin (HR=0.68, p<0.001) est démontré comme supérieur au vaccin seul en terme de survie globale mais aussi pour les critères d’évaluation secondaires (survie sans progression, taux de contrôle Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 de la maladie, réponse au traitement). Les toxicités étaient généralement modérées (surtout affections autoimmunes) et contrôlables par des stéroïdes pour ce qui concerne les colites. L’étude est maintenant publiée sous forme d’article complet (2 LINK) dans New England Journal of Medicine References Ahmad Awada In het kort : Ipilimumab is een monoclonaal antilichaam dat het antigeen blokkeert van T-Lymphocyt cytotoxiciteit 4. Een gerandomiseerde studie heeft aangetoond dat Ipilimumab de overlevingskansen verbetert van patiënten met een gevorderd of metastatisch melanoom, in vergelijking met het vaccin gp100. Deze positieve studie heeft voor nieuwe hoop gezorgd op het gebied van anti-kankerbehandelingen door middel van stimulatie van het immuunsysteem. (1) S. O’Day, F. S. Hodi, D. F. McDermott, R. W. Weber, J. A. Sosman, J. B. Haanen, X. Zhu, M. J. Yellin, A. Hoos, W. J. Urba; A phase III, randomized, double-blind, multicenter study comparing monotherapy with ipilimumab or gp100 peptide vaccine and the combination in patients with previously treated, unresectable stage III or IV melanoma. J Clin Oncol 28:18s, 2010 (suppl; abstr 4) (2) Hodi FS, O’Day SJ, McDermott DF, Weber RW, Sosman JA, Haanen JB, Gonzalez R, Robert C, Schadendorf D, Hassel JC, Akerley W, van den Eertwegh AJ, Lutzky J, Lorigan P, Vaubel JM, Linette GP, Hogg D, Ottensmeier CH, Lebbé C, Peschel C, Quirt I, Clark JI, Wolchok JD, Weber JS, Tian J, Yellin MJ, Nichol GM, Hoos A, Urba WJ. Improved survival with ipilimumab in patients with metastatic melanoma. N Engl J Med. 2010 Aug 19;363(8):711-23. LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET Le cancer de la thyroïde Schildklierkanker Y. Lalami , Chef de Clinique Adjoint, Oncologie Médicale [email protected] Le cancer médullaire de la thyroïde, localement avancé ou métastatique a un pronostic sombre et il n’existe pas de traitement standard réellement efficace. S. Wells a présenté une étude randomisée (1 LINK), en double aveugle, comparant le vandetanib (un antagoniste de VEGFR, EGFR et de RET) –n=231 patients- à un placebo –n=100 patients-, pour un ratio de randomisation annoncé 2:1, chez des patients inopérables présentant un cancer de stade localement avancé ou métastatique. L’étude montre un allongement significatif de la survie sans progression (HR=0.45, IC 95% 0.300.69, p<0.001) et atteint ainsi son objectif primaire. Il faut toutefois souligner que les données de survie sont immatures. Les effets secondaires de la molécule testée étaient attendus : diarrhée, rash, nausée, hypertension et maux de tête. Yassine Lalami In het kort : Vandatenib is een VEGFR-, EGFR- en RET-remmer die de progressievrije overlevingskansen verbetert van patiënten met locaal gevorderde of niet-opereerbare schildklierkanker, in vergelijking met placebo. De resultaten omtrent globale overlevingskansen worden binnenkort verwacht. References (1) S. A. Wells, B. G. Robinson, R. F. Gagel, H. Dralle, J. A. Fagin, M. Santoro, E. Baudin, J. R. Vasselli, J. Read and M. Schlumberger. Vandetanib (VAN) in locally advanced or metastatic medullary thyroid cancer (MTC): A randomized, double-blind phase III trial (ZETA). Journal of Clinical Oncology, 2010 ASCO Annual Meeting Proceedings (Post-Meeting Edition). Vol 28, No 15_suppl (May 20 Supplement), 2010: 5503 p.18 RESUME DES CARACTERISTIQUES DU PRODUIT - DÉNOMINATION: Avastin 25mg/ml solution à diluer pour perfusion COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE: Chaque ml contient 25 mg de bevacizumab. Chaque flacon contient respectivement 100 mg de bevacizumab dans 4 ml et 400 mg dans 16 ml, ce qui correspond à 1,4 à 16,5 mg/ ml après la dilution recommandée. Bevacizumab est un anticorps monoclonal humanisé recombinant produit par la technologie de l’ADN recombinant dans des cellules d’ovaire de Hamster Chinois. Excipients: Dihydrate de tréhalose, Phosphate de sodium, Polysorbate 20, Eau pour préparations injectables. FORME PHARMACEUTIQUE: Solution à diluer pour perfusion. Liquide limpide à légèrement opalescent, incolore à brun pâle. INDICATIONS THERAPEUTIQUES: Avastin (bevacizumab) en association à une chimiothérapie à base de fluoropyrimidine, est indiqué chez les patients atteints de cancer colorectal métastatique. Avastin en association au paclitaxel ou au docetaxel, est indiqué en traitement de première ligne, chez des patients atteints de cancer du sein métastatique. Avastin, en association à une chimiothérapie à base de sels de platine, est indiqué en traitement de première ligne chez les patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules, avancé et non opérable, métastatique ou en rechute, dès lors que l’histologie n’est pas à prédominance épidermoïde. Avastin, en association à l’interféron alfa-2a, est indiqué en traitement de première ligne, chez les patients atteints de cancer du rein avancé et/ou métastatique. POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION: Avastin doit être administré sous le contrôle d’un médecin expérimenté dans l’utilisation des agents antinéoplasiques. Il est recommandé de poursuivre le traitement jusqu’à la progression de la maladie sous-jacente. Une réduction de dose n’est pas recommandée en cas de survenue d’effet indésirable. Si nécessaire, le traitement doit être soit arrêté de façon définitive, soit suspendu de façon temporaire. Cancer colorectal métastatique (CCRm) Avastin est recommandé soit à la posologie de 5 mg/kg ou 10 mg/kg de poids corporel administré une fois toutes les 2 semaines, soit à la posologie de 7,5 mg/kg ou 15 mg/kg administré une fois toutes les 3 semaines, en perfusion intraveineuse. Cancer du sein métastatique (CSm) Avastin est recommandé à la posologie de 10 mg/kg de poids corporel administré une fois toutes les 2 semaines ou à la posologie de 15 mg/kg de poids corporel, administré une fois toutes les 3 semaines, en perfusion intraveineuse. Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) Avastin est administré en association à une chimiothérapie à base de sels de platine jusqu’à 6 cycles de traitement, suivis de Avastin en monothérapie jusqu’à progression de la maladie. Avastin est recommandé à la posologie de 7,5mg/kg ou 15mg/kg de poids corporel administré une fois toutes les 3 semaines, en perfusion intraveineuse. Le bénéfice clinique chez les patients atteints de CBNPC a été démontré aux posologies de 7,5mg/kg et 15mg/kg. Cancer du rein avancé et/ou métastatique (CRm) Avastin est recommandé à la posologie de 10mg/kg de poids corporel, administré une fois toutes les 2 semaines, en perfusion intraveineuse. Populations particulières: Sujets âgés: Aucune adaptation de la dose n’est nécessaire chez le sujet âgé. Insuffisants rénaux: La tolérance et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez les patients insuffisants rénaux. Insuffisants hépatiques: La tolérance et l’efficacité n’ont pas été étudiées chez les patients insuffisants hépatiques. Population pédiatrique: la sécurité et l’efficacité du bevacizumab chez les enfants et les adolescents n’ont pas été établies. Il n’y a pas d’utilisation justifiée du bevacizumab dans la population pédiatrique pour les indications autorisées. Aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Mode d’administration La dose initiale doit être administrée par une perfusion intraveineuse de 90 minutes. Si la première perfusion est bien tolérée, la deuxième perfusion peut être administrée en 60 minutes. Si la perfusion administrée en 60 minutes est bien tolérée, toutes les perfusions ultérieures pourront être administrées en 30 minutes. Ne pas administrer par voie I.V. rapide ou en bolus. Précautions à prendre avant la manipulation ou l’administration du médicament: Les perfusions de Avastin ne doivent pas être administrées, ou mélangées, avec des solutions de glucose. Ce médicament ne doit pas être mélangé à d’autres médicaments. CONTRE-INDICATIONS: Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients. Hypersensibilité aux produits des cellules ovariennes de hamster Chinois (CHO) ou à d’autres anticorps recombinants humains ou humanisés. Grossesse. EFFETS INDESIRABLES: Le profil de tolérance de Avastin est basé sur des données recueillies, au cours d’études cliniques, menées chez plus de 3 500 patients atteints de différents types de tumeurs malignes qui ont été traités, pour la plupart, par Avastin associé à une chimiothérapie. Les effets indésirables les plus graves étaient: Des perforations gastrointestinales. Des hémorragies, dont des hémorragies pulmonaires/hémoptysies, plus fréquentes chez les patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules. Des thromboembolies artérielles. Dans l’ensemble des études cliniques, les effets indésirables les plus fréquemment observés chez les patients recevant Avastin étaient: hypertension artérielle, fatigue ou asthénie, diarrhée, et douleur abdominale. Les analyses des données cliniques de tolérance suggèrent que la survenue d’une hypertension artérielle et d’une protéinurie lors du traitement par Avastin sont probablement dose dépendantes. Les effets indésirables associés à l’utilisation d’Avastin en association à différents protocoles de chimiothérapie dans diverses indications sont repris ci-dessous. Ces effets sont survenus soit avec une incidence supérieure d’au moins 2% par rapport au groupe témoin (réactions de grade 3-5 NCI-CTC) soit avec une incidence supérieure d’au moins 10% par rapport au groupe témoin (réactions de grade 1-5 NCICTC), dans au moins l’une des principales études cliniques. Les effets indésirables mentionnés dans ce tableau font partie des groupes suivants: très fréquents (≥10%) et fréquents (≥1% - <10%). Les effets indésirables mentionnés ci-dessous font partie des groupes suivants: très fréquents (≥ 1/10) et fréquents (≥1/100 - <1/10). Les effets indésirables sont classés dans le groupe approprié, en fonction de l’incidence la plus élevée observée au cours d’une des principales études cliniques, quelle qu’elle soit. Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Certains des effets indésirables sont des réactions fréquemment observées avec une chimiothérapie (par exemple, le syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire avec la capécitabine et la neuropathie sensitive périphérique avec le paclitaxel ou l’oxaliplatine), toutefois leur exacerbation par Avastin ne peut être exclue. Effets de grade 3-5 NCI-CTC (différence ≥2% entre les bras de traitement dans au moins une étude clinique) Très fréquent: Neutropénie fébrile, leucopénie, thrombopénie, neutropénie, neuropathie sensorielle périphérique, hypertension, diarrhée, nausées, vomissements, asthénie, fatigue. Fréquent: Sepsis, abcès, infection, anémie, déshydratation, accident vasculaire cérébral, syncope, somnolence, céphalées, insuffisance cardiaque congestive, tachycardie supraventriculaire, thrombo-embolie (artérielle)*, thrombose veineuse profonde, hémorragie, embolie pulmonaire, dyspnée, hypoxie, épistaxis, perforation intestinale, iléus, occlusion intestinale, douleur abdominale, troubles gastrointestinaux, stomatite, syndrome d’érythrodysesthésie palmo-plantaire, faiblesse musculaire, myalgie, protéinurie, infection urinaire, douleur, léthargie, inflammation muqueuse. Effets de tous grades (différence ≥10% entre les bras de traitement dans au moins une étude clinique) Très fréquent: anorexie, dysgueusie, céphalées, affection oculaire, larmoiement, hypertension, dyspnée, épistaxis, rhinite, constipation, stomatite, rectorragies, dermatite exfoliante, sécheresse cutanée, décoloration de la peau, arthralgie, protéinurie, fièvre, asthénie, douleur, inflammation muqueuse. *Evénements thromboemboliques artériels poolés incluant: les accidents vasculaires cérébraux, les infarctus du myocarde, les accidents ischémiques transitoires et les autres événements thromboemboliques artériels. Données non ajustées pour les différentes durées de traitement. Informations supplémentaires sur certains des effets indésirables graves: Perforations gastro-intestinales: Avastin a été associé à des cas graves de perforations gastrointestinales. Des perforations gastro-intestinales ont été rapportées dans les études cliniques avec une incidence inférieure à 1% dans le cancer du sein métastatique ou le cancer bronchique non à petites cellules non épidermoïde, et jusqu’à 2% dans le cancer colorectal métastatique. Dans environ un tiers des cas de perforations gastro-intestinales graves, l’évolution a été fatale, ce qui représente entre 0,2 et 1% de l’ensemble des patients traités par Avastin. Le tableau clinique de ces événements variait en nature et en sévérité, allant de la présence d’air libre observée à la radiographie abdominale sans préparation (ASP), avec résolution spontanée sans traitement, à la perforation intestinale avec abcès abdominal et issue fatale. Dans certains cas, une inflammation intra abdominale sous-jacente était présente, en raison d’un ulcère gastrique, d’une nécrose tumorale, d’une diverticulite ou d’une colite associée à une chimiothérapie. Fistule: L’utilisation d’Avastin a été associée à la survenue de cas graves de fistule dont certains ont conduit au décès. Au cours d’essais cliniques, des fistules gastro-intestinales ont été rapportées chez jusqu’à 2% des patients traités pour cancer colorectal métastatique. Cette fréquence était moindre chez les patients traités pour d’autres types de cancer. D’autres types de fistule, touchant d’autres parties du corps que le tractus gastrointestinal (ex.: fistule broncho pleurale, urogénitale ou biliaire) ont été peu fréquemment (≥0,1% à <1%) rapportées, dans diverses indications. Des fistules ont été également rapportées après la commercialisation d’Avastin. Ces événements ont été rapportés à des périodes diverses du traitement allant d’une semaine à plus de 1 an après l’initiation du traitement par Avastin, la majorité des événements apparaissant dans les 6 premiers mois de traitement. Cicatrisation des plaies: Avastin pouvant altérer la cicatrisation des plaies, les patients qui avaient subi une intervention chirurgicale majeure dans les 28 derniers jours étaient exclus de la participation aux études cliniques de phase III. Au cours des essais cliniques dans le cancer colorectal métastatique, il n’a pas été observé d’augmentation du risque hémorragique post-opératoire ou de complications de la cicatrisation des plaies, chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale majeure 28 à 60 jours avant l’initiation du traitement par Avastin. Une augmentation de l’incidence des saignements postopératoires ou des complications de la cicatrisation des plaies a été observée dans les 60 jours suivant une intervention chirurgicale majeure chez les patients traités par Avastin au moment de l’intervention chirurgicale. L’incidence variait de 10% (4/40) à 20% (3/15). Au cours des essais cliniques dans le cancer du sein métastatique ou en rechute locale, des complications de la cicatrisation des plaies de Grade 3-5 ont été observées jusqu’à 1,1% des patients traités par Avastin comparé à un maximum de 0,9% des patients des bras contrôle. Hypertension artérielle: Dans les études cliniques, une augmentation de l’incidence de l’hypertension artérielle (tous grades) a été observée jusqu’à 34% des patients traités par Avastin comparé à 14% des patients du groupe témoin. Une hypertension artérielle de Grade 3 et 4 (nécessitant un traitement anti-hypertenseur oral) est survenue chez 0,4% à 17,9% des patients recevant Avastin. Une hypertension artérielle de Grade 4 (crise hypertensive) est survenue jusqu’à 1,0% des patients traités par Avastin + chimiothérapie comparé à un maximum de 0,2% des patients traités par la même chimiothérapie seule. L’hypertension artérielle a généralement été bien contrôlée avec des anti-hypertenseurs oraux comme des inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine, des diurétiques et des inhibiteurs calciques. Elle a rarement conduit à un arrêt du traitement par Avastin ou à une hospitalisation. De très rares cas d’encéphalopathie hypertensive ont été rapportés, dont certains ont été fatals. Il n’y a pas eu de corrélation entre le risque d’hypertension artérielle lié à l’utilisation d’Avastin et les caractéristiques des patients à l’inclusion, une maladie sous-jacente ou un traitement concomitant. Protéinurie: Dans les essais cliniques, une protéinurie a été rapportée chez 0,7 à 38% des patients traités par Avastin. La protéinurie a varié en termes de sévérité, de cliniquement asymptomatique, transitoire, à l’état de E.R.: Dr. Chr. Lenaerts - Br 8903 - 01/2010 Control angiogenesis www.roche.be traces jusqu’à un syndrome néphrotique. Une protéinurie de Grade 3 a été rapportée chez <3% des patients traités ; toutefois, chez les patients traités pour un cancer du rein avancé et/ou métastatique, ce chiffre pouvait atteindre 7%. Une protéinurie de Grade 4 (syndrome néphrotique) a été observée jusqu’à 1,4% des patients traités. La protéinurie observée dans les essais cliniques n’a pas été associée à un dysfonctionnement rénal et a rarement justifié un arrêt définitif du traitement. Une recherche de protéinurie est donc recommandée avant l’instauration du traitement par Avastin. Dans la plupart des études cliniques, une protéinurie ≥2g/24h a conduit à suspendre le traitement par Avastin jusqu’au retour à des valeurs <2g/24h. Hémorragies: Dans les essais cliniques, toutes indications confondues, l’incidence globale des événements hémorragiques de Grade 3-5 selon les critères NCI-CTC a été de 0,4 à 5% des patients traités par Avastin comparé à un maximum de 2,9% dans le groupe témoin sous chimiothérapie. Les événements hémorragiques qui ont été observés au cours des essais cliniques étaient essentiellement des hémorragies associées à la tumeur (voir ci-dessous) et des saignements cutanéo-muqueux mineurs (ex: épistaxis). Hémorragie associée à la tumeur: Des hémorragies pulmonaires/hémoptysies majeures ou massives, ont été observées principalement dans les études menées chez des patients atteints d’un cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC). Les facteurs de risque possibles incluent les histologies de type épidermoïde, un traitement par produit antirhumatismal/anti-inflammatoire, un traitement anticoagulant, une radiothérapie préalable, un traitement par Avastin, des antécédents d’athérosclérose, une localisation centrale de la tumeur et une cavitation de la tumeur avant ou au cours du traitement. Les seules variables ayant été corrélées de façon statistiquement significative à ces hémorragies ont été le traitement par Avastin et l’histologie de type épidermoïde. Les patients atteints d’un CBNPC d’histologie épidermoïde connue ou mixte à prédominance épidermoïde, ont été exclus des études de phase III ultérieures, alors que les patients atteints d’une tumeur de type histologique inconnu étaient inclus. Chez les patients atteints de CBNPC, à l’exclusion de ceux ayant une histologie épidermoïde prédominante, les événements indésirables de tous grades ont été observés avec une fréquence allant jusqu’à 9% chez les patients traités par Avastin plus chimiothérapie, comparé à 5% chez les patients traités par chimiothérapie seule. Les événements de Grade 3-5 ont été observés jusqu’à 2,3% des patients traités par Avastin plus chimiothérapie comparés à <1% chez ceux traités par chimiothérapie seule. Des hémorragies pulmonaires/hémoptysies majeures ou massives peuvent survenir de manière soudaine: jusqu’à deux tiers des hémorragies pulmonaires graves ont été fatales. Des cas d’hémorragie gastro-intestinale, notamment rectorragies et méléna, ont été rapportés chez des patients atteints d’un cancer colorectal et ont été considérés comme des hémorragies associées à la tumeur. Une hémorragie associée à la tumeur (y compris des cas d’hémorragies du système nerveux central (SNC) chez des patients atteints de métastases du SNC) a également été observée dans de rares cas, dans d’autres types de tumeurs et dans d’autres localisations. L’incidence des hémorragies du SNC chez les patients traités par bevacizumab et présentant des métastases non traitées du SNC n’a pas été évaluée de manière prospective au cours d’études cliniques randomisées. Dans une analyse exploratoire rétrospective, portant sur les résultats finaux de 13 études cliniques randomisées menées dans différents types de tumeurs, 3 patients sur 91 (3,3%), traités par bevacizumab et atteints de métastases cérébrales ont présenté une hémorragie du SNC (toutes de Grade 4), comparé à 1 patient (Grade 5) sur 96 (1%), non traité par bevacizumab. Dans deux études en cours menées chez des patients présentant des métastases cérébrales traitées, au moment de l’analyse intermédiaire de tolérance, 1 patient sur 83 (1,2%), traité par bevacizumab, a présenté une hémorragie du SNC de Grade 2. Dans tous les essais cliniques, une hémorragie cutanéo-muqueuse a été observée jusqu’à 50% des patients traités par Avastin. Il s’agissait la plupart du temps d’épistaxis de Grade 1 selon les critères du NCI-CTC d’une durée de moins de 5 minutes, disparaissant sans traitement et qui ne justifiaient pas de modifications du traitement par Avastin. Les données cliniques de pharmacovigilance suggèrent que l’incidence des hémorragies cutanéo-muqueuses (ex: épistaxis) serait dose dépendante. Des événements moins fréquents à type de saignements mineurs cutanéo-muqueux ont également été rapportés dans d’autres localisations telles que des saignements gingivaux ou vaginaux. Thromboembolies: Thromboembolies artérielles: Une augmentation de l’incidence des événements thromboemboliques artériels a été observée chez les patients traités par Avastin, toutes indications confondues, incluant les accidents vasculaires cérébraux, les infarctus du myocarde, les accidents ischémiques transitoires et les autres événements thromboemboliques artériels. Dans des essais cliniques, l’incidence globale des événements thromboemboliques artériels allait jusqu’à 3,8% dans les groupes contenant Avastin comparé à 1,7% maximum dans les groupes témoins avec chimiothérapie. L’issue de ces événements a été fatale chez 0,8% des patients recevant Avastin comparé à 0,5% de ceux recevant une chimiothérapie seule. Les accidents vasculaires cérébraux (dont les accidents ischémiques transitoires) ont été rapportés jusqu’à 2,3% des patients traités par Avastin associé à une chimiothérapie comparé à 0,5% des patients traités par une chimiothérapie seule. Des infarctus du myocarde ont été rapportés chez 1,4% des patients traités par Avastin associé à une chimiothérapie comparé à 0,7% des patients traités par une chimiothérapie seule. Les patients atteints d’un cancer colorectal chez lesquels un traitement par irinotécan n’était pas indiqué ont été inclus dans l’essai clinique AVF2192g. Dans cette étude, des événements thromboemboliques artériels ont été observés chez 11% (11/100) des patients du groupe Avastin comparé à 5,8% (6/104) des patients du groupe chimiothérapie seule. Thromboembolies veineuses: L’incidence des événements thromboemboliques veineux lors des essais cliniques a été comparable entre les patients recevant Avastin en association à une chimiothérapie et ceux du groupe témoin recevant la même chimiothérapie seule. Ces événements ont inclus des cas de thrombose veineuse profonde, d’embolie pulmonaire et de thrombophlébite. Au cours des essais cliniques toutes indications confondues, l’incidence globale des événements thromboemboliques veineux était de 2,8% à 17,3% des patients traités par Avastin comparé à 3,2% à 15,6% des patients des groupes témoins. Des événements thromboemboliques veineux de Grade 3-5 ont été rapportés chez 7,8% des patients traités par chimiothérapie plus bevacizumab, contre 4,9% des patients traités par chimiothérapie seule. Les patients ayant des antécédents d’événements thromboemboliques veineux peuvent être exposés à un risque plus élevé de récidive s’ils reçoivent Avastin en association à une chimiothérapie comparé à la chimiothérapie seule. Insuffisance cardiaque congestive (ICC) Dans les essais cliniques conduits avec Avastin, une insuffisance cardiaque congestive (ICC) a été observée, dans toutes les indications étudiées à ce jour, mais principalement chez des patientes atteintes d’un cancer du sein métastatique. Lors de deux études de phase III (AVF2119g et E2100) dans le cancer du sein métastatique, une augmentation de l’incidence d’ICC de Grade 3 ou plus a été observée avec Avastin. Une ICC a été rapportée chez un maximum de 3,5% des patients traités par Avastin comparé à un maximum de 0,9% dans les groupes témoins. La plupart de ces patients ont bénéficié d’une amélioration de leurs symptômes et/ou de la fonction ventriculaire gauche suite à un traitement médical approprié. Dans la majorité des études avec Avastin, les patients ayant une ICC préexistante (grades II à IV de la classification du New York Heart Association (NYHA)) étaient exclus. De ce fait, aucune information n’est disponible quant au risque de manifestations d’ICC dans cette population. Des antécédents de traitement par anthracycline et/ou de radiothérapie de la paroi thoracique gauche peuvent être des facteurs de risque de survenue d’une ICC. Réactions d’hypersensibilité / réactions liées à la perfusion (voir ci-dessous expérience depuis la commercialisation). Lors de certains essais cliniques, des réactions anaphylactiques et de type anaphylactoïdes ont été plus fréquemment rapportées chez les patients recevant Avastin en association à une chimiothérapie que chez ceux traités uniquement par chimiothérapie. L’incidence de ces réactions a été fréquente (jusqu’à 5% de patients traités par bevacizumab) au cours de certains essais cliniques menés avec Avastin. Patients âgés Dans les essais cliniques randomisés, un âge >65 ans était associé à un risque accru de développement d’événements thromboemboliques artériels incluant les accidents vasculaires cérébraux (AVC), les accidents ischémiques transitoires (AIT) et les infarctus du myocarde. Les autres effets indésirables observés avec une fréquence accrue, au cours d’un traitement par Avastin, chez les patients âgés de plus de 65 ans par rapport à un âge <65 ans étaient des leucopénies et des thrombopénies de Grade 3-4, des neutropénies de tous grades, des diarrhées, des nausées, des céphalées et une fatigue. Aucune augmentation de l’incidence des autres effets, dont les perforations gastro-intestinales, les complications de la cicatrisation des plaies, l’hypertension artérielle, la protéinurie, l’insuffisance cardiaque congestive et les hémorragies, n’a été observée chez les patients âgés (>65 ans) par rapport à ceux ≤65 ans traités par Avastin. Population pédiatrique: La tolérance de Avastin chez les enfants et les adolescents n’a pas été établie. Anomalies des paramètres biologiques: Une diminution du nombre des neutrophiles, une diminution du nombre des globules blancs et la présence d’une protéinurie peuvent être associées à un traitement par Avastin. Dans les études cliniques, les anomalies des paramètres biologiques de Grade 3 et 4 suivantes sont survenues chez les patients traités par Avastin avec au minimum 2% de différence comparé à ceux des groupes témoins: hyperglycémie, diminution de l’hémoglobine, hypokaliémie, hyponatrémie, diminution du nombre de globules blancs, augmentation de l’INR. Expérience depuis la commercialisation. Effets indésirables rapportés depuis la commercialisation. Très rare: Encéphalopathie hypertensive. Rare: syndrome de leucoencéphalopathie postérieure réversible. Fréquent: dysphonie. Fréquence non connue: Microangiopathie thrombotique rénale, qui se manifeste cliniquement par une protéinurie, Perforation de la cloison nasale, Hypertension pulmonaire, Ulcère gastrointestinal, Réactions d’hypersensibilité et réactions liées à la perfusion, éventuellement associées aux manifestations suivantes : dyspnée/difficultés respiratoires, bouffées vasomotrices/érythème/éruption, hypotension ou hypertension, désaturation de l’oxygène, douleurs thoraciques, frissons et nausées/ vomissements. TITULAIRE DE L’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: Roche Registration Limited, 6 Falcon Way, Shire Park, Welwyn Garden City, Hertfordshire, AL7 1TW, Royaume-Uni NUMÉRO(S) D’AUTORISATION DE MISE SUR LE MARCHÉ: EU/1/04/300/001: 100mg/4ml - EU/1/04/300/002: 400mg/16ml. DELIVRANCE: sur prescription médicale. DATE DE PREMIERE AUTORISATION: 12.01.2005 DATE DE RENOUVELLEMENT DE L’AUTORISATION: 14.01.2010 DATE DE MISE A JOUR DU TEXTE: 06.07.2010 Informations supplémentaires sur demande. Editeur Responsable: Dr. Christine Lenaerts, N.V. Roche S.A., 75, rue Dante, 1070 Bruxelles – 9247-07/2010 Avastin 100 mg flacon: 349,57 Avastin 400 mg flacon: 1307,21 Avastin® remboursé en 1ière ligne du cancer colorectal métastasé en association avec FOLFIRI, FOLFOX et XELOX Extend survival LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET EVENEMENTS-MEETINGS FOURTH BELGIAN SYMPOSIUM ON THE INTEGRATION OF MOLECULAR BIOLOGY ADVANCES INTO ONCOLOGY CLINICAL PRACTICE Friday November 26, 2010 (PM) Saturday November 27, 2010 (AM) Organizing Committee: Location: Institut Jules Bordet Hotel PULLMAN, Bessenveldstraat 15, Diegem, Belgium A. AWADA E. DE AZAMBUJA M. PICCART-GEBHART MORE INFORMATION: Prelimary program : click here Contact : Ms. Mariella Gonzalez [email protected] BSMO J. DE GRÈVE/L. DIRIX R. PARIDAENS J.P. MACHIELS meet the oncology experts Targeting the BRCA1 and BRCA2 associated DNA damage response in breast cancer Andrew Tutt FRIDAY DECEMBER 3, 2010 (08h00 – 9h00 AM) Chair: Dr M.Piccart-Gebhart Location: Andrew Tutt, MD, PhD, Consultant Clinical Oncologist, Director, Breakthrough Breast Cancer Research Unit, King’s Health Partners, London, UK Institut Jules Bordet INFORMATION Auditoire H. Tagnon Boulevard de Waterloo, 121 – 1000 Bruxelles Click here Oriana Spagnolo Tel : 02/541.32.06 [email protected] UN PEU D’HISTOIRE EEN BEETJE GESCHIEDENIS Bordet centre pionnier de l’oncologie en Belgique Hôpital Brugmann (localisation du premier centre des tumeurs) Louise [email protected] Bordet als pionnierscentrum van oncologie in België In 1925 werd er een kankercentrum opgericht in het Brugmann ziekenhuis (met slechts chirurgie, anatomiepathologie,radiotherapie en een Wetenschappelijke Raad waarin o.a. Jules Bordet zetelde. Het nieuwe centrum ontwikkelde zich heel vlug en in 1935 werd er beslist om te verhuizen naar de campus van het St-Pieters ziekenhuis (Waterloolaan te 1000 Brussel). En 1924, grâce à la collaboration entre la CAP (Commission d’Assistance Publique de la ville de Bruxelles) et l’ULB, la décision est prise de créer un centre des tumeurs sur le site du tout récent Hôpital Brugmann : ce projet se concrétise en 1925 par l’inauguration de ce nouveau centre composé seulement de 3 services (Chirurgie, Anatomie Pathologique et Radiothérapie) et d’un Conseil Scientifique dont fait partie le bactériologiste Jules Bordet. Des laboratoires de radiologie et de physique radiologique s’ajoutent entre 1933 et 1934. Le centre prend une telle ampleur qu’en 1935, décision est à nouveau prise pour la construction d’un tout nouvel établissement qui répondrait aux exigences de la cancérologie de l’époque mais cette fois sur le site de l’Hôpital St-Pierre au niveau du boulevard de Waterloo. Cette localisation plus centralisée permet également de profiter Journal de l’Institut JULES Bordet - N°16 - 2010 de la proximité des laboratoires de l’école de Médecine. La mission, toujours d’actualité, est triple : 1) prise en charge des patients cancéreux par une équipe de médecins de disciplines différentes mais partageant la même approche de la maladie, 2) recherches médicales afin de mieux combattre le cancer, et 3) enseignement des méthodes thérapeutiques et de recherche. Le nouvel institut comprend un service des Tumeurs appelé «Institut Jules Bordet» (le nom de Jules Bordet est adopté en hommage à ses découvertes en microbiologie couronnées en 1919 par un prix Nobel) et un quartier pour «malades payants» appelé «Clinique Médico-Chirurgicale Paul Héger» (en mémoire à l’ancien Président du Conseil d’Administration de l’ULB qui cimenta l’union entre l’ULB et la CAP et participa à l’élaboration du Zijn missie, nog altijd actueel, was drieledig : multidisciplinaire aanpak, onderzoek en onderwijs. Het nieuwe instituut bevatte een afdeling Kanker, genoemd “Jules Bordet Instituut” (de naam van Jules Bordet werd gebruikt als hommage aan zijn ontdekkingen in de microbiologie die in 1919 bekroond werden met de Nobelprijs) en een afdeling voor “betalende patiënten”, met name “Clinique Médico-Chirurgicale Paul Héger”, in memoriam genoemd naar de Oud-voorzitter van de Administratieraad van de ULB. Het instituut was pas ten dienste van de bevolking vanaf 1 oktober 1945 omwille van de Tweede Wereldoorlog. LE JOURNAL DE L’INSTITUT JULES BORDET 21 juin 1939 : Présence du Roi Léopold III lors de l’inauguration de l’Institut Jules Bordet 21 juni 1939 : aanwezigheid van Koning Leopold III bij de inhuldiging van het Jules Bordet Instituut premier centre des tumeurs sur le site de l’Hôpital Brugmann). Cette clinique pour non-indigents est complètement distincte du reste : une entrée à part et possibilité, moyennant honoraire, de se faire soigner par des médecins de son choix. C’est la première fois à Bruxelles, qu’une institution publique inclut une clinique destinée également aux «malades payants»; les hôpitaux publics jusqu’en 1925, en effet, étaient exclusivement réservés à la classe indigente. tannique à la Libération. L’institut n’entre réellement au service de la population qu’à partir du 1er octobre 1945. Grâce aux architectes G. Brunfaut et S. Jasinski, l’Institut Bordet répondra aux nouvelles normes de l’architecture hospitalière qui connaît un formidable essor durant l’entre-deux-guerres. L’Institut Bordet « under construction » Het Jules Bordet Instituut in aan bouw Ce point fera l’objet d’un nouvel article dans un prochain numéro de ce journal. L’Institut est mis au service du public dès le mois de septembre 1939 mais la 2ème guerre mondiale éclate : le bâtiment sert d’abord comme hôpital pour les officiers de la Wehrmacht entre 1940-45, puis comme hôpital militaire de l’armée bri- 1939 Louise Vanderweerden UN PEU D’HISTOIRE EEN BEETJE GESCHIEDENIS Bordet actuellement Huidig Bordet Liens utiles Rubrique « Historique » du site web de l’Institut Bordet Bordet News 89 (édition spéciale : 70 ans d’existence de l’IB) p.22 Schering-Plough NV/SA, an 2010-BE-155 Combining our Expertise MSD company - rue de Stallestraat 73, 1180 Brussel Schering-Plough NV/SA, an 2010-BE-155 ® MSD company - rue de Stallestraat 73, 1180 Brussel MSD - Chaussée de Waterloo 1135 Waterloosesteenweg - Bruxelles 1180 Brussel. Before prescribing, please consult the full prescribing information. Registered Trademark of Merck Sharp & Dohme Corp., a subsidiary of Merck & Co., Inc., Whitehouse Station, NJ, U.S.A. ® 31-Aug-2010 ONC-2010-BE-2734-J ® Multiple Pathways Singular Vision NEPHROLOGY ONCOLOGY ® Optimal protection Responsible Editor : Dr. J. Van der Veken/AMGEN/2010/2667 ®