LES ÉCO PME - JEUDI 17 AVRIL 2014
PME
19
ACTUALITÉ
Les entreprises auront leur baromètre P. 21
DÉCRYPTAGE
Développement de l'offre exportable,
une stratégie en marche P. 22-23
CARRIÈRES
Misez sur la qualité de vie au travail P. 2 6
LINTERVIEW
Mourad Mekouar, directeur général
de M2T P. 2 7
LA MÉTHODE
MINTZBERG
Management
P. 2425
LES ÉCO PME  JEUDI 17 AVRIL 2014
NEWS
20
Les réflexions diverses et
variées, mais surtout
passionnées des
coachs en management
nont eu de cesse d’alimenter
les pages d’ouvrages deve-
nus par la force de la de-
mande des best sellers. Ces
initiatives permettent de
donner de la visibilité à des
managers qui ont besoin
d’astuces pour mener à bien
leur rôle de «leaders» ou de
«managers engagés». Le
«grand évènement» qu’a
constitué récemment le pas-
sage d’Henry Mintzberg à
Casablanca a de quoi relan-
cer le débat sur ces théories
du management. Dans le
mot théorie, l’aspect «inappli-
cable» sur le terrain transpa-
raît presque avec évidence.
Comment ce qui est théo-
rique peut-il être réalisable ?
C’est justement la question
que peuvent se poser de
nombreux managers qui ont
aujourd’hui la lourde de
tâche de gérer des équipes…
des êtres humains et non de
simples schémas organisa-
tionnels. Sur ce point, la ré-
flexion d’Henry Mintzberg est
ingénieuse. Il nexiste pas de
formule miracle. Il ne suffit
pas de changer d’organi-
gramme pour changer d’or-
ganisation. Chaque organisa-
tion a justement ses
spécificités, et le mot d’ordre
reste la flexibilité. Cette
même flexibilité devra répon-
dre aux impératifs de perfor-
mance. Avouez que tout ceci
a de quoi ressembler à un
vrai casse-tête chinois, et
rien ne vaut le travail de ter-
rain pour le résoudre !
Casse-tête
chinois
Houda Sikaoui
BILLET
Les cimentiers bétonnent
leur approche «sécurité»
Une «charte sécurité» du collectif sécu-
rité APC-Entreprises Partenaires a été si-
gnée cette semaine en faveur de la pro-
motion d’une culture de la sécurité.
Engageant plus de 20 signataires, «cette
charte constitue une étape historique
dans les relations entre les cimentiers et
leurs partenaires et traduit la volonté de
l’APC et de ses membres d'être toujours
plus à l'écoute des préoccupations de
santé, de sécurité et de sûreté de leurs
personnels et de ceux des entreprises
partenaires», explique-t-on auprès de
l’association professionnelle. Elle vise en
particulier à faire de la sécurité et de la
santé de tous ceux qui travaillent sur les
sites des cimentiers une priorité.
La BMCE consacre ses
lauréats du «Club PME»
La banque a organisé cette semaine
une cérémonie pour la remise des cer-
tificats en l’honneur des 80 lauréats des
4 dernières promotions à Casablanca.
Lévènement, présidé par Brahim Benjel-
loun Touimi, ADG délégué auprès de la
présidence de BMCE Bank, et M’Fadel El
Halaissi, directeur général Banque Entre-
prise de BMCE Bank, a permis de mettre
en avant le concept de «Club PME», né
d’un partenariat entre la Faculté des
Sciences juridiques, économiques et
sociales de Casablanca et l’Observatoire
de l’Entrepreneuriat de BMCE Bank. Ce
dernier s’adresse spécifiquement aux
cadres financiers des entreprises
clientes pour leur offrir des cycles de for-
mation certifiants. Les thématiques
abordées lors de ces formations per-
mettent aux adhérents de répondre aux
différentes problématiques d’actualité,
aussi bien d’ordre stratégique que tech-
nique. Il vise essentiellement à «renfor-
cer la dimension conseil et accompa-
gnement des PME, à faciliter aux clients
la maîtrise des techniques bancaires, à
diffuser les bonnes pratiques de terrain
et favoriser l’échange d’expérience entre
PME, ainsi qu'à renforcer la relation
banque/ PME.
La CGEM centre livre sa
recette de l’innovation
Le patronat représenté dans la région
Centre a récemment organisé un sémi-
naire consacré au thème «L’innovation,
facteur clé de la compétitivité». Au ni-
veau régional, ce thème est décliné a
travers la commission «Emploi, forma-
tion et relations avec l’Université», prési-
dée par Abdelmajid Iraqui. Ce séminaire
s’est donné pour objectif de montrer
l’importance de l’innovation comme
moteur de la croissance et de la compé-
titivité des entreprises et l’importance
du partenariat entreprises-universités
dans la recherche- développement.
Cette manifestation a également per-
mis de présenter les programmes et ac-
tions en cours ainsi que des expé-
riences et success stories en matière
d’innovation. Un certain nombre de
constats ont été réalisés par le président
de la Commission recherche et déve-
loppement, e-entreprise et relations
avec l’Université de la CGEM, dans le but
«d’asseoir une gouvernance public-
privé», qui faciliterait l’accès des PME au
financement, permettrait l’élaboration
d’un Small busines act marocain et la
promulgation des mesures incitatives
fiscales. Plus encore, le patronat sattend
à un statut spécifique à la jeune entre-
prise innovante, au développement des
synergies entre les grandes entreprises
et les PME et à des liens forts entre les
universités et les entreprises.
Le textile marocain plébiscité
«Très efficace, de bons nouveaux contacts noués», telle est la conclusion
de la mission commerciale «Maroc en mode» réalisée à la Maison de mode
de Düsseldorf. 16 vêtements marocains fabriqués en amont à partir de l'of-
fre textile marocaine ont été présentés. La hausse des coûts de production
en Asie a eu pour conséquence le rabattement vers l’offre textile maro-
caine comme une option sûre et confortable d’approvisionnement pour
les producteurs. La «livraison en franchise de droits à l'UE, sur de courtes
distances concernées par le transit, ainsi que des méthodes de production
respectueuses de l'environnement et durables sont des avantages qui ren-
dent le Maroc attrayant pour les fabricants internationaux», a expliqué
Christiane Schultz de l'Amith (Association marocaine de l'industrie du tex-
tile et de l'habillement).
AGENDA
Séminaire sur la protection des données
Face aux défis de la mondialisation, la protection des données
à caractère personnel en entreprise est aujourd’hui au coeur
du débat des décideurs marocains. C’est dans ce sens que la
CGEM organise un séminaire le mercredi 23 avril prochain à
8h30 au siège de la CGEM. Cette manifestation aura pour but
de répondre à la question : Quelles sont les réglementations juridiques au Maroc
et quelles sont les évolutions, l’importance et les moyens dont disposent les en-
treprises afin de répondre à cela ?
Le CFCIM planche sur l’emploi productif
La Chambre française de commerce et d’in-
dustrie du Maroc (CFCIM) organise un Forum
adhérents sur le thème : «L’entreprise privée
et la promotion de l’emploi productif et dé-
cent», le jeudi 17 avril à 18h30 dans les lo-
caux de la CFCIM. Cet évènement connaîtra
la participation de Abdelslam Seddiki, minis-
tre de l’Emploi et des affaires sociales.
LES ÉCO PME  JEUDI 17 AVRIL 2014
ACTUALITÉ
21
des dirigeants sur les enjeux de
la transformation des entre-
prises au Maroc. Dans ses ob-
jectifs concrets, l’enquête doit
permettre de mesurer l’état des
perceptions et de pratiques
dans l’entreprise qui tirent le dé-
veloppement de l’économie na-
tionale tout en dégageant les
principaux enseignements en
termes de tendance du marché.
Ce travail permettra de surcroît
de faire ressortir les principales
stratégies et approches adop-
tées par les différentes entre-
prises du panel face aux enjeux
de leur transformation. Ceci
concerne les leviers actionnés
et les perceptions des patrons
d’entreprises. Cette probléma-
tique est selon Assia Aiouch, di-
rectrice générale d’Optimum
conseil «une problématique
d’actualité tant au niveau natio-
nal qu’international et touche
aussi bien les grandes que les
petites et moyennes entre-
prises». Il faut rappeler que cette
même problématique de la
transformation d’entreprise est
le fondement même du déve-
loppement et de la pérennité de
celle-ci, ceci grâce à la mise en
œuvre d’un projet de transfor-
mation en bonne et due forme.
«Une écoute attentive de l’actua-
lité sociale, politique et écono-
mique nous permet de consta-
ter que cette tendance remet en
cause tous les référentiels clas-
siques», explique-t-on auprès
des organisateurs de l’enquête.
Cette année marquera une pre-
mière expérience dans le son-
dage des plus grandes entre-
prises marocaines avant
d’envisager selon les organisa-
teurs une édition 2015 qui sera
étendue aux PME. Enfin, les ré-
sultats de cette enquête seront
présentés à l’automne 2014, au
cours d’un évènement réunis-
sant les dirigeants des entre-
prises du top 500.
Optimum conseil et Ipsos
Maroc sassocient pour
lancer le «baromètre des
entreprises au Maroc», une
grande enquête auprès des diri-
geants de 500 entreprises au
Maroc. Dans le détail, cette en-
quête sera menée auprès de
100 grandes entreprises parmi
les 500 plus importantes entre-
prises publiques et privées du
Maroc et sadressera en particu-
lier aux dirigeants de ces entre-
prises qui sont au cœur des pro-
jets de transformations. Ouverte
dès à présent, cette enquête
vise à permettre de recueillir le
point de vue et les perceptions
Les entreprises auront
leur baromètre
Optimum Conseil et Ipsos Maroc lancent d'une enquête auprès de 500
grandes entreprises. Il sagit de récolter
l’avis des dirigeants autour des enjeux
de la transformation des entreprises dont les résultats seront rendus publics
à l'automne prochain. L'expérience devrait s'étendre, l’an prochain, aux PME.
●●●
Lenquête
touchera
les 100 plus
grandes
entreprises,
publiques
et privées,
à l’échelle
nationale.
POINT
DE VUE
N
ous voulons faire de ce
baromètre un rendez-
vous annuel. En termes
de méthodologie, dans un pre-
mier temps nous aborderons
l’échantillon d’entreprises via
un système d’e-mailing avant
de passer à une deuxième
phase. Les consultants seniors
aussi bien d’optimum conseil
que d’IPSOS Maroc seront mo-
bilisés pour suivre le rensei-
gnement des questionnaires.
L’intérêt d’associer ensemble
les efforts d’optimum conseil
et d’Ipsos est d’avoir un taux
de retour assez intéressant. Ce
nest qu’à travers cette ap-
proche combinée que nous
parviendrons à atteindre les
objectifs escomptés. Dans un
deuxième temps, nous ferons
les choses à travers différentes
étapes selon les apprentis-
sages qui suivront cette étude.
En termes d’objectifs, il faut
préciser qu’il ne s’agit pas de
réaliser une étude pour répon-
dre à des besoins internes
mais de partager les résultats
avec les dirigeants en leur per-
mettant de faire un Bench-
mark. Cette étude leur permet-
tra de comparer leur manière
de gérer la transformation ver-
sus d’autres entreprises.
Nabil Abouzaïd
Général manager d’Ipsos Maroc
sera, selon les termes de la
convention, accompagnée d’un
processus de développement
des compétences à l’export.
Ceci en organisant pour toutes
les entreprises exportatrices des
programmes de formation leur
permettant de former leurs ca-
dres et dirigeants. Dans cette
même logique, il est à noter que
l’association devra assurer un
rôle déterminant dans l’améliora-
tion de la compétitivité des en-
treprises exportatrices à travers
la mise en œuvre du dispositif
des «contrats de croissance à
l’export». Autre bonne nouvelle
de cette convention, la résorp-
tion du «gap» de la distribution
longtemps relevé par de nom-
breuses entreprises exporta-
trices. Une mobilisation et un dé-
veloppement des relais de
distribution à l’international de-
vront être assurés. Ce travail pas-
sera par la scellée d’alliances
commerciales avec des réseaux
de distribution ou relais sur les
marchés cibles. Une action qui
pourrait à terme être extrapolée
pour assurer le développement
d’espaces commerciaux faisant
acte de vitrines de l’offre maro-
caine sur les marchés de prédi-
lection. Toutes ces mesures de-
vront dès lors connaître l’appui
du ministère de tutelle qui sen-
gage pour sa part à apporter «un
soutien financier pour le renfor-
cement des capacités d’interven-
tion de l’Asmex et mesurer dans
le même temps la mise en œuvre
de la convention».
Le ministère
de tutelle va
procéder à un audit
pour évaluer
les capacités
des entreprises
exportatrices.
LES ÉCO PME  JEUDI 17 AVRIL 2014
DÉCRYPTAGE
22
de sensibilisation sur les oppor-
tunités offertes par les différents
accords commerciaux signés
par le Maroc. Elle devra égale-
ment assurer un appui au déve-
loppement des différents
conseils d’affaires dans le pays.
Une coordination devra égale-
ment être opérée avec les asso-
ciations professionnelles des dif-
férents secteurs d’activité afin
d’assurer une meilleure «interna-
tionalisation des entreprises ex-
portatrices». Dans un angle plus
poussé, un canal essentiel au dé-
veloppement du niveau de l’offre
exportable national devra être
assuré, à savoir l’élargissement
du nombre d’entreprises expor-
tatrices parmi le tissu entrepre-
neurial national. Pour ce faire, un
réel travail devra être mené en
amont. Les entreprises maro-
caines devraient dès lors bénéfi-
cier d’une évaluation et d’une
segmentation des capacités de
développement à l’export des
différentes entreprises. Ce qui
pourrait en soi constituer une
bonne nouvelle, notamment
pour les petites et moyennes en-
treprises. Ces dernières devront
pour ce faire se soumettre à un
audit à l’export qui sera déplo
par le ministère de tutelle. .
Quid des consortiums
Les consortiums à l’export seront
conduits dans cette nouvelle
stratégie. Malgré la déficience af-
fichée jusque-là de ce modèle,
l’opération devrait être recon-
duite. LAsmex prendra en
charge ce qui jusqu’alors était
inefficient, à savoir la communi-
cation et la sensibilisation des
entreprises sur la nécessite d’ac-
tiver la création de consortium à
l’export dans toutes les régions
du royaume. Cette approche
L’Association marocaine
des exportateurs
(Asmex) se positionne
pour assurer le déve-
loppement des exportations na-
tionales avec un soutien finan-
cier de plus de 29 MDH.
LAssociation marocaine des ex-
portateurs pour le développe-
ment et la promotion des expor-
tations a en effet formalisé cette
action à travers une convention
signée avec le ministère délégué
auprès du ministère de l’Indus-
trie, du commerce, de l’investis-
sement et de l’économie numé-
rique, chargé du Commerce
extérieur. Cette convention dont
les Inspirations ÉCO dispose des
détails s’inscrit dans le cadre de
la mise en œuvre de la stratégie
nationale de développement et
de la promotion des exporta-
tions. Elle engage de ce fait les
deux parties à assurer respecti-
vement leur rôle de promoteurs
de l’offre exportable marocaine.
Ceci à travers une convention
dont les objectifs devront être at-
teints entre 2014 et 2018. Dans le
détail de ces objectifs, il faut
noter l’élargissement de la base
d’entreprises bénéficiaires des
mesures d’accompagnement
transverses, le renforcement des
actions de diffusion des pro-
grammes d’appui transverses du
ministère délégué en charge du
Commerce extérieur et le déve-
loppement de l’offre de services
aux exportateurs. Afin de décli-
ner le travail de réalisation de ces
objectifs, l’Asmex s’est dès à pré-
sent engagée à opérer «une
mise à niveau juridique, fonction-
nelle et opérationnelle», cite-t-on
dans le document. Plus encore,
l’association devra appuyer toute
action institutionnelle pour la
promotion de l’offre exportable,
ceci grâce à des actions de di-
plomatie économique ou encore
Développement de l’ore exportable,
une stratégie en marche
LAsmex vient de signer une convention formalisant son rôle à jouer dans
le développement des exportations nationales. Lassociation bénéficiera d’un
appui financier conséquent du ministère de tutelle. Le détail de ce plan d’action.
Une cartographie de l’offre exportable nationale est nécessaire pour permettre au Maroc
de disposer d’un référentiel du potentiel.
●●●
Les
consortiums à
l’export seront
conduits dans
cette nouvelle
stratégie.
LES ÉCO PME  JEUDI 17 AVRIL 2014
DÉCRYPTAGE
23
RETROUVEZ LACTUALITÉ ÉCONOMIQUE SUR :
L’inspiration au quotidien
www.leseco.ma
Dans l’ensemble des ac-
cords scellés entre les
associations profes-
sionnelles et le minis-
tère de tutelle, aucun ne stipule
la mise à niveau du volet logis-
tique. Si le développement de
l’offre exportable et de la com-
pétitivité de cette même offre a
été envisagé sous toutes les
coutures, le volet de la logis-
tique et du transport se révèle
être le grand absent. Pourtant,
ce volet reste un des plus pro-
blématiques car il est un vérita-
ble frein à l’export pour de nom-
breuses entreprises désirant
s’internationaliser. Les coûts de-
meurent faramineux notam-
ment sur les marché lointains
avec toutes les contraintes y af-
férentes. C’est dans ce sens que
les entreprises exportatrices ont
besoin de soutien. Quelques
axes de réflexion provenant
d’opérateurs laissent tout de
même entendre qu’une ap-
proche visant à augmenter le
volume des exportations per-
mettrait de faire baisser les
coûts de la logistique. Pour d’au-
tres, l’impératif de «livrer au
«La logistique», grande absente
des accords
Dans les différents accords récemment signés, aucun ne fait allusion au levier «logistique»
pour améliorer les conditions d'export. Jusque-là les discussions se sont focalisées sur le fond
oubliant la forme, qui permet tout de même d'acheminer cette offre vers les marchés ciblés
parmi lesquels le marché africain.
client où qu’il soit à des prix
avantageux» impose une révi-
sion des grilles tarifaires, ce qui
implique de fait une intégration
et une prise en compte de la lo-
gistique. En Allemagne, le déve-
loppement de l’industrie est
passé par la maîtrise de la logis-
tique en profitant des différents
apports des conventions inter-
nationales. Un Benchmark qui
pourrait de prime abord servir
de modèle au Maroc, lequel af-
fiche de grandes ambitions à
l’export. Pour le cas précis du
royaume, il faudra sans doute
selon les experts envisager une
solution régionale dans le sens
où le développement de l’export
reste tributaire de la question lo-
gistique. Sur ce volet, l’exemple
turc est très parlant. Ce pays a
réalisé ses ambitions grâce à la
mise à profit des instruments in-
ternationaux. Pour l’heure, le
Maroc est au stade de la ré-
flexion, notamment dans le
cadre de l’UMA. Des projets no-
vateurs ont été affichés, à savoir
la connexion des infrastructures
autoroutières intra-maghré-
bines. À charge pour le Maroc
de dépasser cette seule dimen-
sion régionale pour envisager
d’utiliser un jour les grands ins-
truments internationaux déjà
existants. À charge également
pour les transporteurs natio-
naux de s’inspirer de ces ac-
cords pour baser leur grille tari-
faire et améliorer leur offre au
profit d’une stratégie nationale
de développement de l’offre ex-
portable.
Le volet logistique reste l’un des maillons faibles pour le développement de l’offre exportable.
Le développement
de l’industrie passe
par la maîtrise
de la logistique.
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