la note de conjoncture
la note de conjoncture
ORTORT
SOMMAIRE
ECONOMIE GENERALE
Contexte mondial et européen p 1 à 2
Contexte national p 3 à 4
Tendances en Midi-Pyrénées p 5 à 7
Actualités Midi-Pyrénées p 7
TRAFICS en région Midi-Pyrénées
routier p 8
ferroviaire p 8
aérien p 9
IMMATRICULATIONS
au niveau national p 10
Agenda p 10
REGISTRE DES TRANSPORTS
au niveau régional p 11
Parutions p 11
LE MARCHE DU TRAVAIL
dans les transports p 12
ECONOMIE
GENERALE
Contexte économique mondial et européen
Observatoire Régional des Transports
Midi-Pyrénées
www.ortmidipyrenees.com
«Une reprise est en cours dans les économies avancées du monde, étayée par des
conditions nancières favorables et un relâchement du freinage exercé par le res-
serrement budgétaire, mais la situation de l’activité est contrastée dans les grandes
économies de marché émergentes.»
OCDE : Evaluation économique intermédiaire - 11 mars 2014
«L’activité mondiale s’est dans l’ensemble affermie et devrait continuer de progres-
ser en 2014-2015, principalement sous l’impulsion des pays avancés.»
FMI : Perspectives de l’économie mondiale - 8 avril 2014
Le redressement se confirme et prend de l’ampleur au tournant de l’année 2013-2014, mais il ne se produit pas
partout au même rythme. La situation de l’économie mondiale depuis l’été 2013 a continué de croître de façon
modéré sous l’effet de la reprise dans les économies avancées.
Suivant les prévisions du FMI, publiées le 8 avril dernier, la croissance mondiale devrait passer de 3,0% en 2013
à 3,6% en 2014 et à 3,9% en 2015. Les Etats-Unis sortent du lot avec une vraie reprise qui conduit à plus
d’optimisme. Ailleurs, en particulier dans la zone euro, la reprise demeure languissante même si les grands pays
devraient retrouver un peu de tonus. Du côté des pays émergents, qui comptent pour plus de deux tiers de la crois-
sance mondiale, on relève des fragilités persistantes, le rythme de croissance ne s’accélère que légèrement (+ 4,7%
en 2013) et reste bien inférieur à la moyenne observée au cours de la décennie écoulée.
Les évolutions annuelles attendues sont toujours très contrastées entre les pays avancés (2,2% pour 2014 puis
2,3% en 2014), et les pays émergents (4,9% et 5,3% sur ces mêmes périodes).
Le climat conjoncturel resterait plus favorable dans les économies avancées d’ici mi-2014 (Publication IN-
SEE: note de conjoncture – 28 mars 2014)
Au sein des pays avancés, une reprise est en cours, étayée par des conditions financières plus favorables et un
relâchement du freinage exercé par le resserrement budgétaire mais il convient de noter que la reprise de ces
économies est marquée par des divergences entre pays.
Malmenée depuis la crise financière de 2008,l’économie mondiale s’est renforcée
au cours du second semestre 2013.
N° 55
Avril 2014
2
Une croissance meilleure qu’attendue mais encore convalescente
« La reprise gagne du terrain en Europe, après le retour de la croissance
intervenu au milieu de l’année dernière […] Le rééquilibrage de l’éco-
nomie européenne progresse et la compétitivité extérieure s’améliore,
notamment dans les pays les plus vulnérables... »
(M. Olli Rehn, vice-président de la Commission chargé des affaires écono-
miques et monétaires et de l’euro – Extrait déclaration février 2014)
Au cours du quatrième trimestre 2013, le PIB de la zone euro a progressé de
0,3% par rapport au trimestre précédent, selon l’estimation publiée le 5 mars
2014 par l’office européen des statistiques Eurostat.
Au cours du troisième trimestre 2013, le PIB avait augmenté de 0,1% dans la
zone euro. Ce rebond sur le dernier trimestre de l’année n’empêche toutefois
pas la zone euro d’être en récession sur l’ensemble de 2013 (-0,4%), et ceci
pour la deuxième année consécutive.
Lamélioration générale de la croissance au cours des derniers mois de 2013
est principalement due à la bonne tenue des exportations, soutenues par
l’Allemagne, première économie de la zone qui présente une croissance bien
meilleure que prévu, à 0,4%. Deuxième économie de la zone euro, la France
a affiché une hausse de 0,3%.
En Italie, le rebond a été plus limité à 0,1%, mais le pays a renoué avec une
modeste croissance, la première après huit trimestres consécutifs de contrac-
tion et un trimestre de stagnation. Quant à l’économie espagnole, elle a
suivi également une trajectoire d’amélioration graduelle en enregistrant une
croissance de 0,2% essentiellement liée au redressement de l’investissement
sur les trois derniers mois de l’année 2013. Il s’agit du deuxième trimestre
consécutif de progression du PIB pour la quatrième puissance économique
de la zone euro.
Certes, la zone euro prend le chemin d’une reprise mais dans l’ensemble, la
consommation est restée très limitée fin 2013 et a peu de chances de s’amé-
liorer à court terme, compte tenu des politiques d’assainissement budgétaire
et du niveau du chômage qui touche 12% de la population.
Selon les prévisions émises le 25 février 2014 par la Commission européenne,
l’embellie constatée devrait toutefois se généraliser et commencer à se
consolider dans les pays vulnérables à la périphérie de la zone euro. On ten-
drait vers une augmentation modérée du PIB de la zone euro à hauteur de
+1,2% en 2014, puis +1,8% à l’horizon 2015.
Zoom sur la zone Euro
Malgré la paralysie budgétaire d’octobre, la croissance américaine creuse en-
core l’écart avec un produit intérieur brut (PIB) en hausse de 2,4% en rythme
annuel au quatrième trimestre, selon une estimation révisée. Ces derniers
chiffres prennent en compte une consommation moins importante qu’anticipé
ainsi que des résultats du commerce extérieur quelque peu décevants. En
moyenne en 2013, la croissance s’est établie à 1,9%, en baisse par rapport à
celle de 2012 qui avait atteint 2,8%. Les prévisions de croissance pour l’écono-
mie américaine établies par l’OCDE en mars dernier, pour le premier trimestre
2014 se situent aux alentours de 1,7% en rythme annuel. Un rebond à hau-
teur de 3,1% en rythme annualisé est attendu au deuxième trimestre 2014.
Quant à la croissance japonaise, elle a atteint 1,0% en glissement annuel
au quatrième trimestre 2013 et une augmentation de 0,2% par rapport au
trimestre précédent avec des résultats décevants du côté de la consommation
des ménages, des exportations et des investissements des entreprises. La
troisième économie mondiale affiche certes sur l’ensemble de l’année 2013
une croissance de 1,5%, soit le meilleur chiffre enregistré depuis 2010, mais
ce niveau est inférieur aux prévisions. Pour la suite, quelques incertitudes
pèsent sur l’accélération de la croissance, notamment au deuxième trimestre
2014 avec l’atténuation des effets positifs des mesures de soutien et l’entrée
en vigueur d’une augmentation du taux de TVA au 1er avril qui pourraient
précipiter l’archipel dans la récession affaiblissant de la sorte les économies
asiatiques.
Dans la zone euro, si la reprise économique semble se dessiner, son rythme
demeure néanmoins modeste. Au quatrième trimestre 2013, le PIB est en
hausse de 0,3% après une progression de 0,1% le trimestre précédent.
Cette estimation d’Eurostat établie courant mars 2014 est légèrement au-des-
sus des attentes des analystes.
Dans les principales économies émergentes, l’activité est restée globa-
lement décevante au quatrième trimestre. Les situations sont hétérogènes
et en deçà des niveaux observés ces dernières années. Le ralentissement
constaté en 2013 est à mettre en liaison avec les turbulences financières liées
aux sorties de capitaux, à la chute des prix des matières premières, mais
surtout en raison de déséquilibres structurels et parfois de troubles politiques
et sociaux. La Chine demeure toutefois un moteur avec un PIB qui s’est éta-
bli à 7,7% au quatrième trimestre, après 7,8% au trimestre précédent. Sur
l’ensemble de 2013, la croissance a atteint 7,7%, un chiffre équivalent à celui
de 2012. Au total, la croissance chinoise poursuit son ralentissement progres-
sif, et un léger tassement est encore attendu sur les années 2014-2015, sous
l’effet des réformes qui visent à placer l’économie sur une trajectoire de crois-
sance plus équilibrée et durable.
En janvier dernier, pour l’ensemble des pays émergents, les analystes du FMI
ont mentionné une croissance qui devrait se situer à 5,1% en 2014. Or, sur
les premiers mois de l’année 2014, l’activité de grands pays émergents a été
inférieure aux prévisions dans un environnement financier extérieur moins
favorable. Face à cette évolution, le FMI a abaissé dernièrement ses prévisions
à 4,9% pour 2014. (FMI perspectives de l’économie mondiale – édition avril
2014)
Chiffres :
Dans la zone euro, le taux de chômage corrigé des variations
saisonnières s’est établi à 12,0%* en janvier 2014, stable par
rapport au taux relevé en octobre. Il recouvre des situations
très disparates parmi les États membres, avec les taux de chô-
mage les plus faibles enregistrés en Autriche (4,9%), en Alle-
magne (5,0%), et les plus élevés en Espagne (25,8 % contre
26,6% n octobre 2013) et en Grèce (28,0% en novembre 2013).
19,175 millions d’hommes et de femmes étaient au chômage
dans la zone euro en janvier 2014.
(Eurostat, ofce statistique de l’Union européenne – euroindicateurs
publiés le 28 février 2014)
(*) Le taux de chômage représente le nombre de chômeurs en pourcentage de la population active
ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............ ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............ ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............
Sources : Douanes mars 2014
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4e trim. 2012 1er trim. 2013 2e trim. 2013 3e trim. 2013 4e trim. 2013
Exportations Importations Solde
Sources INSEE – parution informations rapides 14 mars 2014 n° 61
Prix du pétrole (BRENT)
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Prix en euros
Prix en dollars
2010 2011 2012 2013 2014
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Contexte national
L’économie française est « dans une phase de reprise mais sans accé-
lération »,
(Publication INSEE : note de conjoncture – 28 mars 2014)
Selon les résultats publiés par l’Insee le 28 mars 2014, le PIB en volume de
la France augmente légèrement de 0,3% au quatrième trimestre 2013, après
la stabilité enregistrée sur le trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année
2013, en moyenne annuelle, la croissance s’établit à +0,3%, après la stagna-
tion relevée en 2012. Cette hausse de la croissance française sur l’année 2013
s’explique, selon l’Insee, par un rebond de l’investissement des entreprises et
de la consommation des ménages, même si ces derniers ont puisé dans leur
épargne pour cela, notamment à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Parmi les autres chiffres concernant lequatrième trimestre 2013:
- La consommation des ménages a nettement progressé (+0,4% après 0,0%)
en particulier en biens durables. En moyenne sur l’année, les dépenses de
consommation des ménages augmentent de 0,4%, après –0,4% en 2012.
- L’investissement global des entreprises, moteur très attendu de la reprise, a
progressé de 0,9% au quatrième trimestre 2013 après sept trimestres consé-
cutifs de contraction, «soutenu en partie par des facteurs exceptionnels»,
indique l’Insee (anticipations d’achats de camions avant un durcissement des
normes antipollution et surcroît d’activité dans les travaux publics lié aux élec-
tions municipales).
- Les exportations ont été révisées à la hausse au quatrième trimestre, avec
une progression de 1,3% au lieu de 1,2%. Les ventes accélèrent pour chacun
des grands postes de biens manufacturés, notamment celles en matériels de
transport (+3,7%).
- Les importations dans le même temps décélèrent légèrement (+0,5% après
+0,8%). Ce ralentissement est perceptible pour les produits agricoles, les
matériels de transport, de même que pour les produits pétroliers en raison
de températures supérieures aux normales saisonnières, ayant limité les dé-
penses de chauffage.
Au total, au regard de ces résultats, le commerce extérieur contribue à nou-
veau positivement à la croissance du PIB: +0,2point après -0,7point.
À l’inverse, toujours dans les éléments constitutifs de la croissance, les va-
riations de stocks contribuent pour -0,3 point, après +0,6 point le trimestre
précédent.
Enfin dans ce tour d’horizon national, il est à souligner que le chômage pèse
toujours sur la confiance et les dépenses mais l’Insee anticipe désormais
une stabilisation d’ici mi-2014.
Chiffres :
Après les hausses successives, des trimestres précédents, le
taux de chômage en France métropolitaine a reculé de 0,1 point
au quatrième 2013 pour s’établir à 9,8 % de la population active
(10,2 % y compris Dom). En France métropolitaine, il est en
baisse de 0,1 point par rapport au trimestre précédent (révisé à
la baisse). Sur un an, le taux de chômage est stable.
(Insee : extrait information rapide – 6 mars 2014)
En ce début d’année 2014, dans sa dernière note de conjoncture, l’Insee
prévoit une croissance encore modeste. Les économistes tablent sur la voie
d’une progression graduelle à hauteur de 0,1% au premier trimestre 2014,
puis de 0,3% pour le trimestre suivant.
Ces prévisions sont comme à l’accoutumée entourées d’un certain nombre
d’incertitudes liées à la reprise européenne, aux incertitudes liées à une
escalade internationale du conflit entre l’Ukraine et la Russie, à la stabilité
du prix du pétrole, ainsi qu’à un retour de la confiance favorisant la consom-
mation et un véritable redémarrage de l’investissement.
Le prix du Brent varie mais reste toujours élevé
En décembre, le prix du pétrole en dollars a connu une légère hausse
(+2,8% après -1,5%). Dans un contexte géopolitique toujours tendu et avec
un net recul de la production des pays de l’OPEP, on a assisté à un maintien
du prix du baril à un niveau élevé, de l’ordre de 110,7 dollars.
Pour le mois de janvier 2014, à la faveur d’un relâchement des tensions
au Moyen-Orient, une légère diminution a porté le baril de Brent à 107,6
dollars en moyenne.
En février, une hausse de +1,0% est intervenue avec un baril à 108,7 dol-
lars. Sur un an, on constate tout de même une diminution de -6,6%.
Depuis début mars, le cours du Brent est relativement stable, et oscille
entre 105 et 110 dollars le baril.
Commerce extérieur de la France en millions d’euros
ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............ ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............ ORT la note de conjoncture n° 55 avril 2014............
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Pour l’heure, la grande majorité des analystes envisage une tendance 2014
proche de son niveau récent évoquant un prix moyen du pétrole autour de
108 dollars. Quoi qu’il en soit avec les diverses tensions géopolitiques qui
peuvent surgir, il est difficile de prédire une baisse durable des prix du pétrole.
Le prix du gazole professionnel : une orientation en baisse sur les 12
derniers mois
Pour le gazole professionnel, en moyenne mensuelle, à partir des indices
publiés par le Comité National Routier (CNR), il est enregistré en janvier 2014
une diminution de -1,40% par rapport au mois précédent. Depuis ce début
d’année 2014, la variation entre les mois de janvier et de février a été de
+ 0,30%.
Sur 12 mois (depuis février 2013), l’évolution correspond à -6,76%.
Cette baisse du gazole ne doit pas occulter la hausse des autres coûts, sup-
portée par les entreprises de transport routier de marchandises (coûts sala-
riaux, maintenance, autoroute, etc.,). Il est indiqué qu’au 1er février 2014, les
péages autoroutiers ont du reste augmenté en moyenne de 1,12% pour les PL
de classe 3 et de 0,91% pour la classe 4.
Le transport routier de marchandises accuse un recul au 4e trimestre 2013
A partir des dernières données disponibles du Ministère en charge des trans-
ports parues en mars 2014, on remarque que l’activité de transport routier
de marchandises (TRM) du pavillon français, mesurée en tonnes-kilomètres,
s’inscrit en baisse de 3,9% au quatrième trimestre 2013, après la hausse de
4,7% (donnée révisée) du trimestre précédent. Sur l’ensemble de l’année
2013, l’activité globale décroit de 0,2% par rapport à 2012.
Le transport pour compte d’autrui, qui représente 80% des tonnes-kilomètres
du fret routier connaît un recul très marqué de -6,6% au quatrième trimestre
après +5,9% enregistré sur le trimestre précédent. Il se rapproche ainsi de
son niveau le plus faible depuis le premier trimestre 2009. Le transport pour
compte propre connaît quant à lui une forte progression de 7,7% après la
hausse limitée de 0,1% du trimestre précédent.
D’une façon générale, le trafic national sous pavillon français, en tonnes-kilo-
mètres, est marqué par un recul de 3,5% sur la fin de l’année. Une très forte
chute de -10,0% est également constatée pour l’activité du transport interna-
tional, sur la partie française des parcours.
Les défaillances d’entreprises en France
A la n novembre 2013, le cumul sur 12 mois du nombre de
défaillances s’établit à 62 485, soit une hausse de 3,3 % par
rapport à novembre 2012. La progression des défaillances
concerne la plupart des secteurs d’activité. Les augmentations
les plus fortes sur un an s’observent dans l’hébergement - res-
tauration (+ 7,2%) et les activités immobilières (+ 6,8 %). Le sec-
teur transports et entreposage afche pour sa part une baisse
de 1,3 %.
Banque de France : extrait Stat info - défaillances d’entreprises –
publication 7 février 2014
Chiffres :
Pour l’année 2013, selon le tonnage et le rayon d’activité, le
gazole pèse entre 19% et 28 % du coût de revient.
source Comité National Routier - novembre 2013
Chiffres :
Selon la nature des marchandises, les évolutions sont également différentes
avec un très net décrochage en ce qui concerne le transport de produits manu-
facturés dans leur ensemble avec -15,2%. De même, les secteurs des produits
pétroliers et des biens intermédiaires (sidérurgie, fonderie, chimie de base)
connaissent une baisse conséquente avec respectivement -9,1% et -5,1%.
Autre secteur en recul, mais dans une moindre mesure, le transport des pro-
duits agricoles et agroalimentaires marque à nouveau le pas pour le qua-
trième trimestre consécutif avec -0,9%.
En revanche, le transport des matériaux de construction avec +1,1% est le
seul secteur à poursuivre une progression qui vient confirmer la meilleure
orientation amorcée depuis le deuxième trimestre, sans toutefois compenser
les contractions antérieures et le fort décrochage du premier trimestre 2013.
Sur les perspectives à court terme pour le TRM, les enquêtes effectuées en
janvier 2014, auprès des chefs d’entreprise, font état d’une dégradation de
l’activité routière pour compte d’autrui. Ce ressenti des professionnels vient
stopper les anticipations plus favorables exprimées au cours du troisième tri-
mestre 2013. En ce début d’année, ils jugent également que les prix de vente
des prestations ont stagné, une tendance qui devrait se poursuivre.
Il ressort aussi de ces enquêtes, la tendance selon laquelle la situation des
trésoreries demeure stable en janvier avec des résultats d’exploitation des
entreprises moins dégradés qu’en octobre. Sur ce dernier mois d’octobre, l’in-
dice mensuel de chiffre d’affaires avait accusé un net repli de -4,6% après le
rebond de +11,1% affiché en septembre.
Une situation qui nest pas encore de nature à dynamiser fortement et dura-
blement l’emploi et les investissements sur le secteur.
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Tendances en
Midi-Pyrénées
Dans un environnement conjoncturel difcile, Midi-Pyrénées aura connu en
2013, une croissance en demi-teinte, certes encore positive. Le bilan de l’éco-
nomie régionale est globalement conforme aux attentes avec une industrie et
des services dynamiques mais un BTP en position toujours difcile.
Pour l’année 2014, les prévisions des chefs d’entreprises restent prudentes.
Banque de France Midi-Pyrénées – Enquête annuelle février 2014
Production industrielle
Une fois encore, l’activité industrielle se porte globalement mieux en
Midi-Pyrénées que sur le reste de la France. Elle enregistre en 2013,
une progression de son chiffre d’affaires en hausse de 5,2% (après
+5,5% en 2012). Comme les années précédentes, le secteur des
matériels de transport, qui comprend l’aéronautique, tire son épingle
du jeu et les résultats vers le haut avec une augmentation de 8,8%.
Pour 2014, et pour l’ensemble de l’industrie, la majorité des chefs
d’entreprises envisage une hausse du chiffre d’affaires total, légè-
rement plus modérée qu’en 2013, mais de l’ordre de 5%. Cette
anticipation révèle également une certaine prudence en termes
d’investissements et de création d’emplois.
Aussi, dans le secteur de la production industrielle, la construction
aéronautique et spatiale s’inscrit toujours dans une réelle dyna-
mique, même si une pause dans les cadences de production a été
enregistrée en fin d’année 2013 afin de mettre l’accent sur le rythme
de livraisons. Quant aux carnets de commandes, ils sont toujours
aussi étoffés et permettent à la branche aéronautique de rester opti-
miste avec une bonne visibilité.
Dans le cadre de ces perspectives favorables, les prévisions issues
des enquêtes mensuelles de la Banque de France font toutefois
apparaître des embauches qui devraient être moins importantes
qu’en 2013.
Chiffres :
Dans le secteur de l’industrie automobile, sur le dernier trimestre 2013,
la production s’est inscrite à la hausse, conformément aux prévisions. Les
entrées de commandes se sont étoffées. Les enquêtes mensuelles de la
Banque de France enregistrent des prix de vente stables sur l’ensemble
du quatrième trimestre 2013. Les perspectives devraient rester correcte-
ment orientées à court terme.
S’agissant des équipements électriques, électroniques, informa-
tiques et autres machines, le secteur est globalement en légère
hausse sur le quatrième trimestre 2013 à la faveur des bons résultats
enregistrés dans la branche informatique, électronique et optique. En
revanche, l’activité est plus mitigée pour la fabrication de machines et
équipements et carrément décevante dans la fabrication d’équipements
électriques qui par leurs résultats ont pesé sur l’ensemble du secteur.
Sur cette dernière branche, les prévisions restent réservées, alors que
l’ensemble des autres productions bénéficient selon les enquêtes men-
suelles de la Banque de France, d’une bonne orientation.
AIRBUS - Commandes et livraisons
141 appareils livrés et 103 commandes nettes au 31
mars 2014.
source : www.airbus.com
AIRBUS
Airbus a réalisé une année 2013 de tous les records, tant en
termes de commandes que de livraisons sur les marchés des
monocouloirs et des gros porteurs. Pour l’année 2014, le groupe
compte faire «au moins» aussi bien.
Dans un domaine aéronautique en pleine croissance et avec
des perspectives d’un doublement du trafic aérien d’ici 2032,
le groupe mise toujours sur la recherche et l’innovation pour
renforcer sa position.
Pour 2014, cette démarche s’inscrit encore et toujours dans le
prolongement et les succès commerciaux des familles d’appa-
reils existants, en particulier avec la famille A320 et l’accueil
enthousiaste réservé à son A320 neo.
Côté commercial, l’avionneur européen devrait également
prendre sa part sur un marché asiatique à fort potentiel de
développement.
source : www.airbus.com
Actualité
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