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La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 1 La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 2 La boucherie rythmique ou l’Homme qui faisait chanter la viande Une création de Valentin de Carbonnières Mise en scène Valentin de Carbonnières Assisté par Claudia Bacos Scénographie Camille Valat Eclairé par Hervé coudert Régie Générale Camille Faure Avec : Eric Tinot Sebastien Rajon Serge Riaboukine Anthony Audoux Pierre Carbonnier Jean Christophe Legendre Fabienne Lucchetti Laure-­‐Lucile Simon Lissa Trocmé Toma Roche Et le Paris Ensemble Taiko La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 3 Résumé de la pièce : THOMAS, fils, petit-­‐fils de boucher et lui-­‐même apprenti-­‐boucher dans la boucherie familiale en banlieue parisienne, Thomas ne se retrouve pas dans le savoir-­‐faire de son père bien qu’il veuille faire le même métier. Il est, depuis l’enfance, passionné par la viande et la musique et plus particulièrement les percussions. Son père est intraitable : il faut que son fils devienne le meilleur boucher au monde et qu’il reprenne le fonds de commerce qui représente la retraite de son père et de sa mère. Ils l’élèvent comme un cheval de course prétextant la dureté du monde moderne mais pour Thomas l’exigence de son père est liée à une vision du monde fataliste et fermée. La pression est trop forte, il essaye d’expliquer, d’en parler, mais son père ne comprend pas. Il part pour essayer de pratiquer son métier comme il l’entend en toute liberté. Dans sa fuite qui le mène jusqu’au Japon : il rencontre un personnage mystérieux qui lui révèle les arcanes secrètes du Taiko, percussions ancestrales japonaises. Néanmoins au bout de quelques années d’apprentissage, le sentiment d’être enfermé par les notions du maitre de Taiko s’empare de lui. Il se sent à l’étroit dans une voie unique et restrictive. Dans le « c’est comme çà et pas autrement » Il s’enfuit à nouveau et au terme d’un long périple, il réussit à allier ces deux passions ; boucherie et percussion : il parvient à couper de la viande grâce au vibration de son Taiko. Malheureusement, son talent le dépasse. Son don se transforme en cauchemar : le moindre petit rythme fait du bout des doigts blesse la chair des gens qui l’entendent. Il finit par mutiler sa femme et son père… La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 4 Origine de la pièce Je suis parti au Japon pour récolter des informations sur le Taiko (tambour le plus grand) et plus généralement sur la vie familiale et professionnel des artistes japonais, ce qui a suscité chez moi l’envie de monter un spectacle. J’ai voulu rencontrer et interviewer les écoles de taiko japonaises pensant que cela pourrait m’aider dans l’écriture musicale et rythmique de mon spectacle. Je connaissais cet instrument mais pour découvrir vraiment cet art, et ses secrets, j’ai mené une investigation comme un journaliste sous forme d’interviews et de captations sonores. Je suis entré en contact avec un centre de taiko parisien Tsunagari Taiko Center et par la suite, j’ai auto-­‐financé un voyage au Japon de deux mois, pour travailler avec les deux plus grandes écoles de taiko au Japon: Sukeruku taiko à Tokyo et Asano taiko à Kanasawa, ou j’ai fait la rencontre d’une des premières femmes joueuse de taiko. Puis très vite, j’ai ouvert mon champ d’investigation à l’art nippon en général et autour de la condition d’artiste au Japon. J’ai donc rencontré des acteurs de la Shizuoka Performing Art. Center dont Maki Honda, Yoshiji Yokohama, Yukio Kato et surtout Haruyo Suzuki qui m’a été conseillé par Daniel Janneteau. Un acteur de Kabuki : Shoishi Sato. Le directeur du Théâtre National de Bunraku à Osaka et sa star montante respectivement Eiji Mizuno et Yoshida Ishisuke. Une interprète dramaturge venant de l’institut franco-­‐japonais de Tokyo : Hiromi Yamada. Un peintre de Nikko : Daisuke Kagawa. Kenet son groupe de rappeur de Tokyo. Une actrice freelance Takako Inoue. Et un étudiant en théâtre, major en lettre modernes à l’Université d’Osaka Saku Yanagawa. Pour la boucherie, le principe devait être similaire: partir d’entretiens enregistrés. J’ai rencontré Yves marie Lebourdonnec (le boucher bohème) boucher très engagé contre le système de l’artisanat de la boucherie française actuelle. Après cette rencontre, il me semblait alors très important d’aller rencontrer, l’avenir : les apprentis, ainsi je suis donc allé voir comment les élèves bouchers sont formés à l’école de boucherie professionnelle de Paris (E.P.B.). A cette occasion, j’ai fait deux interviews des bouchers professeurs Mr Paulmier et Mr Larbi. S’intégrer…ou se réaliser ? Comment se libérer du poids de l’histoire familiale ? Ma professeur de philosophie nous disait souvent " Tout ce que vous avez pensé, ce que vous pensez maintenant et ce que vous penserez a déjà été pensé, formulé et poussé plus loin que vous ne pourrez jamais le faire par les philosophes et les penseurs passés, vous n’êtes pas originaux par rapport à eux, par rapport au passé! " Le passé et le poids de l’héritage familial sont des pensées fortes pour moi car je suis, premièrement, l’ainé de la branche cadette des de Carbonnières : une famille vieille de presque mille ans, premiers gardiens de la tapisserie de la dame à licorne, une des cents plus vieilles familles de France dont le blason demeure à Versailles ; en outre pour ne rien louper, je fais le mêmes métier que mes parents : je suis fils d'un comédien et d'une comédienne. Enfant de la balle, je marche dans les pas de mon père. Et enfin, en tant qu'artiste, je suis sans cesse renvoyé à ce qui a été fait avant comment faire différemment, comment égaler les auteurs, les metteurs en scènes ? La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 5 Note d’intentions et de mise en scène : Ce spectacle a comme sujet l’émancipation d’un jeune homme par rapport à sa famille dans l’univers de la boucherie artisanale et des percussions japonaises (Taiko). Mon intention est de traiter la transformation du jeune homme en adulte et des conséquences qu’elle entraine. Dans cette pièce, je crée un pont, un lien entre la France et le Japon et entre deux savoir-­‐faire ancestraux : le Taiko japonais et la boucherie traditionnelle Française. Ce sont pour moi des métiers qui rentrent en résonnance. Jouer du Taiko, c’est d’abord l’élan du corps contre la peau animale, la percussion est un contact avec la peau de bœuf. Découper une carcasse c’est avant tout toucher le grain de la viande et trouver dans la chair figée l’absence du rythme cardiaque. Chaque coup de hachoir sur le billot est un coup de bâton sur le Taiko. Au Japon, le taiko est un tambour qui accompagne la consommation de viande lors des fêtes et festivals annuels ou l’on mange plus de viande que d’habitude. On danse autour du tambour et l’on chante la joie de manger la viande. Pour dire qu’il a faim, l’enfant tape la table avec ses couverts ; pour attendrir la viande, le boucher tape la chair au maillet. Le Taiko est évocateur de force et de maitrise technique tout comme la boucherie et le théâtre. Dans ces arts ou artisanats, la notion d’héritage est primordiale car ils font tous partie du patrimoine culturel nationale. Le Père/Maitre apprend au disciple/fils, les gestes ancestraux, les techniques secrètes. Il lui lègue un savoir mais en retour le disciple doit continuer dans la voie dictée par le maitre. Je n’ai rien contre ou pour l’autorité, mais c’est à l’intérieur de cette transmission, il me semble, que la liberté et l’originalité sont menacées. C’est une passation un passage de témoin qui emprisonne. Elle demande une foi aveugle, un mimétisme qui entrave le ressenti profond et l’imagination de la jeunesse. « Je suis parti parce que la surveillance constante de mon père m'était devenue insupportable. La perspective de mon indépendance le transformait en homme capable de se livrer à un acte de violence si je le décevais.» Indignation de Philip Roth Et l’imagination, c‘est la raison de l’inconscient, c’est la raison des rêves. C’est là où nous avons la capacité de retrouver des marges de liberté, d’oxygène, pour oublier le quotidien. « Pour guérir des maux de têtes on prend une aspirine, pour le corps on va voir un ostéopathe, mais pour guérir l’âme il faut de belles histoires. » Jean d’Ormesson C’est pour cela que j’ai voulu monter un spectacle qui part de la réalité crue du boucher pour se déconstruire jusqu’à toucher le fantastique, l’impossible, l’onirisme du boucher qui coupe de la viande à l’aide de la musique. La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 6 La scénographie Au commencement, l’action se passe de nos jours et se situe dans l’arrière-­‐ boutique d’une boucherie en France. C’est un espace entièrement carrelée de blanc. Il se compose d’une chambre froide (ou se trouveront les joueurs de taiko et leurs instruments) représentée par une porte blanche à grosse poignée. A cour, une paillasse en zinc ou billot en bois blanc. Au centre de la scène, une étagère en inox. A jardin, un rail fixé au plafond qui va de la chambre froide à la paillasse afin de transporter sur des crochets les lourdes carcasses. Quand cet espace est vide on entend le bruit blanc des ventilateurs. C’est un espace tout blanc et fonctionnel qui doit donner la sensation de propreté : un endroit pur et sain qui permet un travail rigoureux et précis. C’est le lieu de la transformation : c’est dans l’arrière-­‐boutique ou laboratoire que l’on change la carcasse en morceau de chair rose, ou l’on assiste à la métamorphose du muscle en viande, là où on déconstruit. Cette pièce subira elle-­‐même des transformations en chambre (la paillasse deviendra un lit), salle d’interrogatoire (elle se changera en table d’interrogatoire), en bar (en un comptoir). Mais Tout part des éléments de l’arrière-­‐boutique comme le jeune homme qui y est né Les formes de jeu La forme du spectacle sera au premier abord classique et naturaliste en référence au théâtre d’Antoine : vraisemblance des costumes, des sons d’extérieurs, décor et lumière naturalistes, scène d’exposition dans l’arrière-­‐boutique de la boucherie, quatrième mur. Le premier son du taiko est l’élément déclencheur d’une transformation : la rigueur propre et précise est déchirée par le son du tambour japonais évocateur de sabots, de troupeaux, d’animalité. Cette forme, comme l’animal à l’abattoir ou le jeune homme devant les choix de la vie, va se métamorphoser petit à petit pour passer à une forme que l’on pourrait appeler plus « Brechtienne » : distanciation, déconstruction rythmique des scènes, de la parole, slow motion et avance rapide, adresse public, pantomime, théâtre d’ombre ou scène uniquement sonore. Les acteurs passeront du travail d’incarnation à un traitement de distanciation proche de ce qui se fait au Kabuki (de Stanislavski à Brecht). Il n’y aura qu’un costume par personnage pour toute la pièce qui subira aussi la déconstruction. Ce sont des costumes naturalistes, les bouchers tout en blanc : tablier, bonnet chaussures croks, gant et tablier en maille de fer. Les femmes portent des robes de couleurs vives la chair des jambes est visible. La joueuse de taiko, un kimono sale. Les policiers en tenu réglementaire. La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 7 Les sons et leurs rythmes J’ai toujours été touché par le rythme au théâtre, le rythme de la parole, l’allure des mouvements, comment le décor et la lumière résonnent ensemble. Arriver à atteindre cette harmonie entre les arts plastiques et les arts vivants est un beau projet que je veux entreprendre. Ainsi, l’univers sonore composé par Camille Rocailleux sera d’une très grande importance. Né des sons enregistrée dans une boucherie (meuleuse, machine à hacher la viande, disqueuse à jambon, scie électrique pour les os, bruit de tous les couteaux, couteau à éplucher, à désosser, hachoir, feuille…) mais aussi les ambiances sonores enregistrée au Japon (train, concert, mariage, ambiance de rue…).Si bien que certains lieux pourront être définis uniquement par le son. Les joueurs de l’association Paris Taiko Ensemble joueront leurs compositions arrangées spécialement pour le spectacle, sans illustrer le propos mais en harmonie avec le jeu des acteurs, tout comme les musiciens traditionnels de kabuki. La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 8 Les sources de création Les interviews seront notre principal matériel de jeu, elles seront notre métronome. Chaque acteur construira son personnage à partir d’entretiens désignés : le débit de la parole, tics de langage, onomatopées et hésitations, la tessiture de la voix mais aussi son corps et sa manière de bouger, manger ; tout partira des entrevues enregistrées. L’idée n’est pas de copier la réalité mais de partir d’elle pour en faire du théâtre. « Seul le rythme provoque le court-­‐circuit poétique et transforme le cuivre en or, la parole en verbe. » Léopold Sédar Senghor. Pour le père, nous travailleront à partir de l’interview d’Yves Marie le Bourdonnec (Le boucher bohème "Couteau d'Argent") : : Parce que c’est compliqué à expliquer l'amour pour un travail, c'est restrictif. Moi, c’est comme toi, je préfère couper un arrière de bœuf, que d'aller au cinoche: c'est vachement plus passionnant quoi !on va démonter la cuisse: qu’est-­‐ce que je vais trouver là-­‐
dedans ? Quand on va décharger la carcasse, j’ai déjà mon idée de ce que je vais sortir, mais dedans c'est toujours l'inconnu quoi ! C’est vachement intéressant ! On revient en arrière: est-­‐ce que l’animal il s'était cassé le fémur ? Est-­‐ce qu’il s'est pris un coup de tête quand il était jeune ? Est-­‐ce que il y a une piqure qui a été mal résorbé? Est ce qu’il y a une dégénérescence musculaire? C'est vachement passionnant ! Je m'imagine que le grain de viande, il va être fin... Puis en le coupant ... Qu'est-­‐ce qu’elle a consommé? Quel âge elle a pu avoir? Comment elle a vécu? Le gars qui me l'a abattu: est-­‐ce qu’il en a pris soin ou pas? Le gars qui l'a manipulé, ou le transporteur, le gars à Rungis est ce qu’il a piqué un crochet, il a pas fait gaffe ? C’est génial quoi! C'est une curiosité! On analyse! La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 9 Pour la mère, la base viendra de Mr Paulmier, professeur à l’Ecole Professionnelle de la Boucherie « Notre métier est magnifique hein ! D'accord ! Et notre métier étant magnifique on n’est pas obligé d'être dans l'originalité, maintenant tout le monde veut être original, à la pointe de la mode! Moi j'dis en essayant d'être original on perd sa nature ! Alors qu'en travaillant dans les règles de ce savoir-­‐faire, c'est là qu'on trouve son originalité naturelle. On doit donner une belle image de notre métier » Le fils sera construit à partir des interviews des élèves japonais d’écoles de Taiko, et des apprentis de l’E.P.B. « Avant ma vie n'était que routine, je n'étais pas épanoui, je vivais sans beaucoup d'enthousiasme. Je ne prêtais pas vraiment d'attention aux gens que je rencontrais et cela commençait à me gêner. C'est alors que je suis allé à la rencontre du Taiko. Pour le joueur de Taiko, les battons qu'il utilise pour frapper la peau sont la prolongation de ses bras et de son esprit. Faire le « bon son » demande un ancrage et une stabilité du bassin (Tanden ou Hara) qui permet d'accéder à la souplesse, le silence et la joie profonde. » Et du professeur Mr Larbi de l’E.P.B. « Aujourd’hui, la fédération de la boucherie m'a viré, je suis un dissident et j'en suis fier, j'ai été renié par mes pères et je le revendique. Ils considèrent que je suis une honte pour le métier. Moi, je considère que la boucherie n'a pas fait sa révolution culturelle. Et il faut la faire même si ça passe par la disparition des boucheries » Les paroles de la vieille joueuse de Taiko, qui sera le déclic entre le Taiko et la boucherie, proviendra de l’entretien fait à Kanazawa avec la première joueuse de taiko japonaise de l’école Sukeruku Taiko et le Traité des Cinq roues de Myamoto Musashi. « En toute chose il y a rythme. Dans le cas particulier du rythme de la tactique, on ne peut l’atteindre sans s’exercer. Si l'on regarde autour de soi, l'existence du rythme est claire dans La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 10 la danse, la musique et les instruments de musique. Lorsque le rythme domine, l’exécution est bonne, mais également dans les domaines militaires, financiers ou même médicaux dans tous les arts et techniques. On ne peut aller contre le rythme. Dans les affaires abstraites également c'est le rythme qui prédomine : prenons comme exemple la vie d'un homme: rythme des degrés de son ascension, rythme de sa situation décadente, rythme des moments oisifs ...Rythme qui lui apporte la richesse, rythme qui la lui fait perdre : cycle de la vie, saisons, tension, cœur, sang, respiration, correspondance interne dont nous ne sommes pas conscient... Réfléchissez-­‐y bien ! Tout obéit au rythme et à la cadence. » Nous ajouterons à ces scènes, d’autres tableaux de scènes collectives tirées d’un travail d’improvisation et d’écriture au plateau à l’aide d’œuvres trouvés dans la genèse de ce spectacle : -­‐ Bifteck de Martin Provost (Ou il est question d'un boucher qui se découvre un don pour faire chanter la chair, celle des femmes) -­‐ Charcuterie fine de Tilly (Ou il est question d'un fils indigne et irrespectueux) -­‐ Indignation de Philippe Roth (Ou un jeune boucher juif fuit le cocon familial qui l’étouffe) -­‐ Stratégie pour deux jambons de Raymond Cousse (Dans la tête d'un cochon) -­‐ Boucherie de nuit de Jean Paul Wenzel -­‐ La mélodie du Boucher, documentaire ARTE d’Amélie Bonnin -­‐ Le sang des Bêtes, documentaire de Paul Legros avec des musiques de Joseph Kosma. -­‐ La technologie de la viande, livre des techniques d’apprentissage Et sur le Taiko : -­‐ Kodo, les tambours du diable documentaire de Don Kent et Christian Dumais-­‐Lvowski -­‐ Le traité des Cinq Roues de Myamoto Musashi Valentin de Carbonnières La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 11 Distributions : Camille Rocailleux 1er Prix du Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon (percussions classiques). Il collabore avec des artistes et formations variées : Les Percussions de Strasbourg, l'Orchestre Français des Jeunes (Marek Janowski), les Orchestres Nationaux Symphoniques de Lyon (direction Emmanuel Krivine) et de Toulouse (direction Michel Plasson), l'Opéra National de Lyon (direction Kent Nagano, David Robertson...), l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg: commande d'une musique originale pour «Dance010 » ..., Mais aussi avec les réalisateurs Jean-­‐Pierre Lledo, Gilles Porte, Gaël Morel, musiques des longs métrages, La chanteuse Daphnée (Prix Constantin 2007, réalisation de son album «l'Émeraude», collaboration artistique avec Benjamin Biolay et le pianiste Gonzales), la chanteuse Camille (Body-­‐
percussionniste et choriste lors de sa dernière tournée mondiale – Music Hole Tour), les beat-­‐boxers Ezra et L.O.S. projet «Bionicologists»,L'Ensemble Odyssée (Lyon), Le conteur Yannick Jaulin (musiques originales de ses spectacles: «J’ai pas fermé l'œil de la nuit», «Menteur», «Terrien», «le Dodo», «Conteur? Conteur!»). La biennale de la Danse de Lyon: musique originale pour le défilé de la biennale (2010). La Cie Jérôme Savary, solo théâtral de Mona Heftre « Albertine », Manon Savary «L'Illusion Comique», les metteurs en scène Dominique Lardenois «Opéra soufflé», «Monsieur K», Laurent Brethome, «Le Dodo», «Projet H », Karen Acioly: metteur en scène brésilienne (Brésil, Rio et Sao Paulo «Fedegunda» pour choeur, solistes et petit orchestre).Yves Beaunesne (CDN Poitou-­‐Charentes), «Pionniers à Ingolstadt» (2011-­‐12), «L'Annonce faite à Marie» (coproduction Théâtre des Bouffes du Nord 2013) Jean Christophe Legendre Diplômé du CNSAD, section jeu, promotion 2012, professeurs Philippe Torreton, Philippe Duclos et Gérard Desarthe. Il a notamment travaillé dans La Foule, d'après Laurent Mauvignier, mise en scène Denis Podalydès, Célébration, d'Harold Pinter, mise en scène Gérard Desarthe, Oncle Vania, d'après Tchekov, mise en scène Gérard Desarthe. Auparavant, il a travaillé plusieurs années au Festival de Collioure sous la direction de Fabrice Eberhard notamment dans Le Songe d'une nuit d'été de William Shakespeare, Les Fourberies de Scapin et Dom Juan de Molière... Avec Antoine Boursseiller, il travaille Figures de l'envol amoureux, Ismal Jude au Festival d'Avignon 2009 et Lorenzaccio, de Musset, joué au Théâtre National de Nice et au Théâtre Toursky à Marseille. La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 12 Laure-­‐Lucile Simon Formée au Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique de Paris (promotion 2010), elle y suit l’enseignement d’Andrzej Seweryn, Dominique Valadié, Nada Strancar et Michel Fau. Depuis, elle a travaillé à la télévision avec Ilan Duran-­‐Cohen pour Lustiger, le métis de Dieu (2011), Pierre Aknine pour Pompidou (2011) et Crime d’Etat (2012) avec Nina Companeez pour A La recherche du temps perdu (2011) Au théâtre elle travaille en 2011 avec Yves Beaunesne dans Pionniers à Ingolstadt, (Théâtre 71 Malakoff, tournée) en 2012 avec Benoit Giros dans un spectacle inspiré de La règle du jeu de Renoir: Au jour le jour, Renoir, 1939, (CDN d’Orléans, Ferme du Buisson, Nouveau Théâtre de Montreuil) en 2013 au théâtre du Vieux Colombier (Comédie-­‐Française) dans La tête des autres de Marcel Aymé, mis en scène par Lilo Baur. Fabienne Lucchetti Elle suit des études au Conservatoire National Supérieur d’ Art Dramatique où elle sera l’élève de Pierre Vial, Jacques Lassalle, Claude Régy et Denise Bonnal. Elle travaille par la suite avec Christian Croset, Jacques Lassalle, Luis Pasqual, Claude Régy, Bernard Sobel, Jean-­‐Pierre Miquel. Elle participe à plusieurs créations de Catherine Anne, Une Année sans été, Tita-­‐ Lou, Combien de nuits faudra-­‐t-­‐il marcher dans la ville, Le Bonheur du vent, Le Ciel est pour tous, Pièce Africaine, Du même ventre, Jean et Béatrice de Carole Fréchette et La Petite Sirène. Elle jouera sous la direction de Pascal Rambert sa pièce John and Mary et Félicité de Jean Audureau et elle sera Helen dans Sourire des mondes souterrains de Lars Noren mise en scène Robert Cantarella. Puis Les Placebos de l’histoire de Eugène Durif mise en scène Lucie Berelowitsch, Giacomo le tyrannique de Giuseppe Manfredi mise en scène Antonio Aréna. Elle joue ensuite l’Éveil du printemps de Wedekind sous la direction de Yves Beaunesne ainsi que L' Annonce faite à Marie À Marat, David de Daniele del Giudice mise en scène Jean La cornerie. Elle portera à la scène le récit de Claudine Galéa L’Amour d’une femme avec la collaboration de Thierry de Carbonnières et Gilles Leneuf ainsi que la musique de Aidje Tafial. Au cinéma, elle tourne avec Lorraine Groleau, François Ozon, Marc Dugain, Christine François, Jacques Fansten, Léa Fazerou ou encore Philippe Godeau. La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 13 Valentin de Carbonnières comédien, metteur en scène Valentin de Carbonnières passe par les Enfants Terribles et les Cours Florent avant de rentrer au Conservatoire National de Paris. Il travaille avec Andrej Severyn, Philippe Torreton, Christiane Cohendi, Michel Fau il sort en 2009. En 2010-­‐11, il travaille avec Mathieu Bertholet au théâtre de Gennevilliers et en tournée sur L’avenir, seulement, et plusieurs monologues de Case Studie House. Cette année-­‐là, il joue aussi dans Le langue à langue des chiens de Roches de D. Danis au théâtre de l’épée de bois à la Cartoucherie. Il rencontre Philippe Crubézi et Catherine Anne autour de lectures de textes au théâtre de l’Est ( Dans la forêt profonde, Karine serres, cœur d’un boxeur, Plotting ) . Au cinéma, il tourne dans Pas sage écrit et réalisé par Lorraine Groleau diffusé sur Arte ( prix : Clap d’or des étudiants au Festival du Cinéma de Paris 2004) . Parallèlement, il enregistre pour France Culture des pièces radiophoniques sous la direction de Marguerite Gateau et François Christophe et écrit un roman Graphique en collaboration avec trois dessinateur . Il tourne dans toute la France avec Pionniers à Ingolstadt dans une mise en scène d’Yves Beaunesne jusqu’en avril 2012 . En 2013, il a commencé les représentations de « Nina » avec François Berléand et Mathilde Seigner dans une mise en scène de Bernard Murat au théâtre Edouard 7 dont il vient de terminer la tournée. Il est actuellement en tournée avec Hétéro de Denis Lachaud mis en scène de Thomas Condemine qui a fait l’ouverture de saison au Rond-­‐ point en 2014.Enfin, il joue le portrait de Doryan Gray mis en scène par Thomas Ledouarec au Lucernaire en janvier 2016. Anthony audoux Il débute au Conservatoire Régional d’Orléans en 2004. Il y suit les stages et les cours de Christophe Maltot, Redjep Mitrovitsa, Christiane Cohendy, Jean-­‐Marie Villégier, Frédérique Maragnani, Christophe Caustier, Philippe Lebas, Bernard Pico et Philippe Lardaud. Depuis 2011, il est diplômé du Conservatoire National Supérieur d’Art Dramatique. Il y suit les cours de Daniel Mesguich, Jean-­‐Damien Barbin, Robin Renucci, Yves Beaunesne et Howard Butten. Il y joue Hier pour aujourd’hui d’après Tchekhov m.e.s par Andrzej Seweryn, La peau d’Hector écrit et m.e.s par Elie Triffault, Excédent de poids, insignifiant : amorphe de Werner Schwab m.e.s par Yordan Goldwaser, Les trois soeurs de Tchekhov m.e.s par Julien Oliveri et Cabale et Amour de Schiller m.e.s par Hans-­‐Peter Cloos. Au théâtre, il joue dans : Jeanne d’Arc au Bûcher de Claudel/Honegger dirigé par Jean-­‐Marc Cochereau ; La course et la mémoire de Randal Douc m.e.s par Christophe Maltot ; Dom Juan de Molière m.e.s par Jean-­‐Marie Villégier dans le rôle titre ; Le chant du cygne d’après Anton Tchekhov m.e.s par Sarah Gabrielle ; Rodogune de Corneille m.e.s par Hervé Charton ; Les Arrangements de Pauline La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 14 Sales m.e.s par Lukas Hemleb ; Ouz et Ore de Gabriel Calderon m.e.s par Adel Hakim ; La mort de Pompée et Sophonisbe de Pierre Corneille m.e.s par Brigitte Jaques-­‐Wajeman ; Lucrèce Borgia de Victor Hugo m.e.s par Jean-­‐Louis Benoît ; Laisse la jeunesse tranquille de Côme de Bellescize m.e.s par Lena Paugam ; Jeunesses d'après Jeunesse de Joseph Conrad m.e.s par Elie Triffault ; Les femmes savantes de Molière m.e.s par Elizabeth Chailloux. Au cinéma, il tourne aussi dans des courts-­‐métrages : Le regard froid et La Sybille d’Elie Triffault Paul spera Comédien franco-­‐américain, PAUL SPERA grandit à Paris et à New York. Il se forme avec Toni Dorfman et Milton Justice dans le programme théâtre de l'université Yale (Connecticut) et avec Philippe Torreton au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique. Il joue professionnellement au théâtre, au cinéma et à la télévision, en français ou en anglais, depuis 2010. Il apparaît actuellement avec Marie Christine Barrault en tournée dans Les Yeux Ouverts, d'après Merguerite Yourcenar, et prépare une création trilingue, Famille Ti-­‐Jean, avec la compagnie libanaise Masrah Ensemble, qui sera présentée à Beyrouth au mois de mai prochain, puis en tournée à travers le Liban pendant l'été 2016. Toma Roche est Comédien, Slameur, Chanteur. Formé à l’école des Enfants Terribles à Paris, il y travaille avec Michel Lopez, Maxime Leroux, Fabrice Eberhard, Jean-­‐Bernard Feitussi. Il a travaillé la méthode Meisner avec le coach Eric Viala. Toma a suivi la formation "Outil Du Chanteur" à La Manufacture Chanson. Au théâtre, il joue sous la direction de Pio Marmai, Valerie Antonijevitch, Abdel Sefsaf, Benjamin Villemagne, Gunter Leschnik… Il joue avec Deuxième Groupe d'Intervention à Chalon dans la rue In, Aurillac In, en Pologne… Au cinéma et à la télévision il tourne avec Rémi Bezançon et Léa Fazer. Il travaille régulièrement pour la compagnie Paris Impro lors de matchs d’improvisation théâtrale et de coaching en entreprise Il slame dans des lieux tels que le Théâtre du Rond Point, le Salon du Livre de Paris, les Ateliers Berthier, le Théâtre de Cachan, le Forum du Blanc Mesnil, « Passe ton Bach d’Abord » à Toulouse, le Festival Teyat Zabim en Guadeloupe… Il travaille avec deux formations musicales en tant que Chanteur – Slameur – Improvisateur ; La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 15 Sébastien Rajon Comédien et metteur en scène, formé par Hébé Lorenzo au Petit chêne théâtre à Cluny, à la Scène Nationale de Mâcon par Evanthia Cosmas, puis au Studio 34 à Paris par Philippe Brigaud, Valia Boulay et Jacques Garsi. Il a par ailleurs suivi des stages dirigés par Benoît Théberge et Daniel Danis, Adel Hakim, Dominique Boissel et Philippe Adrien, Philippe Ferran, Pascal Papini, puis à l’Académie des arts de Minsk (Biélorussie). En 1999 il a créé la Cie Acte 6, avec neuf autres comédiens issus de sa promotion du Studio 34. Par ailleurs il a dirigé des stages et des ateliers d’art dramatique, notamment au sein des Ateliers 34 à Aubervilliers. En 2010, il crée une nouvelle Cie, le Carnival Théâtre. Sensible aux questions de la différence, il a collaboré au sein de la Cie Art Eclair a des spectacles avec des acteurs autistes et handicapés et avec la Cie Guépard échappée à des lectures dans le cadre pénitencier. Au théâtre, il a joué sous la direction de Evanthia Cosmas, Valia Boulay, Fredéric Ozier, Yves Burnier, Fabian Chappuis, Layla Metssitane, Eric Bertrand, Luca Giacomoni, Hélène Lebarbier et Vica Zagreba, un répertoire de textes classiques et contemporains dont X. Durringer, Botho Strauss, T. Middletown & W. Rowley, Molière, J. Genet, G. Leroux, F. Von Schiller, G. Maupassant, B. Vian, G. Feydeau... Par ailleurs, il a participé à plusieurs créations d'auteurs contemporains dont Bastringue d'Alexis Ragougneau et Rêve d'A d'Olivier Bruhnes. Il a également travaillé avec le chorégraphe Miguel Angel Ganiko (disciple de Kazuo Ono). Il jouera prochainement dans L'amant de Pinter. D'autre part, il a assisté l’auteur Koffi Kwaulé sur sa mise en scène de Blues-­‐Cat créée au Festival d'Avignon, puis Clémentine Célarié sur la tournée de La Danse (Im)mobile. Il a par ailleurs participé plusieurs saisons au Festival de la Correspondance de Grignan en tant que comédien, adaptateur et metteur en scène sur diverses lectures. Il a mis en scène Peer Gynt (H. Ibsen), au théâtre 13, Le Balcon (J. Genet) avec Michel Fau, invité de la Cie acte6, Les courtes lignes de Mr Courteline (d'après G. Courteline) avec la Cie acte6, au Théâtre de l’Athénée -­‐ Louis Jouvet à Paris et Sixième solo (S. Valetti) interprété par Jacques Frantz. Enfin, il collabore depuis une dizaine d'année avec le jeune auteur contemporain Pierre Vignes, dont il a mis en scène, Séjour et Cavales. Il mettra en scène prochainement Le Frigo de Copi et La cantatrice chauve de Ionesco. LISSA TROCME CINÉMA/TÉLÉVISION KAROS, Pub (G. Gheeraert). Rôle: Elodie UNE SOIRÉE, Court métrage (R. Maman). Rôle principal: La fille FLA, Long métrage (D. Carrénard). Rôle : Danièle, la co-­‐détenue PULSE, Clip (L. Thinot). Rôle : Une danseuse LE POIL, Documentaire fiction (S. Sauron). Rôle : Une jeune femme interviewée THÉÂTRE LUNE ET LI, Seul en scène pour tous petits, de M. Burel pour En Compagnie d’Eos. LA POSTÉRITÉ DES ASTICOTS, Ballet-­‐théâtre sans parole, de la Cie des Odyssées. Mise en scène : F. Garcès. Rôle: La Grue LE GRAND CHAPERON ROUGE ET LE PETIT LOUP, Théâtre pour enfants, de et mise en scène: C. Bellanger pour la Cie Scénofolies. Rôle : Chaperon THE GEORGE FEYDEAU SHOW, Soap Opera, de G. Feydeau. Adaptation: S. Varnier. Mise en scène : C . Bellanger pour la Cie Scénofolies. Rôles : L'épouse et la speakerine Bianca LA MAISON DU BONHEUR, Sitcom théâtrale (quatre épisodes), de et mise en scène : Cie la maison du bonheur. Rôle : Lili ÇA PART DE LÀ, Café-­‐théâtre, de la Cie du Taust. Mise en scène : A. Stutz. Rôle : Martha UNE HISTOIRE COMMUNE, Comédie musicale historique, de la troupe du Qui Vive. Mise en scène : E. Rozès. Rôles multiples LES JOYEUSES COMMERES DE WINDSOR, Théâtre classique, de W. Shakespeare. Mise en scène : H. Bayard et MC. Chiniard pour la Cie de l'arbre sec. Rôle : Pistolet La boucherie rythmique ou l’homme qui faisait chanter la viande 16 Camille Faure, Régie générale et plateau Formation en Régie technique du spectacle à l’école du Théâtre National de Strasbourg (groupe 38), et auprès des équipes de Jean-­‐Claude Fall, Jean-­‐Francois Sivadier, du Théâtre des 13 vents et de l’Opéra de Montpellier, au cours de différents stages. Elle travaille ensuite comme régisseuse générale et plateau avec Elise Vigier et Frédérique Loliée du Théâtre des Lucioles (Louise elle est folle, en 2011, Déplace le ciel, en 2013), avec Thomas Condemine (Hétéro en 2014 et Mickey le rouge en 2015) ainsi qu’avec Blandine Savetier (Oh les beaux jours, en 2010) et Christophe Perton(La femme gauchère et Souterrainblues, en 2013). Elle fait la régie plateau de l’opéra Le Nozze di Figaro, mis en scène par Galin Stoev en 2015. En plus de la régie générale, elle travaille comme collaboratrice à la scénographie avec Catherine Riboli (As you like it, en 2011), Aurélia Guillet (Déjà là, en 2012) et Pauline Ringeade(Les batisseurs d’empire ou le Shmurtz, en 2013 et Assoiffés, en 2015). Elle travaille également comme régisseuse lumière avec Philippe Berthomé pour Nicolas Truong (Le projet Luciole, en 2013), et avec Olivier Letellier (Me taire, en 2016) et comme créatrice lumière pour Hakim Romatif (Ca va aller, en 2014). 
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