Name: LEONARD EOUSSA
Country: Cameroun
7 years - working on Fiscal and Debt Issues
New Idea
Harmonisation de la stratégie d’endettement et des Instruments de la dette
Avec l’initiative de remise de la dette – Pays Pauvres Très Endettés – les pays Africains à
l’exemple du Cameroun était au niveau zéro en 2006. Huit ans après la remise de la dette, le
niveau d’endettement des pays subsaharien est en croissance continue – 30% du PIB pour le
Cameroun. C’est vrai qu’à ce niveau, on ne peut pas encore parler de risque car la dette est
encore soutenable. Mais si on fait une projection sur le moyen terme, avec une progression
annuelle de 3,7% on sera à un taux d’endettement de 50% du PIB. Etalé sur la perspective
d’émergence à l’horizon 2035 défendue par le Cameroun, nous arriverons avec un
surendettement et le cycle de pays pauvres très endettés recommencera.
L’exemple pris sur la situation du Cameroun est transposable aux pays africains qui ont
bénéficié de l’initiative d’allègement de la dette. Car avec la remise de la dette :
1- Les anciens pays emprunteurs ont recommencé à financer le développement des pays
endettés à des taux conjoncturels, mais non sans conséquences ;
2- Les nouveaux partenaires emprunteurs sont apparus dans le marché des capitaux ;
De même les Etats ont développés les instruments financiers nouveaux comme l’emprunt
obligataire.
Ajouter à cela la dette privée détenue par des banques commerciales qui peuvent la revendre
sans que les termes et l’échéance de paiement soit les mêmes que ceux conclus avec le
détenteur initial de la dette.
A partir de ce qui précède, nous pensons que ouvrir un débat au niveau international sur :
« l’Harmonisation de la Stratégie d’Endettement et des Instruments de la Dette » va à coup
sûr permettre aux pays en voie d’endettement et de surendettement de bénéficier d’un
environnement mondial de la dette sécuriser et préventif des chocs exogènes des crises de la
dette. De même qu’il permet la lisibilité de la dette sur le long terme.
Comme le faisait remarquer la Directrice Générale du FMI, que les emprunts obligataires risquent
de surcharger les économies africaines avec trop de dettes et faires dérailler la reprise
économique en observation.
Notre crainte est surtout au niveau du coût fiscal d’une surcharge de l’économie par le poids des
dettes incontrôlées issues des partenaires assez diversifiés utilisant chacun ses instruments.
Un choc survenu dans le plan d’endettement des pays africains ne pouvant pas être absorbé par
les économies va induire une inflation fiscale qui à son tour va entraîner une récession sociale.
Aussi le débat sur l« l’Harmonisation de la Stratégie d’Endettement et des Instruments de la
Dette » permettre de construire des cadres de concertation solide avec pour mission de surveiller
et de prévenir sur tout risque par rapport à un emprunt qu’il soit public ou privé.