Emergence du Premier Groupe Financier Marocain

28/11
Communiqué de la Banque Commerciale du Maroc et de Sopar
Emergence du Premier Groupe Financier Marocain
Rapprochement BCM – Wafabank
Le lundi 24 novembre 2003, la Banque Commerciale du Maroc a acquis auprès de
SOPAR, 100% du capital d’OGM au prix de 2 081,5 millions de dirhams.
Grâce à cette acquisition, la Banque Commerciale du Maroc contrôlera 36,4% du
capital et 47,7% des droits de vote de Wafabank ainsi que 70,5% du capital de Wafa
Assurance.
En rouge : droits de vote. En noir : pourcentage de détention
Cette acquisition reste soumise à l’obtention de l’accord du comité des
Etablissements de Crédit et de la Direction des Assurances et de la Prévoyance
Sociale.
Une volonté commune de jouer un rôle majeur dans le
développement économique du Maroc
SOPAR, holding familial de feu Moulay Ali Kettani, qui a contribué depuis
l’indépendance à l’édification d’une économie moderne et performante au Maroc,
confirme à travers la cession de ses activités financières à la Banque Commerciale du
Maroc, sa volonté de les conserver marocaines. SOPAR confortera ses activités
traditionnelles (industrie, agriculture et immobilier) et se positionnera sur des métiers
nouveaux .

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La Banque Commerciale du Maroc, grâce à ce projet de croissance externe, confirme
sa volonté de créer le « Champion National » de la banque et de la finance,
susceptible d’inscrire le système bancaire dans une perspective de rayonnement
régional et de compétition internationale.
Un ensemble financier puissant : chiffres clés
Disposant d’atouts solides et d’équipes performantes et expérimentées, le nouvel
ensemble occupera une position de leader dans les métiers de la banque et de la
finance :
§ Plus d’un 1 million de clients
§ 1er réseau bancaire national (460 agences)
§ N°1 dans les crédits à l’économie
§ N°2 dans les dépôts
§ N° 1 dans la gestion d’actifs et dans les métiers de bourse
§ N°1 dans le crédit à la consommation et le leasing
§ Leader de la bancassurance
Assurée d’une assise en fonds propres importante et d’une implantation forte à
l’étranger, la nouvelle entité devient un acteur régional majeur à même
d’accompagner l’ouverture de l’économie nationale.
Un projet créateur de valeur pour les actionnaires
Le rapprochement Banque Commerciale du Maroc – Wafabank obéit à une logique
industrielle forte, créatrice de valeur pour les actionnaires des deux entités.
Les effets de volume, la forte complémentarité des services, des métiers et des
marchés entre les deux entreprises devraient générer rapidement des revenus
additionnels.
Mise en œuvre du rapprochement
La Banque Commerciale du Maroc souhaite se porter acquéreur de 100% du capital
de Wafabank à travers une offre publique d’achat (cash et/ou titres) et entame
d’ores et déjà des négociations avec les autres actionnaires significatifs de Wafabank,
avec l’objectif ultime de réaliser une fusion entre les deux entités.
Dès l’accord des autorités compétentes, un nouveau conseil d’administration de
Wafabank sera désigné et un programme de rapprochement opérationnel entre les 2
entités sera mis en œuvre sur les 12 mois à venir.

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A titre indicatif, l’offre publique d’achat, dont les modalités seront précisées, pourrait
offrir au marché, une prime de l’ordre de 15 % par rapport à la moyenne des cours
de bourse de Wafabank sur une période significative avant l’acquisition du 24
novembre, sous réserve des résultats de clôture des comptes de Wafabank relatifs à
l’exercice 2003, qui doivent être conformes aux prévisions, et de l’accord du Conseil
Déontologique des Valeurs Mobilières.
Cette offre publique d’achat interviendra immédiatement après la clôture des
comptes 2003 de Wafabank.
Ce grand projet associera, autour de la vision commune de « Champion National »
de la banque et de la finance, l’ensemble des collaborateurs des deux entreprises,
capitalisant le savoir-faire et les compétences d’équipes ayant déjà prouvé leur
capacité à relever des défis majeurs.
Cette transaction a été conseillée par Attijari Finances Corp, HSBC/CCF et le cabinet
d’avocats Freshfields Bruckhaus and Derringer.