NUMERO 4667 - PRIX MAROC: 5
DH -
FRANCE: 1 € - DEPOT LEGAL: 100/1991 - DIRECTEUR DE PUBLICATION: ABDELMOUNAIM DILAMI
LE PREMIER QUOTIDIEN ECONOMIQUE DU MAROC
Dossier de presse: 19/91 - L’ECONOMISTE 70, Bd Massira Khadra - Casablanca - Tél. : 05.22.95.36.00 (LG) - Fax: Rédaction 05.22.39.35.44 - 05.22.36.59.26 - Commercial 05.22.36.46.32 - www.leconomiste.com - redaction@leconomiste.com
Voir pages 2 à 4
■
Mauvais temps
sur le tourisme
Voir page 15
■
Samir: Négociations
imminentes avec
la Douane
Voir De Bonnes Sources
■
Industrie pharmaceu-
tique: Les écosystèmes
dès janvier
Voir page 21
LUNDI 14 DÉCEMBRE 2015
Système de Management de la Qualité
BUREAU VERITAS MAROC
Axa
Henri de Castries se livre
E groupe Axa qui emploie 2.200
personnes au Maroc y a tenu ré-
cemment son comité exécutif.
C’est une première sur le continent. Le
Royaume abrite la plus importante filiale
africaine du groupe. En outre, les activités
dans la partie francophone du continent sont
pilotées depuis Casablanca et Rabat.
Axa, la première marque mondiale d’assu-
rance, s’ouvre de plus en plus aux marchés
émergents. La croissance future du groupe
proviendra de ces territoires. Henri de Cas-
tries, PDG d’Axa, l’une des figures de proue
du capitalisme français et européen, se confie
en exclusivité à L’Economiste.
o
L
Voir pages 10 à 12
Voir pages 31 & 32
E piège du fétichisme... C’est
visiblement une maladresse
que la Cour européenne de
justice n’a pu éviter. L’étrange arrêt
rendu sur l’accord agricole Maroc-
UE est révélateur d’une conception
du droit dépassée où le décalage entre
les fondements doctrinaux et leurs
usages techniques est patent. L’action
juridique, pour être crédible, doit sa-
voir accorder les principes contenus
dans la norme aux réalités et s’inscrire
dans une logique de réévaluation per-
manente. Le sujet, objet de la pro-
duction de droit, a parfois pu évoluer,
voire radicalement changer, ce qui est
le cas du dossier du Sahara, et plaide
par conséquence pour les prises de
hauteur nécessaires pour comprendre
pourquoi et comment les choses sont
ce qu’elles sont.
Pour avoir cautionné une vision
monolithique de la démocratie, le
droit international a été bien myope
sur des dégâts collatéraux au Moyen-
Orient, pour faire de cette région une
poudrière et l’un des plus gros géno-
cides de l’histoire de l’humanité. Bien
évidemment, la partie marocaine fait
bien de rappeler que ce travail-là, de
réadaptation de ses instruments ju-
ridiques, c’est à l’UE et ses Etats de
le transformer dans un souci de co-
hérence, et de convergence (terme
qu’affectionne particulièrement
Bruxelles), vis-à-vis des engage-
ments pris. Jusque-là les juridictions
européennes avaient bien compris les
enjeux à distinguer impérativement
dans le cas du Maroc, à savoir que le
projet marocain pour son Sahara est
l’unique alternative, stable, face à
des foyers d’insécurité géopolitique à
l’Est et au Sahel. C’est aussi la seule
option concrète pour le développe-
ment économique et social. Elle l’est
pour la raison simple qu’elle est déjà
opérationnelle sur le terrain, et elle
marche. La preuve, c’est ce même
accord agricole dénoncé par la Cour
européenne qui permet à des milliers
de Marocains sahraouis d’exporter
leurs cargaisons de tomates-cerises,
de poissons vers l’Europe, et d’en
vivre.
o
Mohamed BENABID
L
Cohérence
Prix de L’Economiste
Accord agricole
La conférence,
la cérémonie,
les gagnants
Voir pages 36 à 39
• Un appel entamé par le
Conseil de l’UE dès ce lundi
• Alerte maximale chez
les exportateurs
• Interview de Mbarka
Bouaida
Académie du Royaume
Carton plein pour
la 43e session
Abdeljalil Lahjomri,
Secrétaire perpétuel de l’Académie
(Ph. Jarfi)
La contre-attaque