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Lundi 1 juin 2016
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SOMMAIRE
Synthèse .......................................................................................................................... Erreur ! Signet non défini.
A la une .................................................................................................................................................................. 3
Abdelmalek Sellal gèle l’octroi des autorisations de réalisation de ports secs (APS) 3
Ports secs : Le diktat des compagnies maritimes étrangères (Le Quotidien d’Oran) . 4
Matériaux de construction : baisse de 34% de la facture d'importation en janvier
(APS) ........................................................................................................................... 6
Céréales : Baise de 40% des importations en 3 mois (LEco News) .......................... 7
L’ALGÉRIE DOIT REVOIR SON MODÈLE ÉCONOMIQUE (Le Jeune
indépendant) ................................................................................................................ 8
La nouvelle aérogare d'Alger réceptionnée fin 2018 (APS) ....................................... 9
Crise financière et bancaire : La Bourse à la rescousse (El Watan) ......................... 10
Des ouvertures de capital en perspective (El Watan) ............................................... 11
Banque/bourse/Assurance .................................................................................................................................. 12
Le chiffre du jour, Or : l’once pourrait encore gagner 20% (APS) .......................... 12
Coopération ......................................................................................................................................................... 12
Banques, santé, machines agricoles et agroalimentaire : Cinq projets présentés au
prochain CIHN Algérie-France (Reporters) ............................................................. 12
Orascom décroche des contrats de 180 millions USD en Algérie (Le quotidien
d’Oran) ...................................................................................................................... 14
Veille ..................................................................................................................................................................... 14
30 PAYS AU SALON INTERNATIONAL DES PÉTROLIERS : Alger au rendez-
vous des experts (L’Expression) ............................................................................... 14
Supplément économique d’El Watan ................................................................................................................ 16
Paiement en ligne : Pourquoi le retard ? ................................................................... 16
Ali Kahlane . Président de NAPEO, expert en économie numérique : L’internet utile
est le plus structurant à long terme» ......................................................................... 18
Algérie Télécoms mise sur l’appui des startups : L’enjeu de la production du
contenu local ............................................................................................................. 21
Farid Lefkir. Vice-président de l’association algérienne des TIC : «La 4G n’est pas
une priorité dans l’immédiat» ................................................................................... 22
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A la une
Abdelmalek Sellal gèle l’octroi des autorisations de réalisation de
ports secs (APS)
L'octroi des autorisations de réalisation de nouveaux ports secs a été gelé,
afin de mettre de l'ordre dans cette activité qui connaît des dérives au
détriment de l'économie nationale et au bénéfice de compagnies maritimes
étrangères, a affirmé dimanche un responsable au ministère des
Transports.
"Lors du dernière réunion du Conseil des participations de l'Etat (CPE), le
Premier ministre a donné instruction de geler tout octroi de nouvelles
autorisations d'ouverture de ports secs", a souligné le directeur de la marine
marchande et des ports auprès du ministère des Transports, Mohamed Ibn
Boushaki, sur les ondes de la radio nationale.
La recommandation de 2009 qui avait permis aux autorités portuaires
d'ouvrir ce type de ports a connu des "dérives", a admis M. Ibn Boushaki,
qui est également le président du Groupe des services portuaires. "On a
permis la multiplication de ces ports secs et on a même été au-delà. On
s'est retrouvé avec des ports secs un peu partout dans le pays", a-t-il
relevé.
Plus grave, les tarifs pratiqués par des compagnies maritimes étrangères
au niveau des ports secs sont "prohibitifs", a encore constaté le même
responsable en précisant que ces coûts représentent le quadruple des tarifs
appliqués dans les ports maritimes : "Cette situation a fait que nos ports
sont en train de perdre énormément", causant un manque à gagner qui
serait estimé à 2 milliards de dollars par an.
"A ce niveau, il faut agir par des actions et par des mesures pour harmoniser
les tarifs qui sont pratiqués et éviter ces dérapages qui coûtent cher au
Trésor public", a-t-il insisté. A ce propos, de nouvelles mesures font l'objet
d'un texte règlementaire en cours d'élaboration avec les services des
douanes et ceux du commerce, qui consiste à réviser les tarifs pratiqués
par les entreprises maritimes étrangères activant dans ces ports secs.
L’exclusivité des ports publics
Selon lui, ce nouveau texte, qui doit être finalisé dans les tout prochains
jours, stipule aussi que la réalisation des grandes zones logistiques sera
confiée exclusivement aux entreprises portuaires publiques.
4
"L'investissement dans cette activité sera servé uniquement aux ports
publics", a-t-il avancé.
M. Ibn Boushaki a fait savoir, dans ce cadre, que le port de Bejaia ouvrira
incessamment une grande plateforme logistique d'un investissement de
près 4,5 milliards de DA. L'autre mesure annoncée par le me responsable
est l'interdiction du transfert systématique des conteneurs vers les ports
secs sans l'avis de l'entreprise portuaire concernée, et ce, afin de
rationaliser les coûts. "Le transfert des conteneurs doit être une exception
et non pas la règle.
Les compagnies maritimes disposant de ports secs ne pourront plus
transférer la marchandise sans l'accord du port humide concerné", a-t-il
avisé. "Nous sommes toujours sous le dictat de 3 ou 4 compagnies
maritimes qui ont pu ouvrir des ports secs (en Algérie). Donc la
marchandise est directement (acheminée) de l'étranger vers les ports secs,
et (ces compagnies) font du transfert y compris de notre TVA", s'est-il
indigné.
Ports secs : Le diktat des compagnies maritimes étrangères (Le
Quotidien dOran)
Le transport maritime va mal. La création de ports secs serait un autre
avatar de ce mal qui ronge ce secteur, à en croire M. Mohamed
Benboushaki, président du groupement portuaire et directeur de la marine
marchande et des ports au ministère des Transports. Il a annoncé hier le
gel de la création de nouveaux ports secs, sur décision du CPE le 15 février
dernier pour aménager la gestion des surfaces de stockage extra-
portuaires.
Il a expliqué hier dimanche à la radio nationale que la création des ports
secs qui coûtent au Trésor public deux milliards de dollars par an a été
décidée par les pouvoirs publics à travers un Conseil interministériel en
2009 pour désengorger le port d'Alger qui étouffait. Mais, il précise qu'à
l'époque, « c'était permettre aux entreprises portuaires d'ouvrir ces ports
secs à Alger seulement ». Par la suite, ils se sont multipliés dans les autres
régions du pays. Aujourd'hui, il existe 15 ports secs pour le port d'Alger
seulement. « Nous avons tiré la sonnette d'alarme, car les tarifs étaient
prohibitifs et sont passés du simple au double », a-t-il dit. « Les
gestionnaires des ports secs imposent des tarifs quatre, voire cinq fois plus
élevés » que ceux appliqués par les entreprises portuaires algériennes.
Dans la même foulée, « les conteneurs traités dans les entreprises
portuaires ont été multipliés par cinq par les ports secs, donc les ports
perdent énormément d'argent », ajoute M. Benboushaki qui a déclaré que
« ce qui a été décidé le 15 février dernier, c'est geler l'octroi de demandes
d'ouverture de ports secs ». « On ne donne plus et on n'ouvre plus » de
ports secs, a-t-il affirmé.
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Pourtant, la décision de mettre un frein à la création de ports secs, créés
en 2011 par une directive du directeur général des douanes, a été déjà
annoncée en avril dernier par l'ex-ministre des Finances Mohamed Djellab.
Il avait, le 2 avril 2015 annoncé devant les parlementaires que
l'administration des douanes a suspendu la délivrance des autorisations de
ports secs aux opérateurs du commerce extérieur dans le cadre d'un plan
de réorganisation de ces espaces destinés au stockage des conteneurs.
Il a précisé que cette décision, en vigueur depuis fin février 2015, se
poursuivra jusqu'à l'achèvement de l'opération d'évaluation de ces espaces
afin de déterminer leur capacité d'adaptation aux besoins actuels. Pour lui,
« les douanes œuvrent à travers cette opération à la révision de la
répartition géographique afin de réaliser un plus grand équilibre et pourvoir
la ressource humaine nécessaire à un meilleur encadrement ».
Par ailleurs, le directeur de la marine marchande au ministère des
Transports a rappelé d'abord qu'il faut « encadrer l'activité dans ces ports
secs ». Un dispositif intersectoriel sera mis en place pour « voir ce qui se
passe dans ces ports secs et revoir l'opportunité de ces ports secs qui
doivent être liés aux ports humides ». Il a par ailleurs indiqué que le gel,
comme mesure conservatoire, de « nouvelles autorisations d'ouverture de
ports secs », et les ports humides doivent à leur tour « émettre un avis
avant le transfert des marchandises vers les ports secs », et « le transfert
sera l'exception ». En fait, l'activité des ports secs est encadrée par une
directive de l'ex-directeur général des douanes, Mohamed Abdou
Bouderbala, actuellement « patron » d'Air Algérie. Parue au JO du 12 juin
2011, elle stipule en son article 2 que « le port sec constitue un dépôt
temporaire extra-portuaire, considéré comme un prolongement naturel des
ports maritimes. Il ne peut être rattaché qu'à un seul port.
Le port sec peut être créé, après accord préalable du directeur général des
douanes, par l'autorité portuaire ou les consignataires de cargaisons,
dénommés ci-après les exploitants. « L'article 3 stipule en outre que « le
port sec n'est ouvert qu'aux marchandises conteneurisées importées,
destinées à être exportées ou réexportées, dans les conditions que
l'exploitant négocie dans un cadre conventionnel ». (Cf. JO 33 du 12 juin
2011). Le problème du surnombre de ports secs et les coûts prohibitifs
pratiqués par les compagnies gérantes, dont des armateurs maritimes, doit
être réglé en urgence, estime M. Benboushaki pour qui il faut mettre en
place des « mesures intersectorielles pour réguler ce problème ». « L'Algérie
transporte seulement 2% de ses besoins, et nous sommes sous le diktat
des compagnies maritimes qui ont ouvert des ports secs », a-t-il reconnu.
Il précisera que les secteurs du commerce, les douanes et les transports «
sont concernés, car les tarifs sont prohibitifs. Il faut agir et très vite »,
préconise-t-il et propose d'aligner les « tarifs des ports publics sur ces ports
secs et harmoniser les tarifs et éviter les dérapages ». De plus, «
l'investissement dans les ports secs sera réservé aux ports humides.
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