
2.
Pour démarrer
Doc. 1  Les voies respiratoires de l’homme, du nez aux alvéoles
pulmonaires.
1.Le cœur et
la circulation
L’appareil circulatoire est formé d’un organe
moteur,le cœur*, et de vaisseaux 
qui constituent un réseau important dont
le rôle est d’irriguer les organes du corps 
(vu en 5e). Le sang qui circule permet
le transport du dioxygène* et des nutriments*
nécessaires au fonctionnement de toutes 
les cellules de l’organisme. La circulation
sanguine est assurée par les contractions
du cœur,une véritable pompe (vu en 5eet en 3e).
2.Les poumons et
les échanges gazeux
Les poumons permettent le
réapprovisionnement de l’organisme 
en dioxygène (vu en 5e). Les échanges gazeux
sanguins de dioxygène et de dioxyde de
carbone* ont lieu dans des alvéoles pulmonaires,
petits sacs qui terminent les ramifications 
des voies respiratoires  .
>Doc. 1 et 2
capillaires
capillaires
POUMONS
ORGANE
veine
veine artère
artère
CO2
CO2
O2
O2
CŒUR
sang riche en dioxygène 
sang appauvri en dioxygène
et enrichi en dioxyde de carbone
sens de la circulation sanguine < Doc. 2  Schéma simplifié de la circulation 
et des échanges gazeux.
<
L’organisme en fonctionnement
29
>
>
Sommaire des activités
1. La circulation et la respiration,
deux fonctions associées.
2. La structure du cœur et la circulation.
3. Le fonctionnement du cœur.
4. Le cœur à l’effort.
5. La distribution du sang oxygéné 
aux organes.
6. La réoxygénation pulmonaire du sang.
Au cours d’un effort musculaire, il y a une consommation accrue de glucose,
principale source d’énergie,et de dioxygène. Ce dernier n’est pas stocké 
dans l’organisme; par conséquent,
le sang doit assurer son apport
en permanence et en quantité 
suffisante pour couvrir les besoins 
des cellules musculaires.
L’activité cardio-
respiratoire et l’apport
de dioxygène
Chapitre
2.
>
[
Comment les deux fonctions associées,
la circulation et la respiration, assurent-
elles l’apport continu et approprié 
en dioxygène aux cellules musculaires 
en fonction de l’effort fourni?
>
Chapitre
Le sang assure le transport des gaz respira-
toires : le dioxygène O2et le dioxyde de  car-
bone CO2. Le renouvellement du dioxygène se
fait au niveau des alvéoles pulmonaires. Les
échanges se font à travers les fines parois des 
alvéoles et des capillaires  . Dans le
sang réapprovisionné en  dioxygène, la quan-
>Doc.2
Les échanges gazeux et le transport du dioxygène par le sang 
2. tité de ce gaz fixée par  l’hémoglobine est de
0,2 litre par litre de sang. La concentration en
dioxygène du sang  artériel est toujours cons-
tante. Dans les cellules musculaires comme
dans toutes les  autres cellules, l’approvision-
nement en  dioxygène se  fait au niveau  des
capillaires sanguins  .
>Doc.3
31
L’organisme en fonctionnement
< Doc. 2  Tissu pulmonaire montrant
un capillaire sanguin contenant
des hématies (MEB, 830,
en fausses couleurs).
1. Décrire les deux circulations,générale 
et pulmonaire, et dégager l’importance 
du cœur dans un tel circuit [ Doc. 1 ].
2. En vous aidant du modèle d’un circuit
électrique (voir doc. 2, activité 5,p. 38),
montrer que le cœur et les poumons et,
par extension, que la circulation générale
et la circulation pulmonaire sont disposés
en série [ Doc. 1 ].
3. Bilan : Sachant que le sang est
réapprovisionné en dioxygène à la sortie
des poumons, montrer l’intérêt
de cette disposition en série.
>
Exploitation
Doc. 3  Cellules musculaires en coupe transversale montrant
un vaisseau sanguin (MO, 1 850).
> 2. L’activité cardiorespiratoire et l’apport de dioxygène
>
2.
30
Activités
Comment la structure de l’appareil
circulatoire permet-elle 
la distribution du sang
réapprovisionné en dioxygène
aux différents organes ?
Les organes reçoivent en permanence le dioxygène transporté par le sang et nécessaire
à leur fonctionnement.
[
>
Chapitre
La double circulation
L’appareil  circulatoire  est formé  d’un  réseau
clos de  vaisseaux sanguins. Les  artères trans-
portent le  sang  depuis  le  cœur  jusqu’aux
organes. Les  veines véhiculent le  sang depuis
les  organes jusqu’au cœur. Les  artères  et les
veines  se ramifient respectivement
en  artérioles et en  veinules, de  diamètres de
plus en  plus fins, puis en capillaires sanguins.
Tous ces vaisseaux forment un  double circuit
correspondant à  une  double  circulation  : la
circulation  générale*  ou  systémique  et la
petite circulation ou circulation pulmonaire*.
>Doc.1
1.
> Doc. 1  Schéma de l’appareil circulatoire 
de l’homme.
1.La circulation et la respiration,
deux fonctions associées
cellule musculaire
vaisseau sanguin noyaux
CO2
O2
CO2O2
alvéole
pulmonaire
capillaire
sanguin
globules
rouges
cellule
pulmonaire
alvéole 
pulmonaire
33
L’organisme en fonctionnement
> 2. L’activité cardiorespiratoire et l’apport de dioxygène
2.
32
Activités
Comment l’organisation du cœur
permet-elle la circulation du sang
entre ces deux circuits ?
Le cœur est un passage obligé entre le circuit de la circulation pulmonaire 
et le circuit de la circulation générale.
[
>
Chapitre
> Doc.X Xxx
2.La structure du cœur et la circulation
L’anatomie externe du cœur
> Objectif : montrer que le cœur est
un organe cloisonné en deux structures
formées chacune de deux cavités en
relation avec des vaisseaux bien
identifiés.
1.
Les caractéristiques 
de la circulation cardiaque 
> Objectif : déterminer le sens 
de la circulation dans le cœur.
2.
Résultats 
Le document 2 présente les résultats de cette
expérience.
L’anatomie interne du cœur
> Objectif : établir la relation 
entre l’organisation du cœur 
et le sens de la circulation.
3.
Protocole
Sur un cœur, après avoir ligaturé tous 
les tuyaux et cousu toutes les  ouvertures,
réaliser des injections d’eau, colorée ou non,
dans chacun des  tuyaux précisés dans 
le tableau ci-contre  .
>Doc.2
Protocole
•Ouverture du « cœur droit » : disposer
le cœur face ventrale au-dessus et couper
longitudinalement le tronc artériel 
pulmonaire, puis sectionner la paroi 
du ventricule droit en longeant le  sillon
interventriculaire  .
•Ouverture du « cœur gauche » : sectionner
l’aorte, puis la paroi du ventricule gauche 
en suivant le sillon jusqu’à la pointe du cœur
.
•Pour chaque « cœur », observer :
– à la limite du ventricule et du vaisseau 
sectionné, trois lames membraneuses 
blanches en corbeille, qui constituent
la valvule artérielle ou sigmoïde (droite 
ou gauche) ; introduire une petite bille ou du
coton dans l’une d’entre elles pour distinguer
leur forme, puis repérer à leur niveau l’orifice
des artères coronaires ;
– les lamelles fibreuses entre l’oreillette 
et le ventricule, qui constituent la valvule
auriculoventriculaire* (droite ou gauche) ;
leur pointe est reliée par des  cordons 
tendineux rattachés à des piliers en saillie.
>Doc.3
>Doc.1
>Doc.1
Doc. 1  Anatomie externe du cœur (face ventrale).
Ligne d’incision du tronc pulmonaire et du ventricule droit.
Ligne d’incision du tronc aortique et du ventricule gauche.
>
tronc
aortique
oreillette
droite
veine cave
inférieure
tronc 
pulmonaire
ventricule
droit
sillon
interventriculaire
ventricule
gauche
oreillette
gauche
veine cave
supérieure
artère aorte
veines 
pulmonaires
artère
pulmonaire
< Doc.2
injection d’eau 
dans le tuyau relié à observation
la veine cave l’eau ressort par 
l’artère pulmonaire
l’artère pulmonaire l’eau ne s’écoule pas
la veine pulmonaire l’eau ressort par 
l’artère aorte
l’artère aorte l’eau ne s’écoule pas
artère
pulmonaire
artère aorte
première
moitié 
du ventricule
droit seconde
moitié 
du ventricule
droit
paroi interventriculaire
ventricule
gauche
oreillette droite
valvules
auriculo-
ventriculaires
valvules
artérielles
1. Exploiter les expériences d’injection d’eau pour dégager 
les caractéristiques de la circulation sanguine du cœur [ Doc. 2 ].
2. Justifier la dénomination de « cœur droit » et de « cœur gauche »
en indiquant les cavités qui constituent chacune de ces deux 
parties du cœur [ Doc. 1 ].
3. Préciser,en argumentant à partir des observations de la
dissection, dans quel sens les différentes valvules s’ouvrent
et se referment [ Doc. 3 ]. En quoi cela permet-il d’expliquer 
que la circulation du sang dans le cœur se fait à sens unique?
4.Bilan : Le « cœur droit » reçoit du sang appauvri en dioxygène 
et le « cœur gauche » du sang enrichi en dioxygène. Retracer 
le circuit du sang dans les différents vaisseaux et cavités du cœur 
en exploitant ces informations.
>
Exploitation
Doc.3 Cœur ouvert de mouton.
>
Protocole
•Localiser la face ventrale bombée d’un cœur 
de mouton  et la face dorsale  plate,
la pointe du cœur étant vers le  bas.
Sur chaque face, un sillon oblique marque 
la limite entre les ventricules ; ce sillon 
interventriculaire contient les artères coronaires
qui irriguent le cœur. Le tissu blanchâtre 
qui les entoure est un  tissu adipeux*.
•Repérer les oreillettes droite et gauche,
aplaties et rouge-sombre, et les ventricules,
qui forment la masse principale du  cœur.
•Distinguer les artères à section circulaire 
béante qui partent des ventricules et les 
veines à section aplatie refermée qui 
partent des oreillettes.
•Identifier les veines caves qui partent de 
l’oreillette droite et les veines pulmonaires de
l’oreillette gauche; introduire la sonde 
cannelée dans l’ouverture des autres vaisseaux.
La sonde est engagée dans  le tronc artériel 
aortique et le ventricule gauche si elle arrive
dans la pointe du cœur ; au contraire, la sonde
est engagée dans le  tronc artériel pulmonaire
et le ventricule droit si  elle arrive à gauche.
•Introduire différents  tuyaux en plastique  dans
l’aorte, puis dans la veine pulmonaire, la veine
cave et enfin l’artère pulmonaire.
>Doc.1
Livres et revues
– W. Voet, Massacre à la chaîne,révélations sur 30 ans
de tricherie, Calmann-Lévy,1999.
– Le Dopage, dossier hors série de Sciences et Vie,
n° 206, mars 1999.
Sites internet
– http://www.santesport.gouv.fr
Sources d’information
[
>
67
L’organisme en fonctionnement
Données chiffrées
Le rythme cardiaque moyen du
coureur non dopé, sur l’ensem-
ble de la course, est de 150 batte-
ments par minute, et ne descend
jamais en dessous de 100 batte-
ments par minute, même dans
les zones faciles. Après cinq
heures de course, son cœur
s’épuise. La fréquence cardia-
que moyenne du coureur dopé à
l’EPO est de 90 battements par
minute. Lors des efforts finaux,
le cœur de l’athlète a encore des
réserves.
Courbe de performances d’un célèbre sprinter 
(16 ans de carrière)
On constate une brusque amélioration des performances en 1985. 
En 1988, un contrôle antidopage se révélait positif aux stéroïdes anabolisants.
Dr J.-P. de Mondenard,
spécialiste du dopage
Un contrôle négatif ne constitue donc
pas une preuve de non-dopage?
Effectivement, la première caractéristique
d’un contrôle négatif, c’est qu’il ne permet
pas de conclure à l’absence de dopage. La
principale raison de cette lacune tient aux
nombreuses substances indécelables: la
cortisone naturelle, hormone corticosurré-
nale euphorisante et anti-inflammatoire qui
facilite l’adaptation au stress et aux charges
de travail élevées ; l’hormone de croissance,
qui stimule la production de globules rouges
et augmente l’oxygénation musculaire ;
l’hormone thyroïdienne ; l’hormone cortico-
trophine, qui stimule les glandes surrénales 
productrices d’anabolisants stéroïdiens ; la
gonadolibérine d’origine hypothalamique,
qui déclenche la sécrétion d’hormones mâles
par les testicules ; la somatostatine, qui blo-
que la sécrétion d’hormones de croissance et
permet d’orienter le développement des
gymnastes...
La deuxième raison tient à l’utilisation 
des produits dits d’entraînement, comme 
les stéroïdes anabolisants injectables. La
plupart sont détectables, mais peuvent être
arrêtés suffisamment longtemps avant les
compétitions. Il suffit d’enchaîner alors avec
les dopants indétectables – principalement
l’hormone de croissance – ou rapidement
éliminés – comme certains stéroïdes anabo-
lisants administrables par la bouche, qui
disparaissent en cinq jours...
Sciences et Avenir,n° 593,juillet 1996.
Interview
Pistes de recherche
•Quels sont les effets recherchés par les sportifs utilisant les
substances dopantes ? Sur quels organes agissent-elles ?
•Quelles maladies soigne-t-on avec les principales substances
dopantes ? Quels risques ces substances présentent-elles 
pour la santé?
•Recherchez dans l’actualité récente des cas de dopage. Quels ont
été les produits utilisés,et quel bénéfice l’athlète escomptait-il ?
012345
012345
67
fréquence cardiaque (battements par minute)
fréquence cardiaque (battements par minute)
temps de course  (heures)
temps de course  (heures)
coureur non dopé
coureur dopé à l’EPO
40
40
60
80
100
120
140
160
180
60
80
100
120
140
160
180
1979 1981 1983 1985 1987 1989 1991 1993
10,0
10,5
année civile
contrôle positif
aux stéroïdes
performance au 100 mètres (s)
Les courbes ci-dessus présentent les enregistrements cardiaques de deux coureurs,
l’un non dopé, l’autre dopé à l’EPO, dans deux courses de difficultés équivalentes.
Comparaison de deux coureurs cyclistes
> Thèmes au choix
1.
Thèmes au choix
66
Les performances 
surhumaines 
des cyclistes du Tour
de France 1997
devaient beaucoup 
à l’EPO.
>
Le dopage des sportifs
Les sportifs de haut niveau cherchent à augmenter 
leurs performances. Certains utilisent même des substances illicites 
pour accroître la puissance et l’oxygénation de leurs muscles.
Informations
Des stimulants de l’agressivité, tels
les amphétamines ou cocaïne, sont
parfois utilisés comme dopants.
Dangereux et améliorant peu les
performances sportives, ils sont aisé-
ment détectés dans les urines au
cours des contrôles.
La recherche biomédicale produit
désormais des substances utiles pour
soigner certaines maladies, mais
détournées de leur bon usage par des
sportifs.
Davantage de dioxygène 
• L’érythropoïétine (EPO)
La performance au cours d’un exer-
cice de longue durée (cyclisme sur
route, ski de fond, marathon…)
dépend surtout de l’aptitude maxi-
male des muscles à consommer du
dioxygène. Cette aptitude augmente
avec la capacité du sang artériel à
transporter le dioxygène. Ce sont les
globules rouges (grâce à l’hémoglo-
bine qu’ils contiennent) qui transpor-
tent le dioxygène des poumons vers
les muscles.
Le rein sécrète naturellement de
l’EPO, une hormone permettant la
multiplication des futurs globules
rouges. L’entraînement en altitude
augmente cette sécrétion naturelle :
la production des globules rouges
sanguins peut être multipliée jusqu’à
plus de sept fois! Dès 1988, la prise
d’EPO artificielle a permis une spec-
taculaire augmentation des perfor-
mances dans les sports d’endurance,
mais elle peut conduire à un accident
vasculaire grave car elle augmente la
viscosité du sang.
• Les substituts du sang
Dans les années 1970, la pratique de
l’autotransfusion après un séjour en
altitude, qui augmente le nombre de
globules rouges, s’est développée.
De nos jours, des substituts du sang
tels que les hémoglobines modifiées
ou les PFC (perfluorocarbones) per-
mettent de récupérer une quantité
supplémentaire de dioxygène lors-
qu’ils sont injectés dans le sang. Les
dangers (infections, accidents vas-
culaires) sont encore mal connus.
Davantage de muscle 
• Les stéroïdes anabolisants
Substances analogues à l’hormone
mâle naturelle, la testostérone, ils
stimulent la croissance musculaire et
l’agressivité, et améliorent la capa-
cité d’entraînement. Le vainqueur du
100 m des jeux de Séoul, en 1988,
fut convaincu de dopage avec un
stéroïde anabolisant. L’ex-RDA dopait
systématiquement ses athlètes de
cette façon.
Les risques de l’usage des stéroïdes
sont très nombreux: problèmes vas-
culaires, cancers...
• L’hormone de croissance (GH)
L’hypophyse sécrète naturellement
la GH. L’hormone de croissance
semi-synthétique est détectable dans
les contrôles depuis 1999. Comme
l’hormone naturelle, elle favorise 
le développement musculaire et la
mobilisation des graisses de réserve,
et accélère la réparation des tissus
après une blessure.
Les conséquences néfastes de la prise
de GH sont l’allongement du menton
et des mains, des maladies cardia-
ques, parfois des diabètes.
Aux championnats du monde d’athlétisme d’Edmonton, en 2001, deux athlètes britanniques
protestent contre la gagnante du 5000 m féminin, contrôlée positive à l’EPO: « Dehors, les
tricheurs à l’EPO ».
>
Partie
Introduction 
du chapitre
Les questions 
qui se posent
Le sommaire
des activités
du chapitre
Exercice résolu
45
L’organisme en fonctionnement
Solution
> Décrire les variations de la fréquence et du débit cardiaque
avec l’intensité de l’effort chez des individus entraînés
et des individus non entraînés.
> Proposer une explication à la différence de variation 
du débit cardiaque entre les individus entraînés 
et les individus non entraînés.
> Relier le débit sanguin aux besoins cellulaires.
Développement
Chez l’individu non entraîné et l’individu entraîné, la fréquence
cardiaque  et le  augmentent régulièrement
lorsque la  puissance de  l’exercice  s’intensifie. Pour  l’individu
entraîné, la  passe  de  80  batmin–  1 au
repos à 140 batmin– 1 pour un effort d’intensité notée 5, et le
débit cardiaque de 5 Lmin– 1 à 25 Lmin– 1.
Sans  entraînement, la  fréquence  cardiaque  varie  de  90  à 
170 batmin– 1 et le débit cardiaque de 5 à 20 Lmin– 1.
fréquence cardiaque
débit cardiaque
Pour  un exercice  d’intensité donnée, on  constate  que, chez
l’individu non entraîné,la fréquence cardiaque est supérieure
et le  débit cardiaque  inférieur à ce  que l’on mesure  chez un
individu entraîné.
Après  l’ , la  fréquence  cardiaque s’élève  moins
vite  et le  débit cardiaque  augmente  rapidement avec  la
puissance de l’effort. Le débitcardiaque est le volume de sang
qui circule à chaque minute ; il est le  produit de la fréquence
cardiaque et du  volume d’éjection systolique. Chez  l’individu
entraîné, le débit cardiaque augmente alors que la fréquence
diminue ; cela  s’explique par  une  augmentation du 
.
L’augmentation  du  débit sanguin  cardiaque  permet une
distribution  plus  importante  du  nécessaire  aux
cellules musculaires pour produire de l’énergie.
dioxygène
d’éjection systolique volume
entraînement
> 2. L’activité cardiorespiratoire et l’apport de dioxygène
Exploitation de documents
Entraînement et modifications des performances
>Sujet
<
Dans la pratique d’un sport, l’entraînement permet l’amélioration des performances. Cette amélioration dépend de nom-
breux paramètres physiologiques tels que l’activité cardiaque, l’activité pulmonaire, etc.
Question: à partir de l’exploitation rigoureuse des documents 1 et 2 et de vos connaissances,
montrer comment l’entraînement modifie le fonctionnement cardiaque et expliquer en partie l’amélioration 
des performances sportives.
Doc. 1 et 2 Variations de la fréquence cardiaque et du débit cardiaque en fonction de l’intensité de l’effort
chez des individus avant et après une période d’entraînement.
>
débit cardiaque (L .min–1)
intensité de l’effort
0
repos
12345
10
20
30
40
50
2
1
sans entraînement
avec entraînement
2
1
fréquence cardiaque (bat.min–1)
intensité de l’effort
0
repos 12345
60
80
100
120
140
160
180
2
1
sans entraînement
avec entraînement
2
1
47
L’organisme en fonctionnement
> 2. L’activité cardiorespiratoire et l’apport de dioxygène
7.Le travail musculaire et la consommation 
de dioxygène
> Objectif : résoudre un  problème physiologique à  partir 
de l’analyse de courbes.
On étudie la variation de la consommation de dioxygène 
par un sujet au cours d’un exercice musculaire d’intensité 
croissante. On obtient les courbes ci-dessous.
1.À partir de l’étude générale de ces courbes, montrer
comment évolue la consommation de dioxygène au cours
du temps quelle que soit l’intensité de l’exercice.
2.Donner une explication physiologique.
8. La révolution cardiaque 
> Objectif : restituer des connaissances à partir de l’étude
d’un document. 1.Légender le schéma.
2.À quelle phase
de la révolution cardiaque
correspond ce schéma ?
Justifier la réponse.
3.Rappeler les
principaux événements
correspondant
à cette phase.
4.Pourquoi dit-on que
la circulation est
orientée ?
9. L’oxygénation du sang
> Objectif : analyser et interpréter les données d’un graphe.
Le graphe ci-après représente les variations de 
la concentration en dioxygène d’une artère (CA) et d’une
veine (CV) en fonction d’un effort d’intensité croissante.
1.Comment chacune de ces concentrations varie-t-elle 
au cours d’un effort ?
2.Calculer le débit cardiaque au repos et au cours de l’effort
maximal ?
4
1
2
3
5
6
consommation de
dioxygène (L.min–1)puissance
de l’exercice (W)
temps (min)
250
200
150
100
50
012345
1
2
3
4
3.Proposer une explication physiologique rendant compte
des réponses aux questions précédentes.
10.Le cycle cardiaque
> Objectif : utiliser des informations nouvelles.
Lors d’un cycle cardiaque, on enregistre simultanément
les variations des pressions de l’oreillette gauche,
du ventricule gauche et de l’aorte, et les bruits cardiaques.
1.Identifier les événements numérotés de 1 à 4 
qui marquent le cycle cardiaque. Justifier la réponse.
2.À partir de la réponse précédente et des enregistrements
des bruits cardiaques, nommer les étapes A,B et C.
0
20
40
60
80
100
120
bruits
cardiaques
pression
(mm de Hg)
A B C
1er 2e
pression
aortique pression
ventriculaire
gauche
pression
auriculaire
gauche
2
3
4
1
concentration en dioxygène (mL par 100 mL de sang)
effort d’intensité croissante
repos
consommation
de dioxygène
(L.min–1)
CA O2
CA O2 - CV  O2
CV O2
012345
4
8
12
16
2.
Exercices
Chapitre
46
Évaluation des acquis
>Voir corrigé, p.267
Restitution organisée 
des connaissances
4. L’apport en dioxygène aux organes
Pour permettre le bon fonctionnement de l’organisme,
l’apport en dioxygène aux cellules doit être constant
et adapté aux besoins.
Question : montrer comment l’organisation de la 
circulation sanguine,l’organisation du cœur ainsi que 
le fonctionnement cardiaque permettent un apport
continu en dioxygène aux organes.
5. Les adaptations cardiorespiratoires
Lors d’un effort physique,le fonctionnement
cardiorespiratoire change; on parle d’adaptation.
Question : dégager  les modifications cardiovasculaires
survenant lors  d’un  effort et montrer  en  quoi  elles
constituent une réponse adaptée à cet effort.
Exploitation de documents
6. Les contractions cardiaques
> Objectif : mobiliser des connaissances.
1. Retrouver la (ou les) bonne(s) réponse(s)
Dans chaque cas, justifier votre choix.
1.La circulation pulmonaire et la circulation générale
sont:
a.disposées en parallèle ;
b. indépendantes l’une de l’autre ;
c.disposées en série.
2.Lors d’une révolution cardiaque :
a.la systole ventriculaire précède la systole auriculaire;
b. la systole ventriculaire du « cœur droit » précède celle
du « cœur gauche » ;
c.la systole ventriculaire éjecte le sang dans 
les artères.
3.Les valvules auriculoventriculaires sont ouvertes:
a.lors de la contraction des oreillettes;
b. au cours de la diastole ;
c.lors de la systole ventriculaire.
4.Les valvules artérielles s’ouvrent :
a.lors de la contraction des oreillettes;
b. au cours de la diastole ;
c.lors de la systole ventriculaire.
5.Les artères sont des vaisseaux qui transportent:
a.du sang oxygéné ;
b. du sang appauvri en dioxygène ;
c.du sang des organes vers le cœur.
6.Le sang saturé en dioxygène circule :
a.dans les deux oreillettes ;
b. dans le ventricule gauche ;
c.dans l’artère aorte.
7. Lors d’un effort physique:
a.le débit cardiaque augmente ;
b. la ventilation pulmonaire diminue;
c.l’irrigation de tous les organes est accrue.
2. Définir les expressions et le mot suivants
a.Circulation en série.
b. Circulation en parallèle.
c.Débit cardiaque.
d.Révolution cardiaque.
e.Valvules.
3. Rédiger une phrase en utilisant
les expressions et mots suivants
a.Diastole ; révolution cardiaque ;systole.
b.Ventilation pulmonaire ;effort ; débit cardiaque.
Les deux documents ci-dessus représentent une coupe 
du myocarde, obtenue après exploration du cœur 
par scintigraphie.
1.Proposer une légende pour  et . Justifier la réponse.
2.À quelle(s) phase(s) de la révolution cardiaque correspond
chacun de ces documents ? Justifier la réponse.
3.Préciser ce que devient le sang contenu dans chacune 
des cavités.
ba
ab
second  temps, de  l’ouverture  des  valvules  artérielles.
L’éjection du sang dans les artères aorte et pulmonaire a lieu
à pression constante.
Une fois le sang expulsé, les valvules artérielles se referment
sous l’effet de la pression du sang artériel, empêchant ainsi le
reflux du sang dans les ventricules.
1. La distribution du sang oxygéné 
aux organes 
La disposition en  série des deux circulations, le fonctionne-
ment du  cœur  et la  circulation  intracardiaque  orientée
concourent à la présence d’un sang saturé en dioxygène lors
de son éjection dans la circulation générale au niveau du
tronc artériel aortique. Ce tronc se ramifie en de nombreuses
artères qui permettent l’irrigation des différents organes.
Ceux-ci (reins, intestin, cerveau,etc.) sont donc, par analogie
avec un montage électrique, disposés  en parallèle. Chaque
organe reçoit ainsi  une partie du  sang saturé en dioxygène
(activité 5)
.
La quantité de dioxygène consommée par les muscles ou
tout autre organe dépend  donc de cet apport, mais aussi de
la quantité prélevée. Cette quantité correspond à la diffé-
rence entre la  concentration du sang artériel afférent en
dioxygène  (CA O
2
)  et la  concentration du  sang veineux
sortant en dioxygène (CVO
2
) 
(activité 6)
.
2. Le contrôle local de la circulation 
vasculaire
Au cours d’une activité  physique, le débit du sang  qui arrive
dans chacun des organes au repos est modifié en fonction des
besoins. Les muscles reçoivent une quantité importante de
sang oxygéné, tandis que d’autres organes comme les reins en
reçoivent peu.Seule l’irrigation cérébrale demeure constante.
La circulation vasculaire locale est donc modifiable. Les arté-
rioles sont capables de modifier le flux sanguin arrivant dans
un organe soit en le favorisant par vasodilatation*, soit en le
limitant par vasoconstriction*.
Entourant les capillaires sanguins, de  petits muscles ronds,
appelés sphincters,peuvent se contracter ou se relâcher ; leur
contraction exerce une constriction des capillaires et bloque
ainsi la circulation, alors que leur relâchement la permet
(activité 5)
.
L’importance de la surface d’échange entre le  sang et les
cellules de l’organe dépend du nombre de capillaires, fermés
ou ouverts, et varie en fonction  des besoins. L’adaptation de
cette distribution du sang suppose une coordination fonc-
tionnelle du système vasculaire 
(activité 5)
.
3. L’augmentation du débit cardiaque et
de la ventilation pulmonaire 
Les  besoins accrus  au cours  d’un  effort impliquent une
augmentation de l’approvisionnement et de la distribution
en dioxygène. Cela est permis par  l’augmentation du débit
cardiaque*  DC (en  L
min–  1), qui  dépend  à  la fois  de  la
fréquence cardiaque* FC (en coup
min– 1 ou bat
min– 1) et
du  volume de  sang éjecté  à  chaque systole  ou volume
d’éjection systolique VES(en mL
bat– 1) 
(activité 4)
.
L’augmentation de la ventilation permet de maintenir dans
les alvéoles un air suffisamment riche en dioxygène pour
assurer la saturation du sang au niveau des poumons malgré
l’augmentation  du  débit cardiaque  et de  la  différence
artérioveineuse. Il y a donc couplage de l’augmentation des
activités cardiaque et ventilatoire 
(activité 6)
.
La période de contraction estsuivie de la diastole générale.Le
myocarde est entièrement relâché. Le  sang afflue par les
veines caves dans l’oreillette droite et le ventricule droit, et
par les  veines pulmonaires dans l’oreillette gauche  et le
ventricule gauche 
(activité 3)
.
Circulation générale
Circulation pulmonaire 
Cœur
Débit cardiaque
Diastole
Fréquence cardiaque 
Myocarde
Révolution cardiaque 
Saturation en dioxygène
Systole auriculaire
Systole ventriculaire
Valvules
Vasoconstriction
Vasodilatation
Mots-clés
[
>
43
L’organisme en fonctionnement
> 2. L’activité cardiorespiratoire et l’apport de dioxygène
Les adaptations vasculaire,cardiaque 
et respiratoire au cours d’un effort
>
42
expulsé dans  les artères  pulmonaires vers  les poumons.
Le sang circule alors dans les capillaires pulmonaires où il 
est saturé en dioxygène*. Le dioxygène, gazeux dans l’air
alvéolaire, se combine avec l’hémoglobine,protéine présente
dans les hématies, sous forme d’oxyhémoglobine
(activité 5)
.
En même  temps, le dioxyde de carbone, produit de  la respi-
ration cellulaire, passe du sang dans l’air alvéolaire. Ainsi
oxygéné, le sang rejoint le « cœur gauche » par les veines
pulmonaires ; il est éjecté dans l’aorte, rejoignant la  circula-
tion générale* qui assure l’apport en dioxygène à tous les
organes.
Par analogie avec un montage électrique,on peut dire que le
cœur et les poumons sont deux organes disposés en série
puisqu’ils reçoivent successivement la  totalité du sang cir-
culant
(activités 1 et 5)
.
1. Les appareils circulatoire et respiratoire 
L’appareil circulatoire  est formé  d’un  organe moteur, le
cœur*, et de vaisseaux qui  constituent un  réseau important
permettant l’irrigation de l’ensemble des organes. Le sang
circule dans ces vaisseaux suivant un circuit à double circula-
tion : la circulation générale et la circulation pulmonaire.
L’appareil respiratoire est constitué par les deux poumons  et
les voies respiratoires (trachée et bronches). Le réseau des
ramifications à partir  des bronches se termine  par de petits
sacs, les alvéoles pulmonaires où aboutitl’air 
(activité 1)
.
2. La double circulation
Au cours de la circulation pulmonaire*, la totalité du sang,
provenant de la circulation générale par les veines caves et
appauvri en  dioxygène, passe par  le « cœur  droit ». Il est
2. Le fonctionnement ordonné 
de la pompe cardiaque
Le cœur a une activité rythmique de 70à 80 battements par
minute au repos.Chaque battement correspond à une pério-
de appelée révolution cardiaque* ou  cycle cardiaque*, au
cours de  laquelle le myocarde  se contracte et se relâche.
Chaque cycle cardiaque présente trois phases :la contraction
des oreillettes  ou systole auriculaire*, la contraction des
ventricules ou systole ventriculaire* et la période  de repos
général ou diastole* générale. Ces trois événements sont
synchrones pour les  deux parties droite et gauche du  cœur.
Au cours de  la systole auriculaire, les oreillettes, qui se  sont
remplies passivement de sang au cours de la diastole, se
contractent et expulsent le  sang dans les ventricules en
grande partie remplis en même temps que les oreillettes.Les
valvules auriculoventriculaires sont ouvertes  et les valvules
artérielles fermées.
Les ventricules,entièrement remplis, se contractent lors de la
systole entraînant une  augmentation de la  pression ventri-
culaire. Celle-ci est responsable,dans un premier temps,de la
fermeture des valvules auriculoventriculaires, puis, dans un
1. La circulation orientée dans le cœur
Le cœur est un organe cloisonné formé de quatre cavités :
deux  oreillettes  et deux  ventricules. Chaque  oreillette
communique avec un ventricule et l’ensemble constitue une
partie du cœur. La circulation du sang est orientée grâce aux
valvules*.
Les valvules auriculoventriculaires* sont des lamelles mem-
braneuses localisées entre une oreillette etun ventricule.Ces
membranes ou valves,rattachées par des cordons tendineux
à des piliers du myocarde*, ne s’ouvrent que dans le sens
oreillettes ➝ventricules.
Les valvules  artérielles ou  sigmoïdes, lamelles  membra-
neuses en corbeille localisées à la limite des ventricules 
et des  vaisseaux qui  en partent (tronc  artériel aortique 
et tronc pulmonaire), ne s’ouvrent que dans le  sens ventri-
cules ➝vaisseaux.
L’ouverture et la  fermeture  des valvules  dépendent des
pressions  qui  s’exercent sur  elles  au  cours  des 
contractions. La fermeture des valvules s’accompagne de
deux bruits perceptibles à l’auscultation au stéthoscope*
(activités 2 et 3)
.
2.
L’essentiel
Chapitre
La circulation et la respiration,
deux fonctions associées
>
Le rôle du cœur
>
44
L’activité cardiorespiratoire et l’apport de dioxygène
2.
Bilan
Chapitre
La disposition en parallèle de la circulation générale (entre le cœur et les organes) et la disposition en série 
de la circulation pulmonaire (entre le cœur et les poumons) permettent aux muscles de recevoir du sang
saturé en dioxygène.La circulation cloisonnée et orientée du cœur organise cette distribution.
Au cours d’un effort, les modifications du débit cardiaque et de la ventilation pulmonaire,et la réorganisation
de la distribution sanguine au niveau des capillaires entraînent une oxygénation optimale nécessaire 
au fonctionnement musculaire. Lors d’une activité physique,les réponses cardiorespiratoires sont couplées.
Les connaissances essentielles sous forme d’un résumé structuré avec les mots-clés du chapitre et d’un schéma bilan
Des exercices de niveaux variés pour s’entraîner
À la fin de chaque partie, des thèmes d’actualité riches en documents avec des pistes
de recherche et des sources d’information
Des notions déjà 
vues dans les classes 
ou les chapitres 
antérieurs
De nombreux 
documents sous 
des formes variées
(photographies,
schémas 
d’interprétation,
extraits de textes,
etc.)
L’exploitation 
des documents
aboutissant à 
une question bilan
L’exploitation 
des résultats
Un protocole 
réalisable 
en classe
Les questions 
auxquelles 
l’activité 
se propose 
de répondre
Des activités
expérimentales 
clairement
identifiées