1. Le texte appartient au genre autobiographique 2. Je me souvenais : le verbe désigne le moment où Chateaubriand, âgé de 18 ans marche sur la plage. Servaient : ce verbe désigne le temps où le petit garçon qu’il était venait sur ce rocher pour pleurer. 4. Ce mot est formé d’un préfixe : « uni » /son/ance 5. Le narrateur est en proie au désespoir, il songe même à se suicider : « j’étais tenté de me laisser tomber dans les flots ». 6a. C’est le présent de narration. 6b. On pourrait le remplacer par le passé simple. 7. Un grand bouleversement survient dans la vie du narrateur, car Chateaubriand doit rentrer en urgence dans sa famille à Combourg, en raison de la lettre qu’il a reçue. 8. Ce qui provoque l’accélération du rythme, en plus de l’utilisation du présent de narration, c’est l’accumulation de propositions juxtaposées : « J’arrive, je soupe avec ma famille […] ma mère soupire, Lucile paraît consternée… ». 9. Les membres de la famille reçoivent le narrateur dans un silence pesant, laissant augurer d’une mauvaise nouvelle. 10 a. Le type de phrase qui domine dans le discours du père est injonctif : « il faut renoncer à vos folies », « vous allez partir » : il donne à son fils des ordres qui ne souffrent aucune contradiction. Le mode impératif est également utilisé : « ménagez-les », « conduisez-vous », « ne déshonorez jamais votre nom » : ce dernier verbe permet d’exprimer la défense. 10b. Le père a toute autorité sur son fils. 11a. C’est le présent d’énonciation. 11b. La relation logique est la conséquence. 11c. « je suis vieux et malade, donc je n’ai pas longtemps à vivre ». 12a. C’est le sens du toucher qui permet au fils de ressentir l’émotion de son père : « je sentis ce visage ridé et sévère se presser avec émotion contre le mien ». 12b. Cette émotion s’explique par les circonstances : c’est la dernière fois que le fils et le père, très malade, se voient. Réécriture : Bientôt nous allions quitter notre patrie pour émietter nos jours en divers climats. Ces réflexions nous navraient à mort, et nous étions tentés de nous laisser tomber dans les flots. Bientôt j’allai quitter ma patrie pour émietter mes jours en divers climats. Ces réflexions me navrèrent à mort, et je fus tenté de me laisser tomber dans les flots. Dictée : Je ne pense pas qu’il y ait de l’orgueil et de l’impertinence à écrire l’histoire de sa propre vie, encore moins à choisir, dans les souvenirs que cette vie a laissés en nous. Ait : verbe avoir au subjonctif, remplacer par nous. Laissés : le participe passé conjugué avec l’auxiliaire avoir s’accorde avec le COD lorsqu’il est placé avant le verbe. Ex : les souvenirs que cette vie a laissés en nous. Ceux qui nous paraissent valoir la peine d’être conservés. Ceux : pronom démonstratif. Pour ma part, je crois accomplir un devoir, assez pénible même, car je connais rien de plus malaisé que de se définir et de se résumer en personne. SE / CE : Ce : déterminant démonstratif. CE + NOM Se : pronom personnel réfléchi. SE + VERBE L’étude du cœur humain est de telle nature, que plus on s’y absorbe moins on y voit clair ; et pour certains esprits actifs, se connaître est une étude fastidieuse et toujours incomplète.