Ciclo di conferenze organizzate
dalla Società Ticinese dei Docenti di Educazione Fisica
in collaborazione con l’Alta Scuola Pedagogica
Nell’ambito dell’anno europeo dell’educazione attraverso lo sport
Pierre Parlebas (Francia)
L’éducation par le sport:illusion ou réalité?
L’educazione tramite lo sport: illusione o realtà
Robert Redeker (Francia)
Le Sport contre les peuples?
Lo sport minaccia l’uomo?
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Pierre Parlebas (Francia)
L’éducation par le sport :illusion ou réalité?
L’educazione tramite lo sport: illusione o realtà
Pierre Parlebas, è Professore e Decano onorario presso la Facoltà di Scienze Umane e Sociali
dell’Università della Sorbona a Parigi. E’ Presidente della sezione scientifica della Federazione
Internazionale di Educazione Fisica e Presidente dei CEMEA internazionali. Nel 2002 è stato insignito
del Dottorato Honoris Causa. Ha pubblicato numerosi libri e articoli tradotti in vari paesi, tra i quali
segnaliamo Jeux, sports et sociétés (INSEP, Paris, 1999), Activités physiques et éducation motrice
(Dossier EPS No 4 , Paris 1990) e Eléments de sociologie du sport (PUF, Paris, 1986).
UNE IMAGE FLATTEUSE DU SPORT
« La connaissance du sport est la clef de la connaissance de la société » : voilà une
affirmation étonnante et fort péremptoire, parue il y peu sous la plume d’un éminent sociologue de la
fin du XXème siècle, Norbert ELIAS. Comme en écho, l’année 2004 a été retenue pour être « l’Année
européenne de l’éducation par le sport ».
L’intrusion est indiscutable : le sport a pénétré dans l’univers social du dernier siècle tel un
boulet de canon ; il s’est rapidement imposé comme la forme d’activité physique paraissant la plus
riche et la plus accomplie. Aux yeux d’une importante partie de la population, les Jeux Olympiques et
les grandes compétitions des sports en vogue tels le football, l’athlétisme ou la natation, sont censés
représenter le couronnement des activités physiques. Les dates marquantes qui scandent notre
calendrier ne sont plus les fêtes religieuses, mais les grands événements sportifs.
Les puissants moyens de communication d’aujourd’hui l’attestent avec éclat : le sport, qui
inonde les magazines et les écrans de télévision, est devenu un fait social de grande envergure, est
devenu un spectacle de masse. Il fait désormais partie, en bonne place, de notre paysage quotidien.
Cette image flatteuse du sport ne peut laisser l’éducateur indifférent, car elle n’est pas sans
conséquence : les comportements de l’enfant vont être, bon gré mal gré, profondément influencés par
ces représentations envahissantes. Le sport est considéré comme un facteur de santé et un élément
éducatif de grande valeur ; il est habituellement associé à un idéal moral de désintéressement, de
progrès et de fraternité. Voilà qui doit inciter à lui attribuer un rôle prépondérant dans le système
éducatif général, et plus particulièrement dans l’éducation physique de l’enfant et de l’adolescent.
C’est bien ce qui s’est passé en France, où, dès 1964, le Haut Comité des Sports, placé sous
l’égide du Premier Ministre, publie « L’essai de doctrine du sport » qui affirme sans barguigner : « Le
sport est incontestablement l’activité physique la plus complète, sur le plan de l’éducation générale ».
Et la conclusion en est tirée immédiatement : « d’une façon générale, confirme ce texte, la priorité doit
être reconnue sans ambiguïté, dans l’éducation physique et sportive, à la pratique des sports ». Les
Instructions Officielles de 1967, qui sont comme la charte du professeur d’éducation physique, ont
cristallisé dans les textes cette
prise de position et consacré le sport comme vecteur fondamental de l’éducation physique. Dans cette
optique, les pratiques physiques éducatives sont officiellement devenues une grande entreprise de
préparation au sport.
Devant un constat aussi souvent martelé, il nous faut réfléchir : est-il vrai que le sport est un
objectif indiscuté représentant un idéal éducatif entraînant l’adhésion de tous, notamment des
Mouvements d’Education nouvelle ?
QUE FAUT-IL ENTENDRE PAR SPORT ?
Le premier obstacle qui se dresse devant l’auteur qui tente de clarifier le sujet est
habituellement sous-estimé de façon cavalière, sinon résolument ignoré. Il s’agit tout simplement de la
signification accordée au mot « sport ». Or, précisément l’identification précise du phénomène
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« sport » nous paraît être l’étape absolument indispensable autorisant un débat sérieux et une
confrontation argumentée d’idées, éventuellement divergentes.
Que faut-il entendre par « sport » : un jeu, un combat, un travail, une morale, une religion, une
aliénation de l’homme, un fruit du capitalisme ou une chevalerie des temps modernes ? Certains
auteurs affirment que le sport est un phénomène compris spontanément par tout le monde mais que
personne, même parmi les plus savants spécialistes, n’est capable de le définir correctement. Le sport
serait donc un phénomène insaisissable et indéfinissable. On peut alors s’étonner que ces mêmes
auteurs tiennent de si longs discours sur un sujet aussi évanescent !
Définir le sport, c’est préciser son identité, c’est le différencier des autres activités qui
deviennent alors des « non-sports ». Sans doute est-ce la seule façon de s’extraire de la confusion
dans laquelle s’engluent trop souvent nos débats. Si l’on ne définit pas ce que l’on entend par
« sport », il est vain de vouloir commenter ce phénomène social et de l’analyser de façon sérieuse. On
se condamnerait à un amalgame réunissant à la diable des données tour à tour biologiques,
économiques, sociologiques, psychologiques ou politiques, le tout accompagné des inéluctables
références au « vécu » sportif, chacun ayant bien entendu dans sa besace, sa propre expérience
personnelle érigée en juge ultime et incontestable !
Toute recherche qui se veut scientifique doit définir l’objet qu’elle prétend étudier. A vrai dire,
nous sommes souvent victimes du langage habituel de la pratique quotidienne. Mais n’est-ce pas
sciemment que l’on cultive parfois l’amalgame ? N’a-t-on pas des choses à cacher ? Dans un
domaine qui se pique aujourd’hui de scientificité, il semble peu acceptable que nous ne connaissions
pas avec précision le sens des mots-phares que nous utilisons. Ne peut-on soupçonner un certain
désir plus ou moins inconscient de maintenir la confusion pour éviter que ne soit mise à plat la réalité
dérangeante de certains problèmes ?
Définir le sport, est-ce vraiment un défi insensé ? Peut-on s’y essayer de façon claire, à l’aide
de caractéristiques objectives, ainsi qu’on le souhaite dans le domaine scientifique ?
Nos analyses antérieures nous ont conduit à retenir quatre critères opérationnels, tous les
quatre nécessaires et dont la réunion est suffisante pour identifier le phénomène « sport ».
. Le premier critère est la présence d’une situation motrice, c’est-à-dire d’une situation qui
met en jeu sur un mode pertinent l’activité corporelle des pratiquants. Ce critère de la pertinence
motrice n’est pas si évident qu’il y paraît, puisque, dans certains pays, par exemple en Europe de
l’Est, on appelle « sport » le jeu d’échecs, et puisque la Fédération échiquéenne a récemment
demandé son admission aux épreuves officielles des Jeux Olympiques. Selon notre critère, le jeu
d’échecs n’est pas un sport ; il s’agit d’une pratique passionnante, mais qui ne peut être dénommée
« sport » tout comme le scrabble ou le bridge dont la pertinence n’est pas motrice mais combinatoire
et symbolique. On peut jouer aux échecs ou au scrabble par correspondance, sans s’appuyer sur la
motricité ; il serait difficile d’en faire autant avec le rugby ou le saut à la perche. Les jeux de société ne
sont qualifiés de « sport » que par pure métaphore, par un glissement sémantique au nom d’autres
critères que nous allons maintenant évoquer.
. Le second critère est l’adoption d’un système de règles. En dehors de règles, point de
sport. Ce corps de règles correspond à un véritable contrat ludosportif, à un contrat social au sens de
Jean-Jacques ROUSSEAU. Chaque sport est un système de contraintes librement acceptées qui
définissent les conditions imposées aux modalités de la pratique motrice, notamment sous l’angle de
l’espace, du temps, des accessoires et des interactions avec autrui. Ainsi, un jogging dans les allées
du Jardin du Luxembourg ne peut être considéré comme un sport ; de même, une activité à forte
dépense énergétique, telle une descente de rivière en canoë-kayak, fût-elle risquée et même plus
risquée qu’une compétition sportive, ne sera pas nommée un « sport » si elle est accomplie sans
règles et sans prescriptions particulières. Nous parlerons alors de « quasi-jeux sportifs » et non de
sport.
. Troisième critère : ces règles organisent une compétition qui déterminera des
vainqueurs et des vaincus. Le code de jeu n’est pas indifférent : il finalise la confrontation de façon
stricte et orientée. Les règles mettent en jeu un dispositif sourcilleux de fonctionnement qui va aboutir,
in fine, à une sanction déterminant des gagnants ainsi que des perdants. Ce qui compte, c’est ce qui
se compte. Chaque sport organise de façon minutieuse l’issue de la compétition en prévoyant la
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possibilité éventuelle de match nul ou, plus fréquemment, le moyen de déterminer un seul vainqueur
dans les cas d’égalité. Ce système des scores, qui caractérise la compétition, est l’un des éléments-
clefs du système sportif.
. Terminons par un quatrième critère, plus malaisé à identifier et souvent incompris : le
sport est un fait institutionnel, c’est-à-dire un fait dûment accrédité par les Instances Officielles,
notamment par des Fédérations et autorisé par l’Etat. Cette consécration, nationale et plus encore
internationale, va permettre le déploiement de dispositifs institutionnels extrêmement puissants :
monopole de l’organisation, de la réglementation des épreuves et de la délivrance des diplômes,
exclusivité de la détermination du calendrier des rencontres, du choix des retransmissions télévisées,
de la codification du matériel et des espaces. La décisive médiatisation du spectacle sportif dépend
étroitement de cette consécration. En dernier ressort, c’est le label de l’institution et l’approbation des
Instances Officielles qui accordent ou non, à une activité physique, le statut de sport.
Cette dimension institutionnelle, de type sociologique, est souvent passée sous silence. Il faut
bien comprendre que l’insolente réalité du sport, c’est de fixer la motricité légitime de tout citoyen. La
réalité brute revient bel et bien à cet étonnant constat. Le sport détient une responsabilité exorbitante,
car ce sont les instances sportives qui nous proposent, et qui finalement nous imposent, les modalités
de la mise en jeu corporelle de loisir qui seront reconnues comme légitimes dans notre société.
Nous voici donc en mesure de proposer une définition précise : le sport, c’est l’ensemble
des situations motrices, codifiées sous forme de compétition et institutionnalisées. Nous
constatons que ces quatre critères s’appliquent aisément aux multiples activités classiques de notre
environnement sportif : ainsi, qu’il s’agisse de football, de tennis, de saut en hauteur ou de planche à
voile, chacun de ces sports sollicite une action motrice dans le cadre de règles précises définissant
une compétition, et tous quatre sont explicitement régis par des instances officielles, fédérations et
instances olympiques, gardiens sourcilleux de leur organisation.
Nous pouvons désormais identifier, par opposition, ce qui est du non-sport. Ne répondant pas à des
situations motrices, les jeux de société tels les jeux de pions et les jeux de cartes ne sont pas des
sports. Les jeux physiques qui ne sont pas institutionnels non plus. Ainsi ne sont pas des sports tous
les jeux dits par convention « traditionnels », fussent-ils séculaires et bien plus anciens que les sports
tels le jeu d’Epervier, le jeu de Drapeau ou le jeu de Barres. On en dira de même des jeux de rue, des
exercices pédagogiques et de toutes les activités physiques informelles que nous dénommons les
« quasi-jeux sportifs ». Ces quasi-jeux qui ne sont pas des sports, sont des activités motrices
informelles, non réglementées, qui se déroulent au gré des pratiquants, comme le jogging, le ski , la
bicyclette, le canoë ou la baignade, par pur plaisir ou par pur loisir. C’est dans cet immense vivier
foisonnant que les Instances sociales ont choisi les activités qu’elles ont décidé d’ennoblir et de porter
au pinacle sportif.
On remarque que s’insinue ici une fâcheuse ambiguïté, car, quand nous disons « ski » ou
« canoë », nous renvoyons à des activités, primitivement libres et informelles, qui sont devenues des
sports. Il faut bien comprendre qu’un très grand nombre de pratiques ludomotrices jouissent de deux
statuts : du statut de « quasi-jeu » d’activité libre ou informelle, et du statut de « sport » dans la
mesure où les Instances officielles les ont récupérées, annexées et réglementées, avec les
inconvénients et les avantages que cette mise sous tutelle implique. C’est là une des grandes sources
de confusion du débat sportif.
Nous constatons ainsi que le sport ne représente qu’un petit sous-ensemble de tout
l’ensemble des activités physiques possibles. L’identité du sport ayant été mise au clair au sein de ce
fourmillement d’activités, peut-on alors, en connaissance de cause, se prononcer quant à son rôle
éducatif, notamment sous l’angle de l’Education nouvelle ? Afin d’être cohérent avec notre démarche,
nous allons prendre en compte successivement chacun des quatre critères précédemment envisagés.
CONDUITES MOTRICES ET PERSPECTIVES EDUCATIVES
Si l’on embrasse d’un seul regard tout le paysage des situations motrices relatives aux
activités physiques et sportives, on s’aperçoit que celles-ci partagent une même propriété : elles
mettent toutes en jeu de façon constitutive l’activité corporelle de leurs adeptes. Le premier critère de
la définition représente le dénominateur commun que nous cherchons : tous les sports et tous les
exercices physiques fondent leur pertinence sur l’accomplissement des conduites motrices de leurs
pratiquants. Par conduite motrice, on entend ce que fait et ce que ressent la personne qui agit,
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autrement dit son comportement moteur observable associé à tous les éléments de signification qui
l’accompagnent : les intentions de cette personne, ses motivations, ses images mentales, sa relation
aux autres ainsi que ses émotions. La multiplicité des techniques corporelles, et notamment des
techniques sportives, recouvre ici une unité d’objet : toutes les spécialités, du judo au basket-ball en
passant par le parapente, la danse ou la course de fond, peuvent être décrites ou analysées en
termes de conduite motrice. Cette pertinence motrice qui confère son identité aux activités physiques
et sportives, possède-t-elle une portée éducative ? En quoi cette sollicitation de l’action motrice des
enfants exerce-t-elle une influence susceptible d’entrer en résonance avec les objectifs que l’on
poursuit à l’école ?
On a souvent considéré les sports et les jeux comme de simples divertissements et comme
des activités frivoles. Serait-il légitime de leur accorder une réelle possibilité d’intervenir dans le
champ réputé noble et sérieux de l’éducation ?
Les sciences biologiques et les sciences humaines ont réussi à montrer l’étonnante influence
que peut exercer l’action motrice sur la personnalité des enfants et des adolescents. Les recherches
modernes révèlent que les conduites motrices correspondent à des manières d’être et d’agir qui
engagent la personne aussi intensément, bien qu’avec des moyens différents, que les conduites
verbales. Se précipiter dans l’affrontement d’un match de rugby, se lancer skis aux pieds sur la piste
neigeuse d’un slalom, participer au cliquetis d’un assaut d’escrime, réaliser un enchaînement rythmé à
la barre fixe, toutes ces situations sollicitent avec intensité les personnes agissantes dans plusieurs
dimensions. Pouvons-nous en quelques mots rappeler les grandes dimensions de la personnalité qui
sont à la source des enrichissements éducatifs induits par les activités ludosportives ?
La dimension biologique est la plus anciennement connue. Physiologistes et médecins ont
montré depuis longtemps que les grands systèmes musculaires, ostéo-articulaires ou cardio-
respiratoires étaient très fortement influencés par l’exercice physique. Qui pourrait aujourd’hui ignorer
que l’entraînement sportif développe de façon spectaculaire les capacités organiques ? C’est en
s’appuyant sur ces constatations indiscutables que l’on en a conclu que le sport était un facteur
essentiel de santé.
La dimension affective a longtemps été sous-estimée. En fait, elle est capitale.
L’engagement physique, le jeu et le sport sont avant tout émotion. Joie de l’action, désir d’affirmation
de ses pouvoirs, expression de l’agressivité, goût du risque et de l’aventure, sont constamment sur le
devant de la scène dans des pratiques telles que le judo, l’athlétisme, le football, la voile ou
l’escalade. L’affectivité est bel et bien la clef des conduites motrices.
La dimension relationnelle se taille la part du lion. Dans de nombreux sports, agir c’est
communiquer par le corps. Le rapport à autrui prend la forme parfois d’un affrontement à distance
comme dans le tennis et l’escrime, parfois la forme d’un corps à corps comme dans les sports de
combat. Dans d’autres situations - équipage de voilier, cordée d’escalade ou équipe d’aviron - la
coopération est au cœur des conduites motrices des partenaires qui s’épaulent les uns les autres. Les
activités sportives mettent en place des réseaux d’interaction dans lesquels la communication motrice
devient le pivot d’une dynamique de groupe qui s’exprime sur le mode corporel.
La dimension expressive dote certaines activités d’une incontestable originalité. Par ses
productions corporelles, par ses rythmes et les figures qu’il dessine, l’individu agissant devient ici un
acteur et s’engage à communiquer un sens. La danse et l’expression corporelle font prendre corps à
des messages porteurs d’esthétique et d’émotion. C’est toute une symbolique riche et poétique que
va tenter de transmettre l’acteur en expression corporelle.
Enfin, une dimension qui a souvent été ignorée ou récusée : la dimension cognitive,
c’est-à-dire les capacités de réflexion et de calcul, notamment de prise d’information et de décision.
Un joueur de sports collectifs doit apprécier des intervalles, évaluer en un clin d’œil des vitesses de
déplacement, anticiper les actions et les pré-actions d’autrui. Il doit procéder au décodage des
comportements des différents protagonistes afin de deviner leurs projets immédiats et de pré-
organiser sa propre stratégie. Dans un autre contexte, c’est le cas du skieur, du kayakiste ou du
grimpeur qui doivent déchiffrer l’environnement physique pour y déceler des indices informationnels
qui les renseigneront respectivement sur l’état de la neige, les remous de la rivière ou les difficultés de
la paroi rocheuse. Prélever de l’information, évaluer des probabilités, prendre des décisions, toutes
ces opérations présupposent une compétence informationnelle et décisionnelle, une capacité
d’abstraction importante qui se manifeste au cours même de l’action motrice. C’est la raison pour
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