LE MEXIQUE
aujourd’hui
bulletin d’information de l’ambassade du Mexique, n° 34, mai 2003
politique intérieure
Signature de l’Accord national
agricole p. 2
politique étrangère
Bilan de la présidence mexicaine
au Conseil de Sécurité
de l’ONU p. 3
Droits de l’homme p. 3
économie
Zoom sur…
l’Etat de San Luis Potosí pp. 4-5
Le Mexique : principal destinataire
des transferts de fonds
en Amérique latine p. 6
Le Mexique et le Brésil en tête
des IDE en Amérique latine p. 6
Bancomext encourage
les exportations p. 6
bilatéral
Réunion du Conseil de l’OCDE
au niveau ministériel p. 7
culture
Images du Mexique dans
la collection d’André Breton pp. 8-9
La ville de San Luis Potosí pp. 10-11
Le Crime du Père Amaro p. 11
carnet de route
Real de Catorce p. 12
sommaire
La signature de l’Accord national agricole représente
un succès politique très important pour le gouvernement. Cet
accord marque le début d’un processus de concertation entre
tous les acteurs du secteur agricole permettant de renforcer le
secteur primaire tout en donnant la priorité au développement
social des paysans mexicains. L’accord national agricole éta-
blit les conditions pour renforcer la souveraineté et la sécuri-
té alimentaire du pays, ainsi que pour le développement de
la société rurale à la fois par la mise en œuvre de grandes réformes
structurelles et avec une vision stratégique à long terme.
Au mois d’avril et pour la deuxième fois en deux ans,
le Mexique a présidé le Conseil de sécurité de l’ONU à un
moment particulièrement sensible en raison des divisions sur-
venues à propos du conflit en Irak. Dans ce contexte, la prio-
rité du Mexique a été la recherche d’un consensus pour ren-
forcer les mécanismes collectifs de prise de décisions et redonner
aux Nations unies et au Conseil de sécurité leur rôle central
en faveur du maintien de la paix, conformément à la charte
des Nations unies.
L’Etat de San Luis Potosí, présenté dans la section éco-
nomique, occupe une place majeure dans l’histoire du Mexique
en raison du développement de l’économie minière et de l’éle-
vage et du fait de sa tradition libérale jusqu’au 19esiècle. Actuel-
lement, cet Etat est un grand pôle industriel, qui bénéficie d’une
situation privilégiée étant situé entre le centre du Mexique et
la frontière avec le Texas. Outre la diversité écologique et cul-
turelle de la région, on retiendra également l’architecture de
la ville de San Luis Potosí qui fait partie de l’héritage de la
période coloniale.
Enfin, la vente de la collection d’André Breton à Paris
qui comprenait des œuvres d’art populaire et moderne mexi-
caines est l’occasion de décrire les relations entre Breton et cer-
tains artistes du Mexique, pays qu’il avait défini comme le « lieu
surréaliste par excellence. »
Portrait de André Breton
par Victor Brauner.
Façade de la chapelle de Loreto,
San Luis Potosí.
2
politique
Après plus de quatre mois d’in-
tenses négociations et une forte mobili-
sation dans tout le pays, le gouvernement
mexicain et les principales organisations
agricoles se sont entendus sur la mise en
place d’une nouvelle politique dont le résul-
tat s’est traduit par la signature de l’Ac-
cord national agricole. La cérémonie de
la signature de cet important accord s’est
déroulée le 28 avril dernier, en présence
du président Vicente Fox et d’un mil-
lier de personnes parmi lesquels les ministres
et secrétaires d’Etat concernés, les dépu-
tés et les sénateurs des commissions légis-
latives ayant travaillé sur ce thème, les
gouverneurs de toutes les régions du pays,
et les représentants des organisations d’agri-
culteurs telles que Congrès agricole
permanent (CAP), la Confédération Natio-
nale des agriculteurs et la Confédération
nationale des éleveurs.
L’Accord national agricole éta-
blit les réformes structurelles nécessaires
pour faire face à la grave détérioration
de nombreux secteurs de production et
de la société rurale, avec une perspecti-
ve de développement national à long ter-
me, par le biais de l’augmentation de la
productivité, de la rentabilité, de la com-
pétitivité, de la transformation et de la
diversification des productions, qui per-
mettent l’augmentation du revenu rural
et la réactivation économique dans les zones
rurales. L’apport principal de l’Accord est
également l’établissement de politiques
de développement humain et social, qui
permettent de réduire réellement les inéga-
lités sociales existantes.
C’est sur cette base qu’une poli-
tique de développement productif et de
développement économique associée à
une politique sociale pour le développement
rural durable sont envisagées. Ce sché-
ma permettra de renforcer le secteur rural
comme moteur des économies régionales
et nationale, par le biais du développe-
ment, à travers le développement pro-
ductif et le développement économique
des activités agricoles, de l’élevage, de la
pêche, avicoles et forestières ainsi que l’ap-
pui à l’agro-industrie et la commercia-
lisation des produits et des services tout
au long de la chaîne agro-alimentaire.
Le texte de l’accord contient les lignes
directrices politiques et financières, et
présente les modifications de lois, les règle-
ments et le rôle des institutions qui en
garantiront l’exécution. Il établit éga-
lement une commission de suivi de l’Ac-
cord national agricole dont l’une des fonc-
tions sera de contrôler l’utilisation des
budgets alloués pour les programmes pré-
vus par cet accord. Le texte contient 282
engagements répartis dans cinq chapitres :
le commerce international, le dévelop-
pement économique, le développe-
ment social du secteur rural, les modi-
fications du cadre légal et le renforcement
institutionnel.
Parmi ses principales actions, se
dégagent :
:la création d’un fonds d’urgence de
2,8 milliards de pesos (272 millions de
dollars)
:des redistributions budgétaires de
l’ordre de 67 milliards de pesos
:une augmentation des subventions
:la mise en place d’un tarif de nuit
pour la distribution d’électricité
:le renforcement des programmes de
micro-crédits
:des programmes en faveur de l’amé-
lioration de l’habitat, de la santé et de
l’éducation en zone rurale
:la réglementation de la Loi de Déve-
loppement rural durable
:la création d’un Conseil de
juges du Tribunal supérieur agri-
cole et la révision des procé-
dures judiciaires en cours contre
les agriculteurs
:la restructuration de la Banque
de développement rural et son
remplacement par un nouvel
établissement financier rural qui
sera opérationnel à partir de
juillet 2003
:un accord de coopération en
matière de développement rural
avec les Etats-Unis et le Cana-
da pour promouvoir la réduction des asy-
métries existantes entre les pays.
Par ailleurs, le document final,
expose les actions qui seront mises en œuvre
en faveur des producteurs mexicains face
à la concurrence étrangère. Lors de son
discours, le président Fox s’est engagé auprès
des organisations d’agriculteurs à défendre
leurs intérêts et leurs produits, afin de rédui-
re les impacts négatifs de la concurren-
ce commerciale. Il s’agira entre autres,
d’appliquer les mécanismes de protection
légaux pour réduire les effets d’asymé-
trie avec les producteurs des pays
signataires de l’Accord de libre-échan-
ge nord-américain (Alena), pour les cul-
tures de maïs blanc et de haricots qui
sont la base de l’alimentation de la popu-
lation mexicaine. Dans ce contexte, le
gouvernement remettra avant le 31
décembre prochain, une évaluation du
chapitre agricole de l’Alena dans le but
de conclure des accords complémentaires
avec les Etats-Unis et le Canada.
En conclusion, le président Fox
a rappelé que la signature de cet
accord démontre le succès de la voie de
la négociation, pour régler les différences
sans confrontation sociale. Ainsi, cet
accord représente une étape importante
pour rattraper le retard du secteur pri-
maire et pour modifier la structure des
politiques publiques, l’objectif étant de
construire une agriculture digne, com-
pétitive et équitable. •
Politique intérieure
Signature de l’Accord national agricole
politique
3
Au mois d’avril, le Conseil de sécu-
rité de l’ONU était présidé par le
Mexique. Lors de son bilan adressé à
la presse, l’ambassadeur Adolfo Agui-
lar Zinser, représentant du Mexique au
sein de cet organisme, a rappelé qu’à
son arrivée à la présidence, le Conseil
était profondément divisé et que l’ob-
jectif principal du Mexique était d’en-
gager un processus de dialogue entre les
membres du Conseil et au sein de la com-
munauté international en général.
Ainsi, durant le mois de la pré-
sidence mexicaine au Conseil, il a été pos-
sible de poser les bases des accords sur
la situation en Irak qui devraient se concré-
tiser dans les prochains mois, en parti-
culier sur la reconstruction et l’aide huma-
nitaire. Il s’agira entre autres, d’arriver à
un accord pour une alternative au pro-
gramme « Pétrole contre nourriture » qui
se termine en juin et dont dépend le main-
tien de 60% de la population irakienne.
En outre, le Conseil est parvenu à un
consensus pour donner une pleine récu-
pération de la souveraineté du peuple ira-
kien ; cela signifie qu’il faut permettre
aux Irakiens d’être maîtres de leur des-
tin, de se doter d’un gouvernement propre
et de bénéficier de son pétrole.
L’ambassadeur mexicain a sou-
ligné que ces dernières semaines, « le
Mexique a joué le rôle de promoteur des
initiatives et de lien entre les positions
radicales et nous souhaitons poursuivre
dans cette voie pour accroître notre influen-
ce dans la diplomatie et sur les décisions
qui se prennent au niveau multilatéral. »
Le gouvernement mexicain a
insisté sur la nécessité de renforcer la res-
ponsabilité primordiale des Nations
unies en matière de prévention des conflits,
de rétablissement de la sécurité, de la pri-
mauté du droit et des institutions ainsi
que de la protection des droits de l’hom-
me. Il a signalé l’importance de formu-
ler des propositions concrètes sur la façon
dont l’ONU peut le mieux aider les pays
en crise à la suite de conflits.
Durant le mois d’avril, le
Conseil a fait le point sur la Mission d’ob-
servation des Nations unies pour l’Irak
et le Koweit (UNIKOM), ainsi que sur
les thèmes liés à la situation à Chypre,
en Côte d’Ivoire, au Moyen Orient, au
Burundi, en République Centrafricaine,
au Liberia, en Somalie, en République
démocratique du Congo, au Timor-Est
et au Kosovo.
L’une des initiatives les plus
importantes de la présidence du
Mexique au Conseil de sécurité a été
la réunion publique du 11 avril prési-
dée le ministre des Affaires étrangères
Luis Ernesto Derbez intitulée « Le Conseil
de sécurité et les organisations régio-
nales face aux nouveaux enjeux de la
paix et de la sécurité internationale ».
Les Secrétaires généraux de l’Organi-
sation des états américains (OEA), de
l’Organisation de l’unité africaine
(OUA), de l’Association des Nations
d’Asie du Sud-Est (ASEAN) et de l’Or-
ganisation pour la sécurité et la coopé-
ration en Europe (OSCE) ainsi que Mon-
sieur Kofi Annan, le Secrétaire général
des Nations unies participaient à cet-
te réunion.•
Politique étrangère
Bilan de la présidence mexicaine
au Conseil de sécurité
Droits de l’homme
Dans le cadre de sa 59esession,
la Commission des Droits de l’homme
des Nations unies (CDH) a approuvé
le 25 avril dernier à l’unanimité une réso-
lution présentée par le Mexique inti-
tulée «Protection des droits de l’hom-
me et des libertés fondamentales dans
la lutte contre le terrorisme». Cette réso-
lution réaffirme l’obligation des Etats
de garantir que toute mesure contribuant
à combattre le terrorisme soit inhérente
au droit international notamment le droit
international relatif aux droits de
l’homme, au droit d’asile et au droit
humanitaire.
La résolution demande égale-
ment au Haut Commissaire des Droits
de l’homme des Nations unies de pour-
suivre son examen sur la question de
la protection des droits de l’homme et
des libertés fondamentales dans la lut-
te contre le terrorisme et qu’il incite
davantage les Etats à promouvoir et pro-
téger les droits de l’homme par l’adop-
tion de mesures permettant de lutter
contre le terrorisme.
Lors de la présentation du pro-
jet, la délégation mexicaine a signalé
que l’objectif de la résolution est de fai-
re en sorte que «dans la lutte contre le
terrorisme les Etats et la communau-
té internationale dans son ensemble tien-
nent compte de la protection des droits
de l’homme et des libertés fondamentales
de la population en général».
La proposition mexicaine a reçu
le soutien de 59 pays et répond au sou-
ci du gouvernement mexicain de
défendre les droits de l’homme dans tous
les domaines y compris dans la lutte contre
le terrorisme.
Cette adoption a non seulement
consolidé le consensus atteint au cours
de la dernière Assemblée générale de
l’ONU sur ce thème mais a également
permis de renforcer le rôle que le Haut
Commissaire et les mécanismes spéciaux
de la CDH doivent jouer dans la pro-
tection des droits de l’homme et des liber-
tés fondamentales dans la lutte contre
le terrorisme. •
Adolfo Aguilar Zinser
et Luis Ernesto Derbez
4
économie
Zoom sur…
La fondation de San Luis Potosí en
tant qu’Etat libre et autonome date de
1824. A l’origine ses activités de pro-
duction étaient principalement le mine-
rai et l’agriculture, avant d’évoluer vers
les secteurs industriel et commercial.
Son PIB correspond à 1,72% du PIB
national.
Sur une superficie de 62 304
km2, soit 3,22% de la superficie tota-
le du pays, San Luis Potosí compte 2 mil-
lions 300 mille habitants. Il est limitrophe
des Etats de Coahuila, Nuevo León,
Tamaulipas et Zacatecas au Nord, de
Guanajuato, Hidalgo, et Querétaro au
Sud, de Veracruz à l’Est et de Jalisco à
l’Ouest. On distingue quatre régions
naturelles différentes : la zone Centro,
la plaine de la Huasteca, l’Altiplano et
la zone Media. Le relief du sol potosi-
no ressemble à un escalier qui part de
la Huasteca, sur la plaine du Golfe du
Nord jusqu’à l’Altiplano, une série de
larges plaines interrompues par des
sierras abruptes qui forment la Sierra
Madre Orientale ; le point culminant
de l’Etat est le Cerro grande, à 3 180
mètres d’altitude.
San Luis Potosí bénéficie d’une
situation géographique idéale au sein de
la République mexicaine : à égale dis-
tance de Mexico, Monterrey et Guada-
lajara, l’Etat est relié par la route et le
train aux points les plus importants du
territoire, dont les ports de Tampico et
de Veracruz sur le golfe du Mexique, de
Mazatlan et Manzanillo sur le Pacifique
et aux villes frontières de
Brownsville, Mc Allen et
Laredo par lesquelles tran-
site une grande partie du
commerce extérieur. Ain-
si, l’économie de l’Etat est
basée, par ordre d’im-
portance, sur les secteurs
du commerce et des ser-
vices, de l’industrie et
dans une moindre mesu-
re ceux de l’agriculture et
de l’élevage.
ACTIVITÉS ÉCONOMIQUES
La zone de libre-échange de
l’Amérique du Nord (la plus grande du
monde avec 360 millions de consom-
mateurs) ainsi que les accords entre le
Mexique et les pays du Pacifique et de
l’Amérique latine constituent de réelles
possibilités de développement pour l’éco-
nomie de San Luis Potosí. Le centre du
pays a largement bénéficié de l’ouver-
ture de l’économie nationale dans le
cadre du processus de globalisation com-
merciale. Ainsi, l’industrie et les secteurs
de production de la région se sont pro-
gressivement modernisés et l’économie
est de plus en plus tournée vers l’expor-
tation : en 2000, San Luis Potosí a expor-
té de la marchandise pour un montant
équivalent à 1,8 milliards de dollars.
Il existe près de 7 000 entre-
prises dans le secteur de l’industrie
manufacturière qui emploient environ
75 000 personnes. Près de 70% des uni-
tés de productions sont implantées dans
les cinq grandes agglomérations de l’Etat :
San Luis Potosí, Ciudad Valles, Soledad
de Graciano Sánchez, Matehuala et Rio-
verde. Dernièrement, l’industrie de la
confection était au premier rang natio-
nal en termes de volume d’emploi. Vien-
nent ensuite les branches du textile, de
l’automobile, des structures métalliques,
de la confiserie, des boissons, des meubles
en bois, de la chimie, des machines et équi-
pements et enfin du papier et de ses
dérivés. On notera l’importance de l’in-
dustrie alimentaire qui génère également
de nombreux emplois. En outre, dans le
domaine du textile et du cuir, les ins-
tallations industrielles en relation avec l’ac-
tivité maquiladora, ont une croissance très
dynamique. De plus, l’industrie du bois
est une activité traditionnelle dans l’Etat
et l’industrie du meuble dispose de
bonnes bases pour se développer grâce à
une main d’œuvre qualifié et créative.
Quant à l’industrie minière,
essentielle dans la région, elle a su se
diversifier et en approvisionnant les
entreprises industrielles de la région en
matières premières, elle permet une
réduction significative des coûts de pro-
duction. Le sol potosino est constitué de
minerais métalliques et non métalliques :
l’Etat de San Luis Potosí occupe le pre-
mier rang national pour la production
de fluorite avec le plus grand gisement
du monde et le troisième rang pour la pro-
duction de zinc, le quatrième pour la
l’Etat de San Luis Potosí
Photo : Ignacio Urquiza
Pour les investisseurs, l’un des
attraits incontestables de San Luis Potosí
est sa position stratégique : il est situé dans
un périmètre de 500 kilomètres regrou-
pant 70% de la population mexicaine
et correspondant à 85% du PIB national.
De plus, les infrastructures, l’expérien-
ce industrielle, la main d’œuvre qualifiée
et les ressources naturelles sont des fac-
teurs décisifs pour un développement
au niveau international. L’Etat de San Luis
Potosí possède une culture ouverte au
changement et à l’innovation et il est
en passe de devenir un centre impor-
tant pour le développement économique
du pays dans les domaines de l’industrie,
du commerce, du tourisme, des expor-
tations et des échanges culturels.•
Informations complémentaires :
www.sanluispotosi.gob.mx
5
produc-
tion de cuivre, le septiè-
me rang pour le plomb,
le huitième pour l’or et le
neuvième pour l’argent. Il
existe une production de calcaire,
de manganèse, de plâtre, de ciment,
de silice, de marbre et de roche phos-
phorique, également significative.
INVESTISSEMENTS
Depuis cinq ans, l’Etat de San
Luis Potosí connaît une croissance régu-
lière qui, en 2000 a dépassé la moyenne
nationale, avec une augmentation de
6% de son PIB. De plus en plus d’in-
vestisseurs s’y implantent et de nouvelles
maquiladoras se sont installées dans des
communes rurales, permettant ainsi
d’élargir les possibilités d’emplois en
zones prioritaires. Grâce au « Program-
me de développement économique »
deux nouvelles zones industrielles ont
été créées, l’une dans la capitale de l’Etat
et l’autre à Ciudad Valles, dans la Huas-
teca. Le gouvernement de l’Etat en par-
tenariat avec le Ministère du Dévelop-
pement social (Sedesol), propose des
programmes d’emplois saisonniers et
construit des bâtiments industriels
dans les municipalités les
plus défavorisées de l’Etat.
D’ailleurs, l’exemple
du développement
des entreprises rurales
de ce programme a
été suivi par d’autres
Etats comme Jalis-
co et Sinaloa. En
outre diverses subventions ou avantages
fiscaux ont été créés dans le cadre de la
Loi sur la promotion industrielle. Le
programme « peso contre peso », par
exemple, consiste en un investissement
conjoint de l’entreprise et de l’Etat : ce
programme représente actuellement un
montant de 24 millions de pesos inves-
tis par le gouvernement. Par ailleurs, le
«Système de financement pour le déve-
loppement » (Sifide) octroie un crédit en
faveur des micros et petites entreprises.
Photo : Ignacio Urquiza
Photo : Ignacio Urquiza
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