Oeuvres de Vicq

publicité
I
3c:::: or:::'
:
,
\~:>.-
'
^"
RB'^oS'ol
'
UNIVERSITYOF
TORONTO LIBRARY
The
Jason A.Hannah
Collection
in the History
of Médical
and Related
Sciences
Digitized by the Internet Archive
in
2010 with funding from
Universityof Ottawa
http://www.archive.org/details/oeuvresdevicqdaz06vicq
t/^
/^
OEUVRES
DE
VICQ-D'AZYR.
SCIENCES PHYSIOLOGIQUES ET MÉDICALES.
'0*
ŒUVRES
DE
VICQ-D'AZYR,
RECUEILLIES ET PUELIIES AVEC DES KOTES ET
V2S
DISCOURS SUR SA VIE ET SES OUVRAGES^
more au
PAR Jacq. L.
Docteur médecin
adjoint de
la
,
Sous
Société
-
(de la Sarthe),
bibliotliécaire de l'École de
tie
cette Ecole,
médecine,
membre de
la
Membre
Société pbUo-
matbique, des Sociétés de médecine de Paris, de Montpellier,
etc.
ORNÉES d'un VOLUME DE PLANCHES, GRAND IN-4-°>
ET d'un FRONIISPICE ALLEGORIQUE.
TOME SIXIÈME-
DE L'IMPRIMERIE DE BAUDOUIN.
A PARIS,
Chez L.
DUPRAT-DUVERGER,
Augiistins, N." a4'
AN
XIII.
— i8o5.
rue des Gramls-
H\
OEUVRES
DE
VICQ-D'AZYR,
SECONDE PARTIE.
SCIENCES
PHYSIOLOGIQUES ET MÉDICALES.
SUITE DE LA
TROISIEME SECTION.
RECHERCHES ANATOMIQUES
SUR LE CERVEAU.
DISCOURS PRÉLIMINAIRE.
JJans
toute l'histoire de la Nature vivante, on ne
trouve pas, peut-être, de partie plus digne d'être
aux méditations du philosophe, que l'histoire
Anatomique et Physiologique du cerveau; les des-
offerte
criptions détaillées
esprit laborieux
T. 6.
,
,
les
et les
recherches minutieuses d'un
grandes vues de l'écrivain
i
le
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES,
3
plus éloquent et
charmes du
les
plus propre à embellir de tous
le
style les résultats qu'il tire des pro-
fondeurs de la science
sujet.
La
de vue;
même
poésie
et
un poëte
s'appliquent à
,
peut en
latin
moderne
un
beau
aussi
quelques points
saisir
(i)
ne
l'a
pas es-
sayé sans quelque succès.
Cet intérêt puissant et général de l'étude analomique du cerveau et sa liaison avec les sciences
,
morales, engagèrent sans doute Vicq-d'Azyr à en
faire plus particulièrement le sujet de ses recherclies.
«
Parmi
les
objets qui
occupent l'anatomiste
Condorcet à cette occasion,
inspirer autant d'intérêt
il
en
est
,
dit
peu qui puissent
aux hommes, même
les
plus
étrangers à TAnatomie. Le cerveau est l'organe par
lequel nous recevons immédiatement nos sensations;
il
exerce dans toutes
et de l'imagiûation
prit,
dans
les
dans celles
,
méditations
les
même
les
fonctions inconnues, mais dont
(i)
Le père
Griffet
,
mémoire
opérations de la
qu'exécute
l'es-
plus abstraites, des
il
est
impossible de
auteur d'un poëme ayant pour titre
:
Cere-
brum. Carmen. Ce poëte n'a point Invoqué Apollon ni les Muses ;
soustrait
il s'adresse à Prométhée , et suppose que le fils de Japet
,
,
à son afFrenx supplice vient lui révéler les mystères et les merveilles
,
de l'organisation cérébrale.
« Ecce caput
(
caput illud erat quod dextra creatrix
»
Humanam
•»
Finxerat in melli
» Inspict
;
cercbro méditons includere
quœ
fj;audens
mentem ,
prœludere cerâ
)
latrbant meliori doua cerebro
» Huic cerâ in docili
manus
,
ingeniosa locavit.
Vid- op.
c.
p.
!
DU CERVEAU.
5
contester l'existence. Les défauts dans la conformation des
yeux,
les
changeraens que
l'œil
éprouve
in-
fluent sur la manière dont nous voyons les objets. Si
nous voyons plus mal;
l'œil s'affoiblit;
si
quelques-
ses parties sont détruites
ou paralysées, nous
cessons de voir. Notre âme cependant est restée la
même-, elle a perdu une de ses facultés, et sa nature
unes de
n'a point changé. »
«
Le cerveau est précisément
et
de penser, ce que
de
même
éclairé
,
l'œil est
que l'élude de Tœil
à
la
à
faculté d'imaginer
la faculté
de voir;
et de l'oreille
nous a
à quelques égards, sur notre manière de voir
peut-être un jour une connoissance
et d'entendre,
plus approfondie du cerveau nous donnera des lu-
mières utiles sur quelques-unes des opérations d»
l'esprit. M
L'état actuel des connoissances physiologiques peutil
répondre aux espérances de
pandre en
effet
l'organisation
la
philosophie
,
et ré-
quelques lumières sur la liaison de
du cerveau
et
des opérations intel-
lectuelles ?
N'osant pas traiter à fond une question aussi importante et aussi
difficile
,
nous nous bornei'ons à
rapprocher, dans ces considérations générales, quelques résultats et quelques données, que l'Anatomiste
peut
ofl'rir
au philosophe, sur
la structure
d'un or-
gane que plusieurs motifs portent à regarder
comme
l'instrument principal de l'cnlendement, ou du moins
comme le
théâtre où paroissent se développer plus par-*
ticulièrement
les
plus
brillans
pbéuomèjies de
ia
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
4
mémoire,
vie-, la sensation, la
gination
en un mot
,
Le cerveau
importe
,
de tous
est,
le
jugement
,
l'ima-
rintelligence et la pensée.
les
organes, celui dont
il
plus d'étudier la structure, lorsque l'on
le
veut s'élever à des idées générales sur la nature d'un
genre ou d'une espèce quelconque d'animal; ses principales dispositions étant
géiiéi'ale
sensibilité
constamment
l'énergie
,
ou
véhémence des appétits,
l'instinct, la
liées
avec la
foiblesse
la
la
de
force des
affections, l'étendue des facultés intellectuelles, et,
en un mot
les
tout ce que l'on doit appeler le moral,
,
mœurs dans
et des
l'histoire
Dans l'homme,
tions
physiologique de l'homme
animaux.
la
beauté de la tête et
de l'enveloppe osseuse
pour annoncer
la supériorité
les
propor-
et extérieure suffisent
du cerveau.
Ainsi, la beauté des palais et des temples annonce la
noblesse et
la
La grande
majesté des puissances qui
les
habitent.
ouverture de l'angle facial forme un
des principaux traits de cette beauté extérieure de
où
,
l'homme
avec un soin
,
renfermé
la nature a
l'enveloppe
et
de défense et de protection
,
cerveau chez
une réunion de moyens
dont aucun autre organe
le
n'est environné.
Cet angle
facial est
formé par l'écartement de deux
lignes, dont l'une verticale passe par le point le plus
du front et par le bord des
rieures, tandis que l'autre ligne, qui
saillant
suit la direction
la ligne
de
la
incisives
supé-
est horizontale,
base du crâne, et vient couper
verticale au-dessous
du bord inférieur des
DU CERVEAU.
5
narines. Cet angle facial n'a guère plus de soixante
degrés dans l'orang outang.
Tl
dix à soixante -quinze dans
mouk,
et
belle race
en a au moinssoixante-
le
nègre ou dans
quatre-vingt-cinq dans
,
ou race caucasienne.
hommes
dernier des
Il
les
y
le caî-
individus de la
a donc
,
premier des singes
entre
le
un inimmense;
parce qu'il annonce une proportion beaucoup plus
considérable de la région du cerveau
dont l'étendue paroît répondre à celle de l'intelligence, et en
donne la mesusre.
et le
,
tervalle de dix degrés; et cet intervalle est
,
MM.
Geoffroi et Cuvier ont classé les genres de
la famille des singes suivant les difîerens degrés d'ou-
vertui'e de ce
même
angle, qui varie de soixante à
trente degrés, depuis l'orang -outang que l'on a voulu
comparer àriiomme, jusqu'au cynocéphale qui a toutes
les habitudes
du plus farouche
et
du plus brutal des
quadrupèdes.
L'étendue
mesure
ainsi
et le
dév^eloppement du crâne, que l'on
d'une manière géométrique, contribuent
sans doute à la beauté, en
donnant à
la tèle la
con-
figuration la plus agréable, celle d'un ovale, qui, plus
gros à sa partie supérieure
^
diminue insensiblement,
la pointe du menton.
et se
termine avec grâce par
Mais
si
la
on remarque que
tète indique
tuelle plus
cetle
même
disposition de
une capacité cérébvale
et
intellec-
grande , on sentira aisément que ce ca-
ractère de la beauté
humaine
de l'importance de
rapports avec les facultés dont
il
ses
indique la supériorité.
tire
un nouvel
effet
SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES.
^
Les anciens
artistes se seroient-ils
donc élevés jus-
connoissance de l'harmonie qui existe entre
la beauté physique el la beauté morale? Et en agran-
qu'à
la
dissant l'angle facial dans leurs figures idéales, au-
voient -ils pensé qu'une augmentation d'inlelligence
annoncée par cette disposition extérieure ?
,
Auroient-ils voulu signaler ainsi une nature supéétoit
.
rieure et plus digne d'être adorée?
— Nous ne
. .
déci-
derons point cette question; mais nous ne craindrons
pas d'avancer que celte grande ouverture de l'angle
dans
facial n'est pas
nature, qui ne va pas au-delà
la
de quatre-vingt-cinq degrés; et que
dans
seul franchi celle limite
jusques et au-delà de l'angle droit
beauté
,
dont Camper a
portance
;
si
bien
le style
fait
grec a
en s'élevant
l'idéal,
caractère de
-,
apprécier l'im-
caractère de beauté qui indique une intel-
ligence supérieure, qui appelle, qui détermine les
autres caractères d'une nature divine, (i) et que les
anciens artistes ont constamment et exclusivement
rapporté à cette nature
comparant
(i)
les têtes
comme on
^
peut
Le développement du crâne
,
portions de la face
la face en
labial
,
Ij'se
,
la tète
du nez
la saillie élégante
,
,
l'absence
les justes
pro-
yeuT sur une ligne qui partage
majesté du front etc. etc. Con-
la position des
deux parties égales
sultez dans l'ouvrage que
relle et d'IIygiène
voir en
mesuré par un angle de 90 degrés,
«détermine nécessairement la beauté de l'ovale de
de tout renflement
le
de Jupiter, de Vénus, avec celles
de la
j'ai
,
la
,
,
publié sous le titre d'Histoire NattP-
Femme
,
le chapitre
Phjfsiologique de la Buauié , tom.
\ ,
ayant pour titre, jdnap. 3 14.
DU CERVEAU.
f
des héros (i) et des grands personnages, dont les
nuraens antiques nous ont conservé
La
souvenir.
le
disposition de l'enveloppe extérieure et solide
du cerveau mérite donc de fixer toute
Physiologiste.
Le
doit
l'attention
examen
résultat de son
ceux que l'Anatoraiste
offrir au philosophe, en
s'il
plus
est
avec soin
il
,
et
que
com-
du crâne dans
et l'étendue
d'animaux,
faudroit distinguer
causes qui relèvent la ligne faciale, sans
les
augmenter réellement
qu'on
un de
l'avertissant, toulefois,
développement
le
les diverses espèces
du
particulièrement
vouloit s'élever à quelques idées générales
parer
mo-
le voit
dans
la
la
du
capacité
chouette, dont
ci'àne, ainsi
l'os
du front,
qui est très-éj^ais, rend l'angle facial plus ouvert,
et
donne à
cet
animal un faux
air
de sagesse et d'in-
en impose.
Nous devons faire remarquer, en outre, que la
mesure de l'angle facial dont Camper s'est servi pour
telligence qui nous
apprécier d'une manière géométi'ique l'intervalie que
l'homme et les animaux, n'est
applicable qu'à l'espèce humaine et aux quadru-
la nature a placé entre
manes
la
;
frontaux
,
plupart des quadrupèdes ayant des sinus
dont
développement relève
le
la ligne fa-
ciale beaucoup au-delà de ce qu'exige la proportion
du cerveau.
La comparaison
l'étendue
(i)
Dans
facial n'a
du
de la proportion
crâne et celle de la face,
les têtes
de Brutus
que 85 degrés
,
ainsi
,
([ui
au
existe entre
moyen
de Marc-Aurèle d'Antonln
que dans
,
les RUties
,
d'une
l'angle
bustes antiques.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
s
coupe verticale de
peut alors être substituée à
la tête
Camper, et deviendroit indispensable,
une des plus belles vues de V^icqsi, voulant
d'x\zyr, on cberclioit à l'anger sur une même ligne
la raélhode de
réaliser
toutes les capacités céj'ébrales qui, dans la suite
règne animal, semblent décroître
La
comme
du
l'industrie.
configuration du crâne, sa solidité, la dispo-
sition
de toutes
pièces qui
les
édifice, se soutiennent
valent les unes par
les
,
dans cet admirable
,
mutuellement
se fortifient
autres, et diminuent la véhé-
mence
des chocs par la multiplicité
des
articu-
lations
nous présentent d'autres objets
qu'il
importe
,
de remarquer
cerveau
,
et
considérer
de
un
nombre
qui leur doit
protection dont
le
l'importance de cet organe.
comparer avec
le
et
11
relativement au
,
asile et
moyens
des
la force
de
répondent à
faut aussi observer et
plus grand soin les rapports qui
existent entre la capacité du crâne
,
grandeur
et la
des ouvertures que l'on voit à sa base.
mesure que la capacité cérébrale diminue, ces
A
ouvertures augmentent;
les
cordons nerveux qui
les
traversent sont plus volumineux, les muscles plus
forts, les viscères plus énergiques, les appétits plus
véhemens
,
sens plus actifs
les
animale, en général
,
,
et la vie
purement
plus développée, et presque eu
raison inverse de la vie intellectuelle et du cerveau.
Trois parties
velet, et la
On
,
le
cerveau proprement dit,
moelle alongce
a assayé
,
,
composent
mais vainement
pesanteur du cerveau dans
,
le
le cer-
cerveau.
de comparer la
Thomme aux
,
diverses
,
DU CERVEAU.
époques de
maux
la vie
,
et clans les dllférentes classes d'ani-
parce qu'eu général la balance et
,
aux
s'appliquent dlffficileraent
giques
9
;
que
le
mouvement animal ne peut
le
compas
reclierclies physiolo-
être cal-
culé; et que, dans toutes les circonstances où la structure organique se prête à la production des plus grands
phénomènes de
un
état de
nature
la vitalité, la
division
et d'activité,
trouve dans
se
qui la dérobe à
tousnos moyens d'expérience et d'observation.
Cependant
du cerveau
les
grandes différences dans
offi'ent
,
ainsi
le
que nous l'avons
(1)
vokime
obser-
fait
ver, plusieurs caractères très-importans.
En
général, dans l'espèce humaine, le cerveau,
quelle que soit sa pesanteur, est plus
que dans
animaux, comme
les
volumineux
l'indique l'ouverture
de l'angle facial, ou Tétendue de la capacité céré-
un crâne coupé verticalement, pour comde la face et de la tète proprement
dite. Ce grand volume du cerveau
dans l'homme,
est dû au développement de sa partie supérieure et
brale dans
parer
les aires
_,
convexe, qui
(1)
s'applatit et
Ces expériences, sur
sous ce rapport
de
son corps
,
qu'il
l'homme. L'éléphant comparé
autres
même
animaux,
famille
;
seroit de
le lièvre et le
,
pag. 148 et suiv.
la
u'est
ont conduit auK
2a* partie
que
d'après la
la
26*,
môme
du poids
de
total
celui
mulot
de
disposition, aux
beaucoup inférieur aux espèces de
immense etc. , etc.
Forez VAnatomiê comparée de
espace
,
du
la suite
sapajou l'emporteroit sur l'homme
son cerveau faisant
tandis
,
poids du ceryeau
le
Un
résultats les plus illusoires.
diminue dans
se trouveroient séparés par
hi
ua
,
MM,
Cuvier
et
Dumeril
,
tom.
2
SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES.
10
jnonde animal, au point de s'amincir considérable-
ment dans
poissons
,
oiseaux,
les
dont
le
de disparoître dans
et
les
cerveau n'offre qu'une réunion de
petites masses séparées et plus étendues
en longueur
qu'en largeur.
Le cerveau
offre aussi,
dans l'homme
,
une struc-
ture que la nature paroît avoir travaillée avec plus
de soin; et l'on doit remarquer que toutes ses parties son t
plus liées enfr'elles; que toutes les cavités et les reliefs
plus
nombreux
,
multiplient les surfaces sans aug-
mentation de poids; que
est
la
division des vaisseaux
un point que l'imagination peut à peine
portée à
et qu'enfin cet appareil, qui s'offre sous
concevoir;
l'aspect d'une
être regardé
masse en apparence homogène, doit
comme le chef
d'oeuvre de l'organisation.
Les nerfs qui sortent du crâne et la région du cerveau qui en est l'origine, ont beaucoup plus d'étendue dans les animaux ; tandis que la partie la plus
,
hémisphères,
élevée de l'organe, celle qui forme
les
est beaucoup plus développée dans
Thomme
:
diffé-
rence très -importante à remarquer, et qui peut,
toutes choses égales d'ailleurs
les
( i )
donner
la
me-
parce que la supériorité d'un sens ,
,
qui donnent plus de flexibilité à rofi^aiiisatioii, peu-
mets cette restriction
(l) Je
et
,
mœurs
vent élever de beaucoup
les
facultés intelkctuelles et morales d'uu
l'échelle
animal que les dispositions de son cerveau abaissent dans
le
l'éléphant
dans
observer
peut
l'on
des êtres vivans. C'est ce que
,
chien, ou
gistes
même
quelques oiseaux.
Il
me semble que
doivent être portés à croire que dans
sensibilité et de la pensée
spécial
,
que
,
le
les
cerveau agit moins
les
physiolo-
phénomènes de la
comme un organe
comme uu moyen de communications
actives et facile»
y,
DU CERVEAU.
^ure
l'intelligence
de
de
,
li
de
et
l'industrie
la
sensibilité.
Si
en
on pénètre dans l'organisation cérébrale, pour
comparer les dispositions on voit que
saisir et
,
quelques régions
pés dans les
,
quelques
sont plus dévelop-
animaux que dans riionime.
La comparaison du
cerveau
,
dans
humaine non
dividus de l'espèce
et bien
reliefs,
(i)
les dift'érens in-
affrétés
de maladie
conformés, n'a encore fourni aucun résultat
dont la philosophie puisse s'enrichir.
hommes
,
Un
de ces
qui portent les écarts de l'imagination dans
les sciences, et
dont
les idées
acquièrent quelquefois
de la célébrité par leur bizarrerie, a avancé
^
cepen-
la fin du dernier siècle, que le cerveau
un organe unique, mais un composé d'or-
dant, vers
n'est pas
ganes séparés et distincts, que l'on peut comparer
dans différens individus
peraens expliquent
dont
les
divers dévelop-
variété des facultés intellec-
la
tuelles et industrielles
et
,
,
des penchans et des affections.
Suivant ce système, que Ton appelle
le
GaUlsme
entre toutes les parties du système nerveux- Dans cette hj'pothèse
il
seroit alors facile de
d'expliquer pourquoi
mieux apprécier
,
malgré
nes espèces d'animaux
tuelle
les effets
la petitesse
ont cependant
de l'éducation,
de leur cerveau
,
et
certai-
une supéiiorité intellec-
marquée.
si
(i) Les tubercules quadrijumeaux augmentent dans les animaux
,
en raison de leur éloignement de l'homme. Les herbivores ont
suivant M. Cuvier, les régions appelées fiâtes plus grandes que
,
,
les testes
,
etc.
Voyez Leçons d'^natomie comparée, par MM. Cuvier
meril
,
tom. a
,
pag. ii8.
et
Du-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
du nom de son auteur, la partie supérieure de
12
la
moelle -épinière seroit plus particulièrement Forgaue
de la force vitale ; deux proéminences, que Ton suppose placées non loin du trou occipital
serviroient
d'organe à l'auiour physique; et l'amour pUilonique,
,
les lenrires sentiraens, le
chaut au vol
,
la
courage,
la ru^e
méjnoire, l'aptitude
cà
la
,
pen-
le
musique ou
à la peinture, etc., pourrcient égalejnent êti'e rap-
portées à des régions particulières du cerveau
ou jnoins développées
ces dififérences seroient
;
exprimées à l'extérieur,
et
un
de
lesquels
liroit
il
l'histoire des
tenus
,
ou
aisément
plus
Galliste ne verroit,
dans une collection de crânes, que des
sur
,
même
principaux
les
individus à qui
monumens
ils
traits
auroient appar-
portant ses recherches dans la société
,
il
,
reconnoîtroit, à l'inspection et à l'exploration des diverses têtes
l'amour, à
à
la
,
les
tempéramens
plus disposés à
les
à la valeur, à la coquetterie
la tendresse,
,
ruse, au vol, à la poésie, à la peinture, à la
musique.
En
cipes
appliquant à de semblables hypothèses
que Condillac a
Systèmes y
et la
qu'il
dans son Traité des
emploie pour renverser
de Leibnitz et de Descartes,
les théories brillantes
est facile
établis
méthode
les prin-
de voir que
le
il
Gallisme n'est pas fondé sur
l'observation. L'indépendance et l'isolement des facultés intellectuelles
,
qu'il
moins que prouvés. Des
suppose
effets
que
,
l'on
ne sont rien
veut rappor-
ter à certains organes, sont produits, dans quelques
cas, par des causes accidentelles, et cessent avec leur
\
DU CERVEAU.
î3
action. Ainsi l'opinra, pris à différentes doses,
duit des effets très
-
diff'érens
sur
les
pro-
Orientaux, et
leur donne spontanément de l'imagination ou du cou-
rage
de
,
naires.
fureur, ou
la
Le
même
des penchans sanguique Kemp^'er prit dans un
éprouver des symptômes non
ho) opiatifjue
festin persan
,
lui
fit
moins extraordinaires;
et,
pendant son délire,
il
se
crut porté à travers les espaces célestes et jusqu'aux
demeures divines. Dans d'autres cas de
facultés et
les
,
marquées. Chez des personnes dont
la raison n'est
dérangée, un état de souffrance, un
brile
,
ou une affection nerveuse
quefois pour
gie
aux
délire et
malades annoncent tout à coup des
des dispositions que l'on n'a voit jamais re-
d'aliénation
,
pas
mouvement
suffisent
même
donner plus de développement
fé-
quel-
et d'éner-
facultés intellectuelles.
Grétry avoue qu'une disposition semblable rendoit
sa composition plus facile ; que pour travailler il
relisoit
vingt
fois les
paroles qu'il vouloit peindre avec
des sons; que dans cet exercice son imagination
cliaulfoit
;
qu'ensuite ses
yeux
perdoit l'appétit, et qu'alors
s'enflamraoient
il
faisoit
troissemaines ou dans un mois. Tous
évidemment contre
les Galliste*,
,
un opéra eu
cj^s faits
prouvent
queiaction nerveuse
et la sensibilité sont susceptibles d'une foule de
riétés et
de modifications, que
s'é-
qu'il
l'on
va-
ne doit pas expli-
quer par l'exercice alternai if d'organes particuliers.
On
peut ajouter à ces réflexions^ que l'Anatomie n'a rien
lait découvrir dans le cerveau qui puisse être regardé
comme
l'organe particulier d'une aptitude ou d'une
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
et qu'il paroît même que M. Gall a négligé
faculté
i4
,
de se faire une idée exacte de ce que
gistes entendent par un organe.
Physiolo-
les
un organe n'est pas seulement une région
mais un assemblage
particulière du corps animal
d'élémens organisés un appareil dont on connoît au
En
effet,
,
,
la structure
moins en partie
et les fonctions.
mon
L'estomac,
le
sont des organes; mais
,
semblable dans
le
les propriétés vitales
,
cœur,
le foie
,
le
pou-
on ne découvre rien de
cerveau, qui
se présente
lui-même
sous l'appareil d'un seul organe et d'un appareil, dont
il
paroît seulement que la nature a travaillé la struc-
ture avec
un
soin qui
annonce l'importance des fonc-
tions qu'tille lui a confiées.
Il
paroît
nombre
ces
,
donc bien démontré que chez un certain
d'individus de la
dans
expliquer
la structure
espèce
,
les difleren-
du cerveau, ne paroissent pas
morales; et une
les variétés intellectuelles et
foule de faits
prouvent
même
,
sans cesse observés par le physiologiste
d'ailleurs
que tout ce qui
tient à la cause
beaux attributs ,
échappe en
l'imagination
et
sentiment,
que
le
tels
et que
grande partie àlnos moyens d'observation
organique de
la
vie, et de ses plus
,
l'anatomiste étant forcé de reconnoître
mathématicien
tités
,
des infiniment petits
incommensurables,
la structure d'un appareil
traits
,
les
formes
pres à expliquer
pensée.
les
il
,
ainsi
,
ne peut guère
quelconque
^
que
le
des quan-
et
saisir,
que
les
dans
grands
plus saillantes et les moins pro-
les variétés
du sentiment
et
de la
DU CERVEAU.
Le cerveau
comparé dans
(i) considéré et
,
les dif^
âges, offre des résultats plussatisfaisans.
féreiis
Cet organe
est très
il
environ
et fait
beaucoup moins considérable dans
- volumineux dans le fœtus,
est
les vieillards;
la
moitié de son poids, quoique ses
fonctions paroissent très -bornées
comme quelques
cette
i5
faits
époque de
la
ou
,
même
nulles
paroissent le faire croire, et qu'à
vie
l'appareil cérébral
,
encore, pour ainsi dire, que dans l'attente de
ne
soit
l'acte
,
suivant l'expression éloquente et juste d'un physio-
moderne
logiste
blable
,
que
;
(2)
opinion d'autant plus vraisem-
ne
l'action cérébrale
fait
pas partie des
fonctions qui constituent la vie
du fœtus, et qu'elle
évidemment propre aux corps animés que la nature ne borne pas aux phénomènes obscurs et limités
est
,
d'une simple végétation.
On
a recueilli un grand
nombre
veau, avec
térations.
les facultés
d'observations sur
dérangemens du cer-
les rapports des maladies et des
intellectuelles et
leurs al-
Morgagni, qui appliqua tant de sagacité
de zèle à ce genre de recherches
,
et
a cru pouvoir as-
surer que chez presque tous les fous maniaques, le
cerveau
(
,
et surtout sa région
mezolobe
( 1 )
)
appelée corps calleux,
avoit plus de consistance que dans l'état
Les acéphales se nourrissent
et se
développent
,
et
quelques
animaux des derniers rangs n'ont rien dans leur structure que
puisse comparer à un cerveau.
(2^ Bichat,
^nat. générale
,
tom.
1
,
pag. iig.
^'o^l
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES,
i6
naturel. D'autres observateurs (i) citent des faits analogues. Tulpius a cru
remarquer que dans
le
cerveau
des idiots, lescirconvolutionssont moins nombreuses
et la masse cérébrale moins développée. Plusieurs au très
physiciens ont observé en outre un aplatissement bien
du crâne, et une diminution remarquable du
sensible
volume de
que
la tète,
chez
de naissance, tels
les idiots
(2) D'une autre part, des causes ac-
les crétins.
cidentelles, des coups, des chutes sur la tète
,
des
com-
motions ont développé quelquefois tout à coup les
facultés intellectuelles, en changeant les dispositions
du cerveau. La mémoire
s'est
abcès dans quelque région du
a vu la
velet
,
perdue à
même
la suite d'un
organe. Haller
démence occasionnée par un ulcère du cer-
etc.
cependant avouer que plusieurs altérations
Il faut
très -graves de l'esprit ont été
personnes , dont
le
observées chez des
cerveau a paru intact dans sa struc-
ture, après la mort, (5) et reconnoître avec Baillou,
dans sa. Physiologie
Barrere. Grimaud
admet, d'après une observation de Litre, un état
spasmodique du cerveau. V^id. op. c. à la bibliothèque de l'école de
(i)
Bonnet, Lieutaud
jnanuscrile
,
,
,
Médecine de Paris
(2) Traité de la
,
où je
Manie
l'ai
,
déposé.
par M. Final, pag 122 et suir.
L'auteur de cet estimable ouvrage m'a montré la tête d'une idiote
morte
que
à son hôpital, à l'âge de i3
cette tête avoit à peine le
ou i4 ans
volume de
,
et
m'a
fait
remarquer
celle d'un enfant
de trois
ans.
(5)
Voyez
L'autcinritture
il
,
le Traité de la
Manie, par M. Pinel
qui est persuadé avec raison
,
,
pag. iSa et suîv.
que dans l'étude de
faut trouver et ne rien imaginer, assure
la
que sur trente-six
DU CERVEAU.
que
cause
la
même
échappée avec
17
de la destruction semble s'être
Ac
la vie. (1)
si
cuni cuiiinâ moriis
occasio evolasset ?
Ou
seroit porté à penser
que dans plusieurs cir-
deux hémisphères du cerveau peut s'opposer à la rectitude du jugement 5 que
les couches optiques ne sont pas égales en volume et
en activité, lors du strabisme que ces mêmes parties
des
constances l'inégalité
5
doivent diminuer dans
cas d'une goutte sereine
le
que rhumidité des conduits demi-circuUiires
moins abondante
vieillards
;
et qu'enfin les
gence et de
chez
le
pour occasionner
,
la
pensée
la surdité
développemens de
mortel hébété ou stupide, sont des
difFérens
pour que
des
l'intelli-
dans l'homme de génie
,
effets
ne cherche point à
l'on
;
doit être
les
et
,
trop
rap-
portera quelques particularités dans l'organisation du
cerveau.
Mais
l'observation nous
ici
abandonne
eii
grande partie; l'horizon des connoissances à acquérir
devient immense
terme que
duquel
l'on
et l'on est forcé
,
de reconnoitre un
et
en deçà
n'a rien
remarqué
ne peut encore atteindre
l'esprit est forcé
ouvertures de cadavres
,
faits
dans l'intérieur du crâne
,
de s'arrêter.
dans les hospices
,
il
que ce que l'on observe à l'ouverture
du corps des personnes mortes d'apoplexie, d'épilepsie , de fièvres
,
ataxiques ou de convulsions.
Le professeur Dumas recommande
aussi
une grande circonspec-
tion dans les conséquences que l'on tire de l'examen anatomique
cerveau des aliénés.
Voyez
ses Principes de Physiolog-
,
pag. 49.
(1) Baillou
T. 6.
,
Consuli.
'j\
,
pag.
24().
2
tome
du
2
,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i8
La structure du
connue;
assez
découvre,
les
cerveau
et les
malheureusement
n'est pas
éminences multipliées que
couches, lescavités,
les diverses
l'on
y
régions
n'ont pas d'usage bien distinct;
l'on y remarque
on peut seulement assurer que leur arrangement est
constant et régulier; que leur nombre, qui est très-
que
,
considérable dans l'homme
étend
le
,
multiplie
surfaces et
les
théâtre des fonctions cérébrales
,
sans aug-
mentation de poids, et qu'enfin, toutes ces parties
tous ces détails d'une économie dont la nature
,
s'est
,
oc-
cupée avec tant de prédilection, communiquent entre
elles ; que les parties impaires sont au centre et que
,
suivant la remarque très-philosophique de
toutes,
M.
Chaussier, semblent se diriger vers
néral et
commun,
Cette origine forme la région
Le
moyenne du cerveau,
protégée.
cervelet ne fournit point de nerfs.
Tous
les
cordons nerveux qui
tête, ont leur origine au-dessus
(
gé-
de cet appareil la plus profonde et la
et la partie
mieux
un foyer
l'origine des neifs.
)
Les autres naissent au - dessous de
et
ont une structure analogue à celle des
mesocephale.
cette région
,
se distribuent à la
du pont de Varolle
nerfs qui viennent de la colonne épinière.
Les nerfs olfactifs , et les nerfs optiques, viennent
du cerveau; et l'on peut remarquer que les premiers sont très -impor tans pour les animaux, qu'ils
seuls
dirigent dans leurs besoins et leurs appétits
que
le
nombre
,
la variété
,
tandis
des impressions et des
émotions qui se rapportent à la vue
,
constituent dans
DU CERVEAU.
rhomme
la
19
partie essentielle de la vie
de relation,
et contribuent plus particulièrement à la penbée.
On
ne
sait
pas quelle est la nature du
changement
et des actions qui se passent dans le cerveau, lors des
sensalions et des
mouveraens volontaires.
On
sait
seu-
lement que toutes les coaiditions d'une sécrétion active et abondante, sont réunies dans cet appareil*, (1)
que le sang qui y circule, y arrive presqii'ii sa sortie
du poumon, et sans avoir rieu perdu des propriétés
que la
vivifiantes que la respiration lui a données
;
quantité de ce sang est très- considérable
;
(2) qu'il se
divise indéfiniment dans des vaisseaux dont les parois
sont très-minces
,
sans tuniques celluleuses, et qu'après
avoir servi à des élaborât ions et à des combinaisons
dont nous ignorons
la
nature
sant un appareil veineux
revient en traver-
il
,
particulier, et
où tout
se
trouve disposé pour ralentir son cours.
Un mouvement
tériel, paroissent se
mer une
si
un développement
intérieur et
d'irritabilité, sous l'influence
stimulante du sang ar-
développer dans
condition essentielle de
la
le
cerveau, et for-
vie
;
en sorte que
ferme subitement, sur un animal vivant
l'on
,
les
quatre troncs artériels qui sont placés à la base du
crâne
(i)
vules
,
on donne subitement
la
mort à
cet animal.
Cet appareil est composé de veines très-flexueuses
,
remarquables par
le
nombre de
dans un sens contraire à;celui des artères
de vastes
,
et faisant
sinus.
(2) Elle
forme
le
cinquième de
,
leurs anastomoses
la totalité dii rang.
Il
sans val,
dirigées
sytème
ave<^
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
20
penser que ces
est naturel de
mouvemens du cerveau
sont augmentés et dirigés plus particulièrement vers la
partie la plus élevée de cet organe
pement
très -
étendu de
la
lors
^
pensée
et
;
d'un dévelop-
que tout ce qui
peut contribuer efficacement à cette augmentation ,
devient une cause cl'excitement mental, d'inspiration,
même
d'enthousiasme et
fièvres ; ou par
des orages
l'effet
de délire
dans quelques
,
des boissons enivrantes
;
au milieu
des transports d'une violente passion
,
,
et
des extases des prophètes et des visionnaires.
La
mouvemens intérieurs du cerveau
du cœur est tout à coup suspendue
foiblesse des
lorsque Faction
ou ralentie,
,
tomber en syncope,
fait
marquer dans ce phénomène
nature a
,
les
et l'on
peut re-
rapports que la
établis entre la circulation et l'action
du cer-
veau. Les expériences de Schliting semblent prouver
en outre
une force tonique dans cet
existe
qu'il
organe, (i)
On
le
chercheroit en vain à pouvoir assigner dans
cerveau
pensée
5
cest à dire
-
de l'âme ou de la
particulier
siège
le
,
une région à laquelle on pour-
roit rapporter toutes les perceptions
leurs combinaisons
(1) Schilling a
faite
^
,
leur rappel ou
et la glande pinéale
observé que
le
,
(2) le
corps
doigt, introduit dans une plaie
au cerveau d'un chien avec un
stilet
,
étoit très
-sensiblement
serré, lors des convulsions que ce cruel essai faisoit éprouver à l'a-
nimal-
Voyez
u4cad. des
(2) Descartes.
Se
Sav. Etrang. tom.
1
,
pag. 120.
,
DU CERVEAU.
21
centre ovale, (2) le cervelet (3) Li
moelle allongée (4) elles ventricules, auxquels dlf-
calleux,
( 1 ) le
,
férens physiologistes ont accordé successiveinent
sorte de suprématie sensoriale
,
une
ne méritent pas celte
>distinclion.
Les observations nous apprennent seulement que
hémisphères du cerveau ,
doivent remplir un rôle essentiel dans les fonctions
la partie la plus élevée, les
intellectuelles
les Physiologistes
:
pas d'autre usage
animal
mode
_,
et
,
voyant
développement de
le
ne leur connoissant
dans
,
la suite
du monde
ces parties affecté à
d'organisation plus parfait
et
,
correspondant à
de l'intelligence. Les expériences
la supériorité
un
phy-
siologiques nous ont fait connoître en outre que quel-
ques parties du cerveau remplissent, dans l'entretien
de
vie
la
des fonctions qui ne sont pas également
,
importantes; que
entre
la
les blessures
deuxième
de
et la troisième
sont toujours mortelles
;
,
si elle est
moëlle-épinière,
vertèbre du cou
qu'une légère pression du
cervelet produit l'assoupissement
des convulsions
la
;
qu'elle occasionne
plus forte
;
(5)
que
la subs-
tance médullaire paroît beaucoup plus sensible que la
(1)
La Peyronie
,
Bonnet
,
Lancisi.
(2) Vieussens.
(3) Drelincourt.
(4) Mieg. Crusius,
gie in-4
(5)
,
tom.
Voyez
des Sciences
les
;
elc
,
etc.
Voyez
Hallei-
,
sa
Grande Physiolo-
4.
Expériences de Lorry'
Savans Etrang. tom.
7.
;
Mémoires de V académie
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
22
corticale
5
hémisphères du cerveau
que l'on peut même
;
(j) et qu'enfin les
sont plus inapunénient blessés
les
enlever en partie
,
sans donner la mort
trangère à une vie purement animale
,
et qu'é-
celte région
,
semble alors destinée à l'exercice de ce que
sentiment
et la pensée.
,
le
(2)
Nous bornerons nos vues préliminaires
nombre de considérations qui poLM'ra offrir
,
aux personnes trop étrangères à
térêt
la vie
de plus noble et de pins élevé
de relation a
sciences physiologiques et médicales
à ce petit
quelqu'in-
l'étude des
pour ne pas
,
être effrayées de la profondeur et des détails des re-
cherches de Vicq
rangé
ses
-
d'Azyr. Ce célèbre anatomisle a
planches suivant l'ordre de
c'est-à-dire avec le dessein d'avancer
férentes vues
le
du cerveau
,
Nous n'avons
centre.
celte distribution; mais le
de
éviter
y borner dans
un luxe
rendent
menter
les
la
ses dif-
vers
aucun changement cà
simple trait suffisant pour
nous avons cru pou-
,
planches, et
la plupart des
une magnificence scientifiques qui
ouvrages plus dispendieux
sans en aug-
,
valeur réelle.
Nous avons
de l'homme
( 1 )
et
dans
,
la circonférence
fait
l'intelligence des descriptions
voir nous
dissection,
la
,
d'ailleurs ajouté à l'histoire
un mémoire sur
Résultat des Expériences de
le
du cerveau
cerveau des ani-
Swammerdam
,
Kaaw- Boer-
haave, Petit, Ziramerman.
(2)
Lorry
a fait cette expérience, et
Duverney
Isœuf , une ossification des lobes du cerveaa.
a obserTé sur
un
DU CERVEAU.
maux
cherché à rapprocher et à réunir, dan»
(i) et
,
25
des noies, une partie des recherches que Vicq-d'Azyr
a publiées dans les
ces
,
même
le
Mémoires de V Académie des
travaux
et le résultat des
qui
fait
sujet
en sorte que
;
Traiié du Cet-peau
le
de ce recueil
partie
Scieri'
plus modernes sur
les
est
,
,
beaucoup plus
même
complet que celui qui a été publié par Fauteur
,
que Ton regarde, avec tant de raison, coinrne
et
un des meilleurs ouvrages d'Analomie.
(1)
(2)
(2)
Mémoires de r^cadémie des Sciences i-j85.
Nous croyons devoir joindre à ce discours , la note suivante
,
,
sur quelques points de la structure du cerveau.
Le cerveau contenu, et comme retranché dans le crâne , a une
forme qui dépend de cette cavité c'est-à-dire ^ celle d'un ovoïde ,
,
dont
la
grosse extrémité est en arrière. Sa pesanteur spécifique
vant
le
professeur Chaussier
forme environ
formé
,
la
est à celle
,
de l'eau
:
:
de celui du fœtus avant terme.
L'inspection microscopique de son tissu propre
grande quantité de globules
,
et
,
ils
,
et se
,
y
fait
voir une
irrégulièrement arrondis, d'une gros-
huit fois plus petits que les vésicules du sang
])ans la substance blanche
disposés
sui-
,
looo. Il
:
trentième partie du corps dans un adulte bien con-
et la moitié
seur inégale
i3io
les globules sont
,
longitudinalement
montrent avec l'apparence fibreuse
sont confusément épars
,
que dans
ainsi
la
;
dans
la
substance
cendrée
même du
nerf.
Des tranches très-minces de substance cérébrale étant exposées à
,
dessèchent
l'air, se
,
jaunissent
,
prennent de
et
qui arrive également aux nerfs placés
L'action de l'eau
leur concours
dant
les
,
la
,
et celle
de
l'air
,
les
consistance
mêmes
,
produisent rapidement
putréfaction de la substance cérébrale
au point que souvent on
isolés et intacts
et putréfiés.
Voyez
le
,
les voit
dans
;
ce
circonstances.
;
et
nerfs sont peut-être les parties de l'organisme les
putréfiables
humide
,
dan."!
la
la
,
par
cepen-
moins
gangrène,
au milieu de différens lambeaux altérés
MM. Moreau et Burdin , sur /«
Mémoire de
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
24
Gangrène humide des hôpitaux,
recueil périodique de
M.
Sedillot,
pag. 592.
t. 1,
Bichat attribue cette résistance au névrilème , qui enveloppe et
protège les nerfs, et remarque à ce sujet que les nerfs olfactifs et
auditifs qui paroissent dépourvus de névrilèmes se putréfient beau,
coup plus promptement que
La
les autres.
coction durcit le cerveau
,
et lui
donne une teinte
grisâtre et
terne, analogue à celle qne l'on y a remarquée à la suite des fièvres
malignes.
Les acides concentrés durcissent
L'alcool produit
cet organe
,
ainsi
la
substauee du cerveau.
un semblable pliénomène
que
les autres tissus
mous
et sert à conserver
,
et
fongueux.
Le muriate de soude dont on saupoudre des tranches de cerveau
ou de nerfs pulpeux augmente leur consistance. La dissolution
,
,
très- chargée de
muriate de mercure suroxigéné
sublimé cor-
(
,
rosif,) solidifie entièrement la substance cérébrale
,
et
donnant l'as-
pect d'une sorte de sculpture aux parties du cerveau aiwsi conser-
Tées
,
Les
peut favoriser des recherches relatives à leur description.
alkalis dissolvent la substance cérébrale , qui d'ailleurs se
convertit facilement en adypocire
,
dans toutes
les circonstances
où
plusieurs des conditions nécessaires à une putréfaction complète,
se rencontrant pasj les parties constituantes
ne
les
unes sur
les autres
,
ainsi
que M. Thouret
du cerveau réagissent
l'a
observé dans l'ex-
humation du cimetière des Innocens.
Les alkalis dissolvent et fluidifient promptement la substance du
cerveau; les sucs digestifs paroissent avoir une propriété analogue ,
et cette substance est en général préférée et recherchée par tous
animaux carnaciers. M. Fourcroy a cru pouvoir conclure, des
nombreuses recherches qu'il a faites sur le cerveau que la pulpe
médullaire étant une substance alburaineuse demi-concrète plus oxigénée que celle qui existe dans le sérum du sang , ne contenoit pas
les
,
,
d'alkali à
nu
,
et qu'elle étoit
entre dans sa composition
,
remarquable par
la quantité d'eau
et qui contient en dissolution
qui
quelques
phosphates.
Le même chimiste
ajoute que l'on doit aussi regarder
comme
des
caractères de la substance cérébrale , son endurcissement par l'alcool
sa dissolution
à l'état
Ol
dans
les alkalis
adypocire.
,
et la facilité avec laquelle elle passe
EXPLICATION
DES PLANCHES DU CERVEAU.
Ji^ES planches que je publie sont rangées dans l'ordre
de la dissection, c'est-à-diie qu'elles présentent les
comme
parties
avançant de
formes
les
où
découvertes
grandeur naturelles. Je
et la
,
et je
me
,
eii
avec
suis pres-
ne m'en écarterai que dans
les circonstances
absolument de
toujours
,
circonférence vers le centre
marche
crit cette
les cas
elles sont
la
ne
me
permettront pas
la suivre.
Les planches
relatives
au cerveau peuvent être
divâsées en plusieui's sections;
i".
celles qui représen-
tent ce viscère dans une progression qui s'étend de
la partie
convexe
supérieure vers la base
;
2°. celles
qui le montrent de la base vers sa convexité;
3". celles
et
qui sont destinées au développement de quelques régions particulières du cerveau
et
du quatrième ventricule;
rance annullaire et de
de
la
la
;
4'\ celles
[°. celles
de
du cervelet
la
protubé-
;
6°. celles
moelle allongée
moelle épinière.
J'ai donné le plus grand soin à la nomenclature et
aux explications on n'imagine pas aisénfvent combien
:
ce dernier travail est lotig et dilHcile
néglige aucun détail.
me
suis pas toujours
On
lorsqu'on ne
borné à cette tâche
ajouté des réflexions sur la
organes,
,
verra d'ailleurs que je ne
,
que
j'y ai
structure de quelques
et des noies critiques sur les figures publiées
SCIENXES PHYSIOL. ET MEDICALES.
26
ou sur
opinions avancées par
les
que cette exposition
et
les difFérens
est dirigée
auteuis
de manière à
offrir
ime démonstration complète des parties qui seront
décrites dans chaque article de cet ouvrage.
PLANCHE PREMIERE.
Vue
du cerveau par
sa partie
convexe, dont
la
moitié antéineure est recouverte par la dure- mère.
ab, lambeaux de
la peau et des muscles qui couyrent le
que l'on voit renversés.
c c, coupe des os du crâne ; d, région orbitaire externe de
crâne
,
et
l'os frontal.
dd
r r
rière
s
,
bord supérieur de l'hémisplière gaucbe du cerveau
trajet
,
,
,
du sinus longitudinal supérieur qui
où on
le
s'élargit
;
en ar-
perd de vue.
moyenne de
partie antérieure et
la
laquelle on aperçoit les circonvolutions
dure-mère, au travers
du cerveau.
de Winsloow la
méningée de Hallcr, etc. est une des principales branches
de la maxillaire interne; elle naît même quelquefois immét
,
l'artère
méningée
,
l'artère épineuse
,
diatement de la carotide, et, se portant de bas en haut pénètre dans le crâne, en passant par le trou épineux de l'os
,
sphénoïde.
De
dont
celte artère,
il
sort trois
les ramifications
ou quatre branches principales,
forment des angles plus ou moins aigus ,
que l'on a comparées aux ner-
et représentent des divisions
vures d'une feuille de figuier. La dure—mère, qui recouvre les
lobes antérieurs et postérieurs du cerveau, reçoit surtout et
soutient les branches de l'artère méningée, qui s'étendent jus-
qu'au sinus longitudinal supérieur, au — dessus duquel elles
s'anastomosent avec
les
branches de
l'artère
méningée du côté
opposé. Ses rameaux se réunissent aussi h ceux d'une artère
,
ANATOVIIE DU CERVEAU.
naît de Voplitâlmique
méningée qui
fournit
,
27
aux ramifications que
et
artère vertébrale.
1
La grande artère méningée moyenne fcurnit en outre
des rameaux qui pénètrent par la fissure de l'aqueduc de
,
i".
Fallope
,
rencontrent avec la stylo-mastoïdienne
et se
branches qui sortent par
niquent avec
8
les artères
pariétaux
,
et
du péricrâue. Voyez Haller
;
2^.
des
commu-
qui
,
fascicul.
tom. VIII de sa Pliysiologie.
et le
,
îea trous
Les artères de la dure — mère présentent de nombreuse»
variétés.
V
,
les circonvolutions
du cerveau plus
étroites a la partie
postérieure et inférieure, plus allongées, plus larges dans
pace moyen
;
et
sous l'os frontal
plus petites
,
où
côté. Bourrelet qui
Si la
moyen
dure-mère
et le
elles
,
l'es-
plus rapprochées en devant et
ne se ressemblent point de chaque
ferme en dessus de
étoit enlevée,
la fente
lobe antérieur du cerveau
SilviuSjdans la direction de
X.
on trouveroit entre
,
le
fameux
^e
lobe
sillon
de
o.
Les anciens distinguoient trois
lolîes
dans chaque hémis-
phère cérébral. Haller n'en a admis que deux;
mieux peut— être n'en admettre aucun
convexe du cerveau en trois régions jla frontale
,
il
mais diviser
,
la
vaudroit
la surface
pariétale
,
et l'occipitale.
L'araenoïde couvre toute la surface du cerveau
placée immédiatemeut sous
d'une circonvolution
la
,
et se
trouve
dure-mère. Elle passe d'un bord
a l'autre, et
recouvre les anfractuosités,
sans s'enfoncer dans l'intervalle qui sépare les bourrelets, Elle
est
tout-a— fait transparente
et fort
mince.
L'artiste a dessiné les circonvolutions
avec le
dans
le
du cerveau au naturel
même nombre forme et volume qu'elles présentoient
cadavre d'un homme âgé de Irenic-sept ans. La masse
de l'organe
est
plus étreite en devant
lieu et en arrière.
Il est
,
et s'élargit
dans
le
mi-
très-important de bien considérer ces
grands hémisphères qui sont beaucoup moins développés dans
,
les
quadrupèdes que dans rhomme.
SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES.
28
PLANCHE
IL
Cette planche représente une coupe du cerveau
faite à la,hauteur
iTièie a été
du corps calleux, après que
renversée en arrière
les artères calleuses.
seconde
le
On y
,
et qu'on
la
j
dure-
a détaché
voit aussi dans la figure
centre médullaire d'un des hémisphères du
cerveau.
FIGURE PREMIÈRE.
Elle montre l'espace mécliillairc que j'appelle centre ovale
latéral
ou
,
petit centre ovale.
Pour obtenir
cette préparation,
après avoir dépouillé un des hémisphères de la dure-mère
qui le recouvre, on fait une coupe horizontale dans cet hémisphère seulement, a peu près a un travers de doigt audessus du corps calleux.
hbebeeebebe,
etc.
bord ou circonférence externe
de l'hémisphère,
e e e ee, etc. intervalles qvii séparent les circonvolutions.
fff f, circonvolutions cérébrales dans
lesquelles on voit
la substance cendrée.
d d d d, bord interne qui correspondoit
a la faux
duquel on voit la substance cendrée, qui
dans cette région.
k k, extrémité antérieure de
du
cet
a
,
et le
long
peu d'épaisseur
hémisphère, qui
étoit celui
côté gauche.
c c c c c, circonvolutions
cerveau, dans
est distribuée
rayés.
l'épaisseur
de l'extrémité postérieure
du
desquelles la substance blanche
en slries flexueuses, a
la
manière des rubans
Cette disposition est très-ordinaire a la partie posté-
rieure du cerveau.
aa
a
,
espace blanc méflunaire
conférence de substance cendrée
,
,
entouré dans toute sa cir-
qui est très-miace en de-
ANATOMIE DU CERVEAU.
dans encldtlhli,
et
le centre ovale
de Vieussens qui
tres ovales latéraux
ebeb,
plus épaisse en dehors en
J'appelle cet espace centre ovale latéral
dans
,
29
etc.
par opposition avec
est unicpie. Il
y
a
deux cen-
cerveau puisqu'il y a deux hé-
le
misplières.
FIGURE
II.
Lorsqu'après avoir détacLé la faux de la dure-mère d'avec
g^aZZ/j et après l'avoir renversée en arrière,
l'apophyse cmfrt
on écarte
les
deux
hémisphères cérébraux, on aperçoit
corps calleux sur les côtés duquel se trouve a droite
et à
le
gau-
che un vide ou cavité aplatie, placée entre lapai lie saillante
des hémisplières et le corps calleux lui-même. Si on porte le
scalpel dans cette excavation
,
et
en faisant une section horizontale
qu'on enlève
,
et
vers les parties latérales du corps calleux,
coupe que
j
hémisphères
il
en résulte la
cette figure représente
aaaaabbccd,
e e e e
les
seulement un peu renflée
la
contour des os du crâne.
dure— mère renversée en
arrière..
circonvolutions du cerveau qui
PPPPPPPP^ITn'n'
ont été coupées par le scalpel.
qqqqq,
désignent la substance corticale.
ppppppp,
indiquent les espaces ou sillons qui divisent
les circonvolutions cérébrales.
fff, branches de l'artère calleuse qui étoient recourbées et
placées sur les corps calleux,
et
qu'on a rejetées en devant.
rrr, portions de substance corticale qui paroissoient isolées
dans cette coupe j
placées en dessus
,
et
el es
appartenoient a d'autres portions
qui ont été enlevées.
sssss, portion médullaire ou blnnche
très -
étendue, sur
laquelle on voit plusieurs points rouges dus a la section d'un
grand nombre de petits vaisseaux. La substance blanche
un peu renflée, et doit former une légère élévation vers
corps calleux en
1 1 1 1
1
11
;
si
est
le
gn ue prençit pas cete précaution
,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
3o
on s'exposeroit, en préparant
cette
coupe, a entamer
les
corp*
«triés, et a ouvrir les ventricules latéraux.
e
branclie de l'artère qui
,
Sylvius
,
hhkkkk,
commissura
que
,
«'enfonçant dans la scissure de
sépare le lobe antérieur du moyen.
corps calleux, corpus crjlosum
cerebri. Cette production a plus
le reste di»
rière, et sa
,
sive
cerveau, elle est convexe de devant en ar-
courbure
de celle de la voûte
est très-diftér*^nle
à trois piliers qui est placée au-dessous
:
cette dernière est
séparée du corps calleux par le septuin lucidum
,
en
et elle
beaucoup plus éloignée en devant qu en arrière, où ces
est
deux productions
Le corps calleux
se confondent.
large postérieurement en h h, qu'il ne
l'est
On
coupe
,
est
g.
bombée.
y trouve de légères traces de substance corticale.
deux lignes qui sont dirigées longitudinalement
et l'on
sur la face supérieure du corps calleux
prochées en nn qu'en
m my
et souvent l'on observe
nom
plus
voit sur les côtés en iiiii quelques inégalités dues a la
mnmn,
:
est
en devant en g
Sa partie moyenne, qui s'étend de nimennn,
tés
magna
de consistance
elles
forment deux
elles
j
elles sont plus
rap-
ne sont jamais para.lèles,
dans leur trajet de légères flexuosireliefs
que Wiuslovi^ a connus sous le
de petits cordons ^et que quelques-uns ont regardés comme
des nerfs.
1 1
,
sillon placé
dans le milieu.
On y
trouve quelquefois un
relief ou saillie longitudinale.
xxxxxxxxxx, fibres ou lignes transversales qui s'étendent
moyens du corps calleux vers les bords de cette
production, dans toute l'étendue de laquelle on les aperçoit j
des cordons
elles passent sous les petits
en innnin:
il
se fait
dans
cordons longitudinaux repiésentés
la partie
du corps calleux un mélange de
une couture,
comme M.
et qu'on a
moyenne
fibres
appelé du
et longitudinale
que l'on a comparé a
nom
de raphi. Je pense,
Sabalier, qu'aucune observation
anatomique ne
prouve le croisement des fibres du côté d;oit avec celles du
coté gauche j il s-emble plutôt qu'elle* passent transversale-
,,
ANATOMIE DU CERVEAU.
3i
ment d'un Kémisphère a l'autre. Haller a tu les deux cordons
longitudinaux réunis vers la partie antérieure du corps calleux
en une seule ligue. J'ai obserTé la même disposition.
Pour fixer la nomenclature relative a cet objet,
avec Haller
moyen
et
Gunz
,
conserver
placé entre les
,
le
nom
longitudinaux;
filets
faut,
il
de raphe a l'espace
et ces derniers
peuvent être désignés sous le nom àe Jîlets ou tractus médans lequel il
dullaires longitudinaux du corps calleux
faut admettre de plus, i°. les filets on tractus tranversaux
,
qui sont plus sai.lans
ou
2*. les filets
et
plus étendus en arrière qu'en devant;
fibres perpendiculaires
,
que
je ferai
voir en
représentant dans une autre planche la structure intérieure de
ce corps.
Duvcrney
Gunz ont parlé de
et
composés de substance cendrée, et
filets
longitudinaux
qu'ils ont dit s'étendre
delà
partie antérieure vers la région postérieure du corps calleux
je
neles
J'ai
ai
jamais observés,
vu quelquefois de
et
petites portions
dans l'intérieur du corps calleux, mais
médullaires transversales qui
les fibres
;
Hallerna. pas été plus heureux.
de substance cendrée
c'étoit
seulement entre
composent,
le
et
non
dans une direction longitudinale.
C, extrémité postérieure du corps calleux qui
est quel-
quefois légèrement échancrée en forme de sillon.
qqqqqqh h qqqqqqgg
forme
est
un ovale
désignent un espace dont la
,
irrégulier entièrement
composé de subs-
tance blanche, au milieu duquel, dans un léger enfoncement
est le
corps calleux
sous le
nom
latéraux
;
:
cet espace a
de centre ovale.
et c'est
Il
été désigné
par Vieussens
réunit les deux centres ovale*
une chose très-remarquable dans
le
cerveau
de l'homme que ce grand amas de substance blanche ou
,
mé-
dullaire.
Ce centre ovale
est
environné de substance cendrée qui
forme une convexité a l'extérieur. Ses proportions varient
ainsi que celles du corps calleux; sa longueur, sa largeur,
sont bien éloignées d'être les
mêmes dans
les différens sujets.
L'extrémité antérieure g g du corps calleux est pioius éloi-
5û
SCIENCES PHYSÎOL. ET MEDICALES.
gnée
(le l'os
même
du
de, que l'extrémité postérieure Kh du
l'os occipital aea, etc. Ces distan-
f<-ont c
corps ne
de
l'est
elles-mêmes on trouve dans cette planche toutes
du corps calleux et de ses divers éloignemens
mesures
les
des os du crâne, prises dans cinq sujets. i°. Dans la figure
ces varient
seconde
,
:
dont toutes
C
quièmes; celle de B en
C
et celle de
P
eu
proportions sont celles de la na-
les
d eu B
ture jla distance de
est
de
1
de
est
est
de
calleux en devant de
l'os
pouce
pouce
2 lignes
du
A
quatre cin-
trois quarts
pouces 4 lignes deux
la figure troisième, la di';tance
sujet, étoit d'un
i
pouces
3
de lignes,
Dans
2°.
tiers.
B, qui séparoit le corps
mesurée sur un autre
front,
3 lignes trois quarts; la
corps calleux, exprimée par B
G,
quarts de ligne, et la distance
G
longueur du
de 3 pouces trois
étoit
P, qui séparoit
le
corps
calleux de l'os occipital, étoit de 2 pouces alignes i.quajt.
Dans
3°.
la figure
quatrième, dont
expriment
les lettres
les
mesures des mêmes parties prises sur un troisième sujet adulte,
les dimensions varient de même que dans les précédentes: AB,
extérieure
distance
BG
du corps calleux
longueur du corps calleux,
,
,
distance postérieure du corps calleux,
Dans
4".
la figure
tance antérieure,
corps calleux, 2
cinquième
,
pouce
i
de 2 pouces
est
pouce 4 lignes
pouces 10 ligues
tiers
1
et
;
BG
,
G
demie;
A
sujet
,
sont
3 lignes
;
AB
B
G
P
,
leux
,
2
J'ai
pouces
employé
2
,
;
GP
lignes et
Enfin
proportions prises sur un cinquième
longueur du corps calleux
cinquièmes de ligne
distance
5".
distance antérieure du corps calleux
,
,
les
B, dis-
longueur du
postérieure du corps calleux, 2 pouces une ligne.
dans la figure sixième,
j
GP
pouces 4 lignes.
2
ces proportions sont
i
3 lignes
8 lignes;
,
,
3
distance postérieure
un
,
1
pouce
pouces quatre
du corps cal-
tiers.
pour ces mesures
,
des cerveaux
d'hommes
adultes très-robustes et d'une grande taille. Dans les figures 3,
4,
5 et
EP
6,
DA
désigne l'épaisseur des os du crâue en devant, et
celle de ces os en arrière.
ANATOMIE DU CERVEAU.
PLANCHE III.
Dans
planche précédente on voit le
la
qui n'existe point dans celle-ci.
Il
53
coi^ps
calleux
a été enlevé de
manière à laisser apercevoir le septum lucidum dont
les lames sont écartées, les plexus choroïdes supérieurs la voûte à trois piliers une petite partie des
,
,
,
couches optiques,
On
digitales.
comme
dans
les
corps cannelés, et les cavités
procède toujours dans ces planches
les dissections,
vant l'ordre des parties qui
ment. Tous
à étudier
que
ce
les détails
parce
,
se
recouvrent mutuelle-
de cette figure sont importana
sont
qu'ils
structure
la
,
de haut en bas, et sui-
liés
essentiellement avec
du cerveau présente de plud
difficile.
ai
les
,
par la
A
Jeux cavités des sinus fioataux qui ont
moyenne de
cloison
,
été ouverts
scie.
ces sinus.
ccddeeeeHH, coupedes
ment
tal
,
:
ils
sont plus épais en
os du crâne sciés horizontaled vers l'angle externe de l'os fron-
plus minces en B B dans
et
HHff,
la partie de la
la réeiion
temporale.
dure— mère qui lormoit
Elle a été détachée vers l'apophyse crista galli
,
la faux.
et renversée
en arrière.
i
i
i
i
i
i ,
substance corticale formant diverses circonvo-
lutions.
hhhhhh
,
petits sillons
ou
interA'alles qui séparent les cir-
convolutions, et dans lesquels la pie-mère pénètre plus ou
moins profondément.
1111, substance blanche ou médullaire du cerveau. On y
voit de petits points rouges qui marquent les traces des vaisseaux coupés dans la préparation par
T. H.
le scalpel.
:,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
^A
« E
,
sillon qui sépare
deux lobes antérieurs du cerveau
,
ou
portions antérieures des liémisplières.
K K sillon postérieur qui se dirige vers la partie postérieure
d,u
corps calleux, et qui sépare
les
lobes postérieurs ou por-
tions postérieures des hémisplières de cerveau.
A A , portions corticales qui sont mêlées de stries Llan-
On
clies ondées.
trouve cette structure dans la plupart des
iujets vers la partie postérieure
du cerveau.
striés arrondis et larges
a, 3, corps
en devant,
et
qui vont
en décroissant vers la partie postérieure où ils se terminent
<'n pointe ; on y voit ramifiés des vaisseaux veineux qui passent
sous le Lœnia seini-ci'rculan's, et qui sont des hranclies des
veines de Galien.
4,4, bord externe des corps striés. Ce bord étoit recouvert
qui se joignoit la avec
})ar le bord externe du corps calleux
la substance blanclie du cerveau il a été enlevé au niveau de
,
:
ces coips
m
ou
,
,
afin
de
les
mettre tout-a-fait à découvert.
On y
portion ou reste du corps calleux.
stries transversale?
voit les fibres
de cette production, qui s'étendent d'un
côté a l'autre en manière de commissure.
n fin
fi
,
prolonge mens ou cornes antérieures des ventrimême forme que l'ex-
cules latéraux. Ces prolongemens ont la
ils
ont été dessinés dan?
a fait
peu d'attention depuis
tiémité antérieure des corps striés,
une des planches d'Eustache on y
:
«ette époque.
^v
w \v w
n G, septum îucidum
,
ou cloison transparente.
On
l'appelle ainsi, quoiqu'elle soitpresqu'enlièrement opaque. Par
son bord supérieur elle s'unit avec le corps calleux, où cette
iidliérence
forme une espèce de
rap/ié,
sillon longitudinal sépare
qu'un
tenu sur la voûte a trois piliers
l'une de l'autre
Wwww
,
;
:
exprimé par deux lignes
son bord inférieur
ici ses
est
sou-
paiois sont écartées
autant qu'il est possible sans les déchirer.
dpux lames du scplum lucicîutn dont chacune est formée de àeu-^ membranes très-minces l'une d'une
extrême téauité, médullaire et interne l'autre cendrée cl ex,
les
,
,
,
A N AT O
-\[
I
E D U C E R V E A U.
5^
lames sont plus rapprocliées l'une de l'autre nu mi
terne. Les
lieu qu'en arrière
,
•
qu'en devant, où l'on voit une
et surtout
cavité asse^i marquée.
8, n, 6
écartées
espace on sillon contenu entre les deux lames
,
8
:
cavité on sinus àii seplum lucidum
,
appellée fosse de Sylvius
;
on la aussi
fossa SylvH. Elle est à-peu-près
,
triangulaire et très-profonde
:
grandeur varie
sa
mais
;
elle
ne manque point d ns l'état naturel: en has elle ne communique point avec le troisième ventricule j mais elle est fermée
,
parune lame médullaire très-mince qui sera décrite
La hauteur de
ailleurs, (i)
grande en devant où la
cette cloison est plus
voûte sécarte beaucoup du corps calleux
qu'en arrière
,
oii
ces deux corps se confondent, de sorte que, suivant la re-
marque de Meckel
,
(2) les
lames du septuin lacUluni y sont
a peine distinctes de la voûte a trois piliers.
Je n'ai point observé les papilles vues par Duverney sur le»
lames du septum luciduin
a.
dit être
ordres
dans
réguliers
louche
voûte à
la
"a
ni ces points circonscrits
,
pourvus d'un sphincter
trois piliers
vaisseaux sanguins coupés
iBia:s
il
n'y en
quement.
tion
les
,
la
voûte a trois
deux
à cet
auteur
(1) Santorinl
,
On
piliers.
ne trouve
piliers postéi leurs de cette
évidemment que
Meckel
et
les
dont
j'ai
par
ici que
produc-
le septunt
colonnes postérieures
M. Sabatier ont admis
Ilaller a aussi observée, et
cette disposition
vciifié les dctyils par
me»
'
âissectit.ms.
{ij
j
symétri-
aussi
piliers antérieurs sont cachés
*uciduni. Oii voit
que
en ont imposé
point qui soient placé»
deux colonnes ou
;
(jui
qui
ce sont sans doute des
(3)
:
deuï
luciduin
(4)
s s s s s s
les
a
du sepluni
partie
la
que Petit
et disposés suivant
,
udcadémie d& Berlin
1765.
,
royale des Sciences ^ année 1781
(3;
Lettres d'un médecin
ii)
Voyez
,
Voyez
au.ssi le.s
où
exposé cette structure
j'ai
Méin. de l'yicad
etc.
,
Ilaller, de corp,
humfabr.
toiu.
8
,
in-8. pag. 65.
SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES.
56
(îe
t
,
voûte se coufouclent en arrière avec le corps calleux
avec la partie postérieure des lames du septum luci-
la
et
duin en
6.
Vers l'origine des cornes d'Ammon , et en dehors cKaou arcs de la voûte a trois
CTine des colonnes postérieures
piliers, se divise en deux bandelettes. L'une fort courte, ex,
,
primée par
le cliiffre
7
,
est postérieure
;
elle
confond
se
,
après avoir fait un très-court trajet, avec l'écorce blanche
ou médullaire des cornes d'y^m/îio/i;
elle est
elle-même de subs
tance blanclie. Haller a dit que cette bandelette manquoit
quelquefois
hum.
corp.
Non
:
fah. p. 58. Je
disiéqiié
j'ai
cUês,
le
cerveau.
Ammon ;
connoit sous le
la
frange
i}C
^
corps bordé.
,
dit-il
,
tom. VIII
,
de part,
;rouvée dans tous les sujets dont
L'autre bandelette , représentée
l'ai
est antérieure; elle est
interne des cornes
on
perpétua
est
nom
Il est
placée tout le long du bord
on n'en voit ici que l'origine:
de corpus finihriatum
corps
,
évident que celte dernière dénomi-
nation ne lui convient point puisque c'est au coTîtraire ce
corps qui borde les cornes d'^?7imo/2. On pourroit l'appeler du
,
nom
de bandelette de Vhypocampe ou des cornes d' Aninion
On en verra les développemens et la termi-
tœnia hypocampi.
naison dans d'autres figures. Cette bandelette est quelquefois
donble.
q q q q
latéraux.
,
les
On
de ces plexus
plexus cboroïdes des rentricules supérieurs ou
ne voit
;
ils
ici
que la portion arquée
et
supérieure
recouvrent en partie les bords externes de la
yoûte a trois piliers , et une portion des couches optiques ; il
en sort des vaisseaux que l'on voit sur les côtés de ces plexus
:
on y aperçoit
aussi quelquefois de petits corps ronds, d'une
teinte jaunâtre, et
Le
que quelques-uns ont pris pour des glandes.
sujet dans lequel cette
coupe
a été
préparée avoit
le
cer-
veau en très-Lon état; il étoit jeune, et il n y avoit presque
aucun de ces corps dans les plexus chcroides. On voit en r un
rétrécissement
marqué
;
c'est Ja
ou
les
plexus s'enfoncent et
suivent la courbure de la corne (H'Ammon, Les plexus clio-
ANATOMIE DU CERVEAU.
67
placés sur la jonction de ]a voûte a trois piliers avee
les couches optiques consolident leur union, de sorte qu'il n'y
roïdes
,
,
a aucune communication dans cet endroit entre
les ventricules
latéraux et le troisième ventricule.
0000
Willisii
montrent la partie du cerveau que l'on
de limbus poslerior corporis striatL
ces lettres
nom
a désignée sôus le
geminum centrum
,
seini-circulare
Fieussenii
,
fre—
novum Tarini, tœnia semi-circularis Halleri ^ bandelette demi - circulaire. Cette production est placée entre le
corps strié et la couclie optique; elle est évidemment fibreuse:
les filets qui la composent sont surtout très -marqués dan*
nuluni
son origine
dans sa terminaison
et
senteront avec soin.
En p
de l'iiypocampe
lette
cornes (['Aminon
,
;
,
,
que d'autres
la elle suit la direction
où en
la A'oit sur le
cette cavité. Willis avoit raison de la
du corps
strié
,
corps
alvié
y
nom
tœnîa Jlhrosa corporis
handelctle striée
:
nom
bande-
la
de
l'étui
dos
plancher supérieur de
nommer bord ou limba
autour duquel elle se contourne
pourroit la désigner sous le
repré-
fip;ures
de
elle s^enfonce près
:
je
pense qu'où
de bandelette fibreuse du
lœnia jtriata
strialî, sive
,
qui contrasteroit bien avec celui du
corps strié lui-même.
La bandelette
laris
^
fibreuse
du corps
considérée en o x o x
,
strié,
ou lœnia scmi—circu—
vers la partie antérieuredu trajet
qu'elle fait entre la couche optique et le corps strié,
est re-
couverte par une lame mince sémi-transp.irente de couleur
,
rameaux veineux, et qui,
dans quelques sujets, a beaucoup de consistance. Tarin l'a
grise, sous laquelle passent des
comparée à une lame de corne
parence
On
clature.
cornée
,
le célèbre
:
a raison de sa
,
M. Antoine
demi— trans-
Petit a adopté celte
peut désigner cêlte partie sous
ou lame grise ou cendrée de
, ou baudelette striée.
le
nom
nomende lame
du
la bandelette fibreuse
corps strié
xxxx22yy,
latéraux
;
ils
prolongemens postérieurs des ventricules
sont triangulaires
leui partîe la plus
longue en
:
u.
on voit leur
La
j)oiute en
y
,
et
cavité de ces prolougo-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
?)3
ïTipns
(
conuue sons
est
Voyez
les
née 1744-
)
Mémoires
O"
nom
le
ou ancliyroi'de.
d'nncjn-oi'de
Morand Académie
fie
,
des Sciences
l'appelle aussi cavité digitale
sieurs vaisseaux ramifiés
;
anon y voit plu-
et vers les parois internes
,
,
m observe
toujours une ou deux saillies ou reliefs qui se contournent en
forinant une ligue courbe dont la convexité est en dehors et
la concavité en
dedans
^n cavité dijjitale.
sous les
dont la pointe répond
et
,
de
à celle
Ces éminences ont été décrites en latin
noms de colliciilus
tricuîoruru latemliuin
,
,
vel ungais cavcœ poslen'oris ven-
,
en français, depuis Morand, (i) sou*
et
Quelques-uns les ont considérées comme uu
second liypocampe. M. J. C. Greding (Ludv.'. adv.lll )a décrit
celui A ergot.
plusieurs variétés de ces productions. Les prolongemens pos-
eux— nièmes beau-
térieurs des ventricules latéraux varient
coup,
dans leur largeur
soit
,
dans leur longueur
soit
:
il
y
a
des sujets dans lesquels leur cavité se propage jusqu'à la partie
tout— a— fait postérieure des héniispliéres
dans
la
planche sixième
ieaucoup près
;
aussi loin,
dans d'autres
comme
on
le
,
comme on
le voit
ne s'étend pas
elle
remarque dans
,
i
la plan-
che cinquième comparée a la sixième.
E 2 E 2 «iailUes ou reliefs en forme d'ergot.
z Zj bord externe de la cavité digitale.
,
5, 5, substance blanche, au milieu de laquelle la cavitfl
digitale est placée.
Il
faut remarquer que le corps calleux, dont on voit
reste en
de
la
t
,
se
ua
continue en ssss avec les colonnes postétieures
voûte à trois piliers
qui ont la leur origine
,
et
,
en
en
uu
avec
cornes à^Aimuori
les
E E 2 s x x avec
les
éminences
en forme d'ergot de la cavité digitale.
Ceux qui auront bien étudié
cette figure
,
et
qui se repré-
senteront le corps calleux s'étendant de devaut en arrière
,
et
(i) Jp n'ai point trouvé dans mes disseclions )es deux, petits cordons médullaires in;irqués E dans la figure piemitre du Mémoire de
Jrîorund
j
Acad. des Sc:encej ^ znaét
17 'jk
ANATOMIE DU CERVEAU.
recoMvraut le septum lucidum
corps
et les
striés
,
facilement qu'il doit en résulter de cliaque côté
corps
striés et le sepLutii hiciduiii
sous le
nom
de premier
eules supérieurs
moyenne
,
et
une cavité
,
On
,
entre les
([ue l'on
iecnnd ventricules
ou latéraux.
59
concevront
counoît
ou de ueiilri^
,
y reconnoit,
i°.
leur partie
qui est désignée dans cette figure pas,
\v s s X o o p de chaque coléj 2''. l'exlrémilé ou pro10
longement, ou corne antérieure, cornu arUerias de ces venet
horizontale
w
,
tricules
,
vers l'extrémité antérieure large et arrondie des corns
striés en n fi 2 2 de chaque colé; 3°. l'extrémité, prolou<'e—
ment, ou corne postérieure cornu postenus caveœ posterions ,
;
des ventricules latéraux; on la voit en 2 x x z y de chaque
côtéj c'est la cavité digitale ou ancyroïde ; q^. l'extrémité
ou prolongement inférieur dont on aperçoit l'origine eu u
7 e de chaque côté ; c'est cette cavité qui sert d'étui a la
corne d'Aninion.
On
la
verra dans d'autres planches
,
où
je
montrerai comment cette extrémité des ventricules laléraas
s'ouvre dans la hase du cerveau
,
où
elle n'est
fermée que
])ar
l'intermède de l'araolinoïde et des vaisseaux, soutenus par la
pie- mère.
PL ANCRE
Cette planche diffère de
septum lucidum a
le
été
IV.
précédente
Itt
coupé
le
,
en ce que
plus près qu'il a
été possible de la voùle à trois piliers, et en ce que
les
plexus choroïdes ont été enlevés pour montrer
avec plus de netteté comment
les
veines des corps stries
sortent et se dégagent entre les couches optiques et la
voiite à trois piliers.
On voit encore ici les ventricules
supérieurs avec leurs prolongemens, dont les proportions ne sont pas les
III,
etc.
mêmes ([tie
coupe des os du
tions des épaisseurs.
On y
orhiluircj Citernes
en
,
celles de la
planche
îlf.
crâne représentés avec les propor-
voit en 2 2 les angles ou apophysoj
j 3 les
simis frontaux.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
io
4 4 division antérieure des deux liémispKères.
5 5 5 etc coupe des circonvolutions cérébrales, dans la1
quelle ou voit
les
traces de la suLslance cendrée ou grise, qui
s'enfonce plus ou moins dans la substance médullaire.
6 G
etc.
portions du centre ovale ou médullaire du cerveau
interrompues par des points rouges qui désignent la place
,
deia
Yaisseaux. sanguins coupes par le scalpel.
division postérieure des hémisphères.
7 7
,
8
dure — mère détachée de ses adhérences
,
et
rejetée en
arrière.
9, fibres ou stries transA'ersales qui forinoient une partie de
l'extrémité antérieure du corps calleux , coupé et enlevé ici
très-profondément pour découvrir la partie la plus déclive
des piliers antérieurs de la voûte.
10
,
ciiluin
place qii'occupoit l'extrémité antérieure du septuin lu,
entre
convexité antérieure de la voûte
la
corps
et le
calleux en devant.
lo
,
II
,
12
extrémité antérieure des corps striés, ou pro-
,
longement antérieur, appelé par quelques—uns
des ventricules supérieurs
j
forme que l'extrémité du corps
quelle
1
3
,
terminent en
ils se
1
3
,
3
I
,
10, 12
en arrière
•
:
ils
striés
,
,
striés
»"i,
ilj,
a la surface des-
leur largeur est considése terminent
par une extrémité aiguë en 34, vers laquelle
«n décroissant 18, ip, 20 et 23 , 24 25.
14,
mêm©
12.
quels on trouve la substance grise
rable en devant
antérieur
lai-mème, au-delà de la-
strié
bord externe des corps
,
5i/zu^
car ces prolongemens ont la
ils
au contraire
vont toujours
>
17
rameaux
)
antérieurs des veines
ài'S
corpa
ou cannelés.
18, ig, 20,
21
,
22
,
23, 24,
ciO
,
branches moyennes
et
postérieures des veines des corps striés.
28, 29, 3o
veines
:
ils
trois piliers
,
"i
,
47
1
sont les troncs principaux
de ces
sortent entre les couche-; optiques et la voûte à
;
le
sang qui y
est
accumulé leur donne
*QU\'eat uue couleur noire qui disparoit dans les
le
rameaux
plus
:
cea
ANATOMIE DU CERVEAU.
derniers passent sous le tœniu semi-circuîan's
striée, au travers
25
,
même, dans
suit
sous laquelle
ses
fait
il
ou Landelette
un
rameau 25,
ce sujet, la direction de la bandelette
trajet assez
long
au-delà de lacfucllc
et
,
le sang y C'-t eu
vu au travers d'un transparent
branchas ont une couleur rouge, parce que
moindre quantité
,
et qu'il est
moins épais que dans
ils
,
laquelle on les aj)erçoit. Le
tle
4i
les troncs.
Ces vaissea\ix sont veineux, et
sont fournis par les veines de Galien, que la voûte k trois
piliers recouvre. Pour en donner la preuve il suffit de relever
ou de couper la partie postérieure des liémisplières cérébraux ,
,
de cherclier, sous
bourrelet postérieur du corps calleux,
le
l'extrémité d'une des veines de Galien
ture
et
,
d'y faire une ouver-
,
d'y introduire de l'air ou du mercure; alors , sans rien
changer d'ailleurs a
les veines, iq, i5
,
coupe de
la
16,17,
remplir en ffième temps.
luni luciduin
cette
'S> 19, 20
planche
,
21
,
,
on voit toutes
22, 25
,
24
,
2j
,
se
I-,orsque l'on n'a point enlevé le sep-
on aperçoit des ramifications veineuses qui se
,
gonflent sur cette cloison
partie antérieure
et
qui s'étendent
du sepium en 10,
et sur le
même
juscpi'a la
plancher supérieur
des ventricules formé par le corps calleux; en un nîot, de
même
que
les veines
extérieures
du cerveau
se portent
aux
sinus, les intérieures se dirigent vers les veines de Galien dans
le troisième ventricule
II
seroit difficile d'exposer ici toutes
que nous avons vaincues pour représenter
les difficultés
IcJ
veines de» corps striés et leurs troncs avec leurs couleurs et
leurs formes naturelles
sont difficiles a peindre
32
33
,
cîrculare
,
,
34
,
tant leurs nuances et leurs passagrs
!
lœiun senii-ciiculurls
,
ou bandelette
en 34 disparoît
striée
et s'enfonce
bandelette est placée enire
Depuis
3?.
,
,
gcminuin ccntruni senii-
qui s'épanouit en 32
et
qui
auprès de la coi ne à'Ammon. Cette
le
corps strié
et la
couche optique.
'a-peu-près jusqu'à 3", et quelquefois
])lus loin
,
de substance corticale ou grise,
trouve à l'extérieur des couches
elle est couverte d'unr Innie
semblable
opLiques
,
a
celle (jui
dout
se
la cousislance est quelquefois assez coasiJé-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
42
rable
qui a la demi-traQ-pareuce de la corne;
et
,
je
l'appelle
du nom de lame cornée.
28 , 3o , 4s, 9-7 j 29 , 5i 48
27 , expriment la face supérieure des couclies optiques rapprocnées en devant et très,
écartécs en arrière, où leur intervalle est recouverl par la
partie la jîlus large de la voûte a trois piliers57
58
,
59
,
40
5
>
partie
moyenne de
la
voûte a trois piliers
au milieu de laquelle on voit lougitudinalemeut
scpiiration des lames
de
j
de la
piliers antérieurs
voûte disparoissent dans l'ombre en 37.
la
^7
du sepium luciduni. Les
la trace
,
37
bords tranchans ou latéraux de la voûte.
,
Ou y A'oit
quelques petites ramillcations vasculaires qui se joignoieut aux
plexus choroïdes.
espace dans lequel
40
rement
4t
à la
4'
le
corps calleux adliéroit postérieu-
voûte a trois piliers.
légèie excavation placée en arrière
>
,
sur la voûte do
chaque coté du sepium hicidum.
ni
,
42
boid convexe ou postérieur de
,
55
06
le
confond avec
corne d^Jniinon
,
53
,
5o, se dirige sur le côté de celte
nom
4">
j
se
,
de corpus fimhrialum
,
--iiî
dans
i.ù
4^
latéraux
et la
même production, et porte
26, 4h
l'er-
même
nature que les veines des
sortent des veines de Galien, et se ramifient
?
,
,
44 prolongement postérieur d'un des ventricules
appelé cavité digilale ou ancyroïde.
>
4-^j saillie
ou
relief qui se continue
delà corne iVAmnion
dedans
c'est cette partie
Ce
remarquer
voûte a trois piliers.
l'origine
(^1)
tandis que l'autre
prolongemens postérieurs des ventricules latéraux.
les
y
ils
en arrière
corps horde.
vaisseaux qui sont de la
corps striés;
;
dans lequel on la voit se continuer avec
?
corps calleux
le
,
,
,
la corne CCAniinon vers son origine. Il faut
l'espace 49. 4'
got
la
la A'oûte
en deux bandelettes, dont l'une
et sur les oôlés elle se divise
:
reliât e-t
,
,
et
en 26
,
avec
qui en 4J se recourbe en
que Morand a appelée V ergot.
coainie la corne d'Amrr.on
(1)
ou hA'pocauipe , formé
ANATOMÎE DU CFJIVEAU.
T^a
43
cavité digjtale ou ancyroïde s'étend beaucoup plus loin dan?
planche que dans
cette
planche
la
III; l'une et l'autre
dant été dessinéts d'après nature.
ont cepen-
vu quelquefois
J'ai
cavité plus longue d'un côté que de l'autre
;
cette
en général la
du cerveau présente plus de variété qu'on ne le croit
communément. J'ai disséqué il y a peu de temps un sujet
structure
,
dans lequel le côté gauche de la voûte
étroit que le droit.
aa
,
étoit
beaucoup plus
petites ouvertures ou fentes qui établissent
une commu-
nication entre les ventiicules supérieurs et le troisième ventri-
On
cule.
trouve ces ouvertures au-dessus du tronc
antérieur des veines du corps strié
le
plus
dans un espace étroit
,
et
triangulaire, placé de chaque côté entre ce tronc, la partie
la plus enfoncée de
chacun des
piliers antérieurs de la voûte
ou épanouissement du tœnia senn~
d'ailleurs de suivre la direction du plexus
,
et l'extrémité antérieure
circularis.
Il suffit
choroïde en devant
et d'écarter l'extrémité antérieure
,
corps strié de la portion correspondante du
pour y
,
être conduit.
rLANCilC
Cette planche représente
On
du
sej'tuin laciiluin
suppose que Ton
piliers,
V.
un grand nom])re
enlevé
ait
]a
d'objets.
voûte à
trois
dont on montre quelques variétés; ou aper-
d'une Inme blanche à sa surface et plus profondément de substance
grise
;
il
occupe l'angle interne du prolongement postérieur des ven-
tricules latéraux,
comme l'hypocampe
férieur des
mêmes
ce qu'il est
moins recourbé
cavités
par une pointe mousse
son origine.
On
,
il
,
celui
du prolongement in-
ne dilïère de cette production qu'eu
moins
saillant
,
et
en ce qu'il se termine
tandis que l'autre s'élargit en s'éloignant de
le regarder comme un petit hjpocampe ,
nom d'kypocampus minor , par opposition ave©
peut donc
et le désigner sous le
Vh'potnmpu.i major
ture m'a paru
,
et
,
plLi.s
,
d'Ammon. Cette nomencla-
qui est la corne
convonuble que
t;oll<.*
Xtiv^ais
,
de colUculnn ,
ctc-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
44
çolt alors les veines
de Galien
,
plexus choroïdes,
les
et la toile vasculaire qui est placée enlr'eux.
FIGURE PREMIÈRE.
On
voit dans
duquel
réseau ou la toile vascu-
cette figure le
qui réunit les plexus
laire
se trouvent les veines
cliorokles
et
,
dans l'épaisseur
de Galien et leurs différens ra-
meaux,
ïlalîer a représenté les
planche
II,
mêcies parties
,
Fascic. Vil,
plexus cerchri. J'ai cru devoir conserver dans la
iigure 2 de cette p aucKe les principaux détails dessinés par
Haller
j
mais ayant remarqué que
les piliers antérieurs
de la
voûte n'ont point été convenablement exprimés par cet auteur, que les veines de Galien y sont très— mal rendues, ef
qu en général
on en excepte
si
,
est entièrement défectueuse
,
réseau artériel
le
,
cette figure
reconnu qu'il valoit mieux
j'ai
en publier une nouvelle d'après mes propres observations. La
bandelette striée
enlevée
,
,
ou lœnia semi-circularis
pour découvrir une veine qui
qu'elle caclie.
La forme
et la distribution
,
a été entièrement
suit sa direction et
des veines de Galic-n
n'étant bien représentées dans aucunes planches et n'ayant été
bien déciites par nul auteur,
j'ai
donné a
cette partie de
mon
travail une attention particulière. Les organes sont toujoui'S
supposés vus de devant en arrière.
î
ou le tronc commun des veines de Galien. Ce
qui est très-court, tient le milieu entre elles et le sinus
le confluent
,
canal
,
fjuarius
3,3,
en a la
ou sinus droit , auxquels
il
sert
de communication.
origine postérieure des deux veines de Galien.
saillie
4,5,6, branche gauche des veines de Galien.
8,9, branche droite des niâmes veines qui
7
ment en 9 recouvre la branche gauche. Ces veines
,
postérieurement, laissent entre elles
ovale
;
3o, 3o
On voit
aiguë qui les divise.
,
antérieureconsidérées
un espace a-peu-près
qui est rccouvcit par un trcs-graud
nombre de
ANATOMIE DU CERVEAU.
ramifications vasciilaires presque toutes artérielles
,
45
et
dont
1?
ténuité est extrême.
rameaux postérieurs des veines de Galien dont les
aux parties Toisines des tuLercules qnadrijumeaux et a la cavité ancyroïde ou digitale.
i3 rameaux moyens des veines de Galien. Ils se dis12
tribuent a l'origine du grand et du petit hvpccampe vers le
lo
,
II,
,
dirisions répoudent
,
,
,
,
r.orpus Jlmhriatain
,
et vers la partie postérieure et
recourbée
des plexus choroïdes et de la bandelette striée.
i4, i5
,
rameaux antérieurs des veines de Galien.
Ils
naissent
tous en formant un angle aigu; ceux-ci se subdivisent
deux ou
trois
branches particulières qui
partie antérieure des couches optiques
,
en.
se dirigent vers la
des plexus ohoroidefi
et des corps striés.
i6
,
où chacune
,
deux veines principales, que j'appelle, l'une
extrémité antérieure des veines de Galien
d'elles se divise en
veine choroïdienne
di'
point
liées
,
20
même de
,
20
,
21
,
grande
veine des corps striés ;
,
leur division naissent des branches très-déet l'autre
21
,
que l'on voit se distribuer sur la partie
tout— a-fait antérieure et interne des corps
23
,
20
5
23
,
striés.
veine choroïdienne qui est une division de l'ex-
trémité antérieure des veines de Galien.
On la
trouve
le
long
du bord externe des plexus choroïdes: quelquefois il y a plusieurs grosses veines et dans un grand nombre de quadrupèdes
;
dont
les
plexus choroïdes sont très— minces ce sont ces vais,
seaux veineux que l'on y aperçoit surtout au premier coup
d'œil et qui en composent la plus grande partie.
17, 18, 18, grande veine des corps
partie antérieure des veines de Galien
:
5/^/7'e.s.
Elle naît de la
forme,
sa
sa grosseur
marche varient beaucoup en général elle suit avec
plus ou moins de régularité la direction des corps striés. Une
et sa
;
partie de cette veine est recouverte par le
Inris ;
oa en volt
sortir les
rameaux
sont les petites veines des corps striés dont
l'explication de la planche
IV de
f^p/i.'a
semi-circu—
ig, 10, 19, 19, iq
j'ai
:
ce
déjà parlé dans
cet ouvrage,
indépendain-
SCIENCES PMYSIOL. ET MEDICALES.
AG
rameaux qui
Dicnt de ces
18
sortent de la grande veine 17
on voit plusieurs branches veineuses sur
,
les corps
18,
canne-
immédiatement des rameaux primitifs des
lés qui naissent
veines de Galien 12 i3 './j ^t 5. On aperçoit en 4 , 46, de
petites veines dont i'origin;; est celle que je viens d'indiquer,
,
,
et qui sortent
i
,
>
imniédiatemtnt des troncs 14
et i5.
54 34? 34 plexus choroides des ventricules supérieurs trèsé'aoits en devant de48 et qui en 3*5 se courbent et se plongent
,
j
,
le long de l'étui des cornes
dicnne exprimée en 23
,
d'Ammon. Outre
la veine choroï-
23, on api^rçoit quelquefois le long du.
bord interne des portions de veines assez grosses comme en
24 cïq. L'extrémité antérieure du plexus clioroïdc 4? se re,
courbe
et se
continue avrc un petit plexus placé sous la toile
vasculaire de veines de Galien. Voyez
7,7,6,5,4»
figui e
4
de cette planche.
se, 36, piliers de la voûte coupés postérieurement près de
l'origine de la bnndelette de
l'hypocampe
,
vulgairement ap-
pelée corps bordé ou corpus Jiiubriaiuni.
33, 33
Sa
33, bord externe des corps
,
stries.
52, extrémité antérieure des corps striés qui répond au
,
sinus antérieur ou cornu anterius des ventricules supérieurs ou
latéraux.
22
"22
,
coupe des
,
piliers de la voûte en devant.
43, 44» 4q ? 49 1 partie de la faux du cerveau considérée vers sa partie postérieure et au-dessus de la tente du
cervelet.
45
,
4''>
45
5
divers entrelacemens des fibres ligamenteuse»
qui composent ce repli de la dure— mère.
37
,
37
,
portion d'un vaisseau veineux placé le long du bord
inférieur de la faux
,
et
que l'on connoît sous
le
nom
de
siniu.
Ion giludi'nal inférieur.
58, ouverture
par laquelle ce sinus communique, près da
avecrextiémité anmarqué
confluent des veines de Galien
térieure
du
sinus cjuarlus.
i
,
ANATOVIIE DU CERVEAU.
4;
40 , 41 , 42 , le siiKis droit aussi appelé .v'nus cjuartus
?,q
ouvert suivant sa longueur , de devant en arrière. Il e-ît pl.ncê
entre les membranes de la tente du cervelet, au-dessous de
,
,
,
du ceiveau
la partie postérieure de la faux
par différentes brides
5o
,
/\o
,
,
troTivent des espèces de cavités.
sinus latéraux
meaux
19, 19
,
En
Hemphili
,
etc.
,
etc. 20
fs 8
,
14,
,
9
24 10, 13,
tronc des veines de Galien marqué
,
,
il
;
il
est traversé
entre lesquelles Se
,
communique avec
ainsi tout le sang
:
46 ,40
')
i
/\'i
Ai
cette rénnion est appelée le pressoir
;
torcular
,
/^i ,
,
I
''
,
21
,
5
,
i
,
,
,
7
où
17
,
4
5
,
il
se
le
deux
sinus longitiulinal supérieur et des
point de réunion du
pbilc
î^o
d'Héro-
veineux des ra18,
2
5, 23
s« réunit
,
etc^
dan >
le
rend par les ou-
40 4^ avec
2 5 et il se mêle dans le sinus droit "9
du sinus longitudinal inférieur 67, 67, qui est versé par
vertures
le sang
,
,
,
,
,
l'ouverture 38.
Tout
l'espace compris entre les plexus cboroïdes des
tricules supérieurs 4^^» ^4
?
mince de
la pie— mère qui soutient
seaux
dont Haller a parlé sous
,
et
ven-
35, est occupé par un repli très-
un grand nombre de vaisnom de vélum si^e plexus
le
choroïdeis iiilerpositus. Fascic. VII. explication de la planche
II,
page
18.
On
trouve dans ce repli que j'appelle réseau ciio-
roïdien ou toile choroïdienne, rete choroïdeum lela choroïdea
,
i^. les veines
de Galien
crits ci— dessus
dont
1°.
rameaux
et
tels
que
je les ai
;
dé-
des veines très-déliées j 5". des altères
nombre surpisse beaucoup
le
mêlent
;
et leurs
celui des veines qui se
s'anastomosent de mille manières différentes. Elles
uaissent principalement des brandies des artères cérébrales
profondes ou postérieures
et
par quelques rameaux des artères
«upérieurcs du cervelet.
25
,
25
,
brandies de l'artère cérébrale postérieure, qui
coupée dans cette préparation;
il
a été
en sort des ramifications très,
déliées et très-nombreuses, 26, 2G, dont les unes
commu-
niquent avec les petites artères des plexus clioroïdes, tandis
que
«u
les autres entrent
toile ehoroïdienne.
dans la composition du réseau vasculaire
SCIENCES rHYSIOE. ET MEDICALES.
40
5i
,
5i
différentes mailles artérielles formées p^r les extré-
,
mités des branches de J'artère cérébrale postérieure.
20 rameaux de l'artère cérébrale postérieure naissans d'une
,
branche différente de
28
qui
,
'.'8
,
,
de
la
petits
marquée
celle
rameaux des
région postérieure où sont leurs troncs
en montant un peu
,
vers la région antérieure
du réseau vasculaire que
tie
2 5.
du cervelet
artères supérieures
je décris.
On
,
se dirigent
,
où
ils
font par-
voit ces artérioles se
porter vers 7, i5, i4> 5o. Elles s'anastomosent en 27 , 27,
47 , etc. etc., avec les rameaux qui naissent des branches des
cérébrales profondes ou postérieures. Les troncs de ces différentes artères sont situés plus
profondément
et seront
repré-
sentés dans d'autres parties de cet ouvrage.
FIGUREII.
Elle montre une variété des veines de Galien.
I
,
tronc ou confluent de ces veines
,
dans lequel ou voit
le
petit éperon qui les sépare.
3,5,6,7, branche
3
,
dans
4> 8
>
droite des veines de Galien.
branche gauche des niêmes veines. C'est
la figure
i
,
la branche droite qui recouvre la
ici
,
comme
gauche an-
térieurement.
q
II
,
écartement de ces veines.
suffira
de considérer ces veines
en connoître
les
et celles
de la figure
pour
i
,
rapports et les différences.
F
I
Ceux qui compareront
G u
R.
cette
E
I I I,
fii:^ure
Fascicul. Vil de Haller, verront que
distribution vasculaire de la toile
plexus choroïdes au-dos';ous de
avec la planche
j'ai
conservé
ici
II
du
toute la
ou réseau placé entre
la voùtiR à trois piliers;
les
j'ai
cru devoir publier ce dessin, parce qu'il fait connoître
la liai-
son des artères supérieures du cervelet avec celles qui
se
dis-
tribuent dans la toile choroïdicnne. Dans la figure précédente
ANxVrOMIE DU CERVEAU.
49
voulu montrer la communication des veines de Gaiien
avec le sinus droit, et par conséquent il m'a été impossible
j'aî
da
d'y Taire voir les artères supérieures
cervelet que recouvre
partie horizontale de la dure—mère appelée lente
la
l'épaisseur de laquelle est creusée la cavité
Pour rendre
sinus quartus.
du
dans
y
sinus droit
cette figure plus correcte
,
ou
j'y ai
ajouté un dessin exact des veines de Galien et de la coupe
des piliers antérieurs de la voiite
;
quelque sorte qu'un supp'éuient de
pensé qu'il
comme
mais
elle n'est
la figure précédente-
sutïîroit d'eu placer ici le trait
en
j'ai
auquel ou a donné
grand soin.
le plus
1,1,1,1, branches
2,2, coupe des
5, 4? 5
,
des artères c illeuses.
piliers antérieurs
de
la voûte.
bandelette striée, ou lœnia seini
s'élargit en
7)
et qui
,
en
5 se
plonge
,
-
circularîs
en se recourbant
,
,
qui
dan«
cornes d'Animon.
l'étui des
coupe postérieure despiliers de la voûte dont une partie forme la bandelette de l'hypocamyie ou corpus finihrialuni
6 ,û
,
7,8,
portion de
postérieure
i4
cornu poslenus
,
i4, i4
.
la cavité digitale
corps
1
,
appelée sinus ou corne
des ventricules latéraux.
striés.
bord externe de ces corps.
5
5
i6, i6, i6,etc, coupe des lobes postérieurs du cerveau ;
elle a été faite de inanière a laisser apercevoir toute 'a partie
1
I
,
,
5
1
moyenne de
17
du
,
etc.
,
du cervelet.
du processus vermiforme ou vcrmis
la face supérieure
partie postérieure
cervelet.
18
,
3o
,
18, partie postérieure
3o
,
5o
,
contourne en
28
,
28
du
5 et se
plonge dans
bord postérieur de
,
cervelet.
plexus choroïde, très-mince en 3
l'étui
des cornes
la toile
,
et
qui se
d'Ammon.
choroidienne qui est
placée au-dessous de la voûte a trois piliers entre les plexus
choroïdes
,
interpositus
et
;
que Haller appelle vcluni
cette toile se continue eu 38
sivc plexus cJioroïdei.i
,
a8 , avec la pie-mère
des lobes postérieurs du cerveau,
T. 6.
À
SCIENCES PHYSÎOL. ET MEDICALES.
5o
g
commun
lionc
,
cervelet est enlevée
des veines
ici
,
Comme la
Galien.
île
on ne voit point
le sinus
s'ouvre le confluent de ces veines. Vojrez
figure
10
10
,
2, 5, a dans la
,
de cette planche.
1
arrière
i
tente dut
dans lequel
10
,
10
,
deux veines de Galien qui forment en
les
,
un écartement marqué
41.
II, II, rameaux postérieurs des veines de Galien.
13
,
12
,
j
,
I
3
,
,
5i
I
3i
rameaux moyens de ces mêmes veines.
les rameaux antérieurs de ces deux veines.
petites veinés des corps striés marquées 19,
,
la figure
pour
les distinguer
i
ig, etc.
Je les appelle petites veines des corps striés,
dans
.
de la grande veine de ces
désignés 17. 18, 18, dans la figure
mêmes
corps
i
19 , 19,19, branche principale et moyenne des artères supérieures du cervelet ; on en voit les ramifications en 42 4'^ »
,
42,20,20, 21 21 22, 22. Ces différentes artères s'anastomosent entre elles comme on peut le voir en 21 21.
,
,
,
,
branche
petite
52
artérielle fournie
de» artères supérieures du cervelet
vant vers la
Galien.
On
mêler avec
choroïdienne
toile
voit en 33 et
celles
du
et
par une des branches
et qui se dirige
,
en de-
plexiforme des veines de
côté droit ces petites artères se
que fournissent
les cérébrales postérieures
ou profondes.
23
,
arlériule
qui naît d'une
artères supérieures
du
cervelet
,
branches gauches des
des
et
qui se dirige en devant
3fi , vers les mailles artérielles exprimées en 37, 25.
Ces mailles sont des divisions de l'artère cérébrale postérieure
en 35,
ou profonde.
Tontes
la toile
3o
on
il
,
etc.
les
en 27 , 24, 58 près de l'origine des hypocampes j
en sort de petits rameaux 43 qui se distribuent aux lobes
les voit
,
,
en 44
du cerveau
d'autres qui
4^ 5 33 4^ »
communiquent en s'anastomosant avec les branches des
postérieurs
39
autres ramifications artérielles soutenues par
choroïdienne qui. est placée entre les plexus 'o , 3o ,
appartiennent aux artères cérébrales profondes ; et
;
,
>
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
artères supérieures
ilirii^e
,
.5i
tles
rameaux antérieurs
.jO
,
40, 29
29
,
comme
En
comme on
comme
le
en
en 25. Parmi les
quelques — uns se pro-
,
on lej
j
m'efioioant de donner à ce dessin plus de correction que
l'a fait
Haller, j'en
coup plus
Dans
rati ns
les iujections
,
velet
que
éprouvé que
j'ai
q
li
aussi
donné une explicalion beau-
j'ai faites
pour ces diverses prépa—
les artères les
plus difficiles a
a la fois
artères carotides
que
une injection
l'on
pouitant parvenu plusieurs fois
rem-
du cer-
occ:ipoient la face supériejre
en pous->ant
c'est
;
deux
ai
détaiilée.
plii éioient celles
les
ou
anlérieure,
et
longent sur les côtes des piliers antérieurs de la voûte
Toit en "4 , 34.
ne
rami-
tautôL des mailles arrondies
4*
tantôt des espaces triangalaircs
,
moyenne
vers les parties
forment tantôt des mailles allongées
elles
voit eu .6, ao
07
un grand nombre
;
fournies par les artères céréinales poiitéiieures
fications
protoudes se
où
cervelet
tlii
très- fluide
dans
y réussit le mi ^ux j'y suis
en n irijectaut que par une
:
«éule carotide.
FIGURE
On
IV.
voit dans cette figure la fnce inférieure
du
rfpli
rnem-
braneiix de la pie-mère que jappel.'e toile c'noroulienne
placé entre les plexus clioroïd
est
est dessiné"
dans
pose qu'on
ait
les figures
et 3
,
et
et les
I
,
qui
s
'j
—
<
dans
la figure
i
,
et
qu'on
ait
renversé
plexus choroïdes détachés à?s couclies op-
.
a
Ou
de cette planche.
tiques et la toile choroidienne qui les réunit
ce qui suit
,
dont la face Si-.péiieure
détaché la partie antérieure des plexus cho-
roïdes marqués 48, 4^
en arrière
i
's
;
alors
on aperçoit
:
glande pinéale.
,
trace bleue qui montre la couleur et la place les veines
de Gali?n.
3,
V
est
3,4.
4
1
pRtit plex'is dont la
composé d'un
lacis
forme
est très-élécrnnte.
de vaisseaux com-ue
plexus choroïdes des ventricules latéraux
:
il
est
les
g-
ands
formé 4*
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
52
deux portions écartées en
2
près de la glande pinéale
,
8e réunissent en faisant un angle aigu en 5. De
aperçoit un petit cordon plexiiorme dans lequel
,
et
,
quï
a 6 on
5
les
vais-
seaux vus a la loupe sont contournés de la même manière que
ceux des plexus ; ce trait le plus souvent d'une grande ténuité
réunit le plexus
7j
,
5
4, 4
,
>
^^ec
l'exti
émité antérieure 7,7,
des plexus choroïdes que l'on aperçoit dans les ventricules
latéraux.
88,9,9,
10,10, plexus
des ventricules latéraux. Ils
sont larges en 10 qui est leur extrémité postérieure, et
sont minces en
rieure
:
7
ils se
l'a
;
7
ils
c'est-a-dire vers leur extrémité anté-
,
recourbent
rapprochent en devenant
ils se
,
de plus en plus déliés ils forment le trait 6, 5 et plus bas
3 , 3 ,
ils se renflent pour composer le petit plexus 4 > 4
que j'appelle le plexus de la glande pinéale ou du troisième
,
,
,
'ventricule au-dessus
duquel
est placé.
il
été décrit par les analomistes
;
Ce plexus
n'a point
car Haller n'a désigné sous le
que
ziom de velurn sive plexus choroïdeis interpositus
,
ou réseau vasculaire représenté dans
et 3
les figures
i
la toile
de celte
planche.
11,11, ramifications latérales et inférieures qui établissent
une communication entre les grauds plexus choroïdes des ventricules latéraux et le petit plexus de la glande pinéale.
12,1?, 12, ramifications latérales et antérieures qui ont
usages que celles dont je viens de parler.
les
mêmes
L'injection de ces petits vaisseaux est très-difficile;
réussi a les remplir de
mercure
,
et le réseau
j'ai
que l'on obtient
de cette manière a une forme très-agréable.
FIGURE
V.
Elle représente une coupe obliqtte des couches optiques ettm
les
plexus choroïdes placés
d'Ammon
,
le
long du bord interne des corne»
avec quelques-unes des artères qui se distribuent a
leur extrémité antérieure et inférieure.
I
,
tronc de l'artère carotide gauche.
1
ANATOMIE DU CEP^VEAU.
3
,
artère calleuse.
2
,
artère désignée par Haller sons le
rior carotiduin
,
et
elle suit la direction et
dont
nom
que j'appelle artère de
de rainus poste—
la scissure
de Sylviusy
dans laquelle elle est contenue
on voit en 4 une de ses principales branches.
5,6, artère que j'appelle cAoroiV/ze7î«e inférieure
rieure. Elle sort
représentée Fasc. VII
l'a
tidien
lui-même, comme dans
dessin
le
;
elle est toujours
plexus choroïde en
7
,
artère
,
;
j
anté-
comme
planche
i
le sujet
qui a servi pour ce
placée très— près
communiquante
l'artère
et
ou de l'artère de la scissure de Sylvius,
Haller
de
53
,
ou du tronc caro-
et a la
partie externe
ses ramifications se
perdent dans
i5.
communiquante
faisant partie
du cercle de Willis.
8,11, portion de l'artère cérébrale profonde ou postérieure
qui naît de la communiquante
cation de l'artère basilaire
De petits rameaux
,
7
surtout de la bifur-
et
,
dont la branche
artériels en sortent en 10,
vers le plexus choroule
;
les
je
postérieures et inférieures
,
est
i
o
,
coupée en
g»
et se dirigent
appelle artères cJioroïdiennes
et j'appelle
du nom
d'artères cIio~
roïdiennes supérieures celles qui sont représentées dans In fi-
en 27 ,
de cette planche en .j6 a5 , et dans la figure
,
58, 37, 25; celles-ci naissent des rameaux de l'artère
cérébrale profonde. En parlant des artères choroidienaes su-
gure
a6
I
?>
,
,
périeures
,
faut aussi faire mention des
il
rameaux
très-déliés
des artères supérieures du cervelet désignés en ^3 et 32 dans
la figure 3 de cette planche. Ces
rameaux
se divisent
dans
la toile choroidienne et ils s'anastomosent avec les branches
des artères cérébrales profondes qui se distribuent aux plexus
choroïdes.
12
en
1
i5
I
,
,
3 ,37
,
corne
d'Ammon
qui s'élargit en bas et eu devant
13.
20, plexus clioroïde des ventricules
1/1,16,17,18,19,
laléraux.
Il
est très-étroit
autériciire et supérieure
;
en 19,
-^o
c'est celte
,
vers son extrémité
portion qui s'cnfonc»
sous le bord externe du pilier de la voûte.
De
18 a 19,
oij,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
54
Toit la partie supérieure et liorizontale de ce plexus
17 et à 16, est sa partie postérieure et recourbée
16 et a i4, est sa portion ohliqne
en lô
est très-large
ne leparoît
meaux
l'ai
ici
.
et 17
,
et il l'est
inférieure.
et
de
;
de
5
i
8 k
17
a
Le plexus
plus en 14 et en
i
5, qu'il
parce que pour mieux faire voiries petits ra-
choroïJiens 6
,
6, ;o
,
10
j'ai
,
relevé le plexus et je
porté un peu en arrière.
21
,
21
32
,
22
-21
,
,
bord interne de ce plexus.
partie
,
moyenne
et
ilancKâtre de la couclie optique
coupée obliquement,
25, a5 tractus blanc désignant une partie de l'enveloppe
blanche des couches optiques^ entre cette bordure et la ré,
gion blanchâtre du milieu
substance
a4
,
3
,
5
,
on voit une certaine étendue de
gi ise.
coupe de
la
commissure antérieure.
portion droite de la voûte a trois piliers.
26, portion de la cavité digitale ou ancyroide.
Lorsqu'on pousse l'injection par
que
sier
soit le fluide
les troncs des artères calleuses et
Sylvius
l'artère
,
rameaux qui
l'on manque
férieure
,
la carotide
que l'on emploie
communiquante,
,
quelque gros-
,
on remplit toujours
la scissure de
au moins une partie des
de celles de
et
naissent de l'artère basilaire.
Il est
très-rare que
d'injecter l'artère choroïdienne antérieure et in-
qu'il est toujours facile
de trouver,
même
sans le
Secours de l'injection.
FIGURE
VI.
Elle montre une des variétés des reliefs que l'on observe
gur la face inférieure de la voiite a trois piliers
l'on désigne vulgairement sous le
nom
,
et
que
de lyre ou corpus
psalloïdes.
1,1, coupe antérieure des piliers de la voûte.
2
3
piliers postérieurs de la voûte.
a
,
4
reliefs
>
4
>
^
5
6
>
espace triangulaire dans lequel se voient des
que l'on a comparés aux «ordes d'une
lyre.
ANATOMIE DU CERVEAU.
Depuis
3
jusqu a 4> 4» ces
Leauconp de régularité
à 6 des
torizontaui
filets
filets
vers le bas
;
,
et
de
55
ou reliefs divergent avec
du triangle on voit de 5
5 a 7 il
y en a qui se dirigeât
obliquement.
riGURE
Autre variété de
VII.
la lyre.
1.1, coupe des deux
piliers antérieurs de la voûte.
partie postérieure des piliers de la voûte.
2.2,
5,445
espace triangulaire moins étendu que
et qui est situé
le
dans l'écartement postérieur des
précédent,
piliers.
Les
qu'on y voit s'écartent l'un de l'autre a mesure qu'il»
avancent de ô vers 4)4reliefs
De
4
"a
^>
on aperçoit des
fibres obliques.
Les autres variétés de la lyre sont exposées dans la plan-
cbe
VL
PLANCHE VL
FIGURE PREMIÈRE.
La voûte
a trois piliers
•yant été enlevés
glande pinéale
les
,
la toile et les plexus choroïdes
couches opiiques
et les tubercules
,
les
corps striés
,
la
quadrijumeaux paroissent à
découvert. Le cerveau est coupé horizontalement depuissa par-
région postérieure des couches opLà, c'est-à-dire au niveau des tubercules, qui ter-
tie aniérieure jusqu'à la
tiques.
minent postérieurement ces mêmes couches
eoi'.pé
perpendiculairement jusqu'à
fice
la
,
ce viscère est
supérieure du
cervelet. Celle fice esl divisée dans le milieu de
montrer
le
fond du quatrième ventricule
:
les
manière à
deux parties la-
térales du corA'elet sont plus é oignécs Tune de l'autre que
dans létat naturel il en est de même des deux couches
;
optiques entre lesquelles on voit la commissure molle
(jui
les unit.
La planche
III
du Vir Fascicule de Haller contient plu-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
56
même
mier projet avoit
Mon preune copie exacte
ceux de cette
détails semblables a
«leurs
été
de placer
figure.
ici
de cette planclie niai^ l'ayant e^saminëe avec un grand soin ,
ie me suis aperça qu'elle éîoit défectueuse sous un grand
;
nombre de rapports
:
il
a
donc
fallu faire des injections et
diverses préparations anatomiques d'après lesquelles la fi-
gure
de celte planche
i"''^
Ceux qui
a élé dessinée.
la
compa-
reront avec celle de Haller verront que la distribution vascu-
même, quant au fond dans
laire est la
,
vaincront en
même
temps que
j'ai
les
deux
fait tons
mes
ils se
•
efforts
conpour
donner aux autres parties de ce dessin de l'exactitude et de la
j'ai évite plusieurs fautes essentielles que l'on
, et que
véi ité
peut reprocher a celui de Haller.
1
1,1,1, substance blanche du cerveau qui environne
,
les
coi'ps striés.
2,2,2
2
les
corps striés sur la surface desquels sont ré-
pandus quelques vaisseaux.
3,5, coupe
4
des piliers antérieurs de la voûte.
commissure antérieure du cerveau.
,
lœnia semi-circularis ou bandelette striée
5,5,6,6,7,7,
qui
élargit en 5
s
,
couches optiques,
9
,
,
et
qui est placée entre les corps striés et les
qui s'enfonce en
ii
,
ii
,
dans
l'étui
de«
d'Ammon.
cornes
8
,
5
lo
,
,
etc.
face supérieure et
un peu
inclinée
des
couches optiques, qui sont en partie recouvertes par plusieurs
vaisseaux,
8,8, tubercules antérieurs des couches
la 12, fond du troisième ventricule.
optiques,
,
a
,
mène
cavité placée derrière la
'a
i5, i4
,
qui
,
sans le secour» de l'injection
,
des vais—
commissiire a très-peu de consistance,
de couleur grise et légèrement échancrée en devant iS,
très-déliés. Cette
elle est
et
et
commissure molle des couches optiques sur laquelle
on voit quelquefois
i?aux
commissure antérieure
l'entonnoir.
«a arrière i4
»
sur les cùtés «lie se cquIàous a\ec
U substaiic»
ANATOMIE DU CERVEAU.
^^
«rise dont sont enduites les parois internes des couches
tiques
)
mais
il
op-
n'y a point de continuité proprement dite
entre la substance intime de ces coucKes et la commi'surc
molle dont il s'agit. Dans les quadrupèdes ces deux couches
adhèrent dans une beaucoup plus gr:^nde étendue.
i5, i5, i6, lô, les pédoncitles de la glands pinéale qui
ig, et qui en 17 forment une espèce
«'élargissent en ig
d'aUîC placée immédiatement au— dessus de la commissure
,
postérieure du cerveau. Dans cette anse 17 on
rem ai que plu-
sieurs stries transversales qui adhèrent a la base de la glande
pinéale 18
dans laquelle un ou deux
,
se distribuent a la
filets
blancs très-déaés
manière des nerfs. Dans
la pianclie III
,
communication des pédoncules est louta-fait confondue avec la commi«sarc postérieure. J'assure au
contraire que sous cette anse on trouve la commissure posté-
Fasc. VII d'Haller, la
,
,
rieure (i) très-distincte, telle que je la ferai voir dans une
autre pianclie et que
je l'ai fait
l'Académie Royale des Sciences
les
,
pédoncules qu'il désigne sous
dessiner dans les volumes de
année 1781. Suivant Haller
le
nom
de llnea alla
quœ
,
01—
ditur coininissurnin posteriorern, se joignent au tœnia scini—
circularis
,
Fascicul. VII
,
page
ig.
Dans mes observations,
j'ai
toujours vu la partie antérieure i5, 16, de ces pédoncules
aboutir aux piliers antérieurs de la voûte.
Entre i5 i5, et iG, 16, est le troisième ventricule, appelé
par quelques-uns ventricule antérieur f dont le fond 12 12 ,
formé en manière de rigole est en partie caché par la comïnis.sure molle i3 14 des couches optiques,
18, glande pinéale dont l'extrémité postérieure h forme
,
,
,
,
>
,
une pointe très— m.oussej
substance grise
peli'tes
;
(i) Haller
m
en grande partie composée de
base que l'on trouve souvent do
concrétions calculeuses,
semble adopter cette
«eptlème Fascirule
6}}9
elle est
c'est vers sa
,
quoique
«t daij» l'espUcviiion
même
opinion, pag. 19, noteo
le contraire soit établi
de cette planche par le
dans
même
la
ilu
plan-
auteur.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
58
20 , 20
,
tubercules quadiijiimeaux supérieurs
ou nales,S\XT
,
lesquels la glande pinéale est placée.
21
,
23
,
21
tubercules qiiadrijumeaux inférieurs, ou
,
lame blaaclie
commissure entre
et
transversale
quadrijumeaux inférieurs
les tubercules
manque
la valvule de Vieussens. Cette dernière
22
,
testes, (i)
placée en manière de
et
ici.
petit tractas blanc situé perpendiculairement entre la
jonction des tubercules quadrijumeauï inférieurs et la partie
moyenne
24
,
24
supérieure de la lame susdite u3.
et
du
origine
>
petit nerf de la quatrième paire. J'ai
un peu plus haut que
toujours vu ce nerf naître
l'a
représenté dans la planclic
III
ïlaller
ne
arteriarum cerel/ri, Fasci-
cule VII.
28
28
,
Iractus blp.ncs placés sur les cotés de la valvule
,
Vieussens.
Ils
communiquent d'une part avec
la
de
substance
blanche du cervelet 29 29 et de l'autre *ivec la lame blanche
23, et avec les tubercules quadrijumeaux inférieurs 31,21
,
;
J ai vu plusieurs fois des stries blanches en nombre indéterminé, implantées sur ce tractus s'étendre en se contournant
,
Ters les côtés des jambes du cervelet
Le
nulaire
par Petit de
Namur
du
de la protubérance an-
processus ad testes
nomenclature. M.IVlalacarne
bras
et
tractus blanc et longitudinal
l'a
,
-
8
.
28, a été appelé
Haller a adopté cette
appelé portion ascendante des
J'en parlerai dorénavant sous le
cervelet.
nom
de
colonne de la valvule de Vieussens, Columnœ veli medullaris
eerebclli.
29
,
29
ramifications de l'arbre de vie
,
du
cervelet
,
Arhor
vitœ.
3o
,
54
,
35, 54, 34
34
,
(1) Plusieurs
tres
nomment
,
cavité
du quatrième
Anatomistes appellent
testes
et se servir des
inférieurs
,
ventricule.
espèce de rigole taillée a angle aigu que l'on
;
il
na'e,? les
éminences que d'au-
faut renoncer à cette nomenclature vicieuse
noms de
tubercules
quadrijameaux supérieurs
qui n'exposent à aucune équivoque.
«t
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
eonnoît sous le
nom
de calamus scriptorius.
naison inférieure du calamus scriptorius
;
elle
?>o fin
%
on termi-
répond
a la
di-
vision postérieure des deux coidous qui composent la moelle
épinière.
33, plusieurs lignes blanches qui forment un angle plus
ou moins ouvert en devant; la forme de ces ligues saillantes
dans
quatrième ventricule offre beaucoup de variétés. Pluaux colonnes i8 28 , de la valvule de Vieus-
le
sieurs aboutissent
sens
d'autres
;
,
continuent avec la portion molle de la
se
«eptième paire
dont
sont
el es
quelque sorte
en
l'ori-
gine.
27
,
27
coupe perpendiculaire des circonvolutions du cer-
,
veau au niveau de
25
26
,
la partie postérieure des
coupe perpendiculaire de
,
couches optiques.
la corne
d'Ammon ou
grand hypocampe.
79
,
79
,
conpe perpendiculaire de
campe ou corps
78
,
78
,
la bandelette
de l'hypo-
bordé.
coupe perpendiculaire des plexus choroïdes. Je ne
conçois pas
comment
il
se pr-ut
que ces différentes coupe»
perpendiculaires ne se trouvent point dans la planche
Haller
,
que
j'ai
III
de
déjà citée, et dans la disposition de laquelle
cette préparation paroît indispen.sable.
Il
me
reste
maintenant
que rinjecti)n
tères
ties, et
fait
a
indiquer la distribution des ar-
apercevoir sur ces différentes par-
dont Haller a donné une histoire aussi savante qu'elle
est exacte.
Entre les parties latérales des tubercules quadrijumeaux
la région poistérieure des couches optiques et le boid interne
des cornes
d'Ammon
chaque côté par 77
,
se tro-.ivo
une excavation désignée de
4? > plus large en dedans en 77, plus
étroite en dehors en 4? , p-ir laquelle passent les rameaux des
du cerveau
artères profondes
velet.
che
,
el
des artères supérieures du cerla
plan-
ces artères n'étant pas lout-a-fait la
même
Ces ouvertures sont très-bien représentées dans
m de Haller
,
suprà
Ia disU'ibutiua de
citât.
SCIENCES PHYSIOL. ET ^MEDICALES.
€o
dans les deux côtés du cerveau
,
j'ai
pensé qu'il seroit utile d«
les décrire séparément.
Artères du coté droit.
i'*.
35, 56 5ô rameau principal de l'artère profonde du cer—
reau , qui nait surtout des vertébrales.
,
07
,
,
58, petites artères qui naissent de la profonde du cer-
veau qui s'anastomosent
et se
,
contournent de plusieurs
nières en 48
,
à
aux plexus choroïdes.
la toile et
ma-
49, 5o. Elles se distribuent aux couches optiques,
09 , petites branches de l'artère cérébrale profonde qui se
portent Aers les tubercules quadrijumeaux supérieurs
la
glande pinéale
4o
,
et ses
pédoncules.
branche profonde de
l'artère supérieure
du
cervelet.
Elle se dirige vers les tubercules quadrijumeaux inférieurs et
les parties circonvoisines.
42, 43, 44» 45) 4^ i 4^ artères supérieures du cervelet.
plus interne de ces branches 43 se contourne, et il sort
,
La
de sa partie antérieure une petite artère qui monte vers
tubercules quadrijumeaux et la glande pinéale.
les
On l'aperçoit
en 4' et 20. -Plus en arrière on voit sortir de cette branche
interne des artères cérébelleuses supérieures , des rameaux
très-tléliés
5i
,
5i
,
68
,
qui, dans
le
quatrième ventricule,
s'anastomosent avec les branches 69 de l'artère inférieure
di\
cervelet.
75, 76
,
76
,
76
,
distribution des branches de l'artère céré-
telleuse supérieure sur le cervelet.
Ces artères s'anasto-
mosent en plusieurs points , et elles sont traversées dans leur
cours par les feuillets presque concentriques du cervelet. Il
ne faut pas croire cependant que ces
feuillets s'étendent sans
interruption d'un des bords de ce viscère vers l'aiitre,
quelques auteurs
,
au nombre desquels
présenté. Leur trajet est
s'enfonce et disparoît
près la
,
ir régulier
;
et
est
Haller
,
lorsqu'un de ces feuillets
d'autres se montrent et suivent
même direction.
comme
l'ont re-
a-peu—
ANATOMIE DU CERVEAU.
2°. Artères
61
du coté gauche.
53, 54, 54, tranche principale de l'artère cérébrale prorameaux qui en sortent en arrière et en dehors se
fonde. Les
itribuent à gauche comme h droite dans
pondantes des circonvolutions du cerveau.
tli
,
les régions corres-
56, petites artères qui naissent antérieurement delà
qui se croisent souvent dans leur direction près de leur origine, et qui s'anastomosent toujours par
55,
cérébrale profonde
leurs
rameaux
,
Sy ,57.
Ces artérioles se distribuent
toile et
aux plexus choroïdes
:
aux couches optiques a
la
quelques branches se portent
jusqu'au tœnia semi—circularîs et aux corps striés
;
mais
il
ne
faut pas confondre ces vaisseaux artériels avec les veines de
mêmes
ces
ouvrage.
corps que
y
Il
a, tant a
j'ai
décrites
,
planches IV
gauche qu'a droite
,
artérielles très-fines qui s'anastomosent avec
des ramifications des artères 52
59
,
branche profonde de
58
,
58
,
,
et
V
de cet
de petites branches
quelques-unes
5-2.
du
l'artère supérieure
petite artère qui en naît en
dedans
cervelet.
en devant,"
et
op—
et qui se distribue sur la partie postérieure des couches
titjues et
près des pédoncules de la glande pinéaie. Elle s'anas*
tomose d'une part en 64 avec
cérébrale profonde
61
,
,
le
rameau
et d'une autre part
57
,
64
,
de l'artère
avec la branche 61
,
d'une des divisions principales de l'artère cérébelleuse
supérieure.
60 artériole qui naît postérieurement de la branche profonde de l'artère supérieure du cervelet. Elle donne des ra5
meaux aux
tubercules postérieurs des couches optiques
tubercules quadrijumeaux inférieurs
;
et
,
aux
par une anse qu'elle
forme en devant près de ces tubercules , elle s'anastomose
avec la branche x d'une des divisions antérieures de l'artère
supérieure du cervelet.
62, 62, branche principale de l'artère cérébelleuse supérieure. El.e se divise en plusieurs
rameaux
et
forme divers
SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES.
62
Oa
contour».
voit naître de sa partie antérieure et interne
plusieurs petites artères
«uivans
unes
les
i'^.
:
peut réduire aux deux
cj'i'on
comme x
,
se portent en
,
partie postérieure des couches optiques
avec le rameau 60 de
3°. les autres,
comme
branche cérébelleuse profonde
la
ôi
61
,
montent vsrs
,
IX supérieurs et vers la
quadrijumea
tomosent avec
rameau
le
et
,
cliefs
devant vers la
s'anastomosent
58
,
58
,
:
tubercules
les
glande pinéale
ils
j
s'anas-
de la branche cérébelleuse
profonde. Près de leur origine naissf^nt une ou deux artérioles
65, 66, qui
Vieussens
en 67
,
69
,
se
et
,
distribuent aux colonnes de la valvule de
s'étendent jusqu'au qTiatrième ventricule
aux artérioles
elles se joignent
cérébelleuse inférieure. Les
rameaux
droit sont les analogues de ceux que
5i
je
,
3i
5(
,
,
3i
6^
,
,
,
où
de l'artère
6q
,
du côté
viens de décrire dans le
côté gauche, et s'anastomosent avec eux; mnis
est
il
im-
portant d'observer que ces petites artères rnmifiées dans la
substance grise et molle dont le plancher inférieur du qua-
trième ventricule est enduit
les aperçoit
comme
,
couleur éioit moins tranchante
à
sont d'une extrême ténuité.
autant de petits
,
filets
rouges
;
On
et, si leur
on auroit beaucoup de peine
les découvrir.
70 70 71 , 71 , y-i 73 74 , ramifications de l'artère céré—
telleuse supérieure qui se distribuent en formant différentes
,
mailles
,
et
,
,
anas'omoses sur
Les branches internes
le cervelet.
du côté droit 44» 44 > soit celles du
côté gauche 71, 71, ont été coupées, parce que le cervelet
a é'é divisé dans son milieu pour faire voir la cavité du qua—
de ces artères
,
soit celles
triènie ventricule.
Comme
cette distribution des artères cérébrales
profondes
et des céréTielleuses supérieures est très-compliquée
,
je
rap-
pellerai leur distribution en peu de mots.
1°.
Les artères cérébrales profondes fournissent en arrière et
sur les côtés les branches 36, 36
rameaux 38, 69,
et 55,
56.
a". L'artère supérieure
du
,
et 54
,
54
,
et
en devant les
cervelet présente de
chaque côté
ANATOMIE DU CERVEAU.
une branclie profonde 4o et 49
que l'on voit sur
la face
et
>
65
des rameaux superficiels
supérieure du cervelet 44
7
44
4^
>
,
et
62,62,^0,71.
3*^.
donne
La brandie profonde de l'artère cérébelleuse supérieure
les rameaux 40 ^9 , et 6,0.
,
Les branches superficielles ouïes plus élevées de l'artère
cérébelleuse supérieure fournissent en devant les rameaux 41 ,
4°.
61
,
61
et a:, et
,
rameaux
52, 53,
des
térieures
en arrière les ramifications 44
artériels qui nai>sent des
carotides
antérieurs de la
pilier',
45, 75, 76
.
,
,
et
brancbes an-
qui moi^tent sur les côtés des
et
voûte. Quelques-uns de leurs ra-
meaux s'anastomosent avec
branches
les
les
plus antérieures
des artères cérébrales profondes et des artères cérébelleuses
supérieures.
Nota. Quoique
V.int en arrière
en général présenté? de de—
les objets soient
dans
les
planches de cet ouvrage
térieùre et perpendiculaire
,
la
du cerveau m'a forcé
coupe po'>
a
montier
cette préparation de derrière en devant.
FIGURE
Jusqu'ici
me
j'ai
suis prescrite
suivi très-scrupuleusement la règle
,
et qui consiste a
les diverses parties
section
,
II.
des organ^^s
,
que je
montrer dans ces planches
suivant l'ordre de la dis-
c'est— a-dire en allant de la circoniVrence
au centre.
Avant d'entamer les corps striés et les couches optiques , il
étoit donc nécessaire de les faire voir dans leur entier
et de
,
décrire toutes les
membranes
et
expansions vascuîaires qui les
recouvrent. Dans cette planche la
vmile a trois piliers e
rejelée en arrière, la toile et les plexus choroïdes sont
tachés
;
il
reste
seuî.-ment qucl((ues fragmeûs des ramifi-
cations artérielles et veine. ises
superficielle a été faite
striés.
t
dé-
,
et
une coupe horizontale très-
au bord supérieur
et externe des
corps
Les coupes plus profondes sont représentées dans les
plauciies suivantes.
SCIEiNXES PHYSIOL.
Gi
1,1,1,1,2,2 5,3,4j4>
que dans
l'on a indiquée, ainsi
montrer
les
3
,
coupe des
la figure
os
du crâne que
piécédeate,
afin de
rapports des organes pour la description desquels
ce travail a éié fait
noît en 5
ET ^fEDICALES.
,
et 4
avec ceux qui
,
4
,
environnent.
les
On
recon—
l'os frontal et ses sinus.
,
5,6,6,6, circonvolutions du cerveau.
5,5, division antérieure des hémisphères du cerveau.
6
,
7 , 8 , 9 , portions de substance corticale qui sont les fraginens des circonvolutions divisées dans cette préparation.
10, coupe des piliers antérieurs de la voûte.
piliers antérieurs de la voûte
11,11,
l'un de l'autre
,
et qui
,
qui sont rapprochés
ont été coupés en lo.
i5, i5, piliers postérieurs de la voûte, qui se divisent en
deux bandelettes
étroite
,
et
l'une interne i3, i3, très-courte
:
qui se perd dans l'origine de la corne
,
très-
d'Ammon
;
l'autre externe 12, 12, plus large, et qui se dirige tout le
long de la corne
auquel
j'ai
d'Ammon
,
sous le
nom de corpus JimbriaLum
,
substitué celui de Lœnia hypocampi, ou bandelette
de l'hypocampe.
i4
16, 32, partie
,
voûte a
trois piliers.
moyenne de
la face inférieure de la
Ces chiffres indiquent aussi des reliefs
qui divergent assez régulièrement en s'élendaut de i^ a 32,
auxquels on a donné
et
le
lyre. Ils paroissent répondre
nom
aux
de corpus psalloïdes
pi*tits
vaisseaux de
,
ou
la toile
choroïde qui y laissent leur empreinte. La variété que l'oa
observe dans la disposition de ces vaisseaux est la cause de
celle
filets
La
que
les
Anatomistes rencontrent dans l'arrangement des
de la lyre.
face inférieure ou profonde de la voûte à trois piliers
très-remarquable dans l'homme , parce qu'on n'y voit pas
la portion grise des cornes d'Ammon s'étendre aussi en de-
est
vant
et faire
une
saillie aussi
grande que dans
la
plupart
des quadrupèdes.
Je prie que l'on
nom
de voûte à
me
permette quelques réflexions sur le
trois piliers. IS'est-il
pas contradictoire d'ap-
ANATOMIE DU CERVEAU.
ainsi
fieîer
63
un organe dans lequel on trouve constamment
quatre piliers ou colonnes,
et
dont la position
dans
est telle
quadrupèdes qu'il ne peut être comparé a une voûte ?
les
IVc vandroit-il pas mieu?: le désigner sous le
nom
de Irùtngle
médullaire ?
'jy
,
2-2
,
20
,
coupe antérieure du corps calleux qui a été enlevé.
écartement antérieur des lames du septum lucidum.
.î5
,
21
,
bandelette striée
,
tœnia striata vel senii-circularis.
Elle se contourne et s'enfonce antérieurement en ^i
18
,
18, 19, ly
,
couches optiques dont on voit
les
^
3f.
tubercules
antérieurs en iS, iS.
17
,
28
,
28
,
adossement des couches optiques qui
est
caché
par quelques débris de vaisseaux.
32
,
5-2
,
25
,
25
,
20, boid interne et arrondi des corps striés.
qui sont très-étroits postérieurement en 20
^4, 24
,
mêmes corps
extrémité antérieure et élargie de ces
.0
,
l'excavation qui répond h l'extrémité antérieure des
corps striés,
et
que l'on connoît sons
le
nom
de cornes ou pro-
longenrent antérieur des ventricules latéraux.
2g
5
2Ô
,
3o
,
bord supérieur
une coupe horizontale
fait
élevée de cette émjnence
est
et
externe des corps
,
Sont environnés.
vins
,
On
ne découvre point
que l'on aperçoit dans
les
planches suivantes présentent
FIGURES
Ces figures représentent
blanche dont ces corps
ici
la scissure de
l'on désigne
les détails.
III, IV, V
et
la face inférieure
fait voir
communément
Syl—
coupes plus profondes dont
VI.
de la voT\te a trois
piliets ou triangle médullaire, avec les filets
y
phis
on y observe que la substance grise
entremêlée d'un grand nombre de filets blancs 26 2q j
:
ces stries appartiennent a la substance
les
striés. J'ai
et superficielle a la partie la
sous le
nom
ou
que
reliefs
de lyre J'en
ai
déjà
quelques variétés dans la planche précédente.
Eu
ajnulant celles-ci, je pease que l'on aura une idée suffi-
T. 6.
SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES.
66
santé des diverses formes sous lesquelles celte partie se
présente.
productions antérieures du trieingle médullaire.
1.1,
3.2,
3
4
,
productions ou piliers postérieurs du
5
,
composent
même triangle.
espace dans lequel se trouvent les
,
la
lyre
filets
qui
ou corpus psalloïdes. Je n'ajoute rien
sur les variétés de leur conformation
3
l'inspection seule
ea
assez.
dit
PLANCHE VIL
Celte planche représente le cerveau
vu en dessus
et dans lequel le corps calleux et la voûte à trois
piliers étant enlevés
,
on a
fait
au bord externe des
une coupe dirigée horizontalement de
corps
dedans en dehors, sans porter d'ailleurs aucune atstriés
teinte à la bandelette striée ou tcenia semi-circularis
aux couches
ni
optiques.
cérébrale est coupé au
Tout
même
le reste
de la masse
niveau,
I,», 2, a, 2, 2, 2, etc. circonférence du cerveau.
a, 2, 2, 2, 2, 2, etc. circonvolution du cerveau , dont on
Toit la substance grise ou cendrée a l'extérieur.
3,5,3,3,
3,3,3
etc.
portions des anfractuosités qui
séparent les circonvolutions du cerveau
,
et
dans lesquelles
la pie— mère s'enfonce.
du cerveau.
du cerveau.
1,7,
division des lobes antérieurs
8
séparation postérieure des hémisphères
,
3o
g
,
3o
,
la
dure-mère renversée en
arrière.
10, 10, circonvolutions postérieure du cerveau, dont la
•ubstauce grise est interrompue dans sa continuité par de
petites lames blanches ou médullaires. Je dois ajouter ici
une observation analogue que j'ai faite sur plusieurs sujet».
Entre la substance cendrée que l'on trouve dans les circonralutioas exrérieures, et les premières couches de la substance
ANATOMIE DU CERVEAU.
jjlanclie qui leur sont contiguës
une lame très— mince dont
,
j'ai
6t
quelquefois remarqué
la couleur différoit
beaucoup de
deux substances précédentes. Tantôt elle étoit d'un
blanc plus mat tantôt de couleur un peu jaunâtre, quelquefois d'une demi-transparence a peu près comme celle de la
celle des
,
aaa,
corne. Les lettres a
etc.
désignent la place où
ces diverses nuances; elles m'ont surtout paru
suite des inflammations et congestions
On m'a
affecté.
dont
a la
cerveau étoit
le
qu'un Anatomiste de Pavie a
dit
j'ai vu.
marquées
même
fait la
remarque , d'après laquelle il admet dans cet organe une substance de plus que celles que l'on a connues jusqu'ici. Il est
très—probable que le cbangement de couleur qui produit la
nuance dont j'ai parlé dépend de quelques circonstance particulières
d'ailleurs cette
j
moi que dans un
pas en
petit
structure ne s'est représentée h
nombre de
On
sujets.
ne doit donc
des résultats généraux pour l'Anatomie du
tirer
cerveau.
35
3')',
j
33
33
,
portions de
,
la substance
blanche ou
médullaire du cerveau.
3
32
,
4
,
.
âi
>
5
,
ces cbiffres désignent de
cbaque côté la
scissure de Sylvius, dont on voit le tronc de 32 a 3
vision antérieure
de 4 a
beaucoup plus étendue de 4 a
qui est la plus courte
,
postérieure, qui est
,
,
6, 6j 6, circonvolutions placées entre
et les corps striés.
6,
j
j
la diet
la
la scissure
de
3i
j
5.
Sylvius
11
Il
,
,
circonvolutions cérébrales des lobes postérieurs
qui font de chaque côté un trajet considérable dans
la
masse
du cerveau.
12 et i3
tale
vant
i4
et
,
anteriora
,
18
16
filets
médullaires dont la direction est horizon-
eu arrière.
34
,
,
qui sont des restes du corps calleux coupé en de-
et
,
14
>
''4
>
prolongemens ou sinus antérieurs
,
cornua
des ventricules latéraux.
,
coupe des deux
,
portion ajîtérieure du septuni lucidum
piliers
du triangle médullaire en devant,
,
dont wn voit les
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDlCALËlS.
CO
lames écartées; en devant est l'excavation placée entre elles;
cette excavation est connue sous le nom defossa Sylvii.
20, 23, coupe de la partie latérale et postérieure de la
TOÙte a trois piliers ou triangle médullaire.
21
,
21, 23, 22, conciles optiques.
21
,
21
,
17, 35,
tubercules antérieurs des couches optiques.
iij,
20, ces chiffres indiquent de
la bandelette striée
s'éoanouit en 17
minue en Kj;
et
,
ou demi -circulaire
près
du seplum
lucidutn.
en 20, elle disparoît
chaque côté
elle s'élargit et
;
Son volume di-
et s'enfonce
dans
l'étui
de l'hypocampe.
a4. 24, partie antérieure de la cavité digitale.
20, 26, 27, 2g, corps
fait
,
striés
vers leurs bords externes
,
ou cannelés auxquels on a
c'est-a-dire dans la région la
plus élevée de ces éminences, une coupe horizontale de de-
dans en dehors.
Il
résulte de cette préparation, 1°. des striss
blanches transversales, marquées par les chiffres 26, 26, 27
et
,
qui s'étendent du bord externe du corps strié vers la subs-
tance blanche des lobes moyens du cerveau j 2". une portion de
substance grise arrondie vers
le
devant en i5
,
25, plus étroite
en 29, et terminée en 35 par un rétrécissement aigu. On voit
dans tout cet espace des points rouges dus a la section des
petits vaisseaux qui traversent cette substance, et des points
blancs formés par la coupe des stries blanches très-déliées et
presque perpendiculaires, qui de la voûte médullaire supérieure s'étendent vers la base du cerveau.
J'appelle la partie des corps striés représentée en 25, 2g , 35
portion supérieure et interne de ces corps
lames médullairps exprimées par
le
nom
; et je
,'
désigne le»
les chiffres 26, 26, 27
,
par
de portion supérieure des stries du corps cannelé. Plu»
profondément on trouve une autre porlion du corps strié,
on peut le voir dans la planche suivante. Voy. pi. VIII*
comme
28, "8, 28, ces chiffres indiquent de chaque côté une trace
légère de substance corticale placée longitudinaleinent entre la
iÇortiou supérieure et externe des stries a6, a6, 37, et le bord,
8
ANATOMIE DU CERVEAU.
interne 6,6,
5
,
des circonvolutions cérébrales qui composent
la division postérieure
On
69
de
de Sylvius.
la scissure
observera surtout dans cette planche et dans les deux
suivantes quels sont les rapports du bord externe du corps
strié avec la scissure
4,5,
suit
«lie se
de Sylvius, dont la branche postérieure
a-peu-près
la
même
direction que ce corps, duquel
rapproche en arrière en 5, a8,
PLANCHE
,
27.
VllI.
Cette planche représente une coupe du cerveau
faite
immédiatement au
dont
elle diffère
- dessous
en ce que
n'est pas horizontale
dedans en dehors,
Cette prépa-
Ijas.
moyenne de
on y voit
:
,
section des corps striés
la
de haut en
ration montre la partie
toute son étendue
précédente
la
mais dirigée obliquement da
;
et
de
leurs
ces corps dans
deux portions
internes et externes séparées par une rangée de stries
hlanches qui
se
rieure de ces
mêmes lames marquées
continuent
précédente en 26,
térieures
,
chiffres 35
2(5,
27
,
exprimées dans
^
27
^
12
etc.
la
2°.
j
supé-
la partie
dans
avec
planche
la
les strier in-
planche suivante par
Dans
42.
^
avec
1°.
;
cette
coupe
les
comme
,
on n'a porté aucune atteinte
dans celle qui précède
,
aux couches optiques,
ni à la bandelette striée.
L'explication de la planche précédente
commune à
On la con-
est
celle-ci dans une grande partie de son étendue.
sultera pour les chiffres suivans.
1,2,2,2,2,2,2,
5.
—
."'4,
—
—
10, 10.
14,
54.
32,
iS.
etc.
—
16,
—
— 12,
5, 3, 3, 3, 5,
4î3i,
5.
—
— II,
23,
a3.
II.
—
3.
21
,
—
— 14»
i, 7.
ai
i5.
,
23
,
aa^
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
70
— 17,
On
de
52
la
4
,
qu'il
—
—
On remarquera seulement que
planche Vil.
de
,
précédente. Tous
mêmps que dans
-)5
le tronc
scissure de Sylvius est plus court ici
la
coupé plus profondément
est
35,
—
53, ig, 20.
24, 24.
28, 28, 28.
6, 6, 6, 6,
trouvera l'explication de tous ces cLiffres dans celle
les détails
que dans
indiqués
cette planche,
on
ci - des.sus
,
parce
pluncke
la
étant
les
cru devoir y renvoyer.
a
substance blanche ou médullaire du
,
55, 35
,
35
,
etc.
,
29
,
26
,
26, 36
cerveau.
25
,
1
5
27
,
ces chiffres désignent de
,
chaque
côté le corps strié ou cannelé dans toute son étendue.
On
voit
trois portions très-distinctes
ici
dont deux sont de substance cendrée
,
tance médullaire. Des deux premières
la voit en
1
5
,
25
,
Les
et 29.
la planche précédente
où
mêmes
dans ce corps
et la troisième
lune
,
de subs-
est interne
elle paroît; tandis
,
ou
dan»
chiffres la désignent
que l'autre y
est
recouverte par la portion supérieure de la substance striée. Je
suis
donc fondé
striés
comme
à regarder la portion grise et interne des corps
supérieure
,
puisqu'elle est plus élevée que la
portion externe qui est composée de la
dernière, marquée
Zf^
,
On y
ovale irrégulière.
même
substance. Cette
38, de chaque côté, est d'une forme
trouve
comme
dans l'interne
:
i**.
très-grand nombre de points blancs dus a la section des
médullaires qui la traversent
;
un
filets
2°. des points rouges qui résul-
tent de la coupe des vaisseaux par lesquels elle est arrosée.
Cette portion externe est plus large et moins longue que
l'interne.
La portion médullaire que
les corps striés, est placée
la voit en 26
,
26
,
33
,
37
;
montre dans
cette préparation
au milieu des deux précédentes.
son trajet
est
oblique
posée de lames ou stries de longueur inégale
;
elle est
;
bien différente
de la portion interne des corps striés, dont la pointe
arrière
,
sa partie la plus étroite est en devant en 26
térieurement en 33
rable.
On
doit
et 27
que sa largeur
donc admettre dans
le
On
comr
est le
corps strié
j
est
c'est
en
pos-
plus considé:
1°.
une por-
—
ANATOMIE DU CERVEAU.
71
tion interne et supérieure qui est de couleur grise ; 2". uns
moyenne qui est blanche oustriée j 3°. une externe qui, comme
La
la première, est formée de substance grise ou corticale.
portion moyenne communique antérieurement en Sg
térieurement en
et
,
pos-
avec la substance blancîie du cerveau; ea
~<'] ,
du
dessus elle sort du centre ovale, et des parties latérales
corps calleux qui recouvrent le bord supérieur des corp5
striés.
même subs-
Les planches suivantes feront voir comment cette
tance blanche se comporte au-dessous de la surface que je
décris
ici.
Dans
les
ne parle point de
démonstrations que l'on
la partie 36
,
fait
du cerveau on
,
38 des corps cannelés
;
et
on se
contente de faire voir les stries médullaires sans en déterminer
ni la forme
ni l'étendue
,
paru très-important
,
,
dans
PLANCHE
On
examen m'a
ni les connexions. Cet
et je l'ai suivi
voit dans cette planche
le
plus grand détail.
IX.
une coupe plus pro-
précédente. Dans celle-ci la section est
fonde que
la
faite aussi
suivant un plan oblique de haut en bas et
de dedans en dehors
\
mais une partie des couches
optiques est comprise dans cette section. Elles ont été
coupées quelques lignes au-dessus de
antérieure
,
dont
développement
le
la
commissure
dans
se trouve
la
planche qui suit immédiatement celle-ci.
communs avec
Plusieurs détails de cette planche lui sont
les précédentes. Je
me
contenterai de les indiquer
ici
;
on aura
recours, pour l'explication des chiffres suivans, k celle de
la planche
6.
VIL
1,2, 2,
2, a,
— 7,
— 10,
12.
2,
etc.
10.
3,5,5,
Pour l'explication des
celle de la
5, etc
— 28, 28, 28,
planche VIIL
28.
4>4> 5, 5
—
3i
,
3t
,
,
6,6, 6,
3», 32.
chiffres 56, 35, 3^, 58, etc.
voyez
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
72
3o, 3o
,
3o, 5o
épaisseur des os du crâne qui ont été
etc.
,
sciés horizontalement.
39, _9, sinus frontaux ouverts par la
scie.
dnseptum lucidum dans
16, portion antérieure
laquelle oa
voit ses deux lames écartées former la fosse de Sylvius.
18 coupe des
deux
piliers de la voiite en devant.
8, 8, section de la partie antérieure
du tœnia
scini- cir-
cula ri s.
34, 34
36
,
,
région inférieure ou f mddu troisième ventricule
formant une espèce de rigole.
I
3
,
glande pinérde rejetée en arrière.
mité postérieure de
cule, c'est la où
la rigole
commence
le
On
formée par
Aoit en 36 l'extré-
le
troisième ventri-
canal qui est creusé sous les tu—
tercules qnadrijumeaux, et qui établit une communication
entre le troisième et le qTiotrième
g,
c),
a
entricnles.
plexus choroïde de la glande pinéale ou du troisième
ventricule, qui est placé sous la
membrane
recouvre la voûte a trois piliers,
et
vasculaire, que
dans l'épaisseur de la-
quelle se ramifient les veines de Galien.
3i
,
3i
II
,
,
anse de
qui soutient ce plexus choroïde pour
fil
qu'on l'aperçoive plus facilement.
a3
,
24}
If),
23
•24»
coupe des
,
piliers de la voûte en arrière.
origine des cornes
iQ,
3(1,
39, 3g, 39
d'Ammon
les
,
ou grands hypocampes.
deux cavités
digitales ou ancy-»
roïdes dont on voit les bords externes eu 22, 22.
20, 21
j'ai
,
20, îi
désignée par
,
le
saillie
appelée vulgairenrent ergot
nom de
petit
40 40 région dans laquelle
,
>
^
et
que
hypocampe.
les
grands
et petits
hypocampes
sont continus eutre eux.
3^
,
4> 32
,
4? tronc principal de la scissure de Sylvius, qui
dans cette coupe,
comme
dans la précédente
,
est très-court.
i4j '4> '7)iS, coupe de la couche optique, dans laquelle on
voit
un mélange assez irrégulier
de substance blanche
et gt ise.
et
confus en plusieurs points
La plupart des
petites stries
ilaachss, qu'on y observe se dirigent, les unes vers la partis.
ANATOMIE DU CERVEAU.
7^
postérieure du bord interne de cette couche, et les autres en
dehors vers ia substance blanche marquée 53,27, avec laquelle
elles se confondent.
14, 4, lignes blancheset se ni-circulaires que j'ai vues trèsçxprimées dans un grand nombre de sujets le long du bord inI
terne des couches optiques.
Les deux régions internes
l'on a représentées
en 5ô
i5, 25, et
i5
dans
la
et
externes des corps striés, que
planche précédente
,
se voient ici
en
38.
,
25, extrémité antérieure et arrondie de la portion supé-
,
rieure et interne
du corps
trémité postérieure
et
strié. Elle s'étend
aiguë de cette
même
plus bas que l'ex-
portion puisque la
,
première existe encore dans cette coupe plus profonde que les
précédentes où l'extrémité postérieure paroît dans son entier:
,
d'où
il
que
suit
le
bord ou plan inférieur de
cette portion in-
terne du corps strié, quant à sou volume, est large en devant
et étroit en arrière, et que, relativement a sa direction il
coupé obliquement de devant en arrière et de bas en haut.
,
36
,
38, portion inférieure et externe
est
du corps strié. La subsnombre de filets
tance grise y est interrompue par un très-grand
et dont on aperçoit ici la section sous
forme de petites taches blanches répandues irrégulièrement.
41 26 33 27 substance blanche placée d'une part en 33,
blancs qui la traversent
la
,
,
,
,
,
27 , entre les couches optiques 17, 18 et la portion externe des
corps striés 36, 58, et de l'autre part en 41 , '.S, entre l'extréïnité antérieure ?.5, : 5, de la portion interne des corps striés»
,
et la portion externe 36, 38
comparer
saire de
,
de ces
la substance
mêmes
corps.
Il est
néces-
blanche marquée dans cette
planche en ^ , -26 , 33 27 avec celle qui est marauée dans la
planche précédente, représentant une coupe supérieure en 26,
i
,
,
,
26, 33. Ces dernières stries sont continues avec celles 41
33, 27.
On
»
5^6
,
doit remarquer que l'extrémité a b des stries de la
planche VIII, considérée en 4i » 35, de la planche IX, paroît
s'élargir un peu en s'enfouçant, et se diriger en dehors, de
sorte
que
la
portion 4'
,
a6,
3 5,
de ces
stries
vues dans la plan^
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
^4
che IX , qui répond
à celles
de ces
la partie 33, 27,
a i de la planche VIII forme arec
,
mêmes
stries
une ligne
brisée.
La
comparaison de la portion blanche des corps striés représentée, dans cette planche, avec celle qui l'est dans les précédentes , est nécessaire pour bien comprendre la position respective des diverses régions de ces corps.
Toutes
compas
,
les
mesures ont été prises rigoureusement avec le
peut s'en servir pour connoître les dimensions
et l'on
des différens espaces figurés dans ces planches.
42,42, inégalités produites par la coupe dans le bord externe
de la substance striée.
37
37
,
région dans laquelle la substance blanche du cerveau
communique avec
celle de la portion striée
27
,
35
,
etc.
voit la substance blanche et striée se
con43» 45»
y
tinuer avec un espace formé de substance également blanche
Oïl
située entre la scissure de Sylvius et la portion externe de»
corps
Il
striés.
résulte de cette exposition
que
les
couches optiques sont
séparées des corps striés par une rangée de lames blanches , 27
53, a laquelle j'aurai plusieurs fois occasion de revenir.
PLANCHE
X.
Cette planclie représente une coupe horizontale
cerveau
faite
,
missures
j
du
en dessus et au niveau des deux coni-
de manière à montrer celle qui est posté-
rieure ,1e développement de celle qui est antérieure,
et le
On
fond du troisième ventricule.
trouve dans cette planche plusieurs détails déjà reprédont on consultera a leur
sentés dans celles qui précédent
sujet l'explication.
Pour
,
les chiffres suivans,
voyez celle de la
planche VII.
1
,
a
,
2
,
2
,
etc.
7.— ïo, io.~8,
3,3, 3,3,
9.
etc.
— 3a,4> 5,6, 6,3i.—
i,
a
ANATOMIE DU CERVEAU.
Pour
les cKiffres 35
35
,
,
55
,
75
voyez celle de la planche
etc.
VIII et celle de la plauch. IX pour les chiffres 24 , 24
19 ,19,
,
— 20, 21
39, 3g, etc.
Ici
comme
,
dans
20, 21.
f
— 4o>4o'
deux planches précédentes
les
,
le ti'onc
de la scissure de Sylviiis est très-court. Dans les coupes
, 4
qu'on a examinées jusqu'ici, la branche postérieure 4, 5, est
32
>
beaucoup plus longue que l'antérieure 4
nière au contraire les deux branches 4 5
.
,
,
3i
.
et 4
Dans
>
3i
,
cette
der-
sont a-peu-
près égales.
5o, 3ô, portions profondes des circonvolutions
moyennes
des lobes antérieurs.
34
34
,
,
fond du troisième ventricule
forme d'une
,
qui paroît
ici
sous la
rigole.
II, ï I , commissure postérieure qui ne se prolonge point
par un tractus blanc qui lui soit particulier dans la substance
du cerveau.
i4
la glande pinéale. Entre cette glande et la
j
postérieure, on trouve
iilets
,
commissure
dans la plupart des sujets
plusieurs
,
médullaires qui s'étendent transversalement d'un côté
à l'autre.
i5,i5,i6,i6, les tubercules quadri jumaux.
ou nates en
rieurs
1
5,
1
ou
5, et les inférieurs
17, 17,25, 25,23,23, 1 8, 18
dans toute sou étendue. La partie
en i6
,
16.
commissure antérieure
la
,
On voit les supétestes
moyenne que
l'on aperçoit
en devant, eu écartant les deux couches optiques, paroît la
plus étroite
en 25
,
25
,
17
,
17
;
sa partie
convexe
,
et son extrémité en 18,
;
elle est fibreuse
jusqii'a 18
S'ibatier l'a
1
24
,
d'Ammon.
de chaque côté
depuis 25
où
sa largeur
la région
de chaque côté en
blanche qui forme en devant
rieur des cornes
,
se voit
elle s'élargit
comme M.
démontré, surtout dans
à la substance
j
dans toute son étendue,
est la plus considérable. Elle aboutit
quée en 24
8
le
1
8
,
i
g
»
plancher supé-
L'origine de ces dernières est indi-
et elles se dlrigeut vers iq
,
ig.
La commissure antérieure passe en devant d'ans l'épaisseur
du corps strié, dont on voit une production arrondie en 27,
SCIENCES FHYSIOL. ET MEDICALES.
76
28
,
une
et
en4i
,
auti-e
4j, 41
,
placée derrière et le long de la commissure
4^.
De la partie antérieure et convexe de cette commissure j'ai
TU dans un grand nombre de sujets, sortir des stries blanches
,
,
plus étendues que toutes les autres
,
et
qui se dirigeoient vers
la substance médullaire des lobes antérieurs. Ces stries sont
désignées en 25, 26; elles forment quelquefois une colonne
blanche de chaque côté, dont le volume égale presque celui de
la commissure antérieure, sur laquelle celte colonne
presque perpendiculairement
tombe
On
trouve sur les côtés, en 27 ,
28, des stries beaucoup plus déliées, dont la direction est
la
même,
41
5
4'
4'
>
5
4'
5
4'-5 4^'
portions des corps striés qui sont
5
placées derrière la commissure antérieure.
Lorsqu'on enlève la masse cérébrale au niveau des deux
commissures, on aperçoit immédiatement derrière la partie
moyenne de
celle qui est antérieure la
antérieurs de la voûte
Un peu
,
deux
,
i
coupe des deux
piliers
"•
,
12
,
la
petits cordons blancs très-distincts et très-
auxquels. les Analontistes n'ont point fait attention,
et qui s'étendent des
avec
3
plus loin et plus eu arrière se trouve, en 12
section de
constans
i
éminences mammilaires où
,
les piliers antérieurs
de la voûte, vers
antérieurs des couches optiques, marquées 21
ils
les
,
sont réunis
tubercules
ai, dans la
planche IX.
2g, 29, 29, 29, espace qui répond de chaque côté aux
couches optiques dont une grande partie est enlevée dans cett«
,
préparation.
55, 55, 4^
,
4^
>
arcades plus ou moins régulières de subs-
tance blanche, qui semble partir des environs des piliers antérieurs de la voûte et qui se contournent derrière la
commissure
antérieure dont elles suivent à-peu-près la courbure. Elles sont
,
également traversées par un mélange de stries très — petites
blanches et Cendrées qui les coupe à-peu-près a angle droit.
,
Toutes ces stries communiquent po^térieureaicat avec la
subî»>
ANATOMIE DU CERVEAU.
^jj
tàdce dcsiajnée, en 2g, 29, 29, 2g. Cellfs du côté droit
da côté gauche,
teat de celles
mesure
3o
,
dovienaent divergeule.5 a
qu'elles se dirigeai en devant;
3o
,
3o
,
5o
,
58
,
intérieurement en 38
occupe
et qui
et elles
s'écar-^
,
5^
,
substance blanche striée plus étroite
58, pins large extérieurement en 3o
,
3o
,
milieu de la région comprise latéralement
le
communique en
entre les deux commissures. Elle
37
37, avec
,
substance médullaire des lobes moyens.
la
Les portions e'xprimées eu ay
,
^8, 4'
»
4^
>
4- 4^
1
et 33,
appar-
tiennent aux corps striés, dans l'épaisseur desquels on voit la
commissure antérieure ;
2t),
'.'.Q
,
les portions désignées en
2Q, appartiennent
blanche 38
,
"o, tient le milieu entre ces
pénètre en dessous,
comme
«hes IX et X, les pénétrer
1 ,
1
1
1
,
aq
,
aux conclies optiques. La substance
deux corps,
nous l'avons vue
et les diviser
PLANCHE
^
dans
et elle les
les plan-^
supérieurement.
Xî.
Celte planche représente une coupe du cerveau
faite
en dessus
hauleur des deux commissures
et à la
mais dans laquelle, au
lieu
de suivre
le
;
plan des pro-
longemens latéraux de la commissure antérieure, oa
a étendu la section obliquement et plus profondément
sur les côtés. La partie moyenne des commissures se
voit ici
comme
latérales de la
dans
la
sous de celles de cette
la
planche
planche VIII; mais
coupe que
X
de
la
détails analogues à
les parties
je décris sont placées au-des-
même planche. On
trouve dans
Névrographie de Vieussens, des
ceux que
je présente; et c'est
après
avoir recherché long-temps la préparation d'après laquelle cet auteur a dirigé son travail, que
coupe dont
observations
je
rends compte
(iiiière
ici.
Le
j'ai fait la
résultat de
de celui qnc Vieus§eii§ a
tiré
mes
des
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
78
siennes. C'est
aux personnes versées dans la
dissection
du cerveau à nous juger.
Il est
dessus
impossible
,
lorsqu'on dissèque ce viscère en
de faire aucune coupe horizontale au -dessous
,
de celle-ci
devoit donc être la dernière dans
elle
:
On
ce genre de préparation.
voit
ici
que
ont en devant une grande étendue
striés
sommet vers
Pour reconnoîlre facilement
corps
on doit
à mesure qu'on
l'attribuer à ce qu'ils s'élargissent
s'éloigne de leur
les
la base
:
du cerveau.
la situation respective
des différentes parties dans les coupes où la substance
des couches optiques est entamée,
suffira
il
de se sou-
venir que ces éminences sont toujours placées
diatement derrière
de
la
les
immé-
colonnes ou piliers antérieurs
voûte ou triangle médullaire
:
ainsi la
coupe de
ces piliers indique toujours la situation des couches
optiques et des divers fragmens qui leur appartiennent*
Voyez planche IV,
2, lo, 18, 18, 19, 19;
planche VII, 18,21, 21, 22,22 \ planche VIII, mêmes
numéros,- planche
XI, i5,
che XI, i5
fig.
X,
18
,
i5, 12, 58, 29 et
1,7,7,
1
,
5, 10
,
10
,
i4, i4, 17
,
18
;
planche
5o; enfin, dans la plan-
9, 11
,
37.
du cerveau.
du cerveau. On voit en 3,
33 division des lobes antérieurs
,
2, 2, 2, 3, 3, 3, circonférence
3,3, l'adossement des circonvolutions.
Sa
,
en 32
en 4>
4
,
,
4
3o
>
,
la
3
1
,
scissure de Sylvius
,
dont
branche postérieure en 4
5
le tronc est
3o
j
exprimé
et l'antérieure
,
3i.
6, 6,6, 6, 5, 5, 27 ,27
,
28, 28, 55, 35
des circonvolutions du cerveau.
,
substance
corticalti
1
5
ANATOMIE DU CERVEAU.
-g
58, 58, 59, 39, 59, substance blanche ou médullaire du
«erveau.
24» ^4 5 trace légère de substance corticale placée suivant la
direction d'une ligne courbe entre les corps striés et les circon-
Yolutions de la scissure de Sylvius.
i5,
10,19,19, place occupée par
ao
20
,
du
rieur
le cervelet.
région où se trouve l'appendice vermiforme supé-
,
cervelet,
moyenne
et fibreuse de la commissure antémanquent, parce qu'on a étendu la
coupe plus profondément dans ces deux régions.
i3, i3, coupe des productions ou colonnes antérieures du
triangle médullaire vulgairement appelé du nom de voûte à
17
17, portion
,
rieure Les parties latérales
trois piliers. L'intervalle
que toutes
tient a ce
qui se trouve ici entre ces deux colonnes
les parties qui
forment
les parois
du
troi-
sième ventricule sont très— écartées l'une de l'autre, vu
le
tiraillement et l'espèce de violence que l'on ne peut se dispenser d'exercer lorsqu'on fait cette préparation.
34 j excavation qui
35
,
fait partie
partie postérieure
du pavillon de l'entonnoir.
du troisième
ventricule.
On
voit en 8,
8, les parois de cette cavité.
1
,
la
1 1 ,
commissure postérieure.
glande pin é aie.
»
4o, 40, filets médullaires convergens qui s'enfoncent dans
i4
la base de la glande pinéale. Ces filets se continuent avec les
péduncules de la glande pinéale. Voyez, planche VI,
I ,
17
1
19, 16 et
,
5 1
5
I
les tubercules
,
fig.
5.
quadrijumeaux supérieurs sur lesquels
la glande pinéale est placée.
16
lô
,
,
tubercules qiiadrijumaux inférieurs.
a6, 36, 32, i5, limites antérieures et latérales des corps
striés
4i
,
,
ou arcades exiérieures des
21
,
18, seconde arcade
stries
forméede
de ces corps.
stries.
17, 25, 9.5, troisième arcad« de stries. Elle est plus
în*;';-
rieure et plus courte que les deux autres. Elle aboutit, coEunie
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
So
deux précédentes, a l'espace lilanc
les
29, arcade
2ij5
qui étoiî placé entre 2y, 2g
mens latéraux de
i3, 42, 26
,
•
,
et 10, 10
,
médullaire ao
stries.
Le
répondoit auxprolonge-
42
)
2Ô
deux
,
forme irré-
tractus b'.'mcs de
gulière qui se dirigent vers le devant, en divergeant
répondent a ceux qui sont désignés en i5
Ils
10
,
lO, 10, 10
43, 43
,
23.
tractas blanc
commissure antérieure.
la
5,
et
plus intérieure des
la
'
37
)
,
57
,
,
un peu.
planche XII.
26,
11,11,8,8,9,9,
limites
de la coupe des couches optiques. On remarque en devant ea
10, lo quelques filets qui répondent aux corps striés.
,
43 4^ 9 9 9 9 » '^ substance corticale domine ;
mêlée avec la substance blanche qui y forme de
En 37,37,
mais
>
elle est
:
»
?
5
petites taches ou stries légères que l'on aperçoit en regardant
très -près.
de
En examinant
comparant
et
les corps striés et les
couches
X
coupe de
optiques dans les planches VII , VlfljIX,
ces
mêmes éminsnces dans
juste idée de la
la
manière dont
,
avec
la
planche XI, on prendra une
elles se louchent et se pénètrent
U différentes hauteurs.
PLANCHE XIL
Cette planche est principalement destinée à
mon-
trer les corps striés, isolés et sous difl'érens aspects
on y
voit aussi une coupe particulière
:
du cerveleté
FIGURE PRE m 1ÈRE.
On
aperçoit dans ce dessin les corps striés
optiques
,
circulai is
une variété de la bandelette
,
le troisième ventricule
striée
très
les
,
couches
on tœtna semi-'
- ouvert
,
la
glande
pinéale la lame médullaire du cervelet , improprement appe,
lée valvule
du cerveau
,
et
une coupe du
cervelet.
4, trace de la partie antérieure du corps calleux.
5,6, partie inférieure du septum luciduin.
a, 2
,
3
,
3, 5
,
3
j
5j 3
,
Sa, Sa, cojps striés.
ANATOMIE DU CERVEAU.
5
1 ,
,
I
,
81
productions ou cornes antérieures des veutriouk?
latéraux.
7,7, coupe des colonnes ou
du triangle
piliers antérieurs
médullaire.
8
,
17
commissure antérieure.
commissure postérieure.
,
i4j 32, couches optiques dont on voit les tubercule^'
i3,
postérieurs en 34.
g, 10, II, 13 bandelette striée qui est évidemment fibreuse
en 9, 9J et de laquelle se détachent des filets particuliers en
II, II, a. Ces filets ne sont point constans c'est une variété
,
I
que
j'ai fait
:
dessiner
18, 18, 18, 18,
ici.
péduncules de
I.),
la
glande pinéale qui se
voient sur le bord interne et supérieur des couches optiques,
en ly s'enfoncent sous la forme de
et qui
filets
glande pinéale. Indépendamment de ces
la
au-devant de
la
très-déliés
dans
on trouve
filets,
base de la glande pinéale un traclus blanc et
arqué qui établit une contin,
ité entre les
deux péduncules.
glande pinéale.
20
,
la
21
,
21, les tubercules
quadrijumeaux supérieurs.
22, 22, les tubercules quadrijumeaux inférieurs.
i5, i6, 16, cavité
du troisième ventricule dont
ont été écartées de force;
infundîhuluiii
;
laire blanc qui fait
partie
moyenne
parois
16, 16, reste de la commissure molle des
couches optiques qui a été rompue
du
les
i5, ouverture de l'entonnoir ou
une légère
et supérieure
;
a3, petit tractus
médul-
saillie, et qui se dirige vers la
de la lame médullaire
moyenne
cervelet.
25,1a lame médullaire moyenne du cervelet, improprement
appelée par Vieussens
la
valvule du cerveau. Elle est recou-
verte de plusieurs petits rubans de substance grisâtre dans
leurs bords, et dont la direction est horizontale
aux
sillons
;
de l'appendice vcrmiforme antérieur
ils
,
répondent
don:
il
faut
soulever la tète pour les apercevoir. Cette lame est arrondie
vers le haut en 34-
T. 6.
6
SCIENCES FHYSIOL. ET MEDICALES.
S2
24 24 les colonnes de la lame médullaire, appelées par Petit
de Namiir,et depuis par Haller, processus ad lestes, et par
,
,
M
Malacarne
les portions
ascendantes des bras du cervelet,
( i )
Ces deux colonnes de substance blanche servent d'appui a la
lame mé lullaire qui est placée entre leurs bords internes.
Elles aboutissent postérieurement au cervelet.
26
,
26
petits reliefs
j
que l'on trouve
le
plus souvent le long
du bord externe des colonnes susdites.
3"^, 35, 33
35, 35,33, circonférence du
,
35, 35
,
3i
,
3i
,
cervelet.
portions des circonvolutions antérieures du cervelet.
circonvolutions postérieures du cervelet.
On remar-
quera qu'elles ne sont point parallèles entr'elles , mais qu'elles
se coupent en formant des angles très - aigus. M. Soemmerring
a bien connu cette structure, qui n'a point été convenable-
ment représentée par Haller,
Fascicul. VII, tahul.
III
,
où
les
circonvolutions du cervelet sont toutes parallèles.
vermiforme supérieur.
du cervelet. Pour faire
cette préparation il faut couper horizontalement , et peu profondément, le cervelet; alors on trouve un espace, 27, qui
réunit les portions blanches latérales 29 et 3o si on coupoit
28, portion de l'appendice
27,30, 3o
,
2q, 2q, centre médullaire
,
:
on trouveroit les corps rhoiuboïdaux qui
de 5o 3o dans la direction des colonnes
au-dessous
sont situés
plus profondément
,
,
,
a6, 26, de la lame médullaire.
On Toit donc que les portions blanches
niquent d'un côté à l'autre dans
commucomme dans le
et latérales
le cervelet
,
cerveau.
FIGURE IL
On y
du
voit une couche optique
et
une portion du corps
strie
côté droit.
4, 3, 2, 5, 3, la couche optique.
6,7,8, bord
1 ,
(1)
interne de cette
même
couche.
tubercule antérieur interne de la couche optique.
Nuova
fvsposizioue del cervelett.o
umano. 1776,
p- ^oz.
C
est
à
ÀNATOMIE DU CERVEAU.
85
k ce tubercule qu'aboutit un tracLus de substance blancbe qui
s'élève de l'éminence mammillaire.
2,2,2,5, bord externe de
avec
le
corps
9,9, 10,
die de
ViflUt
la
couche optique qui
est
continu
strié.
Il
,
12, i3, i4, cet espace
en bas.
forme une bosse arron-
On y remarque une
espèce de grillade qui
composé de substance blanche, et qui s'étend auisî de haut
en bas. Ce grillage laisse tles écartemens plus ouverts en devant en 10 qu'en arrière en t3 et i/^. Pour former ce grillao-e
de substance blanche, au travers duquel on voit la substance
est
grise
du corps
strié
dedans en dehors,
tout l'art consiste a enlever
,
et à la
doucement de
hauteur des couches optiques, la
portion supérieure et interne des corps striés, a suivre ces stries
blanches, en les ménageant , et a les arrondir de haut en bas ,
sans leur porter atteinte dans leur continuité.
Il
résulte de cette
préparation un grillage de substance médullaire qui, sortant
de la couche optique
couche
,
et la
,
enveloppe
le côté
externe de celte
même
portion inférieure du corps strié qu'il sépare
de la supérieure.
FIGURE
III.
Elle représente les couches optiques et une partie des corps
striés et
de la commissure antérieure.
1,6,1,2,5, portion de la commissure antérieure. On voit
en 6, la partie moyenne. En 4 Ai^^ aperçoit une partie de
cette commissure qui se con'oud avec les stries blanches du
>
coips cannelé. En 2 , 3,1a partie l-iléra le de la commissure se
termine en pointe dans ce dessin j ce qui a été produit par la
section oblique des co! ps striés.
7, 7,
coupe des colonnes ou productions antérieures du trian-
gle médullaire, vulgairement appelé la voûte à trois piliers.
5,5,8,8,
14, 14.
11,11, couches optiques.
5, le tubercule antérieur et interne
1 1
,
l'extrémité postérieure et aiguë de ces
i5, i5, »5,
1
3,
On
voit en 5,
de cette c«>uch?-
mêmes
contour externe du corps
strié.
et
oa 11,
éminence;).
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
84
1
5
5
1
,
portion inférieure du corps strié coupé obliquement
,
de haut en bas
,
et
de dedans en dehors.
blanches qui résultent de cette coupe
12, 12, 12, 12, stries
faite en dédolant un niveau du bord supérieur
couches
optiques.
et
externe des
La préparation exprimée par
seconde a été faite en arrondissant de haut en bas
blanches pour en former un grillage.
Ici
,
la
figure
les stries
au contraire la sec-
lion est dirigée de manière que l'on coupe ces fibres au lieu de
ménager. Le principal but de cette figure
les
et
de la précé-
dente est de faire connoître la véritable disposition des stries
du corps
strié
ou cannelé,
et
démontrer comment, en em-
portant une portion du cintre formé par ces stries lo,
i3,
2
fig.
,
il
blanche, 12,
1 1
,
12,
en résulte des fragmens irréguliers de substance
en se rendant ainsi
12. C'est
soi-même un
a
dompte exact des divers procédés anatomiques
,
que
l'on
par-
vient à savoir quelle est la position respective de toutes les
parties.
10, 10, origine de la corne
g g
,
,
d'Ammon
ou grand hvpocampe.
partie de la cavité digitale ou prolongement postérieur
des ventricules latéraux.
FIGURE
IV.
Elle repréiente une coupe verticale faite de devant en arrière
le long
de la partie interne de la couche optique
et des
corps
striés.
10
bord supérieur
,
rieure
j
q
,
;
1
1
,
bord inférieur
j
6, extrémité anté-
extrémité postérieure.
6,6,6,6, contour du corps strié.
1,1,1,9,2, contour de la couche optique.
6,
5
et
,
intervalle qui sépare le corps strié de la couche optique,
dans lequel passe la bandelette
striée
ou lœnia semi- cir-
cula ris.
7,7,
stries obliques
du corps cannelé ou
strié. Elles se
con-
tinuent en dessous en i3 jusqu'au iraçtus de substance cortieale 5,
5.
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
i4
,
1
4 coupe de
la
>
85
couche optique dans laquelle on aperçoit
les substance blanclie et corticale mêlées intimement entre
que l'on y trouye en plus grande
C'est la dernière
elles.
quantité.
12,12, 12, substance blanche située a
optique
la base
postérieure du corps
et à la partie
de
la couclis
strié.
8, 8, coupe du tractas optique. J'appelle ainsi deux cor-»
dons blancs arqués produits par
trouvent dans la base du cerveau
couche optique,
la
où
,
et qui s«
donnent origine aux
ils
nerfs optiques.
FIGURE
V.
Ce dessin montre une coupe du corps
strié faite
perpendi-
culairement de devant en arrière vers la partie externe, la où
ces corps
1 1
,
,
considérés de haut en bas
bord supérieur;
rieure
lo
;
,
,
ont le plus d'étendue.
bord inférieur
1
1
;
3
,
extrémité anté«
extrémité postérieure.
4, 4' 4? 4> extrémité supérieure des
rapprochées en 5 5 , 5.
stries
qui sont plu«
,
6, 6
,
6, arcade d'où ces stries naissent.
7,7, second ordre de
8, 8,
8,9, q,
stries
plus courtes.
plus courtes encore, et situées au-
stries
dessous de touies les autres.
I
,
1
1
j
I
,
7),
2
,
1
2
,
2
,
1
o
,
substance blanche dont le» striet
susdites sont environnées.
II
sera utile de
comparer
avec les planches VIII
,
IX
les figures 4 et 5
et
X, où sont
,
de cette planche
aussi représentées les
stries des corps cannelés, sous d'antres aspects et
dans dci
coupes horizontales.
PLANCHE
XIII.
Cette planche a pour objet de faire voirie triangle
piliers , et la bandelette
médullaire ou voûle à trois
de riiypucampe, ou corps bordé, corpusfunbriatum
SCIENCES PiiYSlOL. ET MEDICALES.
85
hypocarnpe lui-même ou corne d'Aramon ,
sa portion corticale et godronnée dans leur entier,
le grafnd
et
avec une partie des circonvolutions profondes qui
Jeur servent de plancher.
Pour
curieux
faire celle
,
il
optiques,
préparalion, qui offre des détails
faut découvrir les corps striés
la
glande pinéale
jumeaux. Alors, après avoir renversé
dullaire en arrière
les
,
couches
tubercules quadri-
et les
le triangle
des couches optiques
,
de toutes
ses
adhérences
,
on la
on sépare tout -à -fait
du cerveau en coupant un peu
soulève fortement
mé-
on délache la partie postérieure
,
et
cette
quement de devant en
arrière dans l'épaisseur de la
protubérance annulaire
,
masse du reste
,
,
en dirigeant
et
vers Torigine des nerfs de
la
la
troisième paire.
obli-
section
Il
faut
du cerveau qui remplit
et qui recouvre la
antérieures du crâne
aussi enlever toute la portion
les fosses
selle
,
turcique. Ce procédé
est le seul qui
me
paroisse
convenable pour mettre à découvert toute félendue
des
Lypocampes
et
de leur bandelette.
1,1,1,1,1, coupe
liorizontale des os
2, 2j régioa latérale externe
est
4
de
l'os
du crâne.
frontal, où l'épaisseur
très-marquée.
,
4i ouverture des sinus frontaux.
3, épaisseur de la région occipitale.
'
^
45 ,45 4"^ 45, coupe des circonvolutions du cerveau près
de la substance corticale.
,
,
44>44>44j44f coupe de
la substance corticale des lobe»
postérieurs.
47 , 4? » 47> 4?» coupe de la substance médullaire, avec des
points rouges qui sont dus a la section des artérioles.
5
ANATOMIE DU CERVEAU.
5, 5, 45>
5,5,
4^
5
fosses antérieures
8^
ou frontales du cerveau. Eu
sont les voûtes orbitaires.
7> 7 rebords ou saillies en forme d'arcades qui séparent les fosses antérieures d'avec les fosses moyennes du
7
7
>
5
>
cerveau.
9,9,9, 9, contour antérieur de
8,8, nerfs optiques coupés.
II
II
,
section des
,
deux
la selle turcique.
artères carotides.
lO, glande pituitaire placée
dans la fosse qui porte
le
même
nom.
46, pédicule de l'entonnoir ou infundibuluin
niilieu
de la face supérieure de la
12, i5, i5
,
,
bifurcation de l'artère vertébrale
q'ie naissent les artères
implanté au
ji;lande pituitaire.
:
c'est
en 12
communiquantes qui s'anastomosent
avec les brancbes de l'artère carotide.
14
origine des nerfs moteurs des yeux, ou de la troisième
,
Ces nerfs sont placés dans l'angle que forment
paire.
jambes du cerveau lorsqu'elles
se réunissent
les
pour s'enfoncer
dans la protubérance annulaire.
i5,iô, 16, 18, i8j
i5,
quement de haut en bas,
le
S^î,
et
53
,
coupe
sommet
où
des tubercules quadri jumeaux
jambes du cerveau s'enfoncent dans
les
un peu
faite
obli-
de derrière en devant, depuis
jusqu'au point
la
protubérance
annulaire.
1
I
,
16,
5
,
coupe oblique des jambes du cerveau.
coupe de l'espace noirâtre, qui
1(3,
fait
partie de»
jambes du cerveau près de l'angle de leur réunion. J'appelle
cet espace lâche noire, ou locus nigcr
>
iS, iS
,
55
,
5
,
crurum
espaces arrondis et de couleur gi
espaces également arrondis
et
de
cerebri.
ise.
la
même couleur.
Ces espaces répoudeut, en grande partie, aux tubercules quadrijunieaux.
17
,
coupe du canal creusé sous
et sous les
la
commissure postérieure
tubercules (piadrijumeaux. Ce canal établit une
communication entre
le
troisième et le quatrième ventricule.
SCIENCES PUYSIOL. ET MEDICALES.
(J8
53
,
glande pinéaïe soiilenue sur une portion des tuber-
ménagé
cules quadri jumeaux dont on a
le
sommet.
quelques lames du circonvolutions du cervelet
48
que l'on aperçoit sur les côtés.
48
,
,
iq, iq, bord interne de la tente du cervelet que l'on voit
latéralement. C'est le long de ce bord
et en dedans , que
,
de la quatrième paire, ap-
se trouvent les cordons des nerfs
pelés pathétiques.
29
,
5o
plexus choroïde de la glande pinéale ou du troi-
,
sième ventricule, soutenu par un
28, 28, 5i, 52,
/|9
4y
,
j
en forme d'anse
fil
,
27
,
27.
triangle médullaire ou voûte a
trois piliers.
28
,
28
les
,
deux
ou colonnes antérieures du triangle
piliers
médullaire.
49
,
49
>
54
34
,
,
deux colonnes postérieures de ce
les
triangle.
moyenne du
5i, 52, région
triangle
médullaire où se
trouvent des reliefs, dirigés suivant des lignes courbes et
transversales assez irrégulières
Voyez planche
lyre.
n'"*.
14 et iG; et fîg. 5
riétés
54
5
V
,
,
4
6
fig.
>
5 et
c'est ce
:
et 7
6
,
et
;
qu'on appelle la
planche VI,
où sout dessinées
fîg.
les
2,
va-
de cette production.
â'^i»
56, la bandelette de l'hypocampe
prolongement du triangle médullaire. Elle
,
qui est un
est située le
long
son volume décroît a
du bord interne de l'hypocampe
mesure qu'elle se porte en devant, où elle finit en pointe
:
en
56.
Son bord externe
convexe
est
;
son bord interne est
libre et flottnnt au-dessus de la portion godronuée de l'hy-
pocampe ou corne d'Ammon.
37, 38, 39, 37, 58, 59,
pagne
la corne
corticale.
d'Ammon
Je
d'Ammon. Ce
le
pour l'année 1781
Lractus est
appelé lord interne
l'ai
dans
,
portion godronnée qui
,
accom-
formé de substance
et dentelé
àe la corn»
volume de l'Académie royale des Sciences
page 610 p p il diminue de volume à
5
,
;
îTiesure qu'il s'avance vers la partie antérieure
où
il finit
en
ANATOMIE DU CERVEAU.
pointe. Ici sa naissance est cachée
la
:
89
on la voit en 20, 20
,
dans
planche suivante. Planch. XIV.
20
21
,
22 et 23
,
,
corne
d'Ammon
ou hypocampe proprement
23
du corps calleux^
20
,
,
ou gr.ind hypocampe,
,
et
ua élargissement
et grise. C'est
en soulevant les circonvolutions
cachent inférieurement
le
En
en ^3 et en 21.
un mélange de substance blancha
près de cet élargissement
qui
elle s'élargit
ces productions se terminent par
se trouve
où
,
Cette production est étroite en
près de son origine et sur les côtés de l'extrémité posté-
,
rieure
20
dit.
,
que l'on parvient
,
par la base
du cerveau jusqu'à la cavité des ventricules, sans avoir
aucune section dans ce viscère.
fait
,
5o
5o
,
5o
,
5o
,
comme
partie d'une excavation que l'on doit re-
,
prolongement inférieur des ventricules latéraux. Cette excavation se termine aussi en pointe vers l'élar•
gissement de l'hypocampe.
garder
le
24) 25, 26, circonvolutions profondes du cerveau. Elles
disposées sur
sont
devant en arrière
,
un plan oblique de haut en bas
comme
les cornes
d'Ammon
et
de
elles-mêmes
j
elles ont
une forme différente des autres circonvolutions du
cerveau.
On voit
en 25 , 26 , deux petites aufiactuosités. J apcirconvolutions le plancher inférieur des grands
pelle ces
hvpocampes. Le plancher supérieur de ces productions est arrondi et forme une voûte ouconcfivité qui appartient à l'étui
des cornes d'Ammon c'est-a-dire au prolongement inférieur
,
,
des ventricules supérieurs ou latéraux.
40
42
,
41
,
42
,
cavité digitale dans laquelle est
connu vulgairement sous le
,
pelé
la petit
hypocampe ;
celle de la corne
nom
la surface
d'Ammon,
à'ergot
,
un
et
relief, 4'
que
de cette cavité
j*ai
est
»
ap-
comme
enduite de substance blanche:
substance qui domine sur la surface de l'excavation formée par le prolongementinférieur des ventricules
latéraux. On y aperçoit dans quelques points la substance
c'est aussi cette
corticale. C'est dans cette excavation
lc8
que sont logés en partie
plexus choroïdes des ventricules latéraux.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
90
PLANCHE
Celle planche représente
veau
on y aperçoit
:
et postérieures
lorsqu'on ne
on
,
l'on
,
que
le
moyennes
cervelet cache
qui est
cette préparation
,
doit faire attention
imagine
adhérences, hors de
par sa base
,
point enlevé. Pour avoir une bonne
l'a
Que
du cer-
la face inférieure
circonvolutions
les
de ce viscère
idée de ce dessin
suivans.
XIV.
le
aux
détails
cerveau dégagé de
ses
du crâne, et vu
supposée en dessus. Pour faire
la boîle osseuse
ici
j'ai
de derrière en devant
relevé le cervelet, je
,
et je l'ai
l'ai
porté
détaché tout-à-fait
en faisant une section au-dessous de la lame médullaire ou vah^ule de Vieussens. Dans cette situation
forcée on voit la partie postérieure du corps calleux
du triangle médullaire
et
;
la
glande pinéale est di-
rigée en bas; les tubercules quadrijuraeaux sont dis-
posés de sorte que ceux qui sont inférieurs dans la
position naturelle, deviennent ici supérieurs.
tie
cintrée de la
Vieussens, qui
lame médullaire
est placée
,
La par-
ou valvule de
en dessus, doit
ici se
voir
en dessous. Les deux circonvolutions cérébrales qui
répondent au grand hypocampe sont ici plus écartées
que dans l'état naturel ; elles font plus de saillie, et
il
est
ï >
plus facile de les observer.
I
}
I
3, 5
,
les
>
I
contour du lobe antérieur du cerveau.
2
2
deux bords internes de ces lobes rapprocliés et
I ,
,
,
,
contigus en devant.
7,8
,
8,
cerveau.
8, g,
contour des lobes moyens et postérieurs du
ANATOMIE DU CERVEAU.
le
:o
,
91
bords internes des lobes postérieurs rapprochés et
,
eonligus.
4,4»
que
là
séparation des lobes antérieurs et moyens. C'est
se trouve
up enfoncennent qui mène a
la scissure
de
Sylvius.
6,5,
saillie
que
dans la base
fait
le
lobe
moyen du cer-
veau. Entre cette élévation et le lobe antérieur est ;in enfoncefnent considérable couvert par des lames de l'ararhnoide
,
qu'on est obligé de couper pour pénétrer jusqu'à l'oii'nne de
la scissure de Syhius et pour découvrir la racine externe de
,
la premièi'e paire de nerts.
5i
,
52
33
,
ses racines
terne
;
,
nerf olfactif gauche.
dont l'une, 34,
,
la troisième
,
35
,
On
est externe
voit en 34
j
3i
il
56,
,
est in-
termine
se
qui est, en grande partie
,
,
moyenne. Le cordon de ce nerf j
est
plus large en 33, se itHrétit, en 52, 32, et
par un renflement,
35
>
l'autre, 56
,
composé
de substance corticale très-molle.
26,
'
On
'^7
nerveux
28,
,
voit
ses
29
trois
3o
et
portion du nerf olfactif droit.
,
en
racines
28
,
29
coupé verticalement. En 26
est
et
,
3o.
Ce cordon
on voit
qu'il est
triangulaire.
26, 5o
,
portions d'une anfractuosité longitudinale sui-
vant laquelle ce nerf
est
placé. Cette anfractuosité s'étend
toujours en devant un peu plus loin que le nerf,
du côté gauche en
voit
3i
,
50.
Dans
nerfs sont convergens en devant
dans
que
2
,
la planclie
les
XV.
Ici
ils
,
l'état
comme
comme. on
naturel ces deux
on peut
divergent au contraire
le voir
,
parce
deux lobes antérieurs sont beaucoup plus écartés en
qu'ils
ne devroient
l'être
,
2,
ce cerveau ayant été dérangé
par la préparation.
5i
,
5i
,
circonvolution parallèle au bord interne du nerf
olfactif.
autre circonvolution cgalementlongitudinale pabord interne du lobe antérieur , a la circonvolution
précédente et au nerf olfactif lui-même.
62
,
52
,
rallèle au
,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
92
3g
,
valvule de Vieussens
ou lame médullaire moyeane àa
,
cervelet.
56
58
laire
où
56
,
56
,
,
,
,
colonne de la lame médullaire du cerveau.
56
57
,
,
67
58
,
,
coupe de
la
protubérance annu-
vers la régiou où se termine la valvule de Vieussens
jambes du cerveau s'implantent dans
les
38 raphé de la protubérance annulaire
qué en dessus qu'en dessous.
,
67
58
57
,
58
,
,
,
et
la protubérance.
,
mar-
qui est plus
blancs et gris dirigés transversalement.
filets
portion de la surface convexe de la protubérance
,
annulaire qui est formée d'une couche ou lame de substance
blanche.
60
60
,
,
espaces arrondis de substance grise qui forment
plancher inférieur du quatrième ventricule.
le
47
47
,
petits reliefs placés des
,
deux côtés des jambes du
cervelfet.
40
4o
,
ou
,
On
tiques.
trois
cordons des nerfs de la quatrième paire , ou pathévoit leurs racines divergentes au nombre de deux
en 4i
>
4^
lame médullaire du cervelet
entre la
>
quadrijumeaux inférieurs.
tubercules
quadrijumeaux inférieurs qui
4^,
42,
et
les tubercules
trécissent en 59
,
59
,
et
qui se terminent en 54
54
?
se ré-
par des
,
éminences arrondies.
45
4^
,
quels
>
tubercules quadrijumeaux supérieurs
dans la position naturelle
,
,
,
sur les-
la glande pinéale est
mais
plane
cée. Ici ces tubercules
se trouvent en dessous
faut point oublier que
toutes ces parties ayant été relevées
et rejetées
,
de bas en haut
et
;
de derrière en devant
il
,
leur
situation est inverse.
55
55
,
,
arrondissement postérieur des couches optiques qui
se terminent en arrière de
chaque côté par un gros tubercule.
iei pendante, tandis que dans
45, glande pinéale qui est
l'état
naturel
,
elle
est
située
obliquement sur
cules quadrijumeaux supérieurs. Voyez la planche
i5, i5.
les
tuber-
X
,0"'. i4>
ANATOMIE DU CERVEAU.
93
44 , filets blancs dont la direction est transversale, et qui
appartiennent a la commissure postérieure ; il s'en détache
quelques
stries
blanches qui pénètrent dans la base de la
glande.
46
21
en
,
,
46
22
21 le
,
partie postérieure
,
23
,
du
les parties latérales
inférieure du corps calleux
En
1°,
On voit
prolongement du raphé de ce corps.
En examinant
et
triangle médullaire.
extrémité postérieure du corps calleux.
20
,
godroimée de
20
d'Ammon.
même
ou
C'est cette portion que l'on
58 , 09 , et dont l'origine est caplanche en jy par la partie latérale
voit planche XIII, en 07
et postérieure
:
l'origine de la portion grise et interne
;
la corne
chée dans celte
,
de la région postérieure
on y remarque
,
du triangle médullaire. Cette disposition
très— importante a conncître
parce qu'elle distingue
,
le
est
cer-
veau de l'homme d'avec celui des quadrupèdes en général
,
dans lesquels cette portion grise ou corticale de la corne
d'Amtnon est d'un très-grand volume et se montre sous la
,
forme d'un arrondissement ou
tête située entre la
voûte a trois
piliers et les couches optiques. Les singes sont les seuls
dans
fracture de cette portion grise soit h peu près la
lesquels la
munie que dans l'Koaime.
2\ On
voit en 19
,
ig
,
l'origine d'une circonvolution céré-
brale qui s'étend longitudinalement vers i-
,
iG
,
c est-à— dire
vers l'élargissement 12, lï, qui répond a l'extrémité antérieure et inférieure de la corne
18
,
iS
,
d'Ammon.
autre circonvolution longitudinale qui contribue,
conjointement avec la précédente, a la formation de celle qui
est
naarquée 12, i3
12, i3, iq, t5
,
,
16.
16, circonvolution longitudinale qui s'é-
largit en devant en i3, 12,
où
elle
est
percée d'un grand
nombre de
trous pour le passage des vaissraiix sanguins, et
qui, en, 1,4
l'S
,
se
recourbe en dedans
C'est eu soulevant cette extrémité
forme un
crocliet.
que l'on parvient
dans, lea
et
SCIENCES PHYSIOI» ET MEDICALES.
94
ventricule» latéraux sans faire aucune section aux partie? quï
composent.
les
1 5
correspond a l'élargissement de la corne
La portion
la
J'appelle
circonvolution marquée 12, i5,i6,
d'Ammon.
i -2 ,
in
,
,
du grand hypocainpe ; et la portion re—
crochet de cette circonvolution. C'est pour
circonvolution
7(1
iourtée 14
montrer
5
i
?
,
Ze
la partie 21
22
,
,
22,
du corps calleux
,
20, de la portion cendrée et godronnée du grand
et la naissance
de
circonvolution
la
iq,
l'origine 20
hypocampe.
i^, qu'il
a
fallu,
relever et rejeter en devant la glande pinéale 45, les tubercules quadrijumeaux 4^»
4'^? h'^t
la
lame médullaire 56,
et
')9,
masse de substance blanche des jambes du cervelet marquée 38.
la
23, 25, 23, 23, circonvolution longitudinale située a la
partie externe de celle du grand
24, 24, 24
hypocampe.
24, autres circonvolutions a peu près longitu-
,
dinales et parallèles aux précédentes.
25
,
25
,
26, 25
de celles dont
Il
,
25, circonvolution dont la forme s'éloigne
je viens
résulte de
de parler.
mes observations que
les circonvolutions
.cerveau, considérées dans la base de ce viscère
moins longitudinales
sur les côtés
,
et parallèles
et vers les
îière. Il résulte
bords
de p'us que
la
,
dans
,
sont plus
du
ou
milieu, tandis que
le
leur direction est très— irrégu—
forme
et la disposition
des cir-
convolutions cérébrales de l'homme, sont plus constantes et
beaucoup moins variables dans
la
base que dans la partie
supérieure et convexe de ce viscère.
PLANCHE XV.
Les
objets
que présente cette planche sont
iinpoitans à connoître
la base
du cerveau
faut pas croire,
que
:
elle est destinée à faire
et les nerfs qui
les nerfs naissent des
l'ont
membranes de ce
voir
ne
avancé,
en sortent.
comme quelques-uns
très-
Il
viscère
;
ANATOMIE DU CERVEAU.
tous sont fouï-nis par divers
che
dont
,
amas de substance blan-
nécessaire de
est
il
9>
bien déterminer la
forme.
Les
i".
nerfs diffèrent dans leur origine;
A
raison de leur consistance.
tout-à-fait
mous
et
pulpeux
,
y en
Il
comme
a qui sont
nerf olfactif
le
et le nerf auditif.
•2°.
A
raison de la région d'oià
ils
Les uns
sortent.
du cerveau d'autres des jambes de ce viscère; d'autres du pont de Varole quelques-uns des
jambes du cervelet et plusieurs de la moelle allongée.
3°. A raison des racines plus ou moins profondes
naissent
,
;
,
qu'ils jettent
laire. Il
dans l'intérieur de
y en a qui
comme
,
et la troisième paires
substance médul-
la
première
la
tres
,
comme
,
filets
dont
ils
Dans
sont formés
,
et
huitième paire
la
d'au-
de la
,
les
une l'angée
dans la neuvième
;
sont disposés par faisceaux
ils
sixième a
les filets
forme d'un ruban
il
n'y a point de
A raison
;
dans la cin-
sont réunis en un gros cordon;
la
nerfs olfactifs
5".
;
sont parallèles et distribués suivant
quième paire,
la
sortent
du cerveau.
A raison des
transversale de droite à gauche
paire
ils
quatrième
la
disposition de ces filets.
filets
seconde
^ la sixième et la septième
ne font aucun trajet reconnoissable dans l'in-
,
térieur
4°.
la
peuvent être suivies jusque
,
dans l'intérieur des éminences d'où
paires
,
aplati.
Dans
les
filets.
de leur direction dans
le lieu
de leur
origine.
Les uns suivent une ligne droite dès leur
naissance
;
les autres
,
comme
la
première
et la
seconde
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
96
paires
forment une
,
ligne courbe en sortant
du
cerveau.
A
6°.
raison de leur grosseur
établi la série suivante
Les
moteurs communs des yeux
communicant de
tième paire
,
et le
la
,
la
la
,
sixième paire
nerf de
remarque à
quatrième paire. Je
la
,
et qu'il
le
nerf
le
nerf
la sep-
nerf glosso-pharyn-
le
,
faire sur cette série; c'est
volume
auditif égale souvent en
sième paire
,
neuvième paire ,
face ou portion dure de
vague
auditif, la paire
seule
(i)
:
nerfs optiques sont les plus gros; viennent en-
suite les nerfs
gien
M, Soemraerring a
,
le
qu'une
n'ai
que
le
nerf
nerf de la troi-
m'a paru quelquefois
le
sur-
passer.
7°.
A raison de la place
qu'ils
veau, ou leur a donné
6', 7^,
'6"
3
10*^
9^ et
les
noms de
paires.
Mais
les
con-
du
cer-
2^, 5^
4*
j.'^^,
les
En
la base
occupent.
sidérant de devant en arrière dans
,
,
5*,
progrès de l'ana-
tomie ne permettent plus que cette nomenclature
subsiste
:
i°.
parce que sous
comprend deux
le
savoir le nerf auditif et le nerf
face ou facial
la 8° paire
;
nom
de 7* paire on
nerfs très-différens l'un de l'autre
2°.
communicant de
parce qu'on rapporte également à
deux nerfs qui sont
nerf glosso-pliaryngien
;
5°.
la paire
parce que
,
si
l'on einployoit
à la précédente,
y
(i)De basi Encephali
et le
Il
a
faudroit
une nomenclature analogue
faire la
,
vague
la 10^ paire
tous les caractères des nerfs cervicaux.
donc
,
la
pag. i3.
réforme suivante;
et
en
,,,
,
ANATOMIE DU CERVEAU,
considérant toujours les
on auroit ce tableau
97
de devant en arrière
nei-fs
:
La 1'" paire de]nerfs. L'olfactif.
L'optiq ue.
La 2* paire
5*
Les moteurs communs des yeux,
La paix-e.
Le pathétique,
La 4' paire,
Les trijumeaux.
La 5* paire,
6^
Le moteur externe de l'oeî!.
La paire,
La 7* paire^
La portion molle de la 7^ paire,
La 8^ paire
La portion dure de la 7^ paire.
9*
Le rameau lingual de la 8* paire
La paire
de Winslow.
La
La
La
10" paire
,
11* paire
,
12*^
La paire vague,
Le nerf lingual proprement dit»
Le sous-occipital.
paire,
Qui ne voit pas combien il seroit difficile de graver
tous ces changemens dans sa mémoire; d'appeler par
exemple,
nom
de
la
10* paire celle
la 8*, et la 11* celle
que
l'on connoit sous le
qui est actuellement la
9* paii'e? D'ailleurs de pareils
noms ne donnent au-
cune idée des usages auxquels ces nerfs peuvent
vir, ni des parties auxquelles
ils
crois qu'il est indispensable de suivre
une autre marche
dans celte nomenclature. Je propose
suivante
3.
ser-
se distribuent. Je
la
synonymie
:
Les nerfs
olfactifs,
Caruncu/ce mamilîares Math, de Grad.
Processus ad nares Gontli. d'Andernac
T. 6,
gnin
par Spigel.
j"«
^iiire
de WiUis
et des
modernes.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
c,8
2.
Les nerfs optiques. Nerpus t-isivus
Les nerfs oculo-
5.
Hjusculaires.
,
Carpi.
antiquorum.
2« paire
de Willis et des modernes.
2"™ parFallop et Vesa!.
Nerfs moteurs
3e paire
communs des yeux, Winslow-
de Willis
I
4.
ceu visorius
,
\\\m-par
rum ,
id est
,
5^
recentio-
Fallop.
Gracilior radix
5^^
paris
,
j
rum
modernes.
et des
Les nerfs pathétiques. Minor propago 5" paris
id est
5'
recentio-
Vesal.
,
j
Nervus qui prope nates oritur , Eustach.
gura
par Certes et Columb.
paire ou nerfs pathétiques de Willis et
4"^
des modernes.
5.
Les nerfs trijumeaux. Neruus anonymus , trigeminus multorum.
3um par Fallop
b*^
et Vesal.
paire de Willis et des modernes.
Trijumeaux de Winslow.
6.
Les nerfs abducteurs
de
l'œil.
4t»m
par Fallop.
Radix gracilior 5' paris
Tum Vesal.
Par oculis prospiciens.
,
id est
jï
recenlio-
,
gum par Casp. Bauhini.
6«^
paire de Willis et des modernes.
Uerfs oculo-musculaires
ternes de
7.
,
ou moteurs ex-
Winslow-
Les nerfs auditifs. 2"™ par Alexand. Benedict.
4um par Carol. Stcphan.
5um par Vesal. et aliorum.
gum par V. Horne.
Portion molle de la 7e paire des modernes.
8 Le nerf facial.
Distinctus a molli nervas
Partie
,
ut prcecedens
centiorum
,
Vesal
Portion dure de la
,
,
,,
Fallop-
5^ paris j
id est
7'
re-
etc.
1^ paire des
modernes.
sympathique de Winslow.
îiervus communicans faciei , yfn&hergt
Le
petit
Soemmerring
,
et aliorum.
.
ANATOMIE DU CERVEAU.
<)
9g
Le nerf glosso-pha- Qui ad musculcs linguœ et faucium ten~
ryngien.
dit
Fallop.
,
Le rameau lingual de la 8«=
Winslow.
paire de
8f paire d'Andersch.
Filet supérieur de la 8» paire de AVillis et
des modernes,
Glosso-pharyngeus Haller.
Neruus sextus Galeni
Le nerf vague.
10.
aliorum.
et
5a conjugatio Carol. Stephan.
7"m par Alex. Benedict.
6um par Casp. Bauhini.
gura pai-
Bidloo et Aiidersch.
La 8- paire de Willis et des modernes.
Le moyen sympathique de Winslow.
Le nerf accessoire de la 8« paire.
1 1
Le nerf spinal.
12.
Le nerf lingual,
y»" par Fallop. Vesal
iium par Bidloo.
et
aliorum.
loum par Andersch.
Par
linguale
médium
,
vel nervus îingualis
médius Haller Soemmerring
, et aliorum.
nerf hypoglosse , sublingual , ou gustatif.
,
Le
La
,
(je paire
de "Willis et des modernes.
i3.Lenerf sous-occipital io« paire de Willis et des modernes.
1'=
paire spinale
Cette nomenclature une
ou cervicale de Haller.
fois établie
,
je
m'en
ser-
virai dans tout le cours de cet ouvrage.
FIGURE PREMIÈRE.
On
voit dans cette figure la base
du
cerveati dont
on a en-
levé les vaisseaux, et dont on aperçoit les nerfs dans leur
situation naturelle.
Le cerveau d'après lequel ce dessin
fait, étoit celui d'un jeune
et
demi
,
et
Il est
,
représenté avec tOBtes ses
,
de sorte que
aucune altédimension» et pro-
et n'avoit souffert
portions mesurées au compas.
a été
âgé de vingt - quatre ans
qui étoit mort d'une cause violente
ce viscère étoit très- ferme
ration.
homme
1
SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES.
oo
1,2, 5,4, 5,6, 7,
an cerveau.
8 et
9, circonférence des hémisphères
12, 12, séparation des lobes antérieurs
1 ,
du cerveau,
q, q, intervalle entre les lobes postérieurs de ce viscère.
4, i4, i4 » trace du sillon de Sylvius, et séparation des lobe»
antérieurs d'avec les lobes nioyens
6,6,
moyens
trace qui
marque dans
du cerveau.
ce sujet la séparation
de.s
lobes
d'avec les lobes postérieurs du cerveau. Cette trace
,
ne subsiste pas a beaucoup près dans tous les sujets. Presque
toujours ces lobes sont tellement confondus qu'il est impos,
,
,
sible de distinguer le lieu de leur séparation.
6, 7,7, 8, g, lo, lo, lo, g, portion des lobes portérieurs
qui débordent le cervelet. Dans l'état na.turel, et lorsque le
cerveau
bien frais, le
est
commencement de
nière 78, 78, et la moelle alongée 69, 59, 77
4i-
,
,
moelle épi—
sont relevés
;
en devant un angle obtus avec la protubérance annulaire
et font
4i
la
L^ masse du
cervelet est tellement maintenue, qu'elle
ne s'étend pas aussi loin que
les lobe.s postérieurs
du cerveau
,
dont on voit une portion au delà. Lorsque le cerveau n'est
pas récent,
du cerveau
et qu'il n'a
et celles
du
pas une grande fermeté,
les
jambes
cervelet sont tiraillées et alongées
de sorte que ce dernier déborde
les lobes
cérébraux pos-
térieurs.
14, '4
'9? 19? saillie en forme de monticule que fait de
chaque côté la partie inférieure du lobe moven du cerveau.
Cette émiuence
qui s'enfonce dans les fosses moyennes du
1
,
crâne, a été appelée par Vesale, du
nom
de monticulus.
i3, i3, i3, i3, circonvolutions cérébrales qui se trouvent
vers le bord
80, 80
,
saillie des
du lobe
antérieur.
léger enfoncement qui répond de chaque côté à la
voûtes orhitaires.
'7»'7»>7>i7, circonvolutions qui se trouvent sur le bord
du lobe moyen. Elles sont, comme celles que j'ai désignées
en 3
5 moins volumineuses que les circonvolutions placées
1
,
1
,
vers le milieu en x8, i8
I
ANATOMIE DU CERVEAU.
28, 28, circonvolution située le long
loi
du bord interne du
nerf olfactif.
29
-ig
,
circonvolution que Ton voit le long du bord ex-
,
même
du
terne
nerf.
22, 23, 24, 25, 26, 21
Le
paire.
trajet
,
nerf olfactif ou de la première
de ce nerf, depuis
21 jusqu'à 25, est oblique
de deliors en dedans de sorte que
ces deux nerfs se rapprochent par leurs extrémités
antérieures 21
21. La marche de ce nerf est très-différente
de
de derrière en devant,
et
,
,
celle des autres
,
puisque tous
,
loin de se
rapprocher
,
sont
divergens en sortant du crâne.
24 , 24, racine externe et longue du nerf olfactif. Ce filet
blanc ne s'enfonce pas profondément dans la substance du
cerveau
et
il se dirige obliquement vers la scissure
de Sylvius ,
termine par une pointe très-aiguë. Une partie de ce
;
se
il
nlel est cachée ici par la saillie 14,
14, du lobe moyen. Cette
longue branche du neif olfactif a été connue de Varole c'est
la seule dont Duverney ait fait mention.
:
20
,
blanc
25, racine interne et longue du nerf olfactif Ce filet
connu de Haller,ne la point été de la plupartdeceux
,
qui ont précédé cet anatomiste.
a
Il
comme
est plus
le
long, très-peu d'épaisseur, et
sillon de Sylvius.
le
premier qui
se diiige aussi vers
il
22, 22, racine interne et courte du nerf olfactif. Ce n'est
point un
filet,
ment aigu
comme les deux
Ce prolongement
de
précédens, mais un prolonge-
très-peu considérable de
et
est
la
substance blanche.
très-remarquable dans un grand nombre
sujets.
élargissement qui répond à une émineuce ou saillie
, 78,
pyramidale de substance grise dans laquelle sont aussi quel-
78
ques stries blanches Ce
mamelon dont on
,
voit une partie en
i5, figure 2, est placé a l'extrémité postérieure du sillon
longitudinal
25,
2fi
2(^
a 70
,
il
,
le
long duquel
le
nerf
est
couché.
portion étroite du nerf de la première paire. De
s'élargit.
Depuis 25
jusquen 79, on voit
la fac^-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
102
inférieure de ce nerf dans toute son étendue
et on aperçoit
dans son milieu une très-légère excavation longitudinale.
extrémité antérieure du nerf olfactif. C'est une
21 , 21
,
5
espèce de bulbe
ou renflement ovale, qui
,
se
termin» d'une
manière insensible en arrière qui est formée de substance
grise demi-transparente, mêlée de stries blanches
et dont la
,
,
face inférieure est soutenue sur la lame criblée de l'os etb-
Ce nerf, dans
noïde.
pourquoi Galien
sa totalité, est
et tous les anciens
dit
même du
pulpeux: voila
nerf propre-
,
la substance
cerveau. Dans la plupart des quadrupèdes
creux
est
nnais
,
et
non comme un
comme un prolongement de
ont regardé cette production
ment
mou
anatomistes après lui
il
;
n'en est pas de
connu de Varole
ctoit bien
,
même
de Vesale
et
ce nerf
,
dans l'homme
:
ce qui
de Vieussens.
20, 2o , extrémité du sillon , le long duquel est placé le
nerf olfactif. Dans tous les sujets ce sillon dépasse toujours
le nerf.
27
27
,
,
substance
substance blanche que j'appelle perforée. Cette
percée d'un grand nombre de conduits plus ou
moins verticaux pour
rioles
passage d'un grand nombre d'arté-
le
se trouve située vers le tubercule d'où sort le nerf ol-
,
entre la racine externe de ce nerf et le trajet
factif
du nerf
optique. Les deux racines longues du nerf olfactif , ainsi que
la racine courte, 22
,
22
sont donc environnées et pour ainsi
,
dire pénétrées d'un grand
i5
miité
,
nombre
d'artères.
16, 16, circonvolution arrondie qui répond à l'extré-
de la corne
d'Ammon
,
ou grand hypocampe
C'est en
du tractus
optique que l'on aperçoit l'élargissement du grand hypocampe ,et (jue l'on peut pénétrer dans les prolongemens inférieurs des ventricules latéraux sans détruire aucune partie du
la soulevant en
i
5
,
i
5
et
en la détachant en 5o
,
5o
,
,
,
cerveau
noïde
45
,
,
,
et
que
et sans
couper autre chose que la membrane arach-
quelques feuillets de la pie-mère. C'est vers 16, /{O
trouve une circonvolution en forme de crochet
se
qui répond au grand
hypocamne
,
et qui est ici
cachée par loà
ANATOMIE DU CERVEAU.
io3
côtés de la protubérance annulaire et par la partie antérieure
du
cervelet.
On
la voit
dans la planche précédente
,
où ces
dernières parties ont été soulevées postérieurement pour la
mettre tout-a-fait a découvert,
3o
33
,
,
3i
,
nerf optique.
On
n'aperçoit
ici
qu'une portion
de ce que j'appelle le tractus optique. En 3o 33 ce tractus se
contourne sur les jambes du cerveau , et s'étend jusqu'au eros
tubercule postérieur des couches optiques ; ce que l'on ne
,
peut découvrir dans cette figure
sa place naturelle
3i
3i
,
,
le
,
lobe
,
moyen
qui est dans
y mettant obstacle.
nerf optique coupé près de son entrée dans l'orbite
par le trou qui porte le même nom. La coupe de ces nerfs
prouve qu'ils sont fibreux et qu'ils sont bien éloignés d'être
,
mous
comme
,
plusieurs l'ont avancé.
Suivant
ces nerfs étoient poreux. Eustachi croyoit
anciens
les
même y
,
avoir dé-
couvert un conduit qui s'ouvroit au centre de la rétine
,
et
Riolan avoit dit que ces trous se fermoient après la mort. On
ne peut rien ajouter aux observations par lesquelles Zinn a
détruit ces erreurs.
32
,
jonction des nerfs optiques
cachée
tion est
qui est en grande partie
,
VinfundiLulum 34 , 34? 55. Le lieu de cette joncappelé par Ziun l'espace quarré du nerf optique. Les
,
,
Tpsr
Anatomistes
les
plus exacts ont adopté l'opinion de Galien
,
qui n'admettoit point le croisement de ces nerfs. Leur subs-
tance médullaire
communique
et se
confond
,
pour
d'un côté à l'autre. Totis medullis coiifunduntur
,
ainsi dire
Les phénomènes morbifiques confirment cette assertion
ne permettent pas d'ajouter
Vesalc
et Morj:;agni
Icsquel'es l'œil étoit
foi
que
j'ai
,
et
au croisement de ces nerfs.
rapportent plusieurs observations dans
malade du
même
côté où le tractus
tique avoit souffert quelque lésion. Ce qui sert de
a l'opinion
,
dit Haller.
adoptée
nerfs optiques tout-à-fait
,
c'est
que Vesale
séparés
a
op-
complément
vu
les
deux
l'un de l'autre dans un
sujet, sans qu'il fût d'ailleurs survenu le plus légor chan^'C-
mcixl dans les fonctions de ces orp;anps.
SCIENCES PHlt SIOL. ET MEDICALES.
io4
36, 36, éminences mamillaires appelées eniînentiœ candi—
cantes. Elles sont blanches en dehors
cendrées eu dedans
et
,
:
de la voûte, qui sont blancs, y aboutiset se confondent avec la sub.'jtance de même nature qui
les piliers antérieurs
sent
,
forme l'écorce de ces éminences.
34 base de l'entonnoir ou infandibulum. Elle
34
,
,
est for-
mée d'une substance
grise qui se continue sur les parois
troisième ventricule
et qui s'étend sur les côtés des
,
mamillaires, lesquelles en sont
comme
du
éminences
enveloppées en 67,
5-. Cette substance se porte jusqu'à l'angle que font en de-
vant
les
deux jambes du cerveau, avec
le
bord inférieur des-
quelles se continuent les émin?nces mamillaires.
35
,
pointe ou extrémité de l'entonnoir coupé très-près de la
On peut
glande pituitalre
Tarin
et
,
que
assurer
entièrement dépourvue de cavité
les pores
:
malgré
l'assertion
on n'y découvre pas
admis par Vieussens. Tous
Galien jusqu'au siècle dernier
l'entonnoir
,
de
cette portion de l'entonnoir est tout-'a-fait solide
comme un
,
les
Anatomistes
,
,
même
depuis
avoient cependant considéré
canal par lequel s'écouloit la sérosité
des ventricules. Ce fut en 1667 que l'on éleva en Hollande
Une substance médullaire
des doutes sur cet usage.
molle
,
de couleur grise
et
pose l'entonnoir
absolument dans
,
,
dont la base offre une cavité
la pointe
de cette production.
que
C'est ici le lieu de rapporter la division
substance cendrée en deux espèces
,
dont l'une
des circonvolutions ordinaires du cerveau et
beaucoup plus de consistance que
On
très-
comqui manque
recouverte par la pie-mère,
l'autre
,
j'ai faite
,
de la
qui est celle
du cervelet, a
qui est très-molle.
rapporter à cette dernière la substance grise de
Vinfundibvluin 37 34 , 55 qui ferme ici le troisième ventridoit
,
cule.
ple
,
,
Dans quelques animaux , dans les ruminans , par exemelle est dure et a demi - transparente , comme les carti-
lages.
38 33 jambes du cerveau près de leur réunion. Les jambes
du cerveau sont composées de substance blanche et fibreuse
,
,
,
Dans
ANATOMIE DU GEHVEAU.
io5
rapprochement a
la partie
l'angle qui résulte de leur
antérieure de la protubérance annulaire
mat qui
tance d'un blanc
ventricule
sert en partie
,
on trouve une subs-
,
de base au troisième
qui est percée d'un grand nombre de trous pour le
,
passage des vaisseaux artériels
et qui est
,
comme
sur— ajoutée
aux bords internes des jambes du cerveau. Entre ces péduncule>« est une excavation que j'appelle la fosse des nerfs
oculo-inusculaires La substance dont
.
trouve
l'œil
n'est point fibreuse
,
même
ni la
,
et
,
couleur ni le
j'ai
parlé
en général
,
même
tissu
,
que
que
l'on
y
elle n'offre
à
et
,
les
jambes du
cerveau.
39 39 40 , 40, nerfs oculo — musculaires ou de la 5" paire.
Ces nerfs naissent en 09, 59 , de la fosse ou excavation décrite ci-dessus. Ils sortent
i^ du bord interne des jambes ou
,
,
j
péduncules du cerveau dans l'angle que ces péduncules font
près de la protubérance annulaire
2" de la substance blauche
j
et perforée qui est située entre ces productions.
ces nerfs
noïde
,
de la pie-mère
et
Les racines de
que l'on aperçoit facilement au travers de l'aracb—
,
sont divergentes. Considéré dans son
un peu aplati j il s'arRidley avoit eu tort sans
le nerf cculo— musculaire est
origine
,
rondit
ensuite dans son trajet.
doute de ranger ce nerf parmi ceux qui naissent de la pro-
tubérance annulaire
que
qu'il a dit
très
-molle
nerf
le
;
et
Riolan n'étoit pas mieux fondé, lors-
nerf oculo
dépourvu de
et
les plus internes se
,
-
musculaire éloit de consistance
Parmi
fibres.
touchent
et
,
les racines
de ce
m'ont paru contiguës
en plusieurs points.
41
>
4'
>
4^»
4?-
>
43
,
43
,
44, 44
1
pvotubérance annulaire,
ou pont de Varole. En 4i 4* 0° '^'°''- ""^"^ espèce de raphé
qui se dirige de devant en arrière qui est ici a peine sensible
>
mais que
»
découvre beaucoup mieux dans
l'on
les parties latérales
de la protubérance 43
,
4^
j
conçues
les
profondes. Des fibres transversales se dirigent de
/(i
44-
,
4'
>
yc^'^
La struc-
ture de ces fibres blanches et transversales est assez uniforme
vere le milieu
;
mais
,
sur le côté
,,
elles s'écartent
pour
faire
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
io6
place au nerf de la
En 45
postérieur.
et s'arrondit
paire
5e
petits plans
deux
sorte en
4^5
,
et elle
,
,
,
et elles se divisent
naissance
meaux
j
ils
inférieurs
et l'autre
,
protubérance annulaire
la
se rétrécit
légèrement échancrée en 8o.
est
45, 45> nerfs pathétiques ou de la
Forigine dans la planche précédente ;
jeiir
en quelque
dont l'un est antérieur
On
paire.
4"
en voit
sont aplatis dans
ils
sortent au-dessous des tubercules quadriju-
entre ces tubercules et la partie la plus
,
élevée des colonnes de la lame médullaire ou valvule du cer-
veau. La
prochés
sont divisés en deux ou trois petits
ils
ils se
;
annulaire
ils
;
paire vers 47-
du
très-rap-
adhèrent dans leur passage au nerf de la
on n'en aperçoit qu'une
Ici
M. Wrisberg assure
tion.
filets
contournenl sur les côtés de la protubérance
qu'il a
côté droit plus gros que celui
vu souvent
très
le
5'^
— petite por-
nerf pathétique
du côté gauche.
paire.
En
cîterchant a décrire avec précision l'origine de ce nerf, je
me
46, 4?
4^"?
?
suis aperçu
4?
que
avec laquelle
les
>
nerfs trijumeaux ou de la
5*"
limites de la protubérance annulaire,
jambes du cervelet se continuent , n'étoient
les
pas exactement déterminées. J'y ai suppléé comme il suit.
Que l'on conçoive une ligne tirée de cliaque côté depuis le
îîord externe de l'éminence olivaire fio Gi 63 jusqu'au bord
,
,
,
externe des jambes du cerveau
avec
la
protubérance en
nant a
la
81
protubérance
,
,
81
,
considérées dans leur réunion
:
je
regarde
comme
apparte-
tout
l'espace
compris
annulaire
d'après cette manière de mesurer
entre ces
deux lignes
les nerfs
trijumeaux sortent des jambes du cervelet
;
Fespace circonscrit que
,
j'ai
,
,
très
-près de
la
,
hors de
déterminé. Ces nerfs naissent donc
partie inférieure et antérieure des péduncules
île la
velet
et
protubérance annulaire
,
dont
du cer-
les fibres
transversales s'écartent pour leur donner passage.
On
tions
I^a
distingue dans chacun des nerfs trijumeavix deux porj
l'une, 46, est postérieure
première
j'y ai
est
j
l'autre, 4?
>
est antérieure,
beaucoup plus considérable que
compté jusqu'à treute-trois
la seconde
petits faisceaux
:
nerveux
ANATOMIE DU CERVEAU.
réunis par
un
sent la portion antérieure
breux
Les
tissu cellulaire très-serré.
4?
,
petite artère passe entre ces
107
qui compo-»
sont beaucoup moins
>
moins rapprochés l'un de l'autre
et
filets
;
deux portions.
nom-
quelquefois une
vu
J'ai
aussi
dans
plusieurs sujets qu'elles étoient séparées par un petit relief
de substance blanche appartenant a
la
protubérance annulaire.
MM.
Wrisberg et Soemmerring ont bien décrit cette structure
indiquée par M. Neubawer. Suivant Santorini la portion
postérieure de ces nerfs sort des fibres transversales de la protubérance , et la portion antérieure naît des jambes du cervelet. Plusieurs observations portent a croire que les deux porau moins en très-grande
tions de ce nerf naissent également
suffira pour s'en concervelet.
Il
partie des péduncules du
vaincre, de faire une section entre les deux portions de la
,
,
,
S*"
,
paire
et
,
de prolonger cette coupe vers
sensiblement des
filets
d'un tissu très - ferme
s'il est
,
et si l'on
du
on verra
:
,
apporte dans cette re-
cherche toute l'attention qu'elle exige.
la 5^ paire
le cervelet
de ce nerf s'étendre jusqu'à ce viscère
J'ai
vu plusieurs
côté droit plus gvosse que celle
du
fois
côté gauche.
67 , 58 éminences pyramidales aussi appelées corps pyramidaux. Elles sont séparées de la protubérance annulaire par
un petit enfoncement 82 82 et entre ces corps se trouve une
fente ou division longitudinale 69 69, au fond de laquelle on
,
,
,
;
,
voit
,
lorsqu'on en a écarté les bords , plusieurs coidons blancs
qui se dirigent d'un côté a l'autre en manière de
sures
,
les
uns transversalement,
56,56, éminences ou corps
partie externe des corps
les autres
commis-
obliquement.
olivaires. Ils sont situés a la
pyramidaux; arrondis vers
le
haut,
leur extrémité inférieure se prolonge en diminuant de lar-
geur,
et elle se dirige vers le
gée. Entre le
bord externe ôo
bord externe delà moelle alou—
61
,
62
,
de ces éminences
partie postérieure de la protubérance annulaire
du cervelet qui
,
que j'appelle
62
,
5i
,
j
la
soutient le nerf vague,est une excavation asse/'
profonde
5i
,
,
et le lobule
52
,
\a
fosse des corps olivaires.
nerfs abducteurs de l'œil
,
ou nerfs de
la
i
SCIENCES PHYSIOI.. ET MEDICALES.
08
B"^
Quoique
paire.
facile
les
,
en ont
dit.
la reclierclie
de l'origine de ces nerfs
des corps pyramidaux et de
rieure de la protubérance
,
tervalle qui les sépare
suivant Lieutaud
;
corps pyramidaux seulement
manns
•
l'in-
sortent des
ils
,
Vieussens et Coop-
(1) suivant
la protubérance seule les fournit
,
soit
Anatomistes ont singulièrement varié clans ce qu'ils
Suivant Morgagni , ils naissent de la partie posté-
j
suivant Vinslow
,
trouvent entre la protubérance annulaire et l'éminence
dans la planche II , les a repréolivaire ; (a; et Santorini
ils se
,
sentés
comme
très— rapprochées de ces dernières éminences.
Haller se contente de dire qu'ils naissent du sillon qui sépare
les
corps pyramidaux de la protubérance
du
qu'ils sortent
la
j
et
M. Sabatier
5
sillon qui se trouve entre la protubérance et
moelle alongée.
(3)
Je rapporterai ce que la dissection
m'a
fait
voir dans
cerveau avoit une grande consis-
plusieurs sujets dont le
tance.
Dans l'un
la 6^ paire naissolt des éminences pyramidales
,
,
y avoit un petit filet en dessous qui adhércit au bord inférieur de la protubérance annulaire.
et
il
Dans deux autres
elle naissoit
,
uniquement des éminences
pyramidales.
un quatrième
Dan.s
chaque^côté
,
elle étoit
,
formée de
dont les internes étoient
externes s'approchoient
les
dans leur origine
,
trois filets
plus déliés
,
;
de
les
de l'éminence
olivaire.
Dans un cinquième
origine
,
de cinq
l'éminence olivaire
pyramidaux.
Dans trois autres
sujets
,
tom.
ï
(2) Traité des nerfs
,
les
les autres se
;
(i) Edition de 1776
(.^)
dont
,
paire étoit composée
6^
la
,
filets
,
plus courts
formée de deux cordons
pag. 5g4.
n». 70.
Traité d" Anatomie
,
tom.
1
,
a son
portoient vers les corps
elle étoit
,
,
adhéroient a
pag. S09.
ANATOMIE DU CERVEAU.
principaux
•
,
dont l'intérieur étoit le plus délié;
109
vu
j'ai
aussi
[uelquefois, mais rarement, le cordon intérieur être le plu>
gros. Ils adliéroient
un peu
a la protubérance
,
mais
étoieot
ils
pyramidaux.
Quelquefois dans le fond du sillon qui sépare la protubérance de la moëllô alougée il y a un petit cordon transversal (i) avec lequel les nerfs communiquent.
dirigés vers les corps
,
,
Il est
permis de conclure de ces recherches
,
pyramidaux
,
naît principalement des corps
que
et
la 6e paire
quelquefois
même
en
lui
temps de la protubérance annulaire. Cette origine
donne une analogie marquée avec le nerf de la 5* paire, qui
naît des péduncules du
cerveau
avec lesquels les corps
,
pyramidaux forment une continuité non interrompue ; comme
il
de le démontrer
est facile
cet organe
,
,
en faisant
une section verticale
et
dans la base de
,
de devant en arrière au
niveau des corps pyramidaux.
Ce nerf
en manière de ruban. Morgagni
est aplati
l'a
vu
formé d'une seule racine. Le plus souvent on trouve vers son
bord interne un petit filet 83 83 qui en est séparé. Dans
,
le sujet qui a servi
pour
,
le dessin
de cette base
,
l'origine
du nerf abducteur de l'œil se rapprochoit un peu en 5i , 5i
du bord interne de l'éminence olivaire. Des artérioles nombreuses sont distribuées autour du point d'où il sort; et celte
,
encore
circoastance lui est
nerfs.
M. Soemmerring
de plusieurs
dit
commune
que ce nerf,
filets très - distincts
mère en deux points différens;
,
avec la
3"
paire de
lorsqu'il est compost-
parce quelquefois la dure-
eu occasion d'ob-
je n'ai point
server cette structure.
48
tion
,
48
,
nerf facial
molle ^9
et elle est
,
,
ou portion dure de la
49 de cette
même
paire
est
7^ paire.
La por-
placée en arrière
,
plus volumineuse que celle-ci. Ces deux nerfs, ou
portions de la 7^ paire de Willis
petite excavation à
(1) Santorini et
,
se trouvent
peu près triangulaire
M. Girardi ont observé
,
dans une
que j'appelle
ce cordon.
la
SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES,
110
fosse de Véniinence olivaire. Cette fosse est placée entre l'émi-
nence olivaire, la jambe du cervelet, la protubérance annuj et le péduncule ou Iractus latéral de la moelle alongée.
laire
Je prie qu'on se souvienne des limites que
les
jambes du cervelet
moyen
et la
j'ai
établies entre
protubérance annulaire
,
par le
d'une ligne que l'on conçoit dirigée du bord externe
des éminences oliyaires
cerveau
dans
,
En admettant
,
cette ligne
rance annulaire
vers le bord externe des jambes
de démarcation entre la protubé**-
jambes du cervelet
et les
,
c'est
de ces der-
nières précisément, vers le point de leur jonction avec la
tubérance annulaire
sous le
,
que naît
,
le
nerf facial dont
nom
de premier nerf de la
suit ce nerf jusqu'au fond de la fosse
on voit
j'ai
proparlé
Mémoires de V Académie royale des Sciences] année
Â.Si.xxs\es
1781
du
de leur jonetion avec la protubérance.
le lieu
qu'il s'implante
7^ paire.
Lorsqu'on
de l'éminence olivaire
dans la partie delà jambe du cervelet
qui répond au bord externe de la moelle alongée. Ce nerf
fait
,
dans la base du cerveau
,
un
trajet
un peu moins con-
sidérable que la portion molle. Quelquefois
sa naissance
est facile
trouve
,
,
il
est dfvisc,
dès
en deux rameaux qui restent unis, mais qu'il
de séparer
;
et il
y a des
dans l'origine de ce nerf,
sujets
trois
Dans sa naissance
son trajet. Sa direction est
telle qu'il
la convexité est en arrière
et la
distincts.
,
il
dans lesquels on
ou quatre
est aplati
;
il
filets
bieu
s'arrondit dans
forme une courbe dont
La con-
concavité en devant
vexité de ce nerf répond au bord concave de la portion molle,
et qui
qui est aussi légèrement courbée dans sa direction
,
reçoit le nerf facial dans cette courbure.
nerf auditif proprement dit ou portion molle de la
Ce nerf placé très-près du précédent, et un peu
plus en arrière se contourne sur le bord postérieur et inférieur
de la jambe du cervelet a laquelle il adhère dans le lieu où le
49 , 49
,
»
7* paire.
,
,
,
péduncule de la moelle alongée la pénètre. Ce nerf se trouve
sur la face postérieure ou supérieure de ce même péduncule;
il
forme un ou plusieurs
reliefs sur le
plancher inférieur et
m
ANATOMIE DU CERVEAU.
du quatrième yentricule. L'a les racines des deux
communiquent entr'elles d'un côté a l'autre j
grisitre
,
nerfs auditifs
d'où
du nerf facial
résulte que les origines
il
ditif, c'est-a-dire
et
du nerf au-
des portions dure et molle de la 7* paire,
,
sont séparées l'une de l'autre par l'épaisseur entière du pé—
duncule de la moelle alongée. J'appelle ainsi la portion latérale de cette moelle qui se porte vers la
sans
communiquer immédiatement avec
la
jambe du cervelet
protubérance an-
Tarin désignoit ces péduncules sous
nulaire.
nences pyramidales latérales de
la
le
nom d'eW-
moelle alongée.
C'est dans le lieu de sa naissance que le nerf auditif a le
plus de mollesse. Considéré dans Je canal osseux qui lui
donne passage,
il
de nouveau pour
gane de l'ouïe.
beaucoup plus de consistance j
a
se réduire en
Indépendamment de
ces
il
la
perd
pulpe dans l'intérieur de l'or-
deux nerfs
,
dont l'ensemble forme
ce que les Anatomistes appellent la j" paire de Willis
M. Wrisberg en admet un troisième
dans
le
média
même
faisceau de nerfs
5o
,
a
qui est compris
nommé
porlio
inter coinmunicantcin faciei et auditivum nervuni.
observations suivantes
,
que j'avois
de cet habile anatomiste
celles
faites
,
queront ce qu'une dissection exacte
portions dure et molle de la
7*=
y trouve deux ou trois
très— distincts. Dans
un des
que
et
,
exposées dans mes leçons d'anatomie
On
5o
,
et qu'il
,
j'ai
plusieurs fois
avant Fan 1778
fait
Les
avant de connoître
,
expli-
apercevoir entre les
paire.
filets
sujets
très-déliés 5o
que
j'ai
5o
,
disséqués
,
,
mais
deux de
ces filets se dirigeoient entre la portion dure et la portion
molle
nière
5
;
(1) et ils
le
adhéroient plus particulièrement a la der-
troisième étoit soutenu sur la portion dure
(])Ces deux
filets
ctolent, dans
molle par un rameau de
un
,
lui étoit
sujet, &éparés de la portion
l'artcrc basilaire.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
112
parallèle
et oaissoit (i) près
,
de son origine en dessus
quelquefois un petit plexus entre ces nerfs,
:
y a
il
(a)
Dans un autre sujet l'origine de ces trois petits filets étoit
deux étoient moyens entre la portion dure et
plus long
se voyoit en arrière près de la
îa molle ; l'un
,
la suivante
:
,
,
portion miolle
même
cette
;
l'autre, plus court, naissoit
portion
;
plantoit a côté de la portion dure.
regardés ni l'un ni l'autre
ces
comme
des
,
et
s'im—
ne pouvoient être
Ils
rameaux d'aucune de
deux portions.
Dans un troisième
de deux
de
au-dessus de
le troisième étoit antérieur
:
l'un
la portion
terne
,
dure
sortoit sur
molle avec
les
sujet
,
ces filets n'étoient qu'au
interne et plus long
,
l'autre
;
,
,
nombre
naissoit en arrière
plus court
et
,
près
un peu plus ex-
coté, près de l'adhérence de la portion
!e
jambes du cervelet.
Le plus souvent
ces nerfs forment
deux
petits troncs in-
termédiaires.
M. Soemmerring page i 52 , de
vu quelquefois les radicules de ces
rons du nerf glosso— pharyngien.
,
53
que
,
53
,
le
hasi Encephali
,
dit qu'il a
petits nerfs sortir des envi-
nerf glosso- pharyngien. Ce nerf est plus gros
les filets qui appartiennent
«loigné de ces
filets
au nerf vague
que ceux —
ci
nerf est distinct de tous les autres
,
et il est
ne le sont entr'eux.
,
et il sort
plus
Ce
du crâne en
passant au travers d'un trou particulier percé dans la dure-
mère. Ce faisceau peut
réduit en plusieurs
très
— rapprochés dans
même
divergens
près la
même
,
filets
par le secours de la macération , être
,
qui demeurent parallèles, qui sont
toute son étendue
,
et
qui ne sont pas
dans son origine. Quelquefois on voit un
petit filet nerveux très- délié, placé le long du bord inférieur
du nerf glosso-pharyngien. L'origine de ce nerf est a peu
(i) 3'ai
que celle du
vu ce
(2) f^oyez
filet
filet
naître par
page iSa
,
supérieur
du nerf vague.
deux radicules.
de bâti Encephali Soejamerring.
ANATOMIE DU CERVEAU.
55
54
,
55
,
54
,
,
nfîrf
vague ou de
posé de la réunion de dix
,
la
onze ou douze
nS
paire. Il est coiu^
8<^
filets
souvent réunis
en trois, quatre ou cinq petits paquets qui sont parallèles
,
et
dont les derniers sont contigus aux racines supérieures du
filets moyeus sont les plus rapprochés. Je les
toujours vus placés les uns au -de.ssus des antres. Cooptnanas les a vu naître sur deux rangées , dont l'une étoit anté-
nerf spinal. Les
ai
rieure
et l'autre postérieure.
,
comme
presque tous
les
Ces nerfs ne sortent point,
Anatomistes l'ont dit, du bord ex-
terne de l'éminence olivaire
ils naissent assez loiu de ce
un peu plvis en arrière que son bord externe , du péduncule de la moelle alongée. On voit souvent ces filets implantés dans la rigole ou >illon qui est situé entre l'éminence
corps
',
et
,
olivaire et ce péduncule. Une petite radicule sort quelauefois
de l'extrémité inférieure ou queue de l'éminence olivaire
,
comme
on
vague
dont
en 60, 60. Ce qui vient d'être dit convient
au nerf glosso- pliaryngien , comme aux racines du nerf
,
le voit
au premier coup d'œil
,
gien semble n'être que
le
rameau
,
le
nerf glosso - pharyn-
le plus
élevé. Vieussens
vu quelques-unes des racines du nerf vague
du quatrième ventricule. Je n'ai point rencontré cette
et Santorini ont
sortir
disposition dans
6"),64
f>5
,
j
t35
mes recherches.
,
Ô4, 65, origine du nerf lingual ou de la
suffit pas, pour en donner une bonne idée,
(f paire. Il ne
de dire qu'il naît entre les émineuces pyramidales et olî-
vaires
j
ses filets supérieurs
ces dernières,
et ce n'est
ne s'élèvent jamais a la hauteur de
point le
sommet du
entre ces éminences que le nerf lingual occupe.
que vers
le
sillon placé
Ce
n'est
guèr*
commence
milieu de ce sillon que son origiue
et
ce nerf s'étend beaucoup plus bas que les émiuences oliVaires.
l'épine
Son caractère
,
distincts.
midale
,
est,
comme
celui de tous les nerfs de
composé d'un grand nombre de fiiets tjèsCes filets se réunissent en faisceaux de forme pyra-
d'être
dont
la moelle
la
base
de l'épiae
T. 6,
,
,
élargie en 65, 64 ,6"
et
dent
la pointe
("6
>
,
es'
67
,
appuyée sur
68
,
perce la
i\
ï
SCIENCRS PHYSiOI^. ET MEDICALES.
i4
diire-mère en plusieurs points difl'éreus. Ici les filets du nerf
lingual sont tlivi ses en liois faisceaux. Souvent les filets supérieurs et les inférieurs sont plus éloignés tîu sillon interméet alors les racines de ces faisfilets moyens
ceaux forment dans leur insertion une ligne un peu courbe ,
dont la convexité est en dedans, et la concavité en dehors.
diaire qne les
vu
J'ai
,
dans un sujet, le nerf lingual formé dedeuxLran-
,
de l'autre
clies principales assex distantes l'une
ëtoit
composée de cinq
à six filets
quatre; cette dernière étoit plus citerne,
que réminence
:
la
et l'inférieure
,
supérieure
de trois ou
plus bas
et naissoit
olivaire.
L'origine de ces nerfs n'est pas toujours semblable des deux
côLés
y a souvent un ou deux
il
j
de plus,
filets
ment plus considérable entr'eux d'un
La distance qui sépare les radicules de
quefois considérable
sent
la
,
pour former
le
;
un écarte—
ces nerfs est quel-
plus souvent elles ne se réunis-
et le
tronc
et
côté que de l'autre.
,
,
qu'après avoir percé séparément
dure— mère.
dans différens sujets quelques dimensions que je
J'ai pris
rapporte
pour donner une idée exacte de
ici
la position respec-
tive de ces différentes parties. Entre le filet le plus élevé
nerf lingual
et la
sujet 2 ligues
de distance
:
protubérance annulaire
un quart
et
,
,
dans un autre
entre le dernier des
filets
,
du nerf lingual
plus élevé de ceux du nerf sous- occipital
du
y avoit dans un
3 lignes et demie
il
,
et le
2 lignes
y avoit
il
de distance , et le nerf sous-occipital étoit séparé de la première paire cervicale par un écartement d'une ligne et
quart.
85
,
85
,
?5
84
.
,
85
,
85
,
85
nerf spinal ou accessoire de la
filet
supérieur
,
dont
,
84
,
racines supérieures
8, paire.
1? disposition varie
On
du
voit en 8| le
beaucoup.
Il
y
a des
sujets dans lesquels c* filet est presque parallèle au dernier
du n->rf vague ou 8" paire dans d'autres le filet
du nerf spinal est très - oblique et fait avec la
de i'énine un anjcle très-aii;u.
faisceau
i.upérieur
juoolle
,
;
,
ANÂTOMII^DU CERVEAU.
•JS
tb
,
8"
,
,
le nerf spinal
,
dont on voit les racines ea
85,85,84.
86
ou
S5
,
ii5
8-
,
88, 8g
,
go
,
fissure antérieure
térieure. 8g
,
coupe de la moelle épinièrp. 85, fente
fente ou fissure pos-
,
de cette moelle. 87
,
centre de la moelle épinière
,
où
se trouve
un»
portion de substance corticale qui s'étend sur les cotés vers
83 88 et 90 , go. Le reste est formé de substance blanche ^
comme
en 78, 78,
etc.
io,io,iOjii,ii,
10,11, II, circonférence du cer-
10,
velet.
91
gt
,
moyenne
écliancrure perpendiculaire
,
et
posté-
rieure.
75 , 76, le sillon des jambes du cervelet , qui se continus
sans interruption avec le reste du sillon latéral et circulaire ,
ou Grand sillon du cervelet.
70
,
70
"-o
,
70
,
point parallèles
coœnre on
;
le voit
70
,
du
la face inférieure
70
,
circonvolutions qui se voient sur
cervelet.
mais
elles se
en 92
,
g2
ga
,
Ces circonvolutions ne sont
coupent en plusieurs points
,
ga
,
92
,
g2.
Parmi
,
les sillons
auxcpiels ces circonvolutions irrégulièrement semi-circulaires
aboutissent
,
on en aperçoit
le plus
qui sont plus remarquables que
Us
souvent quelques - uns
autres Pour l'ordinaire
en trouve surtout un plus grand vers
bord postérieur de
la face occipitale
le sillon inférieur.
On
le
du
le
on
milieu ou vers le
cervelet. Je l'appelle
trouve dans la direction de 69
,
6g
,
g3 93 , saillie que les circonvolutions du cervelet forment
de chaque côté dans cette région. Je l'appelle le lobule de la
,
,
moelle alongée.
71,71
élévation formée par de petites circonvolutions. Jo
,
l'appelle le lobule
du nerf
vap;ue
:
ou y aperçoit aussi une
portion du plexus choroïde du quatrième ventricule qui répond au nerf glosso- pharyngien.
74
,
74
75, 75
5
,
lobule supérieur et interne du cervcîet.
lobule supérieur
et
externe du ueiyelut.
1
SCIENCES PHYSIOI^ ET MEDICALES.
16
74
yS, 76
,
72
,
,
70
,
face inférieure et antériieure, ou face
temporale du cervelet.
gi
TO, 10, 10, 7^1, 72, 71, limites de la face inférieure
,
et postérieure
,
ou de la face occipitale du cervelet. La face
supérieure de ce viscère est cachée dans la position où
il
est
représenté.
ici
FIGURE
Dans
II.
cette figure le nerf olfactif est rejeté en
faire voir sa face supérieure et le sillon
dedans pour
du cerveau sur lequel
ce nerf est appliqué.
1.1, circonvolution cérébrale placée
du
du nerf olfactif.
sillon
2.2, circonvolution
9,9, bord
a la partie externe
I
située a la partie interne de ce sillon.
interne de la circonvolution 2,
1.
C'est ce
qui est contigu avec son congénère du côté opposé
l'on voit
3
5
,
placé.
figure première
,
sillon
,
Ce
,
en
2
,
i
bord
et
que
3.
du cerveau sous lequel le nerf olfactif est
remarque qui a déjà été faite
sillon est sinueux
par Santorini.
1
,
Il
est plus
j
long que
le
nerf, et
il
le
dépasse
vers la partie antérieure.
4
3
4'^» contour
des circonvolutions qui servent a former la
base de la scissure de Sylvius.
7,8, nerf optic[ue du même
6
,
côté.
substance blanclie perforée.
II, racine interne et courte
du nerf
olfactif.
12
,
racine interne et longue du nerf olfactif.
ï3
,
racine externe et longue du nerf olfactif.
o
5
j4
,
I
élargissement bu bulbe de ce nerf.
i4
,
i4
,
face supérieure
du nerf olfactif
,
le
long de la-
quelle on observe une légère saillie de substance cendrée ou
corticale qui répond au sillon 3
,
2
,
5.
PLANCHE XVL
Cette planche
,
destinée à faire voir les artères de
ANATOMIE DU CERVEAU.
du cerveau
la base
planche
]a
F" du
mier projet avoit
,
présente
même
mêmes
objets
que
de Haller.
Mon
pre>
les
Vil'' fascicule
317
été de placer ici
une copie
de celle planche avec quelques corrections que je regartlois
comme
indispensables; mais ayant injecté,
dans un grand nombre de jeunes sujets les artères
de la base du cerveau et les ayant fait dessiner en,
,
suite
je
,
me
f^uis
aperçu que j'avois conservé
dans
,
mes recherches,
les différentes pièces qui servoieiit à
plus de vaisseaux qu'on n'en voit dans le dessin de
Ilaller
:
ayant
que presque tout
d'ailleurs réfléchi
du cerveau,
ce qui concerne les nerfs et la base
vicieux dans cette planche
en'
me
suis
déterminé à
publier une nouvelle.
On
ne doit point être surpris que la base du cer-
veau
ait ici
dans
les
une étendue beaucoup plus grande que
planches précédentes.
lorsque je
affaissée
la
je
,
est
l'ai
qu'elle
étoil
fait dessiner, les parties qui
composoient avoient été
pour montrer, autant
Outre
tii'aillées
en différens sens
qu'il étoit possible,
les
,
diffé-
rents l'ameaux artériels. Les lobes antérieurs avoient
été séparés l'un de l'autre dans la dissection des artères
calleuses; ces
les lobes
mêmes
moyens, pour développer
l'artère sylvienne.
arrière
lobes avoient été détachés d'avec
Le
les
branches de
cervelet avoit été repoussé en
pour mettre à découvert une partie des arlères
cérébelleuses supérieures
,
et
des artères cérébrales
profondes. Voilà pourquoi les nerfs olfactifs sont
écartes l'un
grrière
,
de Faulre
,
et
si
divergens do devani eu
au lieu d'être convergens,
comme
u)i le
voit
1
1
SCIENCES f HYSIOIi. ET MEDICALES.
la planche XV. C'est aussi pour celte raisoTî
8
dans
bord postérieur du cervelet dépasse celui du
cerveau ; ce qui n'a pas lieu dans l'état naturel y
qne
le
comme on
sur la
peut s'en convaincre en jetant
On retrouve
les
différens objets qui ont été détaillés dan*
ici les
On
deux planches précédentes.
bulbe
le nerf olfactif, son
nerf
reconnoît en 19
et ses racines
optique; en loi
et le tractas
éminences mamillaires
;
en 83
SG
,
la fosse des nerfs oculo—
les nerfs patliétic[nes
en qS
qS
,
,
tubérance annulaire; en 106, 106,
leurs
en q4
deux portions
1
le
;
nerf facial
en qS
;
,
en qi
g"»
,
gi
,
;
j
musculaires euxen
les nerfs
les nerfs
,
le
,
,
les nfrfs oculo -
mêmes
,
et 2S
en 100, les
l'entonnoir
,
gq
io3, 104
,
en 102
;
,
musculaires; en qq
;
yeux
les
XV.
planche
A
B
,
la
pro
trijumeaux
abducteurs de
nerf auditif
le
,
et
l'œil
en q3
;
;
q"
,
-
,
nerveux intermédiaires; en qo qo le nerf glosso—
pharyngien et la tète du plexus choroïde du quatrième venles fîJets
,
en 89 8g le nerf vague; en 87 , 87
j
avec ses racines en 88 88 le nerf lingual
tricule
,
,
;
,
,
,
,
;
éminences pyramidales de la moelle alongée
le
en
;
nerf spinal
g--
,
97
en q6
,
,
les
96»
éminences olivaires ; en "6, 52 , 55 , 54 , Sg , 40 , 60 , 58 ,
57, les circonvolutions inférieures du cervelet qui ne sont
les
point parallèles
mais qui
,
se
coupent réciproquement en
plusieurs points.
1.1, tronc de
la carotide interne
ou cérébrale
,
dont la
section a été faite dans sa dernière courbure.
2.2,
tronc de l'artère ophthalmique.
1.3, portion de
De
1
la convexité
une 28
rieure
ae
,
,
2;'
que
1
,
la dernière
est l'artère
:
choroïdienne antérieure et infé-
on pourrolt encore appeler Varlére choroïdienne
la carotide', elle s'étend
iuférieure
courbure de l'artère carotide.
de cette courbure naissent deux branches
en iQ, 2g 98
j
,
98, vers l'extrémité
du plexus choroïde àcs ventricules latéraux. Cent
ANATOMIE DU CERVEAU.
même
119
que l'on aperçoit dans la planclie V ca
l'explication de cette planche, page 43. Près de
, 6. Voyez
l'origine de cette artère sont de petits rameaux
qui se
cette
artère
*)
w w
,
distribuent au tracLus optique
,
aux circonvolutions cérébrales
,
, et au crochet de la corne d'Ammon.
De la convexité de l'artère carotide naît en "o, un rameau beaucoup plus considérable que le précédent. C'est l'ar-
voisines
,
communicante qui forme
tère
la plus
grande partie du cercle
continue avec l'artère 70 74 , qui est une
des divisions principales de la basilaire. L'artère communi-
de Willis
elle se
;
,
cante fournit un grand
nombre de
uns se portent vers
émincnces mamillaires
les
vers la base de l'entonnoir
nerfs rculo-muscul?.ircs
Un
rameau
^
s
,
les
,
les
antres
,
aux
d'où ces nerfs sortent.
communicante,
la
l'on trouve dans la plupart des sujets
se diiige en s
rameaux dont
plusieurs au tractas optique
,
et a la fosse
,
-remarquable de
très
petits
que
et
est l'artère
q ^ q ; elle
vers TriLticmité inférieure du plexus cho,
roïde des ventricules latéraux. J'ai déjà fait voir cette artère
,
planche
II.
85
V
en :o
,
,
10
Voyez l'explication
,
où
elle naît
page 43
,
,
de la cominunicantc
où
je lui ai
nom
û.\irtcre choroïdieiine postérieure et inféi'ieure.
roit
aussi l'appeler
V artère choroïdienne de
donné
le
On pourcommuni-
la
cante.
L'artère carotide se divise en dehors et en devant en
est externe
deux
m
,
ou postérienre, suivant l'expression de Wepier
,
tranches principales
adoptée par
l'une
j
Winslow
et
,
par
4
>
est antérieure
;
l'aulrcv,
Ilaller. Cette artère
me
paroîc
plutôt externe que postérieure, la sjule communicante étant
vraiment placée eu arrière.
4
,
rameau antérieur de
l'artère carotide.
Il
courbe au-
se
dessus du nerf optique pour se rapprocher de son congénère
et
en
cnes
5
,
du nerf
sions
S
,
5
,
,
9
il
se distribuent
olfactif
10
,
porte le
II
,
,
et
17
nom
j
dartéie calleuse. Les bran-
aux nerfs optiques
,
aux racines
aux circonvolutions voisines. Les divi,
it>
,
sont
les
braach;^
ç^rébralra
3
SCIENCES PHY8IOL. ET MEDICALES.
'20
de l'artère calleuse
seaux au nerf olfactif 5 et en 8
inférieures
i
elles tiennent des
;
18
,
En
avecleseiLtrérnités de l'artère sylvienne.
sont les branches cérébrales antérieures
tère calleuse
vais-
s'anastomosent
elles
,
i5, i4, i5
1.4,
,
de l'ar-
et internes
elles se ramifient sur la face interne des lobes
;
En 9,9,
antérieurs qui sont adossés en io5.
cal-
les artères
leuses se courbent et se réfléchissent sur le corps calleux
qu'elles suivent presque dans toute sa longueur
,
sur les côtés de cette espèce de plancher médullaire.
et la partie antérieure
,
de la tente en reçoivent
En devant, un rameau de
plusieurs divisions.
L'a
hémisphères céré-
elles se distribuent a la face interne des
braux. La faux
,
en se plaçant
cette artère
pé-
nètre dans le troisième ventricule, et fournit des vaisseaux
très— déliés a
la
voùîe
commissure antérieure,
k la
,
et a
du seplum lucidum.
Le plexus cho-^
roïde des ventricules latéraux en reçoit aussi quelques— uns.
l'extrémité antérieure
Cil
,
21
,
branche externe de
comme
être regardée
le tronc.
la carotide
,
Son volume
dont elle peut
un peu plus
est
considérable que celui de la branche antérieure
donné
le
nom
la fosse qui porte le
de
dans
les trous
;
Je lui ai
,
même nom.
Les premières ramifications
celte artère sont très
voit en 20, ao
4-
parce qu'elle s'enfonce dans
à^artère srivienne
et très — déliées. On les
—peu -près verticalement
-nombreuses
elles s'enfoncent a
de la substance perforée que
j'ai
décrite près
des racines du nerf olfactif. Quelquefois l'artère choroïdienne
antérieure et inférieure en sort.
elle est fournie,
comme
cette
Le plus souvent cependant
planche l'indique
,
par
le
tronc
même
de la carotide. L'artère sylvienne se divise, pour l'ordinaire, en trois branches principales, 22, 25, 24» dont la
mojenne,
?,5
,
placée su fond du sillon que Syl\ùus de le
est
Tioe a décrit, et qu'il
bite
,
et s'étendre
C'est cette artère
a dit
commencer
de bas en haut dans
,
dit Vieusscns
rieur du lobe postérieur
,
"a
la
hauteur de
la région
l'or-
temporale.
qui sépare le lobe anté-
du cerveau. Des rameaux profonds
nombre et s'enfoncent dan.s
€t QOUrts en sortent en a;rand
ANATOMIE DU CERVEAU.
121
médullairp qu'ils percent, tandis que les autres
la snTistance
sont flexueux et suiAcnt dans leurs contours ceux des cir-
On
convolutions du cerveau qui leur correspondent.
en 25, 26, 27. Ce sont les artères cérébrales
En
térales.
32 et 5i
,
les voit
moyennes
et la-
s'anastomosent avec les brandies
elles
des cérébrales profondes, et, en i8, avec celles de l'artère
calleuse.
a
p. ,
,
a
a
,
artères vertébrales a leur entrée dans le crâne.
,
Elles sont convergentes
et elles se réunissent
,
en 47-
47 6i artère basilaire qui résulte de l'union des deux vertébrales Elle est placés sur le milieu de la protubérance an,
,
nulaire où elle produit une légère dépression.
u
,
u
,
rameaux
petits
du nerf spinal
88
,
88
,
et des
artériels qui se distribuent
eux racines
premiers nerfs cervicaux.
artérioles qui se ramifient sur les radicules
du nerf
lingual.
grande artère cérébelleuse profonde ou in<^> ^^ grande artère céré4'J » ^
belleuse profonde ou inférieure du coté droit. Ces artères ne
sont jamais semblables des deux côtés ; elles diffèrent tou-
44
,
^b
férieure
,
b
la
,
du côté gauche. 44
?
,
volume ou par leur direction. Ou les trouve
parmi les radicules du nerf accessoire ou spinal et du nert
vague
quelquefois elles sortent très - près de l'angle que
jours par leur
,
,
:
forment
silaire.
ou du tronc même de la bagrande artère cérébelleuse profonde fait uu
deux vertébrales
les
Ici
la
,
Après avoir
trajet plus considérable a gauclie qu'a droite.
54, 52, 5", elle s'enfonce en se réfléchissant entre le cervelet et la moelle alon-
fourni les
rameaux 8-, 58
gée; elle pénètre dans
le
,
bo
,
58
,
quatrième ventricule, où
elle .our-
uit des branches aux expansions médullaires qui s'y trouvent
au plexus choroïde de ce ventricule,
Le plus souvent
postérieure
:
c'est
au cervelet lui-même.
la spinale
de cette ar!'"c que naît
après avoir formé divers contours
quelquefois reparoîfre au dehors
ici
et
du côté droit en 33,
jG.
De
,
comme on
l'anse 44
>
4
H
,
le
on
la voit
remarque
naissent des
SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES.
22
2
t x, qui
artérioles
,
se distribuent
au nerf rague
et
aux émi-
nences olivaires.
42
43, 4î > 41 j 4i ^^s artères spinales antérieures. Elles
du bord interne des vertébrales , très — près des
.
1
sortent
précédentes.
artères
On
en 4^
voit
presque transversale entre
les
communication
gauche et
"ii^^
artères spinales
droite. Ces ?rtères sont flexueuses en descendant
fpes—uns Ae leurs rameaux s'enfoncent dans
et
,
quel-
la fissure dési-
gnée en 107.
Des côtés des artères vertébrales en
olivaires
su nerf vague
,
y r
,
,
naissent de pe-
qui se distribuent aux éminenccs
tites artères très— nombreuses
au nerf glosso-pharyngien
,
,
au
nerf auditif et au nerf facial.
En
soulevant l'angle 4?
tébrales, on découvre
où
>
se réunissent les
un grand nombre de
deux
vei
—
petites artères
trou borgne postédeux sommets des éminences
qui s'enfoncent verticalement dans le
rieur
c'est-a-dire entre les
,
pyramidales.
Des deux côtés de Tarière basilaire
m m
,
,
n
n
,
,
p
,
p
,
,
c'est-h-dire en/,/",
sortent des artères très-nombreuses qui
nux nerfs abducteurs de Topil, aux nerfs £|C!aI
aux nerfs de la cinquième paire en h et en.Ha
se distribuent
et auditif,
a
,
toute la pr itubârance annulaire.
petite artère cérébelleuse pro55 , 56, 64
57 , 65
49
fonde ou inférieure du côté gaucbe. 4? 95, 5o, 5i , 71 ,
la même artère du côté opposé. Elles ne sont jamais pla,
,
,
,
cées vis-a-vis l'une de l'autre dans leur origine
«I toujours
par
la
vu naître de
,
et je les
la basilaire. Cette artère, oubliée
plupart des auteurs
,
a été
désignée par Hallor sous
de ramus cercbclU inferior alius. La nomenclature
je propose ici distinguera facilement cette ai 1ère de
tj-.ie
cvlle que j'ai' appelée la grande cérébelleuse profonde, et
proiiiie Haller a désignée sous le nom à'nrteria cerehelU
je
nom
f'nnda.
En
.l);ancbes
;
5"), 9,^,
elle
du
côté
gaucbe
fournit rarlère
,
elle
se divise en
auditive 5i
j
elle
deux
crojsc la
ANATOMIE DU CERVEAU.
du
clîreclion
du nerf auditif;
jambe ou péduncule du cervelet
nerf facial
long de la
le
dans
meaux
en 64, 65
sillon tracé
le
Sy
08
,
par lesquels
,
,
et s
,
place
elle se
;
donne des rn-
elle
s'anastomose avec la grande;
elle
artère cérébelleuse profonde
là
et
i'>3
porte
elle se
et
z
,
par lesquels
,
joint avec les rairïfeaux de l'artère supérieure
du
elle se
cervelet.
68,
62, 62 , l'artère supérieure du cervelet. En 66, Ô7
contourne sur la protubérance annulaire, et elle sg
,
elle se
du
dirige vers la face supérieure
,i
i
elle
,
,
,
64
de la petite cérébelleuse profonde. Cette branche
,
,
,
,
,
que Haller a appelée ramas aiiterior. Je
gnée, dans mes leçons d'Anatomie , sous le
peduncule du cervelet. Les divisions 66 , 67
let
,
les tubercules
,
nom de rameau du
68
,
,
qui remontent
couches op-
quadrijumeaux inférieurs
deux ordres de rameaux que
fournissent
est celle
toujours dési-
l'ai
et se glissent entre la partie postérieure des
tiques
four-
ensuite on la volt
du bord antérieur et inférieur du cervelet où, en
ses rameaux s'anastomosent avec ceux
et 69 70 71
le Ion"-
£3
En
cervelet.
nit des branches aux nerfs trijumeaux
et le
j'ai
cerve-
décrits dans
planche Vf de ce Traité. Voyez— ea l'explication page 55.
,
les uns profonds , 59 ,
la
Ces 'deux ordres de rameaux sont
40, figure
45
44
,
la
même
I
,
planche VI;
les autres superficiels,
7G, et 63 , 70
4s
75
planche, (i) Les figures
,
?
•>
,
71
1
72
,
,
de
et 3
73
la
42» 43,
I de
planche V de
figui'c
,
cet ouvrage offrent aussi des détails qu'il faudra consulter.
Voyez
42
,
20
les n'*.
,
où sont
31
,
22
28, 28
,
5^
,
33
de la figure
,
25
,
de
i
rameaux de
dcijsinés plusieurs
et
;
la figure
?>
ceux
i<j,
19,42,
de cette planche,
l'artcrc cérébelleuse
fiupéricure.
73,
funda
-'>
(1) Les
sous le
,
artère profonde
du cerveau,
Kalleri, Elle se croise
rameaux que
,
poslerior sive
dans sa direction
,
prc
avec
les
j'appelle superficiels sont désignés par Haller
nom de rami medii
arteriœ siiperioris cerebelli.
SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES.
1-1
nerfs oculo-musculaires. Près de son origine sortent des artères très-déliées 85
qui s'enfoncent dans les trous dont est
,
percée la substance blanchâtre qui compose cette région du
cerveau. Ce sont les artères perforantes de la fosse oculo-
On
iniisculaire.
en trouve de semblables près des racines du
nerf olfactif, et dans la fosse de Sylvius.
Plus loin, l'artère profonde du cerveau fournit la coni—
Biunicaute 5o
principales
en deux branches
3o. Elle se divise ensuite
,
l'une
77, est inférieure;
l'autre
t,
76,
,
remonte vers la toile choroïdienne , dont elle fournit
en grande partie, les vaisseaux, el je l'appelle la branche
l
:
j
7^
,
,
,
nsccndanle de l'artère cérébrale profonde. De son origine
/
,
dans
et
/ ,
la base
00a
rameaux
nit des
même du
cerveau
ceux que
l'artère
Ces rameaux se joignent a
montre en dessus
se
nom
,
fig.
49, 5o, du côté droit;
^-4 ,
dans
58
,
4â
la
;
,
on en voit
,
en 35
de
je décris'
54
,
45
,
fig.
46
i
,
38, 5g ,48 ,
55, 56, 57, du côté
,
,
branche ascen-
cette
^5, 25, q6
,
26
développement
le
"6, 57
,
rameaux de
V,
planche
et en 44
:
i
et en 53
£;anche. Voytez aussi les
dante
On
entre la partie postérieure des cou-
planche VI,
la
plexus.
à'arlères choroidiennes
La branche ascendante que
ches optiques et le cervelet
dans
même
communicante donne au
la cérébrale profonde.
du plexus cho-
l'cxirémilé inférieure
roïde des ventricules latéraux.
pourroit les désigner sous le
,
branche four-
cette
,
29
,
,
4»
j
et fig" 3
;
,
ay,
forme
elle
^i^
3a toile choroïdienne. (1)
La branche inférieure de
deux rameaux, dont
divise on
les extrémités
Dzt des
de
rameaux
l'un
,
l'artère sylvienne
75
j
(i)
de
On
la
,
a la partie postérieure
voit qutlqueîois
76
,
l'autre
Les artères choroidiennes étant en
\\i
profonde se
l'artère cérébrale
s'anastomose avec
,
78
,
77
très
79
,
four-<
— grand nombre,
une autre artûriolc thoro'ide
d".;iE la base du ccàveau.
cvrébralc proionde
,
du cerveau.
,
K
,
K,nai«
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
pensé qu'il seroit utile de placer
l'ai
i-S
un résumé de leuf
ici
iiouienclature.
Ces artères sont placées
sont inférieures
,
l'artère choroïdienne
municante
3*^.
celle
j
ou a la base du cerveau
Parmi
et elles sont supérieures.
i"^.
,
ou au niveau de
de
;
on compte
rameaux
les petits
i«^.
fig.
i
,
clioroï—
planche VI, de l'artère
calleuse, près des piliers antérieurs de la voûte
a°.
j
de l'artère supérieure du cervelet, marqués 28, 28
V
planche
dens
3i
ceux
fig.
i
^
sont pas moins déliés que les précé—
branches choroïdiennes 25
les
,
,
2q,
fig.
i
,
plan-
du rameau ascendant de la cérébrale profonde, dont
volume est beaucoup plus considérable 4*^. les divisions
planche VI de la grande artère cérébel3i
fig.
che
le
3'^.
;
V
qui ne
et
,
com-
celle de la
-i^.
cérébrale profonde. Parmi les
la
52,
et elles
,
voûte a trois piliers
les inférieures,
de la carotide
supérieures, on doit ranger
diens très-déliés, 5^
la
,
;
,
I
,
,
,
leuse profonde qui se distribue au plexus choroïde
du
qua-»
trième ventricule.
Ceux qui étudieront
V
l'explication de cette planche, et celle
VI, auront une connoissance exacte de la
distribution des artères du cerveau et du cervelet
dont la
des planches
et
,
nomenclature que
je
propose, nouvelle en plusieurs points, se
gravera facilement dans leur mémoire.
PLANCHE
XVII.
Celte planche représente le cerveau vu par sa base,
et disséqué
de manière à montrer une coupe horizon-
ou grands hypocampes
,
qui sont dessinés en entier dans les planches XIII
,
tale des
cornes d'Amraon
_,
XVil XVIII et XIX. On y remarque les substances
,
1
grise et blanclie, et la portion
tluclions.
Chacune
de»;
godronnée de ces pro-
couches optiques a été coupée
1
SCIENCES FUYSÏOL. ET MEDICALES,
26
obliauement de
bas
1
eu dedans
dt-liors
et la fece iniérieure
,
ï ,
I ,
,
I
,
de sa voûte
et
de haut en
est à découvert.
lobes antérieurs du cerveau.
,
2,2,3,3,
séparation
lobe antérieur d'avec le lobe
tlu
moyen.
4, 4» ^» ^) lobes
moyen
et postérieur.
7,8, faces internes des lobes
lesquelles
ils
antérieui'S et postérieurs
par
sont adossés l'un a l'autre.
Dans toute
cette étendue
,
cerveau est coupé horizon-
le
talement au niveau de la section 40 > 4i> ^^^ grands liy-
pocampes.
23
,
24
5
10
,
bourrelet antérieur du corps calleux.
24
,
péduucules du corps calleux.
II, la
tige en 11
,
9, partie
nerf olfactif droit. Son maillet ou tête en 10
,
12
;
du
sillon le
ou
3
sa.
en i3, 14 , i 5.
long duquel ce nerf est placé, et qui le
ses racines
filets
dépasse.
5i
5i
,
52, sillon olfactif le long duquel est placé le nerf
,
qui porte ce
nom.
16, 17, 18, 19, le nerf olfactif gauclie. Ici ce nerf est hors
de sa place.
On
voit en 17
,
18
,
sa face supérieure
surmontée dans son milieu par une
long de laquelle se trouve
le plus
,
qui est
saillie longitudinale, le
souvent une petite traînée de
substance grise ou corticale. Cette saillie répond au sillon
olfactif 5i
20
,
j
5i.
21, 22, racine
du nerf
olfactif gauche. C'est le filet
externe 31 qui est toujours le plus lone;
que deux dont l'interne
planches XIV,
XV et
;
souvent on n'en trouve
est toujours le plus court.
Voyez
les
XVI.
a5, 25, les nerfs optiques; 2Ô , la jonction de ces nerfs,
28, 29, le tractus optique.
3o , 3o , élargissement ou tubercule postérieur des couches
optiques.
M
,
02,
53j 34, couche opiique coupée obliquement de
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
haut en bas
du c?rveau
de droite à gauche
y implanleut. On y
et
s
irrégnlièremeut mêlées
stries
lesquelles on
dans
,
le lieu
voit en 3i
de blanc
jamLes
les
32, 33, 55
,
et
où
127
de gris
en distingue de blanches qui
de 33
,
,
des
parmi
,
et
55
s'étendent vers le tubercule antérieur et interne des couches
optiques.
34
34, substance blancliâtre qui sert d'enveloppe
>
"a
la
partie interne des couches optiques.
5i
5i
,
coupe horizontale des éminences mamillaires. Elles
,
sont plus écartées ici que dans l'état naturel
ment de
56, la
tu
le tiraille-
commissure antérieure.
52, les colonnes antérieures du triangle médullaire, ou
52
route a trois piliers.
leur
,
toutes ces parties.
l'ace
Ou
les voit ainsi
que cette voûte par
^
inférieure.
55, 55, 54 > 54? continuation de ces
qui vont en s'élargissant.
mêmes
colonnes ou
pi'.iers
35, 56, 3ô, portion postérieure et inférieure du triangle
médullaire ou voûte a trois piliers
reliefs
Voyez
3,4,
;
on y remarque
les petits
que l'on a comparés aux cordes d'une lyre.
ou
fibrilles
la
planche V, figure 6
et 7
,
et la
planche VI
,
figure
5 et 6.
5J, 36, 44, 45, colonnes ou piliers postérieurs du triangle
médullaire. Ils se terminent en 44 > 4'-> > 4^» P^*" ""^ bandelette
blanche
médullaire
et
,
que
j'ai
l'hypocampe, tœnia luppocainpl
nommée cobps bordé,
,
appelée la bandelette de
et
que l'on a mal
contiguë à l'élargissement 43 de la
a
En 4''
corne d'Ammon.
corpus Jinibriatum.
5
propos
el'e
57,5-, bourrelet postérieur du corps calleux.
39 portion du raplié de ce même corps qui se recourbe
e^t
eft
,
arrière et en dessous.
5o
,
37
,
Oo, "7, origine de la corne
hypocampe
f.8,
d'Animoa ou
grand,
sur les côté> du corps calleux.
58, 5S, 58, l'enveloppe blanche dos cornes
que leur s^cliou uioatrc sous la forme
d'uiae petite
d'Ammoa
bande m«-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
128
duUaire. Cette substance blanche se continue avec celle de*
circonvolutions cérébrales voisines,
45 41
46, 4^
37,44. 4^^
campes coupés horizontalement
3
?
,
,
les
4'''i
grands hypo-
peu près dans leur
a
et
milieu.
37, 4o? 4^5 4^» substance moyenne et grise du grand
qui est étroite en 07, et qui s'élargit en 4i »
,
hypocampe
42, 43.
42,
/\5
élargissement du grand
,
hypocampe qui
vers la partie antérieure et inférieure du cerveau.
un mélange de substance blanche
voit
et grise
se
trouve
En
/p, on
formant des
spires irrégulières.
58, 5Sj trac lus
substance corticale qui accompagne le
cte
et qui sort du
grand hypocampe vers son boid interne
point ou la substance blanche du corps calleux est contiguë
,
a la substance corticale des circonvolutions cérébrales les plus
voisines.
a,b,c^d, bord
interne, connave
du grand hypocampe. Ce
cfrise, et il est
45
,
bord
dentelé ou godronné
,
est
formé de
contigu a la bandelette de
substance
Fhypocampe, 44»
46.
Cette figure montre bien les rapports et les connexions
triangle médullaire
leux
qui, en 35, Sg
,
,
du
adhère au corps cal-
du corps calleux lui-même, des hypocampes
;
leurs bandelettes
de
de leur élargissement des nerfs , des tractus
,
,
couches optiques.
et des
4g
.
49
,
portion antérieure
)
hypocampe
,
et inférieure
de
l'étui
du grand
qui forme le prolongement inférieur des ven-
tricules latéraux.
48
,
45
portion du prolongement postérieur des
j
yentricules
,
ou de
planche IV 26
j
47
?
que l'on voit en
même»
entier,
46 , 44portion postérieure des plexus choroïdes des rcn,
4?
la cavité ancyroïde
,
tricules latéraux.
ANATOMIE DU CERVEAU.
PLANCHE XVI IL
i2()
FIGURE PREMIÈRE.
et
Cette figure représente le cerveau disséqué par sa base,
coupé a peu près horizontalement a la hauteur des nerfs et
des tractus optiques. Cette préparation est destinés a faira
voir la partie antérieure et inférieure du corps calleux
la
cloison médullaire
du troisième ventricule
optiques dans la base du cerveau
,
le trajet des nerf*
,
l'extrémité inférieure de la
bandelette striée ou Icenia senti — circularis et une coupe des
pédoncules du cerveau près de la protubérance annulaire.
,
19,19,19,
veau
où
,
19
,
2^
,
25,25,25, contour
l'on voit les divers
enfoncemeus de
extérieur
du cer-
la substance cor-
ticale.
17, 17
26
,
20
,
î*ai
division des lobes antérieurs.
,
27, division des lobes postérieurs.
21
22
,
,
23
,
sillon de Sylvius avec ses divisions
dont
,
parlé très-au long dans l'explication des planches précé-
Voyez les planches VII VIII, IX , 62 4 34.
45 4^ 5 45 substance médullaire du cerveau dans laquelle on voit des peints rouges qui sont produits par la sec-
dentes.
45
,
,
,
,
?
,
tion des petites artères.
portion profonde des corps
7,7,
striés.
du prolongement postérieur des ventricules
29 29
latéraux où est renfermé l'ergot ou petit hypocampe.
28 coupe horizontale du bourrelet postérieur du corps cal
,
,
partie
,
,
On y
leux.
distingue des fibres blanclies transversales.
36, 3ô, coupe un peu oblique des tubercules quadriju—
meaux.
39 39 39 , 39 jambes ou pédoncules du cerveau qui \.\n
peu plus loin sont coupées de droite a gauche, en 40 4o 4'
dans la région où ces productions se confoudent
41 42
A',
,
,
,
,
,
,
,
1
3
,
avec l'éminencc annulaire,
et
au-dessous des nerfs oculo-
«ausculaires.
T.
.
G.
'
9
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDrCALES.
i5o
•40
4o
)
4*3 4'
portion médullaire des pédoncules du cerveau.
coupe du corps ou segment noirâtre que j'ai trouvé
>
>
constamment dans l'épaisseur de
42
45
43
ces pédoncules.
divers segmens de couleur blanche
cenpeu près concentriques , qui sont rangés
autour de l'ouverture marquée 44*
44 section d'un conduit étroit qui passant sous les tubercules quadrijumeaux , s'étend du troisième au quatrième ven,
41
,
,
,
drée ou rougeâtre
,
a
,
,
,
tricule.
7
,
5j
38, 38, nerfs oculo — musculaires ou de la sixième
,
paire. Ils naissent d'une fosse placée entre les pédoncules
du
cerveau.
où s'enfoncent des vaisseaux
16, 16, substance perforée
nombreux. Elle
se trouve près des filets d'où naissent
en par-
tie les nerfs olfactifs.
3i
,
3o
5£
,
3o
5
ou tœnia seini-
portion inférieure de la bandelette striée
,
circidaris.
composent l'extrémité 3o
,
J'ai
\u quelquefois
les filets
s'écarter les uns des autres
,
qui
au lieu
d'être réunis.
II
,
II,
éminences mamillaires appelées en latin eniinentice
,
candicanles.
lo
,
10
,
nerfs optiques coupés a leur entrée daus l'orbite, et
renversés en arrière pour faire voir la cloison du troisième
ventricule.
12,12,12, 12,
arrondi qui
10
,
10
,
et qui
,
tracLus optique sous la
d'une part
,
se continue
,
de l'autre
large encore en arrière
,
,
s'élargit
où
il
forme d'un cordon
avec les nerfs optiques
en 32
,
ô-i
éminences en 35, 34) 55. Le Iractus optique
les couches qui portent le même nom.
46
,
8
Je
,
8
l'ai
il
devient plus
se
ou
confond avec
jonction des nerfs optiques. Quelques-uns lui ont donné
nom
de commissure
de ces mêmes nerfs.
le
;
offre trois ordres de saillies
,
9
,
4?
j
4?
)
,
et
Zinn
l'a
du troisième ventricule.
Mémoires de V Académie des
cloison pulpeuse
aussi appelée
,
dans
les
appelée l'espace carré
ANATOMIE DU CERVEAU.
Sciences
tiques.
année 1781
,
Tarin
,
lame
grise
rie
i5i
la jonction des nerfs
antcrior sua peculiaii substanUâ circumscripta. Cette
molle s'éiend des environs de
grise et
marquée 6, vers
rieure,
op-
désignée par le uoin de pars infundihuli
(i) l'a
les nerfs
lame
commissure anté-
la
optiques
elle est
j
recou-
verte de la pie— mère, dont on peut la séparer dans un cerveau
composée de stries qui se dirigent obliquement de bas en haut les stries les plus externes se contournent en dehors La portion de cette lame, qui adhère aux
très-ferme. Elle est
:
nerfs optiques en
marque des
filets
4''
4?» 4?
>
de ces nerfs, dont on doit
ticulière. Cette
On
parente.
?
très-distincts
les
membrane
^ ^^ ^^ consistance
,
et
,
on y re-
qui se confondent avec le tissu
regarder
comme une
est très-déliée
j
elle est
origine par-
demi-trans-
aperçoit en 9 ime cavité au travers de son tissu
rompue, on
et lorsque celte
lame
antérieure 6
et les nerfs optiques /\6
,
est
voit entre la
4?
j
;
commissure
^^^^^
ouverture
qui mène au troisième ventricule.
1,1, 2,3, 4;5,
portion antérieure et inférieure du corps
Le cerveau étant vu par sa base si on écarte avec
précaution ses deux hémisphères tn devant on parvient à ce
calleux.
,
,
planolier médullaire que les Anatomistes n'ont point décrit. Il
est placé au-dessus des artères calleuses, qui suivent
et se
de
son trajet
recourbent en devant pour se diriger en dessus
la face supérieure
bourrelet antérieur,
du corps calleux
;
il
le
long
s'étend depuis le
1,1,
jusqu'en 4? iS, i5.
bourrelet antérieur du corps calleux.
1,1,
2,3, raphé
raphé de
3,45
inférieur de ce corps.
Il
se continue avec le
la face supérieure.
région où la largeur de ce corps diminue.
18, 18
,
coupe de quelques circonvolutions du cerveau qui
ce trouvent sur les côtés de ce corps.
i3
,
14
5
i3
,
cordons blancs ou traclus qui s'étendent en di—
{\)Advers.anat-
\i..,'^e^.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
1.02
du corps calleux vers la substance perforée , près Ae
du nerf" olfactif. Je les ai désignés dans les Mcinmres
de V Académie des Sciences , année 1781, par le nom de pédoncules du corps calleux.
4,5, excavation longitudinale très-élroite, qui est formée
Teraieant
l'origine
par deux petits
reliefs
ou cordons placés entre
du corps calleux. Dans le fond de
lame blanche qui sert de cloison a
les
pédoncules
cette excavation est
la cavité
une
du septum luci—
dutn. L'excavation que je décris varie beaucoup dans les dif-
comme on peut s'en convaincre par l'inspec2,3 et 4 ^^^ cette planche numéros IV V.
J'ai donné a celte excavation le nom de fosse de la base du,
scptuiii lucidum et a la lame qui en forme le fond
le nom de
férens sujets
,
tion des figures
,
,
,
,
cloison de sa cavité.
La
petite fosse dont
il s'agit
se trouve
im-
médiatement derrière l'extrémité amincie 4 ^^ corps calleux. En coupant longitudinalement la substance blanche
>
,
,
suivant la direction de cette fosse
du septum
,
on pénètre dans
li^cidum. Cette dissection est une des plus difficiles
dont un anatomiste puisse s'occuper.
sible
idée.
,
la cavité
Il seroit
pi-esque impos-
sans le secours des planches, d'en donner une bonne
Cs sont
m'ont
ces dilucultés qui
utile d'exposer dans le plus
fait
grand détail
penser qu'il seroit
de cette
les variétés
«onformation.
FIGURE
II, III
L'explication des chiffres est la
la figure première
;
et
IT.
même
en général que dans
on remarquera seulement quelques diffé-
rences dans la largeur et dans la direction des fibres de la
lame 8 g 46 4? qui ferme le troisième ventricule. Cette
lame couvre entièrement la commissure antérieure dans les
,
,
,
?
.figures 3 et 4.
La portion
antérieure et inférieure
lîeaucoup aussi dans les figures 2
clans la figure
première en i3
,
,
du corps calleux varie
3 et 4-
14 et
On y
voit
,
comme
i5, les pédoncules
du,
ANATOMIE DU CERVEAU.
i55
«orps calleux. Les cordons ou reliefs ^placés entre ces deux,
sont beaucoup plus volumineux que dans la
pédoncules
,
On
figure première.
fig. 3 et 4-
1-3 fosse
mée parce
qu'elle
en oo
les voit
,
20
fig. 2
,
et
,
de la base du scptum luciduin
y correspond,
En
,
en 16
ainsi
16,
,
nom-
est aussi très— d iflei ente
dans
4 5 fig. 2 elle est si étroite qu'elle ne sa
monlre que sous l'apparence d'un simple trait. En 4)5) figces trois sujets.
4
,
,
alongée el étroite
elle est
,
gulaire.
>
Dans
les figures
et
;
et 2
i
,
en 4
^
,
,
fig- 5
tend jusqu'à la commissure antérieure. Dans
en
3,
par l'espace
est séparée
que dans
5
,
elle est trian-
cette excavation ou fosse
les fig
6, plus considérable
,
la figure 4-
^)
se—
et 4, elle
dans
la
fi"-,
'
une coupe verticale du cerveau en deux moigaucbe , il faut inciser avec bien
de la précaution dans la direction 4
, 6 , de ces quatre fiLorsqu'on
fait
tiés, l'une droite et l'autre
?
gures
pour séparer
,
de sorte qu
il
en reste
mique
est
certainement très—
quoi
me
suis efforcé d'en
je
difficile a résoudre.
développer toutes
PLANCHE
Le
cerveau étant
renvei\'>é
voit la base en dessus,
tale qui
daux,
,
dans
misphères
celle-ci.
suis
,
I'oh.
une coupe horizondes corps
pyrami-
dans celle des jambes du cerv^eau
cor[)s striés,
rière
manière que
tle
l'on lait
prolonge dans l'épaisseur de la proltibérance
annulaire
les
si
Voilà pour-
les circonstances-
XIX.
commençant au niveau
,
se
?>
deux lames du sepluni luciduin ,
une de chaque côté. Ce problême anatoles
Ce
dans
latéralement, en devant et eu ar-
les parties
,
,
correspondantes des deux hé-
on obtient une préparation
n'est qu'avec
venu à bout de
la faire
telle que
beaucoup de peine que je
avec assez de netteté pour
être bien saisie par le dessinateur.
L'étude de ce'Je
SCIENCES PBYSIOL. ET MEDICALES.
plancl'e me paroît intéressante en ce qu'elle montre
i5
1
,
mieux que
toutes les descriptions possibles
ports de
moelle alongée et des corps pyramidaux
avec
la
protubérance annulaire
la
On y
retrouve
les
corps striés
dessus dans les planches VII
y
,
avec
,
les
,
VllI
que
et
et
cerveau.
l'on a
IX
,
rap-
jambes
moyenne du
toute la substance médullaire
les
,
X
,
vu en
et l'on
voit le troisième ventricule ouvert en dessous
et
,
une portion du corps calleux en devant.
I, I, I, I, circonférence des hémisphères
1,1,1,1;
du
cerveau.
48
,
48
49
,
,
lobes postérieurs du cerveau.
2,2, 2,2,2,2, substance corticale du cerveau
différens contours dans
5j 3,
5^
5, substance blanche
marque
des points rouges
,
,
formant
de ce viscère.
les circonvolutions
du cerveau où
l'on re-
produits par la section des vais-
seaux sanguins.
4,4,4,4,4,4?
sillon de Sylvius avec les circonvolutions
qui l'accompagnent.
3o tractus cortical très-dé'.ié qui se trouve entre
de Sylvius et les corps striés comme je l'ai déjà
montré dans les planches VU, VIII IX, 28 28 28.
formé
40 , coupe de la corne d'Ammon dont l'extérieur est
5o
,
3o
,
,
,
le sillon
,
,
,
,
,
d'une couche blanche, tandis que l'intérieur
l'est
de substance
cendrée.
des grands ventricules
39 , portion du plexus choroïde
a été coupé dans cette préparation.
5,5,5,5,5,5, circonférence du cervelet.
6,6,8,8,9,9,
remarque
10, 10, le cervelet vu en dessous.
qui
On y
ses circonvolutions formant différens monticules,
coupent en plusieurs points.
6,6, monticule ou lobule de la moelle alongée.
et qui se
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
-
7,7,
i55
lobule da nerf vague.
44 sillon des jambes du cervelet.
9,10, portion de la face inférieure et antérieure ou temporale du cervelet
dont les circonvolutions 9,10, sont di44
5
f
,
un sens différent de celles 8 8.
6, 7, 8, face occipitale du cervelet. Voyez la planche
XV, où cette structure est représentée dans tous ses détails.
rigées dans
11,11,
par
,
II, II, moelle épinière séparée en
le petit sillon
12
13
,
deux cordons
12.
,
i3, i3, éminences olivaires.
14
,
i4» corps pyramidaux. C'est a la partie antérieure de
moelle alongée
la
Entre eux
qu'ils se trouvent.
est le sillon
une excavation appelée Irou
borgne postérieur. Voyez planche XV n", 48. Lorsqu'on écarte
en
12, 13, qui aboutit
1
5
à
,
le si:lon 12,
i5, entre les corps
de petits cordons blanchâtres
d'un côté a l'autre
comme
et
pyramidaux, on aperçoit
médullaires qui se portent
autant de petites commissures dont
la direction varie.
43, 43
,
substance blanche des jambes du cervelet coupée
norizontalement.
4i , 42. 16, 16, 17, 17, 20. 20, 19, 19, protubérance
annulaire coupée horizontalement au niveau des corps py-
ramidaux 14,
y distingue
i4- O'i
1°. des filets
convexes en devant
horizontaux
que l'on voit
en 4"^ vers le bord externe, et en 20, 20, dans la partie
moyenne de cette émineuce j 2°. un raphé marqué ig, 19,
légèrement recourbés
(jui
ties
semble diviser
,
,
et
protubérance annulaire en deux par-
la
l'une droite et l'autre gauche
longitudinaux 16,
,
17
,
ô°. des filets
;
qui coupent
les
ou Iraclus
premiers a angle
droit, dans lesquels la susbtance blanche domine,
s'étendent des corps
du
cerveau
dans
toute
18,
phisicurs
pyramidaux
18.
points
l'épaisseur
de
Ces
de
la
filets
14
,
i4
:
les
qui
entrecoupés
,
cendrée
protubérance
et
y^ts les jambes
blancliâtres
substance
nouissent et s'écartent en devant
?
,
traversent
annulaire
,
s'épa-
uns passent au
mi-
SCIENCES PIIYSIOL. ET MEDICALES.
«.^6
lieu
la tache noire
cle
locus niger cruru/ii cerehri
,
,
mar-
quée 21, 21 ; les antres se voient en i8 , et quelquesuns s'aperçoivent même en 5i 5i, la plupart se confondent
,
avec
les
D'où
26.
les
ifi
font partie
22, 22
,
,
23,25,24,25,26,
dont
,
les
corps
communique immédiatement par les
,
avec les corps striés
et
«jouter avec les couches optiques
ag
22,
alongée
17, soit aA'ec la protul)érance annulaire, soit
,
jamhes du cerveau
les espaces
,
résulte que la moelle
il
pyramidaux
Iraclus
des corps striés en 22
ets
fi'
marqués 5o
23, 25
24
,
,
,
5o
,
24
,
23
,
,
20.
,
25
2'''
j
on peut
avec
même
auxquelles correspondent
,
26
,
26
,
27
,
27, 28, 28
sont plus antérieures. Elles appartiennent aux corps striés
comme
unes sont composées de substance blanche,
les
,
29, différentes arcades qui s'étendent d'autant plus qu'elles
25 , 27 , 27
que 22 , 26
les autres le sont
;
26
En
:
25,
de substance cendrée, telles
la substance cendrée forme
une espèce de tache en 18 et 24, ce sont des filets longitudinaux très-déliés- en 26, 2Ô 28, 28, ce sont des arcades;
,
28
,
,
28.
22
,
;
,
en
5i
,
la substance
pace blanchâtre
cendrée.
28
,
,
2Ô
,
,
;
en 38, 38
et
entremêlé de quelques
Cet espace divise
l'une interne
38
,
blanche abonde
marquée 32
;
le
filets
,
est
un es-
de substance
corps strié en deux parties
:
marquée 29 ,29
,
l'autre externe
,
26.
54, coupe du bourrelet antérieur du corps calleux
,
dont les
sont situés transversalement.
filets
33, 35
face inférieure de la portion antérieure
5
du corps
calleux.
55
,
35
,
débris
du seplum lucidum
«ont très— distinctes
en
,
,
dont
les
deux lames
elles sont surtout Irès-écartées
en devant
53.
3ô
,
36
,
cavité
du troisième ventricule ouverte en des-
terminée supérieurement par un entrelacement de vaisseaux , auquel j'ai donné le nom de loile
sous
,
et
qui
est
choroïdienne
37
,
commissure postérieure
,
vue en dessous.
ANATOMIE DU CERVEAU.
15;
PLANCHE XX.
Cette conpe
profonde que
der
entamé
5
j'ai
milieu
planche précédente
expression
est
cerveau.
ou arcades
filets
,
sa hase
y
,
procé-
moelle alongée presque dans son
la
l'étendue du
toute
clans
iracius
précédente. Pour
la.
continué la section horizontalement
et j'ai
,
un cerveau vu par
faite sur
,
est plus
,
La
plupart des
que Ton voit dans
,
se retrouvent ici
;
la
mais leur
plus foible et leur empreinte est moins
marquée. Cette dissection du cerveau,
faite, soit
en
dessus, soit en dessous, par couches successives, de
sa surface vers son centre
,
ne
ture d'aucune des parties qui
veau que
j'ai
employé pour
Je
me
ignorer la struc-
composent.
cette préparation
été endurci par l'action d'un
et d'acide
laisse
le
mélange
Le
,
cer-
avoit
d'esprit de vin
marin.
suis servi
pour l'explication de celte plan-
,
che, de chiffres et de
Toutes
lettres.
les parties
sur
lesquelles les chiffres sont distribués, se voient dans
la planche?
précédente
,
de
même
leur explication doit donc èlre
XIX
voie à la planche
que dans
commune
celle - ci
:
et je ren-
,
pour tout ce qui
les
con-
cerne.
Les
lieras
parties désignées par des lettres étant parlicu-
à la planche
XX,
j'en
donnerai
ici
une expli-
cation détaillée.
a
,
a
,
a
,
«
,
a
,
a
,
Iractus lilancs que l'on voit dos Joi:x
côtés de la fente ou silloa très-étroit Je la face autérittire Je
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALE's.
i58
la moelle alongée. Ils
se
prolongent dans l'épaisseur de la
protubérance annulaire.
h
h
,
de
Une
partie de ce trait h
,
h, se continue avec le raphé
protubérance annulaire.
la
b
fente ou sillon de la région antérieure de la moelle
,
alongée.
b
,
,
h
,
b
espaces latéraux de la moelle alongée qui cor-
,
respondent a la place où étoient
En
la direction est transversale.
suivent la
même
>
,
,
on
les
et
,
lèles
une
dont
on en aperçoit qui
pro-
la
trouve dans la planche précédente
c
d
,
,
dy
filets
entremêlés de substance blanche
cendrée qui sont disposés en manière de pinceau.
rapprochent
«
4^
,
et
,
filets
42-
f,c,c,c,
et
41
des
marche. Ceux-ci appartiennent a
tubérance annulaire
en 41
corps olivaires
les
On y remarque
partie des corps pyramidaux.
en 18
en
rf,
et se réunissent
,
d
18;
ils
;
ils
en
f
;
ils
prolongent,
se
et sont
,
c.
se
r
presque paral-
correspondent a ceux qui sont marqués
dans la planche précédente en 16, 17, i8;mais
contre les autres
pressés les uns
Ils
s'écartent en c
,
et ils se
ils
sont plus
trouvent vers le
milieu de la protubérance annulaire.
Les taches noires 21
,
21
,
sont
ici
beaucoup plus
étroites
que dans la planche précédente.
g, terminaison ou angle postérieur du troisième ventricule 36 , 36 , qui est ici , comme dans la planche XIX ouvert
,
en dessous.
commissure molle des couches optiques vue en dessous.
On voit en A A de chaque côté un espace blanc beauLes filets
coup plus étendu que dans la planche précédente.
e
,
,
,
,
protubérance anqui naissent de la moelle alongée et de la
moins prolongés
et
nombreux,
moins
nulaire , sont beaucoup
que dans la planche XIX.
i, i, substance blanche placée dans
ici
le
milieu du cervelet.
coupée horizontalement.
du
ramifications de la substance cendrée
/ , y W' W" 7 '
vie.
de
arbre
le nom à'
, auxquelles on a donné
Elle a été
y ,
«ervelet
'
ANATOMIE DU CERVEAU.
PLANCHE
On
le
ne démontre point
XXI.
cerveau sans faire voir
le
centre ovale de Vieussens
iSg
,
et la face supérieure
du
corps calleux; mais on n'a point recherché quelle est
]a structure de la face inférieure de ce corps
ni
,
quelle est la disposition de la voûte que la substance
jnédullaire forme de chaque côté au-dessus des corps
striés. C'est
ce que
en continuant
On y
j'ai fait
dessiner dans celle planche,
la dissection
du cerveau par sa hase.
voit le corps calleux en dessons
septum lucidiun
et
du
des restes
,
triangle médullaire
supérieure des ventricules latéraux
,
et
la partie
,
une portion
du prolongement postérieur de ces mêmes
1,1,2,2, 3,3, 3,4ï4>4>4>5,5, hord
I,
du
cavités.
extérieur
du
cerveau coupé horizontalement au niveau du bord supérieur des corps striés que l'on a enlevés.
3i,3i,3i,3i,y forme
ticale
La substance
cor-
différentes cireonvolutions et
enfoncemens.
3o , 3o
substance blanche médullaire , qui se continuant en 27 , 28 29 avec la voûte des ventricules latéraux forme en dessous un centre ovale médullaire , comme
,
.
,
,
,
il
y en
a
un en dessus
,
voyez
la
planche
II
;
avec cette
différence qu'ici on voit de chaque côté une grande exca-
vation longitudinale, marquée 22, 18
que
le centre
,
19
,
24 et 20
,
tandis
ovale supérieur n'est interrompu que par le
c rps calleux.
t6
,
16, bourrelet
antérieur
du corps calleux dont on
coupe hori-
voit les fibres transversales confondues dans la
zontale du cerveau. La liubstance corticale 17 en est
près.
très-»
SCIENCES PHYSIOL, ET MEDICALES.
i4o
9, 9
bounelol
,
du corps calleux. On remarque
posléiieui-
une portion de son
raplié en lo, avec les fibres transversales
situées latéralement.
Il
ou
II
,
la
,
portion postérieure de la voûte a trois piliers
,
triangle médullaire qui reste attachée a la région pos-
du corps calleux.
térieure et inférieure
du s^ptiim hicidum dont on aperdeux lames très-distinctf-s surtout en 26, i5. C'est
son Lord supérieur qui se confond ainsi avec la région loni^>
i4
,
".-G
5
1 fj
,
,
trajet
,
çoit les
,
gitudinale inférieure et 'moyenne du corps calleux.
ces lame> sont surtout très— écartées
du
cavité
c
c
,
,
lèles et
,
c
c
,
,
a
Voyez
,
a
,
a
U
la plpnch'e
b
,
b
,
,
b
22
se
,
,
b. limites
,
En de
On
en trouve également en
a:.
du corps
sous,
il
calleux. C'est entre
se
du
18
,
,
reste
iQ,
9,4
,
20
,
le
,
,
faisant
marqué s8,
i8
,
aq.
striés
qui répondent k
,
>
forment la paroi
26, i5,
supérieure et concave des ventricules latéraux
leur
je
CCS incincs venLri cales.
î»a
,
8
,
7
,
G
où
,
vité ancyroïde
;
elles
ai
Elles
donné
le
nom
se prolongent
se
,
18
,
a5
,
r.o
,
«
,
c'est
/^
,
pour
en arrière en
la
ca-
prolongent aussi en devant mais
d'une manière beaucoup moins marquée 21
ches II et III.
•2»
;
de voûLes do
concourent a la formation de
elles
éger
Ces doux cavités, divisées par
scptam luciilum en i5, i4
que
un
excav.ition
cette
,
contenue une partie des corps
celte raison
est
excavation qui s'étend de chaque
,
du cerveau de devant en arrière, en
tjR
contour marqué 27
29. Dans
27
l'espace
il
du cerveau.
côté
est
confond avec la
médullaire des ventricules latéraux; en dessus
distinct
i5,
que l'on voit de chaque coté sur la
,
ces letres qu'il est compris.
voi'ite
En
se trouve la
ces lettres désignent de petits reliefs paral-
,
face inférieure du corps calleux.
a
que
scjJtum lucidnm.
c
transversaux
dessus.
c'est la
:
,
ai.
Voyex plan-
ramifications artérielles qui se dis-
tribuent sur la surface de ia voûte des venlncults latéraux.
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
PLANCHE
i4f
XXII.
Celle planche est destinée à faire voir le cerveaa
coupé perpendiculairement de devant en arrière , et
deux
divisé en
parties égales. EiJe présente rui
grand
que cette coupe seule peut montrer,
que l'origine des piliers ou colonnes du triangle
nombre
telle
d'objets
médullaire, celle des pédoncules de
la
forme
et l'étendue
la
glande pinéale,
du septinn lucidum, et la face
interne des couches optiques.
FIGURE PREMIÈRE.
du cerveau. Cette pré-
E^le représente la moitié g<THche
paration
est très
—
à faire
difficile
un cerveau vu par
sa base
,
et
;
elle a
été dessinée sur
dont la face convexe
étoit
en
pour ne point déformer
nombreuses que la base de cet
bas. Cette position étoit nécessaire
par
la pression les saillies
organe montre
l'oLservateur.
"a
moyen.
moyen
et du lobe postérieur. Il
division
du
lobe
5,6,
4
y
a un grand nombre de sujets dans lesquels cette divisiou n'est
I
2,5,3,
,
lobes antérieur et
,
point remarquable.
7,7,7, lobé
i6
,
17
20
,
postérieur.
portion profonde du lobe
moyenne du
la fosse
le
,
24
j
26
,
9.7
,
moyen
qui est reçue dan$
cerveau.
circonvolution cérébrale qui accompagne
corps calleux.
I
S
,
2
>.
,
q
,
q
,
ig
moins de régularité
,
circonvolutions qui suivent avec plus ou
la direction
cette direction n'est plus la
9
,
10
omnie
,
le
10
,
i5
,
de la première.
En
uj
,
8, 10
même.
circonvolution q!u se divise a peu près
bourrelet antérieur du corps caileux.
On
la suit
,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i42
eni5,
»5,i3, 12,11,8, dont
1/(5
les contours sont
pa-
rallèles.
et
le corps calleux coupé verticalement
69, 70, 5o
, 68
longitudinalement dans son milieu. On voit une portion
de
sa face supérieure en 26, 26, ?,6.J1 s'arrondit en
6-7
,
.
27,28, 29 j
que j'appelle son bourrelet antérieur. En to , il se termine par une sorte de pointe. En 71 72 , 7" est une partie
c'est ce
,
de son raphé
67
,
^ny-,
deviennent obliques
elles
un sens contraire
j
,
ses stries sont perpendiculaires
de 70 à 29
en 69
;
,
,
70
,
elles sont a
;
en 68
elles le sont
,
dans
peu près transver-
sales.
32
,
33
54
,
lame gauche du sejjtum luciduni sur laquelle
,
se ramifient plusieurs vaisseaux sanguins qui sont fournis
le
par
grand plexus choroïde.
55 , coupe de la commissure antérieure.
54
coupe des nerfs optiques dans
,
le lieu
de leur janc-
lion.
55
,
79
,
67
,
58
,
nerf optique gauche.
le
coupe de l'entonnoir infundibulum, ou tige
l'éminence mamillaire gauche.
,
58
,
le
nerf moteur des yeux
,
ou nerf de
pituitaire.
la troisième
paire.
59 , 59 , face interne de la couche optique. Cette paroi contribue 5 avec celle du côté opposé , a la formation du troi-
sième ventricule
lesquelles
36
,
37
voûte a
il
,
38
64
;
en 38
passe
antérieur
,
moitié gauche du triangle médullaire
,
trois piliers.
corps calleux
quée
ou ventricule des couches optiques
,
entre
est placé.
En
,
36,
elle se
derrière
la
,
on voit son adhérence avec
contourne
;
et
en qo
,
oa
le
le pilier
commissure antérieure mar-
35.
,
65
,
66 , très
ou bandelette
—
petite portion
du lœnia semi —
circularis
,
striée.
39 , portion du grand plexus choroïde. On y voit aussi le
tubercule antérieur et interne de la couche optique.
ANATOMIE DU CERVEAU.
i45
46 glande pînéale , dans laquelle on voit un petit tractus
blanc fourni par la partie postérieure du pédoncule.
,
52
53
52
,
et
,
pédoncule de
,
il
la
glande pinéale.
disparoît près du pilier antérieur
Il
s'arrondit en
du
triangle
mé-
dullaire 4o-
56
substance perforée qui se trouve près du nerf optique,
,
au-dessous de la commissure antérieure. Entre cette commissure marquée 35 , et la coupe de la jonction des nerfs opet
tiques
,
marquée
54
est
,
le troisième ventricule
est si déliée qu'il est
s
,
Voyez
quelle
donné
j'ai
planche XVIII ,8,9, 4?'
la
production de substance médullaire à la-
petite
,
une petite lame très-déliée que ferme
cette lame est située en n ; mais elle
presque impossible d'en donner une idée
dans cette planclie.
3i
:
le
nom
de pédoncules du corps calleux.
Voyez dans
la
pédoncule
rapproché de son congénère
marquée
nom
,
4
»
^
5
planche XVIII
numéros i3, i4 i5. Ce
forme une fosse
les
>
,
dans la planche XVIII a laquelle
de fosse de
base du sepluin lucidum.
la
j'ai
En y
,
donné
une lame très-déliée qui bouche la cavité formée par
lames du septum lucidum. Cette lame est si mince ,
difficile
de la représenter
5i
,
5b
,
4B
,
48
,
49
'
deux
qu'il est
ici.
communication du troisième ventricule
ou ventricules du
,
les
tubercules quadrijumeaux supérieur et inférieur.
ventricule des couches optiques
cule
le
se trouve
,
,
ou
avec le quatrième ventri-
cervelet,
74, tô, 77 , tronc et branches principales de la substance
médullaire dans l'intérieur du cervelet. On en voit sortir les
ramifications médullaires
78,78, 78, -8, 78, 78 dont la
communément l'arire de
,
réunion compose ce que l'on appelle
vie.
23
,
bord postérieur du
cervelet.
7 5
,
portion du plexus choroïde du cervelet.
4i
,
4i
,
4^, 45
,
tu
plus ou moins blanche
moelle alongée.
63
,
,
03
et
,
divers tractus de substance
qui s'étendent
le
long de la
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i44
62
,
petits reliefs qui se trouvent entre les corps
oa
filets
pyramidaux.
60
de
,
43
60 , 60, 62
42
,
coupe de l'écorce hlancke
,
et
médullaire
protubérance annulaire ou pont de Varole.
la
,
44
coupe de la protubérance annulaire où
>
FIGURE
mêmes
Elle offre les
première
;
mais
les
et entr'eux,
couclie optique
5g
,
prolongement des
antérieur
détacbé
étendue
le
II.
parties que le centre de la figure
,
cordons ou tractus avec l'éminence
Uae portion de
Sg
,
a
la paroi interne de la
montrer
enlevée pour
été
a,L, d,e. Le
tractas médullaires
le
pilie^
triangle médullaire ou voûte a trois piliers a été
du
et
un mé-
organes sont préparés de sorte a faire voir
les rapports des différons
mamillaire
est
et blauclie.
lange de substance grise
coupé en 58, pour montrer dans une plus grande
lœnia scini — circularis , 64 6.^ , 65 66 , dont on ne
,
,
voit dans la figure première qu'une très— petite portion. Ici,
le corps calleux est soulevé
du
postérieure et étroite
et l'on A'oit en
,
septuiu
lucidum
A
,
gf
la
,
portion
qui n'est point sen-
,
sible dans la figure première.
Les cbiffres distribués sur
sont absolument les
les différens poirtts
mêmes que ceux de
et leur explication étant aussi la
Je
teur.
me
suis servi des lettres
même
de la
la figure
,
fig. II l
première
,
renvoie le lec-
j'y
de l'alphabet pour faire con-
noître les détails qui sont particuliers à cette figure.
d
,
e
,
une
est
du
la jonction
en 53, avec
le
tige
de substance médullaire
pilier antérieur
pédoncule de
,
qui résulte de
du triangle médullaire, coupé
la
glande pinéale 5?,
03. Cette
jouclion se fait en /.
a
,
b
,
cordon blanc qui
,
de l'éminence mamilaire 67
s'élève en
formant une courbe vers
et interne
de la couclie optique
^Hiamillairc
,
se
c.
,
le tubercule antérieur
En
5;
,
dans l'éminence
e , le cordoM
confondent donc la tige J
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
a, h,
64
,
un ou deux
et
'>5
,
ï4£}
moelle alonoée
la
portion antérieure du tœiiia seini— circularis
6*^
,
ou bandelette
de
tractas blancs
striée
dont
les filets (36 se divisent
,
et se
,
perdent
vers la partie antérieure et interne des corps striés dans la
substance blanche qui s'y rencontre
antérieure. Quelquefois
commissure antérieure
mais
;
s'épanouissent
ils
,
devant
et
la
commissure
ces filets se joint au pilier anté-
Je n'en ai vu aucun s'étendre jusqu'à la
rieur de la voûte.
laquelle
un de
substance blanche
la
communique avec
,
cette
dan»
,
com-
missure.
FIGURE
On remarque
du cerveau
afin
,
cune
r.
dans cette figure ime coupe perpendiculaire
par sa base , et présentée obliquement ,
faite
comment on peut pénétrer dans lesprolon-
de faire voir
gemens
II
inférieurs des ventricules latéraux
partie du
cerveau.
Il
suffit
,
dans la base de ce viscère, la partie que
crochet des grands hypocampes. (i)
dans eette figure
,
le
sans blesser au-
de soulever adroitement
On
appelée le
j'ai
aperçoit a découvert,
bord dentelé ou godronné de ces produc-
tions.
Les différons chiffres distribués sur cette figure sont
mêmes
,
et
première
et
occupent
les
mêmes
les
places que ceux des figures
seconde; et par conséquent leur explication, que
ici, doit être la même.
La couche optique est entamée plus profondément le
est plus éloigné de
pilier postérieur du triangle médullaire
je
ne répéterai point
j
,
la glande piuéale
,
le plexus
choroïde paroît dans une plus
et le prolongement inférieur des ventricules latéraux est plus ouvert
que dans l'état naturel, ce qui étoit nécessaire pour faire voir
grande étendue que dans
les figures précédentes
,
toutes les parties de ce dessin.
.
>l
(i)
Voyez
ï.
6'.
la
planche
XIV,
13
,
i3
I
,
i/J
,
!
Il
i5.
10
.
SCIENXES PHYSIOL. ET MEDIC '^LKS.
î46
c . c , V , d e couche optique coupée oHiquemeiif
au niveau de l'cmiueiice mamillaiie j c'e^t-'a - dire que le
pédoncule ou jamliR du cerveau a été coupé obliquement à
h, b
,
,
la conclie optique.
«on entrée dans
a
taclie rongeâtre
y
,
,
environnée d'un cercle de substance
blanche dans l'épaisseur de la couche optique.
Z»
Z/
,
h
,
trajet
,
de la
XVIII, numéro 4»> 4'pédoncules du cerveau.
c
c
,
y
E^le est située dans l'épaisseur de»
petit tracLus blanc situé au-dessus.
,
espace blanchâtre qui
,
noire que l'on voit planclie
tach-î
de l'éminence mainillaire
,
,
s'é-
tend vers la commissure postérieure.
d
e
,
coupe des deux éminences postérieures des couclies
,
optiques.
z
débris ou reste de la commissure molle des couches
,
optiques.
w
'V
V
,
h
Ji,
V
portion da grand plexus choroïde.
,
pilier poslériear
,
longe d'une part en 36)
i
i
,
ou triangle nvédullaire.
pilier antérieur de la voite
,
,
h
,
triangle médullaire, qui se pro-
du
58
5-j
,
u'
,
et
qui
,
de l'autre
s'étend jusqu'à l'extrénrité de la corne
,
comme on
en h
d'Ammon
,
peut voir aussi dans la planche XVII en44»45>
h, appelée
mal
h
corpus fiinbriatum et a laquelle j'ai donné le
hypocainpi est formée de substance blanche
nom
de tœnîa
Celte dernière portion
46.
A-
,
i" ,
/
,
,
:
,
en
î
:
en A
,
elle s'épanouit sur
propos
elle se rétrécit
une portion de
la
substance
du grand hypocampe ou corne
cérébrale qui forme l'étui
d'Ammon.
/, ^, h ,j
,
circonvolution cérébrale qui forme ce qur^
j'appelle le crochet
du grand hypocampe représenté plan-
che XIV.
n
,
n
,
0^0,
circonvolutions cérébrales situées près du
crochet du grand hypocampe.
n,p,p, p, circonvolutions situées près du grand hypo«ampe ou corne d'Ammon et qui servent 'a former sou étui.
,
ANATO VUE DU CERVEAU.
trou naît le grand
t, lieu
s
hypocampe par un
14;
Iractus da
ibstaiîce cenJrée,
m m m
,
,
,
Campe qnc
boid dentelé ou portion crénelée du grand liypcaperçoit
l'on
été soulevé et dilaté
r
,
r
s
,
t,
,
,
pour
de celte production ayant
l'étui
la faire voir.
q , nerf olfactif.
u , a racines du nerf olfactif. La plus longue u
,
,
u
,
est ext'une.
X
,
ox relirf de substance blanche qui dans ce sujet
la première paire
et qui cioisoit la di-
filet
,
n'apparienoit point à
,
rection de ses radicules près de la substance perforée
,
mar-
quée 56. Voyez les mémoires et les plancues que j'ai publiée*
1781 , pages 6o5 607 et
à ce sujet. Académie des Sciences
,
^
608.
PLANCHE
On
voit
cerveau
dans
la
XXIII.
dans cette planche
faite
5
1°.
une coupe du
perpendiculairement de droite
partie
moyonne de
à guucJie
cet oigaiie; 2°. diflërenles
sections des couches optiques
5
3°.
dinales et verticales des cornes
des coupes longitu-
d'Ammon ou
grands
hypocanipes.
FIGURE PREMIÈRE.
Comme
cerveau
j'ai
,
on n'a pas d'autre moyen pour bien connoître
que d'en
faire des
multiplié ces préparations autant que
saire
pour mouirer successivement tous
,
,
,
cru néces-
je l'ai
les reliefs
cavités et les divers mélanges des lliamens
plis
le
coupes dans toutes sortes de sens
,
toutes les
cordons et re-
qui existent dans ce viscère.
La coupe que l'on a sous les yeux a été faite verticalement de droite a gauche à la partie postérieure du condr.it
auditif exterue.
Saiitorini
(
On
trouve, dans les (Euvres posthumes de
scptemdecim luLulœ
,
fol. 17^ j ,/ai. Illyjîg.
Hl
^
)
SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES.
148
une figure a peu près semblable a celle dont on va lire Vexplication. Ceux qui compareront ces figures entr'elles remarqueront, dans celle que je publie et que j'ai fait dessiner avec
grand soin d'après nature , plusieurs détails que Santorini a
,
négligés
corps
principalement sur la disposition intérieure des
,
striés
,
sur celle des grands
protubérance annulaire,
hypocampes sur
celle de la
,
et enfin sur celle
de la partie qui ré-
pond aux jambes du cerveau.
1,1,1,1,
coiipe verticale d^î
composés de deux lames osseuses
3
,
coupe de ces mêmes os dans
sommet de
3
,
4
,
et
la tête
,
4
»
4
5
5,5,5,5,5,5,6, 6,6,6,
44
,
44
répond au
la partie qui
la région mastoïdienne.
cartilages des oreilles.
circonvolutions du cerveaa
compo ées de substance coiticale
mens dans la médullaire.
On y
qui sont
ou verlex.
coupe des os temporaux dans
4
os du crâne
du diploé.
qui forme divers enfonce-
portion mé'lallaire des hémisphères du cerveau.
,
voit des points rouges formés par la section des ar—
térioles.
7,8,8
,
coupe d'une production verticale de
a laquelle on
a
donné
le
nom
la section irrég ilièiement triangulaire
supéx'ieur. Différens points noirs
paisseur de la faux en 6
entre les
,
membranes de
cela de particulier
,
8
,
la
à" faux du cerveau
,
dure-mère,
On
voit en j
du sinus longitudinal
qui se trouvent dans
dé :;gnpnt
les veines
cette production.
l'é-
qui rampent
Ces orifices
ont
que presque tous n'ont pas une forme
ronde mais ovale. Nous remarquerons encore que l'extrémité
inférieure de la faux ne s'étend point jusqu'au coips calleu:?:
marqué g, 9 ce qui montre combien est peu fondée 1 assertion de ceux qui ont avancé que l'usage de la faux éloit de
;
soutenir ce corps.
9,9,10, coupe
r^aphé.
verticale
du corps calleux
;
en 10
est
soa
ANATOMIE DU CERVEAU.
is
12
,
petites portions
,
149
du plexus choroicle de» ventricule*
•upérieurs.
I
j
coupe perpendiculaire du triangle médullaire ou voûte
,
à trois piliers.
On
ne dislingue point
ici le septum lucidum
,
que forment ces deux lames, parce
ni la cavi;é interinéitiaire
que
cette partie
ment dans
tiès-déliée s'affaisse et disparoît entière-
coupe que j'examine. Quoique Santorini en
mention dan, l'explication analogue à celle-ci , on n'ea
fasse
ia
trouve absoliim°nt aiunme trace dans la planche elle-même.
{Septemdea'm labuïœ tab. Ill , fig. III *.
,
)
,11, fente obliq-ie et é.roite formée par les ventricules
latéraux ou supérieurs.
ri
i5
i5
,
,
portion supérieure ou antérieure d^s corps striés ou
cannelés.
14
'4
»
corps
î
lame de siL^tance blanclie que
strié et le
î'o;i
trouve entre 1^
bord externe des ventricules latéraux.
i6, 16, 17. coupe verticale du troisième ventricule que
appelle
aussi venlr'culc des couches opdr^ues. En 16, 16,
j
est la pailie supérie.up , et en 1- est la partie inféiieurede
ce vpn.ricule: il n^ paroît que sous la forme d'un trait
ce
;
qui montre que dans Télat naturel ces sortes de cavités ont
très-peu d'étendue.
a
,
place qu'occupe la
commissure molle des coucLes
optiques.
19 , 19 , 20 , 20 , 21 , 21, 22 , 22 , 23 , 25 , 25 , 25, coupe
verticale des couches optiques vues à l'extérieur et à l'intériour.
Leur contour
tache rougeàtre
en 23
,
,
la teinte est
18, 18, 24, 24
ou
est
marqué en
-^5
,
2'">.
I-a
iq, est une
environnée d'un cercle blanc marqué 20
,
un peu moins rougeâlre qu'en n.
2Ô, 26, 27, coupe verticale des jambes
pédoncules du cerveau près de la protubérance an-
nulaire
En 18,
î
iS
,
est
une
est la trace sémi-circulair»
erurutn cerebri.
taclie rougeàtre.
de
U tac^e noire,
En
ati
,
^6, 27,
ou loeus niger
SCIENCES PIlYSlOL. ET xMEDICALES.
a5o
5i
ou yoil
^8,
?îi,
coupe de la protuliérance annulaire dont
5
les fibres transversales en
'^S,
1
ô
,
i
cendrée qui
filamens très - déliés de substance
protubérance annulaire le lon§ du bord externe
s'élèvent de la
et des couclies optiques.
des pcdonsnles du cerveau
conpée.
postérieure
cérébrale
5a "a artère
est placé le long des
3"^ section du plexus clioroide qui
,
grands bypocampes.
corne
3S, coupe perpendiculaire de la
54, 34, 55, 36,
lame
une
rst
d'Ammon ou grand hypocampe. En 34 , 34 34
petit
un
par
termine
se
qui
médullaire disposée en spirale , et
distribuée
corticale
substance
la
crocbet en 35. En 36, 56, est
production.
dans l'intérieur de cette
corps striés et le sillon
tractus cortical situé entre les
,
37
.
37
,
,
de Svlvius.
58\3R,3Q,3o,4o,4o,4^»4'.4^.,43,corpsstriosdontla
coupe
est triani^ulaire.
de substance corticale
substance médullaire
F
i
,
,
On y
voit différentes arcades
telle,
que Sg
telles
que 4o
g u r k
s
II,
,
,
39
4©
III
,
,
et
4'
,
4i
,
tantôt
tantôt de
5
4^•
IV.
de faire connoître la strucCos trois dessins ont pour objet
optiques et de montrer l'origine
ture interne des coucbes
,
même nom. Cette dissection a
intime du nerf qui porte le
le long du
les couches optiques tout
été faite en creusant
et la
troisième
La
„orf , et du iracius optique lui-même.
creucoupes
les
expriment
quatrième figures sont celles qui
s'étoit contente de
on
Jusqu'ici
sées le plus profondément.
seconde paire naissoient des tuberdire que les nerfs de la
optiques. Je crois êtr«
cules quadrijumeaux et des coucbes
contribuent a leur
parvenu a montrer comment ces couches
'
formation.
1,1,
\'orVit«-
FIGURE
II.
entrée dana.
nerfs optiques coupés k-peu-près U leur
ANATOMIE DU CERVEAU.
/
i5i
jonction de ces nerfs.
,
5, q
5
,
tractas optique qui s'amincit a
,
porte plus en arrière. C'est
le
mesure
qu'il se
long de ce trajet que la coucha
optique a été creusée pour faire voir
les racines
du nerf dont
s agit.
il
12, 13, i5, filets blancs qui, de l'intérieur de la couche
optique , s'étendent en se contournant vers le Iractus optique
lequel grossit a mesure qu'il les reçoit.
5,6,
7
,
extrcmilé postérieure
ou tania
striée
et inférieure
de la bandelette
seiiii-ciicularis.
i4j i4' portion blanchâtre et extérieure des couches
op-
tiques vues en arrière.
g
coniinissure molle des couches optiques.
,
II
,
lo
,
couiiiiissure antérieure.
lo, les deux piliers ou colonnes
du
triangle
médul-
laire, vus par devant.
8,8,
ces
deux mêmes
ou colonnes
piliei s
FIGURE
même
,
fil
a mens
postérieu
a
le
,
que dans
la fi-
II.
ï, fibres transversal* s
h
vus par derrière.
III.
L'explication des chiffres est la
gure
,
b
,
s
c
,
du corps calleux.
que l'on a comparés
de la voûte 8
il
,
e
,
,
fibrilles
une lyre entre
f. g excavation de
,
long du trnclus qui porte
les fibrilles
a
les piliers
8.
miMiie
le
la
couche optique
nom
î,
/^
,
i
5.
faite
En
r
blanches suivent une dirrction opposée à cel^e des
q\ie l'on
La plupart
voit en b.
en a
se réunisscnr
dans uc crntre commim. En g,f, d ,on voit des
dont
la direction est différente.
brisées
comme
F
L'explication
d<\s
1
G
L
i\
E
IV.
chiffres et des lettres est la
diiQS les figures jKéc«deatcs.
,
fîbi es
Ici l'excavation
même
faite
le
que
lon^
sciences PHYSIOL. et MEDICALES.
y52
Irnctus optique 5
du
les fio-ures
jaires
i>
:2
c
>
^
et
,
4
On
3.
j
'5
,
est
pins considérable que dan»
voit également les fibrilles médul-»
dont la direction
est
opposée, se réunir vers le
point a.
J'ai présenté ces observations sur l'origine
intime des nerfs
781. (Voyez
Mémoires que j'ai publiés dans le volume de la même
année sur l'Anatomie du cerveau, plancbe III, fig. 3 4 ^t 5,
page 611.) Il n'y a qu'un petit nombre de nerfs dont il soit
optiques a l'Académie Royale des Sciences en
1
les trois
,
possible de suivre ainsi la substance médullaire jusque dans
l'intérieur
de cet organe.
FIGURES
V
et
V î.
Après avoir faitconnoître dans plusieurs dessins
la disposition
forme extérieure des grands hypocampes ou cornes d'Am—
mon dans leur entier, j'ai pensé qu'il falloit en développer
et la
la structure intérieure par différentes sections. Les figures 5 et
6 de cette planche représentent une coupe faite longitudinalement et de haut en bas le long du grand hypocampe
du
La
côté droit.
figure 5 offre la moitié externe
,
et la fi-
gure 6 la moitié interne de cette production.
FIGURE
1
V.
extrémité postérieure qui est aussi la plus élevée
,
et la
moins volumineuse.
2
,
extrémité inféi'ieure
et
antérieure
:
elle est aussi la
plu»
large.
5
4
bord supérieur.
,
5
i4
bord inférieur.
1
14
5.5,
j
'4
•«
bypocampe du
6.6,
iesieiit
porti
'fl
5, substance
côté
des circonvolutions cérébrales voisines.
médullaire qui forme l'écorce du grand
du bord supérieur.
8, S, deux traclus blancs qui suivent longitudina-
U direction
du grand hypocampe dans
l'intérieur dui
ANATOMIE DU CERVEAU.
quel
ils
ir,5
sont placés, Ils se recourbent vers le bas en i5,
ils
i*);
sont plus minces vers la petite extrémité de l'hypocampe^
ils s'élargissent
vers la grosse extrémité
,
et c'est
dans celte
région et entre ces deux traclus que se trouve une petite ex-
cavation marquée g, dans les
fii^tires
5 et 6
qui se cor-
,
respondent. Cette excavation s'ouvre au— dessous de l'élar-
gissement du grand hypocampe
,
et elle est
analogue aux
cavités étroites et irrégulières que l'on voit entre les circonvo-
du cerveau.
lutions
7>7î757»'o>'o,io,
entre les traclus ou
substance grise ou corticale sitaée
médullaires
filets
7,7,8,
8.
Cette subs-
tance grise compose la plus grande partie' des grands
campes.
filet
i3
On
blanc 6
,
i5, i3
l'aperçoit aussi vers le
,
,
fi ,
et la
hypo-
bord supérieur entre
substance blancbe
5
,
le
5.
élargissement arrondi de la corne
d'Ammon.
Il, II, substance blanche située vers le bord inférieur.
1
1
,
22
,
circonvolutions cérébrales voisines.
FIGURE
VI,
Dans l'explication de cette figure, qui représente la moitié
du grand hypocampe les chiffres sont distribués sur
toutes les parties correspondantes de manière que leui usage
est le même que dans la figure précédente. L'explication doit
interne
aussi être la
,
même.
FIGURES
VII, VIII, IX,
X.
Ce^ dessins on pour objet de représenter des coupes faites
verticalement de droite 9 gauche le long du grand hypoca npe. La section qnc présente la figure
près de l'origine de cette production
le plus étroite.
La
figure lo
montre
,
7 a été faite très-
en arrière, où elle est
cette production
pée vers son extrémité inférieure dans l'élargissement
du grand hvpocampc.
I-es
coupes des figures 8
faites dans l'espace iatermédiaire
,
et
cou-
même
9 ont été
celle da la figure S plus
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i54
près de la petite extrémité et celle Je la figure 9 pins près
de l'élargis ement ou grosse extrémité de cette production.
,
Les
cliifl're
mêmes
les
distribués sur ces quatre figures sont a-peu-près-
j
,
et ils se correspondent.
FIGURE
I
,
a
,
3. ,
VII.
l)or4 supérieur,
bord
inférieur.
bord interne.
4, bord externe.
coupe verticale de la bandelette de l'hypocampe
5
,
hypocamp: ou corps borde
,
,
corpus JîinhriaLuni.
Ou
,
lœnÎA
sait
que
du grand hypocampe.
6 portion du bord godronné du grand hypocampe. Ce bord
cette bandelette est placée le long
,
de substance grise ou corticale.
est
7,8,8,
7,
l'éeorce
9, 10, II, Lractus ou filet blanc qui forme
et qui se contourne dans son
du grand hypocampe,
intérieur eu manière de spirale
,
g';,
10
,
n.
Il
en résulte une
espèce de crochet, en g, 10.
12, 12, substance corticale qui compose la plus grande
partie de cette production.
i3
i3, substance blanche ou médullaire des circonvo-
,
lutions voisines.
i4
Il
ou
,
mêmes circonvolutions.
comment les mêmes Iraclus
i4i substance corticale de ces
est facile
filets
de comprendre
blancs que l'on voit dans les figures
5 et 6,
en 6,
6, 8, 8, coupée verticalement de droite a gauche forment
les spires médullaires marqués 7,7,8,8,9,10, dans les fi,
gures 7 , 8 et 9. Ces filets et ces spires sont des fragmens
des expanùons médullaires qui pénètrent la production dont
Ou doit regarder la corne d'Ammon ou grand hypocampe comme une circonvolution cérébrale d'une forme
il
s'agit.
particulière.
FIGUREVIII.
L'explication des chiffres est la
même
que pour
la fi^^urc
ANATOMIE DU CERVEAU.
On remarquera
prëcédente
5,6,
entre
godronné
seulement que l'espace compris
c'est-a-tlire entre la bandelette striée et le
beaucoup plus grand que dans
est
,
espace se voit en
coup plus étendus nae dans
le voir
Cet
IX.
médullaires externes
Ici les spires
hord
la figure 7,
c.
FIGURE
on peut
i:>5
en 9
,
i
o
,
et internes sont
les figures précédentes
et
en a
FIGURE
,
beau-
comme
i.
X.
Dans cette coupe verticale de l'élargissement du grand
liypocampe, on voit en 9 9 , la petite excavation désignée
par les mêmes cliiffres dans les figures 5 et 6.
En a
,
b
,
d
,
f
^
est
la
circonférence ovale
et irrégulière
de l'élargissement du grand hypocampe.
On trouve deux de ces figures dans le volume de l'Àcadémie des Sciences pour l'année lySijpage 61'). Je donne ici
tous les développemeus de ces recberches dont je ne pu,
bliois alors
que l'abrégé.
PLANCHE XXIV.
Cette planche contient plusieurs détails qui n'ont
pas été présentés avec assez d'étendue dans les plan-
ches precédenles.
On y
trouve surtout des coupes
de diflérentes parties isolées.
FIGURE PREMIERE.
On
vt'it
dans ce dessin la place qu'occupent
cerA'eau, Ifs nerfs et les Iractus optiques
dt" la
band"lplte sfiiéo ou lœnia semi
inférieure
j'ai
,
jambes du
les
la partie inférieure
- circnlaris
du triangle médullaire ou voûte
,
et la face
à trois piliers. Ici
continué la dissection du cerveau par sa base.
SCIENCES PHYSIOL.ET MEDIC A.LES.
i56
I
en
ï
,
2
,
face inféri'^nre
,
du triangle médullaire. On roît
des restes du cotps
dos fibres transvers!»l\s qui sont
1
calleux
milieu de cette face entre a, a
et vers le
,
,
sont le»
du nom de lyre.
partie des prolongemens postérieurs des ventricules
peiits reliefs appelés
5,
?)
,
latéraux.
i4, i4> nerfs optiques qui
i2
communiquent en
q, tubercules ]»oslérieurs des couches optiques.
8'
21
21
,
bord interne de
,
4.5,6
couches optiques.
circonférence et coupe des jambes ou pédoncule»
du cerveau. Par
la
place que ces pédoncules occupent
s'étendent des couches optiques
"voit qu'ils
vers la protubérance annullaire.
noire dont
,
I
,
10, portion des lobes
des
7
,
hypocampes
,
22
,
,
,
on
sortent,
4, 5, se voit la tache
moyens placée près du crochet
que l'on ne voit point
,
faut ouvrir
il
liors et sur
le coté.
inégulières
,
On
1
étui
ici.
Pour la
en de—
Thypocampe
de
apejçoil alors des lames blanches
faisant partie du plancher supérieur de ce
longement des ventricules latéraux,
et
partie externe des couches optiques.
filets
ils
poi tion iirférieure de la bandelette striée.
bien connoltre
blancs sont très
filets
d'où
mamillaires.
les éininences
5
5
En
,
parlé précédemment.
j'ai
10
I
i3.
11, Iraclus optique.
,
-
rapprochés
pro-
qii sont pacées à la
Dans
les
ces
lanties,
des
uns des autres. Ce»
s'écartent plus bas et plus en devant
,
où
ils
s
épa-
nouissent sur la paroi interne de l'espèoe de loge qui est destinée a contenir
l'élargissement de la corne
grand hypocampe. la terminaison de
la
d'Ammon oa
bandelelte striée se
de celle de la bandelette de l'hypocampe oa
pius élevée,
; elle est seulement un peu
fait très-piès
corpus Jùnhrialum
et leurs substances
commnuitjuent en plusieurs points.
iS
,
ly, 19, nerfs olfactifs.
20
,
20
,
racines longues ou externes de ces nerfs.
a4
,
25
,
ȉ
,
raciaw couTte»
«t interûè»
de ce»
mêmes
nerf#.
ANATOVflE DU CERVEAU.
Ea
25
une petite latne
,
une partie de
if)
iG
,
tle
de ce nerf du côté droit.
la radicule interne
substance perforée qui se tronve entre
,
opti([ues et
racines eiterues
les
iBj
substance médullaire couvre
les nerfs
longues des nerfs ol-
et
fuctiffi.
FIGURE
On
II.
cette figure une coupe du cerveaa
prépare de manière que l'on aperçoit la
a représenté dans
Wu par
sa base
,
et
commissure antérieure dans toute son étendue.
I
portion médullaire qui appartenoit au corps calleux.
,
2,3,
partie postérieure des ventricules latéraux.
5,5, fra^uient des lobes
i6
17
,
moyens du cerveau.
plexus clioroide vu dans
,
campes le long du Loid externe du
II
II
,
nerfs
,
hypo—
des grands
renvcisés en arrière pour
optiques
antérieurs de la
trer les piliers
l'étui
Irnclus optique.
voûte
,
ou triangle
monmé-
dullaire.
i3
communication des
,
nerf-)
optiques.
En
18, sont
i5, 18, traclus optique.
couches optiques qui sont
eux-mêmes
les
tubercules des
recouverts par le
plexus choroïde.
i-i
14
,
5
émincnces mamillaires qui sont
plus écartées l'une de l'autre que dans
de
l'état
beaucoup
ici
naturel
,
a cause
la po^ition forcée des nerfs optiques.
4,6,6,7,7,9,»), coupe
qui
,
de
la
parie
la plus éle-
vée des tubercules quadrijumeaux, s'étend obliquement vers
la
jambe du cerveau.
4 coupe du conduit qui se dirige au-dessous des tubercules quadrijumeaux du troisième ventricule vers le qua,
trième.
7,7, tache
On
noire des jambes ou pédoncules
voit ces pédoncules en 10
19
,
,
plexus choroïde du troisième ventricule
aperçoit ici une portion.
du cerveau.
ic.
,
dont ou
SCIENCES PHY-SIQL. ET MEDICALï!^.
i53
10
20
,
,
colonnes ou pilieis
de la voûte ou
antérieurs
Irinnsle médullaire.
21
21
,
portion des corps striés qui se trouve entre la
.
commissure antérieure et le tractus optique.
la commissure antérieure
22 , 23, ^4
ï
étroite et fibreuse
,
,
qui en a^ est
qni se contourne et s'élargit en -5
core plus en 24 où elle se confond avec la substance
laire qui se trouve au-dessus de la coi ne d'Ammon.
,
,
et
en-
médul-
25, commencement du sillon qai sépare en - dessous les
deux lobes
2Ô
27
,
antérieiirs
du cerveau.
nerf olfactif avec
5
-^a
tige T7
,
et ses radicules
comme
qui ne sont pss tout — a — fait confcnnées
j'ai fait
28
28
.
celles
26
,
que
dessiner ci -devant.
du nerf
section
,
de droite a gaucbe.
On
olfactif
coupé perpendiculairement
voit que celte coupe est triangu-
laire ,1a vive arrête étant placée en dessus
,
le
long d'un sillon
qui se trouve entre deux circonvolutions du cerveau.
FIGURE
III.
Le dessin montre la disposition intérieure du corps strié et
manière dont le nerf olfactif en sort. La coupe qu'il repré,
la
sente a été faite par la base
perpendiculairement
et
,
du cerveau iongitudinaiement
suivant la direction du nerf ol-
factif.
du
1
,
section
2
,
coupe de
6, 6,
tractus optique.
la
commissure antérieure.
stries dirigées
obliquement,
et
placées derrière celle
commissure.
7,7,7,
autre rangée de stries située vers le milieu du corp^
que nous considérons.
8 , 8,8, espace blancliâtre
deux rangées de stries.
9,9,
ici
TU
stries supérieures et
par sa base.
et inédallalre qui
sépare le»
plus étendues. Le cerveau est
ANATOMIE DU CERVEAU.
10
,
coupe
de
(l'une partie
la coiiclie opti(|uo
109
dont la cou-
,
leur est roujîeàtre.
11
i'2
,
portion de la caviîé des ventricules latéraux qui
,
correspond au ])ord supérieur du corps
5,4,
5
strié.
nerf olfactif dont on voit le maillet en
,
bercule triangulaire en
"
la substance médtxllaire
dont la base des corps
;
il
confond en i4
se
5
,
et le ta-*
^t i3
striés est
,
avec
envi-
ronnée. Cette stibslance pénètre dans l'intérieur deces corps,
où
elle paroît sous
de différens
lés
forme de filamens irréguliors entremêde substance grise. Telle est une des
l-i
,
filets
principales origines des nerfs olfactifs.
FIGURE
On
voit dans ce dessin la corne
campe du
coté droit, avec
contient
et
1
,
-2
,
?>
,
,
l'origine en
vexe en g
que
^
,
i
,
j'ai
"j
,
i
6
,
IV.
d'Ammon ou grand bj^o—
une partie de
la loge
ou
étui qui îe
ouvert sur le côté.
,
7,
le
grand hypocampe dont on trouve
l'élargissement en
5
,
fi
,
7
,
et le
bord con-
9,9.
,
la bandelette de l'iiypocampe , tœnîa hypocampi
ou corps bordé corpus Jiinhriatum ; elle est située dans le
bord concave ou interne de la corne d'Ammon.
10, lO, II, 11, 12, 14? i5,if>, étui du grand by po—
ca;nne ouvert sur le côté en 10 to. La concavité de cette lo^e
1
3
,
8
,
8
,
,
,
ou étui
et
ou
est
formée dans quelques endroits de substance grise,
dans d'autres de substance blancbe. Différentes plaques
stries
composées de ces substances , sont interrompues
,
unes par les autres. En 14
16 sont des lames de dif5
férentes nuances. En 11,11,12, sont des stries ou fibrilles ,
les
>
dont la direction
1
,
et l'entrelacement varient
les différens sujets.
C'est
pour
publié ce dessin.
beaucoup dans
faire connoître la structure
interne de cette loge ou étui des
j'ai
,
grands hypocampes que
SCIENCES PIIYSIOI., ET MEDICALES.
i6o
FIGURES
V
et
VI.
Coape perpendiculaire et longitudinale d'une des éminences
mamillaires. Chacune de ces deux figures offre une des parties
sjmmétriques qui résultent de cette section.
1,1,12, Lord
qui répond à la base du cerveau.
!0, lo, extrémité postérieure.
II
,
i5, portion de la coupe qui répond à
du cerveau.
section du nerf optique.
la partie
supé-
rieure
5
,
1,1,
arrondissement de l'éminence mamjllaire dont l'é-
corce est formée de substance blanche.
a
centre de
,
l'éminence mamillaire
,
qui est formé de
substance grise.
4 , tige blanche qui se continue avec la substance de
nature dont est composée l'écorce de cette éminence.
3,3,6,7,8,9,
blanche
divers compartimens de substance
et grise qui se voient
dans cette coupe.
FIGURE
Cette figure
£;lan(le
ring
,
pinéale
,
,
VII.
destinée a faire voir les petits calculs de la
est tirée
Soemmer—
d'une dissertation de M.
intitulée Dissertatio inauguralis anatoinica
tione nervoruni opticoruiu
En
même
Moguntiœ 17S6
du cerveau dans
,
,
,
traitant de l'Anatomie
de decussa-
fig. 2.
Mémoires de
les
¥ Acadétnie royale des Sciences , année 1781 , pag- 532 , j'ai dit
que le plus souvent les petites pierres ou concrétions de la
glande pinéale se trouvoient a la partie antérieure
dire a la base de cet organe
merring
,
,
c'est— "a—
qui est dirigée en devant. M. Soem-
anatomiste très-habile
logues aux miennes, et
s'est
,
même
,
a fait des observations ana-
plus étendues
,
parce qu'il
spécialement occupé de cette recherche. Voyez. Disser^
lalio inauguralis
anatomica de lapiUis vel
^landulani pincaleni
silis
,
iiVc
yirope
de acervulo ceieuri
,
ucl intra
etc.
prœ-
I
ANATOMIE UU CERVEAU.
D.
side
E. Soemmerring , Moguntiœ
S.
,
17 85.
161
Le dessin dans
lequel cet habile analomiste a montré ces petits calculs étant
très - exact , j'ai cru devoir l'adopter et le placer ici. Le
cerveau est vu en dessus.
I, 2,2, colonnes antérieures du triangle médullaire ou
Toute a trois piliers.
3
j
commissure antérieure.
bandelette striée ou lœnia semi-circularis.
les couches optiques.
4,4?
6,6,
5,5,
tubercules antéiieurs de ces couches.
les
i4
j
14
i5
,
i5
16
,
3
,
les
tubercules quadrijumeaux supérieurs.
les
tubercules quadrijumeaux inférieurs.
lame médullaire appelée improprement du nom
diî
valvule de Vieussens.
17,17,
nerfs de la quatrième paire
9,9, bords
ou pathétiques.
internes des couches optiques
forment
c|ui
le
troisième ventricule.
7,8,8, pédoncules de
la
glande pinéale.
12, i3, la glande plnéale.
I
,
élargissement des pédoncules de cette glande
,
qui adhè-
rent a sa base en 12, et qui forment souvent dans cette ré-
gion une sorte de petit entonnoir dans lequel
est placé
un amas de
,
ou près duquel
petits calculs 10, 12. Cet
assemblage
de petites pierres a été appelé par M. Soemmerring du
HCacervulus cerebri.
Il
nom
pense qu'elles ne se trouvent dans
cerveaux humains qu'après
la
les
quinzième année.
Les petits calculs de la glande pinéale sont distribués de
trois
manières différentes
;
i". ils
sorte a former Vaceri/ulus de
la glande
sont réunis et groupés di
M. Soemmerring
,
à la base
pinéale près de la commissure postérieure
sous le plexus choroïde
;
2°.
on
les voit
,
de
et
quelquefois répandus
vers les côtés de la glande pinéale, où
ils
amas
sont irrégulîèrejnfnt
particuliers
««mes dans
la
;
souvent aussi
ils
forment de petits
substance de la glande elle-même.
M. Soemmerring
T. 6.
5*^.
a
trouvé ces concrétions dans le cerveau
11
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i62
cle
deux nègres
Voyez
qu'il a disséqués.
les
observations
XVI
et XX dans la dissertation citée ci — dessus. Ayant toujours
rencontré ces petits calculs dans les cerveaux des hommes
de plus de quinze années cet habile aaatomiste a conclu
qu'on ne doit pas les regarder comme étant l'effet d'aucune
maladie du cerveau. J'avois dit la même chose dans les Meât^és
,
moires de
page 533.
année 1781 ,
V Académie royale des Sciences
Waltes
sont
du même
et
M.
Meckel
Lieutaud ,
,
avis.
PLANCHE XXV.
Après avoir représenté
(lans les
le
cerveau de l'horame
planches précédentes,
j'ai
suivent à la description du cervelet.
destiné celles qui
J'ai
communiqué
en 1781 à l'Académie royale des sciences une partie
volume de l'Académie l'oyale des
de ce travail
,
sciences, 1781
pag. 56G
,
:
et j'y ai fait voir
que
la
structure de ce viscère étoit une de celles que les
Anatomistes avoient
le
plus négligées. Je publierai
me
tout ce que les circonstances ne
alors de faire paroître
,
et j'espère
permirent pas
que Ton y trou-
vera un grand nombre d'objets que nul Anatomisle
n'a fait dessiner avant moi. Je commence , comme
dans
me
du cerveau
l'histoire
,
par
la face
proposant de faire voir ensuite
supérieure
,
la face inférieure
et l'intérieur de cet organe.
IIGURE PREMIÈRE.
Cette figure représente la face supérieure du cervelet, c'estcelle qui est couverte par le tentoriuni cerehelli. Je dois
a— dire
faire
remarquer
ici
de vingt-huit ans
jamais vus.
,
que
du corps d'un homme
un des mieux conformés que j aie
le cervelet, tiré
étoit
ANATOMIË DU CERVEAU.
22, 23
3
1
,
24
,
22
1
,
,
3
,
25
2,2, portion
1,1,
j
24
i63
bord antérieur.
bord postérieur.
,
des jambes da cervelet.
ou pédoncules de la lame médullaire
colonnes
moyenne du cerveau appelée
valvule de Vieussens.
lame médullaire précédente
ou valvule du cerveau vélum interjectum Halleri. La partie
supérieure et ceintrée de cette valvule ne se voit point ici.
3
3
,
partie inférieure de la
,
,
5, le processus vermiforme,
4,6,
cervelet, vermis superior.
térieure en 4
>
postérieure en
la partie
On en
moyenne en ô
une
,
5.
i3, i3, extrémité arrondie
fait là
ou ver supérieur du
anla partie ou la réf^ion
voit la tête ou la région
et postérieure
du
cervelet qui
saillie.
25, 25, 19, 18, 20, 21 , 17, 26 , 10 , 1 1 , 12, 7 , 8 , g, sillons
placés entre les circonvolutions du cerve'et. Ces sillons ne sont
.
point parallèles
comme
Ils se
En
19, 28
26
25
,
,
presque tous
les
anatomistes les ont
coupent en différens points a angles aigus.
représentés.
20, 21
,
17
,
,
9.6,
ils
sont peu marqués.
En
9 et en 10, 11, 1 2 , ils le sont beaucoup plus. On trouve
toujours dans cette région une légère sinuosité que j'ai appelée
7
8
,
,
,
le sillon supérieur
22, 22
23
,
23
,
du
lobule supérieur et interne du cervelet.
le
lobule supérieur
les circonvolutions
Au
cervelet.
le
reste, ce
forment
et
externe du cervelet.
comme
que l'ou appelle
porteroit avec beaucoup plus
ici
En
22
,
37,
de petits paquets séparés.
du nom de
czrco«oo7u/it>/zi
,
de raison celui de segmens du
cervelet.
i5
,
l'échancrure perpendiculaire
moyenne sépare
les lobes
en arrière, incavalura perpendicolare commune de M.
Ma—
lacarne.
FIGURE
Cette figure est du
nombre de
II.
celles
que
Vacadéuiie des sciences eu 1781. Elle montre
j'ai
présentées ^
la pavlic
posté-
î64
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
rieure
dfls
couclies optiques, les tubercules
la clande pinéale
la
,
.
quadrijumeaux,
lame médullaire moyenne du cervelet
la face supérieure du cervelet avec
ou Valvule de Vieusseûs
,
moyennes profondes et antérieures de ce
viscère. Pour en avoir une bonne idée on doit faire attention
aux observations suivantes ; que l'on imagine le cerveau dé-
les circonvolutions
,
,
gagé de ses adhérences,
et
vu par sa base qui
relevé le cervelet et je
j'ai
l'ai
est
supposée en
du cerveau
dessus. J'ai enlevé les lobes postérieurs
j
ensuite
porté obliquement en devant,
de manière a montrer sa face supérieure dans cette; supposition ou aperçoit le fond de l'excavation où est l'extrémité
ou valvule de
inférieure de la lame médullaire moyenne
;
,
,
Vieussens
et
,
,
sur les côtés de cette masse, on voit de chaque
côté l'étui de la corne
d'Ammon.
obliquement en— dessus
être hors de sa place
,
Ainsi le cervelet se présente
en arrière,
et
et la
glande pinéale doit
cerveau étant en partie renversé. Les
le
détails de cette figure font suite a ceux de la planche
faut comparer ces deux dessins;
que dans
la
planche
ce que dans cette
XIV
même
ils
XIV.
l'on ne voit point de cervelet
planche
Il
diffèrent surtout en ce
les étuis
des
,
et
en
hypocampes ne
sont point assez écarléy pour faire voir dans leur entier les
tubercules portérieurs des couches optiques.
Je dois avertir ceux qui voudront recueillir tout ce qui est
relatif au cervelet dans
la planche VI
,
figure
les figures
I
,
précédentes, de consulter
où sont représentées
les artères
du
cervelet, et où l'on voit le quatrième ventricule; la planche
XI
où
,
XII
se trouve la face supérieure
où
,
j'ai
représenté
le
une partie du vennis superior
sens
les
;
planches
inférieure de ce
XIV
même
du
cervelet
et
et
XV,
XI;
les
entier
,
planche
où
l'on
remarque
la face
XVI
où sont
viscère; la planche
,
du cervelet,
voit ceux de la face supérieure dans la planclic
XIX et XX, où le cervelet est vu, soit
coupé horizontalement dans sa face inférieure; et
planches
soit
la
avec la valvule de Vieus-
représentés les vaisseaux de la face inférieure
comme on
;
centre médullaire du cervelet avec
,
ANATOMTE DU CERVEAU.
XXII
la planclie
où
,
la.
figure
iG5
représente une coupe
I
du
cervelet, faite de devant en arrière, avec les ramifications
de l'arbre de
pu m'empêcher pour faire con—
du cerveau avec
Je n'ai
vie.
noître les relations des différentes parties
du cervelet de les représenter ensemble dans les planque je viens d'indiquer. L'on consultera encore la planche
XVII, que l'on examinera conjointement avec la planche
XIV on distinguera dans l'une et dans l'autre les hypo—
celles
,
clies
:
campes
et leurs étuis.
29, 3i
circonvolutions moyennes antérieures et profondes
,
du cerveau
qui
en
,
g, se terminent sur la
moyenne, ou valvule de Vieusssns,
l'état naturel
;
on
ici
a forcé
,
et
on
et
la
lame médullaire
recouvrent dans
les a repoussées
pour
les
éloigner de la lame médullaire.
30, place occupée par le verniis superior dont la forme est
que
altérée par le tiraillement
et
les circonvolutions antérieures
moyennes ont éprouvé.
28 partie postérieure da vermîs
,
supej-ior qui est renflvi
dans
cet endroit.
4^ échancrure perpendiculaire postérieure
>
4i
a
,
,
4'
a
,
que font
saillie
5
a
,
a
,
a
,
les lobes postérieurs
a, bords
demi — circulaires
moyenne.
et
du
cervelet.
et laiérau'^
du
cervelet.
3y, jS
dans
,
26, 27, sillon supérieur du cervelet.
Il
est placé
du bord demi-circulaire et lacirconvolutions ou segmcns qui
la face supérieure près
téral.
Lorsqu'on écarte les
par leur rapprochement, forment ce sillon, on voit que
i'in-=
tervalle qui les sépare est très-profond.
3">, circonvolutions ou se^mens de
du cervelet qui ne sont point parai !èles, et
34, 35, 36, 37, 38, 32,
la face supérieure
qui se coupent en plusieurs points,
26
,
27
,
ig, portion ceintrée de la
cervf^lct
comme on
le voit
eu 25,
37, et dans plusieurs parties des autres sillons.
lame médullaire moyenne du
On y remarque drs
de substance eoiticale.
appelée t^-vj/Zc de Vieusscns.
fouilltts très-snperiicielj et horizontaux
SCIENCES PHYSfOL. ET MEDICALES.
i66
Souvent un petit
trait longitudinal les
coupe en manière de
raphé dans leur milieu. Au-dessus de cette portion ceintrée
la valvule se trouve
de
la-
5,5,
portion
sans
fîiets
cliée
par
figure première de
purement médullaire
cette irièine planclie. Cette portion est
horizontaux de substance corticale
la
,
velet. Quelquefois les filets
ca—
du cer-
et elle est
moyenne îq et
horizontaux manquent
portion antérieure
et
5i
tout-a-fait
même
dans la partie la plus élevée de cette valvule.
i8, i8, colonnes piliers, ou pédoncules de la lame médullaire moyenne ou valvule de Vieussens.
,
20, 20,
ou petits
filets
placés sur les côtés de la
reliefs
longitudinaux et irréguliers
v.'.lvule
de Vieussens.
17, 17, quatrième paire des nerfs dont
plusieurs
filets
^
on voit l'origine par
presque parallèles eu 21, 1^, au-dessous des
tubercules qnadrijumeaux inférieurs.
16, lô, tubercules qnadrijumeaux inférieurs ou testes.
5
1
5
1
,
tubercules qnadrijumeaux supérieurs ou nates.
,
12, i3, 12, i3
eux
,
deux tubercules
qui se trouvent
et
a la
superficiels joints entre
partie postérieure et
un peu
laté-
rale des couches optiques.
i4
tubercules dont l'étendue et la saillie ne sont point
s
14
5
constantes
meanx,
,
et
et les
qui sont placés entre les tubercules quadriju—
éminences susdites 12,
II, II, gros tubercules arrondis
i3.
ou région postérieure des
couches optiques.
7
,
\
o
glande pinéale.
commissure postérieure au— dessus de laquelle sont de
horizontaux que l'on trouve cons,
,
petits filets médullaires
tamment
Q
,
9
,
entre la commissure et la glande pinéale.
filets
blancs très-déliés qui pénètrent dans la glande.
6,6,6, eorps bordé,
6,
corpus Jînibriatum
,
ou bandelette
de l'hypocampe, lœnia /lypocainpî.
2
,
3,4, portion du corps
î»
,
5
1
,
,
22
calleux.
origine des grands hvpocarnpps ou cornes
,
22, 23> 24» étuis des cornes
d'Ammon.
d'Ammon
vus dauî
ANATOMIE DU CERVEAU.
En
leur entier.
les
ouvrant
qui y sont renfermées. En
En
22, 22,
L'élargissement des cornes
qué 22
i
i ,
de
167
d'Ammon
cornes
les
la largeur
,
En 23,
s'élargit.
il
on aperçoit
,
l'étui
diminue.
24, est le crochet de cet étui.
d'Ammon répond
a l'espace
mar-
22, 23.
,
48, 48
48, 24, bord interne de l'étui de la corne
,
C'est en le soulevant que l'on entre dans les
inférieurs des ventricules latéraux,
manière
substances médullaire
les
Le crochet de
l'étui
,
d'Ammou.
prolongemens
sans blesser en aucune
et corticale
du cerveau.
du cerveau
25, 24, se voit dans la base
des deux côtés" des jambes de ce viscère.
FIGURE
L
II
Cette figure représente la face inférieure
détaché du cerveau
est ici
coupée très-bas
,
en
3
,
3
,
4
dH cervelet
4
,
2
5
,
2
5
,
,
9
fig.
,
I
'..o
,
21
,
moins étendus,
,
22
et
,
23
même
du
viscère
,
,
corres-
marqué 7,8,
de cette planche.
et 26, 27, fig. 2
,
18, ig
sillon supérieur
qui
5.
2,2,5, 5, partie de la protubérance annulaire.
1,1,1,1, circonférence du cervelet.
9,10,11,12,15,14, sillon inférieur du cervelet
pondant au
,
la moelle de l'épine ayant été
,
,
a4
marqués,
autres sillons moins
>
moins profonds, qui
se
coupent en divers
points a angle aigu.
Le
sillon inférieur
du cervelet divise ce viscère en deux
marquée i5 et 16, et l'autre 18,
pariies inégales dont l'une est
22, 24
j
et
3-!
,
21
,
ig.
17,17, éniinences placées près du nerf vague. Leurs limites
sont marquées en 54 34. En 8 ces lobules sont rapprochés.
,
56
de
,
la
36
,
arrondissement qui
,
dans
l'état naturel
,
est voisin
moelle alongée.
35,35, 35, 35
bords inférieurs
et internes des lobes
du
cervelet. C'est entre ces bords qu'est une excavation longitu-
dinale,
moyenne
et inférieure,
vellccula seu valctla ^oix
esX.
appelée par quelques auteur*
s\i\xé\e
vennis infenor 6,
7»
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
iC)B
Presque toute la portion du cervelet que l'on voit
arrondie, et forme la face occipitale de ce viscère.
ici est
PLANCHE XXVL
FIGURE PKEMIÈRE.
On
dessin une coupe
voit dans ce
de la protubérance annulaire
et
jrrises se
ou lames du cervelet,
,
comportent entre
elles
peu près horizontale
comment dans
supérieure. J'ai voulu montrer
segmens
"a
du cervelet du côté de sa face
,
les différons
les substances
blanches et
quels sont leurs rapports et
leurs mélanges. Cette coupe est peu profonde.
1,2, 1,2, section de
voit le raphé en 3
4,4? ponion
20, 24
6,
,
7,6,
^5
,
7
,
,
la
des jambes
23
24, 2^
,
protubérance annulaire, dont on
3.
du
cervelet.
circonférence du cervelet.
j
segmens du cervelet qui n'ont pnint
été
compris
dans la coupe, non plus que ceux que l'on voit en arrière
en 22^
1 1
,
22,
échancrure perpendiculaire postérieure du cervelet.
ï3, 14, i3, i4> région qui répond au sillon supérieur du
cervelet.
5, S
g, 10 coupe du venm's superior. On se rappellera
que dans celte production les segmens sont très-rapprochés
,
,
les
uns des autres
,
c'est ce
i5, 16, 17, 18, 19, 2o
,
que l'on voit en
8
,
9.
2ij divers mélanges de substance
grise et blanche qui résultent de la
coupe des segmens du
cervelet.
Toute
la surface
de ce viscère
est
couverte de segmens, qui
«'élèvent presque perpendiculairement
travers d'un coté h l'autre. Ces lames
petites
,
et qui s'étendent
bandes miuces légèrement concaves d'un côté
vexes de l'autre.
Un
de leurs bords
en
ou segmens sont de
et
con-
est libre. Elles sont re-^
couvertes de substance cendrée, dont l'épaisseur varie. Des
sillons plus
ou moins étendus
les séparent.
Quelques lame»
ANÂTOMIE DU CERVEAU.
i%
même, et ne s'étenOn comprend sans peiue com-
plus étroites sont cachées dans le sillon
dent point jusqu'à la surface.
ment
ayant coupé toutes ces lames,
le scalpel
que
stries, telles
celles
que l'on voit
gent de droite à gauclie,
comme
ici.
de i5
à
en résulte des
il
La plupart se diri16. En général elles
sont convexes en arrière et concaves en devant,
remarque enig, 16, 10,
En
blanc est plus étendu;
12, i2, l'espace
coupe
cette région la
comme on
le
i5 et 20.
c'est
que dans
un peu plus obliquement
a été faite
qu'ailleurs.
F
On
du
voit encore ici
I
GU
R.
une coupe
E
II.
faite
cervelet. Elle est plus profonde
l'ai faite
que
obliquement de haut en bas
On y remarque
la
tricule ouvert
et l'on
de
dans la partie supérieure
,
et
la
protubérance annulaire
y
précédente,
,
le
quatrième ven-
manière dont
voit la
et je
de devant en arrière.
les
pédoncules
valvule de Vieussens se confondent avec la substance
la
blanche du cervelet.
1 ,
2
I
,
,
coupe oblique de
31*
y aperçoit des
la
protubérance annulaire.
stries transversales
grise et blanche
,
et le
où se mêlent
les
Oa
substances
raphé eu 3,3.
i3, i3, 14, '4? ouverture irrégulière faite par le scalpel
au quatrième ventricule.
C'est la
lame médullaire,
vcîuiii
nieduUare, ou valvule de Vieussens, qui remplit cet espace.
Cette expansion
1
,
a
,
10,
i
,
manque en
rt,
1 1
,
12.
10, coupe des pédoncules de la lame
dullaire. Ils sont formés de substance blanche
comment
ils se
,
mé-
et l'on voit ici
confondent avec celle du cervelet En enlevant
une couche peu épai'ie
'n lo, 10, on trouveroit le corps festonné auquel corres| ond l'extrémité postérieure des pédon-
cules de la
10, 24
)
lame médullaire.
lO' portion
24, 9, coupe
du
du centre médullaire du
veniiii superior.
cervelet.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
1-0
i5, 16, 17, 18, conpe des autres segmens
8, 19, 19,
7,.
les
segmens n'ont point
,
cervelet.
En
6
4> 4> 4j 4 5 4» 4 '^6 voient les bords du cervelet, et en
l'écbancrure perpendiculaire et postérieure.
En
5
du
été entamés.
»
FIGURE
Ce dessin présente plus
III.
On y
d'objets que les précédens.
voit les tubercules quadrijumeauT, une partie delà face su-
périeure du cervelet, les ramifications appelées arbre de vie,
et le quatrième ventricule ou ventricule
28, 28, 28, 28, bord
du
du cervelet ouvert.
cervelet.
2g et 3o, moelle alongée
et le
commencement de
la
moelle
épinière.
1.1, tubercules qTiadrijumeaux
2.2,
ï4
ici
,
supérieurs.
tubercules quadrijumeaux inférieurs.
lô, 14, 16, pédoncules de la
lame médullaire. Ils sont
la lame médullaire
tout-à-fait séparés l'un de l'autre
qui les réunit dans
nnlurel
l'état
,
:
est ici détruite
tention de faire voir la cavité du ventricule
du
dans l'in-
cervelet.
4, bandelette blanche horizontale que l'on p*ut regarder
comme
principe de la lame médullaire
le
et qui
,
se
porte
transversalement d'un de ces pédoncules vers l'autre.
3
,
filet
de substance blanche qui
,
de l'intervalle par lequel
sont séparés les tubercules quadrijumeaux inférieurs,
perpendiculairemeut sur la bandelette marquée
5
,
dens.
filet
blanc qui s'élève obliquement entre
Son existence
i5, l6, i5
s'élèvent les
,
16,
épaisseur de substance médullaire d'où
recouverts
segmens de substance blanche qui
,
et
17
,
1
8
,
-vie.
19 et ao.
On
Ici
en voit
le
coupé perpendiculairement de haut en bas
arrière.
,
diversement ramifiés,
posent ce que l'on appelle Varbre de
rameaux en
deux précé-
les
n'est point constante.
par la substance médullaire
et les
tombe
/\.
com-
les tiges
cervelet a été
et
de devant en
ANATOMIE DU CEllVEAU.
•^3^» 7> 9' 12? ^^
f
171
i3,étemliie du quatrième ventricule
ou ventricule du cervelet. Cette cavité est appelée du
ïliomLoïdale
nom
par M. Malacarne.
,
Je distingue dans ce ventricule quatre pnrois dont la
rieure
,
supé-
composée par la lame mépar une partie des proce^^us vermiformes, Vinfé-
qui n'existe point
dullaire, et
,
de
ici, est
face postérieure de la
rienre par la
les
moelle alongée
jambes du cervelet, par les colonnes de la
latérales par les
,
lame médullaire, et par les pédoncules de la moelle alongée.
Dans cette région, la cavité du ventricule du cerve et n'est
séparée de la base du crnne que par les feuillets très-étendus
de
la
membrane
arachnoïde.
En
introduisant de l'air dans ce
ventricule, on le fait passer sans peine dans tous les autres.
Le plancher inférieur est recouvert d un enduit très-mince et
demi— transparent de substance corticale très—molle. C'est veri
le
bec du calanius scriptorius qu'elle
6, 6, 12
,
sillon très— peu
arrière dans le milieu de ce ventricule
le
nom
de calanius scHplonus
,
plus épaisse-
est le
profond qui
,
se dirige
ou plume a
écrire. Il se conti-
nue en haut avec l'aqueduc de Sylvius sous
quadrijumeaux
que
;
et
en bas
il
se
de devant en
auquel on a donné
et
les
tubercule»
termine par un angle aigu
,
Tous ces noms s^nt barbares j
du ventricule du cervelet ne pourroit— il pas
l'on appelle le hec en 12
celui de sillon
être .substitué au
nom
de calanius scn'ptnrius,
7,8,9,
lO
,
filets
et celui
de canal
nom
d'aqueduc de Sylvius ?
de subs'auce blanche qui s'éièvent en
des tubercules qundrijumeaux, au
formant une ligne plus ou moins courbe dusiilon du cervelet,
et qui se dirigent en dehors vers les pédoncules de la moelle
alongée.
coup,
Le nombre
comme
et la direction
de ces
l'inspection des figures 5
,
filets
6,
7
,
varient
8, 9, le
beauprou-
Dans plusieurs sujets, on remarque trois de ces filets do
chaque côté. Quelquefois il y en a trois a droite et deux a
vera.
gauche
,
comme M. Malacarne
corticale dont
cl la
j'ai
la
vu. L'enduit de substance
parlé les recouvre; on les voit au travers,
plupart contribuent par leurs extrémités à la formation
3
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
72
du nerf auditif dont
les radicules s'implantent
forme
la substance blanche qui
en partie dana
la paroi inférieure
du qua-
trième ventricule.
du ventricule du cervelet.
du plexus choroïde de ce ventricule.
i3
,
i3, limites inférieures
II
,
II, portion
24» 25, 26,27, segmcns et sillons de la face supérieure
du
cervelet.
FIGURE
Ce dessin
IV.
une portion du cervelet prise dans une de»
offre
régions latérales et moyennes de cet organe. Les lames y sont
développées de manière
a
Quelques— uns ont donné
nom
a ces centres de substance
,
De
9
,
10
j
II
ces tiges
,
,
1
2
le
En
sont les tiges médullaires principales
1
,
5
,
simples
comme on
,
;
sont leurs ramifications.
les unes sont
autres sont doubles
,
le voit
comme 3,6,7*
eh
1
^^^
5.
14, 14, 14, i4> i4j sont les sillons beaucoup plus
écartées que dans l'état naturel où
La petite lame marquée
est marquée 9 et 10, elle
te
blanche
de noyaux du cervelet.
En:i,3,4j5,6,7,
en 8
en montrer la structure.
centre médullaire d'où naissent les lames ou segmens.
I ,
montre point a
3
,
reste cachée
Ces différens dessins montrent
et les
dans
V, VI, VII, VIII
cvec son sillon longitudinal
,
voient a peine.
le sillon, et
ne
l'extérieur.
FIGURES
scnpionus
ils se
étant plus courte que celle qui
filets
,
le
et
IX.
ventricule du cervelet
appelé improprement calamus
médullaires qui en naissent. C'est
donner une idée convenable des variétés très — nombreuses de ces filets ainsi que de celles du ventricule luianème, que j'ai publié ces cinq figures, dans lesquelles les
])Our
,
chiffres sont les
entre elles.
mêmes
,
afin
de
Itts
rendre plus comparable»;
ANATOMIE DU CERVEAU.
1
1
,
moelle alongée
,
et
,
oommencemenl de
175
la
moelle
épinière.
4.5, bords
externes de la moelle alongée où se trouvent
pédoncules de celte moelle.
les
6.6, extrémité supérieure de
moelle alongée qui a été
la
coupée dans cette région.
3
7,8,
,
calainus scriptorius
ou sillon du ventricule du
,
cervelet, dont l'extrémité ou bec se voit en
lo,
filets
médullaires dont le nombre
g
l'étendue varient beaucoup
,
comparant soi-même
les
férentes figures que l'on
les filets
,
comme
on
uns avec
A'oit ici.
s'en
3.
convaincra en les
autres dans les dif-
les
Dans
les
;
figures 5
et
blaucs montent en devant; dans la figure 7,
font avec le sillon du quatrième ventricule
aigu
la direction et
,
dans
les
figures
6 et g,
8
,
ils
un angle moins
leur direction est presque
transversale.
Dans
la figure 6
,
on voit en 6 , 6 , une portion du plexus
en 1
la figure 8
sont les
1
; dans
cboroïde du cervelet
1
,
tubercules quadrijumeaux supérieurs
et
en 6
,
,
1
6, se
,
voient les
tubercules quadrijumeaux inférieurs au dessous desquels est
la quatrième paire des nerfs en 12
g
,
en
1
1 ,
,
12
j
12, sont les prolongemens des
enfin dans la figure
filets
blancs du qua-
trième ventricule.
PLANCHE XXVn.
Cette planche présente la suite du développement
des différentes parties du cervelet.
FIGURE PREMIÈRE.
Elle montre une coupe du cervelet qui s'étend depuis les
tubercules quadrijumeaux inférieurs jusqu'à la moelle alongée. [-a direction de cett*» coupe forme un plan doucement
incliné de devant en arrière et de haut tu bas.
On
v re-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i^i
quatrième ventricule avec
le plexus choroïde qui
médullaire du cervelet environné des ramificstions produites par le mélange des deux
substances qui le composent,
marque
le
lui est particulier
,
et le centre
quadrijumeanx supérieurs
ou nales.
1,1,
tubercules
2, 2
tubercules quadrijnmeaux inférieurs, ou testes.
,
blanche
3, tractas de substance
transversale
,
et
appelée par quelques-uns du
lame
Ici cette
dont
,
avec lequel se continue
est détruite
,
nom
ce qui
la
la
,
direction
est
lame médullaire
de valvule de Vieussens.
que
l'ait
le
quatrième ven-
tricule est ouvert.
5, 4, 5, petites colonnes médullaires qui sont placées
A,
sur les côtés
du quatrième ventricule,
se dirigent vers les tubercules
1er les appelle processus à cerebello
gnées sous
nom
le
sens
,
ou
6,6,
^'e/u77t
ad
de colonnes ou
médullaire du cervelet
et
qui supérieurement
quadrijumeanx
lestes.
inférieurs. Hal-
Je les ai dési-
pédoncules de
la
lame
c'est-a-dire de la valvule de Vieus-
,
interjectum Halleri.
plancher inférieur
et
oblique du quatrième ventri-*
cule, ou ventricule du cervelet, nom donné par les anciens
à cette cavité , et que j'ai adopté. Ce plancher est recouvert
d'une lame très-mince, et transparente de substance pulpeuse
et grise.
7
,
sillon longitudinal
,
ce sillon est connu sous le
et
moyen du
nom
ventricule du cervelet;
de calamus scriptorius.
II, II, lame de la pie— mère qui couvre une partie du ventricule
du
cervelet. Les vaisseaux, très— déliés et
nombreux
ceux du plexus choroïde.
plexus
choroïde
du ventricule du cerlo,
lo,
g,
8,
8j g,
velet. Sa tête est en 8 ; il forme diverses circonvolutions, et il
qu'elle soutient, communiquent avec
En lo est sa portion transverau mo^eu de laquelle le plexus
s'amincit de 8 a/g et de g a lo.
sale qui est très-déliée, et
choroïde droit
communique avec
le
plexus choroïde gauche.
Je dois prévenir que la forme de ce plexus dépend beaucoup
de sa préparation.
Ici
,
il
est
détaché de ses adhérences au
ANATOMIE DU CERVEAU.
bord inférieur du
cervelet, et
on
du cervelet
férieur
•
dans
le voit
ventricule. Dans la figure quatrième
,
il
le
175
quatrième
adhère au bord in-
varie aussi beaucoup pour la gros-
il
seur dans les différens sujets.
17
i3
,
,
,
17, branches artérielles fournies parles vertébrales.
portion du ventricule du cervelet
la pie- mère
lame de
i3, 37
vu au-dessous de
la
extrémité inférieure du sillon du ventricule du cer, la terminaison appelée communément le
,
On
velet.
,
qui en cache une partie.
voit en 27
bec de la plume à écrire.
12,
On
relief blanc et divergent, que l'on replancher inférieur du ventricule du cervelet.
petit
12,
marque sur
le
en trouvera les variétés décrites dans
dente. Haller a
vu
ces reliefs au
la
planche précé-
nombre de
sept
dans un
,
sujet.
16, naissance de
'4
la
moelle épinière.
portion de la moelle alongée
17?
1
jambes du cervelet
,
sans
qui se joint aux
communiquer immédiatement avec
la protubérance annulaire
nom de
l'a
colonne
,
j'ai désigné cette partie par le
;
ou pédoncule de la moelle alongée. Tarin
appelée le corps pyramidal antérieur
ler l'a décrite sous le
nom
et
latéral
,
et
de processus à cercbello ad
Hal-
me—
dullain splnalein.
14, i5
23,
,
le
nerf vague.
24, 25, ramifications produites par le mélange des
substances grise
21
,
18
et
blanche dont on voit l'origine en 19, /o,
22.
,
18, substance médullaire du cervelet qui forme dans
de ce viscère une masse considérable. Plusieurs
le centre
auteurs
,
que dans
'a
la tète desquels Haller doit être placé
le cervelet la
la substance blanche. Cette
concerne
les
,
ont dit
substance grise est plus abondante que
remarque
est
fondée pour ce qui
portions du cervelet où ces deux substances sonL
mêlées entre elle»
,
et
non pour
U masse
entière
du viscère
SCIENCES PIIYSIOL. ET MEDICALES.
176
dans lequel la substance Llanche placée au centre
est très-
considérable.
FIGURE
II.
Cette figure montre la moelle alongée et le cervelet vu de
jambes du cervelet une section
côté. J'ai fait a l'une des
moyen de
laquelle on découvre
neur de ce viscère naissent de
elle-même.
1,1, moelle
alongée
,
comment
les feuillets
substance blanche de la
la
commencement de
et
la
au
lamijambe
,
moelle
épinière.
a
,
éminence
3,4'
5
,
olivaire.
éminences pyramidales.
pédoncule ou colonne de la moelle alongée
,
appelée pat
Haller processus à cerehello ad ntedullani spinuleni.
i3, 14, i5, 16, nerfs de
la sixième paire,
ou moteurs
externes qui naissent près des éminences pyramidales.
7, 13,
nerf facial
,
ou communiquant delà face
,
ou la por-
tion dure de la septième paire.
6
la
II, nerf auditif,
,
septième paire.
du pédoncule de
la
proprement dit, ou portion molle de
Il se
contourne en a sur
moelle alongée
,
le
bord externe
qui est placé entre le nerf
facial et le nerf auditif; les racines de ce dernier s'étendent
jusqu'au plancher inférieur du ventricule du cervelet
marque
;
re-
qui prouve sans réplique que la portion dure et la
portion molle de la septième paire composent deux nerfs touta-fait distincts l'un de l'autre.
8, g, 10, filets nerveux intermédiaires que l'on trouve
constamment entre les deux portions de la septième paire.
M. Wrisberg Anatomiste très-liabile a donné a ces filets le
,
,
noui de portio média inter coininanicantein faciei
vum
nervuin.
M. Soemmerring
parlé avec précision de ces
]
9
,
'.(o
«n voit
,
de basi encephali
mêmes
,21,22, contour de
la
,
et
pag.
auditi—
I
52
,
a
nerfs.
protubérance annulaire dont
les fibres transversales eu d.
ANATOMIE DU CERVEAU.
17, 18
nerfs trijumeaux dont ou voit en
,
filamenteuse
,
et
en
1
1
i^f
la porlion
7
S la portion arrondie qui a la
consis-
tance d'un gros nerf.
jambe du cervelet. J'en ai enlevé une petite couche pour
mieux l'origine des feuillets en 24.
24 cette partie de la figure montre comment nais>,cnt de
20,
que
l'on vit
,
cette portion de substance blanche, huit a
lames du cervelet;
Comment
ils
se
et
on remarque en 26
dirigent en
s'écartant
quelle est leur disposition réciproque.
tion, je les ai développés aussi
neuf
feuillets ou.
28
ig , 34 ,
,
l'un de l'autre, et
,
27
Dans
,
cette
profondémeut
prépara-
et aussi
com-
plètement qu'il m'a été possible. La plupart de ces feuillet*
se réunissent au nombre de deux ou trois pour former un
petit pédicule qui leur est
En
commun
j
c'est ce
que l'on voit en
29
34 un de ces feuillets sort en formant un
angle aigu, entre deux autres qui le cachent lorsqu'ils sont
et
en f.
,
,
dans leur situation nnfurelle. Cette exposition
fait voir que
du cervelet se comportent bien différemment des
circonvolutions du cerveau soit a la surface soit dans la pro-
les seguiens
,
,
fondeur de ce viscère.
3o, 33
•qu'ils
j
25, segmens du cervelet, vus a la surface,
et tel»
sont dans l'état naturel.
FIGURE
III.
Elle représente le cervelet vu en arrière
,
de sorte que J'ei-
trémilé du vennis inferior est autant écartée qu'il est possible
de
la
paroi correspondante du quatrième ventricule qui est
ouvert pour en développer l'intérieur. L'examen de ce dessin
est
très-important
tails
anatomi<uies
,
,
parce qu'il offre un grand nombre de déinconnus à plusieurs de ceux qui ont écrit
sur le cervelet, et que l'on ne trouve que dans le Traité d«
M. Malacarne,
célèbre Aiialomisle de Turin.
blié de décrire la porlioii
ici
On
avoit ou-
du processus vormiforme qai
ropiésentée,
T.
6.
J2
est
1
SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES.
7$
moelle alongée,
1,1,
commencement de
et
moelle
la
épinière.
26
échancrure perpencliQulaîre
,
et
commune du
cervelet-
a5, segmens situés près de cette échancrure.
a8
28
,
hémisphères droit
,
et
gauche du cervelet.
segmens du cervelet qui sont intacts. Ils ne sont
point parallèles; mais ils se coupent en plusieurs points.
27
28
,
2, 5
,
4
,
y
4j quatrième ventricule, ou ventricule du cer-
velet ouvert.
3
sillon de ce ventricule
,
ou calanius scriptorius dont on
voit l'extrémité aiguë, ou bec en a.
reliefs
4,4,
très-peu saillans du ventricule du cervelet.
10, q, 9, autres reliefs du plancher de ce même ventricule qui au lieu d'être obliques comme les précédens sont
,
,
presque transversaux. Ils servent de r|'adicules au nerf auditif
ou portion molle de la septième paire 6, g, 7 , dont on voit
ici l'origine.
8,6, nerf facial , ou portion dure de la septième paire dont
une partie est cachée par le pédoncule ou colonne de la moelle
alongée que l'on voit en 5 , 5.
11, IX, cavité du ventricule du cervelet qui est tapissée
comme en 4 , 4 par une couche très-miace d'une substance
.,
,
molle
18
,
et grisâtre.
19
,
20
,
21
,
22
peu près horizontale
23, 24, coupe très-superficielle
,
faite
aux
du
seguieu.i
cervelet
,
,
a
et
au ni-
veau du processus vermi forme.
iq, Tû, 18, petit tronc de substance blanche placé vers
le bord interne auquel aboutissent les lames blanches 21 ,
22
,
i5
23
,
,
24-
16, 16, 17
,
17
,
ï3
,
T2
,
i4, i4
,
partie inférieure et
profonde du processus vermiforme avec ses appendices. J
développé ici tous les petits segmens, dont la réunion et
mélange forment
<f
,
/./,
les
éminences que nous considérons. En
est la grosse
portion du vermis inferior
;
1
ai
le
5
,
cette grosse
portioa forme une saillie considérable, composée d'un grand
ANATOMIE
nombre de lames, qui
DtJ
CERVEAU.
i^g
rapprochent en i6
i6
et dont
plusieurs disparoissent dans le trajet , compris de i6 î»
17,
Dans
se
,
,
cette direction les feuillets qui se contournent de
16, sont parallèles de 16 à
17
ceux qui sont marqués 21
:
là
ils
se
F a
confondent avec
21
d'où il résulte que quelle
,
manière dont ces segmens sont groupés , considérés individuellement ils ont au fond une structure a peu
que
:
soit la
,
près semblable.
i3, 12, assemblage
de petites circonvolutions très-éléqui fout dans les ventricule du cervelet une saillie a peu près de la grosseur du petit doi^t.
gamment
disposées
,
M.Malacarne
Elle e^t arrondie en 12.
l'a
comparée
a la înetle
ugola.
Je dois prévenir que pour
mieux
faire voir la distribu-
tion de la substance blanche dans les feuillets ou
segmens
du cervelet j'ai enlevé une couche superficielle de la saillie
marquée i5 d ,f ,f et de ses expansions ou ailes marquées
,
,
La
ou grosse portion du vemiis inferior
^
marquée i5, d^f, /, est appelée la pyramide lamineuse
j>ar M. Malacarne. Ses segmens s'étendent en manière de
commissure d'un côté du cervelet a l'autre.
et qui s'apSur les côtés de la saillie marquée 13, i3
pelle l'éminence mammillaire du verniis inferior s'attache
un repli formé par la pie — mère et par une lame trèsdéliée de substance blanche. Ce repli se dirige sur le côté;
16,
17.
saillie
,
,
,
son bord postérieur est arrondi et il adhère à la substance
blanche du cervelet, tandis que le bord antérieur est flot,
tant et libre.
Il
résulte de cette disposition
rigée en devant et semblable à
qui en a fait mention
manière
l'office
a
,
valvules semi lunaires
;
donné
mais
de valvule
,
lames en 14,0,
échancré. En o
,
14
>
o.
En
elles ne font en
appelle
naires de l'cminenee mammillaire
ces
caA^ité
a ces expansions le
comme
je les
une
di-
un panier de pigeon. Tarin
14. i4
o est le bord fixe
les
du vermis
j
est le
convexe.
nom
de
aucune
lames semi-luinferior.
bord
On
voit
flottant et
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i8ô
FIGURE
IV.
Cette figure montre la face inférieure du cervelet et une
du plexus choroïde du quatrième ventricule.
extérieur du cervelet.
saillie postérieure des deux hémisphères du cervelet.
partie
18,18,18,18, contour
"j
"j
,
,
i3
,
i3
i4
,
n
segniens de ces
,
i4
,
5
^
^
du
trace
mêmes hémi>phères.
du
sillon inférieur
cervelet.
segmens inférieurs de ce viscère qui ne sont point
17
i5.
parallèles ; leur courbure augmente en i5
iT
,
,
,
8, q, 8, Q, portions arrondies et inférieures des hémisphères du cervelet. Entre ces deux portions est une cavi'é
alongée appelée par Haller vuUecula.
On
voit cette cavité
12; elle correspond a l'échancrure postérieure
en 10,
commune
et
rriarquéc d.
10, 11, 12, 6, partie postérieure et inférieure du processus vermiforme.
On
en voit
la figure précédente en offre les
I
,
du cervelet
ventricule
,
la grosse
portion en
i
o
11,
,
déveioppemens.
ou quatrième ventricule très-
ouvert.
2,2, substance médullaire coupée de part et d'autre pour
mieux découvrir les objet- exposés dans cette figure.
plexus choroïde du quatrième ventricule.
5
6
5
4
On le voit sur le bord inférieur du cervelet qu'il faut pour
3
cela soulever en l'écartant de la moelle alongée. En 5
,
»
>
,
,
,
,
les
portions les plus volumineuses de ce plexus.
Elles forment
de petits paquets de vaisseaux. En 4
4 > ^e
eu 6 , il est très -délié, et il passe
5,5, sont
,
plexus est plus mince
3iu" le
la
;
vennis inferior avec une sorte de régularité
figure
l'exprime.
On
A'oit
,
comme
sur la surface inférieure du
un grand nombre de rai.neaux artériels très-fins qui
communiquent avec les vaisseaux du plexus choroïde on
cervelet
;
aperçoit ce
la figure
même
plexus préparé d'une autre manière aiais
première de celte
même
planche.
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
F
Je
me
proposé de
suis
dnns la
A
de ce viscère.
possible
G U R K V.
I
dans cette figure comment
faire voir
du
face supérieure
cerA'elet
naissent les segmens
,
cet effet, j'ai écarté, autant qu'il
plusieurs segmens les uns des autres, et
,
i8i
le sillon supéiieur
du
m'a
pour découvrir comment
cervelt^t
On
sejvmens se comportent au fond de ce sillon.
été
ouvert
j'ai
ne voit
Ifs
ici
qu'une moitié du cervelet.
1
,
moitié de
superficielle et
'a
protubérance annulaire dont une coupe
lioiizontale
montre
qui se dirigent
les filets
transversalement.
2
jambe du cerveau.
,
5,3,5,3,
contour de la moitié du cervelet qui est
ici
représenlée.
11, II, II, q, 8, lo, face supérieure du cervelet.
12, moitié de l'échancrure perpendiculaire postérieure.
i3, bord postérieur.
i4
,
bord an éiieur.
5,6,
7, fond du sillon
bords qui sont
le
fond d
i
sillon
on voit en a
,
naiss?nt a angle
supérieur du cervelet dont les
très-écartés se voient en S
ici
aigu
;
,
même
,
sillon
,
,
d
,
d
,
9
conservent
é'endue qu'ils avoient a l'extérieur
que l'on voit en d
S
,
,
d, d
,
PLANCHE
Cette planche réunit
,
,
que
j'ai
a
peu près
ceux
d.
XXVIII.
pliisirnirs ilûtails relatifs
publiés jus(|u'ici
qu'une idée incomplète
iioitroit
Dans
tels sont
structure dix cerv^elet et de la moelle alongée
les dessins
9.
quelques .segmens qui
,
tandis que les autres qui décrivent
une ligne courbe au fond de ce
la
a ,a
,
et sans lesquels
,
à
l,i
dont
ne donnent
on ne con-
qu'imparfaitement ces divers organes.
FIGURE PREMIÈRE.
Elle représente
le
grand
sillon
du cervelet
,
le trajet et
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES,
i82
pyramidaux au
en même temps
prolongement des corps
le
protubérance annulaire
et
,
travers de
la
offre la
elle
situation respective des nerfs de la septième et de la cin-
quième paire.
29
"9
,
,
sillon inféiieur
du cervelet où aboutissent divers
s/îgmens de ce viscère.
30
,
26
,
3o
27
,
,
face postérieure et inférieure
28
,
9,6
,
28
du cervelet Les segtnpns qui
iillon
plusieurs élévations
dans
I
le trajet
a
,
s'y
,
ou grand
terminent forment
monticules ou lobi'les que l'on voit
,
de ce sillon en 26, 27.
moelle épinière près de la moelle alongée.
,
5> ê, moelle
3,4?
marqué
5
,
4
J
les
alongée dont le sillon antérieur
éminences olivaires sont exprimées en6
éminences pyramidales en
et les
du cervelet.
sillon latéral et circulaire
,
a, a, a, a, 10, ]o
borizontalement
et
II,
5
,
est
,
6,
5.
protubérance
annulaire coupée
en dessous au-niveau des éminences pyra-
En a, a, 10,
midales.
et roTîgeâtres
le trajet et le
10, 11, sont les fibies transversales
de la protubérance annulaire^ en 7, 8 sont
prolongement des corps pyramidaux au travers
,
de cette protubérance. Les
filets
ou
stries qui en résultent
dans les
s'épanouissent en divergeant vers/", y, i5, l5
jambes du cerveau. Voyez à ce sujet les planches XIX ,
,
et XX , c c <^ , de cet ouvrage.
, 17, I 8
16, la fosse des nerfs moteurs des yeux où sont des
trous dans lesquels s'enfoncent un grand nombre de vaisseaux.
14, 14 > les éminences mammillaires coupées horizonta-
n"».
1
16
6
,
j
,
,
On
lement.
voit que
leur
écorce
est
formée de substance
blanche.
3
I
A
,
1
3
,
nerfs moteurs des yeux ou de la troisième paire.
origine dans le
leur
marquéea 12,
cerveau
s'ont
des fibres divergentes
15.
espace qui est toujours teint d'une couleur
y
9> 9 fi
noirâtre vers le bord interne dos jambes du cerveau, et que
1
j'ai
f
appelé tache Lîune, ou locus niger cturum cercLii,
ANATOMIE DU CERVEAU.
i83
18, 18, 18, 18, coupe arrondie des jambes du cerveau.
19
20
,
nerfs trijumpaux
,
on voit
,
ou de
la
cinquième paire dont
,
partie postérieure ou gros-se portion en ig
la
marquée 20
tandis que la petite portion
,
20
,
iq
,
,
est antérieur»
et filamenteuse.
22, nerf facial, ou portion dure de la septième paire.
21
24. 23, 24, nerf auditif, ou portion mo.le de la septième paire. Il naît du ventricule du cervelet.
23
25
?,5, filets
,
cédens
e
:
e
,
nerveux intermédiaires entie
on en trouve deux ou
espace blanc
,
et a
peu près triangulaire
aux jambes du cervelet
tient
les nerfs
,
pré-
trois.
,
qui
appar-
sur les cotés de la protubérance
annulaire, entre les nerfs facial, auditif et les nerfs trijumeaux.
FIGURE
II.
représente l'espace compris depuis
Elle
18, 18, dans la figure précédente
les radicules des nerfs
a découvert
enlevée
ici.
6,6,
les
,
8,8,
moteurs des yeux sont beaucoup plus
parce que la tache brune marquée 9
,
jusqu'à
avec cette différence que
jambes du cerveau coupées près de
la
,
/
,
est
protubé-
rance annulaire.
5,
5
,
5,
5, coupe arrondie
des jambes du cerveau en
devant.
4,4» coupe
3
des éminences mammillaires.
fosse des nerfs
,
1,1,
moteurs des yeux.
nerfs moteurs des
se prolonger en
7
,
6.
yeux
d>)nt
Quelques-unes
on voit
les
radicules
se confondent avec les
des corps pyramidaux qui traversent la protubérance
filets
annulaire.
a
,
a
,
JJ
,
3
,
annonce In piano occupée par
du cerrenii.
teinto qni
hi'HiP dfs jainbivs
filets
la
tacho
antérieurs et divergens des corps pvramid.iux.
i5
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
FIGURE III.
1
on découvre la partie antérieure
la partie latérale de cette
moatre
lie la
luème inoëlle avec une coupe aussi latérale du cervelet de
Dans
première
la figure
moelle alon^jée.
,
Ici se
,
manière
I
,
faire voir le corps dentelé ou rliomtoïdal.
a
moelle épinière près de
g
éminence
,
olivaire.
alongée. L'éminence olivaire du côté
ïieure de la moelle
opposé ne peut
a
,
moelle
la
alongée
qui
joint
se
aux
communiquer immédiatement avec
protutérance annulaire. Elle sépare le nerf auditif du
jambes du cervelet
la
dans celte position,
se voir
portion de
,
moelle alopgée,
corps pyramidaux situés a la partie anté-
3,4,5,6,
a
la
moelle alongée.
2,5,45
ïierf facial, et
important d'en bien étudier
est
il
pour connoître
,
sans
de ces nerfs
l'origine
moelle alongée. C'est en partie dans
ce pédoncule tout entier que
j'ai fait
et la
la position
structure de la
le dessein
dessiner
de montrer
ici la
moelle
«longée vue de coté.
II
12
,
nerf auditif.
,
marqué
lo, nerf facial
21
22, dans la figure premier*
,
de celte planche.
i3
14.
,
7,8,
filets
nfrveux intermédiaires.
nerfs de la sixième paire
,
ou moteurs externes qui
naissent des corps pyramidaux.
18
ig
,
'»6
,
.protubérance annulaire dont on voit
transversales en
i5,
16
,
17
,
1
5
,
1
8
,
nerf de
la
portions sont marquées en
26
,
27
,
28
,
les fibres
!p» et le rapbé en 3S.
i
cinquième paire dont
5
,
i
les
deux
6.
portion du sillon
latéral
ou circulaire du
cervelet.
9.g
3o,
,
3i
02, 53, lames médullaires et corticales qui
,
ïésultent de la coupe
a4
du
cervelet.
substance blautho au milien de laquelle le
ecjrps rliomboLdal est placé.
,
26
,
')7
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
20
21
,
22
,
23
,
corps festonné ou dentelé
,
du
serraLuin
tatuni sive
cervelet
dans son entier
Vieussens. Considéré
ovale avec plusieurs pointes. Ici
En
rieure où
marquées. En
il
-25
,
,
où
les
est sa partie
deninté-
y a moins de dentelures. En 20 est le centre. Les
sout composés d'une suh ;tance analo^^ue a
dentelés
que l'on connoît sous
celle
cependant
différence
nom
le
sont pourvus. Le
nom
beaucoup mieux
venir
de
cor/75
dentelé v\ a paru lui
forme
j'ai fait
dessiner
,
con-
que celui
ici a été faite
circonstance importante a remarquer.
,
FIGURE
Le corps festonné ressemble
dans quelques — unes de
ses
celle de haut- en bas a le
voit dans
,
nombre de vaisseaux dont
à raison de sa
,
de rhoinhoïdal. La coupe que
obliquement
de corticale, avec ee'te
que leur couleur a plus d'intensité
ce qui tient sans doute au grand
lis
forme un globa
il
on n'en voit qu'une section.
,
22, est sa partie latérale et supérieure
'21,
telures sont les plus
corps
,
,
rhonihoidal par
appelé
,
i8'ï
corpus den—
où
cette figure
a
IV.
peu près
a
un ovale aplati
,
dimensions, parmi lesquelles
moins d'étendue- c'est ce que l'on
coupe a été faite verticalement
la
de devant en arrière.
5
G
,
5
,
7
,
bord supérieur du cervelet.
extrémité antérieure.
7
,
2
extrémité postérieure.
5
,
i3
,
1,4,
i/f,
,
I
5
faces inférieures et obliques.
,
16
,
17
,
18
,
19,
20
,
21
,
ramifications de
l'arbre de vie.
8,9, 10, II 12, corps festonné ou dentelé, environné
de la substance blanche dii cervelet dont on voit l'épaisseur
,
en
bord supérieur en 12 et les dentelures antécentre de ce corps est une quantité plus ou
moins grande de substance blanche; il est mOÎns éloigné de
la face supérieure du cervelet que de rinférieure
, et du Lord
II
,
12, le
rieures en 10.
Au
interne q?ie de l'externe.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
i86
FIGURE
V.
Elle représente une portion de la moelle
corps festonné
auxquelles
alongée
et
le
dentelé ou rhomboïdal des éminences olivaires
,
une coupe yerticale dans leur milieu de
j'ai fait
droite à gaucUe.
I
I
commencement de la moelle épinière.
'2,n,/^,a,a,5, moelle alongée dont ou yoit en 2 3,4»
sillon antérieur et moyen ; en 5 5 5
l'extrémité supé,
le
j
,
rieure qui est la plus large
protubérance annulaire; en a, a, a, a
dans l'intérieur de laquelle
se
,
,
qai a été coupée près de la
et
,
,
l'éminence olivaire
trouve un corps dentelé ou
festonné, a peu près semblable à celui du cervelet, et qui
est
marqué 6,7
à gaucbe
j
le
8
j
son plus petit diamètre est de droite
plus grand est de liant en bas. La substance
inférieure est d'un blanc
mat
j
les dentelures sont jaunâtres.
On
peut dire de ce corps ce que Petit de Namur a dit du
corps festonné du cervelet
qu'il est composé d'un grand
,
nombre de
vaisseaux. Dans le cervelet
,
la couleur des festons
est plus foncée.
FIGURES
La
figure
V
VI
et
VII.
représente les corps festonnés des émînences
olivaires dans leur grandeur naturelle. Ici je les ai fait dessiner
vus à la loupe
En
,
afin qu'ils fussent
3 est l'extrémité supérieure
rieure
en
est le centre.
J'ai
ou rhomboïdaux dans tous
les
5
1
;
plus sensibles.
en 2 est l'extrémité infétrouvé ces corps festonnes
cerveaux humains que
j'ai
disséqués.
PLANCHE XXIX.
Les veines du cerveau n'ont point
autant de soin que
Pour
les faire
été décrites avec
les autres parties
mieux connoître
,
je
de ce viscère.
les
représente
ANATOMIE DU CERVEAU.
187
injeclées dans celte planche, et sans injection dans la
planche suivante.
Ici
,
supérieure et convexe des hé-
l'on voit la face
misphères du cerveau. Les veines qui se ramifient
sur
lobes se dirigent vers la cavité
les
du
sinus lon-
gitudinal supérieur qui s'étend de devant en arrière,
long du bord supérieur des os pariétaux.
le
1,1,1, 1,2,2, 3,3,
contour du cerveau.
du cerveau.
4
,
partie antérieure
5
,
partie postérieure
du
même
viscère.
sorte de conduit A'eineux qui
4, 6, 7, 8,9, 10,11, 5,
placé le long du bord supérieur ou convexe de
deux hémisphères du cerveau
entre les
nom de
sous le
sinus longitudinal supérieur.
plus étroit que
augmentant
a
,
et
le
A'ers
mesure
milieu et
qn'il se
faux,
la
est
que l'on conuoît
En 4
en arrière
,
^
»
>
'1 ^''*
son volume
porte dans cette direction
;
en 9 lo, il est très— large , et il se divise en deux branches
qui laissent entre elles un espace vide en 58. Cette struciure
,
beaucoup près constante
le plus souvent il
sans former ainsi deux branches séparées.
ne faut pas croire- que les veines du cerveau quoique
n'est pas
a
,
,
s'élargit en arrière
Il
;
,
,
souvent
très
-remplies de sang, soient aussi volumineuses
qu'elles le paroissent ici.
La matière de
l'injection les a
beau-
coup distendues.
12, i3
,
i4>
it'» i?
>
veines nuléricures qui s'ouvrent dans
du sinus j elles sont aussi beaucoup
moins grosses qu'on ne le?) voit ici. Les veines marquées 12
et i3 forment un angle aigu en devant
et s'ouvrent dans
une direction contraire au cours du sang que contient le
la partie la plus étroite
,
sinus.
La veine
sont marquées
14 s'ouvre presque a angle droit
;
celles qui
16 et i-, quoiqu'elles paroissent former
angle droit avec le sinus avant que l'injection les
plies et relevées
,
éloicnt couchées
eiit
obliquement en
ua
rem-
arrière.
SCIENCES THYSIOL. ET MEDICALES.
i85
18,19, 9o
,
21
,
22
moyenne du
partie
toutes plus ou
parviennent
"a
25
,
veines
,
s'ouvrent dans la
qvii
moins obliques de devant en
la cavité
du sang qui
moins oblique,
direction
est la
24
,
sinus longitudinal supérieur
;
elles sont
arrière, et elles
du sinus dans un sens contraire à la
parcourt Celle qui est marquée igj
celle qui est marquée 23 est la plus
le
étroite.
a5
du
26
sinus.
,
veines qui s'ouvrent dans
On remarque
encore que
partie postérieure
la
oblique dans
le trajet est
le sens des précédentes.
On
4" 45 47 , 46 4?
voit en i 5 , 44
'4
35 5.5 , 56
5o 41
5i
53 , les ramifications de ces
29 3o 49
veines elles se distribuent sur la surface du cerveau dont
67
,
,
,
»
,
,
,
î
,
,
,
>
,
,
,
;
on reconnoît
66
,
65
,
en 68
les circonvolutions
64» ^9
en 36
'}
09
,
4°
,
suivent presque parallèlement la
En
tudinal supérieur.
30
33
,
rameaux veineux voisins; en
16
,
>
,
61
,
67
,
6q
,
6a
,
63
,
rameaux veineux
direction du sinus longi27
,
les
une veine passe sous
les
d'un tronc fort court sortent
,
des brandies nombreuses; en 3o
,
3i
,
53
,
sont des divisions
veineuses qui s'étendent au loin vers les régions antérieures
et postérieures
trouvent
fe
;
des
en
57
,
57
,
63
anastomoses
,
53, 53
qui
^4 , 54 ,
,
4? » 4?
ont cela de particulier
>
qu'elles se font par des veines d'un assez grand calibre.
On
doit remarquer encore que les veines droites et gauches considérées lorsqu'elles s'ouvrent dans le sinus
,
ne sont point
opposées, mais alternes, c'est-à-dire , qu'elles ne sont point
«iisposécs par paires
t[ai
,
mais irrégulièrement
ne gardent aucune proportion entre
et a des distances
elles.
PLANCHE XXX.
FIGURESletlI.
Ces deux figures montrent à peu près
ij^
le
la planche précédente
,
les
mêmes
objet»
avec cette différence cependant
ANATOMIE DU CERVEAU.
opines ne sont point remplies d'injection
fin'ici les
culairemcnt
la
bas en haut
et
qu'an
qu'après
avoir enlevé
la
du crâne, on coupe» de part et d'autre cirdure — mère, et qu'on la soulève ensuite de
d'un
et
,
suppose
Je
lior!7,nntal.
osseuse
calotte
,
dessinées sur une surface convexe» on les voit sur
lio'i d'être
un plan
189
cotés vers l'autre.
On
du cerveau
les suit
des
ainsi les veines supérieures
on
et
,
découvre
jus-
longitudinal supérieur. C'est pour faire voir le
plus grand nomLre possible de ces veines que j'ai préféré de
qu'au
sin'.îs
montrer sur un plan horizontal. On doit regarder cc>p'.an
le développement des deux bord< des hémisphères
les
comme
du cerveau près du bord convexe de la faux.
b
région antérieure du cerveau et de
a b a
,
,
,
y
la
dure-
mère.
c
,
d
e
,
e
c
,
,
,
e
,
d
,
e
,
région postérieure du cerveau.
bord supérieur
du cerveau près du
et interne
sinus longitudinal supérieur.
b,b,b,b,b,b,
du cerveau que
bord interne
,
2
,
ici
e,
6,8,9,
'"'
Hjig»'^' /'/'/'
dure -mère qui recouvroit
la
3
,
4
5
5
soulevée
*'^
5
!
7
>
^'^^
de manière
,
quelque distance de leur
faite à
parallèlement a la direction de la faux.
e,e,e,e,e,
de
coupe longitudinale des hémisphères
suppose
l'on
la région
hémisphères du cerveau,
h
portion
correspondimte
montrer comment
i
,
et qui est
les veines
pé-
nètrent dans le sinus longitudinal supérieur.
i4 > '4' '4
'4 > ^A j '4> petits corps arrondis et de
14
consistance plus ou moins solide, que l'on connoit vulgaire»
5
ment sous
nom
le
de glandes de Pacchioni.
lièrement distribués le long
Je pense,
du
sinirs
avec Alhinus, que la
glandes, et que les grains dont
la
forme,
le
volume
et l'existence
dure — mère n'a point de
il
s'agit
même
,
La
(I;^ur3
dont
On
intime, et l'on ne sait quel
première
moutre
le
côlé
le
nombre
,
n'ont rien de cons-
tant, ne sont point de nature glanduleuse.
est leur structure
sont irrégu-
Ils
longitudinal supérieur.
droit
ignore quelle
est leur
usng\
ia
figure
,
et
SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES.
90
1
représente le côté gauche
seconde
séparément
je les ai
;
dessinet
fait
parce que la distribution des veines n'y
,
est
pas la même. Ceux qui compareront les deux figures que
je publie avec la description des veines du cerveau, que j'ai
consignée en
page
/;9 et
dans
i'-8i
suivantes
,
le
volume de l'Académie des Sciences
,
Irouyeront entre elles le plus grand
eccoi d.
5o
5i
,
52, 53, plusieurs veines
,
comme
ti-sent
gauche
le côîé
supérieur
a la partie antérieure
,
commencent
,
abou—
côté droit qui
22,
,
9.3
dan»
,
du sinus longitudinal
sans qu'elles offrent presque aucune obliquité.
,
Les veines marquées 24
droite
du
qui sont marquées 21
celles
a
droit au sinus
;
,
57
,
,
du sang que
sens opposé au cours
Les veines 56
23 , a gauche
55 , à
et 54
marcher un peu obliquement dans un
.
»
le sinus contient.
semblent aboutir en formant un angle
mais une portion de ces veines
dans l'épaisseur des membranes
,
et
cachée
est
pénètre obliquement en
5g dans le sinus.
Les veines correspondantes 28
,
2q, 3i
02
,
,
ont une obli-
quité plus maixjuée dans leur marche.
Les veines 34 35 , 38 , 5ô ôy , 42 ,4^ » 4^ 5 4^ '^ gauche ,
ôi
62 , 63 64 , 66 , 67 , 6q 70 , 72 a droite ,
';-9, 60
âe portent obliquement de derrière en devant vers le sinus
j
,
,
et
,
où
elles s'ouvrent
,
,
voit en 79
48
et
i
On
66
,
64 , 65 et 68
a gauche.
,
62
membranes dé
après avoir fait entre les
dure — mère un trajet également oblique
la
4
,
,
,
observe que dans
le
,
à droite
,
et
,
comme on
en 38
39
,
milieu de cet espace en 60
,
,
lé
4i
»
61
,
Ï6S veines sont beaucoup plus volumineuses
40
44
qu en devant ou en arrière. Dans cette dernière région les
,
>
'
veines sont beaucoup
comme
4°
7
on
4?
5
moins nombreuses
et
plus étroites
voit en 4? . 49 > tig , 71 et -i.
veines qui montent le long de la faux
t
le
se ramifient point
comme
les
,
et
qui ne
autres sur la surface convexe
des hémisphères du cerveau. La position de ces veines a été
,
ANATOMIE DU CERVEAU.
tin
peu dérangée
en soulevant la dure
,
151
— mère. Dans
l'élude
de cette planche on voudra bien y avoir égrad.
J'ai compté douze veines du côté gauche et treize du côté
droit.
Plusieurs veines se réunissent dans le niême confluent
comme
marquées Sa, 53 et 21.
un chemin assez consilames de la dure— mère la plupart étant
celles qui sont
La plupart de
ces veines faisoient
dérable entre les
•
du sinus
arrivées au niveau
portoient
même
remonter ensuite
,
plongeoient au-dessous et se
assez loin de sa cavité pour
se
quelquefois
et s'y
,
ouvrir au travers des brides de son
angle inférieur.
Dans
XXIX
planche
la
considérable
,
que celui qu'on aperçoit
En
le
,
nombre
des veines est moins
parce qu'on n'y voit pas un espace aussi étendu
ici.
5^,6, se trouvent des ramifications veineuses
dont plusieurs communiquent et s'anastomosent entre elles.
En 6,9, 10, II, 12 sont des faisceaux ligamenteux ap—
2
,
3, 4
,
partenans a la dure— mère
,
qui se croisent eu différens sens.
Les grains appelés ^/««rfc5 de Pacchioni sont semés parmi ces
faisceaux et sur les veines qui aboutissent au sinus.
Ayant soulevé
bise,
hémisphères pour voir
les
observé
j'ai
la
a
,
du cerveau un
qu'il sortoit
les veines
de la
hauteur des ailes ptérygoidiennesj
assez grand
nombre de rameaux
la dure — mère dans
veineux, dont quelqnes-uns pénélroient
la partie qui répondoit a la fente sphénoïdale supérieure.
Lee autres veines, qui étoicnt au nombre de sept ou huit,
, et formoient un gros tronc qui
parcouroit de
se réunissoient
devant en arrière
moyennes
:
,
et
ce tronc
sur le rocher
sinus latéral
,
;
et s
il
presque directement
,
cérébrales
les fosses
qui est quelquefois double
,
passoit
ouvroit immédiatement a l'extrémité
se
portoit par- conséquent dans
du
un sens
directement opposé au cours du sang.
En continuant de soulever la masse du cerveau à la hauteur de l'apophyse pierreuse
j'ai vu trois ou quatre veines
,
,
1
SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES.
9 '2
pour former un tronc aduércnt a
se réunir
dure — mère
la
du cervelet
qui se portoit dans une direction
,
parallèle a l'extrémité postérieure du tronc précédent , et qui
de
tente
la
marchoit directement de devant en arrière
vers le sinus
il se dirigeoit par conséquent aussi
latéral où il s'ouvroit
,
•
dans un sens opposé à celui de la circulation du sang dans
•le
sinus.
En
qué
soulevant encore plus les lobes postérieurs,
trois
«inus latéral
,
j'ai
,
le
presque perpendiculairement.
Ayant coupé
arrière
remar-
j'ai
ou quatre veines réunies qui ])éaélroient dans
la tente
du cervelet,
et l'ayant renversée
observé les veines du bord postérieur
rieur du cervelet, et j'en ai
en
supé-
et
vu plusieurs Irès-considérnbles
en formant un coude et en
qui se détacboient de ce bord
,
,
faisant un trajet très-considérable de dehors en dedans
conséqucmmcnt dans une direction contraire
a celle
,
et
du sang
qui circule dans les sinus latéraux de dedans vers le dehors.
Les deux veines qui, des bords du cervelet
alongée
se portoient
,
dirigeoient, celles
du
cervelet de derrière en devant
de la moelle alongée de devant en arrière
pensoit réciproquement
contraire
rection
j
celle
a
de la moelle
et
vers le sinus pierreux supérieur
et il
,
,
se
celles
ce qui se corn—
j
ne paroissoit pas que la di-
du sang
marquée dans
fût
cette
région.
En soulevant
une veine qui
cervelet un
le
se dirigeoit
de
peu plus bas
vers l'extrémité postérieure du sinus latéral
cotirt
Il
,
et elle
rieure
,
soit
de
la
face supérieure
du cerveau ou du cervelet,
rection contraire
a celle
sansdoute la vitesse
de tous
les
coiis'ionccs
aperça
de ce viscère
son trajet étoit
j
y pénétroit presque directement.
paroît démontré pnr cette exposition
les veines
j'ai
,
la face inférieure
,
du sang
;
que presque toutes
de la face infé-
se portent
dans une di-
cette opposition en retarde
but vers lequel semble tendre
vaisseaux dans le cerveau,
dans
,
,
soit
il
y
a
la structure
plusieurs cir—
lesqïiellos ce fluide doit s'accuinuier et gonfler
ANATOMIE DU CERVEAU.
les sînus;
mais
la place qu'ils
occupent garantit
des funestes effets qui pourroient eu lésultex-
igS
le
cerveau
ces cavités
5
de forme triangulaire ou aplalie sont logées dans l'intervalle
,
ou des circonvolutions du cerveau, qu'elles ne
lobes
des
peuvent compiimer que
extrême
que
:
cerveau
le
comme
il
dans
ces précautions
le
où
cas
la distension
est
étoicnt d'autant plus nécessaires
une
,
-grande quantité de sang,
comparaison des diamètres des artères
reçoit
résulte de la
très
carotides et vertébrales avec ceux des artères sous-clavière»
d'une manière très
qu'ils surpassent
-
marquée.
poussé encore plus loin l'examen des vaisseaux qui
J'ai
se portent vers les sinus
,
en recKerchant quelles sont la struc-
ture et la direction des A'eines externes appelées émissaires
de
Santoriiii
celles qui passent par les trous pariétaux et
;
mastoïdiens dans
sinus latéraux
ticulière.
crâne;
,
même
en est de
Il
j'ai fait
longitudinal supérieur et dans les
le sinus
ne m'ont paru affecter aucune direction par-
du
des émissaires de la base
Gunz
a ce sujet une autre remarque.
sieurs autres anatomistes réduisent a
une ou deux
et
plu-
les veines
qui du sinus caverneux passent dans les sinus sphénoïdaux
j
mais je me suis convaincu par des dissections multipliées ,
que les sinus caverneux et orbitaires communiquent par un
plus grand nombre de veinules
avec
les
arrière— narines
J
de sorte que les hémorragies critiques qui se font par le nez ,
dans les fièvres aiguës où la tèle est affectée s'expliquent
,
facilement par ce moyen.
Quoique l'introduction des veines dans les sinus se fasse
a peu près
les lames de la dure-mère
obliquement entre
comme
,
un
possible d'y faire refluer
sinus vers les veines
ce qui tient
,
,
ce que
sans doute
sont alors très-dilatées
avec
le sinus
Hi'ont
dans la vessie
les uretères pénètrent
,
,
et
fluide
j'ai
a ce
j
il
est
de la cavité
cependant
même du
exécuté plusieurs fois
,
et
que plusieurs de ces veines
communiquent dans
par une grande ouverture.
A
certains cas
la vérité les flniJes
toujours paru éprouver plus ou moias d'obstacle dans
T.
(i.
i5
1
9
SCIENCES PHYSÏOL. ET MEDICALES.
1
Ce rrfliix
dé
ainsi l'on conçoit
j
la respirniion et
dans
les
comment dans les grands effortsmouvemens musculaires cou—
tinués avec une énergie soutenue
pendant un certain temps dans
tions
du cerveau en
,
sans que les fonc-
et les
mais cet
;
veines se remplissant enfin par
surcharge devient générale.
la
,
sang peut s'accumuler
le
soient notablement troublées
intervalle a des bornes
les sinus
,
les sinus
FIGURE
Ce dessin montre
connoît sous le
nom
III,
la portion de la dure
de faux du cerveau
,
— mère que Von
avec les sinus qui
sont placés sur ses bords.
a
,
a
a
,
,
le
bord trancliant
et
concave de la faux
àa.
cer^ eau.
^
,
h
L
,
b
,
le
bord convexe.
portion antérieure de la faux.
J^ ,
,
portion postérieure de cette
la
La faux
même
production.
qui sépare les deux bémisplières du cerveau est
étroite en devant en 22, ^3 ; en arrière, elle s'élargit en
2-, 96. La partie 14, i5
est implantée sur la tente du
cervelet ; différens plans de fibres ligamenteuses s épanouis,
sent en i5, 26,
26, ST
et se croisent.
,
C'est surtout a la
partie postérieure que ces plans sont remarquables.
Ils s'af^
ibiblissent en 24.
Dans plu
ieurs sujets
dans sa coniinuité
,
le tissu
lière se trouvent entre les mailles
trousseaux ligamenteux.
•rides
de la faux
interrompu
est
et des vides d'une configuration irrégu—
ou trous en 22
,
va
On
,
que forment
aperçoit quelques
'„5-
les différen»
-
uns de ce»
Le bord tranchaut de
considérée dans sa partie antérieure
,
1?.
faux,
n'est point en contact
avec
le corps calleux qu'il louclie en arrière dans une assez
grande étendue. Souvent on trouve des ossifications entre le»
îamcs de la faux.
2, 5,
ourerl.
Il
4^059»
10, II, 54, sinus longitudinal supérieur ,
long du bord convexe de la faux eutie
est placé le
ANATÔMIE DU CERVEAU.
Jeu
u/y
qui la forment. Ces deux lames sont une produc—
larrie»
membrane
lion âe la
interne de ladare-mère.
de cette production forme
La lame externe
la paroi supérieure
du sinn»
,
et
ce n'est qu'après l'avoir fendue dans toute sa longueur qu'on
aperçoit la cavité de ce conduit veineux.
Le sinuslongitudinal supérieur
de
pitale en h 12.
moyenne de
Il est
^
est étroit
et
en arrière en
/^o
40
,
r
4°
)
logé dans une goutière creusée
corona)
pariétaux
Ll
"9
j
5
^
a la
partie
le
en devant eu
En
9, 54.
,
"8
,
37
de ce conduit veineux
on voit
Lorgne
moyenne occi-
long du bord supérieur des deux
à la partie moyenne et supérieure de l'os oc-
l'os
cipital.
et
s'étend depuis le trou
«oronal en k jusqu'à la protuLérance
l'os
,
32
2
,
3. Il
s'élaigit en dessu.s
5o
5i , 5-' , et en
36, sont les deux angles supérieur.?
?.g
,
,
triangulaire
qrii est
les poitions irrégulières
de
,
vers ces angles
:
membrane
externe de
dure -mère qui a été fendue longitudiualement pour pénétrer dans le sinus.
le
la
m
,
jfi
,
petits grains
connus sous
nom
le
de glandes de
Pacchioni.
2,3,4> 5,6,
i3, 12, angle
7, 8, g, 10, II, 53, 54
du sinus longitudinal supérieur. On y voit
des brides plus ou moins iransA'crsales mais toujours très—
irrégulières et quelquefois très - nombreuses
sous lesquellc«<
sont des excavations plus ou moins obliques dans lesquelles
s'ouvrent les extrémités des veines d
cerveau. Ces brides
5
inférieur et aigu
;
,
i
et ces
9
,
sont très
e^ccavations
-
,
loj elles sont souvent très
térieure en
3.-),
La portion
rapprochées en 5 . 6 7 , 8 ,
- grandes vers la partie pos-
54.
la
plus large du sinus longitudinal supérieur
s'ouvre le plus souvent dans le sinus latéral droit. Quclquefoi,'»
il
bifurque
se
,
et le
deux sinus latéraux
sang qui
;
mais
il
le
grande quantité dans celui qui
q
)
ly
,
18,
contient passe alors dans le»
se porte
presque toujours en
17, veine a laquelle ou a donné
sînus lonojtudinal inférieur
;
jilu»
est a droite.
elle est placée le
le
nom de
long du bord
trancliant et conv6x« U« la faux. Pour l'ordinaire le liera ou
sciences PllYSlOL. ET MEDICALES.
îqS
bord en
le quart antérieur de ce
que
j'ai fait
dessiner
en
c'est
,
elle reçoit celles qui sortent
i5, sinus droit
,
sive sinus quartus.
,
composent
les feuillets qui
est triangulaire
dinal supérieur.
Galien
Il
,
reçoit
dont on voit
,
,
et
trouve entre
Il se
de
la partie la plus large
moyenne de
et la région supérituire et
Sa cavité
du voisinage du corps calleux
dans le sinus droit.
eile s'ouvre
i4
est dépourvu. Dans la pièce
que commence celte veine ;
7
comme
la tente
en 16
le tronc
et
la
faux
cervelet.
du sinus longitu-
celle
sang versé par
le
du
par
veines de
les
le sinus
longi-
Pour prendre une bonne idée de ce
sinus et des veines de Galien qui y aboutissent on consultera
où l'on verra le confluent
la planche V de cet ouvrage
tudinal inférieur en
17.
,
,
des veines de Galien
marqué «
©u sinus quartus en 09
4°
,
>
,
s'ouvrir dans le sinus droit
,
4^*
PLAiNCHE XXXI.
Ce dessin a
du cerveau
été fait
pour montrer en place
du cervelet
la tente
,
,
la
tudinal supérieur entier et sans être ouvert,
latéral
Le
,
longitudinal inférieur et
le
le
sinus
sinus droit.
corps calleux a été coupé au niveau de la faux
dans
et
le sinus
faux
le sinus longi-
la
même
sont, situées
direction
,
ainsi
au -dessous. Pour
que
tente du cervelet et les
teur la
moyennes
a fallu
il
,
les parties
faire voir
couper très
-
qui
au dessina-
fosses cérébrales
bas
l'os
pariétal
et Fos temporal correspondant. Cette préparation est
une de
celles qui
nous ont
offert le plus
de difficultés
à vaincre; elle ëtoit nécessaire pour compléter l'his-
de
toire
I
dure -mère et de
l'un des
,
Si^pluni
^4
la
,
lucidum
23,25,
ses productions.
ventricules latéraux, le gauche, ouvert; le
est enlevé.
aG
,
27
,
corps calleux coupe longitudinale-
ANATOMIE DU CERVEAU.
On y
ment.
197
voit les fibres qui le forment, et ses extrémitcs
antérieures et postérieures en 53 et 2-.
23
,
21
32
,
portion profonde de l'iiémisplière gauclie du cerveau.
i3
,
12
22
,
l'artère calleuse.
,
l'un des piliers de la voûte ou triangle médullaire.
pédoncule de
,
g'ande pinéale.
la
6, face interne de la couche optique gauclie.
i5, i5, le fo)id du troisième ventricule.
glande pinéale.
4
,
la
2
,
coupe de
18
,
5
commissure postérieure.
la
coupe des tubercules quadri jumeaux.
,
coupe de la protubérance annulaire.
3
,
coupe de
7
,
commissure antérieure.
la
coupe des nerfs optiques.
lame blanclie qui s'étend des nerfs optiques vers 1;>
i4
commissure antérieure la lame ig qui appartient au corp^
î
:
calleux se porte a sa rencontre.
8
,
la carotide
3
y
,
nence mammillaire
le nerf
3o
et
,
l'entonnoir ou infunclihuluin
y
10
,
l'émi-
nerf de la troisième paire
;0
,
circonvolutions du cerveau qui sont arrondies
,
j
1
1
,
le
j
de la quatrième paire.
3i
33
,
,
qui suivent à peu près les contours de la partie antérieur;*
du corps calleux.
Gi
,
07
,
62
lambeaux de peau qui recouvroit
,
58
5o
,
,
portions de la dure
faux interne des os pariétaux
62
,
55
cerveau
54
,
5
55
ce sont
;
composent
la
,
et
bords d'une
plus grande partie
:
la
des fosses moyennes du
grandes «iles
les
le crâne.
mère qui recouvroit
temporaux.
-
17
spliénoïdales
,
qiii
eia
veine située dans cette
excavation.
35, 56, 37, 38, 5g 4o , le sinus longitudinal supérieur
commence en 35 vers l'a^opliy^e crisla galll et qui se
,
qui
,
,
termine
en 4i vers la protubérance occipitale interne.
s'élargit
en se portant en arrière.
On
le voit
ouvert dans
planche précédente.
48
j
4?
>
46
)
1- siuus
longitudinal iafévieur.
Il
l.i
sciences PHYSIOL. et MEDICALES.
iq'3
4g
lésion antérieure de la partie tranchante de la faux,
,
le sinus longitudinal inférieur
où
mence en
4.d
4"»
ou quatrième.
le sinus droit
.
,
ne se trouve point
3
com-
il
/(S-
On
voit en 45 le tronc
des veines de Galien coupé. Le sinus droit s'ouvre souvent
dans
5o
le sinus latéral j^anclae-
5i
,
sinus latéral
le
,
;
en a
h
,
c
,
,
sont les orifices de ces
conduits.
78
le
"B 7- 70 67 , repli de la dure-mère connu sous
de faux. En 54 est une ouverture qui la perce de
75
j
nom
,
,
part en part
;
,
,
cette structure varie
long du bord tranchant
en -o,
71^
;
,
la
faux
beaucoup. En
^'o , 4q » le
plus rainée qu'en haut
est
des fibres ou bandelettes ligamenteuses blanches
sont distiibuées irrégulièrement sur les deux faces de la faux
mail
es
ou réseau
On
rieur.
les vot'
;
borl supé-
elles sont plus serrées vers le
en
7
j
,
70 ,67
dessus et au delà du sinus en 72
,
Ou
7""
76
,
,
71
,
s'épanouissent en partant d'un centre
J
tantôt elles sont en
tantôt elles sont di^>posées en éventail
73
retrouve au-
les
vers 44
:
^^)
>
>
elles
connmun Quelques-uns
de leurs amas ont une forme pyramidale. Adrien Slevogt a
comparé avec raison leur assemblage
fibres
63
,
6
J
,
6t
la tente
,
la face supérieure et
le lieu
même
du
La faux s'implante sur
cervelet.
moyenne de
ce plancher
où ces deux productions
entre leurs laines le sinus droit 4^
bord tranchant d'une porlion de
,
.j5
la
et c est
que
se
dans
trouve
En m ^Q n est
dure - mère qui
le
,
le
se
long de ce bord que
quattième paire de nerfs marquée
la
,
se joignent
continue avec la tente du cervelet. C'est
passe
irrégulier a celui des
musculaires de la vessie.
16.
C'est vers le
milieu en 63, 64 que la tente du cfrvelet est le plus élevéeEn 65
elle forma
c'est-a-dire#ur les parties latérales
,
un plan
i'\'j
,
,
incliné
,
qui so termine au bord supérieur du rocher.
Des faisceaux lirxamenteux
(jui
gles ,se voient aussi sur la tente
^UCtjoa
,
aipsi
que la faux,
se
coupent sous différens ancervelfît en 64- Celte pio-
du
est très-tendue.
ANATOMIE DU CERVEAU
PLANCHE XXXII.
199
Cette planche représente les fosses du cerveau et
du cervelet, recouvertes de la dure-inère. Le cerveau
et le cervelet ont été
j^iécédeiumeut enlevés
mieux h\\e
sinus de la
voir
les
liase
de
du ciâne. L-s
afin
,
autres sinus sont dessinés dans les planclies précédentes.
1,1,2,2,3,3,4,4,
a
b
,
a
,
l
,
c ,c
d
e
du cràae
fosjes cérébrales
moyennes.
fosses céréljrales postérieures.
fosse ou excavation basilaire.
,
,
liori/;ontale des os
fosses cérébrales antérieures.
,
,
coupe
hauteur des oreilles.
sciés a la
e
,
6,7,
fosses cérébelleuses
fosse
ou du cervelet.
ethmoïdale où sont logés
de la première
les nerfs
paire.
5,5, Yoûtes
,
20
.z5
,
24
j
28,
orbitaires.
nerfs optiques ou de la seconde
8, 8
24
p
^ire
,
coupés.
nerfs de la troisièuie paire ou moteurs des
,
5
.iS
yeux
nerfs de la ([uatrième ])aire ou pathéti^jues.
les
,
nerfs trijumeaux ou de la ciuq.uème paire,
coupés.
27
,
27
,
les nerfs
de la sixième paire ou moteurs externes dos
yeux.
02, 33, la septième paire qid est composée de deux autres
nerfs
37
38
5»)
1
.
,
savoir de l'auditif et du facial.
07
,
,
les nerfï
,')S ,lfc
,
,
1
la
huitième prdre.
io Ufi f aooei;ioiie
3i)
1
de
nerf liypoylo-ise.
de
la liuitième paire.
la jilaude pituilaire siluce
,
dans
\n fosse (jui
porte le
lucinc ;:oni.
12
,
10,
la tii^e pituitaiie,
18
,
radix pituiiailn
l'artère carcliJe
dont on v«il
,
ou l'oatounoir.
Ihs différente»
cour-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
200
Lures
du sinus caverneux
la cavité
clans
,
,
où
elle est haî-
gnée de sang.
?.
et
2?.
,
veines qui sont situées derrière les ailes d'ingrassjas,
,
parallèlement a la direction de la fente sphénoïdale antéCette veine a été considérée par quel-
rieure ou orhitalre.
ques-uns connme un
19,
sinus.
veines qui rampent dans l'épaisseur de la dure-
-îo j
mère vers
milieu des fosses moyennes du cerveau.
le
ï5, i5, t4} i4) i5
q
1
,
sinus circulaire de la selle tur-
le
,
nom
M. Malacarne l'appelle du
cîque.
5
En
à'ellipilque.
plus étroit qu'en arrière.
est
il
,
C'est
i5,
cette portion
que quelques — uns ont nommée le sinus clinol'dien antérieur. Les extrémités i5
14 de ce sinus s'ouvrent dans le
,
sinus caverneux.
25, a5
10
18
,
i5
j
du sinus caverneux
cavité
,
,
distribués;
où
l'artère
marquée
les côtés vers
Diverses petites lames ou
profond.
il est
,
Ce sinus s'étend sur
est contenue.
filets
1
s'ouvre d'uue part dans le sinus elliptique
il
de l'autre dans
le sinus
4
,
y sont
et
pierreux supérieur.
16, 16, apophyses clinoïdes postérieures, dont la forme
varie beaucoup. Derrière ces apophyses est creusée Iransver—
Le sinus clinoïdien postérieur
saloinrnt une excavation 17.
V
renfermé
est
et
,
pierreux supérieur
lieur.
a'"),
rieur
où
et
de l'autre avec
n'offre rien de constant.
3i
2g
,
'jo
,
étroit en
;
,
est placé le
?>o
5-^
,
le sinus
pierreux ou pétreux supé-
loug de l'ang e supérieur
,
•.>.(>,
il
est
plus large en
communique en devant avec
il
part avec le sinus
le sinus occipital anté-
Sa forme
5 il
rocher
et
communique d'une
le sinus
et interne
"u et
du
en 5^
caverneux en
,
"1
,
avec les sinus 'aféraux en 5-.
3
i
,
55
,
â6
le sinus pierreux
,
de M. Malacarne.
îl est
ou pétreux inférieur, ou oblique
et plus large que
beaucoup plus court
Sa direction est oblique, et il décourbe faisant portion d'un grand cercle. On a
s'ouvroitdans le golfe des veines jugulaires, conjom-
le sinus pélreux supérieur.
crit
une
lig/ie
eni qu'il
^^ementavec
le sinus latéral.
Mes observalions m'ont appris
ANATO.UIE DU CERVEAU.
201
de ce golfe par une pointe osseuse rcconverîn
qu'il est séparé
d'un enduit cartilagineux
par la luiitième paire Sy
et
,
,
38
,
a
laquelle le trou décliiré postérieur donne passage. Ce sinus se
dégorge par l'intermède d'une veine que l'on trouve dans la
base du crâne devant la veine jugulaire interne.
,
que avec
caverneux
le sinus
rieur dont
il
et
,
Il
communi-
avec le sinus occipital anté-
reçoit le sang. Lorsqu'on injecte la veine jugu-
laire interne
pour remplir
les sinu
par
celui-ci qu'après avoir coulé
;
le fluide
,
le sinus
ne passe druis
caverneux. CtUe
structure, qui n'est point d'accord avec les descriptions ordinaires
quels
que
est celle
,
j'ai fait
observée dans
j'ai
les sujets sur les-
cette recherclie. Vieussens, planche 17, a aussi
représenté le sinus latéral et le sinus pierreux inférieur
,
sé-
parés par un espace remarquable.
54, 55, 56, 57
Hnllcr
du côté
,
,
1
,
55
56
5
lemcnt sur
5()
,1e sinus latéral
5c)
ou transversc de
5o , 5 , 52 5.") le sinus latéral ou transverse gaucl 1".
, 4q
peut distinguer deux portions dans ces sinus, dont liiu';
48
On
54
58,
j
droit.
,
,
,
,
a droite
et
,
l'os occipital
adroite, et
5i
,
4S
,
,
4*^
5o
,
,
5i
,
a
gauche s'appuie
tandis que l'autre
5^, 53
,
marquée
57
,
se.i-
53,
gauclic est placée entre l'os occi-
a
pital et l'os temporal. J'appelle la première la portion occipitale, et la
versc.
Il
seconde
la
portion occipilo-temporalc du sinus trans-
aboutit en 57 et 53 au golfe des jugulaires
plupart des sujets
est
le siaus
qui dans la
ne sont pas également élevés du
che. Les sinus transverses
côté de l'occiput. Ordinairemcut le siniiS droit
tant que
,
plus large du côté droit que du côté gau-
gauche
5^f
naît plus
48.
Parxni les veines qui sont dislribiiécs sur la base du cerveau
et
dont en général
le
volume
est assez
,
considérable, la pbipart
s'ouvrent dans le sinus caverneux et dans les sinus latéraux.
Quelques-unes cependant aboutissent aux sinus pierreux inférieurs.
Lorsqu'on passe un
slilet
de l'intérieur des sinus dans
la
cavité des grosses veines, on voit que presque toutes forment
une sorte de sinus parliculier
Missent
comme à un
tronc
.
auquel plusieurs veines se réu—
commun dont la marche est oblique,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
202
avant de s'oiirrir dans la cavité des sinus proprement dits.
Ainsi, parmi le» vaisseaux veineux qui s'élèvent de la face interne des hémisphères du cerveau pour se rendre au sinus longi-
tudinal supérieur
côté, soit au
,
plusieurs fout un trajet assez long
- dessous de ce sinus
aux veines du côté opposé
,
quelques-uns
et
soit a
se joignent
avant de s'ouvrir dans cette espèce
,
de réservoir.
26
16
,
veines dont quelques - unes sont plus ou moins
,
transversales
,
et
auxquelles on donne le
nom
de sinus occi-
pitaux antérieurs. Ces veines forment des mailles angulaires
dans
les intervalles qui les séparant.
communiquent
Elles
surtout avec les sinus pélreux inférieurs.
4o
trou occipital.
,
Il
plus étroit que dans
est ici
l'os
oc-
dépourvu des memLranes q'.ii le recouvrent. Ses bords
qui descend dans la cavité de
sont rétrécis par la dure— mère
la colonne épinière sous la forme d'un entonnoir.
cîpit
1
,
43
,
4''^,
4'^
,
dure-mère
rejetée en arrière dans la région de
l'os occipital.
4?,
,
42
,
petite faux
phères a peu près
du cervelet dont
comme
la
elle divise les
grande faux
hémisdu
a l'égard
le fait
cerveau.
44, 45
,
sinus occipital postérieur. Ce sinus
,
lorsqu'il existe
,
ou moins longitudinal. C'est ordinairement
est situé , et c'est avec le sinus latéral gauche
est toujours plus
a
gauche
qu'il
qu'il
communique
:
celui
que l'on voit
sujet âgé de 24 ans qui avoit
Je n'ai jamais vu ce siniis d .uble
.nucune trace.
On
;
été dessiné sur
ici a
succombé
a
souvent
dit qu'il se divise en
un
une mort violente.
n'en ai trouvé
je
deux branches vers
le
bord postérieur du trou occipital.
Les Analomistes parlent encore de diverses petites cavités
vu près du trou occipital et qu'ils regardent comme
qu'ils ont
,
de petits sinus. Je ne
ne les
ai
jamais observées
l'égard du sinus
en vain
les ai point fait dessiner
,
si
pombre de
et
occipital postérieur que
je n'avois
fois.
,
j'aurois gardé
le
j'ai
pas eu uccasiou de
,
parce que
même
silence
je
ji
souvent cherchu
le voir
un petit
SUPPLÉMENT
AU TRAITÉ DU CERVEAU
tiré des
Mémoires de l'Académie des Sciences;
AVERTISSEMENT.
Les
forment ce Supplément
articles, qui
la desciiption
complètent
cérébral
qui précède
,
qui
et
anatoraique de l'appareil
ont été publiés par Vicq-
,
différens VJémoires qu'il a lus à l'Aca-
d'Azyr dans
démie des Sciences,
cherches
,
où
et
il
exposoit plusieurs re-
qu'il a ensuite réunies
du Cer-veau. Ces
Paragraphe sur
la
articles sont
dans son grand Traité
principalement
,
uu
Moelle épinière,im Mémoire sur
Animaux , et des
Cerveau
la structure da
de
Recherches sur quelques points
le
,
considéré dans les
Cerveau.
DE LA MOELLE EPIN1£RE,
La
structure de
la
moelle épinière n'a point été conve-»
nableruent exposée par
les
anatoiuistes
;
on sait qu'elle s'é-
tend jusqu'à la seconde vertèbre des lombes
même
dans
le
elle n'atteint
(
ol
,
pas
:
approchant de
,
que souvent
déprimée de devant en arrière
la
forme quadrangulairc dans
région dorsale, et un peu aplatie sur
mine par une pointe au milieu de
les
,
elle se
la
ter-
queue de cheval. 5a
la
grosseur varie aussi bien que sa forme
côtés
;
elle se renfle
uu
peu.
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES,
2oi
vers
le
du cou
milieu
dorsale
et
,
vers
,
elle
diminue de volume dans la région
premières vertèbres lombaires
les
elle
semble augmenter de nouveau.
Parmi
t'pinière
les différens
Petit
,
(
de
auteurs qui ont traité de
Namur
)
est
moelle
la
surtout remarquable par
l'exactitude de sa description en plusieurs points
et
,
par
l'originalité des idées qu'elle contient.
Qu'il
me
permis de m'arrêtcr un moment sur
soit
lettre dans laquelle
il
jamais en aussi peu de j^agès on n'a réuni plus d'ob-
elles;
En
servations intéressantes et neuves.
d'un travail sur
ment
ses
ment
des corps
les
les
cerveau
le
,
détaillant le projet
cet anatomiste a exposé rapide-
remarques principales
:
connoissoitle prolonge-
il
pyramidaux au travers du pont de varole
,
radicules de la faux, qui s'étendent jusqu'aux os du nez
du
brides horizontales et verticales
supérieur
,
ces éminences
,
corps cnlieux et
,
tractus blancs qui
les
l'espace triangulaire qui existe entre le
j
les
deux lames du septum lucidum
du cervelet en quatre lobes dans
en cinq dans l'inférieure
,
cervelet, formant
avec un impair
un globe ovale
plexus du quatrième ventricule
ad medullam
,
la di-
;
la
subdivision de
rhomboïdes du
à plusieurs pointes
les
spinolerjr
boïdes des éminences olivaires.
,
sa partie supérieure
ces lobes en feuillets et ensilions, les corps
processus
de
,
s'élèvent vers le haut et dans l'épaisseur des
couches optiques
vision
j
sinus longitudinal
l'extension des piliers de la voûte en devant jus-
qu'aux éminences mamillaires
les
la
a consigné le résult.it de ses reclier—
Il est
j
le
processus ad testes
,
et les
corps
,
rhom-
vrai qu'il n'a fait qu'é-
noncer ces différens objets 5 ce qu'il en dit n'est pas plus lonç
voit
ni plus détaillé que ce que je rapporte ici; mais on
qu'il connoisioit
parfaitement
extrême brièveté
esi sans
la
doute
du cerveau. Son
laquelle ks
pour
cause
structure
la
ANATOMIE DU CERVEAU.
analoinisles
,
qui ont écrit après lui
travaux, dont
ses
l'importance
Ci'iirjoilre
,
n'ont point profilé de
mon
cru qu'il éloit de
j'ai
,
devoir de faire
en rendant à leur auteur
On
de louanges qui leur étoit dû.
peut
adopté sur
disoit
surtout
,
que
,
le
tribut
le
reprocher d'avoir
lui
inonlré peut- être un peu de prévention dans
qu'il avoit
2o5
le
système
croisement des fibres du cerveau
cet entrelacement avoit lieu
dans
;
il
l'in-
pyramidaux. On y aperçoit en
de petits paquets médullaires qui vont d'un côté à
tervalle qui sépare les corps
effet
l'autre
mais
;
je
pense
,
comme
Haller
pas à beaucoup près démontré
n'est
dons situés transversalement
:
qne leur croisement
,
ce sont de petits cor-
quelquefois avec
,
d'obliquilé, et faisant fonction de commissure.
Petit
Namur
de
(
)
n'a point mérité le
ce qu'il a dit de la moelle épinière
transversales, et
proque
la
:
il
il
y
reste,
reproche dans
a décrit des fibres
n'y a point admis de croisement réci-
il
dans ses observations sur
s'est d'ailleurs glissé
moelle épinière
;
même
un peu
Au
,
quelques erreurs que j'aurai soin de
relever.
La
section de la moelle épinière ne présente pas le
aspect dans tous les points de son trajet
traiter de ces différences
coupes offrent en général
J'y distinguerai
,
,
,
dois considérer ce
je
et ce
1°. les sillons
même
mais avant de
5
que ces
qui résulte de leur examen.
antérieur et postérieur^ 2°. la
substance médullaire ou externe^
5°. la corticale
ou interne;
4". la naissance des nerfs qui en sortent.
Entre
les
deux cordons qui composent
et qui paroissent être
il
se
qui
la
la
moelle épinière
comme adossés en devant
et
en arrière
,
,
trouve dans chacune de ces deux directions Un sillon
se
prolonge dans toute
la
longueur de cet organe
pie-mère recouvre tellement
parvenir.
Le
,
sillon antérieur est
,
et
que
couper pour y
moins serré et moins pi 0-
qu'il faut la
SCIENCES PHYSIOI.. ET MEDICALES.
5oG
fond que
le
postérieur
il
:
continue avec celui qui séparé?
se
corps pyramidaux. En divisant
]rs
soin
,
et en
les
avec un grand
ses parois
écartant avpc précaution
on parvient à un
,
fond formé par une lame blanche très-mince, qui
immédiatement devant
est placée
substance corticale moyenne
la
,
et
communique d'un côté à l'autre de la substance médulDans le cou, cette lame a une épi.isseur beaucoup plus
marquée que dans le dos; mais je l'ai trouvée dans toutes
qui
laire.
coupes que
les
assurer qu'il
j'ai faites
de
la
moelle épinière,
ne m'est jamais arrivé d'ouvrir
et je
le sillon
puis
anté-
rieur sans trouver un trait blanc; c'est-à-dire, une lame
médullaire devant
substance corticale, qui est placée
la
dans l'épaisseur de cette production cette lame est analogue au corps calleux ,qui établit dans le cerveau unecom:
miinicrîUon entre les deux hémisphères
elle fait
;
fonclion
des commissures.
sillon postérieur
Le
scri'plon'us
chées
les
et
,
il
;
ses
le
i
est trcs-prorond.
portions de
tant
répond à l'extrémiîé du cnlamits
deux parois sont très-intiménient appro-
la ir.oëlle
temps
diatement à
On
épinière qui
et l'adresse
j
forment
tissu cellulaire
,
immé-
la
recouvre
y mette obs-
et
les
,
que
pie-mère fournit
la
mais leur réunion
;
,
et
que ce
désigné par un simple trait qui en indique
peut
en y met-
nécessaires, on parvient
intime, qu'il n'y reste aucun vide
est si
:
deux cordons sont vraiment séparés
dans cette région et seulement réunis par un
de sorte que
l'un de l'autre
le
postérieure de la substance corticale,
la partie
sans qu'aucune lame blanche
tacle
ne dédouble qu'avec peine
au moins dans
l'état
la
naturel, être considéié
sillon
,
plac^, ne
comme le
prolongement du quatrième ventricule.
Les deux sillons antérieur et postérieur
,
grand nombre de
très-petits vaisseaux
,
,
contiennent un
qui, surtout dauï
ANATOiVIIE
DU CERVEAU.
207
fond du sillon .-intérieur, forment des arcades plus ou
]c
moins horizontales sur
la
lame blanche
et 1res
-mince qui
rencontre. Ces arcades vasculaires, soutenues par la
s'y
pie-mère, donnent à
les voit
la
substance blanche sur
légèrement iuiprimccs
,
l.-îquelle
on
l'apparence de bandelettes
transversales.
L'on ne peut s'cmpf'cher de reconnoître dans l'épaisseur
de
la
moëlie épinière une certaine quantité de substance
cendrée ou corticale. Petit
différent
il
;
(
Namur
de
d'un avis
étoit
)
n'y admettoit que des lignes brunes, et
mélange de vaisseaux fournis par
la
pie
-
mère
,
un
dont
et
l'entrelacement lui paroissoil devoir produire une couleur
grise.
La substance cendrée ou
corticale de la moelle épinière
doit être divisée en trois parties
moyenne
l'une
,
et
deux
latérales.
La partie moyenne
à gauche
est
transversale
;
elle s'étend
plus épaisse et plus large dans
;
déliée et plus étroite dans le dos
,
elle
le
de droite
cou, plus
nou-
acquiert te
veau plus de volume, sans augmenter de largeur vers
\eS
lombes.
Les deux parties latérales de
il
la
substance cendrée dont
sont courbées de manière que leurs corps con-
s'agit,
vexes sont opposés l'un à l'autre, tandis que leur concavité est
tournée en dehors.
extrémités, et
térieure est
«ête
j
le
plus grosse
la
On
corps ou partie
,
et
peut y "distinguer deux
l'extrémité an-
moyenne
forme
:
comme une
l'extrémité postérieure est très -déliée
,
longe par un trait presque imperceptible jusqu'à
postérieure de
sément dans
les racines
la
le
moelle épinière
,
et elle se
point d'où sortent les
filets
postérieures des nerfs spinaux.
petite
elle se
la
proface
termine préciqui composent
Le corps de
cette
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
2o8
portion semi-lunaire et
que
late';
aie de la substance corticale
peut comparer à une larme de Job
l'on
en décroissant
va toujours
,
qui est en devant
(]e])uis la tête
,
,
jusqu'à
la
très-iine, par laquelle on la voit finir son trajet en
queue
arrière.
Los parties latérales
corticale
dans
ont
,
dans
,
le
-lunaires de la substance
serai
et
haut du cou, plus d'épaisseur que
bas de cette mêine région
le
moins dans
le
dorsale et dans
dos.
la
Vers
la partie
lombaire
,
queue - de -cheval
1.1
,
les
nière
,
dans
les
dernières coupes
,
beaucoup plus considérable que dans
le
cou
reste de
,
ou
important de remarquer»
la tête
i°. que le volume de celte substance est ,
coupes tout- à -fait inférieures de la moelle épi-
surtout
dans
dans
presque égale à
,
extrémité antérieure. Ce qu'il est
c'est
en ont encore
l'extrémité postérieure de cette
dcrai-lune se renfle^ elle devient
près de
elles
j
inférieure de la région
la
j
2°.
que
moelle spinale
,
est
près de la queue-de-cheval
le
même
dos et
antérieur qui, dans tout
le sillon
plus court que
le
postérieur,
devient presque égal en
lui
,
le
jirofondeur.
Sans que
tou-'ours
la
l'on
en sache précisément
plus ou moins éloignée
,
Ici
tête de
portion semi-lunaire de
en arrière, naître du lieu
même
donc point surprenant que
viemie plus volumineuse vers
elle
est
égale
à
peu près
la
surpassée dans tout
on voit
,
d'une manière
In
,
en devant, à
substance corticale
oii
queue-de-cheval
,
de
la
la
et
moelle épinière
qu'il ikJI de l'extrémité de cette production
un
très
de-
que
et
substance blanche par laquelle
le reste
,
les
elle aboutit. Il n'est
cette substance corticale
la
que
même
on voit de
radicules des nerfs spinaux correspondre
la
,
à l'origine des nerfs; c'est ce
prouvé en ^traitant du cerveau.
j'ai
la raison
substance cendrée correspondre
,
là
elle
puis-
- grand
ANATOMIE DU CERVEAU.
209
La marche de la naturo
mes observations en démontrent
rforabre de nerfs lombaires et sacrés.
est toujours la
même,
et
l'identité.
Tout-à-fait au haut du cou
du corps dentelé
vers le bas
,
ou rhomboïdal des éminences olivaires,
substance corti-
la
cale a encore une disposition particulière. Lorsqu'on fait
dans cette région une coupe perpendiculaire à l'axe de 1*
moël'e on aperçoit les traces du corps dentelé en de,
la
,
en arrière une tache grise assez grande, formée par
substance cendrée qui, dans ce lieu est réunie en masse,
vant
et
,
,
tandis que plus bas, et dans tout
nière
,
prend de chaque côté
elle
de
le reste
comme
,
moelle épi-
la
je l'ai dit
,
une
forme semi-lunaire.
N'oublions pas d'ajouter que Petit, de
une faute grave dans
sol
nerfs spinaux antérieurs
épinière
c'est
;
sur
figure 2
du
,
où
Namur,
sillon antérieur
non dans
les côtés et
a
commis
a fait naître les
il
le
de
moelle
la
milieu qu'il*
prennent leur origine.
11
résulte de cette description
1°.
Que
la
:
moelle épinière est formée de deux cordons,
i'un droit et l'autre gauche, adossés en devant et en arrière,
cil
sont
blanche
dont on a parlé;
les sillons
comme
est
la substance grise
postérieur
,
?.°.
ou corticale
;
5".
.
j
et qu'en
Jame blanche très-mince
ouvrant
est
le sillon
placée à
la
missures, devant cette substance, et
j
4°.
prochées
qu'en détruisant
les
parois
du
les
,
,
le sillon
à cotte
suls-
antérieur, une
manière des com-
compose
coupant
on peut réduire
la
le
fond du
lameblanche
cordons
les
moelle épiiiicrc e;atlcux «orps très-distincts
T. 6.
substance
pour loger
,
adhérences qui tiennent rap-
sillon, et en
ou commissure antérieure
la
la
qu'en ouvrant
on parvient sans aucun obstacle
tance corticale
sillon
que
excavée dans son épaisseur
^
et
<Je
qu'étant
li
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
210
tout-à-fail séparés l'un de l'autre et
c
>le
,
un peu
ces cordonr- sont
rubans qui
en arrière
,
,
cîe
aplatis
subst nce corli-
ressemblent à des
le
,
en devant et
une colonne médullaire telle
conduit vertébral
j
5°. enfin
autre rapport, on pourroit adiuettre
îa
et
roulés les uns contre les autres
foriuenl
présente dans
dons dans
,
l.i
,
au
,
lieu
qu'elle te
que
,
sous un
de deux cor-
moelle épinière, quatre divisions assez distinct es,
dont deux plus petites
,
placées en arrière entre les portions
semi-lunaires et convexes de
la
substance corticale
,
etdivi-
deux autres sur les côtés
mêmes portions serai - lunaires de
sées p^r le sillon postérieur, et les
dans
la
la
concavité de ces
substance corticale
antérieur.
,
et en
devant divisées par
le
siLoa
MEMOIRE
s
uR
la structure
du cerveau des Animaux comparée arec
du cerveau de l'Homme.
,
celle
Parmi
dont l'homme
êtres
les
semblent partoger
autres
,
uns
aux siennes obéir aux mêmes besoins
,
le
par
force générale qui
•
plus léger sentiment de leur existence, sont régis
Se mouvoir
se
les
,
éprouver des
,
insensibles à tout ce qui les approche, n'ayant pas
même
la
environné
ses plaisirs et ses peines
sensations analogues
les
est
digérer
,
,
meut
matière.
la
se nourrir
séparer difTérens sucs
,
reproduire, sont des fonctions que
inoins aussi bien que
les
l'homme; mais
tée, dans ce dernier, à
,
brutes exercent au
la sensibilité est
un degré de perfection dont
por-
celle des
autres ani maux n'est pas susceptible.
II
semble, au premier coup d'œil
ner
les viscères
ver
la
,
raison de cette différence
;
d'exami-
qu'il suffise
de l'iiorame et ceux des brutes
,
pour y trou-
niais la sensibilité est
une
fonction tellement supérieure à loules les autres, et l'on con-
noîtsipeuses rapports avec l'organe auquel
les
suffisantes
pour
les
surtout
roit eu
appartient,
recherches anatomiques ont été jusqu'ici in-
^ue toutes
Si
elle
la solution
de ce problème.
physiciens s'en étoient tenus à leur ignorance
s'ils
avoient eu
la
bonne
aucun reproche à leur
noissances positives
,
ils
foi
d'en convenir
,
il
,
et
n'y au-
faire; mais, au défaut de con-
ont publié de longues et inutiles
dissertations sur l'âme desbêles, sur son siège, surledépar-
teracntde clxacune de ses facultés j et
les
meilleurs ouvrages
ont été infectés de ces erreurs.
Au
milieu de ces préjugés,
si
l'on consulte l'expérience et
SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES.
212
la raison
,
on
est forcé
aux
d'avouer que tout ce que
du cerveau,
des nerfs et
les fonctions
se
sur
l'on sait
réduit à peu près
trois propositions suivantes.
Le cerveau
1°.
,
bilité
2°.
,
,
la
moelle alongée
,
la
moelle
sont les organes immédiats de la sensi-
qui ne peut exister sans eux.
,
En même temps que
sensations
luouvoir
les
nerfs sont les instrumens des
sont aussi ceux dont la volonté se sert pour
ils
,
les
muscles.
5°. L'action
corps
cervelet
le
épinière et les nerfs
nerveuse établit entre toutes
humain auxquelles elle
uue sympathie
,
s'étend
qui, réunissant tous
les
parties
du
une correspondance
,
les efforts
,
des diverses
puissances organiques, mainlienuentenlr'ellts une harmonie
déterminée par
tout
le
les
impressions reçues
et
système nerveux. Les sensations,
muscles
et les
sympathies des viscères
transmises dans
mouvement des
le
sont donc les trois
,
jirincipaux effets de cette influence.
En partant
de ces principes bien avoués
sayé de nous élever, non à
des fonctions intellectuelles
peut-être entreprendre
,
animaux dans
moins d'étendue
J'ai
ce
,
connoissance
nous avons es-
du mécanisme
que nul physicien n'oseroit
celle
de
l'homme,
la disposition
qui est
et qui le dislingue
l'homme;
,
il
et d'énergie.
falloit
,
:
falloil
c'est ce
par l'académie
,
que
considérer d'abord
j'ai fait
que
je
me
,
le
le
ma-
cerveou de
dans trois Mémoires publiés
parmi ceux de l'année
après l'avoir décrit
c'est ce
de
lesquels la sensibilité a en général
pensé que, pour faire cette comparaison d'une
nière utile
maux
,
mais à
particulière au cerveau de
celui des
la
1
78
1
:
j'ai ^e.nsé
comparer avec
qu'il
celui des ani-
propose de faire dans ce Mémoire.
Je ine suisborné àl'examen du cerveau d'un crtain nombre
d'individus pris daus
les
divers ordres
du système animal
:
ANATOMIE DU CERVEAU.
j'ai
2i5
cru que, pour être plus clair, et pour obtenir des résul-
dans mes des-
tats plus faciles à saisir, je devois être précis
Les détails qui pourroient manquer
criptions.
veront dans
les
mon ouvrage
Quoique
sur
l'homme
,
il
y
se
trou-
le
cerveau des quadrupèdes
parties qui se présentent dans celui de
les
a
,
cerveau.
trouve dans
l'on
presque toutes
le
ici
Mémoire ou dans
explications ajoutées à ce
cependant entre ces deux organes des diffc-
rences très-remarquables
principale con;us!e dans la
la
:
petitesse des hémisphères cérébraux
desquels on ne voit point
le sillon
à la partie antérieure
,
de Sylvius, et qui ne
sont sépa; es que par une production falciforme très-étroite.
Les tubercules quadrijumeaux
,
voûte à
la
trois piliers, l'o-
d'Ammon et les corps bordés ont au conun volume plus considérable que dans l'homme. Il
rigine de la corne
traire
,
quadrupèdes quelques traces du pro-
existe à peine dans les
longement postérieur des ventricules supérieurs.
servé que, dans
plupart de ces animaux
la
tions cérébrales, d'un côté, resserabloienl
de l'autre, tandis que dans l'homme
des différences
ses
:
la
glande pinéa!e
membrane médullaire
dessus et devant
le
,
qui ferme
nerf optique
valvuledu cerveau, sont
latéraux de
vant
:
les
étendue,
une dans
comme
et
est
pédoncules sont plus exprimés;
très
,
les
J'ai
beaucoup
elles otïVent
alongée
ob-
circonvolu-
et
à celles
toujours
plus dure
;
le
seplitm Incidum
le
troisième ventricule
et celle qui
— minces
commissure antérieure
la
,
:
les
,
compose
la
la
prolongeraens
se recourbent en
de-
couches optiques adhèrent dans une très -grande
et les
les
éminences manaillaires
ruminans
celles
,
de l'homme dans
en général dans
les
presque réunies en
,
sont écartées et placées à peu près
glires
,
les fissipèdes.
Dans le lièvre,
manquent
les lobes cérébraux
presque tout-à-fait de fircoavolulioBs
,
et
préicuteat ure
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
2i4
voûte
ce vi
qui diminue beaucoup en eux la surface de
iniip, ce
Les nerfs
c.e< e.
grise et blanche
ont une cavité qui
avec
volume
est très
- considérable, et
communique par une ouverture
ils
étroite,
,
ven'riculf s latéraux.
les
L'entoiinoir est
la
un mélange de substance
olfactifs sont
leur
:
très-,::
ros, ainsi que
protubéiance annulaire
l'hotome
glande pituitaire
moins de
fait
éminences pyramidales
et les
,
la
que
saillie
et olivaires
j
d.tns
man-
quent presque entièrement.
Le
cervelet est principalement
très - renflé
trième ventricule
étroites
,
composé du vermis qui
dont une extrémité s'enfonce dans
et
,
•
les
parties latérales de ce! organe sont
on n'v trouve point
noire n'existe point dans
le
corps festonné
jambes cérébrales
les
;
la
est excessive
dans l'homme,
du cerveau
ainsi d'nne part
est plus
l'autre, dans les
neux
,
et
grand
,
je crois
grosseur des nerfs
et fournit
qnadrupèdcs,
et la tache
,
voir principalement insister sur
j
est
qua-
le
le
dequi
volume
moins, tandis que de
nerfs sont plus
les
,
volumi-
correspondent à une plus petite masse de subs-
tance blanche.
La
perfection de
aux couches optiques,
striés
,
ni
,
,
ni à la
i^as tenir
voûte à trois piliers
aux corps bort^és,
ni à la glande pinéale
pituitaire
ne paroîl
la sensibilité
tubercules quadrijumeaux
,
ni à l'entonnoir, ni à la
les
quadrupèdes que dans l'homme
tères propres à ce dernier sont
hémisphères
,
donc
le
ni
glande
,
:
grosseur de
au^ nerfs qui eu
la
sortentj
carac-
du cervelet,
le
l'existence des éminences
olivaires et pyramidales, celle des corps festonnés
et la
les
grand volume des
l'étendue des parties latérales
développement dupont-de-vrrole
jnent
,
aux corps
ni
puisque plusieurs de ces parties sont plus consi-
dérables dans
boidaux,
aux
masse du cerveau
,
ou rborarelative-
ANATOMIE DU CERVEAU.
Le cerveau des oiseaux
est fait
sur
celui de l'hoiume et des quadrupèdes
un autre plan que
les
plus élevés
,
composé de
est
il
:
quatre tubercules pairs et de deux impairs
qui sont
2i5
des premiers
;
,
sortent les nerfs de la première
paire ou olfactifs^ ces tubercules sont composés de substance
cendrée, entreroupée vers
ches
le
bas par quelques stries blan-
n'ont point de circonvolutions
ils
:
leur paroi interne
,
est recouverte par une lame médullaire qui en
dans une partie de leur éteindue
analogue aux ventricules latéraux
réunis par deux commissures
au
:
ces
dont
,
cervelet, et entre lesquelles est
noir
les
:
la
postérieure touche
pavillon de l'enton-
le
nerfs optiques
les
séparée,
deux tubercules sont
deux tubercules inférieurs donnent
bouton d'où sortent
est
par une cavité fort étroite
,
;
naisj-ance à
un
ces tubercules sont
posés sur deux lignes divergentes en arrière, dans l'intervalle desquelles se trouvent la protubérance annulaire
cervelet
s'ouvre
On
que
sait
oiseaux
cerveau
dans
que
ainsi
,
e' le
tubercules optiques sont creux, et leur cavité
celle des
ventricules latéraux, sur les
dn quatrième ventricule.
côtés
les
les
:
les
:
,
le
le
dont
vue est le plus développé dans
volume de l'œil égale presque celui du
sens de la
le
sens de l'odorat est
quadrupèdes )
et
couches optiques des uns
au contraire
le
plus étendu
par une analogie remarquable
,
,
les
et les nerfs olfactifs des autres
,
sont également excavés.
cervelet des oiseaux est étroit et long
Le
ment
j
il
est entière-
formé de plusieurs petits bourelets parallèles et hori-
zontaux
,
de sorte qu'on peut
le
comme répondant
Deux petits renllemens
regarder
seulement au processus vermiforme.
se voient sur les côtés, ses ramifications sont simples, et
tout au plus doubles dans quelques-unes de leurs terminai-
som
:
entre
le
cervelet et les lobes .-înlérirurs
il
y
a uy.e
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
s i6
petite production molle
,
de forme ovale etde couleur grise j
protubérance annulaire
la
noir
est large et
du bouton optique
sépare
la
alongée ni éminences olivaires
trouvé
dans
,
la
et
,
peu arrondie,
ni corps
,
base du cerveau
l'enton-
n'y a dans la moelle
il
pyramidaux.
des oiseaux
,
les
J'ai
neuf paires'
de nerfs.
La huitième
elle
paire a des ramifications très-nombreuses
fournit des branches au cœur, au
poumon
}
et à l'esto-
mac et elle communique avec des plexus situés derrière le
poumon le long de l'épine et avec ceux du ventre. La cinquième paire est très-étendue, et la quatrième naît, comme
,
,
dans l'homme, près du cervelet.
D'ajDrès cette description
du cerveau
évident que la nature leur a refusé
les
des oiseaux
,
il
est
grands hémisphères
€t les circonvolutions, le corps calleux, la voûte à trois
piliers, les cornes
d'Ammon
seini ' cil cularis
les
pinéale
,
,
les parties latérales
inillaires
les
,
,
les
corps bordés
le
tœnia
la
glande
,
tubercules quadrijumeaux
,
du cervelet, les éminences males corps pyramidaux, et que
corps olivaires,
organes qu'elle leur a conservés sont disposés dans un
les
ordre différent de celui qui nous étoit connu.
Parmi
le
bles
,
faite,
tle
oiseaux de diverses familles, dont
de
et qui s'écartassent assez
pour
même
«liffci
le
les
j'ai
examiné
cerveau, aucun ne m'a pésentédes variétés remarqua-
luériter
des poissons
entes classes
,
la
description que
une attention particulière.
;
ou trouve difficilement
j'ai
n'en est pas
Il
,
dans leurs
deux cerveaux semblables. En général,
cerveau des poissons est composé de plusieurs tubercules
dont
les
cisions
antérieurs qui offrent
ou
,
dans quelques-uns, des in-
petiles circonvolutions
les nerfs olfactifs.
Des moyens
(devant et en dessous
,
les nerfs
,
,
sont destinés à fournir
qui sont creux
optiques^
le
,
sortent en
tubercule pos-
,
AN ATOMIE DU CERVEAU.
térieur
qui est toujours fort petit
,
ce dernier
Une on
,
plusieurs émiiiences
optiques
,
,
tient lieu
ou deux
divisé, n'offre qu'une
de cervelet
:
blanches.
stries
placées dans
,
217
ventricules
les
correspondent aux tubercules quadrijumeaux.Le
quatrième ventricule communique avec ceux des couches
ou corps optiques
l'entonnoir se trouve dans la base
j
son pavillon tient lieu de troisième ventricule
:
les
nenccs inamillaires sont très-grosses. Les neuf paires de
,
et
énii—
1
eifs
la base du cerveau j et tout
volume d'un des yeux de rani-
peuvent être démontrées dans
cet appareil excède à peine le
La huitième paire se distribue aux ouïes et au cœur.
Dans les poissons anguilliformes, tels que le congre il y
a sept tubercules dont six pairs
et un impair, qui est le
cervelet, entre lequel et la moelle alongée, on découvre un
mai.
,
,
,
prolongement transversal de substance cendrée. Le qur,trième ventricule communique avec
sième ordre,
second
,
Dans
tifs
,
devant
pl.?cé.s
a
les
tubercules
du
troi-
eu
cervelet; et entre ceux
!e
une commissure.
il
y
le
cabillaud
deux optiques
,
on trouve cinq tubercules deux olfac,
et le cervelet
:
les nerfs
rpîiques se croi-
sent; le cervelet fendu n'olfre qu'une seule slrie blanche,
placée au milieu de la substance cortica'e
commune
à tous les poissons
prolongement
)
3
et derrière
structvire qui est
le
cervelet est
un
transvei'sal de substance grise, cori.me danSf
l'ordre pre'cédent.
Dans
\es
épineux arrondis
structure est à peu près la
geoires molles
,
si
ce n'est
cules quadrijumeaux
Les nerfs opti([ues
et
et
dans
les
même que dans
épineux plats
les
que plusieurs ont
comme
le
se croisent
poissons à
les
,
la
na-
quatretuber-»
brochet.
dans
les
poissons épineux
,
dans plusieurs de ceux à nageoires molles Dansie tuibot
ces Kcrfs s(4Jl
de lon-vieur iuî'ga'c;
ils
«ont tics -durs
,
eC
SCIENCES PH YSIOL. ET ^ [EDIC ALES»
218
composes de filamens serres
et
de remarquable
l'aire
surpasse celle
que
c'est
,
La
description
par
le
et
ce qu'il y a
;
de ces deux nerfs coupc's
,
du tubercule bulbeux d'où
égale presque celle de tout
bliée
nombreux
du cerveau des poissons
célèbre
ils
sortent
,
et
cerveau.
le
M. Camper
les
:
avoit déjà été
observations que
puj'ai
faites sur des poissons difFérens
de ceux
sont d'feccord avec
n'y a qu'un seul point dans
les
lequel je ne suis point
siennes
j
il
du même
avis
que
qu'il a disséqués
,
cet illustre anato-
miste. Je ne pense pas aveclui quel'on doive regarder comme
un corps
c; lieux la jonction supérieure des tubercules opti-
ques, ni
comme
mêmes
des ventricules latéraux,
tubercules; et
je
me
fonde,
i°.
les
cavités de ces
sur ce que la réunion
supérieure des couches optiques des poissons, se borne à ces
corps,
que
,
et n'intéresse
dans
les
point
oiseaux
,
le reste
mêmes
ces
du cerveau;
sur ce
?.°.
corps ont des cavités
i
quoiqu'il
y ait des ventricules latéraux.
Le cerveau des poissons est donc principalement com-
posé des tubercules olfactifs et des optiques;
viscère
,
qui est très-rétréci
tions nerveuses
il
,
,
le reste
de ce
devant suffire aux autres fonc-
est facile
de sentir combien
elles
sont
bornées.
On a pu s'apercevoir que le cerveau des poissons est,
comme celui des oiseaux formé de tubercules diffjrerament
groupés. La structure de cet organe est à peu près la même
,
dans
les
amphibies
et
dans
moins volumineux. Dans
est
reptiles
les
,
où
i!
composé de deux tubercules
olfactifs
,
qu'.in point
devant
le
;
dans
la vipère
,
il
de deux optiques
d'un cervelet d'une petitesse excessive, et qui ne
que
encore
est
la vipère et dans la grenouille,
foi
,
me pres-
une protubérance placée
,
cervelet, tient lieu des tubercules quadrijunieaux.
Lequalrièine ventricule communique avec
les ventricules
,
ANATOMIÈ DU CERVEAU.
optiques
Dans
peu prèâ
l'entonnoir f t les nerfs sont disposés à
j
comme dans
«19
les poissons.
les insectes et
dans
vers
les
cerveau
le
,
est
com-
posé seulement de quelques petits 'obes sans cervelet; ils
sont placés sur rcesopii; ge , ou même au-dessus de 1 esto-
mac
,
et plusieurs luuscies sont destinés à les
mouvoir. Les
nerfs optiques pour s'accommoder à ce déplacement sont
disposes en spire ; 'a moelle rpiniëie est forii.'ée, dans son
,
,
principe
tre, et
,
de deux cordons parallè'es et écartés l'un de l'au-
chacun de ces cordons
glio-formes
dépourvus.
est
composé de tumeurs gnnqui en sont eux-
d'oii sortent des nerfs
,
que dans l'homme
également divisée en deux
J'ai fait voir
nière peut être
,
la
mêmes
moelle epi-
parties latérales
très-distinctes.
Pour donner une idée des conséquences qui peuvent
mes observations
être déduites de
,
j'en ferai l'application
suivante.
Ne pourroit- on
dans
les
,
cornes
le
,
d'Amrnon
pédoncules
j
grands hémisphères
les
seplum luciduin
et leurs
,
voûte à
la
annexes
en composant
stries fort courtes
,
la
,
le
les
li
corps
,
le
ois piliers
glande pinéale et
cervelet d'une
en plaçant sur deux
j
dirigées de devant en arrière
les
,
cerveau de l'homme
le
corps calleux
ses
pas dire par exemple qu'en supprimant
ou deux
lignes parallèles
strit's
tiès-rélrécis
,
,
couches optiques creusées d'une cavitéet réunies par leur
partie supérieure
laire
,
et
volume
même
,
;
en aplatissant
la
protub('rance annu-
en réduisant toute cette masse à un très-petit
système nerveux de l'homme seroit alors
le
que celui des poissons ou des amphibies
en plaçant en dessus
que dans
les
dessous, en
poissons
les
les
;
corps s'riés
en portant
écartant et en
les
,
les
:
de
le
même
et en les renflant
,
plus
couches optiques en
excavanl
,
toutes les
par—
SQENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
fî2o
tics
dont
il
a été question restant d'ailleurs supprimées, le
cerveau de l'homme ressembleroit à celui des oiseaux. Enfin
,
avec d'autres changemens plus faciles à déterminer
seroit
conformé
comme
Pour donner plus de poids
à ces applications
portant de remarquer qu'en considérant
dans toute l'étendue de
reptiles
,
,
il
celui des quadrupèdes.
la
les
,
il
est
im-
organes nerveux
chaîne, depuis l'homme jusqu'aux
on aperçoit toujours
les traces
qui va toujours en décroissant
aucune partie dont l'homme ne
,
les
soit
ayant plusieurs qui leur manquent.
du même système
brutes ne présentant
pourvu
,
eteelui-ci en
RECHERCHES
V n quelques points de
«
du cerveau.
la structnre
DES VEiNES DU CERVEAU.
La
du cerveau
situation et la direction des veines
,
sont
des objets sur lesquels les anatomistes ne sont point d'accord*
J'ai résolu
de
trer leur route
examiner
les
j)lusieurs sujets
et
,
de
,
avec
mon-
de manière à
dans son entier.
remarqué avec M. Sabatier
J'ai
plus grand soin, dans
le
les faire dessiner
,
sur la structure duCervaau
des Savans Etrangers
peu de nouveautés à
,
,
page 5g5
,
(
Vojez son Mémoire
publié dans
recueillir
,
le
septième tome
et qui
)
m'a
laissé si
que presque toutes
les
veines qui aboutissent au sinus longitudinal supérieur, s'y
implantent dans une direction contraire à celle du sang.
Après avoir considéré
vres
à
,
j'ai
pensé
celte structure
qu'il étoit à
dans plusieurs cada-
propos delà décrire
gauche dans un sujet, persuadé que de
cette
à
droite et
manière
serois plus exact et plus vrai, et qu'il en résulteroit
trajet de ces veines
,
et
sur leur
nombre
,
,
je
sur
le
des détails très-
précis.
Il
paroît démontré, par cette exposition, que presque
toutes les veines
inférieure
direction
,
soit
de
la face
supérieure, soit de
la face
du cerveau ou du cervelet se portent dans une
contraire à celle du sangj celte opposition en re,
tarde sans doute la vîte-se
la disposition
de tous
,
but vers lequel semble tendre
vaisseaux dans
les
le
cerveau.
Il
y
a
plusieurs circonstances dans lesquelles ce fluide doit s'nccujHiulcr et gonller les sinus
)
mais
la
place qu'ils occupent
ji;a-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
ii«2
cerveau des funestes
raiilil 1g
effets
qui pourroient en résut*
Ces cavités, de forme triangulaire ou aplatie
ter.
sont
,
logées dans l'intervalle des lobes ou ^ea circonvclu'ions
cerveau, qu'elles ne peuvent comprimer que dans
la distension seroit
extrême. Ces précautions élo'ent d'au-
tant plus nécessaires
quantité de sang
^
que
,
comme
le
cerveau reçoit une très-grande
il
résn'le de la comparaison des
diamètres des artères carotides
des sous-clavières
du
le cas oii
,
avec ceux
et vertébrales,
manière très-
qu'ils surpassent d'une
marquée.
poussé encore plus loin l'examen des vaisseaux qui se
J'ai
portent vers
les sinus
en recherchant quelles sont
,
struc-
la
ture et la direction des veines externes, appelées émissaires
deSantorini
mastoïdiens dans
paru
affecter
même des
les sinus
émissaires
deux
du crâne
les
veines qui
sphénoïdauxj mais
avec
,
:
j'ai fait
et plusieurs autres
communiquent
nules
les arrièj
,
,
que
,
oli la tête
moyen.
deux
M.
On
est
,
par lesquelles
me
les
une autre
suis convaincu
,
,
p .ssent
p-.r
,
les
des
sinus caverneux et orbi-
par un plus grand nombre de vei-
le nez,
à l'égard
dans
les
hémor-
les fièvres ai-
p
r ce
de ces hémorragies, dans
première consiste à cruirc, avec
veinules
du
trou borgne sont
se fasse cette espèce
à se persuader
à ce sujet
estalfeclcc, s'expliqueiit fjiciiement
tombé
que
en est de
anatomistes réduisent
es-narines; de sorte que
sortes d'erreurs; la
Bertin
ne m'ont
,
Il
du sinus caverneux
,
je
ragies critiques, qui se font par
guës
trous pariétaux et
sinus supérieurs et latéraux
les
dissections multipliées
taires
les
aucune direction particulière.
remarque. Giinz
à une ou
qui passent par
celles
;
de sainl!:iuent
;
les
la
seules
seconde
que par certaines modifications du pouls on
,
peut toujours prédire
plutôt par un côté
qu'il se fera
une hémorrcgie nasale»,
du nez que par
l'autre
;
sorte de
pro-
ANATOMIE DU CERVEAU.
nostic
cjiie
flattés (le
Gaiien
et plusieurs
,
desquelles
,
il
par
sinus caverneux et pierreux in-
les
reçoivent plusieurs veines qui se dirigent vers la
et
,
communiquent avec
La seconde erreur
qui réfléchiront que
et
démontrée par mes recherches,
est
que
résulte
base du crâne
gulaires.
se sont
,
pouvoir faire avec sûreté.
La première erreur
férieurs
médecins depuis lui
22"»
ceux
veines sortant par le trou borgne,
les
plupart des autres émissaires
la
branches des ju-
les
sera facilement aperçue par
se divisent à
,
pea
près indistinctement à droite et à gauche, et que par consé-
quent
le
côté
oii le
cerveau est affecté, n'est pas toujours
celui par oii se fait l'hémorragie nasale.
Quoique
l'introduction des veines dans les sinus se fasse
obliquement entre
comme
les
lames de
les
faire refluer
du
veines
sinus vers
les
qui tient
,
le
j
ce
sans doute
sont alors très-diiatées
avec
dure- mère, à peu près
uretères pénètrent dans la vessie,
dant possible d'y
el ce
la
,
et
,
un fluide de
il
est
la cavité
cepen-
même
que
j'ai
à ce
que plusieurs de ces veines
exécuté plusieurs fois,
communiquent dans
A
sinus par une grande ouverture.
certains cas
la vérité
,
Its
m'ont toujours paru éprouver plus ou moins d'obs-
fluides
tacle dans ce reflux
grands
efforts
musculaires
,
de
la
:
comment, dans les
dans les mouvemens
ainsi l'on conçoit
respiration
,
et
continués avec une énergie soutenue
peut s'accumuler pendant un ceitain temps dans
sans que
les
troublées
j
fonctions
mais
du cerveau en
,
le
sang
soient notablement
cet intervalle a des bornes
se remplissant enfin par les sinus
,
les sinus,
,
et les veines
la
surcharge devient
qui
contribuent avec 1rs
générale(ij.
( 1 )
Les autres clémens organiques
vaisseaux sanguins à la structure du cerveau
,
sont le tiseu cellu-
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
224
Membranes du
ceiyeait.
anatomistes reconnoissent que
Tous les
formée de deux lames. Je
propres du cerveau,
liiires, les nerfs
la
dure-mère
est
vues bien distinctes dans un
les ai
et
probablement
les vais-
seaux lymphatiques.
tissu cellulaire n'est pas très
Le
-abondant dans
ft n'y présente point ces couches épaisses qui
cères
les
cerveau,
les vis-
forment une sorte d'atmosphère qui
les autres cavités leur
;
le
environnent
conscrit et qui les sépare.
La
du cerveau, son isolement
position,
pareil osseux
,
dans lequel
il
barrière, et le plan général
aussi foible
et la solidité de l'ap-
,
renfermé, rendroient inutile une
est
de
nature
la
,
de
est
subir quelques modifications particulières dans cette circonrtance.
C'est d'ailleurs dans les endroits
ceux d'où partent
(Tans
tite quantité
K''s
nerfs
on pénètrent
vaisseaux, et
les
que l'anatomiste trouve une pe-
,
de tissus cellulaires cérébrales
,
qi,ii
remarquable
est
par sa finesse et sa transparence ; comme si rien de grossier ne
devoit entrer dans l'économie d'un organe aussi important,
La première
suivant Bichat
est
;
principalement formée par ce tissu cellulaire
tissu qui pénètre dans l'intérieur
du cerveau
,
et
,
paroît avoir des communications avec celui des parties extérieures
lânsi que semblent au moins le démontrer la rougeur et l'ardeur
des yeux
la tète
noïde
,
,
dans \a paraphrénésie
,
lors
par
;
de plusieurs angines
l'effc-t
;
l'étourdlsseraent
et la
sympathique d'un coup de
Les nerfs que l'on doit placer
,
la pesanteur
de
phlcgmasie subite de l'arach-
parmi
les
soleil.
élémeus organiques du
cerveau, consistent dans les rameaux du tri-splenchnique qui péen suivant les courbures des carotides internètrent dans le crâne
,
,
nes
,
cérébrales antérieures
,
nombreuses ramifications
et leurs
sorte que le cerveau a des nerfs qui lui sont propres
distincts de
ceux dont
il
est le foyer
qui font partie de sa structure
et
,
,
commele cœur
,
;
en
et qui sont
a des vaisseaux
contribuent à sa nutrition. L'in-
duction et l'analogie font admettre
dans l'organisation du cerveau
tore parvenue à les découvrir.
,
des vaisseaux lymphatiques
quoique l'Aivatoiuie ne
soit pas
eu-
ANATOMIE DU ERVEAU.
225
^
sujet
elles étoient.
:
ina'iière
séparées l'une de l'autre par un
purulente qui
différoit d'une
manière
,
l'au're
et
m'a
dans
la
,
j
amss de
leur tissu
direction de
ns leurs in-
de petites brides qui s'étendoient d'une lame à
tervnlles
,
-marquée et la
même. J'ai observé, d
liés
leurs fibres n'étoit pas la
fois
dépesée entr'eUes
s'ctoit
que
cette structure,
fait
rencontrée plusieurs
j'ai
penser que ces deux lames
quoique
,
plus grande partie de leur étendue
,
st^p-irees
couimu—
niquoient réciproquement entr'elles par des productions
ligamenteuses.
Dans plusieurs points de la surface de la duro-mère, j'ai
vu la continuité interrompue par vin petit réseau de fibres,
et j'ai
souvent observé
,
sur la lame externe^ un ou plu-
sieurs petits bourelets ou monticules formés d'un tissu cel-
lulaire rougeâtre et dur, qui
une
faisoient
corres-
saillie
pondante à une cavité creusée dans l'épaissseur du crâne.
Ainsi Bartholin a décrit une excroissance cartilagineuse,
implan'ée sur
la
dure-mère
pression faiJe sur
et
,
qui éloit logée dans une dé-
paroi interne des os
la
du
crâne.
C'est surtout vers le sinus longitudinal
dans
la
faux
marquée
,
,
que
les fibres so croisent
en fornxant des rés^eaux
genres (0- Plusieurs lames do
l'épaisseur des os
du crâne
,
la
et des
arcades de divers
dure mère s'enfoncent dara
comiuo
je
m'en suis convaincu
en plongeant ces os dans une liqueur acido
M, Hérissant en
,
lelle
,
et
même
lame» du péricrâne
(i) Adrien Slevogt
a
comparé
qui se confondent ensemble eu
»,e
dans
,
les
avec
jeunes sujets
celle
de
la
,
lame
ces Hbres à celles de la vesîiie,
croisant inégulièrement et sans
iiucuu ordre déterminé.
T. a,
,
que feu
préparoit. Alors on peut démontrer rigou-
reusement leur mélange
la continuité des
supérieur, et
d'une manière plus
j5
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALEÎS,
2 2G
exferne de la dure
-mère,
qui tient lieu de périoste in-
tPrne. (i)
disséqué
J'ai
dure- mère de quelques
la
quels rlie avoit été enflammée, et
j'ai
sujets dans les-
observé qu'elle éloit
somme
en plusieurs endroits, rougeâtre et
charnue
sans doute clans des rirconsfances de ce genre
cluonl
,
trompé par
les
appirences
,
a cru
,
>
c'est
;
que Pac—
voir trois ou
y
quatre venfres musculaires qu'il a décrils.
Ce
que
n'est
se
seaux;
pas seulement sur
trouvent
j'en ai
enlevant
les sillons
la face interne
qui marquent
observé de semblables sur
veines qui lui étoient
les
!a
la
trace des vais-
dure-mère
plus adhérentes
le
trace ctoit désignée par un sillon très-dîst'nct
sur
de
ainsi
,
que sur
la
ce
:
,
en
leur
j
que j'ai vu
partie supérieure et
moyeni
e
dure-mcre.
la
Il
sur
faux
la
du crâre
des os
m'est arrivé plusieurs fo's de trouver des concrétions
la
dure-mère
et
sur
d'auteurs en ont parlé;
même
la
pic-mère.
m.-.is j'en ai
de l'arachnoïde, dans
la
Un
grand nombre
rencontré sur
une qui avoit quatre lignes
entr'auties trouvé
les
base du cerveau
et
:
lames
j'en ai
demie de
largeur, deux lignes à peu près de hauteur et qui étoit
très - dure et très - blanche; elle étoit placée sur l'arach,
noïde
,
vers la bifurcation des
ajouter que
j'ai
duri-mère
,
sur
vu plusieurs
la
même
des
maux
fois
faux et sur
maladeseutsciit éprouvé
ni
jambes du cerveau. Je dois
le
la
des concrétions sur la
pie- mère
,
sans que les
moindre symptôme épileptique,
de tête b en marqués
quelque doute sur l'importance que
ce qui doit jeter
:
l'on a attachée à ces
sortes de concrétions, lorsqu'on les a observées
(i) Fr.llope
,
et après lui plusieurs
externe de la dure-mère
comme
modernes
le périoste
,
dans
regardent
la
les
lan*
interne des os du cranc-
ANAtoMiE DU CERVEAU.
Korps
(les
-ii^
personnes sujettes à ces différenîes maladies
gagni avoit déjà
fait celte
vraisemblable encore
rem.-.rriue
;
qui paroîtra plus
,
en ajoutant que
,
T^^or-
j'ai
ouvert
le
crânn
de plusieurs personnes suif tics à des accès frequens d'épilepsie
,
et
que
point trouvé Jes concrétions osicuaes.
je u'y ai
CommunicalLon des ventricules
II
m'est souvent arrive'
,
en introduisant de
troisième ventricule du cerveau
ventricules latéraux
les
jusqu'aux ventricules
;
enlr'eux.
je l'ai
olf;.ctiis
de
,
l'air
,
les
quadrupèdes. Ayant
â la partie antérieure des
de
entr'eiles et les piliers
la
In
dans
souvent vu pénétrer ainsi
dans
recherché par ou se faisoit cette communication,
de chaque côté
dans
faire passer
le
voûte
et sous les
,
j'ai
observé
couches optiques,
branches
les
plus profondes qui naissent en devant des veines de Gallen
une
petite
ouverture ovale
,
dont
plus grand diamètre
lé
s'étend de haut en bas, et cette ouverture n'est point
chée par
Je
l'ai
la toile
vasculaire qui tapisse
facilement aperçue dans
les
bou-
cavilés voisines.
les
cerveaux qui avoirnt
beaucoup de consistance, en écartant avec deux manches
de scalpel les parois correspondantes des ventricules ou ces
ouvertures sont placées.
J'ai
remarqué que
facilement du troisième ventricule dans
que de ceux-ci dans
le
preiuier cas , ce fluide
antérieurs, dilate en
s'y frayer
,
troisièjue.
passe plus
l'air
deux latéraux
Sans doute que dans
faisant effort
même
les
pour soulever
,
le
les piliers
t.emps les ouvertures, et tend à
un passage.
Je n'ignore pas que plu ieurs habiles anatomisfcs ont nié
la
communication admise par Varole
tricules latéraux
îucidum
:
ils
n'est percé en
,
entre
les
deux ven-
ont eu raison dédire que
aucun point
;
mais
ils
le i'e/j//<7«
ignoroier:t
quo
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
a 28
Je
troisième ventricule avec lequel chacun d'eux
nique
l'éîat
éiablit entr'eux
,
je le
les de'tails
remis
qui eut soin de
qui suit
Un
,
en
le
1
78
1
contenus dans ce Mémoire
M,
à
,
le
dans
,
j'y ai
nion étoit celle
de TV inslow
plupart
}
avec
?
ajouté ce
même en avoient
l'avoit décrite
traité d'une
M. Lieutaud, tome premier
Anatomie page 677. Cette
de
a-t-il dit
,
la
,
que
manière confuse
le
située
dans
(
le
,
M. Lieutaud
et
ne corn—
une à chaque
,
derrière
la cloison tratisparente. C'est de ces ouvertures que
tement du principe de
:
septum luciduvi)
la partie la plus déclive
naître le plexus choroïde
,
plus de soin est
les ventricules
municjuent entr'eux par deux ouvertures
,
avec précision
nouvelle édition de son
division
,
ventricule
communi-
iTienseusse, de IFillis, Ae f^errhejen
(Iq
mais aucun ne
n empêche point
la
troisième. Cette opi-
le
sans méthode. Celui qui en a parlé avec
:
lors-
:
grand nonabre d'auteurs avoient admis
voLite
,
secrétaire de l'académie
parapher. Aujourd'hui
Ccition des ventricules latéraux
la
commu-
existe toujours
Je santé.
Tels étoient
que
un passage qui
semble
formées par VécarPage 58o tome premier.
elles sont
y
la voûte.
,
ajoute, en parlant des piliers antérieurs de la
Les ouvertures qui entretiennent
tion dont nous avons parlé
,
la
communica-
sont situées à côté de ce pilier»
Ces deux passages prouvent que M. Lieutaud avoit con—
noissance des ouvertures des ventricules latéraux dans le
troisième
j
c'est
en
effet
près de ces ouvertures que le
plexus choroïde s'enfonce pour reparoître dans le quatrième
ventricule; et il s'exprime de manière à démontrer qu'il
étoit bieu éloigné
tum
/«CÙ/M77Z
avant.
.•
d'admettre une ouverture dans
le
sep"
ce qu'aucun anatoraiste instruit n'a rnis ea
ANATOVTIE DU CERVEAU.
Les ouvertures qui
Iriculcs îaléraux avec le troisième
vrage publié par
Monro
sont décrites dans l'ou-
,
en 1785. Cet anatomisle cé-
(i),
lèbre en a donné plusieurs dessins exacts, et
combien
dans
les
,
principalement par
et
a fait voir
il
augmentées par certaines dis-
ces ouvertures sont
positions morbifiques
22^
communication des ven-
e'tablissent la
les
amas d'eau
cavités cérébrales.
Toutes
donc que
les fois
trouve un fluide étrangcir
l'on
quelconque accumule' dans un des ventricules latéraux
3
l'autre ventricule latéral et le troisième étant dans l'état
naturel
,
comme
observé
l'ont
,
on
Tulpius
Baglivt et plusieurs autres
,
est forcé à croire
que
été bouchée par l'effet de la maladie.
communiquent donc
les
uns avec
A
rôle et Slénon l'ont pensé.
çons
,
j'ai
introduit de
supérieurs
,
par
le
l'air
dans
les
communication
autres
ainsi
,
a
ventricules
les
que
f^fi-
plusieurs fois, dans mes leles
ventricules latéraux ou
quatrième ventricule
sit beaucoup mieux dans
mes
les
la
Tous
;
procédé qui réus-
quadrupèdes que dans
les
hom-
sans doute parce qu'il est plus facile de rencontrer
,
leur cerveau en bon état-
Dans un
sujet dont
suppuré à sa surface
tendu
:
,
cerveau étoit enflammé et mêni'^
le
le
ventricule gauche étoit très
ayant été ouvert,
il
en sortit un fluide acriforme
tout l'hémisphère de ce côté étoit engorgé.
droit étoit dans l'état ordinaire
soit
,
et
(1)
soulevant
la
By
Monro.
ilie
Structure
in-fol. p.
sur ce point d'anatomie
aussi intâressans
j'ai
,
y et
12.
parle.
et en
and fonctions of tJie nervoiix
1783. Aucun auteur n'a donii«
des détails aussi curieux
que M. Moitfo.
ventricule
moyens,
partie profonde des lobes
Observations on
System.
Le
l'inflammation parois—
avoir fermé l'ouverture naturelle dont
En
— dis-
,
aussi précis
,
et
enlt^vant les vaisseaux et
je
ET MEDICALES.
SCIF-NCES PHYSIOL.
2^0
déjà
l'ai
clit
Farachnoide
on parvient
,
aux cavités des ventricules
,
cerveau, sans avoir blessé sa substance
:
excavations soient dues à des replis de
brale
,
comme
,
du
base
la
il
semble que ces
la
substanre céré-
aux dépens des sur-
et qu'elles soient toutes failcs
,
par
faces de ce viscère, dans l'intérieur duquel elles ne sont
On
point placées.
parvient également à
sième ventrirule, après avoir enlevé
duisant un
stilet
arrière. Enfin
les
ou une sonde sous
vérité de ce
la
le
du
cavité
vaisseaux
troi-
en intro-
,
corps calleux
,
en
que
je
viens de dire sera
prouvée plus complètement encore,
et
d'une manière plus
la
,
étendue, en ajoutant que
lement placé hors de
la
le
m;
quatrième ventricule
sse
du cerveau
pénètre aisément en soulevant
,
et
est
que
éga-
l'on
y
sur la moelle
le cervelet
alongée. (i)
"
^
'
fi)
'
'
,
elles
-,
savoir la dure-mère et
font partie de deux systèmes d'organes
diPTérens l'un de l'autre
dont
.
.
rachridïde
;
le
Ainsi
la
,
,
Va.'-
essentiellement
système fibreux et le système séreux
ont respectivement
,
les attributs généi aux et les propriétés
'
essentielles.
1r force
1
I
'
Lrs deux meintiratips du cerveau
dure-mère
est
remarquable par son mode de texture
de ses fibres, et son adhércuce au périoste des os du crâne
,
;
dispositions que l'on observe également dans les autres membranes,
fibreuses.
On remarque
feste
,
ainsi
aussi
que
la sensibilité
que celle de ces membranes
lier d'irritation
,
et
que
les
de la dure-mère ne se mani,
q\ie
par un
mode
particu-
maladies qui lui sont propres ont les
caractères généraux et essentiels des maladies qui affectent spécia-
lement
le
d'ailleurs
système fibreux.
Cette
une enveloppe très-solide
membrane dure
,
- mère
et Bichat, à qui
forme
nous avons
emprunté eu partie les considérations qui précèdent et celles qui
suivent lait remarquer que la force avec laquelle cette membrane
vésiste aux cbocs et aux commotions est telle que dans les dis6cctîons on peut briser le crùne avec un marteau, sans craindre du
,
,
,
,
I
ANATOMIE DU CERVEAU.
détruire l'ordre
et.
l'arrangement de ses parties
frappe avec précaution
on
enfonce-
Quant à V arachnoïde sa face externe eft lisse, polie, iuun fluide de nature albumineuse qui est exhalé et qui
inens.
,
tréfiée par
,
s'absorbe
,
sjstème
auquel
qu'on
ainsi
remarque dans
le
nous l'avons
autres attributs généraux
de ces maladies
usa/^es
,
;
les
hydropisies
qui complètent l'analogie
la vérité
intestins qui
communes
,
que
régions
en
elle
;
dii
réunit les
savoir la susceptibilité extrême dans
;
,
du cerveau une atmosphère propre
étendue à
les diverses
rapportée
ou
les affections inflammatoires; l'adhérence
buite
toutf fois
si
,
et en évitant d'occasionner des
,
25i
celle
épanchemens
les
à la
la
nature de ses
et qui consiste à
former autour
enlin
-,
à ce viscère
du cœur
des
,
;
atmoi-phère moins
poumons
,
du
foie
,
di-s
rapprochés et presque confondus dans des cuvilés
avoient nécessairement besoin de se trouver isolés par
,
une masse plus considérable de
de membraues
tissu cellulaire et
séreuses.
L'arachnoïde présente aussi dans son trajet et sa distribution une
commune avec les autres divisions du système
disposition qui lui est
féreux.
comme
et
,
sans les contenir
ouverture
le
auxquels
les organes
,
péritoine
,
elle se
elle appartient
,
développe et se répand sur
sur les parois de leurs cavités
ou plutôt une draperie légère
,
pliées et les
j
c'est-à-dire, en formant une sorts de sac sans
nombreux
,
et
dont
les
ondes multi-
replis embrassent toutes les parties sans les
renfermer.
Toute
trouvent
masse cérébrale
la
,
^
ses divisions
sont ainsi embrassées par la
,
et les parties qui s'y
membrane arachnoïde
,
iloiit
l'expansion dans les ventricules explique l'humidité habituelle de
ces cavités
,
les
épanchemens qui
s'y font
dans quelques circons-
tances, et les phénomènes observés chez les hydrocéphales.
La pie-mère, que l'on place aussi parmi les membranes du cerveau, est contiguë à l'ai-achnoïde au niveau de toutes les saillies
,
cérébrales
mens
,
mais s'en détache et paroît isolée
;
les aufructuoïités
,
où
elle
,
dans les enfonce-
ne tient au cerveau que par des
vaisseaux très - déliés qu'elle lui transmet.
Les plexus choroïdes
a la pie- mère
mf^mbrane
.>.i
,
,
,
et la toile
choroïdicnne
que Eichat regarde moins
que comme un
,
tissu cellul.iire particulier
remarque une multitude de vaisseaux
appartiennent
comme une
sangisinf,
,
véritable
dans lequel
.
THE
A N
inînr ossa capitis varîi nisus
vihratione
,
s
s
ï
absumanturcoTninunîcalioDe
,
opposilione ?
I.
F
A c
T A «ïocet anatome quae Mcdico-Physicus explicare
accomodare praxi. De unniniis parum ciirab.tnt
terîl;it et
Nos vero, quibui non ampla supfrest
vetpres Analoini^lae.
jBCSbis, spicas
tenuiores à primis cultoribus neglcclas et
f rte ccn ewiptas sed^lo Irgiinus
tali.
mur de
cl g!ori
seget3
Labor autem iinprobuà spem imrjquam omniiio
fellit.
In istis ergo
rprum
divi>ior.ibiis
farra"ir.e
incnlo.
qui!:»us
in tantâ quge ta;diuu:i movet.
nominura
non prorsus deest quod nosho vertat emolu-
,
Quâ
eniin proportione
eâdem eliam crescil
componens
,
fe-
obruiiunr exiîibus ac miniitis
el in
factotum ampliatur cohors,
et perficiturPhysica subtilioresannulos
concatenatione
Osseo capitenil
jung<5ii.s.
in anatoine recentiori faslidiosius, nil scitù dilïicilius.
ex ipsius arcuralâ cognitione
nisuum quibus
.'•equitur iacilis et
affictur explicatio
,
qiiae
Sed
comujoda
quidem praxiia
inagîioperé juvat. Taies nisu.s vel comtnunicatos evanescere
vel vibrationibus assumi, vel landeni sibimet oppositos ia
contacin delitescere conîendimus
inconcu5^sa veritas
variorum
,
si
,
:
cujusTlieseos nianebit
determinatis exactiiis quiiin anlea
capitis ossei marginura. cœsuris
,
praelibalis
no-
tionibus pbysicis quibusdani factâque tiim generatim tiim
in parliculari principioruin applicalioîie
respectu luolus
omnes ab^umi pateat,
,
si
sub hoc
tripiici
tandem experi-
ANATOVTIE DU CERVEAU
2.Ï5
xncnta nec non nicdica Praxis certitudinem addant raliocinio.
Os
Ex
secjuentibus aulein
obliqua
medio nulla
in
inferior
,
basi
judicium.
inferius
,
ità scinditur in oris
ïiiodiiin tenue suis
perior, in
fiât
orbiculatum
frontis senii
,
,
et
ut in apice
ad-
su-
circa leinporuni regioneui interior,
tabula pronaineat
triangularis
recurvum
,
reperiaturcjue facirs
asperrima versus externam orbiîae
,
radicem.
Ossa verticis exterius ^ibba
nanlur orà suppriùs
inferius senii-circulari
tenuatâ
,
variis
,
,
quad- iîatera
,
rectà
do—
,
radiatà tiim et ab exteriori p rie
tandem dentatâ
anteriùs
,
incisuris serralA postcriùs
ut interior ad
taliter
apicem, exterior versus sphenoïdis angulura lamina superel.
Qnibus addas angulum temporalem, aliis crassiorem duobus ornatum subangulis et versus iiiteriora obliquum-
Os
occipitis
rhoraboïdeum
in
medio crassissimuin
,
infe-
rius qiiadripartitum in fessas cerebri posteriores et cerehelli
tenuissimas
,
circa regionera
inoequalilcr dissectis
,
lambdoïdeam dentîbus
ad oram usque mastoïclfam exaspn-
rntur, in qnâ milius lœvigantur dentcs donec facios temporalis jugulavis processus hujus ossis sinarthrosi termines
dtfiniat.
Os squanjmosum semî- circulare ab interioribiis exleSub radiée transversâ zigomatici processus cras—
nuatur.
sesi^it
,
prominenic laniinâ
rupe pfformat angulum.
parietalis angulus
inleriori
Posleriiis
spha^noïdcumquo cnni
,
ampliatur etiam fitque
cura masîoïdeo limbo
,
cujus superior
pnrs latior obliqnl' versus exteriora dehiscit, inferior vero
tenue faota
déficit
Os multiforme
lit
versus apophisim jngularem ossi-^pclrosi.
suis
in alis mxijoribus ità
ora tcmporalis inferiiis latior
praestet
,
dum
parietalis limbus
ab
maryiiiatur,
sub dupîici ca-snra srse
inteiiori lcîu::!ius,-.um
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
?54
coronali
friangulari
facie
curvatur tanJeiu
Minores auteni
l^iominet.
asporrimâ continuatus re-
et
in orâ zigoinaticà
alae
cujus exterior lamina
,
cum
osse sincipitis imbri-
catim uniunlur.
innumerœ
Ossis elîimoïdei septem appendices et
sic
inter se
cumque
caiteris
junguntur
guboibità fossàque nasali varios ac
taclus exerce;.nt
cellulac
capitis ossibus ut
milliei. repetitos
con-
medianlibus recurvis substanlise com-r
,
pactae divisionibus.
Os maxiilare superius
cavum
inllis
teiiiis esa^^peratur in
processu coronali
ticâ tailler scindilur
ul latain
taiam incisurani
,
olfcrat
crassiori directe
j
dum posteriiis
cum
Os palalinum jung'tur
:
iuteriùs
,
apice inucronato
autem
et inferiiis
osse pari nectitur.
imbricatini
secs ope, eu in maxiilari solidëque
bus p!er,'goïdœis
an-
,
obliquaiu ruditerque den—
,
définit in orâ splieno-maxillari
iimbo
triangulare
sub facie zigoma-
,
cujus lamina compacta sdicns
,
anteriores ponit termines
et
,
iiec
non gompho—
medianlibus
fossis dua^^
ejusdeui nominis processiibus innililur.
Os mali pen'angulare recurvum
,
tenuatur
inferiiis à posteriori
,
,
tubercu'o roboratum
superiu> in angulo splie-
noïdali tiiin et fronlali leviler tumescens oblique versus
tempora ferratum
se
prœbet. Prominel angulus zigomaticus
crenatâ et suprrius obliqua facie donatus directëque
tu-»-
berculo respondens.
Os mandibulse infcrioris vecti recurvo assimilandum ità
temporum jungitur ut alveolaris ora miloïdacis
etninentiis posterius innixa et versus interiora saliens mar-
cura osse
,
gini denlali siiperiori nisusaequales opponat,
His adde ossa voriniana irregularia quorum
et exlus
qec
,
extiis
alia
nec
ir.tiis
intiis
sollira
,
alia
apparent.
solum
extiis
,
alia
inliis
alia tandeiri
ANATOMIE DU CERVEAU.
In
omni ergo
plena
pluriraa
,
ambitu orunin convexa
cvanii
imbricata
,
rarosque contactns.
inonstrat apophisis petrea
cuneiformis
cessus
reperias
elastica
,
alarum limbe
,
Ab
j
in basi
,
solida
nexù solutam
onini
,
vero vacua
se
dicatur idem de lateribus pro-
:
majorum
de posteriori
,
de
235
parte
sphenoïdis
processûum plerigoideoium
anteriori.
Faciès aliundè, veluti tabulatum èsessi'ibus lignis com,-
pactum
,
junclionibus
Sunt
scatet.
îemulantes
,
scissuris
in orbitâ scissurœ
quarum
,
et
cavitalibus
V
duse litteram
ubique
exteriiis
continualionera potiè tuberculum
maxillare poslerius reperias. Sunt in nasi sinubus couca^
merationes innumera*. Sunt tandem
futurse plurimaî levés
quœ
palato et orbita
in
Pliilosophias limites pouunt,
I I.
PH
Y
s 1
G A
Motus
ditat.
pro
solutione quï'Stionis sequentia suppe-
definitur
transitas è
loco
locum
in
:
sed
melius diceretur modificalio qua; penelratintimas materisc
moleculas easque ve! loco movet vel moveret
retur aller motus ^ravitationis inbaerens
Eiasti itas est
reslituilur.
ista
et
,
si
non da-
fortior.
proprietas quâ corpus
compressum
Sed non adœquatë redditur idem motus cujus
portio quar:dam in viciniis pa.rtita semper evanescit.
Si
comprimatnr autem lamina qusccumque,quo tempore
superficiei unius partes
dissociantur
approximaniur
,
Vibrationes sunt succcssiones repelitœ
pore elastico
libus,
,
alterius contra
elongantur.
,
eadem
qui constanter isocroni
ralione dccrescentibus
,
motuum
in cor-
mediis, ambien-
spaliis
,
communi-
cantur.
Opposilio
motuum
est
ista
condilio
quà duo
corpora,
SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES.
256
sibi
rautuas opponentia vires, non ideo quiescunt
,
quia,
motus dicta, sed quia quœeumque corporis luolecula duabus sollicitata contrariis modificatio—
déficit modificalio
nibus
non potesl
,
Coiumunicatio
erumpere.
in actuni
motus
est actus
iste
quo distribuitur
quantitas in ralione molis. Quiescit ergo vel
ipsius
mo-
vetur corpus pro quantilale molùs antecedenti.
Unde
vivis
videre
veluti
librari
,
est
molum mundo cœtaneum
proprium, ubique
non destrui
,
reperiri
deinde variis
,
corporibusque
communicari
,
casibus decomponi
in
tandemque sub novis formis proteum apparere.
I
NoT
I
o
îv
E
s
I
I.
Physicœ descriptionibus anatomicis acco-
modandse generalim incurabunt. Motus
capitis
ossibus
coinuiunicalur vcl à causis reraolis, vel à causis inLœrentibus
,
ut à musculis
mandibulse.
iiiritufe
Ossa cranii plano-convcsa tabulis duâbus instiluuntnr
quaruni una crassior
et flosilior
,
tenuior altéra proque
,
fragilitateassimilanda vitro. Fibris utraqueconslafiradiafis,
clasticis
eâque ralione dispositis
communi
autem
tionis
,
ul versus peripheriam à
ossificationis ceutro divergentes evolvantur.
resistentiîK
majorem
in
puncfo
decussationis
,
,
Yim
rrac-
vero majorem in periphcrià sistere quis dubilet
?
Quantitas molus non potest ergo talibus commimicari
laminîsjquin undulationes quredam radiatim distribuant ur
et ex indë vicinas transeant
ad oras
,
debiiiores et divisse.
Sed ipsametquanlitalis primitivre fractio communicetur
cminentiis in vacuo liberis
,
quod subcalvarià commode
portiunculae lateraliler
ita
tune vibrationibusabsumctur
fiel.
Si
tandem motus primarii
partitae sint
recurvarum ope sibimet opponantnr
,
,
xit
lune
apophisium
uedum
dis-
ANATOMIE DU CERVEAU.
«ocientur
approximabuntur elemenla
,
qiiod
;
25;
iu
facie
reperias.
I
NuNC
V.
Nisus omnos
in particulari.
fiunt in facie
in cranio. Qiiar; circà faciera cxirccntur
inargine
cipite
vfl atUerius
,
vertice
,
Qui
fiunt
,
,
qui vero circà cranium
j
,
nisus
tum et
sin-
in
occipite vel tcmporibus occurrunt.
orà alveolari tripodà sustinenlur
iu
incude. Contra nituntur eniin aphopliises frontales
maticae
vel
,
vcl in alveolari
palatinae
,
fiîque resistentia
major
,
zigo-
in parte
secundum vectium ]eges,plus virium
Adde quod pars nisûs absumalur in fossà nasali
posteriori, quae
experitur.
,
nec non in spheno- maxillari
Qui motus ab
fissura.
anteriori versus posteriora faciem impingit,
propagatur versus
occiput.
Yibrat pars posterior
ossis
maxillarisj vibrant duae rupes. Si vero dirigatur oblique
nisus à superioribus versus
inferiora
paiatina nec non processus pterigoïdei
sustinebunt ossa
,
omnino
pos—
Jiberi
teriiis et superiiis.
Si perculiatur sinciput
motus
in
sutura coronali
et in superiori
sphenoïdis
superiorem, ubi
fit
,
,
,
communicabitur irradiatione
squammosâ
,
transveràali
usque ad fissuram sphenoïdalrm
vacuum. Vibravit processus sphenoïdis
orbiteus transibitque pars motùs ad ossa maxillaria,
municante
os
j
fiet
l'eactio
petrosum
absumetur
com-
osse mali.
Vertice percusso
rum
tum
,
sustinebunt varia; extenuationes ora-
versus occiput et tempora
Iriplici
in sutura
vecli
comparandum.
squammosâ
,
;
movebitur
Pars
inotûs
pars vibravit in rupe
nec non in fissuris orbiteis, pars altéra tandem in ossium
maxillarium contactu sibimet opponetur per arcum
}3ialicuq2 dçlâta.
zi jo-
SCIENCES PHYSiOL. ET MEDICALE^.
2ÔÎ]
Nisus ab occipite superiiis ossa
verticis sincipitisqùd
inovebit, lateraliter regioni mastoïdea^ zigomatisqiie apo-
phisibus
,
tandem
inferius
dalique cubo
Si
in osse frontis
tandem
,
fient
:
vi-
mediâ
in facie
peragentur.
in legioi.e
temporuin nisus occurrat
bunt liiubus inferior angulu-que
rum
cuneiformi sphenoï-
oppositionesque tuin
braliones in vacuis
tum
à pi'ocessu
versus orbitam commuricabitur
,
paiietalis ossis
susfine-
tempo-
sustinebunt spina spiienoidis variaeque exlenu.'.tiones
j
orarum
:
motus
ibii
ad facieiu vibxabilque procesàus
lapi-»
dosus in basi.
y.
QuoD
ratiocinium assequitur
in niorluis obscrvala
facta
,
tum
in vivis
tnm
compvobant omnimoda.-que solvunt
object Jones.
P, irao raililanl expérimenta quae tentaviraus. In capite
juniori probe conforma lo
ut
,
perforeiur
si
extrada cerebri mole
rogio sincipitis
ila
possit corpus teres basique
,
ob'.iquoincisum apici rupis inlerilis suporponi
resilit
Si
,
sique vi-
,
manum
vidè postea percutialur vertex, capite supra
locatOj
manifeste corpus appositnm.
ope
serrse
,
tenuissima lamina secetur
dia et perpendiculari maxillae superioris
,
in
parte
mé-
extrorsumqué
moveantur squammosae duse temporum portiones tune
minuitur spaliumseclionis duœque approximantur elalerii
,
recurvi et introducti extrémité: tes.
In capile pleno et junion suprà
ries
Ic-ntaminis
fiai
squamma,
occipite
j
periculum
verlice percusso
superior
•
,
manum
potest
,
si
plu—
rumpi temporuin
regio mastoïdEea
tandem orbita,
percussum fuerit médium
posito
,
percusso
vel a!a sphenoïdis
os frontale.
,
si
,
ANATOMIE DU CEB.VEAU.
Seniorum auteni capita
Lasim
2J9
talibiis in expcriraenh's
um finduntur
sacpius vel lociim opposi
deficiunt impctiim fraiïgentes
,
variitiue
,
quia
basis
versus
futiirae
processus
invicem conglutinati non amplius vibrant sed in contaclu
franguntur.
Secundo probant assidua practicorum medilalio loco—
rumque
fieri
paralleloruin comparalio
,
saepe sa^pius
contra -fissuras versus orbilam vel tempora
ciputj in temporibus vel basi petreâ
sagittalis
;
pone aures
si
,
occiput
,
si
in vivis
,
si
sin-
verlex et sutura
percutiatur.
Probat
eadem experientia tabulam internnm longe à loco percusso
quandoque frangi fierique congesliones in locis perçus—
sioni oppositis
,
vel reactioni vicinis. Post capilis
vulnera de faciei
sensu
quâdam
concussione
tandem
dislocationisque
quodam incommodoplurièsconquesti sunt
aegri,Qu3R
omnia mire cum nostro consentiunt experimentoruni
et
ratiociniorum sistemate.
Ex
his
autem omnibus rationura momentis, quorum
optima clarissimis
MM.
Hiinauld
,
Berlin
,
Bordeit
Antonio Petit Preceptori venerando pertinent
dendum
Ergo
,
,
et
conclu-
venit
inter ossa capitis varii nisus ahsximunlur
municalione
,
vibratîone
,
oppositioue ?
,
com-
MÉMOIPvE
SUR
les nerfs
Depuis
ont publié
de la seconde
que Eustaclie
et
,
de la troisième paire cervicale.
Willis
,
Vieussens
et
Winslovr
en différens temps, chacun un sjslënie complet
,
de névrologie
un nouveau
il
,
semble que
travail
détaillée des nerfs
,
Anatomisles
les
une descriplion plus
et qu'ils désirent
du corps humain
se disposent à
,
dans laquelle leurs
principaux usages soient expliqués par leurs communications nombreuses.
Nous avons
déjà quelques p-èces pour
servir à cet ouvrage; la structure des ramifications ner-
veuses qui se distribuent dans
organes des sens
les
développée par plusieurs physiciens. Valtlier
M.
de Haller ont bien décrit
ticulier les plexus
du cœur;
a élé
Senac
et
,
nerf intercostal ,ol en par-
:e
les
,
.
derniers nerfs cervicaux qui
servent principalement à forme
les
gracd» plexus du bras
du bassin , ont été s: igneusement d^'crts par
M. C imper. Mekel s'est occupé avec le plus grand succès
de la cinquième et septième paire du cerveau; la structure
et les nerfs
de
la
moelle épinière a été exposée fort au long par
Hu-
b.rt; et celle de la première paire cervicale, auîrement
appelée la dixième paire du cerveau,
teur Asche
,
et
C'est dans les
de ce plan
vaillé
,
,
que
que
été par le
doc-
mêmes vues
,
et
pour exécuter une partie
sur lequel plusieurs Anatomistes ont déjà traje
me
suis propo'^é de décrire les
nerfs qui se trouvent ;;n-dessous
ficulté;;
l'a
depuis par M. Sabatier.
j'ai
!^e !a
deux paires de
précédente. Les dif-
toujours éprouvées dans leur dissection
grand uombic de leurs rameaux,
le
peu d'exactitude,
,
le
et
NEPa^'S
DE LA 3* ET
PAIRE CERVIC.
5"
aii
surtout de mélhode des descriptions qui en ont été faites
et
dont
dèles
unes m'ont paru trop courtes
les
autres
et les
,
ii}fi-
sont les principales raisons qui m'ont déterminé ù
,
entreprendre cet ouvrage.
Les deux dissertations que Mekel a écrites sur
ayant mérité l'approbation de tous
lui
me
devoir
deux
le
les
proposer pour modèle
divisées en trois parties
j
dans
sentiment des meilleurs auteurs
qu'il traite, et
vertes qui
il
y ont quelque rapport
elles sont toutes les
première,
,
la
;
même
expose
seconde est consacrée à
j
dans
eux
liaison avec
j
troisième
la
phénomènes qui
leurs usages sont expliqués par la série des
le
il
relativement au sujet
branches nerveuses
peuvent avoir quelque
,
cru
j'ai
,
tableau chronologique des décou-
oifre le
la description des
^
la
les nerfs
savans
les
suivi en tout
j'ai
plan dans ce Mémoire.
PREMIÈRE PARTIE.
Description anatomique.
La
est
comme
seconde paire des nerfs cervicaux est
vantes
,
formée par deux plans de
antérieur et l'autre po.stérieur
ment cinq ou
rondi^
les
six 61ets
:
le
la
les
sui-
dont l'un
j
l'autre est plus
ar-
composent m'ont paru
moins nombreux. La principale différence que
dans
,
on compte ordinaire-
dans ce dernier
cordons nerveux qui
nerveux
filets
l'on
observe
naissance de la secon'e paire, c'est que les
filets
qui la composent sont beaucoup plus obliques que ceux
des nerfs cervicaux inférieurs
deux plans que résulte
sortie
du conduit
spinal
le
,
;
c'est
de
la
réunion de ces
du nerf; à leur
communiquent ensemble pour
tronc principal
ils
former un ganglion arrondi
et assez considérable, qui est
placé latéralemeul entre
deux premières vertèbres
T. 6.
les
j6
,
et
NERFS
2^a
un peu en arrière- Le tronc de la seconde paire cervicale est
doue situé derrière les apophyses transverses mais il ne
passe pas par un trou particulier comme les autres paires
;
cervicales.
Du
ganglion dont nous avons parlé,
tèbre
vant
,
sortent
deux gros nerfs
et l'autre en arrière
nuation du tronc qui
un
le
muscle angulaire
il
;
trouve
l'on
première ver-
est
placé en de-
ce dernier paroît être' la conti-
:
fournit
qui se distribue dana
filet
la
dont l'un
,
que
e(
au-dessous de l'apophyse transvrrse de
dès sa naissance
j
la
il
donne
partie la jjîus élevée
fournit aussi quelques
du
rameaux aux
muscles obliques postérieurs de la tête et il se divise en
drux branches dont le volume est très — différent j la plus
,
coutiderable est placée au-dessus du complexus
s'étend obliquement jusqu'à
l'occiput
,
,
et elle
sur lequel elle se
ramifie.
Quelques-unes des divisions de ce nerf se dirigent vers
la partie postérieure
de
la
région lemporalc
,
où
elles
don-
nent au crotaphile des rameaux qui communiquent avec
ter.poraux de
les nerfs
la
septième paire
trent l'épaisseur des muscles
cipital
j
,
et se
;
d'autres pénè-
joignent au sous-oc-
plusieurs s'élèvent en se portant sur la convexité
du crâne
,
etvont au devant des dernières ramifications du
nerf frontal
,
avec lesquelles
postérieur des pariétaux
;
vers
elles s'unissent
le
bord
enfin les plus inférieurs se joi-
gnent aux rameaux du petit occipital qui appartient à la
troit.:ème paire. Le nerf que nous décrivons est le plus gros
,
de tous ceux que
l'on
trouve dans
nous avons cru pouvoir
occipital
,
pour
le
coup plus grêle,
d'occipital
le
la
régicn de
désigner sous
distinguer du précédent
et celui
profond,
et
que
l'on
la
nom
le
,
nuque
,
et
de grand
qui est beau-
peut appeler du
nom
que lou désigne ordinairement par
DE LA
2'
Et
5'
celui de sous-occipital
PAIRE CERVICALE.
:
ce dernier appartient à
243
pre-
la
mière paire cervicale, suivant noire manière de compter.
La branche
postérieure de la seconde
paire
spinale
,
donne au-dessous du nerf précèdent un rameau beaucoup
,
plus petit
et
plus court, qui se porte obliquement
,
et
de
bas en haut, vers l'origine des muscles vertébraux du cou,
et vers l'insertion inférieure des petits
de
la tête.
Quelques-unes de
muscles extenseurs
vont jusqu'au
ses divisions
trapèze, et se joignent avec celle du grand occip'talj que'quefois
le filet
nerveux de l'angulaire, etce'ui des muscle»
obliques postérieurs en tirent leur origine. JSous connois—
sons ce nerf sous
n.)m de cervical postérieur.
le
Le second r.'meau
conde paire cervicale
droit avec
le
,
fourni par
,
est
tronc primitif de la se-
le
antérieur
•
fait
il
un angle presque
postérieur, qui vient d'être décrit, et
porte directement en devant
,
transverse de la première vertèbre
le
muscle droit de
ment une espèce de
la tête
deux très-
plus élevées, se joignent avec
le
plus considérable
,
est celui
la
le
,
se dirige
le
gan-
petites, et ce sont les
huitième paire. Le rameau
qui sortant de
rieure de l'anse , et se dirigeant
verses cervicales
deux pour
5
une
j
l'ordinaire for-
triangle en se réunissant avec
glion cervical supérieur^
se
de cette anse sortent
j
quatre ou cinq petites branches nerveuses
vers
il
en remontant sur l'apophyse
le
la
partie infé-
long des apophyses Irans-
s'unit en faisant
un angle
très
tronc de la troisième paire cervicale dé ce
aigu avec
rameau,
un cordon qui se porte transversalement vers la
partie inférieure du premier ganglion de l'intercostal. Ce
naît
-j
i°.
cordon sort quelquefois de
l'attse
branches font dans leur division;
que
2°.
porte obliquement en bas et en devant
faisant
deux principales
les
un
filet très-fin
,
et
qui se
qui s'unit eu
un angle très-aigu avec un pareil rameau, apparie-
NERFS
2i4
liant â la troisième paire cervicale
ensemble avec
le
graud
pour commaniquer
,
h3'^poglosse
;
ces branches seront
décrites plus bas.
Description de la troisième paira cervicale.
La
troisième paire cervicale est forme'e par l'union de
deux plans
peu près semblables
à
déjà décrits
;
ils
sance, pas plus que
le
est
paires cervicales iiiiérieures.
de
plusoblique que
sort par
Il
seconde et de
la
ceux que nous avons
tronc de ce nerf dans sa sortie
observerons seulement qu'il
les côtés
à
n'ont rien de particulier dans leur nais-
la
les
un trou creusé sur
troisième vertèbres; là
forme un ganglion semblable au fruit connu sous
de larmes de Job
que
et
complexus
intérieure
;
,
on
;
trouve dans
le
on en voit sortir plusieurs rail
eu fournit encore un plus
long de son bord postérieur, et sur sa face
le
par
5°. sur le
;
division
le
nous
est recouvert
muscle
:
derrière ce muscle, et
grand nombre
nom
le
releveur de l'omoplate font
et le
sterno- mastoïdien
le
meaux
le
considérons
le
,
i
dans sa naissance
°.
sterno-masîoïdien
devant du cou
;
2
j
c'est
où
,
la distribution
il
derrière ce
,
en suivant cette
que nous tâcherons de donner un tableau précis
méthodique de
il
qui est placé un peu plus en devant
celui de la seconde paire cervicale
Taugle que
avec
,
nous
;
troncs des
et
de ce nerf. Le ganglion delà
troisième paire cervicLile fournit
d(
ux branches primitives
;
l'une est située postérieurement et très- profonde; elle est
soutenue sur l'apophyse transverse ce
cervicale
;
la
seconde vertèbre
après avoir donné trois ou quatre
veux aux muscles
filets
droits et obiicjnes postérieurs
muscles épineux du cou
,
elle se divise
dans
quelques - uns de ces rameaux percent
le
les
,
ner-
et
aux
complexus
;
muscles qui
DE LA
2"
ET
PAIRE CERVICALE.
5'
2 15
recouvverjj, co deraier, et s'cter.dtîiL jusqu'à la peau. IVuus
nom
avons d une à ce nerf ie
La seconde branche
siëiue paire cervicale
comme
der
,
fournie par
,
,
tement après
,
dont
,
sa sort;e
et
nombre
!e
au-dcssoa';
nerveux
est
i
ou ;eAt!e
nerf intercostal
le
et a
,
,
immédiapetits
ra-
Le premier
avec lequel
j
il
ce cordon
de communication de
T^erf
,
et
il
;
la se-
au contraire
l'est
paires inférieures lui fournissent.
les
Le second se p^^rte de bas en ha ut
la
froi-
regar-
consistance ganglioforme
la
filet
conde pnire cervicale avec ce
beaucoup de ceux que
;
donne plusieurs
son ganglion supérieur
rîe
la
la
elle se dirige obli^
est assez indclcrmitié.
pas é!o gié du
n'est
il
;
de devant en arrière
elle
remonte obliquement vers
se joint
peut
et l'on
,
continuation du tronc
la
moyen.
ganglion de
le
antérieure
est
quement de haut en bas
lur'anx
d'occipital
,
etdedehorsen dedans,vers
huitième paire Le troisième reraontesur l'apophyse Irans-
verse de
la
seconde vertèbre por.r rejoindre avec
,
la seconde paire cervicale
des
rameaux qui
quatrième
se dirigent vers l'inJercostal
,
filet
se joint
pour concourir
ruatique
j
avec un rameau de
,
et
nerf de
quelque-
n'est ])as
constant
,
f
qi'.atrième
diaphrag-
et j'ai dissé-
sujets dans lesquels la troisième piire cervi-
cale n'y contribuoit
les diiF(
la
formation du nci
à la
mais ce nimeau
qué plusieurs
et
le
de cette réunion naissent souvent
troisième paire n'en donne point d'autre à ce nerf. Le
fois la
jtFiire
j
aucunement. Le grand droit de
rens chrfs de l'angulaire
nerfs que l'on peut regarder
de ceux que fournit
le
comme
,
la
reçoivent
la tête,
les petits
cinquième division
tronc primitif et antérieur de la
troisième paire cervicale.
La sixième
pour
le
division de ce nerf fournit quelquefois un
nerf diaphragmatiquc
phyjc transversc de
la
^
elle est
filet
placée sur l'apo-
troisième vertèbre cervicale
,
vt
NERFS
246
quatrième paire.
elle se joint
avec
et dernière
qui naît de
,
la
la
les cô'és de la réj^ion profonde
jneaii
de
branche dont
la
grêle et long
du con
est
,
la
,
le
la
artère et l'extrémité des apophyses tranj.verics
en faisant un ang'e
fourni par
-aigu avec un aulrc
deuxième paire cervicale
la
parlé plus haut
;
de leur réunion
,
il
sur
,
Ce nerf,
à peu
larynx
près au milieu de l'espace qui se trouve entre
très
septième
souvent un ra-
vient d'être question.
obliquement vers
se porte
,
il
Enfin
troisième paire cervicale
fi
,
et
',
trachéeil
se joint
nerveux
une branche
résulte
ïierveuse qui se porte vers le muscle sterno-thyroïdien
vers la glande thyroïde
où
,
elle se
Dans
paire.
tact desquels on observe
filet
qui descend de la
,
dans
et
un espace triangulaire
Cette manière de s'exprimer est plus conforme à
ture anatomique que celle de
,
que
le
et
cette rencontre, ce sont trois nerfs
qui se réunissent pour n'en faire qu'nn
son exposition
,
confond en formant su-
périeurement un angle aigu avec un
neuvième
,
dont nous avons
,
Winslow
nerf fourni par
la
,
qui
le
con-
et aplati.
la
struc-
a écrit
dans
troisième paire cer-
vicale fait une anse qui remonte vers le grand hypoglosse.
Je
n'ai point
que
les filets
meau
la
observé non plus
dont
il
trouve dans
cale
,
comme
le dit cet
avec
,
la
la
de
la
troisième et
de l'aplatissement qui
;
réunion de cette branche de
les filets
auteur,
constamment du ra-
qui établit une communication entre
quatrième paire cervicale
paire
,
s'agit sortent
seconde
et
la
se
neuvième
troisième paire cervi-
naissent les petits nerfs qui s'écartent les uns des
autres,
comme
dont
description n'a point été faite d'une manière con-
la
venable.
Ils
sont au
terne, qui est en
dans
les
commun,
des rayons tirés d'un centre
nombre de
niêî;..-
temps
cinq ou
le
.six
j
le
et
plus in-
plus élevé, se distribue
muscles slerno- thyroïdiens
et
thyro- hyoïdiens
j
DE LA
oh
ET
PAIRE CERVICALE.
3^
24;
communique avec un petit nerf fourni plus haut
rameau descendant d'un grand hypoglosse 5 les deux
se
il
par
2"
le
autres branches sont beaucoup plus longues
gent vers
haut du sternum
le
oii elles
,
près
du pïexus cardiaque antérieur
quel
il
m'a paru dans deux sujets
elles se diri-
;
s'étendent jusqu'au-
avec
,
les
du-
filets
qu'elles contractoient
,
quelqu'union^ une ou deux autres petites branches se ter-
minent dans l'épaisseur des parois de
ai
suivies plusieurs fois
plus externe
muscle
deux
omo
carotide
la
dernière branche
la
:
,
,
oîi je les
qui
est la
longue, se perd toute entière dans
,
est fort
-
hyoïdien
;
petits filets de nerfs
même
quelquefois
très-fins
,
de
,
la
il
sort
le
un ou
partie supérieure
de l'aplatissemenl dont nous avons parlé.
On
peut t^onner
l'autre des
le
nom
rameaux qui
sième paire cervicale
el
,
do cervical antérieur à l'un
pour
se joindre
désigner l'un de ces rameaux par
l'autre par celui d'inférieur
3
des deux cervicaux intérieurs
le
avec l'hypoglosse,
nom de
supérieur
peut être appelé du
,
dessusde la glande qui porte
ches qui vont au larynx
,
le
nom
connoître sous
où
de
au-
ei
communiquent avec les
du récurrent on
elles
nom
le
et
mêmenom^ il donne des bran-
nerfs laryngiens de la huitième paire et
les
,
nerf qui résulte de l'union
le
thyroïdien, pa- cequ'il est placé au-dessous du cartilage
peut
et à
naissent de la seconde et la troi-
:
de laryngiens inférieurs, et
réserver celui de jugulaires profonds aux divisions de l'anse
formée par
la
réunion du nerf thyroïdien avec
le
rameau du
grand hypoglosse.
Nous a vous considéré
cervicale
,
rieure du cou
toïdien
;
jusqu'ici le nerf de la troisième paire
à sa naissance
,
et
,
dans
la
région profonde et anté-
en grande partie sous
décrivons maintenant
bord postoiieur de ce muscle
j
là
le
rameaux
les
,
il
sterno -
mas-
situés vers le
en donne un irran-l
NERFS
2'±8
nombre
dont
,
uns
les
se portent
autres en devant, en croisant
en arrière
en Las
et
antres enfin se conlourncnt sur son bord postérieur
branches
les
Nous
région auriculaire.
dirigent vers ia
unes après
les
,
du mastoïdien
la direction
le*
;les
et se
,
suivrons
ces
autres; mais auparavant d'aller
plus loin, nous croyons devoir faire mention de quelques
entrelacemens ou plexus nerveux qui
lesterno-mastoïdien
;
premier
le
du nerf accessoire avec deux ou
,
sième paire cervicale
la
rencontre
branches de
la troi-
points où ces
filets se
trois
les difiérens
:
trouvent derrière
se
formé par
est
réunissent, sont légèrement aplatis; deux ou trois
chent parallèlement avec l'accessoire auquel
et ils sont croisés
dont
la
rencontre avec
les
I!
et inférirvus
résulte de ces recherches
de
,
plus multipliée, et
si
l'on se
cessoire dans l'intérieur
la
la
que
avec lequel l'accessoire contracte l'union
près à celle de
,
précédentes forme un ou plu-
que naissent
C'est de cet entrelacement
rameaux postérieurs
cervicale.
mar-
s'unissen!
dans leur direction par une autre branche
sieurs triangles.
les
ils
la
troisième paire
ce nerf est celui
plus intime et
rappelle c|ue l'origine de
du conduit vertébral répond
,
paire de nerfs dont
il
est
l'ac-
à
question
la
pou
,
on
s'apercevra aisément qu'il établit de chaque côté un cercle
de communication sympathique, dont
le
mécanisme
et les
rapports cachent assurément quelque mystère.
Le deuxième entrelacement
il
se
rencontre dans
le
ce contour
,
que plusieurs
et c'est
,
nerveux
l'oreille
se
de leur mélange que
partie des r-imeaux
paire cervicale
filets
du premier:
tronc des nerfs auricu-
recourbe pour se porter vers
laires se
semble
est très -voisin
le lieu oii
:
c'est
dans
compliquent en.sort
mo^-ens et antérieurs de
une grande
la
troisième
dont nous allons maintenant achever de
«lécrirc les ramifications.
DE LA
ET
'f
Les rameaux postérieurs sont
que
pour
fond
,
du sous -
dislinguer
le
du grand
une brandie nerveuse
nerf occipital
petit
ou
,
fileîs
trelacement
ils
communiquent avec
le
trapèze, oh
rencontrent
le petit occipital
de
la
ils
premier en-
communiquent
:
du
cervicale
,
Le nerf de
2°.
donne en arrière cinq ou
oprameau
nom
:
troisième paire
six
rameaux
dont
,
ceux-ci njarclicnt obliquement
suivant la direction des fibres du trapèze
distribuent en partie
,
visions de l'accessoire et avec les branches de
paire.
Quelques autres rameaux
même
avec ceux de cette
l'extrérailé scapulaire de
tourent
les
artères et
autres donnent des
sous la peau qui recouvre
rection de cet os
;
sales supérieures et
os, quelques
filets
toujours donné
k ces différens
les
se
quatrième
,
s'étendent vers
où plusieurs en-
,
j
les
et ils se ramifient
clavicule en croisant
la
di-
communiquent avec les paires doravec les rameaux (orachiques des pai»"es
ils
cervicales inférieures
trémité siernale de
en
di-
les
en forme d'anse
aux scalènes
la
la
,
ils
du
également confondus
clavicule,
veines
les
filets
,
paire de nerfs
la
auquel
mêlent encore avec
et ils se
,
de
la
les plus postérieurs se joignent avec l'accessoire près
second entrelacement
j
côté
d'ailleurs avec le
seconde paire, que nous avons appelé du
cervical postérieur.
quelquc-
supérieure du.
et à la pointe
filets
,
sterno-mastoïdien
au splenius
ces
dont
le
d'autres vont
j
moyen
avec l'accessoire
iins d'entr'eux se distribuent dans
posé
pro-
placé sous lespleniusj
Il est
se joignent
,
occ.pital
occipital et de l'occipital
plusieurs de ses
et
de
occipital
nous avons parlé plus haut.
,
i°.
,
nom
peut appeler du
l'on
A^
PAIRE CERVICALE.
5'
la
;
ils
s'étendent
clavicule
,
et
même
jusqu'à Tex-
en passant derrière cet
vont ju<^qu'au muscle sous-clavier:
noms de
nerfjj.
j'ai
scapulaircs el de claviculaires
NERFS
25o
rameaux moyens de
Lps
naissent d'nn gros nerf qui
le
deuxième entrelacement
troisième
la
remontent vers
,
à
parotide
la
la
;
à la
et
en
l'oreille
se «divise en
d?ux
plus antérieure donne des
fileîs
croisant le muscle sterno- mastoï'lien
branches principales
paire cervicale
après avoir formé en partie
,
peau qui
;
il
recouvre
la
;
il
en donne
aussi à l'oxtréinifé arrondie qui termine en devant le car-
de
tilage
La branche postérieure
l'oreille.
rameau à la
pour lui donner passage
partie antérieure de
partie convexe
un troisième
toïdieriiie.
à la
,
se
trouve dans
rameaux sous
Je connois ces
diens supérieurs
et
peau qui
même
de ce
et postérieure
est
percée
en donne un second à la
elle
j
un
fournit
conque qui
la
le
cartilage,
la
et
région mas-
nom
de paroli-
d'auriculaires antérieurs et postérieurs
de nerfs mastoïdiens
:
ils
communiquent avec les petits
temporaux cle la septième
nerfs occipitaux et avec les nerfs
paire
j'ai
:
suivi très- distinctement
l'épaisseur de la parotide
,
des
,
dans
et plusieurs fois
rameaux de
la
troisième
paire cervicale, qui, qnoiqu'assez considérables
se con-
,
fondoient avec des branches du petit sympathique.
Les rameaux antérieurs de
vérité
pour
rer
,
,
que
forment sur
bord atiléricur
le
assez étendu.
Un
se dirig
•
vers
la
nerfs très- minces
jusqu'au lobule de
;
;
avant de
filet,
,
en forme d'ar-
compose plusieurs
,
oii
elle
donne cinq ou
dont un s'élève assez pour
l'oreille, oii
auriculaires antérieurs
sépa-
se
première branche qui en résulte
la
parotide
,
,
du slerno-mastoïdien
en se portant d'un côté à l'autre
mailles ou réseaux
à la
,
ce tronc est divisé
deux branches qui
l'ordinaire en
,
troisième paire cervicale
ce'ui des nerfs auriculaires
un entrelacement
cade
la
moyen, moins considérable
partent tous d'un tronc
j
il
un autre
,
se joint
se
six
porter
avec des
également délié
filets
,
se
1
DE LA
ET
2*
PAIRE CERVICALE.
5*
25
distribue dans la peau qui est située devant l'oreille
rameaux qui
autres
connois sous
le
naissent de cette branche
nom
rotide
quelques-uns
de sorte
,
même
du froac du
de
la
peiit
se distribuent à la ca-
dans cette r'-gion
qu'i! se fait
nerfs auriculaires antérieurs
les nerfs
je
angle aigu supérieurement dans
l'épaisseur de la parotide jusques auprès
:
les
j
que
et
de nerfs parotidicns inférieurs, ve-
nionfent en formant un
sympathique
,
,
entre les
les
parotidiens supérieurs,
septiëuje paire, les
rameaux delà cinquième
,
et
ceux^que nous venons de décrire, une complication dont
il
nous semble que
assez exacte.
l'on n'avoit
pas donné une description
La deuxième branche qui
sort de l'entrela-
cement nerveux antérieur se d rige en deux rameaux subalternes
le
;
plus élevé donne un nerf qui remonte vers la
septième paire
qu'il
aux
le
qui
et
communique
vers
le
trou menlonnier
ia
cinquième paire du cerveau
filets
férieure
trique
avec
,
à
,
hyoïde
qui
et
oii
,
long et
le
il
quelques-uns des muscles
aux glandes maxillaires
de
Le rameau
e'^e
inférieur de la
;
la
:
avec
il
,
au digas-
releveurs
de
l'os
communique
,
avec
cinquième paire
il
se
mâchoire in-
septième paire
la
neuvième paire du cerveau
région antérieure du cou
qui se
et
la
celui-ci
:
la
du nom de nerf sous-maxillaire de
vicale.
se joignent
fournit des nerfs «au peaucier
les divisions inférieures
la
,
au — dessous de
nerf accessoire du maxillaire de
avec
la
intimement avec
si
également pour donner naissance
nerf inaxi laire de
ph;ce ensuite
le
,
paroît concourir
et
peut être appelé
troisième paire cer-
deuxième branche £ur
donne des nerfs très-minces
rencontrent en formant des mailles très - étendues
,
qui sont situées en grande partie dans l'épaisseur
muscle peaucier
,
ou bien entre ce muscle
quelques- uns de ces
du
peau
j
petits nerfs entourent la jugulaire
,
et
la
NERFS
oas
trouve uue assez grande quantilé jusqu'à
et l'on en
teur du laryiix
tilage
tenus
lii
section
loido
ï
on
;
,
a<<
;
les
la saillie
devicn';ont<3e plus
:1s
,
faite
oxlièiiic, d'avec le
sieurs l'os cts pelifi,
de
ies
(i:vsu
hau-
la
par
'.e
car-
ea plus minces
détruit d'aut ;nt p'us aisément dans
qu'il est Ifè- -difflcre
alteuti.'u
tissu
dessous de
distinguer
la
efc
dis-
ans une
,
vu plu-
cellulaire. J'ai
du
muqucux: je me suis convaincu qu'ils son! sen-ib'omcnt
ap!ans
^
a
luème possible de
est
vicule et au sternum
claviculaires et avec
vent rec*'\oir
nerveux
{il..ls
,
collés sur les laines
les
suivre jusqu'à
communiquent avec
oii ils
es juj^ulaiies
noms de
les
,
profonds
sous - cutanés
;
la cla-
les nerfs
ceux-ci peu-
du cou, ou de
jujjulaires cutanés.
DEUXIÈME
PARTIE.
Piemarqiies Physiologiques.
Pour terminer
la
l'histoire
des nerfs de la deuxième et de
troisième paire cervif aie
,
il
ne nous reste plus qu'à
exposer ce que l'expérience a appris sur leurs principaux
rapports avec
ils
so)it
les
autres nerfs du corps
placés sur
avec
l'ii.tercostal et
base
du crâne
il
j
les
côtés
du cou
,
humain comme
ils communiquent
avec presque toutes
n'est
:
les pa'res
de
la
pas étonnant qu'ils soient affectés
dans un grand nombie de circonstances. La pratique médicinaie offre en effpt assez fréciuemrapnt des
dans lesquels
il
est facile
Huxam compte parmi
phénomènes
de reconnoître leur influence.
les
symptômes
des fièvres qu'il
un sentiment de douleur, de pesan'enr ou d'eu—
gourdissoîuenf à la nuque, qui a son siège dans lesranie.-îux
décrit,
occipitaux de
la
seconde et delà troisième paire cervical*;
DE L\
ET
2*
PAIRE CERVICALE.
5*
syslème nerveux en souffre
mais
2S5
les
deux
paires su'^ditfs sont principaleinenl afTectées dans la
pre-
alors tout le
mière période de ces
se
le
temps de
le
pnrotidiens qni éprouvent
sont, les nerfs
lorsqu'il
Vers
fièvres.
;
un dépôt dans
fait
même nom
cou
alors tout le
j
plus de gcne
le
,
les
glandes qui porient
est
douloureux
sensibilité s'.'tend jusqu'à l'omop'alc et
rameaux scapulaires
la crise, ce
aux
de
et clavicuîaires
et cette
Les
clavicules.
paire
la tioi.niènie
cervicale expliquent assez bien celte symp.Hfliie.
HofTraann a vu
et l'on volt très
,
du poumon porîer
rendre douloureux
,
,
raiueaux de
cet
,
organe et
les
Le docteur
attaqués de
se
,
du bras
de'
i'épuule et dans les muscles voisiiis.
!e
la
communication des
l'inltrcostal et la
remarqué
le
moëlîe épiiiiëre
Monro
docteur
de l'autorité de presque tous
,
praticiens
les
,
accompagné d'une douleur entre
vertèbre du cou
et le
S'b'e d expliquer
par
qui
les
,
la
malades
les
haut de Tépiulo
les
commun
paires cervicales
éîaat affecté dans
,
!•?
,
cations
ou
j
,
paroît être
principalement affcciée dans celte maladie. Pison
niqne avec
d'une
poumon
?
ont souvent observé que
cervicaux avec
l'épatitis est
p,"o-
médecins de rhôpital de
en peut trouver la raison dans
comme
ex-
propager jusqu'aux
colique des peirilies ressèment une douleur
la
assez forte au-dessus
cost-al,
et le
nerfs auriculaires et tous 1rs
et les
liilari
Charité de Paris
qui,
cou
partagent avec ceux du
et qu'ils transmettent à ceux-
fs
le
troisième paire cervicale jouissent
la
sensibilité excessive qu'ils
nci
les ca'.harrcs
qui se gonflent quelquefois. N'est -il pas
bable que, dans ce cas
On
-souvent
jusque sur
effets
s'élendre ii:énie jusqu'à l'oreille,
dans
citer des tintemeïîs
narines
leurs
,
appuyé
a écrit
la
que
première
ce qu'il est pos-
du uerf phré-
ar celle de Tinlcr-
plexus hcpalique
,
]'Cut
NEUFS
2.V4
réagir sur
nerfs
les
plus
les
de
voisins
son
premier*
ganglion.
Van-Swieten a vu plusieurs fois la toux être un symptôme de la dentition sans que la poitrine éprouvât d'ailleurs aucune douleur locale ni aucun sentiment de gêne
,
et
On
de pesanteur.
peut rendre une raison U'es - satis-
faisante de ce pliénomène
deuxième
nications do la
avec
nifeste lorsque le
,
commu-
et avec
,
comme Monro
le ris
quelques
ce sont ces
:
très -bien
l'a
se
ma-
pourquoi
l'on
sardonique
es! affecté
et
,
l'éternuement en se pinçant la base
nez.
On
observe souvent dans
symptôme
l'accès
le
qui
diaphragme
fait quelquefois cesser
du
auditif
expliquent pourquoi
,
les
troisième paire cervicale
cinquième paire du cerveau
la
mêmes communiculions
remarqué
rappelant
se
la
du nerf
portion dure
la
rameaux de
eu
de
et
,
femmes hystériques uu
les
qui n'a point échappé à WiUis. Plusieurs, ;'près
ont
cou
le
comme
brisé
^
connu qui
j'en ai
,
dans
moment du spasme éprouvoient une dou'eursemb!
,
à celle
que causeroit
long du cou.
veux,
et
Tous
ces
la
rupture de plusieurs
symptômes
libres
dessus de l'oreille
:
c'est aussi
pour
la
même
et
,
jusqu'au
raison que les
douleurs que l'on ressent dans cette dernière partie
celles
que
les
dents font éprouver
beaucoup plus sensible qu'à
l'ordinaire.
Bibliothèque-pratique de Mauget
dans l'ouverture extérieure de
leurs au cou
,
et
même
la
au bras
,
,
,
,
ainsi
s'étendent quel-
du cou
quefois sur toute la partie latérale
alors
-nom-
troisième paire cervicale, qui s'étendent de-
la
puis l'omoplate et la clavicule jusqu'à l'occiput
que
le
sont évidemmetit ner-
doivent être rapportés aux branches très
breuses de
ble
,
qui devient
On
lit
d; ns la
qu'un pois introduit
conque
,
du même
a causé des
côlé
,
dou-
qui ont été
DE LA
ET
t"
Des phénotnèncs
suivies de convulsions.
blables
,
PAIRE CERVICALE.
5'
verre ayant été introduite dans
quinancie
tout
,
même
cipent
à peu prèà
ont eu lieu au rapport de Hilden
cou
le
est
l'oreille
;
sem-
une boule de
externe
douloureux,
2ji
,
dans
l'es-
et les bras parti-
quelquefois à cette sensibilité. L'inilammr;i-
accompognce de la tous, et j'ai
que la seule irritation de la face
lion de l'oreille est souvent
observé plusieurs
interne de
la
fois
conque
,
excite le
On
attaques de la coqueluche.
vomi sèment dans Icsenfans
a vu un coup nppliqué sur
,
l'épaule, faire perdre l'usage de la parole; et
qu'une irritation un peu forte vers
du dos
,
et
au-dessus de l'omoplate
pliqué dans cette région
champ.
On
,
ne peut méconnoître dans tous ces cas
du cerveau
cervicale avec
costal
,
avec
ou un vésicatoire ap-
font cesser le hoquet sur - le-
communications des nerfs de
paire
,
Monro rapporte
partie supérieure
la
le
,
et celle
de
la
deuxième
grand nerf hypoglosse
les nerfs
avec
l'oreille
du larynx
et
,
avec
les
huitième
la
et troisième paire
avec
les
le
nerf inter-
diaphragma-
tiques.
Je pourrois citer un grand nombre de
prouveroient
les
deuxième
la
faits
,
qui tous
grande étendue des rapports qui unissent
et troisième paires cervicales
avec
les
autres
du corps humain. Il s-mble qu'elles soient destinées
à entretenir un commerce intime entre le cou et les autres
Tierfs
On pourroit surtout regarder la troisième paire du
comme un symphatique cervical. Il étoit donc impor-
parties.
cou
tant de décrire ces deux paires de nerfs avec soin
d'en connoîlre tous
cations.
les
rameaux
et toutes les
,
et
communi-
ESSAt
LES LIEUX ET LES
DANGERS
DES SÉPULTURES;
ouvrage traduit librement de
La
nécessilé
habités par les
et
par tous
l'italien
de M- Scipion Piattoli,
cFéloigiler les sépultures
hommes,
des
lieux
a été sentie de tout temps
peuples. Elle est fondée sur les dangers
les
auxquels exposent
les
émanations des cadavres. Ces
assertions seront développées dans les
deux
parties de
ce discours.
Dans
première, on trouvera
la
adoptés 'par
sépultures
les différens
peuples
nistrateurs les plus anciens
,
les
relativement
aux
canons des conciles
émanés du Saint-Siège
les décï'ets
,
à ce sujet par les admi-
les lois établies
;
l'histoire des usages
,
et les
,
opinions des
Saints -Pèi'es.
Dans
la
seconde partie
,
les
dangers des inhuma-
tions dans les églises et dans l'enceinte des villes^
seront démontrés par la conviction des preuves
siques
,
et
par
phy-
de rexpérience.
la force
PREMIÈRE PARTIE,
Histoire des Sépultures chez les dijféren& peuples.
XL. n'est pas croyable
avancé,
qu'il
T. 6.
y
,
quoique quelques anciens
ait eix des peuples chez lesquels
,
J7
l'aient
comme
ESSAI SUR LES DANGERS
itb'ù
parmi
les
animaux
le
,
soin d'enterrer les morts ait été
tofnlement négligé.
De
ou
telles
les
nations ne connurent aucune
déserts qu'elles habitoient éioient
pouvoient facilement
ceux
oii elles
se retirer
loi
;
dans des lieux éloignés de
abandonn; ient leurs morts
probable que l'infection de
de société
vastes, qu'elles
si
causa chez
;
l'air
ou bien
elles
il
est
d'énormes
ravages, (i)
Plusieurs
îciir
philosopbes ont alFccté de l'indifférence sur
De
sépulture.
Bion
Cirène,
,
ce nombre sont Diogtnc Théodore de
Démosthène Timon 6énëque et plu,
,
,
,
sieurs autres. (2)
Leur but
fut sans doute de corriger l'ambition extra-
vagante des riches,
de jeter un ridicule sur
et
les soins
trop empressés que certaines personnes prenoient à cet
ég.ird. (5)
Si nous ajoutons
foi
à ce
que disent
les
historiens
,
quelques peuples suivirent sur ce point des usages bien
surprenans. Hérodote
,
Cicéron
et
certains Indiens qui dévoroient les
après
les
avoir massacrés
:
ils
( 1 )
Cjel. a.
1. 1.
18. c. 3i.
( 2
)
Strab.
membres des vieiUards
un mets délicat
membres de leurs en-
se faisoient
ées entrailles des malades et des
Rit. Sep. Cic. Tusc.
Lucien (4) parlent de
1.
11. L.
G. Girald. de Sep.
et
1.
Ap. Stob. Serm. 120. LrciAN. de Luct. LucAN.
Tij.
723,
:
Ccelo
tegiiur qui caret urnâ.
3
(
)
jVo« defunctis
Op. tom
sed nostria oculis parcimus. Senec. excerp.
,
2.
Curalio funeris
,
conditio
sepulturcc
,
pompa exequiarum
magis vivorum solatia sunt qiiam subsidia mortuorum.
deCur. agend. pro mort. c. 2.
('
4
)
Hbrod.
1 ,
5.
Cic.
1.
c.
Lucian. iu Toxar.
S.
Avgust.
DES SEPULTURES.
fierais.
sagëtes
Nous
,
sur
connus de
Dervices
Syrie
la
Les Indiens
,
et
habitans des bords de la
les
,
et les Bactriens
On
Mas-
du Pont.
cadavres épars
bêtes féroces.
fables sur les
quelques autres peuples peu
et
,
Parthes
les
mer Caspienne,
laisser les
mêmes
lisons ailleurs les
les
359
(i) avoient coutume de
pour serv'r de nourriture aux
,
même
assure
,
qu'elles étoient
nourries
pour rendre une espèce d'honneur aux personnes en place
et aux héros dont elles de'voroient les cadavres. Si ces
récits sont vrais
,
tume
pas transformé en usape quelon peut assurer que cette cou-
l'on n'a
si
que événement particulier
,
devoit contribuer à entretenir l'insalubrité de
D'autres peuples jetèrent
dans
et
les
étangs
;
cadavres dans
les
(2) ressource funeste
les
fleuves^
pout-être
et
,
l'air.
plus dangereuse que leur abandon en plein
Ineiges et
glaces
les
Scjthie des retraites
tout
étoient
oii les forêts
pour
les
air. (5) Les
au froid habitant de la
profondes oii il put les déposer. Par-
J
Le genre
fie
Aux
les flots
Albx.G.D.1.
(1 )Cic. îbid.
2
communes
réduire en cendres.
furent engloutis dans
{
fournirent
:
,
on
se servit
environs de
(4)
mais ni
douloureux
et
ne
la fît périr
glaces
les
noyés
,
le
le corps.
ni
plus ignoble,
grand
étant selon eux, de nature ignée,
que l'élément acqueux n'en détruisit
avec
y
étoit, suivant l'opî-
et celui qui étoit susceptible d'un plus
,
nombre d'inonvéniens. L'âme
otoit tort à craindre
les
du feu
mer ils
5. c. 2.
mort qu'éprouvent
nion de quelques peuples etde certains philosophes
le plus
la
Spondanus
,
il
l'activité
sacra Cœmeteria
,
,
pag.
io8 et 109.
(
3
)
Quelques Ethiopiens suivirent cet usage,
les
Goths en firent
autant. Les habitans de Colchos les plongèrent dans les étangs
les
Assyriens les placèrent dans
les
,
et
marais. T'oyez les auteurs déjà
iités.
^4) L«s C-ermains
,
les
Gaulois, les habitans de la Lithuanie,
ESSAI SUR LES
a6o
forêts
les
y
suffire
le
plus
mer
ni la
,
de tous
la sépulture
partout
commun
:
ne purent servir généralement k
,
les
cadavres
la terre seule
j
pourquoi l'usage
c'est
fut toujours de
mation de l'homme
ensevelir dans son sein
les
humains
tituer les corps
les
à la
Les rochers
les
parurent
j
for-
servirent
paroissoit juste de res-
Il
mère commune de laquelle
,
les
précipices
plus proj>res à prévenir
les
plusieurs peuples septentrionaux
Tyriens et
les
s'en servirent
,
les vallées
,
et les déserts
,
prejniers réceptacles des cadavres. Ces lieux
gieuses qui en ont été souvent
,
les
maladies conta-
funestes
les
effets. (2)
et quelques autres
,
tels
que
Phrygiens , avoient chez eux des bois et des forêts
pour brûler
les jetèrent
les cadavres.
Les Lotofages
Xenoph Cyr. Ap.
( 2.
Il est difficile
ils
habitans
Cic. 2. de Leg. Stob. Serm. 120.
d'exprimer combien les coutumes des difFérens
peuples ont varié au sujet des sépultures
;
suivant, extrait de Spond. Cœmut. sacra
,
port de cet auteur,
et les
les
;
dans la mer.
( 1 )
)
,
la
croyoit sortis, (i)
furent
de Chio
de
et les traditions religieuses
,
surtout à cimenter cet usage.
pouvoit
plus ancien et
le
ce qu'on appela inhumation, L'hisîoire
c'est
on
DANGKRg
les
on en jugera parle tableau
p. 20., 21.
D'après le rap-
Syrcaniens abandonnaient les cadavres auï
chiens, quelques Indiens les livroient aux vautoars;les Garamantiens
les
couvroieut de sable
leur cnlevoient
;
et les Celtes
la calotte
,
par une bizarrerie singulière,
osseuse du crâne pour en faire des coupes
qu'ils entouroieut d'or. Plusieurs historiens rapportent
dons
,
les
que
,
les Esse-
Massagètes et les habitans du Pont, en faisoient souvent un
horrible festin
,
ne connoissant pas de meilleur
gner leur respect à leurs parens
tombeaux. Les Ethiopiens
,
,
moyen pour témoi-
que de leur servir eux - mêmes dt
et la plus
grande partie des Icty tophages
ies jetoient dans l'eau, voulant rendre
aux poissons
la substance
eu avoienttirée. Dans une vue à peu près semblable, les habitans de la Colchide et les Phrygiens les suspendoient aux arbres
pour ofirir à l'air une partie de laliment qu'il leur avoit fourni. Lc^
qu'ils
DES SEPULTURES.
Les
et
que
difficultés
dans
,
système
firent jjréférer les
,
qui furent
voisinage et dans
le
Un
il
éprouva en creusant des
l'on
en élevant des catacombes
les antres et les grottes
le
les
fosses
cavernes
premiers tombeaux
j
,
mêiue des montagnes.
sein
sage étoit l'ouvrage de
si
261
raison
la
mais
;
fut bientôt altéré par les passions. L'horreur avec la-
l'homme regarde
quelle
d'être oublié
venir de soi
,
les
,
,
,
de ne
et
,
chagrin cuisant
le
laisser
en conservoient précieu-
les intestins
qu'ils plaçoient
aucun sou-
révolution constante
la
âmes immortelles
demeures. Après avoir ôté
du cadavre
le reste
les
de sa vie
de résister à
le désir
Egyptiens, croyant
sement
la fin
pour loujours
,
ilsembaiimoient
souvent dans des espèces de
niches ou de boîtes articulées, faites quelquefois avec le bois de cèdre,
dont
ils
avoientle plus grand soin,
et qu'ils transportoient
dans
les
lieux les plus élevés de leurs maisons, lors des débordemens du Nil-
Pline
,
PonponiusMela
et
Amniien Marcelin
,
parlent avec admira-
tion des pyramides destinées aux sépultures des rois d'Egypte
,
et le
premier de ces auteurs en décrit une qui servit à un roi dont parle
Lucain
,
1.
g.
Hérodote
et
Strabon nousapprenent que les Perses en-
veloppoieiit les cadavres avec de la cire
que
les Assyriens, en
l'employant aux
et les
;
mêmes
Babyloniens
pas le miel. Les Lacéùémoniens et les Scythes sui voient la
coutume en faveur de leurs
rois.
,
ainsi
usages ,n'en séparoient
Les habitans de
l'île
même
de Délos
transportoient leurs morts dans les îles voisines. Les Mcgarîens lea
enterroient dans
l'île
de Salamine. Les Grecs
les détruisolent par le feu, excepté
dents résistoient à son action
de
:
et les
Eomains
enfin
,
cependant ceux des enfans. Les
suivant eux
,
elles étoient le principj»
que les enfans
du bûcher on craignoit que les dents ne
fussent consumées. C'est ainsi que plusieurs rabbins Juifs admeltent
encore dans le squelette un os nommé luz qu'Us placent dans la
colonne épinière et qu'ils regardent comme indestrucîible. Diemerla résurrection
;
c'est
par cette raison
étoient privés de l'honneur
,
dit Pline
,
:
,
,
b-iiek don'ie à cet égard des'détails assez curieux dans son Trail4
.VAiiatoraie.
DANGERS
ESSAI SUR LES
262
nui détruit tous
êtres
les
furent
,
les
iious offrent froidement le tableau
pénètrent l'esprit et
Ou
dont
et
,
historiens
les
les
philosophes
motifs.
Its
trouve dans la plus haute antiquité des exemples
d'hommes vivement
,
Ils
en soutinrent
,
fût presque impossible de s'en déta-
cherchoient ainsi à se
On
qu'ils venoient
de
éclairés
pour reculer
faits
,
pour tracer des
dans l'avenir
sordre
y
ils
faire.
lois et
dédommager de
les
bernes de
virent que
,
les
funeste découtume meurtrière deve—
cette
si
si
entraîneroit avec elle la perte
elle
les
sépultures furent re-
portées aux rochers et loin des villes.
la plus
humain,
usages. Ils lurent
conséquences d'un
de l'espèce humaine. Aussitôt
Dans
l'esprit
perte
la
hommes
vit paroître ensuite des
pour réformer
les tristes
commune
noit plus
présence pendant
la
soit qu'iis espérassent le voir revenir à la
vie, soit qu'il leur
cher, (i)
surmontant l'horreur
affectés, qui,
un cadavre
qu'inspire
quelque temps
( 1 )
sources de ce me'—
dont
latige bizarre de ceréiuonies funèbres
haute antiquité
,
L'amour de
on attacha un
si
l'agri-
grand prix à la
conservation de ces précieux dépôts, que leur privation fut regardée
comme la
punition la plus fâcheuse et
qu'Aâyçhis
,
roi
d'Egypte
,
dettes qu'ils avoient contractées
les urnes
la
plus exemplaire. C'est aiusi
voulant forcer ses sujets
où étoient renfermés
,
les corps
tant que ceux qui ne rempliroient pas
,
en ajou-
engagemens
,
seroient
ces
p. 567.
désir d'avoir sa sépulture avec ses ancêtres
,
fut poussé très-
loin par certains peuples. Plusieurs habitans de NéocGesarée
du
paj's
,
ville
,
transporter dans les tombeaux de leurs familles
aSn d'y expirer
,
pendant qu'âne peste y régnoit sous l'emde Volu-slen, craignant que l'on n'oubliât de les
de Cappadoce
pire de Galîus et
les
de leurs ancêtres
privés des honneurs de la sépulture. Spoxd.
Le
payer
à
leur ordonna de fournir pour gages
,
s'y
renfermèrent
et d'y être nécessairement ensevelis, dans le cas
ils auroient été attaqués de la
maladie réguante. Spoxd.
p- i38.
uu
DES SEPULTURES.
cnllure
comme
regarder
des troupeaux
nourriîure
la
et
265
que
,
l'on doit,
première richesse des nations
la
,
furent
des motifs p-iissans qui d'élorminërent à choisir pour
sépii-tu es ces terrains stéril
niovcn de ne poii
t
ne point aitérer
Ips
préserver
dévaster
s
sucs
les
campagnes fécondes
nourriciers
ramené
être la suile. Ain-i cet usage fut
b'.it
,
des herbes
,
b stiaux des maladies qui auroienl
les
les
et incultes. C'étoit le vrai
,
de
et
de
pu on
à son véritable
celui de mettre à couvert les dépouilles des morts,
et de conserver la s.^nté des vivans.
La voix de
la politique
la re'igion s'unit
pour engager
,
les
à celle de
hommes
la
natnre
de
et
à hâter la sépul-
ture des cadavres. Les Egyptiens attachèrent au tombeau
une idée
pour
la
flatteuse d'honneur;
vertu
,
et
sévère qui suivoit
destiné
à
décider
la
du
(i)
On
sait
portés à cet
que
les
la postéri'é
,
K-.-c
devoit
(î)tels furent les
aux sépultures.
particuliers
les
sombre
nom
Egyptiens subissoieiit après leur mort un
sur les bords
effet.
le
,
caractère dont chaque
motifs qui intéressèrent
ment public
en firrnt une récompense
mort d'un citoyen
aux veux de
être revêtu
ils
un objet public d'émulation. Lexameu
du marais Achéruse, où
ils
ju^ie-
étoient trans-
Les cadavres des citoyens vertueux et recomraan-
dables étoient placés, par ordre des juges
,
dans une barque qui
les
du marais où des tombeaux publics
étoient bâtis dans une campagne délicieuse. Ceux que l'on jugeoir
défavorablement, étoient privés de cet honneur on les jetoit probablement dans une fosse immonde, qui prit le noin de Tartare à
cause de l'usage auquel elle étoit destinée. C'est ce qui donna naissance aux fables du lleuve Léthé
du nautonnier Caron j des trois
Juges de l'enfer , et de l'exil de cent années que Ton passoit, disoiton, sur les bords du Stix. Delà viennent les ombres errantes, i^
transportait à l'autre côté
,
:
,
,
jnétempsycose
,
etc.
Diod. Sic
1,
7.
DANGERS
ESSAI SUR LES
î.f54
la religion
Bientôt
d'une vie future
,
,
portant avec
elle
dogme
le
consolant
dans laquelle l'âme devoit encore
server
quelque
sentiment de
respect
pour
tombeaux de ceux qui avoient bien
Ce
fut
les
un crime de troubler
le
con-.
du
vie passée, inspira
la
repos
vécu.
morts dans leur
«les
un noble désir d'obtenir un jour les honneurs des
funérailles, germa dans tous les cœurs. Ainsi la vénération
asile;
pour
Dès
tombeaux devint une partie du
les
moment
ce
culte religieux.
promp-
ce fut une obligation de rendre
,
tement aux morts
les
Quiconque
derniers devoirs.
un cadavre sur un chemin
laissa
sans le couvrir de terre
,
se
rendit coupable d'une impiété monstrueuse. Renverser
les
tombeaux
un
répandre çà
,
et
os
là les
ensevelis
,
fut
sacrilège horrible. Celui qui touchoit un corps avant qu'il
çùf.
reçu
les
honneurs de
d'une profanation dont
îe
la
sépulture, se rendoit coupable
les
eaux lustrales pouvoient seules
Dans quelques
laver.
autres endroits
en passant seulement sur
I
le lieu oîi
,
on
se souilloit
avoit un cadavre
y
inhumé. D'après ces mêmes idées un peu modifiées, on
poussa
la
il
précaution jusqu'à ne point construire des maisons,
à ne point élever des murs
,
et
surtout à ne point bâtir des
temples sur les terrains qui avoient servi aux sépultures j
précaution qui tendoit évidemment à éloigner
étoit possible les
dans
(i)
les
morts des vivans
campagnes
Chez d'autres peuples
c'est-à-dire
nature et
,
la
Au
(i)
plus qu'il
et à fixer les sépultures
reculées.
,
on adopta l'usage de bâtir des temples
près des tombeaux des premiers héros
des divinités.
,
le
,
qui daus la suite devinrent
reste, ces coutumes s'introduisirent plus tard
j
lorsque la superstition eut étouffé les sentimens delà
voix de la religion
^u'en faveur des
hommes
,
et l'on n'en
extraordinaires.
trouve d'exemples,
,,
DES SEPULTURES.
Il
cependant rend rcrcconnoissable l'endroit qui leur
fallut
Tanîot
destiné.
<?loit
265
,
y amassa des pierres j
un peu de terre sur la surinhumer rappelo;t l'usage des
à cet effet, on
tantôt on se contenta d'élever
face. Cette
manière de
les
anciennes sépultures dans
reur
le
,
voyageur
,
et tous
les
montagnes. Ainsi
ceux qui travailloient à
labou-
la terre
En même temps
étoient avertis de respecter ce terrriin.
cadavéreuses ne pouvoient se répandre ea
les exhalaisons
grande quantité dans l'atmosphère
étoit encore
le
diminué par
bitations des lieux destinés
et d'ailleurs le
;
dislance qui séparoit
la
danger
les
ha-
aux sépultures.
principes nous conduisent aisément à trouver la
Ces
suite et la connexion des cérémonies funèbres pratiquées
par
Germains
anciens peuples. Les
les
dit
même
la
Troyens.
terdite
,
Le
quens.
pour
le
brûler
voir
(5)
et
2
)
Homère nous
et Virgile des
L'inhumation cependant ne leur
étoit pas in-
respect que les Perses avoient pour
morts
comment
,
II
est
les
Phéniciens
et
les
Perses
,
,
,
les
Cartha-
Mèdes
,
les
Parthes
,
les
Egyptiens eux
,
les
Tyriens
-
mêmes
eurent toujours pour leurs morts des ca-
(1) Ils accordèrent
aux prêtres
çc qui suppose que leur
^neid. n
les
usage.
la distinction d'être enterrés
des colonnes de la hauteur de dix coudées
(2) Iliad.
,
Ethiopiens
les
et
crime de
en conséquence difficile de conce-
à la sollicitation de Darius
Les Assyriens
le soleil
comme un
leur faisoit regarder
,
ginois adoptèrent cet
(3)
(
(i)
nous en trouvons chez eux des exemples fré—
feu
les
chose des Phrygiens,
qui possédoient
,
de vastes forêts, brûlèrent leurs morts,
nombre
,
(
Alex. G. D.
n'étoit pas considérable.
1.
3
,
sous
c. 2. )
DANGERS
ESSAI SUR LES
266
veaux
tinés.
,
et des lieux
Les Chinois
qui leur étoient particulièrement
et les
trémités de la terre
Les tombeaux des
Péruviens
eurent
,
la
rois el des
,
situés
même
lîes-
aux deux ex-
pratique
à cet
grands de l'antiquité
égard.
la
plus
reculée, se trouvent dans des cavités artis'ement pratiquées
au milieu
des montagnes les plus solitaires. Gigès
de Lydie, eut
de
rois
la vi-'le
curent
P.i'rse
roi
la
leur sur la
montagne Royale près
,
de Persépolis, Sylvius Aventinus fut enseveli dans
la colline qui a
le sein
,
sépulture au pied du rnont Tmolus. Les
sa
nom
conservé son
d'une haute montagne
;
et le roi
ainsi
,
Derccnnerans
que nous
l'atteste
Virgile, (i)
Les anciens Russes transportèrent
princes dans de profondes cavernes
les
voyageurs curieux
les visitent
le
les
encore tous
Les Danois construisirent des montagnes
y
corps de leurs
long du Boristène;
les jours.
artificielles
(2)
pour
placer les corps de leurs rois. (5)
Les tombeaux dont nous avons parlé ci-dessus, étoient
un
reste de cet usage.
avec des pierres
Le simple Troglodite
,
en forme uu
en riant sur la dépouille de
qu'il jette
son compagnon. L'orgueilleux Egyp*ien élève à grand*
frais des
ses
mauso'ées
ture, et
les
pyramides
,
la
et
Grèce
Rome moderne
des obélisques.
se glorifie
(2)
1.
de ses prodiges de sculp-
le
vaste môle d'Adrien. (4)
11. 85o.
GuAiGNER. Lithuan.
(5) Annal. Sax.
(4)
offre
contient encore dans son enceinte
colonnes des Antonins et
(1) JEneid.
La Carie nous
1. 3.
Dans quelques contrées
sumer promptc-ment
la terre avoit la propriété
,
les corps qui
l'on a observé dans la
Troade
,
autres pays de l'Orieut. Plimb
.
y étoient inhumés
dans la Lycie
1.
56
,
c
17.
,
:
de conque
c'est ce
et dans quelques
DES SEPULTURES.
Ainsi
raison et
la
le
267
cnprice se sont trouves sans cesse en
opposition sur un objet dans lequel la vanité et i'ambition
ont toujours eu tant de part.
La
raens
perte d'un objet aimé demandoit des de'doniraasrs-
que
c'est alors
:
pensa à crayonner son iinaf^e,
l'on
Ce
et à conserver son portrait.
désir
lui-même au bien de
férent en
quoique assez
,
indif--
pouvoit cepen-
la socié'é,
dant tourner à son avantage^ mais l'homme, gi idé par
ses
passions
raison.
se porte
,
Au lieu
aisément au -de!à des bcrr.os de
des portraits
on voulut garder
l'art
fils,
même. La douleur indus-
d'une veuve, d'un amant
ignoré jusqu'alors
,
,
de donner une espèce de
corps inanimés. Les Egyptiens
vie à des
!a
bustes et des emptciritcs,
de*^
corps lui-
le
trieuse d'un père, d'un
imagina
,
desquels
,
les
autres peuples ont appris tout ce qui polit et adoucit les
mœurs
,
inventèrent
dessécher
,
de
l'art
les saler
et
pêcher l'action de
l'air
le
corps de
de
d'embaumer
corps, de
les
de cire
les revêtir
,
de miel
la
sur
les
humeurs
corruption
,
et
str'gnanles
de
le
,
de pré-
L'amour-
propre donna une nouvelle force à cette invention
fut universellement adoptée et pratiquée.
été
restoit errante
précédemment unie
On
l'art
des
autour du corps auquel
elle
y
a
deux
églises à
,
embauniemens
Toulouse où
se desséchant. Je les ai visitées, et je
lont changées en
un
tissu sec
avoit
tant qu'il conservoit sa forme
;
;
la
plu3
mais bientôt
conséquences en parurent assez dangereuses
II
qui
,
croyoit alors
entière, et intacte. Cette opinion donna d'abord
grande faveur à
de
rendre proj)re à
èire conservé sans danger au milieu des vivans.
que l'âme
les
,
de toute autre matière capable d'em-
poudre de cèdre,
server
,
,
les cadavres se coiisevvttit
me
suis assuré
spongieux «t
friable.
lesf
pour déler-
que
en
les chair»
DANGERS
ESSAI SUR LES
258
ruiner les de'positaires de l'autorité publique à blâmer cet
usage
,
et
même à l'abolir.
Ips corps ainsi
vrai
Il est
( i)
embaumés
que dans
,
se gardoient dans des vaisseaux de verre
exprès. Ils étoient alors placés dans
isolée
,
l'origine
se conservoient loin des villes
le
ou de
terre faits
fond de quelque cavilé
Mais
ces
premiers usages dc'générèrent
bientôt les maisons furent remplies de ces vases
conserva
gage
comme
le
dépôt
plus sacré de
le
superstitieuse
grands
,
et
ou dans du sable desséché, ou sous un tuf impéné-
trable à l'eau.
le
,
(i) Plusieurs faits
le
plus précieux des familles
foi
clite vouloit
corps
qu'on brûlât
promptement
les
opinions de
,
plus
le
la pliilosophie.
afin qu'ils
lecoanoissoit d'autres principes que l'eau
dissolvans propres à ramener
disciples de Pythagore
,
plantes et des légumes
,
d'aloès et de peuplier.
,
le
de
sein
un corps
,
les
Hera-
retournassent plus
à leurs principes constitutifs. Thaïes
mation. Suivant son système
et
chez les
nous démontrent qu'on a tenté de concilier
les
,
publique. Cette pratique
Le peuple, c'est-à-dire
cérémonies des funérailles et
et
les
la
accréditée cependant que
n'étoil
et les riches. (2)
,
on
;
de Milet
se déclara
la terre
,
qui ne
pour l'inhu-
renfermoit des
à ses premiers principes.
Les
pleins d'idées mystérieuses sur la natvire des
entouroient les cadarres avec des feuilles
Les Cyniques
et les Pj'rrhoniens parurent
indifierens sur ce point.
(2) Tout ce que l'on croyoitimpurétoit écarté de cette cérémonie,
les étoffes de laine en étoient bannies , et on ne se servoit que de
toile de lin. On a trouvé, dans des corps embaumés, de petites statues de cuivre de marbre ou de terre qui représentoient Osiris ou
,
Platon,
Isis
,
ou Proserpine. Souv^t aussi
,
l'on renfermoit dans les
tombeaux des sommes d'argent considérables, ou des meubles
très.,
précieux. Les Espagnols ont trouvé dans les Indes occidentales; des
d'or et de matières d'un très-grand prix. Les Juifs
enterroient des trésors immenses avec leurs morts. Plutarque rap-
tombeaux remplis
.
que les rois des Perses et des Macédoniens
•rdonnoient que l'on renfermât leurs trésors dans leurs tombeaux.
porte, ainsi que Strabon
,
ÎDES SEPULtiTîlÈS.
grand nombre dans toutes
d'inhumer
les
corps
il
:
nations
les
,
^69
se contenta toujours
y eut même
des nations entières
chez lesquelles rinhumation fut pratiquée généralement et
sans aucune interruption.
Déjà plus d'une
fois
tations.
des maladies contagieuses avoient
de porter
fait sentir la nécessité
les
cadavres loin des habi-
Le grand nombre des morts après une
meurtrière
avoit obligé de les brûler
,
,
et
de
se
bataille
contenter
de conserver leurs cendres. Ces exemples furent adroite-
ment employés pour détruire
baumemens
5
et
ils
l'usage trop étendu des
réussirent d'autant
mieux
,
qu'ils
emn'é-«-
aucunement contrairesà l'opinion dominante.QueIqu«
temps après tout changea donc de face, et le feu remplit de
toient
cendres
les
tombeaux
urnes. L'usage de brûler les
et les
même chez les peuples qui avoient d'abord
simple inhumation. On avoit observé que les
corps se répandit
pratiqué la
longues guerres,
les
fréquentes transmigrations
et la réédification des villes
des temps
,
,
bouleverser toute
les 08 confiés
dévoient, avec
la
la
ruine
la
,
révolution
surface d'un pays
depuis plusieurs siècles an sein de
,
et
que
la terre
,
dévoient être alors indispensableraent exposés au dehors.
La
crainte d'une telle profanation détermina généralement
à réduire
les
cadavres en cendres. Dès ce
comme
repos fut regardé
On
alla plus
Cet usage fut aussi
loin
très
-
:
moment,
leur
plus assuré.
on voulut exclure des murs
fréquent chez les Romains
:
il
et
de
remonte à la
plus haute antiquité. Les anciens Païens n'oublioient jamais de
la bouche des défunts, qu'ils désiou de trientem. Delà, Virgile, en
mettre une pièce demonnoie dans
gnoient sousle
nom
A' obolum
parlant des morts ,les appelle souvent inopem turbam- Spond. p. 69
lîi
,
70 et
m.
,
ESSAI SUR LES
270
l'enceinte des villes, ces cendres
dant qu'avec
re.'-pect
;
et
DANGERS
qu'on ne regardoit cepen-
lieux qui avoieiit été consa-
les
aux sépultures ordinaires, furent destinés à recevoir
Les grands chemins ont été pendant long -temps
crés
les urnes.
bordés de tombeaux
,
et
de pierres cinéraires couvertes
voyageur apprenoit facilement
d'inscriptions. Ainsi le
actions glorieuses de ses ancêtres
et
,
tout
le
voit des exemples et des sujets d'émulation.
monde y
les
trou-
Un coup d'œil
procher à tout
hommes, sembloit repassant sa propre foiblesse. D'un autre côté,
on écartoit des
villes le
jeté sur les dépouilles des grands
tion
,
pour défendre
l'incendie et la destrucses murs
un crime de les
aux ennemis.
nouveaux dogmes qui favoLa philosophie adopta différentes opi-
religion introduisit de
risèrent cet usage.
nions sur
nature des esprits
la
on crut que
les
et
sur l'activité des flammes
à leurs principes constitutifs
;
l'âme, disoit— on
sa prison, purifiée
du fardeau d'un corps
entraînée vers sa sphère
,
périssable
,
,
promp-
le
feu, et dé-
est
rapidement
par
et tend à se réunir à l'âme de
l'univers. Les
Egyptiens adoptèrent celte coutume
industrie leur
fit
les
:
corps étoient ainsi promptement rappele's
tement dégagée de
livrée
,
ces dépôts sacrés^ c'eût été
laisser en proie
La
carnage
peuple se trouvant engagé à sortir de
le
trouver un nouveau
,
et leur
moyen de conserver
cendres de leurs morts dans l'incombustible amiante.
Lps dépenses considérables du bûcher
font cependant présumer que
le
et
des aromates,
peuple n'a jamais obtenu
cette distinction.
Parcourons
l'his'oire
ont été dans tous
chemins
et
des villes.
que
11
est
les
l'on
j
nous trouverons que
temps rcciipés à
la
les soldats
construction des
pratiqua toujours des souterrains loin
également certain
qu'il
y a eu en
plusieuri
DES SEPULTURES.
pays
clés
tombeaux
loieril
Au
271
fonds publics assignés pour la construction des
,
que pour
ainsi
l'entretien des
presque continuellement dans
milieu de tant d'usages que
bûchers qui brûtrès-peuplés.
les états
caprice et la vanité
le
ont produits en difTérens endroits,
la
nature,
les lois et
donc toujours accordées pour éloigner
la religion se sont
moi Is des v vans, et jamais on n'a perdu de vue la
pour laquelle les tombeaux avoient été construits loin
les
fin
des
villes.
Il
^
convient maintenant de jeter un coup d'œil rapide sur
trois nations
dont
époques
l'histoire offre les
Nous trouvons
téressantes.
chez
plus in-
les
de nos
elles les éléinens
usages re'ativement aux cérémonies funèbres. Ces peuples
sont
les
Hébreux
Grecs
les
,
et les
Romains.
Sépultures chez les Hébreux.
C'est
parmi
miers fondemens
sélytes de la
judaïque
,
,
et l'Eglise
Grèce
rible
le
Christianisme jeta ses pre-
primitive se forma des pro-
du Latiura. Les
et
traces de l'antiquité
toujours conservées inviolables et pures
conduisent aux temps
mation
que
Juifs
les
ait été
généralement pratiquée. V,n
donna entrée
à la
avoir osé porter sa
mort dans
Caïn
main meurtrière sur son
( i
dut continuer d'inhumer
)
le
hor-
forfait
cet univers.
cacher son crime en couvrant de terre
qu'il venoit d'assassiner.
nous
,
plus anciens dans lesquels l'inhu-
les
,
frère
après
,
D'après cet exemple funeste
les
crut
corps de celui
,
on
corps de ceux qui moururent
dans des campagnes désertes et dans des lieux inhabités.
Les traditions ridicules des rabbins
I.
( 1 }
Joseph. Auliq.
1.
i
,
c. 3.
,
adoptées par quelIl
II
I
I
I
I
I
I
i<
ESSAI SUR LES
i'72
DANGERS
ques - uns de nos historiens, ont accrédité
du crâne de notre premier père, que
et
Abraham
d'Hébron
ou
,
Lui-même
préiend avoir
scrupuleusement par Noé jusqu'au temps du
été conservés
d-luge.
fable des oé
la
l'on
acheta
déposa
il
des
enfcins
de Het
sa sépulture; et
y trouva
caverne
la
corps de Sara après sa mort.
le
après lui Isaac
,
Rébecca et Lia y furent également ensevelis. Le tombeau
de Rachel fut placé le long du chemin qui conduisoit de
Jérusalem à Ephrata. Jacob acheta pareillement des eufans
oii il fit élever un tombeau.
beaucoup d'appareil par son fils
de Séchera une pièce de terre,
fut enterré avec
y
Il
Joseph, qui
Joseph
honneurs de
les
transporter de l'Egypte où
le fit
et ses autres frères
reçurent dans
la sépulture, (i)
tombeaux des
Pendant
la
étoit
il
même
le
mort.
lieu les
captivité d'Egypte,
sans doute placés dans
Israélites furent
quelque lieu éloigné, suivant l'usage des peuples dans les
pays desquels ils étoient fixés. Leurs longues courses dans
les déserts
cet usage.
dans
,
servirent à donner encore de la consistance à
Moïse fut enterré
le fut à
ainsi
par
,
de
ordres de
,
,
que Josué
,
,
sur les montagnes
des Juifs dans la Terre promise
la loi
les
Moab du côté de Foger
Cadès Aaron à Or et Eléazar
la vallée
,
Dieu même
Marie
:
fils
d'Efrera.
,
sa
,
sœur
de ce dernier
Après
l'entrée
après l'établissement de
,
judaïque,et l'inauguration des cérémonies religieuses,
on reconnut que
les
Dieu même
ordres de
s'opposoient
au
voisinage dangereux des cadavres. Suivant leur u?age, l'at-
touchement d'un corps mort leur
(
1 )
On
croit, d'après la doctrine des
faisoit conliacter
commentateurs
^
que
les
une
dé-
pouilles de tous ces illustres patriarches dont nous venons de parler
furent réunies dans la caverne d'Hébron aux osseraens d'Abraham.
Vojez Caim. ad ^ct. Apost.
c.
7
,
36 et
ibid.
DES SEPULTURES.
impureté légale
;
pour
et
vêtemens. Enterrer
l'efFacer
morts dans
les
c'étoit les souiller. C'est ce
les
27?
dévoient laver leurs
ils
maisons particulières,
léglementqui
les
rendit atten-
cadavres de leurs demeures.
Ils redou—
communication avec eux, au point qu'il étoit
défendu aux voyageurs de marcher sur les heux
morts étoient inhumés et que do petites colonnes
éloigner
tifs à
,
les
toient toute
même
ou
les
,
faiboient aisément apercevoir. l's eurent aussi
de peindre en blanc
l'on renouveloit
la
grand scia
surface de leurs tombeaux^ ce que
chaque année.
Il
leur étoit
cependant
permis d'avoir leurs sépultures dans des maisons de
pagne
et des
et c'est là
;
ou
premiers de
l'on
La nourrice de Rébecca et
au pied d'un arbre. Le malheu-
eut leraême sort, (i) Les prêtres étoient
vSaiil
dans leurs terres
rois. (2)
,
cam-
luxe des grands
le
la nation.
Débora furent enterrées
reux
voyoit briller
quelquefois dans
et
Des cavernes creusées dans
la
le
inhumés
tombeau des
montagne de Sion
,
sous les fondemens du temple et dans les jardins royaux
furent destinées aux sépultures des rois de Juda. Dans la
,
suitedes lemps,malgré la vicissitude desévénemcns éprouvés
par ce peuple
notable.
,
il
n'arriva sur ce point
l'Ecriture
il
,
corps (3) et de
%
les
,
telles
que
parmi eux
embaumer. Dans
les
celles
de brûler
Paralipomène?
inhumé dans une forêt près de Jadés-Galaad (1. i. des
De-là David emporta ses dépouilles ou ses os r/'duitsen
cendres dans la sépulture deCis, père de Saiil, au territoire de
( 1
i
passages de
paroît seulement qu'il s'introduisit
quelques pratiques étrangères
les
aucun changement
Si nous en jugeons par ces trois
)
Il fut
Rois. 3i. 11,
)
,
Benjamin.
(2
)
3
)
(
II.
1.
i.
des Rois. 2i. 12.
Parnlip. 74. 16.
Suivant Spondanus
T.
6.
,
(
CcemeU sacra,
p. i.58.
)
les
18
Hébreux
dans
et
DANGERS
ESSAI SUR LES
!2;4
ouvrages de Jéréinie
les
rémonie de brûler
,
il
est question de ia ce'~
^comme d'un
rit
introduit en
Çeut - êlre cet usage fut -il de courte
particulier à quelques — uns d'entre eux. Les
faveur des rois,
durée,
corps
les
,
et
(i)
corps de Saiil et de Jonathas furent réduits en cendres par
les
peuples de Jadès-Galaad
pour
,
On
la rage dès Philistins. (2)
honneurs de l'embaumeiMent
pas déterminé par
s'cxhaloit
nous
les
liqueurs que l'on versoit sur
L'odeur fétide qui
motifs.
quatre jours après sa mort
,
conjecturer que
fait d'ailleurs
mettre à couvert de
mais on n'y fut sans doute
}
mêmes
du corps de Lazare
les
rendit à quelques - uns les
morts
les
parfums
les
,
et
,
les
ne servoient qu'à
resserrer davantage les linges dont on les enveloppoit.
Nous voyons donc que
les
cavernes et
les
campagnes
ont toujours été destinées aux sépultures.
(5)
inhumé dans une
aussi d'autres
grotte oii l'on
cadavres, parmi lesquels
Ecritures
les saintes
,
il
plaçoit
Elizée fut
trouva un qui, suivant
s'en
recouvra miraculeusement
la
vie
On avoit creusé pour le
même champ oix reposoient
par l'attouchement du prophète.
jeune Tobie une fosse dans
le
les autres uaaris infortunés
de Sara. Le
brûlaient des parfums sur les cadavres
hustio
:
d'<)ù
,
;
c'est ce
monument
élevé
qu'on appela com-
selon lui, l'on a conclu mal-à-propus que ces peuplée
étoient dans l'usage de brûleries cadavres eux-mêmes.
( 1 )
Un
feu continuel, et capable de consumer les cadavres et les
autres immondices de la ville ,brûloit perpétuellement dans la fosse
profonde de Tophet,qui
00. 33.
)
faisoit partie
Cette tradition a fourni les
geenna ouge/ie??na. Calm.
(
L
2
)
La nécessité leur
fit
de
noms
}
Calm.
de ce qu'on appelle
Uict. Bibl.art. Cedron.
en ce
moment une
a. des Rois. 21. 10.
(3
d'Hennon. (Isaie,
la vallée
et l'idée
Dict. Bibl. art. Stpulcrum.
loi
de cette conduite.
DES SEPULTURES.
par Siméon à Médine
très-connu. Le
pofté hors de
famille
fils
de
au
,
Naim
de
,
est
avoit été
lieu de la^sépultured'^ toute sa
Jésus-Christ, le rencontra. L-'élonnant
démoniaque dont parlent
brisé ses chaînes
des Macchabées
la veu^ve affligée
ville
la
c'est là oiï
:
en faveur
,
27S
les
évangélistes,qui
s'enfuit «lans le désert
,
après avoir
hab; oit
nous
dit-on, au milieu des tombeaux. Lazare fut enterré dans
les
,
,
environs de Bélhanie. Joseph d'Ariinathie
parmi
sidérable
les Juifs
au milieu d'un rocher
lieu
de
la
^
,
s'étoit fait
leurs
,
cité
dans
mort du Sauveur avoient
la
,
,
puisqu'il est dit dans
la vie,
ville.
la vallée
uns prétendent que celui de Jérusalem
de Cédron
,
aux environs de laquelle
les Pharisiens achetèrent 'e
champ de Vasaje pour
de sépulture aux étrangers.
Un
un peuple qui
l'avoit reçu
jours très— fidèlement
dèle très
,
eut toujours hors ses rriurs son cimetière
public. Quelques
étoit
con-
tombeau
qu'inamédiatement après avoir recouvré
revinrent dans cette
Chaque
homme
dans un jardin voisin de Goîgota
tombeaux hors de Jérusalem
l'Ecriture
,
creuser un
sépulture de Jésus- Christ. Plusieurs saints per-
sonnages qui ressuscitèrent à
ils
,
,
de Dieu
,
et
qui l'observa tou-
doit être regardé
— respectable pour
les
servir
usage aussi'constant chez
comme un mo-
Chrétiens.
Sépultures chez les Grecs.
L'usage
le
plus ancien chez
Pausanias nous
beaux
les
a laissé
les
Grecs fut rinhumafion^
une énuméri'tion exacte des tom*
plus connus dans Ces temps qui semblent tenir
un peu delà fable, il nous apprend qu'Hs étoient situés
On pleine campagne, ou le long des rivages de la mer
au pied ou sur le sommet des montagnes. Dans la suite,
,
ESSAI SUR LES
2:6
DANGERS
l'usage de Lrùler les morts s'introduisit aussi chez eux. (i)
Alors on renferma
urnes qui contenoienl
les
dans des maisons privées
même
quefois
d'abord
temples. Ces exemples furent rares
les
l'administration et
L'inhumation
patrie.
,
cendres
les
villes, quel-
on n'accorda cette distinction qu'aux chefs de
et
,
dans
dans l'intérieur des
partout ailleurs
,
aux généraux qui avoient sauvé la
fut toutefois plus usitée en Grèce que
on respecta inviolableraent l'usage
et
très -salutaire de transporter les cadavres hors des villes.
Les Thébains les peuples de Sicione de Délos et de Mégare les Macédoniens les habitans de la Chersonèse et de
,
,
,
,
Grèce presque entière
la
,
é^ard. (2) Les législateurs
même
tinrent la
conduite à cet
plus fameux en firent un
les
point intéressant de leur code. Cécrops à Athènes voulut
que
morts fussent portés hors des murs
les
et rétablit dans toute sa
n'y a eu à Athènes
blique
,
jusqu'aux derniers temps de
l'intérieur de la ville. Cette distinction
( 1
)
fils
Solon adopta
;
et il
répu-
la
qu'un petit nombre de personnes inhumées dans
,
honorable fut seu-
Quelques-uns font remonter l'origine de
qui voulut reporter au roi Licidius les
Hercule
:
vigueur ce sage règlement
cet usage
,
jusqu'à
tristes restes
de sou
,
Argivus
plus grand
mort dans une
,
bataille.
nombre pense que
(
Hom.
scoliast.
lliad. 7. )
Le
cet usage date de la guerre de Troie
,
carnage atroce et l'exemple des Phrygiens déterminèrent à
prendre ce parti comme le plus simple. Voyez Porter, dans sou
oià le
,
jirchealogie
(
2
Jans
Il
)
,
1.
4,
Lycurgue
temples
les
c. 6.
fut le seul qui permit les
,
et
dans
les lieux publics
tombeaux dans
où
le
les villes,
peuple se réunissoit.
voulut ainsi accoutumer la jeunesse Spartiate à la bravoure et au
courage
,
en
1?.
familiarisant avec l'idée de la mort. Il semble qu'on
pouvoit parvenir au
les usages adoptés
c. 1
,
§.
même but en
,
dans le reste de
suivant
la
,
à l'égard des sépultures
Grèce, l'oyez Instit. Polit,
,
1. i,
i5.
I
DES SEPULTURES.
277
îement permise en faveur de quelques héros. C'est ainsi
qu'on
dans
laissa
Céramique
le
tombeaux de
les
citoyens qui s'étoient sarrifiés pour
Platon
Ton
à
dans sa république
,
fasse
terrains sablonneux
Les mêmes
lois
ces braves
la patrie, (i)
même que
campagnes propres
les
veut qu'on réserve pour cet usage
il
;
de
ne permet pas
,
aucune inhumation dans
culture
la
le salut
,
arides
,
ne sont d'aucune
et qui
les
utilité.
étoient en vigueur dans la grande Grèce.
Les Carthaginois trouvèrent hors de Syracuse des tom-
beaux élevés par
les
habitans de cette
ville.
La même
chose arriva à Agrigente. (2) La religion chez eux donna
sa sanction à celle
(
1
Vers
)
coutume.
les derniers
(5)
La
sainteté des
tombeaux
,
temps du gouvernement d'Athènes Sophocle
,
ne trouva pas de tombeaux dans cette ville , quoiqu'elle fût assiégée
par les Spartiates, et; Sulpitius , dans des temps moins reculés , ne
put y obtenir de sépulture pour Marcellus.
( 2
Les Tarentins suivirent
)
occasion
seroient bien plus
qu'ils
(
PoLYB.
1.
les
mêmes
consultèrent l'oracle
ils
8.
)
heureux
Le sens véritable de
aux moyens d'accroître
la
,
usages- Je ne sais à quelle
en reçurent pour réponse
et
,
si
cum
pluribus hahitarent-
l'oracle étolt
population.
Que
saisi le
sens de l'oracle.
manière de peupler leur
(
3
)
Il
faut
permirent
,
ville.
n'y eut jamais de nation plus jalouse que les Grecs
les
,
de don-
honneurs de la sépulture. Les Athéniens oublièrent
avantages des victoires les plus illustres, pour remplir ce
ner aux morts
souvent
Il
qu'ils avisassent
murs et ils crurent
convenir que c'étoit une étrange
d'ensevelir les morts dans l'enceinte de leurs
avoir
,
firent-ils V II
les
devoir. Souvent
cellens généraux
même
,
,
malgré ces victoires,
ils
sacrifièrent
d'ex-
parce qu'ils ne s'étoient pas montrés assez zélés
pour
les
faire inhumer les soldats tués dans l'action. Ceux qui violoient
tombeaux étoient regardés comme des victimes irrévocablement
,
destinées à la colère des dieux. Les augures qu'ils tiroient, les prières
et les
vœux
qu'ils faisoient sur les
tombeaux
,
démontrent avec quel
empressement les dépositaires des préceptes de
la religion
avoient
dont plusieurs devinrent
ïiités, (i)
^*^
pour
et
aux cindres
et à la
les
temples de certaines divi—
les
4^^ furent regardés coniuie des asiles pour les
ïualheureux
dont
DANGERS
ESSAI SUR LES
978
les
accusés
menaçoienl
les lois saintes
le
,
mémoire de
les
respect que l'on porloit
ses ancêtres
malédictions lancées contre eux par
mot
les
,
peines
violateurs de ces usages,
les
ua
prêtres, en
toute la doctrine religieuse et la mythologie des Grecs,
n'avoient pour but que de soutenir les
de porter
les
qui ordonnoient
lois
cadavres loin des habitatious.
Sépultures chez les Romains.
Les Romains
pcuploient rit
se
lie
conformèrent aux usages des nations quf
;
ou
veut,
si l'on
morts.
On
blissement
croit
en
que dans
Italie
leurs habitations
,
,
ils
le
la
se servirent
et qu'ils
grands pour renfermer
les
qu'i's
avoient
conservèrent l'usage
,
des souterrains de
placèrent des
y
le
et
soutenir avec quel<(ue
droit d'élever des tombeaux,
seulement dans leurs maisons de campague.
recommandé
le
vases assez
cadavres. Mais on peut révo-^
quer cette tradition en doute,
fondement
ils
nature
en inhumant les
commencement de leur étn-^
qui leur avoitété indiqué par
(2)
devoir de la sépulture. Les écrivains Grecs, et snr-
tout les poètes, nous ont laissé des détails intéressans à ce sujet,
peut ajouter que les sermons
( Anthoî. et BROuiEUs. Epigr. gr. ) On
les plus solennels furent aussi
tombeaux, que
s'ils
sacrés, ayant été
prononcés sur les
TaToient été sur les autels. Tout
qu'Alexandre avant d'entreprendre
,
la
guerre d'Asie
,
le
tombeau d'Achille.
( 1 ) AnNOB. 1. 6. Non. Marcel, c. G. n. 93.
(3) Personne n'ignore combien on est peu d'accord sur
'^e Virgile
,jEdibus ante suis
refer
kunc
—
(
iEneid.
mojjde
sait
sacrifia sur Is
6.
ce passnge
102.
)
Lf
DES SEPULTURES.
Numa
eut le sien sur
le
raont Janicule
pas alors dans l'enceinte de
cédèrent eurent
la
le
le
Champ
entre la ville et le Tibre. Suivant
pien
placé,
ne
s'il
de
et dignes
Rome
rois de
(2) les
,
sur cette montagne
suc-
de Mars
situe
,
témoignage d'Ap-
le
seuls pouvoient être ensevelis
être
reconnoissance publique. Yalérius Publicola
la
de
transmettre à
dans l'histoire,
,
rois qui lui
distingué par des actions glorieuses
s'étoit
Tudertus obtinrent
tinction
279
qui n'étoit
(i)
aucun particulier ne devoit y
:
et
le
Les
ville.
leur dans
,
cet
honneur. Le premier avoit droit
descendans. Toutefois nous lisons
ses
n'osèrent faire usage de cette dis-
qu'ils
qu'autant qu'elle fut nécessaire pour instruire
postérité des services qu'ils avoient rendus à la répu-
la
Les vestales jouissoient de
blique.
inhumées dans
enfreint le
gées
,
vœu
étoient
donner
fit
l'enceinte de la ville
le
prérogative d'être
la
qui avoient
et celles
j
de chasteté à laquelle
elles s'étoient en^;a—
inhumées dans un champ, auquel
nom
Champ
de
du crime.
(5)
celte faute
Les généraux
eurent bientôt part à cet honneur. L'ambition et l'orgueil
rendirent enfin assez
le
commun parmi
les
grands de
la
nation.
La
loi
des douze Tables
,
des institutions faites pour
soit qu'elle fut
les
Grecs
,
une collection
ou plutôt un ré-
sultat de certaines recherches sur l'ancien droit d'Italie, (4\
ne
fit
que renouveler
Ter s 328
du même
livre
moins obscur. C'est
premier usage qui avoit souffert
le
Quant sedibus ossa quierunt
,
ainsi
œdts pour sedes.
(i ) AuREL. Victor. 2
(2) De Bell. civ.
( 3 ) Denis d'Halica rn.
que chez
Orig. G. R.
1.
8.
Amm.
Marcellin.
Numà.
90. Ovid. Fast. 6.
(4)Vico, BoKAMY, Terraison,
etc.
1.
,
n'est pas
32,
on
lit
DANGERS
ESSAI SUR LES
28o
quelques interruptions
lorsqu'elle défendit expressément
,
de brûler ou d'ensevelir aucun cadavre dans
termes
les
depuis
mêmes
de
quatrième
le
la
loi
d'une
,
dans
république, on mettoit in-
la
et
ossemeiis
les
l'inhumation. Plus
inhumés
guerres opiniâtres que
les
Par
la ville.
paroît clairement que,
il
bûcher
le
on avoit dû voir
fois
découverts
et
de
siècle
difTéremment en usage
(i)
,
,
ou 'rages
les
Romains
avoient eu à soutenir avec des peuples barbares. L'horreur
que
les
maximes
cadavres
la
,
pour leur
se réunir
:
sagesse des magistrats
prendre
faire
,
tout devoit
parti de brûler les
le
moven de prévenir
(2) c'étoit le
dévoient nécessairement produire
superstition
eux contre de
religieuses excitèrent eu
prof.'inations
telles
maux que
les
génie guerrier et la
le
du peuple.
L'administration et la religion se concertèrent heureusement pour accréditer de plus en plus l'usage du bûcher.
On
les
une petite partie du corps
convint d'inhumer
doigt, par exemple
,
afin
de réunir
cérémonies. (5) Cependant
la ville à l'abri des incendies
laisons d'un
( 1 )
(
2
)
de
préserver des exha-
la
morts dans l'intérieur des
bri des insultes des Barbares.
V. Grav. Orig- Jur.
l'actioQ
in urhe ne sepelito neve urito-
Forée explique ainsi l'usage qui s'introduisit chez
les
de mettre
étoit nécessaire
il
et
un
,
pratiques de toutes
grand nombre de cadavres exposés à
Hominem mortuum,
d'inhumer
J.
,
les
Rom
I.
Forée,
2
,
c.
les
Romains
villes,
pour les mettre
2
de 1745.
lett.
,
édit.
à l'a-
Voyez
78.
Quelques familles des plus illustres de Rome n'adoptèrent
pnmtce nouvel usage. La famille Cornélia , par exemple continua
(3)
,
d'inhtimer ses morts jusqu'aux temps de Sylla il fut le premier de
ea famille qui ordonna que son cadavre seroit brnlé. Les historiens
observent qu'il le fit dans la crainte qu'on ne déplaçât son corps
:
,
comme
avoit déplacé celui de Marius. Cic. 2
de L. L. ubi Scalio, et Turneb.
il
,
de Leg.
5,
Varr.
4-.
DES SEPULTURES.
des flammes.
distraire les habitans
Il falloit
281
du
spec-
triste
que leur offroient continuellement tant de cëre'monies
tacle
funèbres.
La
destina donc la pleine
loi
pultures et aux inhumations
extrémités
du faubourg
dans
et
,
campagne aux sé-
permit à peine que
elle
voisin de la maison
La
vissent à cette cérémonie.
de ses droits
:
sidoient dans les villes
religion trouva dans la sainteté
dû aux
respect
le
,
les
du mort ser-
les
divinités qui pré-
d'une précaution
raisons
si
utile. (1)
(i) C'étoitun principe de religion
sacré à la divinité
,
,
que tout
a
qui avoit été cou-
étoit souillé par l'attouchement d'un mort.
Les
prêtresse faisoieut une espèce de scrupule d'assister aux funérailles,
ou d'entrer dans un lieu où étoit un cadavre ils se croyoient hors
d'offrir des sacrifices aux dieux lorsqu'ils étoient souillés par
:
détat
,
l'attouchement de ce qui pouvoit avoir eu quelque rapport à un cadavre.
De
préjugés eurent le
tels
toyens des tombeaux
gnés des
villes.
tem
non
inferri
( 1. 1 ,
licet
,
tit.
21
sur les lieux religieux
les
vigueur;
:
Ne
dit à ce sujet le jurisconsulte
,
§ 2.
)
même
,
inquit
,
que nous voyons par
,
,
grecques de Brod.
109
,
Paul,
civita-
in
défense dans la loi 12, au code
la loi
la suite.
Code Théodose ,19, tit 17 c. 6. ) Et
ment plus ancien on peut consulter
,
Corpus
empereurs Chrétiens, cette opinion eut toujours
c'est ce
les ci-
sanctum, municipiorum jus polluatur.
de laquelle nous parlerons dans
ques
que ceux sur lesquels
ne funestentur sacra civitatis- Les empereurs
Dioctétien et Maximien font la
Sous
effet
ceux-là firent que les tombeaux furent éloi-
et
,
Ecoutons ce que
dans ses Sentences,
même
dû aux sépultures. Ceux-ci écartoient
étoit fondé le respect
1.
1.
2,
et
(
si
le
Juuius,
la
même
de l'empereur Théodose,
Voyez Godefroy, sur
on désire quelque
le
monu-
Recueil des Epigrammes
en
ses
Questions politi-
etc.
Aux motifs de religion, vinrent se joindre des raisons de politique et de morale, détaillées par Varron dans son ouvrage sur la
langue latine
que
but.
je
,
et
rapportées par l'empereur Théodose dans la
vien^ de citer. Elles tendoient toutes également au
loi
même
Il
DANGERS
ESSAI SUR LES
382
ordonné de respecter
éloit
ce litre, éloit inviolable
Le scrupule
,
les
morts. Leur asile, à
et leur sépulture étoit sacrée, (i)
religieux sur cette matière fut porté
que peu contens des marques de respect pour
beaux
,
Romains voulurent que
les
endroit qu'on enterrât un mort
étoit
,
tout
,
moment
des ce
,
tom-
les lieux destinés
sépultures fussent particaliërenient consacrés.
vironnoit
loin
si
les
aux
En quelque
terrain qui l'en—
le
soustrait à la circulation
,
du commerce.
Sous
consulat de Duillius
le
dans
,
le
temps ou
les
trésors de l'Asie conquise n'avoient pas encore rendu l'agri-
culture un objet de mépris pour
pour
le
gouvernement,
les
le
maisons
chacune dans leurs ^rres
peuple
les
et d'indifférence
plus illustres a voient
tombeaux de leur
les
famille
,
qui chaque jour devenoient plus spacieux. Les terres ce-
pendant ne produisoient rien
et l'étendue
les
le
défaut de culiure
;
,
magistrats crurent devoir s'opposer vigoureusement à
l'accroissement de ce désor.lre
dans
velles sépultures
les
par
,
des campagnes cultivées diminuant beaucoup
plus illustres
Scipions
,
les
telles
,
que
les Servilius,
:
on cessa de faire de nou-
campagnes
les
les
:
Métellus
Valérius
,
celles
,
les
des familles
Claudius
,
les
furent transportés
(i) Nous ne pouvons douter du respect que les Romains avoicnt
pour les tombeaux. Les formules par lesquelles ces monuraens étoient
consacrés aux mânes, les peines prononcées contre ceux qui déro-
boient quelque chose dans ces
lieux sacrés
,
et l'attention
avec
sinterdisiicnt d'y satisfaire à aucun besoin naturel, en
fournissent des preuves multipliées. Enfin , on ne pouvoit transpor-
laquelle
ils
ter en d'autres lieux
,
des corps déjà inhumés
des prêtres; et dans les provinces, sans
VoyezHsia.
é,
etc.
uint.
Rom.
II, Tit.
la
i. 4. 7.
,
sans le consentement
permission des magistrats-
Nieup. R- R-
sect. 6,
c
,
DES SEPULTURES.
long des chemins
îe
et les
,
ne furent point sans
noms de
donner aux grands
fit
voies Aurélia
Flaminia
,
Champ
coMine des jardins
la
de Mars. La religion
d'autre intérêt que celui de
d'elle-même
chez
(1)
les
la
Romains des bûchers
Peu après,
la
même
raison
et
fit
cîieniîns
Appia
,
,
un peu au-dessus du
qui n'avoit sur ce point
,
république, adopta
comma
Le peuple eut aussi
des tombeaux communs. (2)
nouveau plan,
ce
,
Lucilia
cependant placèrent leurs
L,avinîana et Jitlia. Plusieurs
tombeaux sur
y apportèrent
qu'elles
utilité.
Celte sage ordonnan' e
les
oinemcns
285
(i)
renouveler
la loi
des douze Tables
contre l'usage d'enterrer dans les villes, qui ,sou3 prétexte démettre
les sépultures à l'abri de toute profanation, auroit infecté les lieux
d'assemblée:
Quod iniqunm
putarunl locum. publicum privalâ
esse
retigione cbligari. Cic. de Leg.l. 2.
Dans
d'autres ocrasions la piilitique
désarmée par
,
la religion,
que cette der-
fut forcée à reconnaître son empire. Elicn rapporte
nière servit de prétexte spécieux aux patriciens pour rejeter la fa-
meuee
loi agraire
,
proposée par
les
Gracques
:
on crut
qu'il étnjt
«ontraire au bon ordre, que le lieu où reposoient les cendres do«
morts, changeât ainsi de maître
insurmontable au partage des
(2)
Uoc miserœ
;
et cette réflexion fut
terres. Elieît, var.Hist.
plebi stahat
commune sepuirrumHoRAT.
Tels étoient les petits puits,
l'histoire. Soit
(
un obstacle
1. 1 1.
puliruli
.
)dont
1.
il
1
j
sat
8.
est question dari«
que ce fussent des creux profonds semblables
puits, soit que ce
nom
doient aux environs
,
à des
leur \îut de l'odeur affreuse qu'ils répan»'
ces lieux étoicut des cavités
où l'on
jetoit les
cadavres des gens du peuple. Les lieux où l'on brùloit les cadavres
étoient appelés uslrine
,
ou bûchers publics. Les
petits puits étoieiit
Ce fut l.ù que Mécène eut sa sépulture,
tombeaux eu eurent été ôtés. Horace eut
situés sur les Esquillies.
après que tous les petits
aussi la sienne près
de celui dont
il
a tant célébucé ramitié-
DANGERS
ESSAI SUR LES
28't
Quelques citoyens riches, Gémellius Bélius entr'autres
achetèrent
fjui
faveur du peuple
la
pour
grands
les
des funérailles
,
hommes
et les citoyens
la
pauvres obtenoient
faveur delà libéralité des pontifes.
Il
(i)
commune. La république
dépense du tombeau et
dévoient servir à la sépulture
faisoit
,
en lui donnant des terres
,
même
la
(2)
eut cependant quelques exceptions faites en faveur
y
de certaines personnes. Les vestales ne perdirent jamais
généraux qui avoient reçu
toujours
les
même
le
du
ministres
droit.
les
honneurs du triomphe eurent
Les prêtres,
culte public
,
dans
et
réclama en sa faveur. Les Césars
la
depuis Auguste, élevés à l'apothéose
jouir de cette distinction ?
tous
la suite
en jouirent également, L^ne
pareille distinction flattoit l'amour-propre
cun
le
Les
privilège d'être ensevelies dans l'enceinte des murs.
Nous
,
,
;
dès lors cha-
qui furent tous
,
pouvoient-ils nepas
lisons
cependant que
les
corps de quelques-uns d'entr'eux furent portés hors des
murs de Rome.
que
C'est ainsi
transporté dans la voie Latine
dans
la
la voie
Appia
voie
;
et celui
j
le
corps de Domitien fut
d'un autre empereur
distinction
cette
usurpée dans
l'on
les
révolutions
,
ou parce
fréquentes que
éprouva. L'empereur Adrien, par un
veut
,
par une constitution
,
(1)
il
ne désigna que
Reines. Insc.
les capitales
class. 7. 20.
(2) Id. class. G. 52. 17.1.
(5) Ulp. leg. 3, §. S,
D. de Sep.
viol.
,
parce
qu'elle fut
de
la ville
rescrit
,
ou
,
trouva obligé de
se
défendre de nouveau l'inhumation dans
hasard
une
être
cessa d'en
qu'elle fut accordée trop facilement
si
,
dans
,
Laviniana.
Bientôt
Rome
Septime- Sévère
celui de
les villes. (5)
:
Par
mais Antonin
le
DES SEPULTURES.
Pieux
,
d'enterrer
ment
auquel on attribue une
(i)
morts dans
les
qu'il
à ce sujet,
fit
vaste empire.
commun
les
villes
comprit dans
,
L'usage de brûler
(2)
sous ses successeurs
(3)
;
il
et cessa enfin
,
corps fut moins
les
le
le règle-
bourgs de son
les villes et les
sous cet empereur
285
rendue contre l'usage
loi
fut encore
moins
totalement sous l'em-
pereur Gratien.
(4) Diocletien et Maximien furent aussi
obliges de détruire les abus qiii se coramettoient de tous
côtés contre cette
loi. (5)
Sépultures chez les première Chrétiens.
Les
trois nations
qui composèrent primitivement l'Eglise
trouvèrent l'inhumation
e'tablie
de leur religion
les
par
et
chez
elles
par
les
dogmes
de leur pays. Les grands
lois
seuls et les riches adoptèrent l'usage de brûler les corps
et la sépulture hors des villes fut
uns
comme pour
furent en petit
les autres. S'il
nombre
,
et
une obligation pour
y eut des exceptions,
elles
jamais on n'en accorda au
(i)Capitolin. dans la Vie d'A.ntoninle Pieux,
(2) l^o^-ez le
,
les
Commentaire de Godefroy sur
le
c.
i3.
Code Théodosien
,
9 lit. 17 , c 6 et dans le même endroit , les Controverses des saTans Jurisconsultes sur les deux lois qu<> nous indiquons.
1.
,
;
(3) Il
paroîtque l'usage d'embaumer cessa aussi d'être en vigueur ù
cette époque.
(4)
Godefroy,
Zoc. çif.
,
pense que cet usage fut encore pratique
sousle règne de Théodose. Macrobe
,1.
7
,
assure qu'aucun
nument de son temps ne dépose en
sa faveur
:
licet
7
,
c.
mo-
urendi corpora
defunctorum usus nostro ternpore nullus fit. C'est ce qui nous fait
croire que la coutume de brûler les morts ne cessa tout-à- fait que
vers la
fin
du troisième
et vers la fin
(5) L. 12. Cud. de Rel. et
du quatrième
Humpt. Funer.
siècle.
ESSAI SUR LES DANGERS
286
peuple
ceux qui mouroient sans être revêtus de
ni à
,
quelque dignité.
Le mépris
plus injuste et le moins mérité ayant été
le
premier apanage de cette religion sainte
Je
qui
dans
,
et respectable,
progrès rapides et miraculeux
ses
depuis
a
,
éclairé tout l'univers, (i; la sépulture des premiers
Chré-
pour quelque
forfait,
(i)Ceux qui avoient expiré dans
les supplices
Le lieu oii leur
avec un croc, étoit
étoient privés delà sépulture par les lois romaines.
ccrps étoit précipité, après y avoir été traîné
appelé Scalœ gemoniœ
lit.
dut aussi
de
faire
comme
regardé
et étoit
,
infâme.
(
L. 48
ff.
Le système religi'-ux et politique des Grecs
envisager comme le comble du malheur la privation
24 de Cadav. Punit.
la sépulture.
Vid.
(
)
Homer.
Odiss-
66.
v.
Souhaiter que quelqu'un fût privé de
la
sépulture
,
eux
étoit chez
la plus terrible imprécation. Aussi cette privation fut la plus
grande
peine des coupables. Les déserteurs et les sacrilèges furent de ce
nombre.
Chez
(
Potter. Archéolog- grecq-
les
Grecs
et les
qu'ils avoient soin
de leurs
eiiucrais;
soldats,
ils
Le
Romains
,
1.
4
,
c. i. )
ce devoir
étoit tellement
sacré
,
d'inhumer après une bataille les cadavres mêmes
et lorsque les généraux vouloient encourager leurs
leur proniettoient les honneurs de la sépulture.
respect que les Egyptiens eurent toujours pour les
leur fournit
un moyen de vengeance contre
tombeaux
,
leurs ennemis. Ils ne
connoissoient pas de manière plus outrageante pour insulter à leur
mémoire, que de faire exhumer leurs cadavres, et de les faire battre
de verges. Sp.
p. 4ào.
Les usages des Juifs furent difiérens. Aucun crime chez eux dans
de
le cours ordinaire des lois , ne privoit celui qui 1 avoit commis
,
,
l'honneur du tombeau.
On
usa quelquefois de cette peine ligoureuse
contre les incirconcis, ennemis irréconciliables du peuple Juif. Josué
jeta dans la caverne de
Macéda cinq
Joraui
,
Jésabel JcKichim
Dieu.
(
Keg.
,
,
iv. 9 et 2*. ) C'étolt pour eux le plus grand suppliceEccl. 6. 3.) Quelques autcur.s ont écrit que la vallée de
(JÉR. 8.
2.
Tophet
étoit chez les Juifs ce
les
rois liés ensemble. (Jos. io.24.)
furent privés de la sépulture par ordre d©
Romains-
Jér.. 7. ïi.
qiï'étoient les
Scalœ gemoniœ che»
DES SEPULTURES.
dut être d'abord
tiens
celle
287
du peuple, ou
celle des
par-
moins distingués. Lorsqu'ils composèrent un
ticuliers les
eurent leurs cérémonies fu-
corps distinct et reconnu
,
nèbres particulières
qui étoient mélangées des usages
,
et
ils
des Juifs et de ceux des Gentils. Ainsi l'inhumation s'établit
parmi
dont
Chrétiens
les
:
pratique des Juifs,
c'éloit la seule
leur servoient de règle sur tous
les lois
les
points qui
ou d'une croyance par-
n'étoient pas l'objet d'une sanction
ticulière. Si l'on joint à toutes ces considérations leur petit
nombre, leur extrême pauvreté
,
la crainte qu'ils
avoient
des Juifs, et leur aversion décidée pour tout ce qui
voit se ressentir
ment
du paganisme
,
on
(i)
se
ce que nous avons déjà avancé
des Chrétiens fut celle
du commun
,
pou-
persuadera aisé-
que
la
sépulture
des peuples dont
ils
faisoient partie.
Ananias dont
,
aux pieds de
il
tèrent son corps et
de
lui le corps
aux Actes des Apôtres expira
est parlé
le
,
Quelques Chrétiens transpor-
saint Pierre.
mirent en terre
de Saffire
fut soigneusement enterré par
rent
tion
du
amères.
de ces doux sépultures
,
les
(i) Tertullieii
quelques-uns.
persécutions que
qui versè-
Nous trou-
sans qu'il soit ques-
dorme une autre rsison
On
,
les
moins quelque portion
;
et
on
se fai^oit
restes précieux. Proptereà nec ignibus
animœ. De An.
est
Chrétiens eurent à
qui a piru déterminante à
croy oit que l'âme restoit encore
près lia corps de celui qu'elle avoit animé
(p.) Il
,
lieu oii elles furent faites. (2)
Cependant
snp'irfîao
Le diacre Etienne
Chrétiens
les
sur son tombeau des htrmes
vvjns le récit
placèrent près
ils
j
son épouse.
,
après la mort,
,
qiii!
funeranduin aiunt , parcentes
Si.
probable, suivant
dansle lisuoiême ouil fut
ou
y en restoit au
un devoir d'épargner ces
,
texte <\oS. F.uc, qu'il fut enterré-
le
liipiJé
j
c'est-à-dire hors
la ville.
DANGERS
ESSAI SUR LES
û'ên
souffrir dans l'empire
romain
suivi
augmentèrent
,
qui fut tant de
et
,
nombre
le
carnage cruel dont
le
,
barbare Néron donna l'exemple
des martyrs
le
fois
les fidèles
:
environnés d'une quantité prodigieuse de mort.s
se virent
exposés aux mépris et aux insultes des païens.
La reconnoissance
gnin nt au
de
cri
la
et le plus
tendre attachement se joi-
nature et à
la
voix de
la religion.
Les
Chrétiens se déterminèrent à chercher ces corps, pour
soustraire à la
dans
colère d'un peuple irrité
maisons des particuliers
les
:
on
pour
les
les
cacha d'abord
transporter en-
ombres
suite dans les sépultures publiques à la faveur des
de
Le secret
nuit.
la
plus mystérieux
le
attentive étoient nécessaires en
combes
,
la
garde
cette occasion.
confondues avec
favorables
les
la
plus
Les cata-
que quelques-uns ont peut-être mal
,
les
à
propos
putéols des anciens Romains, parurent
pour y assurer
le
de ces respectables
repos
dépouilles, (i)
Lrs Chrétii ns
retraites
rassembloicnt fréquemment dans ces
se
sombres, pour y ce ébrer leurs mystères. L'hor-
reur de ces lieox
dire à saint
l'épaisse nuit qui
,
Jérôme
y régnoit, ont fait
yeux l'image de
qu'ils retraçoient à ses
l'enfer. (2J
Interpretati. Les catacombes
(i)romponius Festus en parle de
étoient des souterrains creusés dans le voisinage de
vir
,
sxiivant
quelques-uns
^
Rome
à la sépulture des païens
en abandonnèrent l'usage. Ce mot vient du grec
lieu creusé profondément. On ne doit pas confondre
avec
les cimetières
lière
,
:
;
pour
signifie
il
les
.
ser-
qui depuis
,
un
catacombes
chacun de ces mots a sa signification particu-
et les plus célèbres écrivains ecclésiastiques les ont toujours
distingués.
(2) S.
Jérôme raconte
catacombes. «
Quand
je
qu'il alloit tous les
me
trouvois
,
dit
-
dimanches
il ,
visiter lei
dans cette profonde
DES SEPULTURES.
Tout contribue
289
à rendre également respectables et le
cérémonies des funérailles des
lieu de la sépulture, et les
premiers Chrétiens. La dignité de leurs sacremens
les
,
au-
gustes cérémonies avec lesquelles ces fidèles se consacroient
au créateur
fi'offroit
si
la
,
participation au sacrifice de l'autel
en ces lieux
commune
une conduite sainte
,
,
qui
et irréprochable
,
en ces siècles de ferveur, tout concilioit aux
Chrétiens la vénération
m^eux méritée. D'ailleurs on
la
réserva toujours des places particulèros pour les cendre»
des martyrs
de
même
uns
et
lieu
et
,
de tous ceux qui éloient morts en odeur
Aucun
sainteté.
:
autre
fidèle
n'<,
toit
on craignit de confondre
des autres.
De
ià vint Tuc^age
enterré
les
de distinguer
des martyrs par quelque symbole qui désignoil
de mort
dans
le
dépouilles de»
les
corps
le
genre
qu'ils avoient subi.
une œuvre de religion chez
C'étoit
les Juifs, d'élever
des synagogues et des oratoires près des tombeaux de ceux
qui avoient bien vécu
commun,
(i)
de s'y rendre pour y prier eu
sacrifices près des
et
,
Les Grecs offroient des
lieux destinés aux sépultures
bien fondée, que
les
et c'est
;
une opinion assez
temples des divinités
de
la f.,ble
tombeaux des héros de l'antiquité. (?)
Los Romains avoient coutume de construire sur leurs
furent élevés sur
apogées
les
des salles
,
aux morts
oii
se
ils
rassembloient pour rendre
derniers devoirs
les
qui étoient usités en pareil cas.
» obscurité
»
miste
:
,
je
(i)
Basn.\ge
pour faire
et
les
croyois voir se vérifier sur mol cette parole du psal-
l.
,
1.
H. Fr.
Ilist.
c.
des Juifs
»
Hieron.
in Ezegh.
Vide Pnuu. ci-devant
T. G.
c. 4-
Sg.
, 1.
7. c. 24.
NrccoL. de Sepull. Ilehf
4. cap. 6.
(2)
festins
avoient aussi des cha-
Ils
Descendit iu infernnm vivens.
Grej. Turon.
1.
,
cit«.
J9
DANGERS
ESSAI SUR LES
290
aux dieux
polies et (les autels sur lesquels ils sacrifioienl
Mines.
D'après ces exemples
,
les
premiers Chrétiens bâtirent
ama-
sans doute sur les catacombes ces retraites que les
teurs de l'antiquilé ne voient qu'avec vénération
ils
:
s'y
rent'Oient en foule et s'y occupoient des mystères de leur
religion
,
et des
agapes
usitées dans les funérailles. C'est
martyrs. Us sanctifièrent
satisfirent à
sur
élevèrent des autels
qu'ils
ainsi
les
un sentiment que
tombeaux des
les
cérémonies
des Païens
la piété et
la
,
et
dévotion leur
inspiroient.
Cet empressement ne dut point empêcher
de chercher à prévenir
de
maux
les
réunion de tous ces corps dans
la
rassembloicnt
:
les
qui auroient
les
Chrétiens
pu
lieux
résulter
oii
ils se
on eut l'attention de remplir avec de
la
terre les places vides qui se rencontroient en différens en-
droits de ces catacombes, (i)
Cependant
jour
,
le
et le feu
nombre des
de
la
fidèles
augmentoit chaque
persécution n'étoit pas moins ardent
:
moment que pour
on sembloit n'accorder une trêve d'un
recommencer cette espèce de guerre avec plus de fureur :
et déjà les prele nombre des martyrs devint surprenant
,
miers tombeaux ne pouvoient plus
suffire.
Quelques citoyens recommandables de
embrassé
rains
la
qu'ils
religion chrétienne
y
la
ville
ayant
leurs richesses et les ter-
possédoient y suppléèrent. Plusieurs patri-
ciens, quelques pieuses
dames romaines
de vastes fonds de terres
,
offrirent d'ailleurs
et les destinèrent à cet usage.
Telle fut l'origine des cimetières. (2) Dans ces lieux
(1)
Vide BoLDETTi
(5)
Ou compte dans
,
Arringo, MA.RANGONI
les
enviions de
Rome
,
mêmes
etc.
antique plus de qua-
DES SEPULTURES.
éleva des autels
Ori
voient de
pendant
on construisit des chapelles qui ser-
,
pendant
retraites
cérémonies funèbres
les
qui
asserublées
autres
les
291
avoienl
et
,
religion
la
pour but.
Déjà l'ambition inquiète
extravgante avoit
et
tait
pres-
que oublier la loi des douze Tables
quand l'empereur
Adrien lui rendit son ancienne vigueur. L'empereur An,
Une
tonin le Pieux l'étendit à tout l'empire.
vient d'être renouvelée
qui
On
exactitude.
ville
,
transporta donc
loi
,
Dioclélien
et
nouvelle ou
toujours observer; avec
les
cadavres hors de
mais bientôt on y dérogea de nouveau
;
demi après
et
est
;
un
et
Maximien furent
la
siècle
obligés de
l'appuyer par de nouveaux décrets.
Dans
les
premiers siècles de l'Eglise,
trois
les
circons-
tances difficiles dans lesquelles les Chrétiens se trouvèrent,
leur situation par rapport au gouvernement et à la légisdes Césars
lation
servirent à maintenir l'usage
,
avoient pratiqué dès la naissance
L'Eglise vit
calme
enfin
s'élever
sur son
Constantin y rétablit
et serein.
qu'ils
du Christianisme.
un
horizon
la
joui*
paix en embras-
sant la religion chrétienne. Déjà depuis quelque temps
les
temples des idoles avoient perdu leur faveur
|
il
,
n'y
tante cimetières. Les histoires ecclésiastiques nous en ont conservé
les
Kide Baron
noms.
hymn.
11
,
eu
fait
Les cimetières sont
repose.
On
,
ad- an. 226. Panv. Hospin. et
Prud.
une belle description.
ainsi appelés
du mot dormire
,
lieu
où l'on
a toujours été frappé de la ressemblance qui se trouve
entre le sommeil et
la
mort. Pausanîas rapporte que sur
la châsse;
de
y avoit en gravure une femme représentant la nuit
qui portoit dans ses bras deux enfans à droite, un blanc endormi
Cypselus
il
;
c'étoit le
)i.ieil,
sommeil
c'étoit la
;
à gauche
mort. Se.
,
p. 66.
un noir pareillement
livré au
j
,
som-
ESSAI SUR I.ES
isc)2
.'ivoit
plus de concours, el bientôt ces édifices
clé purifiés
mêmes
devinreut
,
,
on avoit célébré
l'obscurité
villes,
les
(i)
Pour
les héros de
la
seul autel
j
et
les églises
qu'un seul
on auroit cru manquer à
L;ion, si l'on s'éloit
première
la
place des
chrétienne aux héros
religion
ne voyoit dans
la
fut cette révolution qui substitua
Ce
divinités profanes.
niys-
les saints
tombeaux des martyrs occupèrent
les
après avoir
du vrai Dieu. Les
des catacombes et des cimetières
lurent transportes dans
On
sanctuaire
le
autels sur lesquels
lëres dans
fois
DANGERS
du
siècle.
qu'un
sacrifice et
l'unité de la reli—
exposé à partager l'attention des fidèles
réunis. (2)
Alors on orna
tous, dans
consacrés. (5)
(1)
lieu
Des
où
le
cimetières avec beaucoup de soin
les
la suite,
,
et
devinrent des temples particulièrement
Le pape Jules
deuxième
fut obligé de faire construire
siècle, les Chrétiens eurent des églises.
elles étoient situées est
déterminé
;
quelle forme elles avoient. Dans le troisième siècle
50ns l'église d'Antioche
,
Le
mais nous ne savons pas
,
nous connois-
que l'empereur Dioclétien
fit
renverser.
Les autels ne furent donc pas élevés toujours sur les reliques des
martyrs ce ne fut que lorsque la paix fut rendue à l'église , que
l'on transporta les tombeaux dans les villes.
;
(2) Ign.
ad Philadelph. Euseb.
//•
E.
1.
10. c. 4.
Ce
fut là l'origine
des basiliques et des principales églises, dont les autres dépendoient
et faisoient partie.
Tous
les
noissoient qu'un seul autel
,
Chrétiens d'un seul district ne reconet
Nous savons seulement
un seul
sacrifice oS'ert
même
par le
y avoit des oratoires dans les
faubourgs, qui dépendoient de quelque église principale(5) Les lieux où étoient les tombeaux devinrent souvent des temcvèque.
ples,
même
synonymes
chez les païens
les
mots temple
;
qu'il
delà on a employé quelquefois
et sépulcre. C'est ainsi
comme
que Virgile
Prtcttreàfuit in tectis de marmore templuin
Conjugis antlqul miro quod honore colchat.
,
a dit
;
DES SEPULTURES.
peu après
trois ciinelières le long des
l'on vojoit
auparavant
les
sement
Le
est
indiquée
mêmes chemins
tombeaux des
depuis on en construisit encore
,
et
fa milles
que
tombeaux dans
villes, sembloit s'accroître pnr les cbslacies.
la
l'on
même comme
Le tableau de
sa
mort
les
:
mêmes
ces saints personnages avoient adressé leurs prières
oii
à Dieu. Enfin
que
on re-
j
nuémoire étoit en vénération
la
on voulut être assuré d'occuper après
les
des
un sort digne d'envie, l'avantage d'êlre
enferré près de ceux dont
lieux
;
y plaça.
l'inti'rieiir
ferveur primitive se présenta avec toute sa force
garda
oti
romaines
i'cpoque de leur établis-
p.Tr les inscriptions
désir de transporter les
293
,
on poussa
confiance jusqu'à se persuader
la
émanations des corps saints étoient capables d'é-
chauffer
les
cœurs des
fidèles
,
et d'y porter les
impressions qui disposent à la ferveur
Epoque à
laquelle sont arrivés les premiers
aux
relolivement
heureuses
et à la piété. (1)
chaugewens
sépultures dans les inlles et dans les
églises.
Un
nouvel empressement multiplia
beaux dans lescatacombes.il
cune distinction pour
ni
même
pour
les
papes
les
le
nombre
tom-
des
n'y avoit eu juâqu'alors
au-
prêtres, les évêqnes, les princes
,
leur piété, leur libéralité
si
,
,
et.
leurs travaux pour la relijrion, ne leur avoient mérité cet
honneur. Lorsque
l'église,
par un motif de reconnoissance
accorda à l'empereur Constantin
dans
le
avoit
lui-même
(1)
le
privilège d'être
vestibule de la basilique des saints apôtres
Voyez plus
fait
bas
faites à ce sujet par S.
,
,
inhumé
,
qu'il
construire, cette concession fut rcgar-
où
il
est
Augustin
questiun dos recherches qui furent,
et
par S. Gicgoire,
ESSAI SUR LES
2oi
d
comme
-0
DANGERS
un témoignage très- remarquable d'honneur
et
Jean Chrjrsostôme s'expriiue sur ce sude manière à faire sentir aux fidèles toute l'impor-
de dislinction.
jet (i)
S.
tance d'une pareille faveur
que
,
plus grand prince de la
le
comme un nouveau
terre regarda
suprême di-
lustre à sa
gnité. D'autres successeurs de Constantin obtinrent, dans
la suite, le
même
aux princes
,
de
l'église.
honneur,
et
Quelquefois
il
temps réservé
tut long-
il
qui se déclarrrent hautement
les
protecteurs
fut partagé par des bienfaiteurs
,
à qui la religion devo'.t les plus grands services, quiavoient
abondamment
fourni
à la
penses nécessaires pour
La
gion.
et
aux dé-
augustes cérémonies de
la reli-
décoration des autels
les
ressembl.ince entre l'empire et
accorder dans
la suite le
vation dans
même privilège aux
la di-^cipline
de
l'église.
doicnt cette distinction précieuse
religion
j)iélé et la
trale
pour
,
d
le
,
commun
mœurs
's
l'obtenir.
li^ur état
pour
(1)
aux
laïcs
,
églises dc-s
Les motifs qui reninléressoient trop la
,
,
si
eum
dons considérables
hi
autem
,
lebi iguèrent
et en
iiigenti
illi
quidam
veluti
veluti accolœ
,
quodque im-
P iscatoribus sunt
domini interiores
(2) C'est aussi l'avis
de Thomassin.
du relâchement de
fart. 5,1. I,
c.
la discipline
65, n. 2, et ihid S.
loci
parles
et vicini prœclarè secum. agi
tant, siipsis vestibuli janua adsignetur. Honi.26. in ep.
celle
répan-
honore se adsecturum
in Piscatoris vestibulo conderet;
,
;
,
(2)
psratoribus sunt in aulis janitores hocin sépulcre
imperatores. yltque
la vie claus-
furent les premiers titres
auxquels aucune prérogative de
Magnum filins
Constantinum
obtinent
fit
évêques. Leur
Le sacerdoce,
dant des aumônes avec largesse.
existimavit
,
qu'elle ne fut pas auisi recher-
des fidèles.
irréprochables
Les
,
ne pouvoil faire esp. rer cothonneur
en offrant
sacerdoce
le
l'éminence de leur grade justifièrent cette inno-
fi/iinteté et
chée par
,
,
Il
2.
pu—
Cor.
assigne cette épo jue
comme
relativeiuent aux sépultures,
Grec.
cit.
.
DES SEPULTURES.
Une
2^B
révolution aussi rapide ne fut pas générale. Plusieurs
montrèrent très-attachées aux règles anciennes
églises se
voit être que
l'effet
d'un relâchement dans
relativement à un objet auquel
,
Ce changement ne pou —
et plus difficiles sur les exceptions.
discipline,
la
évèques
p.iprs et les
les
pouvoient apporter plus ou moins d'opposition. C'est pour
même
que, dans ce
cette raison
temps,
l'histoire ecclésias-
tique nous offre des exemples qui paroissent contradictoires.
Dans quelques
églises, à certaines
époques, on n'avoit
point encore fait usage de cette exception
dans plusieurs autres
elle avoil déjà été
(i)
,
tandis qre
accordée à tons
les
ecclésiastiques. Bientôt les séculiers les plus respectables re-
çurent cet honneur. Les évêques ayant été laissés entière—
ment les maîtres de ces dispositions il n'est pas difficile de
comprendre comment dans une église les dignités éminentes, ou une piété rare, éloient les seuls titres pour y
,
,
,
prétendre, tandis que dans une autre on l'obtenoit plus lé-
gèrement.
^2)
Malgré
(i) Cette exception
on ne changea pas
le
commença donc en faveur de ceux dont
la
ces variati' ns
piété étoit exemplaire. M'.iratori a
été introduit au
tition
ou
démontré que
temps du pontificat de
S.
cupidité des ecclésiastiques
la
Les exemples
,
,
cet usage n'a pas
Grégoire
comme
le
,
par la supers-
prétend Kepper.
anciens qu'il rapporte, et qui ne remontent
les plus
pas plus loin que le quatrième ou le cinquième siècle, sont
tou.s
de personnes distinguées par leur piété. "Plus d'une
une
pris
sainte humilité engagea des évêques à ne point
rogative
ylnecd.
dont
,
t.
i
,
(2) Dans
ils
ne
se croycient p:is dignes.
disq. 17. et t 2
la
suite
,
P'ide
Muratori
,
la
,
aux impies
(
m Mattà. c 8,
)
ceux qui
et à
sépulture dans l'intérieur des
Grégoire de 'Naziance s'élève contre ccfte impiété
,
,
on poussa l'abus nu point d'accorder indis-
avoîent vécu saintement
Hilaire
user de cette pré-
disq. 3.
tinctement aux païens et aux chrétiens
ples. S.
fois
;
tem-
et Saint-
en parle aussi avec chaleur. Les courilea
DANGERS
ESSAI SUR LES
»g6
d'abord résolu de placer
l'on avoit
où
lieu
publics
les
tombeaux
ceux auxquels on accorda l'honneur delà sépul-
et
;
ture dans la ville
furent toujours en petit nombre.
,
Sépultures introduites dans les villes et dans les églises.
Jusqu'à celte époque, on n'avoit osé pénétrer dans l'in: on ne s'étoit point
encore déterminé à
térieur des églises
mêler
corps des profanes (i) avec ceux des saints et des
les
martyrs,
rompre
et à
ainsi l'unité des autels et des sacri-
Les tombeaux étoient rangés
fices.
Comme
et hors les églises.
aux devoirs de
la religion
et les Saints Père?
Du
Yen§eur
saint pontife. Dial.
4
1.
aanctitatis priuilegium
rtbus pollui
lo
,
§•
97
,
fut nécessaire de
met-
,
le
Grand
et le ciel s'en
;
c.
,
,
le
désordre
montra souvent
1»
5o.
preuve ci-dessus. Voici deux autres
la
passages qui viennent à l'appui.
c.
il
temps de Saint Grégoire
Nous venons d'en voir
(i)
murs auprès
nous en croyons quelques exemples rapportés par ce
si
,
bientôt
,
de s'accroître
vcnoit encore
long des
recommandèrent toujours de faire à cet égard le
afin de ne pas rendre cette distinction
choix le plus scrupuleux
trop commune.
le
on y accouroit pour satisfaire
non
,
patiebaiititr.
seqq. 2.
un passage énergique
me
fuerit suh altari
nunqitam rideau
;
)
:
Si quis
non eniin
les
S.
antiq.
Ephrem nous
inquit
,
conlocare
ptrmtttatis ieponi.{ Test,
nous ufsure que
Martex. de
(
Le diacre
in lemjilo et sanctuario
Singulare hoc erat quorumchim
alias eniin eccLesias mortuoriim cadave-
:
,
Monach.
rit. 1.
l'atteste aussi
5,
dans
fallacibus rationihus ausus
supernum ac cœleste altare taîis
decet , vermem putre.dine scatenlem
,
me poni ; sed neque in alio loco templi
c 2. Vid. Marten. loc. cit. ) Van Espen
-
empereurs chrétiens blâmèrent toujours l'usag*
d'enterrer dans les villes;
ils
craignirent la contagion
:
Iinperatores
Christiani sanctitatem civilatum violari credehant per corpora mor-
tuorum
lit.
7,
Non
j
c
quod
2.
niinio suo fœtore ci^'itates infecerunt.
et
T.
2. sect-
4
,
)
defunctorum causa
mrvora
(
,
sed vivorum inventa est sepultura
visu et adore fteda amoverentur. Seksc. Excerp- Op.
,
t,
ut
2.
.
DES SEPULTURES.
297
Irc les fiJèles à l'abri tles injuros des saisons, (i) C'est à
cette fin
et voilà
que
l'on construisit les vestibules et les portiques
pourquoi
Nous avons encore
églises paroissiales.
des vestiges de ce
point d'antiquité. L'on voit dans quelques vestibules
portiques
les petites
,
chambres souterraines
qui se praliquoient au-deliors et
ples
j
connues sous
elles sont
,
cimetières furent toujours voisins des
les
long des murs des tem-
le
nom
le
ou
arcades
et les
,
d^exèdres
elles se
:
trouvoient dans quelques églises lorsque Baluze écrivoit. (2)
,
( 1 )
D'abord
ils
Les
Telle fut l'origine des chapelles.
lorsqu'ils vouloient se recueillir
,
ces petits édifices furent séparés
y furent unis par
moyeu
le
fidèles s'y retiroient
méditer ou prier sur
de
l'église
les
:
tombeaux.
dans
la suite
des portiques et des arcades qui sont
usités particulicrement dans la construction des basiliques
formèrent
les bas côtés, qui
tance et l'ancienneté d'une église
côtés
,
et ils firent corps
Grand
Thomassin 1.
Grégoire
et ils
enfin
;
on
les
ferma de toua
avec le reste du bâtiment. Les tombeaux
et les caisses qui y avoient été placés
le pontificat de
,
indiquent encore aujourd'hui l'impor-
le
devinrent les autels
,
,
nombre en
ie
-,
et
sous
étoit considéra-
blement augmenté. (
3 c. 66. 5. ) Quelques vers du
S. Paulin évèque de Nola
font croire à Muratori qu'il y avoit alors
de petites chambres ou salles supérieures et qui faisoieut partie du
,
,
,
,
,
MuRAT. diss. 17. cit.
Nous devons prévenir nos
teniple.
(2)
lecteurs
,
que
les cimetières
éloignés des villes, n'en furent jamais tout-à-fait séparés
jamais de les regarder
roisses.
Outre
les
pouvons encore
tuel romain
,
lieux destinés
comme nne dépendance
,
quoique
,011
necess*-
nécessaire des pa-
preuves que nous venons d'en rapporter, nous
citer la bénédiction
que nous trouvons dans
le
Pii-
bénédiction que l'Fglise a toujours exigée pour les
.\
la
sépulture des Chrétiens. Les ecclésiastiques y ont
toujours exercé leur ministère et leur autorité
saint et religieux,
(
TuoAtAssiN
,
c.
65, 8.
)
,
On
comme
dans un lieu
avoit
coutume de
bâtir des chapelles et des oratoires dans le voisinage des cimetièrev
Plusieurs de ces terrains étoient hors les murs des villes
©lies s'agrandirent
,
ils
;
et
qu.iud
setrouvèrent compris dans leur euceinte.
Il
paroîthors de doute que
nombre des inhumations
le
excessivement accru à Constantinople
s'étoit
.
DANGERS
ESSAI SUR LES
2Ç)S
et
,
dans
pereurs Gratien et Valentinien
prince d'une pieté exemplaire
de
II
,
généralement reconnu
l'église est
Théodose
,
dont
et
le zèle
Grand
le
pour
fut obligé de
,
les
em-
utres villes de l'empire, puisque, d'accord avec les
le
,
bien
renou-
,
et
de publier la fameuse
constitution que nous trouvonsdans
le
Code "rhéodosieu.{i)
veler les édits de ses prédécesseurs
Son dessein
fut de prévenir l'infection de l'atmosphère,
que
tant de cérémonies funèbres dévoient nécessairement occasionner.
défendit d'enterrer les morts dans l'intérieur des
Il
(i) Cette loi est datée
r/ieod. 1.9
,
17,0.
tit.
6.
de l'an de J.-C. 38i
En
on
:
voici les paroles
:
la
trouve au Code
Omnia quœ supra
terram urnis clausa val sacrofagis corpora delinentur , extra urhem
delata ponantur
,
ut et humanitatis instar exibeant ,
incoïarum domicilio sanctitatcm. IMon-seulement
tombeaux soient portés hors des
l'église
villes
,
mais
des Saints Apôtres à Constantinople
il
,
et
relinquant
veut que les
il
désigne
nommément
et les petits édifices
qu'on s^étoit permis depuis quelque temps d'élever dans l'enceinte
des villes à riionneur des saints martyrs. Ce sage empereur ne voulut point
que cet exemple servît de prétexte
tion pour éluder la loi.
11
ne nous
à la vanité et à
tème présenté par quelques-uns, qui prétendoient
lieux construits à l'honneur des saints martyrs
dans
la loi
lertia
rum
même
de
:
Ac
ab
/lis
que intelligant
quoque
deusièrae
,
ita ut
,
il
suffit
atqu.e apostole-
existimet esse
à reliquo civitatis veverint se at-
esse submotos. C'est de là que l'empereur Justinien
dans son nouveau code.
tira la loi qu'il inséra
cod. de Sacros. Eccî.)
rum sedem humanis
cessant.
,
Tnartyrum sedem humandis corporibus
,
les
ne alicitjus fallax et argiita so-
ah hujiis se pr^ceptl intentione subducat
vel
eoncessain
loi
la loi
que
alors
étoient exceptés
,
de l'empereur. Pour se convaincre du contraire
délire letexte
l'ambi-
est pas possi!)le d'.idopter le sys-
(
humandis
)
(
Cette loi est la
Ncmo apostolorum
et
marty
curvorihus existimet esse con-
DES SEPULTURES.
villes
et
,
urnes
ce qui est plus fort
,
299
voulut que
il
,
les
corps
qui etoieiit dans la ville de
et les sarcofagcs
les
,
Rome,
fussent portés hors de son enceinte. L'empereur désiroit
que, sur ce point
Rome.
Rome moderne
,
fût égale à l'ancienne
Cette constitution fut bientôt mise en vigueur dans
toute l'étendue de l'empire romain.
(1)
Si nous parcourons ies époques de l'histoire ecclésiasti-
que, nous voyons que l'usage d'enterrer dans
Là
étoit déjà très-répandu.
,
introduit cette coutume; ici,
étroit
dans
les
exception avoit été justifiée pir
men.
(1)
Godefroy
Muratori
(
méiiteou par
le
près
,
du martyr
dans sou commentaire sur la
,
tertiâ disquis.
)
le
la
néces-
plus sévère exa-
enterrer son frère Satyrus dans
fit
de Milan
trouvé trop
toujours une pareille
:
accordée qu'après
Ambroise
S.
(2)
la basilique
local s'étoit
le
cimetères voisins
sité, et elle n'avoit été
les églises
des intentions pieuses avoient
S.
Victor
lui-
:
loi ci-dessus citée
pensent que cette constitution fut
,
et
faite
pour Constantinople seulement. Si on eu croit même ce dernier,
ïhéodose n'eut d'autre intention dans cette loi , que de défendvp
les sépultures dans les villes. Nous devons seulement remarquer que
Muratori a corrigé
les
(mortuorum corpora
contraire
feris
,
dit
:
)
termes de
la loi
,
puisqu'il dit
:
relinquant
ciultatum domUilio sanitatem. Le texte
sanctitatein. Niniiriim
,
,
au
inquit, ne cadavera pesli-
exhalationihus urbcin injîcerent, ncue
tium salute fa tor niorluorum corporum
cum incolarum vivenMuuat.
coiijliclaretur-
iVnd. disq. 3.
(2)
Béda H.
1.
2- c.
3, nous fournit un exemple qui prouve qu*
les sépultures ne se fuisoient dans les temples
nécessité.
S,
portique de
la basilique
dont
il
ttoit évèque-
Jui ont ocrupé le siège de Cantorhéry
portique
o»
,
se soit
que dans
les
cas de
Augustin, apôtre d'Angleterre, fut enterré sous le
jusqu'à ce qu'enfin
déLerminé
à
la
place
,
Tous ceux qui après
ont été places sous le
manquant pour
même
les ton'.Lcaux
en placer dans l'intérieur del'égliôe»
,
même
voulut être inhumé près des reliques de S. Gervais
et S. Prolais
ine
DANGERS
ESSAI SUR LES
5oo
sa
,
qu'il avoit plocées sous l'autel
,
sœur, désira
pour y avoir sa
évêque de Psola,
placer dans
marlyrs,
deux
,
S('pulture avec ses frères, (i) S. Paulin
,
à la prière d'une
dame de
de Saint-Félix
,
fait
préparer des tombeaux pour
consacreroient à Dieu
lisons
que, dans
le
rent enterrées hors
et
,
même
temps
et oii
,
tous les
,
il
avoit de
vierges qui se
les
pour Césaria,
à'és églises.
fit
évêque d'Aiies, fut
enterré dans l'église qu'il avoit fait bâtir
plus
,
près du tonjbeau des
,
de cette dame. S. Césaire
fils
distinction
corps de Ccnegius et de Celsus
les
Marcel-
et
à Milan
l'église
(2)
;
Rome
être transportée de
sœur
sa
(5)
Nous
plusieurs personnes fu-
,
S. Fulgence
,
évêque
,
fut le
premier de son église qui y obtint les honneurs"de la sépulture. Il étoit disciple de S. Augustin, et il mourut quel-
que temps après
lui.
On
se
conforma dans
cette église
,
plus que dans toute avitre,aux saints canons et aux lois des
empereurs. Nous devons présumer aussi que
à ces
'ois
ont été très-rares
j
et
si
les
les
infractions
expressions des an-
ciens historiens semblent donner à entendre que
beaucoup
de personnes ont été enterrées près des martyrs, nous de-
vons interpréter autrement leur texte,
inhumations ont été
reposoient
nes
,
dont
et qui les
les
Bar. ad
1.
1
et croire
ces
oii
,
temps de ferveur,
se sont conduits sur ce
Ceux qui habitèrent
déserts furent ensevelis dans
an. 342.
,
que
voisinage des églises
reliques de ces saints personnages. Les moi-
plus austère sévérité.
la
(2) A.rG. lib.
Vit.
le
ont exactement observées
grottes et les
(5j
dans
règles ont été faites dans des
les
point avec
(1)
faites
(le
c
Spond.
ib.
cur. ayend. pro mort.
29
,
et
1.
2
,
les forêts et
c
ult.
c. l-
Flïwk. ad
aii.
5i2-
les
dans
DES SEPULTURES.
montagnes. Les Antoines
le sein des
n'eurent point d'autre sépulture
ration publique
précieux
lui -
fit
,
si
,
les
5oi
Pauls
ce n'est
les
,
Pacômes,
quand
que Théodoret nous dit avoir fait
tombeau du solitaire S. Jacques. Les
restes. C'est ce
même
près du
qui fuient réunis dans des monastères, sous des
autres
,
règles
mieux connues
se
,
montrèrent long-temps attachés
à l'ancienne discipline de l'église. Ils se servirent de
tières
communs
,
cime-
placés hors de l'enceinte des monastères ,et
on y transportoit
même
véné-
la
élever des chapelles pour honorer leurs
les
mortsdans des charriots. S.Benoît lui-
ne reçut sur ce point aucune sorte de distinction
ne fut que long-temps après lui que l'on pensa
fois
tères.
Walfred
,
dans
,
mer dans son
,
abbé de Palazzolo en Toscane
le
huitième siècle, imagina de
cloître.
le
chœur, ou
,
pre-
Des usages
fut le
,
pre-
;
,
sépul-
les
elles le
fu-
ce qui paroît plus probable, dans
d'une pareille innovation avant
,
Enfin
les églises.
Nous ne trouvons cependant
le chapitre.
contraires
ce
;
se faire inhu-
Bientôt on alla plus loin
tures furent introduites dans
rent dans
,
la
à enterrer quelqu'un dans l'intérieur des monas-
mière
mier qui
pour
aussi opposés
le
et
,
neuvième
pas de vestiges
siècle.
(
\
)
qui supposent des princiiies
venoient de ce que l'on agitoit encore vivement
alors la question qui s'élolt élevée entre les fidèles, long-
temps avant
peut être
Augustin; savoir, jusqu'àquel point
S-
utile d'être
inhumé dans
les
pulture des saints martyrs. S. Augusiin fut consulté
(i) Si
nous en croyons quelques passages de
que dès son temps
,
des religieuses
,
et
S.
Grégoire,
il
,
privilège
)
,
refusèrent cependant
,
,
à ce
semLIç
quelques abbés particulière-
renient, qui avoieut le droit d'être iiihumés dans leurs églises,
dial. ih
il
lieux destinés à la sé-
par modestie
,
(1.
de se servir d'un
2
,
tel
qui ue devroit réellement appartenir à personne.
^
ESSAI SUR LES
5o2
sujet
par Paulin; ce qui
,
ton ouvrage sur
le
lui
que
soin
DANGERS
donna occasion de composai'
aux morts il y déve-
l'on doit
:
loppa une doctrine bien opposée à celle qui s'introduisit
dans le moyen âge et dans des siècles plus ténébreux On vit
celte question renaître
au temps de
S.
Elle fut encore trai'ce vivement sous
Grégoire
le
îosl, qui fut consulté à ce sujet par
Grrind.
le
pontificat de
Nico-
Bulgare^. Les ré-
les
ponses de ce ponfife ne purent faire conclure autre chose,
sinon que tout l'avant.-îge résulte de la bonne conduite de la
personne qui vient de mourir
fidèles.
Au
milieu de cette diversité d'usages,
la prohibition
pectée. Elle
état.
îes
et des prières ferventes des
,
r)
(
En
il
est certain
que
de l'emp'^rpur Théodose continua d'être res-
ramena
ce point de discipline à son premier
général, on prit
parti de faire toujours porter
le
morts hors des églises
et l'honneur
j
dehors auprès de leurs murs
,
d'être enterré en
comme une
fut regardé
pré-
rogative très-distinguée. (2)
(1)
Voyez
S.
Augustin
prendre des morts
1.
4,
c.
5o, 52, 53.
)
dans son ouvnage sur
et S. Nicolas,
par les Bulgares.
faite
,
adressé à Paulin
,
S.
,
(
c. r.
)
:
dans sa réponse à
,
nos
la
Ideb hoc à majoribus
ut sanctorum osslbus nostra corpora sociemiis
pœna non
tangat;
dum
nobis tenehrarum caligo diffugiat. Et
il
ajoute
,
(
Dial.
consultation
, (
serm 55
,
)
prot'isiiin est,
dum
ut
,
illos
que l'on doit
Grégoire
Maxime, évèque de Turin
aToit été plus loin en disant
rus mefuit
le soïn
S-
illos
tarta-
Christus illuminât
.
Cum
sanctis ergo
martyribus quiescentes euadimus inferni tenebaas eorum propriis
attamen consocii sanctitare.
La vérité de ce que l'on avance
meritis
(2)
est surtout très
-
sensible par
ainsi que
Quant à ce
rapport à la basilique des Saints Apôtres àConstantinople
nous
l'attesteut plusieurs écrivains.
(
Voyez plus
bas.
qui se passa en France, Ihistuire nous apprend. que
et le
être
douzième
siècles
inhumés sous
,
,
)
,
dans le ouzième
des princes reconimandables demandèreut m
les portiques des églises.
DES SEPULTURES.
L^ constitution
de l'empereur Théodose fut observée
probablement plus long-temps,
parce que l'on porta
soit
plus grand respect à la mémoire d'un
pnrce que
ses
Soi
descendans
firent
grand prince
si
,
le
soit
tous leurs efforts pour con-
server à cetie ordonnance sa pleine et entière exécution.
D'après
de Grégoire le Grand , il semble que de
abus commencèrent à s'étendre. Les offrandes
les écrits
son temps
les
considérables des riches furent un titre pour obtenir un hon-
neur que
le
mérite seul ou
Mais
faire accorder.
la défense de
la
Théodose
renouvela en
tures
,
Italie
En
Cassiodore. (i)
ordonnances
,
les
premières dignités dévoient
long-temjis avant Grégoire
a voit été négligée
par
effet
,
c'est
et
savant
en Italie que l'infraction des
civiles et ecclésiastiques
est la plus
,
du pieux
les conseils
Grand,
le
puisque ce prince
,
concernant
les sépul-
commune.
Ces observations nous conduisent à une réflexion importante pour le sujet que nous traitons.
qu'il
ait
eu entre
sur
le sort
j
tiens
,
rière
,
la
qui nous attend après
quelques variétés que
trouvée
chrétienne
l'église
monies
et
princes
les
dans
Quelque différence
façon de penser des païens et des chré-
ses
usages
les différentes
aient
,
,
la fin
de notre car-
positions
oii s'est
pu apporter dans ses céré-
nous voyons toujours que
plus éclairés ont maintenu par
les lois
les
de leur
gouvernement à l'égard des sépultures ce qui étoit le plus
,
,
conforme au bien des peuples. Les anciennes constitutions
ecclésiastiques, les lettres des pontifes, (2) cette tradition
(1) Cassiou,
(2)
1.
3. 5. saec. 5. et
Nous ne parlons point
ici
6 înc.
du décret de Pelage
porté par Loaysa not. concil. Bracar.
personnes distinguées par leurs vertus
dans l'intérieur des églises
,
«iUe pratiquée à cet égard.
II. an.
58o
,
rap-
Les papes restreignirent aux
,
l'honneur de
et ils prévinrent la
simonie
la
(jui
sépulture
auroit
pt*
ESSAI SUR LES DANGERS
5o4
inviolable qu'ils se flalloient de conserver
tout semblcft
,
de l'infection dos cadavres»
mais cet abus, loin d'être détruit prit de nouvelles forces.
concourir à délivrer
les villes
,
Les raisons sans nombre pour lesquelles on n'avoit plus les
cadavres en horreur les espérances flalteuses que l'on con,
cevoit de participer aux mériles des justes en participant
à Irurs sépultures
les distinctions qui re'sultoient en faveur
de ceux qui avoient été jugés dignes de cet honneur
échauUèrent chez les uns les sentimens de religion , excitè-
rent chez
les
,
autres ceux de l'amour-propre. Enfin
tume dominante parvint
à
combattre
tive qui étoit autrefois réservée
,
,
devint un droit
par-
le
qui avoit été
et ce
;
cou-
la
,
La préroga-
aux empereurs fut
tage de la dernière classe des citoyens
d'abord une distinction
la loi.
commun
à tout le
monde.
ylutoritcs des conciles coiitre les abus et les dangers des
sépultures.
Dès
le
relatifs
sixième siècle
aux sépultures
,
,
dans lequel nous avons vu
très-répandus dans
les
abus
les villes,
non-
seulement des synodes, mais encore des conciles, tentèrent
de
les
de
l'église, (i)
fi)
abolir
,
et
de remettre en vigueur l'ancienne discipline
Le concile de Bracar
Les conciles
et les
sépultures des villes
;
synodes ne
ils
,
(2)
tenu àBrague, ren-
se sont pas
bornés à éloigner les
ont donné des règlemens de police
rel<ati-
vement aux enterremens aux prières qui se faisolent dans les cimetières et aux repas qui se donnoient après le décès des personnes de
marque. S- Chrysostôme a toujours défendu aux jeunes filles de s'y
trouver et le synode de Collioure ne permettoit pas aux femmei
,
,
,
d'assister
aux convois dans
les cimetières.
iionis scelera latenler committerent.
iiigeniosus diaholiis perbona opéra
(
Eo quod sub obtentu
canon
suum
35.
)
ora-
Qiioniam novit
virus disseminare. Spoxd.
p. ^83.
[x^ An, Chri^li 5Go
,
concil. Bracar. can.
18. ib.
Firmissimurn,
DES SEPIJLTUFlES.
•
ïerme un canon fameux
terrer d::ns les églises
ont
villes
le
,
,
5o5
non- seulement défend d'en-
qui
mais qui nous prouve encore que
les
droit d'empêcher tout particulier d'avoir sa sé-
pulture dans l'enceinte de leurs murs.
C'est ici le
les
moment de
martyrs dans
rappeler
d'exclure tout corps du lieu
Le
velis.
privilège dont ont joui
j
(i)
eux-mêmes
étoient
oii ils
d'Auxerre
concil(i
le
temps du christianisme celui
les prenjiers
voulut empêcher
mations dans l'intérieur des baptistères
nom
on entendit cesédilices que
sinage des basiliques pour
baptême
dans
le
,soit
;
soit
l'on construisoil
y administrer
les
ense-
inhu-
que par ce
dans le voi-
le
sacrement de
qu'on voulût désigner les églises
elles- uiêmcs,
commença dans ce siècle à
baptismaux. Grégoire le Grand s'est sou-
vestibule desquelles on
élever des fonts
vent exprimé
dans
,
ouvrages
ses
qu'il ne pensoit pas à cet
pelle souvent
,
égard
avec douleur
,
que
,
de manière à faire croire
comme
les
le vulgaii-e. li
tairement aux églises, étoient devenues alors
d'yîobtenir la sépulture. (2)
Un
rap-
offrandes faites volon-
siècle se passa.
le seul
moyen
Les barrières
ùsque nunc retinent hoc prifilegium civitates Galliœ
,
et nutlo
amhitum murorum civitatum cujuslihet defancti corpus
sit hurnalum
Plaçait.
corpora defunctorum nullo modo intra
modo
intra
.
basilicam
S.
sepeliantur
-^
.
.
sed
si
nevesse est
,
deforis circa
murum
hasilicœ asqueadeù non abhorret.
(1)
An. Chrlsti 585 ^
Dans le même
pelire.
un autre,
c. i5. ib.
concile,
c'est-à-dire sur
Non
il
fut
corpora 5e-
licel in haptisterio
défendu de mettre un mort sur
un corps non encore consommé. Fleur,'
àdh. A.
(2) L. 7, ep. 4. Co«y^TnoM.vssiN
saint pontife Grégoire
sepeliri conceditis
,
,
ep. 5G.
c.
Voici les propres paroles
,
du
in ecclesiâ vestrâ
siquidem parentes ipsius proxirni
pro luminaribiis sponle quid
T. 6.
,1.
Siquando aliquem
,
vel
cjferre voluerint joccipere
hœredes
non veta"
20
ESSAI SUR
^o6
que
DANGP^RS
LjES
opposées à cette coutume devinrent trop
l'on avuit
foi-»
blés; elle avoit jeté de profondes racines en Occident, et
elle
y
éloit
presque
ge'nérale., tandis qu'elle étoit à peine
connue en Orient.
Une
nouvelle e'poque
une autre circonstance
Charleraaene
raenl
à lafin
,
heureuse pour
,
l'attention des
du huitiènle
siècle et
du neuvième s'occupa du soin de
ecclésiastique
,"
rendre^à l'empire son premier éclat.
qu'il
ties
fixa
,
dans
cet objet.
au commence—
rétablir les sciences,
,
les arts et la discipline
l'église
évéques sur
de
ainsi qu'il venoit
Tout
monde
le
sait
assembler de fréquens conciles dans plusieurs par-
fit
de son royaume
formèrent
,
que
et
résultats de ces concile»
les
capitulaires dont on parle
les
si
souvent dans
l'histoire.
Théodolphe
léans
,
homme
Charlemagne
,
italien d'origine
,
très -
,
et
connu dans son
se plaignit
qui fut évêque d'Or-
siècle
de ce que
,
et très - chéri
les églises
,
de
en France
^
étoient devenues presque des cimetières, (i)
mus ;
jiete
vero
,
aut aliquid exigi omnino prohihemus ne, quod
, aut venalis fartasse , quod absit , dicatur
,
valdè irreligiosum est
si ex
, aut vos de humanis videamini mortibus grafulari
eorum cadaveribus studeatis quœrere quolibet modo compendium-
Ecclesia
(i)
,
An.
On
Ch. 794.
doit prendre garde que sous ce règne tous les
canons furent scrupuleusement observés
,
particulièrement ceux qui
Theodolph. cap. ad Par. c. 9. ) Voici
ses propres paroles Loca divino cullui mancipata et ad offerendas
hoslias prœparafa cœmeteria , sive polyandriafacta sunt j unde
concernoient les sépultures.
(
:
,
volumus ut ab hac
sepeliatur
hominis
,
,
re deinceps abstinealur
,
nisi forte talissitpersona sacerdotis
quœ per vitœ meriium
et
nemo
in ecclesia
aut cujuslibei jasti
talem vivendo suo corpori defundo
locum adquisivit.
Si cette loi avoit été
exactement suivie
,
on auroit trouvé
assez
peu
d'occasions d'accorder cette distinction, pour n'avoir rien à craind» »
,
DES SEPULTURES.
S;,;
4
demanda en conséquence qu'aucun
ÎI
enterré dans l'égHse
par
de ses mœurs. Quant aux tombeaux
la sainteté
détruire
Toulut qu'à l'avenir
et
,
,
prêtre ou laïc ne fut
ne sVtoit rendu recommanJable
s'il
hors de terre
et
j
il
ajoute que
précepte, qu'on déplace'
autre lieu
premier,
que
et
,
1
autel
qu'on
le
porte dans
Les capitulaires de Cliarlemagne, dont nous
(i)
,
pour terminer les querelles survenues
entre riiéodolphe et les autres prélats de France
de
sépulture dans l'intérieur
la
fendirent dans
Le sixième
un
ne fasse plus qu'un cimetière, du
l'on
avons parlé ci-dessus
les laïcs
Ifs fit
on ne peut exécuter ce
si
,
, il
ne fussent point élevés
ils
la
,
privèrent
des. églises, et la
dé*
suite à toute personne indistinctement. (?)
concile d'Arles (5) et
le
concile de
Magouze
(4)
ne permirent d'enterrer dans les églises que les évoques, les
abbés et
de
la
les ecclésiastiques
contagion
;
ou
,
les laïcs
de
la
première dis-
mais l'amour- propre chercha bientôt
à
usurper ce
qui n'étolt véritablement dû qu'à un petit nombre de personnes
vertueuses. C'est ce qui arrivera toujours, quand l'opinion seule
disposera des prérogatives.
Corpora vero
continue Théodolphe
,
,
nequaquam projiciantur
sepulta sunt
quœ
antiquitus in ecclesiis
sed tumuli qui adparent
,
et pavimento desuper facto , nullo
tumulofum vestigio adparenle , ecclesiœ reverentia conservetur.
Ubi vero est tanta cadaverum multitude Ut hoc facere difficile sit
profundius in terrant mittantur
,
,
locus illepro cœmeterio haheatur
,
ohlato indè altari
,
et in eo loco
constructo ubi religiosè et pure Deo sacrificium ojferri valeat.
1
(
j
Suivant
Chrysostôme
S.
au delà des portes des
(2) /Vn 707,
morfuu/n
(3)
An
1
,
c
les cimetières
durent être placés
5.59
,
et
1.
5,
c. 48.
Nullus deinceps in eccle/id
sepeliat-
8i3
illa serretur
(4)
1-
,
villes.
,
can. 21. de sepcliendis in basilicis mortuii (.cyistilutio
quœ
anliquis patribus constituta
An. eod. conr. Mog.
c.
2v.
est.
DANGERS
ESSAI SUR LES
5o3
tmclion. Ilincjiiar
homme
archevêque de Reims,
,
de son siècle
,
sans contredit
le
tira des
,
plus grand
ouvrages de
S. Grégoire des lumières très -importantes sur ce. point.
Voulant déraciner tout -à -fait
cet
abus,
il
voulut faire
prêter serment aux évêques qui lui étoienl soumis
n'exigeroient plus rien désormais pour
concile de
Meaux
(2)
les
même, lllncmar
s'explique de
qu'ils
,
sépultures, (i)
dit
Le
en-
core positivement que l'on doit être très-réservé par rapport
aux sépultures dans
les églises. (5)
Les offrandes des chrétiens fuient d'abord volontaires
bientôt l'usage
les
rendit nécessaires.
Tours, défendit dans son diocèse de
que
lieu
Le
que
l'on
accordât
Erard
rien exiger, en quel-
concile de Nantes permit d'élever des
les vestibules et
dans
portiques
les
(t)
An. 845.
(2)
Conc. Meld. an. eod.
;
mais
il
tombeaux dans
défendit formel-
les églises. (5)
72.
c.
Hincmar défendit et abolit les sépultures héréditaires
remit au soin des curés de faire à ce sujet tel règlement
(5J
jugeroient à propos.
iario jure
,
Ncmo
:
archevêque de
sépulture. (4)
la
lement d'eu construire dons
,
,
et
il
qu'ils
C/irisfianonim présumât, quasi heredi-
de sepulturâ contendere
,
sed in sdcerdotis providentia
sit.
(4)
les
commune à tous les évêqucs et à tous
même point de discipline à régler.
Cette disposition fut
synodes qui eurent le
(5) Ceci arriva sur la fin
du neuvième
siècle
,
quoique d'autres
placent ce fait plus de deux siècles avant. Les paroles de ce concile
méritent d'être rapportées ici mot à mol. Fro/iibendum est etiam se-
ut in ecclesiâ nullalenès sepeliantur
eundiim majorum instituta
,
sed in atrio aut in porticis
aut in exedris ecclesiœ. Intrà
,
vero etpropè altare ubi corpus
latenus 6<:peliantur.
(
Làbbé
,
ecclesiarn
Domini etsanguis conficiuntur j nult. 9. conc. ) Tous les conciles sont
,
d'accord pour ordonner de suivre la tradition des anciens
,
c est-
DES SEPULTURES.
Le concile de Tribur
exhorte
(i)
de
«l'avoir leurs sépultures près
désirefit, près des
évêques
et les curés
Gaules.
les
gares
perdu
cet
réputation
la
honneur
la
caihédrale
monastères.
ou
,
Au
,
s'ils le
reste
les
,
dispensateurs dans
les seuls
réponse de
IN icoias I
aux Bul-
être dans le cas de p;irticiper à
tandis que dans les Gaules
,
509
nobles à se contenter
suffisoitde n'avoir pas lout-à-fait
il
pour
,
la
et des
en étoient
paroît par
Il
qu'en Italie
(2)
,
couvens
les
il
falloit être re-
commandable par une piété signalée.
Les usages ne varièrent pas moins sur cet objet dans
Levant. D'après
ziance
,
vers attribués à S. Grégoire de
les
sembleroit que dès
il
le
quatrième
i'usage d'enterrer dans les églises.
sujet de son frère Cé.îarius
dit
que
tyrs
,
;
sœur Macrine
sa
dans
Lui-même
(5) et S.
,
on adopta
l'allesle
oii
leur
,
au
Grégoire de Nice nous
fut enterrée près des saints
même église
la
siècle
le
Na-
mar-
mère avoit déjà obtenu
Ja sépulture. (4)
INous voyons cependant que, dans cet intervalle,
les
em-
du royaume ont
été enterrés
hors des temples. Les tombeaux de Théodose
lui-même,
jicreurs et les autres grands
d'Arcadius
d'Eudoxie
et
On
de Jovien
et
la basilique
d'Honorius
des saints apôtres
comme
,
à-dire de garder
,
(2)
,
86Ô
,
le
jeune,
portique de
à ConstantinopIe.(5)
temps en temps
cet
usage
voit clairement dans les lettres de
,
lient précisément le
même
langage.
c. iT).
un peu avant
les
(5} Orat. 10.
(4) In Vit. B.
Macrin,
(5) NicEi'H.
ii,c. 58.
1.
le
le
scrupuleusement cette prohibition. Le concile
ci-dessus cité
(i) An. Ch. 890,
on
de Théo'^^ose
furent placés dans
,
fut obligé de remettre de
en vigueur
(l'Arles
ses fils,
deux conciles que
je viens
de
citer,
ESSAI 8UR LES
5io
DANGERS
Balsamon à Marcus, patriarche d'Alexandrie
que, suivant
dans
les églises
consacrées par l'évêqne
.
reliques des saints. Ainsi l'ordonnoit la
dans
les tei
liatiir. (2)
licet
mes suivons
Et
canon
le
quemquam
martj
ris
,
à qui
il
dît(i)
anciens statuts, on n'en terroit personne
les
si
Nullus
:
in
connu qui
,
reposoient
loi
qui s'exprime
,
les
ecclesiâmortuus sepé—
dit
sepelire in ecclesid
deposilum
et oii
,
expressément
:
Non
ubi scilicet corpus
esi- (5)
L'empereur Léon surnommé le Philosophe qui acheva
,
le
,
grand ouvrage comniei;cé par son père Basyle de Macé-
doine
,
c'est-à-dire
la collection et la
,
publication des Basi-
liques leva par une de ses novelles l'ancienne défense d'en,
terrer dans
les églises.
Lrs termes de son ordonnancenenous
laissent
aucun doute sur
tombée
celte prohibition. Il
qui n'étoit plus observée
en voulant inutilement
geuse qu'elle
discrédit et la désuétude où éloit
le
aima mieux dispenser d'une loi
que de compromettre l'autorité
,
la faire
exécuter
quelqu'avanta—
,
fût. (4)
Heureusement
,
la
nouvelle
loi
de l'empereur Léon n'eut
(i)Eesp. ad interr. 58.
c 2 1. 6. Cod. Théod. de Sep. viol.
que nous rapportons concernant les sépuly en a qui semblent opposés et se contredire, cela ne
(2) Basilic.
(5)
tures
,
5
].
il
t. 1
,
dans les
Si
prouve autre chose
tions à ces lois
(4)
An. Ch.
;
,
;
faits
,
sinon qu'il y a eu des lois et quelques excep-
mais l'esprit de
88fi
,
nov. 53.
Jiœc lex censeatur sancimus
Ne
;
l'église n'a jamais varié à ce sujet.
igitur ullo
quin
modo
potiu/! vt
inter similes leges
à consuefudine certè
etiam décréta nostro prorsus reprobatur. En même
temps il rend deux raisons de son discrédit. La première est la douleur de voir les corps de ses parens trop éloicnés la seconde est la
dépense du tra-asp»)rt qui ne pouvoit manquer detre onéreuse aux
contemnitur
,
sic
,
;
,
.pauvres.
,
DES SEPULTURES.
aucune vigueur dans l'Occident
cutée dans l'Orient, (i)
11
et cessa bientôt d'être exé-
,
faut convenir cependant qu'on se
relâcha beaucoup dans la suite.
que
l'église
,
,
le
dixième
ne cessa ja-
,
,
les
siècle
anciens
jusqu'au
dans plusieurs parties du monde catholique,
en sont un témoignage incontestable.
cile
esprit
qu'il lui fut possible
usages. Les conciles tenus depuis
dix-huitième
également certain
est
Il
du même
toujours animée
mais de rappeler, autant
5ii
de Ravenne
tenu sous Gilbert
,
,
Nous avons un conet ensuite
sous Syl-
9q5 j le sixième de Winchester en io~6j le
fameux synode de Toulouse, (2) en îor)5, oii ilfut convenu
de faire deux cimetières l'un pour les évêques et les grands
vestre II, en
,
,
seigneurs
cile
pour
l'autre
,
de Londres
le
tenu en
,
1
commun
107
;
des habitans ; un conun de Cognac, en I255 et
Nîmes en 1284; un de
en 1526^ un de Narbonne , en i55i un de Tolède en i566 j un de Malines
en 1570. Nous avons enfin les comités du clergé de France
assemblés à Melun en 1579; "" synode de Rouen ,en i58i ;
un de Reims en i585 ; un de Bordeaux et de Tours en la
1260
j
un de Bude
Chester, en 1292
en 1269; un de
,
;
un d'Avignon
,
,
,
j
,
,
,
même
,
année j un de Bourges en
584 ; un d'Aix en
585
un de Toulouse eniScjo; un autre de Narbonne et un de
Bordeaux en 1624 tous ont donné sur ce point les mêmes
,
1
,
1
;
,
:
,
préceptes
(1)
,
et
admis
la
même
doctrine. (5)
Martini. Hist. Jur. «V. c 8,
§. 19.
Gravina
a écrit
nouvelles lois n'ont servi qu'à grossir le recueil du droit
Grav.
de ort. et prog- Jur.
(2)11 paroîtqu'à
i.iv. 1.
que ces
civil. J.
V.
i, ch- i56,
Toulouse l'on a toujours
été plus réservé à cet
égard que partout ailleurs.
(3) Il seroittrop
on
entier.
tons
,
long de rapporter
ici les
canons de ces
Quelques-uns regardent directement
le sujet
concilivs
que nous trai-
d'autres le regardent indirectement. Plusieu-rs direndcnt
d«i
5i2
ESSAI SUR LES
.
omis à dessein
J'ai
Milan
premier
le
,
Dans le cours de tant de
le pontificat
a
quatrième conciles de
et le
tenus par S. Charles Boromf'e
archevêque de
,
monde
ville, à l'édification de tout le
on
DANGERS
siècles qui se sont écoulés depuis
du pape Grégoire jusqu'au concile de Trente,
toujours voulu mettre
l'église à ]'abri
chercher à tirer des sépull lires dans
On
gère rétribution.
du soupçon de
temples
les
proscrivit 'es exactions
toujours des offrandes volontaires
,
!a
,
mais
j
plus léil
y eut
qu'on ne jugea pas à
.
propos de refuser. La diliiculté de déterminer
ce refus
celle
chre'tien.
les églises à
avoit toujours opposé de fortes entraves
aux éve-
l'oncienne discipline. L'amLilion fournit
ques zélés pour
de nouveaux ohslacics
Charles
à S.
qui l'empêchèrent de
,
remédier lout-à-fait aux abus dont on se pîaignoii depuis
si long-temps. Si, d'un côlé, on avoit pu détruire l'esprit
d'inlérêt dans les personnes attachées à Téglise
vendre
Uu canon du
la sépulture.
rer dans les églises
;
il
tlantur-
Un canon du
les patrons, et
ment
le
,
vertu érainente
dans l'intérieur des
il
des gens constitués en dignité
;
,
des
in cœmeteriis tra-
C^pfer/i religosè
concile de Jîordeaux n'admet à la sépulturc-
églises,
que
les
en exclut tous
particulier de l'évéque.
le
de l'autre
de Rouen dcTend d'er.tcr-
!
évêques
les autres
e
mémo
,
,
les curés, les réguliers
canou de celui de Tours
:
JLaicis
règlement
est
confirmé
p. r
Bordeaux en 162 1.
omnibus , etiam nobilibu.^
à
ininimè liceat sepulturas in ecclesiis jure proprio sibi vindicare
quum
,
n'ont le consente-
s'ils
vingtième canon d'un autre concile tenu
Voici
si
ne permet d'cxceplion qu'en faveur des ecclé-
siastiques recommandaliles
hommes d'une
s3fno'ln
;
,
merè jus spiritale et ecclesiasticitia.
Dans presque tous ces conciles, on en appelle aux papes et aux
sepultura
sit propriè et
pères qui ont toujours désapprouvé ou défendu tout paiement quel-
conque pour obtenir la sépulture dans
regardé dépareilles cxactiout,
Voyez ïuoMAss.
loc-
r.it^
les églises
comme un
,
et qui ont toujours
relâchement de disciplin&.
DES SEPULTURES.
tures
dans
,
la
qui pût intéresser leur amour-propre
,
bientôt changé de face
roit été rétabli.
ment
vu
n'avoient rien
les chrétiens
5i5
différence des sépul-
évêque de Milan
saint
tout auroit
,
usage des cimetières au-
et l'ancien
désira vive-
le
nous voyons dans son premier concile
et
,
Le
,
vœux
les
ardens qu'il forma pour que ce point de discipline fut entiè-
rement
établi, (t)
Dans
ce dessein
des grands
,
,
il
combattit ouvertement l'ambition
qui soutenoit cet abus.
dans l'origine,
la piété
sinage des églises
j
Il
n'ignoroit pas que
qu'ensuite
le désir
de se distinguer
pénétrer jusque dans l'intérieur des temples
cette permission étant
devenue
facile et
plus possible de se prévaloir que par
par
et
la
,
choisir les sépultures dans le voi-
fit
la
,
fit
et qu'enfin
générale
position des
,
ne fut
il
tombeaux
magnificence de leur décoration. Les saints canons
avoient prévu ces dangers
et ils se sont élevés
j
detouttemps
conlre de pareils obns.
Ce saint évêque voulut qu'on
les
écussons,
les portraits
ornemens inventés par
la
,
les
ôtàt
du
lieu des sépultures
représentations
,
et tous ces
vanité, et qui conviennent
à la condition triste et misérable d'un mort.
Il
si
peu
en donna
Un tombeau magnimémoire d'un de ses ancêtres par les ordres
l'exemp'e lui-même dans sa cathédrale.
fique, élevé à la
de Pie IV
,
évêque de
Rome
cepta ce qui ctoit relatif à
du
trône.
tife
(i)
Dans
le
An. Ch. i5G5.
(2) Ainsi les
ne fut point épargné.
Morem
c 61.
les
Il
ex-
gloire des rois et à la majesté
quatrième de
engagea de nouveau
meteriis sepeliendi.
la
,
ses conciles, ce saint
évêques
pon-
(2) à observer les lois
restituendum curent
{
episcopi in
cœ~
Latins appeloiont cenotaplitam un tomlieau vide
plevé en l'honneur d'un mort illustre
,
privé par quelijue circons-
ESSAI SUR LES
Si*
DANGERS
respectables et les précieux usages des premiers temps.
Cette réforme fut adoptée assez généralement
Pie
V
•pompe fastueuse dans
la
sépulture des chrétiens
seulement d'ériger des tombeaux en marbre
tefois qu'ils
ne continssent pas
neur desquels
Ne
,
pape
et le
défendit, par une de ses constitutions, (i) toute
les
,
;
il
permit
pourvu tou-
corps de ceux en l'hon-
seroient érigés. (2)
ils
peut - on pas conclure de toutes ces autorités
,
que
l'usage où l'on est actuellement d'enterrer dans les églises,
comme
doit être proscrit
gion?
On
prouvera, dans
contraire à l'esprit de notre relila
secoudepartic, qu'il nerépugne
pas moins aux principes de
la saine
tance de la sépulture. Alors
après avoir fait les cérémonies qui
,
étoient en usage, on appeloit le
dans Virgile
physique.
mort à trois
reprises. Ainsi
Enée dit
:
Tune egomet tumulum Rhœteo in Ut tore inanem
et magna mânes ter voce vocaui-
Constitua
11
,
y avoit une autre espèce de cenotaphium que l'on bâtissoit en
mémoire de quelque action
d'éclat
,
et à la gloire de celui auquel la
patrie avoit quelque obligation.
{1J1576.
{2) Const. incip.
Càmprimum
^^
apostolatus- $.8.
,
SECONDE PARTIE.
La
fermentation est un
mouvement propre aux subs-
tances végétales et animales, dans lesquelles IVxpc'riencea
prouvé
qu'il dégénéreroit bientôt en putréfaction
force organique
,
dont
la
nature
est
inconnue
,
si
,
une
n'en suspçn-
doit les effets, (i)
A mesure que la
mentaire
se
fermentation
dégage
dos progrès,
fait
l'air élé-
communication avec
sa libre
;
l'air
de
l'atmosphère lui rend toutes ses prop>iétés; en se dévelop-
pant
et
en se raréfiant
du corps dans
il
entraîne avec lui
leuses
,
de
l'air
le
il
diminue l'adhérence des parties
molécules
les
monde
les
,
et
en se dégageant
plus subtiles
,
soit
hui-
qui restent alors suspendues
inflammables,
soit
dans l'atmosphère.
Tout
,
lequel se fait ce travail
(?)
combien
sait
les différentes
modifications
influent sur l'économie animale et sur la santé des
hommes. Cet élément nous environne continuellement en
dedans et en dehors
fluides qui tendent
son action balance sans cesse colle des
à se raréfier et à se décomposer
La putréfaction des cadavres
(i)
dans
;
les différens climats.
se conservent plus
Ammien
long-temps en Perse
;
et
il
différens
Marcellin assure que les cadavres
,
de l'Europe. Chardin dit cependant que
pourrissent très-promptement
phénomènes
offre des
j
qu'à
les
Rome
et
dans
le reste
cadavres des Perses se
Calmet prétend que
les Israélites
apprirent des Perses à ne pas différer la sépulture de leurs morts.
(
Diss. de
Fun. Heb-
)
Ortésius
(
Fof. son Theatr. Orb
)
rortaines îles dans lesquelles, les cadavres sont à ra'uri de la
tion.
(?.)
Hales
,
Stat. A.ni:n,
parle de
conup-
ESSAI SUR LES
5i6
augmente
humeurs
la résistance des solides
soit
,
en
poumon
le
membrane
après s'être
,
s'insinue dans nos
il
j
mêlant à nos aliraens
se
trant par les pores de la
ment
DANGERS
soit en
,
péné-
qui tapisse intérieure-
Fhumeur
avec
^jiêlë
des
bronches.
Il est
également certain que
les qualités
de l'atmosphère
dépendent d'un nombre prodigieux de causes
rcnt plus ou moins à
ou
ù lui en
lui
donner de
factices
;
:
le
qui concon-
à le rendre léger
pur ou chargé de principes hétérogènes
que sans ressort
,
conserver ses propriétés naturelles
ou dense
élastique ou pres-
,
dernier des insectes, aussi bien que les
globes qui sont suspendus sur nos têtes,
les
météores
«les
habilans d'un pays quelconque,
les
pratique des arts,
la
du commerce, tout
,
nombre
saisons, la température des différens climats, le
les opérations
,
,
inilue sur l'air et
y
apporte des changemens.
Entre les diverses modifications de ce fluide, il y en a
qui intéressent de plus près notre physique, soit parce
qu'elles influent
immédiatement sur
respiration et sur
la
les éman.'itions des crrps, soit parce qu'elles
organes à recevoir
préparent nos
d'une manière plus sensible,
,
les
sions délétères de certaines causes pernicieuses
ne soient pas toujours subits
effets, quoiqu'ils
pas moins funestes,
lante et raréfiée
élasticité
:
,
(i)
L'atmosphère
,
même
temps plus lourde
,
dans
les églises et
n'en sont
brû-
perd nécessairement une partie de sou
et
(i) Hyer. David. Gatjb. Instit. Patholog.
M. Maret Mémoire sur l'usage où l'on est
.t773.
,
impres-
dont- les
lorsqu'elle est
moins pesante respectivement à
taire, et en
,
dans l'enceinte des
villes.
l'air
élémen-
plus grossière en
§.
429
et suiv. J'^of.
d'enterrer les morts
A Dijon j
chez Causse,
DES SEPULTURES.
5if
raison des parties hétérogènes dont elle est surchargée, elle
devient plus suffocante. Si l'humidité se joint aux autres
mauvaises qualités de
l'air
il
,
devient alors de plus en plus
septique.
L'action de
l'air
n'étant plus aussi forte sur les solides,
les fibres se relâchent
,
leur résistance
ticules les plus volatiles se dissipent
,
diminue
,
leurs
par-
mouvement
et le
in-
térieur est accéléré. Les forces motrices internes croissent
en raison de
mentation
nécess
la
diminution des forces externes,
qui tend bientôt à la putridité
,
,
et la fer-
en est une suite
lire.
Lorsque
l'air
échauffé agit sur
les
cadavres
,
c'est-à-dire,
sur des corps qui, étant dénués de leur chaleur propre
éprouvent
ils
le
mouvement d'une chaleur étrangère,
augmentent de volume
se gonflent
même
les
,
le tissu cellulaire et les
vaisseaux
et la putréfaction est rapide.
,
Les corps vivans
toutes
;
,
bientôt
,
de leur côté
impressions que
dans
les
niomens
,
l'air
oii la
sont très-susceptibles de
porte avec
chaleur
et
lui.
On
peut
l'humidité sont
grandes, craindre pour eux un commencement de putréfaction.
L'air
,
chargé d'émanations putrides
sairement meurtrier,
si les
,
deviendroit néces-
exhalaisons diverses qui s'élè-
vent de certains corps ne corrigeoient ces différens vices et
,
si les
vents ne dissipoient
L'on aura tout à craindre,
les
principes de sa corruption.
si l'air
infecté est stagnant
ne se renouvelle presque jamais, surtout
s'il
,
s'il
a été respiré
trop long-temps. L'expérience a d'ailleurs souvent appris
que
l'infection
sans,(n
et
de
l'air
expose aux dangers
les
plus pres-
que des maladies d'un genre très-fàcheux,
(i) iîaaci uliud fitium cxitialius est
,
iiiquit
Gaubius
,
telles
loc
cit.
DANGERS
ESSAI SUR LES
Si8
que des
malignes
fièvres
putrides et exanthéuiatiques
,
,
e/l
sont quelquefois les suites funestes, (i)
Eclairé par ces principes
quoi tous
les lieux
on comprendra aisément pour-
,
souteirains, bas, marécageux
tourés de montagnesel d'épaisses forêts
pourquoi
maladies sont
les
malignes dans
si
où
les lieux
,
fréquentes
l'air est
en-
et
,
sont peu salubres;
,
presque toutes
et
toujours imprégné de
particules fétides. (2) Les propriétés de
l'air ainsi
connues
nous font voir pourquoi certains métiers auxquels s'adonnent
les
gens du peuple
,
naissent dans les armées
sons
font des ravages
,
leur rendent
pâle et les af-
le teint
voyons enfin pourquoi
foiblissent. (5) ]Nous
si
,
dans
les
hôpitaux
qui
les fièvres
et
dans
les
pri-
considérables.
Lancisi fait plusieurs réflexions analogues au sujet que
nous traitons, dans son ouvrage sur les dangers auxquels
expose le voisinage des marais. (4) Ramazzini assure que
la vie
de ceux qui creusent
§ 438
quam quod diuturnâ
,
coniruhit
aeir
,
stagnatione in locis undique occlusis--
Torpore enim
cîim nullà veiitilatione renovatur.
veluti pufrescens
j
aux sépul-
destinées
les fosses
qui vitœ cibusfuerat
,
velox fit
venenum
,
vitœ
non minus quam, flammœ inimicissimum. Vid. et §. 45g.
Physique j
(1) M. l'abbé Rozicr rapporte dans ses Observations de
qu'un particulier de Marseille , ayant fait creuser pour
etc. tome 1
une plantation d'arbres un terrain 011 en 1720 pendant la peste
,
_,
plusieurs cadavres avoient été enterrés
commencé
leurs travaux
qu'il ait été possible
de
,
que
les
,
,
,
les ouvriers
eurent à peine
trois d'entr'eux furent suffoqués, sans
rappeler à la vie
,
et
que
les autres furent
très-incommodés.
(2)
Les Romains avoient relégué hors de leurs murs les boutiques
d'une certaine classe d'ouvriers
les extrémités
de la
ville.
(3)
Ramazz. de Morb.
(4)
De nox.
,
ou
il
leur étoit ordonné d'habiter
Zacch. Quœst. med.
artif.
cap. 17
Palud. efflur. passim.
,
etc.
leg-
1.
5
,
t.
4
,
$. 7-
DES SÉPULTURES.
tures
n'est pas de longue durée
,
pirent les font bienlôt périr, (i)
ouvrage très-connu sur
tous
les
vident
maux
;
5i9
vapeurs
qu'ils
Le raémc auteur
maladies des artisans
les
y res-
dans
,
,
un
retrace
dont sont ordinairement attaqués ceux qui
les latrines et les
hommes,
les
égoûts. Paré a vu
à Paris
,
,
cinq
jeunes et robustes, mourir dans une fosse qu'ils
s'étoientcliargés de vider dans le
Georges Hanneus rapporte un
arrivé à Renclsbourg, dans
le
faubourg Saint-Honoré.(2)
peu près semblable
fait à
duché de
Ilolstein
j
,
quatre
personnes moururent dans un puits fermé depuis long-
temps
et
,
dont
eaux étoient corrompues.
les
(5) C'est ainsi
qu'un jeune enfant fut étouffé à Florence, dans un puits
plein de fumier
oii il étoit
,
qui accourut pour
mort
;
un chieu
enfin
tombé. Une autre personne
y trouva pareillement
secourir,
le
,
qui
y
fut jeté
,
foqué. (4) Senncrt parle d'une maladie
garica
,
qui prit naissance dans
et de-là se
y
fut également suf-
appeîéeyèim hun~
armées de l'empereur
les
,
la
répandit dans toute l'Europe,
,
comme un mal
contagieux. Souvent ces sortes de fièvres naissent dans les
camps, lorsque
lieu malsain
que
la
troupes séjournent long-temps dans
ie>:
pend; nt
,
même
l'été. (5)
Le docteur Pringle
chose arrive dans
trés et excessivement pleins
les
(i)
un
fait
Ramazz.
(2) L. 22,
(3)
c
(5) i566
de Morb.
,
Iluxham rapporte
conséquences sont 1res
les
-
à ce
intéressantes.
loc. cit.
3.
Ephémer. Allem.an. 2;
(4) Ibid. an.
(6)
dont
hôpitaux mal adminis-
de malades, ainsi que dans les
prisons qui sont trop remplies. (6)
sujet
ua
a observé
1.
1626
Coll.acail. tom. 6, déc. 5, obserr. i3.
Coll. acad. toin. 4, déc.
,
iGôO
i
etc.
Senkert
,
1
,
observ. 33.
tom. 4
Henr. Screta de Febr.
artif. c- 5o.
Observ. tom.
,
,
c.
2 et secouent.
,
1.4,
castr.
c. i4.
^ct-
i
,
Ramazz.
c. S.
ESSAI SUR LES
520
A
Oxford dans
,
dans
on
que trop éprouvé
méphitiques.
DANGERS
temps des grands jours
jonrs des jugemens qui
les
n'a
le
se
c'est - à
,
les tristes
effets
des exhalaisons
Plusieurs prisonniers, sortis des cachots,
(1.)
et l'infection qu'ils répandirent
Tauton en
,
un
M. de
1700.
,
logîe
dans
les
les
fit
périr
,
prisons en les tra-
dépeupla bientôt. Ce malheur fut renouvelé à
'es
,
*
rendent publiquement^
communiquèrent aux juges une maladie qui
versant
- dire
Haller
a
donné
,
dans sa Phjsio—
extrait de tout ce qui a été écrite ce sujet. (2)
dans son Avis au Peuple a aussi présenté ces
un point de vue très-frappant; il se plaint de
l'usage dangereux oia l'on est de placer des tombeaux dans
M.
Tissot
,
,
objets sous
l'intérieur des églises. (5)
Tout
monde
le
sait
que
les
exhalaisons animales
,
tout celles qui sortent d'un cadavre en putréfaction
et sur,
sont
très-funestes et très-dangereuses. (4)
Nous
allons offrir
ici
quelques observations tirées de
l'histoire, et qui doivent
convaincre
les
plus incrédules.
Lorsque, dans un sujet vivant, quelque partie (end
tréfaction
,
parce que
les
humeurs
sont stagnantes
,
qu'elles sortent des vaisseaux destinés à les contenir
affections putrides se
communiquent
très
pu-
à la
ou parce
,
les
— facilement aux
Le sang d'une femme attaquée d'une fièvre maligne
si mauvaise odeur, que le chirurgien et tous
environs.
répandit une
les assistans
en perdirent connoissance.
qu'ils sont anciens
,
les
(5)
Les ulcères lors-
cancers lorsqu'ils sont ouverts
sont pas moins pernicieux.
(1)
HusHAM.
(a) L. 8
,
Observ- de Morb. epidem.
sect.
3
,
§.
12 et seq.
(5)Tom. 1 c. 1, §. 6.
(4) HoFFMAK.Dissert. de Putred. doct. Haller
,
(5)
Vans-wiet. ad splior. 85.
,
c. i.
,
ne
DES SEPULTURES*
Diodore de
52t
Sicile parle de maladies pestilentielles qui ont
été produitespar la putréfaction de différeutes substances. ^i)
S.
Augustin
dont
la
mention d'un grand nombre d'animaux
fait
mer apporta
corps sur
les
en pourrissant; une pe;te
vagée presque tous
de ce pays que
rivage,
le
ës-étendue
(2}.
causèrent
oli ilo
L'Eg^ypte est ra-
ans par des fièvres malignes
les
,
et c'est
petite- vérole s'est répandue sur toute la
la
Les eaux du
terre.
ti
INil
suivant quelques auteurs
,
,
en sé-
campagnes qu'eLes inondent y laissent
une multitude d'insectes aquatiques , qui en se corrompant exhalent des miasmes pestilt-ntiels. (5) Foreslus (4": et
journant daus
les
,
,
,
Jean
Wolf
morts sur
rapportent que plusieurs poissons
(5)
,
rivage
le
fàcheuse. Souvent
,
jetés
occasionnèrent une épidémie très-
,
putréfaction des cigales fait naître
la
,
çn Ethiopie des maladies populaires. Les côfes de l'Océaa
,
souffrent beaucouj) de
la
corruption des baieines jetées sur
Paré nous apprend que de son temps
le rivage. (G)
faction d'une baleine produisit une peste dans
Et Lancisi
firent périr
que
(8) a écrit
les
exhalaisons d'un
un malheUi eux voyageur dans
la
putré-
Toscane.
la
les
environs de
parle d'une épidémie qui occasionna des
Pésare. Lucain (9;
ravages rapides dans l'armée de Pompée, auprès de
razzo
(1)
,
qui fut causée par
et
DioD. SiciL.
(2)
De
(5)
Mead. de
(4; L.
6
,
(5) Rer.
1.
,
Pest.
observ.
mem.
Cusp.
et
Civ. Dei
Paosor. op.
(7)
Loc
1.
,
vit.
c.
3i
Henr.
,
Du—
putréfaction des chevaux qui
I
,
et S.
im. Vid- et
Hyer.
Craktz
,
etc.
in Joël.
i.
c.
1
4
,
,
cent. 10.
et
Diemkrbr. de
Pest.
1. 1 ,
c.
8
,
probl. 4.
cit.
(8)DeBovill.Pest.
(9) L.
3
la
y.
vol.
(G)
6, V.88. et
T. 6.
(7)
bœuf pourri
p.
1 , c.
8.
seii.
2L
DANGERS
ESSAI SUR LES
522
Ammien
avoient été tués et laissés en pleine campagne.
Marcellin
mention d'une grande désolation
(i) fait aussi
survenue dans
camp de Constantin
le
le
Grand, par
la
même imprudence. Combien de fois des cadavres nombreux,
épars sur
trière
'c
champ de
bataille après
une action très-meur-
n'ont -ils pas occasionné des mortalités
,
Aristote
I
donna avis à Alexandre de se retirer promptement après la
défaite de Darius à Arbelles pour éviter les malignes in,
fluences des cadavres.
La France a
dix-septième
et l'histoire
j
été
fréquemment expo-
dixième
sée à des pestes terribles depuis le
siècle
jusqu'au
nous apprend que pendant cet
intervalle elle a été souvent ravagée par des guerres intestines et par des discites
alors les
campagnes
courir en foule dans
de
faire naître,
breuse,
les
sièges longs
pandu
,
cruelles.
On
les villes
,
où
ils
par une population subite
,
et
dans lesquels
il
y
a
La guerre
,
faite
une peste
par
beaucoup de sang ré-
les
Suédois occasionna
en Autriche
On a vu
la
,
,
,
dans
le
le
Des
même effet en Hon-
en Syrie et dans plusieurs autres rovau-
même
chose arriver fréquemment en Asie.
Paré rapporte qu'en 1572 unefièvie pestilentielle
dit
nom-
trop
terrible qui désola la Pologne.
guerres cruelles et opiniâtres ont eu
mes.
et
besoins les plus affreux. (2) Presque tous les
siècle dernier
,
ac-
ne manquoienl jamais
sont accompagnés de fièvres et de maladies très-
funestes.
grie
voyoit quelquefois
rester incultes, et leurs habitans
à près de dix lieues à la ronde
,
répan-
se
dans la Guienne
fut causée par les exhalaisons putrides d'un puits
j
elle
où
l'on
avoit jeté plusieurs cadavres, deux mois auparavant.
Les émanations de ce genre sont très-pénétrantes
h
(1)
Af.
{z) Vid.
ant. cit.
Mau£x j
Méin.
cit: ^.
21 et sen-
;
elles
DES SEPULTUx^ES.
altèrent la masse des
ladies violentes
,
humeurs
et elles
5^5
produisent des
ou rendent dangereuses
celles
ma-
«ui sur"
viennent et auxquelles on est déjà
disposé. Les douleurs
de tefe les accès de fièvre , les
maux de nerfs les con
vulsions , les avorlemens même, en
ont été quelquefois
les
effets. Ramazzini (i) rapporte
qu'un enterreur étant
des
cendu dans une fosse pour dépouiller
un cadavre qui v
avoit été nouvellement déposé
fut suffoqué
et (omb
mort sur-le-champ. A Montpellier , trois
hommes
,
,
,
rentdans
mouru^
le
caveau d'une église^
le
quatrième eut à peine
temps de se soustraire par la fuite la
plus prompte
mort certame, et encore il éprouva des
le
à
une
accidens qui firent
craindre pour sa vie. Ses vétemens et
toutesa personne
exha
lerent pendant plusieurs jours,
une odeur cadavéreuse.
(2)
Riom , en Auvergne ou remua la terre
d'un anciea
cimetière , dans le dessein d'embellir
la ville. Peu de
temps
après, on vit naître une maladie
épidémique qui enleva un
grand nombre de personnes particulièrement
dans le peuple, et la mortalité se fit surtout
sentir aux environs
du
,
A
,
,
(1)
IlAMAzz. ibid. Vid. ant.
cit.
M. Haguenotafaît Ihi.toire de cet événement
en l'année 1746.
M. Bérard rapporte que le corps d'une personne
très-.grasse n'avoit
été inhumé qu'à environ un pied et demi
de profondeur, de manière
que l'on ne put le couvrir que d'un pied de
(2)
terre, et d'une pierre
haute de 7à 8 pouces. Bientôt les vapeurs
qui sortirent en abon-lance
obligèrent de le déterrer. Trois
fossoyeurs
Deux,
entreprirent cet ouvrage!
attaquas
demaux de cœur et de vomissemens
violens, quittroisième, qui voulut le terminer,
mourut
dix jours après. On lit dans le
Journal de M. l'abbé Kozier qu'un
fossoyeur en travaillant dans le
cimetière de Montmorency donna
un coup de bêche sur un cadavre qui
y avoit été enterré un an auparavant, et qu il lut aussitôt
renversé par ks vapeurs qui s'en éleTèrent. Obscn-. P/ijx. T. I.
terei^t
1
ouvrage, et
,
le
DANGERS
ESSAI SUR LES
524
cimetière.
Le même événement
avoit causé
ravant, une épi'émie dans une petite
,
six ans
ville
de
province, appelée Ambert. Une pareille suite de
aucun doute sur
laisse
l'infection
aupa-
même
la
faits
ne
que peuvent causer
les
exhalaisons des cadavres.
L'air l'cnfermé
même
qu'il n'est
que
le
produit de
sonnes qui jouissoient de
piration des malades
,
la
la
i)lus funestes, à
la
trans-
desanimaux morts
elle-même
si
les
les églises
,
oii l'air se
toutes les manières lesplus fâcheuses, et
chacune de ces
conséquences
les
les
trouve modifié de
oii
de contagion, qui sont divisées ailleurs,
toutes les causes
se
trouvent réu-
(i)
L'atmosphère
dans
lors
,
quels dangers ne doivent pas exposer
inhumations dans
nies?
dan-
plus parfaite santé. Si
et les exhalaisons
qualités peut produire par
qu'il
transpiration des per-
des vapeurs pernicieuses;
y répandent
est
émane,
échauffé et privé de son ressort
,
gereux par lui-même, de quelque corps
les
est
temples;
,
elle
pour
l'ordinaire
,
humide
et
pesante
émaLe mélange des exha-
ces qualités par les
y acquiert
nations de ceux qui s'y rasseaiblent.
laisons sépulcrales
,
qui pénètre nécessairement au travers
des couches de terre dont
les
cadavres sont recouverts
,
ne
peut manquer d'être funeste dans im lieu ou tout conspire
(i) Chitelius a
§.
5, que
l'air
prouvé dans son ouvragetZe ant. Fun. Rit posit.
renfermé d'une église
,
a.
et charge des vapeurs qui
sexal^nt des tombeaux, contracte aisément de pernicieuses qtialitésjcequl est toujours relatif à l'étendue du lieu et au nombre
des cadavres qui y sont enterrés. Ajoutea à cela quelaterreoùdepu's
long-temps
les cadavres
ont été abandonnés à
des tombeaux,
on
KCKr.HMAïSN
Sist.
Jv
,
est
\.
la putréfaction
,
est
que par-tout où l'on ouvre
toujours exposé à quelque accident, rojez
tellement pénétrée de matières fétides
1,0.
J.
,
DES SEPULTURES.
à concentrer
augmente
les
525
vapeurs malfaisantes. Une autre cause , qui
la putridité
la nécessilé oii l'on est
de
l'air
contenu dans
souvent d'ouvrir
les
cVst
les églises,
tombeaux pour
,
y enterrer de nouveaux corps ou pour en retirer ceux qui
y ont e'té déposas lorsque le terrain ne suffit pas aux inhumations. Dans ces doux cas, on est obligé de les tenir ouverts
,
,
pendant un temps considérable. L'atmosphère
charge
se
alors d'émanations fournies par des cadavres qui ne sont
qu'à moitié dissous, et dont
Le
remède que
seul
la
putréfaction est récente.
aux maux qui
l'on puisse apporter
résultent nécessairement d'un usage aussi pernicieux
seroit le renouvellement de l'air.
Au
contraire
,
il
est
ce
,
pres-
que toujours sans mouvement dans les temples y si quelquefois une portion de ce fluide y éprouve quelqu'agitation ,
jamais
la
masse entière
n'est déplacée.
tion de nos églises suffisent
peut pas arriver autrement.
l'ouest
,
(i) et la croisée à
La forme
pour démontrer que
La nef
s'étend
,
est
posi-
chose ne
de
l'est
angles droits du nord au sud.
porte se trouve à l'extrémité occidentale de
l'autre côté
et la
la
la
fermée par une ligne courbe.
nef, qui
Deux
à
Une
,
de
petites
portes latérales se trouvent aux deux extrémités de la croisée.
Souvent
manquent; d'autres
ces portes
fermées, ou bien on
les
fois
on
les lient
place dans des lieux étroits ou en-
vironnés d'édifices. Toutes ces circonstances empêchent en
partie que
d'air.
chœur
(i)
les
vents d'ouest ne puissent y établir un courant
Quel que soin que
et des chapelles
Ici l'auteur
11
'
prenne,
et celui
il
est clair
citer le Traité
dangers auxquels exposent
la ce» titud*
qne celui du
de certains angles formés
auroit dû citer aussi
Voyez Lsttres sur
nSi,
églises.
eji
ler,
,
auroitdû
mort'eau est extrait.
sentir tous
l'on
les
de M. Maret
dont ce
,
M. Louis, qui
a
inhumatious dans
de* signet de
U Mort
^
fait
les
publiée
ESSAI SUR LES
526
par
murs
les
,
ne peut être jamais totalement renouvelé.
L'élévation des voûtes
,
peuvent
,
moins
,
vrai
est
il
les
parfums
rendre
ne pourront en prévenir tous
Les expressions dont
On me
je
les
me
,
l'encens
que l'on brûle
exhalaisons sépulcrales
les
diminuer
sensibles, et en
êlre exagérées.
DANGERS
l'activité;
mais jamais
i!s
dangers, (i)
suis servi paroîtront
peut-
taxera peut-être d'avoir affecté de
craindre une contagion imaginaire, dont on ne connoît
point d'exemples. Pour me justifier de ce reproche, je vais
rapporter quelques
faits
authentiques que personne ne peut
révoquer eu doute.
M.
les
de Haller nous apprend qu'une église fut infectée, par
exhalaisons d'un seul cadavre
,
douze ans après
sa sépul-
ture, et que ce cadavre répandit une maladie très-dange-
reuse dans un couvent entier. (2)
M. RauJin rapporte que
toure
,
occasionna
,
épidémie fâcheuse.
dans
(5)
On
l'ouverture d'un cadavre
la
a
à Lcc-
,
campagne d'Armagnac, une
vu plus d'une fois des personnes
sensibles et nerveuses, se trouver
mal
et tomb.er
en syncope
,
(1) L'illustre Bielfeld avoue que chez nous les parfums et l'encens
que l'on brûle continuellement dans les églises^ corrigent beaucoup
les vapeurs malfaisantes. Mais il n'en est pas moins vrai que les
tombeaux y laissent échapper des exhalaisons meurtrières. Il dé-
montre
la vérité
des Protestans
,
de son opinion
où
cadavres concourent également
rectif
(2)
que
,
par ce qui arrive dans les églises
la transpiration des vivans et les exhalaisons des
à infecter l'air
y apporte la moindre modification.
Dans l'ouvrage de Pennicher sur
la
,
sans qu'aucun cor-
,
Instit. polit, d.
les
c. 8. §.
embaumemens
,
9.
on
lit
vapeur d'un tombeau causa à un malheureux fossoyeur une
fièvre maligne.
Gockel.
cent. 11. obs. 55.
Breslaw. 1719.
(3) Ibid.
H AU LIN
,
Observ.
d-;
Médee.
On
a
vu un
fait pareil a
DES SEPULTURES.
3a7
après avoir été frappées par des exhalaisons cadavéreuses,
en
se
promenant
On
le
long d'un cimetière, (i)
crt'usoit àes souterrains à Paris
Eustache
,
dans
,
l'église
de Sainl-
ce qui obligea de déplacer quelques cadavres, et
de mettre ceux qui survinrent alors dans une cave qui avoit
été
long-temps fermée. Des enfans , qui alloient au catéen furent incomle lieu dont nous parlons
chisme dans
,
plusieurs
mêmes symptômes se montrèrent
adultes. M. Ferret, docteur-régent de
de Paris
fut chargé d'en faire
modés
les
;
,
un rapport.
cœur
la
Faculté
trouva que
Il
respiration étoit très-gênée chez ces malades
aussi chez
j
que
la
l'action
du cerveau
étoit troublée
rement
que quelques-uns éprouvoient des mouvemens
,
et
j
que
le
battoit irréguliè-
convulsifs dans les bras et dans les jambes.
Un emplacement
,
avoit été situé
oli
de Sainte-Geneviève
à Paris
à
peu près
raison
les
,
surtout
mêjues
filles
fut destiné dans la suite à la
,
construction de plusieurs boutiques.
bitèrent les premiers
un couvent de
les
maux
Tous ceux
plus jeunes
que
,
l'on
,
qui
les
ha-
souffrirent
attribua
,
avec
aux exhalaisons des cadavres enterrés dans ce
,
terrain.
Un
méJecin attentif, en faisant des recherches sur
causes d'une épidémie à Saulieu
,
el
les
en s'attachant scrupu-
démontré que
la
contagion provenoit de quelques cadavres inhumés dans
la
leusement à
la suite et à l'ordre des faits
,
a
La cathédrale de Montpelmême imprudence. M. Haguenot
paroisse de Saint-Saturnin. (2)
lier a été infectée
et
M. Maret
(1)
tirés
par
la
ont décrit ces terribles événemens.
Cet exemple,
d'Hfibbermann
et les autres
,
Di.ssert-
que nous allons rapporter, sont
de optimo sepeliendi Usu. Thce-
publ. propug. etc. Vintlob. 1772.
(a)
A
Saulieu en Pourgogne. M.
Maret, Méin.
cité>
DANGERS
ESSAI SUR LES
52?.
Mais pourquoi chercher
ailleurs des exemples de ce qui
se passe tous les jours sous nos
yrux
cédé
Si
?
nous voulions re-
ceux qui nous ont pré-
cueillir ici toutes les observations do
nous trouverions des preuves sans nombre de ce que
,
nous avançons
j
le petit
nombre de savans
capables de transmettre à
sépultures dans
la
el
de personnes
postérité les effets funestes des
les églises et
dans
les villes
,
ou plutôt
le
respect avec lequel on a toujours envisagé chez nous l'usage
d'enterrer dans
d'autres causes
en temps
temples, ont souvent
les
les
Le plus
ont dépeuplé nos villes.
,
fait
attribuer à
maladies épidémiques, qui, de temps
petit canton con-
serve le souvenir de quelques événemens semblables
dans plusieurs pays
l'on s'occupe
communs
metières
motifs
On
la
que
sait
les
plus doterminans.
et les
habitans de
p'us grande répugnance
cina
,
Rome
ne
de
à l'église
se
et
,
ou
l'on fait des
exhumations fréquentes.
ainsi de quelques autres paroisses qui ont
due dans
les differens
régna
,
il
y
a à
,
iii
Lu—
quartiers de
que
en est
la ville.
,
nombre des morts
deux puissances
les
Il
beaucoup d'éten-
peu près vingt ans à Rome, unepetite-
vérole épidémique. Le
ble
rendent qu'avec
Lorenzo
S.
dans laquelle presque tous les jours on porte des ca-
davres
Il
et si
hors des villes, on y a été engagé par les
plus forts
les
;
rétablir les anciens ci-
à
se
fut
si
con^-idéra-
réunirent pour empêcher
que personne ne fut alors enterré dans les églises des paéloignée de
celle de Sainte - Marie in Cosmedin
roisses
,
;
la ville
tous
les
de toutes
les
cadavres furent portés;
et
devint
,
cessé, on
jusqu'à
le lieu
pava de nouveau
la
l'église
profondeur d'un pied
l'office divivi
,
,
,
sépultures. C'est là que
lorsque l'épidémie eut
on renouvela
et
les ph^tres
on cessa d'y célébrer
jusqu'à ce qu'on pût s'assurer que
les
cada-
vres étoient entièrement consommés. Ce ne fut qu'après
DES SEPULTURES.
avoir
pi'is
que
ces précautions
029
recommença
l'on
dans cette
,
église, la célébration des saints mystères, (i)
que
seroit injuste de prétendre
Il
attendre l'existence de ces
cautions sages et nécessaires dans tous
dangereux des vapeurs putrides
ment
lorsqu'elles rencontrent
,
gouvernement doit
le
pour recourir
llc'jiux
les
temps. Les
se déclarent plus
dans
les
pré-
à des
effets
promple-
individus qui
y sont
exposés, des dispositions favorables à leur développement;
mais en toute occasion,
coup.
(2)
trides
,
On
l'é'ionoiiiie
animale en souffre beau-
fréquemment des
voit
des maladies périodiques
,
fièvres
malignes
régner dans
et
pu-
les villes les
plus peuplées, sans qu'on en puisse pénétrer la cause éloi-
gnée
rons
:
effets
qui ne nous
et
,
,
pas probable que cette cause que nous igno-
n'est-il
n'est autre chose
Nous en avons
A Pnlerme on
(1)
de 1625
et
sulter Muratori
que
prit Ips
mêmes
fit
sépulture dans
'a
ces funestes
les villes ?
pour démontrer évidemment
dit assez
On en
de 162G.
démontrée que par
est
(5)
la
prérautions clans la ppste terrible
autant
à
On
jModène en iGjo.
peut con-
dans son Trait'} de la manière de se préserver de
,
la Peste.
( vapor quem cadauerum putredo général )
quando aperto sepidcro hominem percellit.
Nisi necat morbos excitât periculosos et corpora putrefacit. Labat ,
Voyage d'Italie , tome 4. Sauvages; Effets de Vylir, etc. Les
médecins recommandent à leurs malades de ne point aller le matin
(2) Subito neral
clicit
Haller
op.
idem
cit.
,
,
dans les églises
forces
liMir
,
et
,
lorsqu'ils n'ont pas encore recouvré toutes leurs
lorsqu'ils
convalescence.
ne sont
Il seroit
encore qu'au
commencement de
trop à craindre que la respiration ne
portât dans leurs humeurs des particules corrompues
fréquentes et plus senfibles le matin dans les églises.
,
qui sont plus
Le
seul
moyen
d'y remédier^ est d'en éloigner les sépultures.
(3) C'est aussi la conjecture
(îéj.\cité.
de M. Huguenot,, dans son
ouvrtijjo
ESSAI SUR LES DANGERS
35o
nécessité indispensable de placer les cimetières publics hors
des villes, pour justifier les sages dispositions de l'admi-
nistration à cet égard
,
pour détruire absolument des
et
préjugés qui n'ont d'autre appui que
crédulitépublique;
la
préjugés directement opposés aux intérêts de ceux qui
répandent
qui cesseroient de
et
,
plus éclairés
,
et s'ils
soutenir
les
pouvoient calculer
et voir
les
étoient
s'ils
do plus loin
tout ce qui peut préjudicier à la santé de leurs concitoyens, (i)
Comment
peut-on en
mettre en parallèle
effet
puissant de l'usage universel de tous
tions les plus policées
peuple toujours
cle, qui a
avec
pévenu
paru sur
de connoître
,
la
suffrage
et des
na-
en faveur des usages de son siè-
scène
du monde toujours incapable
ses véritables intérêts
de prévenir
ici
que
et
,
les flots
de
jamais
lui laissent
berté de choisir ce qui lui est utile
est juste
le
momentanées d'un
les plaintes
nion agitent tellement, qu'ils ne
II
temps
les
l'opila li-
?
deux objections qui ne man-
queroient pas de produire un grand
b!es, et qui sembleroient donner
effet
un
sur
les esprits foi-
air de vraisemblance
à l'opinion contraire.
(i)
Ce que nous avons
mêmes
Le danger
si
,
dit des églises
est le
doit s'appliquer par los
même. On ne remédieroit
en cessant d'enterrer dans les
villes
,
raisons, aux cimetières renfermés dans l'enceinte des villes.
églises
,
qu'a la moitié
on vouloit
un gr^nd cimetière. L'élévation des maisons
,
du mal,
établir dans le»
celle des églises
,
l'étroitesse des rues, seroicnt autant d'obstacles à la dissipation des
molécules fétides qui s'en éleveroient infailliblement. Les cimetières
renfermés dans l'enceinte des villes sont toujours excessivement
humides
:
dans
maisons
les
il
rorrompent
en sort des vapeurs pernicieuses qui s'insinuent jusque
les
,
qui frappent désagréablement l'odorat
alimens
,
et qui gâtent
même
,
qui cor-
l'eau des fontaiaes.
DES SEPULTURES.
Une
il
mal entendue commence
piété
on pleure sur
et
la.fv'rle
que feront
55i
à former des plaintes,
les fidèles
pour
lesquels
n'y aura plus dofirandes.
Mais toute personne cclairée
pourvu que Dieu
nous
soit prié
,
ou doit savoir que,
sait
importe pou eu quel lieu
il
lui adressions nos prières.
On
pourroit ajouter que
plan que l'on
se
propose
,
cimetières
les
villes
pour être entièrement dérobés à
tans
et
,
pour empècber
^
dans
nouveau
le
ne seroient pas assez éloignés des
la
vue de leurs babi-
ne fussent souvent excités
qu'ils
par ce spectacle à de bonnes œuvres,
pour
et à prier
les
raorts.
Le
cbez
Juifs captifs à
gion. C'est cette
îude
du temple
seul souvenir de Jérusalem et
les
,
Babylone
,
mè.ne raison qui, par une
détermine encore aujourd'hui
les
réveilloit
,
des sentimens de relisuite
dhabi-
à prier
la
face
tournée vers l'Orient.
Dans
prier
les
pour
de ferveur
siècles
les
mières excommunications en
On
visitoil
on ne
,
manqua jamais de
morts. L'histoire des Dittiques
fréquemment
les
est
des pre-
et
A Rome
un sûr garant.
,
catacombes, quoiqu'elles fus-
sent éloignées de quelques milles de la ville
et
,
cachées
fort avant sous terre.
Enfin
,
on peut
près de dix siècles
point dans
se
,
les églises
contenter de répondre que
lorsque
,
les
on prioit pour
avec plus de ferveur qu'on ne
évêques
,
,
pendant
sépultures ne se faisoient
les
fait à
morts
,
peut-être
présent. Les saints
qui ont désiré de voir l'ancien usage rétabl
toient pas indifférens sur ce point
que ces prières eussent lieu
,
et
j
ils
,
n'é-
vouloieut égnlonent
leur dessein ne fut jamais de
porter aucune atteinte à cette coutume. Imitons leurs ver—
lus
,
acquérons des lumières semblables aux leurs
,
ché-
DANGERS
ESSAI SUR LES
552
lissons
comme eux
ciroits
de
la discipline ecclésiastique
de
la religion et
la
;
et aloi-s les
nature, qui sont les
mêmes
,
seront également resjDectés. (i)
Mais comment proposer aux grands de
la terre
de faire
reposer leurs cendres dans un cimetière? Cette image seule
est
capable de causer
les
plus grandes révolutions. Quoi
I
le
sang d'Eaque et d'Anténor couloit dans ces nobles veines,
et leur corps sera
confusément enterré près de celui d'un
roturier que la mort vient d'égaler à eux
!
On ne
vil
peut sou-
tenir cette pensée sans frémir d'horreur.
A
quelques réflexions que
livrer sur cet objet
,
il
la
saine philosophie puisse se
faut convenir que chez tous
les
peu-
ples, les institutions sociales ont séparé, jusque dans le
tombeau,
soinf
que
La
voir
le
la
noble du simple particulier, avec autant de
nature en a mis à
naissance
la noblesse et la
valeur, quelquefois
le
sa-
pureté des mœurs, ont été distingués delà manière
et la
la plus
,
les égaler.
honorable
que dans
le
,
tant dans les cérémonies des funérailles»
En
choix des tombeaux.
conservant ces distinc-
ne vois pas encore de raisons qui puissent
empê?her l'établissement d'un cimetière public. Si les chemins, si les campagnes incultes si les rivages de la mer,
tions méritées
,
je
,
ofFroient des sépultures
(i)
aux héros de
Gardons-nous d'imiter
les Juifs
,
l'antiquité
et de
,
nos
nous asservir
mon-
comme
ont la foiblesse de croire que Dieu les
réprouvera au jour de la résurrection , si leur dépouille mortelle n'a
pas été enterrée dans la Terre promise. Quelques-uns en ont été
eux au texte de
la loi.
Ils
un âge très-avancé ils ont entrepris le
Terre Sainte. L'esprit du Christianisme est bien supérieur a de telles puérilités. Voyez S. VkVh, dans son épître au*
Hébreux v. i3.
tellement persuadés
voyage de
,
la
-
,
qu'à
DES SEPULTURES.
tagnes
nos chemins
,
pourront
,
offrir aussi
355
des asiles
aux
héros de nos jours, (i)
Places au milieu des
hommes
térité
;
campagnes
n'y recevront pas moins
les
,
les
tombeaux des grands
hommages de
la
pos-
leur aspect ne réveillera pas moins chez nos neveux
des sentiraens de valeur et de reconnoissance.
d'Achille
sur
,
promontoire de Sigée
le
deur d'Alexandre
,
et
héros des larmes que
César versa sur
fit
,
Le tombeau
excita la noble ar-
tombeau de
le
ce jeune
couler une noble émulation.
Lps Grecs n'étoient pas moins empressés que nous d'instruire la postérité des belles actons de ceux qui les avoient
précédés; ce n'est pas cependant en rensplissant leurs villes
de tombeaux
Les généraux qui
qu'ils satisfirent à ce devoir.
avoient sauvé
la
patrie, les soldats qui lui avoient fait
de îeurvie, eurent des raonumens dans
même
oii ils s'éloient
couverts de gloire.
trois cents Spartiates qui
périt jamais dans la
Athènes
sa rivale
un champ près
niens
,
,
trophées de Mithridate
et les
,
rivage de
le
qui assura à Sparte
le
la
sommeil de Théla
supériorité sur
obtint les honneurs de la sépulture dans
d'Aliate.
Aristide
,
le
modestement enterré dans
fut
Homère
,
,
le
moururent aux Thermopyles ne
Grèce,
aux champs de Maraton troubloient
mislocle. Lisandre
sa-
le
champ
La mémoire des
crifice
premier des poètes épiques
mer. Pindarc
,
le
plus juste des Athéle
,
champ de
Falère.
fut enterré sur le
premier poète grec lyrique,
inhumé dans un hippodrome; et Archiniède, la terreur
des Romains et le défenseur de Syracuse eut sa sépulture
dans une campagne voisine de sa chère patrie. Son tomfut
,
beau fut orné de symboles
(i) Il est
<|uelf]^ues
et
de figures
,
à l'aide desquelles
bien plus simple de conserver dant le cimetière public
places distinguées.
ESSAI SUR LES
Sot
Cicéron
DANGERS
reconnut lon^- temps après
le
:
ce qui
prouve que
certaines personnes furent toujours distinguées, quoique
toutes les sépultures fussent éloignées des villes; c'est que
les lois ont été
souvent obligées de réprimer
luxe, relativement aux sépultures, parmi
Romains. Toutes
égard,
ceiice à cet
Grecs
du
et les
nous attestent leur mf>gnifi—
les histoires
et
excès
les
les
nous en avons encore aujourd'hui des
restes admirables, (i)
Mais ne pourroit-on pas suppléer aux tombeaux
térieur des villes, par des tableaux
des espèces de cénotaphes
,
1.
12
,
j
dans
qu'ils fussent situés
Platon
les villes.
et chez
de plus de cinq
hommes pendant
hommes au
vail de dix
pourvurent en
Cic de Leg.
même temps
le travail
cinq jours. Solon vouloit que les
fussent construits en trois jours
plus.
dans se»
,
défend d'élever des tombeaux qui demandent
tombeaux des Athéniens
lois
Romains eurent
cette nature
La magnificence des tombeaux des Egyptiens ne permet paa
de supposer
lois
et les
monumens de
toujours beaucoup de
(i)
,
Les Grecs
?
clans ]'in-
par des inscriptions, ou
2
,
c.
à la modestie des
26 et
,
par
c.
le tra-
ult.
ornemens
Les
et de?
inscriptions qui dévoient décorer les lieux destinés aux sépultures.
Déraétrius de Phalère proscrivit le luxe des colonnes
deur des tombeaux. Dans
en ordonnant que
hors des villes
pu
,
,
les
deux Anlonin
Vit.
Droit romain
,
;
la loi des
il
fixa la
gran-
douze Tables,
los sépultures seroient relégués
bûchers et
prévint par de «âges réglemens le luxe qui auroit
s'y introduire.
publique
les
le
Cic
ibid. c. 23.
dépenses pour
les
les
réprimèrent
^nton. Philos,
c-
i3.
,
Vers
les derniers
temps de
ainsi
que Capitolin nous
La même raison détermina
empereurs à ne pas regarder
les
la ré-
sépultures étoient excessives. Les
cénotaphes
comme
l'atteste.
ces
deux
des lieux reli-
gieux. L. 7 d. de divis. Rer. Et 1. 6 , de Religios. §. 1. Sans ces précautions , la vanité qui ne connoît point de bornes , auroit bientôt
,
les campagnes voisines de Rome de pareils monumeus , et les
chemins publics seroient devenus presque impraticables. Vid. Godef-
rempli
«lel. 6.
Cod. Théod. de Sep.
viol, et
Diatrib. de
dvnotaph.
DES SEPULTURES,
deux peuples
ces
les
,
355
tombeaux vides furent regardés avec
autant de vénération que ceux qui renfermoient des corps, (i)
Des établissemens pareils rempliroient tout
de
de
la religion et
à la fois les vues
la politique. (2)
Lycurgue défendit de
faire
une épitaplie
un
et d'élever
tombeau pour tout autre que pour un soldat mort au champ
de bataille, ou pour une femme morte en donnant un cîloyen à
Peut-être cette insiitution ne seroit-
la patrie.
pas approuvée par ceux qui louent
teur d'avoir permis
les
si
hautement
elle
ce législa-
inhumations dans Lacédémone.
Si les grands ne désirent avitre chose que de vivre dans la
postérité
,
apprennent
qu'ils
seules éterniser leur
leur ambition
lieux destinés
souhait
les
nom.
(jue les belles aclions
S'ils
quelle place leur convient
,
aux sépultures publiques?
naarques de distinction. (5)
Ils
mieux que les
y entasseront à
La modestie chré-
tienne et la sévérité des canons s'opposent à ce que
(1)
obs.
ViRG. Enéid. 3
1. 5.
(2)
cons.
1-
6
,
V. 3o3.
,
§. ult. d.
Ceux qui ont acheté
we manqueront pas de
sont citoyens
,
peuvent
ne cîierclient qu'à satisfaire
Nor. de
Caen. pis. 3. 2. seq.
,
dans
les
Binkers
,
de âivis. Rer.
le droit d'être enterrés
s'écrier
dans quelqu'église,
qu'on attaque leur propriété. Mais
qu'ils envisagent le
mal qui en
n'hésiteront pas à sacrifier au bien public
un
s'ils
résulte, et alors
léger avantage
,
ils
un«
propriété imaginaire.
(3) L'usage des trophées et des inscriptions se trouve non - seulement dans l'histoire ancienne et chez les Païens, mais même dans
l'histoire moderne et chez les Chrétiens. Dans un autre passage de
;
Bielfed
,
(
loc cit.
)
il
s'exprime de
la
manière suivante
vroit placer hors des villes les cimetières
,
que
les riches
:
«
On de-
pourroient
orner de mausolées, de tombeaux et d'épitaphes. Ainsi on répareroit
la perte des sépultures
tant de considération
,
de famille, pour lesquelles on a toujours eu
et qui
,
dès le dlxiènip siècle
vées placées quelquefois daas l'iutéi leur des églises. »
,
se sont trou-
ESSAI SUR LES DANGERS
556
temples
on place
,
tombeaux,
les
ainsi des inscriptions et des trophées suf
(i)
RECAPITU LATION.
les réflexions
Telles sont
concitoyens. Je
monde veut
le
temps
cil
les
la raison
Déjà
que
j'ai
voulu proposer à mes
crues utiles, dans
hommes se
la
un moment
oii
tout
du bien public, dans un
paroître s'occuper
chacun aspire à
oii
tous
les ai
réputation de philosophe
piquent
d'as.^eoir leur
,
et
jugement sur
et d'en éloigner les préjugés.
,
exemples que plusieurs princes de l'Europe vien-
les
nent de donner pour établir l'ancien usage des cimetières
placés hors des villes
rances. (2)
,
semb'ent faire naître quelques espé-
Mais surtout avant de
taxer notre projet d'inno-
les conciles ci-dessus cités.
(1)
Voy-
(2)
A Vienne
,
il
n'y a point de cimetières dans le voisinage des
un il a été détruit par ordre
deTempeieur Charles VI. L'impératrice Marie - Thérèse, qui joint
aux sentimens de la religion le plus grand amour pour son peuple >
é-^iises.
L'église Saint-Etienne en avoit
;
a renouvelé dans ses états les ordonnances des empereurs, et a voulu
qu'il soit construit un cimetière public hors de sa capitale. HabjiERM. dis.
cit.
En Irlande
mêmes
de opt. sepel usu.
et dans le
Danemarck on a puhlié depuis peu
,
les
défenses.
L'Italie
,
qui se glorifie d'avoir
donné au reste de l'Europe l'exemple
de plusieurs établissemens utiles , et qui a toujours fait ses efforts
pour remettre en vigueur ceux qui avoient été anéantis dans lemoyen
âge est bien éloigaée d'égaler actuellement sur ce point les nations
,
éclairées
dont nous venons de parler.
Le chancelier d'Aguesseau , dont
le
nom
seul est
un éloge , voulut
être enterré dans le cimetière d'Auteuil.
deux Inscriptions suiet qui reaieruient en même temps
Les amateurs d'épitaphes connoissent
Tajites
,
qui sont pleines de finesse
,
les
,
DES SEPULTURES.
Vatîon
propos de chercher dans l'antiquilé
éloit à
il
,
55^
si l'u-
sage que l'on veut détruire n'a pas été introduit récem-
ment,
et
s'il
n'est pas l'effet
d'un relâchement de discipline.
Donner des lois a une natioH est le fruit de la politique
du courage j mais ramener chez elle des coutumes an,
et
ciennes
et
préférables à celles qu'elle a adoptées
vrage d'une sagesse profonde
grande. Dans l'un
rité
et
la
,
la
feriiu r h s o ciî'es
aux
prévention. Leur devoir est de faire
,
c'est l'ou*
fermelé plus
et l'autre cas, les dt^posllaires
publique doivent
de
souienue de
de 'auto-
rris del' ntérêt
u bien à Ifurs
i
semblables, malgré toute leur résiitance; surtout,
ils
ne
doivent pas courir après de légers et frivoles applaudisse-
mtns. Bien mériter de leur patrie,
l'unique but qu'ils
est
doivent se proposer d'atteindre.
une sage
instruction. Elles ont été faites
bres.
Une
Mont
,
se
sur la
trouve à Paris dans
tombe de Simon
Simon Pierre
hic.
le
Pierre.
,
pour deux médecins célè-
cimetière de Saint-Etienne-du"
Son
fils
en fut l'auteur.
vir plus et proùus
iub dio sepeliri voluit
,
,
ne Tnorluu.t cuiquam noceret
qui vivUs otnnibus profueral.
L'autre est celle du célèbre anatomiste Verheyn
,
qui voulut
enterré dans le cimetière public à Louvain.
Philippus
Verheyen
medicinœ doctor
,
et professer
,
partem sut malerialem
hic
in cœmeterio condi voluit ^
ne lemplum. dehonestaret ,
aut nocivis halitibus
T. 6.
inficeret»
2a
êtlff.
REMARQUESDU TRADUCTEUR
SURLE DISCOURS PRÉCÉDENT.
Nous
Vicq
-
plaçons, sous ce titre, les considérations que
d'Azyr
a publiées sous celui
minaire de l'ouvrage
Nous avons
dont
,
de Discours préli-
commentaire.
elles sont le
cru devoir retrancher
les différens arrêts
présentés à la suite de ces remarques
ne sont pas l'ouvi-age de Vicq- d'Azyr,
parce
,
qu'ils
et qu'à l'époque
actuelle des connoissances,ils sont inutiles pour prou-
ver
le
danger des inhumations dans
légitimité de l'usage qui assignant
les églises
un autre
lieu
les sépultures des ministres des autels et des
n'étend pas au delà de la tom1)e
,
et la
pour
grands
,
les privilèges et les
distinctions.
Dans un moment ou la force de la religion et l'autorité
du ministère se réunissent pour proscrire un abus qui nuit
autant à
la
santé des peuples, qu'il répugne à la majesté
des temples, tous
leurs
eff.jrts
utile
.'
les
bons citoyens ne doivent-ils pas faire
pour contribuer au succès de
C'est dans ces vues
les pi éjuciés contraires
,
,
el
qi^e je
me
la traduction de i'ouviage italien
Dangers
et sur les
cette entreprise
pour détruire de plus en plus
suis déterminé à publier
,
iniilulé
Lieux des Sépultures
,
:
(i)
(i) Saggio in torno al luogo del seppeilire. 1774,
Essai sur
les
danslequel on
à Modène.
REMARQUES DU TRADUCTEUR.
démontre, par une
joKdc
e'rudifion
et
vanité seule et les mauvais exemples ont introduit
églises et
dans
les villes
Nous croyons
tions.
o5(j
profonde
,
que
la
dans
les
ledange.eux usage des inhuma-
,
devoir faire connoilre plus
|
.'rticuliè—
reinent quelques-unes des sources dans lesquelles l'auteur
italien a puisé, et rendre ainsi à la nation française
noage qui lui
est bien
légitimement dû
,
l'extrait des
ouvrages écrits à ce sujet, que
l'on doit les
premiers éléraens de cette réforme.
M. Haguenot
docteur
,
,
premier parmi
est le
dernes qui se soit é'evé avec force coafre l'usage
d'enterrer dans les églises. IM. SJaret
,
les
les
1
,
développé
dangers. Les préceptes utiles de ces cl—
dé-
les
en sont rapportés dans une petite brochure publiée en
774- Enfin
de
mo-
oii l'on est
tojens éclairés ont été mis en usogeà Versailles, et
tails
que
docteur en médi cine
et secrétaire de l'académie de Dijon, en a ensuile
de plus en plus
par
,
c'est à elle
professeur en médecine dans
et
l'université de Monipellier
un hom-
en prouvant
la
,
M. Navicr médecin
,
réputation dont
il
jouit, a
de Châlons
démontré
,
et très-digne
perni-
les effets
cieux des exhumations précipitées. Essayons d'offrir
bleau de ces différentes
1°.
Depuis long -temps M. Haguenot voyoit,
Une peine extrême
,
la
coutume
comme
dans tout
églises.
Les seules lumii'res de
fisantes
pour
lui
ta-
le
rechercl'.es.
le reste
de
la
oii l'on éloit
(i)
avec
à Montpellier
France, d'enterrer dans
la
physique auroient
en faire apercevoir tout
le
,
les
été suf-
danger; mais
les
plus funestes exemples qui s'éloient passes sous ses yeux,
ne
lui laissoienl
aucun doute
manquer de succès dans un
(i) Les principaux
arrivé» en 1744.
à cet égard.
La
crainte de
projet aussi difficile, l'avoit
malheurs dont M- Haguenot
fait l'histoire,
sont
REMr\llQUE$
5Î0
eaipêché jusqu'alors d'élever
vante
le
La caasfrophe sui-
la voix.
dclerraina enfin à rompre un silence qui,
prolongé seroit devenu coupable.
,
s'il
eût
e'té
est en effet des circons-
Il
tances dans lesquelles ceux qui possèdent
le
précieux dépôt
des connoissances humaines, doivent remontrer à leurs con-
citoyens l'importance et
Le
I
août 1744
y
la
réciprocité de leurs devoirs.
vers les six heures du soir
?
mation du sieur Guillaume Boudou
une des caves communes de
Dame
,
l'église paroissiale
à Montpellier. Pierre Balsalgetie
n'avoit jamais servi dans cette église
par l'enterrcur de
là
la
on fit l'inhu-
,
pénitent blanc, dans
,
,
employé
fut
,
de Notre-
porte-faix
confrérie des pénitens.
qui
,
ce jour-
A peine eut-
mouvemens convulsifs et bientôt étendu sans mouvement. Alors
un frère pénitent nommé Joseph Sarrau eut la générosité
il
descendu dans
la
cave
,
qu'on
le vit
agité par des
,
,
de
s'offrir
cendant
donna
à
pour
par
,
,
retirer ce misérable.
bout de son sac
le
un autre
frère pénitent.
se
I!
et
fit
tenir
,
en des-
de son cordon
A peine eut-il
qu'il
,
saisi l'habit
du porte-faix, qu'il perdit la re-p ration. On le retira à
demi-mort j bientôt il reprit ses sens mais il lui resta une
,
espèce de vertige
mouvemens
rent
et
d'étourdissement, avant-coureurs des
convulsifs et des défaillances qui se manifrslè-
un quart— l'heure
api es.
Il
éprouva
,
pendant toute
nuit, des foiblesses, des trembleinens dans tout
et des palpitations qui disparurent
gnée et,de quelques cordiaux.
défiguré
,
et
il
porta depuis
,
Il
par
le
corps,
moyen d'une
fut long -
dans toute
le
sai-
temps pâ:e
la ville, le
la
et
nom de
ressuscite.
Ce
événement n'empêcha pas Jean Molinier, pé-
triste
nitent de la
eèle
de
même
pour sauver
la
cave
,
que
le
confrérie
,
porte-faix.
de s'exposer avec
Mais
se sentant suffoqué
même
le
à peine fut-il à l'entrée
,
il fit
signe qu'on
le
re-
DU TRADUCTEUR
tirât et
qu'on lui donnât la main.
54i
en sortit
Il
foible et
si
si
défait, qu'un instant de délai lui auroit certaineruent coiiié
Robert Molinier, frère de celui-ci, plus robuste
la vie.
plus vigoureux
voir braver
le
lui inspiroit;
doute sur
se fiant sans
,
mouvement que
danger
et
mais
en fut la victime, et
il
suivre
le
qu'aussitôt qu'il fut descendu au fond de
tragique fui terminée oa*
frère
du porte-faix qui
fut obligé de ranger
le
la
"éToit
corps de Robert Molinier
,
une seconde
il
se garantiroit
la
crut qu'à
Il
pour remonter
,
les
et
mis
,
j
on
le
vit
faire des efforts
au troisième échelon tomber à
la
ren-
sans donner aucun signe de vie.
Tout
mort
et
,
,
du danger en descendant
bientôt regagner l'échelle en chancelant
verse
faveur
la
reine d'H;ng!ie
Cette précaution fut inutile
fois.
resta
il
,
et l'impression qu'il sen-
força de se retirer et de sortir.
,
cave. Cette scène
,
d'un mouchoir imbibé d'eau de
entre ses dents
charité
la
mourut pres-
i!
mori de Charles Bal algette
resté dans la cave. Comme il
plus long temps qu'il n'auroit du
tit le
la
et
pou-
sa force, crut
le
monde comprit
alors
que
c'étoit s'exposer à
certaine que de de-scendre dans cette cave
exhortations
les
plus pressantes, faites par
ceux qui assistoienl au convoi
mi eux,
ni
On
se servit
les
,
une
malgré
et
eut personne
parmi ceux qui éloient présens
de nouvelles tentatives.
les trois
il n'_y
,
;
prcHres à
,
ni
par-
(\m osât (aire
de crochets pour retirer
cadavres. Leurs habits exhaloicnt une puanteur
horrible, et ilsétoient couverts d'une matière verte, jaune,
et
semblable à de
M. Haguenot
la rouille.
qualités de cette
chargea à l'invitation de M. le Nain ,
Languedoc d'examiner la nature et les
vapeur meurtrière. Pour remplir cel objet,
se transporta
à difF.Mcntfs reprises dans l'église IN'otre-
se
alors intendant de
il
pame
,
et
il
y
,
,
tenta les expériences qu'il avoii déjà faiLcs
REMARQUES
54a
au puits
cle
Perols
,
dont
la
vapeur tue
les
animaux
et e'teînt
la flaniuic.
Première expérience. M. Haguenot fit ouvrir la cave. Il
en sortit une vapeur très-fétide, qui imprégna le linge la
,
ficelle, les bouteilles
mêmede verreet les habits, d'une odeur
cadavéreuse.
Deuxième
pier
,
expérience. La flamme d'un morceau de pa-
d'un sarment et d'un flambeau de poix allumée, pré-
sentée à l'ouverture de
vestige de feu. C'est
la
cave, s'éteignit sans laisser aucun
propre des vapeurs méphitiques d'é-
le
teindre les corps enflammés qu'elles environnent
s'ils
,
comme
avoient été plongés dans l'eau.
Troisième expérience. Leschatsellcschiens, introduits
ont expiré, après avoir éprouvé des con-
dans cette cave
vulsions
,
,
en une ou deux inimités, et
les
oiseaux en quel-
ques secondes. Ces derniers sont moins vivaces
ditîérence s'observe
qu'on
les
soil
,
expose sous
la
que
l'on essaie
de
les
;
la
même
noyer, soit
machine pneumatique.
Quatrième expérience. La vapeur méphitique dp la
cave, conservée dans des bouteilles, et soumise aux mêmes
épreuves
jîas été
,
un mois
et
demi
aiirès avoir éié
renfermée
n'a
,
moins meurtrière.
Ces expériences bien conçues, bien faites,
pré-iCnce de témoins dignes de confiance
,
tels
en
et tentées
que messieurs
Ciauvages, Goulard et Lamoirier, auroient suffi sans doute
p^ur prouver
le
danger des vapeurs cadavéreuses,
conséquent celui de rusasfe
églises.
oii l'on
M. Haguenot a von lu, dans
est
le
et
par
d'enterrer dans les
dessein de convaincre
ceux qui pourroient encore tenir à de pareils abus, ajouter
les considérations suivantes.
L'air,
pour servira
l'entretien de la vie des
doit jouir de toute son activité. Les vapeurs
animaux,
du yin qui
fer-
DU TRADUCTEUR.
mente
Ja
corps en piilréfoction
celles des
,
,
545
etc.
ôtenl à l'air
,
propriété d'être respirable. C'estouxémanationsdcscada-
vres qu'il attribue la malignilé de
pendant
même
cette
petite-vérole,
!a
([ni fit
année des ravages assez considérables
Montpellier.
il
Il
désapprouve l'usage scandaleux
temps, de transporter
et
même
dangereux en
des corps inhumés
les restes
les
,
souvent enviroinés de chairs en partie dissoutes, sur
toits des églises
yoirs
pour
,
et
,
dans des lieux que
les
caveaux
M. Haguenot
la
le
les
réscr^
et
peur
source d'un lucre perpé'uel,
prévient ensuite
roient être faites contre
nomme
de nouveaux cadavres,
faire pl;;ce à
rendre ainsi
l'on
os
pour-
objections qui
les
danger des caveaux destinés aux
sépultures.
1°.
On
les
mais on ne
ouvre dit-on
,
les laisse
,
avant d'y faire
les
enterrcmens
j
pas assez long-îemps ouverts pour en
dissiper toutes les exhal.iisoîis
)
et d'ailleurs ces
jnalfaisanles ne quittent les caveaux
vapeurs
que pour infecter
les
églises.
M. Haguenot,
en résumant, observe que ces vapeurs ont
deux edels également pernicieux
;
i°.
celui de tuer sur-'le-
champ lesanimauxqui sontexposésàleur
action- (i) 2°. celui
(i) On peut trouver dans les effets de ces exhalaisons, l'explication
de certains phénomèHes que quelques auteurs ont regardés comme
miraculeux. Grégoire de Tours rapporte qu'un voleur ayant osé entrer dans le
tombeau de
d'en sortir. Le
la
Touraine
,
même
S.
Hélius
,
ce prélat le retint et l'eaipècha
auteur nous apprend qu'un pauvre habitant de
n'ayant point de pierre pour couvrir
ses eufansavoit été
inhumé, enleva
le lieu
où un de
celle qui fcrmoit l'ouverture d'un
ancien tombeau oiîreposoient sans doute, dit Grégoire de Tour»,
les
cendres de quelque saint personnage. Ce niaihe^ireux
frapiié sur-le-thauip et tout à la fois de niutisnie
ê
,
pè-re fut
de cécité
*t
d*
REMARQUES
344
tic produire, en infectant
dies très~nieurtrièrei et
alors à des
l'air
même
par leur mél.inge des mala,
pestilentielles
émanations malfaisantes
,
,
qui sont dues
et qu'il f;;ut
bien dis-
tinguer drs maladies contagieuses par tlles-mèmes.
2
On
.
peut
dit-on
,
boucher toutes
sceller
,
pourroit s'échappor; mais
quand bien uiême on en
reculer
le
danger
,
le
le
même
gardées plus long -temps,
et
nomb
c
On
danger.
M.
Hagueiiot en
ensuite que les
de brû'er
mains
peut répondre
et
les
embaumemens
corps
,
les
(SpoND.Cœm. 5arra,
tombeau d'un
le
s:;int
,
les
,
roi
étoient renfermées
rirent. Il n'y a
,
(i)
exemples.
Grecs
,
Il
la
par
,
se
observe
coutume
les Ro-
et ce'le
adoptée
qui consiste à exposer les
,
et à les
suspendre à des
David Nicéta fait le tableau
mort dont un impie qui avoit violé
p. 2 5.)
la
,
fut Irappt;. (^4;,
«d Baron,
toni. lo.)
Joseph
,
remarque qu'IIérode ayant <irdonné que
David fût ouvert, pour en tirer tes richesses qui y
ses j4ntiq. juda'iq.
tombeau du
avec vérité
préservent au moins des accidens fu"
des accidens terribles et de
dans
,
par quelques habitans des Indes,
branches élevées
dépo—
malheurs dont on
des Egypliens
adoptée par
,
les
cite plusieurs
cadavres dans des troncs d'aibres
le
van'en
de cadavres, ne comporteroient
par plusieurs ppuples de l'Asie
eurdlté.
Ls
rend e plus grand.
qu'un seul cadavre peut causer tous
plaint.
difficile,
on ne feroit que
,
objecte qn^- les caveaux dan? lesquels on ne
SToit qu'un petit
pas
pierres, et
que plus meurtrières.
On
3°
les
outre que cela est fort
,
vienf^roit à bout
même
et
peurs plus concentrées
seroirnl
exactement
ouvertures par lesquelles cette vapeur
les
,
,
deux
aucun de
employés à cet ouvrage en pe^
que l'on ne puisse attribuer am
sa'ellites
ces faits
vapeurs méjihltiques.
(i) F'ûjez Essai sur les
Daugerç des Sépultures, ci-dessus.
ê
DU TRADUCTEUR.
Il
515
que nous voj^ons quelquefois arriver sous nos yeux.
nestes
déiuoîitre ensuite
que
ont
les lois civiles et ecclésiastiques
les églises 5. que
toujours défeiidu d'enterrer dans
l'on
a
d'abord choisi pour cimetières des campagnes éloignées des
villes
;
que l'usage de
venu peu
est
aboli
,
peu
à
et qu'il
ne
,
faire les
s'est
inhumations dans
non sans avoir
et
les
temples
été plusieurs fois
accrédité que parce que l'on a voulu
rendre des honneurs mal entendus à quelques princes rt à
certains pontifes
des
et
sommes
,
parce que des laïcs ambiiieux ont offert
considérables pour jouir de cette distinction,
parce qu'enfin
leurs canons
,
les clercs
que de
ont mieux aimé se relâcher de
un
sacrifier
L'auteur dont nous analysons
la fin
profit assez considéroble.
le
vapeurs méphitiques formées par
éprouvé tant de
il
mémoire, avance
une proposition assez hardie. Peut-être, dit -
s'anête
ra.';uvais effets
,
la
les
dont on a
ont aussi leur utilité
,
de présumer qu'en
rens gaz sont autant de moyens que
;
mais
,
effet cesdiffé-
nature
la
de nouvelles combinaisons avec
faire
anciennes
et
,
vers
,
et s'en lient à cotte conjecture.
^e seroit-il pas permis
pour
nature
il
pour donner aux substances
s'est
les
réservés
débris des
plu» fluides
les
un
certain degré de consistance, et aux corps en général leur
solidité, et
peut-
être
une partie de leur goût
et
de leurs
couleurs?
2°.
M. Marct,
(1)
c'ièbic médecin de Dijon,
s'est
élevé
avec force contre un abus dangereux que l'usage et l'ancienneté ont rendu respect; ble.
pour
le
Il
plus grand nombre,
avertit que
il
doit
comme
,
commencer par
des faits également c'airs et incoutestables
(1)
Mémoire sur
éjilises et
l'iisnge
où l'on est d'enterrer
dans l'enceinte des
villes.
A Dijon
,
,
les
1773,
il
écrit
établir
qui puissent
morts dans
îe*
HEM ARQUES
546
condiiire facilement
aux conséquences chimiaues
cales qu'il en ucduit.
ports des exhalaisons de lonle nature avec
après en avoir été
le
et raéni-
commence par examiner
Il
véhicule
en devient bientôt
,
les
l'air,
rapqui,
le dissol-
vant. Les seize prrm'ers paragraphes contiennent ces j^énéralités
exposées avec beaucoup d'ordre
,
teur démontre que
de
et
de clarlé. L'au-
beaucoup sur la
quantité des vapeurs qu'i! absorbe. L'agitation de ce iluide,
son union avec le feu et l'eau apportent encore beaucoup
l'état
l'air influe
,
de variâtes dans celte espèce de méiarige
chaud
leur
plus dai-gereux
effet
luais
il
diminue leur
vents et
:
humide absorbe moins de vapeurs
et
insi
,
mais
un
il
air
rend
froid et sec en reçoit plus
i"air
;
;
,
courons d'air portent ces vapeurs au loin,
les
,
activité en les divisant davantage. I^es
et
préservent une contrée, quelquefois pour en infecter une
autre.
Dans
des
il
les
le
d;x-septième paragraphe
maux que peuvent produire
les
,
l'auteur fait l'exposé
exhalaisons aninialer.
cite p'usicurs maladie.* pestilentielles occasionnées
vapeurs infectes des cadavres non inhumés
couverfs de terre
;.il
attribire, avec
malignes éruptives de FEgypIe,
foyer, aux insectes
rot.rant,
guerres
chant
dans
les
campagnes
de cadavres
Les prisons
sont encore
le
,
oli
,
y donnent
d'hommes dans un même
cu'.ture.
et la peste
aux poissons que
et
(i) et les sièges
la terre
Méad
les
,
'e
i!s
,
ou
p.'tr
à peine
les
maladies
dont
elle est le
,
Nil laisse, eu se
pourrissent, hcs
aussi nais-ance
,
en jor-
en rassemblant un grand non!])re
lieu
,
et en fa sant négliger l'ag
camps,
les
hôpitaux Iropremp
théâtre de ces calamités.
M
Maret appuie
i-
is,
ces
assertions sur plusieurs exemples tirés de Paré, de Piamaz-
(i)
Voyez
l'Essai sur les
Dangers des Sépultures.
DU TRADUCTEUR.
5Î7
Hanneus, dans les Ephémêrûles cV Allemagne et
du Journal de Phjsique de M. l'abbv Rozier. Il ajoute que
la construction de nos églises s'oppose à ce que l'air y cirzini, de
^
cule librement. (1)
M. Marel
truire les
d'eau.
dangereux dede'-
croit qu'il est quelquefois
cadavres par
le
moyen de
la
cliaux (2) imbibée
rapporte qu'une manoeuvre semblable infecta
Il
delà cathédrale de Dijon.
mêlé d'une huile
11 se
très-fe'tide,
développée par cet intermède.
On
parvint à corriger ces vapeurs aikalines avec l'acide
rin
,
dégagé du
De pareilles
sel
l'air
repandit un alkali volatil,
ma-
ordinaire par l'acide vitriolique.
émanations sont assez actives pour donner
souvent plus d'intensité aux maladies régnantes. Cette dernière vérité est prouvée par
un événement des plus funestes,
arrivé à Snulieu en Bourgogne. (5)
l'église paroissiale dite
homme
y régnoit une
Il
catarrale épidémique assez bénigne.
On
avoit enterré
de Saint-Saturnin
,
le
fièvre
,
dans
cadavre d'un
d'une grosse corpulence. Yingt- trois jours après
,
inhumé
,
on ouvrit une fosse
à
coté de celle
oii
avoit été
il
pour y enterrer une femme morte en couche
mnladie régnante. Une odeur
très
—
,
de
la
même
félide remplit l'église
En
femme une secousse doa-
dès ce monient, et affecta tous ceux qui y entrèrent.
mettant en terre
(i)
Ces
le
cadavre de
la
,
difl'érertes considératioTis se trniiTPnf raJ^sembléns d'ins la
seconde pnrtie de V Essai sur
les
Dangers des Sépultures
ci
traduit de
dessus, Essai sur Its Dangers dcsSépuUures,
(2)
Voyez plus
(3)Ce
loin ce que
fait est cité,
yrage italien
f'
,
dcM. Maret. Voyez
l'italien. liUosont. été extrniter.de la dissertation
;
c'est ce qui a
ojrez iaggio in
M. Navicr propose
à ce sujet.
mais d'uiiP manière trop abrégée
torno
al
engagé à
le
rapporter
luogo del scppclHre,
ici
,
plus
dans Toucii
détail.
REMARQUES
548
née au cercueil par une corde qui glissa
écoulement de sanie
De
sistans.
,
détermina
,
dont l'odeur frappa vivement
les
un,
as-
cent soixante -dix personnes qui entrèient dans
depuis l'ouverture de
l'église
,
ment
cent quarante- neuf furent attaquées <!'une fièvre
,
fosse jusqu'à l'enterre-
la
putride maligne, qui avoit quelques caractères f'ela fièvre
catarrale régnante; mais
nature
la
tômes ne laissèrent aucun
malignité à l'infection de
lieu
Une fièvre épidéremnement des terres du
Cithédrale.
la
mique maligne, causée par
le
cimetière de l'église Saint-Pierre
autre maladie observée à
Riom
,
dans
et à
dans des circonstances semblables,
danger des enterremens
le
symp-
et l'intensi é des
de douter qu'elle ne dûl sa
faits
même
la
ville
,
une
Amberten Auvergne,
confirment encore
(i)
dans
les églises et
dans
les
villes.
L'auteur
tumes des
Les
après avoir présenté ces faits
,
lois des
Athéniens
et des Pioraains
expressément d'enterrer ou de brûler
villes.
I!
ajoute que
en plein air
,
et
que
les
expose
cadavres dans
S.
Grégoire ne permit point non-seu,
les
églises
lieux qui avoient
été
Icis relatives
que l'usage d'enterrer dans
(1)
,
mais luême d'en bâtir
aux sépultures.
destinés
(1)
Voyea
los
observations
(2)
les égii^es est
Il
Il
de M- Haguenot
détail
,
observe
postérieur à l'an
dans l'J^ssai sur
St-pult.
la Dissertation
rjoute
époques chro-
aux inhumations.
Ces évènemens sont rapportés plus en
Dangers des
les
chrétiens ont long-temps étéenterrés
seulement aux recherches de ce dernier,
ïes
cou-
défendoient 1res—
les
M. Maret rapporte encore plusieurs autres
qui lui sont communes avec M. Haguenot.
nologiques des
les
les
lement d'enterrer dans
diius
,
au sujet des sépultures.
différcns peuples
pag. 35, 3i.
DU TRADUCTEUR.
à
d'enterrer dans
,
année que
le
pape
permission d'établir un cimetière
«lu sénat la
défense que Charlemagne
Rome. La
capitulaires
même
dans celle
ooç), puisqiie ce fut
Marcel obtint
^tQ
fit
dans un de ses
,
prouve encore
églises,
les
La même loi étoit en vigueur
au commencement du douzième ,
l'ancienneté de cet usage.
dans
le
onzième
puisque
fut érigé
,
siècle et
mausolée de Pienaud
le
en io57
sançon
,
et
déposé
,
en
que
1
dans
le
sous
,
le
comte de Bourgogne
I,
parvis de Saint-Etienne
corps d'Eudes
le
102
j
,
,
à Be-
duc de Bourgogne, fut
I,
portail de l'abbaye des Cîleaux,
qu'il avoit fondée.
M.
persuadé
TNlaret,
qu'il est possible
de dé(erminer,
jusqu'à un certain point, l'étendue et l'activité des
tions méphitiques
La
terre
l'obstacle
fait à ce sujet le
,
perméable aux vapeurs putrides,
que sa masse leur oppose
d'autant moins abondantes, que
fondément
cules fétides
,
tion
s'il
et
!es
arrête par
suit qu'elles sont
cadavres sont plus pro-
Un corps qui se pourrit est regardé,
comme un foyer, d'oii sortent des corpus-
,
sous
la
forme de rayons plus ou moins éten-
h d'autres vues qui seroient très-intéressantes
étoit possible d'avoir des
données certaines,
sur l'expérience, pour faire ce calcul.
ou
il
plus ou moins inclinés à l'horizon. Cette considéra-
mène
le
les
d'oii
enterrés.
par M. Maret,
dus
j
émana-
raisonnement suivant.
Il fixe
,
fondées
et
à vingt -cinq
trente pieds l'étendue à laquelle ces rayons peuvent se
rendre sensibles.
En supposant qu'une couche
de terre d'un
pied raccourcit ces rayons de deux ou trois pieus,
il
trouve
qu'un orps enfoui à sept pieds de profondeur ne porte ses
(
,
«xhalaisons qu'à cinq ou six pieds au -dessus de
de
la terre. Il est
très-probabîe
,
suivant
raccourcissement des rayons doit se
faire,
surface
la
M. Maret
,
que
le
non-seulement en
raison de chaque couche de terre, considérée coruoie seule
REMARQUES
55o
et isol;'e
et
de
la
mais encore en raison du nombre
,
profondeur de ces mêmes couches
trois pieds de terre
,
par exemple
de
,
réunion
la
de sorte que
3
doivent produire un effet
,
beaucoup plus que triple de celui que
procluiroit
chaque pied
séparément.
Après avoir déterminé ce premier
terre sur
quelle est la réfraclions des rayons
grande, que
Ainsi
la
couche
couche
la
si
,
cheront de
effet
est
des couches de
M.Maret
éiuanations des cadavres,
les
recherche
d'autant plus
elle est
:
qu'ils traversent est plus épaisse.
de sept pieds
,
les
rayons se rappro-
perpendiculaire, et seront presque parallèles
la
entr'eux. Si elle n'est que de quatre, les rayons peu réfractés
iront se joindre avec ceux des fosses voisines
teront
la
:
elle lui a
encore servi
établir des conséquences relatives à l'éloignement ré-
ciproque des
En
fosses.
conduit à penser que
profondeur
partant de ces principes
les fosses
grands côtés
et
de deux aux extrémités
que
ont six ou sept p:eds de profondeur
les
Ainsi
,
les
uns avec
cela
pieds;
il
beaucoup plus grande dans
,
rayons de deux
les
augmentée
pour
,
éloigner que de deux pieds, eu égard à
des rayons
on est
doivent être éloignées entr'eiles de quatre
,
'es
si elles
,
de quatre à cinq pieds de
pieds entre
né
augmenM. Maret a
et
,
voit quel parti
première considération
tiré de sa
pour
On
densité des vapeurs.
autres
,
et le
que
les
,
la
fosses
ne
se
et
on pourra
la
réfraction
cette supposition.
confondant point
les
densité des vapeurs ne sera point
danger sera moins grand.
rayons ne s'étendent qu'à
réduit à deux pieds
la
Il
trois
suppose
ou quatre
ligne hoiizontale, à l'extré-
mité de laquelle lomberoitla perpendiculaire
met du rayon
j
,
tirée
du som-
réfracté. Ainsi, eu mettant quatre pieds
d'intervalle entre
deux
fosses, les rayons ne se confon-
droient point. Telles sont
les
considérations ingénieuses
,
DU TRADUCTEUR.
les calculs el les résultats
M; Maret
que
T>5i
présente dans son
ouvrnge.
Il seroitbien à souhaiter que ce physicien
eût déterminé, jpav des observations, quelles sont les lois que
suivent les émanations méphitiques quelle est leur réfrac,
tion
,
quelle est leur sphère d'activité
alors cette partie de
;
son excellent traité mcriteroii: plus de confiance
refireroit
un avantage plus
et
on en
réel.
Les réflexions suivantes sont moins hvpolhétiques
nous
paroisiicnt inériler pUis d'attention.
avec l'auteur
délerininée,
corps
;
2°.
c'de
i°.
par
le
,
par
fosse
terrain nécessaire à
la
de quatre à cinq pieds
putréfaction
et JBoissieu
On
,
chaque cadavre.
pour qu'un corps
sept, ce temps ne suffiroil pas
tarde
et
pensons
que l'étuidue des cimetières doit être
la âuvée de la dedtruclion totale des
l'rois ans suffisent
une
JN'cus
;
dans
six à
parce que
,
ce qui a été
,
soit détruit
mais dans une de
la
pression re-
prouvé par
MM. Godard
dans leurs disseitaiioris sur
les
anti-septiques.
doit donc avoir
fois le
un cimetière capable de contenir trois
nombre des morts d'une année si les fosses ont
,
quatre à cinq pieds
six à sept pieds
Il
,
quatre
et
peu près
fois à
faut pour la foyse d'un adulte un espace de trente
pieds quarrés.
En multipliant par
morts d'une année
pieds, ou par quatre
nombre de
le
pour
suffire
,
trente
en rault'pliant
et
,
mière multiplication par
aura
ont
si elles
,
de profondeur.
trois
si
,
le
les
-un
le
pr- duit de
fosses
la
pieds que doit conlenir
aux entcrremcns
,
cl
pour donner
pre-
ont quatre
fosses ont six à s?pt pieds
si les
-un
nombre des
on
un cimetière
le
,
temps aux
cadavres de ;e dc'truire.
L'étend;ie des ciniclicres
encore rendre
l'air
,
une
qui v circu'e
donner accès aux vents du nord
fois
,
le
et
de
déterminée
,
il
plus pur po:^sible
l'est.
faut
,
et
Les bâlimens et
REMARQUES
552
les arbres
sont d'aillears très-nuisibles
y
en ce qu'ils
,
em«
pêclicnt l'air d'être agité 'ibreuient.
Il
bâtis dans
UH
que
suit de ces reflexions
les villes
terrain suffisant
nouvelé
ni assez pur.
,
parce que
?".
;
en ont
âé']h.
au nord
arrivé dans
vrît les
donné l'exemple
M.
imiter.
les
la
l'air
un
aux autres
et
Dole
villes
la
(i)
de
la
ne doutoit pas que l'accident
cathédrale de son diorèsc et à Saulieu
yeux de
en
lieu situé
Laon
et à l'est.
re<-te
il
;
JNÎaret
y trouver
n'y est ni assez re-
faut donc choisir
Il
p^ein air, sec, et ouvert
France à
cimetières ne peuvent être
les
parce que l'on ne peut
5 1°.
nation sur cel abus
e' il
j
espéroiî
,
n'ou-
que
les
ecc^ésinstiques éclairés seroiet't les prem'ers à sacrifier le
lucre des enterreraens dans
les églises
au salut public
,
et
au. leur propre.
L'auleur d'un petit Traité sur
5°.
a paru
un
17G8
en
par
sujet
lui
,
amusé
s'est
-
même
jfter
à
et
triste
dangers des inhumations dans
sépultures
les
lugubre.
'es villes
vents
,
portée de
la rivière
dont chacune serviroit
:
l'on
à six paroisses.
roit avoir
,
dit l'auteur
tendue en noir
(1)
des
le
Pont-Neuf
Un
fosses
terrain de trois
la
,
et
et le
il
capilale.
Pour
ajoute que cette voiture
même décorée
De plus
,
en faveur de ceux
ii
Pont-au-Change
propose d'établir
,
Les Iilandois et les Danois ont transporté
villes.
ouvert à tous
une voiture ou espèce de charriot
,
qui voudroient se distinguer.
entre
,
morts à ce cimetière, choque paroisse pour-
qui seroit destiné à cet usage j
seroit
croiî qu'elles
feroit des
y
mille toises suffiroit aux inhumations de
les
Pénétré des
conviendroit
Il
de choisir pour Paris un lieu vaste
et à
conduire
il
,
doivent être portées loin de leurs murs.
selon lui
qui
,
quelques fleurs sur
,
ua bateau funé-
les sépultures
bor»
DU TRADUCTEUR.
iaîre
§55
construit par gradins, propre à recevoir soixante ou
,
cent cercueils.
y auroit une chambre où seroient placés
à des heures
; et deux fois par jour
Il
quelques ecclésiastiques
,
morts au cimetière. Une maison désignée serviroit d'entrepôt pendant l'hiver, lorsque
réglées
on transporteroit
,
les
d'interrompre
la rivière gelée forceroit
les
chevaux ordinairement occupés à
traîneroient alors
un
cliarriot
la
navigation
dans lequel
différentes paroisses seroient déposés
,
les
pour
;
et
bateaux
tirer les
,
morts des
être conduits
au cimetière commun.
On
4°.
a fait, au sujet des cimetières de Versailles
régleniens très-sages
les autres villes
,
des
,
qui devrolent servir de modèle pour
du royaume, et qu'un citoyen zélé a réunis
Mémoires sur les sépiilliires hors
dans un volume intitulé
:
des villes i ou Recueil de pièces concernant les cimetières
de la
ville
ouvrages de
tirées des
même
de Versailles
l'j'j^
,
MM.
^
il
y
a joint des réflexions
Olivier et
Hubermau
sur la
matière.
Le premier mémoire renferme les raisons apportées
pour et contre la translation du cimetière de Saint- Louis.
Son peu détendue le peu de profondeur des fosses la
,
,
grande quantité d'émanations putrides qui
maladies qu'elles avoient plusieurs
les
surtout
la
dangers
,
En
fois
s'en élevoient,
occasionnées
,
et
santé de la famille royale exposée à tous ces
ont été
vain on a
motifs déterminans de cette réforme.
les
fait
quelques objections trop foibles pour
mériter d'être rapportées
j
dix opposans ont nécessairement
cédé à vingt-cinq suffrages, que l'amour du bien public
avoit dictés et réunis.
On
lit
ù la suite de ce
mémoire des observations
intéres-
santes sur les précautions à prendre dans la translation
d'un cimetière quelconque.
T. G.
On
y observe avec raison
-^5
,
qu
il
REMARQUES'
564
de ne p'us enterrer dans
suffit
que
terrain qui servoit à cet
le
l'abandonner sans s'exposer à y faire
des exhuma lioua dangereuses, (i) jNous n'oublierons point-
usage
,
et
l'on doit
surtout une rejuarque de l'auteur au sujet de l'eau des
puils situés au
Versailles
fétidité.
— dessous du cimetière de Saint- Louis à
ne pouvoit être employée à cause de sa
elle
;
Ce dernier inconvénient ajoute encore
de nos preuves contre
à la force
iahumalions dans l'enceinte des
les
villes. (2)
On y
Louis
,
lit
ensuite une délibération de la fabrique de Saint-
dans laquelle
il
a été arrêté
,
coutre l'avis de
curé et de deux xuarguilliers en charge
roit
un nouveau cimetière hors
conseil
lation.
,
que
Un
Versailles.
le
arrêt
du
du 24 février iyG5 en a en elfet ordonné la transht don à la fabrique de cent
Le feu roi Louis
,
,
XV
quatre -vingt perches de terre dans
sa construction
j
de plus
,
Ln
de Salori pour
la forêt
voulut que
il
cien cimetière fût murée.
porte de l'an-
la
ordre aussi sage
utile n'étoit-il paâ l'annonce de celui qui a été
par
M.
l'on choisi-
Louis
le roi
XVi
et aussi
donné depuis
en mars 177G?
L'auteur des mémoires sur
les
cimetières de Versailles
finit en citant deux exemples qui viennent à l'appui de
notre opinion. Le premier est tiré d'une lettre écrite par
M. Maret
à l'auteur
du Journal Encyclopédique eu
dans laquelle ee médecin annonce que M.
Voyez
(1)
l'extrait
de
la dissertation
le
1 773 ,
curé d'Ar—
que M. Maret a publiée à et
sujet.
(2)
Depuis qu8
ville
on a proposé de placer également It
Notre-Dame hors de Versailles et la
ceci est écrit
cimetière de la paroisse de
,
,
de Lyon se dispose à une i évolution heureuse dans ce genre.
est bien à souhaiter
province»
,
que ces exemples «oient suivis
«t aurtout k Puris^
Il
diin4les-àJfféj.»ult"s
DU TRADUCTEUR.
Rav-Ie-Duc, après avoir respiré
cadavre d'un de se« paroissiens ,
l'air infect
555
répandu par
le
lorsqu'il en fafsoit l'inhu-
mation a essuyé une maladie putride
qui l'a réduit à la
dernière extrémité. Le deuxième
^st extrait de la Gazette
de Santé, du ,0 février 17.4.
Le seigneur d'un village à
deux heues de Nantes étant mort
on crut , pour placer
son cercueil plus honorablement
devoir en déranger plusieurs, entr'autres mlui d'un de
ses parens
décédé trois
,
,
,
,
,
,
mois auparavant. Une odeur des
plus fétides se répandit
dans eghse. Q„,nze des assistons
moururent peu de temps
1
«près
quatre personnes qui avoient remué
les cercueil,
les premières^ et six
curés présens à cette
cérémonie manquèrent de périr.
les
;
succombèrent
,
5°.
Mais
redouter^
ces
dangers ne sont pas
la nécessité oii l'on
est
les seuls
que l'on ait à
d'exhumer souvent des
eorpsdontia putréfaction n'est point achevée,
pour faire
place à de nouveaux cadavres a plus
d'une fois occasionné
Jes accidens les plus fàrheux.
M. Navier
,
médecin célèbre
,
Chalons
en a présenté un tableau frappant
dans un
vrage publié en 1775.
,
Après avoir observé avec Lancisi (i)
que la terre
creusée à une certaine profondeur
répand
même
,
,
M. Navier
cite plusieurs
exem-
ples de malheurs arrivés
après l'ouverture de différens
vaux et la fouille de plusieurs
cimetières.
Il
espace de quatre ans ne suffit
pas pour
corps mhuméj et il rapporte
1
sur
les
la
elle-
souvent
,
des exhalaisons nuisibles
ou-
ca-
assure que
destruction d un
à ce sujet ce qu'il a observé
restes de trois cadavres.
L'un étoit inhumé
depuis
vingt, l'autre depuis onze,
et le troisième depuis s.pt
ans j
tous les trois étoient encore
couverts de chairs pourries.
(i)
De noxiis paluduin ejjluviis.
i
REMARQUES
356
M. Navier
s'élève avec raison cotitre l'usage clés char-
niers ,oii l'on expose des débris de cadavres et des os encore
couverts de lambeaux putrides
fecte les églises et les
dangers à craindre,
et déraisonnable
si l'on
d'enterrer
et
coulume barbare
au milieu des vivans
,
plupart
la
,
des
germe de ma-
le
malignes de toule espèce.
En supposant que
tière
dont l'odeur affreuse in-
anéantissoit la
milliers de cadavres qui portent
lades putrides
,
L'on n'auioit point tous ces
villes.
l'on
forcé de fouiller
soit
un cime-
l'auteur conseille de n'y faire auparavant aucunô
,
inhumation pendant dix années consécutives.
souhaiter
chaux
selon
,
après
,
les
lui
,
que
couvre
l'on
11 est
bien à
cercueils de
les
avoir mis en terre. Celte opération accé—
léreroit en effet la putréfaction.
Les vapeurs
se trouveroient
d'ailleurs aussitôt absorbées, elles nianqueroient alors de
véhicule
Jifl.
ne pourroicnl s'élever. D'après cette idée
et
,
Navier désireroit que
d'entourer
moyen
cadavres avec de
les
toujours
chaux en poudre
la
abondance,
lors
Le peu de
;
ce
les effets de s
échapper
laissent
avtc
de leur décomposition.
frais qu'exigeroit l'exécution
son importance
zélés qui se
qu'ils
,
précaution
la
est sans doute très-propre à prévenir
émanations méphitiques
les
l'on eut
,
de cet article
,
et
méritent l'attention des administrateurs
proposent de diminuer, autant
qu'il est possible,
dangers des sépultures.
Il seroit
remueroit
d'air
,
les terres
,
d'un cimetière
dans
,
le
où
cas
d'établir
l'on re-
un courant
en allumant des feux dans des lieux convenables
pour en
même
encore très -avantageux
tirer
vue
pense que
le
faire
c'est à
on pourroit dans la
;
poudre à canon. M. Navier
plus grand parti
détonner de
la
l'ébranlement produit dans
l'air
explosion, que l'on doit la santé de nos soldats
,
par son
beaucoup
DU TRADUCTEUR.
plus robustes
ployoitque
,
suivant lui
que dans
,
l'on n'em-
que démontré
fait n'est rien luoius
ce
ne s'accorde guère avec
qu'il
temps où
Qu'il nous soil permis de re-
l'aruie blanche.
marquer que
le
Uj
la
troupes qui n'ont aucun besoin de l'explosion de
pour renouveler
rie
Le
M. Navier
et
,
est
il
dont
il
l'artille-
mention dans l'ou—
fait
désire la réforme
Ton est de planter des arbres dans
oiz
et
l'air qu'elles respirent.
abus dont
dernier
vra£;e de
,
vie errante et agitée des
,
est l'usage
les cimetières.
Outre
que leurs racines font obstacle aux instrumens des foset causent souvent un dommage notable aux
soyeurs
,
m.urs des églises,
ils
vapeurs fétides
les
sont très-nuisibles
forment une
branches
sorte de
l'air
',
,
en ce que leurs
couverture qui retient
ne peut circuler
près, avec autant de facilité que lorsque
ouvert à tout vent
rable à toutes
]cy
,
le
,
la
bien vrai que, selon Priest-
végétation peut absorber une certaine
quantité d'air fixe; mais quand
le
le
renouvellement de
plus sûr et en
même
toute sa pureté?
M.
vérité de celte assertion
l'air est
temps
,
sans contredit
,
le
moyen
plus simple pour lui rendre
le
M. Navier
est d'accord
,
en cela, avec
M.iret.
Tel
se
la
mise hors de doute, ne pi'urroil-oi! pas toujours dire
seroit
que
cimetière est
disposition qui est sans doute préfé-
les autres. Il est
travail de
beaucoup
à
,
le
est le
tableau des vérités
trouvent dans
les
les
plus importantes qui
ouvrages modernes publiés au sujet des
^épultures. J'ai cru qu'il étoit nécessaire d'en présenter l'en-
semble
,
afin
de persuader entièrement
reste de préjugés reliendroit encore, et
les
personnes qu'un
pour lever d'ailleurs
tous les doutes qu'une piété timide et injiistementalarmée,
pourroit suggérer. Je
me
aux omissions de l'auteur
suis de plus proposé de suppléer
italien, en
extraits et des détails qu'il a un
donnant en entier des
peu trop abrégés.
Vf^
La deuxième
près
laisser
et
JLilius
première
presque rien à désirer. J'y
;
celle-ci contient les
que
,
je n'ai
cependant ajouté
ai
point jugé à propos de distin-
qui sont extraites principalement des ouvrages de
Gregorius GyraMus, de Porcaccius,
par Spond, intitulé
traité fait
îume
la
historiques concernant les se'pultures, de manière à
plusieurs notes
guer,
partie de son ouvrage n'est pas, à beaucoup
complète que
aussi
,
de'tails
ne
DU TRADUCTEUR.
RE.UzYRQUES
558
assez rare
et qui
,
me
faits très
M. de Lassonne
fais
et surtout
du
Crt^we/erm sacra. Ce vo-
renferme des
été indiqué et confié par
conseils duquel je
:
,
curieux m'a
,
à l'amitié et
un devoir de publier que
aux
j'ai les
plus grandes obligations, (i)
(i)
îles
Les auteurs qui ont
sépultures
le.
mieux
aise de trouver ici
écrit sur les lieux et les dangers
Le Lecteur
sont les suivans:
,
sera peut - être
Alexander oh At.exantiko
,
in gpntalihus diehtts.
Cmlivs ni Lectionibus antiquis.
Ltlius Gregorius GvRAi.DBs fie SepnJcrU
J^VTt,
,
,
rilu.
bien
une notice de leurs ourrages.
Cet ouTrageest beaucoup
cité
et varlo sepeliendi
par Kamazzini, dans son traité
^e Morbis artificum.
Thom. Porcaccius Dialoguas
,
JoAnnesMettrsius
,
GricHARD
,
Ct-aud.
3oH. KiRCHMA'NNUs
G'iiELL.
,
de JRitu sepeliendi mortuos apud veferes
et eorii.mdem cœmeteriis.
Bernard.
,
HEN'RicusSpoNnANVs
3ac. Gn.ETSER,rs
,
,
de Sepitlturis etExequiis,
Cœmeteria sacra.
de Fun, Christian.
Anton. Bosius de
^juncelui de
Rnmanomm..
Manium.
de Funer.
Onufrits Panvinius
,
Ftim'railles des Anciens.
«ur les Sépultures des Anciens.
,
Jacob. Ghtrerius, de Jure
Christianos
•sur les
rfc /'uTzer*'.
Româ subterraneâ. Ce dernier
Thomas Porcaccius,
ouvrage, ainsi
sont écrits en italien.
PIN DU SIXIÈME ET DEÏINIER VOLUME.
TABLE.
RECHERCHES ANATOMIQUES
SUR LE CERVEAU.
Discours préUininnire de V Editeur,
Explication des PluncJi^s du Cerveau.
Flanche preini4rg
page
^5
,
//.
///.
3»
V.
VI.
43
55
VII.
66
VIII.
%
IX.
7»
X.
74
XL
77
XII.
80
XIII.
S5
XIV.
«o
XV.
-
âS
IV.
XVI.
94
IIÔ
XVII.
12S
XVIII.
X19
XIX.
x5S
XX.
x37
XXI.
XXII.
«4»
XXIII.
a?
XX7K.
i5S
139
XXV.
i6z
XXVI.
168
xxvn.
X7*
TABL,E.
56o
-
XXVIIL
,S,
XXIX.
,f,^
XXX.
188
XXXI.
XXXIl.
'
fy(i
jqQ
SUPPLF.MEINT AU TRAITÉ DU CERVEAU,
tiré des
Mémoires de l'Académie des Sciences.
Avertissement de l'Editeur.
De
la
aoS
moelle épiniêre.
Mémoire sur
ibià.
du Cerveau des Animaux com-
la structure
,
parée avec celle du Cerveau de V Homme.
1
1
r
^Recherches sur quelques points de la structure du Cerveau, l'u
Des veines du Cerveau.
De
ses
iî)id.
membranes.
Note sur ces membranes
i^.'\
,
par VEditeur.
a'^rr»
Thesis an inter ossa capitis varii nisus ahsumantur com-
municalione
Mémoire sur
,
vibrationn
Nerfs de
les
,
opposilione.
seconde
la
et
532
troisième paire
-"'4^
cervicales.
ESSAI
ânr les lieux et les dangers des Sépultures, traduit libremeut
de
Première Partie.
l'italien.
— Histoire des Sépultures chez
diffé'^'~
rens peuples.
Deuxième
les
^
Partie.
Remarques du Traducteur sur
les Sépultures.
î' I
N.
-
j':i
::»'
=^::>--^-^--:>"
0>
^^^
Téléchargement