I 3c:::: or:::' : , \~:>.- ' ^" RB'^oS'ol ' UNIVERSITYOF TORONTO LIBRARY The Jason A.Hannah Collection in the History of Médical and Related Sciences Digitized by the Internet Archive in 2010 with funding from Universityof Ottawa http://www.archive.org/details/oeuvresdevicqdaz06vicq t/^ /^ OEUVRES DE VICQ-D'AZYR. SCIENCES PHYSIOLOGIQUES ET MÉDICALES. '0* ŒUVRES DE VICQ-D'AZYR, RECUEILLIES ET PUELIIES AVEC DES KOTES ET V2S DISCOURS SUR SA VIE ET SES OUVRAGES^ more au PAR Jacq. L. Docteur médecin adjoint de la , Sous Société - (de la Sarthe), bibliotliécaire de l'École de tie cette Ecole, médecine, membre de la Membre Société pbUo- matbique, des Sociétés de médecine de Paris, de Montpellier, etc. ORNÉES d'un VOLUME DE PLANCHES, GRAND IN-4-°> ET d'un FRONIISPICE ALLEGORIQUE. TOME SIXIÈME- DE L'IMPRIMERIE DE BAUDOUIN. A PARIS, Chez L. DUPRAT-DUVERGER, Augiistins, N." a4' AN XIII. — i8o5. rue des Gramls- H\ OEUVRES DE VICQ-D'AZYR, SECONDE PARTIE. SCIENCES PHYSIOLOGIQUES ET MÉDICALES. SUITE DE LA TROISIEME SECTION. RECHERCHES ANATOMIQUES SUR LE CERVEAU. DISCOURS PRÉLIMINAIRE. JJans toute l'histoire de la Nature vivante, on ne trouve pas, peut-être, de partie plus digne d'être aux méditations du philosophe, que l'histoire Anatomique et Physiologique du cerveau; les des- offerte criptions détaillées esprit laborieux T. 6. , , les et les recherches minutieuses d'un grandes vues de l'écrivain i le SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES, 3 plus éloquent et charmes du les plus propre à embellir de tous le style les résultats qu'il tire des pro- fondeurs de la science sujet. La de vue; même poésie et un poëte s'appliquent à , peut en latin moderne un beau aussi quelques points saisir (i) ne l'a pas es- sayé sans quelque succès. Cet intérêt puissant et général de l'étude analomique du cerveau et sa liaison avec les sciences , morales, engagèrent sans doute Vicq-d'Azyr à en faire plus particulièrement le sujet de ses recherclies. « Parmi les objets qui occupent l'anatomiste Condorcet à cette occasion, inspirer autant d'intérêt il en est , dit peu qui puissent aux hommes, même les plus étrangers à TAnatomie. Le cerveau est l'organe par lequel nous recevons immédiatement nos sensations; il exerce dans toutes et de l'imagiûation prit, dans les dans celles , méditations les même les fonctions inconnues, mais dont (i) Le père Griffet , mémoire opérations de la qu'exécute l'es- plus abstraites, des il est impossible de auteur d'un poëme ayant pour titre : Cere- brum. Carmen. Ce poëte n'a point Invoqué Apollon ni les Muses ; soustrait il s'adresse à Prométhée , et suppose que le fils de Japet , , à son afFrenx supplice vient lui révéler les mystères et les merveilles , de l'organisation cérébrale. « Ecce caput ( caput illud erat quod dextra creatrix » Humanam •» Finxerat in melli » Inspict ; cercbro méditons includere quœ fj;audens mentem , prœludere cerâ ) latrbant meliori doua cerebro » Huic cerâ in docili manus , ingeniosa locavit. Vid- op. c. p. ! DU CERVEAU. 5 contester l'existence. Les défauts dans la conformation des yeux, les changeraens que l'œil éprouve in- fluent sur la manière dont nous voyons les objets. Si nous voyons plus mal; l'œil s'affoiblit; si quelques- ses parties sont détruites ou paralysées, nous cessons de voir. Notre âme cependant est restée la même-, elle a perdu une de ses facultés, et sa nature unes de n'a point changé. » « Le cerveau est précisément et de penser, ce que de même éclairé , l'œil est que l'élude de Tœil à la à faculté d'imaginer la faculté de voir; et de l'oreille nous a à quelques égards, sur notre manière de voir peut-être un jour une connoissance et d'entendre, plus approfondie du cerveau nous donnera des lu- mières utiles sur quelques-unes des opérations d» l'esprit. M L'état actuel des connoissances physiologiques peutil répondre aux espérances de pandre en effet l'organisation la philosophie , et ré- quelques lumières sur la liaison de du cerveau et des opérations intel- lectuelles ? N'osant pas traiter à fond une question aussi importante et aussi difficile , nous nous bornei'ons à rapprocher, dans ces considérations générales, quelques résultats et quelques données, que l'Anatomiste peut ofl'rir au philosophe, sur la structure d'un or- gane que plusieurs motifs portent à regarder comme l'instrument principal de l'cnlendement, ou du moins comme le théâtre où paroissent se développer plus par-* ticulièrement les plus brillans pbéuomèjies de ia SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 4 mémoire, vie-, la sensation, la gination en un mot , Le cerveau importe , de tous est, le jugement , l'ima- rintelligence et la pensée. les organes, celui dont il plus d'étudier la structure, lorsque l'on le veut s'élever à des idées générales sur la nature d'un genre ou d'une espèce quelconque d'animal; ses principales dispositions étant géiiéi'ale sensibilité constamment l'énergie , ou véhémence des appétits, l'instinct, la liées avec la foiblesse la la de force des affections, l'étendue des facultés intellectuelles, et, en un mot les tout ce que l'on doit appeler le moral, , mœurs dans et des l'histoire Dans l'homme, tions physiologique de l'homme animaux. la beauté de la tête et de l'enveloppe osseuse pour annoncer la supériorité les propor- et extérieure suffisent du cerveau. Ainsi, la beauté des palais et des temples annonce la noblesse et la La grande majesté des puissances qui les habitent. ouverture de l'angle facial forme un des principaux traits de cette beauté extérieure de où , l'homme avec un soin , renfermé la nature a l'enveloppe et de défense et de protection , cerveau chez une réunion de moyens dont aucun autre organe le n'est environné. Cet angle facial est formé par l'écartement de deux lignes, dont l'une verticale passe par le point le plus du front et par le bord des rieures, tandis que l'autre ligne, qui saillant suit la direction la ligne de la incisives supé- est horizontale, base du crâne, et vient couper verticale au-dessous du bord inférieur des DU CERVEAU. 5 narines. Cet angle facial n'a guère plus de soixante degrés dans l'orang outang. Tl dix à soixante -quinze dans mouk, et belle race en a au moinssoixante- le nègre ou dans quatre-vingt-cinq dans , ou race caucasienne. hommes dernier des Il les y le caî- individus de la a donc , premier des singes entre le un inimmense; parce qu'il annonce une proportion beaucoup plus considérable de la région du cerveau dont l'étendue paroît répondre à celle de l'intelligence, et en donne la mesusre. et le , tervalle de dix degrés; et cet intervalle est , MM. Geoffroi et Cuvier ont classé les genres de la famille des singes suivant les difîerens degrés d'ou- vertui'e de ce même angle, qui varie de soixante à trente degrés, depuis l'orang -outang que l'on a voulu comparer àriiomme, jusqu'au cynocéphale qui a toutes les habitudes du plus farouche et du plus brutal des quadrupèdes. L'étendue mesure ainsi et le dév^eloppement du crâne, que l'on d'une manière géométrique, contribuent sans doute à la beauté, en donnant à la tèle la con- figuration la plus agréable, celle d'un ovale, qui, plus gros à sa partie supérieure ^ diminue insensiblement, la pointe du menton. et se termine avec grâce par Mais si la on remarque que tète indique tuelle plus cetle même disposition de une capacité cérébvale et intellec- grande , on sentira aisément que ce ca- ractère de la beauté humaine de l'importance de rapports avec les facultés dont il ses indique la supériorité. tire un nouvel effet SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES. ^ Les anciens artistes se seroient-ils donc élevés jus- connoissance de l'harmonie qui existe entre la beauté physique el la beauté morale? Et en agran- qu'à la dissant l'angle facial dans leurs figures idéales, au- voient -ils pensé qu'une augmentation d'inlelligence annoncée par cette disposition extérieure ? , Auroient-ils voulu signaler ainsi une nature supéétoit . rieure et plus digne d'être adorée? — Nous ne . . déci- derons point cette question; mais nous ne craindrons pas d'avancer que celte grande ouverture de l'angle dans facial n'est pas nature, qui ne va pas au-delà la de quatre-vingt-cinq degrés; et que dans seul franchi celle limite jusques et au-delà de l'angle droit beauté , dont Camper a portance ; si bien le style fait grec a en s'élevant l'idéal, caractère de -, apprécier l'im- caractère de beauté qui indique une intel- ligence supérieure, qui appelle, qui détermine les autres caractères d'une nature divine, (i) et que les anciens artistes ont constamment et exclusivement rapporté à cette nature comparant (i) les têtes comme on ^ peut Le développement du crâne , portions de la face la face en labial , Ij'se , la tète du nez la saillie élégante , , l'absence les justes pro- yeuT sur une ligne qui partage majesté du front etc. etc. Con- la position des deux parties égales sultez dans l'ouvrage que relle et d'IIygiène voir en mesuré par un angle de 90 degrés, «détermine nécessairement la beauté de l'ovale de de tout renflement le de Jupiter, de Vénus, avec celles de la j'ai , la , , publié sous le titre d'Histoire NattP- Femme , le chapitre Phjfsiologique de la Buauié , tom. \ , ayant pour titre, jdnap. 3 14. DU CERVEAU. f des héros (i) et des grands personnages, dont les nuraens antiques nous ont conservé La souvenir. le disposition de l'enveloppe extérieure et solide du cerveau mérite donc de fixer toute Physiologiste. Le doit l'attention examen résultat de son ceux que l'Anatoraiste offrir au philosophe, en s'il plus est avec soin il , et que com- du crâne dans et l'étendue d'animaux, faudroit distinguer causes qui relèvent la ligne faciale, sans les augmenter réellement qu'on un de l'avertissant, toulefois, développement le les diverses espèces du particulièrement vouloit s'élever à quelques idées générales parer mo- le voit dans la la du capacité chouette, dont ci'àne, ainsi l'os du front, qui est très-éj^ais, rend l'angle facial plus ouvert, et donne à cet animal un faux air de sagesse et d'in- en impose. Nous devons faire remarquer, en outre, que la mesure de l'angle facial dont Camper s'est servi pour telligence qui nous apprécier d'une manière géométi'ique l'intervalie que l'homme et les animaux, n'est applicable qu'à l'espèce humaine et aux quadru- la nature a placé entre manes la ; frontaux , plupart des quadrupèdes ayant des sinus dont développement relève le la ligne fa- ciale beaucoup au-delà de ce qu'exige la proportion du cerveau. La comparaison l'étendue (i) Dans facial n'a du de la proportion crâne et celle de la face, les têtes de Brutus que 85 degrés , ainsi , ([ui au existe entre moyen de Marc-Aurèle d'Antonln que dans , les RUties , d'une l'angle bustes antiques. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. s coupe verticale de peut alors être substituée à la tête Camper, et deviendroit indispensable, une des plus belles vues de V^icqsi, voulant d'x\zyr, on cberclioit à l'anger sur une même ligne la raélhode de réaliser toutes les capacités céj'ébrales qui, dans la suite règne animal, semblent décroître La comme du l'industrie. configuration du crâne, sa solidité, la dispo- sition de toutes pièces qui les édifice, se soutiennent valent les unes par les , dans cet admirable , mutuellement se fortifient autres, et diminuent la véhé- mence des chocs par la multiplicité des articu- lations nous présentent d'autres objets qu'il importe , de remarquer cerveau , et considérer de un nombre qui leur doit protection dont le l'importance de cet organe. comparer avec le et 11 relativement au , asile et moyens des la force de répondent à faut aussi observer et plus grand soin les rapports qui existent entre la capacité du crâne , grandeur et la des ouvertures que l'on voit à sa base. mesure que la capacité cérébrale diminue, ces A ouvertures augmentent; les cordons nerveux qui les traversent sont plus volumineux, les muscles plus forts, les viscères plus énergiques, les appétits plus véhemens , sens plus actifs les animale, en général , , et la vie purement plus développée, et presque eu raison inverse de la vie intellectuelle et du cerveau. Trois parties velet, et la On , le cerveau proprement dit, moelle alongce a assayé , , composent mais vainement pesanteur du cerveau dans , le le cer- cerveau. de comparer la Thomme aux , diverses , DU CERVEAU. époques de maux la vie , et clans les dllférentes classes d'ani- parce qu'eu général la balance et , aux s'appliquent dlffficileraent giques 9 ; que le mouvement animal ne peut le compas reclierclies physiolo- être cal- culé; et que, dans toutes les circonstances où la structure organique se prête à la production des plus grands phénomènes de un état de nature la vitalité, la division et d'activité, trouve dans se qui la dérobe à tousnos moyens d'expérience et d'observation. Cependant du cerveau les grandes différences dans offi'ent , ainsi le que nous l'avons (1) vokime obser- fait ver, plusieurs caractères très-importans. En général, dans l'espèce humaine, le cerveau, quelle que soit sa pesanteur, est plus que dans animaux, comme les volumineux l'indique l'ouverture de l'angle facial, ou Tétendue de la capacité céré- un crâne coupé verticalement, pour comde la face et de la tète proprement dite. Ce grand volume du cerveau dans l'homme, est dû au développement de sa partie supérieure et brale dans parer les aires _, convexe, qui (1) s'applatit et Ces expériences, sur sous ce rapport de son corps , qu'il l'homme. L'éléphant comparé autres même animaux, famille ; seroit de le lièvre et le , pag. 148 et suiv. la u'est ont conduit auK 2a* partie que d'après la la 26*, môme du poids de total celui mulot de disposition, aux beaucoup inférieur aux espèces de immense etc. , etc. Forez VAnatomiê comparée de espace , du la suite sapajou l'emporteroit sur l'homme son cerveau faisant tandis , poids du ceryeau le Un résultats les plus illusoires. diminue dans se trouveroient séparés par hi ua , MM, Cuvier et Dumeril , tom. 2 SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES. 10 jnonde animal, au point de s'amincir considérable- ment dans poissons , oiseaux, les dont le de disparoître dans et les cerveau n'offre qu'une réunion de petites masses séparées et plus étendues en longueur qu'en largeur. Le cerveau offre aussi, dans l'homme , une struc- ture que la nature paroît avoir travaillée avec plus de soin; et l'on doit remarquer que toutes ses parties son t plus liées enfr'elles; que toutes les cavités et les reliefs plus nombreux , multiplient les surfaces sans aug- mentation de poids; que est la division des vaisseaux un point que l'imagination peut à peine portée à et qu'enfin cet appareil, qui s'offre sous concevoir; l'aspect d'une être regardé masse en apparence homogène, doit comme le chef d'oeuvre de l'organisation. Les nerfs qui sortent du crâne et la région du cerveau qui en est l'origine, ont beaucoup plus d'étendue dans les animaux ; tandis que la partie la plus , hémisphères, élevée de l'organe, celle qui forme les est beaucoup plus développée dans Thomme : diffé- rence très -importante à remarquer, et qui peut, toutes choses égales d'ailleurs les ( i ) donner la me- parce que la supériorité d'un sens , , qui donnent plus de flexibilité à rofi^aiiisatioii, peu- mets cette restriction (l) Je et , mœurs vent élever de beaucoup les facultés intelkctuelles et morales d'uu l'échelle animal que les dispositions de son cerveau abaissent dans le l'éléphant dans observer peut l'on des êtres vivans. C'est ce que , chien, ou gistes même quelques oiseaux. Il me semble que doivent être portés à croire que dans sensibilité et de la pensée spécial , que , le les cerveau agit moins les physiolo- phénomènes de la comme un organe comme uu moyen de communications actives et facile» y, DU CERVEAU. ^ure l'intelligence de de , li de et l'industrie la sensibilité. Si en on pénètre dans l'organisation cérébrale, pour comparer les dispositions on voit que saisir et , quelques régions pés dans les , quelques sont plus dévelop- animaux que dans riionime. La comparaison du cerveau , dans humaine non dividus de l'espèce et bien reliefs, (i) les dift'érens in- affrétés de maladie conformés, n'a encore fourni aucun résultat dont la philosophie puisse s'enrichir. hommes , Un de ces qui portent les écarts de l'imagination dans les sciences, et dont les idées acquièrent quelquefois de la célébrité par leur bizarrerie, a avancé ^ cepen- la fin du dernier siècle, que le cerveau un organe unique, mais un composé d'or- dant, vers n'est pas ganes séparés et distincts, que l'on peut comparer dans différens individus peraens expliquent dont les divers dévelop- variété des facultés intellec- la tuelles et industrielles et , , des penchans et des affections. Suivant ce système, que Ton appelle le GaUlsme entre toutes les parties du système nerveux- Dans cette hj'pothèse il seroit alors facile de d'expliquer pourquoi mieux apprécier , malgré nes espèces d'animaux tuelle les effets la petitesse ont cependant de l'éducation, de leur cerveau , et certai- une supéiiorité intellec- marquée. si (i) Les tubercules quadrijumeaux augmentent dans les animaux , en raison de leur éloignement de l'homme. Les herbivores ont suivant M. Cuvier, les régions appelées fiâtes plus grandes que , , les testes , etc. Voyez Leçons d'^natomie comparée, par MM. Cuvier meril , tom. a , pag. ii8. et Du- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. du nom de son auteur, la partie supérieure de 12 la moelle -épinière seroit plus particulièrement Forgaue de la force vitale ; deux proéminences, que Ton suppose placées non loin du trou occipital serviroient d'organe à l'auiour physique; et l'amour pUilonique, , les lenrires sentiraens, le chaut au vol , la courage, la ru^e méjnoire, l'aptitude cà la , pen- le musique ou à la peinture, etc., pourrcient égalejnent êti'e rap- portées à des régions particulières du cerveau ou jnoins développées ces dififérences seroient ; exprimées à l'extérieur, et un de lesquels liroit il l'histoire des tenus , ou aisément plus Galliste ne verroit, dans une collection de crânes, que des sur , même principaux les individus à qui monumens ils traits auroient appar- portant ses recherches dans la société , il , reconnoîtroit, à l'inspection et à l'exploration des diverses têtes l'amour, à à la , les tempéramens plus disposés à les à la valeur, à la coquetterie la tendresse, , ruse, au vol, à la poésie, à la peinture, à la musique. En cipes appliquant à de semblables hypothèses que Condillac a Systèmes y et la qu'il dans son Traité des emploie pour renverser de Leibnitz et de Descartes, les théories brillantes est facile établis méthode les prin- de voir que le il Gallisme n'est pas fondé sur l'observation. L'indépendance et l'isolement des facultés intellectuelles , qu'il moins que prouvés. Des suppose effets que , l'on ne sont rien veut rappor- ter à certains organes, sont produits, dans quelques cas, par des causes accidentelles, et cessent avec leur \ DU CERVEAU. î3 action. Ainsi l'opinra, pris à différentes doses, duit des effets très - diff'érens sur les pro- Orientaux, et leur donne spontanément de l'imagination ou du cou- rage de , naires. fureur, ou la Le même des penchans sanguique Kemp^'er prit dans un éprouver des symptômes non ho) opiatifjue festin persan , lui fit moins extraordinaires; et, pendant son délire, il se crut porté à travers les espaces célestes et jusqu'aux demeures divines. Dans d'autres cas de facultés et les , marquées. Chez des personnes dont la raison n'est dérangée, un état de souffrance, un brile , ou une affection nerveuse quefois pour gie aux délire et malades annoncent tout à coup des des dispositions que l'on n'a voit jamais re- d'aliénation , pas mouvement suffisent même donner plus de développement fé- quel- et d'éner- facultés intellectuelles. Grétry avoue qu'une disposition semblable rendoit sa composition plus facile ; que pour travailler il relisoit vingt fois les paroles qu'il vouloit peindre avec des sons; que dans cet exercice son imagination cliaulfoit ; qu'ensuite ses yeux perdoit l'appétit, et qu'alors s'enflamraoient il faisoit troissemaines ou dans un mois. Tous évidemment contre les Galliste*, , un opéra eu cj^s faits prouvent queiaction nerveuse et la sensibilité sont susceptibles d'une foule de riétés et de modifications, que s'é- qu'il l'on va- ne doit pas expli- quer par l'exercice alternai if d'organes particuliers. On peut ajouter à ces réflexions^ que l'Anatomie n'a rien lait découvrir dans le cerveau qui puisse être regardé comme l'organe particulier d'une aptitude ou d'une SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. et qu'il paroît même que M. Gall a négligé faculté i4 , de se faire une idée exacte de ce que gistes entendent par un organe. Physiolo- les un organe n'est pas seulement une région mais un assemblage particulière du corps animal d'élémens organisés un appareil dont on connoît au En effet, , , la structure moins en partie et les fonctions. mon L'estomac, le sont des organes; mais , semblable dans le les propriétés vitales , cœur, le foie , le pou- on ne découvre rien de cerveau, qui se présente lui-même sous l'appareil d'un seul organe et d'un appareil, dont il paroît seulement que la nature a travaillé la struc- ture avec un soin qui annonce l'importance des fonc- tions qu'tille lui a confiées. Il paroît nombre ces , donc bien démontré que chez un certain d'individus de la dans expliquer la structure espèce , les difleren- du cerveau, ne paroissent pas morales; et une les variétés intellectuelles et foule de faits prouvent même , sans cesse observés par le physiologiste d'ailleurs que tout ce qui tient à la cause beaux attributs , échappe en l'imagination et sentiment, que le tels et que grande partie àlnos moyens d'observation organique de la vie, et de ses plus , l'anatomiste étant forcé de reconnoître mathématicien tités , des infiniment petits incommensurables, la structure d'un appareil traits , les formes pres à expliquer pensée. les il , ainsi , ne peut guère quelconque ^ que le des quan- et saisir, que les dans grands plus saillantes et les moins pro- les variétés du sentiment et de la DU CERVEAU. Le cerveau comparé dans (i) considéré et , les dif^ âges, offre des résultats plussatisfaisans. féreiis Cet organe est très il environ et fait beaucoup moins considérable dans - volumineux dans le fœtus, est les vieillards; la moitié de son poids, quoique ses fonctions paroissent très -bornées comme quelques cette i5 faits époque de la ou , même nulles paroissent le faire croire, et qu'à vie l'appareil cérébral , encore, pour ainsi dire, que dans l'attente de ne soit l'acte , suivant l'expression éloquente et juste d'un physio- moderne logiste blable , que ; (2) opinion d'autant plus vraisem- ne l'action cérébrale fait pas partie des fonctions qui constituent la vie du fœtus, et qu'elle évidemment propre aux corps animés que la nature ne borne pas aux phénomènes obscurs et limités est , d'une simple végétation. On a recueilli un grand nombre veau, avec térations. les facultés d'observations sur dérangemens du cer- les rapports des maladies et des intellectuelles et leurs al- Morgagni, qui appliqua tant de sagacité de zèle à ce genre de recherches , et a cru pouvoir as- surer que chez presque tous les fous maniaques, le cerveau ( , et surtout sa région mezolobe ( 1 ) ) appelée corps calleux, avoit plus de consistance que dans l'état Les acéphales se nourrissent et se développent , et quelques animaux des derniers rangs n'ont rien dans leur structure que puisse comparer à un cerveau. (2^ Bichat, ^nat. générale , tom. 1 , pag. iig. ^'o^l SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES, i6 naturel. D'autres observateurs (i) citent des faits analogues. Tulpius a cru remarquer que dans le cerveau des idiots, lescirconvolutionssont moins nombreuses et la masse cérébrale moins développée. Plusieurs au très physiciens ont observé en outre un aplatissement bien du crâne, et une diminution remarquable du sensible volume de que la tète, chez de naissance, tels les idiots (2) D'une autre part, des causes ac- les crétins. cidentelles, des coups, des chutes sur la tète , des com- motions ont développé quelquefois tout à coup les facultés intellectuelles, en changeant les dispositions du cerveau. La mémoire s'est abcès dans quelque région du a vu la velet , perdue à même la suite d'un organe. Haller démence occasionnée par un ulcère du cer- etc. cependant avouer que plusieurs altérations Il faut très -graves de l'esprit ont été personnes , dont le observées chez des cerveau a paru intact dans sa struc- ture, après la mort, (5) et reconnoître avec Baillou, dans sa. Physiologie Barrere. Grimaud admet, d'après une observation de Litre, un état spasmodique du cerveau. V^id. op. c. à la bibliothèque de l'école de (i) Bonnet, Lieutaud jnanuscrile , , , Médecine de Paris (2) Traité de la , où je Manie l'ai , déposé. par M. Final, pag 122 et suir. L'auteur de cet estimable ouvrage m'a montré la tête d'une idiote morte que à son hôpital, à l'âge de i3 cette tête avoit à peine le ou i4 ans volume de , et m'a fait remarquer celle d'un enfant de trois ans. (5) Voyez L'autcinritture il , le Traité de la Manie, par M. Pinel qui est persuadé avec raison , , pag. iSa et suîv. que dans l'étude de faut trouver et ne rien imaginer, assure la que sur trente-six DU CERVEAU. que cause la même échappée avec 17 de la destruction semble s'être Ac la vie. (1) si cuni cuiiinâ moriis occasio evolasset ? Ou seroit porté à penser que dans plusieurs cir- deux hémisphères du cerveau peut s'opposer à la rectitude du jugement 5 que les couches optiques ne sont pas égales en volume et en activité, lors du strabisme que ces mêmes parties des constances l'inégalité 5 doivent diminuer dans cas d'une goutte sereine le que rhumidité des conduits demi-circuUiires moins abondante vieillards ; et qu'enfin les gence et de chez le pour occasionner , la pensée la surdité développemens de mortel hébété ou stupide, sont des difFérens pour que des l'intelli- dans l'homme de génie , effets ne cherche point à l'on ; doit être les et , trop rap- portera quelques particularités dans l'organisation du cerveau. Mais l'observation nous ici abandonne eii grande partie; l'horizon des connoissances à acquérir devient immense terme que duquel l'on et l'on est forcé , de reconnoitre un et en deçà n'a rien remarqué ne peut encore atteindre l'esprit est forcé ouvertures de cadavres , faits dans l'intérieur du crâne , de s'arrêter. dans les hospices , il que ce que l'on observe à l'ouverture du corps des personnes mortes d'apoplexie, d'épilepsie , de fièvres , ataxiques ou de convulsions. Le professeur Dumas recommande aussi une grande circonspec- tion dans les conséquences que l'on tire de l'examen anatomique cerveau des aliénés. Voyez ses Principes de Physiolog- , pag. 49. (1) Baillou T. 6. , Consuli. 'j\ , pag. 24(). 2 tome du 2 , SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i8 La structure du connue; assez découvre, les cerveau et les malheureusement n'est pas éminences multipliées que couches, lescavités, les diverses l'on y régions n'ont pas d'usage bien distinct; l'on y remarque on peut seulement assurer que leur arrangement est constant et régulier; que leur nombre, qui est très- que , considérable dans l'homme étend le , multiplie surfaces et les théâtre des fonctions cérébrales , sans aug- mentation de poids, et qu'enfin, toutes ces parties tous ces détails d'une économie dont la nature , s'est , oc- cupée avec tant de prédilection, communiquent entre elles ; que les parties impaires sont au centre et que , suivant la remarque très-philosophique de toutes, M. Chaussier, semblent se diriger vers néral et commun, Cette origine forme la région Le moyenne du cerveau, protégée. cervelet ne fournit point de nerfs. Tous les cordons nerveux qui tête, ont leur origine au-dessus ( gé- de cet appareil la plus profonde et la et la partie mieux un foyer l'origine des neifs. ) Les autres naissent au - dessous de et ont une structure analogue à celle des mesocephale. cette région , se distribuent à la du pont de Varolle nerfs qui viennent de la colonne épinière. Les nerfs olfactifs , et les nerfs optiques, viennent du cerveau; et l'on peut remarquer que les premiers sont très -impor tans pour les animaux, qu'ils seuls dirigent dans leurs besoins et leurs appétits que le nombre , la variété , tandis des impressions et des émotions qui se rapportent à la vue , constituent dans DU CERVEAU. rhomme la 19 partie essentielle de la vie de relation, et contribuent plus particulièrement à la penbée. On ne sait pas quelle est la nature du changement et des actions qui se passent dans le cerveau, lors des sensalions et des mouveraens volontaires. On sait seu- lement que toutes les coaiditions d'une sécrétion active et abondante, sont réunies dans cet appareil*, (1) que le sang qui y circule, y arrive presqii'ii sa sortie du poumon, et sans avoir rieu perdu des propriétés que la vivifiantes que la respiration lui a données ; quantité de ce sang est très- considérable ; (2) qu'il se divise indéfiniment dans des vaisseaux dont les parois sont très-minces , sans tuniques celluleuses, et qu'après avoir servi à des élaborât ions et à des combinaisons dont nous ignorons la nature sant un appareil veineux revient en traver- il , particulier, et où tout se trouve disposé pour ralentir son cours. Un mouvement tériel, paroissent se mer une si un développement intérieur et d'irritabilité, sous l'influence stimulante du sang ar- développer dans condition essentielle de la le cerveau, et for- vie ; en sorte que ferme subitement, sur un animal vivant l'on , les quatre troncs artériels qui sont placés à la base du crâne (i) vules , on donne subitement la mort à cet animal. Cet appareil est composé de veines très-flexueuses , remarquables par le nombre de dans un sens contraire à;celui des artères de vastes , et faisant sinus. (2) Elle forme le cinquième de , leurs anastomoses la totalité dii rang. Il sans val, dirigées sytème ave<^ SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 20 penser que ces est naturel de mouvemens du cerveau sont augmentés et dirigés plus particulièrement vers la partie la plus élevée de cet organe pement très - étendu de la lors ^ pensée et ; d'un dévelop- que tout ce qui peut contribuer efficacement à cette augmentation , devient une cause cl'excitement mental, d'inspiration, même d'enthousiasme et fièvres ; ou par des orages l'effet de délire dans quelques , des boissons enivrantes ; au milieu des transports d'une violente passion , , et des extases des prophètes et des visionnaires. La mouvemens intérieurs du cerveau du cœur est tout à coup suspendue foiblesse des lorsque Faction ou ralentie, , tomber en syncope, fait marquer dans ce phénomène nature a , les et l'on peut re- rapports que la établis entre la circulation et l'action du cer- veau. Les expériences de Schliting semblent prouver en outre une force tonique dans cet existe qu'il organe, (i) On le chercheroit en vain à pouvoir assigner dans cerveau pensée 5 cest à dire - de l'âme ou de la particulier siège le , une région à laquelle on pour- roit rapporter toutes les perceptions leurs combinaisons (1) Schilling a faite ^ , leur rappel ou et la glande pinéale observé que le , (2) le corps doigt, introduit dans une plaie au cerveau d'un chien avec un stilet , étoit très -sensiblement serré, lors des convulsions que ce cruel essai faisoit éprouver à l'a- nimal- Voyez u4cad. des (2) Descartes. Se Sav. Etrang. tom. 1 , pag. 120. , DU CERVEAU. 21 centre ovale, (2) le cervelet (3) Li moelle allongée (4) elles ventricules, auxquels dlf- calleux, ( 1 ) le , férens physiologistes ont accordé successiveinent sorte de suprématie sensoriale , une ne méritent pas celte >distinclion. Les observations nous apprennent seulement que hémisphères du cerveau , doivent remplir un rôle essentiel dans les fonctions la partie la plus élevée, les intellectuelles les Physiologistes : pas d'autre usage animal mode _, et , voyant développement de le ne leur connoissant dans , la suite du monde ces parties affecté à d'organisation plus parfait et , correspondant à de l'intelligence. Les expériences la supériorité un phy- siologiques nous ont fait connoître en outre que quel- ques parties du cerveau remplissent, dans l'entretien de vie la des fonctions qui ne sont pas également , importantes; que entre la les blessures deuxième de et la troisième sont toujours mortelles ; , si elle est moëlle-épinière, vertèbre du cou qu'une légère pression du cervelet produit l'assoupissement des convulsions la ; qu'elle occasionne plus forte ; (5) que la subs- tance médullaire paroît beaucoup plus sensible que la (1) La Peyronie , Bonnet , Lancisi. (2) Vieussens. (3) Drelincourt. (4) Mieg. Crusius, gie in-4 (5) , tom. Voyez des Sciences les ; elc , etc. Voyez Hallei- , sa Grande Physiolo- 4. Expériences de Lorry' Savans Etrang. tom. 7. ; Mémoires de V académie SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 22 corticale 5 hémisphères du cerveau que l'on peut même ; (j) et qu'enfin les sont plus inapunénient blessés les enlever en partie , sans donner la mort trangère à une vie purement animale , et qu'é- celte région , semble alors destinée à l'exercice de ce que sentiment et la pensée. , le (2) Nous bornerons nos vues préliminaires nombre de considérations qui poLM'ra offrir , aux personnes trop étrangères à térêt la vie de plus noble et de pins élevé de relation a sciences physiologiques et médicales à ce petit quelqu'in- l'étude des pour ne pas , être effrayées de la profondeur et des détails des re- cherches de Vicq rangé ses - d'Azyr. Ce célèbre anatomisle a planches suivant l'ordre de c'est-à-dire avec le dessein d'avancer férentes vues le du cerveau , Nous n'avons centre. celte distribution; mais le de éviter y borner dans un luxe rendent menter les la ses dif- vers aucun changement cà simple trait suffisant pour nous avons cru pou- , planches, et la plupart des une magnificence scientifiques qui ouvrages plus dispendieux sans en aug- , valeur réelle. Nous avons de l'homme ( 1 ) et dans , la circonférence fait l'intelligence des descriptions voir nous dissection, la , d'ailleurs ajouté à l'histoire un mémoire sur Résultat des Expériences de le du cerveau cerveau des ani- Swammerdam , Kaaw- Boer- haave, Petit, Ziramerman. (2) Lorry a fait cette expérience, et Duverney Isœuf , une ossification des lobes du cerveaa. a obserTé sur un DU CERVEAU. maux cherché à rapprocher et à réunir, dan» (i) et , 25 des noies, une partie des recherches que Vicq-d'Azyr a publiées dans les ces , même le Mémoires de V Académie des travaux et le résultat des qui fait sujet en sorte que ; Traiié du Cet-peau le de ce recueil partie Scieri' plus modernes sur les est , , beaucoup plus même complet que celui qui a été publié par Fauteur , que Ton regarde, avec tant de raison, coinrne et un des meilleurs ouvrages d'Analomie. (1) (2) (2) Mémoires de r^cadémie des Sciences i-j85. Nous croyons devoir joindre à ce discours , la note suivante , , sur quelques points de la structure du cerveau. Le cerveau contenu, et comme retranché dans le crâne , a une forme qui dépend de cette cavité c'est-à-dire ^ celle d'un ovoïde , , dont la grosse extrémité est en arrière. Sa pesanteur spécifique vant le professeur Chaussier forme environ formé , la est à celle , de l'eau : : de celui du fœtus avant terme. L'inspection microscopique de son tissu propre grande quantité de globules , et , ils , et se , y fait voir une irrégulièrement arrondis, d'une gros- huit fois plus petits que les vésicules du sang ])ans la substance blanche disposés sui- , looo. Il : trentième partie du corps dans un adulte bien con- et la moitié seur inégale i3io les globules sont , longitudinalement montrent avec l'apparence fibreuse sont confusément épars , que dans ainsi la ; dans la substance cendrée même du nerf. Des tranches très-minces de substance cérébrale étant exposées à , dessèchent l'air, se , jaunissent , prennent de et qui arrive également aux nerfs placés L'action de l'eau leur concours dant les , la , et celle de l'air , les consistance mêmes , produisent rapidement putréfaction de la substance cérébrale au point que souvent on isolés et intacts et putréfiés. Voyez le , les voit dans ; ce circonstances. ; et nerfs sont peut-être les parties de l'organisme les putréfiables humide , dan."! la la , par cepen- moins gangrène, au milieu de différens lambeaux altérés MM. Moreau et Burdin , sur /« Mémoire de SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 24 Gangrène humide des hôpitaux, recueil périodique de M. Sedillot, pag. 592. t. 1, Bichat attribue cette résistance au névrilème , qui enveloppe et protège les nerfs, et remarque à ce sujet que les nerfs olfactifs et auditifs qui paroissent dépourvus de névrilèmes se putréfient beau, coup plus promptement que La les autres. coction durcit le cerveau , et lui donne une teinte grisâtre et terne, analogue à celle qne l'on y a remarquée à la suite des fièvres malignes. Les acides concentrés durcissent L'alcool produit cet organe , ainsi la substauee du cerveau. un semblable pliénomène que les autres tissus mous et sert à conserver , et fongueux. Le muriate de soude dont on saupoudre des tranches de cerveau ou de nerfs pulpeux augmente leur consistance. La dissolution , , très- chargée de muriate de mercure suroxigéné sublimé cor- ( , rosif,) solidifie entièrement la substance cérébrale , et donnant l'as- pect d'une sorte de sculpture aux parties du cerveau aiwsi conser- Tées , Les peut favoriser des recherches relatives à leur description. alkalis dissolvent la substance cérébrale , qui d'ailleurs se convertit facilement en adypocire , dans toutes les circonstances où plusieurs des conditions nécessaires à une putréfaction complète, se rencontrant pasj les parties constituantes ne les unes sur les autres , ainsi que M. Thouret du cerveau réagissent l'a observé dans l'ex- humation du cimetière des Innocens. Les alkalis dissolvent et fluidifient promptement la substance du cerveau; les sucs digestifs paroissent avoir une propriété analogue , et cette substance est en général préférée et recherchée par tous animaux carnaciers. M. Fourcroy a cru pouvoir conclure, des nombreuses recherches qu'il a faites sur le cerveau que la pulpe médullaire étant une substance alburaineuse demi-concrète plus oxigénée que celle qui existe dans le sérum du sang , ne contenoit pas les , , d'alkali à nu , et qu'elle étoit entre dans sa composition , remarquable par la quantité d'eau et qui contient en dissolution qui quelques phosphates. Le même chimiste ajoute que l'on doit aussi regarder comme des caractères de la substance cérébrale , son endurcissement par l'alcool sa dissolution à l'état Ol dans les alkalis adypocire. , et la facilité avec laquelle elle passe EXPLICATION DES PLANCHES DU CERVEAU. Ji^ES planches que je publie sont rangées dans l'ordre de la dissection, c'est-à-diie qu'elles présentent les comme parties avançant de formes les où découvertes grandeur naturelles. Je et la , et je me , eii avec suis pres- ne m'en écarterai que dans les circonstances absolument de toujours , circonférence vers le centre marche crit cette les cas elles sont la ne me permettront pas la suivre. Les planches relatives au cerveau peuvent être divâsées en plusieui's sections; i". celles qui représen- tent ce viscère dans une progression qui s'étend de la partie convexe supérieure vers la base ; 2°. celles qui le montrent de la base vers sa convexité; 3". celles et qui sont destinées au développement de quelques régions particulières du cerveau et du quatrième ventricule; rance annullaire et de de la la ; 4'\ celles [°. celles de du cervelet la protubé- ; 6°. celles moelle allongée moelle épinière. J'ai donné le plus grand soin à la nomenclature et aux explications on n'imagine pas aisénfvent combien : ce dernier travail est lotig et dilHcile néglige aucun détail. me suis pas toujours On lorsqu'on ne borné à cette tâche ajouté des réflexions sur la organes, , verra d'ailleurs que je ne , que j'y ai structure de quelques et des noies critiques sur les figures publiées SCIENXES PHYSIOL. ET MEDICALES. 26 ou sur opinions avancées par les que cette exposition et les difFérens est dirigée auteuis de manière à offrir ime démonstration complète des parties qui seront décrites dans chaque article de cet ouvrage. PLANCHE PREMIERE. Vue du cerveau par sa partie convexe, dont la moitié antéineure est recouverte par la dure- mère. ab, lambeaux de la peau et des muscles qui couyrent le que l'on voit renversés. c c, coupe des os du crâne ; d, région orbitaire externe de crâne , et l'os frontal. dd r r rière s , bord supérieur de l'hémisplière gaucbe du cerveau trajet , , , du sinus longitudinal supérieur qui où on le s'élargit ; en ar- perd de vue. moyenne de partie antérieure et la laquelle on aperçoit les circonvolutions dure-mère, au travers du cerveau. de Winsloow la méningée de Hallcr, etc. est une des principales branches de la maxillaire interne; elle naît même quelquefois immét , l'artère méningée , l'artère épineuse , diatement de la carotide, et, se portant de bas en haut pénètre dans le crâne, en passant par le trou épineux de l'os , sphénoïde. De dont celte artère, il sort trois les ramifications ou quatre branches principales, forment des angles plus ou moins aigus , que l'on a comparées aux ner- et représentent des divisions vures d'une feuille de figuier. La dure—mère, qui recouvre les lobes antérieurs et postérieurs du cerveau, reçoit surtout et soutient les branches de l'artère méningée, qui s'étendent jus- qu'au sinus longitudinal supérieur, au — dessus duquel elles s'anastomosent avec les branches de l'artère méningée du côté opposé. Ses rameaux se réunissent aussi h ceux d'une artère , ANATOVIIE DU CERVEAU. naît de Voplitâlmique méningée qui fournit , 27 aux ramifications que et artère vertébrale. 1 La grande artère méningée moyenne fcurnit en outre des rameaux qui pénètrent par la fissure de l'aqueduc de , i". Fallope , rencontrent avec la stylo-mastoïdienne et se branches qui sortent par niquent avec 8 les artères pariétaux , et du péricrâue. Voyez Haller ; 2^. des commu- qui , fascicul. tom. VIII de sa Pliysiologie. et le , îea trous Les artères de la dure — mère présentent de nombreuse» variétés. V , les circonvolutions du cerveau plus étroites a la partie postérieure et inférieure, plus allongées, plus larges dans pace moyen ; et sous l'os frontal plus petites , où côté. Bourrelet qui Si la moyen dure-mère et le elles , l'es- plus rapprochées en devant et ne se ressemblent point de chaque ferme en dessus de étoit enlevée, la fente lobe antérieur du cerveau SilviuSjdans la direction de X. on trouveroit entre , le fameux ^e lobe sillon de o. Les anciens distinguoient trois lolîes dans chaque hémis- phère cérébral. Haller n'en a admis que deux; mieux peut— être n'en admettre aucun convexe du cerveau en trois régions jla frontale , il mais diviser , la vaudroit la surface pariétale , et l'occipitale. L'araenoïde couvre toute la surface du cerveau placée immédiatemeut sous d'une circonvolution la , et se trouve dure-mère. Elle passe d'un bord a l'autre, et recouvre les anfractuosités, sans s'enfoncer dans l'intervalle qui sépare les bourrelets, Elle est tout-a— fait transparente et fort mince. L'artiste a dessiné les circonvolutions avec le dans le du cerveau au naturel même nombre forme et volume qu'elles présentoient cadavre d'un homme âgé de Irenic-sept ans. La masse de l'organe est plus étreite en devant lieu et en arrière. Il est , et s'élargit dans le mi- très-important de bien considérer ces grands hémisphères qui sont beaucoup moins développés dans , les quadrupèdes que dans rhomme. SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES. 28 PLANCHE IL Cette planche représente une coupe du cerveau faite à la,hauteur iTièie a été du corps calleux, après que renversée en arrière les artères calleuses. seconde le On y , et qu'on la j dure- a détaché voit aussi dans la figure centre médullaire d'un des hémisphères du cerveau. FIGURE PREMIÈRE. Elle montre l'espace mécliillairc que j'appelle centre ovale latéral ou , petit centre ovale. Pour obtenir cette préparation, après avoir dépouillé un des hémisphères de la dure-mère qui le recouvre, on fait une coupe horizontale dans cet hémisphère seulement, a peu près a un travers de doigt audessus du corps calleux. hbebeeebebe, etc. bord ou circonférence externe de l'hémisphère, e e e ee, etc. intervalles qvii séparent les circonvolutions. fff f, circonvolutions cérébrales dans lesquelles on voit la substance cendrée. d d d d, bord interne qui correspondoit a la faux duquel on voit la substance cendrée, qui dans cette région. k k, extrémité antérieure de du cet a , et le long peu d'épaisseur hémisphère, qui étoit celui côté gauche. c c c c c, circonvolutions cerveau, dans est distribuée rayés. l'épaisseur de l'extrémité postérieure du desquelles la substance blanche en slries flexueuses, a la manière des rubans Cette disposition est très-ordinaire a la partie posté- rieure du cerveau. aa a , espace blanc méflunaire conférence de substance cendrée , , entouré dans toute sa cir- qui est très-miace en de- ANATOMIE DU CERVEAU. dans encldtlhli, et le centre ovale de Vieussens qui tres ovales latéraux ebeb, plus épaisse en dehors en J'appelle cet espace centre ovale latéral dans , 29 etc. par opposition avec est unicpie. Il y a deux cen- cerveau puisqu'il y a deux hé- le misplières. FIGURE II. Lorsqu'après avoir détacLé la faux de la dure-mère d'avec g^aZZ/j et après l'avoir renversée en arrière, l'apophyse cmfrt on écarte les deux hémisphères cérébraux, on aperçoit corps calleux sur les côtés duquel se trouve a droite et à le gau- che un vide ou cavité aplatie, placée entre lapai lie saillante des hémisplières et le corps calleux lui-même. Si on porte le scalpel dans cette excavation , et en faisant une section horizontale qu'on enlève , et vers les parties latérales du corps calleux, coupe que j hémisphères il en résulte la cette figure représente aaaaabbccd, e e e e les seulement un peu renflée la contour des os du crâne. dure— mère renversée en arrière.. circonvolutions du cerveau qui PPPPPPPP^ITn'n' ont été coupées par le scalpel. qqqqq, désignent la substance corticale. ppppppp, indiquent les espaces ou sillons qui divisent les circonvolutions cérébrales. fff, branches de l'artère calleuse qui étoient recourbées et placées sur les corps calleux, et qu'on a rejetées en devant. rrr, portions de substance corticale qui paroissoient isolées dans cette coupe j placées en dessus , et el es appartenoient a d'autres portions qui ont été enlevées. sssss, portion médullaire ou blnnche très - étendue, sur laquelle on voit plusieurs points rouges dus a la section d'un grand nombre de petits vaisseaux. La substance blanche un peu renflée, et doit former une légère élévation vers corps calleux en 1 1 1 1 1 11 ; si est le gn ue prençit pas cete précaution , SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 3o on s'exposeroit, en préparant cette coupe, a entamer les corp* «triés, et a ouvrir les ventricules latéraux. e branclie de l'artère qui , Sylvius , hhkkkk, commissura que , «'enfonçant dans la scissure de sépare le lobe antérieur du moyen. corps calleux, corpus crjlosum cerebri. Cette production a plus le reste di» rière, et sa , sive cerveau, elle est convexe de devant en ar- courbure de celle de la voûte est très-diftér*^nle à trois piliers qui est placée au-dessous : cette dernière est séparée du corps calleux par le septuin lucidum , en et elle beaucoup plus éloignée en devant qu en arrière, où ces est deux productions Le corps calleux se confondent. large postérieurement en h h, qu'il ne l'est On coupe , est g. bombée. y trouve de légères traces de substance corticale. deux lignes qui sont dirigées longitudinalement et l'on sur la face supérieure du corps calleux prochées en nn qu'en m my et souvent l'on observe nom plus voit sur les côtés en iiiii quelques inégalités dues a la mnmn, : est en devant en g Sa partie moyenne, qui s'étend de nimennn, tés magna de consistance elles forment deux elles j elles sont plus rap- ne sont jamais para.lèles, dans leur trajet de légères flexuosireliefs que Wiuslovi^ a connus sous le de petits cordons ^et que quelques-uns ont regardés comme des nerfs. 1 1 , sillon placé dans le milieu. On y trouve quelquefois un relief ou saillie longitudinale. xxxxxxxxxx, fibres ou lignes transversales qui s'étendent moyens du corps calleux vers les bords de cette production, dans toute l'étendue de laquelle on les aperçoit j des cordons elles passent sous les petits en innnin: il se fait dans cordons longitudinaux repiésentés la partie du corps calleux un mélange de une couture, comme M. et qu'on a moyenne fibres appelé du et longitudinale que l'on a comparé a nom de raphi. Je pense, Sabalier, qu'aucune observation anatomique ne prouve le croisement des fibres du côté d;oit avec celles du coté gauche j il s-emble plutôt qu'elle* passent transversale- ,, ANATOMIE DU CERVEAU. 3i ment d'un Kémisphère a l'autre. Haller a tu les deux cordons longitudinaux réunis vers la partie antérieure du corps calleux en une seule ligue. J'ai obserTé la même disposition. Pour fixer la nomenclature relative a cet objet, avec Haller moyen et Gunz , conserver placé entre les , le nom longitudinaux; filets faut, il de raphe a l'espace et ces derniers peuvent être désignés sous le nom àe Jîlets ou tractus médans lequel il dullaires longitudinaux du corps calleux faut admettre de plus, i°. les filets on tractus tranversaux , qui sont plus sai.lans ou 2*. les filets et plus étendus en arrière qu'en devant; fibres perpendiculaires , que je ferai voir en représentant dans une autre planche la structure intérieure de ce corps. Duvcrney Gunz ont parlé de et composés de substance cendrée, et filets longitudinaux qu'ils ont dit s'étendre delà partie antérieure vers la région postérieure du corps calleux je neles J'ai ai jamais observés, vu quelquefois de et petites portions dans l'intérieur du corps calleux, mais médullaires transversales qui les fibres ; Hallerna. pas été plus heureux. de substance cendrée c'étoit seulement entre composent, le et non dans une direction longitudinale. C, extrémité postérieure du corps calleux qui est quel- quefois légèrement échancrée en forme de sillon. qqqqqqh h qqqqqqgg forme est un ovale désignent un espace dont la , irrégulier entièrement composé de subs- tance blanche, au milieu duquel, dans un léger enfoncement est le corps calleux sous le nom latéraux ; : cet espace a de centre ovale. et c'est Il été désigné par Vieussens réunit les deux centres ovale* une chose très-remarquable dans le cerveau de l'homme que ce grand amas de substance blanche ou , mé- dullaire. Ce centre ovale est environné de substance cendrée qui forme une convexité a l'extérieur. Ses proportions varient ainsi que celles du corps calleux; sa longueur, sa largeur, sont bien éloignées d'être les mêmes dans les différens sujets. L'extrémité antérieure g g du corps calleux est pioius éloi- 5û SCIENCES PHYSÎOL. ET MEDICALES. gnée (le l'os même du de, que l'extrémité postérieure Kh du l'os occipital aea, etc. Ces distan- f<-ont c corps ne de l'est elles-mêmes on trouve dans cette planche toutes du corps calleux et de ses divers éloignemens mesures les des os du crâne, prises dans cinq sujets. i°. Dans la figure ces varient seconde , : dont toutes C quièmes; celle de B en C et celle de P eu proportions sont celles de la na- les d eu B ture jla distance de est de 1 de est est de calleux en devant de l'os pouce pouce 2 lignes du A quatre cin- trois quarts pouces 4 lignes deux la figure troisième, la di';tance sujet, étoit d'un i pouces 3 de lignes, Dans 2°. tiers. B, qui séparoit le corps mesurée sur un autre front, 3 lignes trois quarts; la corps calleux, exprimée par B G, quarts de ligne, et la distance G longueur du de 3 pouces trois étoit P, qui séparoit le corps calleux de l'os occipital, étoit de 2 pouces alignes i.quajt. Dans 3°. la figure quatrième, dont expriment les lettres les mesures des mêmes parties prises sur un troisième sujet adulte, les dimensions varient de même que dans les précédentes: AB, extérieure distance BG du corps calleux longueur du corps calleux, , , distance postérieure du corps calleux, Dans 4". la figure tance antérieure, corps calleux, 2 cinquième , pouce i de 2 pouces est pouce 4 lignes pouces 10 ligues tiers 1 et ; BG , G demie; A sujet , sont 3 lignes ; AB B G P , leux , 2 J'ai pouces employé 2 , ; GP lignes et Enfin proportions prises sur un cinquième longueur du corps calleux cinquièmes de ligne distance 5". distance antérieure du corps calleux , , les B, dis- longueur du postérieure du corps calleux, 2 pouces une ligne. dans la figure sixième, j GP pouces 4 lignes. 2 ces proportions sont i 3 lignes 8 lignes; , , 3 distance postérieure un , 1 pouce pouces quatre du corps cal- tiers. pour ces mesures , des cerveaux d'hommes adultes très-robustes et d'une grande taille. Dans les figures 3, 4, 5 et EP 6, DA désigne l'épaisseur des os du crâue en devant, et celle de ces os en arrière. ANATOMIE DU CERVEAU. PLANCHE III. Dans planche précédente on voit le la qui n'existe point dans celle-ci. Il 53 coi^ps calleux a été enlevé de manière à laisser apercevoir le septum lucidum dont les lames sont écartées, les plexus choroïdes supérieurs la voûte à trois piliers une petite partie des , , , couches optiques, On digitales. comme dans les corps cannelés, et les cavités procède toujours dans ces planches les dissections, vant l'ordre des parties qui ment. Tous à étudier que ce les détails parce , se recouvrent mutuelle- de cette figure sont importana sont qu'ils structure la , de haut en bas, et sui- liés essentiellement avec du cerveau présente de plud difficile. ai les , par la A Jeux cavités des sinus fioataux qui ont moyenne de cloison , été ouverts scie. ces sinus. ccddeeeeHH, coupedes ment tal , : ils sont plus épais en os du crâne sciés horizontaled vers l'angle externe de l'os fron- plus minces en B B dans et HHff, la partie de la la réeiion temporale. dure— mère qui lormoit Elle a été détachée vers l'apophyse crista galli , la faux. et renversée en arrière. i i i i i i , substance corticale formant diverses circonvo- lutions. hhhhhh , petits sillons ou interA'alles qui séparent les cir- convolutions, et dans lesquels la pie-mère pénètre plus ou moins profondément. 1111, substance blanche ou médullaire du cerveau. On y voit de petits points rouges qui marquent les traces des vaisseaux coupés dans la préparation par T. H. le scalpel. :, SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. ^A « E , sillon qui sépare deux lobes antérieurs du cerveau , ou portions antérieures des liémisplières. K K sillon postérieur qui se dirige vers la partie postérieure d,u corps calleux, et qui sépare les lobes postérieurs ou por- tions postérieures des hémisplières de cerveau. A A , portions corticales qui sont mêlées de stries Llan- On clies ondées. trouve cette structure dans la plupart des iujets vers la partie postérieure du cerveau. striés arrondis et larges a, 3, corps en devant, et qui vont en décroissant vers la partie postérieure où ils se terminent <'n pointe ; on y voit ramifiés des vaisseaux veineux qui passent sous le Lœnia seini-ci'rculan's, et qui sont des hranclies des veines de Galien. 4,4, bord externe des corps striés. Ce bord étoit recouvert qui se joignoit la avec })ar le bord externe du corps calleux la substance blanclie du cerveau il a été enlevé au niveau de , : ces coips m ou , , afin de les mettre tout-a-fait à découvert. On y portion ou reste du corps calleux. stries transversale? voit les fibres de cette production, qui s'étendent d'un côté a l'autre en manière de commissure. n fin fi , prolonge mens ou cornes antérieures des ventrimême forme que l'ex- cules latéraux. Ces prolongemens ont la ils ont été dessinés dan? a fait peu d'attention depuis tiémité antérieure des corps striés, une des planches d'Eustache on y : «ette époque. ^v w \v w n G, septum îucidum , ou cloison transparente. On l'appelle ainsi, quoiqu'elle soitpresqu'enlièrement opaque. Par son bord supérieur elle s'unit avec le corps calleux, où cette iidliérence forme une espèce de rap/ié, sillon longitudinal sépare qu'un tenu sur la voûte a trois piliers l'une de l'autre Wwww , ; : exprimé par deux lignes son bord inférieur ici ses est sou- paiois sont écartées autant qu'il est possible sans les déchirer. dpux lames du scplum lucicîutn dont chacune est formée de àeu-^ membranes très-minces l'une d'une extrême téauité, médullaire et interne l'autre cendrée cl ex, les , , , A N AT O -\[ I E D U C E R V E A U. 5^ lames sont plus rapprocliées l'une de l'autre nu mi terne. Les lieu qu'en arrière , • qu'en devant, où l'on voit une et surtout cavité asse^i marquée. 8, n, 6 écartées espace on sillon contenu entre les deux lames , 8 : cavité on sinus àii seplum lucidum , appellée fosse de Sylvius ; on la aussi fossa SylvH. Elle est à-peu-près , triangulaire et très-profonde : grandeur varie sa mais ; elle ne manque point d ns l'état naturel: en has elle ne communique point avec le troisième ventricule j mais elle est fermée , parune lame médullaire très-mince qui sera décrite La hauteur de ailleurs, (i) grande en devant où la cette cloison est plus voûte sécarte beaucoup du corps calleux qu'en arrière , oii ces deux corps se confondent, de sorte que, suivant la re- marque de Meckel , (2) les lames du septuin lacUluni y sont a peine distinctes de la voûte a trois piliers. Je n'ai point observé les papilles vues par Duverney sur le» lames du septum luciduin a. dit être ordres dans réguliers louche voûte à la "a ni ces points circonscrits , pourvus d'un sphincter trois piliers vaisseaux sanguins coupés iBia:s il n'y en quement. tion les , la voûte a trois deux à cet auteur (1) Santorinl , On piliers. ne trouve piliers postéi leurs de cette évidemment que Meckel et les dont j'ai par ici que produc- le septunt colonnes postérieures M. Sabatier ont admis Ilaller a aussi observée, et cette disposition vciifié les dctyils par me» ' âissectit.ms. {ij j symétri- aussi piliers antérieurs sont cachés *uciduni. Oii voit que en ont imposé point qui soient placé» deux colonnes ou ; (jui qui ce sont sans doute des (3) : deuï luciduin (4) s s s s s s les a du sepluni partie la que Petit et disposés suivant , udcadémie d& Berlin 1765. , royale des Sciences ^ année 1781 (3; Lettres d'un médecin ii) Voyez , Voyez au.ssi le.s où exposé cette structure j'ai Méin. de l'yicad etc. , Ilaller, de corp, humfabr. toiu. 8 , in-8. pag. 65. SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES. 56 (îe t , voûte se coufouclent en arrière avec le corps calleux avec la partie postérieure des lames du septum luci- la et duin en 6. Vers l'origine des cornes d'Ammon , et en dehors cKaou arcs de la voûte a trois CTine des colonnes postérieures piliers, se divise en deux bandelettes. L'une fort courte, ex, , primée par le cliiffre 7 , est postérieure ; elle confond se , après avoir fait un très-court trajet, avec l'écorce blanche ou médullaire des cornes d'y^m/îio/i; elle est elle-même de subs tance blanclie. Haller a dit que cette bandelette manquoit quelquefois hum. corp. Non : fah. p. 58. Je disiéqiié j'ai cUês, le cerveau. Ammon ; connoit sous le la frange i}C ^ corps bordé. , dit-il , tom. VIII , de part, ;rouvée dans tous les sujets dont L'autre bandelette , représentée l'ai est antérieure; elle est interne des cornes on perpétua est nom Il est placée tout le long du bord on n'en voit ici que l'origine: de corpus finihriatum corps , évident que celte dernière dénomi- nation ne lui convient point puisque c'est au coTîtraire ce corps qui borde les cornes d'^?7imo/2. On pourroit l'appeler du , nom de bandelette de Vhypocampe ou des cornes d' Aninion On en verra les développemens et la termi- tœnia hypocampi. naison dans d'autres figures. Cette bandelette est quelquefois donble. q q q q latéraux. , les On de ces plexus plexus cboroïdes des rentricules supérieurs ou ne voit ; ils ici que la portion arquée et supérieure recouvrent en partie les bords externes de la yoûte a trois piliers , et une portion des couches optiques ; il en sort des vaisseaux que l'on voit sur les côtés de ces plexus : on y aperçoit aussi quelquefois de petits corps ronds, d'une teinte jaunâtre, et Le que quelques-uns ont pris pour des glandes. sujet dans lequel cette coupe a été préparée avoit le cer- veau en très-Lon état; il étoit jeune, et il n y avoit presque aucun de ces corps dans les plexus chcroides. On voit en r un rétrécissement marqué ; c'est Ja ou les plexus s'enfoncent et suivent la courbure de la corne (H'Ammon, Les plexus clio- ANATOMIE DU CERVEAU. 67 placés sur la jonction de ]a voûte a trois piliers avee les couches optiques consolident leur union, de sorte qu'il n'y roïdes , , a aucune communication dans cet endroit entre les ventricules latéraux et le troisième ventricule. 0000 Willisii montrent la partie du cerveau que l'on de limbus poslerior corporis striatL ces lettres nom a désignée sôus le geminum centrum , seini-circulare Fieussenii , fre— novum Tarini, tœnia semi-circularis Halleri ^ bandelette demi - circulaire. Cette production est placée entre le corps strié et la couclie optique; elle est évidemment fibreuse: les filets qui la composent sont surtout très -marqués dan* nuluni son origine dans sa terminaison et senteront avec soin. En p de l'iiypocampe lette cornes (['Aminon , ; , , que d'autres la elle suit la direction où en la A'oit sur le cette cavité. Willis avoit raison de la du corps strié , corps alvié y nom tœnîa Jlhrosa corporis handelctle striée : nom bande- la de l'étui dos plancher supérieur de nommer bord ou limba autour duquel elle se contourne pourroit la désigner sous le repré- fip;ures de elle s^enfonce près : je pense qu'où de bandelette fibreuse du lœnia jtriata strialî, sive , qui contrasteroit bien avec celui du corps strié lui-même. La bandelette laris ^ fibreuse du corps considérée en o x o x , strié, ou lœnia scmi—circu— vers la partie antérieuredu trajet qu'elle fait entre la couche optique et le corps strié, est re- couverte par une lame mince sémi-transp.irente de couleur , rameaux veineux, et qui, dans quelques sujets, a beaucoup de consistance. Tarin l'a grise, sous laquelle passent des comparée à une lame de corne parence On clature. cornée , le célèbre : a raison de sa , M. Antoine demi— trans- Petit a adopté celte peut désigner cêlte partie sous ou lame grise ou cendrée de , ou baudelette striée. le nom nomende lame du la bandelette fibreuse corps strié xxxx22yy, latéraux ; ils prolongemens postérieurs des ventricules sont triangulaires leui partîe la plus longue en : u. on voit leur La j)oiute en y , et cavité de ces prolougo- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. ?)3 ïTipns ( conuue sons est Voyez les née 1744- ) Mémoires O" nom le ou ancliyroi'de. d'nncjn-oi'de Morand Académie fie , des Sciences l'appelle aussi cavité digitale sieurs vaisseaux ramifiés ; anon y voit plu- et vers les parois internes , , m observe toujours une ou deux saillies ou reliefs qui se contournent en forinant une ligue courbe dont la convexité est en dehors et la concavité en dedans ^n cavité dijjitale. sous les dont la pointe répond et , de à celle Ces éminences ont été décrites en latin noms de colliciilus tricuîoruru latemliuin , , vel ungais cavcœ poslen'oris ven- , en français, depuis Morand, (i) sou* et Quelques-uns les ont considérées comme uu second liypocampe. M. J. C. Greding (Ludv.'. adv.lll )a décrit celui A ergot. plusieurs variétés de ces productions. Les prolongemens pos- eux— nièmes beau- térieurs des ventricules latéraux varient coup, dans leur largeur soit , dans leur longueur soit : il y a des sujets dans lesquels leur cavité se propage jusqu'à la partie tout— a— fait postérieure des héniispliéres dans la planche sixième ieaucoup près ; aussi loin, dans d'autres comme on le , comme on le voit ne s'étend pas elle remarque dans , i la plan- che cinquième comparée a la sixième. E 2 E 2 «iailUes ou reliefs en forme d'ergot. z Zj bord externe de la cavité digitale. , 5, 5, substance blanche, au milieu de laquelle la cavitfl digitale est placée. Il faut remarquer que le corps calleux, dont on voit reste en de la t , se ua continue en ssss avec les colonnes postétieures voûte à trois piliers qui ont la leur origine , et , en en uu avec cornes à^Aimuori les E E 2 s x x avec les éminences en forme d'ergot de la cavité digitale. Ceux qui auront bien étudié cette figure , et qui se repré- senteront le corps calleux s'étendant de devaut en arrière , et (i) Jp n'ai point trouvé dans mes disseclions )es deux, petits cordons médullaires in;irqués E dans la figure piemitre du Mémoire de Jrîorund j Acad. des Sc:encej ^ znaét 17 'jk ANATOMIE DU CERVEAU. recoMvraut le septum lucidum corps et les striés , facilement qu'il doit en résulter de cliaque côté corps striés et le sepLutii hiciduiii sous le nom de premier eules supérieurs moyenne , et une cavité , On , entre les ([ue l'on iecnnd ventricules ou latéraux. 59 concevront counoît ou de ueiilri^ , y reconnoit, i°. leur partie qui est désignée dans cette figure pas, \v s s X o o p de chaque coléj 2''. l'exlrémilé ou pro10 longement, ou corne antérieure, cornu arUerias de ces venet horizontale w , tricules , vers l'extrémité antérieure large et arrondie des corns striés en n fi 2 2 de chaque colé; 3°. l'extrémité, prolou<'e— ment, ou corne postérieure cornu postenus caveœ posterions , ; des ventricules latéraux; on la voit en 2 x x z y de chaque côtéj c'est la cavité digitale ou ancyroïde ; q^. l'extrémité ou prolongement inférieur dont on aperçoit l'origine eu u 7 e de chaque côté ; c'est cette cavité qui sert d'étui a la corne d'Aninion. On la verra dans d'autres planches , où je montrerai comment cette extrémité des ventricules laléraas s'ouvre dans la hase du cerveau , où elle n'est fermée que ])ar l'intermède de l'araolinoïde et des vaisseaux, soutenus par la pie- mère. PL ANCRE Cette planche diffère de septum lucidum a le été IV. précédente Itt coupé le , en ce que plus près qu'il a été possible de la voùle à trois piliers, et en ce que les plexus choroïdes ont été enlevés pour montrer avec plus de netteté comment les veines des corps stries sortent et se dégagent entre les couches optiques et la voiite à trois piliers. On voit encore ici les ventricules supérieurs avec leurs prolongemens, dont les proportions ne sont pas les III, etc. mêmes ([tie coupe des os du tions des épaisseurs. On y orhiluircj Citernes en , celles de la planche îlf. crâne représentés avec les propor- voit en 2 2 les angles ou apophysoj j 3 les simis frontaux. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. io 4 4 division antérieure des deux liémispKères. 5 5 5 etc coupe des circonvolutions cérébrales, dans la1 quelle ou voit les traces de la suLslance cendrée ou grise, qui s'enfonce plus ou moins dans la substance médullaire. 6 G etc. portions du centre ovale ou médullaire du cerveau interrompues par des points rouges qui désignent la place , deia Yaisseaux. sanguins coupes par le scalpel. division postérieure des hémisphères. 7 7 , 8 dure — mère détachée de ses adhérences , et rejetée en arrière. 9, fibres ou stries transA'ersales qui forinoient une partie de l'extrémité antérieure du corps calleux , coupé et enlevé ici très-profondément pour découvrir la partie la plus déclive des piliers antérieurs de la voûte. 10 , ciiluin place qii'occupoit l'extrémité antérieure du septuin lu, entre convexité antérieure de la voûte la corps et le calleux en devant. lo , II , 12 extrémité antérieure des corps striés, ou pro- , longement antérieur, appelé par quelques—uns des ventricules supérieurs j forme que l'extrémité du corps quelle 1 3 , terminent en ils se 1 3 , 3 I , 10, 12 en arrière • : ils striés , , striés »"i, ilj, a la surface des- leur largeur est considése terminent par une extrémité aiguë en 34, vers laquelle «n décroissant 18, ip, 20 et 23 , 24 25. 14, mêm© 12. quels on trouve la substance grise rable en devant antérieur lai-mème, au-delà de la- strié bord externe des corps , 5i/zu^ car ces prolongemens ont la ils au contraire vont toujours > 17 rameaux ) antérieurs des veines ài'S corpa ou cannelés. 18, ig, 20, 21 , 22 , 23, 24, ciO , branches moyennes et postérieures des veines des corps striés. 28, 29, 3o veines : ils trois piliers , "i , 47 1 sont les troncs principaux de ces sortent entre les couche-; optiques et la voûte à ; le sang qui y est accumulé leur donne *QU\'eat uue couleur noire qui disparoit dans les le rameaux plus : cea ANATOMIE DU CERVEAU. derniers passent sous le tœniu semi-circuîan's striée, au travers 25 , même, dans suit sous laquelle ses fait il ou Landelette un rameau 25, ce sujet, la direction de la bandelette trajet assez long au-delà de lacfucllc et , le sang y C'-t eu vu au travers d'un transparent branchas ont une couleur rouge, parce que moindre quantité , et qu'il est moins épais que dans ils , laquelle on les aj)erçoit. Le tle 4i les troncs. Ces vaissea\ix sont veineux, et sont fournis par les veines de Galien, que la voûte k trois piliers recouvre. Pour en donner la preuve il suffit de relever ou de couper la partie postérieure des liémisplières cérébraux , , de cherclier, sous bourrelet postérieur du corps calleux, le l'extrémité d'une des veines de Galien ture et , d'y faire une ouver- , d'y introduire de l'air ou du mercure; alors , sans rien changer d'ailleurs a les veines, iq, i5 , coupe de la 16,17, remplir en ffième temps. luni luciduin cette 'S> 19, 20 planche , 21 , , on voit toutes 22, 25 , 24 , 2j , se I-,orsque l'on n'a point enlevé le sep- on aperçoit des ramifications veineuses qui se , gonflent sur cette cloison partie antérieure et qui s'étendent du sepium en 10, et sur le même juscpi'a la plancher supérieur des ventricules formé par le corps calleux; en un nîot, de même que les veines extérieures du cerveau se portent aux sinus, les intérieures se dirigent vers les veines de Galien dans le troisième ventricule II seroit difficile d'exposer ici toutes que nous avons vaincues pour représenter les difficultés IcJ veines de» corps striés et leurs troncs avec leurs couleurs et leurs formes naturelles sont difficiles a peindre 32 33 , cîrculare , , 34 , tant leurs nuances et leurs passagrs ! lœiun senii-ciiculurls , ou bandelette en 34 disparoît striée et s'enfonce bandelette est placée enire Depuis 3?. , , gcminuin ccntruni senii- qui s'épanouit en 32 et qui auprès de la coi ne à'Ammon. Cette le corps strié et la couche optique. 'a-peu-près jusqu'à 3", et quelquefois ])lus loin , de substance corticale ou grise, trouve à l'extérieur des couches elle est couverte d'unr Innie semblable opLiques , a celle (jui dout se la cousislance est quelquefois assez coasiJé- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 42 rable qui a la demi-traQ-pareuce de la corne; et , je l'appelle du nom de lame cornée. 28 , 3o , 4s, 9-7 j 29 , 5i 48 27 , expriment la face supérieure des couclies optiques rapprocnées en devant et très, écartécs en arrière, où leur intervalle est recouverl par la partie la jîlus large de la voûte a trois piliers57 58 , 59 , 40 5 > partie moyenne de la voûte a trois piliers au milieu de laquelle on voit lougitudinalemeut scpiiration des lames de j de la piliers antérieurs voûte disparoissent dans l'ombre en 37. la ^7 du sepium luciduni. Les la trace , 37 bords tranchans ou latéraux de la voûte. , Ou y A'oit quelques petites ramillcations vasculaires qui se joignoieut aux plexus choroïdes. espace dans lequel 40 rement 4t à la 4' le corps calleux adliéroit postérieu- voûte a trois piliers. légèie excavation placée en arrière > , sur la voûte do chaque coté du sepium hicidum. ni , 42 boid convexe ou postérieur de , 55 06 le confond avec corne d^Jniinon , 53 , 5o, se dirige sur le côté de celte nom 4"> j se , de corpus fimhrialum , --iiî dans i.ù 4^ latéraux et la même production, et porte 26, 4h l'er- même nature que les veines des sortent des veines de Galien, et se ramifient ? , , 44 prolongement postérieur d'un des ventricules appelé cavité digilale ou ancyroïde. > 4-^j saillie ou relief qui se continue delà corne iVAmnion dedans c'est cette partie Ce remarquer voûte a trois piliers. l'origine (^1) tandis que l'autre prolongemens postérieurs des ventricules latéraux. les y ils en arrière corps horde. vaisseaux qui sont de la corps striés; ; dans lequel on la voit se continuer avec ? corps calleux le , , , la corne CCAniinon vers son origine. Il faut l'espace 49. 4' got la la A'oûte en deux bandelettes, dont l'une et sur les oôlés elle se divise : reliât e-t , , et en 26 , avec qui en 4J se recourbe en que Morand a appelée V ergot. coainie la corne d'Amrr.on (1) ou hA'pocauipe , formé ANATOMÎE DU CFJIVEAU. T^a 43 cavité digjtale ou ancyroïde s'étend beaucoup plus loin dan? planche que dans cette planche la III; l'une et l'autre dant été dessinéts d'après nature. ont cepen- vu quelquefois J'ai cavité plus longue d'un côté que de l'autre ; cette en général la du cerveau présente plus de variété qu'on ne le croit communément. J'ai disséqué il y a peu de temps un sujet structure , dans lequel le côté gauche de la voûte étroit que le droit. aa , étoit beaucoup plus petites ouvertures ou fentes qui établissent une commu- nication entre les ventiicules supérieurs et le troisième ventri- On cule. trouve ces ouvertures au-dessus du tronc antérieur des veines du corps strié le plus dans un espace étroit , et triangulaire, placé de chaque côté entre ce tronc, la partie la plus enfoncée de chacun des piliers antérieurs de la voûte ou épanouissement du tœnia senn~ d'ailleurs de suivre la direction du plexus , et l'extrémité antérieure circularis. Il suffit choroïde en devant et d'écarter l'extrémité antérieure , corps strié de la portion correspondante du pour y , être conduit. rLANCilC Cette planche représente On du sej'tuin laciiluin suppose que Ton piliers, V. un grand nom])re enlevé ait ]a d'objets. voûte à trois dont on montre quelques variétés; ou aper- d'une Inme blanche à sa surface et plus profondément de substance grise ; il occupe l'angle interne du prolongement postérieur des ven- tricules latéraux, comme l'hypocampe férieur des mêmes ce qu'il est moins recourbé cavités par une pointe mousse son origine. On , il , celui du prolongement in- ne dilïère de cette production qu'eu moins saillant , et en ce qu'il se termine tandis que l'autre s'élargit en s'éloignant de le regarder comme un petit hjpocampe , nom d'kypocampus minor , par opposition ave© peut donc et le désigner sous le Vh'potnmpu.i major ture m'a paru , et , plLi.s , d'Ammon. Cette nomencla- qui est la corne convonuble que t;oll<.* Xtiv^ais , de colUculnn , ctc- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 44 çolt alors les veines de Galien , plexus choroïdes, les et la toile vasculaire qui est placée enlr'eux. FIGURE PREMIÈRE. On voit dans duquel réseau ou la toile vascu- cette figure le qui réunit les plexus laire se trouvent les veines cliorokles et , dans l'épaisseur de Galien et leurs différens ra- meaux, ïlalîer a représenté les planche II, mêcies parties , Fascic. Vil, plexus cerchri. J'ai cru devoir conserver dans la iigure 2 de cette p aucKe les principaux détails dessinés par Haller j mais ayant remarqué que les piliers antérieurs de la voûte n'ont point été convenablement exprimés par cet auteur, que les veines de Galien y sont très— mal rendues, ef qu en général on en excepte si , est entièrement défectueuse , réseau artériel le , cette figure reconnu qu'il valoit mieux j'ai en publier une nouvelle d'après mes propres observations. La bandelette striée enlevée , , ou lœnia semi-circularis pour découvrir une veine qui qu'elle caclie. La forme et la distribution , a été entièrement suit sa direction et des veines de Galic-n n'étant bien représentées dans aucunes planches et n'ayant été bien déciites par nul auteur, j'ai donné a cette partie de mon travail une attention particulière. Les organes sont toujoui'S supposés vus de devant en arrière. î ou le tronc commun des veines de Galien. Ce qui est très-court, tient le milieu entre elles et le sinus le confluent , canal , fjuarius 3,3, en a la ou sinus droit , auxquels il sert de communication. origine postérieure des deux veines de Galien. saillie 4,5,6, branche gauche des veines de Galien. 8,9, branche droite des niâmes veines qui 7 ment en 9 recouvre la branche gauche. Ces veines , postérieurement, laissent entre elles ovale ; 3o, 3o On voit aiguë qui les divise. , antérieureconsidérées un espace a-peu-près qui est rccouvcit par un trcs-graud nombre de ANATOMIE DU CERVEAU. ramifications vasciilaires presque toutes artérielles , 45 et dont 1? ténuité est extrême. rameaux postérieurs des veines de Galien dont les aux parties Toisines des tuLercules qnadrijumeaux et a la cavité ancyroïde ou digitale. i3 rameaux moyens des veines de Galien. Ils se dis12 tribuent a l'origine du grand et du petit hvpccampe vers le lo , II, , dirisions répoudent , , , , r.orpus Jlmhriatain , et vers la partie postérieure et recourbée des plexus choroïdes et de la bandelette striée. i4, i5 , rameaux antérieurs des veines de Galien. Ils naissent tous en formant un angle aigu; ceux-ci se subdivisent deux ou trois branches particulières qui partie antérieure des couches optiques , en. se dirigent vers la des plexus ohoroidefi et des corps striés. i6 , où chacune , deux veines principales, que j'appelle, l'une extrémité antérieure des veines de Galien d'elles se divise en veine choroïdienne di' point liées , 20 même de , 20 , 21 , grande veine des corps striés ; , leur division naissent des branches très-déet l'autre 21 , que l'on voit se distribuer sur la partie tout— a-fait antérieure et interne des corps 23 , 20 5 23 , striés. veine choroïdienne qui est une division de l'ex- trémité antérieure des veines de Galien. On la trouve le long du bord externe des plexus choroïdes: quelquefois il y a plusieurs grosses veines et dans un grand nombre de quadrupèdes ; dont les plexus choroïdes sont très— minces ce sont ces vais, seaux veineux que l'on y aperçoit surtout au premier coup d'œil et qui en composent la plus grande partie. 17, 18, 18, grande veine des corps partie antérieure des veines de Galien : 5/^/7'e.s. Elle naît de la forme, sa sa grosseur marche varient beaucoup en général elle suit avec plus ou moins de régularité la direction des corps striés. Une et sa ; partie de cette veine est recouverte par le Inris ; oa en volt sortir les rameaux sont les petites veines des corps striés dont l'explication de la planche IV de f^p/i.'a semi-circu— ig, 10, 19, 19, iq j'ai : ce déjà parlé dans cet ouvrage, indépendain- SCIENCES PMYSIOL. ET MEDICALES. AG rameaux qui Dicnt de ces 18 sortent de la grande veine 17 on voit plusieurs branches veineuses sur , les corps 18, canne- immédiatement des rameaux primitifs des lés qui naissent veines de Galien 12 i3 './j ^t 5. On aperçoit en 4 , 46, de petites veines dont i'origin;; est celle que je viens d'indiquer, , , et qui sortent i , > imniédiatemtnt des troncs 14 et i5. 54 34? 34 plexus choroides des ventricules supérieurs trèsé'aoits en devant de48 et qui en 3*5 se courbent et se plongent , j , le long de l'étui des cornes dicnne exprimée en 23 , d'Ammon. Outre la veine choroï- 23, on api^rçoit quelquefois le long du. bord interne des portions de veines assez grosses comme en 24 cïq. L'extrémité antérieure du plexus clioroïdc 4? se re, courbe et se continue avrc un petit plexus placé sous la toile vasculaire de veines de Galien. Voyez 7,7,6,5,4» figui e 4 de cette planche. se, 36, piliers de la voûte coupés postérieurement près de l'origine de la bnndelette de l'hypocampe , vulgairement ap- pelée corps bordé ou corpus Jiiubriaiuni. 33, 33 Sa 33, bord externe des corps , stries. 52, extrémité antérieure des corps striés qui répond au , sinus antérieur ou cornu anterius des ventricules supérieurs ou latéraux. 22 "22 , coupe des , piliers de la voûte en devant. 43, 44» 4q ? 49 1 partie de la faux du cerveau considérée vers sa partie postérieure et au-dessus de la tente du cervelet. 45 , 4''> 45 5 divers entrelacemens des fibres ligamenteuse» qui composent ce repli de la dure— mère. 37 , 37 , portion d'un vaisseau veineux placé le long du bord inférieur de la faux , et que l'on connoît sous le nom de siniu. Ion giludi'nal inférieur. 58, ouverture par laquelle ce sinus communique, près da avecrextiémité anmarqué confluent des veines de Galien térieure du sinus cjuarlus. i , ANATOVIIE DU CERVEAU. 4; 40 , 41 , 42 , le siiKis droit aussi appelé .v'nus cjuartus ?,q ouvert suivant sa longueur , de devant en arrière. Il e-ît pl.ncê entre les membranes de la tente du cervelet, au-dessous de , , , du ceiveau la partie postérieure de la faux par différentes brides 5o , /\o , , troTivent des espèces de cavités. sinus latéraux meaux 19, 19 , En Hemphili , etc. , etc. 20 fs 8 , 14, , 9 24 10, 13, tronc des veines de Galien marqué , , il ; il est traversé entre lesquelles Se , communique avec ainsi tout le sang : 46 ,40 ') i /\'i Ai cette rénnion est appelée le pressoir ; torcular , /^i , , I '' , 21 , 5 , i , , , 7 où 17 , 4 5 , il se le deux sinus longitiulinal supérieur et des point de réunion du pbilc î^o d'Héro- veineux des ra18, 2 5, 23 s« réunit , etc^ dan > le rend par les ou- 40 4^ avec 2 5 et il se mêle dans le sinus droit "9 du sinus longitudinal inférieur 67, 67, qui est versé par vertures le sang , , , , , l'ouverture 38. Tout l'espace compris entre les plexus cboroïdes des tricules supérieurs 4^^» ^4 ? mince de la pie— mère qui soutient seaux dont Haller a parlé sous , et ven- 35, est occupé par un repli très- un grand nombre de vaisnom de vélum si^e plexus le choroïdeis iiilerpositus. Fascic. VII. explication de la planche II, page 18. On trouve dans ce repli que j'appelle réseau ciio- roïdien ou toile choroïdienne, rete choroïdeum lela choroïdea , i^. les veines de Galien crits ci— dessus dont 1°. rameaux et tels que je les ai ; dé- des veines très-déliées j 5". des altères nombre surpisse beaucoup le mêlent ; et leurs celui des veines qui se s'anastomosent de mille manières différentes. Elles uaissent principalement des brandies des artères cérébrales profondes ou postérieures et par quelques rameaux des artères «upérieurcs du cervelet. 25 , 25 , brandies de l'artère cérébrale postérieure, qui coupée dans cette préparation; il a été en sort des ramifications très, déliées et très-nombreuses, 26, 2G, dont les unes commu- niquent avec les petites artères des plexus clioroïdes, tandis que «u les autres entrent toile ehoroïdienne. dans la composition du réseau vasculaire SCIENCES rHYSIOE. ET MEDICALES. 40 5i , 5i différentes mailles artérielles formées p^r les extré- , mités des branches de J'artère cérébrale postérieure. 20 rameaux de l'artère cérébrale postérieure naissans d'une , branche différente de 28 qui , '.'8 , , de la petits marquée celle rameaux des région postérieure où sont leurs troncs en montant un peu , vers la région antérieure du réseau vasculaire que tie 2 5. du cervelet artères supérieures je décris. On , se dirigent , où ils font par- voit ces artérioles se porter vers 7, i5, i4> 5o. Elles s'anastomosent en 27 , 27, 47 , etc. etc., avec les rameaux qui naissent des branches des cérébrales profondes ou postérieures. Les troncs de ces différentes artères sont situés plus profondément et seront repré- sentés dans d'autres parties de cet ouvrage. FIGUREII. Elle montre une variété des veines de Galien. I , tronc ou confluent de ces veines , dans lequel ou voit le petit éperon qui les sépare. 3,5,6,7, branche 3 , dans 4> 8 > droite des veines de Galien. branche gauche des niêmes veines. C'est la figure i , la branche droite qui recouvre la ici , comme gauche an- térieurement. q II , écartement de ces veines. suffira de considérer ces veines en connoître les et celles de la figure pour i , rapports et les différences. F I Ceux qui compareront G u R. cette E I I I, fii:^ure Fascicul. Vil de Haller, verront que distribution vasculaire de la toile plexus choroïdes au-dos';ous de avec la planche j'ai conservé ici II du toute la ou réseau placé entre la voùtiR à trois piliers; les j'ai cru devoir publier ce dessin, parce qu'il fait connoître la liai- son des artères supérieures du cervelet avec celles qui se dis- tribuent dans la toile choroïdicnne. Dans la figure précédente ANxVrOMIE DU CERVEAU. 49 voulu montrer la communication des veines de Gaiien avec le sinus droit, et par conséquent il m'a été impossible j'aî da d'y Taire voir les artères supérieures cervelet que recouvre partie horizontale de la dure—mère appelée lente la l'épaisseur de laquelle est creusée la cavité Pour rendre sinus quartus. du dans y sinus droit cette figure plus correcte , ou j'y ai ajouté un dessin exact des veines de Galien et de la coupe des piliers antérieurs de la voiite ; quelque sorte qu'un supp'éuient de pensé qu'il comme mais elle n'est la figure précédente- sutïîroit d'eu placer ici le trait en j'ai auquel ou a donné grand soin. le plus 1,1,1,1, branches 2,2, coupe des 5, 4? 5 , des artères c illeuses. piliers antérieurs de la voûte. bandelette striée, ou lœnia seini s'élargit en 7) et qui , en 5 se plonge , - circularîs en se recourbant , , qui dan« cornes d'Animon. l'étui des coupe postérieure despiliers de la voûte dont une partie forme la bandelette de l'hypocamyie ou corpus finihrialuni 6 ,û , 7,8, portion de postérieure i4 cornu poslenus , i4, i4 . la cavité digitale corps 1 , appelée sinus ou corne des ventricules latéraux. striés. bord externe de ces corps. 5 5 i6, i6, i6,etc, coupe des lobes postérieurs du cerveau ; elle a été faite de inanière a laisser apercevoir toute 'a partie 1 I , , 5 1 moyenne de 17 du , etc. , du cervelet. du processus vermiforme ou vcrmis la face supérieure partie postérieure cervelet. 18 , 3o , 18, partie postérieure 3o , 5o , contourne en 28 , 28 du 5 et se plonge dans bord postérieur de , cervelet. plexus choroïde, très-mince en 3 l'étui des cornes la toile , et qui se d'Ammon. choroidienne qui est placée au-dessous de la voûte a trois piliers entre les plexus choroïdes , interpositus et ; que Haller appelle vcluni cette toile se continue eu 38 sivc plexus cJioroïdei.i , a8 , avec la pie-mère des lobes postérieurs du cerveau, T. 6. À SCIENCES PHYSÎOL. ET MEDICALES. 5o g commun lionc , cervelet est enlevée des veines ici , Comme la Galien. île on ne voit point le sinus s'ouvre le confluent de ces veines. Vojrez figure 10 10 , 2, 5, a dans la , de cette planche. 1 arrière i tente dut dans lequel 10 , 10 , deux veines de Galien qui forment en les , un écartement marqué 41. II, II, rameaux postérieurs des veines de Galien. 13 , 12 , j , I 3 , , 5i I 3i rameaux moyens de ces mêmes veines. les rameaux antérieurs de ces deux veines. petites veinés des corps striés marquées 19, , la figure pour les distinguer i ig, etc. Je les appelle petites veines des corps striés, dans . de la grande veine de ces désignés 17. 18, 18, dans la figure mêmes corps i 19 , 19,19, branche principale et moyenne des artères supérieures du cervelet ; on en voit les ramifications en 42 4'^ » , 42,20,20, 21 21 22, 22. Ces différentes artères s'anastomosent entre elles comme on peut le voir en 21 21. , , , , branche petite 52 artérielle fournie de» artères supérieures du cervelet vant vers la Galien. On mêler avec choroïdienne toile voit en 33 et celles du et par une des branches et qui se dirige , en de- plexiforme des veines de côté droit ces petites artères se que fournissent les cérébrales postérieures ou profondes. 23 , arlériule qui naît d'une artères supérieures du cervelet , branches gauches des des et qui se dirige en devant 3fi , vers les mailles artérielles exprimées en 37, 25. Ces mailles sont des divisions de l'artère cérébrale postérieure en 35, ou profonde. Tontes la toile 3o on il , etc. les en 27 , 24, 58 près de l'origine des hypocampes j en sort de petits rameaux 43 qui se distribuent aux lobes les voit , , en 44 du cerveau d'autres qui 4^ 5 33 4^ » communiquent en s'anastomosant avec les branches des postérieurs 39 autres ramifications artérielles soutenues par choroïdienne qui. est placée entre les plexus 'o , 3o , appartiennent aux artères cérébrales profondes ; et ; , > , ANATOMIE DU CERVEAU. artères supérieures ilirii^e , .5i tles rameaux antérieurs .jO , 40, 29 29 , comme En comme on comme le en en 25. Parmi les quelques — uns se pro- , on lej j m'efioioant de donner à ce dessin plus de correction que l'a fait Haller, j'en coup plus Dans rati ns les iujections , velet que éprouvé que j'ai q li aussi donné une explicalion beau- j'ai faites pour ces diverses prépa— les artères les plus difficiles a a la fois artères carotides que une injection l'on pouitant parvenu plusieurs fois rem- du cer- occ:ipoient la face supériejre en pous->ant c'est ; deux ai détaiilée. plii éioient celles les ou anlérieure, et longent sur les côtes des piliers antérieurs de la voûte Toit en "4 , 34. ne rami- tautôL des mailles arrondies 4* tantôt des espaces triangalaircs , moyenne vers les parties forment tantôt des mailles allongées elles voit eu .6, ao 07 un grand nombre ; fournies par les artères céréinales poiitéiieures fications protoudes se où cervelet tlii très- fluide dans y réussit le mi ^ux j'y suis en n irijectaut que par une : «éule carotide. FIGURE On IV. voit dans cette figure la fnce inférieure du rfpli rnem- braneiix de la pie-mère que jappel.'e toile c'noroulienne placé entre les plexus clioroïd est est dessiné" dans pose qu'on ait les figures et 3 , et et les I , qui s 'j — < dans la figure i , et qu'on ait renversé plexus choroïdes détachés à?s couclies op- . a Ou de cette planche. tiques et la toile choroidienne qui les réunit ce qui suit , dont la face Si-.péiieure détaché la partie antérieure des plexus cho- roïdes marqués 48, 4^ en arrière i 's ; alors on aperçoit : glande pinéale. , trace bleue qui montre la couleur et la place les veines de Gali?n. 3, V est 3,4. 4 1 pRtit plex'is dont la composé d'un lacis forme est très-élécrnnte. de vaisseaux com-ue plexus choroïdes des ventricules latéraux : il est les g- ands formé 4* SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 52 deux portions écartées en 2 près de la glande pinéale , 8e réunissent en faisant un angle aigu en 5. De aperçoit un petit cordon plexiiorme dans lequel , et , quï a 6 on 5 les vais- seaux vus a la loupe sont contournés de la même manière que ceux des plexus ; ce trait le plus souvent d'une grande ténuité réunit le plexus 7j , 5 4, 4 , > ^^ec l'exti émité antérieure 7,7, des plexus choroïdes que l'on aperçoit dans les ventricules latéraux. 88,9,9, 10,10, plexus des ventricules latéraux. Ils sont larges en 10 qui est leur extrémité postérieure, et sont minces en rieure : 7 ils se l'a ; 7 ils c'est-a-dire vers leur extrémité anté- , recourbent rapprochent en devenant ils se , de plus en plus déliés ils forment le trait 6, 5 et plus bas 3 , 3 , ils se renflent pour composer le petit plexus 4 > 4 que j'appelle le plexus de la glande pinéale ou du troisième , , , 'ventricule au-dessus duquel est placé. il été décrit par les analomistes ; Ce plexus n'a point car Haller n'a désigné sous le que ziom de velurn sive plexus choroïdeis interpositus , ou réseau vasculaire représenté dans et 3 les figures i la toile de celte planche. 11,11, ramifications latérales et inférieures qui établissent une communication entre les grauds plexus choroïdes des ventricules latéraux et le petit plexus de la glande pinéale. 12,1?, 12, ramifications latérales et antérieures qui ont usages que celles dont je viens de parler. les mêmes L'injection de ces petits vaisseaux est très-difficile; réussi a les remplir de mercure , et le réseau j'ai que l'on obtient de cette manière a une forme très-agréable. FIGURE V. Elle représente une coupe obliqtte des couches optiques ettm les plexus choroïdes placés d'Ammon , le long du bord interne des corne» avec quelques-unes des artères qui se distribuent a leur extrémité antérieure et inférieure. I , tronc de l'artère carotide gauche. 1 ANATOMIE DU CEP^VEAU. 3 , artère calleuse. 2 , artère désignée par Haller sons le rior carotiduin , et elle suit la direction et dont nom que j'appelle artère de de rainus poste— la scissure de Sylviusy dans laquelle elle est contenue on voit en 4 une de ses principales branches. 5,6, artère que j'appelle cAoroiV/ze7î«e inférieure rieure. Elle sort représentée Fasc. VII l'a tidien lui-même, comme dans dessin le ; elle est toujours plexus choroïde en 7 , artère , ; j anté- comme planche i le sujet qui a servi pour ce placée très— près communiquante l'artère et ou de l'artère de la scissure de Sylvius, Haller de 53 , ou du tronc caro- et a la partie externe ses ramifications se perdent dans i5. communiquante faisant partie du cercle de Willis. 8,11, portion de l'artère cérébrale profonde ou postérieure qui naît de la communiquante cation de l'artère basilaire De petits rameaux , 7 surtout de la bifur- et , dont la branche artériels en sortent en 10, vers le plexus choroule ; les je postérieures et inférieures , est i o , coupée en g» et se dirigent appelle artères cJioroïdiennes et j'appelle du nom d'artères cIio~ roïdiennes supérieures celles qui sont représentées dans In fi- en 27 , de cette planche en .j6 a5 , et dans la figure , 58, 37, 25; celles-ci naissent des rameaux de l'artère cérébrale profonde. En parlant des artères choroidienaes su- gure a6 I ?> , , périeures , faut aussi faire mention des il rameaux très-déliés des artères supérieures du cervelet désignés en ^3 et 32 dans la figure 3 de cette planche. Ces rameaux se divisent dans la toile choroidienne et ils s'anastomosent avec les branches des artères cérébrales profondes qui se distribuent aux plexus choroïdes. 12 en 1 i5 I , , 3 ,37 , corne d'Ammon qui s'élargit en bas et eu devant 13. 20, plexus clioroïde des ventricules 1/1,16,17,18,19, laléraux. Il est très-étroit autériciire et supérieure ; en 19, -^o c'est celte , vers son extrémité portion qui s'cnfonc» sous le bord externe du pilier de la voûte. De 18 a 19, oij, SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 54 Toit la partie supérieure et liorizontale de ce plexus 17 et à 16, est sa partie postérieure et recourbée 16 et a i4, est sa portion ohliqne en lô est très-large ne leparoît meaux l'ai ici . et 17 , et il l'est inférieure. et de ; de 5 i 8 k 17 a Le plexus plus en 14 et en i 5, qu'il parce que pour mieux faire voiries petits ra- choroïJiens 6 , 6, ;o , 10 j'ai , relevé le plexus et je porté un peu en arrière. 21 , 21 32 , 22 -21 , , bord interne de ce plexus. partie , moyenne et ilancKâtre de la couclie optique coupée obliquement, 25, a5 tractus blanc désignant une partie de l'enveloppe blanche des couches optiques^ entre cette bordure et la ré, gion blanchâtre du milieu substance a4 , 3 , 5 , on voit une certaine étendue de gi ise. coupe de la commissure antérieure. portion droite de la voûte a trois piliers. 26, portion de la cavité digitale ou ancyroide. Lorsqu'on pousse l'injection par que sier soit le fluide les troncs des artères calleuses et Sylvius l'artère , rameaux qui l'on manque férieure , la carotide que l'on emploie communiquante, , quelque gros- , on remplit toujours la scissure de au moins une partie des de celles de et naissent de l'artère basilaire. Il est très-rare que d'injecter l'artère choroïdienne antérieure et in- qu'il est toujours facile de trouver, même sans le Secours de l'injection. FIGURE VI. Elle montre une des variétés des reliefs que l'on observe gur la face inférieure de la voiite a trois piliers l'on désigne vulgairement sous le nom , et que de lyre ou corpus psalloïdes. 1,1, coupe antérieure des piliers de la voûte. 2 3 piliers postérieurs de la voûte. a , 4 reliefs > 4 > ^ 5 6 > espace triangulaire dans lequel se voient des que l'on a comparés aux «ordes d'une lyre. ANATOMIE DU CERVEAU. Depuis 3 jusqu a 4> 4» ces Leauconp de régularité à 6 des torizontaui filets filets vers le bas ; , et de 55 ou reliefs divergent avec du triangle on voit de 5 5 a 7 il y en a qui se dirigeât obliquement. riGURE Autre variété de VII. la lyre. 1.1, coupe des deux piliers antérieurs de la voûte. partie postérieure des piliers de la voûte. 2.2, 5,445 espace triangulaire moins étendu que et qui est situé le dans l'écartement postérieur des précédent, piliers. Les qu'on y voit s'écartent l'un de l'autre a mesure qu'il» avancent de ô vers 4)4reliefs De 4 "a ^> on aperçoit des fibres obliques. Les autres variétés de la lyre sont exposées dans la plan- cbe VL PLANCHE VL FIGURE PREMIÈRE. La voûte a trois piliers •yant été enlevés glande pinéale les , la toile et les plexus choroïdes couches opiiques et les tubercules , les corps striés , la quadrijumeaux paroissent à découvert. Le cerveau est coupé horizontalement depuissa par- région postérieure des couches opLà, c'est-à-dire au niveau des tubercules, qui ter- tie aniérieure jusqu'à la tiques. minent postérieurement ces mêmes couches eoi'.pé perpendiculairement jusqu'à fice la , ce viscère est supérieure du cervelet. Celle fice esl divisée dans le milieu de montrer le fond du quatrième ventricule : les manière à deux parties la- térales du corA'elet sont plus é oignécs Tune de l'autre que dans létat naturel il en est de même des deux couches ; optiques entre lesquelles on voit la commissure molle (jui les unit. La planche III du Vir Fascicule de Haller contient plu- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 56 même mier projet avoit Mon preune copie exacte ceux de cette détails semblables a «leurs été de placer figure. ici de cette planclie niai^ l'ayant e^saminëe avec un grand soin , ie me suis aperça qu'elle éîoit défectueuse sous un grand ; nombre de rapports : il a donc fallu faire des injections et diverses préparations anatomiques d'après lesquelles la fi- gure de celte planche i"''^ Ceux qui a élé dessinée. la compa- reront avec celle de Haller verront que la distribution vascu- même, quant au fond dans laire est la , vaincront en même temps que j'ai les deux fait tons mes ils se • efforts conpour donner aux autres parties de ce dessin de l'exactitude et de la j'ai évite plusieurs fautes essentielles que l'on , et que véi ité peut reprocher a celui de Haller. 1 1,1,1, substance blanche du cerveau qui environne , les coi'ps striés. 2,2,2 2 les corps striés sur la surface desquels sont ré- pandus quelques vaisseaux. 3,5, coupe 4 des piliers antérieurs de la voûte. commissure antérieure du cerveau. , lœnia semi-circularis ou bandelette striée 5,5,6,6,7,7, qui élargit en 5 s , couches optiques, 9 , , et qui est placée entre les corps striés et les qui s'enfonce en ii , ii , dans l'étui de« d'Ammon. cornes 8 , 5 lo , , etc. face supérieure et un peu inclinée des couches optiques, qui sont en partie recouvertes par plusieurs vaisseaux, 8,8, tubercules antérieurs des couches la 12, fond du troisième ventricule. optiques, , a , mène cavité placée derrière la 'a i5, i4 , qui , sans le secour» de l'injection , des vais— commissiire a très-peu de consistance, de couleur grise et légèrement échancrée en devant iS, très-déliés. Cette elle est et et commissure molle des couches optiques sur laquelle on voit quelquefois i?aux commissure antérieure l'entonnoir. «a arrière i4 » sur les cùtés «lie se cquIàous a\ec U substaiic» ANATOMIE DU CERVEAU. ^^ «rise dont sont enduites les parois internes des couches tiques ) mais il op- n'y a point de continuité proprement dite entre la substance intime de ces coucKes et la commi'surc molle dont il s'agit. Dans les quadrupèdes ces deux couches adhèrent dans une beaucoup plus gr:^nde étendue. i5, i5, i6, lô, les pédoncitles de la glands pinéale qui ig, et qui en 17 forment une espèce «'élargissent en ig d'aUîC placée immédiatement au— dessus de la commissure , postérieure du cerveau. Dans cette anse 17 on rem ai que plu- sieurs stries transversales qui adhèrent a la base de la glande pinéale 18 dans laquelle un ou deux , se distribuent a la filets blancs très-déaés manière des nerfs. Dans la pianclie III , communication des pédoncules est louta-fait confondue avec la commi«sarc postérieure. J'assure au contraire que sous cette anse on trouve la commissure posté- Fasc. VII d'Haller, la , , rieure (i) très-distincte, telle que je la ferai voir dans une autre pianclie et que je l'ai fait l'Académie Royale des Sciences les , pédoncules qu'il désigne sous dessiner dans les volumes de année 1781. Suivant Haller le nom de llnea alla quœ , 01— ditur coininissurnin posteriorern, se joignent au tœnia scini— circularis , Fascicul. VII , page ig. Dans mes observations, j'ai toujours vu la partie antérieure i5, 16, de ces pédoncules aboutir aux piliers antérieurs de la voûte. Entre i5 i5, et iG, 16, est le troisième ventricule, appelé par quelques-uns ventricule antérieur f dont le fond 12 12 , formé en manière de rigole est en partie caché par la comïnis.sure molle i3 14 des couches optiques, 18, glande pinéale dont l'extrémité postérieure h forme , , , , > , une pointe très— m.oussej substance grise peli'tes ; (i) Haller m en grande partie composée de base que l'on trouve souvent do concrétions calculeuses, semble adopter cette «eptlème Fascirule 6}}9 elle est c'est vers sa , quoique «t daij» l'espUcviiion même opinion, pag. 19, noteo le contraire soit établi de cette planche par le dans même la ilu plan- auteur. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 58 20 , 20 , tubercules quadiijiimeaux supérieurs ou nales,S\XT , lesquels la glande pinéale est placée. 21 , 23 , 21 tubercules qiiadrijumeaux inférieurs, ou , lame blaaclie commissure entre et transversale quadrijumeaux inférieurs les tubercules manque la valvule de Vieussens. Cette dernière 22 , testes, (i) placée en manière de et ici. petit tractas blanc situé perpendiculairement entre la jonction des tubercules quadrijumeauï inférieurs et la partie moyenne 24 , 24 supérieure de la lame susdite u3. et du origine > petit nerf de la quatrième paire. J'ai un peu plus haut que toujours vu ce nerf naître l'a représenté dans la planclic III ïlaller ne arteriarum cerel/ri, Fasci- cule VII. 28 28 , Iractus blp.ncs placés sur les cotés de la valvule , Vieussens. Ils communiquent d'une part avec la de substance blanche du cervelet 29 29 et de l'autre *ivec la lame blanche 23, et avec les tubercules quadrijumeaux inférieurs 31,21 , ; J ai vu plusieurs fois des stries blanches en nombre indéterminé, implantées sur ce tractus s'étendre en se contournant , Ters les côtés des jambes du cervelet Le nulaire par Petit de Namur du de la protubérance an- processus ad testes nomenclature. M.IVlalacarne bras et tractus blanc et longitudinal l'a , - 8 . 28, a été appelé Haller a adopté cette appelé portion ascendante des J'en parlerai dorénavant sous le cervelet. nom de colonne de la valvule de Vieussens, Columnœ veli medullaris eerebclli. 29 , 29 ramifications de l'arbre de vie , du cervelet , Arhor vitœ. 3o , 54 , 35, 54, 34 34 , (1) Plusieurs tres nomment , cavité du quatrième Anatomistes appellent testes et se servir des inférieurs , ventricule. espèce de rigole taillée a angle aigu que l'on ; il na'e,? les éminences que d'au- faut renoncer à cette nomenclature vicieuse noms de tubercules quadrijameaux supérieurs qui n'exposent à aucune équivoque. «t , ANATOMIE DU CERVEAU. eonnoît sous le nom de calamus scriptorius. naison inférieure du calamus scriptorius ; elle ?>o fin % on termi- répond a la di- vision postérieure des deux coidous qui composent la moelle épinière. 33, plusieurs lignes blanches qui forment un angle plus ou moins ouvert en devant; la forme de ces ligues saillantes dans quatrième ventricule offre beaucoup de variétés. Pluaux colonnes i8 28 , de la valvule de Vieus- le sieurs aboutissent sens d'autres ; , continuent avec la portion molle de la se «eptième paire dont sont el es quelque sorte en l'ori- gine. 27 , 27 coupe perpendiculaire des circonvolutions du cer- , veau au niveau de 25 26 , la partie postérieure des coupe perpendiculaire de , couches optiques. la corne d'Ammon ou grand hypocampe. 79 , 79 , conpe perpendiculaire de campe ou corps 78 , 78 , la bandelette de l'hypo- bordé. coupe perpendiculaire des plexus choroïdes. Je ne conçois pas comment il se pr-ut que ces différentes coupe» perpendiculaires ne se trouvent point dans la planche Haller , que j'ai III de déjà citée, et dans la disposition de laquelle cette préparation paroît indispen.sable. Il me reste maintenant que rinjecti)n tères ties, et fait a indiquer la distribution des ar- apercevoir sur ces différentes par- dont Haller a donné une histoire aussi savante qu'elle est exacte. Entre les parties latérales des tubercules quadrijumeaux la région poistérieure des couches optiques et le boid interne des cornes d'Ammon chaque côté par 77 , se tro-.ivo une excavation désignée de 4? > plus large en dedans en 77, plus étroite en dehors en 4? , p-ir laquelle passent les rameaux des du cerveau artères profondes velet. che , el des artères supérieures du cerla plan- ces artères n'étant pas lout-a-fait la même Ces ouvertures sont très-bien représentées dans m de Haller , suprà Ia disU'ibutiua de citât. SCIENCES PHYSIOL. ET ^MEDICALES. €o dans les deux côtés du cerveau , j'ai pensé qu'il seroit utile d« les décrire séparément. Artères du coté droit. i'*. 35, 56 5ô rameau principal de l'artère profonde du cer— reau , qui nait surtout des vertébrales. , 07 , , 58, petites artères qui naissent de la profonde du cer- veau qui s'anastomosent et se , contournent de plusieurs nières en 48 , à aux plexus choroïdes. la toile et ma- 49, 5o. Elles se distribuent aux couches optiques, 09 , petites branches de l'artère cérébrale profonde qui se portent Aers les tubercules quadrijumeaux supérieurs la glande pinéale 4o , et ses pédoncules. branche profonde de l'artère supérieure du cervelet. Elle se dirige vers les tubercules quadrijumeaux inférieurs et les parties circonvoisines. 42, 43, 44» 45) 4^ i 4^ artères supérieures du cervelet. plus interne de ces branches 43 se contourne, et il sort , La de sa partie antérieure une petite artère qui monte vers tubercules quadrijumeaux et la glande pinéale. les On l'aperçoit en 4' et 20. -Plus en arrière on voit sortir de cette branche interne des artères cérébelleuses supérieures , des rameaux très-tléliés 5i , 5i , 68 , qui, dans le quatrième ventricule, s'anastomosent avec les branches 69 de l'artère inférieure di\ cervelet. 75, 76 , 76 , 76 , distribution des branches de l'artère céré- telleuse supérieure sur le cervelet. Ces artères s'anasto- mosent en plusieurs points , et elles sont traversées dans leur cours par les feuillets presque concentriques du cervelet. Il ne faut pas croire cependant que ces feuillets s'étendent sans interruption d'un des bords de ce viscère vers l'aiitre, quelques auteurs , au nombre desquels présenté. Leur trajet est s'enfonce et disparoît près la , ir régulier ; et est Haller , lorsqu'un de ces feuillets d'autres se montrent et suivent même direction. comme l'ont re- a-peu— ANATOMIE DU CERVEAU. 2°. Artères 61 du coté gauche. 53, 54, 54, tranche principale de l'artère cérébrale prorameaux qui en sortent en arrière et en dehors se fonde. Les itribuent à gauche comme h droite dans pondantes des circonvolutions du cerveau. tli , les régions corres- 56, petites artères qui naissent antérieurement delà qui se croisent souvent dans leur direction près de leur origine, et qui s'anastomosent toujours par 55, cérébrale profonde leurs rameaux , Sy ,57. Ces artérioles se distribuent toile et aux plexus choroïdes : aux couches optiques a la quelques branches se portent jusqu'au tœnia semi—circularîs et aux corps striés ; mais il ne faut pas confondre ces vaisseaux artériels avec les veines de mêmes ces ouvrage. corps que y Il a, tant a j'ai décrites , planches IV gauche qu'a droite , artérielles très-fines qui s'anastomosent avec des ramifications des artères 52 59 , branche profonde de 58 , 58 , , et V de cet de petites branches quelques-unes 5-2. du l'artère supérieure petite artère qui en naît en dedans cervelet. en devant," et op— et qui se distribue sur la partie postérieure des couches titjues et près des pédoncules de la glande pinéaie. Elle s'anas* tomose d'une part en 64 avec cérébrale profonde 61 , , le rameau et d'une autre part 57 , 64 , de l'artère avec la branche 61 , d'une des divisions principales de l'artère cérébelleuse supérieure. 60 artériole qui naît postérieurement de la branche profonde de l'artère supérieure du cervelet. Elle donne des ra5 meaux aux tubercules postérieurs des couches optiques tubercules quadrijumeaux inférieurs ; et , aux par une anse qu'elle forme en devant près de ces tubercules , elle s'anastomose avec la branche x d'une des divisions antérieures de l'artère supérieure du cervelet. 62, 62, branche principale de l'artère cérébelleuse supérieure. El.e se divise en plusieurs rameaux et forme divers SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES. 62 Oa contour». voit naître de sa partie antérieure et interne plusieurs petites artères «uivans unes les i'^. : peut réduire aux deux cj'i'on comme x , se portent en , partie postérieure des couches optiques avec le rameau 60 de 3°. les autres, comme branche cérébelleuse profonde la ôi 61 , montent vsrs , IX supérieurs et vers la quadrijumea tomosent avec rameau le et , cliefs devant vers la s'anastomosent 58 , 58 , : tubercules les glande pinéale ils j s'anas- de la branche cérébelleuse profonde. Près de leur origine naissf^nt une ou deux artérioles 65, 66, qui Vieussens en 67 , 69 , se et , distribuent aux colonnes de la valvule de s'étendent jusqu'au qTiatrième ventricule aux artérioles elles se joignent cérébelleuse inférieure. Les rameaux droit sont les analogues de ceux que 5i je , 3i 5( , , 3i 6^ , , , où de l'artère 6q , du côté viens de décrire dans le côté gauche, et s'anastomosent avec eux; mnis est il im- portant d'observer que ces petites artères rnmifiées dans la substance grise et molle dont le plancher inférieur du qua- trième ventricule est enduit les aperçoit comme , couleur éioit moins tranchante à sont d'une extrême ténuité. autant de petits , filets rouges ; On et, si leur on auroit beaucoup de peine les découvrir. 70 70 71 , 71 , y-i 73 74 , ramifications de l'artère céré— telleuse supérieure qui se distribuent en formant différentes , mailles , et , , anas'omoses sur Les branches internes le cervelet. du côté droit 44» 44 > soit celles du côté gauche 71, 71, ont été coupées, parce que le cervelet a é'é divisé dans son milieu pour faire voir la cavité du qua— de ces artères , soit celles triènie ventricule. Comme cette distribution des artères cérébrales profondes et des céréTielleuses supérieures est très-compliquée , je rap- pellerai leur distribution en peu de mots. 1°. Les artères cérébrales profondes fournissent en arrière et sur les côtés les branches 36, 36 rameaux 38, 69, et 55, 56. a". L'artère supérieure du , et 54 , 54 , et en devant les cervelet présente de chaque côté ANATOMIE DU CERVEAU. une branclie profonde 4o et 49 que l'on voit sur la face et > 65 des rameaux superficiels supérieure du cervelet 44 7 44 4^ > , et 62,62,^0,71. 3*^. donne La brandie profonde de l'artère cérébelleuse supérieure les rameaux 40 ^9 , et 6,0. , Les branches superficielles ouïes plus élevées de l'artère cérébelleuse supérieure fournissent en devant les rameaux 41 , 4°. 61 , 61 et a:, et , rameaux 52, 53, des térieures en arrière les ramifications 44 artériels qui nai>sent des carotides antérieurs de la pilier', 45, 75, 76 . , , et brancbes an- qui moi^tent sur les côtés des et voûte. Quelques-uns de leurs ra- meaux s'anastomosent avec branches les les plus antérieures des artères cérébrales profondes et des artères cérébelleuses supérieures. Nota. Quoique V.int en arrière en général présenté? de de— les objets soient dans les planches de cet ouvrage térieùre et perpendiculaire , la du cerveau m'a forcé coupe po'> a montier cette préparation de derrière en devant. FIGURE Jusqu'ici me j'ai suis prescrite suivi très-scrupuleusement la règle , et qui consiste a les diverses parties section , II. des organ^^s , que je montrer dans ces planches suivant l'ordre de la dis- c'est— a-dire en allant de la circoniVrence au centre. Avant d'entamer les corps striés et les couches optiques , il étoit donc nécessaire de les faire voir dans leur entier et de , décrire toutes les membranes et expansions vascuîaires qui les recouvrent. Dans cette planche la vmile a trois piliers e rejelée en arrière, la toile et les plexus choroïdes sont tachés ; il reste seuî.-ment qucl((ues fragmeûs des ramifi- cations artérielles et veine. ises superficielle a été faite striés. t dé- , et une coupe horizontale très- au bord supérieur et externe des corps Les coupes plus profondes sont représentées dans les plauciies suivantes. SCIEiNXES PHYSIOL. Gi 1,1,1,1,2,2 5,3,4j4> que dans l'on a indiquée, ainsi montrer les 3 , coupe des la figure os du crâne que piécédeate, afin de rapports des organes pour la description desquels ce travail a éié fait noît en 5 ET ^fEDICALES. , et 4 avec ceux qui , 4 , environnent. les On recon— l'os frontal et ses sinus. , 5,6,6,6, circonvolutions du cerveau. 5,5, division antérieure des hémisphères du cerveau. 6 , 7 , 8 , 9 , portions de substance corticale qui sont les fraginens des circonvolutions divisées dans cette préparation. 10, coupe des piliers antérieurs de la voûte. piliers antérieurs de la voûte 11,11, l'un de l'autre , et qui , qui sont rapprochés ont été coupés en lo. i5, i5, piliers postérieurs de la voûte, qui se divisent en deux bandelettes étroite , et l'une interne i3, i3, très-courte : qui se perd dans l'origine de la corne , très- d'Ammon ; l'autre externe 12, 12, plus large, et qui se dirige tout le long de la corne auquel j'ai d'Ammon , sous le nom de corpus JimbriaLum , substitué celui de Lœnia hypocampi, ou bandelette de l'hypocampe. i4 16, 32, partie , voûte a trois piliers. moyenne de la face inférieure de la Ces chiffres indiquent aussi des reliefs qui divergent assez régulièrement en s'élendaut de i^ a 32, auxquels on a donné et le lyre. Ils paroissent répondre nom aux de corpus psalloïdes pi*tits vaisseaux de , ou la toile choroïde qui y laissent leur empreinte. La variété que l'oa observe dans la disposition de ces vaisseaux est la cause de celle filets La que les Anatomistes rencontrent dans l'arrangement des de la lyre. face inférieure ou profonde de la voûte à trois piliers très-remarquable dans l'homme , parce qu'on n'y voit pas la portion grise des cornes d'Ammon s'étendre aussi en de- est vant et faire une saillie aussi grande que dans la plupart des quadrupèdes. Je prie que l'on nom de voûte à me permette quelques réflexions sur le trois piliers. IS'est-il pas contradictoire d'ap- ANATOMIE DU CERVEAU. ainsi fieîer 63 un organe dans lequel on trouve constamment quatre piliers ou colonnes, et dont la position dans est telle quadrupèdes qu'il ne peut être comparé a une voûte ? les IVc vandroit-il pas mieu?: le désigner sous le nom de Irùtngle médullaire ? 'jy , 2-2 , 20 , coupe antérieure du corps calleux qui a été enlevé. écartement antérieur des lames du septum lucidum. .î5 , 21 , bandelette striée , tœnia striata vel senii-circularis. Elle se contourne et s'enfonce antérieurement en ^i 18 , 18, 19, ly , couches optiques dont on voit les ^ 3f. tubercules antérieurs en iS, iS. 17 , 28 , 28 , adossement des couches optiques qui est caché par quelques débris de vaisseaux. 32 , 5-2 , 25 , 25 , 20, boid interne et arrondi des corps striés. qui sont très-étroits postérieurement en 20 ^4, 24 , mêmes corps extrémité antérieure et élargie de ces .0 , l'excavation qui répond h l'extrémité antérieure des corps striés, et que l'on connoît sons le nom de cornes ou pro- longenrent antérieur des ventricules latéraux. 2g 5 2Ô , 3o , bord supérieur une coupe horizontale fait élevée de cette émjnence est et externe des corps , Sont environnés. vins , On ne découvre point que l'on aperçoit dans les planches suivantes présentent FIGURES Ces figures représentent blanche dont ces corps ici la scissure de l'on désigne les détails. III, IV, V et la face inférieure fait voir communément Syl— coupes plus profondes dont VI. de la voT\te a trois piliets ou triangle médullaire, avec les filets y phis on y observe que la substance grise entremêlée d'un grand nombre de filets blancs 26 2q j : ces stries appartiennent a la substance les striés. J'ai et superficielle a la partie la sous le nom ou que reliefs de lyre J'en ai déjà quelques variétés dans la planche précédente. Eu ajnulant celles-ci, je pease que l'on aura une idée suffi- T. 6. SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES. 66 santé des diverses formes sous lesquelles celte partie se présente. productions antérieures du trieingle médullaire. 1.1, 3.2, 3 4 , productions ou piliers postérieurs du 5 , composent même triangle. espace dans lequel se trouvent les , la lyre filets qui ou corpus psalloïdes. Je n'ajoute rien sur les variétés de leur conformation 3 l'inspection seule ea assez. dit PLANCHE VIL Celte planche représente le cerveau vu en dessus et dans lequel le corps calleux et la voûte à trois piliers étant enlevés , on a fait au bord externe des une coupe dirigée horizontalement de corps dedans en dehors, sans porter d'ailleurs aucune atstriés teinte à la bandelette striée ou tcenia semi-circularis aux couches ni optiques. cérébrale est coupé au Tout même le reste de la masse niveau, I,», 2, a, 2, 2, 2, etc. circonférence du cerveau. a, 2, 2, 2, 2, 2, etc. circonvolution du cerveau , dont on Toit la substance grise ou cendrée a l'extérieur. 3,5,3,3, 3,3,3 etc. portions des anfractuosités qui séparent les circonvolutions du cerveau , et dans lesquelles la pie— mère s'enfonce. du cerveau. du cerveau. 1,7, division des lobes antérieurs 8 séparation postérieure des hémisphères , 3o g , 3o , la dure-mère renversée en arrière. 10, 10, circonvolutions postérieure du cerveau, dont la •ubstauce grise est interrompue dans sa continuité par de petites lames blanches ou médullaires. Je dois ajouter ici une observation analogue que j'ai faite sur plusieurs sujet». Entre la substance cendrée que l'on trouve dans les circonralutioas exrérieures, et les premières couches de la substance ANATOMIE DU CERVEAU. jjlanclie qui leur sont contiguës une lame très— mince dont , j'ai 6t quelquefois remarqué la couleur différoit beaucoup de deux substances précédentes. Tantôt elle étoit d'un blanc plus mat tantôt de couleur un peu jaunâtre, quelquefois d'une demi-transparence a peu près comme celle de la celle des , aaa, corne. Les lettres a etc. désignent la place où ces diverses nuances; elles m'ont surtout paru suite des inflammations et congestions On m'a affecté. dont a la cerveau étoit le qu'un Anatomiste de Pavie a dit j'ai vu. marquées même fait la remarque , d'après laquelle il admet dans cet organe une substance de plus que celles que l'on a connues jusqu'ici. Il est très—probable que le cbangement de couleur qui produit la nuance dont j'ai parlé dépend de quelques circonstance particulières d'ailleurs cette j moi que dans un pas en petit structure ne s'est représentée h nombre de On sujets. ne doit donc des résultats généraux pour l'Anatomie du tirer cerveau. 35 3')', j 33 33 , portions de , la substance blanche ou médullaire du cerveau. 3 32 , 4 , . âi > 5 , ces cbiffres désignent de cbaque côté la scissure de Sylvius, dont on voit le tronc de 32 a 3 vision antérieure de 4 a beaucoup plus étendue de 4 a qui est la plus courte , postérieure, qui est , , 6, 6j 6, circonvolutions placées entre et les corps striés. 6, j j la diet la la scissure de 3i j 5. Sylvius 11 Il , , circonvolutions cérébrales des lobes postérieurs qui font de chaque côté un trajet considérable dans la masse du cerveau. 12 et i3 tale vant i4 et , anteriora , 18 16 filets médullaires dont la direction est horizon- eu arrière. 34 , , qui sont des restes du corps calleux coupé en de- et , 14 > ''4 > prolongemens ou sinus antérieurs , cornua des ventricules latéraux. , coupe des deux , portion ajîtérieure du septuni lucidum piliers du triangle médullaire en devant, , dont wn voit les SCIENCES PHYSIOL. ET MEDlCALËlS. CO lames écartées; en devant est l'excavation placée entre elles; cette excavation est connue sous le nom defossa Sylvii. 20, 23, coupe de la partie latérale et postérieure de la TOÙte a trois piliers ou triangle médullaire. 21 , 21, 23, 22, conciles optiques. 21 , 21 , 17, 35, tubercules antérieurs des couches optiques. iij, 20, ces chiffres indiquent de la bandelette striée s'éoanouit en 17 minue en Kj; et , ou demi -circulaire près du seplum lucidutn. en 20, elle disparoît chaque côté elle s'élargit et ; Son volume di- et s'enfonce dans l'étui de l'hypocampe. a4. 24, partie antérieure de la cavité digitale. 20, 26, 27, 2g, corps fait , striés vers leurs bords externes , ou cannelés auxquels on a c'est-a-dire dans la région la plus élevée de ces éminences, une coupe horizontale de de- dans en dehors. Il résulte de cette préparation, 1°. des striss blanches transversales, marquées par les chiffres 26, 26, 27 et , qui s'étendent du bord externe du corps strié vers la subs- tance blanche des lobes moyens du cerveau j 2". une portion de substance grise arrondie vers le devant en i5 , 25, plus étroite en 29, et terminée en 35 par un rétrécissement aigu. On voit dans tout cet espace des points rouges dus a la section des petits vaisseaux qui traversent cette substance, et des points blancs formés par la coupe des stries blanches très-déliées et presque perpendiculaires, qui de la voûte médullaire supérieure s'étendent vers la base du cerveau. J'appelle la partie des corps striés représentée en 25, 2g , 35 portion supérieure et interne de ces corps lames médullairps exprimées par le nom ; et je ,' désigne le» les chiffres 26, 26, 27 , par de portion supérieure des stries du corps cannelé. Plu» profondément on trouve une autre porlion du corps strié, on peut le voir dans la planche suivante. Voy. pi. VIII* comme 28, "8, 28, ces chiffres indiquent de chaque côté une trace légère de substance corticale placée longitudinaleinent entre la iÇortiou supérieure et externe des stries a6, a6, 37, et le bord, 8 ANATOMIE DU CERVEAU. interne 6,6, 5 , des circonvolutions cérébrales qui composent la division postérieure On 69 de de Sylvius. la scissure observera surtout dans cette planche et dans les deux suivantes quels sont les rapports du bord externe du corps strié avec la scissure 4,5, suit «lie se de Sylvius, dont la branche postérieure a-peu-près la même direction que ce corps, duquel rapproche en arrière en 5, a8, PLANCHE , 27. VllI. Cette planche représente une coupe du cerveau faite immédiatement au dont elle diffère - dessous en ce que n'est pas horizontale dedans en dehors, Cette prépa- Ijas. moyenne de on y voit : , section des corps striés la de haut en ration montre la partie toute son étendue précédente la mais dirigée obliquement da ; et de leurs ces corps dans deux portions internes et externes séparées par une rangée de stries hlanches qui se rieure de ces mêmes lames marquées continuent précédente en 26, térieures , chiffres 35 2(5, 27 , exprimées dans ^ 27 ^ 12 etc. la 2°. j supé- la partie dans avec planche la les strier in- planche suivante par Dans 42. ^ avec 1°. ; cette coupe les comme , on n'a porté aucune atteinte dans celle qui précède , aux couches optiques, ni à la bandelette striée. L'explication de la planche précédente commune à On la con- est celle-ci dans une grande partie de son étendue. sultera pour les chiffres suivans. 1,2,2,2,2,2,2, 5. — ."'4, — — 10, 10. 14, 54. 32, iS. etc. — 16, — — 12, 5, 3, 3, 3, 5, 4î3i, 5. — — II, 23, a3. II. — 3. 21 , — — 14» i, 7. ai i5. , 23 , aa^ SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 70 — 17, On de 52 la 4 , qu'il — — On remarquera seulement que planche Vil. de , précédente. Tous mêmps que dans -)5 le tronc scissure de Sylvius est plus court ici la coupé plus profondément est 35, — 53, ig, 20. 24, 24. 28, 28, 28. 6, 6, 6, 6, trouvera l'explication de tous ces cLiffres dans celle les détails que dans indiqués cette planche, on ci - des.sus , parce pluncke la étant les cru devoir y renvoyer. a substance blanche ou médullaire du , 55, 35 , 35 , etc. , 29 , 26 , 26, 36 cerveau. 25 , 1 5 27 , ces chiffres désignent de , chaque côté le corps strié ou cannelé dans toute son étendue. On voit trois portions très-distinctes ici dont deux sont de substance cendrée , tance médullaire. Des deux premières la voit en 1 5 , 25 , Les et 29. la planche précédente où mêmes dans ce corps et la troisième lune , de subs- est interne elle paroît; tandis , ou dan» chiffres la désignent que l'autre y est recouverte par la portion supérieure de la substance striée. Je suis donc fondé striés comme à regarder la portion grise et interne des corps supérieure , puisqu'elle est plus élevée que la portion externe qui est composée de la dernière, marquée Zf^ , On y ovale irrégulière. même substance. Cette 38, de chaque côté, est d'une forme trouve comme dans l'interne : i**. très-grand nombre de points blancs dus a la section des médullaires qui la traversent ; un filets 2°. des points rouges qui résul- tent de la coupe des vaisseaux par lesquels elle est arrosée. Cette portion externe est plus large et moins longue que l'interne. La portion médullaire que les corps striés, est placée la voit en 26 , 26 , 33 , 37 ; montre dans cette préparation au milieu des deux précédentes. son trajet est oblique posée de lames ou stries de longueur inégale ; elle est ; bien différente de la portion interne des corps striés, dont la pointe arrière , sa partie la plus étroite est en devant en 26 térieurement en 33 rable. On doit et 27 que sa largeur donc admettre dans le On comr est le corps strié j est c'est en pos- plus considé: 1°. une por- — ANATOMIE DU CERVEAU. 71 tion interne et supérieure qui est de couleur grise ; 2". uns moyenne qui est blanche oustriée j 3°. une externe qui, comme La la première, est formée de substance grise ou corticale. portion moyenne communique antérieurement en Sg térieurement en et , pos- avec la substance blancîie du cerveau; ea ~<'] , du dessus elle sort du centre ovale, et des parties latérales corps calleux qui recouvrent le bord supérieur des corp5 striés. même subs- Les planches suivantes feront voir comment cette tance blanche se comporte au-dessous de la surface que je décris ici. Dans les ne parle point de démonstrations que l'on la partie 36 , fait du cerveau on , 38 des corps cannelés ; et on se contente de faire voir les stries médullaires sans en déterminer ni la forme ni l'étendue , paru très-important , , dans PLANCHE On examen m'a ni les connexions. Cet et je l'ai suivi voit dans cette planche le plus grand détail. IX. une coupe plus pro- précédente. Dans celle-ci la section est fonde que la faite aussi suivant un plan oblique de haut en bas et de dedans en dehors \ mais une partie des couches optiques est comprise dans cette section. Elles ont été coupées quelques lignes au-dessus de antérieure , dont développement le la commissure dans se trouve la planche qui suit immédiatement celle-ci. communs avec Plusieurs détails de cette planche lui sont les précédentes. Je me contenterai de les indiquer ici ; on aura recours, pour l'explication des chiffres suivans, k celle de la planche 6. VIL 1,2, 2, 2, a, — 7, — 10, 12. 2, etc. 10. 3,5,5, Pour l'explication des celle de la 5, etc — 28, 28, 28, planche VIIL 28. 4>4> 5, 5 — 3i , 3t , , 6,6, 6, 3», 32. chiffres 56, 35, 3^, 58, etc. voyez SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 72 3o, 3o , 3o, 5o épaisseur des os du crâne qui ont été etc. , sciés horizontalement. 39, _9, sinus frontaux ouverts par la scie. dnseptum lucidum dans 16, portion antérieure laquelle oa voit ses deux lames écartées former la fosse de Sylvius. 18 coupe des deux piliers de la voiite en devant. 8, 8, section de la partie antérieure du tœnia scini- cir- cula ri s. 34, 34 36 , , région inférieure ou f mddu troisième ventricule formant une espèce de rigole. I 3 , glande pinérde rejetée en arrière. mité postérieure de cule, c'est la où la rigole commence le On formée par Aoit en 36 l'extré- le troisième ventri- canal qui est creusé sous les tu— tercules qnadrijumeaux, et qui établit une communication entre le troisième et le qTiotrième g, c), a entricnles. plexus choroïde de la glande pinéale ou du troisième ventricule, qui est placé sous la membrane recouvre la voûte a trois piliers, et vasculaire, que dans l'épaisseur de la- quelle se ramifient les veines de Galien. 3i , 3i II , , anse de qui soutient ce plexus choroïde pour fil qu'on l'aperçoive plus facilement. a3 , 24} If), 23 •24» coupe des , piliers de la voûte en arrière. origine des cornes iQ, 3(1, 39, 3g, 39 d'Ammon les , ou grands hypocampes. deux cavités digitales ou ancy-» roïdes dont on voit les bords externes eu 22, 22. 20, 21 j'ai , 20, îi désignée par , le saillie appelée vulgairenrent ergot nom de petit 40 40 région dans laquelle , > ^ et que hypocampe. les grands et petits hypocampes sont continus eutre eux. 3^ , 4> 32 , 4? tronc principal de la scissure de Sylvius, qui dans cette coupe, comme dans la précédente , est très-court. i4j '4> '7)iS, coupe de la couche optique, dans laquelle on voit un mélange assez irrégulier de substance blanche et gt ise. et confus en plusieurs points La plupart des petites stries ilaachss, qu'on y observe se dirigent, les unes vers la partis. ANATOMIE DU CERVEAU. 7^ postérieure du bord interne de cette couche, et les autres en dehors vers ia substance blanche marquée 53,27, avec laquelle elles se confondent. 14, 4, lignes blancheset se ni-circulaires que j'ai vues trèsçxprimées dans un grand nombre de sujets le long du bord inI terne des couches optiques. Les deux régions internes l'on a représentées en 5ô i5, 25, et i5 dans la et externes des corps striés, que planche précédente , se voient ici en 38. , 25, extrémité antérieure et arrondie de la portion supé- , rieure et interne du corps trémité postérieure et strié. Elle s'étend aiguë de cette même plus bas que l'ex- portion puisque la , première existe encore dans cette coupe plus profonde que les précédentes où l'extrémité postérieure paroît dans son entier: , d'où il que suit le bord ou plan inférieur de cette portion in- terne du corps strié, quant à sou volume, est large en devant et étroit en arrière, et que, relativement a sa direction il coupé obliquement de devant en arrière et de bas en haut. , 36 , 38, portion inférieure et externe est du corps strié. La subsnombre de filets tance grise y est interrompue par un très-grand et dont on aperçoit ici la section sous forme de petites taches blanches répandues irrégulièrement. 41 26 33 27 substance blanche placée d'une part en 33, blancs qui la traversent la , , , , , 27 , entre les couches optiques 17, 18 et la portion externe des corps striés 36, 58, et de l'autre part en 41 , '.S, entre l'extréïnité antérieure ?.5, : 5, de la portion interne des corps striés» , et la portion externe 36, 38 comparer saire de , de ces la substance mêmes corps. Il est néces- blanche marquée dans cette planche en ^ , -26 , 33 27 avec celle qui est marauée dans la planche précédente, représentant une coupe supérieure en 26, i , , , 26, 33. Ces dernières stries sont continues avec celles 41 33, 27. On » 5^6 , doit remarquer que l'extrémité a b des stries de la planche VIII, considérée en 4i » 35, de la planche IX, paroît s'élargir un peu en s'enfouçant, et se diriger en dehors, de sorte que la portion 4' , a6, 3 5, de ces stries vues dans la plan^ SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. ^4 che IX , qui répond à celles de ces la partie 33, 27, a i de la planche VIII forme arec , mêmes stries une ligne brisée. La comparaison de la portion blanche des corps striés représentée, dans cette planche, avec celle qui l'est dans les précédentes , est nécessaire pour bien comprendre la position respective des diverses régions de ces corps. Toutes compas , les mesures ont été prises rigoureusement avec le peut s'en servir pour connoître les dimensions et l'on des différens espaces figurés dans ces planches. 42,42, inégalités produites par la coupe dans le bord externe de la substance striée. 37 37 , région dans laquelle la substance blanche du cerveau communique avec celle de la portion striée 27 , 35 , etc. voit la substance blanche et striée se con43» 45» y tinuer avec un espace formé de substance également blanche Oïl située entre la scissure de Sylvius et la portion externe de» corps Il striés. résulte de cette exposition que les couches optiques sont séparées des corps striés par une rangée de lames blanches , 27 53, a laquelle j'aurai plusieurs fois occasion de revenir. PLANCHE X. Cette planclie représente une coupe horizontale cerveau faite , missures j du en dessus et au niveau des deux coni- de manière à montrer celle qui est posté- rieure ,1e développement de celle qui est antérieure, et le On fond du troisième ventricule. trouve dans cette planche plusieurs détails déjà reprédont on consultera a leur sentés dans celles qui précédent sujet l'explication. Pour , les chiffres suivans, voyez celle de la planche VII. 1 , a , 2 , 2 , etc. 7.— ïo, io.~8, 3,3, 3,3, 9. etc. — 3a,4> 5,6, 6,3i.— i, a ANATOMIE DU CERVEAU. Pour les cKiffres 35 35 , , 55 , 75 voyez celle de la planche etc. VIII et celle de la plauch. IX pour les chiffres 24 , 24 19 ,19, , — 20, 21 39, 3g, etc. Ici comme , dans 20, 21. f — 4o>4o' deux planches précédentes les , le ti'onc de la scissure de Sylviiis est très-court. Dans les coupes , 4 qu'on a examinées jusqu'ici, la branche postérieure 4, 5, est 32 > beaucoup plus longue que l'antérieure 4 nière au contraire les deux branches 4 5 . , , 3i . et 4 Dans > 3i , cette der- sont a-peu- près égales. 5o, 3ô, portions profondes des circonvolutions moyennes des lobes antérieurs. 34 34 , , fond du troisième ventricule forme d'une , qui paroît ici sous la rigole. II, ï I , commissure postérieure qui ne se prolonge point par un tractus blanc qui lui soit particulier dans la substance du cerveau. i4 la glande pinéale. Entre cette glande et la j postérieure, on trouve iilets , commissure dans la plupart des sujets plusieurs , médullaires qui s'étendent transversalement d'un côté à l'autre. i5,i5,i6,i6, les tubercules quadri jumaux. ou nates en rieurs 1 5, 1 ou 5, et les inférieurs 17, 17,25, 25,23,23, 1 8, 18 dans toute sou étendue. La partie en i6 , 16. commissure antérieure la , On voit les supétestes moyenne que l'on aperçoit en devant, eu écartant les deux couches optiques, paroît la plus étroite en 25 , 25 , 17 , 17 ; sa partie convexe , et son extrémité en 18, ; elle est fibreuse jusqii'a 18 S'ibatier l'a 1 24 , d'Ammon. de chaque côté depuis 25 où sa largeur la région de chaque côté en blanche qui forme en devant rieur des cornes , se voit elle s'élargit comme M. démontré, surtout dans à la substance j dans toute son étendue, est la plus considérable. Elle aboutit quée en 24 8 le 1 8 , i g » plancher supé- L'origine de ces dernières est indi- et elles se dlrigeut vers iq , ig. La commissure antérieure passe en devant d'ans l'épaisseur du corps strié, dont on voit une production arrondie en 27, SCIENCES FHYSIOL. ET MEDICALES. 76 28 , une et en4i , auti-e 4j, 41 , placée derrière et le long de la commissure 4^. De la partie antérieure et convexe de cette commissure j'ai TU dans un grand nombre de sujets, sortir des stries blanches , , plus étendues que toutes les autres , et qui se dirigeoient vers la substance médullaire des lobes antérieurs. Ces stries sont désignées en 25, 26; elles forment quelquefois une colonne blanche de chaque côté, dont le volume égale presque celui de la commissure antérieure, sur laquelle celte colonne presque perpendiculairement tombe On trouve sur les côtés, en 27 , 28, des stries beaucoup plus déliées, dont la direction est la même, 41 5 4' 4' > 5 4' 5 4'-5 4^' portions des corps striés qui sont 5 placées derrière la commissure antérieure. Lorsqu'on enlève la masse cérébrale au niveau des deux commissures, on aperçoit immédiatement derrière la partie moyenne de celle qui est antérieure la antérieurs de la voûte Un peu , deux , i coupe des deux piliers "• , 12 , la petits cordons blancs très-distincts et très- auxquels. les Analontistes n'ont point fait attention, et qui s'étendent des avec 3 plus loin et plus eu arrière se trouve, en 12 section de constans i éminences mammilaires où , les piliers antérieurs de la voûte, vers antérieurs des couches optiques, marquées 21 ils les , sont réunis tubercules ai, dans la planche IX. 2g, 29, 29, 29, espace qui répond de chaque côté aux couches optiques dont une grande partie est enlevée dans cett« , préparation. 55, 55, 4^ , 4^ > arcades plus ou moins régulières de subs- tance blanche, qui semble partir des environs des piliers antérieurs de la voûte et qui se contournent derrière la commissure antérieure dont elles suivent à-peu-près la courbure. Elles sont , également traversées par un mélange de stries très — petites blanches et Cendrées qui les coupe à-peu-près a angle droit. , Toutes ces stries communiquent po^térieureaicat avec la subî»> ANATOMIE DU CERVEAU. ^jj tàdce dcsiajnée, en 2g, 29, 29, 2g. Cellfs du côté droit da côté gauche, teat de celles mesure 3o , dovienaent divergeule.5 a qu'elles se dirigeai en devant; 3o , 3o , 5o , 58 , intérieurement en 38 occupe et qui et elles s'écar-^ , 5^ , substance blanche striée plus étroite 58, pins large extérieurement en 3o , 3o , milieu de la région comprise latéralement le communique en entre les deux commissures. Elle 37 37, avec , substance médullaire des lobes moyens. la Les portions e'xprimées eu ay , ^8, 4' » 4^ > 4- 4^ 1 et 33, appar- tiennent aux corps striés, dans l'épaisseur desquels on voit la commissure antérieure ; 2t), '.'.Q , les portions désignées en 2Q, appartiennent blanche 38 , "o, tient le milieu entre ces pénètre en dessous, comme «hes IX et X, les pénétrer 1 , 1 1 1 , aq , aux conclies optiques. La substance deux corps, nous l'avons vue et les diviser PLANCHE ^ dans et elle les les plan-^ supérieurement. Xî. Celte planche représente une coupe du cerveau faite en dessus hauleur des deux commissures et à la mais dans laquelle, au lieu de suivre le ; plan des pro- longemens latéraux de la commissure antérieure, oa a étendu la section obliquement et plus profondément sur les côtés. La partie moyenne des commissures se voit ici comme latérales de la dans la sous de celles de cette la planche planche VIII; mais coupe que X de la détails analogues à les parties je décris sont placées au-des- même planche. On trouve dans Névrographie de Vieussens, des ceux que je présente; et c'est après avoir recherché long-temps la préparation d'après laquelle cet auteur a dirigé son travail, que coupe dont observations je rends compte (iiiière ici. Le j'ai fait la résultat de de celui qnc Vieus§eii§ a tiré mes des SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 78 siennes. C'est aux personnes versées dans la dissection du cerveau à nous juger. Il est dessus impossible , lorsqu'on dissèque ce viscère en de faire aucune coupe horizontale au -dessous , de celle-ci devoit donc être la dernière dans elle : On ce genre de préparation. voit ici que ont en devant une grande étendue striés sommet vers Pour reconnoîlre facilement corps on doit à mesure qu'on l'attribuer à ce qu'ils s'élargissent s'éloigne de leur les la base : du cerveau. la situation respective des différentes parties dans les coupes où la substance des couches optiques est entamée, suffira il de se sou- venir que ces éminences sont toujours placées diatement derrière de la les immé- colonnes ou piliers antérieurs voûte ou triangle médullaire : ainsi la coupe de ces piliers indique toujours la situation des couches optiques et des divers fragmens qui leur appartiennent* Voyez planche IV, 2, lo, 18, 18, 19, 19; planche VII, 18,21, 21, 22,22 \ planche VIII, mêmes numéros,- planche XI, i5, che XI, i5 fig. X, 18 , i5, 12, 58, 29 et 1,7,7, 1 , 5, 10 , 10 , i4, i4, 17 , 18 ; planche 5o; enfin, dans la plan- 9, 11 , 37. du cerveau. du cerveau. On voit en 3, 33 division des lobes antérieurs , 2, 2, 2, 3, 3, 3, circonférence 3,3, l'adossement des circonvolutions. Sa , en 32 en 4> 4 , , 4 3o > , la 3 1 , scissure de Sylvius , dont branche postérieure en 4 5 le tronc est 3o j exprimé et l'antérieure , 3i. 6, 6,6, 6, 5, 5, 27 ,27 , 28, 28, 55, 35 des circonvolutions du cerveau. , substance corticalti 1 5 ANATOMIE DU CERVEAU. -g 58, 58, 59, 39, 59, substance blanche ou médullaire du «erveau. 24» ^4 5 trace légère de substance corticale placée suivant la direction d'une ligne courbe entre les corps striés et les circon- Yolutions de la scissure de Sylvius. i5, 10,19,19, place occupée par ao 20 , du rieur le cervelet. région où se trouve l'appendice vermiforme supé- , cervelet, moyenne et fibreuse de la commissure antémanquent, parce qu'on a étendu la coupe plus profondément dans ces deux régions. i3, i3, coupe des productions ou colonnes antérieures du triangle médullaire vulgairement appelé du nom de voûte à 17 17, portion , rieure Les parties latérales trois piliers. L'intervalle que toutes tient a ce qui se trouve ici entre ces deux colonnes les parties qui forment les parois du troi- sième ventricule sont très— écartées l'une de l'autre, vu le tiraillement et l'espèce de violence que l'on ne peut se dispenser d'exercer lorsqu'on fait cette préparation. 34 j excavation qui 35 , fait partie partie postérieure du pavillon de l'entonnoir. du troisième ventricule. On voit en 8, 8, les parois de cette cavité. 1 , la 1 1 , commissure postérieure. glande pin é aie. » 4o, 40, filets médullaires convergens qui s'enfoncent dans i4 la base de la glande pinéale. Ces filets se continuent avec les péduncules de la glande pinéale. Voyez, planche VI, I , 17 1 19, 16 et , 5 1 5 I les tubercules , fig. 5. quadrijumeaux supérieurs sur lesquels la glande pinéale est placée. 16 lô , , tubercules qiiadrijumaux inférieurs. a6, 36, 32, i5, limites antérieures et latérales des corps striés 4i , , ou arcades exiérieures des 21 , 18, seconde arcade stries forméede de ces corps. stries. 17, 25, 9.5, troisième arcad« de stries. Elle est plus în*;';- rieure et plus courte que les deux autres. Elle aboutit, coEunie SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. So deux précédentes, a l'espace lilanc les 29, arcade 2ij5 qui étoiî placé entre 2y, 2g mens latéraux de i3, 42, 26 , • , et 10, 10 , médullaire ao stries. Le répondoit auxprolonge- 42 ) 2Ô deux , forme irré- tractus b'.'mcs de gulière qui se dirigent vers le devant, en divergeant répondent a ceux qui sont désignés en i5 Ils 10 , lO, 10, 10 43, 43 , 23. tractas blanc commissure antérieure. la 5, et plus intérieure des la ' 37 ) , 57 , , un peu. planche XII. 26, 11,11,8,8,9,9, limites de la coupe des couches optiques. On remarque en devant ea 10, lo quelques filets qui répondent aux corps striés. , 43 4^ 9 9 9 9 » '^ substance corticale domine ; mêlée avec la substance blanche qui y forme de En 37,37, mais > elle est : » ? 5 petites taches ou stries légères que l'on aperçoit en regardant très -près. de En examinant comparant et les corps striés et les couches X coupe de optiques dans les planches VII , VlfljIX, ces mêmes éminsnces dans juste idée de la la manière dont , avec la planche XI, on prendra une elles se louchent et se pénètrent U différentes hauteurs. PLANCHE XIL Cette planche est principalement destinée à mon- trer les corps striés, isolés et sous difl'érens aspects on y voit aussi une coupe particulière : du cerveleté FIGURE PRE m 1ÈRE. On aperçoit dans ce dessin les corps striés optiques , circulai is une variété de la bandelette , le troisième ventricule striée très les , couches on tœtna semi-' - ouvert , la glande pinéale la lame médullaire du cervelet , improprement appe, lée valvule du cerveau , et une coupe du cervelet. 4, trace de la partie antérieure du corps calleux. 5,6, partie inférieure du septum luciduin. a, 2 , 3 , 3, 5 , 3 j 5j 3 , Sa, Sa, cojps striés. ANATOMIE DU CERVEAU. 5 1 , , I , 81 productions ou cornes antérieures des veutriouk? latéraux. 7,7, coupe des colonnes ou du triangle piliers antérieurs médullaire. 8 , 17 commissure antérieure. commissure postérieure. , i4j 32, couches optiques dont on voit les tubercule^' i3, postérieurs en 34. g, 10, II, 13 bandelette striée qui est évidemment fibreuse en 9, 9J et de laquelle se détachent des filets particuliers en II, II, a. Ces filets ne sont point constans c'est une variété , I que j'ai fait : dessiner 18, 18, 18, 18, ici. péduncules de I.), la glande pinéale qui se voient sur le bord interne et supérieur des couches optiques, en ly s'enfoncent sous la forme de et qui filets glande pinéale. Indépendamment de ces la au-devant de la très-déliés dans on trouve filets, base de la glande pinéale un traclus blanc et arqué qui établit une contin, ité entre les deux péduncules. glande pinéale. 20 , la 21 , 21, les tubercules quadrijumeaux supérieurs. 22, 22, les tubercules quadrijumeaux inférieurs. i5, i6, 16, cavité du troisième ventricule dont ont été écartées de force; infundîhuluiii ; laire blanc qui fait partie moyenne parois 16, 16, reste de la commissure molle des couches optiques qui a été rompue du les i5, ouverture de l'entonnoir ou une légère et supérieure ; a3, petit tractus médul- saillie, et qui se dirige vers la de la lame médullaire moyenne cervelet. 25,1a lame médullaire moyenne du cervelet, improprement appelée par Vieussens la valvule du cerveau. Elle est recou- verte de plusieurs petits rubans de substance grisâtre dans leurs bords, et dont la direction est horizontale aux sillons ; de l'appendice vcrmiforme antérieur ils , répondent don: il faut soulever la tète pour les apercevoir. Cette lame est arrondie vers le haut en 34- T. 6. 6 SCIENCES FHYSIOL. ET MEDICALES. S2 24 24 les colonnes de la lame médullaire, appelées par Petit de Namiir,et depuis par Haller, processus ad lestes, et par , , M Malacarne les portions ascendantes des bras du cervelet, ( i ) Ces deux colonnes de substance blanche servent d'appui a la lame mé lullaire qui est placée entre leurs bords internes. Elles aboutissent postérieurement au cervelet. 26 , 26 petits reliefs j que l'on trouve le plus souvent le long du bord externe des colonnes susdites. 3"^, 35, 33 35, 35,33, circonférence du , 35, 35 , 3i , 3i , cervelet. portions des circonvolutions antérieures du cervelet. circonvolutions postérieures du cervelet. On remar- quera qu'elles ne sont point parallèles entr'elles , mais qu'elles se coupent en formant des angles très - aigus. M. Soemmerring a bien connu cette structure, qui n'a point été convenable- ment représentée par Haller, Fascicul. VII, tahul. III , où les circonvolutions du cervelet sont toutes parallèles. vermiforme supérieur. du cervelet. Pour faire cette préparation il faut couper horizontalement , et peu profondément, le cervelet; alors on trouve un espace, 27, qui réunit les portions blanches latérales 29 et 3o si on coupoit 28, portion de l'appendice 27,30, 3o , 2q, 2q, centre médullaire , : on trouveroit les corps rhoiuboïdaux qui de 5o 3o dans la direction des colonnes au-dessous sont situés plus profondément , , , a6, 26, de la lame médullaire. On Toit donc que les portions blanches niquent d'un côté à l'autre dans commucomme dans le et latérales le cervelet , cerveau. FIGURE IL On y du voit une couche optique et une portion du corps strie côté droit. 4, 3, 2, 5, 3, la couche optique. 6,7,8, bord 1 , (1) interne de cette même couche. tubercule antérieur interne de la couche optique. Nuova fvsposizioue del cervelett.o umano. 1776, p- ^oz. C est à ÀNATOMIE DU CERVEAU. 85 k ce tubercule qu'aboutit un tracLus de substance blancbe qui s'élève de l'éminence mammillaire. 2,2,2,5, bord externe de avec le corps 9,9, 10, die de ViflUt la couche optique qui est continu strié. Il , 12, i3, i4, cet espace en bas. forme une bosse arron- On y remarque une espèce de grillade qui composé de substance blanche, et qui s'étend auisî de haut en bas. Ce grillage laisse tles écartemens plus ouverts en devant en 10 qu'en arrière en t3 et i/^. Pour former ce grillao-e de substance blanche, au travers duquel on voit la substance est grise du corps strié dedans en dehors, tout l'art consiste a enlever , et à la doucement de hauteur des couches optiques, la portion supérieure et interne des corps striés, a suivre ces stries blanches, en les ménageant , et a les arrondir de haut en bas , sans leur porter atteinte dans leur continuité. Il résulte de cette préparation un grillage de substance médullaire qui, sortant de la couche optique couche , et la , enveloppe le côté externe de celte même portion inférieure du corps strié qu'il sépare de la supérieure. FIGURE III. Elle représente les couches optiques et une partie des corps striés et de la commissure antérieure. 1,6,1,2,5, portion de la commissure antérieure. On voit en 6, la partie moyenne. En 4 Ai^^ aperçoit une partie de cette commissure qui se con'oud avec les stries blanches du > coips cannelé. En 2 , 3,1a partie l-iléra le de la commissure se termine en pointe dans ce dessin j ce qui a été produit par la section oblique des co! ps striés. 7, 7, coupe des colonnes ou productions antérieures du trian- gle médullaire, vulgairement appelé la voûte à trois piliers. 5,5,8,8, 14, 14. 11,11, couches optiques. 5, le tubercule antérieur et interne 1 1 , l'extrémité postérieure et aiguë de ces i5, i5, »5, 1 3, On voit en 5, de cette c«>uch?- mêmes contour externe du corps strié. et oa 11, éminence;). SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 84 1 5 5 1 , portion inférieure du corps strié coupé obliquement , de haut en bas , et de dedans en dehors. blanches qui résultent de cette coupe 12, 12, 12, 12, stries faite en dédolant un niveau du bord supérieur couches optiques. et externe des La préparation exprimée par seconde a été faite en arrondissant de haut en bas blanches pour en former un grillage. Ici , la figure les stries au contraire la sec- lion est dirigée de manière que l'on coupe ces fibres au lieu de ménager. Le principal but de cette figure les et de la précé- dente est de faire connoître la véritable disposition des stries du corps strié ou cannelé, et démontrer comment, en em- portant une portion du cintre formé par ces stries lo, i3, 2 fig. , il blanche, 12, 1 1 , 12, en résulte des fragmens irréguliers de substance en se rendant ainsi 12. C'est soi-même un a dompte exact des divers procédés anatomiques , que l'on par- vient à savoir quelle est la position respective de toutes les parties. 10, 10, origine de la corne g g , , d'Ammon ou grand hvpocampe. partie de la cavité digitale ou prolongement postérieur des ventricules latéraux. FIGURE IV. Elle repréiente une coupe verticale faite de devant en arrière le long de la partie interne de la couche optique et des corps striés. 10 bord supérieur , rieure j q , ; 1 1 , bord inférieur j 6, extrémité anté- extrémité postérieure. 6,6,6,6, contour du corps strié. 1,1,1,9,2, contour de la couche optique. 6, 5 et , intervalle qui sépare le corps strié de la couche optique, dans lequel passe la bandelette striée ou lœnia semi- cir- cula ris. 7,7, stries obliques du corps cannelé ou strié. Elles se con- tinuent en dessous en i3 jusqu'au iraçtus de substance cortieale 5, 5. , ANATOMIE DU CERVEAU. i4 , 1 4 coupe de la > 85 couche optique dans laquelle on aperçoit les substance blanclie et corticale mêlées intimement entre que l'on y trouye en plus grande C'est la dernière elles. quantité. 12,12, 12, substance blanche située a optique la base postérieure du corps et à la partie de la couclis strié. 8, 8, coupe du tractas optique. J'appelle ainsi deux cor-» dons blancs arqués produits par trouvent dans la base du cerveau couche optique, la où , et qui s« donnent origine aux ils nerfs optiques. FIGURE V. Ce dessin montre une coupe du corps strié faite perpendi- culairement de devant en arrière vers la partie externe, la où ces corps 1 1 , , considérés de haut en bas bord supérieur; rieure lo ; , , ont le plus d'étendue. bord inférieur 1 1 ; 3 , extrémité anté« extrémité postérieure. 4, 4' 4? 4> extrémité supérieure des rapprochées en 5 5 , 5. stries qui sont plu« , 6, 6 , 6, arcade d'où ces stries naissent. 7,7, second ordre de 8, 8, 8,9, q, stries plus courtes. plus courtes encore, et situées au- stries dessous de touies les autres. I , 1 1 j I , 7), 2 , 1 2 , 2 , 1 o , substance blanche dont le» striet susdites sont environnées. II sera utile de comparer avec les planches VIII , IX les figures 4 et 5 et X, où sont , de cette planche aussi représentées les stries des corps cannelés, sous d'antres aspects et dans dci coupes horizontales. PLANCHE XIII. Cette planche a pour objet de faire voirie triangle piliers , et la bandelette médullaire ou voûle à trois de riiypucampe, ou corps bordé, corpusfunbriatum SCIENCES PiiYSlOL. ET MEDICALES. 85 hypocarnpe lui-même ou corne d'Aramon , sa portion corticale et godronnée dans leur entier, le grafnd et avec une partie des circonvolutions profondes qui Jeur servent de plancher. Pour curieux faire celle , il optiques, préparalion, qui offre des détails faut découvrir les corps striés la glande pinéale jumeaux. Alors, après avoir renversé dullaire en arrière les , couches tubercules quadri- et les le triangle des couches optiques , de toutes ses adhérences , on la on sépare tout -à -fait du cerveau en coupant un peu soulève fortement mé- on délache la partie postérieure , et cette quement de devant en arrière dans l'épaisseur de la protubérance annulaire , masse du reste , , en dirigeant et vers Torigine des nerfs de la la troisième paire. obli- section Il faut du cerveau qui remplit et qui recouvre la antérieures du crâne aussi enlever toute la portion les fosses selle , turcique. Ce procédé est le seul qui me paroisse convenable pour mettre à découvert toute félendue des Lypocampes et de leur bandelette. 1,1,1,1,1, coupe liorizontale des os 2, 2j régioa latérale externe est 4 de l'os du crâne. frontal, où l'épaisseur très-marquée. , 4i ouverture des sinus frontaux. 3, épaisseur de la région occipitale. ' ^ 45 ,45 4"^ 45, coupe des circonvolutions du cerveau près de la substance corticale. , , 44>44>44j44f coupe de la substance corticale des lobe» postérieurs. 47 , 4? » 47> 4?» coupe de la substance médullaire, avec des points rouges qui sont dus a la section des artérioles. 5 ANATOMIE DU CERVEAU. 5, 5, 45> 5,5, 4^ 5 fosses antérieures 8^ ou frontales du cerveau. Eu sont les voûtes orbitaires. 7> 7 rebords ou saillies en forme d'arcades qui séparent les fosses antérieures d'avec les fosses moyennes du 7 7 > 5 > cerveau. 9,9,9, 9, contour antérieur de 8,8, nerfs optiques coupés. II II , section des , deux la selle turcique. artères carotides. lO, glande pituitaire placée dans la fosse qui porte le même nom. 46, pédicule de l'entonnoir ou infundibuluin niilieu de la face supérieure de la 12, i5, i5 , , bifurcation de l'artère vertébrale q'ie naissent les artères implanté au ji;lande pituitaire. : c'est en 12 communiquantes qui s'anastomosent avec les brancbes de l'artère carotide. 14 origine des nerfs moteurs des yeux, ou de la troisième , Ces nerfs sont placés dans l'angle que forment paire. jambes du cerveau lorsqu'elles se réunissent les pour s'enfoncer dans la protubérance annulaire. i5,iô, 16, 18, i8j i5, quement de haut en bas, le S^î, et 53 , coupe sommet où des tubercules quadri jumeaux jambes du cerveau s'enfoncent dans les un peu faite obli- de derrière en devant, depuis jusqu'au point la protubérance annulaire. 1 I , 16, 5 , coupe oblique des jambes du cerveau. coupe de l'espace noirâtre, qui 1(3, fait partie de» jambes du cerveau près de l'angle de leur réunion. J'appelle cet espace lâche noire, ou locus nigcr > iS, iS , 55 , 5 , crurum espaces arrondis et de couleur gi espaces également arrondis et de cerebri. ise. la même couleur. Ces espaces répoudeut, en grande partie, aux tubercules quadrijunieaux. 17 , coupe du canal creusé sous et sous les la commissure postérieure tubercules (piadrijumeaux. Ce canal établit une communication entre le troisième et le quatrième ventricule. SCIENCES PUYSIOL. ET MEDICALES. (J8 53 , glande pinéaïe soiilenue sur une portion des tuber- ménagé cules quadri jumeaux dont on a le sommet. quelques lames du circonvolutions du cervelet 48 que l'on aperçoit sur les côtés. 48 , , iq, iq, bord interne de la tente du cervelet que l'on voit latéralement. C'est le long de ce bord et en dedans , que , de la quatrième paire, ap- se trouvent les cordons des nerfs pelés pathétiques. 29 , 5o plexus choroïde de la glande pinéale ou du troi- , sième ventricule, soutenu par un 28, 28, 5i, 52, /|9 4y , j en forme d'anse fil , 27 , 27. triangle médullaire ou voûte a trois piliers. 28 , 28 les , deux ou colonnes antérieures du triangle piliers médullaire. 49 , 49 > 54 34 , , deux colonnes postérieures de ce les triangle. moyenne du 5i, 52, région triangle médullaire où se trouvent des reliefs, dirigés suivant des lignes courbes et transversales assez irrégulières Voyez planche lyre. n'"*. 14 et iG; et fîg. 5 riétés 54 5 V , , 4 6 fig. > 5 et c'est ce : et 7 6 , et ; qu'on appelle la planche VI, où sout dessinées fîg. les 2, va- de cette production. â'^i» 56, la bandelette de l'hypocampe prolongement du triangle médullaire. Elle , qui est un est située le long son volume décroît a du bord interne de l'hypocampe mesure qu'elle se porte en devant, où elle finit en pointe : en 56. Son bord externe convexe est ; son bord interne est libre et flottnnt au-dessus de la portion godronuée de l'hy- pocampe ou corne d'Ammon. 37, 38, 39, 37, 58, 59, pagne la corne corticale. d'Ammon Je d'Ammon. Ce le pour l'année 1781 Lractus est appelé lord interne l'ai dans , portion godronnée qui , accom- formé de substance et dentelé àe la corn» volume de l'Académie royale des Sciences page 610 p p il diminue de volume à 5 , ; îTiesure qu'il s'avance vers la partie antérieure où il finit en ANATOMIE DU CERVEAU. pointe. Ici sa naissance est cachée la : 89 on la voit en 20, 20 , dans planche suivante. Planch. XIV. 20 21 , 22 et 23 , , corne d'Ammon ou hypocampe proprement 23 du corps calleux^ 20 , , ou gr.ind hypocampe, , et ua élargissement et grise. C'est en soulevant les circonvolutions cachent inférieurement le En en ^3 et en 21. un mélange de substance blancha près de cet élargissement qui elle s'élargit ces productions se terminent par se trouve où , Cette production est étroite en près de son origine et sur les côtés de l'extrémité posté- , rieure 20 dit. , que l'on parvient , par la base du cerveau jusqu'à la cavité des ventricules, sans avoir aucune section dans ce viscère. fait , 5o 5o , 5o , 5o , comme partie d'une excavation que l'on doit re- , prolongement inférieur des ventricules latéraux. Cette excavation se termine aussi en pointe vers l'élar• gissement de l'hypocampe. garder le 24) 25, 26, circonvolutions profondes du cerveau. Elles disposées sur sont devant en arrière , un plan oblique de haut en bas comme les cornes d'Ammon et de elles-mêmes j elles ont une forme différente des autres circonvolutions du cerveau. On voit en 25 , 26 , deux petites aufiactuosités. J apcirconvolutions le plancher inférieur des grands pelle ces hvpocampes. Le plancher supérieur de ces productions est arrondi et forme une voûte ouconcfivité qui appartient à l'étui des cornes d'Ammon c'est-a-dire au prolongement inférieur , , des ventricules supérieurs ou latéraux. 40 42 , 41 , 42 , cavité digitale dans laquelle est connu vulgairement sous le , pelé la petit hypocampe ; celle de la corne nom la surface d'Ammon, à'ergot , un et relief, 4' que de cette cavité j*ai est » ap- comme enduite de substance blanche: substance qui domine sur la surface de l'excavation formée par le prolongementinférieur des ventricules latéraux. On y aperçoit dans quelques points la substance c'est aussi cette corticale. C'est dans cette excavation lc8 que sont logés en partie plexus choroïdes des ventricules latéraux. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 90 PLANCHE Celle planche représente veau on y aperçoit : et postérieures lorsqu'on ne on , l'on , que le moyennes cervelet cache qui est cette préparation , doit faire attention imagine adhérences, hors de par sa base , point enlevé. Pour avoir une bonne l'a Que du cer- la face inférieure circonvolutions les de ce viscère idée de ce dessin suivans. XIV. le aux détails cerveau dégagé de ses du crâne, et vu supposée en dessus. Pour faire la boîle osseuse ici j'ai de derrière en devant relevé le cervelet, je , et je l'ai l'ai porté détaché tout-à-fait en faisant une section au-dessous de la lame médullaire ou vah^ule de Vieussens. Dans cette situation forcée on voit la partie postérieure du corps calleux du triangle médullaire et ; la glande pinéale est di- rigée en bas; les tubercules quadrijuraeaux sont dis- posés de sorte que ceux qui sont inférieurs dans la position naturelle, deviennent ici supérieurs. tie cintrée de la Vieussens, qui lame médullaire est placée , La par- ou valvule de en dessus, doit ici se voir en dessous. Les deux circonvolutions cérébrales qui répondent au grand hypocampe sont ici plus écartées que dans l'état naturel ; elles font plus de saillie, et il est ï > plus facile de les observer. I } I 3, 5 , les > I contour du lobe antérieur du cerveau. 2 2 deux bords internes de ces lobes rapprocliés et I , , , , contigus en devant. 7,8 , 8, cerveau. 8, g, contour des lobes moyens et postérieurs du ANATOMIE DU CERVEAU. le :o , 91 bords internes des lobes postérieurs rapprochés et , eonligus. 4,4» que là séparation des lobes antérieurs et moyens. C'est se trouve up enfoncennent qui mène a la scissure de Sylvius. 6,5, saillie que dans la base fait le lobe moyen du cer- veau. Entre cette élévation et le lobe antérieur est ;in enfoncefnent considérable couvert par des lames de l'ararhnoide , qu'on est obligé de couper pour pénétrer jusqu'à l'oii'nne de la scissure de Syhius et pour découvrir la racine externe de , la premièi'e paire de nerts. 5i , 52 33 , ses racines terne ; , nerf olfactif gauche. dont l'une, 34, , la troisième , 35 , On est externe voit en 34 j 3i il 56, , est in- termine se qui est, en grande partie , , moyenne. Le cordon de ce nerf j est plus large en 33, se itHrétit, en 52, 32, et par un renflement, 35 > l'autre, 56 , composé de substance corticale très-molle. 26, ' On '^7 nerveux 28, , voit ses 29 trois 3o et portion du nerf olfactif droit. , en racines 28 , 29 coupé verticalement. En 26 est et , 3o. Ce cordon on voit qu'il est triangulaire. 26, 5o , portions d'une anfractuosité longitudinale sui- vant laquelle ce nerf est placé. Cette anfractuosité s'étend toujours en devant un peu plus loin que le nerf, du côté gauche en voit 3i , 50. Dans nerfs sont convergens en devant dans que 2 , la planclie les XV. Ici ils , l'état comme comme. on naturel ces deux on peut divergent au contraire le voir , parce deux lobes antérieurs sont beaucoup plus écartés en qu'ils ne devroient l'être , 2, ce cerveau ayant été dérangé par la préparation. 5i , 5i , circonvolution parallèle au bord interne du nerf olfactif. autre circonvolution cgalementlongitudinale pabord interne du lobe antérieur , a la circonvolution précédente et au nerf olfactif lui-même. 62 , 52 , rallèle au , SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 92 3g , valvule de Vieussens ou lame médullaire moyeane àa , cervelet. 56 58 laire où 56 , 56 , , , , colonne de la lame médullaire du cerveau. 56 57 , , 67 58 , , coupe de la protubérance annu- vers la régiou où se termine la valvule de Vieussens jambes du cerveau s'implantent dans les 38 raphé de la protubérance annulaire qué en dessus qu'en dessous. , 67 58 57 , 58 , , , et la protubérance. , mar- qui est plus blancs et gris dirigés transversalement. filets portion de la surface convexe de la protubérance , annulaire qui est formée d'une couche ou lame de substance blanche. 60 60 , , espaces arrondis de substance grise qui forment plancher inférieur du quatrième ventricule. le 47 47 , petits reliefs placés des , deux côtés des jambes du cervelfet. 40 4o , ou , On tiques. trois cordons des nerfs de la quatrième paire , ou pathévoit leurs racines divergentes au nombre de deux en 4i > 4^ lame médullaire du cervelet entre la > quadrijumeaux inférieurs. tubercules quadrijumeaux inférieurs qui 4^, 42, et les tubercules trécissent en 59 , 59 , et qui se terminent en 54 54 ? se ré- par des , éminences arrondies. 45 4^ , quels > tubercules quadrijumeaux supérieurs dans la position naturelle , , , sur les- la glande pinéale est mais plane cée. Ici ces tubercules se trouvent en dessous faut point oublier que toutes ces parties ayant été relevées et rejetées , de bas en haut et ; de derrière en devant il , leur situation est inverse. 55 55 , , arrondissement postérieur des couches optiques qui se terminent en arrière de chaque côté par un gros tubercule. iei pendante, tandis que dans 45, glande pinéale qui est l'état naturel , elle est située obliquement sur cules quadrijumeaux supérieurs. Voyez la planche i5, i5. les tuber- X ,0"'. i4> ANATOMIE DU CERVEAU. 93 44 , filets blancs dont la direction est transversale, et qui appartiennent a la commissure postérieure ; il s'en détache quelques stries blanches qui pénètrent dans la base de la glande. 46 21 en , , 46 22 21 le , partie postérieure , 23 , du les parties latérales inférieure du corps calleux En 1°, On voit prolongement du raphé de ce corps. En examinant et triangle médullaire. extrémité postérieure du corps calleux. 20 , godroimée de 20 d'Ammon. même ou C'est cette portion que l'on 58 , 09 , et dont l'origine est caplanche en jy par la partie latérale voit planche XIII, en 07 et postérieure : l'origine de la portion grise et interne ; la corne chée dans celte , de la région postérieure on y remarque , du triangle médullaire. Cette disposition très— importante a conncître parce qu'elle distingue , le est cer- veau de l'homme d'avec celui des quadrupèdes en général , dans lesquels cette portion grise ou corticale de la corne d'Amtnon est d'un très-grand volume et se montre sous la , forme d'un arrondissement ou tête située entre la voûte a trois piliers et les couches optiques. Les singes sont les seuls dans fracture de cette portion grise soit h peu près la lesquels la munie que dans l'Koaime. 2\ On voit en 19 , ig , l'origine d'une circonvolution céré- brale qui s'étend longitudinalement vers i- , iG , c est-à— dire vers l'élargissement 12, lï, qui répond a l'extrémité antérieure et inférieure de la corne 18 , iS , d'Ammon. autre circonvolution longitudinale qui contribue, conjointement avec la précédente, a la formation de celle qui est naarquée 12, i3 12, i3, iq, t5 , , 16. 16, circonvolution longitudinale qui s'é- largit en devant en i3, 12, où elle est percée d'un grand nombre de trous pour le passage des vaissraiix sanguins, et qui, en, 1,4 l'S , se recourbe en dedans C'est eu soulevant cette extrémité forme un crocliet. que l'on parvient dans, lea et SCIENCES PHYSIOI» ET MEDICALES. 94 ventricule» latéraux sans faire aucune section aux partie? quï composent. les 1 5 correspond a l'élargissement de la corne La portion la J'appelle circonvolution marquée 12, i5,i6, d'Ammon. i -2 , in , , du grand hypocainpe ; et la portion re— crochet de cette circonvolution. C'est pour circonvolution 7(1 iourtée 14 montrer 5 i ? , Ze la partie 21 22 , , 22, du corps calleux , 20, de la portion cendrée et godronnée du grand et la naissance de circonvolution la iq, l'origine 20 hypocampe. i^, qu'il a fallu, relever et rejeter en devant la glande pinéale 45, les tubercules quadrijumeaux 4^» 4'^? h'^t la lame médullaire 56, et ')9, masse de substance blanche des jambes du cervelet marquée 38. la 23, 25, 23, 23, circonvolution longitudinale située a la partie externe de celle du grand 24, 24, 24 hypocampe. 24, autres circonvolutions a peu près longitu- , dinales et parallèles aux précédentes. 25 , 25 , 26, 25 de celles dont Il , 25, circonvolution dont la forme s'éloigne je viens résulte de de parler. mes observations que les circonvolutions .cerveau, considérées dans la base de ce viscère moins longitudinales sur les côtés , et parallèles et vers les îière. Il résulte bords de p'us que la , dans , sont plus du ou milieu, tandis que le leur direction est très— irrégu— forme et la disposition des cir- convolutions cérébrales de l'homme, sont plus constantes et beaucoup moins variables dans la base que dans la partie supérieure et convexe de ce viscère. PLANCHE XV. Les objets que présente cette planche sont iinpoitans à connoître la base du cerveau faut pas croire, que : elle est destinée à faire et les nerfs qui les nerfs naissent des l'ont membranes de ce voir ne avancé, en sortent. comme quelques-uns très- Il viscère ; ANATOMIE DU CERVEAU. tous sont fouï-nis par divers che dont , amas de substance blan- nécessaire de est il 9> bien déterminer la forme. Les i". nerfs diffèrent dans leur origine; A raison de leur consistance. tout-à-fait mous et pulpeux , y en Il comme a qui sont nerf olfactif le et le nerf auditif. •2°. A raison de la région d'oià ils Les uns sortent. du cerveau d'autres des jambes de ce viscère; d'autres du pont de Varole quelques-uns des jambes du cervelet et plusieurs de la moelle allongée. 3°. A raison des racines plus ou moins profondes naissent , ; , qu'ils jettent laire. Il dans l'intérieur de y en a qui comme , et la troisième paires substance médul- la première la tres , comme , filets dont ils Dans sont formés , et huitième paire la d'au- de la , les une l'angée dans la neuvième ; sont disposés par faisceaux ils sixième a les filets forme d'un ruban il n'y a point de A raison ; dans la cin- sont réunis en un gros cordon; la nerfs olfactifs 5". ; sont parallèles et distribués suivant quième paire, la sortent du cerveau. A raison des transversale de droite à gauche paire ils quatrième la disposition de ces filets. filets seconde ^ la sixième et la septième ne font aucun trajet reconnoissable dans l'in- , térieur 4°. la peuvent être suivies jusque , dans l'intérieur des éminences d'où paires , aplati. Dans les filets. de leur direction dans le lieu de leur origine. Les uns suivent une ligne droite dès leur naissance ; les autres , comme la première et la seconde SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 96 paires forment une , ligne courbe en sortant du cerveau. A 6°. raison de leur grosseur établi la série suivante Les moteurs communs des yeux communicant de tième paire , et le la , la la , sixième paire nerf de remarque à quatrième paire. Je la , et qu'il le nerf le nerf la sep- nerf glosso-pharyn- le , faire sur cette série; c'est volume auditif égale souvent en sième paire , neuvième paire , face ou portion dure de vague auditif, la paire seule (i) : nerfs optiques sont les plus gros; viennent en- suite les nerfs gien M, Soemraerring a , le qu'une n'ai que le nerf nerf de la troi- m'a paru quelquefois le sur- passer. 7°. A raison de la place qu'ils veau, ou leur a donné 6', 7^, '6" 3 10*^ 9^ et les noms de paires. Mais les con- du cer- 2^, 5^ 4* j.'^^, les En la base occupent. sidérant de devant en arrière dans , , 5*, progrès de l'ana- tomie ne permettent plus que cette nomenclature subsiste : i°. parce que sous comprend deux le savoir le nerf auditif et le nerf face ou facial la 8° paire ; nom de 7* paire on nerfs très-différens l'un de l'autre 2°. communicant de parce qu'on rapporte également à deux nerfs qui sont nerf glosso-pliaryngien ; 5°. la paire parce que , si l'on einployoit à la précédente, y (i)De basi Encephali et le Il a faudroit une nomenclature analogue faire la , vague la 10^ paire tous les caractères des nerfs cervicaux. donc , la pag. i3. réforme suivante; et en ,,, , ANATOMIE DU CERVEAU, considérant toujours les on auroit ce tableau 97 de devant en arrière nei-fs : La 1'" paire de]nerfs. L'olfactif. L'optiq ue. La 2* paire 5* Les moteurs communs des yeux, La paix-e. Le pathétique, La 4' paire, Les trijumeaux. La 5* paire, 6^ Le moteur externe de l'oeî!. La paire, La 7* paire^ La portion molle de la 7^ paire, La 8^ paire La portion dure de la 7^ paire. 9* Le rameau lingual de la 8* paire La paire de Winslow. La La La 10" paire , 11* paire , 12*^ La paire vague, Le nerf lingual proprement dit» Le sous-occipital. paire, Qui ne voit pas combien il seroit difficile de graver tous ces changemens dans sa mémoire; d'appeler par exemple, nom de la 10* paire celle la 8*, et la 11* celle que l'on connoit sous le qui est actuellement la 9* paii'e? D'ailleurs de pareils noms ne donnent au- cune idée des usages auxquels ces nerfs peuvent vir, ni des parties auxquelles ils crois qu'il est indispensable de suivre une autre marche dans celte nomenclature. Je propose suivante 3. ser- se distribuent. Je la synonymie : Les nerfs olfactifs, Caruncu/ce mamilîares Math, de Grad. Processus ad nares Gontli. d'Andernac T. 6, gnin par Spigel. j"« ^iiire de WiUis et des modernes. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. c,8 2. Les nerfs optiques. Nerpus t-isivus Les nerfs oculo- 5. Hjusculaires. , Carpi. antiquorum. 2« paire de Willis et des modernes. 2"™ parFallop et Vesa!. Nerfs moteurs 3e paire communs des yeux, Winslow- de Willis I 4. ceu visorius , \\\m-par rum , id est , 5^ recentio- Fallop. Gracilior radix 5^^ paris , j rum modernes. et des Les nerfs pathétiques. Minor propago 5" paris id est 5' recentio- Vesal. , j Nervus qui prope nates oritur , Eustach. gura par Certes et Columb. paire ou nerfs pathétiques de Willis et 4"^ des modernes. 5. Les nerfs trijumeaux. Neruus anonymus , trigeminus multorum. 3um par Fallop b*^ et Vesal. paire de Willis et des modernes. Trijumeaux de Winslow. 6. Les nerfs abducteurs de l'œil. 4t»m par Fallop. Radix gracilior 5' paris Tum Vesal. Par oculis prospiciens. , id est jï recenlio- , gum par Casp. Bauhini. 6«^ paire de Willis et des modernes. Uerfs oculo-musculaires ternes de 7. , ou moteurs ex- Winslow- Les nerfs auditifs. 2"™ par Alexand. Benedict. 4um par Carol. Stcphan. 5um par Vesal. et aliorum. gum par V. Horne. Portion molle de la 7e paire des modernes. 8 Le nerf facial. Distinctus a molli nervas Partie , ut prcecedens centiorum , Vesal Portion dure de la , , ,, Fallop- 5^ paris j id est 7' re- etc. 1^ paire des modernes. sympathique de Winslow. îiervus communicans faciei , yfn&hergt Le petit Soemmerring , et aliorum. . ANATOMIE DU CERVEAU. <) 9g Le nerf glosso-pha- Qui ad musculcs linguœ et faucium ten~ ryngien. dit Fallop. , Le rameau lingual de la 8«= Winslow. paire de 8f paire d'Andersch. Filet supérieur de la 8» paire de AVillis et des modernes, Glosso-pharyngeus Haller. Neruus sextus Galeni Le nerf vague. 10. aliorum. et 5a conjugatio Carol. Stephan. 7"m par Alex. Benedict. 6um par Casp. Bauhini. gura pai- Bidloo et Aiidersch. La 8- paire de Willis et des modernes. Le moyen sympathique de Winslow. Le nerf accessoire de la 8« paire. 1 1 Le nerf spinal. 12. Le nerf lingual, y»" par Fallop. Vesal iium par Bidloo. et aliorum. loum par Andersch. Par linguale médium , vel nervus îingualis médius Haller Soemmerring , et aliorum. nerf hypoglosse , sublingual , ou gustatif. , Le La , (je paire de "Willis et des modernes. i3.Lenerf sous-occipital io« paire de Willis et des modernes. 1'= paire spinale Cette nomenclature une ou cervicale de Haller. fois établie , je m'en ser- virai dans tout le cours de cet ouvrage. FIGURE PREMIÈRE. On voit dans cette figure la base du cerveati dont on a en- levé les vaisseaux, et dont on aperçoit les nerfs dans leur situation naturelle. Le cerveau d'après lequel ce dessin fait, étoit celui d'un jeune et demi , et Il est , représenté avec tOBtes ses , de sorte que aucune altédimension» et pro- et n'avoit souffert portions mesurées au compas. a été âgé de vingt - quatre ans qui étoit mort d'une cause violente ce viscère étoit très- ferme ration. homme 1 SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES. oo 1,2, 5,4, 5,6, 7, an cerveau. 8 et 9, circonférence des hémisphères 12, 12, séparation des lobes antérieurs 1 , du cerveau, q, q, intervalle entre les lobes postérieurs de ce viscère. 4, i4, i4 » trace du sillon de Sylvius, et séparation des lobe» antérieurs d'avec les lobes nioyens 6,6, moyens trace qui marque dans du cerveau. ce sujet la séparation de.s lobes d'avec les lobes postérieurs du cerveau. Cette trace , ne subsiste pas a beaucoup près dans tous les sujets. Presque toujours ces lobes sont tellement confondus qu'il est impos, , , sible de distinguer le lieu de leur séparation. 6, 7,7, 8, g, lo, lo, lo, g, portion des lobes portérieurs qui débordent le cervelet. Dans l'état na.turel, et lorsque le cerveau bien frais, le est commencement de nière 78, 78, et la moelle alongée 69, 59, 77 4i- , , moelle épi— sont relevés ; en devant un angle obtus avec la protubérance annulaire et font 4i la L^ masse du cervelet est tellement maintenue, qu'elle ne s'étend pas aussi loin que les lobe.s postérieurs du cerveau , dont on voit une portion au delà. Lorsque le cerveau n'est pas récent, du cerveau et qu'il n'a et celles du pas une grande fermeté, les jambes cervelet sont tiraillées et alongées de sorte que ce dernier déborde les lobes cérébraux pos- térieurs. 14, '4 '9? 19? saillie en forme de monticule que fait de chaque côté la partie inférieure du lobe moven du cerveau. Cette émiuence qui s'enfonce dans les fosses moyennes du 1 , crâne, a été appelée par Vesale, du nom de monticulus. i3, i3, i3, i3, circonvolutions cérébrales qui se trouvent vers le bord 80, 80 , saillie des du lobe antérieur. léger enfoncement qui répond de chaque côté à la voûtes orhitaires. '7»'7»>7>i7, circonvolutions qui se trouvent sur le bord du lobe moyen. Elles sont, comme celles que j'ai désignées en 3 5 moins volumineuses que les circonvolutions placées 1 , 1 , vers le milieu en x8, i8 I ANATOMIE DU CERVEAU. 28, 28, circonvolution située le long loi du bord interne du nerf olfactif. 29 -ig , circonvolution que Ton voit le long du bord ex- , même du terne nerf. 22, 23, 24, 25, 26, 21 Le paire. trajet , nerf olfactif ou de la première de ce nerf, depuis 21 jusqu'à 25, est oblique de deliors en dedans de sorte que ces deux nerfs se rapprochent par leurs extrémités antérieures 21 21. La marche de ce nerf est très-différente de de derrière en devant, et , , celle des autres , puisque tous , loin de se rapprocher , sont divergens en sortant du crâne. 24 , 24, racine externe et longue du nerf olfactif. Ce filet blanc ne s'enfonce pas profondément dans la substance du cerveau et il se dirige obliquement vers la scissure de Sylvius , termine par une pointe très-aiguë. Une partie de ce ; se il nlel est cachée ici par la saillie 14, 14, du lobe moyen. Cette longue branche du neif olfactif a été connue de Varole c'est la seule dont Duverney ait fait mention. : 20 , blanc 25, racine interne et longue du nerf olfactif Ce filet connu de Haller,ne la point été de la plupartdeceux , qui ont précédé cet anatomiste. a Il comme est plus le long, très-peu d'épaisseur, et sillon de Sylvius. le premier qui se diiige aussi vers il 22, 22, racine interne et courte du nerf olfactif. Ce n'est point un filet, ment aigu comme les deux Ce prolongement de précédens, mais un prolonge- très-peu considérable de et est la substance blanche. très-remarquable dans un grand nombre sujets. élargissement qui répond à une émineuce ou saillie , 78, pyramidale de substance grise dans laquelle sont aussi quel- 78 ques stries blanches Ce mamelon dont on , voit une partie en i5, figure 2, est placé a l'extrémité postérieure du sillon longitudinal 25, 2fi 2(^ a 70 , il , le long duquel le nerf est couché. portion étroite du nerf de la première paire. De s'élargit. Depuis 25 jusquen 79, on voit la fac^- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 102 inférieure de ce nerf dans toute son étendue et on aperçoit dans son milieu une très-légère excavation longitudinale. extrémité antérieure du nerf olfactif. C'est une 21 , 21 , 5 espèce de bulbe ou renflement ovale, qui , se termin» d'une manière insensible en arrière qui est formée de substance grise demi-transparente, mêlée de stries blanches et dont la , , face inférieure est soutenue sur la lame criblée de l'os etb- Ce nerf, dans noïde. pourquoi Galien sa totalité, est et tous les anciens dit même du pulpeux: voila nerf propre- , la substance cerveau. Dans la plupart des quadrupèdes creux est nnais , et non comme un comme un prolongement de ont regardé cette production ment mou anatomistes après lui il ; n'en est pas de connu de Varole ctoit bien , même de Vesale et ce nerf , dans l'homme : ce qui de Vieussens. 20, 2o , extrémité du sillon , le long duquel est placé le nerf olfactif. Dans tous les sujets ce sillon dépasse toujours le nerf. 27 27 , , substance substance blanche que j'appelle perforée. Cette percée d'un grand nombre de conduits plus ou moins verticaux pour rioles passage d'un grand nombre d'arté- le se trouve située vers le tubercule d'où sort le nerf ol- , entre la racine externe de ce nerf et le trajet factif du nerf optique. Les deux racines longues du nerf olfactif , ainsi que la racine courte, 22 , 22 sont donc environnées et pour ainsi , dire pénétrées d'un grand i5 miité , nombre d'artères. 16, 16, circonvolution arrondie qui répond à l'extré- de la corne d'Ammon , ou grand hypocampe C'est en du tractus optique que l'on aperçoit l'élargissement du grand hypocampe ,et (jue l'on peut pénétrer dans les prolongemens inférieurs des ventricules latéraux sans détruire aucune partie du la soulevant en i 5 , i 5 et en la détachant en 5o , 5o , , , cerveau noïde 45 , , , et que et sans couper autre chose que la membrane arach- quelques feuillets de la pie-mère. C'est vers 16, /{O trouve une circonvolution en forme de crochet se qui répond au grand hypocamne , et qui est ici cachée par loà ANATOMIE DU CERVEAU. io3 côtés de la protubérance annulaire et par la partie antérieure du cervelet. On la voit dans la planche précédente , où ces dernières parties ont été soulevées postérieurement pour la mettre tout-a-fait a découvert, 3o 33 , , 3i , nerf optique. On n'aperçoit ici qu'une portion de ce que j'appelle le tractus optique. En 3o 33 ce tractus se contourne sur les jambes du cerveau , et s'étend jusqu'au eros tubercule postérieur des couches optiques ; ce que l'on ne , peut découvrir dans cette figure sa place naturelle 3i 3i , , le , lobe , moyen qui est dans y mettant obstacle. nerf optique coupé près de son entrée dans l'orbite par le trou qui porte le même nom. La coupe de ces nerfs prouve qu'ils sont fibreux et qu'ils sont bien éloignés d'être , mous comme , plusieurs l'ont avancé. Suivant ces nerfs étoient poreux. Eustachi croyoit anciens les même y , avoir dé- couvert un conduit qui s'ouvroit au centre de la rétine , et Riolan avoit dit que ces trous se fermoient après la mort. On ne peut rien ajouter aux observations par lesquelles Zinn a détruit ces erreurs. 32 , jonction des nerfs optiques cachée tion est qui est en grande partie , VinfundiLulum 34 , 34? 55. Le lieu de cette joncappelé par Ziun l'espace quarré du nerf optique. Les , , Tpsr Anatomistes les plus exacts ont adopté l'opinion de Galien , qui n'admettoit point le croisement de ces nerfs. Leur subs- tance médullaire communique et se confond , pour d'un côté à l'autre. Totis medullis coiifunduntur , ainsi dire Les phénomènes morbifiques confirment cette assertion ne permettent pas d'ajouter Vesalc et Morj:;agni Icsquel'es l'œil étoit foi que j'ai , et au croisement de ces nerfs. rapportent plusieurs observations dans malade du même côté où le tractus tique avoit souffert quelque lésion. Ce qui sert de a l'opinion , dit Haller. adoptée nerfs optiques tout-à-fait , c'est que Vesale séparés a op- complément vu les deux l'un de l'autre dans un sujet, sans qu'il fût d'ailleurs survenu le plus légor chan^'C- mcixl dans les fonctions de ces orp;anps. SCIENCES PHlt SIOL. ET MEDICALES. io4 36, 36, éminences mamillaires appelées eniînentiœ candi— cantes. Elles sont blanches en dehors cendrées eu dedans et , : de la voûte, qui sont blancs, y aboutiset se confondent avec la sub.'jtance de même nature qui les piliers antérieurs sent , forme l'écorce de ces éminences. 34 base de l'entonnoir ou infandibulum. Elle 34 , , est for- mée d'une substance grise qui se continue sur les parois troisième ventricule et qui s'étend sur les côtés des , mamillaires, lesquelles en sont comme du éminences enveloppées en 67, 5-. Cette substance se porte jusqu'à l'angle que font en de- vant les deux jambes du cerveau, avec le bord inférieur des- quelles se continuent les émin?nces mamillaires. 35 , pointe ou extrémité de l'entonnoir coupé très-près de la On peut glande pituitalre Tarin et , que assurer entièrement dépourvue de cavité les pores : malgré l'assertion on n'y découvre pas admis par Vieussens. Tous Galien jusqu'au siècle dernier l'entonnoir , de cette portion de l'entonnoir est tout-'a-fait solide comme un , les Anatomistes , , même depuis avoient cependant considéré canal par lequel s'écouloit la sérosité des ventricules. Ce fut en 1667 que l'on éleva en Hollande Une substance médullaire des doutes sur cet usage. molle , de couleur grise et pose l'entonnoir absolument dans , , dont la base offre une cavité la pointe de cette production. que C'est ici le lieu de rapporter la division substance cendrée en deux espèces , dont l'une des circonvolutions ordinaires du cerveau et beaucoup plus de consistance que On très- comqui manque recouverte par la pie-mère, l'autre , j'ai faite , de la qui est celle du cervelet, a qui est très-molle. rapporter à cette dernière la substance grise de Vinfundibvluin 37 34 , 55 qui ferme ici le troisième ventridoit , cule. ple , , Dans quelques animaux , dans les ruminans , par exemelle est dure et a demi - transparente , comme les carti- lages. 38 33 jambes du cerveau près de leur réunion. Les jambes du cerveau sont composées de substance blanche et fibreuse , , , Dans ANATOMIE DU GEHVEAU. io5 rapprochement a la partie l'angle qui résulte de leur antérieure de la protubérance annulaire mat qui tance d'un blanc ventricule sert en partie , on trouve une subs- , de base au troisième qui est percée d'un grand nombre de trous pour le , passage des vaisseaux artériels et qui est , comme sur— ajoutée aux bords internes des jambes du cerveau. Entre ces péduncule>« est une excavation que j'appelle la fosse des nerfs oculo-inusculaires La substance dont . trouve l'œil n'est point fibreuse , même ni la , et , couleur ni le j'ai parlé en général , même tissu , que que l'on y elle n'offre à et , les jambes du cerveau. 39 39 40 , 40, nerfs oculo — musculaires ou de la 5" paire. Ces nerfs naissent en 09, 59 , de la fosse ou excavation décrite ci-dessus. Ils sortent i^ du bord interne des jambes ou , , j péduncules du cerveau dans l'angle que ces péduncules font près de la protubérance annulaire 2" de la substance blauche j et perforée qui est située entre ces productions. ces nerfs noïde , de la pie-mère et Les racines de que l'on aperçoit facilement au travers de l'aracb— , sont divergentes. Considéré dans son un peu aplati j il s'arRidley avoit eu tort sans le nerf cculo— musculaire est origine , rondit ensuite dans son trajet. doute de ranger ce nerf parmi ceux qui naissent de la pro- tubérance annulaire que qu'il a dit très -molle nerf le ; et Riolan n'étoit pas mieux fondé, lors- nerf oculo dépourvu de et les plus internes se , - musculaire éloit de consistance Parmi fibres. touchent et , les racines de ce m'ont paru contiguës en plusieurs points. 41 > 4' > 4^» 4?- > 43 , 43 , 44, 44 1 pvotubérance annulaire, ou pont de Varole. En 4i 4* 0° '^'°''- ""^"^ espèce de raphé qui se dirige de devant en arrière qui est ici a peine sensible > mais que » découvre beaucoup mieux dans l'on les parties latérales de la protubérance 43 , 4^ j conçues les profondes. Des fibres transversales se dirigent de /(i 44- , 4' > yc^'^ La struc- ture de ces fibres blanches et transversales est assez uniforme vere le milieu ; mais , sur le côté ,, elles s'écartent pour faire SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. io6 place au nerf de la En 45 postérieur. et s'arrondit paire 5e petits plans deux sorte en 4^5 , et elle , , , et elles se divisent naissance meaux j ils inférieurs et l'autre , protubérance annulaire la se rétrécit légèrement échancrée en 8o. est 45, 45> nerfs pathétiques ou de la Forigine dans la planche précédente ; jeiir en quelque dont l'un est antérieur On paire. 4" en voit sont aplatis dans ils sortent au-dessous des tubercules quadriju- entre ces tubercules et la partie la plus , élevée des colonnes de la lame médullaire ou valvule du cer- veau. La prochés sont divisés en deux ou trois petits ils ils se ; annulaire ils ; paire vers 47- du très-rap- adhèrent dans leur passage au nerf de la on n'en aperçoit qu'une Ici M. Wrisberg assure tion. filets contournenl sur les côtés de la protubérance qu'il a côté droit plus gros que celui vu souvent très le 5'^ — petite por- nerf pathétique du côté gauche. paire. En cîterchant a décrire avec précision l'origine de ce nerf, je me 46, 4? 4^"? ? suis aperçu 4? que avec laquelle les > nerfs trijumeaux ou de la 5*" limites de la protubérance annulaire, jambes du cervelet se continuent , n'étoient les pas exactement déterminées. J'y ai suppléé comme il suit. Que l'on conçoive une ligne tirée de cliaque côté depuis le îîord externe de l'éminence olivaire fio Gi 63 jusqu'au bord , , , externe des jambes du cerveau avec la protubérance en nant a la 81 protubérance , , 81 , considérées dans leur réunion : je regarde comme apparte- tout l'espace compris annulaire d'après cette manière de mesurer entre ces deux lignes les nerfs trijumeaux sortent des jambes du cervelet ; Fespace circonscrit que , j'ai , , très -près de la , hors de déterminé. Ces nerfs naissent donc partie inférieure et antérieure des péduncules île la velet et protubérance annulaire , dont du cer- les fibres transversales s'écartent pour leur donner passage. On tions I^a distingue dans chacun des nerfs trijumeavix deux porj l'une, 46, est postérieure première j'y ai est j l'autre, 4? > est antérieure, beaucoup plus considérable que compté jusqu'à treute-trois la seconde petits faisceaux : nerveux ANATOMIE DU CERVEAU. réunis par un sent la portion antérieure breux Les tissu cellulaire très-serré. 4? , petite artère passe entre ces 107 qui compo-» sont beaucoup moins > moins rapprochés l'un de l'autre et filets ; deux portions. nom- quelquefois une vu J'ai aussi dans plusieurs sujets qu'elles étoient séparées par un petit relief de substance blanche appartenant a la protubérance annulaire. MM. Wrisberg et Soemmerring ont bien décrit cette structure indiquée par M. Neubawer. Suivant Santorini la portion postérieure de ces nerfs sort des fibres transversales de la protubérance , et la portion antérieure naît des jambes du cervelet. Plusieurs observations portent a croire que les deux porau moins en très-grande tions de ce nerf naissent également suffira pour s'en concervelet. Il partie des péduncules du vaincre, de faire une section entre les deux portions de la , , , S*" , paire et , de prolonger cette coupe vers sensiblement des filets d'un tissu très - ferme s'il est , et si l'on du on verra : , apporte dans cette re- cherche toute l'attention qu'elle exige. la 5^ paire le cervelet de ce nerf s'étendre jusqu'à ce viscère J'ai vu plusieurs côté droit plus gvosse que celle du fois côté gauche. 67 , 58 éminences pyramidales aussi appelées corps pyramidaux. Elles sont séparées de la protubérance annulaire par un petit enfoncement 82 82 et entre ces corps se trouve une fente ou division longitudinale 69 69, au fond de laquelle on , , , ; , voit , lorsqu'on en a écarté les bords , plusieurs coidons blancs qui se dirigent d'un côté a l'autre en manière de sures , les uns transversalement, 56,56, éminences ou corps partie externe des corps les autres commis- obliquement. olivaires. Ils sont situés a la pyramidaux; arrondis vers le haut, leur extrémité inférieure se prolonge en diminuant de lar- geur, et elle se dirige vers le gée. Entre le bord externe ôo bord externe delà moelle alou— 61 , 62 , de ces éminences partie postérieure de la protubérance annulaire du cervelet qui , que j'appelle 62 , 5i , j la soutient le nerf vague,est une excavation asse/' profonde 5i , , et le lobule 52 , \a fosse des corps olivaires. nerfs abducteurs de l'œil , ou nerfs de la i SCIENCES PHYSIOI.. ET MEDICALES. 08 B"^ Quoique paire. facile les , en ont dit. la reclierclie de l'origine de ces nerfs des corps pyramidaux et de rieure de la protubérance , tervalle qui les sépare suivant Lieutaud ; corps pyramidaux seulement manns • l'in- sortent des ils , Vieussens et Coop- (1) suivant la protubérance seule les fournit , soit Anatomistes ont singulièrement varié clans ce qu'ils Suivant Morgagni , ils naissent de la partie posté- j suivant Vinslow , trouvent entre la protubérance annulaire et l'éminence dans la planche II , les a repréolivaire ; (a; et Santorini ils se , sentés comme très— rapprochées de ces dernières éminences. Haller se contente de dire qu'ils naissent du sillon qui sépare les corps pyramidaux de la protubérance du qu'ils sortent la j et M. Sabatier 5 sillon qui se trouve entre la protubérance et moelle alongée. (3) Je rapporterai ce que la dissection m'a fait voir dans cerveau avoit une grande consis- plusieurs sujets dont le tance. Dans l'un la 6^ paire naissolt des éminences pyramidales , , y avoit un petit filet en dessous qui adhércit au bord inférieur de la protubérance annulaire. et il Dans deux autres elle naissoit , uniquement des éminences pyramidales. un quatrième Dan.s chaque^côté , elle étoit , formée de dont les internes étoient externes s'approchoient les dans leur origine , trois filets plus déliés , ; de les de l'éminence olivaire. Dans un cinquième origine , de cinq l'éminence olivaire pyramidaux. Dans trois autres sujets , tom. ï (2) Traité des nerfs , les les autres se ; (i) Edition de 1776 (.^) dont , paire étoit composée 6^ la , filets , plus courts formée de deux cordons pag. 5g4. n». 70. Traité d" Anatomie , tom. 1 , a son portoient vers les corps elle étoit , , adhéroient a pag. S09. ANATOMIE DU CERVEAU. principaux • , dont l'intérieur étoit le plus délié; 109 vu j'ai aussi [uelquefois, mais rarement, le cordon intérieur être le plu> gros. Ils adliéroient un peu a la protubérance , mais étoieot ils pyramidaux. Quelquefois dans le fond du sillon qui sépare la protubérance de la moëllô alougée il y a un petit cordon transversal (i) avec lequel les nerfs communiquent. dirigés vers les corps , , Il est permis de conclure de ces recherches , pyramidaux , naît principalement des corps que et la 6e paire quelquefois même en lui temps de la protubérance annulaire. Cette origine donne une analogie marquée avec le nerf de la 5* paire, qui naît des péduncules du cerveau avec lesquels les corps , pyramidaux forment une continuité non interrompue ; comme il de le démontrer est facile cet organe , , en faisant une section verticale et dans la base de , de devant en arrière au niveau des corps pyramidaux. Ce nerf en manière de ruban. Morgagni est aplati l'a vu formé d'une seule racine. Le plus souvent on trouve vers son bord interne un petit filet 83 83 qui en est séparé. Dans , le sujet qui a servi pour , le dessin de cette base , l'origine du nerf abducteur de l'œil se rapprochoit un peu en 5i , 5i du bord interne de l'éminence olivaire. Des artérioles nombreuses sont distribuées autour du point d'où il sort; et celte , encore circoastance lui est nerfs. M. Soemmerring de plusieurs dit commune que ce nerf, filets très - distincts mère en deux points différens; , avec la 3" paire de lorsqu'il est compost- parce quelquefois la dure- eu occasion d'ob- je n'ai point server cette structure. 48 tion , 48 , nerf facial molle ^9 et elle est , , ou portion dure de la 49 de cette même paire est 7^ paire. La por- placée en arrière , plus volumineuse que celle-ci. Ces deux nerfs, ou portions de la 7^ paire de Willis petite excavation à (1) Santorini et , se trouvent peu près triangulaire M. Girardi ont observé , dans une que j'appelle ce cordon. la SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES, 110 fosse de Véniinence olivaire. Cette fosse est placée entre l'émi- nence olivaire, la jambe du cervelet, la protubérance annuj et le péduncule ou Iractus latéral de la moelle alongée. laire Je prie qu'on se souvienne des limites que les jambes du cervelet moyen et la j'ai établies entre protubérance annulaire , par le d'une ligne que l'on conçoit dirigée du bord externe des éminences oliyaires cerveau dans , En admettant , cette ligne rance annulaire vers le bord externe des jambes de démarcation entre la protubé**- jambes du cervelet et les , c'est de ces der- nières précisément, vers le point de leur jonction avec la tubérance annulaire sous le , que naît , le nerf facial dont nom de premier nerf de la suit ce nerf jusqu'au fond de la fosse on voit j'ai proparlé Mémoires de V Académie royale des Sciences] année Â.Si.xxs\es 1781 du de leur jonetion avec la protubérance. le lieu qu'il s'implante 7^ paire. Lorsqu'on de l'éminence olivaire dans la partie delà jambe du cervelet qui répond au bord externe de la moelle alongée. Ce nerf fait , dans la base du cerveau , un trajet un peu moins con- sidérable que la portion molle. Quelquefois sa naissance est facile trouve , , il est dfvisc, dès en deux rameaux qui restent unis, mais qu'il de séparer ; et il y a des dans l'origine de ce nerf, sujets trois Dans sa naissance son trajet. Sa direction est telle qu'il la convexité est en arrière et la distincts. , il dans lesquels on ou quatre est aplati ; il filets bieu s'arrondit dans forme une courbe dont La con- concavité en devant vexité de ce nerf répond au bord concave de la portion molle, et qui qui est aussi légèrement courbée dans sa direction , reçoit le nerf facial dans cette courbure. nerf auditif proprement dit ou portion molle de la Ce nerf placé très-près du précédent, et un peu plus en arrière se contourne sur le bord postérieur et inférieur de la jambe du cervelet a laquelle il adhère dans le lieu où le 49 , 49 , » 7* paire. , , , péduncule de la moelle alongée la pénètre. Ce nerf se trouve sur la face postérieure ou supérieure de ce même péduncule; il forme un ou plusieurs reliefs sur le plancher inférieur et m ANATOMIE DU CERVEAU. du quatrième yentricule. L'a les racines des deux communiquent entr'elles d'un côté a l'autre j grisitre , nerfs auditifs d'où du nerf facial résulte que les origines il ditif, c'est-a-dire et du nerf au- des portions dure et molle de la 7* paire, , sont séparées l'une de l'autre par l'épaisseur entière du pé— duncule de la moelle alongée. J'appelle ainsi la portion latérale de cette moelle qui se porte vers la sans communiquer immédiatement avec la jambe du cervelet protubérance an- Tarin désignoit ces péduncules sous nulaire. nences pyramidales latérales de la le nom d'eW- moelle alongée. C'est dans le lieu de sa naissance que le nerf auditif a le plus de mollesse. Considéré dans Je canal osseux qui lui donne passage, il de nouveau pour gane de l'ouïe. beaucoup plus de consistance j a se réduire en Indépendamment de ces il la perd pulpe dans l'intérieur de l'or- deux nerfs , dont l'ensemble forme ce que les Anatomistes appellent la j" paire de Willis M. Wrisberg en admet un troisième dans le média même faisceau de nerfs 5o , a qui est compris nommé porlio inter coinmunicantcin faciei et auditivum nervuni. observations suivantes , que j'avois de cet habile anatomiste celles faites , queront ce qu'une dissection exacte portions dure et molle de la 7*= y trouve deux ou trois très— distincts. Dans un des que et , exposées dans mes leçons d'anatomie On 5o , et qu'il , j'ai plusieurs fois avant Fan 1778 fait Les avant de connoître , expli- apercevoir entre les paire. filets sujets très-déliés 5o que j'ai 5o , disséqués , , mais deux de ces filets se dirigeoient entre la portion dure et la portion molle nière 5 ; (1) et ils le adhéroient plus particulièrement a la der- troisième étoit soutenu sur la portion dure (])Ces deux filets ctolent, dans molle par un rameau de un , lui étoit sujet, &éparés de la portion l'artcrc basilaire. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 112 parallèle et oaissoit (i) près , de son origine en dessus quelquefois un petit plexus entre ces nerfs, : y a il (a) Dans un autre sujet l'origine de ces trois petits filets étoit deux étoient moyens entre la portion dure et plus long se voyoit en arrière près de la îa molle ; l'un , la suivante : , , portion miolle même cette ; l'autre, plus court, naissoit portion ; plantoit a côté de la portion dure. regardés ni l'un ni l'autre ces comme des , et s'im— ne pouvoient être Ils rameaux d'aucune de deux portions. Dans un troisième de deux de au-dessus de le troisième étoit antérieur : l'un la portion terne , dure sortoit sur molle avec les sujet , ces filets n'étoient qu'au interne et plus long , l'autre ; , , nombre naissoit en arrière plus court et , près un peu plus ex- coté, près de l'adhérence de la portion !e jambes du cervelet. Le plus souvent ces nerfs forment deux petits troncs in- termédiaires. M. Soemmerring page i 52 , de vu quelquefois les radicules de ces rons du nerf glosso— pharyngien. , 53 que , 53 , le hasi Encephali , dit qu'il a petits nerfs sortir des envi- nerf glosso- pharyngien. Ce nerf est plus gros les filets qui appartiennent «loigné de ces filets au nerf vague que ceux — ci nerf est distinct de tous les autres , et il est ne le sont entr'eux. , et il sort plus Ce du crâne en passant au travers d'un trou particulier percé dans la dure- mère. Ce faisceau peut réduit en plusieurs très — rapprochés dans même divergens près la même , filets par le secours de la macération , être , qui demeurent parallèles, qui sont toute son étendue , et qui ne sont pas dans son origine. Quelquefois on voit un petit filet nerveux très- délié, placé le long du bord inférieur du nerf glosso-pharyngien. L'origine de ce nerf est a peu (i) 3'ai que celle du vu ce (2) f^oyez filet filet naître par page iSa , supérieur du nerf vague. deux radicules. de bâti Encephali Soejamerring. ANATOMIE DU CERVEAU. 55 54 , 55 , 54 , , nfîrf vague ou de posé de la réunion de dix , la onze ou douze nS paire. Il est coiu^ 8<^ filets souvent réunis en trois, quatre ou cinq petits paquets qui sont parallèles , et dont les derniers sont contigus aux racines supérieures du filets moyeus sont les plus rapprochés. Je les toujours vus placés les uns au -de.ssus des antres. Cooptnanas les a vu naître sur deux rangées , dont l'une étoit anté- nerf spinal. Les ai rieure et l'autre postérieure. , comme presque tous les Ces nerfs ne sortent point, Anatomistes l'ont dit, du bord ex- terne de l'éminence olivaire ils naissent assez loiu de ce un peu plvis en arrière que son bord externe , du péduncule de la moelle alongée. On voit souvent ces filets implantés dans la rigole ou >illon qui est situé entre l'éminence corps ', et , olivaire et ce péduncule. Une petite radicule sort quelauefois de l'extrémité inférieure ou queue de l'éminence olivaire , comme on vague dont en 60, 60. Ce qui vient d'être dit convient au nerf glosso- pliaryngien , comme aux racines du nerf , le voit au premier coup d'œil , gien semble n'être que le rameau , le nerf glosso - pharyn- le plus élevé. Vieussens vu quelques-unes des racines du nerf vague du quatrième ventricule. Je n'ai point rencontré cette et Santorini ont sortir disposition dans 6"),64 f>5 , j t35 mes recherches. , Ô4, 65, origine du nerf lingual ou de la suffit pas, pour en donner une bonne idée, (f paire. Il ne de dire qu'il naît entre les émineuces pyramidales et olî- vaires j ses filets supérieurs ces dernières, et ce n'est ne s'élèvent jamais a la hauteur de point le sommet du entre ces éminences que le nerf lingual occupe. que vers le sillon placé Ce n'est guèr* commence milieu de ce sillon que son origiue et ce nerf s'étend beaucoup plus bas que les émiuences oliVaires. l'épine Son caractère , distincts. midale , est, comme celui de tous les nerfs de composé d'un grand nombre de fiiets tjèsCes filets se réunissent en faisceaux de forme pyra- d'être dont la moelle la base de l'épiae T. 6, , , élargie en 65, 64 ,6" et dent la pointe ("6 > , es' 67 , appuyée sur 68 , perce la i\ ï SCIENCRS PHYSiOI^. ET MEDICALES. i4 diire-mère en plusieurs points difl'éreus. Ici les filets du nerf lingual sont tlivi ses en liois faisceaux. Souvent les filets supérieurs et les inférieurs sont plus éloignés tîu sillon interméet alors les racines de ces faisfilets moyens ceaux forment dans leur insertion une ligne un peu courbe , dont la convexité est en dedans, et la concavité en dehors. diaire qne les vu J'ai , dans un sujet, le nerf lingual formé dedeuxLran- , de l'autre clies principales assex distantes l'une ëtoit composée de cinq à six filets quatre; cette dernière étoit plus citerne, que réminence : la et l'inférieure , supérieure de trois ou plus bas et naissoit olivaire. L'origine de ces nerfs n'est pas toujours semblable des deux côLés y a souvent un ou deux il j de plus, filets ment plus considérable entr'eux d'un La distance qui sépare les radicules de quefois considérable sent la , pour former le ; un écarte— ces nerfs est quel- plus souvent elles ne se réunis- et le tronc et côté que de l'autre. , , qu'après avoir percé séparément dure— mère. dans différens sujets quelques dimensions que je J'ai pris rapporte pour donner une idée exacte de ici la position respec- tive de ces différentes parties. Entre le filet le plus élevé nerf lingual et la sujet 2 ligues de distance : protubérance annulaire un quart et , , dans un autre entre le dernier des filets , du nerf lingual plus élevé de ceux du nerf sous- occipital du y avoit dans un 3 lignes et demie il , et le 2 lignes y avoit il de distance , et le nerf sous-occipital étoit séparé de la première paire cervicale par un écartement d'une ligne et quart. 85 , 85 , ?5 84 . , 85 , 85 , 85 nerf spinal ou accessoire de la filet supérieur , dont , 84 , racines supérieures 8, paire. 1? disposition varie On du voit en 8| le beaucoup. Il y a des sujets dans lesquels c* filet est presque parallèle au dernier du n->rf vague ou 8" paire dans d'autres le filet du nerf spinal est très - oblique et fait avec la de i'énine un anjcle très-aii;u. faisceau i.upérieur juoolle , ; , ANÂTOMII^DU CERVEAU. •JS tb , 8" , , le nerf spinal , dont on voit les racines ea 85,85,84. 86 ou S5 , ii5 8- , 88, 8g , go , fissure antérieure térieure. 8g , coupe de la moelle épinièrp. 85, fente fente ou fissure pos- , de cette moelle. 87 , centre de la moelle épinière , où se trouve un» portion de substance corticale qui s'étend sur les cotés vers 83 88 et 90 , go. Le reste est formé de substance blanche ^ comme en 78, 78, etc. io,io,iOjii,ii, 10,11, II, circonférence du cer- 10, velet. 91 gt , moyenne écliancrure perpendiculaire , et posté- rieure. 75 , 76, le sillon des jambes du cervelet , qui se continus sans interruption avec le reste du sillon latéral et circulaire , ou Grand sillon du cervelet. 70 , 70 "-o , 70 , point parallèles coœnre on ; le voit 70 , du la face inférieure 70 , circonvolutions qui se voient sur cervelet. mais elles se en 92 , g2 ga , Ces circonvolutions ne sont coupent en plusieurs points , ga , 92 , g2. Parmi , les sillons auxcpiels ces circonvolutions irrégulièrement semi-circulaires aboutissent , on en aperçoit le plus qui sont plus remarquables que Us souvent quelques - uns autres Pour l'ordinaire en trouve surtout un plus grand vers bord postérieur de la face occipitale le sillon inférieur. On le du le on milieu ou vers le cervelet. Je l'appelle trouve dans la direction de 69 , 6g , g3 93 , saillie que les circonvolutions du cervelet forment de chaque côté dans cette région. Je l'appelle le lobule de la , , moelle alongée. 71,71 élévation formée par de petites circonvolutions. Jo , l'appelle le lobule du nerf vap;ue : ou y aperçoit aussi une portion du plexus choroïde du quatrième ventricule qui répond au nerf glosso- pharyngien. 74 , 74 75, 75 5 , lobule supérieur et interne du cervcîet. lobule supérieur et externe du ueiyelut. 1 SCIENCES PHYSIOI^ ET MEDICALES. 16 74 yS, 76 , 72 , , 70 , face inférieure et antériieure, ou face temporale du cervelet. gi TO, 10, 10, 7^1, 72, 71, limites de la face inférieure , et postérieure , ou de la face occipitale du cervelet. La face supérieure de ce viscère est cachée dans la position où il est représenté. ici FIGURE Dans II. cette figure le nerf olfactif est rejeté en faire voir sa face supérieure et le sillon dedans pour du cerveau sur lequel ce nerf est appliqué. 1.1, circonvolution cérébrale placée du du nerf olfactif. sillon 2.2, circonvolution 9,9, bord a la partie externe I située a la partie interne de ce sillon. interne de la circonvolution 2, 1. C'est ce qui est contigu avec son congénère du côté opposé l'on voit 3 5 , placé. figure première , sillon , Ce , en 2 , i bord et que 3. du cerveau sous lequel le nerf olfactif est remarque qui a déjà été faite sillon est sinueux par Santorini. 1 , Il est plus j long que le nerf, et il le dépasse vers la partie antérieure. 4 3 4'^» contour des circonvolutions qui servent a former la base de la scissure de Sylvius. 7,8, nerf optic[ue du même 6 , côté. substance blanclie perforée. II, racine interne et courte du nerf olfactif. 12 , racine interne et longue du nerf olfactif. ï3 , racine externe et longue du nerf olfactif. o 5 j4 , I élargissement bu bulbe de ce nerf. i4 , i4 , face supérieure du nerf olfactif , le long de la- quelle on observe une légère saillie de substance cendrée ou corticale qui répond au sillon 3 , 2 , 5. PLANCHE XVL Cette planche , destinée à faire voir les artères de ANATOMIE DU CERVEAU. du cerveau la base planche ]a F" du mier projet avoit , présente même mêmes objets que de Haller. Mon pre> les Vil'' fascicule 317 été de placer ici une copie de celle planche avec quelques corrections que je regartlois comme indispensables; mais ayant injecté, dans un grand nombre de jeunes sujets les artères de la base du cerveau et les ayant fait dessiner en, , suite je , me f^uis aperçu que j'avois conservé dans , mes recherches, les différentes pièces qui servoieiit à plus de vaisseaux qu'on n'en voit dans le dessin de Ilaller : ayant que presque tout d'ailleurs réfléchi du cerveau, ce qui concerne les nerfs et la base vicieux dans cette planche en' me suis déterminé à publier une nouvelle. On ne doit point être surpris que la base du cer- veau ait ici dans les une étendue beaucoup plus grande que planches précédentes. lorsque je affaissée la je , est l'ai qu'elle étoil fait dessiner, les parties qui composoient avoient été pour montrer, autant Outre tii'aillées en différens sens qu'il étoit possible, les , diffé- rents l'ameaux artériels. Les lobes antérieurs avoient été séparés l'un de l'autre dans la dissection des artères calleuses; ces les lobes mêmes moyens, pour développer l'artère sylvienne. arrière lobes avoient été détachés d'avec Le les branches de cervelet avoit été repoussé en pour mettre à découvert une partie des arlères cérébelleuses supérieures , et des artères cérébrales profondes. Voilà pourquoi les nerfs olfactifs sont écartes l'un grrière , de Faulre , et si divergens do devani eu au lieu d'être convergens, comme u)i le voit 1 1 SCIENCES f HYSIOIi. ET MEDICALES. la planche XV. C'est aussi pour celte raisoTî 8 dans bord postérieur du cervelet dépasse celui du cerveau ; ce qui n'a pas lieu dans l'état naturel y qne le comme on sur la peut s'en convaincre en jetant On retrouve les différens objets qui ont été détaillés dan* ici les On deux planches précédentes. bulbe le nerf olfactif, son nerf reconnoît en 19 et ses racines optique; en loi et le tractas éminences mamillaires ; en 83 SG , la fosse des nerfs oculo— les nerfs patliétic[nes en qS qS , , tubérance annulaire; en 106, 106, leurs en q4 deux portions 1 le ; nerf facial en qS ; , en qi g"» , gi , ; j musculaires euxen les nerfs les nerfs , le , , les nfrfs oculo - mêmes , et 2S en 100, les l'entonnoir , gq io3, 104 , en 102 ; , musculaires; en qq ; yeux les XV. planche A B , la pro trijumeaux abducteurs de nerf auditif le , et l'œil en q3 ; ; q" , - , nerveux intermédiaires; en qo qo le nerf glosso— pharyngien et la tète du plexus choroïde du quatrième venles fîJets , en 89 8g le nerf vague; en 87 , 87 j avec ses racines en 88 88 le nerf lingual tricule , , ; , , , , ; éminences pyramidales de la moelle alongée le en ; nerf spinal g-- , 97 en q6 , , les 96» éminences olivaires ; en "6, 52 , 55 , 54 , Sg , 40 , 60 , 58 , 57, les circonvolutions inférieures du cervelet qui ne sont les point parallèles mais qui , se coupent réciproquement en plusieurs points. 1.1, tronc de la carotide interne ou cérébrale , dont la section a été faite dans sa dernière courbure. 2.2, tronc de l'artère ophthalmique. 1.3, portion de De 1 la convexité une 28 rieure ae , , 2;' que 1 , la dernière est l'artère : choroïdienne antérieure et infé- on pourrolt encore appeler Varlére choroïdienne la carotide', elle s'étend iuférieure courbure de l'artère carotide. de cette courbure naissent deux branches en iQ, 2g 98 j , 98, vers l'extrémité du plexus choroïde àcs ventricules latéraux. Cent ANATOMIE DU CERVEAU. même 119 que l'on aperçoit dans la planclie V ca l'explication de cette planche, page 43. Près de , 6. Voyez l'origine de cette artère sont de petits rameaux qui se cette artère *) w w , distribuent au tracLus optique , aux circonvolutions cérébrales , , et au crochet de la corne d'Ammon. De la convexité de l'artère carotide naît en "o, un rameau beaucoup plus considérable que le précédent. C'est l'ar- voisines , communicante qui forme tère la plus grande partie du cercle continue avec l'artère 70 74 , qui est une des divisions principales de la basilaire. L'artère communi- de Willis elle se ; , cante fournit un grand nombre de uns se portent vers émincnces mamillaires les vers la base de l'entonnoir nerfs rculo-muscul?.ircs Un rameau ^ s , les , les antres , aux d'où ces nerfs sortent. communicante, la l'on trouve dans la plupart des sujets se diiige en s rameaux dont plusieurs au tractas optique , et a la fosse , -remarquable de très petits que et est l'artère q ^ q ; elle vers TriLticmité inférieure du plexus cho, roïde des ventricules latéraux. J'ai déjà fait voir cette artère , planche II. 85 V en :o , , 10 Voyez l'explication , où elle naît page 43 , , de la cominunicantc où je lui ai nom û.\irtcre choroïdieiine postérieure et inféi'ieure. roit aussi l'appeler V artère choroïdienne de donné le On pourcommuni- la cante. L'artère carotide se divise en dehors et en devant en est externe deux m , ou postérienre, suivant l'expression de Wepier , tranches principales adoptée par l'une j Winslow et , par 4 > est antérieure ; l'aulrcv, Ilaller. Cette artère me paroîc plutôt externe que postérieure, la sjule communicante étant vraiment placée eu arrière. 4 , rameau antérieur de l'artère carotide. Il courbe au- se dessus du nerf optique pour se rapprocher de son congénère et en cnes 5 , du nerf sions S , 5 , , 9 il se distribuent olfactif 10 , porte le II , , et 17 nom j dartéie calleuse. Les bran- aux nerfs optiques , aux racines aux circonvolutions voisines. Les divi, it> , sont les braach;^ ç^rébralra 3 SCIENCES PHY8IOL. ET MEDICALES. '20 de l'artère calleuse seaux au nerf olfactif 5 et en 8 inférieures i elles tiennent des ; 18 , En avecleseiLtrérnités de l'artère sylvienne. sont les branches cérébrales antérieures tère calleuse vais- s'anastomosent elles , i5, i4, i5 1.4, , de l'ar- et internes elles se ramifient sur la face interne des lobes ; En 9,9, antérieurs qui sont adossés en io5. cal- les artères leuses se courbent et se réfléchissent sur le corps calleux qu'elles suivent presque dans toute sa longueur , sur les côtés de cette espèce de plancher médullaire. et la partie antérieure , de la tente en reçoivent En devant, un rameau de plusieurs divisions. L'a hémisphères céré- elles se distribuent a la face interne des braux. La faux , en se plaçant cette artère pé- nètre dans le troisième ventricule, et fournit des vaisseaux très— déliés a la voùîe commissure antérieure, k la , et a du seplum lucidum. Le plexus cho-^ roïde des ventricules latéraux en reçoit aussi quelques— uns. l'extrémité antérieure Cil , 21 , branche externe de comme être regardée le tronc. la carotide , Son volume dont elle peut un peu plus est considérable que celui de la branche antérieure donné le nom la fosse qui porte le de dans les trous ; Je lui ai , même nom. Les premières ramifications celte artère sont très voit en 20, ao 4- parce qu'elle s'enfonce dans à^artère srivienne et très — déliées. On les —peu -près verticalement -nombreuses elles s'enfoncent a de la substance perforée que j'ai décrite près des racines du nerf olfactif. Quelquefois l'artère choroïdienne antérieure et inférieure en sort. elle est fournie, comme cette Le plus souvent cependant planche l'indique , par le tronc même de la carotide. L'artère sylvienne se divise, pour l'ordinaire, en trois branches principales, 22, 25, 24» dont la mojenne, ?,5 , placée su fond du sillon que Syl\ùus de le est Tioe a décrit, et qu'il bite , et s'étendre C'est cette artère a dit commencer de bas en haut dans , dit Vieusscns rieur du lobe postérieur , "a la hauteur de la région l'or- temporale. qui sépare le lobe anté- du cerveau. Des rameaux profonds nombre et s'enfoncent dan.s €t QOUrts en sortent en a;rand ANATOMIE DU CERVEAU. 121 médullairp qu'ils percent, tandis que les autres la snTistance sont flexueux et suiAcnt dans leurs contours ceux des cir- On convolutions du cerveau qui leur correspondent. en 25, 26, 27. Ce sont les artères cérébrales En térales. 32 et 5i , les voit moyennes et la- s'anastomosent avec les brandies elles des cérébrales profondes, et, en i8, avec celles de l'artère calleuse. a p. , , a a , artères vertébrales a leur entrée dans le crâne. , Elles sont convergentes et elles se réunissent , en 47- 47 6i artère basilaire qui résulte de l'union des deux vertébrales Elle est placés sur le milieu de la protubérance an, , nulaire où elle produit une légère dépression. u , u , rameaux petits du nerf spinal 88 , 88 , et des artériels qui se distribuent eux racines premiers nerfs cervicaux. artérioles qui se ramifient sur les radicules du nerf lingual. grande artère cérébelleuse profonde ou in<^> ^^ grande artère céré4'J » ^ belleuse profonde ou inférieure du coté droit. Ces artères ne sont jamais semblables des deux côtés ; elles diffèrent tou- 44 , ^b férieure , b la , du côté gauche. 44 ? , volume ou par leur direction. Ou les trouve parmi les radicules du nerf accessoire ou spinal et du nert vague quelquefois elles sortent très - près de l'angle que jours par leur , , : forment silaire. ou du tronc même de la bagrande artère cérébelleuse profonde fait uu deux vertébrales les Ici la , Après avoir trajet plus considérable a gauclie qu'a droite. 54, 52, 5", elle s'enfonce en se réfléchissant entre le cervelet et la moelle alon- fourni les rameaux 8-, 58 gée; elle pénètre dans le , bo , 58 , quatrième ventricule, où elle .our- uit des branches aux expansions médullaires qui s'y trouvent au plexus choroïde de ce ventricule, Le plus souvent postérieure : c'est au cervelet lui-même. la spinale de cette ar!'"c que naît après avoir formé divers contours quelquefois reparoîfre au dehors ici et du côté droit en 33, jG. De , comme on l'anse 44 > 4 H , le on la voit remarque naissent des SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES. 22 2 t x, qui artérioles , se distribuent au nerf rague et aux émi- nences olivaires. 42 43, 4î > 41 j 4i ^^s artères spinales antérieures. Elles du bord interne des vertébrales , très — près des . 1 sortent précédentes. artères On en 4^ voit presque transversale entre les communication gauche et "ii^^ artères spinales droite. Ces ?rtères sont flexueuses en descendant fpes—uns Ae leurs rameaux s'enfoncent dans et , quel- la fissure dési- gnée en 107. Des côtés des artères vertébrales en olivaires su nerf vague , y r , , naissent de pe- qui se distribuent aux éminenccs tites artères très— nombreuses au nerf glosso-pharyngien , , au nerf auditif et au nerf facial. En soulevant l'angle 4? tébrales, on découvre où > se réunissent les un grand nombre de deux vei — petites artères trou borgne postédeux sommets des éminences qui s'enfoncent verticalement dans le rieur c'est-a-dire entre les , pyramidales. Des deux côtés de Tarière basilaire m m , , n n , , p , p , , c'est-h-dire en/,/", sortent des artères très-nombreuses qui nux nerfs abducteurs de Topil, aux nerfs £|C!aI aux nerfs de la cinquième paire en h et en.Ha se distribuent et auditif, a , toute la pr itubârance annulaire. petite artère cérébelleuse pro55 , 56, 64 57 , 65 49 fonde ou inférieure du côté gaucbe. 4? 95, 5o, 5i , 71 , la même artère du côté opposé. Elles ne sont jamais pla, , , , cées vis-a-vis l'une de l'autre dans leur origine «I toujours par la vu naître de , et je les la basilaire. Cette artère, oubliée plupart des auteurs , a été désignée par Hallor sous de ramus cercbclU inferior alius. La nomenclature je propose ici distinguera facilement cette ai 1ère de tj-.ie cvlle que j'ai' appelée la grande cérébelleuse profonde, et proiiiie Haller a désignée sous le nom à'nrteria cerehelU je nom f'nnda. En .l);ancbes ; 5"), 9,^, elle du côté gaucbe fournit rarlère , elle se divise en auditive 5i j elle deux crojsc la ANATOMIE DU CERVEAU. du clîreclion du nerf auditif; jambe ou péduncule du cervelet nerf facial long de la le dans meaux en 64, 65 sillon tracé le Sy 08 , par lesquels , , et s , place elle se ; donne des rn- elle s'anastomose avec la grande; elle artère cérébelleuse profonde là et i'>3 porte elle se et z , par lesquels , joint avec les rairïfeaux de l'artère supérieure du elle se cervelet. 68, 62, 62 , l'artère supérieure du cervelet. En 66, Ô7 contourne sur la protubérance annulaire, et elle sg , elle se du dirige vers la face supérieure ,i i elle , , , 64 de la petite cérébelleuse profonde. Cette branche , , , , , que Haller a appelée ramas aiiterior. Je gnée, dans mes leçons d'Anatomie , sous le peduncule du cervelet. Les divisions 66 , 67 let , les tubercules , nom de rameau du 68 , , qui remontent couches op- quadrijumeaux inférieurs deux ordres de rameaux que fournissent est celle toujours dési- l'ai et se glissent entre la partie postérieure des tiques four- ensuite on la volt du bord antérieur et inférieur du cervelet où, en ses rameaux s'anastomosent avec ceux et 69 70 71 le Ion"- £3 En cervelet. nit des branches aux nerfs trijumeaux et le j'ai cerve- décrits dans planche Vf de ce Traité. Voyez— ea l'explication page 55. , les uns profonds , 59 , la Ces 'deux ordres de rameaux sont 40, figure 45 44 , la même I , planche VI; les autres superficiels, 7G, et 63 , 70 4s 75 planche, (i) Les figures , ? •> , 71 1 72 , , de et 3 73 la 42» 43, I de planche V de figui'c , cet ouvrage offrent aussi des détails qu'il faudra consulter. Voyez 42 , 20 les n'*. , où sont 31 , 22 28, 28 , 5^ , 33 de la figure , 25 , de i rameaux de dcijsinés plusieurs et ; la figure ?> ceux i<j, 19,42, de cette planche, l'artcrc cérébelleuse fiupéricure. 73, funda -'> (1) Les sous le , artère profonde du cerveau, Kalleri, Elle se croise rameaux que , poslerior sive dans sa direction , prc avec les j'appelle superficiels sont désignés par Haller nom de rami medii arteriœ siiperioris cerebelli. SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES. 1-1 nerfs oculo-musculaires. Près de son origine sortent des artères très-déliées 85 qui s'enfoncent dans les trous dont est , percée la substance blanchâtre qui compose cette région du cerveau. Ce sont les artères perforantes de la fosse oculo- On iniisculaire. en trouve de semblables près des racines du nerf olfactif, et dans la fosse de Sylvius. Plus loin, l'artère profonde du cerveau fournit la coni— Biunicaute 5o principales en deux branches 3o. Elle se divise ensuite , l'une 77, est inférieure; l'autre t, 76, , remonte vers la toile choroïdienne , dont elle fournit en grande partie, les vaisseaux, el je l'appelle la branche l : j 7^ , , , nsccndanle de l'artère cérébrale profonde. De son origine / , dans et / , la base 00a rameaux nit des même du cerveau ceux que l'artère Ces rameaux se joignent a montre en dessus se nom , fig. 49, 5o, du côté droit; ^-4 , dans 58 , 4â la ; , on en voit , en 35 de je décris' 54 , 45 , fig. 46 i , 38, 5g ,48 , 55, 56, 57, du côté , , branche ascen- cette ^5, 25, q6 , 26 développement le "6, 57 , rameaux de V, planche et en 44 : i et en 53 £;anche. Voytez aussi les dante On entre la partie postérieure des cou- planche VI, la plexus. à'arlères choroidiennes La branche ascendante que ches optiques et le cervelet dans même communicante donne au la cérébrale profonde. du plexus cho- l'cxirémilé inférieure roïde des ventricules latéraux. pourroit les désigner sous le , branche four- cette , 29 , , 4» j et fig" 3 ; , ay, forme elle ^i^ 3a toile choroïdienne. (1) La branche inférieure de deux rameaux, dont divise on les extrémités Dzt des de rameaux l'un , l'artère sylvienne 75 j (i) de On la , a la partie postérieure voit qutlqueîois 76 , l'autre Les artères choroidiennes étant en \\i profonde se l'artère cérébrale s'anastomose avec , 78 , 77 très 79 , four-< — grand nombre, une autre artûriolc thoro'ide d".;iE la base du ccàveau. cvrébralc proionde , du cerveau. , K , K,nai« , ANATOMIE DU CERVEAU. pensé qu'il seroit utile de placer l'ai i-S un résumé de leuf ici iiouienclature. Ces artères sont placées sont inférieures , l'artère choroïdienne municante 3*^. celle j ou a la base du cerveau Parmi et elles sont supérieures. i"^. , ou au niveau de de ; on compte rameaux les petits i«^. fig. i , clioroï— planche VI, de l'artère calleuse, près des piliers antérieurs de la voûte a°. j de l'artère supérieure du cervelet, marqués 28, 28 V planche dens 3i ceux fig. i ^ sont pas moins déliés que les précé— branches choroïdiennes 25 les , , 2q, fig. i , plan- du rameau ascendant de la cérébrale profonde, dont volume est beaucoup plus considérable 4*^. les divisions planche VI de la grande artère cérébel3i fig. che le 3'^. ; V qui ne et , com- celle de la -i^. cérébrale profonde. Parmi les la 52, et elles , voûte a trois piliers les inférieures, de la carotide supérieures, on doit ranger diens très-déliés, 5^ la , ; , I , , , leuse profonde qui se distribue au plexus choroïde du qua-» trième ventricule. Ceux qui étudieront V l'explication de cette planche, et celle VI, auront une connoissance exacte de la distribution des artères du cerveau et du cervelet dont la des planches et , nomenclature que je propose, nouvelle en plusieurs points, se gravera facilement dans leur mémoire. PLANCHE XVII. Celte planche représente le cerveau vu par sa base, et disséqué de manière à montrer une coupe horizon- ou grands hypocampes , qui sont dessinés en entier dans les planches XIII , tale des cornes d'Amraon _, XVil XVIII et XIX. On y remarque les substances , 1 grise et blanclie, et la portion tluclions. Chacune de»; godronnée de ces pro- couches optiques a été coupée 1 SCIENCES FUYSÏOL. ET MEDICALES, 26 obliauement de bas 1 eu dedans dt-liors et la fece iniérieure , ï , I , , I , de sa voûte et de haut en est à découvert. lobes antérieurs du cerveau. , 2,2,3,3, séparation lobe antérieur d'avec le lobe tlu moyen. 4, 4» ^» ^) lobes moyen et postérieur. 7,8, faces internes des lobes lesquelles ils antérieui'S et postérieurs par sont adossés l'un a l'autre. Dans toute cette étendue , cerveau est coupé horizon- le talement au niveau de la section 40 > 4i> ^^^ grands liy- pocampes. 23 , 24 5 10 , bourrelet antérieur du corps calleux. 24 , péduucules du corps calleux. II, la tige en 11 , 9, partie nerf olfactif droit. Son maillet ou tête en 10 , 12 ; du sillon le ou 3 sa. en i3, 14 , i 5. long duquel ce nerf est placé, et qui le ses racines filets dépasse. 5i 5i , 52, sillon olfactif le long duquel est placé le nerf , qui porte ce nom. 16, 17, 18, 19, le nerf olfactif gauclie. Ici ce nerf est hors de sa place. On voit en 17 , 18 , sa face supérieure surmontée dans son milieu par une long de laquelle se trouve le plus , qui est saillie longitudinale, le souvent une petite traînée de substance grise ou corticale. Cette saillie répond au sillon olfactif 5i 20 , j 5i. 21, 22, racine du nerf olfactif gauche. C'est le filet externe 31 qui est toujours le plus lone; que deux dont l'interne planches XIV, XV et ; souvent on n'en trouve est toujours le plus court. Voyez les XVI. a5, 25, les nerfs optiques; 2Ô , la jonction de ces nerfs, 28, 29, le tractus optique. 3o , 3o , élargissement ou tubercule postérieur des couches optiques. M , 02, 53j 34, couche opiique coupée obliquement de , ANATOMIE DU CERVEAU. haut en bas du c?rveau de droite à gauche y implanleut. On y et s irrégnlièremeut mêlées stries lesquelles on dans , le lieu voit en 3i de blanc jamLes les 32, 33, 55 , et où 127 de gris en distingue de blanches qui de 33 , , des parmi , et 55 s'étendent vers le tubercule antérieur et interne des couches optiques. 34 34, substance blancliâtre qui sert d'enveloppe > "a la partie interne des couches optiques. 5i 5i , coupe horizontale des éminences mamillaires. Elles , sont plus écartées ici que dans l'état naturel ment de 56, la tu le tiraille- commissure antérieure. 52, les colonnes antérieures du triangle médullaire, ou 52 route a trois piliers. leur , toutes ces parties. l'ace Ou les voit ainsi que cette voûte par ^ inférieure. 55, 55, 54 > 54? continuation de ces qui vont en s'élargissant. mêmes colonnes ou pi'.iers 35, 56, 3ô, portion postérieure et inférieure du triangle médullaire ou voûte a trois piliers reliefs Voyez 3,4, ; on y remarque les petits que l'on a comparés aux cordes d'une lyre. ou fibrilles la planche V, figure 6 et 7 , et la planche VI , figure 5 et 6. 5J, 36, 44, 45, colonnes ou piliers postérieurs du triangle médullaire. Ils se terminent en 44 > 4'-> > 4^» P^*" ""^ bandelette blanche médullaire et , que j'ai l'hypocampe, tœnia luppocainpl nommée cobps bordé, , appelée la bandelette de et que l'on a mal contiguë à l'élargissement 43 de la a En 4'' corne d'Ammon. corpus Jinibriatum. 5 propos el'e 57,5-, bourrelet postérieur du corps calleux. 39 portion du raplié de ce même corps qui se recourbe e^t eft , arrière et en dessous. 5o , 37 , Oo, "7, origine de la corne hypocampe f.8, d'Animoa ou grand, sur les côté> du corps calleux. 58, 5S, 58, l'enveloppe blanche dos cornes que leur s^cliou uioatrc sous la forme d'uiae petite d'Ammoa bande m«- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 128 duUaire. Cette substance blanche se continue avec celle de* circonvolutions cérébrales voisines, 45 41 46, 4^ 37,44. 4^^ campes coupés horizontalement 3 ? , , les 4'''i grands hypo- peu près dans leur a et milieu. 37, 4o? 4^5 4^» substance moyenne et grise du grand qui est étroite en 07, et qui s'élargit en 4i » , hypocampe 42, 43. 42, /\5 élargissement du grand , hypocampe qui vers la partie antérieure et inférieure du cerveau. un mélange de substance blanche voit et grise se trouve En /p, on formant des spires irrégulières. 58, 5Sj trac lus substance corticale qui accompagne le cte et qui sort du grand hypocampe vers son boid interne point ou la substance blanche du corps calleux est contiguë , a la substance corticale des circonvolutions cérébrales les plus voisines. a,b,c^d, bord interne, connave du grand hypocampe. Ce cfrise, et il est 45 , bord dentelé ou godronné , est formé de contigu a la bandelette de substance Fhypocampe, 44» 46. Cette figure montre bien les rapports et les connexions triangle médullaire leux qui, en 35, Sg , , du adhère au corps cal- du corps calleux lui-même, des hypocampes ; leurs bandelettes de de leur élargissement des nerfs , des tractus , , couches optiques. et des 4g . 49 , portion antérieure ) hypocampe , et inférieure de l'étui du grand qui forme le prolongement inférieur des ven- tricules latéraux. 48 , 45 portion du prolongement postérieur des j yentricules , ou de planche IV 26 j 47 ? que l'on voit en même» entier, 46 , 44portion postérieure des plexus choroïdes des rcn, 4? la cavité ancyroïde , tricules latéraux. ANATOMIE DU CERVEAU. PLANCHE XVI IL i2() FIGURE PREMIÈRE. et Cette figure représente le cerveau disséqué par sa base, coupé a peu près horizontalement a la hauteur des nerfs et des tractus optiques. Cette préparation est destinés a faira voir la partie antérieure et inférieure du corps calleux la cloison médullaire du troisième ventricule optiques dans la base du cerveau , le trajet des nerf* , l'extrémité inférieure de la bandelette striée ou Icenia senti — circularis et une coupe des pédoncules du cerveau près de la protubérance annulaire. , 19,19,19, veau où , 19 , 2^ , 25,25,25, contour l'on voit les divers enfoncemeus de extérieur du cer- la substance cor- ticale. 17, 17 26 , 20 , î*ai division des lobes antérieurs. , 27, division des lobes postérieurs. 21 22 , , 23 , sillon de Sylvius avec ses divisions dont , parlé très-au long dans l'explication des planches précé- Voyez les planches VII VIII, IX , 62 4 34. 45 4^ 5 45 substance médullaire du cerveau dans laquelle on voit des peints rouges qui sont produits par la sec- dentes. 45 , , , , ? , tion des petites artères. portion profonde des corps 7,7, striés. du prolongement postérieur des ventricules 29 29 latéraux où est renfermé l'ergot ou petit hypocampe. 28 coupe horizontale du bourrelet postérieur du corps cal , , partie , , On y leux. distingue des fibres blanclies transversales. 36, 3ô, coupe un peu oblique des tubercules quadriju— meaux. 39 39 39 , 39 jambes ou pédoncules du cerveau qui \.\n peu plus loin sont coupées de droite a gauche, en 40 4o 4' dans la région où ces productions se confoudent 41 42 A', , , , , , , , 1 3 , avec l'éminencc annulaire, et au-dessous des nerfs oculo- «ausculaires. T. . G. ' 9 SCIENCES PHYSIOL. ET MEDrCALES. i5o •40 4o ) 4*3 4' portion médullaire des pédoncules du cerveau. coupe du corps ou segment noirâtre que j'ai trouvé > > constamment dans l'épaisseur de 42 45 43 ces pédoncules. divers segmens de couleur blanche cenpeu près concentriques , qui sont rangés autour de l'ouverture marquée 44* 44 section d'un conduit étroit qui passant sous les tubercules quadrijumeaux , s'étend du troisième au quatrième ven, 41 , , , drée ou rougeâtre , a , , , tricule. 7 , 5j 38, 38, nerfs oculo — musculaires ou de la sixième , paire. Ils naissent d'une fosse placée entre les pédoncules du cerveau. où s'enfoncent des vaisseaux 16, 16, substance perforée nombreux. Elle se trouve près des filets d'où naissent en par- tie les nerfs olfactifs. 3i , 3o 5£ , 3o 5 ou tœnia seini- portion inférieure de la bandelette striée , circidaris. composent l'extrémité 3o , J'ai \u quelquefois les filets s'écarter les uns des autres , qui au lieu d'être réunis. II , II, éminences mamillaires appelées en latin eniinentice , candicanles. lo , 10 , nerfs optiques coupés a leur entrée daus l'orbite, et renversés en arrière pour faire voir la cloison du troisième ventricule. 12,12,12, 12, arrondi qui 10 , 10 , et qui , tracLus optique sous la d'une part , se continue , de l'autre large encore en arrière , , s'élargit où il forme d'un cordon avec les nerfs optiques en 32 , ô-i éminences en 35, 34) 55. Le Iractus optique les couches qui portent le même nom. 46 , 8 Je , 8 l'ai il devient plus se ou confond avec jonction des nerfs optiques. Quelques-uns lui ont donné nom de commissure de ces mêmes nerfs. le ; offre trois ordres de saillies , 9 , 4? j 4? ) , et Zinn l'a du troisième ventricule. Mémoires de V Académie des cloison pulpeuse aussi appelée , dans les appelée l'espace carré ANATOMIE DU CERVEAU. Sciences tiques. année 1781 , Tarin , lame grise rie i5i la jonction des nerfs antcrior sua peculiaii substanUâ circumscripta. Cette molle s'éiend des environs de grise et marquée 6, vers rieure, op- désignée par le uoin de pars infundihuli (i) l'a les nerfs lame commissure anté- la optiques elle est j recou- verte de la pie— mère, dont on peut la séparer dans un cerveau composée de stries qui se dirigent obliquement de bas en haut les stries les plus externes se contournent en dehors La portion de cette lame, qui adhère aux très-ferme. Elle est : nerfs optiques en marque des filets 4'' 4?» 4? > de ces nerfs, dont on doit ticulière. Cette On parente. ? très-distincts les membrane ^ ^^ ^^ consistance , et , on y re- qui se confondent avec le tissu regarder comme une est très-déliée j elle est origine par- demi-trans- aperçoit en 9 ime cavité au travers de son tissu rompue, on et lorsque celte lame antérieure 6 et les nerfs optiques /\6 , est voit entre la 4? j ; commissure ^^^^^ ouverture qui mène au troisième ventricule. 1,1, 2,3, 4;5, portion antérieure et inférieure du corps Le cerveau étant vu par sa base si on écarte avec précaution ses deux hémisphères tn devant on parvient à ce calleux. , , planolier médullaire que les Anatomistes n'ont point décrit. Il est placé au-dessus des artères calleuses, qui suivent et se de son trajet recourbent en devant pour se diriger en dessus la face supérieure bourrelet antérieur, du corps calleux ; il le long s'étend depuis le 1,1, jusqu'en 4? iS, i5. bourrelet antérieur du corps calleux. 1,1, 2,3, raphé raphé de 3,45 inférieur de ce corps. Il se continue avec le la face supérieure. région où la largeur de ce corps diminue. 18, 18 , coupe de quelques circonvolutions du cerveau qui ce trouvent sur les côtés de ce corps. i3 , 14 5 i3 , cordons blancs ou traclus qui s'étendent en di— {\)Advers.anat- \i..,'^e^. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 1.02 du corps calleux vers la substance perforée , près Ae du nerf" olfactif. Je les ai désignés dans les Mcinmres de V Académie des Sciences , année 1781, par le nom de pédoncules du corps calleux. 4,5, excavation longitudinale très-élroite, qui est formée Teraieant l'origine par deux petits reliefs ou cordons placés entre du corps calleux. Dans le fond de lame blanche qui sert de cloison a les pédoncules cette excavation est la cavité une du septum luci— dutn. L'excavation que je décris varie beaucoup dans les dif- comme on peut s'en convaincre par l'inspec2,3 et 4 ^^^ cette planche numéros IV V. J'ai donné a celte excavation le nom de fosse de la base du, scptuiii lucidum et a la lame qui en forme le fond le nom de férens sujets , tion des figures , , , , cloison de sa cavité. La petite fosse dont il s'agit se trouve im- médiatement derrière l'extrémité amincie 4 ^^ corps calleux. En coupant longitudinalement la substance blanche > , , suivant la direction de cette fosse du septum , on pénètre dans li^cidum. Cette dissection est une des plus difficiles dont un anatomiste puisse s'occuper. sible idée. , la cavité Il seroit pi-esque impos- sans le secours des planches, d'en donner une bonne Cs sont m'ont ces dilucultés qui utile d'exposer dans le plus fait grand détail penser qu'il seroit de cette les variétés «onformation. FIGURE II, III L'explication des chiffres est la la figure première ; et IT. même en général que dans on remarquera seulement quelques diffé- rences dans la largeur et dans la direction des fibres de la lame 8 g 46 4? qui ferme le troisième ventricule. Cette lame couvre entièrement la commissure antérieure dans les , , , ? .figures 3 et 4. La portion antérieure et inférieure lîeaucoup aussi dans les figures 2 clans la figure première en i3 , , du corps calleux varie 3 et 4- 14 et On y voit , comme i5, les pédoncules du, ANATOMIE DU CERVEAU. i55 «orps calleux. Les cordons ou reliefs ^placés entre ces deux, sont beaucoup plus volumineux que dans la pédoncules , On figure première. fig. 3 et 4- 1-3 fosse mée parce qu'elle en oo les voit , 20 fig. 2 , et , de la base du scptum luciduin y correspond, En , en 16 ainsi 16, , nom- est aussi très— d iflei ente dans 4 5 fig. 2 elle est si étroite qu'elle ne sa monlre que sous l'apparence d'un simple trait. En 4)5) figces trois sujets. 4 , , alongée el étroite elle est , gulaire. > Dans les figures et ; et 2 i , en 4 ^ , , fig- 5 tend jusqu'à la commissure antérieure. Dans en 3, par l'espace est séparée que dans 5 , elle est trian- cette excavation ou fosse les fig 6, plus considérable , la figure 4- ^) se— et 4, elle dans la fi"-, ' une coupe verticale du cerveau en deux moigaucbe , il faut inciser avec bien de la précaution dans la direction 4 , 6 , de ces quatre fiLorsqu'on fait tiés, l'une droite et l'autre ? gures pour séparer , de sorte qu il en reste mique est certainement très— quoi me suis efforcé d'en je difficile a résoudre. développer toutes PLANCHE Le cerveau étant renvei\'>é voit la base en dessus, tale qui daux, , dans misphères celle-ci. suis , I'oh. une coupe horizondes corps pyrami- dans celle des jambes du cerv^eau cor[)s striés, rière manière que tle l'on lait prolonge dans l'épaisseur de la proltibérance annulaire les si Voilà pour- les circonstances- XIX. commençant au niveau , se ?> deux lames du sepluni luciduin , une de chaque côté. Ce problême anatoles Ce dans latéralement, en devant et eu ar- les parties , , correspondantes des deux hé- on obtient une préparation n'est qu'avec venu à bout de la faire telle que beaucoup de peine que je avec assez de netteté pour être bien saisie par le dessinateur. L'étude de ce'Je SCIENCES PBYSIOL. ET MEDICALES. plancl'e me paroît intéressante en ce qu'elle montre i5 1 , mieux que toutes les descriptions possibles ports de moelle alongée et des corps pyramidaux avec la protubérance annulaire la On y retrouve les corps striés dessus dans les planches VII y , avec , les , VllI que et et cerveau. l'on a IX , rap- jambes moyenne du toute la substance médullaire les , X , vu en et l'on voit le troisième ventricule ouvert en dessous et , une portion du corps calleux en devant. I, I, I, I, circonférence des hémisphères 1,1,1,1; du cerveau. 48 , 48 49 , , lobes postérieurs du cerveau. 2,2, 2,2,2,2, substance corticale du cerveau différens contours dans 5j 3, 5^ 5, substance blanche marque des points rouges , , formant de ce viscère. les circonvolutions du cerveau où l'on re- produits par la section des vais- seaux sanguins. 4,4,4,4,4,4? sillon de Sylvius avec les circonvolutions qui l'accompagnent. 3o tractus cortical très-dé'.ié qui se trouve entre de Sylvius et les corps striés comme je l'ai déjà montré dans les planches VU, VIII IX, 28 28 28. formé 40 , coupe de la corne d'Ammon dont l'extérieur est 5o , 3o , , , le sillon , , , , , d'une couche blanche, tandis que l'intérieur l'est de substance cendrée. des grands ventricules 39 , portion du plexus choroïde a été coupé dans cette préparation. 5,5,5,5,5,5, circonférence du cervelet. 6,6,8,8,9,9, remarque 10, 10, le cervelet vu en dessous. qui On y ses circonvolutions formant différens monticules, coupent en plusieurs points. 6,6, monticule ou lobule de la moelle alongée. et qui se , ANATOMIE DU CERVEAU. - 7,7, i55 lobule da nerf vague. 44 sillon des jambes du cervelet. 9,10, portion de la face inférieure et antérieure ou temporale du cervelet dont les circonvolutions 9,10, sont di44 5 f , un sens différent de celles 8 8. 6, 7, 8, face occipitale du cervelet. Voyez la planche XV, où cette structure est représentée dans tous ses détails. rigées dans 11,11, par , II, II, moelle épinière séparée en le petit sillon 12 13 , deux cordons 12. , i3, i3, éminences olivaires. 14 , i4» corps pyramidaux. C'est a la partie antérieure de moelle alongée la Entre eux qu'ils se trouvent. est le sillon une excavation appelée Irou borgne postérieur. Voyez planche XV n", 48. Lorsqu'on écarte en 12, 13, qui aboutit 1 5 à , le si:lon 12, i5, entre les corps de petits cordons blanchâtres d'un côté a l'autre comme et pyramidaux, on aperçoit médullaires qui se portent autant de petites commissures dont la direction varie. 43, 43 , substance blanche des jambes du cervelet coupée norizontalement. 4i , 42. 16, 16, 17, 17, 20. 20, 19, 19, protubérance annulaire coupée horizontalement au niveau des corps py- ramidaux 14, y distingue i4- O'i 1°. des filets convexes en devant horizontaux que l'on voit en 4"^ vers le bord externe, et en 20, 20, dans la partie moyenne de cette émineuce j 2°. un raphé marqué ig, 19, légèrement recourbés (jui ties semble diviser , , et protubérance annulaire en deux par- la l'une droite et l'autre gauche longitudinaux 16, , 17 , ô°. des filets ; qui coupent les ou Iraclus premiers a angle droit, dans lesquels la susbtance blanche domine, s'étendent des corps du cerveau dans toute 18, phisicurs pyramidaux 18. points l'épaisseur de Ces de la filets 14 , i4 : les qui entrecoupés , cendrée protubérance et y^ts les jambes blancliâtres substance nouissent et s'écartent en devant ? , traversent annulaire , s'épa- uns passent au mi- SCIENCES PIIYSIOL. ET MEDICALES. «.^6 lieu la tache noire cle locus niger cruru/ii cerehri , , mar- quée 21, 21 ; les antres se voient en i8 , et quelquesuns s'aperçoivent même en 5i 5i, la plupart se confondent , avec les D'où 26. les ifi font partie 22, 22 , , 23,25,24,25,26, dont , les corps communique immédiatement par les , avec les corps striés et «jouter avec les couches optiques ag 22, alongée 17, soit aA'ec la protul)érance annulaire, soit , jamhes du cerveau les espaces , résulte que la moelle il pyramidaux Iraclus des corps striés en 22 ets fi' marqués 5o 23, 25 24 , , , 5o , 24 , 23 , , 20. , 25 2''' j on peut avec même auxquelles correspondent , 26 , 26 , 27 , 27, 28, 28 sont plus antérieures. Elles appartiennent aux corps striés comme unes sont composées de substance blanche, les , 29, différentes arcades qui s'étendent d'autant plus qu'elles 25 , 27 , 27 que 22 , 26 les autres le sont ; 26 En : 25, de substance cendrée, telles la substance cendrée forme une espèce de tache en 18 et 24, ce sont des filets longitudinaux très-déliés- en 26, 2Ô 28, 28, ce sont des arcades; , 28 , , 28. 22 , ; , en 5i , la substance pace blanchâtre cendrée. 28 , , 2Ô , , ; en 38, 38 et entremêlé de quelques Cet espace divise l'une interne 38 , blanche abonde marquée 32 ; le filets , est un es- de substance corps strié en deux parties : marquée 29 ,29 , l'autre externe , 26. 54, coupe du bourrelet antérieur du corps calleux , dont les sont situés transversalement. filets 33, 35 face inférieure de la portion antérieure 5 du corps calleux. 55 , 35 , débris du seplum lucidum «ont très— distinctes en , , dont les deux lames elles sont surtout Irès-écartées en devant 53. 3ô , 36 , cavité du troisième ventricule ouverte en des- terminée supérieurement par un entrelacement de vaisseaux , auquel j'ai donné le nom de loile sous , et qui est choroïdienne 37 , commissure postérieure , vue en dessous. ANATOMIE DU CERVEAU. 15; PLANCHE XX. Cette conpe profonde que der entamé 5 j'ai milieu planche précédente expression est cerveau. ou arcades filets , sa hase y , procé- moelle alongée presque dans son la l'étendue du toute clans iracius précédente. Pour la. continué la section horizontalement et j'ai , un cerveau vu par faite sur , est plus , La plupart des que Ton voit dans , se retrouvent ici ; la mais leur plus foible et leur empreinte est moins marquée. Cette dissection du cerveau, faite, soit en dessus, soit en dessous, par couches successives, de sa surface vers son centre , ne ture d'aucune des parties qui veau que j'ai employé pour Je me ignorer la struc- composent. cette préparation été endurci par l'action d'un et d'acide laisse le mélange Le , cer- avoit d'esprit de vin marin. suis servi pour l'explication de celte plan- , che, de chiffres et de Toutes lettres. les parties sur lesquelles les chiffres sont distribués, se voient dans la planche? précédente , de même leur explication doit donc èlre XIX voie à la planche que dans commune celle - ci : et je ren- , pour tout ce qui les con- cerne. Les lieras parties désignées par des lettres étant parlicu- à la planche XX, j'en donnerai ici une expli- cation détaillée. a , a , a , « , a , a , Iractus lilancs que l'on voit dos Joi:x côtés de la fente ou silloa très-étroit Je la face autérittire Je SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALE's. i58 la moelle alongée. Ils se prolongent dans l'épaisseur de la protubérance annulaire. h h , de Une partie de ce trait h , h, se continue avec le raphé protubérance annulaire. la b fente ou sillon de la région antérieure de la moelle , alongée. b , , h , b espaces latéraux de la moelle alongée qui cor- , respondent a la place où étoient En la direction est transversale. suivent la même > , , on les et , lèles une dont on en aperçoit qui pro- la trouve dans la planche précédente c d , , dy filets entremêlés de substance blanche cendrée qui sont disposés en manière de pinceau. rapprochent « 4^ , et , filets 42- f,c,c,c, et 41 des marche. Ceux-ci appartiennent a tubérance annulaire en 41 corps olivaires les On y remarque partie des corps pyramidaux. en 18 en rf, et se réunissent , d 18; ils ; ils en f ; ils prolongent, se et sont , c. se r presque paral- correspondent a ceux qui sont marqués dans la planche précédente en 16, 17, i8;mais contre les autres pressés les uns Ils s'écartent en c , et ils se ils sont plus trouvent vers le milieu de la protubérance annulaire. Les taches noires 21 , 21 , sont ici beaucoup plus étroites que dans la planche précédente. g, terminaison ou angle postérieur du troisième ventricule 36 , 36 , qui est ici , comme dans la planche XIX ouvert , en dessous. commissure molle des couches optiques vue en dessous. On voit en A A de chaque côté un espace blanc beauLes filets coup plus étendu que dans la planche précédente. e , , , , protubérance anqui naissent de la moelle alongée et de la moins prolongés et nombreux, moins nulaire , sont beaucoup que dans la planche XIX. i, i, substance blanche placée dans ici le milieu du cervelet. coupée horizontalement. du ramifications de la substance cendrée / , y W' W" 7 ' vie. de arbre le nom à' , auxquelles on a donné Elle a été y , «ervelet ' ANATOMIE DU CERVEAU. PLANCHE On le ne démontre point XXI. cerveau sans faire voir le centre ovale de Vieussens iSg , et la face supérieure du corps calleux; mais on n'a point recherché quelle est ]a structure de la face inférieure de ce corps ni , quelle est la disposition de la voûte que la substance jnédullaire forme de chaque côté au-dessus des corps striés. C'est ce que en continuant On y j'ai fait dessiner dans celle planche, la dissection du cerveau par sa hase. voit le corps calleux en dessons septum lucidiun et du des restes , triangle médullaire supérieure des ventricules latéraux , et la partie , une portion du prolongement postérieur de ces mêmes 1,1,2,2, 3,3, 3,4ï4>4>4>5,5, hord I, du cavités. extérieur du cerveau coupé horizontalement au niveau du bord supérieur des corps striés que l'on a enlevés. 3i,3i,3i,3i,y forme ticale La substance cor- différentes cireonvolutions et enfoncemens. 3o , 3o substance blanche médullaire , qui se continuant en 27 , 28 29 avec la voûte des ventricules latéraux forme en dessous un centre ovale médullaire , comme , . , , , il y en a un en dessus , voyez la planche II ; avec cette différence qu'ici on voit de chaque côté une grande exca- vation longitudinale, marquée 22, 18 que le centre , 19 , 24 et 20 , tandis ovale supérieur n'est interrompu que par le c rps calleux. t6 , 16, bourrelet antérieur du corps calleux dont on coupe hori- voit les fibres transversales confondues dans la zontale du cerveau. La liubstance corticale 17 en est près. très-» SCIENCES PHYSIOL, ET MEDICALES. i4o 9, 9 bounelol , du corps calleux. On remarque posléiieui- une portion de son raplié en lo, avec les fibres transversales situées latéralement. Il ou II , la , portion postérieure de la voûte a trois piliers , triangle médullaire qui reste attachée a la région pos- du corps calleux. térieure et inférieure du s^ptiim hicidum dont on aperdeux lames très-distinctf-s surtout en 26, i5. C'est son Lord supérieur qui se confond ainsi avec la région loni^> i4 , ".-G 5 1 fj , , trajet , çoit les , gitudinale inférieure et 'moyenne du corps calleux. ces lame> sont surtout très— écartées du cavité c c , , lèles et , c c , , a Voyez , a , a U la plpnch'e b , b , , b 22 se , , b. limites , En de On en trouve également en a:. du corps sous, il calleux. C'est entre se du 18 , , reste iQ, 9,4 , 20 , le , , faisant marqué s8, i8 , aq. striés qui répondent k , > forment la paroi 26, i5, supérieure et concave des ventricules latéraux leur je CCS incincs venLri cales. î»a , 8 , 7 , G où , vité ancyroïde ; elles ai Elles donné le nom se prolongent se , 18 , a5 , r.o , « , c'est /^ , pour en arrière en la ca- prolongent aussi en devant mais d'une manière beaucoup moins marquée 21 ches II et III. •2» ; de voûLes do concourent a la formation de elles éger Ces doux cavités, divisées par scptam luciilum en i5, i4 que un excav.ition cette , contenue une partie des corps celte raison est excavation qui s'étend de chaque , du cerveau de devant en arrière, en tjR contour marqué 27 29. Dans 27 l'espace il du cerveau. côté est confond avec la médullaire des ventricules latéraux; en dessus distinct i5, que l'on voit de chaque coté sur la , ces letres qu'il est compris. voi'ite En se trouve la ces lettres désignent de petits reliefs paral- , face inférieure du corps calleux. a que scjJtum lucidnm. c transversaux dessus. c'est la : , ai. Voyex plan- ramifications artérielles qui se dis- tribuent sur la surface de ia voûte des venlncults latéraux. , ANATOMIE DU CERVEAU. PLANCHE i4f XXII. Celle planche est destinée à faire voir le cerveaa coupé perpendiculairement de devant en arrière , et deux divisé en parties égales. EiJe présente rui grand que cette coupe seule peut montrer, que l'origine des piliers ou colonnes du triangle nombre telle d'objets médullaire, celle des pédoncules de la forme et l'étendue la glande pinéale, du septinn lucidum, et la face interne des couches optiques. FIGURE PREMIÈRE. du cerveau. Cette pré- E^le représente la moitié g<THche paration est très — à faire difficile un cerveau vu par sa base , et ; elle a été dessinée sur dont la face convexe étoit en pour ne point déformer nombreuses que la base de cet bas. Cette position étoit nécessaire par la pression les saillies organe montre l'oLservateur. "a moyen. moyen et du lobe postérieur. Il division du lobe 5,6, 4 y a un grand nombre de sujets dans lesquels cette divisiou n'est I 2,5,3, , lobes antérieur et , point remarquable. 7,7,7, lobé i6 , 17 20 , postérieur. portion profonde du lobe moyenne du la fosse le , 24 j 26 , 9.7 , moyen qui est reçue dan$ cerveau. circonvolution cérébrale qui accompagne corps calleux. I S , 2 >. , q , q , ig moins de régularité , circonvolutions qui suivent avec plus ou la direction cette direction n'est plus la 9 , 10 omnie , le 10 , i5 , de la première. En uj , 8, 10 même. circonvolution q!u se divise a peu près bourrelet antérieur du corps caileux. On la suit , SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i42 eni5, »5,i3, 12,11,8, dont 1/(5 les contours sont pa- rallèles. et le corps calleux coupé verticalement 69, 70, 5o , 68 longitudinalement dans son milieu. On voit une portion de sa face supérieure en 26, 26, ?,6.J1 s'arrondit en 6-7 , . 27,28, 29 j que j'appelle son bourrelet antérieur. En to , il se termine par une sorte de pointe. En 71 72 , 7" est une partie c'est ce , de son raphé 67 , ^ny-, deviennent obliques elles un sens contraire j , ses stries sont perpendiculaires de 70 à 29 en 69 ; , , 70 , elles sont a ; en 68 elles le sont , dans peu près transver- sales. 32 , 33 54 , lame gauche du sejjtum luciduni sur laquelle , se ramifient plusieurs vaisseaux sanguins qui sont fournis le par grand plexus choroïde. 55 , coupe de la commissure antérieure. 54 coupe des nerfs optiques dans , le lieu de leur janc- lion. 55 , 79 , 67 , 58 , nerf optique gauche. le coupe de l'entonnoir infundibulum, ou tige l'éminence mamillaire gauche. , 58 , le nerf moteur des yeux , ou nerf de pituitaire. la troisième paire. 59 , 59 , face interne de la couche optique. Cette paroi contribue 5 avec celle du côté opposé , a la formation du troi- sième ventricule lesquelles 36 , 37 voûte a il , 38 64 ; en 38 passe antérieur , moitié gauche du triangle médullaire , trois piliers. corps calleux quée ou ventricule des couches optiques , entre est placé. En , 36, elle se derrière la , on voit son adhérence avec contourne ; et en qo , oa le le pilier commissure antérieure mar- 35. , 65 , 66 , très ou bandelette — petite portion du lœnia semi — circularis , striée. 39 , portion du grand plexus choroïde. On y voit aussi le tubercule antérieur et interne de la couche optique. ANATOMIE DU CERVEAU. i45 46 glande pînéale , dans laquelle on voit un petit tractus blanc fourni par la partie postérieure du pédoncule. , 52 53 52 , et , pédoncule de , il la glande pinéale. disparoît près du pilier antérieur Il s'arrondit en du triangle mé- dullaire 4o- 56 substance perforée qui se trouve près du nerf optique, , au-dessous de la commissure antérieure. Entre cette commissure marquée 35 , et la coupe de la jonction des nerfs opet tiques , marquée 54 est , le troisième ventricule est si déliée qu'il est s , Voyez quelle donné j'ai planche XVIII ,8,9, 4?' la production de substance médullaire à la- petite , une petite lame très-déliée que ferme cette lame est située en n ; mais elle presque impossible d'en donner une idée dans cette planclie. 3i : le nom de pédoncules du corps calleux. Voyez dans la pédoncule rapproché de son congénère marquée nom , 4 » ^ 5 planche XVIII numéros i3, i4 i5. Ce forme une fosse les > , dans la planche XVIII a laquelle de fosse de base du sepluin lucidum. la j'ai En y , donné une lame très-déliée qui bouche la cavité formée par lames du septum lucidum. Cette lame est si mince , difficile de la représenter 5i , 5b , 4B , 48 , 49 ' deux qu'il est ici. communication du troisième ventricule ou ventricules du , les tubercules quadrijumeaux supérieur et inférieur. ventricule des couches optiques cule le se trouve , , ou avec le quatrième ventri- cervelet, 74, tô, 77 , tronc et branches principales de la substance médullaire dans l'intérieur du cervelet. On en voit sortir les ramifications médullaires 78,78, 78, -8, 78, 78 dont la communément l'arire de , réunion compose ce que l'on appelle vie. 23 , bord postérieur du cervelet. 7 5 , portion du plexus choroïde du cervelet. 4i , 4i , 4^, 45 , tu plus ou moins blanche moelle alongée. 63 , , 03 et , divers tractus de substance qui s'étendent le long de la SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i44 62 , petits reliefs qui se trouvent entre les corps oa filets pyramidaux. 60 de , 43 60 , 60, 62 42 , coupe de l'écorce hlancke , et médullaire protubérance annulaire ou pont de Varole. la , 44 coupe de la protubérance annulaire où > FIGURE mêmes Elle offre les première ; mais les et entr'eux, couclie optique 5g , prolongement des antérieur détacbé étendue le II. parties que le centre de la figure , cordons ou tractus avec l'éminence Uae portion de Sg , a la paroi interne de la montrer enlevée pour été a,L, d,e. Le tractas médullaires le pilie^ triangle médullaire ou voûte a trois piliers a été du et un mé- organes sont préparés de sorte a faire voir les rapports des différons mamillaire est et blauclie. lange de substance grise coupé en 58, pour montrer dans une plus grande lœnia scini — circularis , 64 6.^ , 65 66 , dont on ne , , voit dans la figure première qu'une très— petite portion. Ici, le corps calleux est soulevé du postérieure et étroite et l'on A'oit en , septuiu lucidum A , gf la , portion qui n'est point sen- , sible dans la figure première. Les cbiffres distribués sur sont absolument les les différens poirtts mêmes que ceux de et leur explication étant aussi la Je teur. me suis servi des lettres même de la la figure , fig. II l première , renvoie le lec- j'y de l'alphabet pour faire con- noître les détails qui sont particuliers à cette figure. d , e , une est du la jonction en 53, avec le tige de substance médullaire pilier antérieur pédoncule de , qui résulte de du triangle médullaire, coupé la glande pinéale 5?, 03. Cette jouclion se fait en /. a , b , cordon blanc qui , de l'éminence mamilaire 67 s'élève en formant une courbe vers et interne de la couclie optique ^Hiamillairc , se c. , le tubercule antérieur En 5; , dans l'éminence e , le cordoM confondent donc la tige J , ANATOMIE DU CERVEAU. a, h, 64 , un ou deux et '>5 , ï4£} moelle alonoée la portion antérieure du tœiiia seini— circularis 6*^ , ou bandelette de tractas blancs striée dont les filets (36 se divisent , et se , perdent vers la partie antérieure et interne des corps striés dans la substance blanche qui s'y rencontre antérieure. Quelquefois commissure antérieure mais ; s'épanouissent ils , devant et la commissure ces filets se joint au pilier anté- Je n'en ai vu aucun s'étendre jusqu'à la rieur de la voûte. laquelle un de substance blanche la communique avec , cette dan» , com- missure. FIGURE On remarque du cerveau afin , cune r. dans cette figure ime coupe perpendiculaire par sa base , et présentée obliquement , faite comment on peut pénétrer dans lesprolon- de faire voir gemens II inférieurs des ventricules latéraux partie du cerveau. Il suffit , dans la base de ce viscère, la partie que crochet des grands hypocampes. (i) dans eette figure , le sans blesser au- de soulever adroitement On appelée le j'ai aperçoit a découvert, bord dentelé ou godronné de ces produc- tions. Les différons chiffres distribués sur cette figure sont mêmes , et première et occupent les mêmes les places que ceux des figures seconde; et par conséquent leur explication, que ici, doit être la même. La couche optique est entamée plus profondément le est plus éloigné de pilier postérieur du triangle médullaire je ne répéterai point j , la glande piuéale , le plexus choroïde paroît dans une plus et le prolongement inférieur des ventricules latéraux est plus ouvert que dans l'état naturel, ce qui étoit nécessaire pour faire voir grande étendue que dans les figures précédentes , toutes les parties de ce dessin. . >l (i) Voyez ï. 6'. la planche XIV, 13 , i3 I , i/J , ! Il i5. 10 . SCIENXES PHYSIOL. ET MEDIC '^LKS. î46 c . c , V , d e couche optique coupée oHiquemeiif au niveau de l'cmiueiice mamillaiie j c'e^t-'a - dire que le pédoncule ou jamliR du cerveau a été coupé obliquement à h, b , , la conclie optique. «on entrée dans a taclie rongeâtre y , , environnée d'un cercle de substance blanche dans l'épaisseur de la couche optique. Z» Z/ , h , trajet , de la XVIII, numéro 4»> 4'pédoncules du cerveau. c c , y E^le est située dans l'épaisseur de» petit tracLus blanc situé au-dessus. , espace blanchâtre qui , noire que l'on voit planclie tach-î de l'éminence mainillaire , , s'é- tend vers la commissure postérieure. d e , coupe des deux éminences postérieures des couclies , optiques. z débris ou reste de la commissure molle des couches , optiques. w 'V V , h Ji, V portion da grand plexus choroïde. , pilier poslériear , longe d'une part en 36) i i , ou triangle nvédullaire. pilier antérieur de la voite , , h , triangle médullaire, qui se pro- du 58 5-j , u' , et qui , de l'autre s'étend jusqu'à l'extrénrité de la corne , comme on en h d'Ammon , peut voir aussi dans la planche XVII en44»45> h, appelée mal h corpus fiinbriatum et a laquelle j'ai donné le hypocainpi est formée de substance blanche nom de tœnîa Celte dernière portion 46. A- , i" , / , , : , en î : en A , elle s'épanouit sur propos elle se rétrécit une portion de la substance du grand hypocampe ou corne cérébrale qui forme l'étui d'Ammon. /, ^, h ,j , circonvolution cérébrale qui forme ce qur^ j'appelle le crochet du grand hypocampe représenté plan- che XIV. n , n , 0^0, circonvolutions cérébrales situées près du crochet du grand hypocampe. n,p,p, p, circonvolutions situées près du grand hypo«ampe ou corne d'Ammon et qui servent 'a former sou étui. , ANATO VUE DU CERVEAU. trou naît le grand t, lieu s hypocampe par un 14; Iractus da ibstaiîce cenJrée, m m m , , , Campe qnc boid dentelé ou portion crénelée du grand liypcaperçoit l'on été soulevé et dilaté r , r s , t, , , pour de celte production ayant l'étui la faire voir. q , nerf olfactif. u , a racines du nerf olfactif. La plus longue u , , u , est ext'une. X , ox relirf de substance blanche qui dans ce sujet la première paire et qui cioisoit la di- filet , n'apparienoit point à , rection de ses radicules près de la substance perforée , mar- quée 56. Voyez les mémoires et les plancues que j'ai publiée* 1781 , pages 6o5 607 et à ce sujet. Académie des Sciences , ^ 608. PLANCHE On voit cerveau dans la XXIII. dans cette planche faite 5 1°. une coupe du perpendiculairement de droite partie moyonne de à guucJie cet oigaiie; 2°. diflërenles sections des couches optiques 5 3°. dinales et verticales des cornes des coupes longitu- d'Ammon ou grands hypocanipes. FIGURE PREMIÈRE. Comme cerveau j'ai , on n'a pas d'autre moyen pour bien connoître que d'en faire des multiplié ces préparations autant que saire pour mouirer successivement tous , , , cru néces- je l'ai les reliefs cavités et les divers mélanges des lliamens plis le coupes dans toutes sortes de sens , toutes les cordons et re- qui existent dans ce viscère. La coupe que l'on a sous les yeux a été faite verticalement de droite a gauche à la partie postérieure du condr.it auditif exterue. Saiitorini ( On trouve, dans les (Euvres posthumes de scptemdecim luLulœ , fol. 17^ j ,/ai. Illyjîg. Hl ^ ) SCIENCES PHYSTOL. ET MEDICALES. 148 une figure a peu près semblable a celle dont on va lire Vexplication. Ceux qui compareront ces figures entr'elles remarqueront, dans celle que je publie et que j'ai fait dessiner avec grand soin d'après nature , plusieurs détails que Santorini a , négligés corps principalement sur la disposition intérieure des , striés , sur celle des grands protubérance annulaire, hypocampes sur celle de la , et enfin sur celle de la partie qui ré- pond aux jambes du cerveau. 1,1,1,1, coiipe verticale d^î composés de deux lames osseuses 3 , coupe de ces mêmes os dans sommet de 3 , 4 , et la tête , 4 » 4 5 5,5,5,5,5,5,6, 6,6,6, 44 , 44 répond au la partie qui la région mastoïdienne. cartilages des oreilles. circonvolutions du cerveaa compo ées de substance coiticale mens dans la médullaire. On y qui sont ou verlex. coupe des os temporaux dans 4 os du crâne du diploé. qui forme divers enfonce- portion mé'lallaire des hémisphères du cerveau. , voit des points rouges formés par la section des ar— térioles. 7,8,8 , coupe d'une production verticale de a laquelle on a donné le nom la section irrég ilièiement triangulaire supéx'ieur. Différens points noirs paisseur de la faux en 6 entre les , membranes de cela de particulier , 8 , la à" faux du cerveau , dure-mère, On voit en j du sinus longitudinal qui se trouvent dans dé :;gnpnt les veines cette production. l'é- qui rampent Ces orifices ont que presque tous n'ont pas une forme ronde mais ovale. Nous remarquerons encore que l'extrémité inférieure de la faux ne s'étend point jusqu'au coips calleu:?: marqué g, 9 ce qui montre combien est peu fondée 1 assertion de ceux qui ont avancé que l'usage de la faux éloit de ; soutenir ce corps. 9,9,10, coupe r^aphé. verticale du corps calleux ; en 10 est soa ANATOMIE DU CERVEAU. is 12 , petites portions , 149 du plexus choroicle de» ventricule* •upérieurs. I j coupe perpendiculaire du triangle médullaire ou voûte , à trois piliers. On ne dislingue point ici le septum lucidum , que forment ces deux lames, parce ni la cavi;é interinéitiaire que cette partie ment dans tiès-déliée s'affaisse et disparoît entière- coupe que j'examine. Quoique Santorini en mention dan, l'explication analogue à celle-ci , on n'ea fasse ia trouve absoliim°nt aiunme trace dans la planche elle-même. {Septemdea'm labuïœ tab. Ill , fig. III *. , ) ,11, fente obliq-ie et é.roite formée par les ventricules latéraux ou supérieurs. ri i5 i5 , , portion supérieure ou antérieure d^s corps striés ou cannelés. 14 '4 » corps î lame de siL^tance blanclie que strié et le î'o;i trouve entre 1^ bord externe des ventricules latéraux. i6, 16, 17. coupe verticale du troisième ventricule que appelle aussi venlr'culc des couches opdr^ues. En 16, 16, j est la pailie supérie.up , et en 1- est la partie inféiieurede ce vpn.ricule: il n^ paroît que sous la forme d'un trait ce ; qui montre que dans Télat naturel ces sortes de cavités ont très-peu d'étendue. a , place qu'occupe la commissure molle des coucLes optiques. 19 , 19 , 20 , 20 , 21 , 21, 22 , 22 , 23 , 25 , 25 , 25, coupe verticale des couches optiques vues à l'extérieur et à l'intériour. Leur contour tache rougeàtre en 23 , , la teinte est 18, 18, 24, 24 ou est marqué en -^5 , 2'">. I-a iq, est une environnée d'un cercle blanc marqué 20 , un peu moins rougeâlre qu'en n. 2Ô, 26, 27, coupe verticale des jambes pédoncules du cerveau près de la protubérance an- nulaire En 18, î iS , est une est la trace sémi-circulair» erurutn cerebri. taclie rougeàtre. de U tac^e noire, En ati , ^6, 27, ou loeus niger SCIENCES PIlYSlOL. ET xMEDICALES. a5o 5i ou yoil ^8, ?îi, coupe de la protuliérance annulaire dont 5 les fibres transversales en '^S, 1 ô , i cendrée qui filamens très - déliés de substance protubérance annulaire le lon§ du bord externe s'élèvent de la et des couclies optiques. des pcdonsnles du cerveau conpée. postérieure cérébrale 5a "a artère est placé le long des 3"^ section du plexus clioroide qui , grands bypocampes. corne 3S, coupe perpendiculaire de la 54, 34, 55, 36, lame une rst d'Ammon ou grand hypocampe. En 34 , 34 34 petit un par termine se qui médullaire disposée en spirale , et distribuée corticale substance la crocbet en 35. En 36, 56, est production. dans l'intérieur de cette corps striés et le sillon tractus cortical situé entre les , 37 . 37 , , de Svlvius. 58\3R,3Q,3o,4o,4o,4^»4'.4^.,43,corpsstriosdontla coupe est triani^ulaire. de substance corticale substance médullaire F i , , On y voit différentes arcades telle, que Sg telles que 4o g u r k s II, , , 39 4© III , , et 4' , 4i , tantôt tantôt de 5 4^• IV. de faire connoître la strucCos trois dessins ont pour objet optiques et de montrer l'origine ture interne des coucbes , même nom. Cette dissection a intime du nerf qui porte le le long du les couches optiques tout été faite en creusant et la troisième La „orf , et du iracius optique lui-même. creucoupes les expriment quatrième figures sont celles qui s'étoit contente de on Jusqu'ici sées le plus profondément. seconde paire naissoient des tuberdire que les nerfs de la optiques. Je crois êtr« cules quadrijumeaux et des coucbes contribuent a leur parvenu a montrer comment ces couches ' formation. 1,1, \'orVit«- FIGURE II. entrée dana. nerfs optiques coupés k-peu-près U leur ANATOMIE DU CERVEAU. / i5i jonction de ces nerfs. , 5, q 5 , tractas optique qui s'amincit a , porte plus en arrière. C'est le mesure qu'il se long de ce trajet que la coucha optique a été creusée pour faire voir les racines du nerf dont s agit. il 12, 13, i5, filets blancs qui, de l'intérieur de la couche optique , s'étendent en se contournant vers le Iractus optique lequel grossit a mesure qu'il les reçoit. 5,6, 7 , extrcmilé postérieure ou tania striée et inférieure de la bandelette seiiii-ciicularis. i4j i4' portion blanchâtre et extérieure des couches op- tiques vues en arrière. g coniinissure molle des couches optiques. , II , lo , couiiiiissure antérieure. lo, les deux piliers ou colonnes du triangle médul- laire, vus par devant. 8,8, ces deux mêmes ou colonnes piliei s FIGURE même , fil a mens postérieu a le , que dans la fi- II. ï, fibres transversal* s h vus par derrière. III. L'explication des chiffres est la gure , b , s c , du corps calleux. que l'on a comparés de la voûte 8 il , e , , fibrilles une lyre entre f. g excavation de , long du trnclus qui porte les fibrilles a les piliers 8. miMiie le la couche optique nom î, /^ , i 5. faite En r blanches suivent une dirrction opposée à cel^e des q\ie l'on La plupart voit en b. en a se réunisscnr dans uc crntre commim. En g,f, d ,on voit des dont la direction est différente. brisées comme F L'explication d<\s 1 G L i\ E IV. chiffres et des lettres est la diiQS les figures jKéc«deatcs. , fîbi es Ici l'excavation même faite le que lon^ sciences PHYSIOL. et MEDICALES. y52 Irnctus optique 5 du les fio-ures jaires i> :2 c > ^ et , 4 On 3. j '5 , est pins considérable que dan» voit également les fibrilles médul-» dont la direction est opposée, se réunir vers le point a. J'ai présenté ces observations sur l'origine intime des nerfs 781. (Voyez Mémoires que j'ai publiés dans le volume de la même année sur l'Anatomie du cerveau, plancbe III, fig. 3 4 ^t 5, page 611.) Il n'y a qu'un petit nombre de nerfs dont il soit optiques a l'Académie Royale des Sciences en 1 les trois , possible de suivre ainsi la substance médullaire jusque dans l'intérieur de cet organe. FIGURES V et V î. Après avoir faitconnoître dans plusieurs dessins la disposition forme extérieure des grands hypocampes ou cornes d'Am— mon dans leur entier, j'ai pensé qu'il falloit en développer et la la structure intérieure par différentes sections. Les figures 5 et 6 de cette planche représentent une coupe faite longitudinalement et de haut en bas le long du grand hypocampe du La côté droit. figure 5 offre la moitié externe , et la fi- gure 6 la moitié interne de cette production. FIGURE 1 V. extrémité postérieure qui est aussi la plus élevée , et la moins volumineuse. 2 , extrémité inféi'ieure et antérieure : elle est aussi la plu» large. 5 4 bord supérieur. , 5 i4 bord inférieur. 1 14 5.5, j '4 •« bypocampe du 6.6, iesieiit porti 'fl 5, substance côté des circonvolutions cérébrales voisines. médullaire qui forme l'écorce du grand du bord supérieur. 8, S, deux traclus blancs qui suivent longitudina- U direction du grand hypocampe dans l'intérieur dui ANATOMIE DU CERVEAU. quel ils ir,5 sont placés, Ils se recourbent vers le bas en i5, ils i*); sont plus minces vers la petite extrémité de l'hypocampe^ ils s'élargissent vers la grosse extrémité , et c'est dans celte région et entre ces deux traclus que se trouve une petite ex- cavation marquée g, dans les fii^tires 5 et 6 qui se cor- , respondent. Cette excavation s'ouvre au— dessous de l'élar- gissement du grand hypocampe , et elle est analogue aux cavités étroites et irrégulières que l'on voit entre les circonvo- du cerveau. lutions 7>7î757»'o>'o,io, entre les traclus ou substance grise ou corticale sitaée médullaires filets 7,7,8, 8. Cette subs- tance grise compose la plus grande partie' des grands campes. filet i3 On blanc 6 , i5, i3 l'aperçoit aussi vers le , , fi , et la hypo- bord supérieur entre substance blancbe 5 , le 5. élargissement arrondi de la corne d'Ammon. Il, II, substance blanche située vers le bord inférieur. 1 1 , 22 , circonvolutions cérébrales voisines. FIGURE VI, Dans l'explication de cette figure, qui représente la moitié du grand hypocampe les chiffres sont distribués sur toutes les parties correspondantes de manière que leui usage est le même que dans la figure précédente. L'explication doit interne aussi être la , même. FIGURES VII, VIII, IX, X. Ce^ dessins on pour objet de représenter des coupes faites verticalement de droite 9 gauche le long du grand hypoca npe. La section qnc présente la figure près de l'origine de cette production le plus étroite. La figure lo montre , 7 a été faite très- en arrière, où elle est cette production pée vers son extrémité inférieure dans l'élargissement du grand hvpocampc. I-es coupes des figures 8 faites dans l'espace iatermédiaire , et cou- même 9 ont été celle da la figure S plus SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i54 près de la petite extrémité et celle Je la figure 9 pins près de l'élargis ement ou grosse extrémité de cette production. , Les cliifl're mêmes les distribués sur ces quatre figures sont a-peu-près- j , et ils se correspondent. FIGURE I , a , 3. , VII. l)or4 supérieur, bord inférieur. bord interne. 4, bord externe. coupe verticale de la bandelette de l'hypocampe 5 , hypocamp: ou corps borde , , corpus JîinhriaLuni. Ou , lœnÎA sait que du grand hypocampe. 6 portion du bord godronné du grand hypocampe. Ce bord cette bandelette est placée le long , de substance grise ou corticale. est 7,8,8, 7, l'éeorce 9, 10, II, Lractus ou filet blanc qui forme et qui se contourne dans son du grand hypocampe, intérieur eu manière de spirale , g';, 10 , n. Il en résulte une espèce de crochet, en g, 10. 12, 12, substance corticale qui compose la plus grande partie de cette production. i3 i3, substance blanche ou médullaire des circonvo- , lutions voisines. i4 Il ou , mêmes circonvolutions. comment les mêmes Iraclus i4i substance corticale de ces est facile filets de comprendre blancs que l'on voit dans les figures 5 et 6, en 6, 6, 8, 8, coupée verticalement de droite a gauche forment les spires médullaires marqués 7,7,8,8,9,10, dans les fi, gures 7 , 8 et 9. Ces filets et ces spires sont des fragmens des expanùons médullaires qui pénètrent la production dont Ou doit regarder la corne d'Ammon ou grand hypocampe comme une circonvolution cérébrale d'une forme il s'agit. particulière. FIGUREVIII. L'explication des chiffres est la même que pour la fi^^urc ANATOMIE DU CERVEAU. On remarquera prëcédente 5,6, entre godronné seulement que l'espace compris c'est-a-tlire entre la bandelette striée et le beaucoup plus grand que dans est , espace se voit en coup plus étendus nae dans le voir Cet IX. médullaires externes Ici les spires hord la figure 7, c. FIGURE on peut i:>5 en 9 , i o , et internes sont les figures précédentes et en a FIGURE , beau- comme i. X. Dans cette coupe verticale de l'élargissement du grand liypocampe, on voit en 9 9 , la petite excavation désignée par les mêmes cliiffres dans les figures 5 et 6. En a , b , d , f ^ est la circonférence ovale et irrégulière de l'élargissement du grand hypocampe. On trouve deux de ces figures dans le volume de l'Àcadémie des Sciences pour l'année lySijpage 61'). Je donne ici tous les développemeus de ces recberches dont je ne pu, bliois alors que l'abrégé. PLANCHE XXIV. Cette planche contient plusieurs détails qui n'ont pas été présentés avec assez d'étendue dans les plan- ches precédenles. On y trouve surtout des coupes de diflérentes parties isolées. FIGURE PREMIERE. On vt'it dans ce dessin la place qu'occupent cerA'eau, Ifs nerfs et les Iractus optiques dt" la band"lplte sfiiéo ou lœnia semi inférieure j'ai , jambes du les la partie inférieure - circnlaris du triangle médullaire ou voûte , et la face à trois piliers. Ici continué la dissection du cerveau par sa base. SCIENCES PHYSIOL.ET MEDIC A.LES. i56 I en ï , 2 , face inféri'^nre , du triangle médullaire. On roît des restes du cotps dos fibres transvers!»l\s qui sont 1 calleux milieu de cette face entre a, a et vers le , , sont le» du nom de lyre. partie des prolongemens postérieurs des ventricules peiits reliefs appelés 5, ?) , latéraux. i4, i4> nerfs optiques qui i2 communiquent en q, tubercules ]»oslérieurs des couches optiques. 8' 21 21 , bord interne de , 4.5,6 couches optiques. circonférence et coupe des jambes ou pédoncule» du cerveau. Par la place que ces pédoncules occupent s'étendent des couches optiques "voit qu'ils vers la protubérance annullaire. noire dont , I , 10, portion des lobes des 7 , hypocampes , 22 , , , on sortent, 4, 5, se voit la tache moyens placée près du crochet que l'on ne voit point , faut ouvrir il liors et sur le coté. inégulières , On 1 étui ici. Pour la en de— Thypocampe de apejçoil alors des lames blanches faisant partie du plancher supérieur de ce longement des ventricules latéraux, et partie externe des couches optiques. filets ils poi tion iirférieure de la bandelette striée. bien connoltre blancs sont très filets d'où mamillaires. les éininences 5 5 En , parlé précédemment. j'ai 10 I i3. 11, Iraclus optique. , - rapprochés pro- qii sont pacées à la Dans les ces lanties, des uns des autres. Ce» s'écartent plus bas et plus en devant , où ils s épa- nouissent sur la paroi interne de l'espèoe de loge qui est destinée a contenir l'élargissement de la corne grand hypocampe. la terminaison de la d'Ammon oa bandelelte striée se de celle de la bandelette de l'hypocampe oa pius élevée, ; elle est seulement un peu fait très-piès corpus Jùnhrialum et leurs substances commnuitjuent en plusieurs points. iS , ly, 19, nerfs olfactifs. 20 , 20 , racines longues ou externes de ces nerfs. a4 , 25 , »â , raciaw couTte» «t interûè» de ce» mêmes nerf#. ANATOVflE DU CERVEAU. Ea 25 une petite latne , une partie de if) iG , tle de ce nerf du côté droit. la radicule interne substance perforée qui se tronve entre , opti([ues et racines eiterues les iBj substance médullaire couvre les nerfs longues des nerfs ol- et fuctiffi. FIGURE On II. cette figure une coupe du cerveaa prépare de manière que l'on aperçoit la a représenté dans Wu par sa base , et commissure antérieure dans toute son étendue. I portion médullaire qui appartenoit au corps calleux. , 2,3, partie postérieure des ventricules latéraux. 5,5, fra^uient des lobes i6 17 , moyens du cerveau. plexus clioroide vu dans , campes le long du Loid externe du II II , nerfs , hypo— des grands renvcisés en arrière pour optiques antérieurs de la trer les piliers l'étui Irnclus optique. voûte , ou triangle monmé- dullaire. i3 communication des , nerf-) optiques. En 18, sont i5, 18, traclus optique. couches optiques qui sont eux-mêmes les tubercules des recouverts par le plexus choroïde. i-i 14 , 5 émincnces mamillaires qui sont plus écartées l'une de l'autre que dans de l'état beaucoup ici naturel , a cause la po^ition forcée des nerfs optiques. 4,6,6,7,7,9,»), coupe qui , de la parie la plus éle- vée des tubercules quadrijumeaux, s'étend obliquement vers la jambe du cerveau. 4 coupe du conduit qui se dirige au-dessous des tubercules quadrijumeaux du troisième ventricule vers le qua, trième. 7,7, tache On noire des jambes ou pédoncules voit ces pédoncules en 10 19 , , plexus choroïde du troisième ventricule aperçoit ici une portion. du cerveau. ic. , dont ou SCIENCES PHY-SIQL. ET MEDICALï!^. i53 10 20 , , colonnes ou pilieis de la voûte ou antérieurs Irinnsle médullaire. 21 21 , portion des corps striés qui se trouve entre la . commissure antérieure et le tractus optique. la commissure antérieure 22 , 23, ^4 ï étroite et fibreuse , , qui en a^ est qni se contourne et s'élargit en -5 core plus en 24 où elle se confond avec la substance laire qui se trouve au-dessus de la coi ne d'Ammon. , , et en- médul- 25, commencement du sillon qai sépare en - dessous les deux lobes 2Ô 27 , antérieiirs du cerveau. nerf olfactif avec 5 -^a tige T7 , et ses radicules comme qui ne sont pss tout — a — fait confcnnées j'ai fait 28 28 . celles 26 , que dessiner ci -devant. du nerf section , de droite a gaucbe. On olfactif coupé perpendiculairement voit que celte coupe est triangu- laire ,1a vive arrête étant placée en dessus , le long d'un sillon qui se trouve entre deux circonvolutions du cerveau. FIGURE III. Le dessin montre la disposition intérieure du corps strié et manière dont le nerf olfactif en sort. La coupe qu'il repré, la sente a été faite par la base perpendiculairement et , du cerveau iongitudinaiement suivant la direction du nerf ol- factif. du 1 , section 2 , coupe de 6, 6, tractus optique. la commissure antérieure. stries dirigées obliquement, et placées derrière celle commissure. 7,7,7, autre rangée de stries située vers le milieu du corp^ que nous considérons. 8 , 8,8, espace blancliâtre deux rangées de stries. 9,9, ici TU stries supérieures et par sa base. et inédallalre qui sépare le» plus étendues. Le cerveau est ANATOMIE DU CERVEAU. 10 , coupe de (l'une partie la coiiclie opti(|uo 109 dont la cou- , leur est roujîeàtre. 11 i'2 , portion de la caviîé des ventricules latéraux qui , correspond au ])ord supérieur du corps 5,4, 5 strié. nerf olfactif dont on voit le maillet en , bercule triangulaire en " la substance médtxllaire dont la base des corps ; il confond en i4 se 5 , et le ta-* ^t i3 striés est , avec envi- ronnée. Cette stibslance pénètre dans l'intérieur deces corps, où elle paroît sous de différens lés forme de filamens irréguliors entremêde substance grise. Telle est une des l-i , filets principales origines des nerfs olfactifs. FIGURE On voit dans ce dessin la corne campe du coté droit, avec contient et 1 , -2 , ?> , , l'origine en vexe en g que ^ , i , j'ai "j , i 6 , IV. d'Ammon ou grand bj^o— une partie de la loge ou étui qui îe ouvert sur le côté. , 7, le grand hypocampe dont on trouve l'élargissement en 5 , fi , 7 , et le bord con- 9,9. , la bandelette de l'iiypocampe , tœnîa hypocampi ou corps bordé corpus Jiinhriatum ; elle est située dans le bord concave ou interne de la corne d'Ammon. 10, lO, II, 11, 12, 14? i5,if>, étui du grand by po— ca;nne ouvert sur le côté en 10 to. La concavité de cette lo^e 1 3 , 8 , 8 , , , ou étui et ou est formée dans quelques endroits de substance grise, dans d'autres de substance blancbe. Différentes plaques stries composées de ces substances , sont interrompues , unes par les autres. En 14 16 sont des lames de dif5 férentes nuances. En 11,11,12, sont des stries ou fibrilles , les > dont la direction 1 , et l'entrelacement varient les différens sujets. C'est pour publié ce dessin. beaucoup dans faire connoître la structure interne de cette loge ou étui des j'ai , grands hypocampes que SCIENCES PIIYSIOI., ET MEDICALES. i6o FIGURES V et VI. Coape perpendiculaire et longitudinale d'une des éminences mamillaires. Chacune de ces deux figures offre une des parties sjmmétriques qui résultent de cette section. 1,1,12, Lord qui répond à la base du cerveau. !0, lo, extrémité postérieure. II , i5, portion de la coupe qui répond à du cerveau. section du nerf optique. la partie supé- rieure 5 , 1,1, arrondissement de l'éminence mamjllaire dont l'é- corce est formée de substance blanche. a centre de , l'éminence mamillaire , qui est formé de substance grise. 4 , tige blanche qui se continue avec la substance de nature dont est composée l'écorce de cette éminence. 3,3,6,7,8,9, blanche divers compartimens de substance et grise qui se voient dans cette coupe. FIGURE Cette figure £;lan(le ring , pinéale , , VII. destinée a faire voir les petits calculs de la est tirée Soemmer— d'une dissertation de M. intitulée Dissertatio inauguralis anatoinica tione nervoruni opticoruiu En même Moguntiœ 17S6 du cerveau dans , , , traitant de l'Anatomie de decussa- fig. 2. Mémoires de les ¥ Acadétnie royale des Sciences , année 1781 , pag- 532 , j'ai dit que le plus souvent les petites pierres ou concrétions de la glande pinéale se trouvoient a la partie antérieure dire a la base de cet organe merring , , c'est— "a— qui est dirigée en devant. M. Soem- anatomiste très-habile logues aux miennes, et s'est , même , a fait des observations ana- plus étendues , parce qu'il spécialement occupé de cette recherche. Voyez. Disser^ lalio inauguralis anatomica de lapiUis vel ^landulani pincaleni silis , iiVc yirope de acervulo ceieuri , ucl intra etc. prœ- I ANATOMIE UU CERVEAU. D. side E. Soemmerring , Moguntiœ S. , 17 85. 161 Le dessin dans lequel cet habile analomiste a montré ces petits calculs étant très - exact , j'ai cru devoir l'adopter et le placer ici. Le cerveau est vu en dessus. I, 2,2, colonnes antérieures du triangle médullaire ou Toute a trois piliers. 3 j commissure antérieure. bandelette striée ou lœnia semi-circularis. les couches optiques. 4,4? 6,6, 5,5, tubercules antéiieurs de ces couches. les i4 j 14 i5 , i5 16 , 3 , les tubercules quadrijumeaux supérieurs. les tubercules quadrijumeaux inférieurs. lame médullaire appelée improprement du nom diî valvule de Vieussens. 17,17, nerfs de la quatrième paire 9,9, bords ou pathétiques. internes des couches optiques forment c|ui le troisième ventricule. 7,8,8, pédoncules de la glande pinéale. 12, i3, la glande plnéale. I , élargissement des pédoncules de cette glande , qui adhè- rent a sa base en 12, et qui forment souvent dans cette ré- gion une sorte de petit entonnoir dans lequel est placé un amas de , ou près duquel petits calculs 10, 12. Cet assemblage de petites pierres a été appelé par M. Soemmerring du HCacervulus cerebri. Il nom pense qu'elles ne se trouvent dans cerveaux humains qu'après la les quinzième année. Les petits calculs de la glande pinéale sont distribués de trois manières différentes ; i". ils sorte a former Vaceri/ulus de la glande sont réunis et groupés di M. Soemmerring , à la base pinéale près de la commissure postérieure sous le plexus choroïde ; 2°. on les voit , de et quelquefois répandus vers les côtés de la glande pinéale, où ils amas sont irrégulîèrejnfnt particuliers ««mes dans la ; souvent aussi ils forment de petits substance de la glande elle-même. M. Soemmerring T. 6. 5*^. a trouvé ces concrétions dans le cerveau 11 SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i62 cle deux nègres Voyez qu'il a disséqués. les observations XVI et XX dans la dissertation citée ci — dessus. Ayant toujours rencontré ces petits calculs dans les cerveaux des hommes de plus de quinze années cet habile aaatomiste a conclu qu'on ne doit pas les regarder comme étant l'effet d'aucune maladie du cerveau. J'avois dit la même chose dans les Meât^és , moires de page 533. année 1781 , V Académie royale des Sciences Waltes sont du même et M. Meckel Lieutaud , , avis. PLANCHE XXV. Après avoir représenté (lans les le cerveau de l'horame planches précédentes, j'ai suivent à la description du cervelet. destiné celles qui J'ai communiqué en 1781 à l'Académie royale des sciences une partie volume de l'Académie l'oyale des de ce travail , sciences, 1781 pag. 56G , : et j'y ai fait voir que la structure de ce viscère étoit une de celles que les Anatomistes avoient le plus négligées. Je publierai me tout ce que les circonstances ne alors de faire paroître , et j'espère permirent pas que Ton y trou- vera un grand nombre d'objets que nul Anatomisle n'a fait dessiner avant moi. Je commence , comme dans me du cerveau l'histoire , par la face proposant de faire voir ensuite supérieure , la face inférieure et l'intérieur de cet organe. IIGURE PREMIÈRE. Cette figure représente la face supérieure du cervelet, c'estcelle qui est couverte par le tentoriuni cerehelli. Je dois a— dire faire remarquer ici de vingt-huit ans jamais vus. , que du corps d'un homme un des mieux conformés que j aie le cervelet, tiré étoit ANATOMIË DU CERVEAU. 22, 23 3 1 , 24 , 22 1 , , 3 , 25 2,2, portion 1,1, j 24 i63 bord antérieur. bord postérieur. , des jambes da cervelet. ou pédoncules de la lame médullaire colonnes moyenne du cerveau appelée valvule de Vieussens. lame médullaire précédente ou valvule du cerveau vélum interjectum Halleri. La partie supérieure et ceintrée de cette valvule ne se voit point ici. 3 3 , partie inférieure de la , , 5, le processus vermiforme, 4,6, cervelet, vermis superior. térieure en 4 > postérieure en la partie On en moyenne en ô une , 5. i3, i3, extrémité arrondie fait là ou ver supérieur du anla partie ou la réf^ion voit la tête ou la région et postérieure du cervelet qui saillie. 25, 25, 19, 18, 20, 21 , 17, 26 , 10 , 1 1 , 12, 7 , 8 , g, sillons placés entre les circonvolutions du cerve'et. Ces sillons ne sont . point parallèles comme Ils se En 19, 28 26 25 , , presque tous les anatomistes les ont coupent en différens points a angles aigus. représentés. 20, 21 , 17 , , 9.6, ils sont peu marqués. En 9 et en 10, 11, 1 2 , ils le sont beaucoup plus. On trouve toujours dans cette région une légère sinuosité que j'ai appelée 7 8 , , , le sillon supérieur 22, 22 23 , 23 , du lobule supérieur et interne du cervelet. le lobule supérieur les circonvolutions Au cervelet. le reste, ce forment et externe du cervelet. comme que l'ou appelle porteroit avec beaucoup plus ici En 22 , 37, de petits paquets séparés. du nom de czrco«oo7u/it>/zi , de raison celui de segmens du cervelet. i5 , l'échancrure perpendiculaire moyenne sépare les lobes en arrière, incavalura perpendicolare commune de M. Ma— lacarne. FIGURE Cette figure est du nombre de II. celles que Vacadéuiie des sciences eu 1781. Elle montre j'ai présentées ^ la pavlic posté- î64 SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. rieure dfls couclies optiques, les tubercules la clande pinéale la , . quadrijumeaux, lame médullaire moyenne du cervelet la face supérieure du cervelet avec ou Valvule de Vieusseûs , moyennes profondes et antérieures de ce viscère. Pour en avoir une bonne idée on doit faire attention aux observations suivantes ; que l'on imagine le cerveau dé- les circonvolutions , , gagé de ses adhérences, et vu par sa base qui relevé le cervelet et je j'ai l'ai est supposée en du cerveau dessus. J'ai enlevé les lobes postérieurs j ensuite porté obliquement en devant, de manière a montrer sa face supérieure dans cette; supposition ou aperçoit le fond de l'excavation où est l'extrémité ou valvule de inférieure de la lame médullaire moyenne ; , , Vieussens et , , sur les côtés de cette masse, on voit de chaque côté l'étui de la corne d'Ammon. obliquement en— dessus être hors de sa place , Ainsi le cervelet se présente en arrière, et et la glande pinéale doit cerveau étant en partie renversé. Les le détails de cette figure font suite a ceux de la planche faut comparer ces deux dessins; que dans la planche ce que dans cette XIV même ils XIV. l'on ne voit point de cervelet planche Il diffèrent surtout en ce les étuis des , et en hypocampes ne sont point assez écarléy pour faire voir dans leur entier les tubercules portérieurs des couches optiques. Je dois avertir ceux qui voudront recueillir tout ce qui est relatif au cervelet dans la planche VI , figure les figures I , précédentes, de consulter où sont représentées les artères du cervelet, et où l'on voit le quatrième ventricule; la planche XI où , XII se trouve la face supérieure où , j'ai représenté le une partie du vennis superior sens les ; planches inférieure de ce XIV même du cervelet et et XV, XI; les entier , planche où l'on remarque la face XVI où sont viscère; la planche , du cervelet, voit ceux de la face supérieure dans la planclic XIX et XX, où le cervelet est vu, soit coupé horizontalement dans sa face inférieure; et planches soit la avec la valvule de Vieus- représentés les vaisseaux de la face inférieure comme on ; centre médullaire du cervelet avec , ANATOMTE DU CERVEAU. XXII la planclie où , la. figure iG5 représente une coupe I du cervelet, faite de devant en arrière, avec les ramifications de l'arbre de pu m'empêcher pour faire con— du cerveau avec Je n'ai vie. noître les relations des différentes parties du cervelet de les représenter ensemble dans les planque je viens d'indiquer. L'on consultera encore la planche XVII, que l'on examinera conjointement avec la planche XIV on distinguera dans l'une et dans l'autre les hypo— celles , clies : campes et leurs étuis. 29, 3i circonvolutions moyennes antérieures et profondes , du cerveau qui en , g, se terminent sur la moyenne, ou valvule de Vieusssns, l'état naturel ; on ici a forcé , et on et la lame médullaire recouvrent dans les a repoussées pour les éloigner de la lame médullaire. 30, place occupée par le verniis superior dont la forme est que altérée par le tiraillement et les circonvolutions antérieures moyennes ont éprouvé. 28 partie postérieure da vermîs , supej-ior qui est renflvi dans cet endroit. 4^ échancrure perpendiculaire postérieure > 4i a , , 4' a , que font saillie 5 a , a , a , les lobes postérieurs a, bords demi — circulaires moyenne. et du cervelet. et laiérau'^ du cervelet. 3y, jS dans , 26, 27, sillon supérieur du cervelet. Il est placé du bord demi-circulaire et lacirconvolutions ou segmcns qui la face supérieure près téral. Lorsqu'on écarte les par leur rapprochement, forment ce sillon, on voit que i'in-= tervalle qui les sépare est très-profond. 3">, circonvolutions ou se^mens de du cervelet qui ne sont point parai !èles, et 34, 35, 36, 37, 38, 32, la face supérieure qui se coupent en plusieurs points, 26 , 27 , ig, portion ceintrée de la cervf^lct comme on le voit eu 25, 37, et dans plusieurs parties des autres sillons. lame médullaire moyenne du On y remarque drs de substance eoiticale. appelée t^-vj/Zc de Vieusscns. fouilltts très-snperiicielj et horizontaux SCIENCES PHYSfOL. ET MEDICALES. i66 Souvent un petit trait longitudinal les coupe en manière de raphé dans leur milieu. Au-dessus de cette portion ceintrée la valvule se trouve de la- 5,5, portion sans fîiets cliée par figure première de purement médullaire cette irièine planclie. Cette portion est horizontaux de substance corticale la , velet. Quelquefois les filets ca— du cer- et elle est moyenne îq et horizontaux manquent portion antérieure et 5i tout-a-fait même dans la partie la plus élevée de cette valvule. i8, i8, colonnes piliers, ou pédoncules de la lame médullaire moyenne ou valvule de Vieussens. , 20, 20, ou petits filets placés sur les côtés de la reliefs longitudinaux et irréguliers v.'.lvule de Vieussens. 17, 17, quatrième paire des nerfs dont plusieurs filets ^ on voit l'origine par presque parallèles eu 21, 1^, au-dessous des tubercules qnadrijumeaux inférieurs. 16, lô, tubercules qnadrijumeaux inférieurs ou testes. 5 1 5 1 , tubercules qnadrijumeaux supérieurs ou nates. , 12, i3, 12, i3 eux , deux tubercules qui se trouvent et a la superficiels joints entre partie postérieure et un peu laté- rale des couches optiques. i4 tubercules dont l'étendue et la saillie ne sont point s 14 5 constantes meanx, , et et les qui sont placés entre les tubercules quadriju— éminences susdites 12, II, II, gros tubercules arrondis i3. ou région postérieure des couches optiques. 7 , \ o glande pinéale. commissure postérieure au— dessus de laquelle sont de horizontaux que l'on trouve cons, , petits filets médullaires tamment Q , 9 , entre la commissure et la glande pinéale. filets blancs très-déliés qui pénètrent dans la glande. 6,6,6, eorps bordé, 6, corpus Jînibriatum , ou bandelette de l'hypocampe, lœnia /lypocainpî. 2 , 3,4, portion du corps î» , 5 1 , , 22 calleux. origine des grands hvpocarnpps ou cornes , 22, 23> 24» étuis des cornes d'Ammon. d'Ammon vus dauî ANATOMIE DU CERVEAU. En leur entier. les ouvrant qui y sont renfermées. En En 22, 22, L'élargissement des cornes qué 22 i i , de 167 d'Ammon cornes les la largeur , En 23, s'élargit. il on aperçoit , l'étui diminue. 24, est le crochet de cet étui. d'Ammon répond a l'espace mar- 22, 23. , 48, 48 48, 24, bord interne de l'étui de la corne , C'est en le soulevant que l'on entre dans les inférieurs des ventricules latéraux, manière substances médullaire les Le crochet de l'étui , d'Ammou. prolongemens sans blesser en aucune et corticale du cerveau. du cerveau 25, 24, se voit dans la base des deux côtés" des jambes de ce viscère. FIGURE L II Cette figure représente la face inférieure détaché du cerveau est ici coupée très-bas , en 3 , 3 , 4 dH cervelet 4 , 2 5 , 2 5 , , 9 fig. , I '..o , 21 , moins étendus, , 22 et , 23 même du viscère , , corres- marqué 7,8, de cette planche. et 26, 27, fig. 2 , 18, ig sillon supérieur qui 5. 2,2,5, 5, partie de la protubérance annulaire. 1,1,1,1, circonférence du cervelet. 9,10,11,12,15,14, sillon inférieur du cervelet pondant au , la moelle de l'épine ayant été , , a4 marqués, autres sillons moins > moins profonds, qui se coupent en divers points a angle aigu. Le sillon inférieur du cervelet divise ce viscère en deux marquée i5 et 16, et l'autre 18, pariies inégales dont l'une est 22, 24 j et 3-! , 21 , ig. 17,17, éniinences placées près du nerf vague. Leurs limites sont marquées en 54 34. En 8 ces lobules sont rapprochés. , 56 de , la 36 , arrondissement qui , dans l'état naturel , est voisin moelle alongée. 35,35, 35, 35 bords inférieurs et internes des lobes du cervelet. C'est entre ces bords qu'est une excavation longitu- dinale, moyenne et inférieure, vellccula seu valctla ^oix esX. appelée par quelques auteur* s\i\xé\e vennis infenor 6, 7» SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. iC)B Presque toute la portion du cervelet que l'on voit arrondie, et forme la face occipitale de ce viscère. ici est PLANCHE XXVL FIGURE PKEMIÈRE. On dessin une coupe voit dans ce de la protubérance annulaire et jrrises se ou lames du cervelet, , comportent entre elles peu près horizontale comment dans supérieure. J'ai voulu montrer segmens "a du cervelet du côté de sa face , les différons les substances blanches et quels sont leurs rapports et leurs mélanges. Cette coupe est peu profonde. 1,2, 1,2, section de voit le raphé en 3 4,4? ponion 20, 24 6, , 7,6, ^5 , 7 , , la des jambes 23 24, 2^ , protubérance annulaire, dont on 3. du cervelet. circonférence du cervelet. j segmens du cervelet qui n'ont pnint été compris dans la coupe, non plus que ceux que l'on voit en arrière en 22^ 1 1 , 22, échancrure perpendiculaire postérieure du cervelet. ï3, 14, i3, i4> région qui répond au sillon supérieur du cervelet. 5, S g, 10 coupe du venm's superior. On se rappellera que dans celte production les segmens sont très-rapprochés , , les uns des autres , c'est ce i5, 16, 17, 18, 19, 2o , que l'on voit en 8 , 9. 2ij divers mélanges de substance grise et blanche qui résultent de la coupe des segmens du cervelet. Toute la surface de ce viscère est couverte de segmens, qui «'élèvent presque perpendiculairement travers d'un coté h l'autre. Ces lames petites , et qui s'étendent bandes miuces légèrement concaves d'un côté vexes de l'autre. Un de leurs bords en ou segmens sont de et con- est libre. Elles sont re-^ couvertes de substance cendrée, dont l'épaisseur varie. Des sillons plus ou moins étendus les séparent. Quelques lame» ANÂTOMIE DU CERVEAU. i% même, et ne s'étenOn comprend sans peiue com- plus étroites sont cachées dans le sillon dent point jusqu'à la surface. ment ayant coupé toutes ces lames, le scalpel que stries, telles celles que l'on voit gent de droite à gauclie, comme ici. de i5 à en résulte des il La plupart se diri16. En général elles sont convexes en arrière et concaves en devant, remarque enig, 16, 10, En blanc est plus étendu; 12, i2, l'espace coupe cette région la comme on le i5 et 20. c'est que dans un peu plus obliquement a été faite qu'ailleurs. F On du voit encore ici I GU R. une coupe E II. faite cervelet. Elle est plus profonde l'ai faite que obliquement de haut en bas On y remarque la tricule ouvert et l'on de dans la partie supérieure , et la protubérance annulaire y précédente, , le quatrième ven- manière dont voit la et je de devant en arrière. les pédoncules valvule de Vieussens se confondent avec la substance la blanche du cervelet. 1 , 2 I , , coupe oblique de 31* y aperçoit des la protubérance annulaire. stries transversales grise et blanche , et le où se mêlent les Oa substances raphé eu 3,3. i3, i3, 14, '4? ouverture irrégulière faite par le scalpel au quatrième ventricule. C'est la lame médullaire, vcîuiii nieduUare, ou valvule de Vieussens, qui remplit cet espace. Cette expansion 1 , a , 10, i , manque en rt, 1 1 , 12. 10, coupe des pédoncules de la lame dullaire. Ils sont formés de substance blanche comment ils se , mé- et l'on voit ici confondent avec celle du cervelet En enlevant une couche peu épai'ie 'n lo, 10, on trouveroit le corps festonné auquel corres| ond l'extrémité postérieure des pédon- cules de la 10, 24 ) lame médullaire. lO' portion 24, 9, coupe du du centre médullaire du veniiii superior. cervelet. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 1-0 i5, 16, 17, 18, conpe des autres segmens 8, 19, 19, 7,. les segmens n'ont point , cervelet. En 6 4> 4> 4j 4 5 4» 4 '^6 voient les bords du cervelet, et en l'écbancrure perpendiculaire et postérieure. En 5 du été entamés. » FIGURE Ce dessin présente plus III. On y d'objets que les précédens. voit les tubercules quadrijumeauT, une partie delà face su- périeure du cervelet, les ramifications appelées arbre de vie, et le quatrième ventricule ou ventricule 28, 28, 28, 28, bord du du cervelet ouvert. cervelet. 2g et 3o, moelle alongée et le commencement de la moelle épinière. 1.1, tubercules qTiadrijumeaux 2.2, ï4 ici , supérieurs. tubercules quadrijumeaux inférieurs. lô, 14, 16, pédoncules de la lame médullaire. Ils sont la lame médullaire tout-à-fait séparés l'un de l'autre qui les réunit dans nnlurel l'état , : est ici détruite tention de faire voir la cavité du ventricule du dans l'in- cervelet. 4, bandelette blanche horizontale que l'on p*ut regarder comme principe de la lame médullaire le et qui , se porte transversalement d'un de ces pédoncules vers l'autre. 3 , filet de substance blanche qui , de l'intervalle par lequel sont séparés les tubercules quadrijumeaux inférieurs, perpendiculairemeut sur la bandelette marquée 5 , dens. filet blanc qui s'élève obliquement entre Son existence i5, l6, i5 s'élèvent les , 16, épaisseur de substance médullaire d'où recouverts segmens de substance blanche qui , et 17 , 1 8 , -vie. 19 et ao. On Ici en voit le coupé perpendiculairement de haut en bas arrière. , diversement ramifiés, posent ce que l'on appelle Varbre de rameaux en deux précé- les n'est point constante. par la substance médullaire et les tombe /\. com- les tiges cervelet a été et de devant en ANATOMIE DU CEllVEAU. •^3^» 7> 9' 12? ^^ f 171 i3,étemliie du quatrième ventricule ou ventricule du cervelet. Cette cavité est appelée du ïliomLoïdale nom par M. Malacarne. , Je distingue dans ce ventricule quatre pnrois dont la rieure , supé- composée par la lame mépar une partie des proce^^us vermiformes, Vinfé- qui n'existe point dullaire, et , de ici, est face postérieure de la rienre par la les moelle alongée jambes du cervelet, par les colonnes de la latérales par les , lame médullaire, et par les pédoncules de la moelle alongée. Dans cette région, la cavité du ventricule du cerve et n'est séparée de la base du crnne que par les feuillets très-étendus de la membrane arachnoïde. En introduisant de l'air dans ce ventricule, on le fait passer sans peine dans tous les autres. Le plancher inférieur est recouvert d un enduit très-mince et demi— transparent de substance corticale très—molle. C'est veri le bec du calanius scriptorius qu'elle 6, 6, 12 , sillon très— peu arrière dans le milieu de ce ventricule le nom de calanius scHplonus , plus épaisse- est le profond qui , se dirige ou plume a écrire. Il se conti- nue en haut avec l'aqueduc de Sylvius sous quadrijumeaux que ; et en bas il se de devant en auquel on a donné et les tubercule» termine par un angle aigu , Tous ces noms s^nt barbares j du ventricule du cervelet ne pourroit— il pas l'on appelle le hec en 12 celui de sillon être .substitué au nom de calanius scn'ptnrius, 7,8,9, lO , filets et celui de canal nom d'aqueduc de Sylvius ? de subs'auce blanche qui s'éièvent en des tubercules qundrijumeaux, au formant une ligne plus ou moins courbe dusiilon du cervelet, et qui se dirigent en dehors vers les pédoncules de la moelle alongée. coup, Le nombre comme et la direction de ces l'inspection des figures 5 , filets 6, 7 , varient 8, 9, le beauprou- Dans plusieurs sujets, on remarque trois de ces filets do chaque côté. Quelquefois il y en a trois a droite et deux a vera. gauche , comme M. Malacarne corticale dont cl la j'ai la vu. L'enduit de substance parlé les recouvre; on les voit au travers, plupart contribuent par leurs extrémités à la formation 3 SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 72 du nerf auditif dont les radicules s'implantent forme la substance blanche qui en partie dana la paroi inférieure du qua- trième ventricule. du ventricule du cervelet. du plexus choroïde de ce ventricule. i3 , i3, limites inférieures II , II, portion 24» 25, 26,27, segmcns et sillons de la face supérieure du cervelet. FIGURE Ce dessin IV. une portion du cervelet prise dans une de» offre régions latérales et moyennes de cet organe. Les lames y sont développées de manière a Quelques— uns ont donné nom a ces centres de substance , De 9 , 10 j II ces tiges , , 1 2 le En sont les tiges médullaires principales 1 , 5 , simples comme on , ; sont leurs ramifications. les unes sont autres sont doubles , le voit comme 3,6,7* eh 1 ^^^ 5. 14, 14, 14, i4> i4j sont les sillons beaucoup plus écartées que dans l'état naturel où La petite lame marquée est marquée 9 et 10, elle te blanche de noyaux du cervelet. En:i,3,4j5,6,7, en 8 en montrer la structure. centre médullaire d'où naissent les lames ou segmens. I , montre point a 3 , reste cachée Ces différens dessins montrent et les dans V, VI, VII, VIII cvec son sillon longitudinal , voient a peine. le sillon, et ne l'extérieur. FIGURES scnpionus ils se étant plus courte que celle qui filets , le et IX. ventricule du cervelet appelé improprement calamus médullaires qui en naissent. C'est donner une idée convenable des variétés très — nombreuses de ces filets ainsi que de celles du ventricule luianème, que j'ai publié ces cinq figures, dans lesquelles les ])Our , chiffres sont les entre elles. mêmes , afin de Itts rendre plus comparable»; ANATOMIE DU CERVEAU. 1 1 , moelle alongée , et , oommencemenl de 175 la moelle épinière. 4.5, bords externes de la moelle alongée où se trouvent pédoncules de celte moelle. les 6.6, extrémité supérieure de moelle alongée qui a été la coupée dans cette région. 3 7,8, , calainus scriptorius ou sillon du ventricule du , cervelet, dont l'extrémité ou bec se voit en lo, filets médullaires dont le nombre g l'étendue varient beaucoup , comparant soi-même les férentes figures que l'on les filets , comme on uns avec A'oit ici. s'en 3. convaincra en les autres dans les dif- les Dans les ; figures 5 et blaucs montent en devant; dans la figure 7, font avec le sillon du quatrième ventricule aigu la direction et , dans les figures 6 et g, 8 , ils un angle moins leur direction est presque transversale. Dans la figure 6 , on voit en 6 , 6 , une portion du plexus en 1 la figure 8 sont les 1 ; dans cboroïde du cervelet 1 , tubercules quadrijumeaux supérieurs et en 6 , , 1 6, se , voient les tubercules quadrijumeaux inférieurs au dessous desquels est la quatrième paire des nerfs en 12 g , en 1 1 , , 12 j 12, sont les prolongemens des enfin dans la figure filets blancs du qua- trième ventricule. PLANCHE XXVn. Cette planche présente la suite du développement des différentes parties du cervelet. FIGURE PREMIÈRE. Elle montre une coupe du cervelet qui s'étend depuis les tubercules quadrijumeaux inférieurs jusqu'à la moelle alongée. [-a direction de cett*» coupe forme un plan doucement incliné de devant en arrière et de haut tu bas. On v re- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i^i quatrième ventricule avec le plexus choroïde qui médullaire du cervelet environné des ramificstions produites par le mélange des deux substances qui le composent, marque le lui est particulier , et le centre quadrijumeanx supérieurs ou nales. 1,1, tubercules 2, 2 tubercules quadrijnmeaux inférieurs, ou testes. , blanche 3, tractas de substance transversale , et appelée par quelques-uns du lame Ici cette dont , avec lequel se continue est détruite , nom ce qui la la , direction est lame médullaire de valvule de Vieussens. que l'ait le quatrième ven- tricule est ouvert. 5, 4, 5, petites colonnes médullaires qui sont placées A, sur les côtés du quatrième ventricule, se dirigent vers les tubercules 1er les appelle processus à cerebello gnées sous nom le sens , ou 6,6, ^'e/u77t ad de colonnes ou médullaire du cervelet et qui supérieurement quadrijumeanx lestes. inférieurs. Hal- Je les ai dési- pédoncules de la lame c'est-a-dire de la valvule de Vieus- , interjectum Halleri. plancher inférieur et oblique du quatrième ventri-* cule, ou ventricule du cervelet, nom donné par les anciens à cette cavité , et que j'ai adopté. Ce plancher est recouvert d'une lame très-mince, et transparente de substance pulpeuse et grise. 7 , sillon longitudinal , ce sillon est connu sous le et moyen du nom ventricule du cervelet; de calamus scriptorius. II, II, lame de la pie— mère qui couvre une partie du ventricule du cervelet. Les vaisseaux, très— déliés et nombreux ceux du plexus choroïde. plexus choroïde du ventricule du cerlo, lo, g, 8, 8j g, velet. Sa tête est en 8 ; il forme diverses circonvolutions, et il qu'elle soutient, communiquent avec En lo est sa portion transverau mo^eu de laquelle le plexus s'amincit de 8 a/g et de g a lo. sale qui est très-déliée, et choroïde droit communique avec le plexus choroïde gauche. Je dois prévenir que la forme de ce plexus dépend beaucoup de sa préparation. Ici , il est détaché de ses adhérences au ANATOMIE DU CERVEAU. bord inférieur du cervelet, et on du cervelet férieur • dans le voit ventricule. Dans la figure quatrième , il le 175 quatrième adhère au bord in- varie aussi beaucoup pour la gros- il seur dans les différens sujets. 17 i3 , , , 17, branches artérielles fournies parles vertébrales. portion du ventricule du cervelet la pie- mère lame de i3, 37 vu au-dessous de la extrémité inférieure du sillon du ventricule du cer, la terminaison appelée communément le , On velet. , qui en cache une partie. voit en 27 bec de la plume à écrire. 12, On relief blanc et divergent, que l'on replancher inférieur du ventricule du cervelet. petit 12, marque sur le en trouvera les variétés décrites dans dente. Haller a vu ces reliefs au la planche précé- nombre de sept dans un , sujet. 16, naissance de '4 la moelle épinière. portion de la moelle alongée 17? 1 jambes du cervelet , sans qui se joint aux communiquer immédiatement avec la protubérance annulaire nom de l'a colonne , j'ai désigné cette partie par le ; ou pédoncule de la moelle alongée. Tarin appelée le corps pyramidal antérieur ler l'a décrite sous le nom et latéral , et de processus à cercbello ad Hal- me— dullain splnalein. 14, i5 23, , le nerf vague. 24, 25, ramifications produites par le mélange des substances grise 21 , 18 et blanche dont on voit l'origine en 19, /o, 22. , 18, substance médullaire du cervelet qui forme dans de ce viscère une masse considérable. Plusieurs le centre auteurs , que dans 'a la tète desquels Haller doit être placé le cervelet la la substance blanche. Cette concerne les , ont dit substance grise est plus abondante que remarque est fondée pour ce qui portions du cervelet où ces deux substances sonL mêlées entre elle» , et non pour U masse entière du viscère SCIENCES PIIYSIOL. ET MEDICALES. 176 dans lequel la substance Llanche placée au centre est très- considérable. FIGURE II. Cette figure montre la moelle alongée et le cervelet vu de jambes du cervelet une section côté. J'ai fait a l'une des moyen de laquelle on découvre neur de ce viscère naissent de elle-même. 1,1, moelle alongée , comment les feuillets substance blanche de la la commencement de et la au lamijambe , moelle épinière. a , éminence 3,4' 5 , olivaire. éminences pyramidales. pédoncule ou colonne de la moelle alongée , appelée pat Haller processus à cerehello ad ntedullani spinuleni. i3, 14, i5, 16, nerfs de la sixième paire, ou moteurs externes qui naissent près des éminences pyramidales. 7, 13, nerf facial , ou communiquant delà face , ou la por- tion dure de la septième paire. 6 la II, nerf auditif, , septième paire. du pédoncule de la proprement dit, ou portion molle de Il se contourne en a sur moelle alongée , le bord externe qui est placé entre le nerf facial et le nerf auditif; les racines de ce dernier s'étendent jusqu'au plancher inférieur du ventricule du cervelet marque ; re- qui prouve sans réplique que la portion dure et la portion molle de la septième paire composent deux nerfs touta-fait distincts l'un de l'autre. 8, g, 10, filets nerveux intermédiaires que l'on trouve constamment entre les deux portions de la septième paire. M. Wrisberg Anatomiste très-liabile a donné a ces filets le , , noui de portio média inter coininanicantein faciei vum nervuin. M. Soemmerring parlé avec précision de ces ] 9 , '.(o «n voit , de basi encephali mêmes ,21,22, contour de la , et pag. auditi— I 52 , a nerfs. protubérance annulaire dont les fibres transversales eu d. ANATOMIE DU CERVEAU. 17, 18 nerfs trijumeaux dont ou voit en , filamenteuse , et en 1 1 i^f la porlion 7 S la portion arrondie qui a la consis- tance d'un gros nerf. jambe du cervelet. J'en ai enlevé une petite couche pour mieux l'origine des feuillets en 24. 24 cette partie de la figure montre comment nais>,cnt de 20, que l'on vit , cette portion de substance blanche, huit a lames du cervelet; Comment ils se et on remarque en 26 dirigent en s'écartant quelle est leur disposition réciproque. tion, je les ai développés aussi neuf feuillets ou. 28 ig , 34 , , l'un de l'autre, et , 27 Dans , cette profondémeut prépara- et aussi com- plètement qu'il m'a été possible. La plupart de ces feuillet* se réunissent au nombre de deux ou trois pour former un petit pédicule qui leur est En commun j c'est ce que l'on voit en 29 34 un de ces feuillets sort en formant un angle aigu, entre deux autres qui le cachent lorsqu'ils sont et en f. , , dans leur situation nnfurelle. Cette exposition fait voir que du cervelet se comportent bien différemment des circonvolutions du cerveau soit a la surface soit dans la pro- les seguiens , , fondeur de ce viscère. 3o, 33 •qu'ils j 25, segmens du cervelet, vus a la surface, et tel» sont dans l'état naturel. FIGURE III. Elle représente le cervelet vu en arrière , de sorte que J'ei- trémilé du vennis inferior est autant écartée qu'il est possible de la paroi correspondante du quatrième ventricule qui est ouvert pour en développer l'intérieur. L'examen de ce dessin est très-important tails anatomi<uies , , parce qu'il offre un grand nombre de déinconnus à plusieurs de ceux qui ont écrit sur le cervelet, et que l'on ne trouve que dans le Traité d« M. Malacarne, célèbre Aiialomisle de Turin. blié de décrire la porlioii ici On avoit ou- du processus vormiforme qai ropiésentée, T. 6. J2 est 1 SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES. 7$ moelle alongée, 1,1, commencement de et moelle la épinière. 26 échancrure perpencliQulaîre , et commune du cervelet- a5, segmens situés près de cette échancrure. a8 28 , hémisphères droit , et gauche du cervelet. segmens du cervelet qui sont intacts. Ils ne sont point parallèles; mais ils se coupent en plusieurs points. 27 28 , 2, 5 , 4 , y 4j quatrième ventricule, ou ventricule du cer- velet ouvert. 3 sillon de ce ventricule , ou calanius scriptorius dont on voit l'extrémité aiguë, ou bec en a. reliefs 4,4, très-peu saillans du ventricule du cervelet. 10, q, 9, autres reliefs du plancher de ce même ventricule qui au lieu d'être obliques comme les précédens sont , , presque transversaux. Ils servent de r|'adicules au nerf auditif ou portion molle de la septième paire 6, g, 7 , dont on voit ici l'origine. 8,6, nerf facial , ou portion dure de la septième paire dont une partie est cachée par le pédoncule ou colonne de la moelle alongée que l'on voit en 5 , 5. 11, IX, cavité du ventricule du cervelet qui est tapissée comme en 4 , 4 par une couche très-miace d'une substance ., , molle 18 , et grisâtre. 19 , 20 , 21 , 22 peu près horizontale 23, 24, coupe très-superficielle , faite aux du seguieu.i cervelet , , a et au ni- veau du processus vermi forme. iq, Tû, 18, petit tronc de substance blanche placé vers le bord interne auquel aboutissent les lames blanches 21 , 22 , i5 23 , , 24- 16, 16, 17 , 17 , ï3 , T2 , i4, i4 , partie inférieure et profonde du processus vermiforme avec ses appendices. J développé ici tous les petits segmens, dont la réunion et mélange forment <f , /./, les éminences que nous considérons. En est la grosse portion du vermis inferior ; 1 ai le 5 , cette grosse portioa forme une saillie considérable, composée d'un grand ANATOMIE nombre de lames, qui DtJ CERVEAU. i^g rapprochent en i6 i6 et dont plusieurs disparoissent dans le trajet , compris de i6 î» 17, Dans se , , cette direction les feuillets qui se contournent de 16, sont parallèles de 16 à 17 ceux qui sont marqués 21 : là ils se F a confondent avec 21 d'où il résulte que quelle , manière dont ces segmens sont groupés , considérés individuellement ils ont au fond une structure a peu que : soit la , près semblable. i3, 12, assemblage de petites circonvolutions très-éléqui fout dans les ventricule du cervelet une saillie a peu près de la grosseur du petit doi^t. gamment disposées , M.Malacarne Elle e^t arrondie en 12. l'a comparée a la înetle ugola. Je dois prévenir que pour mieux faire voir la distribu- tion de la substance blanche dans les feuillets ou segmens du cervelet j'ai enlevé une couche superficielle de la saillie marquée i5 d ,f ,f et de ses expansions ou ailes marquées , , La ou grosse portion du vemiis inferior ^ marquée i5, d^f, /, est appelée la pyramide lamineuse j>ar M. Malacarne. Ses segmens s'étendent en manière de commissure d'un côté du cervelet a l'autre. et qui s'apSur les côtés de la saillie marquée 13, i3 pelle l'éminence mammillaire du verniis inferior s'attache un repli formé par la pie — mère et par une lame trèsdéliée de substance blanche. Ce repli se dirige sur le côté; 16, 17. saillie , , , son bord postérieur est arrondi et il adhère à la substance blanche du cervelet, tandis que le bord antérieur est flot, tant et libre. Il résulte de cette disposition rigée en devant et semblable à qui en a fait mention manière l'office a , valvules semi lunaires ; donné mais de valvule , lames en 14,0, échancré. En o , 14 > o. En elles ne font en appelle naires de l'cminenee mammillaire ces caA^ité a ces expansions le comme je les une di- un panier de pigeon. Tarin 14. i4 o est le bord fixe les du vermis j est le convexe. nom de aucune lames semi-luinferior. bord On voit flottant et SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i8ô FIGURE IV. Cette figure montre la face inférieure du cervelet et une du plexus choroïde du quatrième ventricule. extérieur du cervelet. saillie postérieure des deux hémisphères du cervelet. partie 18,18,18,18, contour "j "j , , i3 , i3 i4 , n segniens de ces , i4 , 5 ^ ^ du trace mêmes hémi>phères. du sillon inférieur cervelet. segmens inférieurs de ce viscère qui ne sont point 17 i5. parallèles ; leur courbure augmente en i5 iT , , , 8, q, 8, Q, portions arrondies et inférieures des hémisphères du cervelet. Entre ces deux portions est une cavi'é alongée appelée par Haller vuUecula. On voit cette cavité 12; elle correspond a l'échancrure postérieure en 10, commune et rriarquéc d. 10, 11, 12, 6, partie postérieure et inférieure du processus vermiforme. On en voit la figure précédente en offre les I , du cervelet ventricule , la grosse portion en i o 11, , déveioppemens. ou quatrième ventricule très- ouvert. 2,2, substance médullaire coupée de part et d'autre pour mieux découvrir les objet- exposés dans cette figure. plexus choroïde du quatrième ventricule. 5 6 5 4 On le voit sur le bord inférieur du cervelet qu'il faut pour 3 cela soulever en l'écartant de la moelle alongée. En 5 , » > , , , , les portions les plus volumineuses de ce plexus. Elles forment de petits paquets de vaisseaux. En 4 4 > ^e eu 6 , il est très -délié, et il passe 5,5, sont , plexus est plus mince 3iu" le la ; vennis inferior avec une sorte de régularité figure l'exprime. On A'oit , comme sur la surface inférieure du un grand nombre de rai.neaux artériels très-fins qui communiquent avec les vaisseaux du plexus choroïde on cervelet ; aperçoit ce la figure même plexus préparé d'une autre manière aiais première de celte même planche. , ANATOMIE DU CERVEAU. F Je me proposé de suis dnns la A de ce viscère. possible G U R K V. I dans cette figure comment faire voir du face supérieure cerA'elet naissent les segmens , cet effet, j'ai écarté, autant qu'il plusieurs segmens les uns des autres, et , i8i le sillon supéiieur du m'a pour découvrir comment cervelt^t On sejvmens se comportent au fond de ce sillon. été ouvert j'ai ne voit Ifs ici qu'une moitié du cervelet. 1 , moitié de superficielle et 'a protubérance annulaire dont une coupe lioiizontale montre qui se dirigent les filets transversalement. 2 jambe du cerveau. , 5,3,5,3, contour de la moitié du cervelet qui est ici représenlée. 11, II, II, q, 8, lo, face supérieure du cervelet. 12, moitié de l'échancrure perpendiculaire postérieure. i3, bord postérieur. i4 , bord an éiieur. 5,6, 7, fond du sillon bords qui sont le fond d i sillon on voit en a , naiss?nt a angle supérieur du cervelet dont les très-écartés se voient en S ici aigu ; , même , sillon , , d , d , 9 conservent é'endue qu'ils avoient a l'extérieur que l'on voit en d S , , d, d , PLANCHE Cette planche réunit , , que j'ai a peu près ceux d. XXVIII. pliisirnirs ilûtails relatifs publiés jus(|u'ici qu'une idée incomplète iioitroit Dans tels sont structure dix cerv^elet et de la moelle alongée les dessins 9. quelques .segmens qui , tandis que les autres qui décrivent une ligne courbe au fond de ce la a ,a , et sans lesquels , à l,i dont ne donnent on ne con- qu'imparfaitement ces divers organes. FIGURE PREMIÈRE. Elle représente le grand sillon du cervelet , le trajet et SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES, i82 pyramidaux au en même temps prolongement des corps le protubérance annulaire et , travers de la offre la elle situation respective des nerfs de la septième et de la cin- quième paire. 29 "9 , , sillon inféiieur du cervelet où aboutissent divers s/îgmens de ce viscère. 30 , 26 , 3o 27 , , face postérieure et inférieure 28 , 9,6 , 28 du cervelet Les segtnpns qui iillon plusieurs élévations dans I le trajet a , s'y , ou grand terminent forment monticules ou lobi'les que l'on voit , de ce sillon en 26, 27. moelle épinière près de la moelle alongée. , 5> ê, moelle 3,4? marqué 5 , 4 J les alongée dont le sillon antérieur éminences olivaires sont exprimées en6 éminences pyramidales en et les du cervelet. sillon latéral et circulaire , a, a, a, a, 10, ]o borizontalement et II, 5 , est , 6, 5. protubérance annulaire coupée en dessous au-niveau des éminences pyra- En a, a, 10, midales. et roTîgeâtres le trajet et le 10, 11, sont les fibies transversales de la protubérance annulaire^ en 7, 8 sont prolongement des corps pyramidaux au travers , de cette protubérance. Les filets ou stries qui en résultent dans les s'épanouissent en divergeant vers/", y, i5, l5 jambes du cerveau. Voyez à ce sujet les planches XIX , , et XX , c c <^ , de cet ouvrage. , 17, I 8 16, la fosse des nerfs moteurs des yeux où sont des trous dans lesquels s'enfoncent un grand nombre de vaisseaux. 14, 14 > les éminences mammillaires coupées horizonta- n"». 1 16 6 , j , , On lement. voit que leur écorce est formée de substance blanche. 3 I A , 1 3 , nerfs moteurs des yeux ou de la troisième paire. origine dans le leur marquéea 12, cerveau s'ont des fibres divergentes 15. espace qui est toujours teint d'une couleur y 9> 9 fi noirâtre vers le bord interne dos jambes du cerveau, et que 1 j'ai f appelé tache Lîune, ou locus niger cturum cercLii, ANATOMIE DU CERVEAU. i83 18, 18, 18, 18, coupe arrondie des jambes du cerveau. 19 20 , nerfs trijumpaux , on voit , ou de la cinquième paire dont , partie postérieure ou gros-se portion en ig la marquée 20 tandis que la petite portion , 20 , iq , , est antérieur» et filamenteuse. 22, nerf facial, ou portion dure de la septième paire. 21 24. 23, 24, nerf auditif, ou portion mo.le de la septième paire. Il naît du ventricule du cervelet. 23 25 ?,5, filets , cédens e : e , nerveux intermédiaires entie on en trouve deux ou espace blanc , et a peu près triangulaire aux jambes du cervelet tient les nerfs , pré- trois. , qui appar- sur les cotés de la protubérance annulaire, entre les nerfs facial, auditif et les nerfs trijumeaux. FIGURE II. représente l'espace compris depuis Elle 18, 18, dans la figure précédente les radicules des nerfs a découvert enlevée ici. 6,6, les , 8,8, moteurs des yeux sont beaucoup plus parce que la tache brune marquée 9 , jusqu'à avec cette différence que jambes du cerveau coupées près de la , / , est protubé- rance annulaire. 5, 5 , 5, 5, coupe arrondie des jambes du cerveau en devant. 4,4» coupe 3 des éminences mammillaires. fosse des nerfs , 1,1, moteurs des yeux. nerfs moteurs des se prolonger en 7 , 6. yeux d>)nt Quelques-unes on voit les radicules se confondent avec les des corps pyramidaux qui traversent la protubérance filets annulaire. a , a , JJ , 3 , annonce In piano occupée par du cerrenii. teinto qni hi'HiP dfs jainbivs filets la tacho antérieurs et divergens des corps pvramid.iux. i5 SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. FIGURE III. 1 on découvre la partie antérieure la partie latérale de cette moatre lie la luème inoëlle avec une coupe aussi latérale du cervelet de Dans première la figure moelle alon^jée. , Ici se , manière I , faire voir le corps dentelé ou rliomtoïdal. a moelle épinière près de g éminence , olivaire. alongée. L'éminence olivaire du côté ïieure de la moelle opposé ne peut a , moelle la alongée qui joint se aux communiquer immédiatement avec protutérance annulaire. Elle sépare le nerf auditif du jambes du cervelet la dans celte position, se voir portion de , moelle alopgée, corps pyramidaux situés a la partie anté- 3,4,5,6, a la moelle alongée. 2,5,45 ïierf facial, et important d'en bien étudier est il pour connoître , sans de ces nerfs l'origine moelle alongée. C'est en partie dans ce pédoncule tout entier que j'ai fait et la la position structure de la le dessein dessiner de montrer ici la moelle «longée vue de coté. II 12 , nerf auditif. , marqué lo, nerf facial 21 22, dans la figure premier* , de celte planche. i3 14. , 7,8, filets nfrveux intermédiaires. nerfs de la sixième paire , ou moteurs externes qui naissent des corps pyramidaux. 18 ig , '»6 , .protubérance annulaire dont on voit transversales en i5, 16 , 17 , 1 5 , 1 8 , nerf de la portions sont marquées en 26 , 27 , 28 , les fibres !p» et le rapbé en 3S. i cinquième paire dont 5 , i les deux 6. portion du sillon latéral ou circulaire du cervelet. 9.g 3o, , 3i 02, 53, lames médullaires et corticales qui , ïésultent de la coupe a4 du cervelet. substance blautho au milien de laquelle le ecjrps rliomboLdal est placé. , 26 , ')7 , ANATOMIE DU CERVEAU. 20 21 , 22 , 23 , corps festonné ou dentelé , du serraLuin tatuni sive cervelet dans son entier Vieussens. Considéré ovale avec plusieurs pointes. Ici En rieure où marquées. En il -25 , , où les est sa partie deninté- y a moins de dentelures. En 20 est le centre. Les sout composés d'une suh ;tance analo^^ue a dentelés que l'on connoît sous celle cependant différence nom le sont pourvus. Le nom beaucoup mieux venir de cor/75 dentelé v\ a paru lui forme j'ai fait dessiner , con- que celui ici a été faite circonstance importante a remarquer. , FIGURE Le corps festonné ressemble dans quelques — unes de ses celle de haut- en bas a le voit dans , nombre de vaisseaux dont à raison de sa , de rhoinhoïdal. La coupe que obliquement de corticale, avec ee'te que leur couleur a plus d'intensité ce qui tient sans doute au grand lis forme un globa il on n'en voit qu'une section. , 22, est sa partie latérale et supérieure '21, telures sont les plus corps , , rhonihoidal par appelé , i8'ï corpus den— où cette figure a IV. peu près a un ovale aplati , dimensions, parmi lesquelles moins d'étendue- c'est ce que l'on coupe a été faite verticalement la de devant en arrière. 5 G , 5 , 7 , bord supérieur du cervelet. extrémité antérieure. 7 , 2 extrémité postérieure. 5 , i3 , 1,4, i/f, , I 5 faces inférieures et obliques. , 16 , 17 , 18 , 19, 20 , 21 , ramifications de l'arbre de vie. 8,9, 10, II 12, corps festonné ou dentelé, environné de la substance blanche dii cervelet dont on voit l'épaisseur , en bord supérieur en 12 et les dentelures antécentre de ce corps est une quantité plus ou moins grande de substance blanche; il est mOÎns éloigné de la face supérieure du cervelet que de rinférieure , et du Lord II , 12, le rieures en 10. Au interne q?ie de l'externe. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. i86 FIGURE V. Elle représente une portion de la moelle corps festonné auxquelles alongée et le dentelé ou rhomboïdal des éminences olivaires , une coupe yerticale dans leur milieu de j'ai fait droite à gaucUe. I I commencement de la moelle épinière. '2,n,/^,a,a,5, moelle alongée dont ou yoit en 2 3,4» sillon antérieur et moyen ; en 5 5 5 l'extrémité supé, le j , rieure qui est la plus large protubérance annulaire; en a, a, a, a dans l'intérieur de laquelle se , , qai a été coupée près de la et , , l'éminence olivaire trouve un corps dentelé ou festonné, a peu près semblable à celui du cervelet, et qui est marqué 6,7 à gaucbe j le 8 j son plus petit diamètre est de droite plus grand est de liant en bas. La substance inférieure est d'un blanc mat j les dentelures sont jaunâtres. On peut dire de ce corps ce que Petit de Namur a dit du corps festonné du cervelet qu'il est composé d'un grand , nombre de vaisseaux. Dans le cervelet , la couleur des festons est plus foncée. FIGURES La figure V VI et VII. représente les corps festonnés des émînences olivaires dans leur grandeur naturelle. Ici je les ai fait dessiner vus à la loupe En , afin qu'ils fussent 3 est l'extrémité supérieure rieure en est le centre. J'ai ou rhomboïdaux dans tous les 5 1 ; plus sensibles. en 2 est l'extrémité infétrouvé ces corps festonnes cerveaux humains que j'ai disséqués. PLANCHE XXIX. Les veines du cerveau n'ont point autant de soin que Pour les faire été décrites avec les autres parties mieux connoître , je de ce viscère. les représente ANATOMIE DU CERVEAU. 187 injeclées dans celte planche, et sans injection dans la planche suivante. Ici , supérieure et convexe des hé- l'on voit la face misphères du cerveau. Les veines qui se ramifient sur lobes se dirigent vers la cavité les du sinus lon- gitudinal supérieur qui s'étend de devant en arrière, long du bord supérieur des os pariétaux. le 1,1,1, 1,2,2, 3,3, contour du cerveau. du cerveau. 4 , partie antérieure 5 , partie postérieure du même viscère. sorte de conduit A'eineux qui 4, 6, 7, 8,9, 10,11, 5, placé le long du bord supérieur ou convexe de deux hémisphères du cerveau entre les nom de sous le sinus longitudinal supérieur. plus étroit que augmentant a , et le A'ers mesure milieu et qn'il se faux, la est que l'on conuoît En 4 en arrière , ^ » > '1 ^''* son volume porte dans cette direction ; en 9 lo, il est très— large , et il se divise en deux branches qui laissent entre elles un espace vide en 58. Cette struciure , beaucoup près constante le plus souvent il sans former ainsi deux branches séparées. ne faut pas croire- que les veines du cerveau quoique n'est pas a , , s'élargit en arrière Il ; , , souvent très -remplies de sang, soient aussi volumineuses qu'elles le paroissent ici. La matière de l'injection les a beau- coup distendues. 12, i3 , i4> it'» i? > veines nuléricures qui s'ouvrent dans du sinus j elles sont aussi beaucoup moins grosses qu'on ne le?) voit ici. Les veines marquées 12 et i3 forment un angle aigu en devant et s'ouvrent dans une direction contraire au cours du sang que contient le la partie la plus étroite , sinus. La veine sont marquées 14 s'ouvre presque a angle droit ; celles qui 16 et i-, quoiqu'elles paroissent former angle droit avec le sinus avant que l'injection les plies et relevées , éloicnt couchées eiit obliquement en ua rem- arrière. SCIENCES THYSIOL. ET MEDICALES. i85 18,19, 9o , 21 , 22 moyenne du partie toutes plus ou parviennent "a 25 , veines , s'ouvrent dans la qvii moins obliques de devant en la cavité du sang qui moins oblique, direction est la 24 , sinus longitudinal supérieur ; elles sont arrière, et elles du sinus dans un sens contraire à la parcourt Celle qui est marquée igj celle qui est marquée 23 est la plus le étroite. a5 du 26 sinus. , veines qui s'ouvrent dans On remarque encore que partie postérieure la oblique dans le trajet est le sens des précédentes. On 4" 45 47 , 46 4? voit en i 5 , 44 '4 35 5.5 , 56 5o 41 5i 53 , les ramifications de ces 29 3o 49 veines elles se distribuent sur la surface du cerveau dont 67 , , , » , , , î , , , > , , , ; on reconnoît 66 , 65 , en 68 les circonvolutions 64» ^9 en 36 '} 09 , 4° , suivent presque parallèlement la En tudinal supérieur. 30 33 , rameaux veineux voisins; en 16 , > , 61 , 67 , 6q , 6a , 63 , rameaux veineux direction du sinus longi27 , les une veine passe sous les d'un tronc fort court sortent , des brandies nombreuses; en 3o , 3i , 53 , sont des divisions veineuses qui s'étendent au loin vers les régions antérieures et postérieures trouvent fe ; des en 57 , 57 , 63 anastomoses , 53, 53 qui ^4 , 54 , , 4? » 4? ont cela de particulier > qu'elles se font par des veines d'un assez grand calibre. On doit remarquer encore que les veines droites et gauches considérées lorsqu'elles s'ouvrent dans le sinus , ne sont point opposées, mais alternes, c'est-à-dire , qu'elles ne sont point «iisposécs par paires t[ai , mais irrégulièrement ne gardent aucune proportion entre et a des distances elles. PLANCHE XXX. FIGURESletlI. Ces deux figures montrent à peu près ij^ le la planche précédente , les mêmes objet» avec cette différence cependant ANATOMIE DU CERVEAU. opines ne sont point remplies d'injection fin'ici les culairemcnt la bas en haut et qu'an qu'après avoir enlevé la du crâne, on coupe» de part et d'autre cirdure — mère, et qu'on la soulève ensuite de d'un et , suppose Je lior!7,nntal. osseuse calotte , dessinées sur une surface convexe» on les voit sur lio'i d'être un plan 189 cotés vers l'autre. On du cerveau les suit des ainsi les veines supérieures on et , découvre jus- longitudinal supérieur. C'est pour faire voir le plus grand nomLre possible de ces veines que j'ai préféré de qu'au sin'.îs montrer sur un plan horizontal. On doit regarder cc>p'.an le développement des deux bord< des hémisphères les comme du cerveau près du bord convexe de la faux. b région antérieure du cerveau et de a b a , , , y la dure- mère. c , d e , e c , , , e , d , e , région postérieure du cerveau. bord supérieur du cerveau près du et interne sinus longitudinal supérieur. b,b,b,b,b,b, du cerveau que bord interne , 2 , ici e, 6,8,9, '"' Hjig»'^' /'/'/' dure -mère qui recouvroit la 3 , 4 5 5 soulevée *'^ 5 ! 7 > ^'^^ de manière , quelque distance de leur faite à parallèlement a la direction de la faux. e,e,e,e,e, de coupe longitudinale des hémisphères suppose l'on la région hémisphères du cerveau, h portion correspondimte montrer comment i , et qui est les veines pé- nètrent dans le sinus longitudinal supérieur. i4 > '4' '4 '4 > ^A j '4> petits corps arrondis et de 14 consistance plus ou moins solide, que l'on connoit vulgaire» 5 ment sous nom le de glandes de Pacchioni. lièrement distribués le long Je pense, du sinirs avec Alhinus, que la glandes, et que les grains dont la forme, le volume et l'existence dure — mère n'a point de il s'agit même , La (I;^ur3 dont On intime, et l'on ne sait quel première moutre le côlé le nombre , n'ont rien de cons- tant, ne sont point de nature glanduleuse. est leur structure sont irrégu- Ils longitudinal supérieur. droit ignore quelle est leur usng\ ia figure , et SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES. 90 1 représente le côté gauche seconde séparément je les ai ; dessinet fait parce que la distribution des veines n'y , est pas la même. Ceux qui compareront les deux figures que je publie avec la description des veines du cerveau, que j'ai consignée en page /;9 et dans i'-8i suivantes , le volume de l'Académie des Sciences , Irouyeront entre elles le plus grand eccoi d. 5o 5i , 52, 53, plusieurs veines , comme ti-sent gauche le côîé supérieur a la partie antérieure , commencent , abou— côté droit qui 22, , 9.3 dan» , du sinus longitudinal sans qu'elles offrent presque aucune obliquité. , Les veines marquées 24 droite du qui sont marquées 21 celles a droit au sinus ; , 57 , , du sang que sens opposé au cours Les veines 56 23 , a gauche 55 , à et 54 marcher un peu obliquement dans un . » le sinus contient. semblent aboutir en formant un angle mais une portion de ces veines dans l'épaisseur des membranes , et cachée est pénètre obliquement en 5g dans le sinus. Les veines correspondantes 28 , 2q, 3i 02 , , ont une obli- quité plus maixjuée dans leur marche. Les veines 34 35 , 38 , 5ô ôy , 42 ,4^ » 4^ 5 4^ '^ gauche , ôi 62 , 63 64 , 66 , 67 , 6q 70 , 72 a droite , ';-9, 60 âe portent obliquement de derrière en devant vers le sinus j , , et , où elles s'ouvrent , , voit en 79 48 et i On 66 , 64 , 65 et 68 a gauche. , 62 membranes dé après avoir fait entre les dure — mère un trajet également oblique la 4 , , , observe que dans le , à droite , et , comme on en 38 39 , milieu de cet espace en 60 , , lé 4i » 61 , Ï6S veines sont beaucoup plus volumineuses 40 44 qu en devant ou en arrière. Dans cette dernière région les , > ' veines sont beaucoup comme 4° 7 on 4? 5 moins nombreuses et plus étroites voit en 4? . 49 > tig , 71 et -i. veines qui montent le long de la faux t le se ramifient point comme les , et qui ne autres sur la surface convexe des hémisphères du cerveau. La position de ces veines a été , ANATOMIE DU CERVEAU. tin peu dérangée en soulevant la dure , 151 — mère. Dans l'élude de cette planche on voudra bien y avoir égrad. J'ai compté douze veines du côté gauche et treize du côté droit. Plusieurs veines se réunissent dans le niême confluent comme marquées Sa, 53 et 21. un chemin assez consilames de la dure— mère la plupart étant celles qui sont La plupart de ces veines faisoient dérable entre les • du sinus arrivées au niveau portoient même remonter ensuite , plongeoient au-dessous et se assez loin de sa cavité pour se quelquefois et s'y , ouvrir au travers des brides de son angle inférieur. Dans XXIX planche la considérable , que celui qu'on aperçoit En le , nombre des veines est moins parce qu'on n'y voit pas un espace aussi étendu ici. 5^,6, se trouvent des ramifications veineuses dont plusieurs communiquent et s'anastomosent entre elles. En 6,9, 10, II, 12 sont des faisceaux ligamenteux ap— 2 , 3, 4 , partenans a la dure— mère , qui se croisent eu différens sens. Les grains appelés ^/««rfc5 de Pacchioni sont semés parmi ces faisceaux et sur les veines qui aboutissent au sinus. Ayant soulevé bise, hémisphères pour voir les observé j'ai la a , du cerveau un qu'il sortoit les veines de la hauteur des ailes ptérygoidiennesj assez grand nombre de rameaux la dure — mère dans veineux, dont quelqnes-uns pénélroient la partie qui répondoit a la fente sphénoïdale supérieure. Lee autres veines, qui étoicnt au nombre de sept ou huit, , et formoient un gros tronc qui parcouroit de se réunissoient devant en arrière moyennes : , et ce tronc sur le rocher sinus latéral , ; et s il presque directement , cérébrales les fosses qui est quelquefois double , passoit ouvroit immédiatement a l'extrémité se portoit par- conséquent dans du un sens directement opposé au cours du sang. En continuant de soulever la masse du cerveau à la hauteur de l'apophyse pierreuse j'ai vu trois ou quatre veines , , 1 SCIENCES PH YSIOL. ET MEDICALES. 9 '2 pour former un tronc aduércnt a se réunir dure — mère la du cervelet qui se portoit dans une direction , parallèle a l'extrémité postérieure du tronc précédent , et qui de tente la marchoit directement de devant en arrière vers le sinus il se dirigeoit par conséquent aussi latéral où il s'ouvroit , • dans un sens opposé à celui de la circulation du sang dans •le sinus. En qué soulevant encore plus les lobes postérieurs, trois «inus latéral , j'ai , le presque perpendiculairement. Ayant coupé arrière remar- j'ai ou quatre veines réunies qui ])éaélroient dans la tente du cervelet, et l'ayant renversée observé les veines du bord postérieur rieur du cervelet, et j'en ai en supé- et vu plusieurs Irès-considérnbles en formant un coude et en qui se détacboient de ce bord , , faisant un trajet très-considérable de dehors en dedans conséqucmmcnt dans une direction contraire a celle , et du sang qui circule dans les sinus latéraux de dedans vers le dehors. Les deux veines qui, des bords du cervelet alongée se portoient , dirigeoient, celles du cervelet de derrière en devant de la moelle alongée de devant en arrière pensoit réciproquement contraire rection j celle a de la moelle et vers le sinus pierreux supérieur et il , , se celles ce qui se corn— j ne paroissoit pas que la di- du sang marquée dans fût cette région. En soulevant une veine qui cervelet un le se dirigeoit de peu plus bas vers l'extrémité postérieure du sinus latéral cotirt Il , et elle rieure , soit de la face supérieure du cerveau ou du cervelet, rection contraire a celle sansdoute la vitesse de tous les coiis'ionccs aperça de ce viscère son trajet étoit j y pénétroit presque directement. paroît démontré pnr cette exposition les veines j'ai , la face inférieure , du sang ; que presque toutes de la face infé- se portent dans une di- cette opposition en retarde but vers lequel semble tendre vaisseaux dans le cerveau, dans , , soit il y a la structure plusieurs cir— lesqïiellos ce fluide doit s'accuinuier et gonfler ANATOMIE DU CERVEAU. les sînus; mais la place qu'ils occupent garantit des funestes effets qui pourroient eu lésultex- igS le cerveau ces cavités 5 de forme triangulaire ou aplalie sont logées dans l'intervalle , ou des circonvolutions du cerveau, qu'elles ne lobes des peuvent compiimer que extrême que : cerveau le comme il dans ces précautions le où cas la distension est étoicnt d'autant plus nécessaires une , -grande quantité de sang, comparaison des diamètres des artères reçoit résulte de la très carotides et vertébrales avec ceux des artères sous-clavière» d'une manière très qu'ils surpassent - marquée. poussé encore plus loin l'examen des vaisseaux qui J'ai se portent vers les sinus , en recKerchant quelles sont la struc- ture et la direction des A'eines externes appelées émissaires de Santoriiii celles qui passent par les trous pariétaux et ; mastoïdiens dans sinus latéraux ticulière. crâne; , même en est de Il j'ai fait longitudinal supérieur et dans les le sinus ne m'ont paru affecter aucune direction par- du des émissaires de la base Gunz a ce sujet une autre remarque. sieurs autres anatomistes réduisent a une ou deux et plu- les veines qui du sinus caverneux passent dans les sinus sphénoïdaux j mais je me suis convaincu par des dissections multipliées , que les sinus caverneux et orbitaires communiquent par un plus grand nombre de veinules avec les arrière— narines J de sorte que les hémorragies critiques qui se font par le nez , dans les fièvres aiguës où la tèle est affectée s'expliquent , facilement par ce moyen. Quoique l'introduction des veines dans les sinus se fasse a peu près les lames de la dure-mère obliquement entre comme , un possible d'y faire refluer sinus vers les veines ce qui tient , , ce que sans doute sont alors très-dilatées avec le sinus Hi'ont dans la vessie les uretères pénètrent , , et fluide j'ai a ce j il est de la cavité cependant même du exécuté plusieurs fois , et que plusieurs de ces veines communiquent dans par une grande ouverture. A certains cas la vérité les flniJes toujours paru éprouver plus ou moias d'obstacle dans T. (i. i5 1 9 SCIENCES PHYSÏOL. ET MEDICALES. 1 Ce rrfliix dé ainsi l'on conçoit j la respirniion et dans les comment dans les grands effortsmouvemens musculaires cou— tinués avec une énergie soutenue pendant un certain temps dans tions du cerveau en , sans que les fonc- et les mais cet ; veines se remplissant enfin par surcharge devient générale. la , sang peut s'accumuler le soient notablement troublées intervalle a des bornes les sinus , les sinus FIGURE Ce dessin montre connoît sous le nom III, la portion de la dure de faux du cerveau , — mère que Von avec les sinus qui sont placés sur ses bords. a , a a , , le bord trancliant et concave de la faux àa. cer^ eau. ^ , h L , b , le bord convexe. portion antérieure de la faux. J^ , , portion postérieure de cette la La faux même production. qui sépare les deux bémisplières du cerveau est étroite en devant en 22, ^3 ; en arrière, elle s'élargit en 2-, 96. La partie 14, i5 est implantée sur la tente du cervelet ; différens plans de fibres ligamenteuses s épanouis, sent en i5, 26, 26, ST et se croisent. , C'est surtout a la partie postérieure que ces plans sont remarquables. Ils s'af^ ibiblissent en 24. Dans plu ieurs sujets dans sa coniinuité , le tissu lière se trouvent entre les mailles trousseaux ligamenteux. •rides de la faux interrompu est et des vides d'une configuration irrégu— ou trous en 22 , va On , que forment aperçoit quelques '„5- les différen» - uns de ce» Le bord tranchaut de considérée dans sa partie antérieure , 1?. faux, n'est point en contact avec le corps calleux qu'il louclie en arrière dans une assez grande étendue. Souvent on trouve des ossifications entre le» îamcs de la faux. 2, 5, ourerl. Il 4^059» 10, II, 54, sinus longitudinal supérieur , long du bord convexe de la faux eutie est placé le ANATÔMIE DU CERVEAU. Jeu u/y qui la forment. Ces deux lames sont une produc— larrie» membrane lion âe la interne de ladare-mère. de cette production forme La lame externe la paroi supérieure du sinn» , et ce n'est qu'après l'avoir fendue dans toute sa longueur qu'on aperçoit la cavité de ce conduit veineux. Le sinuslongitudinal supérieur de pitale en h 12. moyenne de Il est ^ est étroit et en arrière en /^o 40 , r 4° ) logé dans une goutière creusée corona) pariétaux Ll "9 j 5 ^ a la partie le en devant eu En 9, 54. , "8 , 37 de ce conduit veineux on voit Lorgne moyenne occi- long du bord supérieur des deux à la partie moyenne et supérieure de l'os oc- l'os cipital. et s'étend depuis le trou «oronal en k jusqu'à la protuLérance l'os , 32 2 , 3. Il s'élaigit en dessu.s 5o 5i , 5-' , et en 36, sont les deux angles supérieur.? ?.g , , triangulaire qrii est les poitions irrégulières de , vers ces angles : membrane externe de dure -mère qui a été fendue longitudiualement pour pénétrer dans le sinus. le la m , jfi , petits grains connus sous nom le de glandes de Pacchioni. 2,3,4> 5,6, i3, 12, angle 7, 8, g, 10, II, 53, 54 du sinus longitudinal supérieur. On y voit des brides plus ou moins iransA'crsales mais toujours très— irrégulières et quelquefois très - nombreuses sous lesquellc«< sont des excavations plus ou moins obliques dans lesquelles s'ouvrent les extrémités des veines d cerveau. Ces brides 5 inférieur et aigu ; , i et ces 9 , sont très e^ccavations - , loj elles sont souvent très térieure en 3.-), La portion rapprochées en 5 . 6 7 , 8 , - grandes vers la partie pos- 54. la plus large du sinus longitudinal supérieur s'ouvre le plus souvent dans le sinus latéral droit. Quclquefoi,'» il bifurque se , et le deux sinus latéraux sang qui ; mais il le grande quantité dans celui qui q ) ly , 18, contient passe alors dans le» se porte presque toujours en 17, veine a laquelle ou a donné sînus lonojtudinal inférieur ; jilu» est a droite. elle est placée le le nom de long du bord trancliant et conv6x« U« la faux. Pour l'ordinaire le liera ou sciences PllYSlOL. ET MEDICALES. îqS bord en le quart antérieur de ce que j'ai fait dessiner en c'est , elle reçoit celles qui sortent i5, sinus droit , sive sinus quartus. , composent les feuillets qui est triangulaire dinal supérieur. Galien Il , reçoit dont on voit , , et trouve entre Il se de la partie la plus large moyenne de et la région supérituire et Sa cavité du voisinage du corps calleux dans le sinus droit. eile s'ouvre i4 est dépourvu. Dans la pièce que commence celte veine ; 7 comme la tente en 16 le tronc et la faux cervelet. du sinus longitu- celle sang versé par le du par veines de les le sinus longi- Pour prendre une bonne idée de ce sinus et des veines de Galien qui y aboutissent on consultera où l'on verra le confluent la planche V de cet ouvrage tudinal inférieur en 17. , , des veines de Galien marqué « ©u sinus quartus en 09 4° , > , s'ouvrir dans le sinus droit , 4^* PLAiNCHE XXXI. Ce dessin a du cerveau été fait pour montrer en place du cervelet la tente , , la tudinal supérieur entier et sans être ouvert, latéral Le , longitudinal inférieur et le le sinus sinus droit. corps calleux a été coupé au niveau de la faux dans et le sinus faux le sinus longi- la même sont, situées direction , ainsi au -dessous. Pour que tente du cervelet et les teur la moyennes a fallu il , les parties faire voir couper très - qui au dessina- fosses cérébrales bas l'os pariétal et Fos temporal correspondant. Cette préparation est une de celles qui nous ont offert le plus de difficultés à vaincre; elle ëtoit nécessaire pour compléter l'his- de toire I dure -mère et de l'un des , Si^pluni ^4 la , lucidum 23,25, ses productions. ventricules latéraux, le gauche, ouvert; le est enlevé. aG , 27 , corps calleux coupe longitudinale- ANATOMIE DU CERVEAU. On y ment. 197 voit les fibres qui le forment, et ses extrémitcs antérieures et postérieures en 53 et 2-. 23 , 21 32 , portion profonde de l'iiémisplière gauclie du cerveau. i3 , 12 22 , l'artère calleuse. , l'un des piliers de la voûte ou triangle médullaire. pédoncule de , g'ande pinéale. la 6, face interne de la couche optique gauclie. i5, i5, le fo)id du troisième ventricule. glande pinéale. 4 , la 2 , coupe de 18 , 5 commissure postérieure. la coupe des tubercules quadri jumeaux. , coupe de la protubérance annulaire. 3 , coupe de 7 , commissure antérieure. la coupe des nerfs optiques. lame blanclie qui s'étend des nerfs optiques vers 1;> i4 commissure antérieure la lame ig qui appartient au corp^ î : calleux se porte a sa rencontre. 8 , la carotide 3 y , nence mammillaire le nerf 3o et , l'entonnoir ou infunclihuluin y 10 , l'émi- nerf de la troisième paire ;0 , circonvolutions du cerveau qui sont arrondies , j 1 1 , le j de la quatrième paire. 3i 33 , , qui suivent à peu près les contours de la partie antérieur;* du corps calleux. Gi , 07 , 62 lambeaux de peau qui recouvroit , 58 5o , , portions de la dure faux interne des os pariétaux 62 , 55 cerveau 54 , 5 55 ce sont ; composent la , et bords d'une plus grande partie : la des fosses moyennes du grandes «iles les le crâne. mère qui recouvroit temporaux. - 17 spliénoïdales , qiii eia veine située dans cette excavation. 35, 56, 37, 38, 5g 4o , le sinus longitudinal supérieur commence en 35 vers l'a^opliy^e crisla galll et qui se , qui , , termine en 4i vers la protubérance occipitale interne. s'élargit en se portant en arrière. On le voit ouvert dans planche précédente. 48 j 4? > 46 ) 1- siuus longitudinal iafévieur. Il l.i sciences PHYSIOL. et MEDICALES. iq'3 4g lésion antérieure de la partie tranchante de la faux, , le sinus longitudinal inférieur où mence en 4.d 4"» ou quatrième. le sinus droit . , ne se trouve point 3 com- il /(S- On voit en 45 le tronc des veines de Galien coupé. Le sinus droit s'ouvre souvent dans 5o le sinus latéral j^anclae- 5i , sinus latéral le , ; en a h , c , , sont les orifices de ces conduits. 78 le "B 7- 70 67 , repli de la dure-mère connu sous de faux. En 54 est une ouverture qui la perce de 75 j nom , , part en part ; , , cette structure varie long du bord tranchant en -o, 71^ ; , la faux beaucoup. En ^'o , 4q » le plus rainée qu'en haut est des fibres ou bandelettes ligamenteuses blanches sont distiibuées irrégulièrement sur les deux faces de la faux mail es ou réseau On rieur. les vot' ; borl supé- elles sont plus serrées vers le en 7 j , 70 ,67 dessus et au delà du sinus en 72 , Ou 7"" 76 , , 71 , s'épanouissent en partant d'un centre J tantôt elles sont en tantôt elles sont di^>posées en éventail 73 retrouve au- les vers 44 : ^^) > > elles connmun Quelques-uns de leurs amas ont une forme pyramidale. Adrien Slevogt a comparé avec raison leur assemblage fibres 63 , 6 J , 6t la tente , la face supérieure et le lieu même du La faux s'implante sur cervelet. moyenne de ce plancher où ces deux productions entre leurs laines le sinus droit 4^ bord tranchant d'une porlion de , .j5 la et c est que se dans trouve En m ^Q n est dure - mère qui le , le se long de ce bord que quattième paire de nerfs marquée la , se joignent continue avec la tente du cervelet. C'est passe irrégulier a celui des musculaires de la vessie. 16. C'est vers le milieu en 63, 64 que la tente du cfrvelet est le plus élevéeEn 65 elle forma c'est-a-dire#ur les parties latérales , un plan i'\'j , , incliné , qui so termine au bord supérieur du rocher. Des faisceaux lirxamenteux (jui gles ,se voient aussi sur la tente ^UCtjoa , aipsi que la faux, se coupent sous différens ancervelfît en 64- Celte pio- du est très-tendue. ANATOMIE DU CERVEAU PLANCHE XXXII. 199 Cette planche représente les fosses du cerveau et du cervelet, recouvertes de la dure-inère. Le cerveau et le cervelet ont été j^iécédeiumeut enlevés mieux h\\e sinus de la voir les liase de du ciâne. L-s afin , autres sinus sont dessinés dans les planclies précédentes. 1,1,2,2,3,3,4,4, a b , a , l , c ,c d e du cràae fosjes cérébrales moyennes. fosses céréljrales postérieures. fosse ou excavation basilaire. , , liori/;ontale des os fosses cérébrales antérieures. , , coupe hauteur des oreilles. sciés a la e , 6,7, fosses cérébelleuses fosse ou du cervelet. ethmoïdale où sont logés de la première les nerfs paire. 5,5, Yoûtes , 20 .z5 , 24 j 28, orbitaires. nerfs optiques ou de la seconde 8, 8 24 p ^ire , coupés. nerfs de la troisièuie paire ou moteurs des , 5 .iS yeux nerfs de la ([uatrième ])aire ou pathéti^jues. les , nerfs trijumeaux ou de la ciuq.uème paire, coupés. 27 , 27 , les nerfs de la sixième paire ou moteurs externes dos yeux. 02, 33, la septième paire qid est composée de deux autres nerfs 37 38 5») 1 . , savoir de l'auditif et du facial. 07 , , les nerfï ,')S ,lfc , , 1 la huitième prdre. io Ufi f aooei;ioiie 3i) 1 de nerf liypoylo-ise. de la liuitième paire. la jilaude pituilaire siluce , dans \n fosse (jui porte le lucinc ;:oni. 12 , 10, la tii^e pituitaiie, 18 , radix pituiiailn l'artère carcliJe dont on v«il , ou l'oatounoir. Ihs différente» cour- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 200 Lures du sinus caverneux la cavité clans , , où elle est haî- gnée de sang. ?. et 2?. , veines qui sont situées derrière les ailes d'ingrassjas, , parallèlement a la direction de la fente sphénoïdale antéCette veine a été considérée par quel- rieure ou orhitalre. ques-uns connme un 19, sinus. veines qui rampent dans l'épaisseur de la dure- -îo j mère vers milieu des fosses moyennes du cerveau. le ï5, i5, t4} i4) i5 q 1 , sinus circulaire de la selle tur- le , nom M. Malacarne l'appelle du cîque. 5 En à'ellipilque. plus étroit qu'en arrière. est il , C'est i5, cette portion que quelques — uns ont nommée le sinus clinol'dien antérieur. Les extrémités i5 14 de ce sinus s'ouvrent dans le , sinus caverneux. 25, a5 10 18 , i5 j du sinus caverneux cavité , , distribués; où l'artère marquée les côtés vers Diverses petites lames ou profond. il est , Ce sinus s'étend sur est contenue. filets 1 s'ouvre d'uue part dans le sinus elliptique il de l'autre dans le sinus 4 , y sont et pierreux supérieur. 16, 16, apophyses clinoïdes postérieures, dont la forme varie beaucoup. Derrière ces apophyses est creusée Iransver— Le sinus clinoïdien postérieur saloinrnt une excavation 17. V renfermé est et , pierreux supérieur lieur. a'"), rieur où et de l'autre avec n'offre rien de constant. 3i 2g , 'jo , étroit en ; , est placé le ?>o 5-^ , le sinus pierreux ou pétreux supé- loug de l'ang e supérieur , •.>.(>, il est plus large en communique en devant avec il part avec le sinus le sinus occipital anté- Sa forme 5 il rocher et communique d'une le sinus et interne "u et du en 5^ caverneux en , "1 , avec les sinus 'aféraux en 5-. 3 i , 55 , â6 le sinus pierreux , de M. Malacarne. îl est ou pétreux inférieur, ou oblique et plus large que beaucoup plus court Sa direction est oblique, et il décourbe faisant portion d'un grand cercle. On a s'ouvroitdans le golfe des veines jugulaires, conjom- le sinus pélreux supérieur. crit une lig/ie eni qu'il ^^ementavec le sinus latéral. Mes observalions m'ont appris ANATO.UIE DU CERVEAU. 201 de ce golfe par une pointe osseuse rcconverîn qu'il est séparé d'un enduit cartilagineux par la luiitième paire Sy et , , 38 , a laquelle le trou décliiré postérieur donne passage. Ce sinus se dégorge par l'intermède d'une veine que l'on trouve dans la base du crâne devant la veine jugulaire interne. , que avec caverneux le sinus rieur dont il et , Il communi- avec le sinus occipital anté- reçoit le sang. Lorsqu'on injecte la veine jugu- laire interne pour remplir les sinu par celui-ci qu'après avoir coulé ; le fluide , le sinus ne passe druis caverneux. CtUe structure, qui n'est point d'accord avec les descriptions ordinaires quels que est celle , j'ai fait observée dans j'ai les sujets sur les- cette recherclie. Vieussens, planche 17, a aussi représenté le sinus latéral et le sinus pierreux inférieur , sé- parés par un espace remarquable. 54, 55, 56, 57 Hnllcr du côté , , 1 , 55 56 5 lemcnt sur 5() ,1e sinus latéral 5c) ou transversc de 5o , 5 , 52 5.") le sinus latéral ou transverse gaucl 1". , 4q peut distinguer deux portions dans ces sinus, dont liiu'; 48 On 54 58, j droit. , , , , a droite et , l'os occipital adroite, et 5i , 4S , , 4*^ 5o , , 5i , a gauche s'appuie tandis que l'autre 5^, 53 , marquée 57 , se.i- 53, gauclic est placée entre l'os occi- a pital et l'os temporal. J'appelle la première la portion occipitale, et la versc. Il seconde la portion occipilo-temporalc du sinus trans- aboutit en 57 et 53 au golfe des jugulaires plupart des sujets est le siaus qui dans la ne sont pas également élevés du che. Les sinus transverses côté de l'occiput. Ordinairemcut le siniiS droit tant que , plus large du côté droit que du côté gau- gauche 5^f naît plus 48. Parxni les veines qui sont dislribiiécs sur la base du cerveau et dont en général le volume est assez , considérable, la pbipart s'ouvrent dans le sinus caverneux et dans les sinus latéraux. Quelques-unes cependant aboutissent aux sinus pierreux inférieurs. Lorsqu'on passe un slilet de l'intérieur des sinus dans la cavité des grosses veines, on voit que presque toutes forment une sorte de sinus parliculier Missent comme à un tronc . auquel plusieurs veines se réu— commun dont la marche est oblique, SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 202 avant de s'oiirrir dans la cavité des sinus proprement dits. Ainsi, parmi le» vaisseaux veineux qui s'élèvent de la face interne des hémisphères du cerveau pour se rendre au sinus longi- tudinal supérieur côté, soit au , plusieurs fout un trajet assez long - dessous de ce sinus aux veines du côté opposé , quelques-uns et soit a se joignent avant de s'ouvrir dans cette espèce , de réservoir. 26 16 , veines dont quelques - unes sont plus ou moins , transversales , et auxquelles on donne le nom de sinus occi- pitaux antérieurs. Ces veines forment des mailles angulaires dans les intervalles qui les séparant. communiquent Elles surtout avec les sinus pélreux inférieurs. 4o trou occipital. , Il plus étroit que dans est ici l'os oc- dépourvu des memLranes q'.ii le recouvrent. Ses bords qui descend dans la cavité de sont rétrécis par la dure— mère la colonne épinière sous la forme d'un entonnoir. cîpit 1 , 43 , 4''^, 4'^ , dure-mère rejetée en arrière dans la région de l'os occipital. 4?, , 42 , petite faux phères a peu près du cervelet dont comme la elle divise les grande faux hémisdu a l'égard le fait cerveau. 44, 45 , sinus occipital postérieur. Ce sinus , lorsqu'il existe , ou moins longitudinal. C'est ordinairement est situé , et c'est avec le sinus latéral gauche est toujours plus a gauche qu'il qu'il communique : celui que l'on voit sujet âgé de 24 ans qui avoit Je n'ai jamais vu ce siniis d .uble .nucune trace. On ; été dessiné sur ici a succombé a souvent dit qu'il se divise en un une mort violente. n'en ai trouvé je deux branches vers le bord postérieur du trou occipital. Les Analomistes parlent encore de diverses petites cavités vu près du trou occipital et qu'ils regardent comme qu'ils ont , de petits sinus. Je ne ne les ai jamais observées l'égard du sinus en vain les ai point fait dessiner , si pombre de et occipital postérieur que je n'avois fois. , j'aurois gardé le j'ai pas eu uccasiou de , parce que même silence je ji souvent cherchu le voir un petit SUPPLÉMENT AU TRAITÉ DU CERVEAU tiré des Mémoires de l'Académie des Sciences; AVERTISSEMENT. Les forment ce Supplément articles, qui la desciiption complètent cérébral qui précède , qui et anatoraique de l'appareil ont été publiés par Vicq- , différens VJémoires qu'il a lus à l'Aca- d'Azyr dans démie des Sciences, cherches , où et il exposoit plusieurs re- qu'il a ensuite réunies du Cer-veau. Ces Paragraphe sur la articles sont dans son grand Traité principalement , uu Moelle épinière,im Mémoire sur Animaux , et des Cerveau la structure da de Recherches sur quelques points le , considéré dans les Cerveau. DE LA MOELLE EPIN1£RE, La structure de la moelle épinière n'a point été conve-» nableruent exposée par les anatoiuistes ; on sait qu'elle s'é- tend jusqu'à la seconde vertèbre des lombes même dans le elle n'atteint ( ol , pas : approchant de , que souvent déprimée de devant en arrière la forme quadrangulairc dans région dorsale, et un peu aplatie sur mine par une pointe au milieu de les , elle se la ter- queue de cheval. 5a la grosseur varie aussi bien que sa forme côtés ; elle se renfle uu peu. SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES, 2oi vers le du cou milieu dorsale et , vers , elle diminue de volume dans la région premières vertèbres lombaires les elle semble augmenter de nouveau. Parmi t'pinière les différens Petit , ( de auteurs qui ont traité de Namur ) est moelle la surtout remarquable par l'exactitude de sa description en plusieurs points et , par l'originalité des idées qu'elle contient. Qu'il me permis de m'arrêtcr un moment sur soit lettre dans laquelle il jamais en aussi peu de j^agès on n'a réuni plus d'ob- elles; En servations intéressantes et neuves. d'un travail sur ment ses ment des corps les les cerveau le , détaillant le projet cet anatomiste a exposé rapide- remarques principales : connoissoitle prolonge- il pyramidaux au travers du pont de varole , radicules de la faux, qui s'étendent jusqu'aux os du nez du brides horizontales et verticales supérieur , ces éminences , corps cnlieux et , tractus blancs qui les l'espace triangulaire qui existe entre le j les deux lames du septum lucidum du cervelet en quatre lobes dans en cinq dans l'inférieure , cervelet, formant avec un impair un globe ovale plexus du quatrième ventricule ad medullam , la di- ; la subdivision de rhomboïdes du à plusieurs pointes les spinolerjr boïdes des éminences olivaires. , sa partie supérieure ces lobes en feuillets et ensilions, les corps processus de , s'élèvent vers le haut et dans l'épaisseur des couches optiques vision j sinus longitudinal l'extension des piliers de la voûte en devant jus- qu'aux éminences mamillaires les la a consigné le résult.it de ses reclier— Il est j le processus ad testes , et les corps , rhom- vrai qu'il n'a fait qu'é- noncer ces différens objets 5 ce qu'il en dit n'est pas plus lonç voit ni plus détaillé que ce que je rapporte ici; mais on qu'il connoisioit parfaitement extrême brièveté esi sans la doute du cerveau. Son laquelle ks pour cause structure la ANATOMIE DU CERVEAU. analoinisles , qui ont écrit après lui travaux, dont ses l'importance Ci'iirjoilre , n'ont point profilé de mon cru qu'il éloit de j'ai , devoir de faire en rendant à leur auteur On de louanges qui leur étoit dû. peut adopté sur disoit surtout , que , le tribut le reprocher d'avoir lui inonlré peut- être un peu de prévention dans qu'il avoit 2o5 le système croisement des fibres du cerveau cet entrelacement avoit lieu dans ; il l'in- pyramidaux. On y aperçoit en de petits paquets médullaires qui vont d'un côté à tervalle qui sépare les corps effet l'autre mais ; je pense , comme Haller pas à beaucoup près démontré n'est dons situés transversalement : qne leur croisement , ce sont de petits cor- quelquefois avec , d'obliquilé, et faisant fonction de commissure. Petit Namur de ( ) n'a point mérité le ce qu'il a dit de la moelle épinière transversales, et proque la : il il y reste, reproche dans a décrit des fibres n'y a point admis de croisement réci- il dans ses observations sur s'est d'ailleurs glissé moelle épinière ; même un peu Au , quelques erreurs que j'aurai soin de relever. La section de la moelle épinière ne présente pas le aspect dans tous les points de son trajet traiter de ces différences coupes offrent en général J'y distinguerai , , , dois considérer ce je et ce 1°. les sillons même mais avant de 5 que ces qui résulte de leur examen. antérieur et postérieur^ 2°. la substance médullaire ou externe^ 5°. la corticale ou interne; 4". la naissance des nerfs qui en sortent. Entre les deux cordons qui composent et qui paroissent être il se qui la la moelle épinière comme adossés en devant et en arrière , , trouve dans chacune de ces deux directions Un sillon se prolonge dans toute la longueur de cet organe pie-mère recouvre tellement parvenir. Le , sillon antérieur est , et que couper pour y moins serré et moins pi 0- qu'il faut la SCIENCES PHYSIOI.. ET MEDICALES. 5oG fond que le postérieur il : continue avec celui qui séparé? se corps pyramidaux. En divisant ]rs soin , et en les avec un grand ses parois écartant avpc précaution on parvient à un , fond formé par une lame blanche très-mince, qui immédiatement devant est placée substance corticale moyenne la , et communique d'un côté à l'autre de la substance médulDans le cou, cette lame a une épi.isseur beaucoup plus marquée que dans le dos; mais je l'ai trouvée dans toutes qui laire. coupes que les assurer qu'il j'ai faites de la moelle épinière, ne m'est jamais arrivé d'ouvrir et je le sillon puis anté- rieur sans trouver un trait blanc; c'est-à-dire, une lame médullaire devant substance corticale, qui est placée la dans l'épaisseur de cette production cette lame est analogue au corps calleux ,qui établit dans le cerveau unecom: miinicrîUon entre les deux hémisphères elle fait ; fonclion des commissures. sillon postérieur Le scri'plon'us chées les et , il ; ses le i est trcs-prorond. portions de tant répond à l'extrémiîé du cnlamits deux parois sont très-intiménient appro- la ir.oëlle temps diatement à On épinière qui et l'adresse j forment tissu cellulaire , immé- la recouvre y mette obs- et les , que pie-mère fournit la mais leur réunion ; , et que ce désigné par un simple trait qui en indique peut en y met- nécessaires, on parvient intime, qu'il n'y reste aucun vide est si : deux cordons sont vraiment séparés dans cette région et seulement réunis par un de sorte que l'un de l'autre le postérieure de la substance corticale, la partie sans qu'aucune lame blanche tacle ne dédouble qu'avec peine au moins dans l'état la naturel, être considéié sillon , plac^, ne comme le prolongement du quatrième ventricule. Les deux sillons antérieur et postérieur , grand nombre de très-petits vaisseaux , , contiennent un qui, surtout dauï ANATOiVIIE DU CERVEAU. 207 fond du sillon .-intérieur, forment des arcades plus ou ]c moins horizontales sur la lame blanche et 1res -mince qui rencontre. Ces arcades vasculaires, soutenues par la s'y pie-mère, donnent à les voit la substance blanche sur légèrement iuiprimccs , l.-îquelle on l'apparence de bandelettes transversales. L'on ne peut s'cmpf'cher de reconnoître dans l'épaisseur de la moëlie épinière une certaine quantité de substance cendrée ou corticale. Petit différent il ; ( Namur de d'un avis étoit ) n'y admettoit que des lignes brunes, et mélange de vaisseaux fournis par la pie - mère , un dont et l'entrelacement lui paroissoil devoir produire une couleur grise. La substance cendrée ou corticale de la moelle épinière doit être divisée en trois parties moyenne l'une , et deux latérales. La partie moyenne à gauche est transversale ; elle s'étend plus épaisse et plus large dans ; déliée et plus étroite dans le dos , elle le de droite cou, plus nou- acquiert te veau plus de volume, sans augmenter de largeur vers \eS lombes. Les deux parties latérales de il la substance cendrée dont sont courbées de manière que leurs corps con- s'agit, vexes sont opposés l'un à l'autre, tandis que leur concavité est tournée en dehors. extrémités, et térieure est «ête j le plus grosse la On corps ou partie , et peut y "distinguer deux l'extrémité an- moyenne forme : comme une l'extrémité postérieure est très -déliée , longe par un trait presque imperceptible jusqu'à postérieure de sément dans les racines la le moelle épinière , et elle se point d'où sortent les filets postérieures des nerfs spinaux. petite elle se la proface termine préciqui composent Le corps de cette SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 2o8 portion semi-lunaire et que late'; aie de la substance corticale peut comparer à une larme de Job l'on en décroissant va toujours , qui est en devant (]e])uis la tête , , jusqu'à la très-iine, par laquelle on la voit finir son trajet en queue arrière. Los parties latérales corticale dans ont , dans , le -lunaires de la substance serai et haut du cou, plus d'épaisseur que bas de cette mêine région le moins dans le dorsale et dans dos. la Vers la partie lombaire , queue - de -cheval 1.1 , les nière , dans les dernières coupes , beaucoup plus considérable que dans le cou reste de , ou important de remarquer» la tête i°. que le volume de celte substance est , coupes tout- à -fait inférieures de la moelle épi- surtout dans dans presque égale à , extrémité antérieure. Ce qu'il est c'est en ont encore l'extrémité postérieure de cette dcrai-lune se renfle^ elle devient près de elles j inférieure de la région la j 2°. que moelle spinale , est près de la queue-de-cheval le même dos et antérieur qui, dans tout le sillon plus court que le postérieur, devient presque égal en lui , le jirofondeur. Sans que tou-'ours la l'on en sache précisément plus ou moins éloignée , Ici tête de portion semi-lunaire de en arrière, naître du lieu même donc point surprenant que viemie plus volumineuse vers elle est égale à peu près la surpassée dans tout on voit , d'une manière In , en devant, à substance corticale oii queue-de-cheval , de la la et moelle épinière qu'il ikJI de l'extrémité de cette production un très de- que et substance blanche par laquelle le reste , les elle aboutit. Il n'est cette substance corticale la que même on voit de radicules des nerfs spinaux correspondre la , à l'origine des nerfs; c'est ce prouvé en ^traitant du cerveau. j'ai la raison substance cendrée correspondre , là elle puis- - grand ANATOMIE DU CERVEAU. 209 La marche de la naturo mes observations en démontrent rforabre de nerfs lombaires et sacrés. est toujours la même, et l'identité. Tout-à-fait au haut du cou du corps dentelé vers le bas , ou rhomboïdal des éminences olivaires, substance corti- la cale a encore une disposition particulière. Lorsqu'on fait dans cette région une coupe perpendiculaire à l'axe de 1* moël'e on aperçoit les traces du corps dentelé en de, la , en arrière une tache grise assez grande, formée par substance cendrée qui, dans ce lieu est réunie en masse, vant et , , tandis que plus bas, et dans tout nière , prend de chaque côté elle de le reste comme , moelle épi- la je l'ai dit , une forme semi-lunaire. N'oublions pas d'ajouter que Petit, de une faute grave dans sol nerfs spinaux antérieurs épinière c'est ; sur figure 2 du , où Namur, sillon antérieur non dans les côtés et a commis a fait naître les il le de moelle la milieu qu'il* prennent leur origine. 11 résulte de cette description 1°. Que la : moelle épinière est formée de deux cordons, i'un droit et l'autre gauche, adossés en devant et en arrière, cil sont blanche dont on a parlé; les sillons comme est la substance grise postérieur , ?.°. ou corticale ; 5". . j et qu'en Jame blanche très-mince ouvrant est le sillon placée à la missures, devant cette substance, et j 4°. prochées qu'en détruisant les parois du les , , le sillon à cotte suls- antérieur, une manière des com- compose coupant on peut réduire la le fond du lameblanche cordons les moelle épiiiicrc e;atlcux «orps très-distincts T. 6. substance pour loger , adhérences qui tiennent rap- sillon, et en ou commissure antérieure la la qu'en ouvrant on parvient sans aucun obstacle tance corticale sillon que excavée dans son épaisseur ^ et <Je qu'étant li SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 210 tout-à-fail séparés l'un de l'autre et c >le , un peu ces cordonr- sont rubans qui en arrière , , cîe aplatis subst nce corli- ressemblent à des le , en devant et une colonne médullaire telle conduit vertébral j 5°. enfin autre rapport, on pourroit adiuettre îa et roulés les uns contre les autres foriuenl présente dans dons dans , l.i , au , lieu qu'elle te que , sous un de deux cor- moelle épinière, quatre divisions assez distinct es, dont deux plus petites , placées en arrière entre les portions semi-lunaires et convexes de la substance corticale , etdivi- deux autres sur les côtés mêmes portions serai - lunaires de sées p^r le sillon postérieur, et les dans la la concavité de ces substance corticale antérieur. , et en devant divisées par le siLoa MEMOIRE s uR la structure du cerveau des Animaux comparée arec du cerveau de l'Homme. , celle Parmi dont l'homme êtres les semblent partoger autres , uns aux siennes obéir aux mêmes besoins , le par force générale qui • plus léger sentiment de leur existence, sont régis Se mouvoir se les , éprouver des , insensibles à tout ce qui les approche, n'ayant pas même la environné ses plaisirs et ses peines sensations analogues les est digérer , , meut matière. la se nourrir séparer difTérens sucs , reproduire, sont des fonctions que inoins aussi bien que les l'homme; mais tée, dans ce dernier, à , brutes exercent au la sensibilité est un degré de perfection dont por- celle des autres ani maux n'est pas susceptible. II semble, au premier coup d'œil ner les viscères ver la , raison de cette différence ; d'exami- qu'il suffise de l'iiorame et ceux des brutes , pour y trou- niais la sensibilité est une fonction tellement supérieure à loules les autres, et l'on con- noîtsipeuses rapports avec l'organe auquel les suffisantes pour les surtout roit eu appartient, recherches anatomiques ont été jusqu'ici in- ^ue toutes Si elle la solution de ce problème. physiciens s'en étoient tenus à leur ignorance s'ils avoient eu la bonne aucun reproche à leur noissances positives , ils foi d'en convenir , il , et n'y au- faire; mais, au défaut de con- ont publié de longues et inutiles dissertations sur l'âme desbêles, sur son siège, surledépar- teracntde clxacune de ses facultés j et les meilleurs ouvrages ont été infectés de ces erreurs. Au milieu de ces préjugés, si l'on consulte l'expérience et SCIENCES PHYSrOL. ET MEDICALES. 212 la raison , on est forcé aux d'avouer que tout ce que du cerveau, des nerfs et les fonctions se sur l'on sait réduit à peu près trois propositions suivantes. Le cerveau 1°. , bilité 2°. , , la moelle alongée , la moelle sont les organes immédiats de la sensi- qui ne peut exister sans eux. , En même temps que sensations luouvoir les nerfs sont les instrumens des sont aussi ceux dont la volonté se sert pour ils , les muscles. 5°. L'action corps cervelet le épinière et les nerfs nerveuse établit entre toutes humain auxquelles elle uue sympathie , s'étend qui, réunissant tous les parties du une correspondance , les efforts , des diverses puissances organiques, mainlienuentenlr'ellts une harmonie déterminée par tout le les impressions reçues et système nerveux. Les sensations, muscles et les sympathies des viscères transmises dans mouvement des le sont donc les trois , jirincipaux effets de cette influence. En partant de ces principes bien avoués sayé de nous élever, non à des fonctions intellectuelles peut-être entreprendre , animaux dans moins d'étendue J'ai ce , connoissance nous avons es- du mécanisme que nul physicien n'oseroit celle de l'homme, la disposition qui est et qui le dislingue l'homme; , il et d'énergie. falloit , : falloil c'est ce par l'académie , que considérer d'abord j'ai fait que je me , le le ma- cerveou de dans trois Mémoires publiés parmi ceux de l'année après l'avoir décrit c'est ce de lesquels la sensibilité a en général pensé que, pour faire cette comparaison d'une nière utile maux , mais à particulière au cerveau de celui des la 1 78 1 : j'ai ^e.nsé comparer avec qu'il celui des ani- propose de faire dans ce Mémoire. Je ine suisborné àl'examen du cerveau d'un crtain nombre d'individus pris daus les divers ordres du système animal : ANATOMIE DU CERVEAU. j'ai 2i5 cru que, pour être plus clair, et pour obtenir des résul- dans mes des- tats plus faciles à saisir, je devois être précis Les détails qui pourroient manquer criptions. veront dans les mon ouvrage Quoique sur l'homme , il y se trou- le cerveau des quadrupèdes parties qui se présentent dans celui de les a , cerveau. trouve dans l'on presque toutes le ici Mémoire ou dans explications ajoutées à ce cependant entre ces deux organes des diffc- rences très-remarquables principale con;us!e dans la la : petitesse des hémisphères cérébraux desquels on ne voit point le sillon à la partie antérieure , de Sylvius, et qui ne sont sépa; es que par une production falciforme très-étroite. Les tubercules quadrijumeaux , voûte à la trois piliers, l'o- d'Ammon et les corps bordés ont au conun volume plus considérable que dans l'homme. Il rigine de la corne traire , quadrupèdes quelques traces du pro- existe à peine dans les longement postérieur des ventricules supérieurs. servé que, dans plupart de ces animaux la tions cérébrales, d'un côté, resserabloienl de l'autre, tandis que dans l'homme des différences ses : la glande pinéa!e membrane médullaire dessus et devant le , qui ferme nerf optique valvuledu cerveau, sont latéraux de vant : les étendue, une dans comme et est pédoncules sont plus exprimés; très , les J'ai beaucoup elles otïVent alongée ob- circonvolu- et à celles toujours plus dure ; le seplitm Incidum le troisième ventricule et celle qui — minces commissure antérieure la , : les , compose la la prolongeraens se recourbent en de- couches optiques adhèrent dans une très -grande et les les éminences manaillaires ruminans celles , de l'homme dans en général dans les presque réunies en , sont écartées et placées à peu près glires , les fissipèdes. Dans le lièvre, manquent les lobes cérébraux presque tout-à-fait de fircoavolulioBs , et préicuteat ure SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 2i4 voûte ce vi qui diminue beaucoup en eux la surface de iniip, ce Les nerfs c.e< e. grise et blanche ont une cavité qui avec volume est très - considérable, et communique par une ouverture ils étroite, , ven'riculf s latéraux. les L'entoiinoir est la un mélange de substance olfactifs sont leur : très-,:: ros, ainsi que protubéiance annulaire l'hotome glande pituitaire moins de fait éminences pyramidales et les , la que saillie et olivaires j d.tns man- quent presque entièrement. Le cervelet est principalement très - renflé trième ventricule étroites , composé du vermis qui dont une extrémité s'enfonce dans et , • les parties latérales de ce! organe sont on n'v trouve point noire n'existe point dans le corps festonné jambes cérébrales les ; la est excessive dans l'homme, du cerveau ainsi d'nne part est plus l'autre, dans les neux , et grand , je crois grosseur des nerfs et fournit qnadrupèdcs, et la tache , voir principalement insister sur j est qua- le le dequi volume moins, tandis que de nerfs sont plus les , volumi- correspondent à une plus petite masse de subs- tance blanche. La perfection de aux couches optiques, striés , ni , , ni à la i^as tenir voûte à trois piliers aux corps bort^és, ni à la glande pinéale pituitaire ne paroîl la sensibilité tubercules quadrijumeaux , ni à l'entonnoir, ni à la les quadrupèdes que dans l'homme tères propres à ce dernier sont hémisphères , donc le ni glande , : grosseur de au^ nerfs qui eu la sortentj carac- du cervelet, le l'existence des éminences olivaires et pyramidales, celle des corps festonnés et la les grand volume des l'étendue des parties latérales développement dupont-de-vrrole jnent , aux corps ni puisque plusieurs de ces parties sont plus consi- dérables dans boidaux, aux masse du cerveau , ou rborarelative- ANATOMIE DU CERVEAU. Le cerveau des oiseaux est fait sur celui de l'hoiume et des quadrupèdes un autre plan que les plus élevés , composé de est il : quatre tubercules pairs et de deux impairs qui sont 2i5 des premiers ; , sortent les nerfs de la première paire ou olfactifs^ ces tubercules sont composés de substance cendrée, entreroupée vers ches le bas par quelques stries blan- n'ont point de circonvolutions ils : leur paroi interne , est recouverte par une lame médullaire qui en dans une partie de leur éteindue analogue aux ventricules latéraux réunis par deux commissures au : ces dont , cervelet, et entre lesquelles est noir les : la postérieure touche pavillon de l'enton- le nerfs optiques les séparée, deux tubercules sont deux tubercules inférieurs donnent bouton d'où sortent est par une cavité fort étroite , ; naisj-ance à un ces tubercules sont posés sur deux lignes divergentes en arrière, dans l'intervalle desquelles se trouvent la protubérance annulaire cervelet s'ouvre On que sait oiseaux cerveau dans que ainsi , e' le tubercules optiques sont creux, et leur cavité celle des ventricules latéraux, sur les dn quatrième ventricule. côtés les les : les : , le le dont vue est le plus développé dans volume de l'œil égale presque celui du sens de la le sens de l'odorat est quadrupèdes ) et couches optiques des uns au contraire le plus étendu par une analogie remarquable , , les et les nerfs olfactifs des autres , sont également excavés. cervelet des oiseaux est étroit et long Le ment j il est entière- formé de plusieurs petits bourelets parallèles et hori- zontaux , de sorte qu'on peut le comme répondant Deux petits renllemens regarder seulement au processus vermiforme. se voient sur les côtés, ses ramifications sont simples, et tout au plus doubles dans quelques-unes de leurs terminai- som : entre le cervelet et les lobes .-înlérirurs il y a uy.e SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. s i6 petite production molle , de forme ovale etde couleur grise j protubérance annulaire la noir est large et du bouton optique sépare la alongée ni éminences olivaires trouvé dans , la et , peu arrondie, ni corps , base du cerveau l'enton- n'y a dans la moelle il pyramidaux. des oiseaux , les J'ai neuf paires' de nerfs. La huitième elle paire a des ramifications très-nombreuses fournit des branches au cœur, au poumon } et à l'esto- mac et elle communique avec des plexus situés derrière le poumon le long de l'épine et avec ceux du ventre. La cinquième paire est très-étendue, et la quatrième naît, comme , , dans l'homme, près du cervelet. D'ajDrès cette description du cerveau évident que la nature leur a refusé les des oiseaux , il est grands hémisphères €t les circonvolutions, le corps calleux, la voûte à trois piliers, les cornes d'Ammon seini ' cil cularis les pinéale , , les parties latérales inillaires les , , les corps bordés le tœnia la glande , tubercules quadrijumeaux , du cervelet, les éminences males corps pyramidaux, et que corps olivaires, organes qu'elle leur a conservés sont disposés dans un les ordre différent de celui qui nous étoit connu. Parmi le bles , faite, tle oiseaux de diverses familles, dont de et qui s'écartassent assez pour même «liffci le les j'ai examiné cerveau, aucun ne m'a pésentédes variétés remarqua- luériter des poissons entes classes , la description que une attention particulière. ; ou trouve difficilement j'ai n'en est pas Il , dans leurs deux cerveaux semblables. En général, cerveau des poissons est composé de plusieurs tubercules dont les cisions antérieurs qui offrent ou , dans quelques-uns, des in- petiles circonvolutions les nerfs olfactifs. Des moyens (devant et en dessous , les nerfs , , sont destinés à fournir qui sont creux optiques^ le , sortent en tubercule pos- , AN ATOMIE DU CERVEAU. térieur qui est toujours fort petit , ce dernier Une on , plusieurs émiiiences optiques , , tient lieu ou deux divisé, n'offre qu'une de cervelet : blanches. stries placées dans , 217 ventricules les correspondent aux tubercules quadrijumeaux.Le quatrième ventricule communique avec ceux des couches ou corps optiques l'entonnoir se trouve dans la base j son pavillon tient lieu de troisième ventricule : les nenccs inamillaires sont très-grosses. Les neuf paires de , et énii— 1 eifs la base du cerveau j et tout volume d'un des yeux de rani- peuvent être démontrées dans cet appareil excède à peine le La huitième paire se distribue aux ouïes et au cœur. Dans les poissons anguilliformes, tels que le congre il y a sept tubercules dont six pairs et un impair, qui est le cervelet, entre lequel et la moelle alongée, on découvre un mai. , , , prolongement transversal de substance cendrée. Le qur,trième ventricule communique avec sième ordre, second , Dans tifs , devant pl.?cé.s a les tubercules du troi- eu cervelet; et entre ceux !e une commissure. il y le cabillaud deux optiques , on trouve cinq tubercules deux olfac, et le cervelet : les nerfs rpîiques se croi- sent; le cervelet fendu n'olfre qu'une seule slrie blanche, placée au milieu de la substance cortica'e commune à tous les poissons prolongement ) 3 et derrière structvire qui est le cervelet est un transvei'sal de substance grise, cori.me danSf l'ordre pre'cédent. Dans \es épineux arrondis structure est à peu près la geoires molles , si ce n'est cules quadrijumeaux Les nerfs opti([ues et et dans les même que dans épineux plats les que plusieurs ont comme le se croisent poissons à les , la na- quatretuber-» brochet. dans les poissons épineux , dans plusieurs de ceux à nageoires molles Dansie tuibot ces Kcrfs s(4Jl de lon-vieur iuî'ga'c; ils «ont tics -durs , eC SCIENCES PH YSIOL. ET ^ [EDIC ALES» 218 composes de filamens serres et de remarquable l'aire surpasse celle que c'est , La description par le et ce qu'il y a ; de ces deux nerfs coupc's , du tubercule bulbeux d'où égale presque celle de tout bliée nombreux du cerveau des poissons célèbre ils sortent , et cerveau. le M. Camper les : avoit déjà été observations que puj'ai faites sur des poissons difFérens de ceux sont d'feccord avec n'y a qu'un seul point dans les lequel je ne suis point siennes j il du même avis que qu'il a disséqués , cet illustre anato- miste. Je ne pense pas aveclui quel'on doive regarder comme un corps c; lieux la jonction supérieure des tubercules opti- ques, ni comme mêmes des ventricules latéraux, tubercules; et je me fonde, i°. les cavités de ces sur ce que la réunion supérieure des couches optiques des poissons, se borne à ces corps, que , et n'intéresse dans les point oiseaux , le reste mêmes ces du cerveau; sur ce ?.°. corps ont des cavités i quoiqu'il y ait des ventricules latéraux. Le cerveau des poissons est donc principalement com- posé des tubercules olfactifs et des optiques; viscère , qui est très-rétréci tions nerveuses il , , le reste de ce devant suffire aux autres fonc- est facile de sentir combien elles sont bornées. On a pu s'apercevoir que le cerveau des poissons est, comme celui des oiseaux formé de tubercules diffjrerament groupés. La structure de cet organe est à peu près la même , dans les amphibies et dans moins volumineux. Dans est reptiles les , où i! composé de deux tubercules olfactifs , qu'.in point devant le ; dans la vipère , il de deux optiques d'un cervelet d'une petitesse excessive, et qui ne que encore est la vipère et dans la grenouille, foi , me pres- une protubérance placée , cervelet, tient lieu des tubercules quadrijunieaux. Lequalrièine ventricule communique avec les ventricules , ANATOMIÈ DU CERVEAU. optiques Dans peu prèâ l'entonnoir f t les nerfs sont disposés à j comme dans «19 les poissons. les insectes et dans vers les cerveau le , est com- posé seulement de quelques petits 'obes sans cervelet; ils sont placés sur rcesopii; ge , ou même au-dessus de 1 esto- mac , et plusieurs luuscies sont destinés à les mouvoir. Les nerfs optiques pour s'accommoder à ce déplacement sont disposes en spire ; 'a moelle rpiniëie est forii.'ée, dans son , , principe tre, et , de deux cordons parallè'es et écartés l'un de l'au- chacun de ces cordons glio-formes dépourvus. est composé de tumeurs gnnqui en sont eux- d'oii sortent des nerfs , que dans l'homme également divisée en deux J'ai fait voir nière peut être , la mêmes moelle epi- parties latérales très-distinctes. Pour donner une idée des conséquences qui peuvent mes observations être déduites de , j'en ferai l'application suivante. Ne pourroit- on dans les , cornes le , d'Amrnon pédoncules j grands hémisphères les seplum luciduin et leurs , voûte à la annexes en composant stries fort courtes , la , le les li corps , le ois piliers glande pinéale et cervelet d'une en plaçant sur deux j dirigées de devant en arrière les , cerveau de l'homme le corps calleux ses pas dire par exemple qu'en supprimant ou deux lignes parallèles strit's tiès-rélrécis , , couches optiques creusées d'une cavitéet réunies par leur partie supérieure laire , et volume même , ; en aplatissant la protub('rance annu- en réduisant toute cette masse à un très-petit système nerveux de l'homme seroit alors le que celui des poissons ou des amphibies en plaçant en dessus que dans les dessous, en poissons les les ; corps s'riés en portant écartant et en les , les : de le même et en les renflant , plus couches optiques en excavanl , toutes les par— SQENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. fî2o tics dont il a été question restant d'ailleurs supprimées, le cerveau de l'homme ressembleroit à celui des oiseaux. Enfin , avec d'autres changemens plus faciles à déterminer seroit conformé comme Pour donner plus de poids à ces applications portant de remarquer qu'en considérant dans toute l'étendue de reptiles , , il celui des quadrupèdes. la les , il est im- organes nerveux chaîne, depuis l'homme jusqu'aux on aperçoit toujours les traces qui va toujours en décroissant aucune partie dont l'homme ne , les soit ayant plusieurs qui leur manquent. du même système brutes ne présentant pourvu , eteelui-ci en RECHERCHES V n quelques points de « du cerveau. la structnre DES VEiNES DU CERVEAU. La du cerveau situation et la direction des veines , sont des objets sur lesquels les anatomistes ne sont point d'accord* J'ai résolu de trer leur route examiner les j)lusieurs sujets et , de , avec mon- de manière à dans son entier. remarqué avec M. Sabatier J'ai plus grand soin, dans le les faire dessiner , sur la structure duCervaau des Savans Etrangers peu de nouveautés à , , page 5g5 , ( Vojez son Mémoire publié dans recueillir , le septième tome et qui ) m'a laissé si que presque toutes les veines qui aboutissent au sinus longitudinal supérieur, s'y implantent dans une direction contraire à celle du sang. Après avoir considéré vres à , j'ai pensé celte structure qu'il étoit à dans plusieurs cada- propos delà décrire gauche dans un sujet, persuadé que de cette à droite et manière serois plus exact et plus vrai, et qu'il en résulteroit trajet de ces veines , et sur leur nombre , , je sur le des détails très- précis. Il paroît démontré, par cette exposition, que presque toutes les veines inférieure direction , soit de la face supérieure, soit de la face du cerveau ou du cervelet se portent dans une contraire à celle du sangj celte opposition en re, tarde sans doute la vîte-se la disposition de tous , but vers lequel semble tendre vaisseaux dans les le cerveau. Il y a plusieurs circonstances dans lesquelles ce fluide doit s'nccujHiulcr et gonller les sinus ) mais la place qu'ils occupent ji;a- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. ii«2 cerveau des funestes raiilil 1g effets qui pourroient en résut* Ces cavités, de forme triangulaire ou aplatie ter. sont , logées dans l'intervalle des lobes ou ^ea circonvclu'ions cerveau, qu'elles ne peuvent comprimer que dans la distension seroit extrême. Ces précautions élo'ent d'au- tant plus nécessaires quantité de sang ^ que , comme le cerveau reçoit une très-grande il résn'le de la comparaison des diamètres des artères carotides des sous-clavières du le cas oii , avec ceux et vertébrales, manière très- qu'ils surpassent d'une marquée. poussé encore plus loin l'examen des vaisseaux qui se J'ai portent vers les sinus en recherchant quelles sont , struc- la ture et la direction des veines externes, appelées émissaires deSantorini mastoïdiens dans paru affecter même des les sinus émissaires deux du crâne les veines qui sphénoïdauxj mais avec , : j'ai fait et plusieurs autres communiquent nules les arrièj , , que , oli la tête moyen. deux M. On est , par lesquelles me les une autre suis convaincu , , p .ssent p-.r , les des sinus caverneux et orbi- par un plus grand nombre de vei- le nez, à l'égard dans les hémor- les fièvres ai- p r ce de ces hémorragies, dans première consiste à cruirc, avec veinules du trou borgne sont se fasse cette espèce à se persuader à ce sujet estalfeclcc, s'expliqueiit fjiciiement tombé que en est de anatomistes réduisent es-narines; de sorte que sortes d'erreurs; la Bertin ne m'ont , Il du sinus caverneux , je ragies critiques, qui se font par guës trous pariétaux et sinus supérieurs et latéraux les dissections multipliées taires les aucune direction particulière. remarque. Giinz à une ou qui passent par celles ; de sainl!:iuent ; les la seules seconde que par certaines modifications du pouls on , peut toujours prédire plutôt par un côté qu'il se fera une hémorrcgie nasale», du nez que par l'autre ; sorte de pro- ANATOMIE DU CERVEAU. nostic cjiie flattés (le Gaiien et plusieurs , desquelles , il par sinus caverneux et pierreux in- les reçoivent plusieurs veines qui se dirigent vers la et , communiquent avec La seconde erreur qui réfléchiront que et démontrée par mes recherches, est que résulte base du crâne gulaires. se sont , pouvoir faire avec sûreté. La première erreur férieurs médecins depuis lui 22"» ceux veines sortant par le trou borgne, les plupart des autres émissaires la branches des ju- les sera facilement aperçue par se divisent à , pea près indistinctement à droite et à gauche, et que par consé- quent le côté oii le cerveau est affecté, n'est pas toujours celui par oii se fait l'hémorragie nasale. Quoique l'introduction des veines dans les sinus se fasse obliquement entre comme les lames de les faire refluer du veines sinus vers les qui tient , le j ce sans doute sont alors très-diiatées avec dure- mère, à peu près uretères pénètrent dans la vessie, dant possible d'y el ce la , et , un fluide de il est la cavité cepen- même que j'ai à ce que plusieurs de ces veines exécuté plusieurs fois, communiquent dans A sinus par une grande ouverture. certains cas la vérité , Its m'ont toujours paru éprouver plus ou moins d'obs- fluides tacle dans ce reflux grands efforts musculaires , de la : comment, dans les dans les mouvemens ainsi l'on conçoit respiration , et continués avec une énergie soutenue peut s'accumuler pendant un ceitain temps dans sans que les troublées j fonctions mais du cerveau en , le sang soient notablement cet intervalle a des bornes se remplissant enfin par les sinus , les sinus, , et les veines la surcharge devient qui contribuent avec 1rs générale(ij. ( 1 ) Les autres clémens organiques vaisseaux sanguins à la structure du cerveau , sont le tiseu cellu- SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 224 Membranes du ceiyeait. anatomistes reconnoissent que Tous les formée de deux lames. Je propres du cerveau, liiires, les nerfs la dure-mère est vues bien distinctes dans un les ai et probablement les vais- seaux lymphatiques. tissu cellulaire n'est pas très Le -abondant dans ft n'y présente point ces couches épaisses qui cères les cerveau, les vis- forment une sorte d'atmosphère qui les autres cavités leur ; le environnent conscrit et qui les sépare. La du cerveau, son isolement position, pareil osseux , dans lequel il barrière, et le plan général aussi foible et la solidité de l'ap- , renfermé, rendroient inutile une est de nature la , de est subir quelques modifications particulières dans cette circonrtance. C'est d'ailleurs dans les endroits ceux d'où partent (Tans tite quantité K''s nerfs on pénètrent vaisseaux, et les que l'anatomiste trouve une pe- , de tissus cellulaires cérébrales , qi,ii remarquable est par sa finesse et sa transparence ; comme si rien de grossier ne devoit entrer dans l'économie d'un organe aussi important, La première suivant Bichat est ; principalement formée par ce tissu cellulaire tissu qui pénètre dans l'intérieur du cerveau , et , paroît avoir des communications avec celui des parties extérieures lânsi que semblent au moins le démontrer la rougeur et l'ardeur des yeux la tète noïde , , dans \a paraphrénésie , lors par ; de plusieurs angines l'effc-t ; l'étourdlsseraent et la sympathique d'un coup de Les nerfs que l'on doit placer , la pesanteur de phlcgmasie subite de l'arach- parmi les soleil. élémeus organiques du cerveau, consistent dans les rameaux du tri-splenchnique qui péen suivant les courbures des carotides internètrent dans le crâne , , nes , cérébrales antérieures , nombreuses ramifications et leurs sorte que le cerveau a des nerfs qui lui sont propres distincts de ceux dont il est le foyer qui font partie de sa structure et , , commele cœur , ; en et qui sont a des vaisseaux contribuent à sa nutrition. L'in- duction et l'analogie font admettre dans l'organisation du cerveau tore parvenue à les découvrir. , des vaisseaux lymphatiques quoique l'Aivatoiuie ne soit pas eu- ANATOMIE DU ERVEAU. 225 ^ sujet elles étoient. : ina'iière séparées l'une de l'autre par un purulente qui différoit d'une manière , l'au're et m'a dans la , j amss de leur tissu direction de ns leurs in- de petites brides qui s'étendoient d'une lame à tervnlles , -marquée et la même. J'ai observé, d liés leurs fibres n'étoit pas la fois dépesée entr'eUes s'ctoit que cette structure, fait rencontrée plusieurs j'ai penser que ces deux lames quoique , plus grande partie de leur étendue , st^p-irees couimu— niquoient réciproquement entr'elles par des productions ligamenteuses. Dans plusieurs points de la surface de la duro-mère, j'ai vu la continuité interrompue par vin petit réseau de fibres, et j'ai souvent observé , sur la lame externe^ un ou plu- sieurs petits bourelets ou monticules formés d'un tissu cel- lulaire rougeâtre et dur, qui une faisoient corres- saillie pondante à une cavité creusée dans l'épaissseur du crâne. Ainsi Bartholin a décrit une excroissance cartilagineuse, implan'ée sur la dure-mère pression faiJe sur et , qui éloit logée dans une dé- paroi interne des os la du crâne. C'est surtout vers le sinus longitudinal dans la faux marquée , , que les fibres so croisent en fornxant des rés^eaux genres (0- Plusieurs lames do l'épaisseur des os du crâne , la et des arcades de divers dure mère s'enfoncent dara comiuo je m'en suis convaincu en plongeant ces os dans une liqueur acido M, Hérissant en , lelle , et même lame» du péricrâne (i) Adrien Slevogt a comparé qui se confondent ensemble eu »,e dans , les avec jeunes sujets celle de la , lame ces Hbres à celles de la vesîiie, croisant inégulièrement et sans iiucuu ordre déterminé. T. a, , que feu préparoit. Alors on peut démontrer rigou- reusement leur mélange la continuité des supérieur, et d'une manière plus j5 SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALEÎS, 2 2G exferne de la dure -mère, qui tient lieu de périoste in- tPrne. (i) disséqué J'ai dure- mère de quelques la quels rlie avoit été enflammée, et j'ai sujets dans les- observé qu'elle éloit somme en plusieurs endroits, rougeâtre et charnue sans doute clans des rirconsfances de ce genre cluonl , trompé par les appirences , a cru , > c'est ; que Pac— voir trois ou y quatre venfres musculaires qu'il a décrils. Ce que n'est se seaux; pas seulement sur trouvent j'en ai enlevant les sillons la face interne qui marquent observé de semblables sur veines qui lui étoient les !a la trace des vais- dure-mère plus adhérentes le trace ctoit désignée par un sillon très-dîst'nct sur de ainsi , que sur la ce : , en leur j que j'ai vu partie supérieure et moyeni e dure-mcre. la Il sur faux la du crâre des os m'est arrivé plusieurs fo's de trouver des concrétions la dure-mère et sur d'auteurs en ont parlé; même la pic-mère. m.-.is j'en ai de l'arachnoïde, dans la Un grand nombre rencontré sur une qui avoit quatre lignes entr'auties trouvé les base du cerveau et : lames j'en ai demie de largeur, deux lignes à peu près de hauteur et qui étoit très - dure et très - blanche; elle étoit placée sur l'arach, noïde , vers la bifurcation des ajouter que j'ai duri-mère , sur vu plusieurs la même des maux fois faux et sur maladeseutsciit éprouvé ni jambes du cerveau. Je dois le la des concrétions sur la pie- mère , sans que les moindre symptôme épileptique, de tête b en marqués quelque doute sur l'importance que ce qui doit jeter : l'on a attachée à ces sortes de concrétions, lorsqu'on les a observées (i) Fr.llope , et après lui plusieurs externe de la dure-mère comme modernes le périoste , dans regardent la les lan* interne des os du cranc- ANAtoMiE DU CERVEAU. Korps (les -ii^ personnes sujettes à ces différenîes maladies gagni avoit déjà fait celte vraisemblable encore rem.-.rriue ; qui paroîtra plus , en ajoutant que , T^^or- j'ai ouvert le crânn de plusieurs personnes suif tics à des accès frequens d'épilepsie , et que point trouvé Jes concrétions osicuaes. je u'y ai CommunicalLon des ventricules II m'est souvent arrive' , en introduisant de troisième ventricule du cerveau ventricules latéraux les jusqu'aux ventricules ; enlr'eux. je l'ai olf;.ctiis de , l'air , les quadrupèdes. Ayant â la partie antérieure des de entr'eiles et les piliers la In dans souvent vu pénétrer ainsi dans recherché par ou se faisoit cette communication, de chaque côté dans faire passer le voûte et sous les , j'ai observé couches optiques, branches les plus profondes qui naissent en devant des veines de Gallen une petite ouverture ovale , dont plus grand diamètre lé s'étend de haut en bas, et cette ouverture n'est point chée par Je l'ai la toile vasculaire qui tapisse facilement aperçue dans les bou- cavilés voisines. les cerveaux qui avoirnt beaucoup de consistance, en écartant avec deux manches de scalpel les parois correspondantes des ventricules ou ces ouvertures sont placées. J'ai remarqué que facilement du troisième ventricule dans que de ceux-ci dans le preiuier cas , ce fluide antérieurs, dilate en s'y frayer , troisièjue. passe plus l'air deux latéraux Sans doute que dans faisant effort même les pour soulever , le les piliers t.emps les ouvertures, et tend à un passage. Je n'ignore pas que plu ieurs habiles anatomisfcs ont nié la communication admise par Varole tricules latéraux îucidum : ils n'est percé en , entre les deux ven- ont eu raison dédire que aucun point ; mais ils le i'e/j//<7« ignoroier:t quo SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. a 28 Je troisième ventricule avec lequel chacun d'eux nique l'éîat éiablit entr'eux , je le les de'tails remis qui eut soin de qui suit Un , en le 1 78 1 contenus dans ce Mémoire M, à , le dans , j'y ai nion étoit celle de TV inslow plupart } avec ? ajouté ce même en avoient l'avoit décrite traité d'une M. Lieutaud, tome premier Anatomie page 677. Cette de a-t-il dit , la , que manière confuse le située dans ( le , M. Lieutaud et ne corn— une à chaque , derrière la cloison tratisparente. C'est de ces ouvertures que tement du principe de : septum luciduvi) la partie la plus déclive naître le plexus choroïde , plus de soin est les ventricules municjuent entr'eux par deux ouvertures , avec précision nouvelle édition de son division , ventricule communi- iTienseusse, de IFillis, Ae f^errhejen (Iq mais aucun ne n empêche point la troisième. Cette opi- le sans méthode. Celui qui en a parlé avec : lors- : grand nonabre d'auteurs avoient admis voLite , secrétaire de l'académie parapher. Aujourd'hui Ccition des ventricules latéraux la commu- existe toujours Je santé. Tels étoient que un passage qui semble formées par VécarPage 58o tome premier. elles sont y la voûte. , ajoute, en parlant des piliers antérieurs de la Les ouvertures qui entretiennent tion dont nous avons parlé , la communica- sont situées à côté de ce pilier» Ces deux passages prouvent que M. Lieutaud avoit con— noissance des ouvertures des ventricules latéraux dans le troisième j c'est en effet près de ces ouvertures que le plexus choroïde s'enfonce pour reparoître dans le quatrième ventricule; et il s'exprime de manière à démontrer qu'il étoit bieu éloigné tum /«CÙ/M77Z avant. .• d'admettre une ouverture dans le sep" ce qu'aucun anatoraiste instruit n'a rnis ea ANATOVTIE DU CERVEAU. Les ouvertures qui Iriculcs îaléraux avec le troisième vrage publié par Monro sont décrites dans l'ou- , en 1785. Cet anatomisle cé- (i), lèbre en a donné plusieurs dessins exacts, et combien dans les , principalement par et a fait voir il augmentées par certaines dis- ces ouvertures sont positions morbifiques 22^ communication des ven- e'tablissent la les amas d'eau cavités cérébrales. Toutes donc que les fois trouve un fluide étrangcir l'on quelconque accumule' dans un des ventricules latéraux 3 l'autre ventricule latéral et le troisième étant dans l'état naturel , comme observé l'ont , on Tulpius Baglivt et plusieurs autres , est forcé à croire que été bouchée par l'effet de la maladie. communiquent donc les uns avec A rôle et Slénon l'ont pensé. çons , j'ai introduit de supérieurs , par le l'air dans les communication autres ainsi , a ventricules les que f^fi- plusieurs fois, dans mes leles ventricules latéraux ou quatrième ventricule sit beaucoup mieux dans mes les la Tous ; procédé qui réus- quadrupèdes que dans les hom- sans doute parce qu'il est plus facile de rencontrer , leur cerveau en bon état- Dans un sujet dont suppuré à sa surface tendu : , cerveau étoit enflammé et mêni'^ le le ventricule gauche étoit très ayant été ouvert, il en sortit un fluide acriforme tout l'hémisphère de ce côté étoit engorgé. droit étoit dans l'état ordinaire soit , et (1) soulevant la By Monro. ilie Structure in-fol. p. sur ce point d'anatomie aussi intâressans j'ai , y et 12. parle. et en and fonctions of tJie nervoiix 1783. Aucun auteur n'a donii« des détails aussi curieux que M. Moitfo. ventricule moyens, partie profonde des lobes Observations on System. Le l'inflammation parois— avoir fermé l'ouverture naturelle dont En — dis- , aussi précis , et enlt^vant les vaisseaux et je ET MEDICALES. SCIF-NCES PHYSIOL. 2^0 déjà l'ai clit Farachnoide on parvient , aux cavités des ventricules , cerveau, sans avoir blessé sa substance : excavations soient dues à des replis de brale , comme , du base la il semble que ces la substanre céré- aux dépens des sur- et qu'elles soient toutes failcs , par faces de ce viscère, dans l'intérieur duquel elles ne sont On point placées. parvient également à sième ventrirule, après avoir enlevé duisant un stilet arrière. Enfin les ou une sonde sous vérité de ce la le du cavité vaisseaux troi- en intro- , corps calleux , en que je viens de dire sera prouvée plus complètement encore, et d'une manière plus la , étendue, en ajoutant que lement placé hors de la le m; quatrième ventricule sse du cerveau pénètre aisément en soulevant , et est que éga- l'on y sur la moelle le cervelet alongée. (i) " ^ ' fi) ' ' , elles -, savoir la dure-mère et font partie de deux systèmes d'organes diPTérens l'un de l'autre dont . . rachridïde ; le Ainsi la , , Va.'- essentiellement système fibreux et le système séreux ont respectivement , les attributs généi aux et les propriétés ' essentielles. 1r force 1 I ' Lrs deux meintiratips du cerveau dure-mère est remarquable par son mode de texture de ses fibres, et son adhércuce au périoste des os du crâne , ; dispositions que l'on observe également dans les autres membranes, fibreuses. On remarque feste , ainsi aussi que la sensibilité que celle de ces membranes lier d'irritation , et que les de la dure-mère ne se mani, q\ie par un mode particu- maladies qui lui sont propres ont les caractères généraux et essentiels des maladies qui affectent spécia- lement le d'ailleurs système fibreux. Cette une enveloppe très-solide membrane dure , - mère et Bichat, à qui forme nous avons emprunté eu partie les considérations qui précèdent et celles qui suivent lait remarquer que la force avec laquelle cette membrane vésiste aux cbocs et aux commotions est telle que dans les dis6cctîons on peut briser le crùne avec un marteau, sans craindre du , , , , I ANATOMIE DU CERVEAU. détruire l'ordre et. l'arrangement de ses parties frappe avec précaution on enfonce- Quant à V arachnoïde sa face externe eft lisse, polie, iuun fluide de nature albumineuse qui est exhalé et qui inens. , tréfiée par , s'absorbe , sjstème auquel qu'on ainsi remarque dans le nous l'avons autres attributs généraux de ces maladies usa/^es , ; les hydropisies qui complètent l'analogie la vérité intestins qui communes , que régions en elle ; dii réunit les savoir la susceptibilité extrême dans ; , du cerveau une atmosphère propre étendue à les diverses rapportée ou les affections inflammatoires; l'adhérence buite toutf fois si , et en évitant d'occasionner des , 25i celle épanchemens les à la la nature de ses et qui consiste à former autour enlin -, à ce viscère du cœur des , ; atmoi-phère moins poumons , du foie , di-s rapprochés et presque confondus dans des cuvilés avoient nécessairement besoin de se trouver isolés par , une masse plus considérable de de membraues tissu cellulaire et séreuses. L'arachnoïde présente aussi dans son trajet et sa distribution une commune avec les autres divisions du système disposition qui lui est féreux. comme et , sans les contenir ouverture le auxquels les organes , péritoine , elle se elle appartient , développe et se répand sur sur les parois de leurs cavités ou plutôt une draperie légère , pliées et les j c'est-à-dire, en formant une sorts de sac sans nombreux , et dont les ondes multi- replis embrassent toutes les parties sans les renfermer. Toute trouvent masse cérébrale la , ^ ses divisions sont ainsi embrassées par la , et les parties qui s'y membrane arachnoïde , iloiit l'expansion dans les ventricules explique l'humidité habituelle de ces cavités , les épanchemens qui s'y font dans quelques circons- tances, et les phénomènes observés chez les hydrocéphales. La pie-mère, que l'on place aussi parmi les membranes du cerveau, est contiguë à l'ai-achnoïde au niveau de toutes les saillies , cérébrales mens , mais s'en détache et paroît isolée ; les aufructuoïités , où elle , dans les enfonce- ne tient au cerveau que par des vaisseaux très - déliés qu'elle lui transmet. Les plexus choroïdes a la pie- mère mf^mbrane .>.i , , , et la toile choroïdicnne que Eichat regarde moins que comme un , tissu cellul.iire particulier remarque une multitude de vaisseaux appartiennent comme une sangisinf, , véritable dans lequel . THE A N inînr ossa capitis varîi nisus vihratione , s s ï absumanturcoTninunîcalioDe , opposilione ? I. F A c T A «ïocet anatome quae Mcdico-Physicus explicare accomodare praxi. De unniniis parum ciirab.tnt terîl;it et Nos vero, quibui non ampla supfrest vetpres Analoini^lae. jBCSbis, spicas tenuiores à primis cultoribus neglcclas et f rte ccn ewiptas sed^lo Irgiinus tali. mur de cl g!ori seget3 Labor autem iinprobuà spem imrjquam omniiio fellit. In istis ergo rprum divi>ior.ibiis farra"ir.e incnlo. qui!:»us in tantâ quge ta;diuu:i movet. nominura non prorsus deest quod nosho vertat emolu- , Quâ eniin proportione eâdem eliam crescil componens , fe- obruiiunr exiîibus ac miniitis el in factotum ampliatur cohors, et perficiturPhysica subtilioresannulos concatenatione Osseo capitenil jung<5ii.s. in anatoine recentiori faslidiosius, nil scitù dilïicilius. ex ipsius arcuralâ cognitione nisuum quibus .'•equitur iacilis et affictur explicatio , qiiae Sed comujoda quidem praxiia inagîioperé juvat. Taies nisu.s vel comtnunicatos evanescere vel vibrationibus assumi, vel landeni sibimet oppositos ia contacin delitescere conîendimus inconcu5^sa veritas variorum , si , : cujusTlieseos nianebit determinatis exactiiis quiiin anlea capitis ossei marginura. cœsuris , praelibalis no- tionibus pbysicis quibusdani factâque tiim generatim tiim in parliculari principioruin applicalioîie respectu luolus omnes ab^umi pateat, , si sub hoc tripiici tandem experi- ANATOVTIE DU CERVEAU 2.Ï5 xncnta nec non nicdica Praxis certitudinem addant raliocinio. Os Ex secjuentibus aulein obliqua medio nulla in inferior , basi judicium. inferius , ità scinditur in oris ïiiodiiin tenue suis perior, in fiât orbiculatum frontis senii , , et ut in apice ad- su- circa leinporuni regioneui interior, tabula pronaineat triangularis recurvum , reperiaturcjue facirs asperrima versus externam orbiîae , radicem. Ossa verticis exterius ^ibba nanlur orà suppriùs inferius senii-circulari tenuatâ , variis , , quad- iîatera , rectà do— , radiatà tiim et ab exteriori p rie tandem dentatâ anteriùs , incisuris serralA postcriùs ut interior ad taliter apicem, exterior versus sphenoïdis angulura lamina superel. Qnibus addas angulum temporalem, aliis crassiorem duobus ornatum subangulis et versus iiiteriora obliquum- Os occipitis rhoraboïdeum in medio crassissimuin , infe- rius qiiadripartitum in fessas cerebri posteriores et cerehelli tenuissimas , circa regionera inoequalilcr dissectis , lambdoïdeam dentîbus ad oram usque mastoïclfam exaspn- rntur, in qnâ milius lœvigantur dentcs donec facios temporalis jugulavis processus hujus ossis sinarthrosi termines dtfiniat. Os squanjmosum semî- circulare ab interioribiis exleSub radiée transversâ zigomatici processus cras— nuatur. sesi^it , prominenic laniinâ rupe pfformat angulum. parietalis angulus inleriori Posleriiis spha^noïdcumquo cnni , ampliatur etiam fitque cura masîoïdeo limbo , cujus superior pnrs latior obliqnl' versus exteriora dehiscit, inferior vero tenue faota déficit Os multiforme lit versus apophisim jngularem ossi-^pclrosi. suis in alis mxijoribus ità ora tcmporalis inferiiis latior praestet , dum parietalis limbus ab maryiiiatur, sub dupîici ca-snra srse inteiiori lcîu::!ius,-.um SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. ?54 coronali friangulari facie curvatur tanJeiu Minores auteni l^iominet. asporrimâ continuatus re- et in orâ zigoinaticà alae cujus exterior lamina , cum osse sincipitis imbri- catim uniunlur. innumerœ Ossis elîimoïdei septem appendices et sic inter se cumque caiteris junguntur guboibità fossàque nasali varios ac taclus exerce;.nt cellulac capitis ossibus ut milliei. repetitos con- medianlibus recurvis substanlise com-r , pactae divisionibus. Os maxiilare superius cavum inllis teiiiis esa^^peratur in processu coronali ticâ tailler scindilur ul latain taiam incisurani , olfcrat crassiori directe j dum posteriiis cum Os palalinum jung'tur : iuteriùs , apice inucronato autem et inferiiis osse pari nectitur. imbricatini secs ope, eu in maxiilari solidëque bus p!er,'goïdœis an- , obliquaiu ruditerque den— , définit in orâ splieno-maxillari iimbo triangulare sub facie zigoma- , cujus lamina compacta sdicns , anteriores ponit termines et , iiec non gompho— medianlibus fossis dua^^ ejusdeui nominis processiibus innililur. Os mali pen'angulare recurvum , tenuatur inferiiis à posteriori , , tubercu'o roboratum superiu> in angulo splie- noïdali tiiin et fronlali leviler tumescens oblique versus tempora ferratum se prœbet. Prominel angulus zigomaticus crenatâ et suprrius obliqua facie donatus directëque tu-»- berculo respondens. Os mandibulse infcrioris vecti recurvo assimilandum ità temporum jungitur ut alveolaris ora miloïdacis etninentiis posterius innixa et versus interiora saliens mar- cura osse , gini denlali siiperiori nisusaequales opponat, His adde ossa voriniana irregularia quorum et exlus qec , extiis alia nec ir.tiis intiis sollira , alia apparent. solum extiis , alia inliis alia tandeiri ANATOMIE DU CERVEAU. In omni ergo plena pluriraa , ambitu orunin convexa cvanii imbricata , rarosque contactns. inonstrat apophisis petrea cuneiformis cessus reperias elastica , alarum limbe , Ab j in basi , solida nexù solutam onini , vero vacua se dicatur idem de lateribus pro- : majorum de posteriori , de 235 parte sphenoïdis processûum plerigoideoium anteriori. Faciès aliundè, veluti tabulatum èsessi'ibus lignis com,- pactum , junclionibus Sunt scatet. îemulantes , scissuris in orbitâ scissurœ quarum , et cavitalibus V duse litteram ubique exteriiis continualionera potiè tuberculum maxillare poslerius reperias. Sunt in nasi sinubus couca^ merationes innumera*. Sunt tandem futurse plurimaî levés quœ palato et orbita in Pliilosophias limites pouunt, I I. PH Y s 1 G A Motus ditat. pro solutione quï'Stionis sequentia suppe- definitur transitas è loco locum in : sed melius diceretur modificalio qua; penelratintimas materisc moleculas easque ve! loco movet vel moveret retur aller motus ^ravitationis inbaerens Eiasti itas est reslituilur. ista et , si non da- fortior. proprietas quâ corpus compressum Sed non adœquatë redditur idem motus cujus portio quar:dam in viciniis pa.rtita semper evanescit. Si comprimatnr autem lamina qusccumque,quo tempore superficiei unius partes dissociantur approximaniur , Vibrationes sunt succcssiones repelitœ pore elastico libus, , alterius contra elongantur. , eadem qui constanter isocroni ralione dccrescentibus , motuum in cor- mediis, ambien- spaliis , communi- cantur. Opposilio motuum est ista condilio quà duo corpora, SCIENCES PHYSIOL. ET MEDICALES. 256 sibi rautuas opponentia vires, non ideo quiescunt , quia, motus dicta, sed quia quœeumque corporis luolecula duabus sollicitata contrariis modificatio— déficit modificalio nibus non potesl , Coiumunicatio erumpere. in actuni motus est actus iste quo distribuitur quantitas in ralione molis. Quiescit ergo vel ipsius mo- vetur corpus pro quantilale molùs antecedenti. Unde vivis videre veluti librari , est molum mundo cœtaneum proprium, ubique non destrui , reperiri deinde variis , corporibusque communicari , casibus decomponi in tandemque sub novis formis proteum apparere. I NoT I o îv E s I I. Physicœ descriptionibus anatomicis acco- modandse generalim incurabunt. Motus capitis ossibus coinuiunicalur vcl à causis reraolis, vel à causis inLœrentibus , ut à musculis mandibulse. iiiritufe Ossa cranii plano-convcsa tabulis duâbus instiluuntnr quaruni una crassior et flosilior , tenuior altéra proque , fragilitateassimilanda vitro. Fibris utraqueconslafiradiafis, clasticis eâque ralione dispositis communi autem tionis , ul versus peripheriam à ossificationis ceutro divergentes evolvantur. resistentiîK majorem in puncfo decussationis , , Yim rrac- vero majorem in periphcrià sistere quis dubilet ? Quantitas molus non potest ergo talibus commimicari laminîsjquin undulationes quredam radiatim distribuant ur et ex indë vicinas transeant ad oras , debiiiores et divisse. Sed ipsametquanlitalis primitivre fractio communicetur cminentiis in vacuo liberis , quod subcalvarià commode portiunculae lateraliler ita tune vibrationibusabsumctur fiel. Si tandem motus primarii partitae sint recurvarum ope sibimet opponantnr , , xit lune apophisium uedum dis- ANATOMIE DU CERVEAU. «ocientur approximabuntur elemenla , qiiod ; 25; iu facie reperias. I NuNC V. Nisus omnos in particulari. fiunt in facie in cranio. Qiiar; circà faciera cxirccntur inargine cipite vfl atUerius , vertice , Qui fiunt , , qui vero circà cranium j , nisus tum et sin- in occipite vel tcmporibus occurrunt. orà alveolari tripodà sustinenlur iu incude. Contra nituntur eniin aphopliises frontales maticae vel , vcl in alveolari palatinae , fiîque resistentia major , zigo- in parte secundum vectium ]eges,plus virium Adde quod pars nisûs absumalur in fossà nasali posteriori, quae experitur. , nec non in spheno- maxillari Qui motus ab fissura. anteriori versus posteriora faciem impingit, propagatur versus occiput. Yibrat pars posterior ossis maxillarisj vibrant duae rupes. Si vero dirigatur oblique nisus à superioribus versus inferiora paiatina nec non processus pterigoïdei sustinebunt ossa , omnino pos— Jiberi teriiis et superiiis. Si perculiatur sinciput motus in sutura coronali et in superiori sphenoïdis superiorem, ubi fit , , , communicabitur irradiatione squammosâ , transveràali usque ad fissuram sphenoïdalrm vacuum. Vibravit processus sphenoïdis orbiteus transibitque pars motùs ad ossa maxillaria, municante os j fiet l'eactio petrosum absumetur com- osse mali. Vertice percusso rum tum , sustinebunt varia; extenuationes ora- versus occiput et tempora Iriplici in sutura vecli comparandum. squammosâ , ; movebitur Pars inotûs pars vibravit in rupe nec non in fissuris orbiteis, pars altéra tandem in ossium maxillarium contactu sibimet opponetur per arcum }3ialicuq2 dçlâta. zi jo- SCIENCES PHYSiOL. ET MEDICALE^. 2ÔÎ] Nisus ab occipite superiiis ossa verticis sincipitisqùd inovebit, lateraliter regioni mastoïdea^ zigomatisqiie apo- phisibus , tandem inferius dalique cubo Si in osse frontis tandem , fient : vi- mediâ in facie peragentur. in legioi.e temporuin nisus occurrat bunt liiubus inferior angulu-que rum cuneiformi sphenoï- oppositionesque tuin braliones in vacuis tum à pi'ocessu versus orbitam commuricabitur , paiietalis ossis susfine- tempo- sustinebunt spina spiienoidis variaeque exlenu.'.tiones j orarum : motus ibii ad facieiu vibxabilque procesàus lapi-» dosus in basi. y. QuoD ratiocinium assequitur in niorluis obscrvala facta , tum in vivis tnm compvobant omnimoda.-que solvunt object Jones. P, irao raililanl expérimenta quae tentaviraus. In capite juniori probe conforma lo ut , perforeiur si extrada cerebri mole rogio sincipitis ila possit corpus teres basique , ob'.iquoincisum apici rupis inlerilis suporponi resilit Si , sique vi- , manum vidè postea percutialur vertex, capite supra locatOj manifeste corpus appositnm. ope serrse , tenuissima lamina secetur dia et perpendiculari maxillae superioris , in parte mé- extrorsumqué moveantur squammosae duse temporum portiones tune minuitur spaliumseclionis duœque approximantur elalerii , recurvi et introducti extrémité: tes. In capile pleno et junion suprà ries Ic-ntaminis fiai squamma, occipite j periculum verlice percusso superior • , manum potest , si plu— rumpi temporuin regio mastoïdEea tandem orbita, percussum fuerit médium posito , percusso vel a!a sphenoïdis os frontale. , si , ANATOMIE DU CEB.VEAU. Seniorum auteni capita Lasim 2J9 talibiis in expcriraenh's um finduntur sacpius vel lociim opposi deficiunt impctiim fraiïgentes , variitiue , quia basis versus futiirae processus invicem conglutinati non amplius vibrant sed in contaclu franguntur. Secundo probant assidua practicorum medilalio loco— rumque fieri paralleloruin comparalio , saepe sa^pius contra -fissuras versus orbilam vel tempora ciputj in temporibus vel basi petreâ sagittalis ; pone aures si , occiput , si in vivis , si sin- verlex et sutura percutiatur. Probat eadem experientia tabulam internnm longe à loco percusso quandoque frangi fierique congesliones in locis perçus— sioni oppositis , vel reactioni vicinis. Post capilis vulnera de faciei sensu quâdam concussione tandem dislocationisque quodam incommodoplurièsconquesti sunt aegri,Qu3R omnia mire cum nostro consentiunt experimentoruni et ratiociniorum sistemate. Ex his autem omnibus rationura momentis, quorum optima clarissimis MM. Hiinauld , Berlin , Bordeit Antonio Petit Preceptori venerando pertinent dendum Ergo , , et conclu- venit inter ossa capitis varii nisus ahsximunlur municalione , vibratîone , oppositioue ? , com- MÉMOIPvE SUR les nerfs Depuis ont publié de la seconde que Eustaclie et , de la troisième paire cervicale. Willis , Vieussens et Winslovr en différens temps, chacun un sjslënie complet , de névrologie un nouveau il , semble que travail détaillée des nerfs , Anatomisles les une descriplion plus et qu'ils désirent du corps humain se disposent à , dans laquelle leurs principaux usages soient expliqués par leurs communications nombreuses. Nous avons déjà quelques p-èces pour servir à cet ouvrage; la structure des ramifications ner- veuses qui se distribuent dans organes des sens les développée par plusieurs physiciens. Valtlier M. de Haller ont bien décrit ticulier les plexus du cœur; a élé Senac et , nerf intercostal ,ol en par- :e les , . derniers nerfs cervicaux qui servent principalement à forme les gracd» plexus du bras du bassin , ont été s: igneusement d^'crts par M. C imper. Mekel s'est occupé avec le plus grand succès de la cinquième et septième paire du cerveau; la structure et les nerfs de la moelle épinière a été exposée fort au long par Hu- b.rt; et celle de la première paire cervicale, auîrement appelée la dixième paire du cerveau, teur Asche , et C'est dans les de ce plan vaillé , , que que été par le doc- mêmes vues , et pour exécuter une partie sur lequel plusieurs Anatomistes ont déjà traje me suis propo'^é de décrire les nerfs qui se trouvent ;;n-dessous ficulté;; l'a depuis par M. Sabatier. j'ai !^e !a deux paires de précédente. Les dif- toujours éprouvées dans leur dissection grand uombic de leurs rameaux, le peu d'exactitude, , le et NEPa^'S DE LA 3* ET PAIRE CERVIC. 5" aii surtout de mélhode des descriptions qui en ont été faites et dont dèles unes m'ont paru trop courtes les autres et les , ii}fi- sont les principales raisons qui m'ont déterminé ù , entreprendre cet ouvrage. Les deux dissertations que Mekel a écrites sur ayant mérité l'approbation de tous lui me devoir deux le les proposer pour modèle divisées en trois parties j dans sentiment des meilleurs auteurs qu'il traite, et vertes qui il y ont quelque rapport elles sont toutes les première, , la ; même expose seconde est consacrée à j dans eux liaison avec j troisième la phénomènes qui leurs usages sont expliqués par la série des le il relativement au sujet branches nerveuses peuvent avoir quelque , cru j'ai , tableau chronologique des décou- oifre le la description des ^ la les nerfs savans les suivi en tout j'ai plan dans ce Mémoire. PREMIÈRE PARTIE. Description anatomique. La est comme seconde paire des nerfs cervicaux est vantes , formée par deux plans de antérieur et l'autre po.stérieur ment cinq ou rondi^ les six 61ets : le la les sui- dont l'un j l'autre est plus ar- composent m'ont paru moins nombreux. La principale différence que dans , on compte ordinaire- dans ce dernier cordons nerveux qui nerveux filets l'on observe naissance de la secon'e paire, c'est que les filets qui la composent sont beaucoup plus obliques que ceux des nerfs cervicaux inférieurs deux plans que résulte sortie du conduit spinal le , ; c'est de la réunion de ces du nerf; à leur communiquent ensemble pour tronc principal ils former un ganglion arrondi et assez considérable, qui est placé latéralemeul entre deux premières vertèbres T. 6. les j6 , et NERFS 2^a un peu en arrière- Le tronc de la seconde paire cervicale est doue situé derrière les apophyses transverses mais il ne passe pas par un trou particulier comme les autres paires ; cervicales. Du ganglion dont nous avons parlé, tèbre vant , sortent deux gros nerfs et l'autre en arrière nuation du tronc qui un le muscle angulaire il ; trouve l'on première ver- est placé en de- ce dernier paroît être' la conti- : fournit qui se distribue dana filet la dont l'un , que e( au-dessous de l'apophyse transvrrse de dès sa naissance j la il donne partie la jjîus élevée fournit aussi quelques du rameaux aux muscles obliques postérieurs de la tête et il se divise en drux branches dont le volume est très — différent j la plus , coutiderable est placée au-dessus du complexus s'étend obliquement jusqu'à l'occiput , , et elle sur lequel elle se ramifie. Quelques-unes des divisions de ce nerf se dirigent vers la partie postérieure de la région lemporalc , où elles don- nent au crotaphile des rameaux qui communiquent avec ter.poraux de les nerfs la septième paire trent l'épaisseur des muscles cipital j , et se ; d'autres pénè- joignent au sous-oc- plusieurs s'élèvent en se portant sur la convexité du crâne , etvont au devant des dernières ramifications du nerf frontal , avec lesquelles postérieur des pariétaux ; vers elles s'unissent le bord enfin les plus inférieurs se joi- gnent aux rameaux du petit occipital qui appartient à la troit.:ème paire. Le nerf que nous décrivons est le plus gros , de tous ceux que l'on trouve dans nous avons cru pouvoir occipital , pour le coup plus grêle, d'occipital le la régicn de désigner sous distinguer du précédent et celui profond, et que l'on la nom le , nuque , et de grand qui est beau- peut appeler du nom que lou désigne ordinairement par DE LA 2' Et 5' celui de sous-occipital PAIRE CERVICALE. : ce dernier appartient à 243 pre- la mière paire cervicale, suivant noire manière de compter. La branche postérieure de la seconde paire spinale , donne au-dessous du nerf précèdent un rameau beaucoup , plus petit et plus court, qui se porte obliquement , et de bas en haut, vers l'origine des muscles vertébraux du cou, et vers l'insertion inférieure des petits de la tête. Quelques-unes de muscles extenseurs vont jusqu'au ses divisions trapèze, et se joignent avec celle du grand occip'talj que'quefois le filet nerveux de l'angulaire, etce'ui des muscle» obliques postérieurs en tirent leur origine. JSous connois— sons ce nerf sous n.)m de cervical postérieur. le Le second r.'meau conde paire cervicale droit avec le , fourni par , est tronc primitif de la se- le antérieur • fait il un angle presque postérieur, qui vient d'être décrit, et porte directement en devant , transverse de la première vertèbre le muscle droit de ment une espèce de la tête deux très- plus élevées, se joignent avec le plus considérable , est celui la le , se dirige le gan- petites, et ce sont les huitième paire. Le rameau qui sortant de rieure de l'anse , et se dirigeant verses cervicales deux pour 5 une j l'ordinaire for- triangle en se réunissant avec glion cervical supérieur^ se de cette anse sortent j quatre ou cinq petites branches nerveuses vers il en remontant sur l'apophyse le la partie infé- long des apophyses Irans- s'unit en faisant un angle très tronc de la troisième paire cervicale dé ce aigu avec rameau, un cordon qui se porte transversalement vers la partie inférieure du premier ganglion de l'intercostal. Ce naît -j i°. cordon sort quelquefois de l'attse branches font dans leur division; que 2°. porte obliquement en bas et en devant faisant deux principales les un filet très-fin , et qui se qui s'unit eu un angle très-aigu avec un pareil rameau, apparie- NERFS 2i4 liant â la troisième paire cervicale ensemble avec le graud pour commaniquer , h3'^poglosse ; ces branches seront décrites plus bas. Description de la troisième paira cervicale. La troisième paire cervicale est forme'e par l'union de deux plans peu près semblables à déjà décrits ; ils sance, pas plus que le est paires cervicales iiiiérieures. de plusoblique que sort par Il seconde et de la ceux que nous avons tronc de ce nerf dans sa sortie observerons seulement qu'il les côtés à n'ont rien de particulier dans leur nais- la les un trou creusé sur troisième vertèbres; là forme un ganglion semblable au fruit connu sous de larmes de Job que et complexus intérieure ; , on ; trouve dans le on en voit sortir plusieurs rail eu fournit encore un plus long de son bord postérieur, et sur sa face le par 5°. sur le ; division le nous est recouvert muscle : derrière ce muscle, et grand nombre nom le releveur de l'omoplate font et le sterno- mastoïdien le meaux le considérons le , i dans sa naissance °. sterno-masîoïdien devant du cou ; 2 j c'est où , la distribution il derrière ce , en suivant cette que nous tâcherons de donner un tableau précis méthodique de il qui est placé un peu plus en devant celui de la seconde paire cervicale Taugle que avec , nous ; troncs des et de ce nerf. Le ganglion delà troisième paire cervicLile fournit d( ux branches primitives ; l'une est située postérieurement et très- profonde; elle est soutenue sur l'apophyse transverse ce cervicale ; la seconde vertèbre après avoir donné trois ou quatre veux aux muscles filets droits et obiicjnes postérieurs muscles épineux du cou , elle se divise dans quelques - uns de ces rameaux percent le les , ner- et aux complexus ; muscles qui DE LA 2" ET PAIRE CERVICALE. 5' 2 15 recouvverjj, co deraier, et s'cter.dtîiL jusqu'à la peau. IVuus nom avons d une à ce nerf ie La seconde branche siëiue paire cervicale comme der , fournie par , , tement après , dont , sa sort;e et nombre !e au-dcssoa'; nerveux est i ou ;eAt!e nerf intercostal le et a , , immédiapetits ra- Le premier avec lequel j il ce cordon de communication de T^erf , et il ; la se- au contraire l'est paires inférieures lui fournissent. les Le second se p^^rte de bas en ha ut la froi- regar- consistance ganglioforme la filet conde pnire cervicale avec ce beaucoup de ceux que ; donne plusieurs son ganglion supérieur rîe la la elle se dirige obli^ est assez indclcrmitié. pas é!o gié du n'est il ; de devant en arrière elle remonte obliquement vers se joint peut et l'on , continuation du tronc la moyen. ganglion de le antérieure est quement de haut en bas lur'anx d'occipital , etdedehorsen dedans,vers huitième paire Le troisième reraontesur l'apophyse Irans- verse de la seconde vertèbre por.r rejoindre avec , la seconde paire cervicale des rameaux qui quatrième se dirigent vers l'inJercostal , filet se joint pour concourir ruatique j avec un rameau de , et nerf de quelque- n'est ])as constant , f qi'.atrième diaphrag- et j'ai dissé- sujets dans lesquels la troisième piire cervi- cale n'y contribuoit les diiF( la formation du nci à la mais ce nimeau qué plusieurs et le de cette réunion naissent souvent troisième paire n'en donne point d'autre à ce nerf. Le fois la jtFiire j aucunement. Le grand droit de rens chrfs de l'angulaire nerfs que l'on peut regarder de ceux que fournit le comme , la reçoivent la tête, les petits cinquième division tronc primitif et antérieur de la troisième paire cervicale. La sixième pour le division de ce nerf fournit quelquefois un nerf diaphragmatiquc phyjc transversc de la ^ elle est filet placée sur l'apo- troisième vertèbre cervicale , vt NERFS 246 quatrième paire. elle se joint avec et dernière qui naît de , la la les cô'és de la réj^ion profonde jneaii de branche dont la grêle et long du con est , la , le la artère et l'extrémité des apophyses tranj.verics en faisant un ang'e fourni par -aigu avec un aulrc deuxième paire cervicale la parlé plus haut ; de leur réunion , il sur , Ce nerf, à peu larynx près au milieu de l'espace qui se trouve entre très septième souvent un ra- vient d'être question. obliquement vers se porte , il Enfin troisième paire cervicale fi , et ', trachéeil se joint nerveux une branche résulte ïierveuse qui se porte vers le muscle sterno-thyroïdien vers la glande thyroïde où , elle se Dans paire. tact desquels on observe filet qui descend de la , dans et un espace triangulaire Cette manière de s'exprimer est plus conforme à ture anatomique que celle de , que le et cette rencontre, ce sont trois nerfs qui se réunissent pour n'en faire qu'nn son exposition , confond en formant su- périeurement un angle aigu avec un neuvième , dont nous avons , Winslow nerf fourni par la , qui le con- et aplati. la struc- a écrit dans troisième paire cer- vicale fait une anse qui remonte vers le grand hypoglosse. Je n'ai point que les filets meau la observé non plus dont il trouve dans cale , comme le dit cet avec , la la de la troisième et de l'aplatissement qui ; réunion de cette branche de les filets auteur, constamment du ra- qui établit une communication entre quatrième paire cervicale paire , s'agit sortent seconde et la se neuvième troisième paire cervi- naissent les petits nerfs qui s'écartent les uns des autres, comme dont description n'a point été faite d'une manière con- la venable. Ils sont au terne, qui est en dans les commun, des rayons tirés d'un centre nombre de niêî;..- temps cinq ou le .six j le et plus in- plus élevé, se distribue muscles slerno- thyroïdiens et thyro- hyoïdiens j DE LA oh ET PAIRE CERVICALE. 3^ 24; communique avec un petit nerf fourni plus haut rameau descendant d'un grand hypoglosse 5 les deux se il par 2" le autres branches sont beaucoup plus longues gent vers haut du sternum le oii elles , près du pïexus cardiaque antérieur quel il m'a paru dans deux sujets elles se diri- ; s'étendent jusqu'au- avec , les du- filets qu'elles contractoient , quelqu'union^ une ou deux autres petites branches se ter- minent dans l'épaisseur des parois de ai suivies plusieurs fois plus externe muscle deux omo carotide la dernière branche la : , , oîi je les qui est la longue, se perd toute entière dans , est fort - hyoïdien ; petits filets de nerfs même quelquefois très-fins , de , la il sort le un ou partie supérieure de l'aplatissemenl dont nous avons parlé. On peut t^onner l'autre des le nom rameaux qui sième paire cervicale el , do cervical antérieur à l'un pour se joindre désigner l'un de ces rameaux par l'autre par celui d'inférieur 3 des deux cervicaux intérieurs le avec l'hypoglosse, nom de supérieur peut être appelé du , dessusde la glande qui porte ches qui vont au larynx , le nom connoître sous où de au- ei communiquent avec les du récurrent on elles nom le et mêmenom^ il donne des bran- nerfs laryngiens de la huitième paire et les , nerf qui résulte de l'union le thyroïdien, pa- cequ'il est placé au-dessous du cartilage peut et à naissent de la seconde et la troi- : de laryngiens inférieurs, et réserver celui de jugulaires profonds aux divisions de l'anse formée par la réunion du nerf thyroïdien avec le rameau du grand hypoglosse. Nous a vous considéré cervicale , rieure du cou toïdien ; jusqu'ici le nerf de la troisième paire à sa naissance , et , dans la région profonde et anté- en grande partie sous décrivons maintenant bord postoiieur de ce muscle j là le rameaux les , il sterno - mas- situés vers le en donne un irran-l NERFS 2'±8 nombre dont , uns les se portent autres en devant, en croisant en arrière en Las et antres enfin se conlourncnt sur son bord postérieur branches les Nous région auriculaire. dirigent vers ia unes après les , du mastoïdien la direction le* ;les et se , suivrons ces autres; mais auparavant d'aller plus loin, nous croyons devoir faire mention de quelques entrelacemens ou plexus nerveux qui lesterno-mastoïdien ; premier le du nerf accessoire avec deux ou , sième paire cervicale la rencontre branches de la troi- points où ces filets se trois les difiérens : trouvent derrière se formé par est réunissent, sont légèrement aplatis; deux ou trois chent parallèlement avec l'accessoire auquel et ils sont croisés dont la rencontre avec les I! et inférirvus résulte de ces recherches de , plus multipliée, et si l'on se cessoire dans l'intérieur la la que avec lequel l'accessoire contracte l'union près à celle de , précédentes forme un ou plu- que naissent C'est de cet entrelacement rameaux postérieurs cervicale. mar- s'unissen! dans leur direction par une autre branche sieurs triangles. les ils la troisième paire ce nerf est celui plus intime et rappelle c|ue l'origine de du conduit vertébral répond , paire de nerfs dont il est l'ac- à question la pou , on s'apercevra aisément qu'il établit de chaque côté un cercle de communication sympathique, dont le mécanisme et les rapports cachent assurément quelque mystère. Le deuxième entrelacement il se rencontre dans le ce contour , que plusieurs et c'est , nerveux l'oreille se de leur mélange que partie des r-imeaux paire cervicale filets du premier: tronc des nerfs auricu- recourbe pour se porter vers laires se semble est très -voisin le lieu oii : c'est dans compliquent en.sort mo^-ens et antérieurs de une grande la troisième dont nous allons maintenant achever de «lécrirc les ramifications. DE LA ET 'f Les rameaux postérieurs sont que pour fond , du sous - dislinguer le du grand une brandie nerveuse nerf occipital petit ou , fileîs trelacement ils communiquent avec le trapèze, oh rencontrent le petit occipital de la ils premier en- communiquent : du cervicale , Le nerf de 2°. donne en arrière cinq ou oprameau nom : troisième paire six rameaux dont , ceux-ci njarclicnt obliquement suivant la direction des fibres du trapèze distribuent en partie , visions de l'accessoire et avec les branches de paire. Quelques autres rameaux même avec ceux de cette l'extrérailé scapulaire de tourent les artères et autres donnent des sous la peau qui recouvre rection de cet os ; sales supérieures et os, quelques filets toujours donné k ces différens les se quatrième , s'étendent vers où plusieurs en- , j les et ils se ramifient clavicule en croisant la di- communiquent avec les paires doravec les rameaux (orachiques des pai»"es ils cervicales inférieures trémité siernale de en di- les en forme d'anse aux scalènes la la , ils du également confondus clavicule, veines les filets , paire de nerfs la auquel mêlent encore avec et ils se , de la les plus postérieurs se joignent avec l'accessoire près second entrelacement j côté d'ailleurs avec le seconde paire, que nous avons appelé du cervical postérieur. quelquc- supérieure du. et à la pointe filets , sterno-mastoïdien au splenius ces dont le d'autres vont j moyen avec l'accessoire iins d'entr'eux se distribuent dans posé pro- placé sous lespleniusj Il est se joignent , occ.pital occipital et de l'occipital plusieurs de ses et de occipital nous avons parlé plus haut. , i°. , nom peut appeler du l'on A^ PAIRE CERVICALE. 5' la ; ils s'étendent clavicule , et même jusqu'à Tex- en passant derrière cet vont ju<^qu'au muscle sous-clavier: noms de nerfjj. j'ai scapulaircs el de claviculaires NERFS 25o rameaux moyens de Lps naissent d'nn gros nerf qui le deuxième entrelacement troisième la remontent vers , à parotide la la ; à la et en l'oreille se «divise en d?ux plus antérieure donne des fileîs croisant le muscle sterno- mastoï'lien branches principales paire cervicale après avoir formé en partie , peau qui ; il recouvre la ; il en donne aussi à l'oxtréinifé arrondie qui termine en devant le car- de tilage La branche postérieure l'oreille. rameau à la pour lui donner passage partie antérieure de partie convexe un troisième toïdieriiie. à la , se trouve dans rameaux sous Je connois ces diens supérieurs et peau qui même de ce et postérieure est percée en donne un second à la elle j un fournit conque qui la le cartilage, la et région mas- nom de paroli- d'auriculaires antérieurs et postérieurs de nerfs mastoïdiens : ils communiquent avec les petits temporaux cle la septième nerfs occipitaux et avec les nerfs paire j'ai : suivi très- distinctement l'épaisseur de la parotide , des , dans et plusieurs fois rameaux de la troisième paire cervicale, qui, qnoiqu'assez considérables se con- , fondoient avec des branches du petit sympathique. Les rameaux antérieurs de vérité pour rer , , que forment sur bord atiléricur le assez étendu. Un se dirig • vers la nerfs très- minces jusqu'au lobule de ; ; avant de filet, , en forme d'ar- compose plusieurs , oii elle donne cinq ou dont un s'élève assez pour l'oreille, oii auriculaires antérieurs sépa- se première branche qui en résulte la parotide , , du slerno-mastoïdien en se portant d'un côté à l'autre mailles ou réseaux à la , ce tronc est divisé deux branches qui l'ordinaire en , troisième paire cervicale ce'ui des nerfs auriculaires un entrelacement cade la moyen, moins considérable partent tous d'un tronc j il un autre , se joint se six porter avec des également délié filets , se 1 DE LA ET 2* PAIRE CERVICALE. 5* 25 distribue dans la peau qui est située devant l'oreille rameaux qui autres connois sous le naissent de cette branche nom rotide quelques-uns de sorte , même du froac du de la peiit se distribuent à la ca- dans cette r'-gion qu'i! se fait nerfs auriculaires antérieurs les nerfs je angle aigu supérieurement dans l'épaisseur de la parotide jusques auprès : les j que et de nerfs parotidicns inférieurs, ve- nionfent en formant un sympathique , , entre les les parotidiens supérieurs, septiëuje paire, les rameaux delà cinquième , et ceux^que nous venons de décrire, une complication dont il nous semble que assez exacte. l'on n'avoit pas donné une description La deuxième branche qui sort de l'entrela- cement nerveux antérieur se d rige en deux rameaux subalternes le ; plus élevé donne un nerf qui remonte vers la septième paire qu'il aux le qui et communique vers le trou menlonnier ia cinquième paire du cerveau filets férieure trique avec , à , hyoïde qui et oii , long et le il quelques-uns des muscles aux glandes maxillaires de Le rameau e'^e inférieur de la ; la : avec il , au digas- releveurs de l'os communique , avec cinquième paire il se mâchoire in- septième paire la neuvième paire du cerveau région antérieure du cou qui se et la celui-ci : la du nom de nerf sous-maxillaire de vicale. se joignent fournit des nerfs «au peaucier les divisions inférieures la , au — dessous de nerf accessoire du maxillaire de avec la intimement avec si également pour donner naissance nerf inaxi laire de ph;ce ensuite le , paroît concourir et peut être appelé troisième paire cer- deuxième branche £ur donne des nerfs très-minces rencontrent en formant des mailles très - étendues , qui sont situées en grande partie dans l'épaisseur muscle peaucier , ou bien entre ce muscle quelques- uns de ces du peau j petits nerfs entourent la jugulaire , et la NERFS oas trouve uue assez grande quantilé jusqu'à et l'on en teur du laryiix tilage tenus lii section loido ï on ; , a<< ; les la saillie devicn';ont<3e plus :1s , faite oxlièiiic, d'avec le sieurs l'os cts pelifi, de ies (i:vsu hau- la par '.e car- ea plus minces détruit d'aut ;nt p'us aisément dans qu'il est Ifè- -difflcre alteuti.'u tissu dessous de distinguer la efc dis- ans une , vu plu- cellulaire. J'ai du muqucux: je me suis convaincu qu'ils son! sen-ib'omcnt ap!ans ^ a luème possible de est vicule et au sternum claviculaires et avec vent rec*'\oir nerveux {il..ls , collés sur les laines les suivre jusqu'à communiquent avec oii ils es juj^ulaiies noms de les , profonds sous - cutanés ; la cla- les nerfs ceux-ci peu- du cou, ou de jujjulaires cutanés. DEUXIÈME PARTIE. Piemarqiies Physiologiques. Pour terminer la l'histoire des nerfs de la deuxième et de troisième paire cervif aie , il ne nous reste plus qu'à exposer ce que l'expérience a appris sur leurs principaux rapports avec ils so)it les autres nerfs du corps placés sur avec l'ii.tercostal et base du crâne il j les côtés du cou , humain comme ils communiquent avec presque toutes n'est : les pa'res de la pas étonnant qu'ils soient affectés dans un grand nombie de circonstances. La pratique médicinaie offre en effpt assez fréciuemrapnt des dans lesquels il est facile Huxam compte parmi phénomènes de reconnoître leur influence. les symptômes des fièvres qu'il un sentiment de douleur, de pesan'enr ou d'eu— gourdissoîuenf à la nuque, qui a son siège dans lesranie.-îux décrit, occipitaux de la seconde et delà troisième paire cervical*; DE L\ ET 2* PAIRE CERVICALE. 5* syslème nerveux en souffre mais 2S5 les deux paires su'^ditfs sont principaleinenl afTectées dans la pre- alors tout le mière période de ces se le temps de le pnrotidiens qni éprouvent sont, les nerfs lorsqu'il Vers fièvres. ; un dépôt dans fait même nom cou alors tout le j plus de gcne le , les glandes qui porient est douloureux sensibilité s'.'tend jusqu'à l'omop'alc et rameaux scapulaires la crise, ce aux de et clavicuîaires et cette Les clavicules. paire la tioi.niènie cervicale expliquent assez bien celte symp.Hfliie. HofTraann a vu et l'on volt très , du poumon porîer rendre douloureux , , raiueaux de cet , organe et les Le docteur attaqués de se , du bras de' i'épuule et dans les muscles voisiiis. !e la communication des l'inltrcostal et la remarqué le moëlîe épiiiiëre Monro docteur de l'autorité de presque tous , praticiens les , accompagné d'une douleur entre vertèbre du cou et le S'b'e d expliquer par qui les , la malades les haut de Tépiulo les commun paires cervicales éîaat affecté dans , !•? , cations ou j , paroît être principalement affcciée dans celte maladie. Pison niqne avec d'une poumon ? ont souvent observé que cervicaux avec l'épatitis est p,"o- médecins de rhôpital de en peut trouver la raison dans comme ex- propager jusqu'aux colique des peirilies ressèment une douleur la assez forte au-dessus cost-al, et le nerfs auriculaires et tous 1rs et les liilari Charité de Paris qui, cou partagent avec ceux du et qu'ils transmettent à ceux- fs le troisième paire cervicale jouissent la sensibilité excessive qu'ils nci les ca'.harrcs qui se gonflent quelquefois. N'est -il pas bable que, dans ce cas On -souvent jusque sur effets s'élendre ii:énie jusqu'à l'oreille, dans citer des tintemeïîs narines leurs , appuyé a écrit la que première ce qu'il est pos- du uerf phré- ar celle de Tinlcr- plexus hcpalique , ]'Cut NEUFS 2.V4 réagir sur nerfs les plus les de voisins son premier* ganglion. Van-Swieten a vu plusieurs fois la toux être un symptôme de la dentition sans que la poitrine éprouvât d'ailleurs aucune douleur locale ni aucun sentiment de gêne , et On de pesanteur. peut rendre une raison U'es - satis- faisante de ce pliénomène deuxième nications do la avec nifeste lorsque le , commu- et avec , comme Monro le ris quelques ce sont ces : très -bien l'a se ma- pourquoi l'on sardonique es! affecté et , l'éternuement en se pinçant la base nez. On observe souvent dans symptôme l'accès le qui diaphragme fait quelquefois cesser du auditif expliquent pourquoi , les troisième paire cervicale cinquième paire du cerveau la mêmes communiculions remarqué rappelant se la du nerf portion dure la rameaux de eu de et , femmes hystériques uu les qui n'a point échappé à WiUis. Plusieurs, ;'près ont cou le comme brisé ^ connu qui j'en ai , dans moment du spasme éprouvoient une dou'eursemb! , à celle que causeroit long du cou. veux, et Tous ces la rupture de plusieurs symptômes libres dessus de l'oreille : c'est aussi pour la même et , jusqu'au raison que les douleurs que l'on ressent dans cette dernière partie celles que les dents font éprouver beaucoup plus sensible qu'à l'ordinaire. Bibliothèque-pratique de Mauget dans l'ouverture extérieure de leurs au cou , et même la au bras , , , , ainsi s'étendent quel- du cou quefois sur toute la partie latérale alors -nom- troisième paire cervicale, qui s'étendent de- la puis l'omoplate et la clavicule jusqu'à l'occiput que le sont évidemmetit ner- doivent être rapportés aux branches très breuses de ble , qui devient On lit d; ns la qu'un pois introduit conque , du même a causé des côlé , dou- qui ont été DE LA ET t" Des phénotnèncs suivies de convulsions. blables , PAIRE CERVICALE. 5' verre ayant été introduite dans quinancie tout , même cipent à peu prèà ont eu lieu au rapport de Hilden cou le est l'oreille ; sem- une boule de externe douloureux, 2ji , dans l'es- et les bras parti- quelquefois à cette sensibilité. L'inilammr;i- accompognce de la tous, et j'ai que la seule irritation de la face lion de l'oreille est souvent observé plusieurs interne de la fois conque , excite le On attaques de la coqueluche. vomi sèment dans Icsenfans a vu un coup nppliqué sur , l'épaule, faire perdre l'usage de la parole; et qu'une irritation un peu forte vers du dos , et au-dessus de l'omoplate pliqué dans cette région champ. On , ne peut méconnoître dans tous ces cas du cerveau cervicale avec costal , avec ou un vésicatoire ap- font cesser le hoquet sur - le- communications des nerfs de paire , Monro rapporte partie supérieure la le , et celle de la deuxième grand nerf hypoglosse les nerfs avec l'oreille du larynx et , avec les huitième la et troisième paire avec les le nerf inter- diaphragma- tiques. Je pourrois citer un grand nombre de prouveroient les deuxième la faits , qui tous grande étendue des rapports qui unissent et troisième paires cervicales avec les autres du corps humain. Il s-mble qu'elles soient destinées à entretenir un commerce intime entre le cou et les autres Tierfs On pourroit surtout regarder la troisième paire du comme un symphatique cervical. Il étoit donc impor- parties. cou tant de décrire ces deux paires de nerfs avec soin d'en connoîlre tous cations. les rameaux et toutes les , et communi- ESSAt LES LIEUX ET LES DANGERS DES SÉPULTURES; ouvrage traduit librement de La nécessilé habités par les et par tous l'italien de M- Scipion Piattoli, cFéloigiler les sépultures hommes, des lieux a été sentie de tout temps peuples. Elle est fondée sur les dangers les auxquels exposent les émanations des cadavres. Ces assertions seront développées dans les deux parties de ce discours. Dans première, on trouvera la adoptés 'par sépultures les différens peuples nistrateurs les plus anciens , les relativement aux canons des conciles émanés du Saint-Siège les décï'ets , à ce sujet par les admi- les lois établies ; l'histoire des usages , et les , opinions des Saints -Pèi'es. Dans la seconde partie , les dangers des inhuma- tions dans les églises et dans l'enceinte des villes^ seront démontrés par la conviction des preuves siques , et par phy- de rexpérience. la force PREMIÈRE PARTIE, Histoire des Sépultures chez les dijféren& peuples. XL. n'est pas croyable avancé, qu'il T. 6. y , quoique quelques anciens ait eix des peuples chez lesquels , J7 l'aient comme ESSAI SUR LES DANGERS itb'ù parmi les animaux le , soin d'enterrer les morts ait été tofnlement négligé. De ou telles les nations ne connurent aucune déserts qu'elles habitoient éioient pouvoient facilement ceux oii elles se retirer loi ; dans des lieux éloignés de abandonn; ient leurs morts probable que l'infection de de société vastes, qu'elles si causa chez ; l'air ou bien elles il est d'énormes ravages, (i) Plusieurs îciir philosopbes ont alFccté de l'indifférence sur De sépulture. Bion Cirène, , ce nombre sont Diogtnc Théodore de Démosthène Timon 6énëque et plu, , , , sieurs autres. (2) Leur but fut sans doute de corriger l'ambition extra- vagante des riches, de jeter un ridicule sur et les soins trop empressés que certaines personnes prenoient à cet ég.ird. (5) Si nous ajoutons foi à ce que disent les historiens , quelques peuples suivirent sur ce point des usages bien surprenans. Hérodote , Cicéron et certains Indiens qui dévoroient les après les avoir massacrés : ils ( 1 ) Cjel. a. 1. 1. 18. c. 3i. ( 2 ) Strab. membres des vieiUards un mets délicat membres de leurs en- se faisoient ées entrailles des malades et des Rit. Sep. Cic. Tusc. Lucien (4) parlent de 1. 11. L. G. Girald. de Sep. et 1. Ap. Stob. Serm. 120. LrciAN. de Luct. LucAN. Tij. 723, : Ccelo tegiiur qui caret urnâ. 3 ( ) jVo« defunctis Op. tom sed nostria oculis parcimus. Senec. excerp. , 2. Curalio funeris , conditio sepulturcc , pompa exequiarum magis vivorum solatia sunt qiiam subsidia mortuorum. deCur. agend. pro mort. c. 2. (' 4 ) Hbrod. 1 , 5. Cic. 1. c. Lucian. iu Toxar. S. Avgust. DES SEPULTURES. fierais. sagëtes Nous , sur connus de Dervices Syrie la Les Indiens , et habitans des bords de la les , et les Bactriens On Mas- du Pont. cadavres épars bêtes féroces. fables sur les quelques autres peuples peu et , Parthes les mer Caspienne, laisser les mêmes lisons ailleurs les les 359 (i) avoient coutume de pour serv'r de nourriture aux , même assure , qu'elles étoient nourries pour rendre une espèce d'honneur aux personnes en place et aux héros dont elles de'voroient les cadavres. Si ces récits sont vrais , tume pas transformé en usape quelon peut assurer que cette cou- l'on n'a si que événement particulier , devoit contribuer à entretenir l'insalubrité de D'autres peuples jetèrent dans et les étangs ; cadavres dans les (2) ressource funeste les fleuves^ pout-être et , l'air. plus dangereuse que leur abandon en plein Ineiges et glaces les Scjthie des retraites tout étoient oii les forêts pour les air. (5) Les au froid habitant de la profondes oii il put les déposer. Par- J Le genre fie Aux les flots Albx.G.D.1. (1 )Cic. îbid. 2 communes réduire en cendres. furent engloutis dans { fournirent : , on se servit environs de (4) mais ni douloureux et ne la fît périr glaces les noyés , le le corps. ni plus ignoble, grand étant selon eux, de nature ignée, que l'élément acqueux n'en détruisit avec y étoit, suivant l'opî- et celui qui étoit susceptible d'un plus , nombre d'inonvéniens. L'âme otoit tort à craindre les du feu mer ils 5. c. 2. mort qu'éprouvent nion de quelques peuples etde certains philosophes le plus la Spondanus , il l'activité sacra Cœmeteria , , pag. io8 et 109. ( 3 ) Quelques Ethiopiens suivirent cet usage, les Goths en firent autant. Les habitans de Colchos les plongèrent dans les étangs les Assyriens les placèrent dans les , et marais. T'oyez les auteurs déjà iités. ^4) L«s C-ermains , les Gaulois, les habitans de la Lithuanie, ESSAI SUR LES a6o forêts les y suffire le plus mer ni la , de tous la sépulture partout commun : ne purent servir généralement k , les cadavres la terre seule j pourquoi l'usage c'est fut toujours de mation de l'homme ensevelir dans son sein les humains tituer les corps les à la Les rochers les parurent j for- servirent paroissoit juste de res- Il mère commune de laquelle , les précipices plus proj>res à prévenir les plusieurs peuples septentrionaux Tyriens et les s'en servirent , les vallées , et les déserts , prejniers réceptacles des cadavres. Ces lieux gieuses qui en ont été souvent , les maladies conta- funestes les effets. (2) et quelques autres , tels que Phrygiens , avoient chez eux des bois et des forêts pour brûler les jetèrent les cadavres. Les Lotofages Xenoph Cyr. Ap. ( 2. Il est difficile ils habitans Cic. 2. de Leg. Stob. Serm. 120. d'exprimer combien les coutumes des difFérens peuples ont varié au sujet des sépultures ; suivant, extrait de Spond. Cœmut. sacra , port de cet auteur, et les les ; dans la mer. ( 1 ) ) , la croyoit sortis, (i) furent de Chio de et les traditions religieuses , surtout à cimenter cet usage. pouvoit plus ancien et le ce qu'on appela inhumation, L'hisîoire c'est on DANGKRg les on en jugera parle tableau p. 20., 21. D'après le rap- Syrcaniens abandonnaient les cadavres auï chiens, quelques Indiens les livroient aux vautoars;les Garamantiens les couvroieut de sable leur cnlevoient ; et les Celtes la calotte , par une bizarrerie singulière, osseuse du crâne pour en faire des coupes qu'ils entouroieut d'or. Plusieurs historiens rapportent dons , les que , les Esse- Massagètes et les habitans du Pont, en faisoient souvent un horrible festin , ne connoissant pas de meilleur gner leur respect à leurs parens tombeaux. Les Ethiopiens , , moyen pour témoi- que de leur servir eux - mêmes dt et la plus grande partie des Icty tophages ies jetoient dans l'eau, voulant rendre aux poissons la substance eu avoienttirée. Dans une vue à peu près semblable, les habitans de la Colchide et les Phrygiens les suspendoient aux arbres pour ofirir à l'air une partie de laliment qu'il leur avoit fourni. Lc^ qu'ils DES SEPULTURES. Les et que difficultés dans , système firent jjréférer les , qui furent voisinage et dans le Un il éprouva en creusant des l'on en élevant des catacombes les antres et les grottes le les fosses cavernes premiers tombeaux j , mêiue des montagnes. sein sage étoit l'ouvrage de si 261 raison la mais ; fut bientôt altéré par les passions. L'horreur avec la- l'homme regarde quelle d'être oublié venir de soi , les , , , de ne et , chagrin cuisant le laisser en conservoient précieu- les intestins qu'ils plaçoient aucun sou- révolution constante la âmes immortelles demeures. Après avoir ôté du cadavre le reste les de sa vie de résister à le désir Egyptiens, croyant sement la fin pour loujours , ilsembaiimoient souvent dans des espèces de niches ou de boîtes articulées, faites quelquefois avec le bois de cèdre, dont ils avoientle plus grand soin, et qu'ils transportoient dans les lieux les plus élevés de leurs maisons, lors des débordemens du Nil- Pline , PonponiusMela et Amniien Marcelin , parlent avec admira- tion des pyramides destinées aux sépultures des rois d'Egypte , et le premier de ces auteurs en décrit une qui servit à un roi dont parle Lucain , 1. g. Hérodote et Strabon nousapprenent que les Perses en- veloppoieiit les cadavres avec de la cire que les Assyriens, en l'employant aux et les ; mêmes Babyloniens pas le miel. Les Lacéùémoniens et les Scythes sui voient la coutume en faveur de leurs rois. , ainsi usages ,n'en séparoient Les habitans de l'île même de Délos transportoient leurs morts dans les îles voisines. Les Mcgarîens lea enterroient dans l'île de Salamine. Les Grecs les détruisolent par le feu, excepté dents résistoient à son action de : et les Eomains enfin , cependant ceux des enfans. Les suivant eux , elles étoient le principj» que les enfans du bûcher on craignoit que les dents ne fussent consumées. C'est ainsi que plusieurs rabbins Juifs admeltent encore dans le squelette un os nommé luz qu'Us placent dans la colonne épinière et qu'ils regardent comme indestrucîible. Diemerla résurrection ; c'est par cette raison étoient privés de l'honneur , dit Pline , : , , b-iiek don'ie à cet égard des'détails assez curieux dans son Trail4 .VAiiatoraie. DANGERS ESSAI SUR LES 262 nui détruit tous êtres les furent , les iious offrent froidement le tableau pénètrent l'esprit et Ou dont et , historiens les les philosophes motifs. Its trouve dans la plus haute antiquité des exemples d'hommes vivement , Ils en soutinrent , fût presque impossible de s'en déta- cherchoient ainsi à se On qu'ils venoient de éclairés pour reculer faits , pour tracer des dans l'avenir sordre y ils faire. lois et dédommager de les bernes de virent que , les funeste découtume meurtrière deve— cette si si entraîneroit avec elle la perte elle les sépultures furent re- portées aux rochers et loin des villes. la plus humain, usages. Ils lurent conséquences d'un de l'espèce humaine. Aussitôt Dans l'esprit perte la hommes vit paroître ensuite des pour réformer les tristes commune noit plus présence pendant la soit qu'iis espérassent le voir revenir à la vie, soit qu'il leur cher, (i) surmontant l'horreur affectés, qui, un cadavre qu'inspire quelque temps ( 1 ) sources de ce me'— dont latige bizarre de ceréiuonies funèbres haute antiquité , L'amour de on attacha un si l'agri- grand prix à la conservation de ces précieux dépôts, que leur privation fut regardée comme la punition la plus fâcheuse et qu'Aâyçhis , roi d'Egypte , dettes qu'ils avoient contractées les urnes la plus exemplaire. C'est aiusi voulant forcer ses sujets où étoient renfermés , les corps tant que ceux qui ne rempliroient pas , en ajou- engagemens , seroient ces p. 567. désir d'avoir sa sépulture avec ses ancêtres , fut poussé très- loin par certains peuples. Plusieurs habitans de NéocGesarée du paj's , ville , transporter dans les tombeaux de leurs familles aSn d'y expirer , pendant qu'âne peste y régnoit sous l'emde Volu-slen, craignant que l'on n'oubliât de les de Cappadoce pire de Galîus et les de leurs ancêtres privés des honneurs de la sépulture. Spoxd. Le payer à leur ordonna de fournir pour gages , s'y renfermèrent et d'y être nécessairement ensevelis, dans le cas ils auroient été attaqués de la maladie réguante. Spoxd. p- i38. uu DES SEPULTURES. cnllure comme regarder des troupeaux nourriîure la et 265 que , l'on doit, première richesse des nations la , furent des motifs p-iissans qui d'élorminërent à choisir pour sépii-tu es ces terrains stéril niovcn de ne poii t ne point aitérer Ips préserver dévaster s sucs les campagnes fécondes nourriciers ramené être la suile. Ain-i cet usage fut b'.it , des herbes , b stiaux des maladies qui auroienl les les et incultes. C'étoit le vrai , de et de pu on à son véritable celui de mettre à couvert les dépouilles des morts, et de conserver la s.^nté des vivans. La voix de la politique la re'igion s'unit pour engager , les à celle de hommes la natnre de et à hâter la sépul- ture des cadavres. Les Egyptiens attachèrent au tombeau une idée pour la flatteuse d'honneur; vertu , et sévère qui suivoit destiné à décider la du (i) On sait portés à cet que les la postéri'é , K-.-c devoit (î)tels furent les aux sépultures. particuliers les sombre nom Egyptiens subissoieiit après leur mort un sur les bords effet. le , caractère dont chaque motifs qui intéressèrent ment public en firrnt une récompense mort d'un citoyen aux veux de être revêtu ils un objet public d'émulation. Lexameu du marais Achéruse, où ils ju^ie- étoient trans- Les cadavres des citoyens vertueux et recomraan- dables étoient placés, par ordre des juges , dans une barque qui les du marais où des tombeaux publics étoient bâtis dans une campagne délicieuse. Ceux que l'on jugeoir défavorablement, étoient privés de cet honneur on les jetoit probablement dans une fosse immonde, qui prit le noin de Tartare à cause de l'usage auquel elle étoit destinée. C'est ce qui donna naissance aux fables du lleuve Léthé du nautonnier Caron j des trois Juges de l'enfer , et de l'exil de cent années que Ton passoit, disoiton, sur les bords du Stix. Delà viennent les ombres errantes, i^ transportait à l'autre côté , : , , jnétempsycose , etc. Diod. Sic 1, 7. DANGERS ESSAI SUR LES î.f54 la religion Bientôt d'une vie future , , portant avec elle dogme le consolant dans laquelle l'âme devoit encore server quelque sentiment de respect pour tombeaux de ceux qui avoient bien Ce fut les un crime de troubler le con-. du vie passée, inspira la repos vécu. morts dans leur «les un noble désir d'obtenir un jour les honneurs des funérailles, germa dans tous les cœurs. Ainsi la vénération asile; pour Dès tombeaux devint une partie du les moment ce culte religieux. promp- ce fut une obligation de rendre , tement aux morts les Quiconque derniers devoirs. un cadavre sur un chemin laissa sans le couvrir de terre , se rendit coupable d'une impiété monstrueuse. Renverser les tombeaux un répandre çà , et os là les ensevelis , fut sacrilège horrible. Celui qui touchoit un corps avant qu'il çùf. reçu les honneurs de d'une profanation dont îe la sépulture, se rendoit coupable les eaux lustrales pouvoient seules Dans quelques laver. autres endroits en passant seulement sur I le lieu oîi , on se souilloit avoit un cadavre y inhumé. D'après ces mêmes idées un peu modifiées, on poussa la il précaution jusqu'à ne point construire des maisons, à ne point élever des murs , et surtout à ne point bâtir des temples sur les terrains qui avoient servi aux sépultures j précaution qui tendoit évidemment à éloigner étoit possible les dans (i) les morts des vivans campagnes Chez d'autres peuples c'est-à-dire nature et , la Au (i) plus qu'il et à fixer les sépultures reculées. , on adopta l'usage de bâtir des temples près des tombeaux des premiers héros des divinités. , le , qui daus la suite devinrent reste, ces coutumes s'introduisirent plus tard j lorsque la superstition eut étouffé les sentimens delà voix de la religion ^u'en faveur des hommes , et l'on n'en extraordinaires. trouve d'exemples, ,, DES SEPULTURES. Il cependant rend rcrcconnoissable l'endroit qui leur fallut Tanîot destiné. <?loit 265 , y amassa des pierres j un peu de terre sur la surinhumer rappelo;t l'usage des à cet effet, on tantôt on se contenta d'élever face. Cette manière de les anciennes sépultures dans reur le , voyageur , et tous les montagnes. Ainsi ceux qui travailloient à labou- la terre En même temps étoient avertis de respecter ce terrriin. cadavéreuses ne pouvoient se répandre ea les exhalaisons grande quantité dans l'atmosphère étoit encore le diminué par bitations des lieux destinés et d'ailleurs le ; dislance qui séparoit la danger les ha- aux sépultures. principes nous conduisent aisément à trouver la Ces suite et la connexion des cérémonies funèbres pratiquées par Germains anciens peuples. Les les dit même la Troyens. terdite , Le quens. pour le brûler voir (5) et 2 ) Homère nous et Virgile des L'inhumation cependant ne leur étoit pas in- respect que les Perses avoient pour morts comment , II est les Phéniciens et les Perses , , , les Cartha- Mèdes , les Parthes , les Egyptiens eux , les Tyriens - mêmes eurent toujours pour leurs morts des ca- (1) Ils accordèrent aux prêtres çc qui suppose que leur ^neid. n les usage. la distinction d'être enterrés des colonnes de la hauteur de dix coudées (2) Iliad. , Ethiopiens les et crime de en conséquence difficile de conce- à la sollicitation de Darius Les Assyriens le soleil comme un leur faisoit regarder , ginois adoptèrent cet (3) ( (i) nous en trouvons chez eux des exemples fré— feu les chose des Phrygiens, qui possédoient , de vastes forêts, brûlèrent leurs morts, nombre , ( Alex. G. D. n'étoit pas considérable. 1. 3 , sous c. 2. ) DANGERS ESSAI SUR LES 266 veaux tinés. , et des lieux Les Chinois qui leur étoient particulièrement et les trémités de la terre Les tombeaux des Péruviens eurent , la rois el des , situés même lîes- aux deux ex- pratique à cet grands de l'antiquité égard. la plus reculée, se trouvent dans des cavités artis'ement pratiquées au milieu des montagnes les plus solitaires. Gigès de Lydie, eut de rois la vi-'le curent P.i'rse roi la leur sur la montagne Royale près , de Persépolis, Sylvius Aventinus fut enseveli dans la colline qui a le sein , sépulture au pied du rnont Tmolus. Les sa nom conservé son d'une haute montagne ; et le roi ainsi , Derccnnerans que nous l'atteste Virgile, (i) Les anciens Russes transportèrent princes dans de profondes cavernes les voyageurs curieux les visitent le les encore tous Les Danois construisirent des montagnes y corps de leurs long du Boristène; les jours. artificielles (2) pour placer les corps de leurs rois. (5) Les tombeaux dont nous avons parlé ci-dessus, étoient un reste de cet usage. avec des pierres Le simple Troglodite , en forme uu en riant sur la dépouille de qu'il jette son compagnon. L'orgueilleux Egyp*ien élève à grand* frais des ses mauso'ées ture, et les pyramides , la et Grèce Rome moderne des obélisques. se glorifie (2) 1. de ses prodiges de sculp- le vaste môle d'Adrien. (4) 11. 85o. GuAiGNER. Lithuan. (5) Annal. Sax. (4) offre contient encore dans son enceinte colonnes des Antonins et (1) JEneid. La Carie nous 1. 3. Dans quelques contrées sumer promptc-ment la terre avoit la propriété , les corps qui l'on a observé dans la Troade , autres pays de l'Orieut. Plimb . y étoient inhumés dans la Lycie 1. 56 , c 17. , : de conque c'est ce et dans quelques DES SEPULTURES. Ainsi raison et la le 267 cnprice se sont trouves sans cesse en opposition sur un objet dans lequel la vanité et i'ambition ont toujours eu tant de part. La raens perte d'un objet aimé demandoit des de'doniraasrs- que c'est alors : pensa à crayonner son iinaf^e, l'on Ce et à conserver son portrait. désir lui-même au bien de férent en quoique assez , indif-- pouvoit cepen- la socié'é, dant tourner à son avantage^ mais l'homme, gi idé par ses passions raison. se porte , Au lieu aisément au -de!à des bcrr.os de des portraits on voulut garder l'art fils, même. La douleur indus- d'une veuve, d'un amant ignoré jusqu'alors , , de donner une espèce de corps inanimés. Les Egyptiens vie à des !a bustes et des emptciritcs, de*^ corps lui- le trieuse d'un père, d'un imagina , desquels , les autres peuples ont appris tout ce qui polit et adoucit les mœurs , inventèrent dessécher , de l'art les saler et pêcher l'action de l'air le corps de de d'embaumer corps, de les de cire les revêtir , de miel la sur les humeurs corruption , et str'gnanles de le , de pré- L'amour- propre donna une nouvelle force à cette invention fut universellement adoptée et pratiquée. été restoit errante précédemment unie On l'art des autour du corps auquel elle y a deux églises à , embauniemens Toulouse où se desséchant. Je les ai visitées, et je lont changées en un tissu sec avoit tant qu'il conservoit sa forme ; ; la plu3 mais bientôt conséquences en parurent assez dangereuses II qui , croyoit alors entière, et intacte. Cette opinion donna d'abord grande faveur à de rendre proj)re à èire conservé sans danger au milieu des vivans. que l'âme les , de toute autre matière capable d'em- poudre de cèdre, server , , les cadavres se coiisevvttit me suis assuré spongieux «t friable. lesf pour déler- que en les chair» DANGERS ESSAI SUR LES 258 ruiner les de'positaires de l'autorité publique à blâmer cet usage , et même à l'abolir. Ips corps ainsi vrai Il est ( i) embaumés que dans , se gardoient dans des vaisseaux de verre exprès. Ils étoient alors placés dans isolée , l'origine se conservoient loin des villes le ou de terre faits fond de quelque cavilé Mais ces premiers usages dc'générèrent bientôt les maisons furent remplies de ces vases conserva gage comme le dépôt plus sacré de le superstitieuse grands , et ou dans du sable desséché, ou sous un tuf impéné- trable à l'eau. le , (i) Plusieurs faits le plus précieux des familles foi clite vouloit corps qu'on brûlât promptement les opinions de , plus le la pliilosophie. afin qu'ils lecoanoissoit d'autres principes que l'eau dissolvans propres à ramener disciples de Pythagore , plantes et des légumes , d'aloès et de peuplier. , le de sein un corps , les Hera- retournassent plus à leurs principes constitutifs. Thaïes mation. Suivant son système et chez les nous démontrent qu'on a tenté de concilier les , publique. Cette pratique Le peuple, c'est-à-dire cérémonies des funérailles et et les la accréditée cependant que n'étoil et les riches. (2) , on ; de Milet se déclara la terre , qui ne pour l'inhu- renfermoit des à ses premiers principes. Les pleins d'idées mystérieuses sur la natvire des entouroient les cadarres avec des feuilles Les Cyniques et les Pj'rrhoniens parurent indifierens sur ce point. (2) Tout ce que l'on croyoitimpurétoit écarté de cette cérémonie, les étoffes de laine en étoient bannies , et on ne se servoit que de toile de lin. On a trouvé, dans des corps embaumés, de petites statues de cuivre de marbre ou de terre qui représentoient Osiris ou , Platon, Isis , ou Proserpine. Souv^t aussi , l'on renfermoit dans les tombeaux des sommes d'argent considérables, ou des meubles très., précieux. Les Espagnols ont trouvé dans les Indes occidentales; des d'or et de matières d'un très-grand prix. Les Juifs enterroient des trésors immenses avec leurs morts. Plutarque rap- tombeaux remplis . que les rois des Perses et des Macédoniens •rdonnoient que l'on renfermât leurs trésors dans leurs tombeaux. porte, ainsi que Strabon , ÎDES SEPULtiTîlÈS. grand nombre dans toutes d'inhumer les corps il : nations les , ^69 se contenta toujours y eut même des nations entières chez lesquelles rinhumation fut pratiquée généralement et sans aucune interruption. Déjà plus d'une fois tations. des maladies contagieuses avoient de porter fait sentir la nécessité les cadavres loin des habi- Le grand nombre des morts après une meurtrière avoit obligé de les brûler , , et de se bataille contenter de conserver leurs cendres. Ces exemples furent adroite- ment employés pour détruire baumemens 5 et ils l'usage trop étendu des réussirent d'autant mieux , qu'ils emn'é-«- aucunement contrairesà l'opinion dominante.QueIqu« temps après tout changea donc de face, et le feu remplit de toient cendres les tombeaux urnes. L'usage de brûler les et les même chez les peuples qui avoient d'abord simple inhumation. On avoit observé que les corps se répandit pratiqué la longues guerres, les fréquentes transmigrations et la réédification des villes des temps , , bouleverser toute les 08 confiés dévoient, avec la la ruine la , révolution surface d'un pays depuis plusieurs siècles an sein de , et que la terre , dévoient être alors indispensableraent exposés au dehors. La crainte d'une telle profanation détermina généralement à réduire les cadavres en cendres. Dès ce comme repos fut regardé On alla plus Cet usage fut aussi loin très - : moment, leur plus assuré. on voulut exclure des murs fréquent chez les Romains : il et de remonte à la plus haute antiquité. Les anciens Païens n'oublioient jamais de la bouche des défunts, qu'ils désiou de trientem. Delà, Virgile, en mettre une pièce demonnoie dans gnoient sousle nom A' obolum parlant des morts ,les appelle souvent inopem turbam- Spond. p. 69 lîi , 70 et m. , ESSAI SUR LES 270 l'enceinte des villes, ces cendres dant qu'avec re.'-pect ; et DANGERS qu'on ne regardoit cepen- lieux qui avoieiit été consa- les aux sépultures ordinaires, furent destinés à recevoir Les grands chemins ont été pendant long -temps crés les urnes. bordés de tombeaux , et de pierres cinéraires couvertes voyageur apprenoit facilement d'inscriptions. Ainsi le actions glorieuses de ses ancêtres et , tout le voit des exemples et des sujets d'émulation. monde y les trou- Un coup d'œil procher à tout hommes, sembloit repassant sa propre foiblesse. D'un autre côté, on écartoit des villes le jeté sur les dépouilles des grands tion , pour défendre l'incendie et la destrucses murs un crime de les aux ennemis. nouveaux dogmes qui favoLa philosophie adopta différentes opi- religion introduisit de risèrent cet usage. nions sur nature des esprits la on crut que les et sur l'activité des flammes à leurs principes constitutifs ; l'âme, disoit— on sa prison, purifiée du fardeau d'un corps entraînée vers sa sphère , périssable , , promp- le feu, et dé- est rapidement par et tend à se réunir à l'âme de l'univers. Les Egyptiens adoptèrent celte coutume industrie leur fit les : corps étoient ainsi promptement rappele's tement dégagée de livrée , ces dépôts sacrés^ c'eût été laisser en proie La carnage peuple se trouvant engagé à sortir de le trouver un nouveau , et leur moyen de conserver cendres de leurs morts dans l'incombustible amiante. Lps dépenses considérables du bûcher font cependant présumer que le et des aromates, peuple n'a jamais obtenu cette distinction. Parcourons l'his'oire ont été dans tous chemins et des villes. que 11 est les l'on j nous trouverons que temps rcciipés à la les soldats construction des pratiqua toujours des souterrains loin également certain qu'il y a eu en plusieuri DES SEPULTURES. pays clés tombeaux loieril Au 271 fonds publics assignés pour la construction des , que pour ainsi l'entretien des presque continuellement dans milieu de tant d'usages que bûchers qui brûtrès-peuplés. les états caprice et la vanité le ont produits en difTérens endroits, la nature, les lois et donc toujours accordées pour éloigner la religion se sont moi Is des v vans, et jamais on n'a perdu de vue la pour laquelle les tombeaux avoient été construits loin les fin des villes. Il ^ convient maintenant de jeter un coup d'œil rapide sur trois nations dont époques l'histoire offre les Nous trouvons téressantes. chez plus in- les de nos elles les éléinens usages re'ativement aux cérémonies funèbres. Ces peuples sont les Hébreux Grecs les , et les Romains. Sépultures chez les Hébreux. C'est parmi miers fondemens sélytes de la judaïque , , et l'Eglise Grèce rible le Christianisme jeta ses pre- primitive se forma des pro- du Latiura. Les et traces de l'antiquité toujours conservées inviolables et pures conduisent aux temps mation que Juifs les ait été généralement pratiquée. V,n donna entrée à la avoir osé porter sa mort dans Caïn main meurtrière sur son ( i dut continuer d'inhumer ) le hor- forfait cet univers. cacher son crime en couvrant de terre qu'il venoit d'assassiner. nous , plus anciens dans lesquels l'inhu- les , frère après , D'après cet exemple funeste les crut corps de celui , on corps de ceux qui moururent dans des campagnes désertes et dans des lieux inhabités. Les traditions ridicules des rabbins I. ( 1 } Joseph. Auliq. 1. i , c. 3. , adoptées par quelIl II I I I I I I i< ESSAI SUR LES i'72 DANGERS ques - uns de nos historiens, ont accrédité du crâne de notre premier père, que et Abraham d'Hébron ou , Lui-même préiend avoir scrupuleusement par Noé jusqu'au temps du été conservés d-luge. fable des oé la l'on acheta déposa il des enfcins de Het sa sépulture; et y trouva caverne la corps de Sara après sa mort. le après lui Isaac , Rébecca et Lia y furent également ensevelis. Le tombeau de Rachel fut placé le long du chemin qui conduisoit de Jérusalem à Ephrata. Jacob acheta pareillement des eufans oii il fit élever un tombeau. beaucoup d'appareil par son fils de Séchera une pièce de terre, fut enterré avec y Il Joseph, qui Joseph honneurs de les transporter de l'Egypte où le fit et ses autres frères reçurent dans la sépulture, (i) tombeaux des Pendant la étoit il même le mort. lieu les captivité d'Egypte, sans doute placés dans Israélites furent quelque lieu éloigné, suivant l'usage des peuples dans les pays desquels ils étoient fixés. Leurs longues courses dans les déserts cet usage. dans , servirent à donner encore de la consistance à Moïse fut enterré le fut à ainsi par , de ordres de , , que Josué , , sur les montagnes des Juifs dans la Terre promise la loi les Moab du côté de Foger Cadès Aaron à Or et Eléazar la vallée , Dieu même Marie : fils d'Efrera. , sa , sœur de ce dernier Après l'entrée après l'établissement de , judaïque,et l'inauguration des cérémonies religieuses, on reconnut que les Dieu même ordres de s'opposoient au voisinage dangereux des cadavres. Suivant leur u?age, l'at- touchement d'un corps mort leur ( 1 ) On croit, d'après la doctrine des faisoit conliacter commentateurs ^ que les une dé- pouilles de tous ces illustres patriarches dont nous venons de parler furent réunies dans la caverne d'Hébron aux osseraens d'Abraham. Vojez Caim. ad ^ct. Apost. c. 7 , 36 et ibid. DES SEPULTURES. impureté légale ; pour et vêtemens. Enterrer l'efFacer morts dans les c'étoit les souiller. C'est ce les 27? dévoient laver leurs ils maisons particulières, léglementqui les rendit atten- cadavres de leurs demeures. Ils redou— communication avec eux, au point qu'il étoit défendu aux voyageurs de marcher sur les heux morts étoient inhumés et que do petites colonnes éloigner tifs à , les toient toute même ou les , faiboient aisément apercevoir. l's eurent aussi de peindre en blanc l'on renouveloit la grand scia surface de leurs tombeaux^ ce que chaque année. Il leur étoit cependant permis d'avoir leurs sépultures dans des maisons de pagne et des et c'est là ; ou premiers de l'on La nourrice de Rébecca et au pied d'un arbre. Le malheu- eut leraême sort, (i) Les prêtres étoient vSaiil dans leurs terres rois. (2) , cam- luxe des grands le la nation. Débora furent enterrées reux voyoit briller quelquefois dans et Des cavernes creusées dans la le inhumés tombeau des montagne de Sion , sous les fondemens du temple et dans les jardins royaux furent destinées aux sépultures des rois de Juda. Dans la , suitedes lemps,malgré la vicissitude desévénemcns éprouvés par ce peuple notable. , il n'arriva sur ce point l'Ecriture il , corps (3) et de % les , telles que parmi eux embaumer. Dans les celles de brûler Paralipomène? inhumé dans une forêt près de Jadés-Galaad (1. i. des De-là David emporta ses dépouilles ou ses os r/'duitsen cendres dans la sépulture deCis, père de Saiil, au territoire de ( 1 i passages de paroît seulement qu'il s'introduisit quelques pratiques étrangères les aucun changement Si nous en jugeons par ces trois ) Il fut Rois. 3i. 11, ) , Benjamin. (2 ) 3 ) ( II. 1. i. des Rois. 2i. 12. Parnlip. 74. 16. Suivant Spondanus T. 6. , ( CcemeU sacra, p. i.58. ) les 18 Hébreux dans et DANGERS ESSAI SUR LES !2;4 ouvrages de Jéréinie les rémonie de brûler , il est question de ia ce'~ ^comme d'un rit introduit en Çeut - êlre cet usage fut -il de courte particulier à quelques — uns d'entre eux. Les faveur des rois, durée, corps les , et (i) corps de Saiil et de Jonathas furent réduits en cendres par les peuples de Jadès-Galaad pour , On la rage dès Philistins. (2) honneurs de l'embaumeiMent pas déterminé par s'cxhaloit nous les liqueurs que l'on versoit sur L'odeur fétide qui motifs. quatre jours après sa mort , conjecturer que fait d'ailleurs mettre à couvert de mais on n'y fut sans doute } mêmes du corps de Lazare les rendit à quelques - uns les morts les parfums les , et , les ne servoient qu'à resserrer davantage les linges dont on les enveloppoit. Nous voyons donc que les cavernes et les campagnes ont toujours été destinées aux sépultures. (5) inhumé dans une aussi d'autres grotte oii l'on cadavres, parmi lesquels Ecritures les saintes , il plaçoit Elizée fut trouva un qui, suivant s'en recouvra miraculeusement la vie On avoit creusé pour le même champ oix reposoient par l'attouchement du prophète. jeune Tobie une fosse dans le les autres uaaris infortunés de Sara. Le brûlaient des parfums sur les cadavres hustio : d'<)ù , ; c'est ce monument élevé qu'on appela com- selon lui, l'on a conclu mal-à-propus que ces peuplée étoient dans l'usage de brûleries cadavres eux-mêmes. ( 1 ) Un feu continuel, et capable de consumer les cadavres et les autres immondices de la ville ,brûloit perpétuellement dans la fosse profonde de Tophet,qui 00. 33. ) faisoit partie Cette tradition a fourni les geenna ouge/ie??na. Calm. ( L 2 ) La nécessité leur fit de noms } Calm. de ce qu'on appelle Uict. Bibl.art. Cedron. en ce moment une a. des Rois. 21. 10. (3 d'Hennon. (Isaie, la vallée et l'idée Dict. Bibl. art. Stpulcrum. loi de cette conduite. DES SEPULTURES. par Siméon à Médine très-connu. Le pofté hors de famille fils de au , Naim de , est avoit été lieu de la^sépultured'^ toute sa Jésus-Christ, le rencontra. L-'élonnant démoniaque dont parlent brisé ses chaînes des Macchabées la veu^ve affligée ville la c'est là oiï : en faveur , 27S les évangélistes,qui s'enfuit «lans le désert , après avoir hab; oit nous dit-on, au milieu des tombeaux. Lazare fut enterré dans les , , environs de Bélhanie. Joseph d'Ariinathie parmi sidérable les Juifs au milieu d'un rocher lieu de la ^ , s'étoit fait leurs , cité dans mort du Sauveur avoient la , , puisqu'il est dit dans la vie, ville. la vallée uns prétendent que celui de Jérusalem de Cédron , aux environs de laquelle les Pharisiens achetèrent 'e champ de Vasaje pour de sépulture aux étrangers. Un un peuple qui l'avoit reçu jours très— fidèlement dèle très , eut toujours hors ses rriurs son cimetière public. Quelques étoit con- tombeau qu'inamédiatement après avoir recouvré revinrent dans cette Chaque homme dans un jardin voisin de Goîgota tombeaux hors de Jérusalem l'Ecriture , creuser un sépulture de Jésus- Christ. Plusieurs saints per- sonnages qui ressuscitèrent à ils , , de Dieu , et qui l'observa tou- doit être regardé — respectable pour les servir usage aussi'constant chez comme un mo- Chrétiens. Sépultures chez les Grecs. L'usage le plus ancien chez Pausanias nous beaux les a laissé les Grecs fut rinhumafion^ une énuméri'tion exacte des tom* plus connus dans Ces temps qui semblent tenir un peu delà fable, il nous apprend qu'Hs étoient situés On pleine campagne, ou le long des rivages de la mer au pied ou sur le sommet des montagnes. Dans la suite, , ESSAI SUR LES 2:6 DANGERS l'usage de Lrùler les morts s'introduisit aussi chez eux. (i) Alors on renferma urnes qui contenoienl les dans des maisons privées même quefois d'abord temples. Ces exemples furent rares les l'administration et L'inhumation patrie. , cendres les villes, quel- on n'accorda cette distinction qu'aux chefs de et , dans dans l'intérieur des partout ailleurs , aux généraux qui avoient sauvé la fut toutefois plus usitée en Grèce que on respecta inviolableraent l'usage et très -salutaire de transporter les cadavres hors des villes. Les Thébains les peuples de Sicione de Délos et de Mégare les Macédoniens les habitans de la Chersonèse et de , , , , Grèce presque entière la , é^ard. (2) Les législateurs même tinrent la conduite à cet plus fameux en firent un les point intéressant de leur code. Cécrops à Athènes voulut que morts fussent portés hors des murs les et rétablit dans toute sa n'y a eu à Athènes blique , jusqu'aux derniers temps de l'intérieur de la ville. Cette distinction ( 1 ) fils Solon adopta ; et il répu- la qu'un petit nombre de personnes inhumées dans , honorable fut seu- Quelques-uns font remonter l'origine de qui voulut reporter au roi Licidius les Hercule : vigueur ce sage règlement cet usage , jusqu'à tristes restes de sou , Argivus plus grand mort dans une , bataille. nombre pense que ( Hom. scoliast. lliad. 7. ) Le cet usage date de la guerre de Troie , carnage atroce et l'exemple des Phrygiens déterminèrent à prendre ce parti comme le plus simple. Voyez Porter, dans sou oià le , jirchealogie ( 2 Jans Il ) , 1. 4, Lycurgue temples les c. 6. fut le seul qui permit les , et dans les lieux publics tombeaux dans où le les villes, peuple se réunissoit. voulut ainsi accoutumer la jeunesse Spartiate à la bravoure et au courage , en 1?. familiarisant avec l'idée de la mort. Il semble qu'on pouvoit parvenir au les usages adoptés c. 1 , §. même but en , dans le reste de suivant la , à l'égard des sépultures Grèce, l'oyez Instit. Polit, , 1. i, i5. I DES SEPULTURES. 277 îement permise en faveur de quelques héros. C'est ainsi qu'on dans laissa Céramique le tombeaux de les citoyens qui s'étoient sarrifiés pour Platon Ton à dans sa république , fasse terrains sablonneux Les mêmes lois ces braves la patrie, (i) même que campagnes propres les veut qu'on réserve pour cet usage il ; de ne permet pas , aucune inhumation dans culture la le salut , arides , ne sont d'aucune et qui les utilité. étoient en vigueur dans la grande Grèce. Les Carthaginois trouvèrent hors de Syracuse des tom- beaux élevés par les habitans de cette ville. La même chose arriva à Agrigente. (2) La religion chez eux donna sa sanction à celle ( 1 Vers ) coutume. les derniers (5) La sainteté des tombeaux , temps du gouvernement d'Athènes Sophocle , ne trouva pas de tombeaux dans cette ville , quoiqu'elle fût assiégée par les Spartiates, et; Sulpitius , dans des temps moins reculés , ne put y obtenir de sépulture pour Marcellus. ( 2 Les Tarentins suivirent ) occasion seroient bien plus qu'ils ( PoLYB. 1. les mêmes consultèrent l'oracle ils 8. ) heureux Le sens véritable de aux moyens d'accroître la , usages- Je ne sais à quelle en reçurent pour réponse et , si cum pluribus hahitarent- l'oracle étolt population. Que saisi le sens de l'oracle. manière de peupler leur ( 3 ) Il faut permirent , ville. n'y eut jamais de nation plus jalouse que les Grecs les , de don- honneurs de la sépulture. Les Athéniens oublièrent avantages des victoires les plus illustres, pour remplir ce ner aux morts souvent Il qu'ils avisassent murs et ils crurent convenir que c'étoit une étrange d'ensevelir les morts dans l'enceinte de leurs avoir , firent-ils V II les devoir. Souvent cellens généraux même , , malgré ces victoires, ils sacrifièrent d'ex- parce qu'ils ne s'étoient pas montrés assez zélés pour les faire inhumer les soldats tués dans l'action. Ceux qui violoient tombeaux étoient regardés comme des victimes irrévocablement , destinées à la colère des dieux. Les augures qu'ils tiroient, les prières et les vœux qu'ils faisoient sur les tombeaux , démontrent avec quel empressement les dépositaires des préceptes de la religion avoient dont plusieurs devinrent ïiités, (i) ^*^ pour et aux cindres et à la les temples de certaines divi— les 4^^ furent regardés coniuie des asiles pour les ïualheureux dont DANGERS ESSAI SUR LES 978 les accusés menaçoienl les lois saintes le , mémoire de les respect que l'on porloit ses ancêtres malédictions lancées contre eux par mot les , peines violateurs de ces usages, les ua prêtres, en toute la doctrine religieuse et la mythologie des Grecs, n'avoient pour but que de soutenir les de porter les qui ordonnoient lois cadavres loin des habitatious. Sépultures chez les Romains. Les Romains pcuploient rit se lie conformèrent aux usages des nations quf ; ou veut, si l'on morts. On blissement croit en que dans Italie leurs habitations , , ils le la se servirent et qu'ils grands pour renfermer les qu'i's avoient conservèrent l'usage , des souterrains de placèrent des y le et soutenir avec quel<(ue droit d'élever des tombeaux, seulement dans leurs maisons de campague. recommandé le vases assez cadavres. Mais on peut révo-^ quer cette tradition en doute, fondement ils nature en inhumant les commencement de leur étn-^ qui leur avoitété indiqué par (2) devoir de la sépulture. Les écrivains Grecs, et snr- tout les poètes, nous ont laissé des détails intéressans à ce sujet, peut ajouter que les sermons ( Anthoî. et BROuiEUs. Epigr. gr. ) On les plus solennels furent aussi tombeaux, que s'ils sacrés, ayant été prononcés sur les TaToient été sur les autels. Tout qu'Alexandre avant d'entreprendre , la guerre d'Asie , le tombeau d'Achille. ( 1 ) AnNOB. 1. 6. Non. Marcel, c. G. n. 93. (3) Personne n'ignore combien on est peu d'accord sur '^e Virgile ,jEdibus ante suis refer kunc — ( iEneid. mojjde sait sacrifia sur Is 6. ce passnge 102. ) Lf DES SEPULTURES. Numa eut le sien sur le raont Janicule pas alors dans l'enceinte de cédèrent eurent la le le Champ entre la ville et le Tibre. Suivant pien placé, ne s'il de et dignes Rome rois de (2) les , sur cette montagne suc- de Mars situe , témoignage d'Ap- le seuls pouvoient être ensevelis être reconnoissance publique. Yalérius Publicola la de transmettre à dans l'histoire, , rois qui lui distingué par des actions glorieuses s'étoit Tudertus obtinrent tinction 279 qui n'étoit (i) aucun particulier ne devoit y : et le Les ville. leur dans , cet honneur. Le premier avoit droit descendans. Toutefois nous lisons ses n'osèrent faire usage de cette dis- qu'ils qu'autant qu'elle fut nécessaire pour instruire postérité des services qu'ils avoient rendus à la répu- la Les vestales jouissoient de blique. inhumées dans enfreint le gées , vœu étoient donner fit l'enceinte de la ville le prérogative d'être la qui avoient et celles j de chasteté à laquelle elles s'étoient en^;a— inhumées dans un champ, auquel nom Champ de du crime. (5) celte faute Les généraux eurent bientôt part à cet honneur. L'ambition et l'orgueil rendirent enfin assez le commun parmi les grands de la nation. La loi des douze Tables , des institutions faites pour soit qu'elle fut les Grecs , une collection ou plutôt un ré- sultat de certaines recherches sur l'ancien droit d'Italie, (4\ ne fit que renouveler Ter s 328 du même livre moins obscur. C'est premier usage qui avoit souffert le Quant sedibus ossa quierunt , ainsi œdts pour sedes. (i ) AuREL. Victor. 2 (2) De Bell. civ. ( 3 ) Denis d'Halica rn. que chez Orig. G. R. 1. 8. Amm. Marcellin. Numà. 90. Ovid. Fast. 6. (4)Vico, BoKAMY, Terraison, etc. 1. , n'est pas 32, on lit DANGERS ESSAI SUR LES 28o quelques interruptions lorsqu'elle défendit expressément , de brûler ou d'ensevelir aucun cadavre dans termes les depuis mêmes de quatrième le la loi d'une , dans république, on mettoit in- la et ossemeiis les l'inhumation. Plus inhumés guerres opiniâtres que les Par la ville. paroît clairement que, il bûcher le on avoit dû voir fois découverts et de siècle difTéremment en usage (i) , , ou 'rages les Romains avoient eu à soutenir avec des peuples barbares. L'horreur que les maximes cadavres la , pour leur se réunir : sagesse des magistrats prendre faire , tout devoit parti de brûler les le moven de prévenir (2) c'étoit le dévoient nécessairement produire superstition eux contre de religieuses excitèrent eu prof.'inations telles maux que les génie guerrier et la le du peuple. L'administration et la religion se concertèrent heureusement pour accréditer de plus en plus l'usage du bûcher. On les une petite partie du corps convint d'inhumer doigt, par exemple , afin de réunir cérémonies. (5) Cependant la ville à l'abri des incendies laisons d'un ( 1 ) ( 2 ) de préserver des exha- la morts dans l'intérieur des bri des insultes des Barbares. V. Grav. Orig- Jur. l'actioQ in urhe ne sepelito neve urito- Forée explique ainsi l'usage qui s'introduisit chez les de mettre étoit nécessaire il et un , pratiques de toutes grand nombre de cadavres exposés à Hominem mortuum, d'inhumer J. , les Rom I. Forée, 2 , c. les Romains villes, pour les mettre 2 de 1745. lett. , édit. à l'a- Voyez 78. Quelques familles des plus illustres de Rome n'adoptèrent pnmtce nouvel usage. La famille Cornélia , par exemple continua (3) , d'inhtimer ses morts jusqu'aux temps de Sylla il fut le premier de ea famille qui ordonna que son cadavre seroit brnlé. Les historiens observent qu'il le fit dans la crainte qu'on ne déplaçât son corps : , comme avoit déplacé celui de Marius. Cic. 2 de L. L. ubi Scalio, et Turneb. il , de Leg. 5, Varr. 4-. DES SEPULTURES. des flammes. distraire les habitans Il falloit 281 du spec- triste que leur offroient continuellement tant de cëre'monies tacle funèbres. La destina donc la pleine loi pultures et aux inhumations extrémités du faubourg dans et , campagne aux sé- permit à peine que elle voisin de la maison La vissent à cette cérémonie. de ses droits : sidoient dans les villes religion trouva dans la sainteté dû aux respect le , les du mort ser- les divinités qui pré- d'une précaution raisons si utile. (1) (i) C'étoitun principe de religion sacré à la divinité , , que tout a qui avoit été cou- étoit souillé par l'attouchement d'un mort. Les prêtresse faisoieut une espèce de scrupule d'assister aux funérailles, ou d'entrer dans un lieu où étoit un cadavre ils se croyoient hors d'offrir des sacrifices aux dieux lorsqu'ils étoient souillés par : détat , l'attouchement de ce qui pouvoit avoir eu quelque rapport à un cadavre. De préjugés eurent le tels toyens des tombeaux gnés des villes. tem non inferri ( 1. 1 , licet , tit. 21 sur les lieux religieux les vigueur; : Ne dit à ce sujet le jurisconsulte , § 2. ) même , inquit , que nous voyons par , , grecques de Brod. 109 , Paul, civita- in défense dans la loi 12, au code la loi la suite. Code Théodose ,19, tit 17 c. 6. ) Et ment plus ancien on peut consulter , Corpus empereurs Chrétiens, cette opinion eut toujours c'est ce les ci- sanctum, municipiorum jus polluatur. de laquelle nous parlerons dans ques que ceux sur lesquels ne funestentur sacra civitatis- Les empereurs Dioctétien et Maximien font la Sous effet ceux-là firent que les tombeaux furent éloi- et , Ecoutons ce que dans ses Sentences, même dû aux sépultures. Ceux-ci écartoient étoit fondé le respect 1. 1. 2, et ( si le Juuius, la même de l'empereur Théodose, Voyez Godefroy, sur on désire quelque le monu- Recueil des Epigrammes en ses Questions politi- etc. Aux motifs de religion, vinrent se joindre des raisons de politique et de morale, détaillées par Varron dans son ouvrage sur la langue latine que but. je , et rapportées par l'empereur Théodose dans la vien^ de citer. Elles tendoient toutes également au loi même Il DANGERS ESSAI SUR LES 382 ordonné de respecter éloit ce litre, éloit inviolable Le scrupule , les morts. Leur asile, à et leur sépulture étoit sacrée, (i) religieux sur cette matière fut porté que peu contens des marques de respect pour beaux , Romains voulurent que les endroit qu'on enterrât un mort étoit , tout , moment des ce , tom- les lieux destinés sépultures fussent particaliërenient consacrés. vironnoit loin si les aux En quelque terrain qui l'en— le soustrait à la circulation , du commerce. Sous consulat de Duillius le dans , le temps ou les trésors de l'Asie conquise n'avoient pas encore rendu l'agri- culture un objet de mépris pour pour le gouvernement, les le maisons chacune dans leurs ^rres peuple les et d'indifférence plus illustres a voient tombeaux de leur les famille , qui chaque jour devenoient plus spacieux. Les terres ce- pendant ne produisoient rien et l'étendue les le défaut de culiure ; , magistrats crurent devoir s'opposer vigoureusement à l'accroissement de ce désor.lre dans velles sépultures les par , des campagnes cultivées diminuant beaucoup plus illustres Scipions , les telles , que les Servilius, : on cessa de faire de nou- campagnes les les : Métellus Valérius , celles , les des familles Claudius , les furent transportés (i) Nous ne pouvons douter du respect que les Romains avoicnt pour les tombeaux. Les formules par lesquelles ces monuraens étoient consacrés aux mânes, les peines prononcées contre ceux qui déro- boient quelque chose dans ces lieux sacrés , et l'attention avec sinterdisiicnt d'y satisfaire à aucun besoin naturel, en fournissent des preuves multipliées. Enfin , on ne pouvoit transpor- laquelle ils ter en d'autres lieux , des corps déjà inhumés des prêtres; et dans les provinces, sans VoyezHsia. é, etc. uint. Rom. II, Tit. la i. 4. 7. , sans le consentement permission des magistrats- Nieup. R- R- sect. 6, c , DES SEPULTURES. long des chemins îe et les , ne furent point sans noms de donner aux grands fit voies Aurélia Flaminia , Champ coMine des jardins la de Mars. La religion d'autre intérêt que celui de d'elle-même chez (1) les la Romains des bûchers Peu après, la même raison et fit cîieniîns Appia , , un peu au-dessus du qui n'avoit sur ce point , république, adopta comma Le peuple eut aussi des tombeaux communs. (2) nouveau plan, ce , Lucilia cependant placèrent leurs L,avinîana et Jitlia. Plusieurs tombeaux sur y apportèrent qu'elles utilité. Celte sage ordonnan' e les oinemcns 285 (i) renouveler la loi des douze Tables contre l'usage d'enterrer dans les villes, qui ,sou3 prétexte démettre les sépultures à l'abri de toute profanation, auroit infecté les lieux d'assemblée: Quod iniqunm putarunl locum. publicum privalâ esse retigione cbligari. Cic. de Leg.l. 2. Dans d'autres ocrasions la piilitique désarmée par , la religion, que cette der- fut forcée à reconnaître son empire. Elicn rapporte nière servit de prétexte spécieux aux patriciens pour rejeter la fa- meuee loi agraire , proposée par les Gracques : on crut qu'il étnjt «ontraire au bon ordre, que le lieu où reposoient les cendres do« morts, changeât ainsi de maître insurmontable au partage des (2) Uoc miserœ ; et cette réflexion fut terres. Elieît, var.Hist. plebi stahat commune sepuirrumHoRAT. Tels étoient les petits puits, l'histoire. Soit ( un obstacle 1. 1 1. puliruli . )dont 1. il 1 j sat 8. est question dari« que ce fussent des creux profonds semblables puits, soit que ce nom doient aux environs , à des leur \îut de l'odeur affreuse qu'ils répan»' ces lieux étoicut des cavités où l'on jetoit les cadavres des gens du peuple. Les lieux où l'on brùloit les cadavres étoient appelés uslrine , ou bûchers publics. Les petits puits étoieiit Ce fut l.ù que Mécène eut sa sépulture, tombeaux eu eurent été ôtés. Horace eut situés sur les Esquillies. après que tous les petits aussi la sienne près de celui dont il a tant célébucé ramitié- DANGERS ESSAI SUR LES 28't Quelques citoyens riches, Gémellius Bélius entr'autres achetèrent fjui faveur du peuple la pour grands les des funérailles , hommes et les citoyens la pauvres obtenoient faveur delà libéralité des pontifes. Il (i) commune. La république dépense du tombeau et dévoient servir à la sépulture faisoit , en lui donnant des terres , même la (2) eut cependant quelques exceptions faites en faveur y de certaines personnes. Les vestales ne perdirent jamais généraux qui avoient reçu toujours les même le du ministres droit. les honneurs du triomphe eurent Les prêtres, culte public , dans et réclama en sa faveur. Les Césars la depuis Auguste, élevés à l'apothéose jouir de cette distinction ? tous la suite en jouirent également, L^ne pareille distinction flattoit l'amour-propre cun le Les privilège d'être ensevelies dans l'enceinte des murs. Nous , , ; dès lors cha- qui furent tous , pouvoient-ils nepas lisons cependant que les corps de quelques-uns d'entr'eux furent portés hors des murs de Rome. que C'est ainsi transporté dans la voie Latine dans la la voie Appia voie ; et celui j le corps de Domitien fut d'un autre empereur distinction cette usurpée dans l'on les révolutions , ou parce fréquentes que éprouva. L'empereur Adrien, par un veut , par une constitution , (1) il ne désigna que Reines. Insc. les capitales class. 7. 20. (2) Id. class. G. 52. 17.1. (5) Ulp. leg. 3, §. S, D. de Sep. viol. , parce qu'elle fut de la ville rescrit , ou , trouva obligé de se défendre de nouveau l'inhumation dans hasard une être cessa d'en qu'elle fut accordée trop facilement si , dans , Laviniana. Bientôt Rome Septime- Sévère celui de les villes. (5) : Par mais Antonin le DES SEPULTURES. Pieux , d'enterrer ment auquel on attribue une (i) morts dans les qu'il à ce sujet, fit vaste empire. commun les villes comprit dans , L'usage de brûler (2) sous ses successeurs (3) ; il et cessa enfin , corps fut moins les le le règle- bourgs de son les villes et les sous cet empereur 285 rendue contre l'usage loi fut encore moins totalement sous l'em- pereur Gratien. (4) Diocletien et Maximien furent aussi obliges de détruire les abus qiii se coramettoient de tous côtés contre cette loi. (5) Sépultures chez les première Chrétiens. Les trois nations qui composèrent primitivement l'Eglise trouvèrent l'inhumation e'tablie de leur religion les par et chez elles par les dogmes de leur pays. Les grands lois seuls et les riches adoptèrent l'usage de brûler les corps et la sépulture hors des villes fut uns comme pour furent en petit les autres. S'il nombre , et une obligation pour y eut des exceptions, elles jamais on n'en accorda au (i)Capitolin. dans la Vie d'A.ntoninle Pieux, (2) l^o^-ez le , les Commentaire de Godefroy sur le c. i3. Code Théodosien , 9 lit. 17 , c 6 et dans le même endroit , les Controverses des saTans Jurisconsultes sur les deux lois qu<> nous indiquons. 1. , ; (3) Il paroîtque l'usage d'embaumer cessa aussi d'être en vigueur ù cette époque. (4) Godefroy, Zoc. çif. , pense que cet usage fut encore pratique sousle règne de Théodose. Macrobe ,1. 7 , assure qu'aucun nument de son temps ne dépose en sa faveur : licet 7 , c. mo- urendi corpora defunctorum usus nostro ternpore nullus fit. C'est ce qui nous fait croire que la coutume de brûler les morts ne cessa tout-à- fait que vers la fin du troisième et vers la fin (5) L. 12. Cud. de Rel. et du quatrième Humpt. Funer. siècle. ESSAI SUR LES DANGERS 286 peuple ceux qui mouroient sans être revêtus de ni à , quelque dignité. Le mépris plus injuste et le moins mérité ayant été le premier apanage de cette religion sainte Je qui dans , et respectable, progrès rapides et miraculeux ses depuis a , éclairé tout l'univers, (i; la sépulture des premiers Chré- pour quelque forfait, (i)Ceux qui avoient expiré dans les supplices Le lieu oii leur avec un croc, étoit étoient privés delà sépulture par les lois romaines. ccrps étoit précipité, après y avoir été traîné appelé Scalœ gemoniœ lit. dut aussi de faire comme regardé et étoit , infâme. ( L. 48 ff. Le système religi'-ux et politique des Grecs envisager comme le comble du malheur la privation 24 de Cadav. Punit. la sépulture. Vid. ( ) Homer. Odiss- 66. v. Souhaiter que quelqu'un fût privé de la sépulture , eux étoit chez la plus terrible imprécation. Aussi cette privation fut la plus grande peine des coupables. Les déserteurs et les sacrilèges furent de ce nombre. Chez ( Potter. Archéolog- grecq- les Grecs et les qu'ils avoient soin de leurs eiiucrais; soldats, ils Le Romains , 1. 4 , c. i. ) ce devoir étoit tellement sacré , d'inhumer après une bataille les cadavres mêmes et lorsque les généraux vouloient encourager leurs leur proniettoient les honneurs de la sépulture. respect que les Egyptiens eurent toujours pour les leur fournit un moyen de vengeance contre tombeaux , leurs ennemis. Ils ne connoissoient pas de manière plus outrageante pour insulter à leur mémoire, que de faire exhumer leurs cadavres, et de les faire battre de verges. Sp. p. 4ào. Les usages des Juifs furent difiérens. Aucun crime chez eux dans de le cours ordinaire des lois , ne privoit celui qui 1 avoit commis , , l'honneur du tombeau. On usa quelquefois de cette peine ligoureuse contre les incirconcis, ennemis irréconciliables du peuple Juif. Josué jeta dans la caverne de Macéda cinq Joraui , Jésabel JcKichim Dieu. ( Keg. , , iv. 9 et 2*. ) C'étolt pour eux le plus grand suppliceEccl. 6. 3.) Quelques autcur.s ont écrit que la vallée de (JÉR. 8. 2. Tophet étoit chez les Juifs ce les rois liés ensemble. (Jos. io.24.) furent privés de la sépulture par ordre d© Romains- Jér.. 7. ïi. qiï'étoient les Scalœ gemoniœ che» DES SEPULTURES. dut être d'abord tiens celle 287 du peuple, ou celle des par- moins distingués. Lorsqu'ils composèrent un ticuliers les eurent leurs cérémonies fu- corps distinct et reconnu , nèbres particulières qui étoient mélangées des usages , et ils des Juifs et de ceux des Gentils. Ainsi l'inhumation s'établit parmi dont Chrétiens les : pratique des Juifs, c'éloit la seule leur servoient de règle sur tous les lois les points qui ou d'une croyance par- n'étoient pas l'objet d'une sanction ticulière. Si l'on joint à toutes ces considérations leur petit nombre, leur extrême pauvreté , la crainte qu'ils avoient des Juifs, et leur aversion décidée pour tout ce qui voit se ressentir ment du paganisme , on (i) se ce que nous avons déjà avancé des Chrétiens fut celle du commun , pou- persuadera aisé- que la sépulture des peuples dont ils faisoient partie. Ananias dont , aux pieds de il tèrent son corps et de lui le corps aux Actes des Apôtres expira est parlé le , Quelques Chrétiens transpor- saint Pierre. mirent en terre de Saffire fut soigneusement enterré par rent tion du amères. de ces doux sépultures , les (i) Tertullieii quelques-uns. persécutions que qui versè- Nous trou- sans qu'il soit ques- dorme une autre rsison On , les moins quelque portion ; et on se fai^oit restes précieux. Proptereà nec ignibus animœ. De An. est Chrétiens eurent à qui a piru déterminante à croy oit que l'âme restoit encore près lia corps de celui qu'elle avoit animé (p.) Il , lieu oii elles furent faites. (2) Cependant snp'irfîao Le diacre Etienne Chrétiens les sur son tombeau des htrmes vvjns le récit placèrent près ils j son épouse. , après la mort, , qiii! funeranduin aiunt , parcentes Si. probable, suivant dansle lisuoiême ouil fut ou y en restoit au un devoir d'épargner ces , texte <\oS. F.uc, qu'il fut enterré- le liipiJé j c'est-à-dire hors la ville. DANGERS ESSAI SUR LES û'ên souffrir dans l'empire romain suivi augmentèrent , qui fut tant de et , nombre le carnage cruel dont le , barbare Néron donna l'exemple des martyrs le fois les fidèles : environnés d'une quantité prodigieuse de mort.s se virent exposés aux mépris et aux insultes des païens. La reconnoissance gnin nt au de cri la et le plus tendre attachement se joi- nature et à la voix de la religion. Les Chrétiens se déterminèrent à chercher ces corps, pour soustraire à la dans colère d'un peuple irrité maisons des particuliers les : on pour les les cacha d'abord transporter en- ombres suite dans les sépultures publiques à la faveur des de Le secret nuit. la plus mystérieux le attentive étoient nécessaires en combes , la garde cette occasion. confondues avec favorables les la plus Les cata- que quelques-uns ont peut-être mal , les à propos putéols des anciens Romains, parurent pour y assurer le de ces respectables repos dépouilles, (i) Lrs Chrétii ns retraites rassembloicnt fréquemment dans ces se sombres, pour y ce ébrer leurs mystères. L'hor- reur de ces lieox dire à saint l'épaisse nuit qui , Jérôme y régnoit, ont fait yeux l'image de qu'ils retraçoient à ses l'enfer. (2J Interpretati. Les catacombes (i)romponius Festus en parle de étoient des souterrains creusés dans le voisinage de vir , sxiivant quelques-uns ^ Rome à la sépulture des païens en abandonnèrent l'usage. Ce mot vient du grec lieu creusé profondément. On ne doit pas confondre avec les cimetières lière , : ; pour signifie il les . ser- qui depuis , un catacombes chacun de ces mots a sa signification particu- et les plus célèbres écrivains ecclésiastiques les ont toujours distingués. (2) S. Jérôme raconte catacombes. « Quand je qu'il alloit tous les me trouvois , dit - dimanches il , visiter lei dans cette profonde DES SEPULTURES. Tout contribue 289 à rendre également respectables et le cérémonies des funérailles des lieu de la sépulture, et les premiers Chrétiens. La dignité de leurs sacremens les , au- gustes cérémonies avec lesquelles ces fidèles se consacroient au créateur fi'offroit si la , participation au sacrifice de l'autel en ces lieux commune une conduite sainte , , qui et irréprochable , en ces siècles de ferveur, tout concilioit aux Chrétiens la vénération m^eux méritée. D'ailleurs on la réserva toujours des places particulèros pour les cendre» des martyrs de même uns et lieu et , de tous ceux qui éloient morts en odeur Aucun sainteté. : autre fidèle n'<, toit on craignit de confondre des autres. De ià vint Tuc^age enterré les de distinguer des martyrs par quelque symbole qui désignoil de mort dans le dépouilles de» les corps le genre qu'ils avoient subi. une œuvre de religion chez C'étoit les Juifs, d'élever des synagogues et des oratoires près des tombeaux de ceux qui avoient bien vécu commun, (i) de s'y rendre pour y prier eu sacrifices près des et , Les Grecs offroient des lieux destinés aux sépultures bien fondée, que les et c'est ; une opinion assez temples des divinités de la f.,ble tombeaux des héros de l'antiquité. (?) Los Romains avoient coutume de construire sur leurs furent élevés sur apogées les des salles , aux morts oii se ils rassembloient pour rendre derniers devoirs les qui étoient usités en pareil cas. » obscurité » miste : , je (i) Basn.\ge pour faire et les croyois voir se vérifier sur mol cette parole du psal- l. , 1. H. Fr. Ilist. c. des Juifs » Hieron. in Ezegh. Vide Pnuu. ci-devant T. G. c. 4- Sg. , 1. 7. c. 24. NrccoL. de Sepull. Ilehf 4. cap. 6. (2) festins avoient aussi des cha- Ils Descendit iu infernnm vivens. Grej. Turon. 1. , cit«. J9 DANGERS ESSAI SUR LES 290 aux dieux polies et (les autels sur lesquels ils sacrifioienl Mines. D'après ces exemples , les premiers Chrétiens bâtirent ama- sans doute sur les catacombes ces retraites que les teurs de l'antiquilé ne voient qu'avec vénération ils : s'y rent'Oient en foule et s'y occupoient des mystères de leur religion , et des agapes usitées dans les funérailles. C'est martyrs. Us sanctifièrent satisfirent à sur élevèrent des autels qu'ils ainsi les un sentiment que tombeaux des les cérémonies des Païens la piété et la , et dévotion leur inspiroient. Cet empressement ne dut point empêcher de chercher à prévenir de maux les réunion de tous ces corps dans la rassembloicnt : les qui auroient les Chrétiens pu lieux résulter oii ils se on eut l'attention de remplir avec de la terre les places vides qui se rencontroient en différens en- droits de ces catacombes, (i) Cependant jour , le et le feu nombre des de la fidèles augmentoit chaque persécution n'étoit pas moins ardent : moment que pour on sembloit n'accorder une trêve d'un recommencer cette espèce de guerre avec plus de fureur : et déjà les prele nombre des martyrs devint surprenant , miers tombeaux ne pouvoient plus suffire. Quelques citoyens recommandables de embrassé rains la qu'ils religion chrétienne y la ville ayant leurs richesses et les ter- possédoient y suppléèrent. Plusieurs patri- ciens, quelques pieuses dames romaines de vastes fonds de terres , offrirent d'ailleurs et les destinèrent à cet usage. Telle fut l'origine des cimetières. (2) Dans ces lieux (1) Vide BoLDETTi (5) Ou compte dans , Arringo, MA.RANGONI les enviions de Rome , mêmes etc. antique plus de qua- DES SEPULTURES. éleva des autels Ori voient de pendant on construisit des chapelles qui ser- , pendant retraites cérémonies funèbres les qui asserublées autres les 291 avoienl et , religion la pour but. Déjà l'ambition inquiète extravgante avoit et tait pres- que oublier la loi des douze Tables quand l'empereur Adrien lui rendit son ancienne vigueur. L'empereur An, Une tonin le Pieux l'étendit à tout l'empire. vient d'être renouvelée qui On exactitude. ville , transporta donc loi , Dioclélien et nouvelle ou toujours observer; avec les cadavres hors de mais bientôt on y dérogea de nouveau ; demi après et est ; un et Maximien furent la siècle obligés de l'appuyer par de nouveaux décrets. Dans les premiers siècles de l'Eglise, trois les circons- tances difficiles dans lesquelles les Chrétiens se trouvèrent, leur situation par rapport au gouvernement et à la légisdes Césars lation servirent à maintenir l'usage , avoient pratiqué dès la naissance L'Eglise vit calme enfin s'élever sur son Constantin y rétablit et serein. qu'ils du Christianisme. un horizon la joui* paix en embras- sant la religion chrétienne. Déjà depuis quelque temps les temples des idoles avoient perdu leur faveur | il , n'y tante cimetières. Les histoires ecclésiastiques nous en ont conservé les Kide Baron noms. hymn. 11 , eu fait Les cimetières sont repose. On , ad- an. 226. Panv. Hospin. et Prud. une belle description. ainsi appelés du mot dormire , lieu où l'on a toujours été frappé de la ressemblance qui se trouve entre le sommeil et la mort. Pausanîas rapporte que sur la châsse; de y avoit en gravure une femme représentant la nuit qui portoit dans ses bras deux enfans à droite, un blanc endormi Cypselus il ; c'étoit le )i.ieil, sommeil c'étoit la ; à gauche mort. Se. , p. 66. un noir pareillement livré au j , som- ESSAI SUR I.ES isc)2 .'ivoit plus de concours, el bientôt ces édifices clé purifiés mêmes devinreut , , on avoit célébré l'obscurité villes, les (i) Pour les héros de la seul autel j et les églises qu'un seul on auroit cru manquer à L;ion, si l'on s'éloit première la place des chrétienne aux héros religion ne voyoit dans la fut cette révolution qui substitua Ce divinités profanes. niys- les saints tombeaux des martyrs occupèrent les après avoir du vrai Dieu. Les des catacombes et des cimetières lurent transportes dans On sanctuaire le autels sur lesquels lëres dans fois DANGERS du siècle. qu'un sacrifice et l'unité de la reli— exposé à partager l'attention des fidèles réunis. (2) Alors on orna tous, dans consacrés. (5) (1) lieu Des où le cimetières avec beaucoup de soin les la suite, , et devinrent des temples particulièrement Le pape Jules deuxième fut obligé de faire construire siècle, les Chrétiens eurent des églises. elles étoient situées est déterminé ; quelle forme elles avoient. Dans le troisième siècle 50ns l'église d'Antioche , Le mais nous ne savons pas , nous connois- que l'empereur Dioclétien fit renverser. Les autels ne furent donc pas élevés toujours sur les reliques des martyrs ce ne fut que lorsque la paix fut rendue à l'église , que l'on transporta les tombeaux dans les villes. ; (2) Ign. ad Philadelph. Euseb. //• E. 1. 10. c. 4. Ce fut là l'origine des basiliques et des principales églises, dont les autres dépendoient et faisoient partie. Tous les noissoient qu'un seul autel , Chrétiens d'un seul district ne reconet Nous savons seulement un seul sacrifice oS'ert même par le y avoit des oratoires dans les faubourgs, qui dépendoient de quelque église principale(5) Les lieux où étoient les tombeaux devinrent souvent des temcvèque. ples, même synonymes chez les païens les mots temple ; qu'il delà on a employé quelquefois et sépulcre. C'est ainsi comme que Virgile Prtcttreàfuit in tectis de marmore templuin Conjugis antlqul miro quod honore colchat. , a dit ; DES SEPULTURES. peu après trois ciinelières le long des l'on vojoit auparavant les sement Le est indiquée mêmes chemins tombeaux des depuis on en construisit encore , et fa milles que tombeaux dans villes, sembloit s'accroître pnr les cbslacies. la l'on même comme Le tableau de sa mort les : mêmes ces saints personnages avoient adressé leurs prières oii à Dieu. Enfin que on re- j nuémoire étoit en vénération la on voulut être assuré d'occuper après les des un sort digne d'envie, l'avantage d'êlre enferré près de ceux dont lieux ; y plaça. l'inti'rieiir ferveur primitive se présenta avec toute sa force garda oti romaines i'cpoque de leur établis- p.Tr les inscriptions désir de transporter les 293 , on poussa confiance jusqu'à se persuader la émanations des corps saints étoient capables d'é- chauffer les cœurs des fidèles , et d'y porter les impressions qui disposent à la ferveur Epoque à laquelle sont arrivés les premiers aux relolivement heureuses et à la piété. (1) chaugewens sépultures dans les inlles et dans les églises. Un nouvel empressement multiplia beaux dans lescatacombes.il cune distinction pour ni même pour les papes les le nombre tom- des n'y avoit eu juâqu'alors au- prêtres, les évêqnes, les princes , leur piété, leur libéralité si , , et. leurs travaux pour la relijrion, ne leur avoient mérité cet honneur. Lorsque l'église, par un motif de reconnoissance accorda à l'empereur Constantin dans le avoit lui-même (1) le privilège d'être vestibule de la basilique des saints apôtres Voyez plus fait bas faites à ce sujet par S. , , inhumé , qu'il construire, cette concession fut rcgar- où il est Augustin questiun dos recherches qui furent, et par S. Gicgoire, ESSAI SUR LES 2oi d comme -0 DANGERS un témoignage très- remarquable d'honneur et Jean Chrjrsostôme s'expriiue sur ce sude manière à faire sentir aux fidèles toute l'impor- de dislinction. jet (i) S. tance d'une pareille faveur que , plus grand prince de la le comme un nouveau terre regarda suprême di- lustre à sa gnité. D'autres successeurs de Constantin obtinrent, dans la suite, le même aux princes , de l'église. honneur, et Quelquefois il temps réservé tut long- il qui se déclarrrent hautement les protecteurs fut partagé par des bienfaiteurs , à qui la religion devo'.t les plus grands services, quiavoient abondamment fourni à la penses nécessaires pour La gion. et aux dé- augustes cérémonies de la reli- décoration des autels les ressembl.ince entre l'empire et accorder dans la suite le vation dans même privilège aux la di-^cipline de l'église. doicnt cette distinction précieuse religion j)iélé et la trale pour , d le , commun mœurs 's l'obtenir. li^ur état pour (1) aux laïcs , églises dc-s Les motifs qui reninléressoient trop la , , si eum dons considérables hi autem , lebi iguèrent et en iiigenti illi quidam veluti veluti accolœ , quodque im- P iscatoribus sunt domini interiores (2) C'est aussi l'avis de Thomassin. du relâchement de fart. 5,1. I, c. la discipline 65, n. 2, et ihid S. loci parles et vicini prœclarè secum. agi tant, siipsis vestibuli janua adsignetur. Honi.26. in ep. celle répan- honore se adsecturum in Piscatoris vestibulo conderet; , ; , (2) psratoribus sunt in aulis janitores hocin sépulcre imperatores. yltque la vie claus- furent les premiers titres auxquels aucune prérogative de Magnum filins Constantinum obtinent fit évêques. Leur Le sacerdoce, dant des aumônes avec largesse. existimavit , qu'elle ne fut pas auisi recher- des fidèles. irréprochables Les , ne pouvoil faire esp. rer cothonneur en offrant sacerdoce le l'éminence de leur grade justifièrent cette inno- fi/iinteté et chée par , , Il 2. pu— Cor. assigne cette épo jue comme relativeiuent aux sépultures, Grec. cit. . DES SEPULTURES. Une 2^B révolution aussi rapide ne fut pas générale. Plusieurs montrèrent très-attachées aux règles anciennes églises se voit être que l'effet d'un relâchement dans relativement à un objet auquel , Ce changement ne pou — et plus difficiles sur les exceptions. discipline, la évèques p.iprs et les les pouvoient apporter plus ou moins d'opposition. C'est pour même que, dans ce cette raison temps, l'histoire ecclésias- tique nous offre des exemples qui paroissent contradictoires. Dans quelques églises, à certaines époques, on n'avoit point encore fait usage de cette exception dans plusieurs autres elle avoil déjà été (i) , tandis qre accordée à tons les ecclésiastiques. Bientôt les séculiers les plus respectables re- çurent cet honneur. Les évêques ayant été laissés entière— ment les maîtres de ces dispositions il n'est pas difficile de comprendre comment dans une église les dignités éminentes, ou une piété rare, éloient les seuls titres pour y , , , prétendre, tandis que dans une autre on l'obtenoit plus lé- gèrement. ^2) Malgré (i) Cette exception on ne changea pas le commença donc en faveur de ceux dont la ces variati' ns piété étoit exemplaire. M'.iratori a été introduit au tition ou démontré que temps du pontificat de S. cupidité des ecclésiastiques la Les exemples , , cet usage n'a pas Grégoire comme le , par la supers- prétend Kepper. anciens qu'il rapporte, et qui ne remontent les plus pas plus loin que le quatrième ou le cinquième siècle, sont tou.s de personnes distinguées par leur piété. "Plus d'une une pris sainte humilité engagea des évêques à ne point rogative ylnecd. dont , t. i , (2) Dans ils ne se croycient p:is dignes. disq. 17. et t 2 la suite , P'ide Muratori , la , aux impies ( m Mattà. c 8, ) ceux qui et à sépulture dans l'intérieur des Grégoire de 'Naziance s'élève contre ccfte impiété , , on poussa l'abus nu point d'accorder indis- avoîent vécu saintement Hilaire user de cette pré- disq. 3. tinctement aux païens et aux chrétiens ples. S. fois ; tem- et Saint- en parle aussi avec chaleur. Les courilea DANGERS ESSAI SUR LES »g6 d'abord résolu de placer l'on avoit où lieu publics les tombeaux ceux auxquels on accorda l'honneur delà sépul- et ; ture dans la ville furent toujours en petit nombre. , Sépultures introduites dans les villes et dans les églises. Jusqu'à celte époque, on n'avoit osé pénétrer dans l'in: on ne s'étoit point encore déterminé à térieur des églises mêler corps des profanes (i) avec ceux des saints et des les martyrs, rompre et à ainsi l'unité des autels et des sacri- Les tombeaux étoient rangés fices. Comme et hors les églises. aux devoirs de la religion et les Saints Père? Du Yen§eur saint pontife. Dial. 4 1. aanctitatis priuilegium rtbus pollui lo , §• 97 , fut nécessaire de met- , le Grand et le ciel s'en ; c. , , le désordre montra souvent 1» 5o. preuve ci-dessus. Voici deux autres la passages qui viennent à l'appui. c. il temps de Saint Grégoire Nous venons d'en voir (i) murs auprès nous en croyons quelques exemples rapportés par ce si , bientôt , de s'accroître vcnoit encore long des recommandèrent toujours de faire à cet égard le afin de ne pas rendre cette distinction choix le plus scrupuleux trop commune. le on y accouroit pour satisfaire non , patiebaiititr. seqq. 2. un passage énergique me fuerit suh altari nunqitam rideau ; ) : Si quis non eniin les S. antiq. Ephrem nous inquit , conlocare ptrmtttatis ieponi.{ Test, nous ufsure que Martex. de ( Le diacre in lemjilo et sanctuario Singulare hoc erat quorumchim alias eniin eccLesias mortuoriim cadave- : , Monach. rit. 1. l'atteste aussi 5, dans fallacibus rationihus ausus supernum ac cœleste altare taîis decet , vermem putre.dine scatenlem , me poni ; sed neque in alio loco templi c 2. Vid. Marten. loc. cit. ) Van Espen - empereurs chrétiens blâmèrent toujours l'usag* d'enterrer dans les villes; ils craignirent la contagion : Iinperatores Christiani sanctitatem civilatum violari credehant per corpora mor- tuorum lit. 7, Non j c quod 2. niinio suo fœtore ci^'itates infecerunt. et T. 2. sect- 4 , ) defunctorum causa mrvora ( , sed vivorum inventa est sepultura visu et adore fteda amoverentur. Seksc. Excerp- Op. , t, ut 2. . DES SEPULTURES. 297 Irc les fiJèles à l'abri tles injuros des saisons, (i) C'est à cette fin et voilà que l'on construisit les vestibules et les portiques pourquoi Nous avons encore églises paroissiales. des vestiges de ce point d'antiquité. L'on voit dans quelques vestibules portiques les petites , chambres souterraines qui se praliquoient au-deliors et ples j connues sous elles sont , cimetières furent toujours voisins des les long des murs des tem- le nom le ou arcades et les , d^exèdres elles se : trouvoient dans quelques églises lorsque Baluze écrivoit. (2) , ( 1 ) D'abord ils Les Telle fut l'origine des chapelles. lorsqu'ils vouloient se recueillir , ces petits édifices furent séparés y furent unis par moyeu le fidèles s'y retiroient méditer ou prier sur de l'église les : tombeaux. dans la suite des portiques et des arcades qui sont usités particulicrement dans la construction des basiliques formèrent les bas côtés, qui tance et l'ancienneté d'une église côtés , et ils firent corps Grand Thomassin 1. Grégoire et ils enfin ; on les ferma de toua avec le reste du bâtiment. Les tombeaux et les caisses qui y avoient été placés le pontificat de , indiquent encore aujourd'hui l'impor- le devinrent les autels , , nombre en ie -, et sous étoit considéra- blement augmenté. ( 3 c. 66. 5. ) Quelques vers du S. Paulin évèque de Nola font croire à Muratori qu'il y avoit alors de petites chambres ou salles supérieures et qui faisoieut partie du , , , , , MuRAT. diss. 17. cit. Nous devons prévenir nos teniple. (2) lecteurs , que les cimetières éloignés des villes, n'en furent jamais tout-à-fait séparés jamais de les regarder roisses. Outre les pouvons encore tuel romain , lieux destinés comme nne dépendance , quoique ,011 necess*- nécessaire des pa- preuves que nous venons d'en rapporter, nous citer la bénédiction que nous trouvons dans le Pii- bénédiction que l'Fglise a toujours exigée pour les .\ la sépulture des Chrétiens. Les ecclésiastiques y ont toujours exercé leur ministère et leur autorité saint et religieux, ( TuoAtAssiN , c. 65, 8. ) , On comme dans un lieu avoit coutume de bâtir des chapelles et des oratoires dans le voisinage des cimetièrev Plusieurs de ces terrains étoient hors les murs des villes ©lies s'agrandirent , ils ; et qu.iud setrouvèrent compris dans leur euceinte. Il paroîthors de doute que nombre des inhumations le excessivement accru à Constantinople s'étoit . DANGERS ESSAI SUR LES 2Ç)S et , dans pereurs Gratien et Valentinien prince d'une pieté exemplaire de II , généralement reconnu l'église est Théodose , dont et le zèle Grand le pour fut obligé de , les em- utres villes de l'empire, puisque, d'accord avec les le , bien renou- , et de publier la fameuse constitution que nous trouvonsdans le Code "rhéodosieu.{i) veler les édits de ses prédécesseurs Son dessein fut de prévenir l'infection de l'atmosphère, que tant de cérémonies funèbres dévoient nécessairement occasionner. défendit d'enterrer les morts dans l'intérieur des Il (i) Cette loi est datée r/ieod. 1.9 , 17,0. tit. 6. de l'an de J.-C. 38i En on : voici les paroles : la trouve au Code Omnia quœ supra terram urnis clausa val sacrofagis corpora delinentur , extra urhem delata ponantur , ut et humanitatis instar exibeant , incoïarum domicilio sanctitatcm. IMon-seulement tombeaux soient portés hors des l'église villes , mais des Saints Apôtres à Constantinople il , et relinquant veut que les il désigne nommément et les petits édifices qu'on s^étoit permis depuis quelque temps d'élever dans l'enceinte des villes à riionneur des saints martyrs. Ce sage empereur ne voulut point que cet exemple servît de prétexte tion pour éluder la loi. 11 ne nous à la vanité et à tème présenté par quelques-uns, qui prétendoient lieux construits à l'honneur des saints martyrs dans la loi lertia rum même de : Ac ab /lis que intelligant quoque deusièrae , ita ut , il suffit atqu.e apostole- existimet esse à reliquo civitatis veverint se at- esse submotos. C'est de là que l'empereur Justinien dans son nouveau code. tira la loi qu'il inséra cod. de Sacros. Eccî.) rum sedem humanis cessant. , Tnartyrum sedem humandis corporibus , les ne alicitjus fallax et argiita so- ah hujiis se pr^ceptl intentione subducat vel eoncessain loi la loi que alors étoient exceptés , de l'empereur. Pour se convaincre du contraire délire letexte l'ambi- est pas possi!)le d'.idopter le sys- ( humandis ) ( Cette loi est la Ncmo apostolorum et marty curvorihus existimet esse con- DES SEPULTURES. villes et , urnes ce qui est plus fort , 299 voulut que il , les corps qui etoieiit dans la ville de et les sarcofagcs les , Rome, fussent portés hors de son enceinte. L'empereur désiroit que, sur ce point Rome. Rome moderne , fût égale à l'ancienne Cette constitution fut bientôt mise en vigueur dans toute l'étendue de l'empire romain. (1) Si nous parcourons ies époques de l'histoire ecclésiasti- que, nous voyons que l'usage d'enterrer dans Là étoit déjà très-répandu. , introduit cette coutume; ici, étroit dans les exception avoit été justifiée pir men. (1) Godefroy Muratori ( méiiteou par le près , du martyr dans sou commentaire sur la , tertiâ disquis. ) le la néces- plus sévère exa- enterrer son frère Satyrus dans fit de Milan trouvé trop toujours une pareille : accordée qu'après Ambroise S. (2) la basilique local s'étoit le cimetères voisins sité, et elle n'avoit été les églises des intentions pieuses avoient S. Victor lui- : loi ci-dessus citée pensent que cette constitution fut , et faite pour Constantinople seulement. Si on eu croit même ce dernier, ïhéodose n'eut d'autre intention dans cette loi , que de défendvp les sépultures dans les villes. Nous devons seulement remarquer que Muratori a corrigé les (mortuorum corpora contraire feris , dit : ) termes de la loi , puisqu'il dit : relinquant ciultatum domUilio sanitatem. Le texte sanctitatein. Niniiriim , , au inquit, ne cadavera pesli- exhalationihus urbcin injîcerent, ncue tium salute fa tor niorluorum corporum cum incolarum vivenMuuat. coiijliclaretur- iVnd. disq. 3. (2) Béda H. 1. 2- c. 3, nous fournit un exemple qui prouve qu* les sépultures ne se fuisoient dans les temples nécessité. S, portique de la basilique dont il ttoit évèque- Jui ont ocrupé le siège de Cantorhéry portique o» , se soit que dans les cas de Augustin, apôtre d'Angleterre, fut enterré sous le jusqu'à ce qu'enfin déLerminé à la place , Tous ceux qui après ont été places sous le manquant pour même les ton'.Lcaux en placer dans l'intérieur del'égliôe» , même voulut être inhumé près des reliques de S. Gervais et S. Prolais ine DANGERS ESSAI SUR LES 5oo sa , qu'il avoit plocées sous l'autel , sœur, désira pour y avoir sa évêque de Psola, placer dans marlyrs, deux , S('pulture avec ses frères, (i) S. Paulin , à la prière d'une dame de de Saint-Félix , fait préparer des tombeaux pour consacreroient à Dieu lisons que, dans le rent enterrées hors et , même temps et oii , tous les , il avoit de vierges qui se les pour Césaria, à'és églises. fit évêque d'Aiies, fut enterré dans l'église qu'il avoit fait bâtir plus , près du tonjbeau des , de cette dame. S. Césaire fils distinction corps de Ccnegius et de Celsus les Marcel- et à Milan l'église (2) ; Rome être transportée de sœur sa (5) Nous plusieurs personnes fu- , S. Fulgence , évêque , fut le premier de son église qui y obtint les honneurs"de la sépulture. Il étoit disciple de S. Augustin, et il mourut quel- que temps après lui. On se conforma dans cette église , plus que dans toute avitre,aux saints canons et aux lois des empereurs. Nous devons présumer aussi que à ces 'ois ont été très-rares j et si les les infractions expressions des an- ciens historiens semblent donner à entendre que beaucoup de personnes ont été enterrées près des martyrs, nous de- vons interpréter autrement leur texte, inhumations ont été reposoient nes , dont et qui les les Bar. ad 1. 1 et croire ces oii , temps de ferveur, se sont conduits sur ce Ceux qui habitèrent déserts furent ensevelis dans an. 342. , que voisinage des églises reliques de ces saints personnages. Les moi- plus austère sévérité. la (2) A.rG. lib. Vit. le ont exactement observées grottes et les (5j dans règles ont été faites dans des les point avec (1) faites (le c Spond. ib. cur. ayend. pro mort. 29 , et 1. 2 , les forêts et c ult. c. l- Flïwk. ad aii. 5i2- les dans DES SEPULTURES. montagnes. Les Antoines le sein des n'eurent point d'autre sépulture ration publique précieux lui - fit , si , les 5oi Pauls ce n'est les , Pacômes, quand que Théodoret nous dit avoir fait tombeau du solitaire S. Jacques. Les restes. C'est ce même près du qui fuient réunis dans des monastères, sous des autres , règles mieux connues se , montrèrent long-temps attachés à l'ancienne discipline de l'église. Ils se servirent de tières communs , cime- placés hors de l'enceinte des monastères ,et on y transportoit même véné- la élever des chapelles pour honorer leurs les mortsdans des charriots. S.Benoît lui- ne reçut sur ce point aucune sorte de distinction ne fut que long-temps après lui que l'on pensa fois tères. Walfred , dans , mer dans son , abbé de Palazzolo en Toscane le huitième siècle, imagina de cloître. le chœur, ou , pre- Des usages fut le , pre- ; , sépul- les elles le fu- ce qui paroît plus probable, dans d'une pareille innovation avant , Enfin les églises. Nous ne trouvons cependant le chapitre. contraires ce ; se faire inhu- Bientôt on alla plus loin tures furent introduites dans rent dans , la à enterrer quelqu'un dans l'intérieur des monas- mière mier qui pour aussi opposés le et , neuvième pas de vestiges siècle. ( \ ) qui supposent des princiiies venoient de ce que l'on agitoit encore vivement alors la question qui s'élolt élevée entre les fidèles, long- temps avant peut être Augustin; savoir, jusqu'àquel point S- utile d'être inhumé dans les pulture des saints martyrs. S. Augusiin fut consulté (i) Si nous en croyons quelques passages de que dès son temps , des religieuses , et S. Grégoire, il , privilège ) , refusèrent cependant , , à ce semLIç quelques abbés particulière- renient, qui avoieut le droit d'être iiihumés dans leurs églises, dial. ih il lieux destinés à la sé- par modestie , (1. de se servir d'un 2 , tel qui ue devroit réellement appartenir à personne. ^ ESSAI SUR LES 5o2 sujet par Paulin; ce qui , ton ouvrage sur le lui que soin DANGERS donna occasion de composai' aux morts il y déve- l'on doit : loppa une doctrine bien opposée à celle qui s'introduisit dans le moyen âge et dans des siècles plus ténébreux On vit celte question renaître au temps de S. Elle fut encore trai'ce vivement sous Grégoire le îosl, qui fut consulté à ce sujet par Grrind. le pontificat de Nico- Bulgare^. Les ré- les ponses de ce ponfife ne purent faire conclure autre chose, sinon que tout l'avant.-îge résulte de la bonne conduite de la personne qui vient de mourir fidèles. Au milieu de cette diversité d'usages, la prohibition pectée. Elle état. îes et des prières ferventes des , r) ( En il est certain que de l'emp'^rpur Théodose continua d'être res- ramena ce point de discipline à son premier général, on prit parti de faire toujours porter le morts hors des églises et l'honneur j dehors auprès de leurs murs , d'être enterré en comme une fut regardé pré- rogative très-distinguée. (2) (1) Voyez S. Augustin prendre des morts 1. 4, c. 5o, 52, 53. ) dans son ouvnage sur et S. Nicolas, par les Bulgares. faite , adressé à Paulin , S. , ( c. r. ) : dans sa réponse à , nos la Ideb hoc à majoribus ut sanctorum osslbus nostra corpora sociemiis pœna non tangat; dum nobis tenehrarum caligo diffugiat. Et il ajoute , ( Dial. consultation , ( serm 55 , ) prot'isiiin est, dum ut , illos que l'on doit Grégoire Maxime, évèque de Turin aToit été plus loin en disant rus mefuit le soïn S- illos tarta- Christus illuminât . Cum sanctis ergo martyribus quiescentes euadimus inferni tenebaas eorum propriis attamen consocii sanctitare. La vérité de ce que l'on avance meritis (2) est surtout très - sensible par ainsi que Quant à ce rapport à la basilique des Saints Apôtres àConstantinople nous l'attesteut plusieurs écrivains. ( Voyez plus bas. qui se passa en France, Ihistuire nous apprend. que et le être douzième siècles inhumés sous , , ) , dans le ouzième des princes reconimandables demandèreut m les portiques des églises. DES SEPULTURES. L^ constitution de l'empereur Théodose fut observée probablement plus long-temps, parce que l'on porta soit plus grand respect à la mémoire d'un pnrce que ses Soi descendans firent grand prince si , le soit tous leurs efforts pour con- server à cetie ordonnance sa pleine et entière exécution. D'après de Grégoire le Grand , il semble que de abus commencèrent à s'étendre. Les offrandes les écrits son temps les considérables des riches furent un titre pour obtenir un hon- neur que le mérite seul ou Mais faire accorder. la défense de la Théodose renouvela en tures , Italie En Cassiodore. (i) ordonnances , les premières dignités dévoient long-temjis avant Grégoire a voit été négligée par effet , c'est et savant en Italie que l'infraction des civiles et ecclésiastiques est la plus , du pieux les conseils Grand, le puisque ce prince , concernant les sépul- commune. Ces observations nous conduisent à une réflexion importante pour le sujet que nous traitons. qu'il ait eu entre sur le sort j tiens , rière , la qui nous attend après quelques variétés que trouvée chrétienne l'église monies et princes les dans Quelque différence façon de penser des païens et des chré- ses usages les différentes aient , , la fin de notre car- positions oii s'est pu apporter dans ses céré- nous voyons toujours que plus éclairés ont maintenu par les lois les de leur gouvernement à l'égard des sépultures ce qui étoit le plus , , conforme au bien des peuples. Les anciennes constitutions ecclésiastiques, les lettres des pontifes, (2) cette tradition (1) Cassiou, (2) 1. 3. 5. saec. 5. et Nous ne parlons point ici 6 înc. du décret de Pelage porté par Loaysa not. concil. Bracar. personnes distinguées par leurs vertus dans l'intérieur des églises , «iUe pratiquée à cet égard. II. an. 58o , rap- Les papes restreignirent aux , l'honneur de et ils prévinrent la simonie la (jui sépulture auroit pt* ESSAI SUR LES DANGERS 5o4 inviolable qu'ils se flalloient de conserver tout semblcft , de l'infection dos cadavres» mais cet abus, loin d'être détruit prit de nouvelles forces. concourir à délivrer les villes , Les raisons sans nombre pour lesquelles on n'avoit plus les cadavres en horreur les espérances flalteuses que l'on con, cevoit de participer aux mériles des justes en participant à Irurs sépultures les distinctions qui re'sultoient en faveur de ceux qui avoient été jugés dignes de cet honneur échauUèrent chez les uns les sentimens de religion , excitè- rent chez les , autres ceux de l'amour-propre. Enfin tume dominante parvint à combattre tive qui étoit autrefois réservée , , devint un droit par- le qui avoit été et ce ; cou- la , La préroga- aux empereurs fut tage de la dernière classe des citoyens d'abord une distinction la loi. commun à tout le monde. ylutoritcs des conciles coiitre les abus et les dangers des sépultures. Dès le relatifs sixième siècle aux sépultures , , dans lequel nous avons vu très-répandus dans les abus les villes, non- seulement des synodes, mais encore des conciles, tentèrent de les de l'église, (i) fi) abolir , et de remettre en vigueur l'ancienne discipline Le concile de Bracar Les conciles et les sépultures des villes ; synodes ne ils , (2) tenu àBrague, ren- se sont pas bornés à éloigner les ont donné des règlemens de police rel<ati- vement aux enterremens aux prières qui se faisolent dans les cimetières et aux repas qui se donnoient après le décès des personnes de marque. S- Chrysostôme a toujours défendu aux jeunes filles de s'y trouver et le synode de Collioure ne permettoit pas aux femmei , , , d'assister aux convois dans les cimetières. iionis scelera latenler committerent. iiigeniosus diaholiis perbona opéra ( Eo quod sub obtentu canon suum 35. ) ora- Qiioniam novit virus disseminare. Spoxd. p. ^83. [x^ An, Chri^li 5Go , concil. Bracar. can. 18. ib. Firmissimurn, DES SEPIJLTUFlES. • ïerme un canon fameux terrer d::ns les églises ont villes le , , 5o5 non- seulement défend d'en- qui mais qui nous prouve encore que les droit d'empêcher tout particulier d'avoir sa sé- pulture dans l'enceinte de leurs murs. C'est ici le les moment de martyrs dans rappeler d'exclure tout corps du lieu Le velis. privilège dont ont joui j (i) eux-mêmes étoient oii ils d'Auxerre concil(i le temps du christianisme celui les prenjiers voulut empêcher mations dans l'intérieur des baptistères nom on entendit cesédilices que sinage des basiliques pour baptême dans le ,soit ; soit l'on construisoil y administrer les ense- inhu- que par ce dans le voi- le sacrement de qu'on voulût désigner les églises elles- uiêmcs, commença dans ce siècle à baptismaux. Grégoire le Grand s'est sou- vestibule desquelles on élever des fonts vent exprimé dans , ouvrages ses qu'il ne pensoit pas à cet pelle souvent , égard avec douleur , que , de manière à faire croire comme les le vulgaii-e. li tairement aux églises, étoient devenues alors d'yîobtenir la sépulture. (2) Un rap- offrandes faites volon- siècle se passa. le seul moyen Les barrières ùsque nunc retinent hoc prifilegium civitates Galliœ , et nutlo amhitum murorum civitatum cujuslihet defancti corpus sit hurnalum Plaçait. corpora defunctorum nullo modo intra modo intra . basilicam S. sepeliantur -^ . . sed si nevesse est , deforis circa murum hasilicœ asqueadeù non abhorret. (1) An. Chrlsti 585 ^ Dans le même pelire. un autre, c. i5. ib. concile, c'est-à-dire sur Non il fut corpora 5e- licel in haptisterio défendu de mettre un mort sur un corps non encore consommé. Fleur,' àdh. A. (2) L. 7, ep. 4. Co«y^TnoM.vssiN saint pontife Grégoire sepeliri conceditis , , ep. 5G. c. Voici les propres paroles , du in ecclesiâ vestrâ siquidem parentes ipsius proxirni pro luminaribiis sponle quid T. 6. ,1. Siquando aliquem , vel cjferre voluerint joccipere hœredes non veta" 20 ESSAI SUR ^o6 que DANGP^RS LjES opposées à cette coutume devinrent trop l'on avuit foi-» blés; elle avoit jeté de profondes racines en Occident, et elle y éloit presque ge'nérale., tandis qu'elle étoit à peine connue en Orient. Une nouvelle e'poque une autre circonstance Charleraaene raenl à lafin , heureuse pour , l'attention des du huitiènle siècle et du neuvième s'occupa du soin de ecclésiastique ," rendre^à l'empire son premier éclat. qu'il ties fixa , dans cet objet. au commence— rétablir les sciences, , les arts et la discipline l'église évéques sur de ainsi qu'il venoit Tout monde le sait assembler de fréquens conciles dans plusieurs par- fit de son royaume formèrent , que et résultats de ces concile» les capitulaires dont on parle les si souvent dans l'histoire. Théodolphe léans , homme Charlemagne , italien d'origine , très - , et connu dans son se plaignit qui fut évêque d'Or- siècle de ce que , et très - chéri les églises , de en France ^ étoient devenues presque des cimetières, (i) mus ; jiete vero , aut aliquid exigi omnino prohihemus ne, quod , aut venalis fartasse , quod absit , dicatur , valdè irreligiosum est si ex , aut vos de humanis videamini mortibus grafulari eorum cadaveribus studeatis quœrere quolibet modo compendium- Ecclesia (i) , An. On Ch. 794. doit prendre garde que sous ce règne tous les canons furent scrupuleusement observés , particulièrement ceux qui Theodolph. cap. ad Par. c. 9. ) Voici ses propres paroles Loca divino cullui mancipata et ad offerendas hoslias prœparafa cœmeteria , sive polyandriafacta sunt j unde concernoient les sépultures. ( : , volumus ut ab hac sepeliatur hominis , , re deinceps abstinealur , nisi forte talissitpersona sacerdotis quœ per vitœ meriium et nemo in ecclesia aut cujuslibei jasti talem vivendo suo corpori defundo locum adquisivit. Si cette loi avoit été exactement suivie , on auroit trouvé assez peu d'occasions d'accorder cette distinction, pour n'avoir rien à craind» » , DES SEPULTURES. S;,; 4 demanda en conséquence qu'aucun ÎI enterré dans l'égHse par de ses mœurs. Quant aux tombeaux la sainteté détruire Toulut qu'à l'avenir et , , prêtre ou laïc ne fut ne sVtoit rendu recommanJable s'il hors de terre et j il ajoute que précepte, qu'on déplace' autre lieu premier, que et , 1 autel qu'on le porte dans Les capitulaires de Cliarlemagne, dont nous (i) , pour terminer les querelles survenues entre riiéodolphe et les autres prélats de France de sépulture dans l'intérieur la fendirent dans Le sixième un ne fasse plus qu'un cimetière, du l'on avons parlé ci-dessus les laïcs Ifs fit on ne peut exécuter ce si , , il ne fussent point élevés ils la , privèrent des. églises, et la dé* suite à toute personne indistinctement. (?) concile d'Arles (5) et le concile de Magouze (4) ne permirent d'enterrer dans les églises que les évoques, les abbés et de la les ecclésiastiques contagion ; ou , les laïcs de la première dis- mais l'amour- propre chercha bientôt à usurper ce qui n'étolt véritablement dû qu'à un petit nombre de personnes vertueuses. C'est ce qui arrivera toujours, quand l'opinion seule disposera des prérogatives. Corpora vero continue Théodolphe , , nequaquam projiciantur sepulta sunt quœ antiquitus in ecclesiis sed tumuli qui adparent , et pavimento desuper facto , nullo tumulofum vestigio adparenle , ecclesiœ reverentia conservetur. Ubi vero est tanta cadaverum multitude Ut hoc facere difficile sit profundius in terrant mittantur , , locus illepro cœmeterio haheatur , ohlato indè altari , et in eo loco constructo ubi religiosè et pure Deo sacrificium ojferri valeat. 1 ( j Suivant Chrysostôme S. au delà des portes des (2) /Vn 707, morfuu/n (3) An 1 , c les cimetières durent être placés 5.59 , et 1. 5, c. 48. Nullus deinceps in eccle/id sepeliat- 8i3 illa serretur (4) 1- , villes. , can. 21. de sepcliendis in basilicis mortuii (.cyistilutio quœ anliquis patribus constituta An. eod. conr. Mog. c. 2v. est. DANGERS ESSAI SUR LES 5o3 tmclion. Ilincjiiar homme archevêque de Reims, , de son siècle , sans contredit le tira des , plus grand ouvrages de S. Grégoire des lumières très -importantes sur ce. point. Voulant déraciner tout -à -fait cet abus, il voulut faire prêter serment aux évêques qui lui étoienl soumis n'exigeroient plus rien désormais pour concile de Meaux (2) les même, lllncmar s'explique de qu'ils , sépultures, (i) dit Le en- core positivement que l'on doit être très-réservé par rapport aux sépultures dans les églises. (5) Les offrandes des chrétiens fuient d'abord volontaires bientôt l'usage les rendit nécessaires. Tours, défendit dans son diocèse de que lieu Le que l'on accordât Erard rien exiger, en quel- concile de Nantes permit d'élever des les vestibules et dans portiques les (t) An. 845. (2) Conc. Meld. an. eod. ; mais il tombeaux dans défendit formel- les églises. (5) 72. c. Hincmar défendit et abolit les sépultures héréditaires remit au soin des curés de faire à ce sujet tel règlement (5J jugeroient à propos. iario jure , Ncmo : archevêque de sépulture. (4) la lement d'eu construire dons , , et il qu'ils C/irisfianonim présumât, quasi heredi- de sepulturâ contendere , sed in sdcerdotis providentia sit. (4) les commune à tous les évêqucs et à tous même point de discipline à régler. Cette disposition fut synodes qui eurent le (5) Ceci arriva sur la fin du neuvième siècle , quoique d'autres placent ce fait plus de deux siècles avant. Les paroles de ce concile méritent d'être rapportées ici mot à mol. Fro/iibendum est etiam se- ut in ecclesiâ nullalenès sepeliantur eundiim majorum instituta , sed in atrio aut in porticis aut in exedris ecclesiœ. Intrà , vero etpropè altare ubi corpus latenus 6<:peliantur. ( Làbbé , ecclesiarn Domini etsanguis conficiuntur j nult. 9. conc. ) Tous les conciles sont , d'accord pour ordonner de suivre la tradition des anciens , c est- DES SEPULTURES. Le concile de Tribur exhorte (i) de «l'avoir leurs sépultures près désirefit, près des évêques et les curés Gaules. les gares perdu cet réputation la honneur la caihédrale monastères. ou , Au , s'ils le reste les , dispensateurs dans les seuls réponse de IN icoias I aux Bul- être dans le cas de p;irticiper à tandis que dans les Gaules , 509 nobles à se contenter suffisoitde n'avoir pas lout-à-fait il pour , la et des en étoient paroît par Il qu'en Italie (2) , couvens les il falloit être re- commandable par une piété signalée. Les usages ne varièrent pas moins sur cet objet dans Levant. D'après ziance , vers attribués à S. Grégoire de les sembleroit que dès il le quatrième i'usage d'enterrer dans les églises. sujet de son frère Cé.îarius dit que tyrs , ; sœur Macrine sa dans Lui-même (5) et S. , on adopta l'allesle oii leur , au Grégoire de Nice nous fut enterrée près des saints même église la siècle le Na- mar- mère avoit déjà obtenu Ja sépulture. (4) INous voyons cependant que, dans cet intervalle, les em- du royaume ont été enterrés hors des temples. Les tombeaux de Théodose lui-même, jicreurs et les autres grands d'Arcadius d'Eudoxie et On de Jovien et la basilique d'Honorius des saints apôtres comme , à-dire de garder , (2) , 86Ô , le jeune, portique de à ConstantinopIe.(5) temps en temps cet usage voit clairement dans les lettres de , lient précisément le même langage. c. iT). un peu avant les (5} Orat. 10. (4) In Vit. B. Macrin, (5) NicEi'H. ii,c. 58. 1. le le scrupuleusement cette prohibition. Le concile ci-dessus cité (i) An. Ch. 890, on de Théo'^^ose furent placés dans , fut obligé de remettre de en vigueur (l'Arles ses fils, deux conciles que je viens de citer, ESSAI 8UR LES 5io DANGERS Balsamon à Marcus, patriarche d'Alexandrie que, suivant dans les églises consacrées par l'évêqne . reliques des saints. Ainsi l'ordonnoit la dans les tei liatiir. (2) licet mes suivons Et canon le quemquam martj ris , à qui il dît(i) anciens statuts, on n'en terroit personne les si Nullus : in connu qui , reposoient loi qui s'exprime , les ecclesiâmortuus sepé— dit sepelire in ecclesid deposilum et oii , expressément : Non ubi scilicet corpus esi- (5) L'empereur Léon surnommé le Philosophe qui acheva , le , grand ouvrage comniei;cé par son père Basyle de Macé- doine , c'est-à-dire la collection et la , publication des Basi- liques leva par une de ses novelles l'ancienne défense d'en, terrer dans les églises. Lrs termes de son ordonnancenenous laissent aucun doute sur tombée celte prohibition. Il qui n'étoit plus observée en voulant inutilement geuse qu'elle discrédit et la désuétude où éloit le aima mieux dispenser d'une loi que de compromettre l'autorité , la faire exécuter quelqu'avanta— , fût. (4) Heureusement , la nouvelle loi de l'empereur Léon n'eut (i)Eesp. ad interr. 58. c 2 1. 6. Cod. Théod. de Sep. viol. que nous rapportons concernant les sépuly en a qui semblent opposés et se contredire, cela ne (2) Basilic. (5) tures , 5 ]. il t. 1 , dans les Si prouve autre chose tions à ces lois (4) An. Ch. ; , ; faits , sinon qu'il y a eu des lois et quelques excep- mais l'esprit de 88fi , nov. 53. Jiœc lex censeatur sancimus Ne ; l'église n'a jamais varié à ce sujet. igitur ullo quin modo potiu/! vt inter similes leges à consuefudine certè etiam décréta nostro prorsus reprobatur. En même temps il rend deux raisons de son discrédit. La première est la douleur de voir les corps de ses parens trop éloicnés la seconde est la dépense du tra-asp»)rt qui ne pouvoit manquer detre onéreuse aux contemnitur , sic , ; , .pauvres. , DES SEPULTURES. aucune vigueur dans l'Occident cutée dans l'Orient, (i) 11 et cessa bientôt d'être exé- , faut convenir cependant qu'on se relâcha beaucoup dans la suite. que l'église , , le dixième ne cessa ja- , , les siècle anciens jusqu'au dans plusieurs parties du monde catholique, en sont un témoignage incontestable. cile esprit qu'il lui fut possible usages. Les conciles tenus depuis dix-huitième également certain est Il du même toujours animée mais de rappeler, autant 5ii de Ravenne tenu sous Gilbert , , Nous avons un conet ensuite sous Syl- 9q5 j le sixième de Winchester en io~6j le fameux synode de Toulouse, (2) en îor)5, oii ilfut convenu de faire deux cimetières l'un pour les évêques et les grands vestre II, en , , seigneurs cile pour l'autre , de Londres le tenu en , 1 commun 107 ; des habitans ; un conun de Cognac, en I255 et Nîmes en 1284; un de en 1526^ un de Narbonne , en i55i un de Tolède en i566 j un de Malines en 1570. Nous avons enfin les comités du clergé de France assemblés à Melun en 1579; "" synode de Rouen ,en i58i ; un de Reims en i585 ; un de Bordeaux et de Tours en la 1260 j un de Bude Chester, en 1292 en 1269; un de , ; un d'Avignon , , , j , , , même , année j un de Bourges en 584 ; un d'Aix en 585 un de Toulouse eniScjo; un autre de Narbonne et un de Bordeaux en 1624 tous ont donné sur ce point les mêmes , 1 , 1 ; , : , préceptes (1) , et admis la même doctrine. (5) Martini. Hist. Jur. «V. c 8, §. 19. Gravina a écrit nouvelles lois n'ont servi qu'à grossir le recueil du droit Grav. de ort. et prog- Jur. (2)11 paroîtqu'à i.iv. 1. que ces civil. J. V. i, ch- i56, Toulouse l'on a toujours été plus réservé à cet égard que partout ailleurs. (3) Il seroittrop on entier. tons , long de rapporter ici les canons de ces Quelques-uns regardent directement le sujet concilivs que nous trai- d'autres le regardent indirectement. Plusieu-rs direndcnt d«i 5i2 ESSAI SUR LES . omis à dessein J'ai Milan premier le , Dans le cours de tant de le pontificat a quatrième conciles de et le tenus par S. Charles Boromf'e archevêque de , monde ville, à l'édification de tout le on DANGERS siècles qui se sont écoulés depuis du pape Grégoire jusqu'au concile de Trente, toujours voulu mettre l'église à ]'abri chercher à tirer des sépull lires dans On gère rétribution. du soupçon de temples les proscrivit 'es exactions toujours des offrandes volontaires , !a , mais j plus léil y eut qu'on ne jugea pas à . propos de refuser. La diliiculté de déterminer ce refus celle chre'tien. les églises à avoit toujours opposé de fortes entraves aux éve- l'oncienne discipline. L'amLilion fournit ques zélés pour de nouveaux ohslacics Charles à S. qui l'empêchèrent de , remédier lout-à-fait aux abus dont on se pîaignoii depuis si long-temps. Si, d'un côlé, on avoit pu détruire l'esprit d'inlérêt dans les personnes attachées à Téglise vendre Uu canon du la sépulture. rer dans les églises ; il tlantur- Un canon du les patrons, et ment le , vertu érainente dans l'intérieur des il des gens constitués en dignité ; , des in cœmeteriis tra- C^pfer/i religosè concile de Jîordeaux n'admet à la sépulturc- églises, que les en exclut tous particulier de l'évéque. le de l'autre de Rouen dcTend d'er.tcr- ! évêques les autres e mémo , , les curés, les réguliers canou de celui de Tours : JLaicis règlement est confirmé p. r Bordeaux en 162 1. omnibus , etiam nobilibu.^ à ininimè liceat sepulturas in ecclesiis jure proprio sibi vindicare quum , n'ont le consente- s'ils vingtième canon d'un autre concile tenu Voici si ne permet d'cxceplion qu'en faveur des ecclé- siastiques recommandaliles hommes d'une s3fno'ln ; , merè jus spiritale et ecclesiasticitia. Dans presque tous ces conciles, on en appelle aux papes et aux sepultura sit propriè et pères qui ont toujours désapprouvé ou défendu tout paiement quel- conque pour obtenir la sépulture dans regardé dépareilles cxactiout, Voyez ïuoMAss. loc- r.it^ les églises comme un , et qui ont toujours relâchement de disciplin&. DES SEPULTURES. tures dans , la qui pût intéresser leur amour-propre , bientôt changé de face roit été rétabli. ment vu n'avoient rien les chrétiens 5i5 différence des sépul- évêque de Milan saint tout auroit , usage des cimetières au- et l'ancien désira vive- le nous voyons dans son premier concile et , Le , vœux les ardens qu'il forma pour que ce point de discipline fut entiè- rement établi, (t) Dans ce dessein des grands , , il combattit ouvertement l'ambition qui soutenoit cet abus. dans l'origine, la piété sinage des églises j Il n'ignoroit pas que qu'ensuite le désir de se distinguer pénétrer jusque dans l'intérieur des temples cette permission étant devenue facile et plus possible de se prévaloir que par par et la , choisir les sépultures dans le voi- fit la , fit et qu'enfin générale position des , ne fut il tombeaux magnificence de leur décoration. Les saints canons avoient prévu ces dangers et ils se sont élevés j detouttemps conlre de pareils obns. Ce saint évêque voulut qu'on les écussons, les portraits ornemens inventés par la , les ôtàt du lieu des sépultures représentations , et tous ces vanité, et qui conviennent à la condition triste et misérable d'un mort. Il si peu en donna Un tombeau magnimémoire d'un de ses ancêtres par les ordres l'exemp'e lui-même dans sa cathédrale. fique, élevé à la de Pie IV , évêque de Rome cepta ce qui ctoit relatif à du trône. tife (i) Dans le An. Ch. i5G5. (2) Ainsi les ne fut point épargné. Morem c 61. les Il ex- gloire des rois et à la majesté quatrième de engagea de nouveau meteriis sepeliendi. la , ses conciles, ce saint évêques pon- (2) à observer les lois restituendum curent { episcopi in cœ~ Latins appeloiont cenotaplitam un tomlieau vide plevé en l'honneur d'un mort illustre , privé par quelijue circons- ESSAI SUR LES Si* DANGERS respectables et les précieux usages des premiers temps. Cette réforme fut adoptée assez généralement Pie V •pompe fastueuse dans la sépulture des chrétiens seulement d'ériger des tombeaux en marbre tefois qu'ils ne continssent pas neur desquels Ne , pape et le défendit, par une de ses constitutions, (i) toute les , ; il permit pourvu tou- corps de ceux en l'hon- seroient érigés. (2) ils peut - on pas conclure de toutes ces autorités , que l'usage où l'on est actuellement d'enterrer dans les églises, comme doit être proscrit gion? On prouvera, dans contraire à l'esprit de notre relila secoudepartic, qu'il nerépugne pas moins aux principes de la saine tance de la sépulture. Alors après avoir fait les cérémonies qui , étoient en usage, on appeloit le dans Virgile physique. mort à trois reprises. Ainsi Enée dit : Tune egomet tumulum Rhœteo in Ut tore inanem et magna mânes ter voce vocaui- Constitua 11 , y avoit une autre espèce de cenotaphium que l'on bâtissoit en mémoire de quelque action d'éclat , et à la gloire de celui auquel la patrie avoit quelque obligation. {1J1576. {2) Const. incip. Càmprimum ^^ apostolatus- $.8. , SECONDE PARTIE. La fermentation est un mouvement propre aux subs- tances végétales et animales, dans lesquelles IVxpc'riencea prouvé qu'il dégénéreroit bientôt en putréfaction force organique , dont la nature est inconnue , si , une n'en suspçn- doit les effets, (i) A mesure que la mentaire se fermentation dégage dos progrès, fait l'air élé- communication avec sa libre ; l'air de l'atmosphère lui rend toutes ses prop>iétés; en se dévelop- pant et en se raréfiant du corps dans il entraîne avec lui leuses , de l'air le il diminue l'adhérence des parties molécules les monde les , et en se dégageant plus subtiles , soit hui- qui restent alors suspendues inflammables, soit dans l'atmosphère. Tout , lequel se fait ce travail (?) combien sait les différentes modifications influent sur l'économie animale et sur la santé des hommes. Cet élément nous environne continuellement en dedans et en dehors fluides qui tendent son action balance sans cesse colle des à se raréfier et à se décomposer La putréfaction des cadavres (i) dans ; les différens climats. se conservent plus Ammien long-temps en Perse ; et il différens Marcellin assure que les cadavres , de l'Europe. Chardin dit cependant que pourrissent très-promptement phénomènes offre des j qu'à les Rome et dans le reste cadavres des Perses se Calmet prétend que les Israélites apprirent des Perses à ne pas différer la sépulture de leurs morts. ( Diss. de Fun. Heb- ) Ortésius ( Fof. son Theatr. Orb ) rortaines îles dans lesquelles, les cadavres sont à ra'uri de la tion. (?.) Hales , Stat. A.ni:n, parle de conup- ESSAI SUR LES 5i6 augmente humeurs la résistance des solides soit , en poumon le membrane après s'être , s'insinue dans nos il j mêlant à nos aliraens se trant par les pores de la ment DANGERS soit en , péné- qui tapisse intérieure- Fhumeur avec ^jiêlë des bronches. Il est également certain que les qualités de l'atmosphère dépendent d'un nombre prodigieux de causes rcnt plus ou moins à ou ù lui en lui donner de factices ; : le qui concon- à le rendre léger pur ou chargé de principes hétérogènes que sans ressort , conserver ses propriétés naturelles ou dense élastique ou pres- , dernier des insectes, aussi bien que les globes qui sont suspendus sur nos têtes, les météores «les habilans d'un pays quelconque, les pratique des arts, la du commerce, tout , nombre saisons, la température des différens climats, le les opérations , , inilue sur l'air et y apporte des changemens. Entre les diverses modifications de ce fluide, il y en a qui intéressent de plus près notre physique, soit parce qu'elles influent immédiatement sur respiration et sur la les éman.'itions des crrps, soit parce qu'elles organes à recevoir préparent nos d'une manière plus sensible, , les sions délétères de certaines causes pernicieuses ne soient pas toujours subits effets, quoiqu'ils pas moins funestes, lante et raréfiée élasticité : , (i) L'atmosphère , même temps plus lourde , dans les églises et n'en sont brû- perd nécessairement une partie de sou et (i) Hyer. David. Gatjb. Instit. Patholog. M. Maret Mémoire sur l'usage où l'on est .t773. , impres- dont- les lorsqu'elle est moins pesante respectivement à taire, et en , dans l'enceinte des villes. l'air élémen- plus grossière en §. 429 et suiv. J'^of. d'enterrer les morts A Dijon j chez Causse, DES SEPULTURES. 5if raison des parties hétérogènes dont elle est surchargée, elle devient plus suffocante. Si l'humidité se joint aux autres mauvaises qualités de l'air il , devient alors de plus en plus septique. L'action de l'air n'étant plus aussi forte sur les solides, les fibres se relâchent , leur résistance ticules les plus volatiles se dissipent , diminue , leurs par- mouvement et le in- térieur est accéléré. Les forces motrices internes croissent en raison de mentation nécess la diminution des forces externes, qui tend bientôt à la putridité , , et la fer- en est une suite lire. Lorsque l'air échauffé agit sur les cadavres , c'est-à-dire, sur des corps qui, étant dénués de leur chaleur propre éprouvent ils le mouvement d'une chaleur étrangère, augmentent de volume se gonflent même les , le tissu cellulaire et les vaisseaux et la putréfaction est rapide. , Les corps vivans toutes ; , bientôt , de leur côté impressions que dans les niomens , l'air oii la sont très-susceptibles de porte avec chaleur et lui. On peut l'humidité sont grandes, craindre pour eux un commencement de putréfaction. L'air , chargé d'émanations putrides sairement meurtrier, si les , deviendroit néces- exhalaisons diverses qui s'élè- vent de certains corps ne corrigeoient ces différens vices et , si les vents ne dissipoient L'on aura tout à craindre, les principes de sa corruption. si l'air infecté est stagnant ne se renouvelle presque jamais, surtout s'il , s'il a été respiré trop long-temps. L'expérience a d'ailleurs souvent appris que l'infection sans,(n et de l'air expose aux dangers les plus pres- que des maladies d'un genre très-fàcheux, (i) iîaaci uliud fitium cxitialius est , iiiquit Gaubius , telles loc cit. DANGERS ESSAI SUR LES Si8 que des malignes fièvres putrides et exanthéuiatiques , , e/l sont quelquefois les suites funestes, (i) Eclairé par ces principes quoi tous les lieux on comprendra aisément pour- , souteirains, bas, marécageux tourés de montagnesel d'épaisses forêts pourquoi maladies sont les malignes dans si où les lieux , fréquentes l'air est en- et , sont peu salubres; , presque toutes et toujours imprégné de particules fétides. (2) Les propriétés de l'air ainsi connues nous font voir pourquoi certains métiers auxquels s'adonnent les gens du peuple , naissent dans les armées sons font des ravages , leur rendent pâle et les af- le teint voyons enfin pourquoi foiblissent. (5) ]Nous si , dans les hôpitaux qui les fièvres et dans les pri- considérables. Lancisi fait plusieurs réflexions analogues au sujet que nous traitons, dans son ouvrage sur les dangers auxquels expose le voisinage des marais. (4) Ramazzini assure que la vie de ceux qui creusent § 438 quam quod diuturnâ , coniruhit aeir , stagnatione in locis undique occlusis-- Torpore enim cîim nullà veiitilatione renovatur. veluti pufrescens j aux sépul- destinées les fosses qui vitœ cibusfuerat , velox fit venenum , vitœ non minus quam, flammœ inimicissimum. Vid. et §. 45g. Physique j (1) M. l'abbé Rozicr rapporte dans ses Observations de qu'un particulier de Marseille , ayant fait creuser pour etc. tome 1 une plantation d'arbres un terrain 011 en 1720 pendant la peste , _, plusieurs cadavres avoient été enterrés commencé leurs travaux qu'il ait été possible de , que les , , , les ouvriers eurent à peine trois d'entr'eux furent suffoqués, sans rappeler à la vie , et que les autres furent très-incommodés. (2) Les Romains avoient relégué hors de leurs murs les boutiques d'une certaine classe d'ouvriers les extrémités de la ville. (3) Ramazz. de Morb. (4) De nox. , ou il leur étoit ordonné d'habiter Zacch. Quœst. med. artif. cap. 17 Palud. efflur. passim. , etc. leg- 1. 5 , t. 4 , $. 7- DES SÉPULTURES. tures n'est pas de longue durée , pirent les font bienlôt périr, (i) ouvrage très-connu sur tous les vident maux ; 5i9 vapeurs qu'ils Le raémc auteur maladies des artisans les y res- dans , , un retrace dont sont ordinairement attaqués ceux qui les latrines et les hommes, les égoûts. Paré a vu à Paris , , cinq jeunes et robustes, mourir dans une fosse qu'ils s'étoientcliargés de vider dans le Georges Hanneus rapporte un arrivé à Renclsbourg, dans le faubourg Saint-Honoré.(2) peu près semblable fait à duché de Ilolstein j , quatre personnes moururent dans un puits fermé depuis long- temps et , dont eaux étoient corrompues. les (5) C'est ainsi qu'un jeune enfant fut étouffé à Florence, dans un puits plein de fumier oii il étoit , qui accourut pour mort ; un chieu enfin tombé. Une autre personne y trouva pareillement secourir, le , qui y fut jeté , foqué. (4) Senncrt parle d'une maladie garica , qui prit naissance dans et de-là se y fut également suf- appeîéeyèim hun~ armées de l'empereur les , la répandit dans toute l'Europe, , comme un mal contagieux. Souvent ces sortes de fièvres naissent dans les camps, lorsque lieu malsain que la troupes séjournent long-temps dans ie>: pend; nt , même l'été. (5) Le docteur Pringle chose arrive dans trés et excessivement pleins les (i) un fait Ramazz. (2) L. 22, (3) c (5) i566 de Morb. , Iluxham rapporte conséquences sont 1res les - à ce intéressantes. loc. cit. 3. Ephémer. Allem.an. 2; (4) Ibid. an. (6) dont hôpitaux mal adminis- de malades, ainsi que dans les prisons qui sont trop remplies. (6) sujet ua a observé 1. 1626 Coll.acail. tom. 6, déc. 5, obserr. i3. Coll. acad. toin. 4, déc. , iGôO i etc. Senkert , 1 , observ. 33. tom. 4 Henr. Screta de Febr. artif. c- 5o. Observ. tom. , , c. 2 et secouent. , 1.4, castr. c. i4. ^ct- i , Ramazz. c. S. ESSAI SUR LES 520 A Oxford dans , dans on que trop éprouvé méphitiques. DANGERS temps des grands jours jonrs des jugemens qui les n'a le se c'est - à , les tristes effets des exhalaisons Plusieurs prisonniers, sortis des cachots, (1.) et l'infection qu'ils répandirent Tauton en , un M. de 1700. , logîe dans les les fit périr , prisons en les tra- dépeupla bientôt. Ce malheur fut renouvelé à 'es , * rendent publiquement^ communiquèrent aux juges une maladie qui versant - dire Haller a donné , dans sa Phjsio— extrait de tout ce qui a été écrite ce sujet. (2) dans son Avis au Peuple a aussi présenté ces un point de vue très-frappant; il se plaint de l'usage dangereux oia l'on est de placer des tombeaux dans M. Tissot , , objets sous l'intérieur des églises. (5) Tout monde le sait que les exhalaisons animales , tout celles qui sortent d'un cadavre en putréfaction et sur, sont très-funestes et très-dangereuses. (4) Nous allons offrir ici quelques observations tirées de l'histoire, et qui doivent convaincre les plus incrédules. Lorsque, dans un sujet vivant, quelque partie (end tréfaction , parce que les humeurs sont stagnantes , qu'elles sortent des vaisseaux destinés à les contenir affections putrides se communiquent très pu- à la ou parce , les — facilement aux Le sang d'une femme attaquée d'une fièvre maligne si mauvaise odeur, que le chirurgien et tous environs. répandit une les assistans en perdirent connoissance. qu'ils sont anciens , les (5) Les ulcères lors- cancers lorsqu'ils sont ouverts sont pas moins pernicieux. (1) HusHAM. (a) L. 8 , Observ- de Morb. epidem. sect. 3 , §. 12 et seq. (5)Tom. 1 c. 1, §. 6. (4) HoFFMAK.Dissert. de Putred. doct. Haller , (5) Vans-wiet. ad splior. 85. , c. i. , ne DES SEPULTURES* Diodore de 52t Sicile parle de maladies pestilentielles qui ont été produitespar la putréfaction de différeutes substances. ^i) S. Augustin dont la mention d'un grand nombre d'animaux fait mer apporta corps sur les en pourrissant; une pe;te vagée presque tous de ce pays que rivage, le ës-étendue (2}. causèrent oli ilo L'Eg^ypte est ra- ans par des fièvres malignes les , et c'est petite- vérole s'est répandue sur toute la la Les eaux du terre. ti INil suivant quelques auteurs , , en sé- campagnes qu'eLes inondent y laissent une multitude d'insectes aquatiques , qui en se corrompant exhalent des miasmes pestilt-ntiels. (5) Foreslus (4": et journant daus les , , , Jean Wolf morts sur rapportent que plusieurs poissons (5) , rivage le fàcheuse. Souvent , jetés occasionnèrent une épidémie très- , putréfaction des cigales fait naître la , çn Ethiopie des maladies populaires. Les côfes de l'Océaa , souffrent beaucouj) de la corruption des baieines jetées sur Paré nous apprend que de son temps le rivage. (G) faction d'une baleine produisit une peste dans Et Lancisi firent périr que (8) a écrit les exhalaisons d'un un malheUi eux voyageur dans la putré- Toscane. la les environs de parle d'une épidémie qui occasionna des Pésare. Lucain (9; ravages rapides dans l'armée de Pompée, auprès de razzo (1) , qui fut causée par et DioD. SiciL. (2) De (5) Mead. de (4; L. 6 , (5) Rer. 1. , Pest. observ. mem. Cusp. et Civ. Dei Paosor. op. (7) Loc 1. , vit. c. 3i Henr. , Du— putréfaction des chevaux qui I , et S. im. Vid- et Hyer. Craktz , etc. in Joël. i. c. 1 4 , , cent. 10. et Diemkrbr. de Pest. 1. 1 , c. 8 , probl. 4. cit. (8)DeBovill.Pest. (9) L. 3 la y. vol. (G) 6, V.88. et T. 6. (7) bœuf pourri p. 1 , c. 8. seii. 2L DANGERS ESSAI SUR LES 522 Ammien avoient été tués et laissés en pleine campagne. Marcellin mention d'une grande désolation (i) fait aussi survenue dans camp de Constantin le le Grand, par la même imprudence. Combien de fois des cadavres nombreux, épars sur trière 'c champ de bataille après une action très-meur- n'ont -ils pas occasionné des mortalités , Aristote I donna avis à Alexandre de se retirer promptement après la défaite de Darius à Arbelles pour éviter les malignes in, fluences des cadavres. La France a dix-septième et l'histoire j été fréquemment expo- dixième sée à des pestes terribles depuis le siècle jusqu'au nous apprend que pendant cet intervalle elle a été souvent ravagée par des guerres intestines et par des discites alors les campagnes courir en foule dans de faire naître, breuse, les sièges longs pandu , cruelles. On les villes , où ils par une population subite , et dans lesquels il y a La guerre , faite une peste par beaucoup de sang ré- les Suédois occasionna en Autriche On a vu la , , , dans le le Des même effet en Hon- en Syrie et dans plusieurs autres rovau- même chose arriver fréquemment en Asie. Paré rapporte qu'en 1572 unefièvie pestilentielle dit nom- trop terrible qui désola la Pologne. guerres cruelles et opiniâtres ont eu mes. et besoins les plus affreux. (2) Presque tous les siècle dernier , ac- ne manquoienl jamais sont accompagnés de fièvres et de maladies très- funestes. grie voyoit quelquefois rester incultes, et leurs habitans à près de dix lieues à la ronde , répan- se dans la Guienne fut causée par les exhalaisons putrides d'un puits j elle où l'on avoit jeté plusieurs cadavres, deux mois auparavant. Les émanations de ce genre sont très-pénétrantes h (1) Af. {z) Vid. ant. cit. Mau£x j Méin. cit: ^. 21 et sen- ; elles DES SEPULTUx^ES. altèrent la masse des ladies violentes , humeurs et elles 5^5 produisent des ou rendent dangereuses celles ma- «ui sur" viennent et auxquelles on est déjà disposé. Les douleurs de tefe les accès de fièvre , les maux de nerfs les con vulsions , les avorlemens même, en ont été quelquefois les effets. Ramazzini (i) rapporte qu'un enterreur étant des cendu dans une fosse pour dépouiller un cadavre qui v avoit été nouvellement déposé fut suffoqué et (omb mort sur-le-champ. A Montpellier , trois hommes , , , rentdans mouru^ le caveau d'une église^ le quatrième eut à peine temps de se soustraire par la fuite la plus prompte mort certame, et encore il éprouva des le à une accidens qui firent craindre pour sa vie. Ses vétemens et toutesa personne exha lerent pendant plusieurs jours, une odeur cadavéreuse. (2) Riom , en Auvergne ou remua la terre d'un anciea cimetière , dans le dessein d'embellir la ville. Peu de temps après, on vit naître une maladie épidémique qui enleva un grand nombre de personnes particulièrement dans le peuple, et la mortalité se fit surtout sentir aux environs du , A , , (1) IlAMAzz. ibid. Vid. ant. cit. M. Haguenotafaît Ihi.toire de cet événement en l'année 1746. M. Bérard rapporte que le corps d'une personne très-.grasse n'avoit été inhumé qu'à environ un pied et demi de profondeur, de manière que l'on ne put le couvrir que d'un pied de (2) terre, et d'une pierre haute de 7à 8 pouces. Bientôt les vapeurs qui sortirent en abon-lance obligèrent de le déterrer. Trois fossoyeurs Deux, entreprirent cet ouvrage! attaquas demaux de cœur et de vomissemens violens, quittroisième, qui voulut le terminer, mourut dix jours après. On lit dans le Journal de M. l'abbé Kozier qu'un fossoyeur en travaillant dans le cimetière de Montmorency donna un coup de bêche sur un cadavre qui y avoit été enterré un an auparavant, et qu il lut aussitôt renversé par ks vapeurs qui s'en éleTèrent. Obscn-. P/ijx. T. I. terei^t 1 ouvrage, et , le DANGERS ESSAI SUR LES 524 cimetière. Le même événement avoit causé ravant, une épi'émie dans une petite , six ans ville de province, appelée Ambert. Une pareille suite de aucun doute sur laisse l'infection aupa- même la faits ne que peuvent causer les exhalaisons des cadavres. L'air l'cnfermé même qu'il n'est que le produit de sonnes qui jouissoient de piration des malades , la la i)lus funestes, à la trans- desanimaux morts elle-même si les les églises , oii l'air se toutes les manières lesplus fâcheuses, et chacune de ces conséquences les les trouve modifié de oii de contagion, qui sont divisées ailleurs, toutes les causes se trouvent réu- (i) L'atmosphère dans lors , quels dangers ne doivent pas exposer inhumations dans nies? dan- plus parfaite santé. Si et les exhalaisons qualités peut produire par qu'il transpiration des per- des vapeurs pernicieuses; y répandent est émane, échauffé et privé de son ressort , gereux par lui-même, de quelque corps les est temples; , elle pour l'ordinaire , humide et pesante émaLe mélange des exha- ces qualités par les y acquiert nations de ceux qui s'y rasseaiblent. laisons sépulcrales , qui pénètre nécessairement au travers des couches de terre dont les cadavres sont recouverts , ne peut manquer d'être funeste dans im lieu ou tout conspire (i) Chitelius a §. 5, que l'air prouvé dans son ouvragetZe ant. Fun. Rit posit. renfermé d'une église , a. et charge des vapeurs qui sexal^nt des tombeaux, contracte aisément de pernicieuses qtialitésjcequl est toujours relatif à l'étendue du lieu et au nombre des cadavres qui y sont enterrés. Ajoutea à cela quelaterreoùdepu's long-temps les cadavres ont été abandonnés à des tombeaux, on KCKr.HMAïSN Sist. Jv , est \. la putréfaction , est que par-tout où l'on ouvre toujours exposé à quelque accident, rojez tellement pénétrée de matières fétides 1,0. J. , DES SEPULTURES. à concentrer augmente les 525 vapeurs malfaisantes. Une autre cause , qui la putridité la nécessilé oii l'on est de l'air contenu dans souvent d'ouvrir les cVst les églises, tombeaux pour , y enterrer de nouveaux corps ou pour en retirer ceux qui y ont e'té déposas lorsque le terrain ne suffit pas aux inhumations. Dans ces doux cas, on est obligé de les tenir ouverts , , pendant un temps considérable. L'atmosphère charge se alors d'émanations fournies par des cadavres qui ne sont qu'à moitié dissous, et dont Le remède que seul la putréfaction est récente. aux maux qui l'on puisse apporter résultent nécessairement d'un usage aussi pernicieux seroit le renouvellement de l'air. Au contraire , il est ce , pres- que toujours sans mouvement dans les temples y si quelquefois une portion de ce fluide y éprouve quelqu'agitation , jamais la masse entière n'est déplacée. tion de nos églises suffisent peut pas arriver autrement. l'ouest , (i) et la croisée à La forme pour démontrer que La nef s'étend , est posi- chose ne de l'est angles droits du nord au sud. porte se trouve à l'extrémité occidentale de l'autre côté et la la la fermée par une ligne courbe. nef, qui Deux à Une , de petites portes latérales se trouvent aux deux extrémités de la croisée. Souvent manquent; d'autres ces portes fermées, ou bien on les fois on les lient place dans des lieux étroits ou en- vironnés d'édifices. Toutes ces circonstances empêchent en partie que d'air. chœur (i) les vents d'ouest ne puissent y établir un courant Quel que soin que et des chapelles Ici l'auteur 11 ' prenne, et celui il est clair citer le Traité dangers auxquels exposent la ce» titud* qne celui du de certains angles formés auroit dû citer aussi Voyez Lsttres sur nSi, églises. eji ler, , auroitdû mort'eau est extrait. sentir tous l'on les de M. Maret dont ce , M. Louis, qui a inhumatious dans de* signet de U Mort ^ fait les publiée ESSAI SUR LES 526 par murs les , ne peut être jamais totalement renouvelé. L'élévation des voûtes , peuvent , moins , vrai est il les parfums rendre ne pourront en prévenir tous Les expressions dont On me je les me , l'encens que l'on brûle exhalaisons sépulcrales les diminuer sensibles, et en êlre exagérées. DANGERS l'activité; mais jamais i!s dangers, (i) suis servi paroîtront peut- taxera peut-être d'avoir affecté de craindre une contagion imaginaire, dont on ne connoît point d'exemples. Pour me justifier de ce reproche, je vais rapporter quelques faits authentiques que personne ne peut révoquer eu doute. M. les de Haller nous apprend qu'une église fut infectée, par exhalaisons d'un seul cadavre , douze ans après sa sépul- ture, et que ce cadavre répandit une maladie très-dange- reuse dans un couvent entier. (2) M. RauJin rapporte que toure , occasionna , épidémie fâcheuse. dans (5) On l'ouverture d'un cadavre la a à Lcc- , campagne d'Armagnac, une vu plus d'une fois des personnes sensibles et nerveuses, se trouver mal et tomb.er en syncope , (1) L'illustre Bielfeld avoue que chez nous les parfums et l'encens que l'on brûle continuellement dans les églises^ corrigent beaucoup les vapeurs malfaisantes. Mais il n'en est pas moins vrai que les tombeaux y laissent échapper des exhalaisons meurtrières. Il dé- montre la vérité des Protestans , de son opinion où cadavres concourent également rectif (2) que , par ce qui arrive dans les églises la transpiration des vivans et les exhalaisons des à infecter l'air y apporte la moindre modification. Dans l'ouvrage de Pennicher sur la , sans qu'aucun cor- , Instit. polit, d. les c. 8. §. embaumemens , 9. on lit vapeur d'un tombeau causa à un malheureux fossoyeur une fièvre maligne. Gockel. cent. 11. obs. 55. Breslaw. 1719. (3) Ibid. H AU LIN , Observ. d-; Médee. On a vu un fait pareil a DES SEPULTURES. 3a7 après avoir été frappées par des exhalaisons cadavéreuses, en se promenant On le long d'un cimetière, (i) crt'usoit àes souterrains à Paris Eustache , dans , l'église de Sainl- ce qui obligea de déplacer quelques cadavres, et de mettre ceux qui survinrent alors dans une cave qui avoit été long-temps fermée. Des enfans , qui alloient au catéen furent incomle lieu dont nous parlons chisme dans , plusieurs mêmes symptômes se montrèrent adultes. M. Ferret, docteur-régent de de Paris fut chargé d'en faire modés les ; , un rapport. cœur la Faculté trouva que Il respiration étoit très-gênée chez ces malades aussi chez j que la l'action du cerveau étoit troublée rement que quelques-uns éprouvoient des mouvemens , et j que le battoit irréguliè- convulsifs dans les bras et dans les jambes. Un emplacement , avoit été situé oli de Sainte-Geneviève à Paris à peu près raison les , surtout mêjues filles fut destiné dans la suite à la , construction de plusieurs boutiques. bitèrent les premiers un couvent de les maux Tous ceux plus jeunes que , l'on , qui les ha- souffrirent attribua , avec aux exhalaisons des cadavres enterrés dans ce , terrain. Un méJecin attentif, en faisant des recherches sur causes d'une épidémie à Saulieu , el les en s'attachant scrupu- démontré que la contagion provenoit de quelques cadavres inhumés dans la leusement à la suite et à l'ordre des faits , a La cathédrale de Montpelmême imprudence. M. Haguenot paroisse de Saint-Saturnin. (2) lier a été infectée et M. Maret (1) tirés par la ont décrit ces terribles événemens. Cet exemple, d'Hfibbermann et les autres , Di.ssert- que nous allons rapporter, sont de optimo sepeliendi Usu. Thce- publ. propug. etc. Vintlob. 1772. (a) A Saulieu en Pourgogne. M. Maret, Méin. cité> DANGERS ESSAI SUR LES 52?. Mais pourquoi chercher ailleurs des exemples de ce qui se passe tous les jours sous nos yrux cédé Si ? nous voulions re- ceux qui nous ont pré- cueillir ici toutes les observations do nous trouverions des preuves sans nombre de ce que , nous avançons j le petit nombre de savans capables de transmettre à sépultures dans la el de personnes postérité les effets funestes des les églises et dans les villes , ou plutôt le respect avec lequel on a toujours envisagé chez nous l'usage d'enterrer dans d'autres causes en temps temples, ont souvent les les Le plus ont dépeuplé nos villes. , fait attribuer à maladies épidémiques, qui, de temps petit canton con- serve le souvenir de quelques événemens semblables dans plusieurs pays l'on s'occupe communs metières motifs On la que sait les plus doterminans. et les habitans de p'us grande répugnance cina , Rome ne de à l'église se et , ou l'on fait des exhumations fréquentes. ainsi de quelques autres paroisses qui ont due dans les differens régna , il y a à , iii Lu— quartiers de que en est la ville. , nombre des morts deux puissances les Il beaucoup d'éten- peu près vingt ans à Rome, unepetite- vérole épidémique. Le ble rendent qu'avec Lorenzo S. dans laquelle presque tous les jours on porte des ca- davres Il et si hors des villes, on y a été engagé par les plus forts les ; rétablir les anciens ci- à se fut si con^-idéra- réunirent pour empêcher que personne ne fut alors enterré dans les églises des paéloignée de celle de Sainte - Marie in Cosmedin roisses , ; la ville tous les de toutes les cadavres furent portés; et devint , cessé, on jusqu'à le lieu pava de nouveau la l'église profondeur d'un pied l'office divivi , , , sépultures. C'est là que lorsque l'épidémie eut on renouvela et les ph^tres on cessa d'y célébrer jusqu'à ce qu'on pût s'assurer que les cada- vres étoient entièrement consommés. Ce ne fut qu'après DES SEPULTURES. avoir pi'is que ces précautions 029 recommença l'on dans cette , église, la célébration des saints mystères, (i) que seroit injuste de prétendre Il attendre l'existence de ces cautions sages et nécessaires dans tous dangereux des vapeurs putrides ment lorsqu'elles rencontrent , gouvernement doit le pour recourir llc'jiux les temps. Les se déclarent plus dans les pré- à des effets promple- individus qui y sont exposés, des dispositions favorables à leur développement; mais en toute occasion, coup. (2) trides , On l'é'ionoiiiie animale en souffre beau- fréquemment des voit des maladies périodiques , fièvres malignes régner dans et pu- les villes les plus peuplées, sans qu'on en puisse pénétrer la cause éloi- gnée rons : effets qui ne nous et , , pas probable que cette cause que nous igno- n'est-il n'est autre chose Nous en avons A Pnlerme on (1) de 1625 et sulter Muratori que prit Ips mêmes fit sépulture dans 'a ces funestes les villes ? pour démontrer évidemment dit assez On en de 162G. démontrée que par est (5) la prérautions clans la ppste terrible autant à On jModène en iGjo. peut con- dans son Trait'} de la manière de se préserver de , la Peste. ( vapor quem cadauerum putredo général ) quando aperto sepidcro hominem percellit. Nisi necat morbos excitât periculosos et corpora putrefacit. Labat , Voyage d'Italie , tome 4. Sauvages; Effets de Vylir, etc. Les médecins recommandent à leurs malades de ne point aller le matin (2) Subito neral clicit Haller op. idem cit. , , dans les églises forces liMir , et , lorsqu'ils n'ont pas encore recouvré toutes leurs lorsqu'ils convalescence. ne sont Il seroit encore qu'au commencement de trop à craindre que la respiration ne portât dans leurs humeurs des particules corrompues fréquentes et plus senfibles le matin dans les églises. , qui sont plus Le seul moyen d'y remédier^ est d'en éloigner les sépultures. (3) C'est aussi la conjecture (îéj.\cité. de M. Huguenot,, dans son ouvrtijjo ESSAI SUR LES DANGERS 35o nécessité indispensable de placer les cimetières publics hors des villes, pour justifier les sages dispositions de l'admi- nistration à cet égard , pour détruire absolument des et préjugés qui n'ont d'autre appui que crédulitépublique; la préjugés directement opposés aux intérêts de ceux qui répandent qui cesseroient de et , plus éclairés , et s'ils soutenir les pouvoient calculer et voir les étoient s'ils do plus loin tout ce qui peut préjudicier à la santé de leurs concitoyens, (i) Comment peut-on en mettre en parallèle effet puissant de l'usage universel de tous tions les plus policées peuple toujours cle, qui a avec pévenu paru sur de connoître , la suffrage et des na- en faveur des usages de son siè- scène du monde toujours incapable ses véritables intérêts de prévenir ici que et , les flots de jamais lui laissent berté de choisir ce qui lui est utile est juste le momentanées d'un les plaintes nion agitent tellement, qu'ils ne II temps les l'opila li- ? deux objections qui ne man- queroient pas de produire un grand b!es, et qui sembleroient donner effet un sur les esprits foi- air de vraisemblance à l'opinion contraire. (i) Ce que nous avons mêmes Le danger si , dit des églises est le doit s'appliquer par los même. On ne remédieroit en cessant d'enterrer dans les villes , raisons, aux cimetières renfermés dans l'enceinte des villes. églises , qu'a la moitié on vouloit un gr^nd cimetière. L'élévation des maisons , du mal, établir dans le» celle des églises , l'étroitesse des rues, seroicnt autant d'obstacles à la dissipation des molécules fétides qui s'en éleveroient infailliblement. Les cimetières renfermés dans l'enceinte des villes sont toujours excessivement humides : dans maisons les il rorrompent en sort des vapeurs pernicieuses qui s'insinuent jusque les , qui frappent désagréablement l'odorat alimens , et qui gâtent même , qui cor- l'eau des fontaiaes. DES SEPULTURES. Une il mal entendue commence piété on pleure sur et la.fv'rle que feront 55i à former des plaintes, les fidèles pour lesquels n'y aura plus dofirandes. Mais toute personne cclairée pourvu que Dieu nous soit prié , ou doit savoir que, sait importe pou eu quel lieu il lui adressions nos prières. On pourroit ajouter que plan que l'on se propose , cimetières les villes pour être entièrement dérobés à tans et , pour empècber ^ dans nouveau le ne seroient pas assez éloignés des la vue de leurs babi- ne fussent souvent excités qu'ils par ce spectacle à de bonnes œuvres, pour et à prier les raorts. Le cbez Juifs captifs à gion. C'est cette îude du temple seul souvenir de Jérusalem et les , Babylone , mè.ne raison qui, par une détermine encore aujourd'hui les réveilloit , des sentimens de relisuite dhabi- à prier la face tournée vers l'Orient. Dans prier les pour de ferveur siècles les mières excommunications en On visitoil on ne , manqua jamais de morts. L'histoire des Dittiques fréquemment les est des pre- et A Rome un sûr garant. , catacombes, quoiqu'elles fus- sent éloignées de quelques milles de la ville et , cachées fort avant sous terre. Enfin , on peut près de dix siècles point dans se , les églises contenter de répondre que lorsque , les on prioit pour avec plus de ferveur qu'on ne évêques , , pendant sépultures ne se faisoient les fait à morts , peut-être présent. Les saints qui ont désiré de voir l'ancien usage rétabl toient pas indifférens sur ce point que ces prières eussent lieu , et j ils , n'é- vouloieut égnlonent leur dessein ne fut jamais de porter aucune atteinte à cette coutume. Imitons leurs ver— lus , acquérons des lumières semblables aux leurs , ché- DANGERS ESSAI SUR LES 552 lissons comme eux ciroits de la discipline ecclésiastique de la religion et la ; et aloi-s les nature, qui sont les mêmes , seront également resjDectés. (i) Mais comment proposer aux grands de la terre de faire reposer leurs cendres dans un cimetière? Cette image seule est capable de causer les plus grandes révolutions. Quoi I le sang d'Eaque et d'Anténor couloit dans ces nobles veines, et leur corps sera confusément enterré près de celui d'un roturier que la mort vient d'égaler à eux ! On ne vil peut sou- tenir cette pensée sans frémir d'horreur. A quelques réflexions que livrer sur cet objet , il la saine philosophie puisse se faut convenir que chez tous les peu- ples, les institutions sociales ont séparé, jusque dans le tombeau, soinf que La voir le la noble du simple particulier, avec autant de nature en a mis à naissance la noblesse et la valeur, quelquefois le sa- pureté des mœurs, ont été distingués delà manière et la la plus , les égaler. honorable que dans le , tant dans les cérémonies des funérailles» En choix des tombeaux. conservant ces distinc- ne vois pas encore de raisons qui puissent empê?her l'établissement d'un cimetière public. Si les chemins, si les campagnes incultes si les rivages de la mer, tions méritées , je , ofFroient des sépultures (i) aux héros de Gardons-nous d'imiter les Juifs , l'antiquité et de , nos nous asservir mon- comme ont la foiblesse de croire que Dieu les réprouvera au jour de la résurrection , si leur dépouille mortelle n'a pas été enterrée dans la Terre promise. Quelques-uns en ont été eux au texte de la loi. Ils un âge très-avancé ils ont entrepris le Terre Sainte. L'esprit du Christianisme est bien supérieur a de telles puérilités. Voyez S. VkVh, dans son épître au* Hébreux v. i3. tellement persuadés voyage de , la - , qu'à DES SEPULTURES. tagnes nos chemins , pourront , offrir aussi 355 des asiles aux héros de nos jours, (i) Places au milieu des hommes térité ; campagnes n'y recevront pas moins les , les tombeaux des grands hommages de la pos- leur aspect ne réveillera pas moins chez nos neveux des sentiraens de valeur et de reconnoissance. d'Achille sur , promontoire de Sigée le deur d'Alexandre , et héros des larmes que César versa sur fit , Le tombeau excita la noble ar- tombeau de le ce jeune couler une noble émulation. Lps Grecs n'étoient pas moins empressés que nous d'instruire la postérité des belles actons de ceux qui les avoient précédés; ce n'est pas cependant en rensplissant leurs villes de tombeaux Les généraux qui qu'ils satisfirent à ce devoir. avoient sauvé la patrie, les soldats qui lui avoient fait de îeurvie, eurent des raonumens dans même oii ils s'éloient couverts de gloire. trois cents Spartiates qui périt jamais dans la Athènes sa rivale un champ près niens , , trophées de Mithridate et les , rivage de le qui assura à Sparte le la sommeil de Théla supériorité sur obtint les honneurs de la sépulture dans d'Aliate. Aristide , le modestement enterré dans fut Homère , , le moururent aux Thermopyles ne Grèce, aux champs de Maraton troubloient mislocle. Lisandre sa- le champ La mémoire des crifice premier des poètes épiques mer. Pindarc , le plus juste des Athéle , champ de Falère. fut enterré sur le premier poète grec lyrique, inhumé dans un hippodrome; et Archiniède, la terreur des Romains et le défenseur de Syracuse eut sa sépulture dans une campagne voisine de sa chère patrie. Son tomfut , beau fut orné de symboles (i) Il est <|uelf]^ues et de figures , à l'aide desquelles bien plus simple de conserver dant le cimetière public places distinguées. ESSAI SUR LES Sot Cicéron DANGERS reconnut lon^- temps après le : ce qui prouve que certaines personnes furent toujours distinguées, quoique toutes les sépultures fussent éloignées des villes; c'est que les lois ont été souvent obligées de réprimer luxe, relativement aux sépultures, parmi Romains. Toutes égard, ceiice à cet Grecs du et les nous attestent leur mf>gnifi— les histoires et excès les les nous en avons encore aujourd'hui des restes admirables, (i) Mais ne pourroit-on pas suppléer aux tombeaux térieur des villes, par des tableaux des espèces de cénotaphes , 1. 12 , j dans qu'ils fussent situés Platon les villes. et chez de plus de cinq hommes pendant hommes au vail de dix pourvurent en Cic de Leg. même temps le travail cinq jours. Solon vouloit que les fussent construits en trois jours plus. dans se» , défend d'élever des tombeaux qui demandent tombeaux des Athéniens lois Romains eurent cette nature La magnificence des tombeaux des Egyptiens ne permet paa de supposer lois et les monumens de toujours beaucoup de (i) , Les Grecs ? clans ]'in- par des inscriptions, ou 2 , c. à la modestie des 26 et , par c. le tra- ult. ornemens Les et de? inscriptions qui dévoient décorer les lieux destinés aux sépultures. Déraétrius de Phalère proscrivit le luxe des colonnes deur des tombeaux. Dans en ordonnant que hors des villes pu , , les deux Anlonin Vit. Droit romain , ; la loi des il fixa la gran- douze Tables, los sépultures seroient relégués bûchers et prévint par de «âges réglemens le luxe qui auroit s'y introduire. publique les le Cic ibid. c. 23. dépenses pour les les réprimèrent ^nton. Philos, c- i3. , Vers les derniers temps de ainsi que Capitolin nous La même raison détermina empereurs à ne pas regarder les la ré- sépultures étoient excessives. Les cénotaphes comme l'atteste. ces deux des lieux reli- gieux. L. 7 d. de divis. Rer. Et 1. 6 , de Religios. §. 1. Sans ces précautions , la vanité qui ne connoît point de bornes , auroit bientôt , les campagnes voisines de Rome de pareils monumeus , et les chemins publics seroient devenus presque impraticables. Vid. Godef- rempli «lel. 6. Cod. Théod. de Sep. viol, et Diatrib. de dvnotaph. DES SEPULTURES, deux peuples ces les , 355 tombeaux vides furent regardés avec autant de vénération que ceux qui renfermoient des corps, (i) Des établissemens pareils rempliroient tout de de la religion et à la fois les vues la politique. (2) Lycurgue défendit de faire une épitaplie un et d'élever tombeau pour tout autre que pour un soldat mort au champ de bataille, ou pour une femme morte en donnant un cîloyen à Peut-être cette insiitution ne seroit- la patrie. pas approuvée par ceux qui louent teur d'avoir permis les si hautement elle ce législa- inhumations dans Lacédémone. Si les grands ne désirent avitre chose que de vivre dans la postérité , apprennent qu'ils seules éterniser leur leur ambition lieux destinés souhait les nom. (jue les belles aclions S'ils quelle place leur convient , aux sépultures publiques? naarques de distinction. (5) Ils mieux que les y entasseront à La modestie chré- tienne et la sévérité des canons s'opposent à ce que (1) obs. ViRG. Enéid. 3 1. 5. (2) cons. 1- 6 , V. 3o3. , §. ult. d. Ceux qui ont acheté we manqueront pas de sont citoyens , peuvent ne cîierclient qu'à satisfaire Nor. de Caen. pis. 3. 2. seq. , dans les Binkers , de âivis. Rer. le droit d'être enterrés s'écrier dans quelqu'église, qu'on attaque leur propriété. Mais qu'ils envisagent le mal qui en n'hésiteront pas à sacrifier au bien public un s'ils résulte, et alors léger avantage , ils un« propriété imaginaire. (3) L'usage des trophées et des inscriptions se trouve non - seulement dans l'histoire ancienne et chez les Païens, mais même dans l'histoire moderne et chez les Chrétiens. Dans un autre passage de ; Bielfed , ( loc cit. ) il s'exprime de la manière suivante vroit placer hors des villes les cimetières , que les riches : « On de- pourroient orner de mausolées, de tombeaux et d'épitaphes. Ainsi on répareroit la perte des sépultures tant de considération , de famille, pour lesquelles on a toujours eu et qui , dès le dlxiènip siècle vées placées quelquefois daas l'iutéi leur des églises. » , se sont trou- ESSAI SUR LES DANGERS 556 temples on place , tombeaux, les ainsi des inscriptions et des trophées suf (i) RECAPITU LATION. les réflexions Telles sont concitoyens. Je monde veut le temps cil les la raison Déjà que j'ai voulu proposer à mes crues utiles, dans hommes se la un moment oii tout du bien public, dans un paroître s'occuper chacun aspire à oii tous les ai réputation de philosophe piquent d'as.^eoir leur , et jugement sur et d'en éloigner les préjugés. , exemples que plusieurs princes de l'Europe vien- les nent de donner pour établir l'ancien usage des cimetières placés hors des villes rances. (2) , semb'ent faire naître quelques espé- Mais surtout avant de taxer notre projet d'inno- les conciles ci-dessus cités. (1) Voy- (2) A Vienne , il n'y a point de cimetières dans le voisinage des un il a été détruit par ordre deTempeieur Charles VI. L'impératrice Marie - Thérèse, qui joint aux sentimens de la religion le plus grand amour pour son peuple > é-^iises. L'église Saint-Etienne en avoit ; a renouvelé dans ses états les ordonnances des empereurs, et a voulu qu'il soit construit un cimetière public hors de sa capitale. HabjiERM. dis. cit. En Irlande mêmes de opt. sepel usu. et dans le Danemarck on a puhlié depuis peu , les défenses. L'Italie , qui se glorifie d'avoir donné au reste de l'Europe l'exemple de plusieurs établissemens utiles , et qui a toujours fait ses efforts pour remettre en vigueur ceux qui avoient été anéantis dans lemoyen âge est bien éloigaée d'égaler actuellement sur ce point les nations , éclairées dont nous venons de parler. Le chancelier d'Aguesseau , dont le nom seul est un éloge , voulut être enterré dans le cimetière d'Auteuil. deux Inscriptions suiet qui reaieruient en même temps Les amateurs d'épitaphes connoissent Tajites , qui sont pleines de finesse , les , DES SEPULTURES. Vatîon propos de chercher dans l'antiquilé éloit à il , 55^ si l'u- sage que l'on veut détruire n'a pas été introduit récem- ment, et s'il n'est pas l'effet d'un relâchement de discipline. Donner des lois a une natioH est le fruit de la politique du courage j mais ramener chez elle des coutumes an, et ciennes et préférables à celles qu'elle a adoptées vrage d'une sagesse profonde grande. Dans l'un rité et la , la feriiu r h s o ciî'es aux prévention. Leur devoir est de faire , c'est l'ou* fermelé plus et l'autre cas, les dt^posllaires publique doivent de souienue de de 'auto- rris del' ntérêt u bien à Ifurs i semblables, malgré toute leur résiitance; surtout, ils ne doivent pas courir après de légers et frivoles applaudisse- mtns. Bien mériter de leur patrie, l'unique but qu'ils est doivent se proposer d'atteindre. une sage instruction. Elles ont été faites bres. Une Mont , se sur la trouve à Paris dans tombe de Simon Simon Pierre hic. le Pierre. , pour deux médecins célè- cimetière de Saint-Etienne-du" Son fils en fut l'auteur. vir plus et proùus iub dio sepeliri voluit , , ne Tnorluu.t cuiquam noceret qui vivUs otnnibus profueral. L'autre est celle du célèbre anatomiste Verheyn , qui voulut enterré dans le cimetière public à Louvain. Philippus Verheyen medicinœ doctor , et professer , partem sut malerialem hic in cœmeterio condi voluit ^ ne lemplum. dehonestaret , aut nocivis halitibus T. 6. inficeret» 2a êtlff. REMARQUESDU TRADUCTEUR SURLE DISCOURS PRÉCÉDENT. Nous Vicq - plaçons, sous ce titre, les considérations que d'Azyr a publiées sous celui minaire de l'ouvrage Nous avons dont , de Discours préli- commentaire. elles sont le cru devoir retrancher les différens arrêts présentés à la suite de ces remarques ne sont pas l'ouvi-age de Vicq- d'Azyr, parce , qu'ils et qu'à l'époque actuelle des connoissances,ils sont inutiles pour prou- ver le danger des inhumations dans légitimité de l'usage qui assignant les églises un autre lieu les sépultures des ministres des autels et des n'étend pas au delà de la tom1)e , et la pour grands , les privilèges et les distinctions. Dans un moment ou la force de la religion et l'autorité du ministère se réunissent pour proscrire un abus qui nuit autant à la santé des peuples, qu'il répugne à la majesté des temples, tous leurs eff.jrts utile .' les bons citoyens ne doivent-ils pas faire pour contribuer au succès de C'est dans ces vues les pi éjuciés contraires , , el qi^e je me la traduction de i'ouviage italien Dangers et sur les cette entreprise pour détruire de plus en plus suis déterminé à publier , iniilulé Lieux des Sépultures , : (i) (i) Saggio in torno al luogo del seppeilire. 1774, Essai sur les danslequel on à Modène. REMARQUES DU TRADUCTEUR. démontre, par une joKdc e'rudifion et vanité seule et les mauvais exemples ont introduit églises et dans les villes Nous croyons tions. o5(j profonde , que la dans les ledange.eux usage des inhuma- , devoir faire connoilre plus | .'rticuliè— reinent quelques-unes des sources dans lesquelles l'auteur italien a puisé, et rendre ainsi à la nation française noage qui lui est bien légitimement dû , l'extrait des ouvrages écrits à ce sujet, que l'on doit les premiers éléraens de cette réforme. M. Haguenot docteur , , premier parmi est le dernes qui se soit é'evé avec force coafre l'usage d'enterrer dans les églises. IM. SJaret , les les 1 , développé dangers. Les préceptes utiles de ces cl— dé- les en sont rapportés dans une petite brochure publiée en 774- Enfin de mo- oii l'on est tojens éclairés ont été mis en usogeà Versailles, et tails que docteur en médi cine et secrétaire de l'académie de Dijon, en a ensuile de plus en plus par , c'est à elle professeur en médecine dans et l'université de Monipellier un hom- en prouvant la , M. Navicr médecin , réputation dont il jouit, a de Châlons démontré , et très-digne perni- les effets cieux des exhumations précipitées. Essayons d'offrir bleau de ces différentes 1°. Depuis long -temps M. Haguenot voyoit, Une peine extrême , la coutume comme dans tout églises. Les seules lumii'res de fisantes pour lui ta- le rechercl'.es. le reste de la oii l'on éloit (i) avec à Montpellier France, d'enterrer dans la physique auroient en faire apercevoir tout le , les été suf- danger; mais les plus funestes exemples qui s'éloient passes sous ses yeux, ne lui laissoienl aucun doute manquer de succès dans un (i) Les principaux arrivé» en 1744. à cet égard. La crainte de projet aussi difficile, l'avoit malheurs dont M- Haguenot fait l'histoire, sont REMr\llQUE$ 5Î0 eaipêché jusqu'alors d'élever vante le La caasfrophe sui- la voix. dclerraina enfin à rompre un silence qui, prolongé seroit devenu coupable. , s'il eût e'té est en effet des circons- Il tances dans lesquelles ceux qui possèdent le précieux dépôt des connoissances humaines, doivent remontrer à leurs con- citoyens l'importance et Le I août 1744 y la réciprocité de leurs devoirs. vers les six heures du soir ? mation du sieur Guillaume Boudou une des caves communes de Dame , l'église paroissiale à Montpellier. Pierre Balsalgetie n'avoit jamais servi dans cette église par l'enterrcur de là la on fit l'inhu- , pénitent blanc, dans , , employé fut , de Notre- porte-faix confrérie des pénitens. qui , ce jour- A peine eut- mouvemens convulsifs et bientôt étendu sans mouvement. Alors un frère pénitent nommé Joseph Sarrau eut la générosité il descendu dans la cave , qu'on le vit agité par des , , de s'offrir cendant donna à pour par , , retirer ce misérable. bout de son sac le un autre frère pénitent. se I! et fit tenir , en des- de son cordon A peine eut-il qu'il , saisi l'habit du porte-faix, qu'il perdit la re-p ration. On le retira à demi-mort j bientôt il reprit ses sens mais il lui resta une , espèce de vertige mouvemens rent et d'étourdissement, avant-coureurs des convulsifs et des défaillances qui se manifrslè- un quart— l'heure api es. Il éprouva , pendant toute nuit, des foiblesses, des trembleinens dans tout et des palpitations qui disparurent gnée et,de quelques cordiaux. défiguré , et il porta depuis , Il par le corps, moyen d'une fut long - dans toute le sai- temps pâ:e la ville, le la et nom de ressuscite. Ce événement n'empêcha pas Jean Molinier, pé- triste nitent de la eèle de même pour sauver la cave , que le confrérie , porte-faix. de s'exposer avec Mais se sentant suffoqué même le à peine fut-il à l'entrée , il fit signe qu'on le re- DU TRADUCTEUR tirât et qu'on lui donnât la main. 54i en sortit Il foible et si si défait, qu'un instant de délai lui auroit certaineruent coiiié Robert Molinier, frère de celui-ci, plus robuste la vie. plus vigoureux voir braver le lui inspiroit; doute sur se fiant sans , mouvement que danger et mais en fut la victime, et il suivre le qu'aussitôt qu'il fut descendu au fond de tragique fui terminée oa* frère du porte-faix qui fut obligé de ranger le la "éToit corps de Robert Molinier , une seconde il se garantiroit la crut qu'à Il pour remonter , les et mis , j on le vit faire des efforts au troisième échelon tomber à la ren- sans donner aucun signe de vie. Tout mort et , , du danger en descendant bientôt regagner l'échelle en chancelant verse faveur la reine d'H;ng!ie Cette précaution fut inutile fois. resta il , et l'impression qu'il sen- força de se retirer et de sortir. , cave. Cette scène , d'un mouchoir imbibé d'eau de entre ses dents charité la mourut pres- i! mori de Charles Bal algette resté dans la cave. Comme il plus long temps qu'il n'auroit du tit le la et pou- sa force, crut le monde comprit alors que c'étoit s'exposer à certaine que de de-scendre dans cette cave exhortations les plus pressantes, faites par ceux qui assistoienl au convoi mi eux, ni On se servit les , une malgré et eut personne parmi ceux qui éloient présens de nouvelles tentatives. les trois il n'_y , ; prcHres à , ni par- (\m osât (aire de crochets pour retirer cadavres. Leurs habits exhaloicnt une puanteur horrible, et ilsétoient couverts d'une matière verte, jaune, et semblable à de M. Haguenot la rouille. qualités de cette chargea à l'invitation de M. le Nain , Languedoc d'examiner la nature et les vapeur meurtrière. Pour remplir cel objet, se transporta à difF.Mcntfs reprises dans l'église IN'otre- se alors intendant de il pame , et il y , , tenta les expériences qu'il avoii déjà faiLcs REMARQUES 54a au puits cle Perols , dont la vapeur tue les animaux et e'teînt la flaniuic. Première expérience. M. Haguenot fit ouvrir la cave. Il en sortit une vapeur très-fétide, qui imprégna le linge la , ficelle, les bouteilles mêmede verreet les habits, d'une odeur cadavéreuse. Deuxième pier , expérience. La flamme d'un morceau de pa- d'un sarment et d'un flambeau de poix allumée, pré- sentée à l'ouverture de vestige de feu. C'est la cave, s'éteignit sans laisser aucun propre des vapeurs méphitiques d'é- le teindre les corps enflammés qu'elles environnent s'ils , comme avoient été plongés dans l'eau. Troisième expérience. Leschatsellcschiens, introduits ont expiré, après avoir éprouvé des con- dans cette cave vulsions , , en une ou deux inimités, et les oiseaux en quel- ques secondes. Ces derniers sont moins vivaces ditîérence s'observe qu'on les soil , expose sous la que l'on essaie de les ; la même noyer, soit machine pneumatique. Quatrième expérience. La vapeur méphitique dp la cave, conservée dans des bouteilles, et soumise aux mêmes épreuves jîas été , un mois et demi aiirès avoir éié renfermée n'a , moins meurtrière. Ces expériences bien conçues, bien faites, pré-iCnce de témoins dignes de confiance , tels en et tentées que messieurs Ciauvages, Goulard et Lamoirier, auroient suffi sans doute p^ur prouver le danger des vapeurs cadavéreuses, conséquent celui de rusasfe églises. oii l'on M. Haguenot a von lu, dans est le et par d'enterrer dans les dessein de convaincre ceux qui pourroient encore tenir à de pareils abus, ajouter les considérations suivantes. L'air, pour servira l'entretien de la vie des doit jouir de toute son activité. Les vapeurs animaux, du yin qui fer- DU TRADUCTEUR. mente Ja corps en piilréfoction celles des , , 545 etc. ôtenl à l'air , propriété d'être respirable. C'estouxémanationsdcscada- vres qu'il attribue la malignilé de pendant même cette petite-vérole, !a ([ni fit année des ravages assez considérables Montpellier. il Il désapprouve l'usage scandaleux temps, de transporter et même dangereux en des corps inhumés les restes les , souvent enviroinés de chairs en partie dissoutes, sur toits des églises yoirs pour , et , dans des lieux que les caveaux M. Haguenot la le les réscr^ et peur source d'un lucre perpé'uel, prévient ensuite roient être faites contre nomme de nouveaux cadavres, faire pl;;ce à rendre ainsi l'on os pour- objections qui les danger des caveaux destinés aux sépultures. 1°. On les mais on ne ouvre dit-on , les laisse , avant d'y faire les enterrcmens j pas assez long-îemps ouverts pour en dissiper toutes les exhal.iisoîis ) et d'ailleurs ces jnalfaisanles ne quittent les caveaux vapeurs que pour infecter les églises. M. Haguenot, en résumant, observe que ces vapeurs ont deux edels également pernicieux ; i°. celui de tuer sur-'le- champ lesanimauxqui sontexposésàleur action- (i) 2°. celui (i) On peut trouver dans les effets de ces exhalaisons, l'explication de certains phénomèHes que quelques auteurs ont regardés comme miraculeux. Grégoire de Tours rapporte qu'un voleur ayant osé entrer dans le tombeau de d'en sortir. Le la Touraine , même S. Hélius , ce prélat le retint et l'eaipècha auteur nous apprend qu'un pauvre habitant de n'ayant point de pierre pour couvrir ses eufansavoit été inhumé, enleva le lieu où un de celle qui fcrmoit l'ouverture d'un ancien tombeau oiîreposoient sans doute, dit Grégoire de Tour», les cendres de quelque saint personnage. Ce niaihe^ireux frapiié sur-le-thauip et tout à la fois de niutisnie ê , pè-re fut de cécité *t d* REMARQUES 344 tic produire, en infectant dies très~nieurtrièrei et alors à des l'air même par leur mél.inge des mala, pestilentielles émanations malfaisantes , , qui sont dues et qu'il f;;ut bien dis- tinguer drs maladies contagieuses par tlles-mèmes. 2 On . peut dit-on , boucher toutes sceller , pourroit s'échappor; mais quand bien uiême on en reculer le danger , le le même gardées plus long -temps, et nomb c On danger. M. Hagueiiot en ensuite que les de brû'er mains peut répondre et les embaumemens corps , les (SpoND.Cœm. 5arra, tombeau d'un le s:;int , les , roi étoient renfermées rirent. Il n'y a , (i) exemples. Grecs , Il la par , se observe coutume les Ro- et ce'le adoptée qui consiste à exposer les , et à les suspendre à des David Nicéta fait le tableau mort dont un impie qui avoit violé p. 2 5.) la , fut Irappt;. (^4;, «d Baron, toni. lo.) Joseph , remarque qu'IIérode ayant <irdonné que David fût ouvert, pour en tirer tes richesses qui y ses j4ntiq. juda'iq. tombeau du avec vérité préservent au moins des accidens fu" des accidens terribles et de dans , par quelques habitans des Indes, branches élevées dépo— malheurs dont on des Egypliens adoptée par , les cite plusieurs cadavres dans des troncs d'aibres le van'en de cadavres, ne comporteroient par plusieurs ppuples de l'Asie eurdlté. Ls rend e plus grand. qu'un seul cadavre peut causer tous plaint. difficile, on ne feroit que , objecte qn^- les caveaux dan? lesquels on ne SToit qu'un petit pas pierres, et que plus meurtrières. On 3° les outre que cela est fort , vienf^roit à bout même et peurs plus concentrées seroirnl exactement ouvertures par lesquelles cette vapeur les , , deux aucun de employés à cet ouvrage en pe^ que l'on ne puisse attribuer am sa'ellites ces faits vapeurs méjihltiques. (i) F'ûjez Essai sur les Daugerç des Sépultures, ci-dessus. ê DU TRADUCTEUR. Il 515 que nous voj^ons quelquefois arriver sous nos yeux. nestes déiuoîitre ensuite que ont les lois civiles et ecclésiastiques les églises 5. que toujours défeiidu d'enterrer dans l'on a d'abord choisi pour cimetières des campagnes éloignées des villes ; que l'usage de venu peu est aboli , peu à et qu'il ne , faire les s'est inhumations dans non sans avoir et les temples été plusieurs fois accrédité que parce que l'on a voulu rendre des honneurs mal entendus à quelques princes rt à certains pontifes des et sommes , parce que des laïcs ambiiieux ont offert considérables pour jouir de cette distinction, parce qu'enfin leurs canons , les clercs que de ont mieux aimé se relâcher de un sacrifier L'auteur dont nous analysons la fin profit assez considéroble. le vapeurs méphitiques formées par éprouvé tant de il mémoire, avance une proposition assez hardie. Peut-être, dit - s'anête ra.';uvais effets , la les dont on a ont aussi leur utilité , de présumer qu'en rens gaz sont autant de moyens que ; mais , effet cesdiffé- nature la de nouvelles combinaisons avec faire anciennes et , vers , et s'en lient à cotte conjecture. ^e seroit-il pas permis pour nature il pour donner aux substances s'est les réservés débris des plu» fluides les un certain degré de consistance, et aux corps en général leur solidité, et peut- être une partie de leur goût et de leurs couleurs? 2°. M. Marct, (1) c'ièbic médecin de Dijon, s'est élevé avec force contre un abus dangereux que l'usage et l'ancienneté ont rendu respect; ble. pour le Il plus grand nombre, avertit que il doit comme , commencer par des faits également c'airs et incoutestables (1) Mémoire sur éjilises et l'iisnge où l'on est d'enterrer dans l'enceinte des villes. A Dijon , , les 1773, il écrit établir qui puissent morts dans îe* HEM ARQUES 546 condiiire facilement aux conséquences chimiaues cales qu'il en ucduit. ports des exhalaisons de lonle nature avec après en avoir été le et raéni- commence par examiner Il véhicule en devient bientôt , les l'air, rapqui, le dissol- vant. Les seize prrm'ers paragraphes contiennent ces j^énéralités exposées avec beaucoup d'ordre , teur démontre que de et de clarlé. L'au- beaucoup sur la quantité des vapeurs qu'i! absorbe. L'agitation de ce iluide, son union avec le feu et l'eau apportent encore beaucoup l'état l'air influe , de variâtes dans celte espèce de méiarige chaud leur plus dai-gereux effet luais il diminue leur vents et : humide absorbe moins de vapeurs et insi , mais un il air rend froid et sec en reçoit plus i"air ; ; , courons d'air portent ces vapeurs au loin, les , activité en les divisant davantage. I^es et préservent une contrée, quelquefois pour en infecter une autre. Dans des il les le d;x-septième paragraphe maux que peuvent produire les , l'auteur fait l'exposé exhalaisons aninialer. cite p'usicurs maladie.* pestilentielles occasionnées vapeurs infectes des cadavres non inhumés couverfs de terre ;.il attribire, avec malignes éruptives de FEgypIe, foyer, aux insectes rot.rant, guerres chant dans les campagnes de cadavres Les prisons sont encore le , oli , y donnent d'hommes dans un même cu'.ture. et la peste aux poissons que et (i) et les sièges la terre Méad les , 'e i!s , ou p.'tr à peine les maladies dont elle est le , Nil laisse, eu se pourrissent, hcs aussi nais-ance , en jor- en rassemblant un grand non!])re lieu , et en fa sant négliger l'ag camps, les hôpitaux Iropremp théâtre de ces calamités. M Maret appuie i- is, ces assertions sur plusieurs exemples tirés de Paré, de Piamaz- (i) Voyez l'Essai sur les Dangers des Sépultures. DU TRADUCTEUR. 5Î7 Hanneus, dans les Ephémêrûles cV Allemagne et du Journal de Phjsique de M. l'abbv Rozier. Il ajoute que la construction de nos églises s'oppose à ce que l'air y cirzini, de ^ cule librement. (1) M. Marel truire les d'eau. dangereux dede'- croit qu'il est quelquefois cadavres par le moyen de la cliaux (2) imbibée rapporte qu'une manoeuvre semblable infecta Il delà cathédrale de Dijon. mêlé d'une huile 11 se très-fe'tide, développée par cet intermède. On parvint à corriger ces vapeurs aikalines avec l'acide rin , dégagé du De pareilles sel l'air repandit un alkali volatil, ma- ordinaire par l'acide vitriolique. émanations sont assez actives pour donner souvent plus d'intensité aux maladies régnantes. Cette dernière vérité est prouvée par un événement des plus funestes, arrivé à Snulieu en Bourgogne. (5) l'église paroissiale dite homme y régnoit une Il catarrale épidémique assez bénigne. On avoit enterré de Saint-Saturnin , le fièvre , dans cadavre d'un d'une grosse corpulence. Yingt- trois jours après , inhumé , on ouvrit une fosse à coté de celle oii avoit été il pour y enterrer une femme morte en couche mnladie régnante. Une odeur très — , de la même félide remplit l'église En femme une secousse doa- dès ce monient, et affecta tous ceux qui y entrèrent. mettant en terre (i) Ces le cadavre de la , difl'érertes considératioTis se trniiTPnf raJ^sembléns d'ins la seconde pnrtie de V Essai sur les Dangers des Sépultures ci traduit de dessus, Essai sur Its Dangers dcsSépuUures, (2) Voyez plus (3)Ce loin ce que fait est cité, yrage italien f' , dcM. Maret. Voyez l'italien. liUosont. été extrniter.de la dissertation ; c'est ce qui a ojrez iaggio in M. Navicr propose à ce sujet. mais d'uiiP manière trop abrégée torno al engagé à le rapporter luogo del scppclHre, ici , plus dans Toucii détail. REMARQUES 548 née au cercueil par une corde qui glissa écoulement de sanie De sistans. , détermina , dont l'odeur frappa vivement les un, as- cent soixante -dix personnes qui entrèient dans depuis l'ouverture de l'église , ment cent quarante- neuf furent attaquées <!'une fièvre , fosse jusqu'à l'enterre- la putride maligne, qui avoit quelques caractères f'ela fièvre catarrale régnante; mais nature la tômes ne laissèrent aucun malignité à l'infection de lieu Une fièvre épidéremnement des terres du Cithédrale. la mique maligne, causée par le cimetière de l'église Saint-Pierre autre maladie observée à Riom , dans et à dans des circonstances semblables, danger des enterremens le symp- et l'intensi é des de douter qu'elle ne dûl sa faits même la ville , une Amberten Auvergne, confirment encore (i) dans les églises et dans les villes. L'auteur tumes des Les après avoir présenté ces faits , lois des Athéniens et des Pioraains expressément d'enterrer ou de brûler villes. I! ajoute que en plein air , et que les expose cadavres dans S. Grégoire ne permit point non-seu, les églises lieux qui avoient été Icis relatives que l'usage d'enterrer dans (1) , mais luême d'en bâtir aux sépultures. destinés (1) Voyea los observations (2) les égii^es est Il Il de M- Haguenot détail , observe postérieur à l'an dans l'J^ssai sur St-pult. la Dissertation rjoute époques chro- aux inhumations. Ces évènemens sont rapportés plus en Dangers des les chrétiens ont long-temps étéenterrés seulement aux recherches de ce dernier, ïes cou- défendoient 1res— les M. Maret rapporte encore plusieurs autres qui lui sont communes avec M. Haguenot. nologiques des les les lement d'enterrer dans diius , au sujet des sépultures. différcns peuples pag. 35, 3i. DU TRADUCTEUR. à d'enterrer dans , année que le pape permission d'établir un cimetière «lu sénat la défense que Charlemagne Rome. La capitulaires même dans celle ooç), puisqiie ce fut Marcel obtint ^tQ fit dans un de ses , prouve encore églises, les La même loi étoit en vigueur au commencement du douzième , l'ancienneté de cet usage. dans le onzième puisque fut érigé , siècle et mausolée de Pienaud le en io57 sançon , et déposé , en que 1 dans le sous , le comte de Bourgogne I, parvis de Saint-Etienne corps d'Eudes le 102 j , , à Be- duc de Bourgogne, fut I, portail de l'abbaye des Cîleaux, qu'il avoit fondée. M. persuadé TNlaret, qu'il est possible de dé(erminer, jusqu'à un certain point, l'étendue et l'activité des tions méphitiques La terre l'obstacle fait à ce sujet le , perméable aux vapeurs putrides, que sa masse leur oppose d'autant moins abondantes, que fondément cules fétides , tion s'il et !es arrête par suit qu'elles sont cadavres sont plus pro- Un corps qui se pourrit est regardé, comme un foyer, d'oii sortent des corpus- , sous la forme de rayons plus ou moins éten- h d'autres vues qui seroient très-intéressantes étoit possible d'avoir des données certaines, sur l'expérience, pour faire ce calcul. ou il plus ou moins inclinés à l'horizon. Cette considéra- mène le les d'oii enterrés. par M. Maret, dus j émana- raisonnement suivant. Il fixe , fondées et à vingt -cinq trente pieds l'étendue à laquelle ces rayons peuvent se rendre sensibles. En supposant qu'une couche de terre d'un pied raccourcit ces rayons de deux ou trois pieus, il trouve qu'un orps enfoui à sept pieds de profondeur ne porte ses ( , «xhalaisons qu'à cinq ou six pieds au -dessus de de la terre. Il est très-probabîe , suivant raccourcissement des rayons doit se faire, surface la M. Maret , que le non-seulement en raison de chaque couche de terre, considérée coruoie seule REMARQUES 55o et isol;'e et de la mais encore en raison du nombre , profondeur de ces mêmes couches trois pieds de terre , par exemple de , réunion la de sorte que 3 doivent produire un effet , beaucoup plus que triple de celui que procluiroit chaque pied séparément. Après avoir déterminé ce premier terre sur quelle est la réfraclions des rayons grande, que Ainsi la couche couche la si , cheront de effet est des couches de M.Maret éiuanations des cadavres, les recherche d'autant plus elle est : qu'ils traversent est plus épaisse. de sept pieds , les rayons se rappro- perpendiculaire, et seront presque parallèles la entr'eux. Si elle n'est que de quatre, les rayons peu réfractés iront se joindre avec ceux des fosses voisines teront la : elle lui a encore servi établir des conséquences relatives à l'éloignement ré- ciproque des En fosses. conduit à penser que profondeur partant de ces principes les fosses grands côtés et de deux aux extrémités que ont six ou sept p:eds de profondeur les Ainsi , les uns avec cela pieds; il beaucoup plus grande dans , rayons de deux les augmentée pour , éloigner que de deux pieds, eu égard à des rayons on est doivent être éloignées entr'eiles de quatre , 'es si elles , de quatre à cinq pieds de pieds entre né augmenM. Maret a et , voit quel parti première considération tiré de sa pour On densité des vapeurs. autres , et le que les , la fosses ne se et on pourra la réfraction cette supposition. confondant point les densité des vapeurs ne sera point danger sera moins grand. rayons ne s'étendent qu'à réduit à deux pieds la Il trois suppose ou quatre ligne hoiizontale, à l'extré- mité de laquelle lomberoitla perpendiculaire met du rayon j , tirée du som- réfracté. Ainsi, eu mettant quatre pieds d'intervalle entre deux fosses, les rayons ne se confon- droient point. Telles sont les considérations ingénieuses , DU TRADUCTEUR. les calculs el les résultats M; Maret que T>5i présente dans son ouvrnge. Il seroitbien à souhaiter que ce physicien eût déterminé, jpav des observations, quelles sont les lois que suivent les émanations méphitiques quelle est leur réfrac, tion , quelle est leur sphère d'activité alors cette partie de ; son excellent traité mcriteroii: plus de confiance refireroit un avantage plus et on en réel. Les réflexions suivantes sont moins hvpolhétiques nous paroisiicnt inériler pUis d'attention. avec l'auteur délerininée, corps ; 2°. c'de i°. par le , par fosse terrain nécessaire à la de quatre à cinq pieds putréfaction et JBoissieu On , chaque cadavre. pour qu'un corps sept, ce temps ne suffiroil pas tarde et pensons que l'étuidue des cimetières doit être la âuvée de la dedtruclion totale des l'rois ans suffisent une JN'cus ; dans six à parce que , ce qui a été , soit détruit mais dans une de la pression re- prouvé par MM. Godard dans leurs disseitaiioris sur les anti-septiques. doit donc avoir fois le un cimetière capable de contenir trois nombre des morts d'une année si les fosses ont , quatre à cinq pieds six à sept pieds Il , quatre et peu près fois à faut pour la foyse d'un adulte un espace de trente pieds quarrés. En multipliant par morts d'une année pieds, ou par quatre nombre de le pour suffire , trente en rault'pliant et , mière multiplication par aura ont si elles , de profondeur. trois si , le les -un le pr- duit de fosses la pieds que doit conlenir aux entcrremcns , cl pour donner pre- ont quatre fosses ont six à s?pt pieds si les -un nombre des on un cimetière le , temps aux cadavres de ;e dc'truire. L'étend;ie des ciniclicres encore rendre l'air , une qui v circu'e donner accès aux vents du nord fois , le et de déterminée , il plus pur po:^sible l'est. faut , et Les bâlimens et REMARQUES 552 les arbres sont d'aillears très-nuisibles y en ce qu'ils , em« pêclicnt l'air d'être agité 'ibreuient. Il bâtis dans UH que suit de ces reflexions les villes terrain suffisant nouvelé ni assez pur. , parce que ?". ; en ont âé']h. au nord arrivé dans vrît les donné l'exemple M. imiter. les la l'air un aux autres et Dole villes la (i) de la ne doutoit pas que l'accident cathédrale de son diorèsc et à Saulieu yeux de en lieu situé Laon et à l'est. re<-te il ; JNÎaret y trouver n'y est ni assez re- faut donc choisir Il p^ein air, sec, et ouvert France à cimetières ne peuvent être les parce que l'on ne peut 5 1°. nation sur cel abus e' il j espéroiî , n'ou- que les ecc^ésinstiques éclairés seroiet't les prem'ers à sacrifier le lucre des enterreraens dans les églises au salut public , et au. leur propre. L'auleur d'un petit Traité sur 5°. a paru un 17G8 en par sujet lui , amusé s'est - même jfter à et triste dangers des inhumations dans sépultures les lugubre. 'es villes vents , portée de la rivière dont chacune serviroit : l'on à six paroisses. roit avoir , dit l'auteur tendue en noir (1) des le Pont-Neuf Un fosses terrain de trois la , et et le il capilale. Pour ajoute que cette voiture même décorée De plus , en faveur de ceux ii Pont-au-Change propose d'établir , Les Iilandois et les Danois ont transporté villes. ouvert à tous une voiture ou espèce de charriot , qui voudroient se distinguer. entre , morts à ce cimetière, choque paroisse pour- qui seroit destiné à cet usage j seroit croiî qu'elles feroit des y mille toises suffiroit aux inhumations de les Pénétré des conviendroit Il de choisir pour Paris un lieu vaste et à conduire il , doivent être portées loin de leurs murs. selon lui qui , quelques fleurs sur , ua bateau funé- les sépultures bor» DU TRADUCTEUR. iaîre §55 construit par gradins, propre à recevoir soixante ou , cent cercueils. y auroit une chambre où seroient placés à des heures ; et deux fois par jour Il quelques ecclésiastiques , morts au cimetière. Une maison désignée serviroit d'entrepôt pendant l'hiver, lorsque réglées on transporteroit , les d'interrompre la rivière gelée forceroit les chevaux ordinairement occupés à traîneroient alors un cliarriot la navigation dans lequel différentes paroisses seroient déposés , les pour ; et bateaux tirer les , morts des être conduits au cimetière commun. On 4°. a fait, au sujet des cimetières de Versailles régleniens très-sages les autres villes , des , qui devrolent servir de modèle pour du royaume, et qu'un citoyen zélé a réunis Mémoires sur les sépiilliires hors dans un volume intitulé : des villes i ou Recueil de pièces concernant les cimetières de la ville ouvrages de tirées des même de Versailles l'j'j^ , MM. ^ il y a joint des réflexions Olivier et Hubermau sur la matière. Le premier mémoire renferme les raisons apportées pour et contre la translation du cimetière de Saint- Louis. Son peu détendue le peu de profondeur des fosses la , , grande quantité d'émanations putrides qui maladies qu'elles avoient plusieurs les surtout la dangers , En fois s'en élevoient, occasionnées , et santé de la famille royale exposée à tous ces ont été vain on a motifs déterminans de cette réforme. les fait quelques objections trop foibles pour mériter d'être rapportées j dix opposans ont nécessairement cédé à vingt-cinq suffrages, que l'amour du bien public avoit dictés et réunis. On lit ù la suite de ce mémoire des observations intéres- santes sur les précautions à prendre dans la translation d'un cimetière quelconque. T. G. On y observe avec raison -^5 , qu il REMARQUES' 564 de ne p'us enterrer dans suffit que terrain qui servoit à cet le l'abandonner sans s'exposer à y faire des exhuma lioua dangereuses, (i) jNous n'oublierons point- usage , et l'on doit surtout une rejuarque de l'auteur au sujet de l'eau des puils situés au Versailles fétidité. — dessous du cimetière de Saint- Louis à ne pouvoit être employée à cause de sa elle ; Ce dernier inconvénient ajoute encore de nos preuves contre à la force iahumalions dans l'enceinte des les villes. (2) On y Louis , lit ensuite une délibération de la fabrique de Saint- dans laquelle il a été arrêté , coutre l'avis de curé et de deux xuarguilliers en charge roit un nouveau cimetière hors conseil lation. , que Un Versailles. le arrêt du du 24 février iyG5 en a en elfet ordonné la transht don à la fabrique de cent Le feu roi Louis , , XV quatre -vingt perches de terre dans sa construction j de plus , Ln de Salori pour la forêt voulut que il cien cimetière fût murée. porte de l'an- la ordre aussi sage utile n'étoit-il paâ l'annonce de celui qui a été par M. l'on choisi- Louis le roi XVi et aussi donné depuis en mars 177G? L'auteur des mémoires sur les cimetières de Versailles finit en citant deux exemples qui viennent à l'appui de notre opinion. Le premier est tiré d'une lettre écrite par M. Maret à l'auteur du Journal Encyclopédique eu dans laquelle ee médecin annonce que M. Voyez (1) l'extrait de la dissertation le 1 773 , curé d'Ar— que M. Maret a publiée à et sujet. (2) Depuis qu8 ville on a proposé de placer également It Notre-Dame hors de Versailles et la ceci est écrit cimetière de la paroisse de , , de Lyon se dispose à une i évolution heureuse dans ce genre. est bien à souhaiter province» , que ces exemples «oient suivis «t aurtout k Puris^ Il diin4les-àJfféj.»ult"s DU TRADUCTEUR. Rav-Ie-Duc, après avoir respiré cadavre d'un de se« paroissiens , l'air infect 555 répandu par le lorsqu'il en fafsoit l'inhu- mation a essuyé une maladie putride qui l'a réduit à la dernière extrémité. Le deuxième ^st extrait de la Gazette de Santé, du ,0 février 17.4. Le seigneur d'un village à deux heues de Nantes étant mort on crut , pour placer son cercueil plus honorablement devoir en déranger plusieurs, entr'autres mlui d'un de ses parens décédé trois , , , , , , mois auparavant. Une odeur des plus fétides se répandit dans eghse. Q„,nze des assistons moururent peu de temps 1 «près quatre personnes qui avoient remué les cercueil, les premières^ et six curés présens à cette cérémonie manquèrent de périr. les ; succombèrent , 5°. Mais redouter^ ces dangers ne sont pas la nécessité oii l'on est les seuls que l'on ait à d'exhumer souvent des eorpsdontia putréfaction n'est point achevée, pour faire place à de nouveaux cadavres a plus d'une fois occasionné Jes accidens les plus fàrheux. M. Navier , médecin célèbre , Chalons en a présenté un tableau frappant dans un vrage publié en 1775. , Après avoir observé avec Lancisi (i) que la terre creusée à une certaine profondeur répand même , , M. Navier cite plusieurs exem- ples de malheurs arrivés après l'ouverture de différens vaux et la fouille de plusieurs cimetières. Il espace de quatre ans ne suffit pas pour corps mhuméj et il rapporte 1 sur les la elle- souvent , des exhalaisons nuisibles ou- ca- assure que destruction d un à ce sujet ce qu'il a observé restes de trois cadavres. L'un étoit inhumé depuis vingt, l'autre depuis onze, et le troisième depuis s.pt ans j tous les trois étoient encore couverts de chairs pourries. (i) De noxiis paluduin ejjluviis. i REMARQUES 356 M. Navier s'élève avec raison cotitre l'usage clés char- niers ,oii l'on expose des débris de cadavres et des os encore couverts de lambeaux putrides fecte les églises et les dangers à craindre, et déraisonnable si l'on d'enterrer et coulume barbare au milieu des vivans , plupart la , des germe de ma- le malignes de toule espèce. En supposant que tière dont l'odeur affreuse in- anéantissoit la milliers de cadavres qui portent lades putrides , L'on n'auioit point tous ces villes. l'on forcé de fouiller soit un cime- l'auteur conseille de n'y faire auparavant aucunô , inhumation pendant dix années consécutives. souhaiter chaux selon , après , les lui , que couvre l'on 11 est bien à cercueils de les avoir mis en terre. Celte opération accé— léreroit en effet la putréfaction. Les vapeurs se trouveroient d'ailleurs aussitôt absorbées, elles nianqueroient alors de véhicule Jifl. ne pourroicnl s'élever. D'après cette idée et , Navier désireroit que d'entourer moyen cadavres avec de les toujours chaux en poudre la abondance, lors Le peu de ; ce les effets de s échapper laissent avtc de leur décomposition. frais qu'exigeroit l'exécution son importance zélés qui se qu'ils , précaution la est sans doute très-propre à prévenir émanations méphitiques les l'on eut , de cet article , et méritent l'attention des administrateurs proposent de diminuer, autant qu'il est possible, dangers des sépultures. Il seroit remueroit d'air , les terres , d'un cimetière dans , le où cas d'établir l'on re- un courant en allumant des feux dans des lieux convenables pour en même encore très -avantageux tirer vue pense que le faire c'est à on pourroit dans la ; poudre à canon. M. Navier plus grand parti détonner de la l'ébranlement produit dans l'air explosion, que l'on doit la santé de nos soldats , par son beaucoup DU TRADUCTEUR. plus robustes ployoitque , suivant lui que dans , l'on n'em- que démontré fait n'est rien luoius ce ne s'accorde guère avec qu'il temps où Qu'il nous soil permis de re- l'aruie blanche. marquer que le Uj la troupes qui n'ont aucun besoin de l'explosion de pour renouveler rie Le M. Navier et , est il dont il l'artille- mention dans l'ou— fait désire la réforme Ton est de planter des arbres dans oiz et l'air qu'elles respirent. abus dont dernier vra£;e de , vie errante et agitée des , est l'usage les cimetières. Outre que leurs racines font obstacle aux instrumens des foset causent souvent un dommage notable aux soyeurs , m.urs des églises, ils vapeurs fétides les sont très-nuisibles forment une branches sorte de l'air ', , en ce que leurs couverture qui retient ne peut circuler près, avec autant de facilité que lorsque ouvert à tout vent rable à toutes ]cy , le , la bien vrai que, selon Priest- végétation peut absorber une certaine quantité d'air fixe; mais quand le le renouvellement de plus sûr et en même toute sa pureté? M. vérité de celte assertion l'air est temps , sans contredit , le moyen plus simple pour lui rendre le M. Navier est d'accord , en cela, avec M.iret. Tel se la mise hors de doute, ne pi'urroil-oi! pas toujours dire seroit que cimetière est disposition qui est sans doute préfé- les autres. Il est travail de beaucoup à , le est le tableau des vérités trouvent dans les les plus importantes qui ouvrages modernes publiés au sujet des ^épultures. J'ai cru qu'il étoit nécessaire d'en présenter l'en- semble , afin de persuader entièrement reste de préjugés reliendroit encore, et les personnes qu'un pour lever d'ailleurs tous les doutes qu'une piété timide et injiistementalarmée, pourroit suggérer. Je me aux omissions de l'auteur suis de plus proposé de suppléer italien, en extraits et des détails qu'il a un donnant en entier des peu trop abrégés. Vf^ La deuxième près laisser et JLilius première presque rien à désirer. J'y ; celle-ci contient les que , je n'ai cependant ajouté ai point jugé à propos de distin- qui sont extraites principalement des ouvrages de Gregorius GyraMus, de Porcaccius, par Spond, intitulé traité fait îume la historiques concernant les se'pultures, de manière à plusieurs notes guer, partie de son ouvrage n'est pas, à beaucoup complète que aussi , de'tails ne DU TRADUCTEUR. RE.UzYRQUES 558 assez rare et qui , me faits très M. de Lassonne fais et surtout du Crt^we/erm sacra. Ce vo- renferme des été indiqué et confié par conseils duquel je : , curieux m'a , à l'amitié et un devoir de publier que aux j'ai les plus grandes obligations, (i) (i) îles Les auteurs qui ont sépultures le. mieux aise de trouver ici écrit sur les lieux et les dangers Le Lecteur sont les suivans: , sera peut - être Alexander oh At.exantiko , in gpntalihus diehtts. Cmlivs ni Lectionibus antiquis. Ltlius Gregorius GvRAi.DBs fie SepnJcrU J^VTt, , , rilu. bien une notice de leurs ourrages. Cet ouTrageest beaucoup cité et varlo sepeliendi par Kamazzini, dans son traité ^e Morbis artificum. Thom. Porcaccius Dialoguas , JoAnnesMettrsius , GricHARD , Ct-aud. 3oH. KiRCHMA'NNUs G'iiELL. , de JRitu sepeliendi mortuos apud veferes et eorii.mdem cœmeteriis. Bernard. , HEN'RicusSpoNnANVs 3ac. Gn.ETSER,rs , , de Sepitlturis etExequiis, Cœmeteria sacra. de Fun, Christian. Anton. Bosius de ^juncelui de Rnmanomm.. Manium. de Funer. Onufrits Panvinius , Ftim'railles des Anciens. «ur les Sépultures des Anciens. , Jacob. Ghtrerius, de Jure Christianos •sur les rfc /'uTzer*'. Româ subterraneâ. Ce dernier Thomas Porcaccius, ouvrage, ainsi sont écrits en italien. PIN DU SIXIÈME ET DEÏINIER VOLUME. TABLE. RECHERCHES ANATOMIQUES SUR LE CERVEAU. Discours préUininnire de V Editeur, Explication des PluncJi^s du Cerveau. Flanche preini4rg page ^5 , //. ///. 3» V. VI. 43 55 VII. 66 VIII. % IX. 7» X. 74 XL 77 XII. 80 XIII. S5 XIV. «o XV. - âS IV. XVI. 94 IIÔ XVII. 12S XVIII. X19 XIX. x5S XX. x37 XXI. XXII. «4» XXIII. a? XX7K. i5S 139 XXV. i6z XXVI. 168 xxvn. X7* TABL,E. 56o - XXVIIL ,S, XXIX. ,f,^ XXX. 188 XXXI. XXXIl. ' fy(i jqQ SUPPLF.MEINT AU TRAITÉ DU CERVEAU, tiré des Mémoires de l'Académie des Sciences. Avertissement de l'Editeur. De la aoS moelle épiniêre. Mémoire sur ibià. du Cerveau des Animaux com- la structure , parée avec celle du Cerveau de V Homme. 1 1 r ^Recherches sur quelques points de la structure du Cerveau, l'u Des veines du Cerveau. De ses iî)id. membranes. Note sur ces membranes i^.'\ , par VEditeur. a'^rr» Thesis an inter ossa capitis varii nisus ahsumantur com- municalione Mémoire sur , vibrationn Nerfs de les , opposilione. seconde la et 532 troisième paire -"'4^ cervicales. ESSAI ânr les lieux et les dangers des Sépultures, traduit libremeut de Première Partie. l'italien. — Histoire des Sépultures chez diffé'^'~ rens peuples. Deuxième les ^ Partie. Remarques du Traducteur sur les Sépultures. î' I N. - j':i ::»' =^::>--^-^--:>" 0> ^^^