Examen : Initiation à la macroéconomie. S5

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Année 2014-2015
Examen : Initiation à la macroéconomie. S5
Mercredi 21 janvier 2015
Jean-Etienne Carlotti
5) Dans les modèles de croissance à long terme, la hausse de la production est possible par :
a)
b)
c)
d)
Une hausse du taux d'intérêt.
Une hausse du taux de change.
Une hausse du taux d'épargne.
Une hausse du PIB.
QCM. Durée : 1 heure
Aucun document ni calculatrice autorisés
Chacune des questions comporte une et une seule bonne réponse.
Il n'y a pas de point négatif en cas de mauvaise réponse
6) La notion de dichotomie chez les classiques exprime l'idée que :
a)
b)
c)
d)
La politique budgétaire et la politique monétaire n'agissent pas dans le même sens.
Le niveau de production de dépend pas de l'offre de monnaie.
Le taux d'intérêt est décorrélé de l'inflation.
Le taux de chômage est décorrélé du taux d'inflation.
1) Les deux principaux facteurs de production sont le capital et le travail. Chez les classiques,
l'ajustement entre l'offre et la demande pour chacun des facteurs de production dépend :
a)
b)
c)
d)
des volumes horaires travaillés (travail) et échangés (capital).
des prix.
de la variation du PIB.
du régime de change.
2) Dans les modèles de croissance à long terme, la production par travailleur est fonction de la
quantité de capital par travailleur. Cette fonction est :
a)
b)
c)
d)
Décroissante (dérivée 1ère négative) mais sa dérivée 2nde est positive
Décroissante mais sa dérivée 2nde est négative
Croissante à rendement d'échelle croissant.
Croissante à rendement d'échelle décroissant.
3) Dans les modèles de croissance à long terme, l'état stationnaire représente :
a) L'état où la croissance économique est constante.
b) L'état où la production économique est constante.
c) L'état où la dépréciation du capital est nulle.
d) L'état à partir duquel le taux d'épargne devient constant.
7) La théorie quantitative de la monnaie nous indique que :
a) Une hausse de la masse monétaire entraîne une hausse de la production.
b) Une hausse de la masse monétaire entraîne une hausse des prix.
c) Une hausse de la masse monétaire entraîne une hausse de la vitesse de circulation de la
monnaie (et in fine de la production).
8) Chez les classiques :
a) Le chômage est dû à des taux d'intérêt trop élevés qui découragent la production.
b) Le chômage est dû à un manque de qualification d'une partie des travailleurs.
c) Le chômage est dû à un taux d'inflation trop élevé qui fait que les agents économiques ne
peuvent plus acheter la production.
d) Le chômage involontaire n'existe pas.
9) Dans l'approche keynésienne :
a)
b)
c)
d)
C'est l'offre qui crée sa propre demande.
C'est la demande qui stimule l'offre.
C'est le niveau d'inflation qui freine l'offre.
C'est le niveau d'inflation qui freine la demande.
4) Dans les modèles de croissance à long terme, le taux d'épargne détermine :
a)
b)
c)
d)
Le niveau de production économique.
Le niveau de croissance économique.
Le niveau de l'état stationnaire.
Le niveau d'inflation.
10) Dans l'approche keynésienne :
a)
b)
c)
d)
Le chômage involontaire n'existe pas.
Le chômage est dû à un niveau de salaire trop élevé.
Le chômage peut être combattu par une politique budgétaire expansionniste.
Le chômage peut être combattu par une politique budgétaire restrictive.
11) Dans l'approche keynésienne :
a)
b)
c)
d)
Le taux d'épargne est fonction du taux d'intérêt.
Le taux d'épargne est fonction du revenu.
Le taux d'épargne est fonction du PIB.
Le taux d'épargne est fonction de l'inflation.
16) La crise de la dette dans la zone euro a fait :
a) monter les prix des obligations souveraines grecques et allemandes.
b) baisser les prix des obligations souveraines grecques et allemandes.
c) monter les prix des obligations souveraines grecques et baisser les prix des obligations
souveraines allemandes.
d) baisser les prix des obligations souveraines grecques et monter les prix des obligations
souveraines allemandes.
12) Dans l'approche keynésienne :
a)
b)
c)
d)
Le taux d'investissement et le taux d'épargne s'ajustent par la variation du PIB.
Le taux d'investissement et le taux d'épargne s'ajustent par le taux d'intérêt.
Le taux d'investissement et le taux d'épargne s'ajustent par la variation du revenu.
Le taux d'investissement et le taux d'épargne s'ajustent par la variation du niveau
d'inflation.
13) On suppose une impulsion budgétaire de 100 dans un contexte où le taux de propension
marginale à consommer est de seulement 0.5. Au bout de 2 ans, l'effet multiplicateur
keynésien sur la production est de :
a)
b)
c)
d)
100
75
50
25
17) En situation de régime de change flottant, un pays structurellement importateur voit
théoriquement à terme :
a) Son solde commercial s'améliorer grâce à la variation du taux de change.
b) Son solde commercial se détériorer à cause de la variation du taux de change.
c) Son solde commercial ne pas être impacté par la variation du taux de change.
18) Lorsqu'une banque centrale abaisse subitement son taux d'intérêt :
a)
b)
c)
d)
Cela fait s'apprécier le taux de change domestique et monter le prix des actions.
Cela fait s'apprécier le taux de change domestique et baisser le prix des actions.
Cela fait se déprécier le taux de change domestique et monter le prix des actions.
Cela fait se déprécier le taux de change domestique et baisser le prix des actions.
19) Lorsqu'une banque centrale injecte des liquidités dans l'économie :
14) Dans l'approche monétariste :
a) La politique monétaire est le seul instrument véritable efficace pour favoriser la
croissance économique.
b) La politique monétaire est le seul instrument véritable efficace pour assurer le plein
emploi à long terme.
c) La politique monétaire n'est que marginalement utile pour favoriser la croissance
économique à court terme.
d) La politique monétaire est totalement inutile.
15) La notion de trappe à liquidité est actuellement souvent évoquée par les économistes. Cette
notion exprime :
a) Une insuffisance de liquidité (due à la crise bancaire) pour que celle-ci puisse se répandre
dans l'économie.
b) Une liquidité qui ne se répand pas dans l'économie à cause de taux d'intérêt trop élevés
pour permettre la rentabilité de l'investissement.
c) Une liquidité qui ne se répand pas dans l'économie car personne ne cherche à l'utiliser.
d) Une liquidité qui ne se répand pas dans l'économie à cause d'une inflation qui pénalise la
demande et donc l'activité.
a)
b)
c)
d)
Cela fait s'apprécier le taux de change domestique et monter le prix des obligations.
Cela fait s'apprécier le taux de change domestique et baisser le prix des obligations.
Cela fait se déprécier le taux de change domestique et monter le prix des obligations.
Cela fait se déprécier le taux de change domestique et baisser le prix des obligations.
20) Dans un contexte, pour un pays, d'endettement excessif qui inquiète les marchés financiers,
la banque centrale et le gouvernement ont tendance à :
a)
b)
c)
d)
Mener une politique monétaire expansionniste et une politique budgétaire restrictive.
Mener une politique monétaire restrictive et une politique budgétaire expansionniste.
Mener des politiques monétaire et budgétaire expansionnistes.
Mener des politiques monétaire et budgétaire restrictives.
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