N° 4951 – Mardi 9 mai 2017
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Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet. Secrétariat de rédaction : Nathalie Grisoni, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 22e année de publication – © 2017 Fréquences
p 01/13
Confidentiel
p 1
Alchimie : Chief Content Officer en
provenance de Shine France.
RMC Découverte : lancement de l’émission
High Side, dédiée à la moto.
Réexamen de la sélection de Nova à Lyon :
le Sirti bientôt reçu par le groupe de travail
Radio au CSA.
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A la Une
p 2
Le programme Macron : vers une
rénovation de l'audiovisuel public ?
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Institutionnel
p 4
Mobilité pour la culture : la France, l'Italie
et l'Allemagne pour la création d'un
programme européen.
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Entreprises et marchés
p 4
Telecom Italia / Vivendi : Arnaud de
Puyfontaine reste vice-président pour l'instant.
M6 Publicité : lancement d'une offre drive to
web avec Holimetrix.
TF1 Publicité : lancement d'une solution
drive to web / drive to app avec Realytics.
SFR : campagne de communication avec
Fred Testot.
Etudes
p 5
Replay : recul de la consommation en février,
à 526,1 millions de vidéos vues.
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Vidéo, vidéo à la demande
p 6
YouTube : renforcement de son offre de
programmes propres avec 7 nouvelles
émissions.
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Nominations, mouvements
p 6
France Télévisions Publicité : directrice de
la communication.
Francine Mariani-Ducray : administratrice des
musées J.-Jacques Henner et Gustave Moreau.
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International
p 7
E-U : alliance de Comcast et Charter dans le
secteur du mobile.
Belgique
/
Proximus
:
Ebitda en hausse de 7,5 %
au 1er trimestre ; +27 000 foyers abons IPTV.
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Programmes
p 7
Présidentielle : trois documentaires sur
Emmanuel Macron cette semaine.
Macron / Les coulisses d'une victoire / TF1 :
« S'il y a un traître, si quelqu'un a flingué
Hollande, c'est Valls ».
France TV Nouvelles écritures / Calt : une
appli Hero Corp avant la diffusion de la série
sur France 4.
Réalité virtuelle : France Télévisions
présente The Enemy.
Arte : festival du documentaire du 6 au
8 juin.
13ème Rue : Kim Cattrall (Sex and the City)
dans la saison 2 de Modus.
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Audiences
p 9
Présidentielle : les audiences de la soirée
électorale ; quelle est la chaîne la plus proche
à 20h du résultat ?
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Evénements
p 9
Fédération des jeunes producteurs
indépendants : rencontres et débats les 7
et 8 juin.
TiJi / Canal J / Gulli : les votes sont ouverts
pour les 16es Espoirs de l'animation.
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Au fil des tweets...
p 10
Revue de presse
p 11
Agenda
p 13
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Confidentiel
Alchimie :
Chief Content Officer en provenance de Shine France
Selon nos informations, Priscilla Siney, précédemment
directrice des ventes et acquisitions chez Shine France, a rejoint
l'agrégateur de contenus numériques payants Alchimie (ex-
Cellfish) au poste de Chief Content Officer (directrice des
contenus). Elle est directement rattachée au pdg, Nicolas
d'Hueppe.
Priscilla Siney a précédemment exercé au sein de Lagardère
Images International qu'elle avait intégré en 2005, elle a
notamment travaillé sur la chaîne Al-Jazira Children's Channel
(JCC), avant de devenir directrice des acquisitions de Gulli
(2006-2009). Elle a ensuite rejoint l'univers de la production.
Après avoir passé 20 mois chez Endemol France, elle avait
intégré Shine France en septembre 2010 en tant que directrice
des ventes et acquisitions.
Ce recrutement intervient quelques semaines après celui de
Frank Brown, ancien de MTV Networks (groupe Viacom), au
poste de directeur général (CEO) pour la région Asie-Pacifique
(notre édition du 11 avril).
RMC Découverte :
lancement de l’émission High Side, dédiée à la moto
Selon nos informations, RMC Découverte diffusera
l'émission High Side (6 x 52'), consacrée au monde de la moto,
sur trois semaines à partir du mercredi 31 mai à 20h50, et à
raison de deux épisodes par soirée. Produit par Films Concept
Associés (Marc Rousseau) et Flat Cat, ce format tourné en 4K
est animé par Bader Benlekehal, présentateur de l'émission
web du même nom avec la même équipe de journalistes. Sorte
de Top Gear de la moto, High Side existe en effet depuis 2014
sur le web, avec à ce jour 3 saisons produites soit 18 épisodes.
La version TV n'en est pas moins 100 % inédite.
« C'est un nouveau format bien plus construit, caracri et
dynamique qui arrive à l'antenne. Les seuls points communs entre
l'émission web et l'émission TV sont le nom du programme, les
animateurs, et enfin son ton décalé », fait valoir Bader Benlekehal,
interrogé par Satellifax. « Sur le web, notre audience fidèle étant
principalement constituée d'amateurs de deux roues
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motorisés, il fallait que le High Side de la vision parle non
seulement à ces passionnés, mais aussi à un public infiniment plus
large, potentiellement non acquis à la cause. »
Le format a ainsi été vulgarisé au maximum afin de faire
comprendre l'essentiel du message technique tout en
divertissant le public. « Avant, c'était 30 % de divertissement et
70 % de technique. Nous avons inverla tendance pour un bien
meilleur rendu au final », ajoute l'animateur.
Participation de célébrités
D'une durée égale au format web, l'émission TV proposera
deux reportages supplémentaires, incluant la participation de
célébrités telles que Philippe Etchebest, Mathieu Kassovitz,
Grégory Mallet, Pascal « le grand frère », Vincent Lagaf' ou
encore le pilote Bruce Jouanny à des défis à réaliser à moto. Le
plateau a été entièrement revu, réalisé toujours en public mais
installé en extérieur et posé au milieu de circuit Paul Ricard
(Var). En dehors des plateaux tournés sur le circuit, l'émission a
été tournée dans le monde entier.
La diffusion sur RMC Découverte donne l'occasion au
producteur Flat Cat, basé près d'Antibes, de lancer un nouveau
site internet, conçu comme un canal de diffusion pour des
reportages inédits, des essais et du contenu additionnel. Les
épisodes de High Side produits pour le web ont été
précédemment achetés et diffusés en télévision, d'abord sur
L'Equipe 21 en 2015 puis sur Planète+A&E, l'an passé. A compter
du 31 mai, aucune autre chaîne que RMC Découverte ne
diffusera l'émission. Le format TV sera distribué à l'international
par Films Concept Associés. Et pour sensibiliser les diffuseurs,
les producteurs insistent sur le fait qu'en France, l'émission peut
déjà compter sur l'appui de la communauté rée par Flat Cat
Productions depuis 2014. La société qui édite également depuis
1997 le magazine papier Moto et Motards revendique
650 000 fans sur les pages Facebook du titre et 70 000 sur celle
de High Side. La chaîne YouTube Moto et Motards-High Side
compte pour sa part environ 156 000 abonnés et 28 millions de
vues. L'émission High Side, diffusée uniquement sur le site
internet (et pas sur YouTube en raison de la publicité insérée
dans l'émission) générait de son côté une moyenne de
200 000 vues par épisode. Le total sur deux ans et demi et
18 épisodes cumule 3,6 millions de vues.
Réexamen de la sélection de Nova à Lyon :
le Sirti bientôt reçu par le groupe de travail Radio au CSA
Selon nos informations, le Sirti sera prochainement reçu par
le groupe de travail Radio du CSA pour évoquer le contenu de
son courrier demandant le réexamen de la sélection de Radio
Nova sur la fréquence de la radio associative RTU à Lyon (notre
édition du 22 mars). Rappelons que le Sirti dénonce le fait que,
depuis fin 2014, la station de catégorie A se soit « transformée en
une filiale de fait de Radio Nova », propr des Nouvelles éditions
indépendantes (LNEI), la société de Matthieu Pigasse.
Le syndicat regrette également que la décision du Conseil
puisse entériner une deuxième « captation de fréquence » par
Radio Nova. Rappelons que Radio Sauvagine à Bordeaux est
devenue Nova Bordeaux.
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A la Une
Le programme Macron :
vers une rénovation de l'audiovisuel public ?
Au lendemain de l'élection d'Emmanuel Macron, Satellifax a interrogé Marc Schwartz, conseiller maître à la Cour des comptes,
responsable du programme Culture et Médias de l'équipe de campagne du président élu, et ancien directeur financier de France
Télévisions. Il rappelle et précise les points clés du programme concernant les médias et l'audiovisuel. Si le rôle des médias de
service public est jugé essentiel, leur mission doit être clarifiée, leur gouvernance rénovée, et le périmètre éventuellement modifié.
Les cahiers des charges seront refondus.
Emmanuel Macron, élu président de la République le 7 mai, a
placé l'éducation et la culture parmi les six chantiers
prioritaires de son quinquennat. Au chapitre Culture, le
programme de cet Européen convaincu affirme que la culture a
un rôle central pour une Europe durable. Il veut convoquer un
sommet des chefs d'Etat et de gouvernements euroens, pour
l'affirmer. Son programme rappelle aussi que « la France a su tir
une politique culturelle aux résultats remarquables. Le soutien au
cima ou le prix unique du livre sont des rences ».
Sur le budget de la culture, Emmanuel Macron s'était
engagé, dans un entretien à Télérama publié le 18 avril, à le
maintenir à « 1 % du budget de l'Etat », ajoutant : « Le budget de
la création sera stable et pérenne, comme celui du patrimoine. »
Ce maintien aura pour contrepartie « une exigence accrue
d'efficacité » et des évaluations régulières des politiques
culturelles publiques, indique le programme d'En Marche ! En
pratique, « les politiques d'accès à la culture bénéficieront en
priorité de réallocations venant, par exemple, de l'audiovisuel
public il y a un très gros budget », avait poursuivi
Emmanuel Macron pour Télérama.
Clarifier les missions des médias publics
Avant de détailler ce sujet, Marc Schwartz, conseiller maître
à la Cour des comptes, responsable du programme Culture et
Médias de l'équipe de campagne du président élu, et ancien
directeur financier de France Télévisions, insiste sur deux
points clés de la vision d'Emmanuel Macron et de son
mouvement En Marche ! Il faut d'abord réaffirmer « le rôle
essentiel des médias de service public pour une information
libre, indépendante, et de qualité, et en matière de soutien à
la création et à la diversité culturelle ».
Cela implique de « simplifier et de rénover la finition des
missions de service public ». On se souvient que le rapport
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sur l'avenir de France Télévisions, coordon par Marc
Schwartz et remis en mars 2015 aux trois ministres Michel Sapin,
Emmanuel Macron et Fleur Pellerin, pointait déjà « les injonctions
contradictoires » dont France Télévisions était bombare par
l'empilement des missions qu'on lui fixait. Cette clarification passe
par une remise à plat des cahiers des charges, à entamer
rapidement, explique Marc Schwartz à Satellifax.
La novation des socs publiques de l'audiovisuel est un
moyen de les renforcer. Le rimètre, la structure et la
gouvernance de l'audiovisuel public semblent promis à des
changements.
Sa gouvernance
est
actuellement
«
dysfonctionnelle
»
selon le terme d'Emmanuel Macron. La nomination des
dirigeants par le CSA le met dans une position « inconfortable ».
Le projet est de modifier la composition des conseils
d'administration et le mode de désignation des administrateurs,
et de laisser les conseils d'administration procéder au
recrutement des dirigeants après appel à candidatures.
Le programme d'En Marche ! annonce un « rapprochement
des sociétés audiovisuelles publiques pour une plus grande
efficacité, la recherche d'une meilleure adéquation entre le
périmètre des chaînes et leurs missions, sans exclure une
concentration de moyens sur un nombre de canaux plus
réduit », dans l'objectif toujours de renforcer « les médias de
service public ».
Projets communs ou rapprochement entre sociétés de
l'audiovisuel public ?
A en croire Marc Schwartz, rien n'est tranc, mais l'exemple
jugé réussi de la chaîne franceinfo, fruit d'une collaboration
entre France Télévisions, Radio France, France Médias Monde et
l'INA, indique la voie à suivre et le type de projets à développer.
« Faut-il continuer avec d'autres projets communs, cela sera-t-il
suffisant en termes de synergies, ou faudra-t-il aller plus loin ? »,
s'interroge le conseiller d'Emmanuel Macron, qui ne s'interdit
pas de poser les questions de périmètre. Rappelons par
ailleurs que, en déplacement en Algérie en février, Emmanuel
Macron avait évoqdans une tribune parue sur le site Tout sur
l'Algérie (TSA), le projet d'une chaîne franco-algérienne :
« Nous pourrions poser les fondations d'une plate-forme de
diffusion franco-algérienne, pour la télévision et en ligne, en
partenariat avec les chaînes existantes, à l'image de la chaîne
Arte. » Un canal de plus ?
Un budget de l'audiovisuel public jugé « très gros »
La conviction de Marc Schwartz, partagée semble-t-il par
Emmanuel Macron, quand il parle du « très gros budget de
l'audiovisuel public », est qu'indépendamment du faible niveau
de la redevance en France par rapport à certains pays voisins,
les moyens consacrés au total aux sociétés de l'audiovisuel
public sont déjà importants. De l'ordre de 4 milliards d'euros, ce
qui place la France au 3e rang européen, « avec un écart avec la
BBC qui n'est pas aussi important qu'on le dit parfois », calcule
Marc Schwartz.
Autre grand chantier annoncé par le nouveau président, celui
de la simplification dans tous les domaines, pour lequel un
projet de loi sera déposé rapidement. Le programme rappelle
cette volonté de « simplifier la réglementation audiovisuelle
en matière de publicité, de financement et de diffusion, pour
lever les freins à la croissance de la production et de la diffusion
audiovisuelles et préparer le basculement numérique, tout en
préservant la diversité culturelle ».
Simplifier la réglementation par la concertation : un chantier
délicat
Sur le même sujet, la productrice Frédérique Dumas,
membre du comité politique d'En Marche ! et ex-dg
d'Orange Studio, interrogée sur bfmbusiness.com le 5 mai,
avait tail : « Nous voulons réfléchir à une évolution de la
chronologie des dias, des interdictions de faire de la
publicité à la télévision qui pèse sur des secteurs comme le
cinéma, et des relations entre chaînes et producteurs. Ce
débat doit s'ouvrir dans un esprit de contractualisation et de
responsabilité : il y a des droits et des devoirs. Et il doit avoir
un principe : le respect de la diversi culturelle. »
Marc Schwartz assure que cela passera nécessairement par
la concertation. Quand on lui rappelle l'impasse de la
concertation sur la chronologie des médias par exemple, il
assure que ces discussions seront relancées. Il sait la tâche
délicate dans un domaine la réglementation a la précision
d'une mécanique d'horloge, et chaque concertation aboutit
souvent à un compromis qui complexifie les règles. Mais Marc
Schwartz se défend de vouloir abolir indistinctement toute
réglementation. « Nous savons que ces secteurs ont besoin
d'attention, ajoute-t-il, que l'interdiction de publicité télévisée à
certains secteurs, par exemple, a des objectifs de préservation
de la diversité culturelle, qui sont essentiels. »
200 M€ de soutien aux entreprises innovantes dans les
industries créatives
Pour le soutien à la création, le projet d'Emmanuel
Macron prévoit un fonds d'investissement de 200 millions
d'euros, qui sera géré par Bpifrance, et consacré à
l'amorçage et auveloppement des entreprises innovantes
du secteur des industries créatives et culturelles.
Notamment « dans les domaines d'excellence que sont les
nouveaux médias, les effets spéciaux, l'animation et le
jeu vidéo », précise le programme.
Quant au sujet de la contribution des grandes plates-
formes de VOD à la production des œuvres, le programme
d'En Marche ! défend la généralisation de l'application des
obligations du pays de diffusion des œuvres, afin que tous les
diffuseurs dans un même pays soient soumis aux mêmes
obligations de financement de la création et d'exposition des
œuvres. Marc Schwartz rappelle l'échéance du prochain Conseil
des ministres européens de la culture du 23 mai, où les Etats
doivent arrêter une position commune sur la directive Services
de médias audiovisuels (SMA). A cette occasion, la France
défendra le principe du pays de diffusion. « Ce qui devrait
permettre de faire entrer un acteur comme Netflix dans le cadre
de la régulation française sur la contribution à la production »,
indique Marc Schwartz.
Le volet du traitement fiscal des Gafa, afin de rétablir une
concurrence équitable avec les acteurs locaux, implique aussi
une discussion européenne, pour mettre en place
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éventuellement une taxation sur un chiffre d'affaires
européen à faut de pouvoir identifier le chiffre d'affaires
pays par pays, détaille-t-il.
Faire émerger un Netflix européen
Le programme d'En Marche ! propose également de « créer
les conditions de l'émergence d'un Netflix européen en
développant les infrastructures numériques et en soutenant le
développement d'une industrie européenne de la production
d'œuvres et de contenus ». Il pourrait s'agir de favoriser le
rapprochement des initiatives de plusieurs médias publics
européens, ou d'aider des projets privés, indique Marc Schwartz
à Satellifax. Mais, pas de projet concret à ce stade, semble-t-il.
Globalement, le programme promet de « consolider le
soutien au cinéma et de l'adapter aux formats de demain. Le
modèle français de soutien public au cinéma est une référence,
mais il est confronté à un enjeu de renouvellement. Nous
veillerons à ce que ce modèle du CNC s'adapte aux nouveaux
usages et aux nouveaux formats, favorise l'émergence de
nouveaux talents et la diffusion des films français à l'étranger ».
Défense du droit d'auteur et de la juste rémunération des
créateurs, lutte contre le piratage, adaptation du statut
d'intermittent du spectacle, autant d'éléments du programme
destinés aussi au soutien de la création.
Revoir les lois anticoncentration dans les médias
Enfin dans une interview au site ElectronLibre, Emmanuel
Macron avait affirmé qu'il « ne s'interdisait pas de revoir la
législation anticoncentration qui a vieilli ». Marc Schwartz avait
aussi abordé la question sur le même site : « Le système actuel
date des années quatre-vingt. Aujourd'hui, le contexte a
changé : le numérique a profondément bouleversé le paysage
médiatique, l'apparition d'acteurs mondiaux a chanla donne
pour les diffuseurs traditionnels. Il ne faut donc pas s'interdire
de revoir une législation qui a vieilli, sans perdre de vue l'objectif
de pluralisme de l'information », expliquait-il.
Sur l'information, le programme d'En Marche ! propose
d'ailleurs de « créer un nouveau statut de l'entreprise de
presse, sur le modèle des trusts anglo-saxons pour garantir
l'indépendance éditoriale et journalistique ». Selon Marc
Schwartz, ce modèle de fondation séparant clairement pouvoir
actionnarial et direction d'un média d'information, ne
concernerait pas seulement la presse écrite mais aussi les
médias audiovisuels d'information.
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Institutionnel
Mobilité pour la culture :
la France, l'Italie et l'Allemagne pour la création d'un programme européen
La France, l'Italie et l'Allemagne ont demandé à la
Commission européenne et au Parlement européen de créer
un nouveau programme communautaire intitulé « Mobilité
pour la culture », qui doit participer « à la prise de conscience
du fondement culturel de l'Europe », a indiqué vendredi 5 mai
le ministère de la Culture et de la Communication. Les trois pays
ont fait part de leur demande dans un courrier cosigné par
Audrey Azoulay, la ministre française, Maria Böhmer, ministre
d'Etat pour la Politique extérieure de la Culture et de l'Education
au ministère fédéral des Affaires étrangères de la République
fédérale d'Allemagne, et Dario Franceschini, ministre italien
des Biens, des Activités culturelles et du Tourisme.
Ce programme, qui s'inspire du succès d'Erasmus,
« permettra à de jeunes européens d'acquérir une expérience
et des compétences par la confrontation avec les institutions
culturelles publiques et privées des autres Etats membres »,
précise un communiqué. Le projet vise à « faciliter les échanges
entre les jeunes artistes et professionnels de la culture et
apporte un soutien aux stages et programmes de résidence en
Europe dans les secteurs culturels, artistiques et créatifs ».
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Entreprises et marchés
Telecom Italia / Vivendi :
Arnaud de Puyfontaine reste vice-président pour l'instant
Le nouveau conseil d'administration de Telecom Italia, élu
la veille à l'assemblée générale des actionnaires, a reconduit
vendredi 5 mai Giuseppe Recchi à la présidence exécutive du
groupe, Arnaud de Puyfontaine à la vice-présidence, et Flavio
Cattaneo comme directeur général (administrateur délégué
selon la terminologie italienne). Arnaud de Puyfontaine
conserve un rôle de vice-président « sans délégations de
pouvoirs », a précisé Telecom Italia dans un communiqué.
Ces derniers temps, Vivendi, actionnaire à près de 24 % de
l'opérateur et détenteur de 49,4 % des droits de vote, semblait
vouloir nommer son propre président du directoire, Arnaud de
Puyfontaine, comme président de l'opérateur italien (notre
édition du 5 mai). Vivendi a fait nommer 10 administrateurs
sur 15 au conseil, et parmi eux, trois membres le représentent :
Arnaud de Puyfontaine, HerPhilippe et Fric Crépin.
« Giuseppe Recchi et Flavio Cattaneo assurent la continuité de
la gouvernance », indique Vivendi dans un communiqué. Le
groupe français a infor Bruxelles fin mars qu'il prendrait le
contrôle de Telecom Italia. Son communiq précise que le
conseil d'administration « qui s'est tenu aujourd'hui [5 mai] a
été dié exclusivement au renouvellement des gations
de pouvoirs nécessaires au bon fonctionnement de la société,
sans changement des délégataires ni des pouvoirs légs,
dans l'attente de l'autorisation de la Commission européenne
au titre du contrôle des concentrations ».
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M6 Publicité :
lancement d'une offre drive to web avec Holimetrix
M6 Publicité lance son offre Step by M6 : TV to Web en
association avec Holimetrix, société spécialisée dans la mesure
de l'efficaci drive to web, a indiqué la régie vendredi 5 mai. Ce
programme d'amélioration de la performance publicitaire est
« déd aux e-players et aux annonceurs concernés par le drive to
web », précise un communiqué. Il permet de piloter « le coût
d'acquisition de leurs campagnes TV et les principaux indicateurs
de performance grâce à un pôle de comtencesdié ».
M6 affirme être « la chaîne la plus investie du marché par les
pure-players ». Selon les chiffres cités dans le communiqué, M6
génère 13 % de visites directes de plus par rapport aux autres
chaînes historiques par point GRP et 4 % de visites directes en
plus par point de GRP pour Puissance TNT (W9 + 6ter) par
rapport aux autres chaînes TNT.
TF1 Publicité :
lancement d'une solution drive to web / drive to app avec Realytics
TF1 Publicité s'est associée à Realytics, société spécialisée
dans la convergence TV/digital, pour lancer TF1 Analytics, une
solution visant à optimiser les campagnes drive to web et
drive to app des annonceurs, indique un communiqué. Cette
offre s'inscrit dans le cadre du projet One Data lancé en 2015.
La régie proposera « très prochainement » à ses clients « des
offres adaptées pour maximiser l'efficacité de leurs
campagnes aussi bien en termes de visites sur un site web, de
téléchargements d'applications que de taux de
transformation ». Ils pourront ainsi « analyser en temps réel
l'impact digital de leur vague de communication en TV ».
SFR :
campagne de communication avec Fred Testot
SFR a lancé lundi 8 mai une campagne de communication
conçue par Saatchi & Saatchi France, qui met en avant « les
évolutions fortes et positives du cœur de métier de SFR » et
« explore avec humour l'enrichissement des offres », indique
l'opérateur. Cette série publicitaire met en scène le quotidien
d'une famille avec le comédien Fred Testot dans le rôle d'un
père un peu « à la ramasse », qui va découvrir les nombreux
services auxquels il a accès (SFR Presse, Play, Sport et News),
sans imaginer qu'ils sont déjà inclus dans son abonnement SFR.
La campagne a été « conçue avec tous les codes d'une
série » : traitement cinématographique, teaser, une dizaine
d'épisodes dévoilés en TV et/ou en digital toutes les 3,
4 semaines, making of avec la possibilité de retrouver
l'intégralité de la série sur sfr.fr.
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Etudes
Replay :
recul de la consommation en février, à 526,1 millions de vidéos vues
La consommation de programmes en télévision de
rattrapage s'inscrit, en février 2017, à 526,1 millions de vidéos
vues (-1,6 % sur un an et -3,6 % sur un mois), soit 18,8 millions
de vidéos vues chaque jour, selon le baromètre mensuel du
CNC publié vendredi 5 mai. Celui-ci analyse un panel de
23 chaînes, dont 18 nationales. La consommation de télévision
en ligne, qui inclut également les bonus et les chaînes en direct
sur les autres supports que la télévision, est également orientée
à la baisse sur un mois (-4,2 %) mais reste en progression sur un
an (+5,3 %) avec 632,8 millions de vidéos vues.
Les programmes de stock (fiction, documentaire,
animation, cinéma) représentent 54,6 % des vidéos vues. Les
meilleures audiences par chaîne sont The Voice pour le groupe
TF1, Plus belle la vie pour France Télévisions, Touche pas à mon
poste ! pour le groupe Canal+, Les princes de l'amour pour le
groupe M6, et Franky pour le groupe Lagardère.
Plus de 23 000 heures disponibles sur internet
Avec 23 272 heures, l'offre de programmes des chaînes
hertziennes gratuites proposée en rattrapage sur internet
baisse de 4,8 % sur un mois, mais progresse de 18,8 % sur un
an. La hausse annuelle se retrouve du côté des chaînes
historiques (+11,6 %) comme des chaînes plus récentes de la
TNT (+24,2 %). Les premières représentent moins de la moitde
l'offre (40,8 %). La baisse de l'offre du mois de février concerne
davantage les programmes de stock (-14,8 % à 3 551 heures) que
le flux (-2,7 % à 19 721 heures).
Les principales offres de fiction proviennent de M6
(363 heures), TF1 (266 heures) et France Ô (164 heures). En
animation, le trio de tête est composé de Gulli (287 heures),
France 4 (272 heures) et France 3 (78 heures), tandis qu'en
documentaire, Arte domine nettement avec 321 heures, devant
RMC Découverte (166 heures) et France 5 (134 heures).
14,5 % du public pratique la catch-up chaque jour
La pratique de la télévision de rattrapage chez les
internautes de 15 ans ou plus gagne 0,6 point par rapport à
janvier avec 78,7 % de réponses positives pour une utilisation
sur les douze derniers mois et 1,6 point (72,7 %) pour les
30 derniers jours. 14,5 % du public regardent des programmes
en replay tous les jours. Le téléviseur reste le support privilégié
(utilisé par 78,1 % des pratiquants), devant l'ordinateur (46,7 %),
la tablette (15,3 %) et le téléphone (14,4 %).
Le rapport entre visionnage de programmes issus des chnes
historiques et provenant des chaînes de la TNT varie peu, toujours
largement au profit des premières : 93,5 % du public regardent
leurs programmes en catch-up contre 36,2 % pour les chaînes de
2005 et 16,3 % pour celles de 2012. Dans ces trois
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