Je, d`un accident ou d`amour

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Comment accueillir
et promouvoir la rencontre
auprès des bénéficiaires ?
lecture | Roman
RENCONTRES CULTURELLES 2016
Eléments techniques
TOUT
PUBLIC
Loïc Demey
Je, d’un accident
ou d’amour
Editions Cheyne
Durée de la rencontre :
1 h minimum
Accueil du groupe
Nombre
1 personne
Attention : Les auteurs
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les institutions. Ils sont
défrayés pour leurs repas
et hébergement.
Pourquoi la CCAS vous propose ce livre ?
S’inspirant des univers poétiques et musicaux, tant au niveau du texte que celui de la mélodie, Loïc Demey aime
à détourner et bousculer la langue afin d’y trouver la bonne tonalité et la mettre au service de l’histoire. Puisque
le réel ne peut être raconté, il tente de dire ce qu’il en reste. A savoir sa sensation. Avec Je, d’un accident ou
d’amour, Loïc Demey nous apprend à lire entre les mots.
Le livre
Je, d’un accident ou d’amour est l’histoire d’un amour. La rencontre d’Adèle et d’Hadrien à Paris, au mois
d’août. Hadrien sort de son travail et se promène dans le jardin du Luxembourg. Là, il aperçoit Adèle qui est
assise sur l’une des chaises vertes, près du plan d’eau. Hadrien prend son courage à deux mains et ose aborder
Adèle. Vont s’enchaîner quelques jours exquis et amoureux. Mais Adèle doit repartir. Hadrien l’accompagne
en voiture à la gare de l’Est. Sur le chemin
du retour, il percute un arbre et sa pensée
se désorganise. Il en perd l’usage du verbe.
Comment parler de la
Je, d’un accident ou d’amour est le récit de
rencontre ?
ces cinq jours racontés par Hadrien. Que se
passe-t-il dans un corps, dans une âme,
• Un texte à déguster sans modération, où les
lorsqu’on est amoureux ? Puisque le réel
mots sont des sensations avant de déclencher
ne peut être dit, il nous reste à tenter d’en
des émotions où les verbes s’effacent pour
raconter la sensation. Je, d’un accident ou
laisser la place à l’essentiel : les sentiments qui
d’amour est cette tentative : nous approcher,
avec les mots, au plus près de la sensation
s’embrouillent et se révèlent au fil des pages…
amoureuse.
• Plongez-vous dans le premier roman de Loïc
Demey : ce court récit à mi-chemin entre le
poème en prose et la déclaration d’amour est une
expérience littéraire unique !
L’auteur
Né le 28 septembre 1977 à Amnéville
(Moselle), Loïc Demey est professeur
d’Education Physique et Sportive dans un
collège. Il vit en Lorraine. Il intervient aussi
en milieu scolaire dans le cadre de rencontres et d’ateliers d’écriture et initie les élèves, notamment dyslexiques,
à sa démarche : goûter, secouer les mots et déstructurer les assemblages dans l’optique d’une réappropriation
de la langue, de sa variété comme de ses variations.
Repères
Note d’intention : Un texte qui invente une langue…
« Au commencement était le Verbe (…). » Et un poème de Ghérasim Luca, Prendre corps, composition mise en
musique et interprétée par Arthur H. « Alors l’idée de ce texte m’est venue. A mi-chemin de la nouvelle et de la
poésie. Seize courts chapitres et une histoire. Une histoire d’amour, le récit d’une rupture aussi » (Loïc Demey).
Loïc Demey élimine tous les verbes de son roman Je, d’un accident ou d’amour, et les remplace par d’autres
mots : noms, adjectifs ou adverbes. En déstructurant la langue, l’auteur invente un langage, en un style qui
donne au livre tout son sel, et trouve sa justification dans la conclusion.
Un texte qui fait du lecteur un acteur
En l’invitant à lire entre les lignes, entre les mots, Loïc Demey propose au lecteur de déchiffrer la langue
de son roman Je, d’un accident ou d’amour, afin de la recomposer à sa manière. Chaque reconstitution est
singulière, individuelle, chaque lecteur crée son propre texte. La langue a subi une explosion et le lecteur se doit
de recoller les morceaux. Il trouvera dans les premiers chapitres les clés qui lui permettront d’effectuer cette
réinterprétation. Le lecteur cherchera les mots absents, remettra la main sur les verbes manquants. Il ne subira
pas ce texte, il en est le co-auteur.
Littérature et contrainte littéraire
Sur le principe de la contrainte littéraire, l’Ouvroir de littérature potentielle, l’Oulipo, crée depuis 50 ans des textes
à part. Ses membres les plus célèbres – Raymond Queneau, Italo Calvino, Georges Perec – établissaient des
règles, des contraintes formelles, puis les traduisaient sous forme de textes. Premier exemple avec Exercices
de style, (1947) dans lequel Queneau écrivit la même histoire de 99 manières différentes. Avec La Disparition
(1969), Georges Perec signe quelque 300 pages écrites sans la lettre « e », lettre disparue. Sans se revendiquer
de l’Oulipo, d’autres auteurs se sont essayés à cette écriture sous contrainte littéraire ; ainsi, en 2004, Michel
Dansel écrivait un roman qui ne contenait absolument aucun verbe Le Train de Nulle Part.
Contacts
Loïc Demey : 06 75 71 82 58
[email protected]
Pour mieux vous aider à préparer
l’intervention de l’auteur,
vous pouvez contacter
Véronique Hamon 06 27 09 87 64
[email protected]
Comment préparer
la rencontre ?
• Se référer à la brochure CCAS
“Quesako” à la fiche de la discipline
concernée.
• Mettre en valeur le livre Je, d’un
accident ou d’amour dans la dotation.
• Préparer un panneau « presse »,
à disposer à côté des affiches au
point-rencontre et sur le parcours de la
rencontre, avec deux ou trois articles
que vous trouverez sur PIC
Pour aller plus loin :
- Sur le net
Le blog de l’auteur : http://loicdemey.
blogspot.fr et son facebook : https://
www.facebook.com/loicdemeyauteur
Le site de l’OuLiPo: http://oulipo.net
- Bibliographie : d’autres livres écrits
avec une contrainte littéraire.
Exercices de style de Raymond
Queneau, La Disparition de Georges
Perec, Le Train de Nulle Part de Michel
Dansel.
Attention : ces livres ne sont pas
fournis, à l’exception du livre de l’auteur
Je, d’un accident ou d’amour
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