Guide "Entretien des vergers de Tarentaise"

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Comment
bien entretenir
1
nos vergers
de montagne
28
fiches
p ra t
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s
“
Hérités d’un fonctionnement agricole ancien, les vergers sont des éléments importants de la Tarentaise et ceci à plusieurs niveaux :
paysager, patrimonial, environnemental,…
De nos jours, ils valorisent les abords de nombreux villages et proposent une récolte riche de variétés locales et anciennes.
Pourtant ces espaces sont de plus en plus menacés : manque d’entretien, pression foncière, …
C’est pourquoi l’Assemblée du Pays Tarentaise Vanoise souhaite promouvoir et contribuer à la préservation des vergers en
diffusant ce guide.
Depuis 2003, diverses actions ont déjà été initiées sur le territoire de Tarentaise : stages de taille et de greffe, fabrication d’un jus
de pomme de Tarentaise, journées de détermination des variétés fruitières, soutien technique à différents projets, …
Elles viennent conforter des initiatives menées depuis les années 1990 autour du musée de la Pomme de Bourg-Saint-Maurice.
En mai 2004, une section “Savoie Tarentaise” de l’association des “Croqueurs de Pommes” s’est créée et collabore étroitement avec
l’Assemblée du Pays Tarentaise-Vanoise.
Pour répondre à vos besoins, nous vous proposons 28 fiches techniques spécialement conçues pour aider les propriétaires de vergers. Elles réunissent, de manière simple et accessible les techniques de base nécessaires au bon entretien de vos arbres fruitiers.
Ce guide n’aurait pu exister sans le concours précieux de l’association des “Croqueurs de Pommes” de Haute-Savoie et de son
président M. Rémy Bazeau ainsi que de l’Association de Développement de la vallée du Giffre, qui nous ont autorisés à utiliser le
contenu de leur ouvrage “Bien entretenir son verger”.
Nous remercions également Mme Rosette Vallat et tous les bénévoles des “Croqueurs de Pommes” de Savoie-Tarentaise pour
l’ensemble de leurs actions sur les vergers de la vallée.
”
Hervé Gaymard
Président de l’Assemblée du Pays Tarentaise Vanoise
Mars 2005
1 Création du verger
L’emplacement
Il sera déterminé en fonction de différents
paramètres :
L’altitude est un critère déterminant dans le choix des
espèces et variétés fruitières, surtout au dessus de 800
mètres.
La composition du sol : elle peut être modifiée si nécessaire
après analyse physico-chimique.
Demander conseil aux pépiniéristes ou aux jardineries.
Le choix des arbres
Privilégier une bonne exposition à la lumière : éviter de
planter trop près des lisières forestières et respecter les
distances de plantation (fiche n°3)
La hauteur définitive des arbres (fiche n°5) et la densité de
plantation (fiche n°3) conditionnent le choix de la variété et
du porte-greffe (fiche n°6)
Attention aux gelées de printemps : éviter les fonds de vallées encaissées, les bas-fonds.
L’alignement peut être un choix visuel ou esthétique. Mais
pour une meilleure pollinisation, il est préférable de privilégier les échanges par une plantation groupée de différentes
variétés.
Observer la teneur en eau du terrain :
- Si excès :
Planter sur butte pour combattre l’asphyxie
Choisir un porte-greffe approprié (fiche n°6)
Choisir des espèces et variétés adaptées
Drainer dans les cas extrêmes (présence de joncs, renoncules ou prêles).
- Si sécheresse :
Choisir des espèces et variétés adaptées.
Arroser durant les étés chauds
Pailler pour conserver l’humidité.
Préférer les variétés locales souvent plus résistantes aux
maladies, adaptées au climat ainsi qu’aux jardins amateurs.
Associer les vergers traditionnels aux habitations, aux haies
ou autres éléments naturels et patrimoniaux.
Il est possible d’associer différents fruitiers : cerisiers, poiriers,
etc. Toutefois, les pommiers et les poiriers préfèrent des
terrains riches et irrigables, les cerisiers et les pruniers, des
terrains caillouteux et plus secs, les noyers des terrains froids.
Prévoir l’envergure maximale de l’arbre pour bien espacer les
plantations. Attention si vous plantez vos arbres proches d’un
potager : ses racines vont profiter de ce terrain et l’ombre
portée n’est pas propice au grossissement des légumes…
Les termes techniques portant un astérisque * sont explicités dans le lexique - fiche n°28.
2 Installer un arbre
Préparation du trou
• Creuser un trou plus profond et plus large que les racines.
• Séparer les mottes de gazon, la terre de surface (1) et la
terre de sous-sol (2).
Habillage des racines et des rameaux
• Couper les racines sèches ou abîmées.
• Raccourcir les extrémités des branches.
• Le point de greffe doit être impérativement à plus de
10 cm du sol.
Mettre du compost ou fumier décomposé en couronne à
l’aplomb des branches de l’arbre (fiche n°7).
Bien arroser, surtout la première année.
Pralinage : pour faciliter la reprise rapide, tremper quelques
instants les racines dans de l’eau contenant un mélange 2/3
terre argileuse + 1/3 de bouse de vache ou de compost.
Produit équivalent en vente dans le commerce.
Couronne dont
les branches ont
été raccourcies
Plantation
Tuteur
• Positionner un tuteur d’environ 2,50 m pour les arbres
à haute tige, du côté du vent dominant, d’un diamètre
supérieur au tronc.
• Former une butte avec la bonne terre (1) et positionner
l’arbre à côté du tuteur, protégé du vent dominant.
Remblayer avec de la terre végétale.
Lien
Point de greffe
1
2
Bonne terre
2
Terre de Sous-sol
3 10 conseils pour ne pas se planter !
1. Date de plantation : Fin octobre à mi mars, en évitant les
6. Réajuster le tuteur ainsi que le lien au fur et à mesure de
périodes de gel.
la croissance de l’arbre.
2. Eliminer les filets de protection des racines.
7. Au moment de la reprise de végétation :
• Traiter à la bouillie bordelaise.
• Surveiller les attaques de pucerons et de chenilles.
3. Les racines nues étant très sensibles à la déshydratation,
à la lumière et au gel, planter les arbres dès leur réception
ou les mettre en jauge* et arroser.
4. Respecter les distances
9. Désherber ou procéder à un binage les 4 premières
années pour limiter la concurrence en eau. On peut aussi
utiliser des films plastiques mais attention aux campagnols
(fiche n° 22).
de plantation entre chaque
arbre :
• Haute-tige : 10 m
• Demi-tige : 5 m
• Basse-tige : 3 m
10. Ne jamais mettre d’engrais en contact direct avec les
racines et attendre la reprise de l’arbre (10 cm de nouvelles
pousses) avant de fertiliser (fiche n° 7).
5. Protéger physiquement
l’arbre des agressions
comme le vent, les lapins,
les broutards par des
tuteurs, filets ou “corset de
bois”…
8. En cas de sécheresse, arroser copieusement au pied tous
les 8-10 jours.
Une protection efficace :
le corset de bois.
4 Reconnaître les éléments de l’arbre
Organes induisant une végétation
Organes induisant une fructification
Oeil à bois
Plat et triangulaire
Coursonne
Prolongement du bouton
floral, se terminant par
une bourse
Branche fructifère
Branche âgée de deux ans et plus
Rameau à bois ou Gourmand
Branche d’un an composée uniquement d’yeux à bois
Oeil à fleur
Bouton arrondi
5 Qu’est-ce qu’un arbre de Haute-Tige ?
Synonymes :
Plein-vent, Plein-champs, Traditionnel
Bien différencier le Haute-Tige
1,80
à2m
1,20
à 1,50 m
La couronne
s’organise
entre 3 et 5
charpentières
Couronne
Gourmands
1 m max.
Charpentières
Haute-Tige
Demi-Tige
Basse-Tige
Caractéristiques
Pour obtenir un arbre de haute tige, choisir des
variétés greffées sur porte-greffes vigoureux afin
d’avoir un tronc fort et bien droit.
Tronc :
1,80 à 2 m
Bourrelet
de greffe
Porte greffe
Caractéristiques d’un Haute-Tige
6 Choisir un porte-greffe
ESPECES
POMMIERS
FORME
PRUNIERS
SOLS
CARACTERISTIQUES
Haute-tige
Franc ou M 25
M 111
Tous sols
Tous sols
Très vigoureux. Mise à fruit lente.
Sensible au calcaire.
Basse-tige
MM 106
Bons sols
EM 9
Bons sols
Craint l’humidité (apparition de
champignons comme le Phytophtora).
Obtention de petits arbres.
Franc
Tous sols
Bonne affinité avec les autres variétés.
OHF
Sols humides
Cognassier de Provence
Sols riches
Manque d’affinité avec certaines
variétés. Très bien pour William.
Cognassier d’Angers
Bons sols
Obtention de petits arbres.
Haute-tige
Prunier Myrobolan
Tous sols
Adaptation remarquable.
Basse-tige
Prunier Saint Julien
Bons sols
Bonne résistance au gel.
Haute-tige
Merisier Franc
Sols profonds
Affinité parfaite avec les autres
variétés.
Basse-tige
Sainte Lucie
Colt ou Maxma ou Gisella
Sols secs
Sols profonds
Forte fertilité.
Peu sensible aux parasites.
Haute-tige
POIRIERS
PORTE GREFFE
Basse-tige
CERISIERS
Les porte-greffes peuvent être commandés auprès des pépiniéristes et des jardineries.
7 La fertilisation
Objectifs
Préférer les engrais organiques compostés qui ont une
action lente et durable et qui favorisent la vie
microbienne : un apport tous les deux, trois ans au mois
de mars, à faible dose (150 à 200kg/100m2) comble
largement les besoins.
• Nourrir le sol et la vie microbienne.
• Alimenter les arbres.
Les apports
L’arbre fruitier restitue une grande partie de son
énergie au sol par les feuilles, les racines et les branches
mortes. Ses besoins
ne sont donc pas très
importants.
• L’épandage ne doit
pas se faire au pied
de l’arbre, mais sur
1 mètre de large, à
l’aplomb de la
couronne fruitière,
et ce, sur tout le
tour de l’arbre.
• En cas d’utilisation d’engrais minéral, préférer un engrais
complet et appliquer à faible dose (50 à 60g/m2).
• Les arbres consomment beaucoup d’oligo-éléments,
en particulier du calcium, de la magnésie et du bore.
Pour éviter les carences, effectuer un apport tous les
3 ans, à dose variable selon la teneur en oligo-éléments de
votre sol. Demander conseil aux pépiniéristes ou aux
jardineries.
Conseils, remarques
1m
1m
Epandage d’engrais à
l’aplomb des branches
• Eviter les apports annuels systématiques et conséquents
de fumier frais ou purin qui favorisent la vigueur de l’arbre
au détriment du fruit et provoquent de graves maladies
comme les chancres (fiche n° 16).
8 Taille : généralités
Principes à respecter :
2. Coupe finale en
• Préférer la période hivernale en évitant les grands froids
• Anticiper ! Penser toujours au devenir de la sève après
coupe de la branche : il faut prévoir une nouvelle
circulation. Bien observer si une branche à proximité est
capable d’absorber la sève.
• Couper les rejets apparaissant sur le porte-greffe
• Après la taille, traiter à la bouillie bordelaise
respectant un angle de
coupe qui ne détériore
pas les rides et qui
conserve le col de la
branche afin d’assurer
une bonne cicatrisation.
Rides
Col
Comment couper les grosses branches ?
2
ème
et dernier coup de scie
Procéder toujours
deux étapes :
en
1. Scier à 10 cm de la
10
cm
1ère entaille
coupe finale, en prévenant
l’arrachement du bois
grâce à une double intervention :
1ère entaille depuis le
dessous de la branche
2ème et dernier coup de
scie depuis le dessus de la
branche
Bonne coupe = constitution d’un bourrelet
cicatriciel.
9 Taille de formation des jeunes arbres
Objectifs
3. Lorsque ces bourgeons auront évolué, sélectionner 3 à 5
• Donner une forme à un arbre venant d’être greffé.
• S’effectue pendant les 4 premières années.
Principe
1. Conduire le tronc bien droit jusqu’à la hauteur désirée
de ces rameaux pour former les charpentières en respectant les critères suivants :
• Prévoir un écartement important entre les branches
(angle de 35° à 45°)
• Sélectionner les branches ayant des emplacements
différents sur le tronc
(1,80m à 2m pour un haute-tige) (Fiche n°5)
2. Former la couronne en supprimant le bourgeon terminal
pour provoquer le développement des bourgeons auxiliaires.
Conseils, remarques
• Supprimer les fruits les deux premières années de mise à
fruit, l’arbre doit d’abord consacrer son énergie à la pousse.
Année 0
Année 1
Année 2
N.B : Les arbres achetés en jardineries et chez les pépiniéristes sont généralement déjà préformés.
10 Taille de fructification de l’arbre adulte
Objectifs
- Provoquer la fructification en respectant l’équilibre de l’arbre (pas de
pousses excessives).
• Suivi annuel de l’arbre durant l’hiver
Maintenir entre les branches fruitières
des espacements suffisants afin d’apporter de la lumière et aérer toutes les
parties de la couronne.
Rappel de
l’arcure
Conseils, remarques
Principe
La branche fruitière (fiche n° 4) plonge
naturellement en dessous de l’horizontal
sous le poids du fruit.
Elle émet sous l’action de la lumière une
pousse verticale “rappel de l’arcure” qui
viendra concurrencer le fruit.
La taille de fructification consiste
à:
• Favoriser l’allongement naturel de la
branche en supprimant ce rappel de
l’arcure (schéma).
• Elaguer les organes mal éclairés et en
double, situés en dessous des branches
et à l’intérieur de l’arbre.
Couper
Ne jamais “couper les bouts”
Pas de taille excessive, surtout sur les
parties hautes qui sont plus fortement
alimentées en sève.
Une coupe sévère provoquerait l’émission de nombreux gourmands (fiche 4)
Si trop de végétation, freiner la vigueur
en arquant* des branches à l’aide d’une
ficelle
11 Taille des vieux arbres et de restauration
Objectifs
• Couper les branches orientées vers l’intérieur de la
couronne et celles qui se croisent
• Supprimer les branches trop proches les unes des autres
• Rajeunir l’arbre
• Faciliter la pénétration de la lumière
• Limiter le volume de la couronne
Conseils, remarques
• Sur les coupes fraîches d’un diamètre supérieur à 5 cm,
badigeonner avec du mastic ou effectuer une pulvérisation de sels de cuivre après la taille.
• Favoriser une taille légère compte tenu de l’âge de l’arbre.
• Préférer des opérations de restauration étalées sur 2 ou
3 ans.
• Ne jamais supprimer plus d’un tiers du volume de feuilles
de la couronne.
Principe
• Enlever le bois mort et les branches cassées
• Alléger les extrémités
Branche
inutile
Branche mal
orientée
Branche cassée
Branche
morte
Rameau à bois
vertical ou gourmand
12 Le greffage en couronne
(greffes de printemps)
2. Couper verticalement l’écorce du porte-greffe sur 3 à 5
Greffon : Rameau d’un an de la variété désirée.
• Cueillir en janvier et avant fin février.
• Conserver en jauge* dans une cave.
cm, décoller d’un seul côté à l’aide du greffoir.
Porte-Greffe (Diamètre idéal : 2 à 8 cm)
(Sauvageon ou arbre fournissant les racines et nourrissant
l’arbre de la variété greffée).
• En hiver, couper à hauteur voulue en laissant des branches
inférieures servant de tire-sève*.
• A l’époque du greffage, retailler la coupe.
Couper
Décoller 1 côté
3. Glisser le greffon sous l’écorce en veillant bien qu’il y ait
contact sujet/écorce au niveau de l’entaille longitudinale.
Période de greffage : floraison et temps
chaud
4. Ligaturer avec du raphia humide en laissant sortir l’oeil.
5. Mastiquer toutes les coupures.
6. Protéger la greffe des agressions éventuelles (oiseaux).
Opérations
1. Préparer le greffon :
• Couper le greffon au-dessus du 2ème oeil.
• Tailler en biseau plat sur 2 à 4 cm.
• Enlever une bande d’écorce (entaille
longitudinale) sur le côté qui viendra
se coller contre la partie d’écorce non
soulevée du porte-greffe.
Conseils, remarques
Greffon
• Faire plusieurs greffes sur la même coupe, à 3 cm
d’intervalle.
• Couper le raphia en juillet.
• Pincer* ou couper les tire-sève* et rejets du portegreffe en juin.
13 Le greffage en écusson
(greffes d’été)
Greffon : Rameau d’un an de la variété désirée.
• Couper peu de temps avant de greffer.
• Garder la partie centrale, couper les feuilles au pétiole*.
• Conserver le greffon dans un linge mouillé 2-3 jours max.
Porte-Greffe : jeune plant de 6 mois ou jeune rameau.
• Enlever seulement les pousses du tronc qui pourraient
gêner.
• Si sécheresse, arroser quelques jours avant le greffage.
• Préparer le porte-greffe
A 10 cm du sol : couper en T sur 2 cm.
Soulever les deux lèvres de l’écorce.
• Glisser l’écusson* sous l’écorce
et couper la partie qui sort de la
coupe en T.
Opérations
• Prélever l’écusson* sur le greffon
1. Faire une incision latérale 2 cm sous l’oeil choisi
2. A 2 cm au-dessus de l’oeil, prélever une fine lamelle
d’écorce avec l’oeil. Enlever le peu de bois resté attaché à
l’écusson.
oeil
1
2
2 cm
oeil
2 cm
prélèvement de l’écusson
greffoir
face externe de
l’écusson
• Ajuster l’écusson* et ligaturer fortement la greffe
avec du raphia humide en laissant l’oeil sortir.
• 30 jours après : couper le raphia.
• En février : couper le porte-greffe, 15 cm au-dessus
de la greffe : cette partie restante du porte-greffe
s’appelle l’onglet.
• En avril : attacher la pousse à l’onglet et supprimer
les pousses sauvages.
• En septembre : couper l’onglet.
14 Les maladies
Cloque du pêcher
• Description
Cloques jaunes et rougeâtres sur les feuilles.
Rameaux déformés.
Cloque du prunier ou
maladie des pochettes
• Lutte classique :
Tous les 15 jours :
- en mars : spécialité à
base de cuivre
(ex : Viricuivre ou
Bouillie Bordelaise)
- après la chute des fleurs (jamais avant), pulvériser de
l'argile 2 fois à 10 jours d'intervalle (ex : Bentonite)
• Lutte biologique :
Traiter au cuivre au gonflement des bourgeons et à
l’automne.
A l’automne : purin de prêle sur l’arbre et le sol
(fiche n°24) ou du Bio S (Ledax-san)*
Plantes répulsives* : ail, ciboulette et capucine.
• Description
De suite après la fleur, les jeunes prunes grossissent très
rapidement, prennent une couleur jaune pâle et se
tendent en cornichon puis tombent au sol.
Fréquente au-dessus de 600 m.
• Lutte
Idem Cloque du Pêcher.
15 Les maladies
Rouille grillagée du poirier
• Description
Dès juillet, sur la face supérieure des feuilles : petites
taches de couleur rouille.
• Lutte classique
Au printemps (avril), traiter les genévriers avec des sels de
cuivre ou des spécialités à base de Mancozèbe
(ex : Dithane 45, Gana Jardin de Fison)
En mai et juin, effectuer une à deux applications de
Mancozèbe sur les poiriers.
Sur la face inférieure, des petites boursouflures pointues
apparaissent et éclatent en septembre.
La maladie hiverne sur les genévriers et se développe l’été
sur les poiriers.
• Lutte biologique
Sur genévriers : en avril, traiter les parties gélatineuses
avec du cuivre.
Le plus efficace reste de planter des genévriers résistants.
Sur poiriers : traiter le feuillage 2 fois à 15 jours
d’intervalle avec 70g de Bio S (Ledax-san)* et 10g d’algues
calcaires dans 10 litres d’eau.
Plantes répulsives* : ciboulette et absinthe.
16 Les maladies
Tavelure des pommiers et des poiriers
Chancre
• Description
Taches translucides puis
marron-noires.
Dessèchements et crevasses apparaissent.
Chute des feuilles et des
fruits.
• Description
Tache auréolée sur l’écorce laissant le bois partiellement
nu.
Lutte classique
Très difficile : le plus efficace est de choisir des variétés
résistantes.
Produit à base de Mancozèbe (ex : Dithane 45, Gana
Jardin de Fison)
• Lutte biologique
Préventive : renforcer le feuillage avec un mélange à base
d’ortie, prèle, poudre d’algues, bentonite.
Bouillie bordelaise avant la floraison.
Ramasser et brûler les fruits abandonnés ainsi que les
feuilles mortes.
Plantes répulsives* : ciboulette et absinthe.
A éviter :
- Variétés sensibles.
- Agressions (le feu).
- Carence en magnésium.
- Excès d’eau.
- Excès de potassium
(engrais, fumier).
• Lutte classique
Nettoyer jusqu’aux parties saines et badigeonner avec un
cicatrisant à base d’argile ou de goudron de Norvège
(ex : Dravipas, Bayleton pâte).
• Lutte biologique
Décoction* de prêle mélangée à de l’argile.
Traiter avec un produit à base de cuivre (ex : Viricuivre).
17 Les maladies
Entomosporiose du cognassier
• Description
Taches arrondies ou anguleuses, de taille variable, de
couleur beige ou brune.
Les taches vont jusqu’à
déformer puis faire chuter
les fruits atteints.
Lutte classique
Pendant la floraison et un
mois plus tard : produit à
base de cuivre (ex : Viricuivre).
Gnomonia du cerisier
• Description
Sur les feuilles : taches diffuses, jaunâtres apparaissent dès
le mois de mai. Par la suite, les feuilles sèchent et restent
tout l’hiver sur l’arbre même après l’apparition des
nouvelles feuilles.
• Lutte classique
Cette maladie est
cyclique.
Pulvériser avec un
produit à base de
cuivre à l’automne
et au printemps.
Moniliose du cerisier, prunier, abricotier,
pêcher
• Description
Le bout des nouvelles branches sèche après la floraison et
la pousse des feuilles.
Lutte biologique
Pendant la floraison, faire deux traitements par
semaine avec du Bio S (Ledax-san)*, associé au
silicate de soude, ou par temps froid, du cuivre.
18 Le gui : source de discorde
Est-il vraiment un parasite ?
Alors que certains le
suppriment systématiquement, d’autres prétendent qu’il n’est pas
responsable, à part
entière, du dépérissement d’un arbre, mais
qu’il accompagne seulement son affaiblissement.
Jean-Marie PELT, dans son livre “Fleurs, fêtes et saisons”,
Editions Fayard, page 56, pense même que “le gui n’affaiblit
l’arbre qui le porte que lorsqu’il est trop abondant ; mais
quand les touffes y sont en proportion raisonnable, un
équilibre s’établit”.
Le magazine “La Hulotte” a consacré deux numéros spéciaux
sur le gui (N°48 et 49 - 1992) expliquant son apparition et
son surprenant fonctionnement.
Ces différents ouvrages vous permettront d’en savoir plus
sur ce curieux végétal et vous donneront la possibilité de
vous faire votre propre opinion !
Alors, faut-il le supprimer ?
Le seul conseil
serait
d’enlever
manuellement le
gui si vous jugez
qu’il envahit trop
l’arbre, le privant
de lumière et devenant source de
maladies cryptogamiques.
A vous de juger !
19 Les ravageurs
Puceron
Puceron noir du cerisier et du prunier.
Puceron cendré du pommier.
• Description
Destruction des feuilles et des
pousses.
• Lutte classique
Attention ! Certains produits
classiques tuent les auxiliaires
(coccinelles, …)
- Préventive : huile blanche en
hiver.
- Premiers symptômes : Traitement insecticide à
base de Pyrèthre, Imidaclopride, Pyrimicarbe.
Si feuilles enroulées, utiliser un produit systémique
(ex : Vamidothion, Confidor)
• Lutte biologique
Couper et brûler les rameaux atteints.
Appliquer un anneau de glu (fiche n°24) sur le tronc afin
de limiter la présence des fourmis qui entretiennent et
favorisent les colonies de pucerons.
Produit répulsif : purin d’ortie (fiche n°24), semer des
capucines ou du cresson sous l’arbre.
Favoriser les coccinelles, perce-oreilles et syrphes.
Plantes répulsives* : capucine et cresson.
Mouche de la cerise
Uniquement sur les variétés tardives et certains bigarreaux.
• Description
Brunissement et pourrissement du fruit.
A l’intérieur : larve creusant une galerie jusqu’au noyau.
• Lutte biologique
Pose de pièges à mouches en mai (fiche n°24).
Infusion d’absinthe trois semaines après la floraison.
20 Les ravageurs
Acarien
• Description
Chute des feuilles en été,
d’abord dans les parties
hautes.
Cochenille
Acarien
• Lutte classique
Au printemps : les huiles
détruisent pour partie les oeufs d’acariens.
• Lutte biologique
- Favoriser les prédateurs d’acariens
tels que les typhlodromes.
- Traiter tous les 10 jours avec du
purin d’ortie (fiche n°24).
Limiter les apports d’azote.
Chenille
• Lutte classique
Huile blanche au printemps
• Lutte biologique
Bacillus Thuringiensis
Typhlodrome
attaquant un acarien
• Description
Sur les feuilles : petits boucliers de
forme et de coloration variable de
1 à 4 mm pouvant créer de vrais
encroûtements.
Sur les fruits : taches noires cerclées de rouge.
Sur l’écorce : boucliers et sous
l’écorce, des points rouges.
écorce malade
• Lutte classique
Traitements d’hiver à base d’huile blanche pour asphyxier
la cochenille sous son bouclier tout en respectant les
insectes utiles.
• Lutte biologique
Couper et brûler les branches malades.
Favoriser les coccinelles.
21 Les ravageurs
Carpocapse des pommes, poires,
prunes et du noyer
• Description
Les larves de ce papillon pénètrent dans les fruits.
Ces derniers sont alors perdus et tombent avant les
autres.
• Lutte classique
15 juin, 15 juillet et 15 août : pulvériser une spécialité
efficace contre ce ravageur (ex : Phosolome).
• Lutte biologique
Traiter
avec
du
Carpovirusine tous
les 10 jours du 1er
juin au 15 août.
Traiter également
avec du Bacillus
Thuringiensis.
Fin mai : pose de
bandes-pièges et de
pièges sexuels (fiche
n°24).
Favoriser les chauves-souris, mésanges, sittelles, pics en
posant des nichoirs et des gîtes (fiche n°25).
Elever des poules ! Elles se nourrissent des larves tombées
au sol.
22 Les ravageurs
Campagnol
• Description
Le campagnol terrestre est un petit mammifère se
nourrissant de racines. Il apprécie les porte-greffes MM106
et EM9.
Dégâts caractéristiques : grosses racines rongées en
forme de crayon à papier.
Il apprécie la présence de films plastiques.
Le Campagnol des
champs quant à lui,
ne s’attaque aux
arbres qu’en hiver
lorsqu’il n’y a plus
rien d’autre à manger.
• Lutte classique :
Gazage des galeries
en automne.
Dégâts sur le système
racinaire
• Lutte biologique :
Désherbage chimique des lignes.
Tonte régulière des interlignes.
Pose de pièges et de répulsifs odorants.
Plantes répulsives* : euphorbe et épurge.
Taupe
• Description
Ne s’attaque pas directement aux
arbres, mais creuse des galeries ce
qui détruit les racines et offre aux
campagnols des lieux de circulation.
Carnivore, elle se nourrit de vers de
terre et de larves.
• Lutte biologique :
Pose de pièges.
23 Les traitements préventifs
Quatre types de traitements peuvent être
envisagés :
1. Traitements d’hiver
Ils restent importants mais ne solutionnent pas tous les problèmes dans la
mesure où les ravageurs sont au repos
et donc plus difficiles à atteindre.
Néanmoins, ils permettent d’abaisser la pression générale
des attaques en détruisant les larves dans les troncs et sur
les branches et touchent peu ou pas les insectes et acariens
utiles (coccinelles, typhlodromes).
Février : pulvérisation de Silicate de soude (2%).
Huiles minérales et végétales blanches.
Bio S (Ledax-San)
3. Traitements d’été
Ils permettent d’avoir une protection du
feuillage et des fruits :
Silicate de soude (1%) au mois d’août.
4. Traitements d’automne
Ils favorisent la cicatrisation des plaies :
Appliquer de la bouillie bordelaise
associée à du cuivre et du calcium :
- arbres à pépins : 1 Kg pour 100 litres d’eau.
- arbres à noyaux : 0,50 Kg pour 100 litres d’eau.
2. Traitements de printemps
Ils préviennent l’apparition des maladies
et des insectes.
Au démarrage de la végétation, il est
possible d’effectuer différents traitements :
Silicate de soude (0,5%) avant et après la floraison.
• Bouillie bordelaise ou produit à base de cuivre
(ex : Viricuivre)
• Traiter à la moitié de la chute des feuilles ainsi qu’à la fin
de la chute des feuilles.
24 Lutte biologique
• Purin d’ortie ou de prêle (fiches n°14, 19, 20)
Mettre 1 Kg de plantes entières sans les racines dans
10 litres d’eau. Laisser macérer 3 à 5 jours pour utiliser
comme insecticide ; 5 à 10 jours pour une fertilisation.
• Anneaux de glu (fiche n°19)
Ils permettent d’attraper les insectes rampants :
- Sur arbres adultes : glu directement sur l’écorce légèrement polie sur 10 cm de large.
- Sur jeunes arbres : fixer en haut et en bas du tronc une
bande de papier fort enduite de glu.
Laisser les anneaux de septembre à décembre.
• Grillage et clôture contre le gibier
Hauteur : 1,50 m, voire plus dans les zones enneigées.
• Pièges pour la mouche de la cerise (fiche n°19)
Feuilles enduites de glu attirant les insectes grâce à leur
couleur jaune fluorescente. Suspendre de 2 à 8 pièges par
arbre dès le mois de mai, surtout au sud.
En octobre, enlever les pièges et les brûler.
• Bandes-Pièges (fiche n°21)
Bandes de carton ondulé de 10 cm de large recouvertes
sur les deux faces de papier goudronné ou plastique.
Poser sur le tronc. Les larves qui descendent hiverner dans
le sol seront alors piégées.
En octobre, enlever les bandes et les brûler.
• Pièges sexuels à carpocapses (fiche n°21)
Pièges attirant les adultes avant qu’ils ne se reproduisent.
Ces différents pièges peuvent être commandés chez votre
distributeur habituel.
25 Améliorations écologiques du verger
Favoriser les auxiliaires prédateurs
Les hyménoptères (abeilles solitaires) :
Création de cubes de bois dur :
• Epaisseur : env. 10 cm.
• Profondeur des trous :
8-9 cm.
• Diamètre des trous :
différents de 1 à 9 mm.
Bien enlever la sciure de bois.
Les oiseaux :
Installation de nichoirs à plus de 2,50 m du sol, orientés
Sud / Sud-Est. Ex. de nichoir “Boîte aux lettres”
• Surface intérieure : 13 X 13 cm.
• Hauteur avant : 22 cm.
• Hauteur arrière : 25 cm.
• Diamètre du trou :
- Mésange : 3 cm.
- Rouge-queue : 4 cm.
- Sittelle : 5 cm.
- Chouette chevêche : 6 cm.
Différents modèles de nichoirs
se trouvent dans le commerce.
Les chauves-souris :
L’installation de gîtes est intéressante
mais demande une certaine pratique. Pour avoir des résultats, il faut poser plusieurs nichoirs de modèles différents à
divers endroits afin de répondre aux besoins variés des
chauves-souris au cours de l’année.
Plusieurs modèles de gîtes existent – Renseignements et
commandes auprès de :
- René Boulay, GMN, 41 Hector Berlioz 76120 Grand Quevilly
- Les gîtes “Schwegler” distribués par :
Vaillance Nature, ZA Grange Chapelle 69210 Savigny
Hector produits naturels, 22 rue Claire Oster 57200
Sarreguemines
26 Améliorations écologiques du verger
Favoriser les auxiliaires prédateurs
Accroître la valeur écologique
Les prédateurs tels que belettes, hermines,
couleuvres, rapaces…
Mélanger les variétés fruitières
• Au minimum deux variétés différentes afin de pallier
au problème d’auto-stérilité.
• Maintenir ou installer de petites structures à l’intérieur du
verger : tas de cailloux, bûchers, orties, hautes herbes,
ronciers.
• Favoriser la liaison et la combinaison avec d’autres
éléments du paysage : haies, murs de pierres sèches,
prairies extensives servant également d’abris et d’habitat.
Les abeilles
Le rôle des abeilles dans la
pollinisation des fleurs est
primordial ; il faut donc :
• Ne pas traiter pendant la
période de floraison.
• Introduire des ruches dans
le verger.
Créer un milieu favorable
• Planter ou conserver une haie composée d’essences
variées et locales (ex : noisetier, charmille, viorne, sureau,
camerisier à balai, érable champêtre…).
• Laisser des bandes herbeuses de plantes sauvages entre
les lignes et en bordure du verger.
Nettoyage modéré…
• Conserver quelques vieux arbres à cavité.
• Le lierre, les mousses, les lichens ne nuisent pas aux arbres
et offrent refuges et nourriture aux auxiliaires prédateurs.
27 Récolte et conservation
La récolte
La conservation au fruitier
Au moment de la cueillette, le fruit présente un certain
degré de maturité mais n’est, en général, pas pour autant
bon à consommer de suite. La maturation se fera au fruitier,
sa durée est variable.
La conservation commence au verger : des arbres bien
entretenus donneront des fruits se conservant davantage.
• Indices de cueillette
- Brunissement des pépins (récolte : 3/4 colorés).
- Changement de coloration de la peau .
- Chute naturelle des premiers fruits.
- Exhalation du parfum.
• Quand Cueillir ?
- L’été : le matin avant les fortes chaleurs.
- L’automne : par temps sec.
- L’hiver : attendre que les fruits aient dégelé sur l’arbre.
• Lors de la cueillette
- Détacher les fruits avec leur pédoncule, par mouvement
de bascule (poires) ou de rotation (pommes).
- Ne pas bousculer les fruits. Un choc, une blessure
de l’épiderme et c’est la porte ouverte aux pourritures.
Quelques conditions sont à respecter :
• Local frais, fortement aéré, sombre, hors gel, à l’abri
des insectes et des rongeurs .
Hygrométrie optimale : 85 %.
Température de 1 à 8°C.
• Poser les pommes, pédoncule en dessous, sur des
clayettes* recouvertes de toile, paille ou papier en évitant
tout contact.
• Ne pas mettre dans le même local les coings, noisettes,
noix et kiwis qui dégagent davantage d’éthylène et qui
activeraient le mûrissement des autres fruits.
Ne pas trop remplir le fruitier : 150 à 200 kg/m3.
• Les poires dont la queue est enrobée de cire se gardent
mieux.
28 Lexique
• Arcure : opération qui consiste à courber une branche en
arc de cercle afin de ralentir la circulation de la sève et de
provoquer ainsi la mise à fruits.
• Bio S (Ledax-San : produit à base de plantes finement
pulvérisées (ortie, prêle, ail, oignon), algues, poudre de
roche et 24% de soufre.
• Clayette : étagère amovible à claire-voie.
• Pétiole : partie rétrécie reliant le limbe d’une feuille à la
tige.
• Compost : mélange fermenté de résidus organiques et
minéraux, utilisé pour fertiliser le sol.
• Décoction : issue de plantes macérées pendant
24 heures dans de l’eau froide puis 20 minutes dans
l’eau bouillante.
• Ecusson : oeil détaché d’un rameau avec un peu
d’écorce, pour le greffer sur un autre sujet.
• Feuilles étalées : stade où les feuilles sont totalement
ouvertes après leur éclosion.
• Jauge : (mettre en jauge) signifie conserver en cave ou au
nord d’un mur, des arbres ou des greffons dans un
mélange de sable et de terre humides.
• Pincement : taille des jeunes pousses afin de limiter leur
croissance et de favoriser l’alimentation d’organes plus
faibles et des fruits.
• Plantes répulsives : plantées au pied des arbres fruitiers,
ces végétaux repoussent certains ravageurs et/ou
préviennent de certaines maladies.
• Tire-sève : bourgeon ou rameau situé en extrémité et
destiné à activer la circulation de la sève.
Bibliographie succincte
• Brochure “Bien entretenir son verger”, ADEGI – Croqueurs de Pommes de Haute-Savoie
• “Ravageurs et Maladies au jardin, les solutions biologiques”, Collection Les Quatre Saisons, Editions Terre vivante, 1990.
• “Manuel de taille douce - Arbres fruitiers et d’ornement”, Alain Pontoppidan, Editions Terre vivante.
• “Le jardin fruitier” Thierry Delahaye, Pascal Vin, Editions Nathan, mars 1994.
• “La taille de formation”, “la taille des arbres libres” ; Alain Pontoppidan, Agence des arbres, route de Toulouse,
09350 Daumazan, tél. : 05 61 69 84 08.
• “Comment greffer vos arbres”, Pierre Michard, Editions La maison rustique, mai 1990.
• “Guide pratique des défenses des cultures”, ACTA, 149 rue de Bercy, 75595 Paris Cedex 12.
• Brochure “Verger haute tige. Diversité-Paysage-Patrimoine”, SRVA, Jordil 1, CP 128, CH-Lausanne 6, tél.: 021/619 44 00.
• “Fiches techniques sur les ravageurs, auxiliaires et maladies en arboriculture”, 62 fiches en couleur. AMTRA, Station de
Changins, CP 516, CH-1260 Nyon 1, tél. : 022/363 41 53, fax : 022/363 41 55.
• “Les pratiques du jardinage : Les vergers et jardins fruitiers”, Denis Retournard et Henri-Joachim Gosselin, Editions
Larousse, 1988.
• Publications éditées par l’association nationale des Croqueurs de Pommes : “La taille”, “La greffe”, “Maladies et
traitements”.
Crédits photos : CAUE 74, F. Gurtler : fiches 5, 8, 18 • AMTRA, Changins (Suisse) : f14, 15, 16, 17, 19, 20, 21, 22 • Fédération
des producteurs de fruits de la Haute-Savoie : f17 • Jean-Maurice Gouédard : f26 • Rosette et Jean-Yves Vallat :
couverture, avant-propos, f2, 23 • APTV Eric Laruaz : couverture, f23 • APTV Sonia Carbonnier : couverture, f1, 4, 6, 7, 8,
9, 10, 11, 12, 13, 23, 24, 27, 28, biblio, dos de couverture • Imprimerie Jeanton • Chambéry
Prix : 5 €
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