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Toutefois, le mouvement d'industrialisation, né en Europe de l'Ouest, au début du 19è siècle,
a créé le mythe de la civilisation industrielle et l'idée que les seuls pays civilisés étaient les
pays adoptant la mentalité occidentale et des structures productives basées sur l'industrie.
Peu à peu, tous les pays ont cherché à imiter le modèle occidental (consommation,
production, style de vie).
On peut cependant se poser la question de savoir si la civilisation industrielle occidentale
technicienne est le seul modèle de progrès social et s'il n'y a pas d'autres voies de
développement que le modèle occidental de croissance.
A. La croissance économique.
TD 1 : la croissance + fiche de méthodologie : réaliser des calculs statistiques.
1. Définition.
C'est un accroissement quantitatif des richesses produites. C'est l'augmentation annuelle de la
production d'un pays. Fréquemment, on retient le produit intérieur brut (à prix constants)
comme mètre étalon de ce niveau d’activité, mais il est possible d’en retenir d’autres, comme,
par exemple, le produit national brut (à prix constants).
La croissance économique est un phénomène de long terme, fortement structurel, qui ne
doit donc pas être confondu avec l’expansion, représentant l’augmentation de l’agrégat
choisi à court terme, et qui est donc de nature conjoncturelle. Par ailleurs, il est important de
noter que la croissance économique ne doit pas être confondue avec le progrès économique
ou le développement, qui sont, eux, représentés par l’évolution de nos sociétés vers de
meilleurs niveaux et conditions de vie.
2. La mesure de la croissance : le PIB.
Le PIB d'un pays se calcule en faisant la somme des valeurs ajoutées par les différents agents
économiques dans un pays.
PIB = Valeur ajoutée + Impôts sur les produits (droits de douane, TVA) – Les subventions sur
les produits.
Dans la pratique, le PIB est calculé « aux prix du marché » : il convient donc de
l’augmenter du montant de la TVA (qui grève la valeur ajoutée à la base du PIB) et des
droits de douane, et de le diminuer des subventions aux importations. Pour tenir compte de
l’intervention de l’État et de son poids dans la création de la valeur ajoutée, depuis 1997, le
PIB tient compte à la fois de la production marchande et non marchande. Enfin, le PIB est
qualifié de « brut » car il ne tient pas compte de l’amortissement du capital fixe.
Le PNB est la somme des valeurs ajoutées par les agents économiques d'une même nationalité
dans le monde (critère de nationalité qui ne retient donc que les firmes nationales, quelle que
soit leur localisation géographique).