La Banque du Canada apporte des modifications aux billets de banque suivant un cycle d’environ 7 à 8 ans.
La Monnaie royale canadienne modifie moins fréquemment la composition des pièces et des billets.
Cependant, la récente adoption du procédé de placage multicouche pour les pièces a pour conséquence de
réduire la reconnaissance sécurisée (signature électromagnétique) de ces pièces par rapport à la génération de
pièces canadiennes précédente. Les éléments de sécurité visibles des pièces ont été améliorés sur le plan de
la détection traditionnelle des contrefaçons par les détaillants, mais ne sont pas détectés lors de la validation
des pièces par les appareils électroniques qui les acceptent.
L’objectif principal de l’ACAD est de minimiser le coût de la transition pour permettre à l’industrie
d’accepter la nouvelle monnaie, et de veiller à ce qu’aucun effet négatif à long terme n’y soit associé
(sécurité réduite de l’utilisation des dispositifs de paiement des machines distributrices).
Grâce à plusieurs années de collaboration avec la Banque du Canada et à une plus longue relation avec la
Monnaie royale canadienne, l’ACAD est fière d’avoir réussi à permettre aux industries des détaillants de
l’auto-distribution et de la pause-café de faire d’importantes économies en coordonnant le lancement des
pièces de 1 $ et de 2 $ en 2012 et celui des billets de 5 $ et de 10 $ en 2013. Ces deux exemples ont permis
d’épargner dix millions de dollars en main-d’œuvre uniquement en évitant d’effectuer deux modifications de
logiciel additionnelles dans chaque machine à l’échelle nationale.
La collaboration de l’ACAD avec la Worldwide Vending Association (WVA) et son groupe technique sur
les pièces s’est également traduite par une nouvelle conception de la pièce de 2 $ pour y incorporer plus de
composants de sécurité pour une meilleure protection contre la fraude.
Santé et nutrition (choix santé; machines distributrices dans les écoles) – Les gouvernements
provinciaux du pays interviennent en établissant des directives facultatives et des directives obligatoires sur
la vente d’aliments et de boissons, en particulier en milieu scolaire. Cependant, les opérateurs de machines
distributrices et les écoles qui comptent sur les revenus que leur rapportent les machines pourraient
finalement être perdants dans ces situations tant que les consommateurs n’auront pas totalement adopté des
choix alimentaires plus sains.
La Colombie-Britannique a adopté la position la plus rigoureuse au Canada dans le cadre de sa stratégie
provinciale de réduction des coûts des soins de santé. En 2008, elle a ainsi appliqué des directives
obligatoires visant à bannir les aliments et les boissons sucrés et transformés de tous les édifices publics,
incluant les écoles publiques et les établissements postsecondaires, les hôpitaux et tous les édifices publics
financés par le provincial. Le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique a collaboré à l’élaboration
des Directives en matière de nutrition pour les machines distributrices dans les édifices publics, visant à faire
en sorte que toutes les machines respectent les critères de choix alimentaires santé. Les machines
distributrices installées dans les édifices publics ne peuvent pas offrir d’articles figurant dans les catégories «
Non recommandé » ou « Choix à éviter » indiquées dans les Directives en matière de nutrition et au moins
50 % des choix d’aliments et de boissons doivent faire partie de la catégorie « Choix préférable ».
En Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick, les gouvernements provinciaux
ont émis des directives obligatoires qui permettent uniquement des choix nutritionnels qualifiés de «
maximum » et « modéré » dans les machines distributrices des écoles publiques. En Nouvelle-Écosse, elles
s’appliquent aussi aux établissements de santé.
Depuis le 1er septembre 2011, toutes les écoles publiques de l’Ontario doivent veiller à ce que les aliments et
les boissons vendus en tous lieux, y compris au moyen des machines distributrices, respectent les normes
nutritionnelles établies dans la Politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles de la
province. Celle-ci exige que 80 % minimum des aliments et des boissons vendus dans les écoles publiques
de l’Ontario fassent partie de la catégorie « Vendre le plus », représentant les choix les plus sains, et que
20 % maximum des choix alimentaires fassent partie de la catégorie « Vendre moins », représentant des
aliments et des boissons renfermant des quantités légèrement plus élevées de lipides, de glucides et/ou de
sodium que ceux appartenant à la catégorie « Vendre le plus ».