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Qu’est-ce que l’ACAD?
Constituée en 1953, l’Association canadienne d’auto-distribution est la seule association représentant les intérêts des opérateurs de
distributeurs automatiques, des fabricants de machines distributrices et des fournisseurs de produits et de services au Canada. En 2009,
l’ACAD a élargi son mandat pour représenter les services de pause-café. Les programmes de l’ACAD, conçus pour représenter, appuyer et
mettre en valeur les industries de l’auto-distribution, des services de pause-café et des services alimentaires, comprennent entre autres :
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Profil de l’entreprise sur le site Web de l’ACAD
Programme d’assurance CAMguard (PDF)
Rabais sur la carte de Petro Canada donnant accès au parc de véhicules commerciaux
Tournois de golf régionaux
Possibilités de réseautage au salon commercial annuel de l’ACAD
Programmes de certificat sur le choix santé dans les machines distributrices
Manuel sur les pratiques en matière d’emploi de l’ACAD
Séances éducatives régionales organisées en parallèle avec les salons commerciaux
Programme de publicité en ligne
Mission
Promouvoir et faire évoluer les industries de la distribution automatique et des services de pause-café au Canada.
Vision
Élever les niveaux de professionnalisme et de leadership au sein de la distribution automatique et des services de pause-café.
Gouvernance de l’ACAD
L’ACAD est une association sans but lucratif constituée en vertu d’une loi fédérale. Elle est gérée par un conseil d’administration national
composé de neuf membres minimum et de treize membres maximum; avec au moins un représentant d’un membre opérateur provenant de
chaque région officiellement reconnue de l’Association. Deux administrateurs au moins doivent être des représentants des services de
pause-café.
Le Conseil national formule les politiques de l’ACAD et est responsable devant les membres de l’atteinte des buts et objectifs de
l’Association.
Un Comité de direction national agira à titre d’organe d’intégration du Conseil pour toutes les activités de l’Association. Il fournit une
orientation en mettant un accent particulier sur les points suivants :
Établissement d’objectifs et planification organisationnelle
Programmes et services
Structure opérationnelle et rôles et responsabilités du personnel
Niveaux hiérarchiques et relations.
Adhésion à l’ACAD
L’adhésion à l’Association est ouverte à toutes les sociétés engagées activement dans le secteur de la
possession, de la location ou de l’exploitation de machines distributrices de marchandises et/ou de services
de pause-café; ou dans le secteur de la fabrication, de la vente ou de la fourniture ou de l’entretien de
machines distributrices et de machines à café et de l’équipement afférent. (Les descriptions des membres
opérateurs et fournisseurs peuvent être modifiées à tout moment en vertu de la nouvelle Loi canadienne de
2014 sur les organisations à but non lucratif).
Les sociétés membres ont droit à tous les privilèges conférés par l’adhésion, y compris le droit de détenir un
poste électif et le droit de voter aux Assemblées ordinaires, extraordinaires ou générales annuelles de
l’Association. Entre autres avantages, les membres ont accès à tous les services de l’ACAD, y compris
l’affichage du profil de la société sur le site Web de l’ACAD.
Répartition des membres de l’ACAD
Membres opérateurs : 57 %; membres fournisseurs : 43 %
Pourcentage par province : Ontario : 37 %; Québec : 22 %; Colombie-Britannique : 11 %; Alberta :
11 %; Terre-Neuve-et-Labrador : 3 %; Nouvelle-Écosse : 2 %; Nouveau-Brunswick : 2 %; Manitoba : 2 %;
autres : 2 %; étranger : 8 %
Activités de l’ACAD
Salon commercial annuel et formation
L’Expo de l’ACAD est l’événement vedette de l’ACAD depuis 57 ans. Il se déroule tour à tour dans l’Ouest,
dans l’Est et dans le Centre du Canada. L’Expo offre aux exposants de nombreuses possibilités de présenter
leur société en tant que chef de file de l’industrie des machines distributrices et des services de pause-café au
Canada. Elle permet aussi aux membres opérateurs de se tenir au courant des produits et des pratiques de
l’industrie et de participer à des séances de réseautage et de formation. Des événements sociaux régionaux
comprenant un volet formation sont en cours d’élaboration pour répondre à l’intérêt manifesté par les parties
prenantes de l’industrie.
Soirée ACAD du Canada
La Soirée ACAD du Canada est organisée de concert avec
l’exposition NAMA One Show.
Tournois de golf régionaux
Des tournois de golf organisés par les comités régionaux ont lieu chaque année au Canada atlantique, dans
le centre du Québec et dans le sud de l’Ontario.
Communications
L’ACAD communique avec ses membres par courrier électronique, affichage sur le Web, au moyen des
médias sociaux et de médias imprimés comme le Canadian Vending & Office Coffee Service Magazine.
Au service des détaillants professionnels de l’auto-distribution et de la pause-café du Canada est l’image
de marque choisie par l’ACAD pour l’Association et c’est le slogan qui figure sur tous ses documents
imprimés.
Problèmes et principaux enjeux de l’industrie
Le lobbying et les relations avec le gouvernement sont des activités clés de l’ACAD. La principale
difficulté à laquelle sont confrontés les opérateurs canadiens provient du fait que des modifications de la
monnaie sont régulièrement apportées.
La Banque du Canada apporte des modifications aux billets de banque suivant un cycle d’environ 7 à 8 ans.
La Monnaie royale canadienne modifie moins fréquemment la composition des pièces et des billets.
Cependant, la récente adoption du procédé de placage multicouche pour les pièces a pour conséquence de
réduire la reconnaissance sécurisée (signature électromagnétique) de ces pièces par rapport à la génération de
pièces canadiennes précédente. Les éléments de sécurité visibles des pièces ont été améliorés sur le plan de
la détection traditionnelle des contrefaçons par les détaillants, mais ne sont pas détectés lors de la validation
des pièces par les appareils électroniques qui les acceptent.
L’objectif principal de l’ACAD est de minimiser le coût de la transition pour permettre à l’industrie
d’accepter la nouvelle monnaie, et de veiller à ce qu’aucun effet négatif à long terme n’y soit associé
(sécurité réduite de l’utilisation des dispositifs de paiement des machines distributrices).
Grâce à plusieurs années de collaboration avec la Banque du Canada et à une plus longue relation avec la
Monnaie royale canadienne, l’ACAD est fière d’avoir réussi à permettre aux industries des détaillants de
l’auto-distribution et de la pause-café de faire d’importantes économies en coordonnant le lancement des
pièces de 1 $ et de 2 $ en 2012 et celui des billets de 5 $ et de 10 $ en 2013. Ces deux exemples ont permis
d’épargner dix millions de dollars en main-d’œuvre uniquement en évitant d’effectuer deux modifications de
logiciel additionnelles dans chaque machine à l’échelle nationale.
La collaboration de l’ACAD avec la Worldwide Vending Association (WVA) et son groupe technique sur
les pièces s’est également traduite par une nouvelle conception de la pièce de 2 $ pour y incorporer plus de
composants de sécurité pour une meilleure protection contre la fraude.
Santé et nutrition (choix santé; machines distributrices dans les écoles) – Les gouvernements
provinciaux du pays interviennent en établissant des directives facultatives et des directives obligatoires sur
la vente d’aliments et de boissons, en particulier en milieu scolaire. Cependant, les opérateurs de machines
distributrices et les écoles qui comptent sur les revenus que leur rapportent les machines pourraient
finalement être perdants dans ces situations tant que les consommateurs n’auront pas totalement adopté des
choix alimentaires plus sains.
La Colombie-Britannique a adopté la position la plus rigoureuse au Canada dans le cadre de sa stratégie
provinciale de réduction des coûts des soins de santé. En 2008, elle a ainsi appliqué des directives
obligatoires visant à bannir les aliments et les boissons sucrés et transformés de tous les édifices publics,
incluant les écoles publiques et les établissements postsecondaires, les hôpitaux et tous les édifices publics
financés par le provincial. Le ministère de la Santé de la Colombie-Britannique a collaboré à l’élaboration
des Directives en matière de nutrition pour les machines distributrices dans les édifices publics, visant à faire
en sorte que toutes les machines respectent les critères de choix alimentaires santé. Les machines
distributrices installées dans les édifices publics ne peuvent pas offrir d’articles figurant dans les catégories «
Non recommandé » ou « Choix à éviter » indiquées dans les Directives en matière de nutrition et au moins
50 % des choix d’aliments et de boissons doivent faire partie de la catégorie « Choix préférable ».
En Nouvelle-Écosse, à l’Île-du-Prince-Édouard et au Nouveau-Brunswick, les gouvernements provinciaux
ont émis des directives obligatoires qui permettent uniquement des choix nutritionnels qualifiés de «
maximum » et « modéré » dans les machines distributrices des écoles publiques. En Nouvelle-Écosse, elles
s’appliquent aussi aux établissements de santé.
Depuis le 1er septembre 2011, toutes les écoles publiques de l’Ontario doivent veiller à ce que les aliments et
les boissons vendus en tous lieux, y compris au moyen des machines distributrices, respectent les normes
nutritionnelles établies dans la Politique concernant les aliments et les boissons dans les écoles de la
province. Celle-ci exige que 80 % minimum des aliments et des boissons vendus dans les écoles publiques
de l’Ontario fassent partie de la catégorie « Vendre le plus », représentant les choix les plus sains, et que
20 % maximum des choix alimentaires fassent partie de la catégorie « Vendre moins », représentant des
aliments et des boissons renfermant des quantités légèrement plus élevées de lipides, de glucides et/ou de
sodium que ceux appartenant à la catégorie « Vendre le plus ».
Les gouvernements provinciaux de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba, du Québec et de TerreNeuve-et-Labrador ont mis en place des directives facultatives pour les écoles publiques où les choix santé
sont définis et recommandés, mais ne sont pas encore obligatoires. Le Yukon a mis en place une vague
politique facultative qui inclut les recommandations du Guide alimentaire canadien pour manger sainement
et les aliments traditionnels des Premières nations. Les Territoires du Nord-Ouest et le Nunavut n’ont mis en
place aucune norme.
Au moment d’élaborer leurs directives nutritionnelles, plusieurs gouvernements provinciaux ont
communiqué avec l’ACAD, instaurant un dialogue, ce qui constitue un signe positif pour l’industrie.
Normes électriques et autres (programme Energy Star et dispositifs de protection contre les défauts de
terre) – À la fin de 2006, le gouvernement fédéral a adopté une législation réglementant les types de
machines distributrices qui peuvent être importées au Canada et achetées. L’instauration du Règlement sur
l’efficacité énergétique du Canada avait pour but de réglementer la réduction de l’utilisation d’énergie dans
une large variété d’industries.
L’Association canadienne de normalisation ainsi que le Code canadien de l’électricité exigent que les
machines distributrices connectées par des prises et des cordons soient munies d’un disjoncteur de fuite à la
terre intégré à la fiche de branchement, ou situé à 12 po maximum de la fiche de branchement. Les machines
plus anciennes qui n’en sont pas équipées doivent être branchées à une prise protégée par un disjoncteur de
fuite à la terre. L’ACAD restera vigilante pour répondre aux initiatives de la société Canadian Natural
Resources Ltd.
Faible teneur en plomb pour le café – À la suite de l’adoption de la Safe Drinking Water Act (SDWA)
modifiée (loi sur la salubrité de l’eau potable) aux États-Unis et de son entrée en vigueur le 4 janvier 2014,
Santé Canada s’est penché sur la question en collaboration avec les comités des normes de l’ASME et de la
CSA afin d’apporter des modifications à la section sur les matériels pour tenir compte de la nouvelle
exigence, soit une teneur en plomb moyenne pondérée de 0,25 % , dans le système des codes et des normes.
Au Canada, comme il n’existe pas de loi fédérale, provinciale ou territoriale traitant spécifiquement de la
teneur en plomb des produits de plomberie, la question est du ressort des Codes nationaux, par l’entremise
des normes sur les produits, et de la Loi canadienne sur la sécurité des produits de consommation.
Étiquetage bilingue – La question revêt une importance particulière au Canada puisque le pays est
officiellement bilingue. En vertu de la Loi sur l'emballage et l'étiquetage des produits de consommation, des
exigences fédérales particulières concernant l’emballage et l’étiquetage doivent être respectées pour les
produits alimentaires préemballés et pour la plupart des produits de consommation exportés au Canada.
L’étiquetage en anglais et en français est obligatoire sur tous les produits de consommation. Les règlements
exigent que des données d’identification, d’identification du fabricant, des renseignements sur le produit et
des normes de qualité figurent sur l’étiquette.
En raison de cette réglementation, les opérateurs sont confrontés à la difficulté de ne pas être capables
d’avoir accès/d’importer une plus large gamme de produits des États-Unis ou d’autres pays.
Campagnes de sensibilisation à l’environnement dans les écoles de l’Ontario – Des campagnes d’envoi
de lettres ciblent les commissions scolaires pour demander que l’eau en bouteille soit retirée des machines
distributrices et/ou ne soit pas servie dans des bouteilles lors de réunions et d’événements.
La position défendue est que les bouteilles d’eau en plastique à usage unique sont un produit très courant au
Canada. Non seulement ces articles nécessitent l’utilisation d’une grande quantité d’énergie et génèrent des
déchets, mais ils privatisent une ressource vitale, l’eau. Des campagnes en faveur de l’eau gratuite dans des
bouteilles réutilisables encouragent les étudiants à réduire leur impact sur l’environnement, les informent sur
les avantages de l’eau du robinet et prennent position contre la privatisation de l’eau.
L’ACAD soutient les points de vue de l’Association canadienne des boissons à propos du recyclage et de
l’emballage. Deux stratégies majeures sont utilisées pour extraire les contenants de boissons du flux des
déchets, soit des programmes de consigne obligatoire et des programmes globaux de recyclage.
Protocoles de recyclage de matériel dans la province de la Colombie-Britannique – En vertu de la
réglementation de la Colombie-Britannique sur le recyclage, les propriétaires de marques de boissons sont
financièrement responsables de la récupération des unités de réfrigération qui présentent leurs marques ou
qui leur appartiennent. Pour le gouvernement de la Colombie-Britannique, ce règlement est justifié par le fait
que dans cette province un pourcentage très élevé d’unités de réfrigération et de machines distributrices de
boissons non alcooliques appartiennent à Coca-Cola Canada Ltd., PepsiCo Beverages Canada Ltd., Red Bull
Canada, et Cott Beverages Canada et sont exploitées par ces sociétés. Un sondage initial auprès de ces
sociétés a révélé qu’ensemble, elles exploitent 43 672 unités en Colombie-Britannique (10 778 machines
distributrices, 24 944 refroidisseurs et 7 950 fontaines).
Les politiques actuelles en matière de gestion de fin de vie utile des produits élaborées par les membres de
l’Association canadienne des boissons ont entraîné un taux de récupération exceptionnellement élevé pour
les unités de réfrigération. Si on se fie à l’expérience passée, les règlements instaurés en ColombieBritannique finiront par être adoptés par les autres provinces du pays. L’ACAD continue de surveiller ces
activités et participe à des discussions avec les membres opérateurs en Colombie-Britannique pour connaître
l’efficacité de ce programme de gestion.
Fiscalité – À l’automne de 2010, le conseil d’administration de l’ACAD a retenu les services
d’un conseiller fiscal pour obtenir une interprétation de la TPS/TVH au sujet de l’application en
Ontario du rabais au point de vente sur les aliments et les boissons préparés en lien avec les
produits des machines distributrices.
Tendances de l’industrie
Les opérateurs canadiens de machines distributrices ont subi des pertes dues à la récession et n’ont pas réussi
à suivre l’évolution des goûts des consommateurs, ce qui a entraîné une chute des revenus de l’industrie à un
taux annualisé de 1,5 % depuis 2008.
L’année 2014 représente une année de changement sans précédent pour l’industrie canadienne des machines
distributrices. L’industrie a survécu pendant de nombreuses décennies avec seulement des changements
mineurs. Le type de produits distribués par les machines était limité par les pièces que les clients avaient
dans leurs poches et personne ne se souciait beaucoup des produits distribués. Les technologies de paiement
modernes et la transformation des machines distributrices de simples appareils mécaniques en ordinateurs
sophistiqués munis de capacités de communication avancées et d’un affichage numérique sont devenues la
nouvelle réalité des détaillants qui souhaitent répondre à la demande de leurs clients. Nous avons détecté huit
tendances principales que tous les participants du secteur des machines distributrices devront suivre en 2014.
1. Législation gouvernementale pour des choix de collations plus saines dans les machines
distributrices. À mesure que la sensibilisation du public aux avantages d’un régime alimentaire sain
dans la prévention des nombreuses maladies et problèmes de santé courants comme l’obésité, le diabète
et les allergies au blé augmente et que la technologie progresse, de nouvelles pressions sur les
opérateurs de machines distributrices se font sentir.
2.
Demande des consommateurs pour que les machines distributrices répondent à des besoins
alimentaires précis et à des préférences personnelles en matière de collations. On demande de plus en
plus aux opérateurs de machines distributrices de produits santé de les garnir de collations adaptées aux
besoins alimentaires et aux préférences personnelles. Les collations sans gluten, sans produits laitiers,
d’une faible teneur en glucides, végétariennes et biologiques continuent de progresser à grands pas dans
le secteur de la distribution automatique.
3.
Interactivité – La technologie a fait augmenter la demande de services de distribution automatique
interactifs. Les écrans tactiles, les téléphones intelligents et les médias sociaux ont modifié la façon dont
les consommateurs interagissent avec tous les appareils, y compris avec les machines distributrices.
Alors que les consommateurs demandent des produits plus sains et plus variés, les opérateurs de
machines distributrices disposent à présent de technologies nouvelles et novatrices pour les aider à
répondre à ces demandes.
4.
Surveillance à distance – Grâce à la surveillance à distance, les opérateurs de machines distributrices
peuvent avoir accès au montant total des ventes, au montant de ventes de chaque sélection de collations
ainsi qu’à la répartition des paiements en espèces et des paiements électroniques, le tout à distance. La
surveillance à distance permet d’ajuster les commandes de produits en fonction des ventes réelles d’une
façon qui n’avait jamais été possible dans l’univers traditionnel des machines distributrices.
5.
Ventes sans espèces – Les paiements en espèces représentent une proportion décroissante des achats au
détail effectués au Canada. Les paiements par carte de crédit et de débit ont représenté plus de 80 % des
transactions de détail effectuées en 2010. Les Canadiens se sont habitués à avoir moins d’argent liquide
sur eux et s’attendent à avoir une option de paiement autre qu’en espèces pour la plupart de leurs achats.
L’utilisation du crédit devient une forme de paiement établie dans le secteur de la distribution
automatique.
6.
Paiements mobiles – L’émergence des systèmes de paiement par téléphone intelligent dont disposent
les clients canadiens offre une autre possibilité de paiement d’une énorme importance pour l’industrie
de la distribution automatique. Bien que ce ne soit encore que le tout début, les détaillants seront bien
avisés d’inclure le mobile dans leurs plans futurs. L’étonnant succès des paiements mobiles observé
chez un géant de la vente de café au détail, Starbucks, est un exemple manifeste de l’intérêt croissant
des consommateurs canadiens pour cette forme de paiement. Actuellement, 11 % des ventes
enregistrées dans les cafés Starbucks sont payées au moyen de leur application de paiement mobile
exclusive.
7.
Des produits d’une valeur plus élevée – Cette possibilité est à envisager avec les machines sans
monnaie et la surveillance à distance. Sur une échelle limitée, des machines distributrices ont proposé
des produits d’une valeur plus élevée et, comme pour le iPhone, il s’agit plus d’un placement de
produits que d’un canal de vente viable. L’arrivée d’appareils de débit et de crédit sécurisés, les
paiements mobiles et l’interactivité offrent maintenant la possibilité pour les détaillants dans chaque
marché de proposer aux clients des produits de plus grande valeur qu’il aurait été impensable de
présenter il y a quelques années.
8.
Micromarchés – La tendance à l’automatisation a pour conséquence majeure de modifier
l’expérience des clients en matière de magasinage d’épicerie et de repas. Les micromarchés sont un
segment en croissance de l’industrie de la distribution automatique, mais à une vitesse moins rapide
qu’aux États-Unis. Cependant, il existe un solide intérêt pour le secteur du micromarché et une
prévision de croissance supérieure à 10 % en 2014.
Profil du Canada
Faits sur le Canada
Population : 35,3 millions
Unité monétaire : 1 dollar canadien = 100 cents
Capitale : Ottawa
Principales exportations : Machinerie et équipement, produits automobiles,
Plus grande ville : Toronto
métaux et plastiques, produits forestiers, produits de l’agriculture et
Langues principales : Anglais, français (toutes deux officielles)
de la pêche, produits énergétiques
Devise : « A Mari Usque Ad Mare » (Latin) - « D’un océan à l’autre »
Superficie : 9 984 670 km2 (en terre - 9 093 507 km2,
en eau – 891 163 km2)
Faits sur l’économie canadienne
v Le Canada se classe actuellement au 3e rang mondial pour les réserves prouvées de pétrole derrière l’Arabie saoudite et
le Venezuela.
v Le Canada se classe au deuxième rang des pays les plus vastes au monde, derrière la Russie. Cependant
sa population ne représente qu’un cinquième environ de celle de la Russie.
v Près de 90 % des Canadiens vivent à moins de 200 km de de la frontière des États-Unis.
v Les relations avec son puissant voisin sont un facteur déterminant pour le Canada. Les États-Unis et le Canada ont les
relations commerciales les plus importantes à l’échelle mondiale. L’Accord de libre-échange de 1989 entre le Canada et les
États-Unis et l’Accord de libre-échange nord-américain de 1994 (ALENA) (incluant le Mexique) ont entraîné une hausse
considérable des échanges et de l’intégration économique avec les États-Unis, son principal partenaire commercial. Le
Canada profite d’un important excédent commercial avec les États-Unis, qui absorbent les trois quarts des exportations
canadiennes chaque année. Le Canada est le plus grand fournisseur d’énergie des États-Unis, ce qui inclut le pétrole, le gaz,
l’uranium et l’électricité.
v En tant que société industrielle hautement technologique dotée d’une économie de l’ordre de billions de dollars, le
Canada a une économie axée sur le marché, un modèle de production et un niveau de vie élevé semblables à ceux des ÉtatsUnis.
v Depuis la Deuxième Guerre mondiale, la croissance impressionnante des secteurs de la fabrication, des mines et de
services a transformé la nation dont l’économie largement rurale est devenue principalement industrielle et urbaine.
v Ébranlée par la crise économique mondiale, l’économie est tombée en forte récession dans les derniers mois de 2008, et
Ottawa a affiché son premier déficit budgétaire en 2009 après 12 années de surplus. Les principales banques canadiennes
sont cependant sorties de la crise financière de 2008-2009 parmi les plus solides dans le monde.
v De plus, le secteur pétrolier canadien se développe rapidement, les sables bitumineux de l’Alberta ayant
considérablement augmenté les réserves pétrolières prouvées du Canada.
Situation économique actuelle
• PIB (parité des pouvoirs d’achat) :
1,518 billion $ US (est. de 2013)
• PIB – par habitant :
43 100 $ US (est. de 2013)
• PIB – taux de croissance réel :
1,6 % (est. de 2013)
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Épargne intérieure brute :
21,5 % du PIB (est. de 2013)
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Taux de croissance de la production
industrielle :
1,4 % (est. de 2013)
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Population active :
19,08 millions (est. de 2013)
•
Taux de chômage :
7,1 % (est. de 2013)
Au quatrième trimestre de 2013, l’économie du Canada a progressé à un taux annualisé de 2,9 % faisant suite à une croissance de 2,7 % au troisième trimestre.
Perspectives économiques du Canada pour 2014-2015
Après quatre années de croissance entraînée par le secteur des ménages, l’économie canadienne est sur le point de connaître un
changement radical alors que le renforcement de l’économie mondiale favorise la demande d’exportations canadiennes. Un signal
indiquant que la transition a commencé est apparu dans l’Enquête sur les perspectives des entreprises de la Banque du Canada qui révèle
que des entreprises ont mentionné une augmentation des commandes en provenance de l’étranger par rapport à l’année précédente. De
plus, l’enquête a montré une croissance du nombre d’entreprises qui prévoient augmenter leurs investissements en immobilisations et dans
l’emploi au cours de l’année qui vient. Non seulement les moteurs de la croissance vont changer en 2014, mais la vitesse de l’activité
économique va augmenter après une période de deux ans de croissance inférieure au potentiel. Nous nous attendons à une croissance de
l’économie canadienne de 2,5 % en 2014 et de 2,7 % en 2015.
Sources :
IBIS
Banque Royale du Canada
Statistique Canada
Canadian Vending Magazine
Association canadienne des
boissons
Témoignage de la Monnaire royale canadienne :
« En tant que porte-parole de l’industrie de la distribution automatique du Canda, l’Association canadienne de l’auto-distribution et de la
pause-café du Canada (ACAD) a travaillé en étroite collaboration avec la Monnaie royale canadienne, ce qui a permis l’introduction
sans heurts d’une nouvelle génération de pièces de un dollar et de deux dollars avec placage multicouche en avril 2012. La haute
direction de la Monnaie a participé avec le conseil d’administration de l’ACAD à cette importante initiative pendant plus de quatre ans
avant le lancement, en écoutant les avis et en adaptant le design des pièces et les échéanciers pour tenir compte des préoccupations de
nos membres, tout en faisant fréquemment le point en personne à l’occasion de nos conférences annuelles. Bien que ce ne soit pas un
problème qui s’étende à l’échelle du Canada, l’inclusion de composantes de sécurité accrues dans les nouvelles pièces visant à rendre la
contrefaçon plus difficile est aussi une bonne nouvelle pour l’industrie de la distribution automatique. Le dialogue ouvert que nous avons
eu a permis aux membres de notre industrie de disposer du temps nécessaire pour calibrer leurs récepteurs de monnaie avant la mise en
circulation des nouvelles pièces. »
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