La consommation et l`épargne Applications

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PARTIE C : LA CONSOMMATION
Chapitre 1 : La consommation et l’épargne
Applications
-1-
La consommation et l’épargne
Application 1 : Pourquoi ?
Moins de produits traditionnels : Dès les années 1960, les ménages ont tendance à
diminuer leur demande de produits « traditionnels », relativement bon marché (...).
Avec l’urbanisation, les modes de vie de plus en plus sédentaires réduisent les
besoins en produits traditionnels à forte valeur nutritive. Pour le pain, dont le prix
progresse plus vite que la moyenne des aliments, la consommation par habitant
diminue de 1,4 % par an en moyenne depuis 1960. Les pommes de terre, de moins
en moins achetées fraîches, sont plus souvent dans l’assiette du consommateur
sous forme transformée. Plusieurs facteurs conduisent à limiter le temps de
préparation des repas et à favoriser la consommation de produits élaborés : l’activité
féminine se développe, les trajets domicile-travail s’allongent, le temps consacré aux
activités de loisirs s’accroît, le pouvoir d’achat augmente. La consommation par
habitant de plats cuisinés augmente de 5,5% par an en moyenne de 1960 à 1980,
puis de 5 % de 1980 à 2001.
source : INSEE première n°846
1
Travail à faire :
1. Expliquer ce que l’auteur comprend par « produits traditionnels ».
2. Relever les arguments qui provoquent la diminution de la demande des produits
dits traditionnels.
3. Discuter brièvement sur votre propre consommation de produits traditionnels et
trouver des produits de substitution.
1
http://www.educnet.education.fr/insee/cons/pourquoi/pourqsocio.htm
-2-
La consommation et l’épargne
Application 2
L’épargne des ménages
L’épargne est la partie du revenu
disponible qui n’est pas consommée et qui
est conservée pour une autre utilisation.
[…] Un ménage peut créer de l’épargne en
maintenant ses dépenses en dessous de son
revenu disponible ou, si leurs ressources
augmentent en s’abstenant d’accroître les
dépenses […].
Les particuliers épargnent pour des motifs
rès variables. […] Beaucoup de particuliers
constituent et conservent une épargne pour
se prémunir contre out risque de dépense
imprévue (maladie) ou contre une
diminution brusque de leurs ressources.
[…] Un ménage peut aussi accumuler de
l’épargne en vue de faire, dans un délai plus
ou moins long une dépense trop importante
pour pouvoir être faite immédiatement. […]
Un particulier peut épargner pendant le
temps de son activité une partie de son
revenu
et
placer
les
sommes
correspondantes : l’achat d’un logement ou
d’une terre lui procureront au moment de sa
retraite un revenu complémentaire […] Il
peut aussi protéger son argent en le plaçant
pour se garantir contre l’érosion monétaire
[…].
Groupe de professeurs d’économie et gestion pour le compte du
CETELEM, Tertiaire, n°82, mai-juin1998.
dans: Anne-Marie BOUVIER, Maurice Gabillet, Dominique LAFLEUR, Économie, Première STT, Nathan, 2000.
Travail à faire :
1. Définir l’épargne.
2. Pourquoi peut-on dire que l’épargne relève d’un choix ?
3. Quels sont les motifs de l’épargne évoqués dans le texte ? Citer d’autres raisons
qui poussent à épargner.
-3-
La consommation et l’épargne
Application 3
Document 1
Document 2
Répartition des dépenses de
consom m ation au Luxem bourg en 2005
A côté des dépenses de consommation,
les taux d'équipement des ménages en
biens
7%
sont
souvent
censés
donner des indications sur le niveau de vie
0%
8%
8%
durables
10%
11%
4%
2%
atteint. On voit ainsi que le pourcentage
de ménages disposant d'au moins une
voiture passe de 55.1% en 1970 à 78,8%
19%
22%
1%
8%
en 2001. Le meilleur indicateur, pour juger
des progrès réalisés ou pour mettre en
lumière des différences entre catégories
socio-économiques a trait à la possession
Prod. alim., boiss. non-alc.
Boiss. Alc., tabacs, stupéfiants
Art. d'habill. et art. chauss.
Logement, eau, élec., gaz et autres combust.
d'un lave-vaisselle. Si aujourd'hui les deux
tiers des ménages en sont équipés, moins
de 5% l'étaient trente ans plus tôt.
Ameublement, équipt. du mén. de entretien maison
Santé
Transports
Taux d'équipement des ménages en biens durables au
Luxembourg (en %)
Communications
1970
2001
Machine à laver
78.7
93.3
Frigo
85.6
97.7
Lave-vaisselle
4.3
65.0
Voiture
55.1
78.7
Loisirs et culture
Enseignement
Horesca
Autres biens et services
Source: STATEC
http://www.portrait.public.lu/fr/conditions_sociales/vie/index.html
Travail à faire :
1. Dégager les différences entre les deux types de documents.
2. Le poste « Loisirs et culture » n’existait pas au début du siècle dernier. Expliquer
son apparition.
3. Rappeler ce que signifier « le taux d’équipement ».
4. Selon l’article, quelle est son utilité ?
5. Que signifient les taux de 97,7 % pour le frigo et le 65,0 % pour le lave vaisselle.
Commenter la consommation future de ces biens d’équipement.
6. Trouver d’autres biens durables pour lesquels le taux d’équipement est proche de
la saturation.
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La consommation et l’épargne
Application 4
Document 1
Document 2
Document 3
http://www.kredietservice.be/fr.html
http://www.hifi.lu
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La consommation et l’épargne
Document 4
www.athome.lu
Travail à faire :
Document 1 :
1. Définir revenu disponible
2. Sachant que le taux d’endettement mensuel moyen indique le rapport entre le
montant dû au titre des différents emprunts et le revenu disponible du ménage,
analyser et commenter le tableau.
Documents 1-4 :
1. Relever les différentes sources de financement à disposition des ménages
désirant s’endetter.
2. Quels en sont les avantages et les risques liés aux différents types de
financement.
Questions supplémentaires :
1. Aller sur internet et trouver un simulateur de prêts.
2. Calculer la mensualité de remboursement pour les deux maisons (doc.4) au taux
actuellement en vigueur. Durées de remboursement : p.ex. 20, 25, et 30 ans.
-6-
La consommation et l’épargne
Application 5
En
vous
référant
au
document
« Guide
de
la
bourse »
sur
CD-Rom
(Guide_de_la_Bourse[1].pdf) remplir le tableau suivant en mettant des croix aux
endroits appropriés :
Type d’investissement
Liquidité
Niveau
de Volatilité
risque
-
+
-
+
-
+
Compte d’épargne
Actions Microsoft
Assurance-vie
Obligation étatique (BEI 4%, 5 ans)
Compte courant
Fonds actions
Obligation émetteur privé
(Deutsche Telekom 7%, 10 ans)
Fonds monétaire
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La consommation et l’épargne
Application 6
Document 1 : Le taux d’endettement des ménages en France2
Document 2 : Le surendettement en France
2
A. Deshayes, M. Narcy, A. Talon-Hallard, A. Vallée, Sciences économiques et socials – Travaux pratiques,
édition 2006, Nathan, 2006, Paris.
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La consommation et l’épargne
Travail à faire :
Document 1 :
1. Décrire brièvement la situation des ménages en 2000.
2. Commenter l’évolution de l’endettement des ménages depuis 1994.
Document 2 :
1. Définir le surendettement.
2. Relever l’avantage de la loi Borloo pour les ménages surendettés.
3. Calculer l’accroissement (en chiffres absolus et relatifs) du nombre de dossiers de
surendettement entre 1990 et 2004.
-9-
- 10 -
PARTIE C : LA CONSOMMATION
Chapitre 2 : Le marketing
Applications
- 11 -
Le marketing
Application 1 :
Cas pratique de stratégie d’entreprise3
Une analyse SWOT menée par les responsables de «Sources Rosport S.A.» a
permis de dégager les éléments suivants :
1. Situation économique qui est en train de se dégrader au Luxembourg.
2. Le segment des eaux plates est largement dominé par les eaux françaises.
3. Jusqu’en 1993, «Sources Rosport S.A.» a commercialisé un seul produit.
4. Forte notoriété de la marque Rosport.
5. Accès à une nouvelle source par Rosport S.A..
6. Les consommateurs de Badoit et de San Pellegrino considèrent Rosport Medium
comme «vieillot».
7. Consommation des eaux minérales au Luxembourg par tête d’habitant croissante.
8. Positionnement haut de gamme dans le segment de prix supérieur pour VIVA.
9. Emergence de nouvelles eaux étrangères sur le marché.
10. Au Luxembourg , la population résidente continue à croître.
Travail à faire :
Reclasser, de manière systématique, les observations ci-dessus suivant les critères
de l’analyse SWOT.
3
Extrait Examen de fin d’études secondaires techniques 2004, section CG.
- 12 -
Le marketing
Application 2
Le retour gagnant de Lacoste4
Lacoste a failli ne pas s’en relever. Quelque soixante-dix ans après son
invention, la célèbre chemise était certes restée à la mode ... mais surtout auprès
des jeunes des banlieues difficiles. « L’appropriation de la marque par les jeunes des
banlieues a provoqué une perte de crédibilité vis-à-vis de son cœur de cible : les
bourgeois chic et les jeunes cadres », analyse Pierre-François Le Louët, directeur
général du bureau de style Nelly Rodi. Et s’il n’y avait que les banlieues ! Une autre
plaie affecte la marque : la contrefaçon5. « La chemise Lacoste a enregistré son
crocodile dès 1981 en Chine et attaque systématiquement les contrefacteurs »,
souligne Guy Latourrette, le PDG de Devanlay, l’entreprise qui fabrique les
vêtements Lacoste, « mais une centaine de faux logos sont encore en circulation ». Il
y avait de quoi ruiner le modèle. Cependant, la prise de conscience de cette situation
a provoqué un déclic. « Cela a eu l’avantage de réveiller la marque », commente le
PDG de Devanlay. Depuis peu, Lacoste remonte ainsi au filet au prix de
changements stratégiques.
Défilé à New York
Le crocodile conservait de nombreux atouts : une tradition de qualité, un logo
inoubliable et un produit emblématique6 (le polo représente à lui seul 30 % du chiffre
d’affaires).
Remettre Lacoste à la mode est une tâche qui commence sur le terrain de la
création. C’est Christophe Lemaire, 39 ans, directeur artistique venu de chez
Christian Lacroix, qui a cette mission. « C’est un défi formidable d’injecter du style
chez Lacoste », commente-t-il. « Il faut intégrer les valeurs fondamentales de la griffe
dans un langage contemporain ». Le dernier coup des créatifs remonte à la rentrée.
Lacoste a défilé à New York. Sur le podium, exit le look classique, place aux polos
piqués Stretch, mélange de coton et d’élasthanne. Quant aux teintes, il y a
cinquante-cinq coloris par saison.
Renouveler la gamme, c’est bien, l’élargir c’est mieux, surtout lorsqu’il s’agit de
féminiser la marque, une autre priorité. L’accent est donc mis sur les accessoires
(même si les vêtements représentent encore 75 % de l’activité). Les collections de
lunettes, de montres, de maroquinerie (avec le partenaire Samsonite) et surtout de
parfums font l’objet de nouveaux efforts.
Logo lifté
Le crocodile deviendrait-il une marque de mode et non plus de sport ? « C’est une
évolution, pas une révolution », assure Philippe Lacoste, petit-fils du fondateur et
directeur des relations extérieures de La Chemise Lacoste, le titulaire de la marque.
« Pour répondre aux attentes des consommateurs, il faut évoluer en harmonie avec
les origines de la marque ». « Nous restons une marque de sportswear haut de
gamme et élégante qui exploite le sport avec une ligne dédiée au tennis, au golf et
4
Extrait Examen de fin d’études secondaires techniques septembre 2005, section CG.
5
Objet qui est l’imitation ou la reproduction frauduleuse d’un autre.
6
Signe conventionnel à valeur symbolique.
- 13 -
Le marketing
au polo », précise Guy Latourrette. La preuve : le lancement de la ligne Club, plus
raffinée et... plus chère. Pour parachever cet effort sur les produits, le logo a été
discrètement relooké, pour la troisième fois en plus de quarante ans.
Deuxième axe de réorganisation, les magasins. « La marque avait une présence très
forte mais une visibilité réduite », rappelle Alain Spriet, responsable de la distribution
chez Devanlay. L’architecte Patrick Rubin et le designer Christophe Pillet ont refait
les boutiques avec des formes rondes en laqué blanc. D’ici à la fin de l’année, une
petite moitié des 784 magasins en aura bénéficié. Le lifting est cher : 1 500 euros le
mètre carré. Mais il est rentable. Le chiffre d’affaires par mètre carré a bondi de 40
% en moyenne, affirme-t-on chez Devanlay. En parallèle, le nombre de points de
vente diminue. Il n’y en aura plus que 1 100 en France au lieu de 1 700.
Mais Lacoste s’installe dans les endroits les plus chic, comme la 5e Avenue à New
York. Lacoste accélère en effet à l’international, et singulièrement aux Etats-Unis.
Devanlay y a repris la distribution de la marque en 1999. « Nous sommes partis de
rien et les Etats-Unis sont devenus notre marché numéro un », se réjouit Guy
Latourrette. Avec 22 magasins, le pays génère 30 % des ventes mondiales, soit 2,5 à
3 millions de pièces vendues par an.
« Nous avons notre propre légende, nous
n’avons pas besoin d’en inventer une », sourit Guy Latourrette. « Nous jouons sur
l’authenticité et la distribution sélective. Notre positionnement prix est très
supérieur ».
Jean-Noël Kapferer, professeur de marketing à HEC et spécialiste des marques,
apprécie : « Le point fort de Lacoste est son authenticité. Même si le passé n’est pas
gage de durée, il donne une force intérieure et une légitimité supérieure ».
L’ensemble de ces efforts se traduit dans les chiffres. Le groupe Devanlay table sur
une croissance de 30 % de ses ventes pour la prochaine saison d’hiver. Quant au
chiffre d’affaires, il va franchir la barre des 660 millions d’euros en 2004.
Julia DION, pour le FIGARO Entreprise, 13 décembre 2004
1. A travers l’analyse du texte, dégager au moins une force, une faiblesse, une
opportunité et une menace pour l’entreprise Lacoste.
2. En matière de ciblage, quelle est la stratégie Marketing pratiquée par l’entreprise
Lacoste ? Donner un exemple concret !
3. Quelle est la nouvelle politique de produit poursuivie par l’entreprise Lacoste ?
4. Indiquer
pour
chacun
des
niveaux
d’analyse
suivants,
qui
sont :
le
positionnement, la politique de prix et la politique de distribution, la stratégie
poursuivie par Lacoste.
5. Est-ce que la stratégie Marketing-Mix de l’entreprise Lacoste vous paraît-elle
cohérente ?
- 14 -
Le marketing
Application 3
Luxair refait ses gammes7
Mise à jour: 27/09/2007 17:42:47
Etape attendue du repositionnement de Luxair: la compagnie dévoile sa
nouvelle stratégie tarifaire.
Marc Fassone
Déficit de l'activité de transport aérien, image dégradée d'une
compagnie vieillotte et trop chère: autant de handicaps qu'il fallait
surmonter pour assurer la survie même de la compagnie.
Des obstacles sur lesquels beaucoup s'étaient cassé les dents. Le tandem Marc
Hoffmann - Adrien Ney, respectivement président du conseil d'administration et
administrateur délégué, semble sur le chemin de la réussite. Luxair va mieux et
devrait obtenir de bons résultats en 2007, déclare Marc Hoffmann.
Depuis le début de l'année, en application du plan «Building a new airlines» nous
avons déjà assisté à une refonte de la flotte – des Bombardiers Q-400 aux capacités
mieux adaptés aux dessertes de la compagnie et à consommation réduite ont
remplacé les Embraer –, et à une refonte des destinations. L'Allemagne et l'Europe
de l'Est sont actuellement des cibles privilégiées.
Les pertes de l'activité «airline» ont ainsi été réduites de moitié et l'équilibre
opérationnel devrait être atteint en 2007. De même, le logo de la compagnie – acte
symbolique – a été revu et l'offre de service améliorée. Il ne manquait plus que la
refonte de la tarification, dans un sens de simplification. C'est chose faite. La
nouvelle tarification a comme ambition tout à la fois de fidéliser la traditionnelle
clientèle des voyageurs d'affaires tout en séduisant la clientèle des voyageurs
d'agréments.
Pour les premiers, Luxair met l'accent sur la flexibilité en terme d'horaires, de temps
d'embarquements et de services. Pour les seconds, c'est la carte des prix, atout
majeur, que joue Luxair. La compagnie offre depuis le 24 septembre – pour des
départs après le 28 octobre – toutes ses destinations pour un prix unique de 169
euros (99 euros pour Paris, dont la fréquentation a baissé de 40% depuis l'arrivée du
TGV, et 157 euros pour Londres). C'est le tarif Primo.
La carte Primo
Un effort de taille puisque 140.000 sièges par an seront proposés à ce tarif, soit le
quart des billets disponibles. Seule contrainte: réserver tôt afin de s'assurer du
meilleur choix et de la meilleure disponibilité. Et c'est la le seul point commun avec
les compagnies low-cost dont Luxair n'ambitionne pas d'adopter le modèle. Si en
terme de prix, Luxair reste loin de ces low-costs, Marc Hoffmann rappelle qu'il s'agit
7
http://www.le-jeudi.lu
- 15 -
Le marketing
d'un service toutes taxes et tous services compris. Donc pas de mauvaises surprises
avec les taxes d'aéroports et les surcharges de bagages. Et la qualité de service –
sur laquelle la compagnie a encore travaillé – reste celle à laquelle sont habitués les
clients de Luxair.
Le succès sera-t-il au rendez-vous? En 48 heures, 2.065 billets Primo ont trouvé
preneurs. Les destinations les plus recherchées étaient Porto, Nice, Londres,
Barcelone, Rome et Vienne. Désormais, la structure tarifaire de Luxair comprend
quatre catégories (voir ci-contre). Chaque catégorie a ses règles et répond à des
besoins spécifiques, le critère de sélection résidant dans la flexibilité du billet. Nec
plus ultra, tous ces tarifs pourront se combiner. Les clients pourront se faire un avis
sur les sites de Luxair et de Luxair Tours qui seront revus dans ce sens pour la mioctobre. Si le service reste donc l'élément différenciateur fort pour Luxair, l'aéroport
du Findel occupe aussi une place centrale dans la stratégie de la compagnie. Marc
Hoffmann attend avec impatience l'ouverture de la nouvelle aérogare au printemps
prochain qui permettra d'offrir un accueil et une assistance impeccables au passager.
Sans se masquer que cette ouverture sera synonyme de concurrence accrue.
Il nous faudra investir et accroître notre compétitivité, conclut-il.
1. Identifier les faiblesses de Luxair.
2. Analyser et expliquer la stratégie adoptée et les mesures prises (selon les 4 P)
par Luxair lors de la réalisation de son repositionnement.
3. Comment se différencie Luxair par rapport aux compagnies low-cost ?
- 16 -
Le marketing
Application 4
Source : A-M BOUVIER, M. GABILLET, D. LAFLEUR, Economie, Première STT, Nathan,Paris,2000.
1. Quelles sont les trois grandes familles de produits que l’on peut trouver dans les
hypermarchés ? Caractérisez-les.
2. Peut-on déterminer avec précision comment ces familles de produits se partagent
le marché ? Justifier votre réponse.
3. Quel est le principe du hard-discount ?
4. Le hard-discount existe-t-il sur un autre créneau que les produits alimentairesentretien-hygiène ? Justifier votre réponse.
- 17 -
Le marketing
Application 5
Detailhändler schielen auf Tesco
(…) Rund ein Dutzend professionelle Shopper sind an diesem Vormittag [im Supermarkt
Tesco] unterwegs. Auf den kleinen Bildschirmen, die an den speziellen Einkaufswagen
montiert sind, erscheinen jeweils die noch fehlenden Artikel sowie der Name des OnlineKunden. (...) Neben dem breiten Eingangsbereich reihen sich zur Linken nicht weniger als 43
Kassen aneinander. Auf großen Schildern liest man: „Wenn mehr als ein Kunde vor Ihnen an
der Kasse steht, öffnen wir eine zusätzliche – bis alle geöffnet sind.“ Oder gleich daneben, für
alle, die ihre Ware bereits aufs Förderband gelegt haben: „Etwas vergessen? Wir holen es für
Sie.“ (...)
Unter dem seit 1997 amtierenden Konzernchef Sir Terry Leahy hat Tesco nicht nur Aldi und
Lidl abgewehrt, sondern auch Sainsbury’s überholt und gleich abgehängt. Der Konzern
kontrolliert heute mit 1250 Läden fast 30 Prozent des englischen Lebensmittelmarktes. Um
die Führungsposition zu behaupten, feilt das Management ständig daran, die Kunden davon
abzuhalten, bei der Konkurrenz „zu vagabundieren“, wie es Branchenexperten nennen. (...)
Derzeit tüftelt Tesco vor allem mit technischen Innovationen. Versuchsweise sind in einigen
Läden Self-Scanning-Stationen in Betrieb, an denen die Kunden ihre Ware gleich selber
einlesen können – oder müssen. Künftig sollen auf allen Produkten elektronische
Funketiketten kleben. Dann braucht man mit dem vollen Einkaufswagen nur noch durch einen
Bogen zu fahren, und der Gesamtpreis wird sofort angezeigt. In der schönen neuen
Shoppingwelt soll es auch flexible Preise geben. Tesco schwebt nämlich vor, dass der gleiche
Artikel schon bald unterschiedlich viel kostet – je nach Tageszeit und abhängig davon, ob
neben der Filiale ein Discounter steht oder ob die Kundschaft eher zahlungskräftig ist.
Quelle: Meier, Daniel, London, in Schweitzer Tagesanzeiger, 19. Juli 2005
Travail à faire :
Analyser le texte en détail et expliquer la stratégie de marketing adoptée par Tesco.
Remarque : intégrer dans l’argumentaire le/les concurrent/s, les parts de marché, les
stratégies actuelles, futures, les innovations technologiques,…conclure que la
concurrence ne passe pas seulement par les prix...
- 18 -
Le marketing
Application 6
Eco News
De Numm ass Geld wäert
All Lëtzebuerger weess waat en Bic ass, oder och eng Gilette,aus dem
einfachen Grond well mier an éisen deeglechen Sprochgebrauch ganz einfach
den Markennumm iwwerholl hunn, fir daat ze bezeechnen waat déi Däitsch
en Kugelschreiber,oder aanerersäits d’Franzousen eng lame de rasoir
nennen: An esou Marken sinn och dann richteg eppes wert. Virun Bic an
Gillette steet jo selbstverständlech Cola, déi allerdéngs kommen am
Weltranking just op déi 4.Plaatz, hanner 3 aneren Amerikaner, an zwar
Google, General Electric an Microsoft, der Internetfirma hieren Numm eleng
ass 66.4 Milliarden Dollar wert. Iwwerhaapt sinn ënner den 10 éischten
Weltmarken 8 Amerikaner, just China Mobile op der 5ter, an Toyota op der
9ter Plaz quetschten sech nach tëschend Marlboro, Wal mart, Citibank, IBM
an McDonalds. D’Hamburger sinn ëmmerhin nach 33 Milliarden wert. An der
Moyenne steet den Numm fir 2/3 vum Gesamtwert vun enger Entreprise, bei
McDonalds déi en riesegen Immobilienpark hunn ass et wuel en bësschen
manner, bei enger vun den bekanntesten europäeschen Marken sinn et
schätzungsweiss 99%. Et handelt sech em Red Bull déi mat knapp 11
Milliarden Euro bewert gëtt.
http://www.rtl.lu/news/econews/
- 19 -
Le marketing
Application 7
Noter par une croix si les affirmations suivantes sont vraies ou fausses.
Si l’affirmation est fausse, redressez-la !
Vrai
Faux
Mercatique et publicité sont des synonymes.
_______________________________________________________
_______________________________________________________
La cible est un concurrent que l’entreprise désire éliminer de son
marché.
_______________________________________________________
_______________________________________________________
« Luxlait Funny Drink » est une marque.
_______________________________________________________
_______________________________________________________
La profondeur d’une gamme est le nombre de produits différents à
l’intérieur de chaque ligne.
_______________________________________________________
_______________________________________________________
- 20 -
PARTIE D : MACROECONOMIE
Chapitre 1 : La monnaie
Applications
- 21 -
La monnaie
Application 1
La BCE, le SEBC et l'Eurosystème8
convergence.
Les
autres
États
membres de l'UE souhaitant adopter
l'euro devront remplir préalablement
les mêmes exigences. Le respect de
ces critères économiques et juridiques
est la condition préalable d’une
participation
réussie
à
l'Union
économique et monétaire.
La Banque centrale
européenne
L'Eurotower, à Francfort
(Allemagne), siège de la BCE
Depuis le 1er janvier 1999, la Banque
centrale européenne (BCE) est
responsable de la mise en œuvre de la
politique monétaire dans la zone euro la deuxième économie mondiale après
les États-Unis.
La zone euro a vu le jour en janvier
1999 lorsque les banques centrales
nationales de onze États membres de
l’Union européenne (UE) ont transféré
à la BCE leurs compétences en
matière monétaire. En 2001, la Grèce
a adhéré à la zone euro et en 2007, la
Slovénie est devenue le treizième pays
participant. La création de la zone euro
et
d’une
nouvelle
institution
supranationale - la BCE - a constitué
une étape importante du long et
difficile
processus
d’intégration
européenne.
Pour adhérer à la zone euro, les treize
pays ont dû satisfaire à des critères de
Le traité instituant la Communauté
européenne et les statuts du Système
européen de banques centrales et de
la Banque centrale européenne
constituent le fondement juridique de la
politique monétaire unique. En vertu
des statuts, la BCE et le Système
européen de banques centrales
(SEBC) ont été institués le 1er juin
1998. La BCE est placée au cœur de
l’Eurosystème
et
du
SEBC.
Conjointement, la BCE et les banques
centrales nationales accomplissent les
missions qui leur ont été conférées. La
BCE, en vertu du droit public
international, est dotée de la
personnalité juridique.
L'Eurotower : vue de nuit
8
http://www.ecb.int/ecb/orga/escb/html/index.fr.html
- 22 -
La monnaie
Le Système européen de banques centrales
Le SEBC est composé de la BCE et des banques centrales nationales (BCN) de tous
les États membres de l’UE (article 107, paragraphe 1, du traité), qu’ils aient ou non
adopté l’euro.
L’Eurosystème
Il comprend la BCE et les BCN des pays ayant adopté l’euro. L’Eurosystème
coexistera avec le SEBC tant qu’il y aura des États membres de l’UE ne faisant pas
partie de la zone euro.
La zone euro
Elle regroupe les pays de l’UE ayant adopté l’euro.
Travail à faire :
1. Distinguer entre BCE, SEBC, et Eurosystème.
2. Consulter le site internet www.ecb.int et trouver quel est l’objectif central de
l’Eurosystème.
- 23 -
La monnaie
Application 2
Source : S. Baron, F. Larchevêque, C. Nava, Économie, Terminale STG, Hachette Technique, 2006, Paris.
- 24 -
La monnaie
Application 3
Supposons que :
o la masse monétaire, sous forme de monnaie fiduciaire soit de 2.000 € ;
o le coefficient de réserve (r) imposé aux banques est de 2 % ;
o il y a absence de thésaurisation.
a. Dresser le bilan de la banque (à laquelle le premier dépôt a lieu) après l’octroi du
premier prêt.
b. Est-ce que le fait de retirer de l’argent sur un compte de dépôt à vue bancaire a
une influence sur la masse monétaire ? Argumenter.
c. Quelle est la masse de monnaie scripturale qui peut être créée sur base du dépôt
initial de 2000 € ? Quel est donc le multiplicateur des dépôts dans cet exemple ?
d. Supposons que r augmente, respectivement diminue. Quel sera l’effet sur le
multiplicateur ? Présenter un calcul selon votre choix.
- 25 -
La monnaie
Application 4
Inflation : le retour ?
par Christian Chavagneux.
Le risque est aujourd'hui faible de renouer avec l'économie inflationniste des années
70.
Faut-il craindre le retour d'une forte inflation au niveau mondial, comme dans les
années 70 ? Les similitudes entre la situation actuelle et celle qui prévalait alors sont
impressionnantes, mais ne suffisent pas à répondre positivement à la question9.
Listons d'abord les similitudes : dans les deux cas, on observe un niveau
extrêmement faible des taux d'intérêt réels (hors inflation) à long terme. Ils ont été
proches de zéro par deux fois sur les derniers quarante ans : au début des années
70 et maintenant. On peut donc emprunter pour pas cher, et les ménages des pays
riches ne s'en sont pas privés, d'où une vive progression de leur taux d'endettement.
En cas de chute de la croissance, la tentation sera forte, pour les décideurs publics,
de laisser filer les prix afin de dévaloriser les dettes des ménages et éviter qu'ils
plongent dans un surendettement aggravant la récession. Autre similitude : la volonté
de nombreux pays, en Asie aujourd'hui, en Europe au début des années 70,
d'empêcher toute appréciation de leur monnaie face à un dollar déclinant. D'où
d'importants achats de dollars pour en soutenir le cours, et la mise en circulation
dans l'économie mondiale d'une masse considérable de liquidités dont le niveau est
le plus élevé depuis quinze ans.
Voir graphique.
L'augmentation importante des prix des matières premières à partir du début des
années 70 avait nourri les tensions inflationnistes. En sera-t-il de même aujourd'hui
9
(1) 75e rapport annuel, Banque des règlements internationaux+ (BRI), juin 2005, www.bis.org
- 26 -
La monnaie
avec un prix du pétrole qui ne cesse de grimper ? Rappelons-nous également que la
fin des années 60 était marquée par une bulle immobilière comme aujourd'hui...
Autre point de convergence : les déficits publics des pays riches. Ceux-ci sont bien
au-dessus de leur niveau moyen des vingt-cinq dernières années, comme ce fut le
cas à partir du début des années 70. Autre raison pour les gouvernements de vouloir
laisser filer les prix pour dévaloriser leurs dettes.
Prix sous surveillance
L'histoire repasserait-elle les plats ? A priori, non. Le consensus en faveur de
l'inflation d'il y a quarante ans a disparu : les banques centrales veillent sur les prix
bien plus qu'hier. Au pire, si l'inflation repartait, elles agiraient plus vite et plus fort en
augmentant les taux d'intérêt. Elles n'auront sans doute pas à le faire car les prix
sont très sages. L'inflation est faible (autour de 2 % en Europe, 3 % aux Etats-Unis).
En outre, la variabilité des prix a fortement diminué : les écarts d'un mois sur l'autre
pouvaient être de 1 point de pourcentage au début des années 80 dans les pays
riches, ils sont maintenant de l'ordre de 0,2 point ; en 2004, l'inflation hors énergie de
ces pays variait de 0 % à 3 %, elle allait de 4 % à 12 % au début des années 80.
Cette stabilité devrait durer. C'est ce que pensent les marchés financiers : les taux
d'intérêt à long terme, qui intègrent leurs anticipations d'inflation, restent bas. Avec
raison. Les conséquences d'une augmentation des prix du pétrole sont bien plus
faibles aujourd'hui, du fait de la baisse de son rôle dans le fonctionnement des
économies développées. La mondialisation attise la concurrence et les pays
émergents amènent sur le marché des produits fabriqués à faible coût. Enfin, le
niveau élevé du chômage européen et la perte d'influence plus générale des
syndicats ont fortement diminué les pressions à la hausse sur les salaires, et donc
sur les prix... mais aussi sur la demande, la croissance et l'emploi.
Source : Alternatives économiques, n° 239 (09/2005)
- 27 -
La monnaie
Travail à faire :
1. Identifier et expliquer les similitudes économiques entre les années ’70 et
aujourd’hui.
2. Est-ce que l’auteur pense que l’Europe va à nouveau connaître une forte
inflation ? Justifier.
3. Qu’en est-il aujourd’hui ? Trouver le taux d’inflation actuel et commenter
l’évolution entre le moment de la rédaction de l’article et aujourd’hui.
4. Est-ce que le taux d’intérêt a augmenté ou est descendu entre temps ? Expliquer.
- 28 -
La monnaie
Application 5
Tensions sur les prix de l'alimentation
Que ce soit au Luxembourg ou dans
l'ensemble de la zone euro, les prix des
produits alimentaires montrent une tendance à
l'accélération depuis 2006.
Ces produits, de consommation courante, sont
très
représentatifs
dans
l'esprit
des
consommateurs de ce que l'on appelle le
"panier de la ménagère", bien que ce dernier
comporte en fait de nombreux autres postes
(les produits alimentaires, hors boissons
alcoolisées et tabac, ne comptent que pour
15%
environ
dans
le
budget
du
consommateur-type de la zone euro).
Plusieurs phénomènes expliquent, ou sont
susceptibles d'expliquer, ce regain d'inflation
au niveau des produits alimentaires.
Tout d'abord, la conjoncture économique, en
nette
amélioration
depuis
2006,
qui
s'accompagne d'une progression de l'emploi.
Cette amélioration pousse naturellement la
consommation et renforce ainsi le pouvoir de
fixation des prix des commerçants.
Deuxièmement, certaines productions ont pâti
de mauvaises récoltes. La production mondiale
de céréales a reculé sur deux années
consécutives (2005 et 2006, source: Food and
Agriculture Organization). Les cours des
produits céréaliers s'en sont largement
ressentis et ont poussé à la hausse plusieurs
biens
de
consommation
alimentaires
(particulièrement ceux élaborés à partir de
farine panifiable). Le cours mondial de la
pomme de terre s'est également emballé en
2006, d'une part sous l'effet d'une mauvaise
récolte liée à la sécheresse et d'autre part à
cause du renforcement de la demande. La
Chine par exemple montre un appétit croissant
pour cet aliment: elle en est devenue le
premier producteur mondial depuis 1993, mais
elle importe aujourd'hui les deux tiers de sa
consommation du tubercule.
Troisième phénomène, le développement des
biocarburants, qui tire les prix de certaines
productions céréalières et oléagineuses vers le
haut. La hausse des prix pétroliers depuis
2003 a largement soutenu l'orientation vers les
biocarburants, devenus plus rentables. Il s'agit
d'un changement important: si la hausse du
pétrole s'est toujours répercutée indirectement
sur les prix des autres produits (via les coûts
de transports ou via la consommation
d'énergie nécessaire à la production), elle va
maintenant se répercuter de manière directe
sur les prix de certains produits alimentaires de
base, étant donné qu'une concurrence directe
s'est établie entre deux sources d'énergie,
l'une d'origine fossile, l'autre d'origine agricole.
Le Luxembourg
moyenne
au-dessus
de
la
De 2001 à 2006, les prix des produits
alimentaires ont augmenté plus rapidement au
Luxembourg (2.8% par an) que dans la zone
euro (2.2%). Le différentiel est particulièrement
marqué sur cette période pour les postes "Pain
et céréales" (2.9% par an au Luxembourg
contre 2.1% dans la zone euro), "Lait,
fromages et oeufs" (2.5% contre 1.8%),
"Fruits" (3.8% contre 3.2%), "Légumes" (3.8%
contre 2.9%), " Sucre, confitures, miel, sirops,
chocolat et confiserie" (2.6% contre 1.8%) et
"Boissons non alcoolisées" (1.8% contre
1.1%). Parmi les trois pays voisins du
Luxembourg, la Belgique connaît l'inflation
"alimentaire" la plus forte (2.4% par an de
2001 à 2006), suivie par la France (2.1%) et
l'Allemagne, loin derrière avec seulement 1.2%
10
par an.
Travail à faire :
1. Rappeler la définition de l’inflation.
2. Est-ce que l’on peut affirmer qu’une
hausse
des
alimentaires
prix
des
produits
provoque
une
inflation ?
3. Citer et expliquer en détail les
raisons
qui
l’augmentation
ont
des
induites
prix
de
l’alimentation.
10
http://www.statistiques.public.lu/fr/publications/con
joncture/conjonctureFlash/2007/06_07_conjflash/0
6_07_conjflash.pdf
- 29 -
La zone euro
Quinze États membres de l'Union européenne utilisent l'euro comme
monnaie :
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
•
Belgique
Allemagne
Irlande
Grèce
Espagne
France
Italie
Chypre
Luxembourg
Malte
Pays-Bas
Autriche
Portugal
Slovénie
Finlande
Pays ne participant pas à la zone euro :
la Bulgarie, la République tchèque, le Danemark, l'Estonie, la Lettonie, la Lituanie, la
Hongrie, la Pologne, la Roumanie, la Slovaquie, la Suède et le Royaume-Uni sont membres
de l'UE, mais n'utilisent pas à l'heure actuelle la monnaie unique européenne.
- 30 -
PARTIE D : MACROECONOMIE
Chapitre 2 : La comptabilité nationale
Applications
- 31 -
La comptabilité nationale
Application 1
Le PIB, mesure de la richesse ?
[…] Ainsi, une même activité peut être produite dans un cadre monétaire ou de
manière gratuite, dans la famille, avec des amis ou dans le cadre du bénévolat
associatif. Passer l'aspirateur chez soi ne change pas le PIB, alors que payer une
femme de ménage pour le faire l'accroît ; même chose quand on aide un voisin à
réparer sa voiture ou à installer un logiciel au lieu de faire appel à des
professionnels. Comme le fait remarquer Jean-Paul Piriou « le PIB baisse lorsque
Monsieur épouse sa femme de ménage, ou Madame son chauffeur ». […]
Source : Alternatives économiques Hors série, n° 05 6 (04/2003)
Question :
Expliquer la phrase soulignée.
- 32 -
La comptabilité nationale
Application 2
Ce hyperlink mêne vers une page web qui contient une série d’exercices
intéressants :
http://www.ac-nice.fr/ses/premiere/compattd/index.htm
Les exercices sont principalement de type vrai/faux et QCM. Ils sont tous interactifs,
auto correcteurs et d’une vraie plus-value pédagogique, parce qu’elles indiquent non
seulement la solution mais également la raison pour laquelle la solution est correcte
ou non. Ainsi les exercices peuvent être travaillés en classe ou à domicile.
Remarque : le site contient également de la théorie.
Voici un screenshot :
Voici le lien vers d’autres sujets économiques (comptabilité nationale, financement
de l’économie, socialisation et culture, fonctionnement du marché,…), accompagné
d’exercices :
http://www.ac-nice.fr/ses/premiere.htm
- 33 -
La comptabilité nationale
Application 3
[…] Cette croissance exponentielle de la population, de l'économie, et de tous les
effets négatifs qu'elles entraînent, ne sont-elles pas en train de déséquilibrer
irréversiblement la planète sur laquelle nous vivons? Que peut-on faire pour y
remédier si c'est possible et avant qu'il ne soit trop tard.
Car le dilemme est le suivant:
•
•
•
•
La croissance économique est nécessaire dans les pays sous développés du
monde pour éradiquer la pauvreté qui affecte plus des deux tiers de la
population de la planète.
La croissance économique est nécessaire dans les pays développés pour
maintenir des niveaux de vie déjà élevés, pour tous et de manière équitable et
faire progresser le bien-être, notamment compte tenu du vieillissement des
populations.
La croissance économique est nécessaire pour développer les technologies
nouvelles qui permettront l'adaptation aux conditions nouvelles.
Mais la croissance économique est très probablement la cause des
déséquilibres qui se manifestent sur la planète et qui menacent
l'environnement dont dépendent toutes les formes de vie et ce de manière
interdépendante.
Le défi est donc de conjuguer développement économique, croissance de la
population, anticipation du réchauffement climatique, et développement durable en
ce concerne la consommation des ressources naturelles. […]
Source : Macro-économie, http://ratc9435ez.free.fr/economy/main.htm
[…]Croissance du PIB ne rime pas toujours avec développement. La croissance ne
peut pas être infinie car la terre est un système fermé à somme nulle. Si un aspect
gagne, c'est au détriment d'un autre aspect. On ne devrait donc pas parler de
croissance mais de développement et l'économie devrait tendre vers la durabilité
d'un tel développement.
Le développement durable concerne l’accroissement du bien-être des générations
présentes et futures (solidarité intergénérationnelle), en protégeant les stocks de
capital physique, financier, naturel, humain et social de tous les individus (dimension
de solidarité entre riches et pauvres au sein des pays développés et de solidarité
entre les pays du Nord et les pays du Sud) pour qu'ils soient durables. […]
Source : Mesure de l’économie : le PIB et sa critique,
http://ratc9435ez.free.fr/economy/pib&critic.htm
- 34 -
La comptabilité nationale
Travail à faire :
Répartir la classe en groupes. L’accès à internet s’avère indispensable. Les élèves
font une recherche et tâchent d’établir un mind-map autour du sujet « développement
durable ».
Exemple à compléter :
Quelques sites internet intéressants à consulter :
http://www.oecd.org/topic/0,3373,fr_2649_37425_1_1_1_1_37425,00.html
http://europa.eu/scadplus/glossary/sustainable_development_fr.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9veloppement_durable
http://www.sommetjohannesburg.org/
http://www.developpementdurablelejournal.com/
http://www.un.org/french/events/wssd/
…
- 35 -
- 36 -
PARTIE D : MACROECONOMIE
Chapitre 3 : Le revenu d’équilibre
Applications
- 37 -
Le revenu d’équilibre
Application 1
Supposons que :
C0 = 100
c = 0,75
I0 = 100
Travail à faire :
a. Déterminer mathématiquement le revenu national d’équilibre.
b. Déterminer graphiquement le revenu national d’équilibre. (présenter les 2
graphiques)
c. Interpréter la situation dans le cas où Y=1100.
d. Définir et calculer le multiplicateur.
e. Quelle est la variation du revenu national si I augmente de 100 ? Indiquer le
nouveau revenu d’équilibre Y*2.
Application 2
1. Compléter le tableau suivant.
Période
Y
C
1
100
90
2
150
3
180
4
PMC
PmC
PMS
PmS
0,60
0,25
145
0,60
2. En vous basant sur le tableau ci-dessus, quelles sont les conclusions que vous
pouvez en tirer ?
- 38 -
Le revenu d’équilibre
Application 3
Soit une économie fermée régie par les hypothèses keynésiennes sur le marché des
biens et services. On note Y le produit national, C la consommation, S l’épargne, I
l’investissement, c la propension à consommer, s la propension à épargner, et C0 la
consommation incompressible.
-
Le produit national est égal à Y = C + I
-
Le revenu global est égal à R = C + S
-
La fonction de consommation keynésienne s’écrit : C = c Y + C0
-
L’investissement est autonome : I = I0
-
L’épargne est un résidu du revenu, d’où la fonction d’épargne suivante :
S = Y – C = Y – c Y - C0 = Y (1 – c) - C0
La condition d’équilibre sur le marché des biens est I = S
Travail à faire :
a. Représenter sur un graphique le produit d’équilibre Ye à l’intersection des droites
d’épargne et d’investissement :
Faisons l’hypothèse d’une hausse de l’épargne globale, suite par exemple à la
crainte d’une récession, qui inciterait les ménages à former une épargne de
précaution. La fonction d’épargne se déplace à un niveau supérieur S’.
b. Représenter sur le même graphique la nouvelle fonction d’épargne S’ et
commenter le nouvel équilibre obtenu.
Ainsi, l’effet multiplicateur a joué négativement et une hausse de l’épargne s’est
traduite par une baisse du PIB. À l’inverse, ce modèle peut être utilisé pour illustrer
- 39 -
Le revenu d’équilibre
graphiquement l’effet multiplicateur d’une hausse de l’investissement sur le produit
national : dans ce cas la droite d’investissement I’ se déplace vers le haut, et
l’équilibre I’ = S’ se réalise pour un produit d’équilibre supérieur.
c. Représenter sur le même graphique la nouvelle fonction d’investissement I’ et
commenter.
d. Quels sont des facteurs ont pu provoquer un déplacement de I vers I’ ?
- 40 -
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