Mes chères concitoyennes,
Mes chers concitoyens,
Français.es résidant hors de France,
Vous incarnez la diversité de la France
et de ses talents tout en participant
au rayonnement de notre pays à travers
le monde. Mes propositions visent à
enrichir sans cesse les liens entre la
communauté française à l’étranger
et la République en renforçant votre
citoyenneté française vécue hors de
France, à travers une éducation en langue
française accessible partout et une
francophonie valorisée, une République
qui vous accompagne au quotidien avec
des services publics de proximité et
une représentation politique renforcée,
enn une République qui vous protège
dans vos mobilités.
À portée de main, à portée de vote, les 23
avril et 7 mai prochains*, existe un futur
désirable où ces propositions pour
un lien renforcé avec la France vous
permettent de regarder l’avenir avec
conance.
Ce futur désirable, je veux le rendre possible
avec vous et je vous invite à prendre
connaissance de mes propositions.
Faisons battre ensemble le cœur de la
France dans le monde.
Benoît HAMON
* Les 22 avril et 6 mai pour nos compatriotes qui résident sur le continent américain.
Une éducation en langue française
accessible à l’étranger
et une francophonie valorisée
ENGAGEMENT N°1 :
Quels que soient vos parcours personnels, familiaux et professionnels, la langue française est un trait d’union entre
vous et la France à l’image de ces magniques mots d’Albert Camus « Ma patrie, c’est la langue française ». Elle est
la langue de nos communautés à l’étranger, de vos enfants, de vos amitiés et celle de vos foyers. Par cette
langue, vous êtes les dépositaires et les ambassadeurs d’une part de notre histoire commune, de notre identité collective
et de notre culture à travers le monde.
La République, c’est une promesse. C’est la promesse que chacun, quel que soit son milieu d’origine, puisse réussir,
s’émanciper et trouver sa place dans la société. Je veux faire vivre cette promesse républicaine pour nos enfants
à l’étranger en garantissant à tous l’accès à l’éducation en langue française. L’enseignement, c’est préparer
l’avenir des générations futures. Multilingues, mobiles, capables de travailler dans des environnements multiculturels :
nos jeunes sont des atouts pour la France, et font sa force dans le monde d’aujourd’hui.
L’éducation en langue française à l’étranger de la maternelle au secondaire
Contrôler l’évolution des frais de scolarité dans les établissements gérés par l’État français. Je
propose de plafonner les frais de scolarité dans ces établissements au montant maximum des bourses
scolaires. Les conseiller.e.s consulaires verront leurs compétences renforcées avec leur participation accrue
lors de la dénition des enveloppes de bourses scolaires.
Garantir aux familles les plus modestes un accès aux établissements partenaires lors de la mise
en place du conventionnement de ces établissements sur la base de critères nanciers précis. Nous
veillerons à ce que soient imposées des règles strictes de bonne gestion et de bonne gouvernance pour tous les
établissements qui bénécient de nancements directs ou indirects de l’État français.
Donner la priorité d’accès dans les établissements gérés directement par l’État français aux élèves
boursiers sur critères sociaux lorsque plusieurs établissements existent dans une même ville (tout en
préservant l’accès aux enfants déjà scolarisés dans ces établissements). Aucune famille ne devrait être
exclue du système d’enseignement français pour des raisons nancières : c’est un engagement de
justice et d’équité sociale.
Promouvoir les offres éducatives complémentaires grâce au développement des classes bi-langues, des
programmes Français langue maternelle (FLAM) et du Label FrancÉducation tout en veillant aux passerelles
entre ces offres éducatives. Pour cela, nous proposons d’augmenter la dotation pour le développement du
réseau FLAM, et d’accentuer nos efforts diplomatiques de coopération éducative en particulier en Europe. Cela
doit déboucher sur le développement de diplômes et de cursus binationaux — Abibac, Bachibac, Esabac.
Soutenir nancièrement l’enseignement français et la qualité de cet enseignement à l’étranger. Nous
renforcerons les moyens alloués à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) pour que celle-ci
puisse s’acquitter de sa double mission qui est de scolariser les enfants français à l’étranger, et également de
promouvoir le rayonnement de la langue française auprès des enfants des pays de résidence et des enfants des
pays tiers.
Développer les ressources et les supports pédagogiques numériques. Ces outils permettront aux
enseignants de compléter et d’enrichir leurs cours et les activités qu’ils proposent aux élèves. Ils permettront
aux élèves de disposer de matériaux multimédias pour apprendre, s’exercer, réviser en classe comme à la
maison.
Faire converger les contributions aux pensions civiles de l’ensemble des enseignants titulaires détachés
directement ou par l’intermédiaire de l’AEFE dans des établissements homologués par le ministère de l’Éducation
nationale installés à l’étranger.
S’assurer que les besoins des établissements français à l’étranger en effectifs d’enseignants titulaires de
l’Éducation nationale soient pris en compte dans les plans d’ouverture de poste des académies.
Faciliter l’accès à l’enseignement supérieur français et promouvoir
la francophonie
Améliorer l’accès des lycéens et étudiants français à l’étranger aux établissements supérieurs sur
le territoire français.
Tout.e jeune français.e résidant à l’étranger, titulaire ou non d’un baccalauréat français, doit pouvoir intégrer un
premier cycle de l’enseignement supérieur français si elle ou il le souhaite, quels que soient son parcours ou sa
situation sociale. L’étudiant.e recevra une aide nancière, sur la base de critères sociaux, pour son installation
en France. La suite de la scolarité des étudiant.e.s éligibles à ce dispositif sera assurée via des bourses sur
critères sociaux ou le nouveau dispositif de revenu universel d’existence.
Créer un Erasmus francophone. Sur le modèle du dispositif européen Erasmus, je développerai un Erasmus
francophone an de permettre un échange entres les établissements francophones. En développant les échanges
entre les jeunes générations, l’espace francophone confortera sa place dans le monde.
Défendre la francophonie. Parce que partager une même langue est un atout exceptionnel, culturel,
scientique et économique dans le monde d’aujourd’hui, je défendrai la francophonie. Pour cultiver le sentiment
d’appartenance à la francophonie, je propose un visa francophone pour les étudiants, les chercheurs, les chefs
d’entreprise et les artistes.
Une République bienveillante
qui vous accompagne au quotidien
ENGAGEMENT N°2 :
La République, je la veux bienveillante et humaniste, an de mettre la dignité de l’être humain au cœur de
tous nos choix politiques, en France et au-delà de l’Hexagone, notamment au plus près de nos communautés
françaises à l’étranger. Les nombreux échanges que j’ai eus, ces dernières années, avec vos communautés, associations
et élu.e.s soulignent votre volonté d’être considérés comme des citoyens et citoyennes jouissant pleinement de leurs
droits et exerçant leurs devoirs, notamment leur droit de vote.
Une République bienveillante et humaniste à l’étranger, c’est une République où l’accessibilité aux services
publics est garantie pour nos compatriotes et nos entreprises, où votre représentation politique est renforcée.
Des services publics accessibles et modernisés
GARANTIR LA DIMENSION UNIVERSELLE DE NOTRE RÉSEAU CONSULAIRE
Vous avez une exigence de qualité pour nos services publics à l’étranger. Si notre réseau consulaire
est en mutation et qu’il faut tenir compte des tendances démographiques à l’œuvre et donc accompagner ces
évolutions, j’afrme mon attachement à un réseau consulaire accueillant, moderne et doté de moyens
à la hauteur de cette administration de proximité.
Nous développerons, hors Union européenne, les consulats européens et les coopérations entre administrations.
La mutualisation des services de sécurité, accueil et infrastructures permettrait d’éviter au sein de l’Union
européenne et hors UE la répétition des déplacements et coûts inhérents pour les ressortissants français.
UNE ADMINISTRATION CONSULAIRE MODERNISÉE
Pour nos concitoyennes et concitoyens les plus fragiles face à la fracture numérique, nous
veillerons à ce que l’accès aux services consulaires soit facilité avec un accueil téléphonique et présentiel
amélioré, à donner les moyens nécessaires au déploiement et à la tenue des permanences consulaires
décentralisées.
Avec une administration numérique consulaire plus étoffée, la simplication des démarches sera
ampliée, grâce aux e-services consulaires telle que la mise en place d’un registre d’état civil électronique
qui se substituera au registre papier et allégera les démarches relatives aux documents d’identité an d’éviter
les doubles comparutions au consulat ou en augmentant encore le nombre de procédures accessibles en ligne
qui complèteront l’accueil présentiel.
UNE AMÉLIORATION DU SERVICE DE L’IMPÔT POUR LES FRANÇAIS.ES RÉSIDANT À L’ÉTRANGER
Nous veillerons à accélérer la dématérialisation des procédures vis-à-vis du service public de
l’impôt et à augmenter fortement les effectifs et les moyens du Centre des impôts des non-résidents an que
celui-ci atteigne le même niveau d’excellence administrative que celui de nos compatriotes en métropole et
améliorer ainsi le service rendu aux Français.es de l’étranger.
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