Une éducation en langue française
accessible à l’étranger
et une francophonie valorisée
ENGAGEMENT N°1 :
Quels que soient vos parcours personnels, familiaux et professionnels, la langue française est un trait d’union entre
vous et la France à l’image de ces magniques mots d’Albert Camus « Ma patrie, c’est la langue française ». Elle est
la langue de nos communautés à l’étranger, de vos enfants, de vos amitiés et celle de vos foyers. Par cette
langue, vous êtes les dépositaires et les ambassadeurs d’une part de notre histoire commune, de notre identité collective
et de notre culture à travers le monde.
La République, c’est une promesse. C’est la promesse que chacun, quel que soit son milieu d’origine, puisse réussir,
s’émanciper et trouver sa place dans la société. Je veux faire vivre cette promesse républicaine pour nos enfants
à l’étranger en garantissant à tous l’accès à l’éducation en langue française. L’enseignement, c’est préparer
l’avenir des générations futures. Multilingues, mobiles, capables de travailler dans des environnements multiculturels :
nos jeunes sont des atouts pour la France, et font sa force dans le monde d’aujourd’hui.
L’éducation en langue française à l’étranger de la maternelle au secondaire
Contrôler l’évolution des frais de scolarité dans les établissements gérés par l’État français. Je
propose de plafonner les frais de scolarité dans ces établissements au montant maximum des bourses
scolaires. Les conseiller.e.s consulaires verront leurs compétences renforcées avec leur participation accrue
lors de la dénition des enveloppes de bourses scolaires.
Garantir aux familles les plus modestes un accès aux établissements partenaires lors de la mise
en place du conventionnement de ces établissements sur la base de critères nanciers précis. Nous
veillerons à ce que soient imposées des règles strictes de bonne gestion et de bonne gouvernance pour tous les
établissements qui bénécient de nancements directs ou indirects de l’État français.
Donner la priorité d’accès dans les établissements gérés directement par l’État français aux élèves
boursiers sur critères sociaux lorsque plusieurs établissements existent dans une même ville (tout en
préservant l’accès aux enfants déjà scolarisés dans ces établissements). Aucune famille ne devrait être
exclue du système d’enseignement français pour des raisons nancières : c’est un engagement de
justice et d’équité sociale.
Promouvoir les offres éducatives complémentaires grâce au développement des classes bi-langues, des
programmes Français langue maternelle (FLAM) et du Label FrancÉducation tout en veillant aux passerelles
entre ces offres éducatives. Pour cela, nous proposons d’augmenter la dotation pour le développement du
réseau FLAM, et d’accentuer nos efforts diplomatiques de coopération éducative en particulier en Europe. Cela
doit déboucher sur le développement de diplômes et de cursus binationaux — Abibac, Bachibac, Esabac.
Soutenir nancièrement l’enseignement français et la qualité de cet enseignement à l’étranger. Nous
renforcerons les moyens alloués à l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) pour que celle-ci
puisse s’acquitter de sa double mission qui est de scolariser les enfants français à l’étranger, et également de
promouvoir le rayonnement de la langue française auprès des enfants des pays de résidence et des enfants des
pays tiers.