B - Vascularisation artérielle de la prostate

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UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
MASTER I SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
UNITE D’ENSEIGNEMENT OPTIONNEL
MEMOIRE REALISE dans le cadre du CERTIFICAT d’ANATOMIE,
d’IMAGERIE et de MORPHOGENESE
2013-2014
UNIVERSITE DE NANTES
Vascularisation artérielle de la prostate
Par
Stéphane de VERGIE
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE NANTES
Président du jury :
Pr. O. HAMEL
Enseignants :
Pr. R. ROBERT
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. A. HAMEL
Dr. S. PLOTEAU
Référents :
Pr. A. HAMEL
Laboratoire :
S. LAGIER
Y. BLIN
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UNIVERSITE DE NANTES
FACULTE DE MEDECINE
MASTER I SCIENCES BIOLOGIQUES ET MEDICALES
UNITE D’ENSEIGNEMENT OPTIONNEL
MEMOIRE REALISE dans le cadre du CERTIFICAT d’ANATOMIE,
d’IMAGERIE et de MORPHOGENESE
2013-2014
UNIVERSITE DE NANTES
Vascularisation artérielle de la prostate
Par
Stéphane de VERGIE
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE NANTES
Président du jury :
Pr. O. HAMEL
Enseignants :
Pr. R. ROBERT
Pr. O. ARMSTRONG
Pr. A. HAMEL
Dr. S. PLOTEAU
Référents :
Pr. A. HAMEL
Laboratoire :
S. LAGIER
Y. BLIN
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Remerciements :
Au Professeur Antoine HAMEL, pour l’intérêt, les conseils et le soutien qu’il a porté à mon
sujet.
Au Professeur Olivier HAMEL, pour m’avoir proposé ce sujet.
Au Docteur Jérôme RIGAUD, pour m’avoir aidé et conseillé tout au long de mon travail.
A Messieurs Stéphane LAGIER et Yvan BLIN, pour leurs précieux conseils en matière de
dissection, pour leur bonne humeur qu’ils savent si bien faire régner au sein du laboratoire
d’anatomie.
A l’ensemble des étudiants du Master d’anatomie, pour la bonne ambiance et l’esprit de
solidarité qui a régné tout au long de l’année.
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SOMMAIRE
1 -­‐ Rappels anatomiques ................................................................................ 5 A -­‐ Généralités ............................................................................................................... 5 B -­‐ Anatomie descriptive ................................................................................................ 5 I – CONFIGURATION EXTERNE : ...................................................................................................... 5 II – CONFIGURATION INTERNE : ..................................................................................................... 5 III -­‐ anatomie zonale de la prostate selon MAC NEAL : ................................................................. 6 C – Rapports de la prostate ............................................................................................ 7 I – RAPPORTS INTRINSEQUES : ....................................................................................................... 7 II – RAPPORTS EXTRINSEQUES : ...................................................................................................... 7 D – vascularisation ......................................................................................................... 8 I -­‐ vascularisation artérielle ............................................................................................................ 8 II -­‐ vascularisation veineuse ........................................................................................................... 9 E – innervation ............................................................................................................... 9 2 – Matériels et méthodes ........................................................................... 11 A – Matériels ................................................................................................................ 11 I – instruments : ............................................................................................................................ 11 II -­‐ sujets disséqués ....................................................................................................................... 11 B -­‐ Méthodes ................................................................................................................ 11 Technique de prélèvement .......................................................................................................... 11 3 -­‐ Résultats ................................................................................................. 12 A -­‐ Anatomie descritpive .............................................................................................. 12 B -­‐ Vascularistation artérielle de la prostate ................................................................. 13 4 -­‐ Discussion ............................................................................................... 15 A -­‐ Imagerie .................................................................................................................. 15 B -­‐ Interet de l’artério embolisation .............................................................................. 15 5 -­‐ Références .............................................................................................. 16 4
1 - Rappels anatomiques
A - Généralités
La prostate est une glande de l’appareil génital masculin, sous dépendance hormonale
(testostérone), développée autour de la portion initiale de l’urètre, au carrefour des voies
urinaires et des voies spermatiques. L'urètre masculin a deux fonctions : évacuer l'urine
pendant la miction et transporter le sperme pendant l'éjaculation.
Elle mesure environ 30 mm de hauteur, 20 mm de largeur et 25 mm d’épaisseur en moyenne
et pèse entre 15 et 25 grammes à l’âge adulte, lorsqu’elle est saine. Très petite à la naissance,
elle augmente de volume lors de la puberté, puis de nouveau après 50 ans.
B - Anatomie descriptive
I – CONFIGURATION EXTERNE : La prostate a la forme générale d’une châtaigne, c’est à dire d’un cône aplati et
présente :
* une face ventrale, plane, presque verticale
* une face dorsale, présentant un sillon médian émoussé qui divise la glande
en deux lobes latéraux
* deux faces latérales, convexes.
* 1 sommet ou apex caudal, duquel parait émerger l’urètre, au contact du
plancher pelvien
* 1 base crâniale qu’un discret bourrelet transversal divise en 2 portions :
° 1 ventrale répondant à la vessie
° 1 dorsale répondant aux canaux déférents et aux vésicules séminales et dans laquelle
plongent les canaux éjaculateurs
II – CONFIGURATION INTERNE : La prostate est traversée par l’urètre et les voies spermatiques. Par rapport à ces
formations, on distingue 4 lobes:
• Un lobe antérieur, pré urétrale ou isthme situé en avant de l’urètre
• Un lobe médian, pré spermatique développée entre l’urètre et au dessus des
conduits éjaculateurs
• Deux lobes latéraux, rétro spermatique et rétro urétrale.
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fig. 1 : coupe sagittale prostate
III -­‐ anatomie zonale de la prostate selon MAC NEALi : Le modèle anatomique actuellement accepté est celui proposé par Mc Neal en 1968.
La glande prostatique s'organise en 4 zones entourant l'urètre dans son trajet vertical depuis le
col vésical jusqu'au sphincter strié.
Les zones de transition et centrale, sont constituées de tissu glandulaire sécrétant le liquide
spermatique. Elles sont sièges de l’adénome prostatique. Alors que la zone périphérique est la
zone privilégiée des cancers prostatiques. La zone fibro-musculaire antérieure, constituée de
fibres musculaires lisses, est utile au déclenchement de la mictionii.
Fig. 2 coupe sagittale prostateiii
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C – Rapports de la prostate
I – Rapports intrinsèques : La prostate contient l’urètre prostatique, qui est entouré d’un sphincter lisse, au niveau
de la base de la prostate.
A sa partie moyenne, l’urètre présente une saillie dorsale, le veru montanum (ou
colliculus séminal) au centre duquel s’ouvre l’utricule prostatique qui est borgne, avec de
chaque cotés, les orifices des canaux éjaculateurs qui traversent obliquement la prostate.
A sa partie distale, juste sous la prostate, l’urètre est entouré d’un sphincter strié,
volontaire, qui permet la continence urinaire.
Fig. 3 coupe frontale prostate
II – Rapports extrinsèques : La prostate rentre en rapport :
* en ventral, la région rétro pubienne qui contient d’important plexus veineux
vésical (plexus de SANTORINI) et de la graisse pré prostatique, les ligaments pubo
prostatiques, et la symphyse pubienne en avant.
* en latéral, les pédicules vasculo nerveux génito-vésicaux, et les releveurs de l’anus
en bas, latéralement.
* en dorsal, le rectum par l’intermédiaire du fascia de DENONVILLIERS
* en cranial et ventral, la vessie
* en cranial et dorsal, l’aponévrose prostato-péritonéale de DENONVILLIERS qui se
dédouble pour engainer : les vésicules séminales et les canaux déférents. Les uretères et a
l’angle postéro supérieur de la base, arrive les pédicules vésico prostatiques.
* en caudal, entouré par le sphincter strié, elle répond :
* en avant à la symphyse pubienne (et le ligament transverse du pelvis)
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* en bas à l’urètre membraneux et au corps spongieux
* en arrière au coude du rectum et au bulbe du corps spongieux.
La glande est entourée par une capsule fibro-musculaire.
Fig. 4 coupe sagittale pelvis
D – Vascularisation
I -­‐ vascularisation artérielle La vascularisation artérielle de la prostate est variable mais généralement assurée par
l’artère iliaque interne par l’intermédiaire de l’artère vésicale inférieure.
Celle-ci donne des branches capsulaires antérieurs et postérieurs qui vascularisent la
prostate périphérique et des branches urétrales qui vascularisent le col vésical et la prostate
péri-urétrale.
Il peut également y avoir de façon inconstante une vascularisation de la prostate par
des branches collatérales de l’artère pudendale interne.
Lors d’hypertrophie ou de cancer de prostate, la néo vascularisation peut entrainer une
vascularisation par l’artère mésentérique inférieur par sa branche rectale supérieure. iv
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Fig. 5 coupe sagittale paramédiane gauche, vue latéralev
Fig. 6 coupe frontale prostate, vue antérieure
II -­‐ vascularisation veineuse Le drainage veineux de la prostate est assuré par les veines iliaques internes par
l’intermédiaire du plexus de SANTORINI.
E – innervation
La prostate est un organe richement innervé, par des nerfs issus du plexus
hypogastrique inférieur, par les racines sacrées S2, S3 et S4.
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Il reçoit son innervation du système autonome à la fois parasympathique
(cholinergique) et sympathique (non adrénergique) :
* Le parasympathique innerve le muscle lisse de la capsule et le stroma vasculaire.
Cette innervation joue un rôle important dans la fonction sécrétoire de l’épithélium
prostatique.
* Le système sympathique contrôle les fibres musculaires qui sont responsables de
l'occlusion du col vésical au cours de l'orgasme et de l'éjaculationvi.
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2 – Matériels et méthodes
A – Matériels
I – instruments : Pour le prélèvement :
Scie à main
Lame de 23 sur un porte-lame de 4
Ficelle et aiguille
Ciseaux à frapper
Maillet
Pour la dissection :
Lame de 23 sur un porte-lame de 4
Pinces à disséquer
Ciseaux courbes de Metzenbaum
Fils de fixation serti
II -­‐ sujets disséqués Prélèvement d’un pelvis frais chez un sujet masculin âgé de 75 ans, puis formolé sans
injection pour la dissection.
B - Méthodes
Technique de prélèvement Technique habituelle de prélèvement du pelvis. Le prélèvement a été réalisé sur un
sujet frais, avec dans un premier temps, incision cutanée circulaire au niveau du pli de l’aine
et du sillon sous fessier de façon bilatéral. Section des plans musculaires jusqu’à l’articulation
coxo fémorale. Luxation coxo fémorale bilatérale avec section du ligament rond.
Dans un deuxième temps, une grande incision cutanée transversale en regard de L3L4. Libération du pelvis par refoulement des anses digestives vers le haut. Section du
sigmoïde après ligature de celui-ci à la ficelle. Section du rachis et des éléments rétro
péritonéaux à l’aide d’une scie à main, au niveau de L5. On obtient un bassin libre.
Dans un troisième temps, on réalise une sacrectomie, ainsi qu’une disjonction
pubienne afin de pouvoir ouvrir le petit bassin à la manière d’un livre par en arrière.
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3 - Résultats
A - Anatomie descriptive
Comme nous l’avons évoqué précédemment, la prostate est une glande endo
pelvienne, sous péritonéale, située entre la vessie au-dessus, et le plancher pelvien en dessous,
autour de l’urètre proximale. Ce qui en fait une glande profonde dans la cavité pelvienne.
C’est pourquoi, j’ai décidé de réaliser une sacrectomie afin d’ouvrir le petit bassin comme un
livre, au niveau de la paroi postérieur et d’augmenter le volume de la cavité pelvienne pour
faciliter la dissection.
Photo 1 : vue de dessus de la pièce « ouverte » en arrière
Rapports postérieurs
On retrouve également le rectum.
Rapports antérieurs
Elle est séparée de la symphyse pubienne par un tissu graisseux et le plexus veineux
de Santorini. Elle est reliée à la symphyse par 2 ligaments pubo-prostatiques.
Rapports latéraux
On retrouve les lames sacro-recto-génito-pubienne, puis le muscle releveur de l’anus en
bas et latéralement.
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Rapports supérieurs
On retrouve en haut et en arrière de la prostate les vésicules séminales et les canaux
déférents dans un dédoublement d’une aponévrose prostato-péritonéale, fascia de
Denonvilliers et un peu plus à distance l’uretère.
En haut et en avant, on retrouve la vessie.
B - Vascularisation artérielle de la prostate
Photo 2 : vue de dessus hémi bassin gauche
La vascularisation de la prostate est variable mais elle dépend généralement de l’artère
iliaque interne, qui est une des deux branches terminales de l’artère iliaque commune, l’autre
étant l’artère iliaque externe.
Branches issues de la division postérieure de artère iliaque interne :
* L'artère glutéale supérieure, volumineuse, elle naît en regard de l'extrémité
supérieure de la grande échancrure sciatique. Elle sort du bassin par la partie supérieure de la
grande échancrure sciatique par le canal supra piriforme et se divise en branches superficielles
et profondes pour les muscles de la fesse.
Branches issues de la division antérieure de l’artère iliaque interne :
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* L'artère glutéale inférieure, elle se dirige en bas et en dehors vers le toit du cotyle.
Elle traverse la partie inférieure de la grande échancrure sciatique dans le canal infra
piriforme et vascularise les muscles de la fesse et de la cuisse.
* Artère pudendale interne, elle vascularise le périnée et les organes génitaux. Elle sort
du bassin par la grande échancrure sciatique contourne la face externe de l'épine sciatique et
gagne le canal d’Alcock par la petite échancrure sciatique.
Elle peut donner de façon inconstante des branches collatérales pour la prostate
* L'artère ombilicale, né sur la face antérieure de l’artère iliaque interne, est perméable
dans sa partie proximale puis donne une branche collatérale, l’artère vésicale supérieure.
Après cette collatérale, généralement l’artère ombilicale s’oblitère.
* Artère obturatrice, elle naît à la face antérieure de l'artère iliaque interne. Son trajet
est en bas, en avant, vers la branche ilio-pubienne. Elle se termine au niveau du foramen
obturé.
* L’artère vésicale inférieure qui donne également des branches prostatiques qui se
divisent en branches urétrales et branches capsulaires.
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4 - Discussion
Au vue de la vascularisation artérielle bien systématisée de la prostate, nous pouvons
nous demander si elle n’est pas accessible à une artério embolisation, afin de contrôler des
hématuries d’origine prostatique, réfractaires aux traitements médicaux chez des patients
contre indiqués pour la chirurgie.
A - Imagerie
Au vue des progrès actuels, et de l’augmentation de la précision des acquisitions,
l’imagerie permet de visualiser et repérer la vascularisation prostatique de façon précise.
Plusieurs méthodes peuvent être utilisée :
* L’artériographie, qui permet aujourd’hui une sélectivité importante des artères grâce
aux progrès du matériel d’embolisation.
* Le scanner avec injection de produit de contraste, qui permet avec des coupes fines
de repérer les branches prostatiquesvii.
B - Intérêt de l’artério embolisation
Grâce aux progrès de l’imagerie et de l’embolisation, nous voyons apparaître de
nouvelles thérapeutiques. La connaissance fine de la vascularisation de la prostate en est une
condition.
Yukihiro Hama1 a publié un case report en 2009, qui présente le traitement d’une
hématurie secondaire à un cancer de prostate envahissant la vessie, menaçant le pronostic
vitale, et rebelle aux traitements médicaux, chez un patient de 69 ans, récusé pour la chirurgie,
par artério embolisation. Le résultat est satisfaisant car il obtient le contrôle de l’hémorragie
de façon durable dans le temps.
Une autre étude italienneviii en 2009 a également étudié l’efficacité d’une artério
embolisation sur le contrôle d’une hématurie d’origine urologique, mal tolérée et persistante
malgré un traitement médical optimal. Les résultats sont en faveur de l’efficacité de ce
traitement sur le contrôle de l’hémorragie.
Ce traitement n’est pas envisageable dans le traitement curatif du cancer car du fait de
la néo vascularisation de la tumeur, elle devient moins systématisée et empêche une bonne
sélectivité de l’embolisation. Les comorbidités deviennent trop importantes et l’efficacité
moins bonne.
En revanche, il a sa place dans les traitements symptomatiques (hémorragique) des
tumeurs pelviennes lorsque la chirurgie est contre-indiquée et que les traitements médicaux
sont inefficaces.
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5 - Références
i
Mac Neal. The zonal anatomy of the prostate. Prostate 1981; 2: 35- 49.
ii
Prog Urol, 2012, 22, S2-S6, suppl. 1, T. Seisen, M. Rouprêt, A. Faix, S.
Droupy
iii
Mc Neal J.E., Bostwick D.G. Anatomy of the prostatic urethra. JAMA 1984;
251:890-891
iv
Cardiovasc Intervent Radiol. 2010 Aug, Hama Y, Iwasaki Y, Kaji T.
v
F.H.NETTER, Atlas d’anatomie Humaine, 3ème édition, Masson 2004
vi
Cours anatomie faculté de médecine rennes1
vii
Radio anatomie-prostate-A. Oliver-2012,FILEminimizer.pdf
viii
BJU Int. 2010 Aug, Liguori G, Amodeo A, Mucelli FP, Patel H, Marco D,
Belgrano E, Trombetta C.
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Résumé
TITRE : Vascularisation artérielle de la prostate
Stéphane de VERGIE, Olivier HAMEL, Antoine HAMEL, Stéphane PLOTEAU, Stéphane
LAGIER, Yvan BLIN, Roger ROBERT
LABORATOIRE D’ANATOMIE DE LA FACULTE DE MEDECINE DE NANTES
BUT
La prostate est le siège de tumeur, parfois localement très avancées et hémorragiques, qui
pose un problème thérapeutique. Ce sont généralement des patients en mauvais état général,
avec une maladie non contrôlée, contre indiqué pour la chirurgie d’hémostase et réfractaire
aux traitements médicaux. L’étude de la vascularisation artérielle de la prostate a pour but de
savoir si l’artério embolisation peut être une solution thérapeutique.
MATERIEL ET METHODES
Une dissection a été réalisée afin de mettre en évidence l’origine de la vascularisation
artérielle de la prostate et la faisabilité d’une artério embolisation sélective de la prostate.
RESULTATS
La prostate est vascularisée généralement par des branches issues de l’artère iliaque interne,
principalement par l’artère vésicale inférieure, mais cette répartition est variable
anatomiquement. Elle peut parfois avoir une participation de branches issues de l’artère
mésentérique inférieure.
CONCLUSION
La vascularisation de la prostate est bien systématisée malgré quelques variantes. Avec les
progrès de l’imagerie et des méthodes de cathéterisation, on peut malgré les variantes,
emboliser de façon sélective la prostate et contrôler des hémorragies réfractaires aux
traitements médicaux, sans intervention chirurgicale.
MOTS CLES : vascularisation, prostate, artério embolisation
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