Flaque et Cours d’eau n° 14 (Avril 2012) Le Journal du Collège Etienne de Flacourt – Tuléar -Madagascar (www.collegetulear.fr) ———————————————————————-Année Scolaire 2011-2012 Prix : 1000 Ariary EDITORIAL F Remise de ceintures aux karatékas du collège laque et Cours d’Eau, d’un contenu diversifié, nous offre des idées, des instructions et des informations à travers des reportages, articles ou interviews… Dans ce numéro 14, quelques élèves de 3ème qui étaient partis en stage, nous emmènent visiter avec eux diverses entreprises implantées dans notre Cité du Soleil. Certains métiers restent également à découvrir. Nous apprendrons aussi sur l’excellente méthode de remise en forme…une petite occasion pour faire un tour à l’atelier Karaté du Collège, là où des mots japonais sont parfois prononcés. Mais cela n’empêcherait point au Maître d’utiliser la langue française, à laquelle nous avions consacré beaucoup de créneaux pour diverses manifestations et célébrations durant ce mois de mars (dans le cadre de la francophonie). SOMMAIRE Nous oserions dire que cet outil de communication toucherait un public plus large que le lectorat classique (élèves, parents). ∗ L’Institut Supérieur paramédical : p.2 ∗ INDOSUMA : p.3 ∗ MGI-Menuiserie de la Grande Ile : p.4 ∗ SINCRO : p.5 ∗ Interview du chirurgien dentiste : p.6 ∗ Mme Abidaly, trésorière de l’APE : p.7 ∗ Proverbes malgaches / blague : p.7 ∗ L’atelier karaté du collège : p.8 ∗ Jean-Marie PINGUET, ancien principal : p.8 ∗ 14ème printemps des poètes 2012 : p.9 ∗ 23ème semaine de la presse : p.10 ∗ Rallye lecture 2012 (primaire) : p.10 ∗ Concours d’orthographe 2012 : p.11 ∗ Questions pour un champion : p. 11 ∗ Concours de la chanson en français : p.12 Nous souhaitons une longue vie à « Flaque et Cours d’Eau », et adressons aux élèves nos vœux de réussite ; tous nos encouragements pour poursuivre l’œuvre pédagogique des professeurs, les tâches administratives des autres personnels. Nous tenons également à remercier tous ceux qui témoignent de leur volonté pour la réalisation de ce journal. Bonne lecture !! Elèves de 6ème et Mme Nivo A., documentaliste (Dans le cadre de la 23è Semaine de la presse et des médias) 1 Entreprises et métiers….__________________ L’INSTITUT SUPERIEUR PARAMEDICAL DE TULEAR L’Institut Supérieur des paramédicaux novateurs de Madagascar (INS.P.N.MAD) a été créé le 17 juillet 2010. Le siège social se trouve à Antananarivo. C’est un organisme social qui a des partenaires comme la BOA (Bank of Africa) et d’autres sociétés qui peuvent accorder du matériel à des prix intéressants. A Tuléar, l’annexe de la région Sud-Ouest (Atsimo Andrefana ) se situe dans le quartier Amborogony-est (cité Sisal Bis). Cette antenne est installée dans un grand bâtiment qui comprend plusieurs salles et quelques bureaux administratifs. On dispose même d’un mini-laboratoire possédant une autoclave (appareil servant à stériliser les matériaux à plus de 130°) ainsi que tout le matériel nécessaire pour les analyses préliminaires. Les étudiants sont très motivés. Les cours sont assurés le matin de 7h 30 à 10h 30 et l’après-midi de 14h 30 à 17h 30. Nous avons visité une classe de 40 élèves. Un étudiant nous a dit que les parents aident leurs enfants étudiants financièrement pour payer leurs écolages. Une élève qui a voulu être sage-femme : « J’ai décidé d’être sage-femme car j’ai vu qu’il y avait beaucoup de problèmes pour l’accouchement des femmes. Certaines femmes accouchent chez des gens qui n’ont pas les qualifications et qui le font uniquement pour de l’argent ». C’est le coach régional (le Directeur), Mr RODELINO RATEAVER Jean Léon qui manage le centre de Tuléar. Il se charge de tout ce qui est administratif, de la comptabilité, de la gestion, du personnel. Il est Le coach régional assisté d’un comptable Un responsable pédagogique, Mr Jean Honoré JUDSON, qui a fait ses études à Montpellier, s’occupe de la formation des étudiants. Puis on trouve deux conseillers pédagogiques, 6 moniteurs pédagogiques et 22 enseignants. Ce personnel s’est fait recruter par offres d’emplois, chacun selon ses motivations et ses expériences. Pour être recrutés, les élèves doivent posséder le bac A, C, D et ensuite faire un test de niveau. L’écolage est de 50 000 Ar par mois et sur 10 mois. L’Institut compte environ 70 élèves dont une trentaine en deuxième année et le reste en première année. Il faut 3 années d’études pour obtenir le diplôme d’Etat d’infirmier ou de sage-femme, permettant d’exercer le métier choisi. Pendant cette période d’études, les étudiants sont initiés Les étudiants de l’Institut aux deux métiers et suivent de longs stages pratiques dans les établissements tels que l’hôpital, les cliniques ou les dispensaires, avec l’encadrement des moniteurs et monitrices pédagogiques. Ainsi cet institut forme de jeunes infirmiers et sages-femmes pour les années à venir. Désormais, ces jeunes trouveront leur part de soleil, car on connaîtra d’ici deux à cinq ans beaucoup de départs à la retraite. De plus, les jeunes diplômés, avec l’aide de l’Institut, peuvent s’installer en « brousse » non seulement pour gagner leur vie, mais aussi pour aider la population à améliorer sa santé. Ils peuvent s’installer comme indépendants avec l’aide des partenaires (BOA, Inter-Matériaux). Reza & Yann, 4ème Les élèves de DP du CFT et les responsables de l’Institut 2 Entreprises et métiers….__________________ INDOSUMA, entreprise industrielle à Tuléar INDOSUMA (Industrie Oléagineuse du Sud Malgache) est située sur la route de Belemboka. Cette société a comme activité principale la transformation des matières premières issues du secteur primaire en produits finis, ce qui le place dans le secteur secondaire. Les activités sont la cotonnerie et la provende. stratégie, c’est un atout pour la société de pouvoir utiliser la stratégie de diversification. La société possède aussi des matériels comme des machines de production de haute technologie ainsi que des matériels de transport qui assurent l’approvisionnement en matière première de l’entreprise et de l’atelier de production. Historique L’évolution de l’activité Industrielle de Madagascar a connu trois grandes étapes, dont la troisième est la libéralisation de l’économie Malagasy en 1988, qui a impliqué la privatisation des diverses sociétés d’Etat. C’est au cours de cette dernière étape que la société INDOSUMA a été créée, le 31 août 1990. Mais elle avait déjà une histoire avant de devenir l’Industrie Oléagineuse du Sud Malgache. En effet, en 1965, existaient trois sociétés d’huileries à Tuléar : SICOMAG, KARIM FRERES et SITAR. Elles ont été nationalisées en 1975 et ont été réunies sous le nom de SNHU (Société Nouvelle des Huileries de Toliara). En 1982, la SNHU a été prononcée en faillite et le 31 août 1990, Mr IBARHMADI Rafikhoussen a racheté l’ex-SNHU et créé le même jour la société INDOSUMA. Le 5 septembre 1990, des travaux de remise en état des clôtures, des bâtiments et des machines ont démarré. Actuellement, la société est devenue pratiquement l’une des rares unités de production à l’échelle industrielle dans la région du SudOuest. Elle est dirigée par Mr IBARHAMDJY Rafikhoussen, qui est le président du Conseil d’Administration et Monsieur RAFIKHOUSSEN Thierry Kouresh, le Directeur général, qui est chargé de diriger et de superviser le déroulement des activités en général. Il est aussi responsable de la politique de la société. Caractéristiques de l’entreprise L’avantage de la société INDOSUMA est qu’elle possède des règles internes strictes, que ce soit pour les ouvriers ou les personnels de bureau. La mission qu’elle s’est fixée est de toujours produire d’avantage et de maintenir les objectifs de la société. Concernant la Etant une entreprise de production, elle possède des fournisseurs qui lui vendent les matières premières qu’elle utilise : - à Tuléar, ceux qui lui fournissent le plus de matières premières telles que les graines de coton et d’arachide, ainsi que les énergies et carburants. - hors de Tuléar, la fourniture de l’emballage imprimé, provenant d’Antananarivo. - de l’étranger, importation de matières premières, afin de mieux assurer la production (OLIVIA IMPEX, ABANI TRADING, IHK, KITRZ TRADING, ALLIANCE TRADING, NGO CHEW). Activité de l’entreprise L’entreprise a des projets dans l’agriculture et le reboisement. On doit cultiver du coton pour obtenir des graines servant à la production de l’huile alimentaire et des fibres de coton. Ces plantations se feront sur environ 2000 hectares dans la Région Sud-Ouest. Le reboisement consiste à planter des arbres (Neem, Morenga, Jatropha) pour la production des huiles végétales. Ces plantations se feront à Andranovory sur environ 1200ha. Indosuma emploie 117 personnes, dont 115 hommes et 3 femmes (services de sécurité, de magasin, de chaufferie, de bureau, d’atelier tour, d’électricité, de garage-auto, de maintenance, du centre de soin). 27 personnes sont affectées à l’usine de savonnerie et huilerie. Certains membres du personnel de l’entreprise sont logés dans les annexes de la société INDOSUMA. Cette année, 10 personnes ont été embauchées, dont 2 plombiers, 2 agents de sécurité, 1 magasinier et 2 tourneurs. L’entreprise emploie bien des jeunes selon leurs différentes aptitudes. La possibilité d’une promotion et d’une prime existe. Cela dépend de l’ancienneté du personnel, du grade ou du rendement de chacun selon les objectifs fixés.. Les congés des personnels, d’une durée de 30 jours, sont placés régulièrement à la fin de l’année, . Leur travail est toujours régulier. Il existe parfois des problèmes avec la maintenance et les matières premières. Bâtiments administratifs remboursement, selon le cas. Ses partenaires Les clients de la société sont presque tous des grossistes établis à Tuléar, ainsi que des détaillants. La société possède elle-même un magasin servant de point de vente en ville. Lors des problèmes avec les clients, l’entreprise procède à un arrangement ou alors à un 3 Les produits de l’entreprise sont le savon et l’huile. Pour gagner de l’argent, l’entreprise utilise la vente comme principale ressource. Ses bénéfices ne sont pas réguliers, mais varient entre 2 à 25 %. Elle possède deux points de vente : ici dans l’enceinte de la société et à Bazar-Be. Le magasin à Bazar Be vend aussi des produits de première nécessité INDOSUMA connaît bien des concurrents comme l’entreprise BAOBAB, SIB, SAVON TROPICAL. Le Directeur général Pour résister à la concurrence, la société s’organise au mieux pour garder au maximum ses clients. Elle procède souvent à la baisse ou à l’augmentation des prix des produits selon le marché. Tout cela dépend de la qualité du travail de l’entreprise. C’est pour cela qu’il existe un cadre commercial qui est chargé de la stabilisation des ventes. Pour pouvoir fabriquer de l’huile, elle utilise des graines de coton, des graines d’arachide et/ ou de l’huile brute qu’elle importe de l’étranger, comme matières premières ; mais la plupart du temps, la société utilise les graines de coton. Les matières premières utilisées pour fabriquer des savons sont de la soude caustique, du Palm Acide Distillat et du Palm Kernel Fatty Acide Distillat. Les produits de savons de la société sont : savons MP5, savons MP6, savons SEB. Elvy, 3ème Entreprises et métiers….__________________ MGI - MENUISERIE DE LA GRANDE ILE La société MGI (Menuiserie de la Grande Ile) a été créée en 2003, à Tananarive, par Mr Michel GRANDPIERRE, spécialiste de la menuiserie aluminium et ancien cadre de la société TECHNAL (France). Mr GRANDPIERRE crée une nouvelle gamme de profilés aluminium, adaptée au contexte malgache : durabilité, simplicité, résistance, coût abordable et il la fait breveter. L’atelier de fabrication principal se trouve à Tananarive, ainsi que les stocks importants en profilés, accessoires, vitrages de toutes sortes, qui arrivent d’Europe par conteneur. Des agences ont été créées dans les principales villes de province : Tamatave, Diégo, Nosy Be, Mahajanga, Fianarantsoa et Tuléar. Mr PRENAT Jérôme est le représentant - Toutes sortes de vitrages adaptés à chaque situation. Les agences de province s’occupent de l’aspect commercial, technique, et assurent la pose des menuiseries chez les clients. Mais toutes les menuiseries sont fabriquées à Tananarive, dans un atelier à la pointe du progrès, et dans le respect des normes en vigueur. Les commandes sont regroupées, et c’est un camion MGI, spécialement aménagé, qui transporte les menuiseries à Tuléar, dans des emballages spécifiques. C’est alors aux équipes de pose d’intervenir : - transport des menuiseries sur le chantier, à l’aide d’une camionnette munie d’un grand tréteau métallique, car les vitrages doivent toujours être transportés « sur champ », c’est MGI, dans le quartier d’Andaboly à Tuléar rie St Paul, l’hôtel Nautilus à Ifaty, l’hôtel La Mira à Madiorano. La concurrence n’est pas trop forte dans ce créneau privé, car tout dépend de la réputation. L’entreprise essaie de faire du très bon travail, pour avoir une clientèle fidèle. Cela n’est pas toujours facile, car elle ne trouve pas parfois les matériaux nécessaires de bonne qualité. Il peut aussi y avoir des ruptures de stock, ainsi que des approvisionnements non suivis. Mr Jérôme PRENAT a fait ses études supérieures à l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne (Suisse), et y a obtenu le diplôme d’Ingénieur en Génie Civil, en 1983. Parti 18 mois au Cameroun au titre de volontaire du service national actif, au sein d’une société cotonnière, il a ensuite été envoyé à la Samangoky (Madagascar) comme Conseiller Technique du Directeur des travaux et infrastructures, de 1985 à 1989. Après un an passé à Paris au siège de cette société cotonnière, il demande et obtient un « congé création d’entreprise », et revient s’installer à Tuléar, pour y monter sa propre société. Après l’étude d’un projet hôtelier, il décide de créer l’entreprise « J. PRENAT, Ingénieur Conseil », société qui fonctionne et se développe correctement depuis sa création. A 54 ans, Mr PRENAT espère travailler encore une dizaine d’années, mais prépare déjà sa retraite « privée », en investissant dans des bâtiments locatifs. exclusif de MGI à Tuléar. Il a ouvert son show-room à Andaboly en 2004, et propose tous types de menuiseries aluminium : - Fenêtres et portes-fenêtres coulissantes à 2, 3 ou 4 vantaux, - Fenêtres et portes ouvrant à la française, - Châssis vitrés fixes, - Châssis à soufflet ou projetant à l’italienne, - Châssis à galandage, - Jalousies à lames vitrées - Moustiquaires fixes, coulissantes ou enroulables, - Garde-corps pour balcons et terrasses - Volets roulants à manivelle, à tirage direct, ou avec manœuvre électrique. Stagiaires de 3ème devant modèles exposés de portes et fenêtres -à-dire verticalement, - pose des menuiseries (groupe électrogène, perçeuse, disqueuse, etc. - finitions (joint de bourrage, silicone pour l’étanchéité, nettoyage. Le rayon d’action de l’agence de Tuléar est d’environ 250 km, allant jusqu’à Morombe au nord, Ranohira sur la nationale 7, et Itampolo ou Ampanihy vers le Sud. Souvent, l’équipe de poseurs est obligée de dormir en brousse. L’agence MGI de Tuléar fait partie intégrante de l’entreprise «J.PRENAT, Ingénieur Conseil », qui s’occupe d’étudier, de réaliser et de contrôler tous types de constructions : villas, hôtels, bâtiments religieux ou sociaux, ouvrages hydrauliques, pylônes téléphoniques, piscines. L’entreprise à été créée en 1993, et compte 40 employés, tous spécialistes dans leur domaine (maçons, menuisiers, charpentiers, poseurs d’aluminium, peintres, ferrailleurs, carreleurs, électriciens, plombiers, soudeurs) Ses réalisations sont facilement repérables à Tuléar et dans les environs, dont, par exemple: l’hôtel SAÏFEE, l’hôtel Hyppocampo, l’oratoire Don Bosco de Mahavatse, la librai- 4 Un autre problème peut venir directement de certains clients, qui s’engagent inconsidérément dans des travaux qu’ils n’ont pas les moyens de financer. Cela crée de lourdes pertes, qui mettent l’entreprise en difficulté pour plusieurs années. Une réalisation de Mr Prenat : l’hôtel Saïfee Il est très important de trier sérieusement son personnel, de le former, et de le surveiller de près. C’est uniquement comme cela que l’on peut obtenir des résultats satisfaisants. Cela demande une énergie constante, sans relâchement. Quentin, 3ème Entreprises et métiers….___________ SINCRO (Services Informatiques, Communications, Réseaux et Organisations) se situe à Bazar-Be, au centreville, dans la rue Philibert Tsiranana. La situation est idéale, car c’est un endroit de la ville très fréquenté. Mais l’inconvénient est qu’en cas de manifestation violente, l’entreprise peut être en danger. Son siège social est à SINCRO Boutique. Mr Elijaona RAZAFITOMBO a créé l’entreprise SINCRO en 2002 avec sa femme. L’activité principale de l’entreprise est la vente de matériel informatique et la maintenance informatique. Les activités secondaires sont : les tirages photos Mr Elijaona RAZAFITOMBO dans sa boutique numériques, le cybercafé, la réparation de téléphones et ordinateurs. L’entreprise produit des ordinateurs qui sont montés par ses employés. SINCRO emploie 10 salariés : deux femmes (une caissière et une vendeuse) et huit hommes (un vendeur, 2 opérateurs de saisie, 2 caissiers, 3 techniciens). Ils ont droit à un mois de congé dans l’année. Les horaires d’ouverture au public sont : le matin de 8h à 12h et l’après-midi de 14h 30 à 18h, du lundi au samedi. Le travail est régulier, mais quand il y a des promotions, avant les fêtes ou les jours fériés, on travaille 2 heures de plus. Une gamme de services SINCRO dispose de 3 unités différentes de 30 m² chacune : - Le cybercafé a été créé en 2002. 8 ordinateurs avec connexion ADSL sont à la disposition des clients. Dans cette unité, on répare des ordinateurs et des téléphones. Les pièces peuvent être achetées à SINCRO Boutique. Si le téléphone ne peut être réparé sur place, on l’envoie à Tananarive. Les téléphones envoyés sont garantis par SINCRO. Le cybercafé vend aussi des produits pour ordinateurs et pour téléphone (kits téléphoniques, batteries pour téléphone, chargeurs de batteries). - La boutique a vu le jour en 2004.On y vend des produits informatiques, de téléphonie et de loisirs (consoles de jeux). Il existe un service après 5 Ventes diverses dans la boutique - La boutique et le labo-photo vente. Avant les jours de fêtes, il y a des remises de 20 à 30% et des cadeaux offerts pour tout achat qui résulte des publicités à la télévision et à la radio. - Le labo-photo a été mis en place en 2008, à côté de la boutique. On y vend des produits tels que les appareils de photo, les caméras, les piles. Ce sont là des atouts pour satisfaire la clientèle. Les clients peuvent alors tout trouver sur place, au lieu d’aller chercher certains produits ailleurs. Cette unité dispose également de 4 ordinateurs avec connexion ADSL et les tarifs sont les mêmes que ceux du cybercafé. Il y a ici une activité supplémentaire : l’impression des photos, mais on n’y fait pas de réparation. Chaque année, on compte les photos enregistrées qui ont été imprimées ; les 10 premiers clients qui ont dépensé le plus d’argent pour les photos, sont tirés au sort pour gagner des lots. La majorité des clients sont des jeunes, des ONG et associations ainsi que des entreprises diverses. Les clients recherchent un bon produit, avec des prix abordables. Chaque client a droit au service après-vente : 3 jours pour les téléphones et 3 mois pour les produits informatiques (ordinateurs, imprimantes). Le métier d’ingénieur en informatique La principale activité est la gestion des projets (création de logiciels). On travaille plutôt en équipe. Il faut savoir prendre des initiatives, car un grand nombre de paramètres entrent en jeu. Il y a de nombreuses responsabilités vis-à-vis de la clientèle, de l’entreprise et de l’équipe. Des contacts sont pris avec des personnes autres que les collègues de travail : les partenaires, les fournisseurs et le monde extérieur. Les activités sont assez répétitives et on doit organiser le travail qui est lui-même fatigant nerveusement. Cette profession permet d’obtenir des promotions. On commence par être technicien informatique et on finit comme directeur de système informatique. Après un baccalauréat scientifique, il faut faire entre 2 et 5 années d’études (mathématiques, physique, statistiques, algorithme, intelligence artificielle, structure d’ordinateur). L’entreprise achète directement à l’étranger (Chine, Singapour). Les fournisseurs sont : Prolink et MCS Group. Elle a des concurrents : Flash Vidéo, Guanivala, Docteur Micro et Alpha Service. Pour faire face cette concurrence, elle essaie d’être la meilleure par la qualité de ses produits, par les services offerts et par des prix compétitifs. Les projets sont de créer une université technologique privée et se spécialiser dans différents domaines informatiques. Chabar & Jean-Yves, 3ème Entreprises et métiers….___CLINIQUE DENTAIRE, Cité Masirasira n°1 Tsimenatse II Tuléar Interview du chirurgien-dentiste Lova Beroz RAKOTOZAFY Docteur RAKOTOZAFY, depuis quand la clinique est-elle installée ici ? La clinique dentaire a été installée au début de l’année 2009. Elle a une superficie de 55 M2, comportant une salle d'attente, une salle de soins dentaires, une salle de matériels et de stérilisation, un laboratoire de prothèse dentaire, un box à compresseur, et des toilettes. Depuis quand exercez-vous ce métier ? J'ai commencé à exercer le métier en même temps que l'ouverture de la clinique dentaire. Avez-vous des projets en ce qui concerne votre clinique? Il y a trois mois de cela, j’ai inauguré le laboratoire de prothèse dentaire de ma clinique. Dans l’avenir, je projette d'avoir la radio-visio-graphie (RVG: radiologie numérique) et je pourrai dire alors adieu aux fixateurs et révélateurs. Cabinet, clinique, laboratoire dentaires RAKOTOZAFY rage de dent, l'extraction n'est pas toujours la seule solution. Travaillez-vous sur rendez-vous ? Oui, nous travaillons sur rendez-vous et d'ailleurs là encore, nous avons du mal à éduquer certains patients. Pourtant, en travaillant sur rendez-vous, cela nous permet de travailler calmement sans précipitation, de nous organiser, d'avoir du temps pour discuter avec le patient, au lieu de voir du monde dans la salle d'attente. Que peut-on faire chez-vous ? De part sa nomination « clinique dentaire », on essaye d'offrir aux patients le maximum de services comme : - dans le domaine de la prévention : le détartrage, l'éducation à l'hygiène bucco-dentaire, le blanchiment dentaire ; - en soins dentaires : les reconstitutions coronaires avec une assez large gamme de produits ; - en chirurgie dentaire : l'extraction simple ou complexe, réimplantation immédiate d'une dent extraite suite à un accident ; - en radiologie : une radiographie rétroalvéolaire pour confirmer le diagnostic ; - dans le domaine des prothèses dentaires : toute une gamme de prothèses au choix, suivant le rapport qualité-prix (prothèse en résine, prothèse métallique, bridge et couronnes céramo-métalliques ou entièrement métalliques ; - en terme d'orthodontie: correction des dysmorphoses dento-maxillaires. Quelles est la difficulté de ce métier à Tuléar ? La difficulté à Tuléar c'est qu'on est forcément obligé d'appliquer le fameux dicton: « les riches payent pour les pauvres ». Effectivement, le pouvoir d'achat d'une partie de la clientèle est faible et on s'adapte par rapport à cela mais il y a quand même un minimum à respecter, étant donné que l'hygiène a un prix et c'est ce que certains, on va dire « ignorants », ne comprennent pas parfois. Toujours est-il que nous avons prêté serment de soigner gratuitement les opprimés. Aussi, une éducation en ce qui concerne la santé bucco-dentaire est à faire. On a du mal des fois à convaincre le patient que face à une Etes-vous seul au travail dans cette clinique ? Je suis en permanence avec mon assistante. Sinon, un prothésiste et un aide sont aussi là pour m'assister dans mon laboratoire. Juste une remarque, je suis en même temps dentiste et prothésiste. Comment devient-on chirurgien-dentiste? Pour être dentiste à Madagascar, il y a un parcours à suivre : d’abord avoir le BAC en séries A2, D ou C. Puis on doit envoyer un dossier pour la sélection à l'Université de Majunga. Reçu en première année, c'est par un concours qu'on passe en 2ème année. La 6èm année se termine par une soutenance de thèse en vue de l'obtention du diplôme de docteur en chirurgie dentaire. Quel a été votre parcours ? Outre ce parcours à l'Université de Majunga, en 2004 je suis parti en France pour un troisième cycle à l'Université de Paris VII Denis Diderot, en technologies des matériaux utilisés en art dentaire et en biologie de la bouche. Je me suis aussi formé en secourisme (initiateur, secouriste, licence opérateur radio, soutien psychologique). Et c'est en 2009, que j'ai décidé de rentrer définitivement à Tuléar et d'ouvrir la clinique dentaire. Que pensez-vous de la localisation du lieu de travail ? La clinique dentaire est un peu éloignée du centre-ville mais cela ne me dérange pas. C'est mieux ainsi, surtout quand on a créé une fidélité mutuelle avec les patients. Que ne peut-on faire à Tuléar dans le domaine dentaire ? L'implantation dentaire ne se fait pas encore à Tuléar. Même au niveau de Madagascar, seulement quelques praticiens sont aptes à le faire. Etes-vous amené à vous déplacer pour votre travail ? Oui, je me déplace parfois à domicile pour des prothèses dentaires concernant des patients invalides. Que pensez-vous de l’évolution de la profession à Madagascar et à Tuléar ? La profession dentaire à Madagascar suit quand même l'évolution des technologies. Heureusement que nous avons des fournisseurs de produits qui nous offrent cette possibilité. C'est un métier assez important qui est toujours en perpétuelle évolution et c'est d'abord à nous les chirurgiens-dentistes de le faire valoir. 6 Stagiaire de 3ème en compagnie du Chirurgien-dentiste Que conseillez-vous à des jeunes qui voudraient faire des études dans le domaine dentaire? D'abord, supportez-vous de voir le sang? Faites le bon choix, car c'est un métier à vocation, un métier noble, il faut l'aimer, avoir la main. On doit être méticuleux ; en d'autres termes, c'est un art et donc il faut de la patience, et aussi de l'honnêteté. Il faut aussi oser s’investir parce qu'on ne fait pas d'omelette sans casser des oeufs. J'ai bien connu des confrères qui n'ont pas exercé ce métier une fois sortis de l'Université. Ils sont devenus informaticiens, hommes d'affaires, restaurateurs… Houzefa, 3ème Vie du collège….___ Interview de Mme Marie-Christine ABIDALY, trésorière de l’APE (Association des parents d’élèves) du collège Depuis quand êtes-vous trésorière de l’APE ? Comment l’êtes-vous devenue ? - Je suis la trésorière de l’APE depuis bientôt 4 ans. Pour cela, j’ai été élue par les parents d’élèves. Comment travaillez-vous au sein du Comité de gestion de l’APE ? En quoi consiste votre fonction ? - J’ai le pouvoir de signer des chèques avec le président actuel, Mr Ayoub ANVARALY et aussi de donner mon avis sur les décisions à prendre. Je veille au bon fonctionnement financier du collège et je surveille les recettes du collège (par exemple les écolages, les subventions), la comptabilité, les contrats de travail, les recrutements licenciements des employés. Devez-vous venir souvent au collège pour cela ? - Une fois par semaine, le mardi après-midi, et plus s’il le faut, en cas de problème urgent. A quels moments avez-vous le plus de travail ? - J’ai plus de travail avant les assemblées générales et après les audits (la vérification des comptes), ainsi que pour la création du budget de l’établissement. du plateau sportif. Des cours de pâtisserie ont été organisés pour les cuisiniers de l’internat ; les pompiers de France ont pu intervenir au collège ; la natation a été prévue pour les élèves de CP, 6ème et 3ème ; le renouvellement du fonds documentaire a été effectué (livres et DVD) au CDI et à la BCD. Quelles sont les difficultés alors rencontrées ? - Les difficultés sont : de se mettre d’accord sur les différents devis pour les travaux ; au niveau des licenciements économiques ; la question du budget. Quels sont les projets pour le collège ? Quelles sont les améliorations souhaitables ? - Les douches et les toilettes ; les plafonds des bâtiments anciens et la mini-ferme écologique du collège. De nouvelles installations sont souhaitables pour le sport. Quelles sont les perspectives d’avenir pour l’APE ? - Créer un lycée privé. Mais pour l’instant, ce n’est pas une priorité. Qu’est-ce qui vous motive dans cette fonction ? - Aider le collège ; apporter mon soutien bénévolement à la bonne gestion financière du collège. C’est un plaisir pour moi de faire partie du comité de gestion de l’APE. Avez-vous beaucoup de relations avec les parents d’élèves et avec l’administration du collège ? - Oui, j’ai beaucoup de relations avec les parents, mais surtout avec l’administration du collège, car il y a un travail d’équipe avec cette dernière. Quel est votre travail en dehors de cette fonction ? - Je suis hôtelière, et je m’occupe de deux hôtels : Mahayana et Ikotel. A quelles réalisations avez-vous participées depuis que vous avez des responsabilités dans l’association ? - Le nouveau terrain de sport, les travaux dans les salles de classe et à l’internat ; les équipements informatiques ; la réfection des toitures ; les nouveaux projecteurs à iodure de sodium PROVERBES MALGACHES Mme Abidaly avec l’équipe journal Avez-vous des contacts avec d’autres associations de parents d’élèves ? - Personnellement je dirais non. Mais par contre le président en a. Il y a une réunion de tous les présidents chaque année à Tananarive. Fanasina, 3ème BLAGUE C'est une conversation entre une maîtresse d'école et Toto : - Madame, madame, est-ce que je peux être puni pour quelque chose que je n'ai pas fait ? La maîtresse : - Mais bien sûr que non Toto, on ne va pas te punir pour quelque chose que tu n'as pas fait. Toto : - Eh bien, ça va alors... je n'ai pas fait mes devoirs hier ! « Ny havan-tiana tsy maha-lavi-tany » "Pour des parents qu'on aime, la distance n'est jamais trop longue." (Livre des proverbes). « Ny teny toy ny atody, ka raha foy manan’elatra » "Les paroles sont comme des œufs : à peine écloses, elles ont des ailes." (Madagascar en proverbes, 1909). 7 Vie du collège….___________ L’atelier karaté L’atelier karaté est dirigé par Maître FAHAVOLA Hamelin qui a la ceinture noire en 3ème dan dans cette discipline. Le karaté est un art martial japonais qui a été introduit au Japon par Maître Funakochi en 1922. Ce sport a une origine okinawaienne (ile d’Okinawa, royaume indépendant du Japon). Le karaté est l’un des combats les plus rapides du monde, mais aussi une excellente méthode de remise en forme. On utilise beaucoup le corps : les mains et les pieds mais aussi l’intelligence pour être rapide et toujours en alerte. Elèves en pleine action pour gagner il y a le « maegéri » (coup de pied direct de face) et le « ushirogéri » (attaque en faisant un pivot). Il y a 8 clubs de karaté à Tuléar et aussi une ligue qui s’occupe d’organiser des compétitions. En ce qui concerne le collège, l’atelier karaté est dans nos murs depuis 2009. Il y a eu une interruption d’un an, puis on a repris l’atelier en octobre 2011.Les karatékas du collège sont au nombre de 11, tous en primaire. Ils sont fidèles à cet atelier parce que 7 karatékas parmi les 11 étaient là depuis le début et ils ne changent pas d’atelier au cours de l’année. Maître FAHAVOLA Hamelin et le président du FSE Le samedi 5 février, on a remis à 5 karatékas des ceintures pour marquer leur kyu. Ils affirment qu’il faut beaucoup de disciplines et ils ont à suivre quelques règlements, entre autres ne jamais pratiquer le karaté en dehors d’un dojo. Ils pensent nous faire une démonstration à la fin de l’année scolaire si le FSE le permet. Il est interdit de donner un coup à la gorge qui est un point vital et il faut toujours avoir les poings fermés. Par contre, Nolwenn, CM1 et Mme Edda Jean-Marie PINGUET, ancien principal du Collège Lors de sa visite « touristique » à Tuléar, Mr Jean Marie PINGUET, en compagnie de son épouse et de ses enfants, a voulu revoir le collège qu’il a jadis dirigé. Il a été en effet principal du CFT de 1986 à 1988. Il assurait par ailleurs les cours de mathématiques en 3ème. Son épouse faisait également des remplacements dans cette discipline. A son époque, il n’y avait que les bâtiments du primaire, les bâtiments administratifs et les bureaux de la vie scolaire (mais il n’y avait pas de CPE, donc pas de bureau de CPE). On ne trouvait qu’une seule classe par niveau. Les activités parascolaires appelées « ateliers » n’existaient pas non plus. Mais il y avait tout de même un journal du collège. Pendant son séjour, ce chef d’établissement a fait réaliser le goudronMr et Mme Pinguet ont retrouvé nage du terrain de sport actuel. Il a par ailleurs instauré les compositions Mme Ernould, au collège depuis 1983 trimestrielles. Avant d’arriver au collège, Mr Pinguet était en poste à Tahiti. Il est maintenant à la retraite. Signalons qu’il est grand amateur de plongée sous-marine. Maintenant il trouve le collège complètement métamorphosé. Entre autres, il remarque que sa superficie a augmenté et il y a de nouveaux bâtiments. 8 Vie du collège….______ 14ÈME PRINTEMPS DES POÈTES 2012 Comme tous les ans, on a eu l’occasion de célébrer le 14ème Printemps des poètes sur le thème « ENFANCES » (du 5 au 18 mars 2012). L’ouverture de cette manifestation est marquée par l’action des passeurs de poèmes volontaires, qui ont dédié un poème écrit par des poètes célèbres au personnel du collège. Au CDI, tous les élèves de 6° ont écrit à la manière de Catherine Leblanc (une poétesse proposée par le Printemps des poètes) avec le titre « Où sont les enfants ? » Chaque élève a choisi un lieu, là où se trouvent les enfants : « Dans l’espace, dans un champ, dans les rues… ». Un concours de TAUTOGRAMMES ou VERS LETTRISES (des phrases ou un texte dont tous les mots commencent par la même lettre) a été organisé. Voici le classement avec le texte et l’œuvre de chaque élève : 1– Athéna, 3ème 2– Mihamintsoa, 6ème Epuisé, en étant encore enfant Vouloir vraiment, vivement… Se sentir souvent si simple. Toujours totalement, tellement, triste… Jean joue joyeusement jeudi, Courant, criant chaleureusement. Sautille, saute sans soucis, Bric-brac, bouge, bondit. Certains connaissent cette calamité. Drôlement, dormir… Aide apparemment à amuser, à abandonner Ravie, Rositta respire, rit, revient, renait ! Le lendemain, l’enfant lave le lavabo, Lave les linges lamentablement. Lit les livres longtemps, Il imite Irène intelligemment ! 4– Laurinne, 6ème 3– Sarah, 4ème B Enfant enthousiaste, est élevé émerveillement. Intelligent, il invente idéalement. Sans soucis, si sérieux… Lit le livre lamentablement. Johanna jardinait joyeusement jeudi. Coco Carine chantent courageusement. Manon mange mon macaron. Amira accueille Anita amicalement ! Amandine amoureuse, aime Aurélien. Elle est ébouriffée et embêtée. Mais moi, ma mère m’aime Cela c’est chanter, c’est changer. Sarah… silencieuse, son sommeil se sent. Elle est écœurée et épouvantée Thomas! tu t’es tué théâtralement. Papa pousse Patrick…pas pépé ! 5– Raïlla, 6ème Marina m’a menti. Elle est également égoïste. Si ses secrets se surprennent, Je jurerais joyeusement. Avec Anna, amie âgée, Pour pouvoir partir pêcher, Baigner, bondir, barricader. Bonheur, bien-être, beauté ! 9 Andy & Mihamintsoa, 6ème B Vie du collège…._________ 23ème SEMAINE DE LA PRESSE (du 19 au 23 mars 2012) au CDI (Secondaire) Le lundi 19 mars, des élèves volontaires ont monté un kiosque au CDI pour exposer les revues offertes par le CLEMI (Centre de Liaison de l’Enseignement et des Médias d’Information). Les élèves de 6ème ont travaillé sur un documentaire qui s’intitule « Les coulisses de l’émission 7 jours sur la planète ». Ils ont fait un décryptage sur quelques métiers de la télévision, les lieux, les matériels… Les élèves de 5° étaient venus en demi-groupe pendant 4 séances pour faire un « atelier info ». Le sujet « fidéliser le public » était abordé afin de décrire et de comparer les différents styles de présentateurs des journaux télévisés, leurs formules d’appel… Ronaldo et Bruno, 6ème Kiosque au CDI Rallye lecture 2012 (Primaire) Le rallye lecture a eu lieu le vendredi 16 mars 2012, de 8h30 à 10h30. Deux autres écoles y ont participé : les Diablotins et les Moineaux. On a mis en place 20 équipes et 20 ateliers, avec la collaboration des parents d’élèves. Après la constitution des groupes, on a commencé à aller dans les ateliers qui avaient pour nom : « As-tu du nez » ? « Odeur et livre », « Cache-cache livre », « Chercher l’intrus », « Coincez la bulle », « Les mariages », « De quelle année ? (date et production) »,… Entre temps, nous sommes allés prendre un goûter à la buvette. Après quoi, la directrice nous a prévenus qu’il ne nous restait que 20 minutes. Nous nous sommes alors dépêchés pour terminer. A la fin, toutes les équipes se sont retrouvées devant la salle de réunion. Après quelques minutes, la directrice nous a annoncé les 3 équipes gagnantes. Nolwenn, CM1 10 Semaine de la francophonie….__________________ Concours d’orthographe 2012 à l’Alliance française L ’Alliance française a organisé un concours d’orthographe le samedi matin 17 mars pour les catégories élémentaires, collège, lycée, étudiants ou adultes. Le nombre de participants s’est élevé à 350. Les grands gagnants de ce concours : - Catégorie élémentaire: RANJALIFERA Pelamialy Lastella du HMS - Catégorie collège : FAJELE ABASSE Sarah du Collège français - Catégorie lycée : RAKOTOVOAVY Sayène Holdulène du PÈRE BARRE - Catégorie étudiants et adultes : RAMANANTSOA Mihanta. Les lauréats ont été récompensés dans l’après-midi, à la fin du concours de la chanson française. Lauréate récompensée par le représentant du Chef de district. A gauche, Sarah (4ème B), 1er prix de la catégorie collège La dictée : ...Quatre espèces d’oies sauvages formaient une de nos plus grandes richesses. La première ne fait que pâturer, on lui donna improprement le nom d’outarde. Ses jambes élevées lui sont nécessaires pour se tirer des grandes herbes, et son long col pour observer le danger ; sa démarche est légère ainsi que son vol ; elle n’a point le cri désagréable de son espèce. Le plumage du mâle est blanc, avec des mélanges de noir et de cendré sur le dos et les ailes. La femelle est fauve, et ses ailes sont parées de couleurs changeantes ; elle pond ordinairement six œufs. Leur chair saine, nourrissante et de bon goût devint notre principale nourriture ; il était rare qu’on en manquât : indépendamment de celles qui naissent sur l’Ile des Malouines, les vents d’est en automne en ramènent des volées, sans doute de quelque terre inhabitée; car les chasseurs reconnaissaient aisément ces nouvelles venues au peu de crainte que leur inspirait la vue des hommes. Les trois autres espèces d’oies n’étaient pas si recherchées, elles se nourrissent de poissons et en contractent un goût huileux. Leur forme est moins élégante que celle de la première espèce. Il y en a même une qui ne s’élève qu’avec peine au-dessus des eaux, celle-ci est criarde. Les couleurs de leur plumage ne sortent guère du blanc, du noir, du fauve et du cendré. Toutes ces espèces, ainsi que des cygnes, ont sous leurs plumes, un duvet blanc ou gris très fourni. Quant aux sarcelles, l’une à bec bleu, est de la taille des canards ; l’autre est beaucoup plus petite ; on en vit qui avaient les plumes du ventre teintes d’incarnat. Ces espèces sont de la plus grande abondance et du meilleur goût. Extrait de l’ouvrage : « Le bestiaire des écrivains », Allain Pozzuoli et Christian Bretet. Questions pour un champion au collège français Une joute autour de questions de culture générale a opposé le vendredi 16 mars huit collèges de Tuléar répartis en deux poules de quatre équipes chacune. La poule A regroupait les collèges du PAON, de LA SOURCE, de la POUSSINIERE et de la PEPINIERE. La poule B, elle, comprenait les ROITELETS, le JARDIN, CONSULDO et ETIENNE DE FLACOURT. Après des manches très disputées, PEPINIERE était opposée au JARDIN dans la 1ère demi-finale et LA SOURCE à ETIENNE DE FLACOURT dans la deuxième. Dans la finale très relevée et partiEtienne de Flacourt face au Jardin en finale culièrement serrée, ETIENNE DE FLACOURT s’imposait face au JARDIN. Les parties étaient animées par le Principal qui a remis, à l’issue du tournoi, des lots à l’ensemble des équipes participantes et les a conviées à un pot. Ce tournoi de « questions pour un champion » s’est déroulé devant un public nombreux qui a su encourager ses équipes favorites. Il a par conséquent beaucoup plu et les établissements attendent déjà la prochaine édition en 2013. Collège du Jardin, en finale 11 Semaine de la francophonie….__________________ Concours de la chanson en français D ans l’après-midi du samedi 17 mars a eu lieu la demi-finale et la finale régionales du concours national de la chanson en français. Des autorités comme le représentant du Chef du district, Mme la Consule honoraire de Tuléar, le représentant de la commune urbaine de Tuléar, ainsi que Mme la Présidente du Conseil d’Administration de l’Alliance française, étaient présentes. Des animations de danses ont été faites par les ateliers de l’Alliance française et de certaines écoles comme le CEG-centre, le lycée Laurent Botokeky, le Capricorne School, au début et à la fin des épreuves du concours. Une foule nombreuse était massée devant les locaux de l’Alliance française, applaudissant sans hésitation les candidats chanteurs. Une fête de la francophonie bien joyeuse ! Les résultats de la finale Fabrunah chante : « Mon mec à moi » régionale : ( chanson de Patricia Kaas) et gagne la demi-finale 1) FABRUNAH Claudia Koty, qui représentera la région Sud-Ouest à la finale nationale à Antananarivo le vendredi 6 avril 2012 2) RANDRIANARISANDY Fanjavololona Tiana 3) RAKOTOARISON Manjatohery Une 2ème place pour Sandy, avec une chanson de Lara Fabian : « Je t’aime » Après les chansons, la fête de la francophonie a été clôturée par un concert de jazz avec le groupe THE BAND, au restaurant CHEZ ALAIN. Ce groupe est en tournée nationale, organisée par la Délégation Générale de l’Alliance française à Madagascar. Ont collaboré à la réussite de la cette fête de la francophonie à Tuléar: La Commune Urbaine, le District, le Consulat, Orange Madagascar, UNFPA, la Radio TV Soatality, la Radio Le Buffet, la Radio Université, la librairie Fandrosoana, Madaconfort, la société COMATO, les journaux l’EXPRESS de Madagascar et LES NOUVELLES de Madagascar. Manjatohery arrive en 3ème position en chantant « Le téléphone pleure » de Claude François Officiels et jury Le chœur de la francophonie CEG-Centre 12 Le groupe South Totem, dirigé par Edouard