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Flaque et Cours d’eau n° 14 (Avril 2012)
Le Journal du Collège Etienne de Flacourt –
Tuléar -Madagascar (
www.collegetulear.fr
)
———————————————————————--
Année Scolaire 2011-2012 Prix : 1000 Ariary
EDITORIAL
Remise de ceintures aux karatékas du collège
L’Institut Supérieur paramédical : p.2
INDOSUMA : p.3
MGI-Menuiserie de la Grande Ile : p.4
SINCRO : p.5
Interview du chirurgien dentiste : p.6
Mme Abidaly, trésorière de l’APE : p.7
Proverbes malgaches / blague : p.7
L’atelier karaté du collège : p.8
Jean-Marie PINGUET, ancien principal : p.8
14ème printemps des poètes 2012 : p.9
23ème semaine de la presse : p.10
Rallye lecture 2012 (primaire) : p.10
Concours d’orthographe 2012 : p.11
Questions pour un champion : p. 11
Concours de la chanson en français : p.12
F
laque et Cours d’Eau, d’un contenu diversifié,
nous offre des idées, des instructions et des informa-
tions à travers des reportages, articles ou interviews…
Dans ce numéro 14, quelques élèves de 3ème qui étaient
partis en stage, nous emmènent visiter avec eux di-
verses entreprises implantées dans notre Cité du Soleil.
Certains métiers restent également à découvrir.
Nous apprendrons aussi sur l’excellente méthode de
remise en forme…une petite occasion pour faire un
tour à l’atelier Karaté du Collège, là où des mots ja-
ponais sont parfois prononcés. Mais cela n’empêche-
rait point au Maître d’utiliser la langue française, à
laquelle nous avions consacré beaucoup de créneaux
pour diverses manifestations et célébrations durant ce
mois de mars (dans le cadre de la francophonie).
Nous oserions dire que cet outil de communication tou-
cherait un public plus large que le lectorat classique
(élèves, parents).
Nous souhaitons une longue vie à « Flaque et Cours
d’Eau », et adressons aux élèves nos vœux de réus-
site ; tous nos encouragements pour poursuivre l’œuvre
pédagogique des professeurs, les tâches administra-
tives des autres personnels.
Nous tenons également à remercier tous ceux qui té-
moignent de leur volonté pour la réalisation de ce jour-
nal.
Bonne lecture !!
Elèves de 6ème et Mme Nivo A., documentaliste
(Dans le cadre de la 23è Semaine
de la presse et des médias)
SOMMAIRE
2
L’Institut Supérieur des paramédicaux novateurs de Ma-
dagascar (INS.P.N.MAD) a été créé le 17 juillet 2010. Le
siège social se trouve à Antananarivo.
C’est un organisme social qui a des partenaires comme la
BOA (Bank of Africa) et d’autres sociétés qui peuvent accorder
du matériel à des prix intéressants. A Tuléar, l’annexe de la
région Sud-Ouest (Atsimo Andrefana ) se situe dans le quartier
Amborogony-est (cité Sisal Bis).
Cette antenne est installée dans un grand bâtiment qui com-
prend plusieurs salles et quelques bureaux administratifs. On
dispose même d’un mini-laboratoire possédant une autoclave
(appareil servant à stériliser les matériaux à plus de 130°) ainsi
que tout le matériel nécessaire pour les analyses préliminaires.
C’est le coach
régional (le Di-
recteur), Mr RO-
DELINO RA-
TEAVER Jean
Léon qui manage
le centre de Tu-
léar. Il se charge
de tout ce qui est
administratif, de
la comptabilité,
de la gestion, du
personnel. Il est
assisté d’un
comptable
Un responsable pédagogique, Mr Jean Honoré JUDSON, qui a
fait ses études à Montpellier, s’occupe de la formation des étu-
diants. Puis on trouve deux conseillers pédagogiques, 6 moni-
teurs pédagogiques et 22 enseignants. Ce personnel s’est fait
recruter par offres d’emplois, chacun selon ses motivations et
ses expériences.
Pour être recrutés, les élèves doivent posséder le bac A, C, D et
ensuite faire un test de niveau. L’écolage est de 50 000 Ar par
mois et sur 10 mois. L’Institut compte environ 70 élèves dont
une trentaine en deuxième année et le reste en première année.
Les étudiants sont très motivés. Les cours sont assurés le ma-
tin de 7h 30 à 10h 30 et l’après-midi de 14h 30 à 17h 30.
Nous avons visité une classe de 40 élèves. Un étudiant nous
a dit que les parents aident leurs enfants étudiants financière-
ment pour payer leurs écolages. Une élève qui a voulu être
sage-femme :
« J’ai décidé d’être sage-femme car j’ai vu qu’il y avait beau-
coup de problèmes pour l’accouchement des femmes. Cer-
taines femmes accouchent chez des gens qui n’ont pas les qua-
lifications et qui le font uniquement pour de l’argent ».
Il faut 3 années d’études pour obtenir le diplôme d’Etat
d’infirmier ou de sage-femme, permettant d’exercer le métier
choisi. Pendant cette période d’études, les étudiants sont initiés
aux deux métiers et suivent de longs stages pratiques dans les
établissements tels que l’hôpital, les cliniques ou les dispen-
saires, avec l’encadrement des moniteurs et monitrices pédago-
giques.
Ainsi cet institut forme de jeunes infirmiers et sages-femmes
pour les années à venir. Désormais, ces jeunes trouveront leur
part de soleil, car on connaîtra d’ici deux à cinq ans beaucoup
de départs à la retraite. De plus, les jeunes diplômés, avec
l’aide de l’Institut, peuvent s’installer en « brousse » non seule-
ment pour gagner leur vie, mais aussi pour aider la population
à améliorer sa santé. Ils peuvent s’installer comme indépen-
dants avec l’aide des partenaires (BOA, Inter-Matériaux).
Reza & Yann, 4ème
Entreprises et métiers….__________________
L’INSTITUT SUPERIEUR
PARAMEDICAL DE TULEAR
Le coach régional
Les élèves de DP du CFT et les responsables de l’Institut
Les étudiants de l’Institut
3
INDOSUMA (Industrie Oléagineuse
du Sud Malgache) est située sur la
route de Belemboka.
Cette société a comme activité principale la
transformation des matières premières issues
du secteur primaire en produits finis, ce qui le
place dans le secteur secondaire. Les activités
sont la cotonnerie et la provende.
Historique
L’évolution de l’activité Industrielle de
Madagascar a connu trois grandes étapes,
dont la troisième est la libéralisation de l’éco-
nomie Malagasy en 1988, qui a impliqué la
privatisation des diverses sociétés d’Etat.
C’est au cours de cette dernière étape que la
société INDOSUMA a été créée, le 31 août
1990. Mais elle avait déjà une histoire avant
de devenir l’Industrie Oléagineuse du Sud
Malgache.
En effet, en 1965, existaient trois sociétés
d’huileries à Tuléar : SICOMAG, KARIM
FRERES et SITAR. Elles ont été nationali-
sées en 1975 et ont été réunies sous le nom
de SNHU (Société Nouvelle des Huileries de
Toliara).
En 1982, la SNHU a été prononcée en faillite
et le 31 août 1990, Mr IBARHMADI Rafik-
houssen a racheté l’ex-SNHU et créé le
même jour la société INDOSUMA. Le 5 sep-
tembre 1990, des travaux de remise en état
des clôtures, des bâtiments et des machines
ont démarré.
Actuellement, la société est devenue prati-
quement l’une des rares unités de production
à l’échelle industrielle dans la région du Sud-
Ouest. Elle est dirigée par Mr IBAR-
HAMDJY Rafikhoussen, qui est le président
du Conseil d’Administration et Monsieur
RAFIKHOUSSEN Thierry Kouresh, le Di-
recteur général, qui est chargé de diriger et de
superviser le déroulement des activités en
général. Il est aussi responsable de la poli-
tique de la société.
Caractéristiques de l’entreprise
L’avantage de la société INDOSUMA est
qu’elle possède des règles internes strictes,
que ce soit pour les ouvriers ou les personnels
de bureau. La mission qu’elle s’est fixée est
de toujours produire d’avantage et de mainte-
nir les objectifs de la société. Concernant la
stratégie, c’est un atout pour la société de
pouvoir utiliser la stratégie de diversification.
La société possède aussi des matériels comme
des machines de production de haute techno-
logie ainsi que des matériels de transport qui
assurent l’approvisionnement en matière pre-
mière de l’entreprise et de l’atelier de pro-
duction.
L’entreprise a des projets dans l’agriculture et
le reboisement. On doit cultiver du coton
pour obtenir des graines servant à la produc-
tion de l’huile alimentaire et des fibres de
coton. Ces plantations se feront sur environ
2000 hectares dans la Région Sud-Ouest.
Le reboisement consiste à planter des arbres
(Neem, Morenga, Jatropha) pour la produc-
tion des huiles végétales. Ces plantations se
feront à Andranovory sur environ 1200ha.
Indosuma emploie 117 personnes, dont
115 hommes et 3 femmes (services de sécuri-
té, de magasin, de chaufferie, de bureau,
d’atelier tour, d’électricité, de garage-auto, de
maintenance, du centre de soin). 27 per-
sonnes sont affectées à l’usine de savonnerie
et huilerie.
Certains membres du personnel de l’entre-
prise sont logés dans les annexes de la société
INDOSUMA. Cette année, 10 personnes ont
été embauchées, dont 2 plombiers, 2 agents
de sécurité, 1 magasinier et 2 tourneurs. L’en-
treprise emploie bien des jeunes selon leurs
différentes aptitudes.
La possibilité d’une promotion et d’une
prime existe. Cela dépend de l’ancienneté du
personnel, du grade ou du rendement de cha-
cun selon les objectifs fixés..
Les congés des personnels, d’une durée de 30
jours, sont placés régulièrement à la fin de
l’année, .
Leur travail est toujours régulier. Il existe
parfois des problèmes avec la maintenance et
les matières premières.
Ses partenaires
Les clients de la société sont presque tous
des grossistes établis à Tuléar, ainsi que des
détaillants. La société possède elle-même un
magasin servant de point de vente en ville.
Lors des problèmes avec les clients, l’entre-
prise procède à un arrangement ou alors à un
remboursement, selon le cas.
Etant une entreprise de production, elle possède
des fournisseurs qui lui vendent les matières
premières qu’elle utilise :
- à Tuléar, ceux qui lui fournissent le plus de
matières premières telles que les graines de
coton et d’arachide, ainsi que les énergies et
carburants.
- hors de Tuléar, la fourniture de l’emballage
imprimé, provenant d’Antananarivo.
- de l’étranger, importation de matières pre-
mières, afin de mieux assurer la production
(OLIVIA IMPEX, ABANI TRADING, IHK,
KITRZ TRADING, ALLIANCE TRADING,
NGO CHEW).
Activité de l’entreprise
Les produits de l’entreprise sont le savon et
l’huile. Pour gagner de l’argent, l’entreprise
utilise la vente comme principale ressource.
Ses bénéfices ne sont pas réguliers, mais va-
rient entre 2 à 25 %.
Elle possède deux points de vente : ici dans
l’enceinte de la société et à Bazar-Be. Le maga-
sin à Bazar Be vend aussi des produits de pre-
mière nécessité
INDOSUMA connaît bien des concurrents
comme l’entreprise BAOBAB, SIB, SAVON
TROPICAL.
Pour résister à la concurrence, la société
s’organise au mieux pour garder au maximum
ses clients. Elle procède souvent à la baisse ou
à l’augmentation des prix des produits selon le
marché. Tout cela dépend de la qualité du tra-
vail de l’entreprise. C’est pour cela qu’il existe
un cadre commercial qui est chargé de la stabi-
lisation des ventes.
Pour pouvoir fabriquer de l’huile, elle utilise
des graines de coton, des graines d’arachide et/
ou de l’huile brute qu’elle importe de l’étran-
ger, comme matières premières ; mais la plu-
part du temps, la société utilise les graines de
coton.
Les matières premières utilisées pour fabriquer
des savons sont de la soude caustique, du Palm
Acide Distillat et du Palm Kernel Fatty Acide
Distillat. Les produits de savons de la société
sont : savons MP5, savons MP6, savons SEB.
Elvy, 3ème
Entreprises et métiers….__________________
INDOSUMA, entreprise industrielle à Tuléar
Bâtiments administratifs
Le Directeur général
4
La société MGI (Menuiserie de la
Grande Ile) a été créée en 2003, à Tana-
narive, par Mr Michel GRANDPIERRE,
spécialiste de la menuiserie aluminium et
ancien cadre de la société TECHNAL
(France).
Mr GRANDPIERRE crée une nouvelle
gamme de profilés aluminium, adaptée au
contexte malgache : durabilité, simplicité,
résistance, coût abordable et il la fait breveter.
L’atelier de fabrication principal se trouve à
Tananarive, ainsi que les stocks importants en
profilés, accessoires, vitrages de toutes sortes,
qui arrivent d’Europe par conteneur.
Des agences ont été créées dans les princi-
pales villes de province : Tamatave, Diégo,
Nosy Be, Mahajanga, Fianarantsoa et Tuléar.
Mr PRENAT Jérôme est le représentant
exclusif de MGI à Tuléar. Il a ouvert son
show-room à Andaboly en 2004, et propose
tous types de menuiseries aluminium :
- Fenêtres et portes-fenêtres coulissantes à 2,
3 ou 4 vantaux,
- Fenêtres et portes ouvrant à la française,
- Châssis vitrés fixes,
- Châssis à soufflet ou projetant à l’italienne,
- Châssis à galandage,
- Jalousies à lames vitrées
- Moustiquaires fixes, coulissantes ou enrou-
lables,
- Garde-corps pour balcons et terrasses
- Volets roulants à manivelle, à tirage direct,
ou avec manœuvre électrique.
- Toutes sortes de vitrages adaptés à chaque
situation.
Les agences de province s’occupent de
l’aspect commercial, technique, et assurent la
pose des menuiseries chez les clients. Mais
toutes les menuiseries sont fabriquées à Ta-
nanarive, dans un atelier à la pointe du pro-
grès, et dans le respect des normes en vi-
gueur.
Les commandes sont regroupées, et c’est un
camion MGI, spécialement aménagé, qui
transporte les menuiseries à Tuléar, dans des
emballages spécifiques.
C’est alors aux équipes de pose d’interve-
nir :
- transport des menuiseries sur le chantier, à
l’aide d’une camionnette munie d’un grand
tréteau métallique, car les vitrages doivent
toujours être transportés « sur champ », c’est
-à-dire verticalement,
- pose des menuiseries (groupe électrogène,
perçeuse, disqueuse, etc.
- finitions (joint de bourrage, silicone pour
l’étanchéité, nettoyage.
Le rayon d’action de l’agence de Tuléar est
d’environ 250 km, allant jusqu’à Morombe
au nord, Ranohira sur la nationale 7, et Itam-
polo ou Ampanihy vers le Sud. Souvent,
l’équipe de poseurs est obligée de dormir en
brousse.
L’agence MGI de Tuléar fait partie inté-
grante de l’entreprise «J.PRENAT, Ingé-
nieur Conseil », qui s’occupe d’étudier, de
réaliser et de contrôler tous types de cons-
tructions : villas, hôtels, bâtiments religieux
ou sociaux, ouvrages hydrauliques, pylônes
téléphoniques, piscines.
L’entreprise à été créée en 1993, et compte
40 employés, tous spécialistes dans leur do-
maine (maçons, menuisiers, charpentiers,
poseurs d’aluminium, peintres, ferrailleurs,
carreleurs, électriciens, plombiers, soudeurs)
Ses réalisations sont facilement repérables à
Tuléar et dans les environs, dont, par exem-
ple: l’hôtel SAÏFEE, l’hôtel Hyppocampo,
l’oratoire Don Bosco de Mahavatse, la librai-
rie St Paul, l’hôtel Nautilus à Ifaty, l’hôtel La
Mira à Madiorano.
La concurrence n’est pas trop forte dans ce
créneau privé, car tout dépend de la réputa-
tion. L’entreprise essaie de faire du très bon
travail, pour avoir une clientèle fidèle. Cela
n’est pas toujours facile, car elle ne trouve
pas parfois les matériaux nécessaires de
bonne qualité. Il peut aussi y avoir des rup-
tures de stock, ainsi que des approvisionne-
ments non suivis.
Un autre problème peut venir directement de
certains clients, qui s’engagent inconsidéré-
ment dans des travaux qu’ils n’ont pas les
moyens de financer. Cela crée de lourdes
pertes, qui mettent l’entreprise en difficulté
pour plusieurs années.
Il est très important de trier sérieusement son
personnel, de le former, et de le surveiller de
près. C’est uniquement comme cela que l’on
peut obtenir des résultats satisfaisants. Cela
demande une énergie constante, sans relâche-
ment.
Quentin, 3ème
Entreprises et métiers….__________________
MGI - MENUISERIE DE LA GRANDE ILE
Mr Jérôme PRENAT a fait ses études supérieures à l’Ecole Polytech-
nique Fédérale de Lausanne (Suisse), et y a obtenu le diplôme d’Ingénieur
en Génie Civil, en 1983. Parti 18 mois au Cameroun au titre de volontaire
du service national actif, au sein d’une société cotonnière, il a ensuite été
envoyé à la Samangoky (Madagascar) comme Conseiller Technique du
Directeur des travaux et infrastructures, de 1985 à 1989.
Après un an passé à Paris au siège de cette société cotonnière, il demande
et obtient un « congé création d’entreprise », et revient s’installer à Tuléar,
pour y monter sa propre société. Après l’étude d’un projet hôtelier, il dé-
cide de créer l’entreprise « J. PRENAT, Ingénieur Conseil », société qui
fonctionne et se développe correctement depuis sa création.
A 54 ans, Mr PRENAT espère travailler encore une dizaine d’années,
mais prépare déjà sa retraite « privée », en investissant dans des bâtiments locatifs.
MGI, dans le quartier d’Andaboly à Tuléar
Stagiaires de 3ème devant modèles
exposés de portes et fenêtres
Une réalisation de Mr Prenat : l’hôtel Saïfee
5
SINCRO (Services
Informatiques, Com-
munications, Ré-
seaux et Organisa-
tions) se situe à Ba-
zar-Be, au centre-
ville, dans la rue
Philibert Tsiranana.
La situation est idéale, car c’est un endroit de la ville très
fréquenté. Mais l’inconvénient est qu’en cas de manifestation
violente, l’entreprise peut être en danger. Son siège social est à
SINCRO Boutique. Mr Elijaona RAZAFITOMBO a créé l’en-
treprise SINCRO en 2002 avec sa femme.
L’activité
principale de
l’entreprise
est la vente
de matériel
informatique
et la mainte-
nance infor-
matique. Les
activités se-
condaires
sont : les ti-
rages photos
numériques, le
cybercafé, la réparation de téléphones et ordinateurs. L’entre-
prise produit des ordinateurs qui sont montés par ses employés.
SINCRO emploie 10 salariés : deux femmes (une caissière et
une vendeuse) et huit hommes (un vendeur, 2 opérateurs de sai-
sie, 2 caissiers, 3 techniciens). Ils ont droit à un mois de congé
dans l’année.
Les horaires d’ouverture au public sont : le matin de 8h à 12h et
l’après-midi de 14h 30 à 18h, du lundi au samedi. Le travail est
régulier, mais quand il y a des promotions, avant les fêtes ou les
jours fériés, on travaille 2 heures de plus.
Une gamme de services
SINCRO dispose de 3 unités différentes de 30 m² chacune :
- Le cybercafé a été créé en 2002. 8 ordinateurs avec connexion
ADSL sont à la disposition des clients. Dans cette unité, on ré-
pare des ordinateurs et des téléphones. Les pièces peuvent être
achetées à SINCRO Boutique. Si le téléphone ne peut être répa-
ré sur place, on l’envoie à Tananarive. Les téléphones envoyés
sont garantis par SINCRO. Le cybercafé vend aussi des produits
pour ordinateurs et pour téléphone (kits téléphoniques, batteries
pour téléphone, chargeurs de batteries). - La bou-
tique a vu le
jour en
2004.On y
vend des
produits in-
formatiques,
de téléphonie
et de loisirs
(consoles de
jeux). Il
existe un
service après
-
vente. Avant les jours de fêtes, il y a des remises de 20 à 30%
et des cadeaux offerts pour tout achat qui résulte des publici-
tés à la télévision et à la radio.
- Le labo-photo a été mis en place en 2008, à côté de la bou-
tique. On y vend des produits tels que les appareils de photo,
les caméras, les piles. Ce sont là des atouts pour satisfaire la
clientèle. Les clients peuvent alors tout trouver sur place, au
lieu d’aller chercher certains produits ailleurs.
Cette unité dispose également de 4 ordinateurs avec con-
nexion ADSL et les tarifs sont les mêmes que ceux du cyber-
café. Il y a ici une activité supplémentaire : l’impression des
photos, mais on n’y fait pas de réparation. Chaque année, on
compte les photos enregistrées qui ont été imprimées ; les 10
premiers clients qui ont dépensé le plus d’argent pour les pho-
tos, sont tirés au sort pour gagner des lots.
La majorité des clients sont des jeunes, des ONG et asso-
ciations ainsi que des entreprises diverses. Les clients recher-
chent un bon produit, avec des prix abordables. Chaque client
a droit au service après-vente : 3 jours pour les téléphones et 3
mois pour les produits informatiques (ordinateurs, impri-
mantes).
L’entreprise achète directement à l’étranger (Chine, Singa-
pour). Les fournisseurs sont : Prolink et MCS Group.
Elle a des concurrents : Flash Vidéo, Guanivala, Docteur
Micro et Alpha Service. Pour faire face cette concurrence, elle
essaie d’être la meilleure par la qualité de ses produits, par les
services offerts et par des prix compétitifs.
Les projets sont de créer une université technologique privée
et se spécialiser dans différents domaines informatiques.
Chabar & Jean-Yves, 3ème
Entreprises et métiers….___________
Le métier d’ingénieur en informatique
La principale activité est la gestion des projets (création de logi-
ciels). On travaille plutôt en équipe. Il faut savoir prendre des ini-
tiatives, car un grand nombre de paramètres entrent en jeu.
Il y a de nombreuses responsabilités vis-à-vis de la clientèle, de
l’entreprise et de l’équipe. Des contacts sont pris avec des per-
sonnes autres que les collègues de travail : les partenaires, les four-
nisseurs et le monde extérieur.
Les activités sont assez répétitives et on doit organiser le travail
qui est lui-même fatigant nerveusement.
Cette profession permet d’obtenir des promotions. On commence
par être technicien informatique et on finit comme directeur de
système informatique.
Après un baccalauréat scientifique, il faut faire entre 2 et 5 années
d’études (mathématiques, physique, statistiques, algorithme, intelli-
gence artificielle, structure d’ordinateur).
Mr Elijaona RAZAFITOMBO dans sa boutique
La boutique et le labo-photo
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