Document de référence Groupe Caisse d`Epargne

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2005
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
DOCUMENT DE RÉFÉRENCE
Message des Présidents . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .2
Chiffres clés 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .4
Profil et historique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .6
Organigramme simplifié . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .7
Métiers et activités . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
Rapport financier du Groupe CNCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
Rapport financier du Groupe Caisse d’Epargne . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 87
Gestion des risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 159
Rapport du Président . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 181
Rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions réglementées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
Résolutions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 205
Informations sur l’émetteur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 207
Le présent document de référence a été déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 12 mai 2006,
conformément à l’article 212-13 du règlement général de l’AMF. Il pourra être utilisé à l’appui d’une opération financière
s’il est complété par une note d’information visée par l’Autorité des marchés financiers.
Le présent document de référence peut être obtenu, sur simple demande adressée à la CNCE – 50, avenue Pierre-Mendès-France – 75201 Paris Cedex 13
Il peut être consulté sur le site Internet www.groupe.caisse-epargne.com ainsi que sur le site Internet de l’AMF www.amf-france.org
1
MESSAGE DES PRÉSIDENTS
Au cours des deux dernières années, notre Groupe a changé de nature et de dimension grâce à l’intégration d’une
banque d’investissement active sur les principales places financières du monde. Cette évolution a ouvert
la voie à des ambitions nouvelles : en effet, si l’année 2004 a vu l’intégration d’IXIS, 2005 a véritablement été
« l’an I » du Groupe Caisse d’Epargne en tant que banque universelle. Tout confirme ainsi que nous avons su
poursuivre la dynamique engagée avec notre précédent projet stratégique, aussi bien en ce qui concerne
le rapprochement des structures, que le lancement de nouvelles marques commerciales ou le développement
de nos activités internationales. Bref, nous avons poursuivi la construction du Groupe.
L’ effort de structuration que le Groupe a su mener à bien nous permet aujourd’hui de couvrir les besoins de tous
les types de clientèle, tout en atteignant un meilleur niveau de rentabilité. Reflet de ces évolutions, la capacité
bénéficiaire du Groupe pour 2005 est en progression de 22 %, à 2,2 milliards d’euros.
Dans ce contexte, la banque commerciale demeure, plus que jamais, au cœur de notre activité. Elle constitue
traditionnellement un des domaines d’excellence du Groupe Caisse d’Epargne : nous entendons valoriser cet
avantage considérable pour conforter notre position de banque universelle de proximité.
S’agissant de la banque d’investissement, l’ensemble formé par IXIS Corporate & Investment Bank, IXIS Asset
Management Group, CIFG et CACEIS a ainsi représenté 26 % de notre produit net bancaire pour 2005, témoignant
de l’importance acquise par ces entités au sein du Groupe. Le renforcement de notre offre en direction des
entreprises, notamment à travers la Banque Palatine, s’est également poursuivi en 2005, faisant du Groupe
Caisse d’Epargne un interlocuteur de choix pour l’ensemble des entreprises françaises, des PME aux plus
grands groupes.
Le développement de la filière gestion privée, avec la création de La Compagnie 1818 – Banquiers Privés,
ainsi que la constitution d’un pôle actif et puissant dans les métiers de l’immobilier ont permis de renforcer notre
leadership sur ces marchés essentiels pour la clientèle des particuliers. Dans le domaine de la banque du
développement régional, qui constitue traditionnellement l’un des fers de lance de notre développement, nous avons
su enfin conforter nos positions en faisant jouer à plein les synergies entre les différentes entités du Groupe.
Le Groupe Caisse d’Epargne s’est également tourné vers de nouveaux partenaires. Soucieux d’étendre
notre champ d’action tout en optimisant l’allocation de nos ressources, nous avons poursuivi la politique
de partenariats stratégiques engagée en 2004 : nos accords avec la Maif et la Macif et avec la Banque Lazard
ont d’ores et déjà prouvé leur efficacité. Le rapprochement de nos activités de conservation institutionnelle
et de service aux investisseurs avec celles du Crédit agricole au sein de CACEIS a permis de faire émerger
un nouveau leader mondial.
2
Rapides, efficaces, concertées, ces évolutions sont conduites avant tout dans l’intérêt de nos clients. De ce point
de vue, 2005 fut une année d’innovations décisives : la rémunération des comptes courants a marqué une
véritable révolution dans les pratiques bancaires, tandis que l’affirmation de nos ambitions dans le domaine des
partenariats public-privé démontre notre capacité à maîtriser les mécanismes financiers les plus complexes.
Notre objectif commun pour l’horizon 2007 est ambitieux : associer développement soutenu et haut niveau
de rentabilité ; valoriser le potentiel d’un groupe résolument multimétier, multienseigne et multicanal ; atteindre
un haut niveau d’efficacité opérationnelle et faire de notre engagement dans la société, notamment à travers
la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité et les projets d’économie locale et sociale (PELS), un véritable
facteur de différenciation. Croissance, performance, engagement : ces trois principes ont orienté la stratégie
du Groupe Caisse d’Epargne en 2005 et vont guider son évolution dans les années à venir.
Nous sommes désormais en ordre de marche pour aborder une nouvelle étape de notre développement.
Le Groupe Caisse d’Epargne entend s’affirmer comme un acteur bancaire de taille européenne, appelé à jouer
un rôle de premier plan dans la consolidation du secteur financier. Pour y parvenir, nous souhaitons doter
le Groupe d’un véhicule coté, instrument indispensable à toute grande opération. L’ouverture en mars 2006 des
discussions avec le Groupe Banque Populaire, dont les activités de marché, de financement et d’investissement
sont déjà regroupées au sein d’une structure cotée, constitue donc une remarquable opportunité.
Il reviendra aux actionnaires de la CNCE de trancher quant à l’avenir de ce grand projet. Nous sommes confiants
dans leur détermination : depuis toujours, notre ambition commune est de poursuivre le développement de notre
Groupe dans ses métiers traditionnels, mais aussi de le positionner comme un acteur de référence dans
les métiers de banque d’investissement, de gestion d’actifs et les services financiers spécialisés. Cette ambition
est plus que jamais d’actualité.
Charles Milhaud
Jacques Mouton
Président du directoire
de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
Président du conseil de surveillance
de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
3
CHIFFRES CLÉS 2005
Groupe Caisse d’Epargne
Évolution du résultat
en milliards d’euros
2003
pro forma
2004
pro forma
2005
2005/2004
pro forma
9,3
2,6
2,5
1,7
16,6
9,7
2,6
2,4
1,8
18,0
10,3
2,8
2,9
2,2
19,4
6%
8%
17 %
22 %
8%
Produit net bancaire
Résultat brut d’exploitation
Résultat courant avant impôt
Capacité bénéficiaire
Fonds propres (part du Groupe)*
* Capitaux propres + FRBG
Rentabilité des fonds propres
CAD
(en %)
(en %)
11,9
2005
2004
pro forma
10,0
2005
153
2004
156
pro forma
Groupe CNCE
Évolution du résultat
en milliards d’euros
2003
pro forma
2004
pro forma
2005
2005/2004
pro forma
3,7
0,8
1,2
1,0
10,9
4,0
0,8
1,2
0,9
11,5
4,6
1,0
1,6
1,1
12,5
15 %
25 %
37 %
22 %
9%
Produit net bancaire
Résultat brut d’exploitation
Résultat courant avant impôt
Capacité bénéficiaire
Fonds propres (part du Groupe)*
* Capitaux propres + FRBG
Rentabilité des fonds propres
CAD
(en %)
(en %)
9,3
2005
2004
pro forma
4
8,3
2005
2004
pro forma
178
171
Encours du Groupe Caisse d’Epargne
Encours de crédit
Encours d’épargne et de dépôts à vue
en milliards d’euros
en milliards d’euros
207
2005
2004
192
2005
2004
338
322
Une année record pour les crédits :
les encours du Groupe augmentent de 8 %
à 207 milliards d’euros, bénéficiant d’un marché
dynamique sur les crédits immobiliers et sur
le crédit à la consommation (revolving).
Une hausse significative pour l’épargne :
les encours du Groupe ont progressé de 5 %
par rapport à 2004 bénéficiant de la très bonne
tenue de l’assurance vie.
Encours sous gestion
Encours conservés
en milliards d’euros
en milliards d’euros
433
2005
2004
368
2005
2004
Une très bonne performance de la gestion d’actifs
pour IXIS AM Group : les encours sous gestion
d’IXIS AM Group progressent de 18 % (en euros courants).
Cette augmentation est la conséquence de l’effet
conjugué d’une collecte nette positive, de la progression
des marchés et d’un effet change positif.
1 547
1 334
Positionnement de leader pour CACEIS (1) :
les encours conservés à fin 2005, qui s’élèvent
à 1 547 milliards d’euros, placent CACEIS
au sein du Top 10 des conservateurs mondiaux.
(1) Au niveau global (IXIS Investor Services + Crédit Agricole Investor Services).
4 700 agences
Effectifs
Nombre de sociétaires
en millions
2005
2004
54 400
52 800
2005
3,1
2004
3,1
5
PROFIL ET HISTORIQUE
Se situant parmi les plus importantes banques de détail en France, avec le réseau des Caisses d’Epargne,
celui du Crédit Foncier, ses filiales spécialisées, le Groupe Caisse d’Epargne se positionne désormais dans
le peloton de tête des banques universelles.
Avec l’intégration de la banque d’investissement IXIS, il développe en effet toutes les activités d’investissement
et de financement, de gestion d’actifs et de services aux investisseurs.
Avec ses 55 000 collaborateurs, le Groupe Caisse d’Epargne est présent sur tous les métiers, auprès de
toutes les clientèles, et sur les principales places financières internationales.
1818 : Création de la première Caisse d’Epargne à Paris.
1950 : Avec la loi Minjoz, les Caisses d’Epargne sont autorisées à financer les collectivités locales.
1978 : Autorisation d’accorder des prêts personnels et d’ouvrir des comptes de dépôts.
1983 : La loi de réforme du 1er juillet attribue aux Caisses d’Epargne le statut d’établissements de crédit à but non
lucratif. Création du Centre National des Caisses d’Epargne.
1991 : Organisation du réseau : fusion de 180 Caisses d’Epargne à 35.
1999 : Les Caisses d’Epargne deviennent des banques coopératives de plein exercice. Création de la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne et acquisition du Crédit Foncier.
2004 : Acquisition de la Banque Sanpaolo (rebaptisée Banque Palatine en juin 2005), d’Entenial (fusion avec le
Crédit Foncier en juin 2005) et d’IXIS.
2005 : Création de La Compagnie 1818 – Banquiers Privés – et de CACEIS.
6
ORGANIGRAMME SIMPLIFIÉ
du Groupe Caisse d’Epargne (au 31/12/2005)
440 sociétés
locales d’épargne
3,1 millions de sociétaires
Fédération Nationale
des Caisses d’Epargne
80%
(parts sociales)
Caisses
d’Epargne
20% (CCI) 1
Caisse des Dépôts
35%
65%
Caisse Nationale
des Caisses d’Epargne
■
■
■
Banque commerciale
Banque d’investissement
Réseaux bancaires*
Marchés de capitaux, financements
et garantie financière
Banque Palatine
Financière OCÉOR 2
La Compagnie 1818
■
■
Gestion d’actifs, conservation
et services aux investisseurs
Assurance
■
■
■
■
Ecureuil Vie
Ecureuil Assurances IARD
GCE Garanties
CNP 3
Établissements financiers
spécialisés
■
■
■
■
■
Crédit Foncier
Gestrim - Lamy
Perexia
CEFi 4
Gestitres
IXIS Corporate & Investment Bank
CIFG - IXIS Financial Guaranty
■
IXIS Asset Management Group
■
CACEIS 5
* Autres que Caisses d’Epargne
1 – Certificats coopératifs d’investissement (CCI)
représentant 20 % du capital des Caisses d’Epargne :
ils donnent droit au dividende mais pas au droit de vote.
2 – La Financière OCÉOR détient les participations du Groupe
dans les banques d’outre-mer.
3 – 18 % portés via Sopassure, détenue à 49,98 % par la CNCE.
4 – Filiale des Caisses d’Epargne à 62 % et à 5 % de la CNCE.
5 – CACEIS, née du rapprochement, à l’été 2005,
d’IXIS Investor Services et de Crédit Agricole IS, est détenue
à parité par le Groupe Caisse d’Epargne et Crédit Agricole SA.
7
Métiers et activités
LES MÉTIERS
du Groupe Caisse d’Epargne
CAISSES D’EPARGNE
Banque des particuliers et professionnels, banque
du développement régional, banque solidaire et
engagée.
Les Caisses d’Epargne commercialisent une offre
qui couvre l’ensemble des besoins des particuliers
et des professionnels, du compte courant au
financement structuré. L’épargne figure au cœur des
relations avec ses clients : collecte réglementée,
assurance vie et distribution d’OPCVM.
Banque de développement régional, la Caisse
d’Epargne est particulièrement présente auprès
des collectivités locales, du secteur sanitaire et
social, des entreprises du secteur immobilier, des
entreprises régionales et couvre toute la chaîne
du logement social. Elle entend également occuper
une place prépondérante dans le domaine des
partenariats public-privé (PPP).
Banque solidaire et engagée, les Caisses d’Epargne
participent à la cohésion sociale en développant
les projets d’économie locale et sociale (PELS), la
Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité
agissant quant à elle contre toutes les formes de
dépendance et d’exclusion.
26 millions de clients
■ 3e réseau bancaire en France
■ 4 337 agences
■ 5 920 automates
■ 3,1 millions de sociétaires
■ 1re banque des collectivités locales
et établissements publics de santé
■ 1re banque du logement social
■ 1er opérateur privé en capital risque et capital
investissement régionaux
■ 2 556 PELS
■
8
BANQUE COMMERCIALE
BANQUE D’INVESTISSEMENT
Le Groupe développe une stratégie multimarque
avec : la Banque Palatine, spécialiste des entreprises
moyennes, OCÉOR, 1er réseau bancaire de la France
d’outre-mer, La Compagnie 1818 – Banquiers Privés,
filiale de gestion de fortune, un pôle assurance
constitué autour d’Ecureuil Vie, Ecureuil Assurances
IARD, GCE Garanties, un pôle immobilier : Groupe
Crédit Foncier et PEREXIA.
Quatre filiales sont dédiées au développement
des activités de banque d’investissement : IXIS
Corporate and Investment Bank, banque de marché
et de financement, CIFG dédiée à la garantie
financière, IXIS Asset Management spécialisé dans
la gestion d’actifs et CACEIS dans les activités
de conservation, d’administration de fonds et de
services aux émetteurs.
La Banque Palatine est le pivot du Groupe sur les
entreprises moyennes, l’affacturage et le créditbail mobilier.
IXIS CIB centre son développement sur des activités
à haute valeur ajoutée destinées aux banques,
investisseurs institutionnels, collectivités locales et
grandes entreprises qu’elle développe en France et
à l’international avec une forte présence aux ÉtatsUnis. La banque est organisée autour de cinq lignes
de métier : marché de taux, marché des actions
et compte propre, structuration, financements et
crédits et Corporate Finance. Sa stratégie est ciblée
sur les produits complexes, les dérivés actions,
l’ingénierie fiscale et immobilière.
Le réseau OCÉOR dispose d’une gamme complète
de prestations allant de la gestion bancaire
courante aux montages financiers complexes
qu’elle distribue dans son réseau de banques de
détail de 80 agences situé sur 10 territoires.
La Compagnie 1818 – Banquiers Privés développe
une offre innovante et complète et pratique la
multigestion en architecture ouverte afin de
proposer les meilleurs produits et les meilleurs
gérants.
Ecureuil Vie élabore des produits pour chaque
segment de clientèle, gestion privée comprise.
L’offre d’Ecureuil IARD comporte quatre volets :
assurance automobile, multirisque habitation,
garantie des accidents de la vie et protection
juridique. GCE Garanties est spécialisée dans les
garanties légales et les cautions.
Le pôle immobilier, constitué autour du Crédit
Foncier, est structuré autour de quatre métiers : le
financement de l’immobilier des particuliers, celui
des entreprises et des investisseurs, le refinancement sécurisé et les services immobiliers et de
PEREXIA, rebaptisé en 2006 GCE Immobilier, en
charge des activités en immobilier concurrentiel et
des sociétés d’économie mixte, et GCE Habitat
dédié au logement social.
1er réseau bancaire de la France d’outre-mer
■ 2e bancassureur vie, 3e bancassureur IARD et
2e assureur dans le domaine des garanties
financières et des cautions en France
■ 2e banquier de l’immobilier des particuliers
■ 1er émetteur privé français d’obligations
sécurisées
■ 2e acteur sur le marché de l’administration
de biens
■
CIFG, filiale spécialisée dans la garantie financière,
est présente sur tous les segments du marché du
rehaussement en Europe et aux États-Unis.
IXIS Asset Management Group, fort d’une large
expertise dans la gestion d’actifs financiers et
immobiliers, est particulièrement actif en Europe
et aux États-Unis.
CACEIS, détenue à parité par la CNCE et Crédit
Agricole SA et dédiée aux investisseurs institutionnels, aux sociétés de gestion et aux grandes
entreprises, développe les activités de banque de
conservation, d’administration de fonds et de
services aux émetteurs avec des produits couvrant
toutes les classes d’actifs et tous les portefeuilles
domestiques et internationaux.
IXIS CIB : 2e spécialiste en valeurs du Trésor,
parmi les cinq premiers mondiaux sur le marché
des obligations sécurisées, 1re banque française
sur les produits de type CDO (Collateralized
Debt Obligation) et 10e mondial
■ IXIS AM Group : 1er gestionnaire institutionnel
en France avec un encours total géré de
432,6 milliards d’euros, 5e gestionnaire mondial
d’actifs immobiliers
■ CACEIS : 1re banque de conservation domestique,
parmi les 10 premiers conservateurs
mondiaux avec 1 547 milliards d’euros
d’encours, 1er administrateur de fonds
en France, 4e au Luxembourg
■
9
Métiers et activités
LES ACTIVITÉS
du Groupe Caisse d’Epargne
1
LES CAISSES D’EPARGNE
1.1 Banque des particuliers et des professionnels
Banques coopératives et socle du Groupe, les Caisses d’Epargne se situent au troisième rang des réseaux bancaires en France
avec 4 337 agences, 5 920 automates et toutes les facilités de la banque à distance. Près d’un Français sur deux est client des
Caisses d’Epargne, plus de 3 millions en sont sociétaires.
Ancrées dans leurs territoires et fidèles à l’engagement de progrès social à l’origine de leur création, les Caisses d’Epargne ont
développé une offre qui s’étend du compte chèque au financement structuré en synergie avec les autres entités du Groupe
afin de couvrir l’ensemble des besoins de leurs clients, l’épargne demeurant au cœur de leurs relations.
Placements, crédits, moyens de paiement, immobilier, assurance, prévoyance, services à la personne, gestion de patrimoine :
les Caisses d’Epargne disposent d’une large gamme de produits afin d’accompagner leurs clients dans leurs projets.
1.1.1 Les particuliers
Fréquence client
2005 marque le déploiement opérationnel de Fréquence Client, le nouveau programme de distribution des Caisses d’Epargne.
Fréquence Client s’appuie sur une nouvelle segmentation en sept familles des 26 millions de clients particuliers des Caisses
d’Epargne. Elle permet d’adapter le mode de contact, les produits et les services proposés à chaque client et d’intégrer
l’évolution de ses besoins dans le temps.
Parallèlement, un nouveau concept d’agence a été défini : il offre à la fois un meilleur service au client, une sécurité renforcée,
un temps commercial accru avec plus d’automatisation pour les opérations simples et davantage de conseil personnalisé. Afin
d’accompagner la transformation du réseau, les Caisses d’Epargne ont conduit un effort sans précédent de formation des
équipes commerciales.
Complémentaire des agences, la banque à distance s’appuie sur le deuxième site bancaire Internet le plus visité en France
avec des points d’accès via Internet aux centres de relations clientèle.
L’épargne et l’assurance vie
Alors que la collecte des produits réglementés a été freinée par la baisse des taux réglementés le 1er août 2005 et par la
fiscalisation du plan d’épargne-logement, l’assurance vie a confirmé sa place de premier placement financier. Elle a attiré plus
de 75 % des flux financiers des ménages avec un renouveau d’intérêt pour les contrats en unités de compte dans un contexte
boursier favorable qui a également bénéficié à la collecte d’OPCVM.
Le Groupe Caisse d’Epargne figure au premier rang des distributeurs d’OPCVM en France avec une gamme d’une centaine de
produits conçus par la filiale Ecureuil Gestion FCP en charge de la gestion des fonds garantis et des fonds de fonds
multigestionnaires, la gestion des autres produits étant confiée à IXIS Asset Management, filiale du Groupe et premier
gestionnaire institutionnel en France.
En assurance vie, les Caisses d’Epargne disposent d’une offre complète et cohérente dans laquelle chaque client, quel que soit
son âge, peut trouver une ou plusieurs solutions à la mesure de ses projets et de son budget. En 2005, alors que les contrats
en euros et les contrats en gestion privée ont confirmé leur succès, de nouveaux contrats en euros destinés aux jeunes actifs
ou adaptés à une clientèle très haut de gamme, ainsi qu’une nouvelle version du PERP Caisse d’Epargne offrant un large accès
aux marchés financiers, ont enrichi l’offre d’assurance vie du Groupe.
Dans le domaine des OPCVM, la gamme a été entièrement restructurée autour d’une offre adaptée à chaque profil de client : les
Sélectionnés dédiés aux clients avertis déjà détenteurs d’OPCVM ; les Garantis permettant aux clients d’accéder à la
performance des marchés financiers sans prendre de risque et Bourse « Esprit Ecureuil », une offre sans équivalent sur le
marché destinée à accompagner les premiers pas de ses clients sur les marchés financiers.
Le Groupe est par ailleurs leader dans le domaine des FCP garantis.
10
La gestion privée
Le Groupe Caisse d’Epargne figure au troisième rang des intervenants sur le marché très concurrentiel de la gestion privée en
parts de marché.
Proposée par toutes les Caisses d’Epargne à sa clientèle patrimoniale, l’offre en gestion privée qui couvre tous les types
d’actifs et styles de gestion est enrichie par des études personnalisées à forte valeur ajoutée. La Compagnie 1818 – Banquiers
Privés, filiale de gestion privée du Groupe dédiée à une clientèle très fortunée, intervient également en appui des réseaux,
apportant des services sur mesure à la demande.
En matière de gestion, les clients fortunés peuvent accéder à plus de 80 fonds sélectionnés dans le Groupe et en dehors,
auprès des meilleures sociétés de gestion. Les clients ont également la possibilité de confier la gestion de leurs capitaux à des
spécialistes en leur délivrant un mandat de gestion.
La commercialisation d’immobilier patrimonial se développe à l’aide de conseillers spécialisés qui privilégient les biens à usage
mixte propriétaire-investisseur, bénéficiant d’un potentiel d’évolution et de contrats de gestion ou de baux commerciaux avec
des signatures nationales.
Les services bancaires
La Caisse d’Epargne est la banque au quotidien d’un Français sur cinq. Elle se situe ainsi parmi les trois premières banques en
France avec 11 millions de particuliers détenteurs d’un compte courant.
En 2005, la Caisse d’Epargne a été la première grande banque française à rémunérer les comptes courants dès le premier
euro. Intégrée aux forfaits des particuliers sans surcoût pour les clients abonnés, elle est également accessible hors forfait
moyennant un tarif annuel.
La rémunération des comptes courants a fortement dynamisé les placements de forfaits. Les Caisses d’Epargne ont ainsi
enregistré plus de 411 000 nouveaux abonnements en un an, dont plus de 30 % auprès de nouveaux clients ; de nouvelles
cartes bancaires ont été souscrites confortant la place des Caisses d’Epargne au premier rang des émetteurs de carte Visa et
au deuxième rang des émetteurs de cartes toutes marques confondues.
Première banque des jeunes, la Caisse d’Epargne a notamment lancé en 2005 un forfait particulièrement adapté aux
adolescents à partir de 16 ans dans un cadre sécurisé. La gamme de services proposés aux jeunes couvre à la fois leurs
besoins de bancarisation et le financement de leurs projets.
Parallèlement, les Caisses d’Epargne se sont préparées à émettre le chèque emploi-service universel (CESU) dès sa création
et ont développé la première offre de services à la personne en s’appuyant sur le partenariat stratégique du Groupe avec la
Macif et la Maif. Un holding destiné à porter les participations communes dans les activités partagées par les trois partenaires
a été créé en fin d’année. L’offre de services à la personne s’est déjà concrétisée par la mise en place d’une plateforme de
services commune, Séréna, à laquelle participe également la MGEN. L’objectif du partenariat est d’apporter aux sociétaires et
aux clients des trois partenaires une réponse globale dans les domaines liés à l’assurance, la banque, l’assistance et les
services à la personne.
Les crédits et l’assurance dommages
Les crédits immobiliers représentent près de 80 % des crédits aux particuliers. Dans un marché en forte croissance et très
concurrentiel, les nouveaux crédits ont poursuivi leur progression. En 2005, la mise en place du Nouveau Prêt à 0 % a
notamment permis à un nombre croissant de clients de la Caisse d’Epargne primo-accédants d’acquérir leur résidence
principale dans l’ancien.
Près du quart des nouveaux crédits sont générés par les partenariats développés avec les professionnels de l’immobilier,
notamment avec ORPI et les agences affiliées à la FNAIM, avec lesquels des coopérations nationales sont nouées. De nouveaux
partenariats avec des promoteurs ont également été conclus en 2005.
Les prêts à la consommation sont développés par le réseau des Caisses d’Epargne en coopération avec la filiale spécialisée du
Groupe CEFi notamment avec la carte Téoz, qui figure au cœur des offres de crédit à la consommation et tout particulièrement
des crédits renouvelables.
Le développement dans le domaine des prêts à la consommation a été assorti d’une offre d’assurance des emprunteurs
unifiée en partenariat avec la CNP déployée par l’ensemble du réseau des Caisses d’Epargne.
Commercialisés en étroite synergie avec ces crédits, la croissance des ventes de contrats d’assurance dommages a permis au
Groupe de figurer au troisième rang des bancassureurs dommage français, l’alliance banque-assurance permettant de
proposer des contrats personnalisés adaptés à l’ensemble des besoins des clients grâce aux garanties et services optionnels.
1.1.2 Les professionnels
Les Caisses d’Epargne ont également renforcé leurs positions, dynamisées par la rémunération des comptes courants, auprès
des professionnels qui, pour deux tiers d’entre eux, sont également clients à titre privé. L’offre aux professionnels inclut des
11
Métiers et activités
services de transactions monétiques, de télétransmissions, de gestion et de crédits de trésorerie, d’assurances, d’assistance
juridique et fiscale, de comptabilité collaborative par Internet et de gestion privée.
Dans le domaine des services monétiques et de commerce en ligne, des services comme le chèque emploi TPE qui facilite
l’embauche dans les petites entreprises, des services antifraude et de sécurisation des paiements en ligne particulièrement
performants sont proposés aux clients.
Les Caisses d’Epargne proposent une gamme complète de crédits aux professionnels, de la création à la transmission
d’entreprise en passant par le crédit d’équipement.
Les créateurs d’entreprise se voient proposer des financements classiques ainsi que des financements aidés par les réseaux
d’accompagnement soutenus par les Caisses d’Epargne dans le cadre des projets d’économie locale et sociale (PELS). Les
Caisses d’Epargne jouent également un rôle dans l’insertion bancaire du créateur par le biais de financement de microentrepreneurs.
Dans le domaine du crédit-bail mobilier, des synergies se sont développées avec la Banque Palatine qui centralise la plateforme du Groupe dans ce domaine alors que la plate-forme du crédit-bail immobilier est prise en charge par le Crédit Foncier.
Une large gamme de produits d’épargne, d’assurance, de prévoyance, de préparation à la retraite ainsi que de conseils en
gestion et transmission de patrimoine est également proposée aux professionnels.
1.2 Banque du développement régional
Le Groupe Caisse d’Epargne, banque par excellence de la décentralisation, propose aux collectivités locales, au secteur
hospitalier, aux organismes du logement social, aux professionnels de l’immobilier et aux entreprises de proximité une offre
complète afin de financer leurs projets, simplifier leur gestion, optimiser leurs placements.
1.2.1 Collectivités et institutionnels locaux
Coleader dans le secteur des collectivités locales et des établissements publics de santé, le Groupe Caisse d’Epargne finance
plus du tiers des besoins du secteur territorial. En synergie avec plusieurs entités du Groupe, les activités de financement, de
gestion dynamique de la dette et de partenariat public-privé progressent fortement.
Les Caisses d’Epargne ont renforcé leurs positions auprès de l’ensemble des collectivités et institutionnels locaux, quels que
soient la taille des projets et leurs maîtres d’ouvrage : communes, intercommunalités, départements, régions, sociétés
d’économie mixte.
Parallèlement, elles ont accru leur capacité financière en refinançant leurs créances sur le secteur public territorial dans
d’excellentes conditions grâce à des opérations de cessions de créances à la Compagnie de Financement Foncier pour un
montant total de 2 milliards d’euros.
Elles disposent d’une offre enrichie en termes de gestion dynamique de la dette : prêts structurés, optimisation des impacts
budgétaires et financiers de la dette, gestion active de prêts structurés.
Une nouvelle activité de gestion de la dynamique de patrimoine a par ailleurs été lancée face à l’augmentation des besoins de
financement du secteur public territorial.
2005 a également été marqué par le lancement de projets en partenariat public-privé (PPP), domaine dans lequel le Groupe
Caisse d’Epargne entend occuper une place prépondérante. En dehors du Fideppp, premier fonds d’investissement dans les
PPP, le Groupe est également actif sur les PPP de taille intermédiaire au travers de montages performants de crédit-bail
immobilier avec l’aide du Crédit Foncier.
Le réseau des Caisses d’Epargne, troisième banque des associations, a noué plusieurs partenariats majeurs en 2005 et
propose par ailleurs aux collectivités locales des enveloppes de crédits bonifiés mises en place dans le cadre de partenariats
avec plusieurs associations.
Le Groupe est également fortement impliqué auprès des établissements publics de santé par le biais de crédits délivrés dans
le secteur sanitaire et médico-social mais également à travers le Programme – Hôpitaux de France – conclu avec la Banque
Européenne d’Investissement et le partenariat entre la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité et la Fédération
hospitalière de France en vue de réaliser des projets sociaux communs innovants.
1.2.2 Le logement social et l’économie sociale
Le Groupe Caisse d’Epargne occupe également la première place comme banque du logement social et la troisième dans le
domaine de l’économie sociale. Partenaire majeur de tous les acteurs de l’économie sociale, le Groupe est par ailleurs un
partenaire engagé dans l’insertion bancaire et soutient de nombreuses initiatives locales solidaires et créatrices d’emplois.
12
Le logement social
Partenaire historique du mouvement HLM, le Groupe Caisse d’Epargne est le seul participant à toute la chaîne du logement
social. Les Caisses d’Epargne gèrent plus du tiers de la dette privée des entreprises sociales pour l’habitat (ESH) et des offices
HLM, dont les constructions sont financées par la collecte du Livret A. Actionnaire et opérateur d’organismes de logement
social, le Groupe est actionnaire et administrateur de 100 ESH sur 300.
Le Groupe figure également, avec les Caisses d’Epargne et le Crédit Foncier, au premier rang des distributeurs de prêts locatifs
sociaux (PLS) et de prêts locatifs intermédiaires (PLI) ; il a ainsi obtenu 41,5 % de l’enveloppe décidée par l’État. Les
organismes du logement social ont largement orienté leur demande vers ces prêts qui ont également bénéficié aux
collectivités locales, aux mutuelles et aux associations. L’offre de crédits comprend également une très large gamme de prêts
à taux fixes et révisables et de crédits structurés.
Administratrices de la très grande majorité des offices publics d’aménagement et de construction (OPAC), les Caisses d’Epargne
sont également le premier actionnaire privé des sociétés d’économie mixte (SEM) immobilières, détenues majoritairement par
une collectivité locale.
Des opérations de gestion dynamique de la dette ont par ailleurs été mises en place auprès d’organismes HLM.
L’économie sociale
Le Groupe réalise un développement soutenu dans ce secteur en croissance qui comprend les associations et fondations, les
mutuelles de santé, l’enseignement privé, les coopératives, les comités d’entreprise et les organismes de loisirs à but non lucratif.
Les encours de crédits à l’économie sociale sont principalement concentrés sur le secteur sanitaire et social, l’enseignement
privé et les œuvres sociales des mutuelles. Une large partie des crédits est garantie par la filiale GCE Garanties ou par les fonds
de l’Institut de développement de l’économie sociale (IDES) qui évitent aux responsables d’associations de consentir des
garanties personnelles.
Le Groupe est également la 1re banque des majeurs protégés. Les Caisses d’Epargne, s’appuyant sur un engagement
historique auprès des personnes fragiles et sur la qualité de leurs équipes spécialisées, occupent auprès des personnes sous
tutelle ou curatelle une position privilégiée.
1.2.3 Les entreprises
Banque des entreprises régionales qu’elle accompagne de la création à la transmission grâce à une gamme complète et
performante de financements et de services et par des solutions d’apport en fonds propres à travers des fonds d’investissement
locaux et régionaux, le Groupe Caisse d’Epargne a l’ambition de devenir un acteur de référence au côté des PME-PMI. Le Groupe
figure d’ores et déjà au premier rang des opérateurs privés de capital risque et de capital investissement régionaux.
Le Groupe est également le partenaire privilégié des entreprises du secteur immobilier.
En 2005, la rémunération des comptes courants a favorisé le placement des services de gestion dynamique de trésorerie. Le
Groupe Caisse d’Epargne a par ailleurs conclu une convention de partenariat avec OSEO bdpme pour financer les créances
publiques et parapubliques portées par les PME. La plate-forme technique spécialisée permet notamment de traiter la
demande de trésorerie dans des délais très brefs.
L’objectif de la Caisse d’Epargne est d’accroître les financements du cycle d’exploitation des entreprises en s’appuyant sur de
nouvelles offres, particulièrement dans le domaine du financement export et de l’épargne salariale et en élargissant son offre
dans les domaines des engagements par signature (avec Cegi), du financement des stocks, de l’affacturage et du commerce
international.
2005 a été marqué par le regroupement des expertises et des métiers spécialisés autour de puissantes plate-formes
communes. Chaque Caisse d’Epargne peut ainsi s’appuyer sur :
■
la Banque Palatine pour les opérations de haut de bilan des entreprises moyennes et sur ses deux filiales de crédit-bail
mobilier et d’affacturage ;
■
le Crédit Foncier pour le crédit-bail immobilier ;
■
la Cegi pour les engagements par signature ;
■
la CNCE et IXIS CIB pour le montage de financements requérant une expertise spécifique ou l’organisation d’une syndication.
Enfin, le Groupe, premier investisseur privé régional, également très mobilisé sur le déploiement des fonds d’investissement
de proximité, souhaite également davantage utiliser ses fonds régionaux et locaux au service de la transmission.
13
Métiers et activités
2
LA BANQUE COMMERCIALE
Outre 20 % du capital des Caisses d’Epargne détenus par la CNCE sous forme de CCI (certificats coopératifs d’investissement
donnant droit au dividende mais non au droit de vote), la CNCE développe une stratégie multimarque afin de conquérir, bancariser
et fidéliser les clients particuliers avec une offre complète et structurée développée par différents pôles complémentaires :
■
le pôle banque de détail constitué par la Banque Palatine, spécialiste des entreprises moyennes, OCÉOR, premier réseau
bancaire de la France d’outre-mer, et La Compagnie 1818 – Banquiers Privés, spécialisée dans la gestion de fortune ;
■
le pôle dédié aux activités d’assurance ;
■
un puissant pôle immobilier et de logement, organisé autour du Crédit Foncier et de PEREXIA ;
■
les autres filiales spécialisées au service des particuliers.
2.1 Banque de détail
2.1.1 Banque Palatine, pivot du Groupe auprès des PME
Banque Palatine, filiale à 60 % de la CNCE et à 40 % de Sanpaolo IMI, anciennement Banque Sanpaolo SA, rebaptisée en
juin 2005, dotée d’un réseau de 61 agences en France, a vocation à être le pivot du Groupe sur la clientèle d’entreprises
moyennes réalisant 15 à 150 millions d’euros de chiffre d’affaires.
L’expertise de la Banque Palatine, notamment dans les services et le financement du commerce extérieur, dans les opérations
de haut de bilan, la mise en place en 2005 de deux plate-formes filialisées, GCE Affacturage et GCE Bail (constituée à partir du
regroupement des filiales Ecureuil et Sanpaolo Bail), sont mises au service de l’ensemble des entités du Groupe.
2.1.2 La Compagnie 1818 – Banquiers Privés – au service des grands clients privés
Spécialisée en gestion de fortune, La Compagnie 1818 est née du regroupement des activités de banque privée de Véga
Finance, IXIS Capital Management, du Crédit Foncier, de la Banque Palatine et de la CNCE. Elle est détenue à hauteur de 44,38 %
par la CNCE, 20 % par la Banque Palatine, 18,4 % par IXIS PCM et 17,22 % par le Crédit Foncier au 31 décembre 2005.
La Compagnie 1818 développe une offre innovante et complète et pratique la multigestion en architecture ouverte afin de
proposer les meilleurs produits et les meilleurs gérants.
Outre son expertise en financements de projets professionnels ou personnels, en immobilier et en optimisation patrimoniale
et fiscale, La Compagnie 1818 s’appuie sur deux filiales afin de compléter son offre en gestion de portefeuille avec La
Compagnie 1818 – Gestion et La Compagnie 1818 – Immobilier dédiée aux montages immobiliers de ses clients.
Enfin, La Compagnie 1818 – Banquiers Privés contrôle à 100 % le Centre Français du Patrimoine, l’un des principaux
intervenants sur le marché de la distribution par l’intermédiaire des conseillers en gestion de patrimoine indépendants.
2.1.3 OCÉOR : premier réseau bancaire de l’outre-mer français
OCÉOR se positionne comme un acteur majeur outre-mer grâce à son réseau de banques de détail de qualité composé de 80
agences situé sur 10 territoires.
Les banques du réseau OCÉOR s’adressent à des profils de clientèle variés et proposent, grâce à la mutualisation des
expertises et aux compétences spécialisées des Caisses d’Epargne, une gamme complète de prestations allant de la gestion
bancaire courante à des montages financiers complexes.
Centrées autour du métier de banque de détail, les activités du réseau OCÉOR s’étendent également à la gestion privée, aux marchés
spécialisés (entreprises, collectivités locales, institutionnels, professionnels de l’immobilier) et aux activités internationales.
L’année 2005 a été marquée par le rachat d’ORANE, société spécialisée dans les opérations de défiscalisation dans le cadre de
la loi Girardin, et par la mise en place du réseau OCÉOR Lease qui regroupe les activités de crédit-bail outre-mer.
2.2 Le pôle assurance
Le Groupe Caisse d’Epargne figure parmi les premiers bancassureurs en France.
Opérateur et distributeur dans les secteurs de l’assurance vie, IARD, cautions et garanties, actionnaire de référence de la CNP,
le pôle assurance de la CNCE joue un rôle essentiel dans la croissance organique du Groupe.
14
Alors que l’assurance vie conforte sa place de premier placement financier des ménages, le Groupe Caisse d’Epargne a
renforcé sa position de deuxième bancassureur vie en France.
Dans ce domaine, les réseaux s’appuient sur Ecureuil Vie, filiale détenue à parité par la CNP et la CNCE et sur CNP, premier
assureur de personnes en France dont la CNCE détient 36 % avec La Poste.
Les excédents de l’ensemble du pôle assurance vie atteignent un niveau record à 5,3 milliards d’euros, les encours globaux
s’élevant à 71,5 milliards d’euros au 31 décembre 2005. La gamme d’assurance vie des Caisses d’Epargne propose un produit
pour chaque segment de clientèle, gestion privée comprise.
La CNP est par ailleurs le partenaire privilégié des Caisses d’Epargne en assurance emprunteur, produit distribué avec succès
dans l’ensemble du réseau.
Les produits d’assurance dommage sont conçus par Ecureuil Assurances IARD, troisième bancassureur dommage français et
filiale à 100 % de la CNCE. La gamme comporte quatre types de contrats : assurance automobile, multirisques habitation,
garantie des accidents de la vie et protection juridique.
Les risques des établissements du Groupe sont couverts par la Muracef, filiale à 100 % du Groupe, qui propose également des
assurances parabancaires.
Deuxième assureur dans le domaine des cautions et des garanties financières, GCE Garanties, filiale à 100 % de la CNCE, se voit
confier deux rôles principaux :
■
elle délivre des cautions sur le marché des crédits aux acteurs de l’économie sociale et du logement social ;
■
elle est la holding de trois sociétés d’assurance :
■
Saccef, spécialiste des cautions de crédits sur le marché des particuliers et des professionnels ;
■
Cegi, leader sur le marché des garanties légales aux constructeurs de maisons individuelles, intervenant majeur sur les cautions
individuelles pour les ventes en état de futur achèvement et sur le marché des cautions fiscales des douanes et accises;
■
SOCAMAB Assurances, acteur significatif sur le marché des garanties légales au profit des administrateurs de biens.
2.3 Le pôle immobilier
Deuxième banquier de l’immobilier des particuliers, premier partenaire des professionnels du secteur, acteur de premier plan
du logement social, prestataire de services, investisseur institutionnel, gestionnaire d’actifs, le Groupe Caisse d’Epargne est
l’intervenant le plus important et le plus complet du marché français.
Le pôle immobilier du Groupe Caisse d’Epargne est constitué d’une part du Groupe Crédit Foncier, 1er groupe spécialisé dans le
projet immobilier en France, et par PEREXIA, filiale de la CNCE, qui figure parmi les deux premiers groupes privés du logement
social et de l’administration de biens des particuliers.
2.3.1 Le groupe Crédit Foncier
Le Crédit Foncier, Entenial et A3C ont fusionné le 1er juin 2005.
Avec l’ambition de « construire en Europe une banque hypothécaire de référence », le groupe Crédit Foncier est structuré
autour de quatre métiers : le financement de l’immobilier des particuliers, celui des entreprises et des investisseurs, le
refinancement sécurisé par l’intermédiaire de la Compagnie de Crédit Foncier et les services immobiliers.
Le Crédit Foncier apporte une solution à la fois globale et sur mesure à chaque besoin de financement dans le neuf et l’ancien
ainsi que dans l’investissement locatif et offre un choix diversifié de produits et de services dans les domaines :
■
du financement des particuliers : prêts à taux fixes, à taux révisables, in fine ou amortissables et prêts spécifiques, prêts
règlementés : à 0 %, à l’accession sociale (PAS), locatifs sociaux (PLS), locatifs intermédiaire (PLI), assurances liées au crédit
et au bien financé, produits financiers ;
■
du financement des entreprises et des investisseurs dans l’immobilier professionnel : financement de la promotion
immobilière, financements structurés ou non des actifs immobiliers des entreprises, investisseurs et opérateurs sociaux,
financements de projets, services bancaires aux administrateurs de biens et agents immobiliers ;
■
des services immobiliers : expertise des biens et analyse des marchés immobiliers, commercialisation de l’immobilier
résidentiel, conseil et valorisation d’actifs, gestion locative institutionnelle ;
■
du refinancement sécurisé avec la Compagnie de Financement Foncier, premier émetteur français d’obligations sécurisées
après l’État avec un volume de 13,15 milliards d’euros au 31 décembre 2005. Sa notation AAA lui permet de bénéficier de
conditions de ressources particulièrement avantageuses qu’elle met à la disposition de l’ensemble du Groupe et notamment
des Caisses d’Epargne qui lui ont cédé 2 milliards d’euros de créances en 2005.
15
Métiers et activités
Le Crédit Foncier a également bâti une offre de financements adaptée au domaine des partenariats public-privé et apporte son
expertise dans ce domaine aux Caisses d’Epargne et à IXIS CIB notamment dans le cadre du FIDEPPP, premier fonds
d’investissement français dédié au financement d’infrastructures en partenariat public-privé avec, pour certains d’entre eux,
une forte composante immobilière.
2.3.2 Le groupe PEREXIA
Un projet de reconfiguration engagé en 2005 est actuellement mis en œuvre afin de rassembler l’ensemble des activités en
immobilier concurrentiel développé par Gestrim-Lamy et les sociétés d’économie mixte sous la nouvelle appellation de
PEREXIA, GCE Immobilier, tandis que les sociétés du secteur HLM sont regroupées sous le nouveau holding GCE Habitat dédié
au logement social. Les deux entités sont filiales de la CNCE.
Le groupe, qui figure au premier rang des groupes privés de logement social, est présent sur toute la palette du logement
social : logements familiaux, résidences pour étudiants, pour personnes âgées, dépendantes ou handicapées, hôtels sociaux.
Par ailleurs et dans le cadre d’un partenariat avec la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité, le groupe intervient dans
la reprise, la construction et la gestion immobilière d’établissements médicalisés d’hébergement pour personnes âgées
dépendantes.
Sur le marché de l’administration de biens, Gestrim, deuxième acteur du secteur, a préparé son rapprochement avec Lamy, qui
occupe quant à lui la quatrième place, afin de créer un nouveau leader en France, en dégageant d’importantes synergies.
Gestrim développe également ses activités en Allemagne, en Belgique, en Suisse et en Pologne.
2.4 Autres filiales spécialisées, au service des particuliers
La CNCE dispose de deux filiales spécialisées destinées à compléter les services de banque de détail : CEFi, spécialiste des
crédits à la consommation, et Gestitres, dédiée à la conservation de titres des particuliers.
2.4.1 CEFi
Les crédits à la consommation distribués par les Caisses d’Epargne sont gérés par CEFi, filiale à 67 % du Groupe Caisse
d’Epargne au côté de Cetelem, leader européen du crédit à la consommation.
Après trois années de croissance centrée sur le crédit renouvelable, CEFi étend ses activités en proposant une gamme
complète de prêts personnels répondant à tous les besoins de financement : véhicules neufs ou d’occasion, première
installation, équipement de la maison, travaux, trésorerie. Cette offre sera déployée en 2006 dans l’ensemble du réseau des
Caisses d’Epargne.
2.4.2 Gestitres
Gestitres, filiale à 66 % du Groupe Caisse d’Epargne, est spécialisée dans la conservation de titres, la sous-traitance de la tenue
de comptes et les opérations afférentes aux instruments financiers domestiques et internationaux pour la clientèle de détail.
L’offre de Gestitres repose sur un traitement centralisé et intégré des opérations, de la saisie au dénouement, quelle que soit la
filière d’opérations : Bourse française, Bourses étrangères, OPCVM internes et externes, marché primaire... Les traitements de
masse liés à de gros volumes d’activité positionnent Gestitres comme un industriel des titres et lui permettent de proposer
ses prestations au moindre coût.
En outre, ses services s’adaptent aux besoins spécifiques de banques, d’établissements financiers, d’entreprises
d’investissements et d’E-Brokers qui lui confient la gestion des comptes-titres de leur clientèle de détail.
3 LA BANQUE D’INVESTISSEMENT
Les activités de Banque d’investissement du Groupe Caisse d’Epargne sont réparties en deux grands métiers :
16
■
les activités de marchés de capitaux et de financements sont développées par IXIS Corporate & Investment Bank (IXIS CIB),
filiale à 97,5 % de la CNCE, celles de garantie financière par CIFG (IXIS Financial Guaranty), détenue à 100 % par la CNCE ;
■
les activités de gestion d’actifs sont développées par IXIS Asset Management Group (IXIS AMG), filiale à 68 % de la CNCE,
celles de conservation, d’administration de fonds et de services aux émetteurs par CACEIS, filiale à 50 % de la CNCE.
3.1 Marchés de capitaux, financements et garantie financière
3.1.1 IXIS Corporate & Investment Bank, spécialiste en produits complexes à forte valeur ajoutée
Forte de son expertise en produits innovants, IXIS CIB centre son développement sur des activités à haute valeur ajoutée
destinées aux banques, investisseurs institutionnels, collectivités locales et grandes entreprises.
IXIS CIB, particulièrement active sur les marchés de taux, de change et d’actions, développe également des prestations
d’ingénierie financière et de financement. Sa stratégie est en particulier ciblée sur les produits complexes, les dérivés actions,
l’ingénierie fiscale et immobilière.
L’année 2005 a été marquée par une réorganisation autour de cinq grandes lignes de métiers :
■
marché de taux ;
■
marché actions et compte propre ;
■
structuration ;
■
financements et crédits ;
■
Corporate Finance ;
ainsi que par la mise en place d’un back office transversal, par le développement d’une offre aux grandes entreprises, et par la
création d’un pôle banquier conseil chargé de vendre les produits d’IXIS CIB et des autres entités du groupe.
IXIS CIB est très présente à l’international, notamment via ses succursales de Francfort, Londres et Tokyo, ses filiales de New
York et de Hongkong, ainsi que Nexgen dont elle a récemment pris le contrôle.
Elle intervient en qualité de banque agréée par le Comité des établissements de crédit et des entreprises d’investissement
(CECEI), bénéficie des meilleurs niveaux de notations et a été classée dixième banque la plus sûre dans le monde par Global
Finance en 2005.
Accroissement des synergies avec les Caisses d’Epargne
Les synergies entre IXIS CIB et les Caisses d’Epargne se sont accrues en 2005 en particulier dans l’intermédiation et la vente, le
conseil en allocation d’actifs et les offres aux collectivités locales.
Dans le domaine des institutionnels locaux, IXIS CIB intervient en tant qu’appui sur les prestations complexes : conseil en
restructuration de dette, financements structurés, émissions obligataires, couverture de change.
Prises de participation et développement à l’international
L’accord de coopération avec Lazard sur le marché primaire action conclu en 2004 a été renforcé et élargi au conseil immobilier,
à la vente aux clients de Lazard de produits complexes mis au point par IXIS CIB, ainsi qu’à la mise en place d’accords de
coopération entre Nexgen et Lazard. Parallèlement, IXIS CIB a pris une participation 6,7 % dans Lazard Inc. à l’occasion de son
introduction en Bourse à New York.
Par ailleurs, IXIS CIB, actionnaire principal de Nexgen, société irlandaise spécialisée dans les financements structurés pour les
grandes entreprises implantée à Dublin, Paris et Singapour, a décidé de prendre le contrôle de cette entité qui est effective
depuis le 24 mars 2006. Elle permettra à IXIS CIB de disposer d’une plate-forme à destination des clients corporates et couvrira
l’ensemble du continent asiatique.
Dans les activités de marché, IXIS CIB s’est renforcée à l’international avec la création d’une succursale à Milan et une filiale à
Luxembourg, tandis que les ouvertures d’une succursale à Madrid et d’une filiale à Dubaï sont programmées au premier
semestre 2006.
IXIS CIB a également signé un accord, sous réserve de l’agrément des autorités chinoises, en vue de prendre une participation
de 45,25 % dans la société chinoise TX Investment Consulting Co. spécialisée dans l’information financière, la recherche et le
conseil en investissement, les fusions et acquisitions et la distribution de fonds.
Marchés de capitaux et financements
IXIS Corporate and Investment Bank propose une large gamme de prestations sur les marchés de taux, de change et d’actions,
incluant l’origination, le market making, l’intermédiation, la structuration, ainsi que la recherche économique et financière.
IXIS Corporate and Investment Bank a renforcé en 2005 ses positions de référence sur des marchés matures comme le marché
monétaire euro ou le trading sur titres obligataires euro, particulièrement sur les titres d’État, semi-publics et sécurisés. À
l’international, IXIS CIB a accentué son développement dans le secteur des covered bonds en Espagne, au Royaume-Uni, aux PaysBas et en Allemagne ainsi que sur le marché des collectivités locales en Italie et sur les placements privés en Asie et en Suisse.
17
Métiers et activités
IXIS Corporate and Investment Bank a poursuivi sa spécialisation dans les produits à forte valeur ajoutée : produits dérivés
simples et complexes, produits innovants de transfert du risque, produits structurés, repackaging crédit, arbitrage, titrisation,
structuration de financements immobiliers, opérations de haut de bilan (en partenariat avec la Banque Lazard), garanties sur
fonds publics ou fonds de gestion alternative.
Dans le domaine de la titrisation, outre les CDO conçus pour les Caisses d’Epargne et l’activité de titrisation en France, IXIS
Capital Markets, filiale américaine d’IXIS CIB et spécialiste de la titrisation, est particulièrement active sur le marché des
Mortgage Backed Securities (MBS), des Asset Backed Securities (ABS), des produits structurés (CDO), dans la structuration et
le placement de Collateralized Loan Obligation (CLO) et dans le secteur de l’immobilier commercial aux États-Unis.
Sur les marchés de crédit, les performances d’IXIS CIB sont particulièrement notables sur le segment des Asset Backed
Securities (ABS).
IXIS Securities, sa filiale d’intermédiation sur les actions européennes, est l’un des cinq premiers brokers de la place de Paris.
Elle couvre avec IXIS Midcaps, sa filiale à 100 %, 350 valeurs européennes.
Le pôle Corporate Finance, créé en 2005, s’articule autour des activités de primaire actions : augmentations de capital,
émission d’obligations convertibles, opérations d’introduction en Bourse et des activités de conseil : fusions acquisitions,
optimisations de bilan.
Les activités de financement sont centrées sur les entreprises, les fonds LBO et les fonds d’investissement immobiliers pour
lesquelles IXIS CIB origine, arrange, syndique ou participe aux syndicats des financements de grande envergure. Elles se
caractérisent par une forte production en liaison et en appui des Caisses d’Epargne. IXIS CIB entend accroître la part de crédits
structurés : financement d’infrastructures, acquisitions, LBO, titrisation, immobilier.
Enfin, l’expérience d’IXIS CIB en conseil financier dans le secteur des infrastructures, de l’environnement et de l’énergie lui
permet de répondre au mieux aux besoins des collectivités locales et d’ambitionner une position importante dans le domaine
des partenariats public-privé (PPP) en tant que chef de file de syndication de dette de projet.
3.1.2 CIFG (IXIS Financial Guaranty) : garantie financière
Seul acteur de la garantie financière présent à la fois en Europe et aux États-Unis, CIFG est actif dans tous les segments du
rehaussement : collectivités locales, partenariats public-privé, financements de projets et finance structurée. Au travers de
ses filiales CIFG Europe et CIFG North America, il permet aux émetteurs de se financer à moindre coût et offre aux investisseurs
de nouveaux profils de risque sous forme de produits rehaussés.
Grâce à la garantie inconditionnelle de paiement donnée par CIFG qui bénéficie des meilleures notations, AAA/Aaa/AAA, le
Groupe Caisse d’Epargne facilite le placement de produits structurés et les financements de projets ou de partenariats publicprivé.
3.2 Gestion d’actifs, conservation, administration de fonds et services aux émetteurs
3.2.1 IXIS Asset Management Group
IXIS AM Group, première société de gestion institutionnelle en France, neuvième en Europe et dix-huitième dans le monde avec
432,6 milliards d’euros d’actifs sous gestion au 31 décembre 2005, est le holding d’un ensemble de 17 sociétés dont 12 aux
États-Unis, deux filiales dédiées aux actifs immobiliers et trois sociétés de distribution : Ecureuil Gestion pour le réseau des
Caisses d’Epargne, IXIS AM Advisors Group en Amérique du Nord et IXIS AM Global Associates pour les ventes croisées
transfrontalières. L’ensemble de ces sociétés réunit les expertises de gestion et de distribution en Europe, aux États-Unis et en
Asie pour une clientèle institutionnelle et privée et constitue le pôle gestion d’actifs du Groupe Caisse d’Epargne, acteur global de
l’asset management.
Les sociétés de gestion en Europe et Asie Pacifique
IXIS Asset Management (France) offre une large gamme d’expertises sur l’ensemble des classes d’actifs libellés en euros ou
paneuropéennes : gestion monétaire, obligataire, actions et diversifiée. La société utilise également son expertise dans les
domaines plus spécialisés de la gestion alternative (mono et multistratégies), en gestion de Collateral Debt Obligation (CDO)
et dans le domaine de l’investissement socialement responsable. Elle commercialise des mandats et OPCVM auprès d’une
clientèle d’investisseurs institutionnels et de réseaux de distribution : banques privées, multigérants, compagnies
d’assurance, conseil en gestion de patrimoine.
Une équipe commerciale dédiée aux relations avec les Caisses d’Epargne a été mise en place, les liens et synergies se sont
particulièrement développés dans la gestion des fonds propres des Caisses d’Epargne et pour des entités spécialisées
comme la Caisse Générale des Retraites des Caisses d’Epargne.
18
IXIS Private Capital Management est un spécialiste de la multigestion active en architecture ouverte. Initialement dédiée aux
grands investisseurs privés, elle étend son offre à la clientèle institutionnelle et aux distributeurs internes et externes. Le
processus d’investissement est fondé sur une approche core satellite qui combine gestion indicielle et la gestion
multigestionnaire et multistyle.
En Asie, IXIS Asset Management Asia offre une expertise en actions de sociétés de petites, moyennes et grandes
capitalisations ainsi qu’en actions asiatiques émergentes, IXIS Asset Management Japan étant spécialisée quant à elle dans les
actions japonaises.
Dynamisme confirmé en Amérique du Nord
Aux États-Unis, IXIS Asset Management Group se développe grâce à 10 sociétés de gestion qui couvrent les fonds de gestion
alternative (hedge funds), les actions américaines et internationales, les obligations et portefeuilles obligataires
internationaux à haut rendement destinés à une clientèle de grandes sociétés, de banques centrales, d’organismes
supranationaux, d’institutions financières, d’institutionnels et de particuliers fortunés.
Actifs immobiliers en Europe et aux États-Unis
La gestion des actifs immobiliers est assurée par une plate-forme de gestion immobilière : IXIS AEW Europe à Paris et AEW
Capital Management à Boston, qui se situe au cinquième rang mondial.
IXIS AEW Europe est désormais présente dans 10 pays européens. Son développement s’articule autour de trois activités : la
gestion sous mandat qui représente la moitié de l’activité, la création et la gestion de fonds fermés et le conseil en
investissement en fonds ouverts distribués par de grands réseaux bancaires en Europe.
Aux États-Unis, l’expertise d’AEW Capital Management comprend les investissements directs dans des logements, des fonds
immobiliers des actions de sociétés immobilières et des investissements internationaux. Des services de gestion sont
proposés par le biais de mandats sur mesure et d’une offre diversifiée de fonds.
Les sociétés de distribution
Le succès des sociétés de gestion repose en grande partie sur ses sociétés de distribution.
IXIS Asset Management Advisors Group met en relation les grandes institutions financières américaines d’investissement et
les sociétés de gestion d’IXIS AM Group.
IXIS Asset Management Global Associates met à la disposition des clients institutionnels et des réseaux de distribution,
domiciliés en dehors de la France et des États-Unis, l’expertise des sociétés de gestion d’IXIS Asset Management Group. Grâce
à ces expertises et compétences très variées, la société fournit aux différents investisseurs et distributeurs internationaux
des véhicules d’investissement adaptés à leurs besoins.
Ecureuil Gestion, spécialisée dans la création de produits et de services innovants adaptés aux attentes des clients et aux
attentes des réseaux, est responsable de l’architecture, de l’administration et de la distribution de produits financiers
distribués par le réseau des Caisses d’Epargne.
3.2.2 CACEIS : conservation, administration de fonds et services aux émetteurs
CACEIS est né en 2005 suite au rapprochement des activités titres du Groupe Caisse d’Epargne (IXIS Investor Services) et de
Crédit Agricole SA en vue de créer un leader sur les marchés de la conservation, de l’administration de fonds et du service aux
émetteurs.
Dédié aux investisseurs institutionnels, aux sociétés de gestion et aux grandes entreprises, CACEIS, détenu à parité par la
CNCE et Crédit Agricole SA, est d’ores et déjà numéro un en France dans la conservation domestique et l’administration de
fonds et figure parmi les 10 premiers conservateurs mondiaux avec 1 547 milliards d’euros d’encours au 31 décembre 2005.
CACEIS est présent dans six pays européens : la France, le Luxembourg, l’Espagne, la Belgique, l’Irlande et les Pays-Bas.
Les activités développées par CACEIS sont destinées à l’ensemble des investisseurs de la filière titres : caisses de retraite,
mutuelles, organismes de prévoyance, compagnies d’assurance, banques centrales, sociétés de gestion, banques non
résidentes. Les produits proposés couvrent toutes les classes d’actifs, tous les portefeuilles domestiques et internationaux
ainsi que les flux en espèce liés aux titres. La gamme est complétée par des services à valeur ajoutée, notamment la gestion
des procurations ou proxy voting, l’information sur les marchés et la réglementation.
19
Métiers et activités
4 RESSOURCES HUMAINES
L’année 2005 a été marquée par la mise en place d’une direction des Ressources Humaines Groupe, une forte mobilité interne
et un nombre important de recrutements qui s’accompagnent d’un renforcement de la formation, de la gestion des carrières et
de la communication.
4.1 Un nouveau socle de protection sociale
Le dialogue social en 2005 s’est concrétisé par la signature de 11 accords collectifs nationaux portant notamment sur la
protection sociale et la formation.
Au terme d’un large dialogue avec les partenaires sociaux, le Groupe Caisse d’Epargne s’est doté d’un nouveau socle de
protection sociale couvrant la santé, la prévoyance et le régime supplémentaire de retraite. Ce dispositif, fédérateur pour les
collaborateurs, contribuera à renforcer l’attractivité du Groupe sur le marché du travail, à favoriser la fidélisation, l’évolution des
carrières et la mobilité au sein des entreprises. Il sera déployé en 2006 et 2007 dans les Caisses d’Epargne, les communautés
informatiques et les organismes communs, puis progressivement dans toutes les entreprises du Groupe.
4.2 Mobilités et recrutements
La Direction des ressources humaines a mené à son terme l’intégration des salariés d’IXIS et de différentes filiales comme
Odacia ou Gérer, la réorganisation de plusieurs directions de la CNCE et le regroupement d’un millier de collaborateurs dans le
nouveau siège du Groupe.
Dans le cadre de la fusion d’Entenial et d’A3C au sein du Crédit Foncier, les équipes parisiennes du nouveau Crédit Foncier ont
aussi été rassemblées sur deux sites proches. La création de La Compagnie 1818 – Banquiers Privés, la constitution de platesformes spécialisées ont également entraîné des mouvements de personnel.
Au total, plus de 2 000 collaborateurs ont changé de lieu de travail et 400 mobilités ont été organisées au sein du Groupe
durant l’année.
Parallèlement le Groupe Caisse d’Epargne est resté très actif sur le marché de l’emploi avec, en 2005, plus de 4 000 recrutements dont 1 500 cadres, soit une progression de 9 % par rapport à l’exercice précédent. L’effectif consolidé est passé de
52 800 à 54 400 collaborateurs dont 5 % sont basés hors de France. L’effectif moyen du personnel de la CNCE en activité au
cours de l’exercice a été égal a 1 292, se répartissant en 976 cadres et 316 non cadres.
4.3 Développement des compétences et formation
Le Groupe consacre plus de 5 % de sa masse salariale à la formation et propose des parcours pour mieux intégrer, fidéliser et
accompagner ses collaborateurs.
La signature en juin 2005 d’un accord national relatif à la formation a constitué une opportunité pour donner un cadre à la
politique d’alternance menée par le Groupe, pour organiser le droit individuel à la formation (DIF) et pour rénover les parcours
nationaux. Dans ce cadre, le Groupe propose une offre de formation DIF centrée sur des modules support de développement
personnel (communication, langues...). Ont également été lancés les premiers contrats de professionnalisation et une politique
d’apprentissage est en cours de formalisation. Enfin tout nouvel arrivant se voit proposer un cursus spécifique de découverte et
d’appropriation du Groupe.
Plus de 15 000 commerciaux de la banque de détail ont reçu une formation en appui de Fréquence Client : 9 000 gestionnaires
de clientèle ont été formés à la gestion d’un portefeuille de clients, 1 300 directeurs d’agence ont pu renforcer leurs techniques
de management, 3 000 gestionnaires et 600 conseillers commerciaux ont suivi des formations visant à perfectionner la relation
par téléphone et 2 000 collaborateurs ont été mobilisés sur le thème du nouveau concept d’agence.
Un parcours de formation individualisé a été conçu et testé sur quatre entreprises pilotes pour accompagner les mutations des
métiers de back office et développer la polyvalence des salariés de la production bancaire. Il sera déployé en 2006 sur
l’ensemble des Caisses d’Epargne.
Une démarche de formation globale à la gestion du risque a été engagée. Tous les directeurs des risques ont suivi une formation
de neuf jours qui sera déclinée en 2006 en modules spécialisés pour l’ensemble des collaborateurs de ces directions.
20
4.4 Gestion des carrières
Pour renforcer l’adéquation des compétences aux besoins actuels et futurs, un certain nombre d’outils sont opérationnels
pour toutes les entreprises du Groupe :
■
un observatoire prospectif des métiers et des qualifications, structuré en 2005 ;
■
un référentiel métiers et compétences qui permet aussi aux salariés de se situer et d’envisager leurs évolutions
professionnelles ;
■
un entretien d’appréciation des compétences, mené au moins tous les deux ans par le manager ;
■
un dispositif de gestion individualisée des carrières a été créé sous le nom de Cap 25 pour les salariés du groupe travaillant
depuis plus de vingt-cinq ans. Ce dispositif comprend un bilan et un diagnostic du parcours professionnel réalisé avec un
gestionnaire des ressources humaines ; un séminaire résidentiel d’une semaine pour découvrir les opportunités ouvertes
par la nouvelle dimension du Groupe suivi par l’élaboration d’un projet professionnel et d’un plan d’action.
La gestion des dirigeants du Groupe a été réorganisée afin de développer la nouvelle génération destinée à conduire le Groupe
dans les dix à quinze ans à venir. Deux processus ont été mis en place :
■
le système de plans de succession des postes de dirigeants, destiné à anticiper et préparer les changements nombreux de la
période 2006/2008 ;
■
le parcours dirigeant, réalisé en coopération avec l’université du Groupe, pour favoriser une gestion dynamique des carrières
des dirigeants et hauts potentiels susceptibles d’évoluer vers des postes de direction.
4.5 Les outils de communication interne
En 2005, le Groupe s’est attaché à promouvoir la lisibilité de sa stratégie et la cohérence de son image auprès de ses
collaborateurs, compte tenu notamment des évolutions du Groupe. Le dispositif a ainsi été complètement repensé et s’articule
à présent autour de deux publications : le magazine Culture Groupe, diffusé tous les deux mois à tous les collaborateurs du
Groupe ; la lettre d’information des cadres dirigeants Culture Manager, adressée directement par courriel à 5 500 cadres.
Parallèlement, le portail Intranet a continué de jouer son rôle de vecteur de l’image du Groupe et de système d’information au
service des métiers par différentes entreprises.
5 MISSIONS D’INTÉRÊT GÉNÉRAL ET DÉVELOPPEMENT DURABLE
Le Groupe Caisse d’Epargne demeure fidèle à son ambition de progrès social et à ses missions d’intérêt général en assurant
notamment la promotion de l’épargne populaire, à l’origine de la création de la première Caisse d’Epargne en 1818. Il œuvre
chaque jour pour une société plus solidaire par le biais de financements de projets d’économie locale et sociale (PELS), à
travers la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité, ainsi que par son engagement en matière de développement durable.
La démarche des Caisses d’Epargne vise à contribuer à l’émergence d’une société plus solidaire et entreprenante, en
participant à la création d’entreprises et d’emplois, en facilitant l’insertion bancaire, en luttant contre la dépendance et
l’isolement liés au grand âge, au handicap, à la maladie ou à l’illettrisme et en intégrant les exigences du développement
durable dans l’exercice de ses métiers.
5.1 Missions d’intérêt général
Dans le cadre des missions d’intérêt général des Caisses d’Epargne, définies par la loi de 1999, les Caisses d’Epargne
finançent des projets d’économie locale et sociale et participent ainsi au renforcement de la cohésion sociale dans les régions.
Chaque Caisse d’Epargne détermine les priorités qu’elle entend donner à son action en fonction des besoins de sa région.
À l’issue du projet, elle procède à son évaluation afin de s’assurer de la bonne réalisation du projet, d’analyser les impacts pour
les bénéficiaires et d’améliorer sa connaissance des besoins des populations les plus fragiles.
Chacune des 30 Caisses d’Epargne vote, à partir du résultat net de l’année écoulée, une enveloppe qui représente au minimum
l’équivalent de la moitié du montant versé aux sociétaires.
Ainsi, en 2005, 2 556 projets ont été accordés sur cette base, pour une enveloppe totalisant 51,5 millions d’euros.
21
Métiers et activités
Les PELS privilégient trois domaines d’action :
■
L’emploi, en finançant des microentrepreneurs à l’aide de prêts à taux privilégié via des organismes d’accompagnement
(ADIE, France Active, Plateformes d’initiatives locales) mais aussi en aidant directement des organismes comme les
Boutiques de gestion ou des entreprises d’insertion.
■
Les PELS bénéficient également à l’autonomie des individus en ciblant les personnes fragiles, malades, ou handicapées en
finançant des moyens sur le plan matériel mais aussi sur celui du savoir-faire.
■
Enfin, les PELS contribuent au renforcement du lien social via des initiatives d’insertion par le sport, la culture ou de
promotion de l’environnement.
Les PELS s’adaptent aux évolutions de la société ; aussi, les Caisses d’Epargne expérimentaient en 2005 un nouveau thème :
l’accompagnement bancaire des populations fragiles. Destiné aux particuliers en difficulté financière, ce dispositif prend la
forme d’un suivi global et personnalisé comprenant un volet financier mais aussi pédagogique et social.
5.2 La Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité
Créée en 2001 et reconnue d’utilité publique, la Fondation Caisses d’Epargne pour la solidarité agit contre toutes les formes de
dépendance et d’exclusion sociale. Elle intervient en tant qu’opérateur à but non lucratif dans le secteur sanitaire et social, en
tant qu’acteur direct de la lutte contre l’illettrisme ainsi que dans le financement de projets innovants en faveur de l’autonomie
des personnes et de la lutte contre l’exclusion sociale.
5.3 Développement durable
En 2005, la démarche développement durable des Caisses d’Epargne s’est progressivement généralisée aux filiales du Groupe
Caisse d’Epargne : un responsable de développement durable (RDD), nommé dans chacune des entreprises, est chargé de
piloter le plan d’actions développement durable de son entreprise en liaison avec les orientations du Comité de pilotage
développement durable Groupe.
Trois priorités ont été fixées en tenant compte, notamment, de la notation « sociétale » qui a été sollicitée auprès de l’agence
de notation extra-financière Vigeo.
Prendre en compte les impacts environnementaux des activités du Groupe
La politique environnementale du Groupe Caisse d’Epargne s’articule autour des objectifs suivants :
■
intégrer une réflexion HQE (Haute Qualité Environnementale) dans les constructions ou les réhabilitations des immeubles du
Groupe ;
■
réduire la consommation de papier ;
■
organiser le tri et la collecte sélective des déchets ;
■
maîtriser les transports aériens des collaborateurs ;
■
poursuivre le partenariat avec WWF destiné à promouvoir, en interne et en externe, des modes de vie plus durables.
Une démarche pilote Bilan Carbone® a été réalisée en 2005 avec trois entités du Groupe : la Caisse Nationale des Caisses
d’Epargne, la Caisse d’Epargne des Alpes et la Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse. Cette démarche sera étendue à chaque
Caisse d’Epargne et à chaque filiale du Groupe dans un délai de trois ans.
L’atelier développement durable de la filière Achats a été lancé ; les principaux chantiers ont pour objectif :
22
■
l’intégration de critères du développement durable dans la relation fournisseurs (sélection, référencement et suivi) ;
■
la priorisation et la mise en œuvre des critères de la Haute Qualité Environnementale (HQE) dans les cahiers des charges des
bâtiments ;
■
la recherche de critères adaptés pour la sélection de produits responsables.
Lutter contre les discriminations
En septembre 2005, près de 40 collaborateurs référents Handicap ont été nommés, et une mission « handicap et diversité »,
au sein de la DRH Groupe, a été créée pour les coordonner.
L’augmentation du nombre de salariés handicapés employés est un axe prioritaire et le partenariat du Groupe avec l’ADAPT
pour la 9e semaine pour l’emploi des personnes handicapées en novembre 2005 a été une première action engagée dans cet
objectif.
Le maintien dans l’emploi est un autre axe prioritaire : des efforts ont été faits ou sont prévus pour aménager les locaux, les
horaires, les postes de travail pour les personnes devenues handicapées (accidents, maladies, handicaps évolutifs, etc.).
Intégrer le développement durable dans l’activité commerciale du Groupe
L’autodiagnostic « Cordé »
Mis au point en coopération avec l’agence de notation sociétale Vigeo, l’outil d’autodiagnostic développement durable
« Cordé » est proposé par le Groupe à ses clients PMI-PME.
Le programme de transport urbain durable
Afin de promouvoir le développement des transports collectifs urbains, le Groupe Caisse d’Epargne et la Banque européenne
d’investissement ont créé pour les collectivités locales le Programme transport urbain durable, labellisé par le secrétariat
d’État aux Transports et à la Mer. Ce programme, d’un montant de 500 millions d’euros, a pour objectif d’octroyer des conditions
financières optimisées aux autorités organisatrices des transports porteuses de projets éligibles.
23
Métiers et activités
LES INVESTISSEMENTS
Année 2003
Banque de détail France
Acquisition par la CNCE de 60 % du capital de Banque Palatine (ex Banque Sanpaolo)
Année 2004
Services Immobiliers / Immobilier
Acquisition par le Crédit Foncier de France de 99,99 % du capital de la société
Entenial
Année 2005
Le Groupe n’a pas réalisé d’investissement net en 2005 d’un montant unitaire significatif à l’échelle du groupe (> 150M€).
Les investissements réalisés le sont sans apport de fonds propres complémentaires et l’ont été par les modes de financements
habituels et récurrents du Groupe
Marchés et Financements
Nouvelles implantations à l’étranger (Italie et Luxembourg)
Développement à l’international
Services aux investisseurs
institutionnels
Création de CACEIS, filiale commune Caisse d’Epargne – Crédit Agricole
(1er dépositaire en France)
Services Immobiliers / Immobilier
Prise de participation par le CFF de 35 % dans Secundis Finance, société spécialisée
dans la restructuration de crédit hypothécaire au Portugal, rebaptisée Banco Primus
le 16 février 2006
Prise de participation par la Compagnie 1818 – Banquiers Privés à hauteur de 34 %
dans le capital de Iselection, société spécialisée dans la vente de produits
immobiliers locatifs à destination d’investisseurs particuliers
Services à la personne
Création d’une holding commune avec la Macif et la Maif, détenue à 50 % par
le groupe CE et prise de participation à hauteur de 25 % dans Séréna, société
spécialisée dans les services à la personne
Banques étrangères
Acquisition d’actions ordinaires de Banca Carige portant la participation de la CNCE à
10,22 %
Année 2006 – Opérations protocolées
Banque de détail France et DOM TOM
Acquisition par OCÉOR de Orane, société spécialisée dans le financement
d’équipement outre-mer associé à des opérations de défiscalisation
Acquisition de 80,1 % de BCP France (dont 50,1 % par la Caisse d’Epargne
Ile-de-France Paris et 30 % par la CNCE)
Banques étrangères
Acquisition de 80,1 % de BCP Luxembourg par le Groupe Caisse d’Epargne
Prise de participation indirecte dans la Banque Marocaine CIH à hauteur
d’environ 30 %
Marchés et Financements
Acquisition de 100 % de la Société NEXGEN spécialisée dans l’ingenierie financière
pour les grandes entreprises
Prise de participation significative dans la compagnie Chinoise TX Investment
Consulting (conseil aux entreprises), sous réserve de l’accord des autorités chinoises
Développement à l’international
Services Immobiliers / Immobilier
24
Acquisition de Lamy au coté de Gestrim, positionnant le Groupe Caisse d’Epargne
comme le 2e acteur français du secteur de l’administration de biens.
RAPPORT DE GESTION
Organigramme capitalistique du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
Faits majeurs de l’exercice 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
du Groupe CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
RAPPORT FINANCIER
Caisses d’Epargne : des résultats sociaux bien orientés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Banque commerciale : des résultats en progression régulière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
Banque d’investissement : de bons résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
GESTION
DES RISQUES
Des résultats consolidés en forte progression,
reflet du nouveau périmètre du Groupe CNCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
Commentaires sur l’activité et le résultat individuel de la CNCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
Perspectives 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
COMPTES CONSOLIDÉS
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Commentaires sur le bilan consolidé et les fonds propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
Bilan consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
Annexe aux comptes annuels consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
Rapport des Commissaires aux Comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
RÉSOLUTIONS
Compte de résultat consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
Informations sur les comptes individuels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
INFORMATIONS SUR LES COMPTES INDIVIDUELS
25
RAPPORT DE GESTION
du Groupe CNCE
1
ORGANIGRAMME CAPITALISTIQUE DU GROUPE CAISSE NATIONALE DES
CAISSES D’EPARGNE (AU 31/12/2005)
Les Caisses d’Epargne, socle du Groupe, sont des banques coopératives dont le capital est détenu à 80 % par des sociétés
locales d’épargne rassemblant plus de trois millions de sociétaires. Les Caisses d’Epargne détiennent elles-mêmes 65 % de la
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (CNCE), la Caisse des Dépôts détenant les 35 % restants. La CNCE est l’organe central
auquel lui sont rattachées la plupart des filiales et participations nationales.
La CNCE détient également des certificats coopératifs d’investissement (CCI) représentant 20 % du capital des Caisses
d’Epargne, donnant droit à des dividendes mais pas au droit de vote.
L’organigramme capitalistique simplifié du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne se présente comme suit au
31 décembre 2005 :
440 sociétés
locales d’épargne
3,1 millions de sociétaires
Fédération Nationale
des Caisses d’Epargne
80%
(parts sociales)
Caisses
d’Epargne
20% (CCI) 1
Caisse des Dépôts
35%
65%
Caisse Nationale
des Caisses d’Epargne
■
■
■
Banque commerciale
Banque d’investissement
Réseaux bancaires*
Marchés de capitaux, financements
et garantie financière
Banque Palatine
Financière OCÉOR 2
La Compagnie 1818
■
■
Gestion d’actifs, conservation
et services aux investisseurs
Assurance
■
■
■
■
Ecureuil Vie
Ecureuil Assurances IARD
GCE Garanties
CNP 3
Établissements financiers
spécialisés
■
■
■
■
■
26
Crédit Foncier
Gestrim - Lamy
Perexia
CEFi 4
Gestitres
IXIS Corporate & Investment Bank
CIFG - IXIS Financial Guaranty
■
IXIS Asset Management Group
■
CACEIS 5
* Autres que Caisses d’Epargne
1 – Certificats coopératifs d’investissement (CCI)
représentant 20 % du capital des Caisses d’Epargne :
ils donnent droit au dividende mais pas au droit de vote.
2 – La Financière OCÉOR détient les participations du Groupe
dans les banques d’outre-mer.
3 – 18 % portés via Sopassure, détenue à 49,98 % par la CNCE.
4 – Filiale des Caisses d’Epargne à 62 % et à 5 % de la CNCE.
5 – CACEIS, née du rapprochement, à l’été 2005,
d’IXIS Investor Services et de Crédit Agricole IS, est détenue
à parité par le Groupe Caisse d’Epargne et Crédit Agricole SA.
Le détail des faits majeurs de l’exercice 2005 est reporté dans le paragraphe 1 du rapport de gestion du Groupe Caisse
d’Epargne, hormis les impacts des changements comptables sur les comptes du Groupe CNCE, détaillés ci-après.
Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :
■
le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit
prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux
compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un
montant de 64 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
par ailleurs, le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs. En
particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées
d’utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement au 1er janvier 2005 se traduit par une diminution des
capitaux propres à l’ouverture d’un montant de 40 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
le règlement CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs a introduit, à compter du
1er janvier 2005, une modification des règles antérieures relatives aux frais d’acquisition des immobilisations qui doivent
être désormais incorporés dans leur valeur d’entrée au bilan. L’option introduite par le règlement pour un maintien possible
de l’enregistrement en charges dans les comptes individuels n’a pas été retenue par le Groupe dans un souci de convergence
avec les règles IFRS qui, elles, ne prévoient pas cette possibilité. L’application de ce nouveau règlement conduit à une
augmentation des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de 3 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, qui fixe de nouvelles règles d’identification,
d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier
2005. Ce changement de méthode se traduit par une diminution de capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant
de 146 millions d’euros net d’impôt différé, intégrant notamment les écarts actuariels non reconnus, conformément aux
modalités de première application de la recommandation.
3
DES RÉSULTATS CONSOLIDÉS EN FORTE PROGRESSION,
REFLET DU NOUVEAU PÉRIMÈTRE DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Les faits majeurs de l’exercice, incluant l’environnement macro-économique, la poursuite de la structuration du Groupe autour
de ses pôles métiers, l’avancement des projets liés aux principales évolutions réglementaires (Bâle II, normes IAS/IFRS),
affectent de façon similaire les deux perimètres de consolidation, Groupe CNCE et Groupe Caisse d’Epargne.
GESTION
DES RISQUES
FAITS MAJEURS DE L’EXERCICE 2005
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
L’analyse de l’évolution des résultats est rendue difficile par les opérations de structure intervenues à mi-année 2004 à la suite
des accords Refondation et des opérations de croissance externe notamment sur Entenial. Afin de permettre une analyse
comparative à périmètre équivalent entre les résultats des exercices 2004 et 2005, des comptes consolidés pro forma ont été
réalisés pour l’exercice 2004. Les principes et méthodes comptables utilisés pour l’élaboration des comptes pro forma sont ceux
retenus par le Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne pour l’élaboration de ses comptes consolidés. Les hypothèses
retenues pour l’élaboration des comptes pro forma sont décrites dans la note 34 de l’annexe aux comptes consolidés.
RÉSOLUTIONS
3.1 Une capacité bénéficiaire supérieure à 1 milliard d’euros
27
Rapport de gestion du Groupe CNCE
2004
2005
Variation
pro forma
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
2004
3 194
– 2 512
682
78,6 %
3 980
– 3 150
830
79,1 %
4 598
– 3 560
1 038
77,4 %
618
– 410
208
– 1,7 pt
16 %
13 %
25 %
–
Coût du risque
Résultat des sociétés mises en équivalence
Résultat des actifs immobilisés
– 44
337
–8
– 145
522
– 40
– 74
512
117
71
– 10
157
– 49 %
– 2%
ns
Résultat courant avant impôt
967
1 167
1 593
426
37 %
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices
Amortissements des écarts d’acquisition
Dotations aux FRBG
Intérêts minoritaires
80
– 81
– 67
40
– 54
– 20
– 93
– 89
0
– 47
– 15
– 294
– 104
–2
– 75
5
– 201
– 15
–2
– 28
ns
ns
ns
ns
ns
Résultat net (part Groupe)
885
918
1 103
185
20 %
Capacité bénéficiaire (1)
845
7,7 %
918
8,3 %
1 105
9,3 %
187
1,0 pt
20 %
–
Rendement des fonds propres (2)
(1) Capacité bénéficiaire = résultat net (part du groupe) + dotations nettes aux FRBG (part du groupe).
(2) Rendement sur fonds propres moyens.
Les résultats 2005 du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne s’inscrivent en forte progression. Ils traduisent
l’élargissement du périmètre du Groupe ainsi que la dynamique opérationnelle de tous ses métiers.
Sur la base des comptes pro forma de décembre 2004, le Groupe CNCE affiche en 2005 une capacité bénéficiaire en hausse de
20 % pour atteindre 1,1 milliard d’euros.
■
■
28
À fin décembre 2005, le PNB s’établit à 4,6 milliards d’euros, soit une hausse de 16 %. Cette progression des revenus traduit
la hausse des activités commerciales, des réseaux bancaires, ainsi que la bonne performance des activités de marchés et
de financements :
■
la Banque commerciale est constituée par les Caisses d’Epargne mises en équivalence à 20 %, les autres réseaux
bancaires (Banque Palatine, OCÉOR, La Compagnie 1818), les établissements financiers spécialisés (Groupe CFF, Caisse
d’Epargne Financement, Gestitres, etc.) ainsi que les sociétés d’assurances (Ecureuil Vie, CNP, GCE Garantie, Ecureuil IARD,
etc.). Le PNB de la Banque commerciale s’élève à 1 828 millions d’euros à fin décembre 2005 pour une contribution de
l’ordre de 40 % au PNB du Groupe CNCE ;
■
la Banque d’investissement a enregistré de très bonnes performances sur l’année 2005. Ainsi, le PNB du pôle a progressé
de quasiment 16 % pour atteindre près de 2,7 milliards d’euros à fin décembre 2005, représentant près de 59 % du PNB du
Groupe CNCE.
Les frais de gestion s’élèvent à plus de 3,5 milliards d’euros à fin décembre 2005, en hausse de 13 %.
Les frais de personnel représentent 56 % des frais de gestion. Ils s’établissent à près de 2 milliards d’euros et progressent de
14 % par rapport à décembre 2004 pro forma. Cette progression est essentiellement due aux rémunérations variables, dont
l’augmentation est corrélative à celle du PNB de la Banque d’investissement et est également la conséquence de l’extension
des accords de rémunération variable dans la Banque commerciale, notamment pour le Groupe CFF dans le cadre de la fusion
avec Entenial. La progression des effectifs du Groupe CNCE, en hausse de l’ordre de 6 % à près de 14 800 ETP (effectif
équivalent temps plein), explique également cette variation.
Les autres frais de gestion augmentent de 11 %. Cette forte progression est la résultante de plusieurs effets :
■
le renforcement des fonctions d’animation et de pilotage des métiers ainsi que la structuration de la filière risque ;
■
les lourds investissements engagés dans le cadre des projets réglementaires (Bâle II, IFRS), de pilotage et de maîtrise des
risques ;
■
les frais de restructuration et les travaux de migration informatique dans les filiales de la Banque commerciale.
■
En conséquence, le résultat brut d’exploitation s’établit à 1 038 millions d’euros, en hausse de 25 % par rapport à 2004.
■
L’amélioration du coefficient d’exploitation de 1,7 point entre décembre 2004 et décembre 2005 traduit essentiellement la
hausse plus modérée des frais de gestion comparée à celle du PNB.
■
Le résultat des sociétés mises en équivalence s’établit à 512 millions d’euros, en léger repli par rapport à 2004, et se
compose principalement de la quote-part de résultat des Caisses d’Epargne et de leurs filiales locales (258 millions d’euros)
et des filiales d’assurance (CNP à hauteur de 119 millions d’euros et Ecureuil Vie à hauteur de 103 millions d’euros).
■
Le résultat courant avant impôt s’élève à près de 1,6 milliard d’euros à fin décembre 2005, en hausse de 37 %. Cette
augmentation traduit la forte augmentation du résultat brut d’exploitation, mais également le niveau réduit du coût du risque
et le dégagement de gains significatifs sur actifs immobilisés (notamment pour la CNCE suite à l’opération de cession d’IXIS
IS et pour le Crédit Foncier suite à l’opération de cession de Capri).
■
La capacité bénéficiaire atteint 1,1 milliard d’euros à fin décembre 2005, en hausse de 20 %.
Les fonds propres (1) du Groupe CNCE atteignent ainsi 11,9 milliards d’euros au 31 décembre 2005. Tout en ayant mené sa
politique active de développement et de structuration, le Groupe CNCE a maintenu ses ratios en affichant un rendement sur
fonds propres de 9,3 % et un ratio Tier One de 9,7 % (après déduction de 100 % des CCI sur le Tier One).
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Le coût du risque est faible et s’établit à 74 millions d’euros. L’année 2004 avait été notamment marquée par des provisions
pour risques à caractère général.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
■
les Caisses d’Epargne mises en équivalence à hauteur de 20 % ;
■
la Caisse d’Epargne Financement (CEFI) et Surassur (entrée de périmètre en 2005) sont également mises en équivalence
dans le périmètre du Groupe CNCE ; en revanche Muracef est exclue du périmètre du Groupe CNCE ;
■
les filiales exerçant des activités de distribution de crédit, d’épargne et de services bancaires comme par exemple la Banque
Palatine, OCÉOR, et La Compagnie 1818 ;
■
les filiales d’assurances et dommages (CNP, Ecureuil Vie, GCE Garantie, Ecureuil IARD) ;
■
les établissements financiers spécialisés (Crédit Foncier notamment).
Le pôle Banque d’investissement s’est structuré autour de 4 filiales métiers :
■
IXIS Corporate & Investment Bank en charge des activités de marché et de financements. Pour assurer sa présence sur les
marchés mondiaux, elle dispose, outre son implantation principale à Paris, de succursales à Francfort, Londres et Tokyo, et
de filiales à New York et Hongkong ;
■
IXIS Financial Guaranty (CIFG) en charge des activités de garantie financière pour la plupart logées aux États-Unis ;
■
IXIS Asset Management Group en charge de la gestion d’actifs financiers et immobiliers en Europe, Asie et Amérique du Nord ;
■
IXIS Investor Services (CACEIS à compter du 2e semestre 2005) en charge de la conservation et de l’administration de fonds
ainsi que des services aux investisseurs institutionnels en Europe.
À ces deux pôles métiers s’ajoute le pôle holding qui comprend les activités de portefeuille de la CNCE, la fonction de centrale
financière exercée par la CNCE, les activités de support de la CNCE hormis celles directement affectables aux métiers
(animation des métiers), la gestion des participations non consolidées, et les éléments du compte de résultat considérés
comme exceptionnels.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Le périmètre du pôle Banque commerciale est différent de celui du Groupe Caisse d’Epargne, celui-ci englobe :
RÉSOLUTIONS
Le Groupe CNCE s’est organisé au cours de l’exercice 2004 selon un schéma matriciel avec la création de pôles transverses
fonctionnels et de deux grands pôles métiers : le pôle Banque commerciale et le pôle Banque d’investissement.
GESTION
DES RISQUES
3.2 Des résultats métiers en forte progression
Il faut noter que certaines règles d’affectation ont été légèrement modifiées en 2005 afin d’affiner la présentation des
résultats par métier, et que la répartition entre pôles a été corrigée également en conséquence sur 2004. Notamment, en
prévision de la suppression de l’amortissement des goodwills en IFRS, les amortissements des écarts d’acquisition et
d’évaluation ont été affectés au pôle holding.
Produit net bancaire
Le PNB de chaque pôle métier comprend les revenus générés par l’activité du pôle, hormis les produits exceptionnels.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les conventions retenues pour l’élaboration des résultats par métier ont pour objectif de donner une image représentative des
résultats et de la rentabilité de chaque métier.
(1) Fonds propres : capitaux propres part du groupe et FRBG.
29
Rapport de gestion du Groupe CNCE
Frais de gestion
Les frais de gestion de chaque pôle correspondent à l’addition des frais des entités juridiques constituant chacun des pôles,
les frais des Caisses d’Epargne affectés à la Banque commerciale, ainsi que les coûts directs logés à la CNCE pour l’animation
et le pilotage des métiers (impactant essentiellement la Banque commerciale).
Restent inscrits, dans le pôle holding, les frais de gestion du portefeuille pour compte propre, les frais de structure non
directement imputables aux pôles métiers, et ceux correspondant à des événements non récurrents.
Provisions pour dépréciation et pour risques
Le coût du risque de chacun des pôles traduit les risques inhérents aux activités menées par les pôles.
Résultats des actifs immobilisés
Les résultats sur actifs immobilisés enregistrent les plus-values dégagées par les pôles sur la cession de titres de
participations ou d’investissement. Par exemple, les plus-values dégagées en 2003 sur la cession du siège du Crédit Foncier
ont été inscrites dans le pôle holding.
Résultats exceptionnels
Les éléments comptabilisés dans ce solde intermédiaire de gestion ont par nature un caractère extraordinaire. Ces éléments
sont inscrits pour leur totalité dans le pôle holding.
Ecart d’acquisition/écarts d’évaluation
Les amortissements des écarts d’acquisition/écarts d’évaluation sont affectés au compartiment Holding.
Charge fiscale
La charge fiscale des pôles est représentative de la charge comptabilisée au niveau des structures juridiques, retraitée le cas
échéant des activités et éléments de résultats compris dans la holding.
Fonds pour risques bancaires généraux
Les dotations ou reprises de FRBG sont inscrites au sein du pôle holding pour leur totalité.
Résultats par pôle métier
Groupe CNCE
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
2004 pro forma
dont filiales
Banque commerciale
dont filiales
Banque d’investissement
2005
2004 pro forma
2005
2004 pro forma
2005
3 980
4 598
– 3 150 – 3 560
1 634
– 1 248
1 828
– 1 352
2 324
– 1 599
2 695
– 1 877
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
830
79,1 %
1 038
77,4 %
386
76,4 %
476
74,0 %
725
68,8 %
818
69,6 %
Coût du risque
Résultat des sociétés mises en équivalence
Résultat des actifs immobilisés
– 145
522
– 40
– 74
512
117
–7
512
–4
2
503
20
– 52
8
13
– 17
10
50
Résultat courant avant impôt
1 167
1 593
887
1 001
694
861
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices
Amortissements des écarts d’acquisition
Dotations aux FRBG
Intérêts minoritaires
– 20
– 93
– 89
0
– 47
– 15
– 294
– 104
–2
– 75
– 112
– 187
– 184
– 257
– 23
– 32
– 41
– 56
Résultat net (part Groupe)
918
1 103
752
782
469
548
Capacité bénéficiaire
918
1 105
752
782
469
548
Les pôles métiers Banque commerciale et Banque d’investissement ont réalisé de bonnes performances en 2005, leur
capacité bénéficiaire ayant progressé respectivement de 4 % et 17 %. Pour mémoire, les éléments exceptionnels ont été
inscrits au sein du pôle holding et expliquent l’essentiel des variations sous le résultat courant avant impôt entre les deux
exercices.
Avec la diversification du portefeuille métier intervenue dans le cadre de l’opération Refondation, le pôle Banque
d’investissement représente 59 % du PNB du Groupe CNCE et 50 % de la capacité bénéficiaire en 2005. La Banque commerciale
représente 71 % de la capacité bénéficiaire du Groupe CNCE.
30
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
CAISSES D’EPARGNE : DES RÉSULTATS SOCIAUX BIEN ORIENTÉS
Le réseau des Caisses d’Epargne constitue le cœur historique du Groupe. Néanmoins, le résultat consolidé du Groupe Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne intègre seulement 20 % des résultats des 30 Caisses d’Epargne, intégrés par mise en
équivalence et affectés en totalité au métier Banque commerciale.
2004 pro forma
2005
5 873
– 3 949
5 961
– 3 972
88
– 23
2%
1%
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
1 924
67,2 %
1 989
66,6 %
65
3%
– 0,6 pt
Résultat net
1 224
1 467
243
20 %
Capacité bénéficiaire (*)
1 337
1 556
219
16 %
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
Variation
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
4
(*) Capacité bénéficiaire = résultat net – dotations nettes aux FRBG.
Les encours de crédits sont en hausse de 7,6 % par rapport à 2004. En 2005, on enregistre d’une part une bonne progression
de la production des crédits immobiliers (+ 19 %), en phase avec un marché immobilier dynamique, et d’autre part une
augmentation des crédits à la consommation, portée par les crédits revolving.
Les encours de collecte ont globalement réalisé une bonne performance en 2005 (+ 4,6 %). Néanmoins, il faut noter que le
dynamisme de l’assurance vie et des comptes de dépôts a été pénalisé par l’effet décollecte sur les produits d’épargne
réglementée (Livret A, Codevi) suite à la baisse des taux.
GESTION
DES RISQUES
Le produit net bancaire des Caisses d’Epargne progresse de 2 % par rapport à 2004 malgré la baisse de la rémunération.
Le coût du risque a fortement diminué, reflétant une bonne maîtrise des risques.
Le résultat net des Caisses d’Epargne, après intégration des résultats de leurs filiales et des retraitements de consolidation
(notamment élimination des dividendes), constitue l’assiette de calcul de la mise en équivalence. Au final, la contribution des
Caisses d’Epargne au résultat consolidé de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne s’élève à 258 millions d’euros en 2005.
5
BANQUE COMMERCIALE : DES RÉSULTATS EN PROGRESSION RÉGULIÈRE
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les frais de gestion ont été contenus avec une hausse limitée à 1 % en 2005. En conséquence, le coefficient d’exploitation
s’améliore de 0,6 point en 2005.
Banque commerciale
1 634
– 1 248
1 828
– 1 352
194
– 104
12 %
8%
386
76,4 %
476
74,0 %
90
– 2,4 pts
23 %
Coût du risque
Résultat des sociétés MEE
Résultat des actifs immobilisés
–7
512
–4
2
503
20
9
–9
24
ns
– 2%
ns
Résultat courant avant impôt
887
1 001
114
13 %
– 112
– 23
– 187
– 32
– 75
–9
67 %
38 %
752
–
782
12 %
30
–
4%
Produit net bancaire
Frais de gestion
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
Impôts sur les bénéfices
Intérêts minoritaires
Résultat net (part Groupe)
Rendement des fonds propres alloués
Variation
Les filiales de la Banque commerciale ont fait preuve d’une bonne dynamique en affichant un RCAI en progression de 13 %.
■
Le PNB progresse de 12 % à 1 828 millions d’euros. L’ensemble des enseignes contribue positivement à cette progression.
■
Le résultat brut d’exploitation s’accroît de 23 % à 476 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation du pôle Banque
commerciale est en forte baisse de 2,4 points, à 74 %.
■
Le coût du risque en reprise nette de 2 millions d’euros témoigne d’un développement maîtrisé de la Banque commerciale.
RÉSOLUTIONS
2005
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2004 pro forma
en millions d’euros
31
Rapport de gestion du Groupe CNCE
■
Le résultat courant avant impôt progresse de 13 % pour s’établir à 1 milliard d’euros après la hausse importante du résultat
sur actifs immobilisés, liée principalement à la plus-value de cession de 31,4 millions d’euros enregistrée en 2005 par le
Crédit Foncier (lors de la cession de Capri).
■
Le résultat net atteint 782 millions d’euros en 2005, en augmentation de 4 % par rapport à fin décembre 2004.
Enfin, au 31 décembre 2005, les fonds propres du pôle Banque commerciale du Groupe CNCE atteignent 5,9 milliards d’euros.
Le rendement des fonds propres alloués calculés sur la base de fonds propres normatifs (équivalents à 6 % des engagements
pondérés pour les activités bancaires et 100 % pour la marge de solvabilité des assurances) s’élève à 12 % en 2005.
5.1 Un PNB en hausse de 12 % représentatif d’une activité commerciale soutenue
En 2005, dans un marché très concurrentiel, la Banque commerciale a maintenu un niveau d’activité très élevé et a élargi son
fonds de commerce. Le PNB a progressé de 12 % à plus de 1,8 milliard d’euros.
PNB Banque commerciale
+ 12 %
en millions d’euros
1 828
1 634
1 059
■ Autres produits
■ Commissions
■ Marge nette d’intérêt
1 003
523
481
150
2004 pro forma
246
2005
Marge d’intérêt
La marge nette d’intérêt s’établit à 1 059 millions d’euros, en progression de 6 % par rapport à l’exercice précédent. Cette
évolution est liée à une forte croissance en volume des encours de crédits (+ 13 %) et des encours de dépôts (+ 10 %)
accompagnée d’un resserrement de la marge d’intermédiation globale : dans la tendance du marché, la marge d’intermédiation
a néanmoins bénéficié de la baisse du coût de la dette, ce qui a permis de compenser en partie l’érosion des marges clientèle.
Commissions
Les commissions progressent de 9 % à 523 millions d’euros.
■
Les commissions sur produits d’épargne s’élèvent à 61 millions d’euros à fin décembre 2005 en hausse de 6 % par rapport à fin
2004. Ces commissions sont principalement composées de produits sur OPCVM qui progressent de 14 % par rapport à 2004.
■
Les commissions sur crédits sont en hausse de 13 % et s’élèvent à 142 millions d’euros en 2005.
Les commissions au titre de l’assurance des emprunteurs représentent 37 millions et sont en hausse de 20 % sur la période.
Ces commissions ont notamment bénéficié d’un marché porteur sur les crédits immobiliers, de la renégociation du partenariat
avec la CNP. Le contexte de baisse des taux a contribué à la progression des indemnités de remboursements anticipés qui
atteignent 50 millions d’euros à fin 2005. Les autres commissions accessoires (dont frais de dossier, cautions) se stabilisent
à 55 millions d’euros à fin 2005.
■
32
Les commissions sur services bancaires continuent de progresser (+ 7 %) pour s’établir à 320 millions d’euros à fin
décembre 2005. Ces commissions comprennent des produits monétiques et de paiement de plus de 100 millions d’euros.
Une nouvelle année record pour les crédits
Les encours de crédits (y compris crédit-bail mais hors les encours de Caisses d’Epargne) sont en progression de 13 % en
2005, grâce notamment à un marché dynamique sur les crédits immobiliers dans un contexte d’intense concurrence, ce qui a
pu nécessiter des arbitrages entre volumes et marges.
Encours de crédits
+ 13 %
en milliards d’euros
60,7
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Les autres produits s’élèvent à 246 millions d’euros et recouvrent essentiellement la marge brute des activités d’assurance
qui atteint 165 millions d’euros et progresse de 27 % en 2005, bénéficiant de la progression des activités de caution et
d’assurance dommage.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Autres produits
53,9
20,2
■ Particuliers
■ Autres marchés
2005
Le Groupe CNCE poursuit son développement sur les marchés de la Banque commerciale et maintient sa diversification vers
les marchés spécialisés et notamment les PME avec la Banque Palatine. Les encours de crédits sur le marché des particuliers
représentent plus de 60 % des encours totaux, en progression de 9,2 % par rapport à fin 2004.
Des encours d’épargne en hausse de 10 %
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
36,8
33,7
2004 pro forma
GESTION
DES RISQUES
23,9
■
Les encours d’épargne liquide (y compris dépôts à vue) se situent à 8,3 milliards d’euros à fin décembre 2005, en hausse
de 4 % par rapport à fin 2004. Cette hausse des encours d’épargne liquide s’explique par la progression des encours des
dépôts à vue.
■
Les encours d’épargne de placement s’élèvent à 114,3 milliards d’euros, en hausse de 11 % depuis le début d’année. Cette
hausse est principalement liée à l’assurance vie qui bénéficie d’un niveau de collecte record pour atteindre un encours de
73,5 milliards d’encours à fin décembre 2005 (+ 14 %). L’encours des OPCVM progresse de 7 %, du fait principalement d’un
effet marché positif, et approche les 41 milliards d’euros.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Par ailleurs, les encours d’épargne pris dans leur globalité, c’est-à-dire y compris DAV, atteignent 123 milliards d’euros à fin
2005. Les enseignes Banque Palatine et La Compagnie 1818 ont connu une forte progression de leur collecte, notamment sur
l’assurance vie. Les encours d’épargne sont en hausse de plus de 11 milliards d’euros.
RÉSOLUTIONS
Les encours d’épargne (hors DAV) s’élèvent au 31 décembre 2005 à près de 117 milliards d’euros en hausse de 10 % par
rapport à fin 2004.
33
Rapport de gestion du Groupe CNCE
Epargne
en milliards d’euros
+ 10,4 %
122,6
110,9
114,3
102,9
8,0
2004 pro forma
■ Epargne liquide
■ Epargne de placement
8,3
2005
5.2 Des frais de gestion en hausse de 8 %
en millions d’euros
Frais de personnel
Autres frais de gestion
Frais de gestion
2004 pro forma
2005
Variation
– 649
– 600
– 701
– 651
– 53
– 51
8%
8%
– 1 248
– 1 352
– 104
8%
Les frais de personnel représentent près de 52 % des frais de gestion et s’élèvent à près de 701 millions d’euros en
augmentation de 8 %, ce poste subissant les effets conjoints de la hausse du volume des effectifs et celle du coût salarial :
■
la progression des effectifs de l’ordre de 4 % explique la moitié de la hausse sur les frais de personnels. Les effectifs se
renforcent dans l’ensemble des enseignes, et également au sein de la CNCE avec la structuration des activités de pilotage
des métiers ;
■
la hausse du coût salarial est relativement significative et tient compte :
■
des revalorisations salariales et de l’adoption de la prime Villepin,
■
des mesures sociales prises par le Groupe Crédit Foncier : accompagnement aux décisions de départ en retraite et
convergence des avantages sociaux post-fusion avec Entenial.
Les autres frais de gestion s’élèvent à 651 millions d’euros, en augmentation de 8 %. Cette forte variation recouvre notamment :
■
une légère hausse des impôts et taxes de 1 million d’euros, à 35 millions d’euros ;
■
une augmentation des services extérieurs de 44 millions d’euros (+ 9 %), à 542 millions d’euros. Cette progression traduit
notamment les investissements engagés dans le cadre des projets réglementaires (Bâle II et IFRS), de pilotage et de maîtrise
des risques. Par ailleurs, les projets de modernisation des systèmes d’information du Crédit Foncier (projet Copernic) et les
chantiers du plan stratégique de la Banque Palatine pèsent globalement pour 14 millions d’euros ;
■
les dotations aux amortissements s’élèvent à 74 millions d’euros, en hausse de 9 % sur la période.
5.3 Un résultat brut d’exploitation en hausse de 23 %
Le résultat brut d’exploitation s’établit à 476 millions d’euros en 2005, en hausse de 23 % par rapport à 2004. Le coefficient
d’exploitation de la Banque commerciale atteint 74 %, s’améliorant de 2,4 points par rapport à 2004.
34
Le poids des créances douteuses dans l’encours total des créances à la clientèle de la Banque commerciale s’établit à 3,1 % en
2005, en baisse de 0,4 point. Par ailleurs, les provisions dynamiques et sectorielles représentent une couverture
complémentaire de 114 millions d’euros à fin décembre 2005.
Toutefois, la première application du règlement CRC n°2002.03 a eu comme conséquence un complément de provision lié à
l’actualisation des flux de remboursement sur encours douteux de 64 millions d’euros nets d’impôt différé, par prélèvement
sur les capitaux propres d’ouverture.
5.5 Une progression de 13 % du résultat courant avant impôt
Le résultat courant avant impôt (RCAI) progresse en 2005 de 13 %, à 1 milliard d’euros. Cette hausse est moindre par rapport
au résultat brut d’exploitation, car la baisse du coût du risque et la hausse des résultats des actifs immobilisés sont
contrebalancées par une légère diminution des résultats des sociétés mises en équivalence. La baisse de ce poste est liée à
une diminution en consolidée de la contribution des Caisses d’Epargne à travers les CCI, par rapport au pro forma 2004 retenu.
5.6 Un résultat net proche de 800 millions d’euros
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Le coût du risque global affectant le compte de résultat est en reprise nette de 2 millions d’euros à fin décembre 2005, contre
une dotation nette de 7 millions d’euros en 2004. Le coût du risque reste faible au regard du montant des encours clientèle de
60,7 milliards d’euros.
GESTION
DES RISQUES
5.4 Un coût du risque maîtrisé
Le résultat net atteint 782 millions d’euros en 2005, en augmentation de 4 % par rapport à 2004.
6 BANQUE D’INVESTISSEMENT : DE BONS RÉSULTATS
La contribution du pôle Banque d’investissement est identique entre les périmètres du Groupe Caisse d’Epargne et du Groupe
CNCE. Les commentaires sur l’activité et les résultats de ce pôle sont donnés dans le chapitre 4 du rapport de gestion du
Groupe Caisse d’Epargne.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Le ROE normatif de la Banque commerciale s’élève à 12 % après impôt, sur la base d’une allocation de fonds propres à hauteur de
6 % des engagements pondérés pour les activités bancaires et 100 % de la marge de solvabilité pour les activités assurances.
7.1 Changements de méthode comptable
Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :
la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité (CNC), qui fixe de nouvelles règles d’identification,
d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier
2005. Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de
15 millions d’euros, intégrant notamment les écarts actuariels antérieurement non reconnus, conformément aux modalités de
première application de la recommandation ;
■
le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les
principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d’utilisation
respectives. Le changement induit par ce règlement se traduit par une augmentation des capitaux propres à l’ouverture de
l’exercice d’un montant de 1,4 million d’euros.
RÉSOLUTIONS
7 COMMENTAIRES SUR L’ACTIVITÉ ET LE RÉSULTAT INDIVIDUEL DE LA CNCE
7.2 Evolution du bilan social de la CNCE
Le total du bilan s’élève à 133 milliards d’euros, en hausse de 7 % par rapport à l’exercice précédent. L’augmentation de
8,3 milliards d’euros est essentiellement induite par les opérations de fusion avec Martignac Finance (filiale outil de
refinancement des Caisses d’Epargne) et la création de nouvelles entités (CACEIS, La Compagnie 1818, holding commune
MACIF-MAIF, ...).
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
35
Rapport de gestion du Groupe CNCE
À l’issue de ces opérations, la valeur brute des participations représente 14,3 milliards d’euros. La diminution sensible des
créances clientèles pour 5,2 milliards d’euros traduit la cession des portefeuilles de créances sur les institutionnels et les
entreprises aux filiales spécialisées du Groupe (IXIS CIB, Banque Palatine et Compagnie de Financement Foncier).
7.3 Evolution du résultat social CNCE
2004
2005
Produit net bancaire
Frais de gestion
1 501
– 563
714
– 415
– 787
148
– 52 %
– 26 %
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
938
37,5 %
299
58,1 %
– 639
20,6 pts
– 68 %
–
Coût du risque
Résultat des actifs immobilisés
– 145
25
– 35
194
110
169
– 76 %
ns
818
458
– 360
– 44 %
100
– 141
0
–3
153
0
– 103
294
0
ns
ns
ns
777
608
– 169
– 22 %
en millions d’euros
Résultat courant avant impôt
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices
Dotations aux FRBG
Résultat net
Variation
Les résultats 2005 doivent être appréciés au regard du double effet de Refondation sur les comptes 2004 avec, d’une part, des
éléments exceptionnels non reconduits en 2005 (clause indemnisation Alliance, boni de fusion Eulia) et, d’autre part, l’effet de
la fusion rétroactive avec IXIS (éléments relatifs aux activités apportées, plus-values exceptionnelles sur les portefeuilles
cédés à la Caisse des Dépôts).
De fait, le résultat brut d’exploitation s’élève à 299 millions d’euros contre 938 millions d’euros en 2004, et le résultat net à
608 millions d’euros contre 777 millions d’euros en 2004.
7.3.1 Le produit net bancaire
En 2005, le produit net bancaire de la CNCE s’établit à 714 millions d’euros.
en millions d’euros
2004
2005
Fonds propres et participations
565
480
– 85
– 15 %
Crédits
Compte propre et intermédiation
14
32
10
97
–3
66
– 24 %
x3
Activités pour compte propre & banque du Groupe
45
108
62
x 2,4
PNB monétique
PNB paiements et échanges internationaux
PNB services bancaires
56
32
17
61
43
22
5
11
5
9%
34 %
29 %
PNB prestations bancaires
105
126
21
20 %
PNB autres (ex-IXIS et Eulia, Odacia)
786
0
– 785
–
1 501
714
– 787
– 52 %
PNB GLOBAL
Variation
Les deux tiers du PNB sont constitués de dividendes nets d’un effet de levier (1) lié au refinancement de ces participations
(pour 4 milliards d’euros).
Les revenus issus de la gestion financière du portefeuille propre de crédit et de titres sont en forte hausse et traduisent
l’apport des portefeuilles issus d’IXIS.
La facturation de prestations bancaires concerne les échanges de flux, la monétique (cartes bancaires) et la tenue de compte.
Elle a progressé de 20 % en lien avec l’augmentation de l’équipement des clients des Caisses d’Epargne et la gestion de
nouvelles filiales.
(1) Effet de levier : coût de refinancement des titres détenus.
36
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
7.3.2 Frais de gestion
Frais de personnel
Etudes
Publicité
Immobilier et charges communes
Frais de gestion et travaux d’exploitation
Autres charges (ex-IXIS et Eulia)
– 109
– 117
– 33
– 48
– 106
– 336
– 177
– 173
– 34
– 70
– 133
0
– 67
– 56
–1
– 22
– 27
336
61 %
48 %
3%
46 %
26 %
ns
Charges d’exploitation brutes
– 749
– 587
163
– 22 %
187
172
– 15
–8%
– 563
– 414
148
– 27 %
Refacturations
(2)
Charges d’exploitation nettes
Variation
(1) Incluent notamment les refacturations de personnel et le personnel intérimaire.
(2) Excluent notamment les refacturations de personnel.
Hors éléments exceptionnels (effets fusions avec Eulia et CDC IXIS) constatés en 2004, les charges d’exploitation sont en forte
hausse et reflètent le changement de périmètre de la CNCE, sa nouvelle organisation et le déménagement dans un nouveau
siège « Avant-Seine ».
Par ailleurs, l’accélération et l’intensification de projets majeurs et incontournables du fait de leur caractère réglementaire
(Bâle II, IFRS, etc.) ont contribué pour une large part à la hausse des dépenses d’étude. Le renforcement des effectifs a
principalement porté sur les fonctions réglementaires et le développement des marchés spécialisés.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2005
(1)
GESTION
DES RISQUES
2004
en millions d’euros
Au total, le résultat brut d’exploitation est divisé par trois, s’élevant à 299 millions d’euros à fin 2005. Le coefficient
d’exploitation s’établit à 58,1 %.
Le coût du risque global est en forte baisse pour atteindre – 35 millions d’euros.
Les gains sur actifs immobilisés sont en forte hausse en raison d’éléments ne relevant pas de l’activité courante de la CNCE
et notamment :
■
de plus-values intragroupe effectuées sur le rapprochement IIS/CACEIS ;
■
de boni de fusions dégagés à l’occasion des opérations Martignac et IXIS Italia Holding, et neutralisés dans les comptes
consolidés du Groupe.
Le résultat exceptionnel traduit, comme pour l’ensemble du Groupe, la quote-part de la CNCE dans la constitution d’une marge
de solvabilité pour son institution de retraite CGR.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
7.3.3 Les autres éléments du compte de résultat
Le résultat net s’élève ainsi à 608 millions d’euros, en diminution de 22 % par rapport à un résultat 2004 atypique.
Il est proposé à l’Assemblée générale de distribuer un dividende de 551,6 millions d’euros (après dotation à la réserve légale
de 30,4 millions d’euros et affectation au report à nouveau de 95,3 millions d’euros), soit un dividende net par action de
1,16 euro.
RÉSOLUTIONS
L’impôt sur les bénéfices tient compte des gains liés au mécanisme d’intégration fiscale, permettant de constater un gain
d’impôt de 153 millions d’euros à fin 2005.
en millions d’euros
2002
2003
2004
(1) Personnes physiques et personnes morales bénéficiant du régime des sociétés mères.
(2) Autres personnes morales.
(3) Dont 0,46 euro d’acompte distribué en 2004.
Dividende net
Avoir fiscal
Dividende global
0,21 (1)
0,04(2)
0,63(1)
0,46(2)
0,44
0,22(1)
0,04(2)
0,66(1)
0,48(2)
1,46
NA
1,46 (3)
0,42
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Au cours des trois derniers exercices, le dividende net par action distribué a été le suivant :
37
Rapport de gestion du Groupe CNCE
7.4 Tableau des résultats des cinq derniers exercices
2001 CNCE
Situation financière
Capital social
Nombre d’actions
2003 CNCE
2004 CNCE
2005 CNCE
2 905 079 235 2 905 079 235 2 905 079 235 6 905 865 632 7 251 677 774
190 496 999 190 496 999 190 496 999 452 843 648
475 519 854
Résultats globaux
Chiffre d’affaires
Bénéfices avant IS, dotations aux amortissements
et dotations nettes aux provisions
Impôt sur les sociétés
Bénéfices après impôts sur les sociétés, dotations
aux amortissements et provisions
Bénéfice distribué (1)
4 972 542 841 2 172 301 666 2 387 471 347 5 874 994 587 3 810 280 765
82 462 665
583 253
89 118 725
159 016
84 495 747
0
825 520 624
374 893 131
149 483 133 – 152 781 257
136 913 494
76 198 800
86 105 054
80 008 740
86 530 714
83 818 680
776 800 149
656 513 688
608 445 223
551 603 031
26
11
13
13
8
0,43
0
0,47
0
0,44
0
1,82
0,33
0,79
– 0,32
0,72
0,40
0,45
0,42
0,45
0,44
1,72
1,45
1,28
1,16
754
437
317
45 684 101
694
413
281
43 683 337
789
520
269
49 990 322
1 712
1 203
509
119 402 998
1 292
976
316
90 674 236
Résultat réduit à une action
Chiffre d’affaires
Bénéfices avant IS, mais avant dotations aux
amortissements et dotations nettes aux provisions
Impôts sur les sociétés
Bénéfices après IS, dotations aux amortissements
et provisions
Bénéfice distribué
Effectif
Effectif moyen
Dont cadres
Dont non cadres
Montant de la masse salariale
2002 CNCE
(1) Sous réserve d’approbation par l’Assemblée générale.
8 COMMENTAIRES SUR LE BILAN CONSOLIDÉ ET LES FONDS PROPRES
8.1 Commentaires sur le bilan
2003 pro forma
2004
2005
en millions d’euros
Variation
en montant
en %
Crédits interbancaires
Créances clientèle (y compris crédit-bail)
Opérations sur titres
Immobilisations
Autres actifs
123 896
78 132
100 222
1 932
30 743
160 520
91 761
100 779
2 274
32 424
167 530
98 579
126 663
2 390
42 475
7 010
6 818
25 884
116
10 051
4%
7%
26 %
5%
31 %
Total de l’actif
334 925
387 758
437 637
49 879
13 %
Ressources interbancaires
Ressources clientèle
Titres et dettes subordonnées
Autres passifs
Fonds propres
95 098
35 130
132 481
61 364
10 852
118 721
42 290
150 237
65 025
11 485
132 085
43 701
160 222
89 083
12 546
13 364
1 411
9 985
24 058
1 061
11 %
3%
7%
37 %
9%
Total du passif
334 925
387 758
437 637
49 879
13 %
Au 31 décembre 2005, le total du bilan consolidé du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne s’élève à 437,6 milliards
d’euros en augmentation de 13 % par rapport au 31 décembre 2004. Pour mémoire, la taille du bilan pro forma 2003 a
notamment été impactée par la consolidation d’Entenial (+ 14 milliards d’euros) et par l’intégration globale d’IXIS (intégration
proportionnelle à 26,45 % au 31 décembre 2003).
Les encours de crédits clientèle inscrits au bilan du Groupe ont progressé de 6,8 milliards d’euros soit une évolution de + 7,4 %
par rapport à fin 2004. Les encours de crédits représentent désormais 23 % de l’actif.
Les fonds propres (y compris Fonds pour risques bancaires généraux) s’élèvent ainsi à 12,5 milliards d’euros au 31 décembre
2005 contre 11,5 milliards d’euros au 31 décembre 2004.
38
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
2004
2005
Variation
Fonds propres globaux
Dont noyau dur
4 664
4 461
12 282
12 047
13 688
12 809
11 %
6%
Exigences de fonds propres
Au titre du risque de crédit
Au titre des risques de marché
3 060
2 747
313
7 173
5 931
1 242
7 705
6 358
1 347
7%
7%
8%
Ratio d’adéquation des fonds propres
152 %
171 %
178 %
7 pts
Les exigences de fonds propres du Groupe CNCE s’élèvent à 7,7 milliards d’euros au 31 décembre 2005. Après l’intégration des
activités d’IXIS en 2004, l’exercice 2005 a été marqué par une croissance des exigences de 7 % essentiellement liée à l’activité
de marchés et financements.
Les fonds propres globaux correspondent à la somme des fonds propres de base (noyau dur y compris les titres à durée
indéterminée super subordonnés non cumulatifs), des fonds propres complémentaires et des déductions réglementaires
(participations dans des établissements de crédit non consolidés ou mis en équivalence).
Le ratio CAD consolidé du Groupe s’élève, au 31 décembre 2005, à 178 % contre 171 % à fin 2004, et reste largement supérieur à
la norme requise de 100 %.
La progression du ratio Tier One du Groupe se trouve quant à elle limitée par l’impact de la déduction du montant des
engagements de retraite et avantages similaires évalués conformément à la recommandation du Conseil National de la
Comptabilité n° 2003-R.01 qui doit être déduit de l’ensemble des réserves s’il n’est pas comptabilisé sous forme de provisions.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2003
en millions d’euros
GESTION
DES RISQUES
8.2 Fonds propres et ratio d’adéquation des fonds propres
RÉSOLUTIONS
La CNCE reste également mobilisée sur la poursuite des travaux réglementaires incontournables tels que Bâle II et IFRS, avec la
préparation de la publication des comptes sous le référentiel IFRS dès 2006.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Au cours de l’année 2006, le Groupe CNCE poursuivra sa réorganisation amorcée depuis fin 2004 en suivant les objectifs du
plan stratégique, notamment sur les thèmes des fonctions de pilotage et d’animation des métiers et filiales.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
9 PERSPECTIVES 2006
39
Comptes consolidés du Groupe CNCE
BILAN CONSOLIDÉ
du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne aux 31 décembre 2005, 2004 et 2003
ACTIF
Notes
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2003
6
7
8
9
31
167 530
95 478
3 101
116 708
2 045
160 520
88 933
2 828
91 913
1 581
76 123
36 813
1 593
31 873
602
10
12
16
14
7 910
2 390
1 084
41 391
7 285
2 274
947
31 477
2 445
899
436
11 887
437 637
387 758
162 671
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2003
45 251
48 069
2 017
64 806
52 829
31 991
728
41 457
17 107
23 608
479
1 012
en millions d’euros
Opérations interbancaires et assimilées
Opérations avec la clientèle
Opérations de crédit-bail et assimilées
Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable
Placement des entreprises d’assurance
Participations, parts dans les entreprises liées,
autres titres détenus à long terme
Immobilisations corporelles et incorporelles
Écarts d’acquisition
Comptes de régularisation et actifs divers
Total de l’actif
HORS-BILAN
Notes
en millions d’euros
Engagements donnés
Engagements de financement
Engagements de garantie
Engagements sur titres
Engagements de l’activité d’assurance
40
18, 19
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Opérations interbancaires et assimilées
Opérations avec la clientèle
Dettes représentées par un titre
Provisions techniques des entreprises d’assurance
Comptes de régularisation et passifs divers
Ecarts d’acquisition
Provisions pour risques et charges
Dettes subordonnées
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)
Intérêts minoritaires
Capitaux propres part du groupe hors FRBG
Capital souscrit
Primes d’émission
Réserves consolidées et autres
Résultat de l’exercice (+/–)
Total du passif
6
7
13
32
14
16
15
17, 3
17, 2
132 085
43 701
151 397
1 410
85 802
0
1 157
8 825
259
714
12 287
7 252
2 046
1 886
1 103
437 637
118 721
42 290
142 324
1 052
62 219
0
1 133
7 913
256
621
11 229
6 906
1 939
1 499
885
387 758
43 792
13 488
74 191
437
21 237
4
518
4 135
286
381
4 202
2 905
435
535
327
162 671
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2003
5 715
13 767
2 110
741
7 154
13 288
3 707
495
3 209
7 054
1 349
73
17, 1
HORS-BILAN
Notes
en millions d’euros
Engagements reçus
Engagements de financement
Engagements de garantie
Engagements sur titres
Engagements de l’activité d’assurance
18, 19
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
31/12/2003
GESTION
DES RISQUES
31/12/2004
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
31/12/2005
RÉSOLUTIONS
Notes
en millions d’euros
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
PASSIF
41
Comptes consolidés du Groupe CNCE
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ
du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne des exercices 2005, 2004 et 2003
Notes
2005
2004
2003
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilées
Revenus des titres à revenu variable
Commissions nettes
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de négociation
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de placement et assimilés
Autres produits d’exploitation bancaire nets
Marge brute des activités d’assurance
Produit net bancaire
20
20
21
22
14 783
– 13 780
263
1 902
10 710
– 10 568
111
1 246
6 643
– 6 402
53
491
23
1 402
1 313
456
24
25
33
– 340
157
211
4 598
196
37
149
3 194
120
120
64
1 545
Charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions
sur immobilisations incorporelles et corporelles
Résultat brut d’exploitation
26
– 3 382
– 2 362
– 1 089
– 178
1 038
– 150
682
– 66
390
Coût du risque
Résultat d’exploitation
27
– 74
964
– 44
638
– 71
319
512
117
1 593
337
–8
967
144
107
570
– 15
– 294
– 104
–2
– 75
1 103
80
– 81
– 67
40
– 54
885
–1
– 54
– 22
– 155
– 11
327
en millions d’euros
Quote-part dans le résultat net des entreprises
mises en équivalence
Gains ou pertes sur actifs immobilisés
Résultat courant avant impôt
Résultat exceptionnel
Impôt sur les bénéfices
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Dotations/Reprises de FRBG
Intérêts minoritaires
Résultat net – Part du Groupe
42
28
29
30
1 CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER
1.1 Mission de la Caisse Nationale des Caisses d’Épargne et de Prévoyance (CNCE)
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Exercice 2005
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS CONSOLIDÉS
Filiales dans le domaine informatique
Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois
communautés informatiques se répartissant les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage des systèmes d’information et d’une centrale
nationale (CNETI).
1.2 Système de garantie
En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE, en tant qu’organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au
sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de
couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’Epargne au sens de la loi de
1999, mais plus globalement, et au sens de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l’ensemble des affiliés du Groupe.
La participation des Caisses d’Epargne au système de garantie prend la forme d’un fonds de garantie et de solidarité du réseau
(FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d’une capacité d’intervention immédiate de l’ordre de 250 millions d’euros. Cette
somme est gérée au moyen d’un fonds commun de placement dédié. En cas d’insuffisance de ce montant, le directoire de la
CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d’intervention, les moyens
supplémentaires appropriés.
Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre Caisses d’Epargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment
dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas
l’intervention des Caisses d’Epargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et
consignations au titre de son rôle d’actionnaire intervenant en qualité d’investisseur avisé en économie de marché.
L’objectif de prévention des défaillances du système de garantie du Groupe est complémentaire de l’objectif essentiellement
curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d’Epargne contribue.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des
excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et de réaliser toutes opérations financières utiles au
développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans
l’intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.
RÉSOLUTIONS
En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales.
Elle détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La CNCE est notamment chargée d’assurer la représentation des affiliés, de définir la gamme des produits et des services
commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants. Elle veille à la cohésion du réseau et s’assure
du bon fonctionnement des établissements affiliés.
GESTION
DES RISQUES
Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la CNCE est constituée sous forme
de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les Caisses d’Epargne et de Prévoyance et la
Caisse des dépôts et consignations.
43
Comptes consolidés du Groupe CNCE
2 PRINCIPES D’ÉLABORATION DES COMPTES CONSOLIDÉS DU GROUPE CNCE
2.1 Principes généraux
Les comptes consolidés sont établis selon les principes fixés par les règlements nos 99-07 et 2000-04 du Comité de la
réglementation comptable.
2.2 Méthodes et périmètre de consolidation
Les états financiers consolidés incluent les comptes de la CNCE et de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous
influence notable. La note 5 détaille le périmètre de consolidation du Groupe.
Intégration globale
Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différente dont l’activité
principale constitue un prolongement des activités bancaires et financières ou relève d’activités connexes, sont consolidés
par la méthode de l’intégration globale. Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle
d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la
majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion
ou de clauses statutaires.
Intégration proportionnelle
Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement sont consolidés par intégration proportionnelle. Le contrôle
conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité d’associés ou d’actionnaires de
sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.
Mise en équivalence
Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise
en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise
sans en détenir le contrôle.
Cas particulier des entités ad hoc
Lorsque le Groupe ou une société du groupe possède en substance, notamment en vertu de contrats ou de clauses statutaires,
le contrôle d’une entité, celle-ci est consolidée, même en l’absence de lien en capital.
Les critères de détermination du contrôle pour les entités ad hoc, définies comme étant les structures créées spécifiquement
pour gérer une ou plusieurs opérations pour le compte d’une entreprise, sont fondés sur les pouvoirs de gestion sur les
activités courantes ou sur les actifs qui composent l’entité ad hoc, sur la capacité de bénéficier de tout ou de la majorité des
résultats et sur l’exposition à la majorité des risques relatifs à l’entité.
Exclusions
Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque, dès son acquisition, les
titres de cette entreprise sont détenus uniquement en vue de leur cession ultérieure ou lorsque des restrictions sévères et
durables remettent en cause substantiellement le contrôle ou l’influence exercée sur cette entreprise ou les possibilités de
transferts de fonds entre cette entreprise et les autres entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.
Une filiale ou une participation peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires à
l’établissement des comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans frais excessifs ou dans des délais compatibles avec la
publication des comptes consolidés.
Une entreprise peut également être exclue de la consolidation lorsqu’elle présente, seule ou avec d’autres entreprises en
situation d’être consolidées, un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés de l’ensemble des entreprises
incluses dans le périmètre de consolidation.
La valeur de la participation dans ces entreprises est reclassée à la rubrique « Titres de participation non consolidés ».
44
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
2.3 Évolution du périmètre de consolidation
Première consolidation de Surassur
Surassur, filiale de réassurance de droit luxembourgeois contrôlée par le Groupe, entre dans le périmètre de consolidation
à compter du 1er janvier 2005.
Restructuration du pôle Banque Privée du Groupe
Au cours de l’exercice, le Groupe a procédé à la restructuration de son pôle Banque Privée autour de Véga Finance, devenue
La Compagnie 1818. Les opérations d’apport les plus notables concernent les apports partiels d’actifs réalisés par le Crédit
Foncier de France, Crédit Foncier Banque et la Banque Palatine au bénéfice de La Compagnie 1818.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Les principaux mouvements intervenus sur le périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2005 sont sans incidence
significative sur les capitaux propres du Groupe et le résultat consolidé.
Issue du rapprochement de IXIS Investor Services et de Crédit Agricole Investor Services, CACEIS est une filiale commune au
Groupe Caisse d’Epargne et au Crédit Agricole SA, détenue à parts égales (50 %). Cette entité est dédiée aux métiers titres sur
le marché des institutionnels et des grandes entreprises.
Les comptes de IXIS Investor Services sont consolidés selon la méthode de l’intégration globale jusqu’au 1er juillet 2005.
À compter de cette date, les comptes de CACEIS sont consolidés dans le périmètre du Groupe Caisse d’Epargne selon la
méthode de l’intégration proportionnelle.
La constitution de CACEIS a eu pour conséquence la constatation d’un goodwill de 150 millions d’euros.
GESTION
DES RISQUES
Constitution de CACEIS
Ce texte prévoit que :
■ les comptes des entreprises incluses dans le champ de la consolidation soient rendus homogènes. Les méthodes de
comptabilisation sont décrites en note 3 de la présente annexe ;
■ certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes
applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment :
■ les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat ;
■ les biens loués en crédit-bail ou assimilés ;
■ les écritures passées en application de la législation fiscale ;
■ les impôts différés.
Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat
Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont enregistrées dans les comptes sociaux selon leur aspect
juridique. S’agissant, dans la réalité financière, d’opérations de crédit, la réglementation impose leur retraitement dans les
comptes consolidés de manière à en privilégier l’aspect économique.
Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont donc portées au bilan consolidé pour leur encours
déterminé d’après la comptabilité dite financière.
RÉSOLUTIONS
Les comptes consolidés du Groupe CNCE sont établis selon les règles définies par le règlement n° 99-07 du Comité de la
réglementation comptable.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2.4 Retraitements et éliminations
Biens loués en crédit-bail ou assimilés
Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées lors de la consolidation afin de les faire
apparaître au bilan comme si elles avaient été acquises à crédit.
Écritures passées en application de la législation fiscale
La consolidation impose l’élimination des écritures passées pour la seule application de la législation fiscale.
Sont notamment concernées les subventions d’investissement et les provisions réglementées lorsqu’elles ne sont pas
assimilées aux fonds pour risques bancaires généraux pour la présentation des états financiers.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital
investi, est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d’imposition différée.
45
Comptes consolidés du Groupe CNCE
Impôts différés
Toutes les différences temporaires résultant de différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un
passif ont été identifiées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation.
La méthode du calcul global qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle
l’impôt deviendra exigible ou récupérable est retenue pour le calcul des impôts différés.
Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en
vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.
Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entreprise consolidée. Ces compensations ne
peuvent, toutefois, être effectuées que sur des impositions différées calculées au même taux et se résorbant sur des
échéances suffisamment proches. Le respect des conditions de constatations des actifs d’impôts différés est examiné à la
clôture, notamment sur la base des échéances prévisibles.
2.5 Élimination des opérations internes au Groupe
L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidé des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values
de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent
une dépréciation effective sont maintenues.
2.6 Écarts d’acquisition
Le poste « Écarts d’acquisition » représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à la date
d’acquisition des titres consolidés entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.
Les écarts d’acquisition positifs ou négatifs sont rapportés au résultat selon une durée qui reflète les hypothèses retenues et
les objectifs fixés lors de l’acquisition.
2.7 Conversion des états financiers en devises
Les bilans et hors-bilans des sociétés étrangères sont convertis au cours de fin de période (à l’exception des capitaux propres
maintenus au cours historique) et les comptes de résultat au cours moyen de la période. Les écarts de conversion qui en
résultent sont inscrits dans les réserves consolidées au poste « Réserve de conversion ».
2.8 Modalités de consolidation des compagnies d’assurance
Le Groupe CNCE intègre sept entreprises d’assurance : Cegi, Ecureuil Assurances IARD, Foncier Assurance, Saccef, Socamab
Assurances, Surassur et le groupe CIFG.
Les participations détenues par le Groupe dans Ecureuil Vie et le groupe CNP font l’objet d’une mise en équivalence.
Les comptes annuels des entreprises d’assurance du Groupe CNCE sont établis conformément aux dispositions du Code des
assurances et, le cas échéant, au règlement n° 2000-05 du Comité de la réglementation comptable relatif aux règles de
consolidation des entreprises régies par le Code des assurances.
En application du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, les postes constitutifs des états financiers
des entreprises d’assurance intégrées sont présentés dans les comptes du Groupe CNCE dans les postes du bilan et de
compte de résultat de même nature, à l’exception de certains postes spécifiques :
■ au bilan, sont distingués les postes « Placements des entreprises d’assurance » et « Provisions techniques des entreprises
d’assurance » ;
■ au compte de résultat, le poste « Marge brute des activités d’assurance » est constitué des primes et cotisations acquises,
des charges de prestations qui comprennent les variations des provisions techniques et des produits nets des placements.
Par ailleurs, le montant des engagements donnés et reçus par les entreprises d’assurance intégrées est inscrit au hors-bilan
du Groupe sur des postes spécifiques.
46
Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.
3.1 Immobilisations
Elles figurent au bilan pour leur valeur historique.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables
d’utilisation suivantes :
■ constructions :
20 à 50 ans
■ aménagements :
5 à 20 ans
■ mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans
■ matériels informatiques :
3 à 5 ans
■ logiciels :
maximum 5 ans
Les principaux composants des constructions sont amortis en considération de leurs durées d’utilisation respectives. Le cas
échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une provision.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Les comptes consolidés du Groupe sont établis et présentés conformément aux règles définies par la CNCE dans le respect
des règlements du Comité de la réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière
(CRBF), notamment les règlements du CRC n° 99-07 relatif aux règles de consolidation et n° 2000-04 relatif aux documents de
synthèse consolidés des entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.
GESTION
DES RISQUES
3 INFORMATIONS SUR LES RÈGLES ET PRINCIPES COMPTABLES
3.3 Portefeuille-titres
Les opérations sur titres de transaction, de placement et d’investissement sont comptabilisées conformément au règlement
n° 90-01 modifié du CRBF.
Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à
brève échéance, c’est-à-dire dans un délai de six mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction
que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s’agir
de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.
Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. À la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le
plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.
À l’issue d’une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou
d’investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d’inscription pour
chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.
RÉSOLUTIONS
Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles
durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les
titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de
leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise
accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moinsvalues latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. À la clôture de l’exercice, ils
font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La
valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de ceux-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté
de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments
prévisionnels).
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
3.2 Titres de participation non consolidés, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus
à long terme
47
Comptes consolidés du Groupe CNCE
Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à six mois, sans
que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.
À leur date d’achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais. S’il s’agit de titre monétaire,
le coupon couru à l’achat est inclus dans le prix d’acquisition.
La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapportée au compte
de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement.
Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.
Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du
compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».
Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plusvalues latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Cette
dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments de couverture mis en place.
Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions
pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et
assimilés ».
Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses
portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de
détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres
d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.
Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à
l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée
ou en taux n’étaient pas encore remplies.
Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement.
Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les provisions antérieurement
constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de
remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que
celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.
Ils peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas
les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l’émetteur, il est
constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d’investissement sont complétées d’une provision pour risques
sur certaines contreparties (note 15).
Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le
règlement n° 2000-02 du CRC.
L’activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour
seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du
fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.
Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable.
Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité
récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.
À la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière est
déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention.
Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de
la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix
auquel ont été réalisées de récentes transactions.
Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par
l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.
Les éléments d’actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé,
représentatif de sa dette à l’égard du cessionnaire.
Le cessionnaire enregistre à l’actif le montant versé, représentatif de sa créance à l’égard du cédant.
Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l’égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant,
sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.
48
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
3.4 Crédits à la clientèle
Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les
débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que
l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie,
nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s’opère en particulier
systématiquement lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (neuf mois pour les créances sur les
collectivités locales).
Au sein de l’encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en
encours sain n’est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances
qui sont douteuses depuis plus d’un an, à l’exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou
assorties de garanties permettant leur recouvrement.
Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l’objet d’une reprise.
Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les
montants correspondant aux échéances contractuelles d’origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de
défaillance.
GESTION
DES RISQUES
Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 18. Elles font l’objet de réévaluations
périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque
de crédit.
Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée
par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant
compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les créances de faible montant aux caractéristiques similaires, une
estimation statistique est retenue lorsqu’elle est plus appropriée. L’effet de désactualisation de ces provisions, lié au passage
du temps, est comptabilisé dans le coût du risque.
Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties
(note 15).
Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire, à l’exception des créances
douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont pas comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu’à
leur échéance finale. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette
décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au
compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.
3.5 Fonds pour risques bancaires généraux
Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités des établissements de crédit du Groupe, conformément
aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission
bancaire.
RÉSOLUTIONS
Pour la présentation des comptes en annexe (note 7), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du
Groupe CNCE pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des risques.
Les emprunts émis par les entités du Groupe CNCE figurent au passif du bilan consolidé pour leur valeur de remboursement.
Les primes de remboursement des obligations sont amorties linéairement sur la durée de l’emprunt.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
3.6 Emprunts obligataires
49
Comptes consolidés du Groupe CNCE
3.7 Avantages sociaux
Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite
ou d’assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier ceux relatifs à la caisse de retraite du Groupe
(note 15) sont entièrement provisionnés au passif du bilan.
Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi (indemnités de départ en retraite, retraites, avantages aux retraités) et à
long terme (primes pour médailles du travail) sont calculés et comptabilisés, depuis le 1er janvier 2005, en appliquant les
règles de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.
Selon ces règles, les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la
probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage. Le calcul tient compte de la valeur des actifs constitués en
couverture des engagements. Il opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des
membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi
sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des
engagements ou des actifs.
3.8 Instruments financiers à terme
Le Groupe CNCE intervient sur différents marchés organisés ou de gré à gré, d’instruments financiers à terme, fermes et
conditionnels, de taux d’intérêt, de change, d’actions.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont
enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces
opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de
ces engagements représente le volume des opérations non dénouées en date d’arrêté.
Les principes comptables appliqués diffèrent selon les instruments et les intentions des opérateurs à l’origine.
Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de
taux global du Groupe sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas
enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat
symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même
rubrique que les produits et charges de cet élément.
Les opérations entrant dans le cadre d’une gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction sont évaluées sur la base de
leur valeur de marché en date d’arrêté en tenant compte, le cas échéant, des risques de contrepartie et des frais de gestion
futurs. Les gains et pertes correspondants sont directement portés au compte de résultat, qu’ils soient réalisés ou latents. Les
soultes constatées à la conclusion des contrats sont immédiatement enregistrées en résultat.
Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les
résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles,
constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette
valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés,
les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de
marché.
Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de
mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de
l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de
taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant au taux d’intérêt du
marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs.
Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
50
Les engagements relatifs aux opérations de change au comptant, aux opérations de change à terme, ainsi que les
engagements résultant de prêts ou d’emprunts en devises sont inscrits au hors-bilan dès la date d’engagement de l’opération.
Ces opérations sont enregistrées au bilan dès la livraison des devises.
Les éléments d’actif, de passif ou de hors-bilan en devises, y compris les produits et charges courus, sont évalués au cours de
marché en date d’arrêté. Le cours de marché applicable aux engagements de change à terme est le cours à terme restant à
courir dans la devise concernée.
Les écarts résultant notamment de la conversion de titres d’investissement, de titres de participation et de filiales, ainsi que
les écarts provenant de l’intégration de succursales à l’étranger sont inscrits dans des comptes de régularisation.
Les différences observées entre l’évaluation des comptes de position de change et celles des comptes de contre-valeur de
position de change, les variations de valeur des instruments financiers à terme et des primes afférentes aux contrats d’option
de change sont portées en compte de résultat à chaque arrêté comptable.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
3.9 Opérations en devises
Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations
bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de
ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise.
Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires et des
opérations connexes au sens des articles L. 311-1 et L. 311-2 précités, que des événements survenus ou en cours rendent
probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
GESTION
DES RISQUES
3.10 Provisions pour risques et charges
3.11 Principes comptables et règles d’évaluation propres à l’activité d’assurance
Les principes comptables et règles d’évaluation propres aux activités d’assurance sont maintenus dans les comptes
consolidés du Groupe CNCE.
Placements
Les placements sont évalués au coût d’acquisition, hors frais d’acquisition, à l’exception des placements affectés à des
contrats libellés en unités de comptes, qui sont réestimés en fin de période en fonction des plus ou moins-values latentes
afférentes. Les engagements techniques relatifs à ces contrats sont réévalués corrélativement.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie.
Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la dépréciation d’une valeur mobilière ou d’un bien immobilier présente
un caractère durable. Les modalités de calcul sont extraites de l’avis du Comité d’urgence du CNC 2002 F du 18 décembre 2002.
La différence entre le prix d’acquisition hors coupon couru des obligations et autres titres à revenu fixe et leur prix de
remboursement est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle des titres. Ce rattachement est effectué
selon un mode actuariel pour les titres à taux fixe et selon un mode linéaire pour les titres à taux variable.
Une provision pour dépréciation est constituée en cas de risque de contrepartie.
RÉSOLUTIONS
La provision pour risque d’exigibilité des engagements techniques, prévue par le Code des assurances, est éliminée dans les
comptes consolidés conformément au règlement du CRC 2004-10 du 23 novembre 2004.
Les primes sur les contrats en vigueur durant l’exercice sont constatées dans les produits au compte de résultat. Elles sont
corrigées d’une estimation de la part acquise à l’exercice des primes à émettre (contrats groupe comportant la couverture du
risque décès). Par ailleurs, les primes émises ou restant à émettre sont régularisées pour faire face au risque de renonciation
à intervenir.
Les provisions mathématiques concernant les contrats comportant une clause de couverture du risque de décès représentent
la quote-part des primes émises et non acquises à la période inventoriée.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Opérations d’assurance vie
51
Comptes consolidés du Groupe CNCE
Les provisions mathématiques des contrats exprimés en unités monétaires représentent la différence entre les valeurs
actuelles des engagements pris respectivement par l’assureur et par l’assuré. L’engagement de l’assureur correspond à la
valeur actuelle du capital garanti, compte tenu de la probabilité de versement de ce capital, augmentée de la valeur actuelle des
frais de gestion. L’engagement de l’assuré est la valeur actuelle des cotisations à payer, compte tenu de la probabilité de
versement de ces cotisations.
Une provision globale de gestion est dotée lorsque les charges de gestion futures des contrats ne sont couvertes ni par des
chargements sur primes, ni par des prélèvements sur les produits financiers prévus.
Lorsqu’une rémunération excédant le taux minimum garanti, fondée sur les résultats de la gestion financière, est attribuée
aux assurés mais non incorporée dans les prestations, provisions pour sinistres ou provisions mathématiques, elle figure en
participation aux bénéfices.
La provision pour sinistres à payer correspond essentiellement aux sinistres survenus, aux rachats et aux capitaux échus non
encore réglés à la date de clôture.
Les provisions mathématiques des contrats exprimés en unités de comptes sont évaluées sur la base des actifs servant de
supports à ces contrats (dénommés ACAV pour les contrats d’assurance à capital variable ou ACAVI pour les contrats
d’assurance à capital variable immobiliers). Les gains ou pertes résultant de la réévaluation de ces actifs sont portés au
compte de résultat en ajustement ACAV afin de neutraliser l’incidence de la variation des provisions techniques.
Opérations d’assurance non-vie
Les primes sont enregistrées nettes de taxes et d’annulations.
Il est constitué une provision pour risques croissants pour couvrir les écarts temporels existant entre la période de mise en jeu
de la garantie et son financement par les primes d’assurances.
La provision pour primes non acquises constate pour l’ensemble des contrats en cours à la date de l’inventaire, la part des
primes émises et des primes restant à émettre qui se rapporte à la période comprise entre la date d’inventaire et la prochaine
échéance de la prime ou à défaut, le terme du contrat.
La provision pour risques en cours est calculée par branche d’assurance, dès lors que la sinistralité et les frais afférents
apparaissent supérieurs aux provisions pour primes non acquises.
Il est procédé au provisionnement nécessaire pour faire face aux fluctuations de sinistralité dans le respect des textes
régissant ce type de provisions. Ce principe est appliqué aux risques cycliques ayant des incidences différentes sur les
exercices annuels successifs, tel que les éléments naturels.
Les provisions pour sinistres à payer correspondent à la valeur estimée des dépenses prévisibles nettes d’éventuels recours
à recevoir.
Les provisions pour frais de gestion future des sinistres sont déterminées d’après un taux calculé en observation des coûts réels.
Les provisions sont inscrites au passif brutes de réassurance. La part des réassureurs dans ces provisions a été calculée
conformément aux traités de réassurance en cours et apparaît à l’actif du bilan.
Frais d’acquisition reportés
Les charges différées relatives aux frais d’acquisition des contrats sont enregistrées ainsi :
52
■
activité vie : les frais d’acquisition sont reportés dans la limite des marges nettes futures des contrats considérés, y compris
la marge financière dûment justifiée, notamment lorsqu’il existe un écart entre le taux d’actualisation retenu et le taux de
rendement prévisionnel des actifs prudemment évalué ; ils sont amortis sur la base du rythme de reconnaissance de ces
marges futures réévaluées à la clôture de chaque exercice. Le cas échéant, ils font l’objet d’un amortissement exceptionnel
dans la mesure où les marges futures deviennent insuffisantes eu égard au plan d’amortissement ;
■
activité non-vie : le calcul des frais d’acquisition reportés est effectué sur une base cohérente avec celle utilisée pour le
report des primes non acquises. Ces frais sont amortis sur la durée résiduelle des contrats considérés.
■
le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit
prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux
compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un
montant de 64 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
le règlement du CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les
principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d’utilisations
respectives. Le changement induit par ce règlement au 1er janvier 2005 se traduit par une diminution des capitaux propres à
l’ouverture de 40 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
le règlement du CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs a introduit, à compter du
1er janvier 2005, une modification des règles antérieures relatives aux frais d’acquisition des immobilisations qui doivent
être désormais incorporés dans leur valeur d’entrée au bilan. L’option introduite par le règlement pour un maintien possible
de l’enregistrement en charges dans les comptes individuels n’a pas été retenue par le Groupe dans un souci de convergence
avec les règles IFRS qui, elles, ne prévoient pas cette possibilité. L’application de ce nouveau règlement conduit à une
augmentation des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de 3 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, qui fixe de nouvelles règles d’identification,
d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier
2005. Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de
146 millions d’euros net d’impôt différé, intégrant notamment les écarts actuariels antérieurement non reconnus,
conformément aux modalités de première application de la recommandation.
En revanche, le Groupe CNCE a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le Comité de la
réglementation comptable en novembre 2005 qui portent, en particulier, sur le traitement comptable du risque de crédit et des
opérations sur titres, ainsi que le projet du Conseil national de la comptabilité sur la comptabilisation des comptes et plans
d’épargne-logement.
4.2 Comparabilité des comptes
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :
GESTION
DES RISQUES
4.1 Changements de méthode comptable
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
4 CHANGEMENTS DE MÉTHODE COMPTABLE
ET COMPARABILITÉ DES COMPTES
Rappel des principales opérations de structure réalisées en 2004
Aux termes de cet accord, la Caisse des dépôts et consignations a principalement apporté sa participation dans la Compagnie
Financière Eulia (50,1 %) et cédé sa participation directe dans sa filiale de banque d’investissement et de gestion d’actifs CDC
IXIS (43,55 %). Cet accord a conduit par ailleurs à l’émission réservée au profit de la CNCE de certificats coopératifs
d’investissement de la part des 29 Caisses d’Épargne métropolitaines pour un montant de 3,3 milliards d’euros. Après
l’émission de ces CCI, la CNCE détient une participation de 20 % dans leur capital.
RÉSOLUTIONS
Le Groupe Caisse d’Epargne et la Caisse des dépôts et consignations ont signé le 27 mai 2004 un accord sur la refondation de
leur partenariat.
Préalablement aux opérations de structure effective en date du 30 juin 2004, CDC IXIS a cédé à la Caisse des dépôts et
consignations ou à ses filiales directes son portefeuille d’actions cotées et certains titres de participations.
Depuis le 30 juin 2004, les filiales de la Compagnie Financière Eulia précédemment contrôlées conjointement avec la Caisse
des dépôts et consignations sont contrôlées exclusivement par le Groupe Caisse d’Epargne via la CNCE. Ces filiales, au premier
rang desquelles les filiales du pôle banque d’investissement, sont depuis cette date intégrées globalement dans le bilan
consolidé du Groupe CNCE.
La contribution de ces filiales au compte de résultat consolidé du premier semestre 2004 relève cependant de l’intégration
proportionnelle en considération du contrôle conjoint applicable jusqu’au 30 juin 2004.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Incidences comptables
Afin de permettre une meilleure comparabilité du résultat consolidé, un compte de résultat consolidé pro forma de l’exercice
2004 est présenté en note 34.
53
Comptes consolidés du Groupe CNCE
5 PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION
Entités consolidées
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
Mère
Mère
Mère
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
Groupe Holassure
Holassure
Sopassure
Caisse Nationale de Prévoyance (Groupe)
IG
IP
MEE
100,00 %
49,98 %
17,74 %
100,00 %
49,98 %
17,74 %
Groupe OCÉOR
Financière OCÉOR
Alyséor
Banque de la Réunion
Banque de Nouvelle-Calédonie
Banque de Tahiti
Banque des Antilles Françaises
Banque des Îles Saint-Pierre-et-Miquelon
Banque Internationale des Mascareignes
Caisse d’Epargne de Nouvelle-Calédonie
Credipac Polynésie
Crédit Commercial de Nouméa
Crédit Saint-Pierrais
GIE OCÉOR Informatique
Mascareigne Investors Services Ltd
OCÉOR Lease
Slibail Réunion
Société Havraise Calédonienne
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
47,08 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
81,97 %
95,89 %
95,63 %
98,13 %
97,15 %
–
100,00 %
96,09 %
90,68 %
47,08 %
84,50 %
94,50 %
96,94 %
87,18 %
85,44 %
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance
Caisses d’Epargne
Caisse d’Epargne des Alpes
Caisse d’Epargne d’Alsace
Caisse d’Epargne Aquitaine-Nord (Groupe)
Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin
Caisse d’Epargne de Basse-Normandie
Caisse d’Epargne de Bourgogne
Caisse d’Epargne de Bretagne
Caisse d’Epargne Centre-Val de Loire
Caisse d’Epargne Champagne-Ardenne
Caisse d’Epargne Côte d’Azur
Caisse d’Epargne de Flandre
Caisse d’Epargne de Franche-Comté
Caisse d’Epargne de Haute-Normandie
Caisse d’Epargne Île-de-France Nord
Caisse d’Epargne Île-de-France Ouest
Caisse d’Epargne Île-de-France Paris
Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon (Groupe)
Caisse d’Epargne Loire-Drôme-Ardèche
Caisse d’Epargne de Lorraine
Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées (Groupe)
Caisse d’Epargne du Pas-de-Calais
Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour (Groupe)
Caisse d’Epargne des Pays de la Loire (Groupe)
Caisse d’Epargne des Pays du Hainaut
Caisse d’Epargne de Picardie (Groupe)
Caisse d’Epargne Poitou-Charentes
Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse (Groupe)
Caisse d’Epargne Rhône-Alpes-Lyon
Caisse d’Epargne du Val de France Orléanais
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat « Refondation ».
54
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
Mère
Mère
Mère
Mère
Mère
Mère
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
MEE
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
–
–
–
–
–
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–
–
IG
IP
MEE
100,00 %
49,98 %
17,74 %
100,00 %
49,98 %
17,74 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
–
IG
IG
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
47,08 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
81,90 %
95,80 %
95,46 %
97,50 %
97,15 %
88,24 %
100,00 %
95,43 %
89,43 %
47,08 %
84,39 %
100,00 %
–
81,87 %
86,56 %
–
–
–
–
–
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–
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–
–
–
–
–
GESTION
DES RISQUES
Méthode (1)
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intérêt
RÉSOLUTIONS
Pourcentage
d’intégration
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Méthode (1)
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
55
Comptes consolidés du Groupe CNCE
Entités consolidées
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
Groupe Banque Palatine (ex-Groupe Banque Sanpaolo)
Banque Palatine (ex-Banque Sanpaolo)
Banque Michel Inchauspé
Conservateur Finance
Eurosic Sicomi SA
GCE Affacturage
GCE Bail (ex-Bail Ecureuil)
Société Foncière Joseph Vallot
Sanpaolo Asset Management
Sanpaolo Bail SA
Sanpaolo Fonds Gestion SNC
Sanpaolo Mur SNC
Société Foncière d’Investissement
Société Immobilière d’Investissement
Socavie SNC
Thiriet Gestion
Uni-Invest SAS
IG
MEE
MEE
IG
IG
IG
IG
–
–
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
–
100,00 %
20,00 %
20,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
33,40 %
–
60,00 %
12,00 %
12,00 %
53,28 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
–
–
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
20,04 %
–
Groupe IXIS Corporate & Investment Bank
IXIS Corporate and Investment Bank
BGL
CLEA2
IXIS Innov
IXIS Luxembourg Investissements
IXIS Securities
IXIS Structured Products Ltd
Nexgen (groupe)
SNC Tolbiac Finance
IXIS North America
IXIS Investment Management Corp.
IXIS Capital Market North America
IXIS Funding Corp.
IXIS Commercial Paper Corp.
IXIS Securities North America Inc.
IXIS Financial Products Inc.
IXIS Municipal Products Inc.
IXIS Derivatives Inc.
IXIS Real Estate Capital Inc.
IXIS Securitization Corp.
IXIS Financial Instruments Ltd
IXIS ASIA Ltd
CDC Holding Trust
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
37,75 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
37,75 %
97,55 %
97,55 %
97,16 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat « Refondation ».
56
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
MEE
MEE
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
IG
100,00 %
20,00 %
20,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
60,00 %
12,00 %
12,00 %
19,66 %
–
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
–
60,00 %
–
–
–
–
–
IP
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
49,90 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
49,90 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
IG
IG
IG
–
–
IG
–
MEE
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
–
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
–
37,75 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
–
–
97,55 %
–
37,75 %
–
97,55 %
97,23 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
–
–
97,55 %
IP
IP
IP
–
–
IP
–
MEE
–
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
–
–
IP
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
–
10,24 %
–
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
–
10,24 %
–
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
GESTION
DES RISQUES
Méthode (1)
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intérêt
RÉSOLUTIONS
Pourcentage
d’intégration
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Méthode (1)
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
57
Comptes consolidés du Groupe CNCE
Entités consolidées
Autres entités
Anatol Invest (groupe)
Caisse d’Epargne Financement
CDC Entreprises Capital Investissement
CDC Entreprises 1
CDC Entreprises 2
CDC Innovation 96
CDC Ixis Italia Holding
Cnéti
Compagnie Financière Eulia
Ecureuil Assurances IARD
Ecureuil Gestion (*)
Ecureuil Gestion FCP (*)
Ecureuil Participations
Ecureuil Proximité
Ecureuil Vie
Electropar France
Foncière des Pimonts (groupe)
GCE Newtech
Gestitres
Holgest
IXIS (ex-CDC IXIS)
IXIS AEW Europe (ex-CDC IXIS immo) (*)
IXIS Asset Management (groupe)
IXIS Financial Guaranty (groupe)
La Compagnie 1818 (ex-Véga Finance) (groupe)
Logistis (groupe)
Martignac Finance
Mifcos (ex-Socfim Participations)
PART’COM
Quai de Seine Gestion et Location
SAS Foncière Ecureuil
SCI Avant Seine 1
SCI Avant Seine 2
SNC Participations Ecureuil
SNC SEI Logement
SNC SEI Tertiaire
Société Européenne d’Investissement
Surassur
Groupe CACEIS
CACEIS Holding
IXIS Investor Services
IXIS Administration de Fonds
IXIS Urquijo
CA-IS Bank Luxembourg
CA-IS Bank Paris
CACEIS Corporate Trust
Euro Émetteurs Finance
Fastnet France
Fastnet Luxembourg
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
–
MEE
MEE
–
–
–
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
–
–
IG
IG
IG
–
–
IG
IG
IG
–
–
IG
–
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
–
17,40 %
35,00 %
–
–
–
–
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
49,78 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
–
100,00 %
23,86 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
36,99 %
–
17,40 %
35,00 %
–
–
–
–
73,42 %
–
65,00 %
68,00 %
68,00 %
100,00 %
99,84 %
49,78 %
–
–
100,00 %
66,00 %
100,00 %
–
–
68,00 %
100,00 %
85,78 %
–
–
100,00 %
–
100,00 %
23,86 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
36,99 %
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
25,50 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
25,00 %
22,50 %
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat « Refondation ».
(*) Entités intégrées par le groupe IXIS Asset Management.
58
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
–
–
MEE
–
–
–
IG
IG
–
IG
IG
IG
IG
–
MEE
–
–
–
IG
IG
–
–
IG
IG
IG
–
IG
IG
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
–
–
35,00 %
–
–
–
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
49,78 %
–
–
–
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
35,00 %
–
–
–
100,00 %
73,42 %
–
65,00 %
73,90 %
73,90 %
100,00 %
–
49,78 %
–
–
–
66,00 %
100,00 %
–
–
73,90 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
IP
–
IP
IP
IP
IP
IP
–
IP
IP
IP
IP
IP
–
MEE
IP
IP
–
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
MEE
IP
IP
IP
–
–
–
–
–
IP
IP
IP
–
26,45 %
–
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
33,40 %
–
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
–
49,78 %
26,45 %
26,45 %
–
49,90 %
49,90 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
8,81 %
26,45 %
49,90 %
26,45 %
–
–
–
–
–
49,90 %
49,90 %
49,90 %
–
26,45 %
–
26,45 %
25,26 %
10,02 %
25,56 %
33,40 %
–
49,90 %
32,43 %
45,21 %
45,21 %
49,90 %
–
24,84 %
13,22 %
19,44 %
–
28,29 %
42,86 %
26,45 %
26,45 %
21,16 %
26,45 %
22,48 %
8,81 %
26,45 %
49,85 %
26,45 %
–
–
–
–
–
49,85 %
49,85 %
49,85 %
–
–
IG
IG
IP
–
–
–
–
–
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
–
–
–
–
100,00 %
100,00 %
51,00 %
–
–
–
–
–
–
–
–
IP
IP
–
–
–
–
–
–
–
–
26,45 %
26,45 %
–
–
–
–
–
–
–
–
26,45 %
13,49 %
–
–
–
–
–
–
GESTION
DES RISQUES
Méthode (1)
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intérêt
RÉSOLUTIONS
Pourcentage
d’intégration
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Méthode (1)
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
59
Comptes consolidés du Groupe CNCE
Entités consolidées
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
–
IG
IG
IG
IG
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
MEE
MEE
IG
IG
IG
IG
MEE
MEE
–
–
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
35,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
27,64 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
99,88 %
–
100,00 %
99,99 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
65,79 %
65,79 %
100,00 %
35,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
79,88 %
100,00 %
100,00 %
27,64 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
Groupe Cicobail
Cicobail
Cinergie
Mur Ecureuil
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
99,76 %
99,75 %
99,75 %
Groupe Socfim
Socfim
Socfim Transaction
Socfim Participations Immobilières
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
Groupe GCE Garanties (ex-Eulia Caution)
GCE Garanties (ex-Eulia Caution)
Cegi
Financière Cegi
Saccef
Socamab
SCI Saccef La Boétie
SCI Saccef Champs-Élysées
SCI Saccef Immobilier
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
60,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
Groupe Crédit Foncier
Crédit Foncier de France
A3C
Auxiliaire du Crédit Foncier de France
Cofimab
Compagnie de Financement Foncier
Compagnie Foncière de Crédit
Crédit de l’Arche
Crédit Foncier Assurance Courtage
Crédit Foncier Banque
FCC Teddy
Financière Desvieux
Foncier Assurance
Foncier Bail
Foncier Participations
SICP (groupe)
Soclim
CFCAL Banque
CFCAL SCF
Ecufoncier
Secundis Finance
Foncier Services Immobiliers
Entenial
Capri Résidences
CFG Cie Financière de Garantie
Gramat Balard
Investimur
Quatrinvest
RIVP
Titrisation
VMG
Vendôme Investissements
Environnement Titrisation Entenial
Entenial Conseil
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat « Refondation ».
60
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
MEE
IG
IG
IG
–
–
–
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
100,00 %
35,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
27,63 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
99,99 %
99,99 %
99,99 %
99,99 %
99,98 %
99,98 %
99,88 %
99,99 %
100,00 %
99,99 %
99,99 %
99,98 %
100,00 %
100,00 %
99,99 %
66,39 %
66,39 %
–
–
–
100,00 %
35,00 %
100,00 %
79,88 %
100,00 %
100,00 %
27,63 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
MEE
MEE
IP
–
–
–
–
–
IP
MEE
IP
IP
IP
IP
MEE
IP
IP
IP
IP
IP
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
–
–
–
–
–
75,05 %
26,27 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
20,74 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
74,96 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
–
–
–
–
–
75,05 %
26,27 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
20,74 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
99,75 %
99,75 %
99,75 %
IP
IP
IP
75,05 %
75,05 %
75,05 %
64,87 %
64,87 %
64,87 %
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
99,91 %
99,91 %
99,91 %
IP
IP
IP
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,85 %
49,85 %
49,85 %
IG
IG
IG
IG
IG
–
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
40,00 %
–
–
–
IP
IP
IP
IP
IP
–
–
–
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
–
–
–
49,90 %
49,90 %
34,93 %
49,90 %
19,96 %
–
–
GESTION
DES RISQUES
Méthode (1)
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intérêt
RÉSOLUTIONS
Pourcentage
d’intégration
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Méthode (1)
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
61
Comptes consolidés du Groupe CNCE
6 OPÉRATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILÉES
en millions d’euros
Caisses, banques centrales, CCP
Créances et dettes sur les établissements de crédit
à vue
à terme
Total
Actif
31/12/2005
Actif
31/12/2004
Passif
31/12/2005
Passif
31/12/ 2004
7 422
160 108
32 476
127 632
167 530
6 107
154 413
37 888
116 525
160 520
1
132 084
36 371
95 713
132 085
2
118 719
39 653
79 066
118 721
Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s’élèvent respectivement à
652 millions d’euros et 827 millions d’euros au 31 décembre 2005. Les provisions pour dépréciations constituées sur les
créances sur les établissements de crédit s’élèvent à 2 millions d’euros au 31 décembre 2005.
7 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE
en millions d’euros
Créances commerciales
Autres concours à la clientèle
Crédits de trésorerie
Crédits à l’équipement
Prêts épargne logement
Autres crédit à l’habitat
Autres
Comptes ordinaires débiteurs
Créances rattachées
Créances douteuses
Provisions sur créances douteuses
Total
Actif
31/12/2005
Actif
31/12/2004
401
89 665
7 716
13 336
26
42 581
26 006
3 205
732
2 120
– 645
95 478
806
83 950
6 250
11 746
31
39 887
26 036
2 408
381
2 135
– 747
88 933
en millions d’euros
Comptes d’épargne à régime spécial
Livret A
Livret Jeune, livret B et CODEVI
Pel et Cel
Lep
Pep
Autres
Autres dettes
Comptes ordinaires créditeurs
Autres
Dettes rattachées
Total
Passif
31/12/2005
Passif
31/12/2004
2 142
61
1 036
839
6
34
166
41 395
8 685
32 710
164
43 701
2 271
63
1 215
874
6
50
63
39 914
5 564
34 350
105
42 290
Le tableau suivant présente la répartition des encours de crédit au 31 décembre 2005 :
Créances
saines
Créances
douteuses
Créances
douteuses
compromises
Sous-total
douteux
Provision
167 528
97 059
29 565
7 961
4 127
3 341
4 593
47 472
3
1 195
451
87
91
77
0
489
1
1 020
432
40
87
66
0
395
4
2 215
883
127
178
143
0
884
–2
– 695
– 253
– 51
– 72
– 98
0
– 221
en millions d’euros
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle (1)
Particuliers : crédits immobiliers
Particuliers : autres
Professionnels
Entreprises
Secteur public territorial
Autres
(1) Y compris opérations de crédit-bail et de location avec options d’achat.
8 OPÉRATIONS DE CRÉDIT–BAIL ET DE LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT
en millions d’euros
Mobilier
Immobilier
Autres postes
Créances rattachées
Provisions
Total
62
31/12/2005
31/12/2004
731
2 134
183
103
– 50
3 101
594
2 023
177
77
– 43
2 828
Placement
Investissement
23 136
466
Activité de
portefeuille
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Créances
rattachées (1)
Total
31/12/2005
Total
31/12/2004
476
10
24 088
11 232
441
65 282
59 374
27 338
116 708
21 307
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres
à revenu fixe (2)
Actions et autres titres
à revenu variable (3)
Total 2005
24 586
18 197
22 058
24 488
72 210
2 804
21 467
22 534
46
46
0
451
Total 2004
54 504
21 522
15 490
38
359
91 913
(1) Dont 179 millions d’euros de créances rattachées sur titres d’investissement, 176 millions d’euros sur titres de placement et 96 millions d’euros sur les titres de transaction.
(2) Dont titres cotés 21 286 millions d’euros à fin décembre 2005 contre 21 137 millions d’euros en 2004.
(3) Dont titres cotés 11 340 millions d’euros à fin décembre contre 12 477 millions d’euros en 2004.
Le montant des différences entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement s’élève à 58 millions d’euros à fin
décembre 2005, contre 77 millions d’euros en 2004 pour les titres de placement, et à 18 millions d’euros à fin décembre 2005
contre 3 millions d’euros en 2004 pour les titres d’investissement.
La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 3 019 millions d’euros.
Au cours des deux derniers exercices, les transferts suivants ont été opérés entre les différentes catégories de portefeuilles
de titres :
Portefeuille de destination
2005
2004
Titres de transaction
Titres de transaction
Titres de placement
Titres d’investissement
Titres de placement
Titres d’investissement
Titres d’investissement
Titres de placement
500
99
300
0
614
0
0
0
Le montant global des titres d’investissement vendus avant l’échéance au cours de l’exercice s’élève à 271 millions d’euros en
2005 contre 204 millions d’euros en 2004.
Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l’activité de portefeuille s’analysent comme suit :
Placement
Valeur nette comptable
Valeur de marché
Plus-values latentes (1)
Moins-values latentes provisionnées
31/12/2005
21 643
22 050
407
75
Activité de portefeuille
31/12/2004
31/12/2005
31/12/2004
46
53
7
4
38
39
1
3
21 708
22 077 (2)
369 (2)
84
(1) Dont, pour les titres de placement, – 22 millions d’euros sur les effets publics et valeurs assimilées, 227 millions d’euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 174 millions d’euros
sur les actions et autres titres à revenu variable. Ces montants ne tiennent pas compte des résultats latents afférents aux instruments financiers affectés, le cas échéant, en couverture des
titres de placement.
(2) Montant retraité par rapport à la présentation du rapport annuel 2004. Les valeurs de marché des titres de placement publiées au 31 décembre 2004 s’élevaient à 23 419 millions d’euros.
RÉSOLUTIONS
Portefeuille d’origine
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Montant transféré en cours d’exercice
en millions d’euros
en millions d’euros
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Transaction
en millions d’euros
GESTION
DES RISQUES
9 OBLIGATIONS, ACTIONS, AUTRES TITRES À REVENU FIXE ET VARIABLE
10 PARTICIPATIONS, PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES,
AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME
en millions d’euros
Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées
Parts dans les entreprises mises en équivalence
Autres titres détenus à long terme
Total
Dont titres cotés
31/12/2005
31/12/2004
1 637
6 018
255
7 910
1 256
5 786
243
7 285
499
345
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les moins-values latentes sur les titres d’investissement faisant l’objet d’une provision s’élèvent à moins d’un million d’euros.
63
Comptes consolidés du Groupe CNCE
10.1 Participations non consolidées et autres titres détenus à long terme
Valeur nette comptable
% de capital détenu
par les sociétés du Groupe
en millions d’euros
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2005
31/12/2004
Sanpaolo IMI
SNC Calixis Finance
Crédit Logement
Banca Carige
Veolia Environnement
ESU Lazard Ltd
Lazard Ltd (1)
Foncier Vignobles
Air Calin
Compagnie des Alpes
Socrelog
Immobilière CE Denfert
Gerer Participations
Euronext
Total
323
305
198
178
150
127
42
41
31
15
14
13
12
–
1 449
323
–
198
178
140
–
–
41
31
–
14
13
12
11
961
1,50 %
10,20 %
15,49 %
9,50 %
1,49 %
34,00 %
2,00 %
100,00 %
12,23 %
3,43 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
2,00 %
–
15,49 %
9,50 %
1,42 %
–
–
100,00 %
12,23 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
0,89 %
Autres titres
Créances rattachées et comptes courants
Total
248
195
1 892
302
236
1 499
(1) Chaque Equity Security Unit fera l’objet d’une conversion obligatoire en actions Lazard Ltd en date du 15 mai 2008.
10.2 Entreprises mises en équivalence
en millions d’euros
Valeur des sociétés
mises en équivalence
au 31/12/2005
Quote-part
dans le résultat
2005
Valeur des sociétés
mises en équivalence
au 31/12/2004
Quote-part
dans le résultat
2004
3 435
1 185
888
191
115
85
119
6 018
246
119
103
3
6
1
34
512
3 345
1 121
841
207
111
73
88
5 786
132
101
67
15
5
3
14
337
29 Caisses d’Epargne et
de Prévoyance métropolitaines
Caisse Nationale de Prévoyance (groupe)
Ecureuil Vie
SICP (groupe)
CDC Entreprises Capital Investissement
Nexgen Financial Holding
Autres
Total
11 DURÉE RÉSIDUELLE DES EMPLOIS ET RESSOURCES
De 0
à 3 mois
De 3 mois
à 1 an
De 1 an
à 5 ans
Plus
de 5 ans
Total
31/12/2005
Total des emplois
134 808
23 017
59 329
87 502
304 656
Créances sur les établissements de crédit
Opérations avec la clientèle
Obligations et autres titres à revenu fixe
Total des ressources
106 629
24 369
3 810
165 239
11 305
8 734
2 978
34 752
26 955
21 911
10 463
66 690
22 641
40 464
24 397
60 502
167 530
95 478
41 648
327 183
Opérations interbancaires et assimilés
Opérations avec la clientèle
Dettes représentées par un titre :
Bons de caisse et d’épargne
TMI et TCN
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
87 700
33 256
44 283
24
39 344
4 914
1
14 350
4 261
16 141
30
9 752
6 359
0
14 994
4 949
46 747
13
11 454
35 280
0
15 041
1 235
44 226
0
12 292
31 509
425
132 085
43 701
151 397
67
72 842
78 062
426
en millions d’euros
64
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
12 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
Incorporelles
Corporelles
Total
Acquisitions
Cessions /
mises hors
service
Autres
mouvements
Valeur
brute
31/12/2005
Amortissements
et provisions
31/12/2005
Valeur
nette
31/12/2005
1 422
1 735
3 157
88
177
265
– 44
– 54
– 98
118
– 28
90
1 584
1 830
3 414
– 366
– 658
– 1 024
1 218
1 172
2 390
12.2 Immobilisations incorporelles
L’essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2005 concerne (valeur nette en millions d’euros) :
■ les parts de marché (contribution du Groupe IXIS Asset Management)
■ les fonds commerciaux
■ le goodwill net généré par la mise en équivalence des Caisses d’Epargne
■ les logiciels
■ les certificats d’association des fonds de garantie des dépôts
850
54
108
97
3
12.3 Immobilisations corporelles
GESTION
DES RISQUES
en millions d’euros
Valeur
brute
31/12/2004
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
12.1 Variations ayant affecté les postes d’immobilisations
13 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE
en millions d’euros
Bons de caisse et bons d’épargne
TMI et TCN
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
Total
31/12/2005
31/12/2004
67
72 843
78 062
425
151 397
86
70 124
71 910
204
142 324
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
La valeur nette au 31 décembre 2005 des terrains et constructions s’élève à 788 millions d’euros, dont 676 millions d’euros
utilisés pour les propres activités du Groupe et 112 millions d’euros d’immobilisations de placement.
14 COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS ET PASSIFS DIVERS
Actif
Passif
Engagements sur devises
Gains et pertes différés sur contrats de couverture d’instruments financiers à terme
Charges et produits à répartir
Charges et produits constatés d’avance
Produits à recevoir/Charges à payer
Valeurs à l’encaissement
Impôts différés
Comptes de règlement d’opération sur titres/dettes sur titres
Actifs/Passifs divers
Autres actifs/Passifs d’assurance
Total 31/12/2005
4 480
12 429
949
751
237
3 421
1 923
803
1 663
14 407
328
41 391
3 695
13 753
1 129
0
672
1 370
3 008
102
45 312
16 732
29
85 802
Total 31/12/2004
31 477
62 219
en millions d’euros
Opérations de hors-bilan sur titres (1)
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
RÉSOLUTIONS
Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » totalisent 2 260 millions d’euros.
Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 411 millions d’euros.
(1) Ce poste comprend essentiellement les instruments conditionnels achetés et vendus, les dettes de titres et les comptes de règlement relatifs aux opérations sur titres.
65
Comptes consolidés du Groupe CNCE
15 PROVISIONS
15.1 Provisions pour risques et charges
31/12/2004
Dotations
Reprises
Variations
de périmètre
Autres
mouvements
31/12/2005
270
472
108
283
1 133
132
123
12
92
359
– 133
– 54
– 32
– 127
– 346
–1
–2
4
–7
–6
13
11
4
– 11
17
281
550
96
230
1 157
en millions d’euros
Litiges, amendes et pénalités
Risques de contrepartie (note 15.2)
Engagements sociaux (note 15.3)
Autres opérations bancaires et non bancaires
Total
15.2 Provisions constituées en couverture de risque de contrepartie
31/12/2004
Dotations
Utilisations
Reprises
Autres
mouvements
31/12/2005
892
747
145
472
22
107
80
263
1 364
300
284
16
123
15
36
22
50
423
– 284
– 185
– 99
– 23
–3
–8
–2
– 10
– 307
– 193
– 187
–6
– 31
–3
–2
– 10
– 16
– 224
–6
– 14
8
9
–7
– 22
1
37
3
709
645
64
550
24
111
91
324
1 259
en millions d’euros
Provisions inscrites en déduction
des éléments d’actif
Crédits à la clientèle
Autres
Provisions inscrites au passif
Risques d’exécution d’engagement par signature
Crédits à la clientèle
Provision dynamique
Autres risques
Total
Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, et dans l’attente d’une modification du règlement du CRC
relatif au traitement comptable du risque de crédit qui portera sur les provisions sur base de portefeuille, une provision pour
risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles
les informations statistiques permettant d’évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application
de coefficients différenciés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement
en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2005 sur l’ensemble des portefeuilles concernés (logement social,
professionnels privés de l’immobilier, collectivités et institutionnels locaux, entreprises, prêts à la consommation, marchés
financiers) s’établit à 91 millions d’euros.
15.3 Provisions pour engagements sociaux
31/12/2004
Dotations
Reprises
Variation
de périmètre
Autres
mouvements
31/12/2005
67
30
11
108
7
4
1
12
–4
– 28
–
– 32
4
–
–
4
– 11
16
–1
4
63
22
11
96
en millions d’euros
Engagements retraites ou postemploi
Passif social potentiel du Groupe (CGR)
Autres avantages du personnel
Engagements sociaux
Avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies et avantages à long terme
Les engagements des entités du Groupe sont les suivants :
■ CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au Groupe Caisse d’Epargne,
la CGRCE, assimilée à un fonds d’avantages à long terme,
■ retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités,
■ autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.
66
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Le poste « Écarts d’acquisition » figurant au bilan représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à
la date d’acquisition des titres consolidés, entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.
Valeur nette au 1er janvier
Mouvements de l’exercice
Goodwill sur titres Banque Palatine
Badwill sur titres Entenial
Goodwill Refondation net
Goodwill sur titres Crédit Foncier de France
Acquisition complémentaire suite OPR-RO
Goodwill sur titres Financière OCÉOR
Acquisition complémentaire par la CNCE
Changement de méthode consolidation
Goodwill CACEIS
Variation des écarts de conversion
Autres
Amortissement de l’exercice
Valeur nette au 31 décembre
Actif
2005
Actif
2004
Passif
2005
Passif
2004
947
241
436
602
– 45
0
4
11
7
258
37
27
325
150
56
35
– 104
1 084
4
– 30
30
– 91
947
0
0
– 15
0
GESTION
DES RISQUES
en millions d’euros
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
16 ÉCARTS D’ACQUISITION
Capital
Primes
d’émission
Réserves
consolidées
Résultat
Total capitaux
propres part
du Groupe
hors FRBG
Au 31 décembre 2003
2 905
435
535
327
4 202
Mouvements de l’exercice 2004
Au 31 décembre 2004
4 001
6 906
1 504
1 939
964
1 499
558
885
7 027
11 229
885
– 394
– 885
0
– 394
en millions d’euros
Affectation du résultat 2004
Distribution de dividendes
Application des CRC :
2002.03
2002.10
2004.06
Recommandation CNC 2003-R1
Augmentation de capital (1)
Variation des écarts de conversion
Autres
Résultat 31 décembre 2005
Au 31 décembre 2005
– 64
– 40
3
– 146
346
1 886
1 103
1 103
– 64
– 40
3
– 146
453
157
– 14
1 103
12 287
31/12/2004
Dotations
Reprises
31/12/2005
256
9
–6
259
107
157
– 14
7 252
2 046
(1) Augmentation de capital de la CNCE à hauteur de 346 millions d’euros assortie d’une prime d’émission de 107 millions d’euros.
17.2 Variation du FRBG
en millions d’euros
Fonds pour risques bancaires généraux
RÉSOLUTIONS
17.1 Variation des capitaux propres consolidés, part du Groupe hors FRBG
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
17 CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS, FRBG, DETTES SUBORDONNÉES
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
L’écart d’acquisition relatif à CACEIS sera rapporté au compte de résultat sur une durée de 10 ans.
67
Comptes consolidés du Groupe CNCE
17.3 Dettes subordonnées
en millions d’euros
Titres subordonnés à terme
Dettes subordonnées à terme
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Titres à durée indéterminée super subordonnés non cumulatifs
Dettes rattachées
Total
31/12/2005
31/12/2004
6 249
35
214
2 129
198
8 825
5 423
–
237
2 105
148
7 913
Détail des titres subordonnés à terme :
en millions d’euros
(1) Émissions supersubordonnées.
68
Montant
Devise
Taux d’intérêt
Échéance
1
250
92
748
5
11
4
1
859
421
77
454
150
311
485
506
257
509
206
215
10
500
20
20
10
21
46
53
7
6 249
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
2,750 %
EURIB 3M
5,000 %
5,600 %
EURIB 3M
6,250 %
6,250 %
6,250 %
5,200 %
4,500 %
EURIB 3M
4,100 %
4,800 %
4,600 %
4,800 %
4,500 %
4,200 %
4,000 %
3,500 %
3,600 %
EURIB 6M
EURIB 3M
6,500 %
EURIB 6M
CMS20
EURIB 3M
EURIB 3M
EURIB 3M
EURIB 3M
Déc. 06
Août 10
Déc. 10
Nov. 11
Juin 12
Juin 12
Juin 12
Juin 12
Juil. 14
Fév. 15
Avril 15
Juil. 15
Déc. 15
Fév. 16
Juil. 16
Oct. 16
Déc. 16
Fév. 17
Mai 17
Juil. 17
Mars 18
Juil. 18
Juil. 22
Sep. 22
Mars 23
Avril 23
Nov. 27
Jan. 33
Jan. 33
10
25
35
EUR
EUR
EURIB 6M
4,210 %
Mai 06
Avril 15
8
5
5
196
214
EUR
EUR
EUR
EUR
EURIB 3M
5,170 %
4,300 %
EURIB 3M
–
–
–
–
796
168
695
80
390
2 129
EUR
USD
EUR
EUR
EUR
5,430 %
EURIB USD 3M
4,625 %
CMS 10 ANS
CMS EURIB 3M + 0,71 %
– (1)
– (1)
– (1)
– (1)
– (1)
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Afin de présenter une vision plus économique des opérations réalisées, il a été jugé préférable de classer une partie des
engagements donnés et reçus avec les engagements de financement et de garantie (engagements donnés et reçus dits
publiables).
Pour que la comparaison avec la clôture de l’exercice soit pertinente, le Groupe a procédé au retraitement des données
présentées au titre des engagements de financement et de garantie au 31 décembre 2004. Dans ce cadre, les autres
engagements donnés ont été reclassés à hauteur de 22 516 millions d’euros parmi les engagements de financement et de
garantie en faveur de la clientèle pour respectivement 5 859 millions d’euros et 16 657 millions d’euros, alors que les autres
engagements reçus d’établissements de crédit pour 1 283 millions d’euros et les autres titres à recevoir pour 153 millions
d’euros. Par ailleurs, 8 089 millions d’euros d’engagements qui étaient classés au 31 décembre 2004 en engagements
de garantie en faveur des établissements de crédit ont été reclassés en engagements de garantie en faveur de la clientèle.
Enfin, l’harmonisation, au cours de l’exercice, des dates d’effet des engagements au sein du Groupe a également conduit IXIS
CIB à constater 2 545 millions d’euros d’engagements de financement complémentaires en faveur de la clientèle au
31 décembre 2004.
2005
2004
2005
2004
Engagement de financement
Engagements en faveur d’établissements de crédit
Engagements en faveur de la clientèle
Total
13 337
31 914
45 251
18 462
34 367
52 829
5 715
–
5 715
7 154
–
7 154
Engagement de garantie
Engagements d’ordre d’établissements de crédit
Engagements d’ordre de la clientèle
Total
7 365
40 704
48 069
1 564
30 427
31 991
13 767
–
13 767
13 288
–
13 288
en millions d’euros
Les autres engagements de garantie donnés et reçus s’élèvent respectivement à 7 182 et 37 879 millions d’euros au
31 décembre 2005 contre 4 606 et 19 402 millions d’euros au 31 décembre 2004.
S’agissant des engagements donnés de l’activité d’assurance, le Groupe inclura désormais dans la présentation du hors-bilan
publiable le montant en principal des garanties émises par le groupe CIFG. Au 31 décembre 2005, ce montant est de
36 019 millions d’euros contre 18 319 millions d’euros au 31 décembre 2004, dont les données ont été retraitées.
GESTION
DES RISQUES
Reçus
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Donnés
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
18 ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS
Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d’intérêt négociés sur des marchés de
gré à gré.
en millions d’euros
Opérations sur marchés organisés
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Opérations sur marchés de gré à gré
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Total (montants nominaux)
Instruments de
taux d’intérêt
Instruments de
cours de change
Autres
instruments
Total
31/12/2005
Total
31/12/2004
395 018
462 208
0
0
7 388
40 184
402 406
502 392
257 667
334 759
3 226 687
612 349
4 696 262
10 846
12 462
23 308
3 990
42 594
94 156
3 241 523
667 405
4 813 726
2 252 784
368 204
3 213 414
Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du
Groupe CNCE sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de marché
attachés à ces instruments.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
19.1 Engagements sur instruments financiers à terme
RÉSOLUTIONS
19 OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME
69
Comptes consolidés du Groupe CNCE
Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des
swaps de taux et FRA pour les opérations à terme ferme, et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations
conditionnelles.
Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des
swaps de devises.
Les instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille se ventilent comme suit :
Microcouverture
Macrocouverture
Position
ouverte isolée
Gestion
spécialisée
Total
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Achats
Ventes
Total 31/12/2005
81 657
4 907
3 551
1 356
86 564
17 045
1 056
1 019
37
18 101
668
255
255
0
923
3 127 317
606 131
247 491
358 640
3 733 448
3 226 687
612 349
252 316
360 033
3 839 036
Total 31/12/2004
77 004
20 515
1 044
2 467 116
2 565 679
en millions d’euros
S’agissant des opérations sur marchés organisés, la valeur de marché des instruments relatifs aux opérations fermes et aux
opérations conditionnelles est respectivement de 0 million d’euros et 327 millions d’euros.
Au titre des opérations de gré à gré, la valeur de marché des instruments relatifs aux opérations fermes et conditionnelles est
respectivement de 2 558 millions d’euros et – 164 millions d’euros.
19.2 Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme
De 0 à 1 an
De 1 an
à 5 ans
Plus
de 5 ans
Total
31/12/2005
315 371
468 747
81 268
32 712
5 767
933
402 406
502 392
1 872 848
190 136
713 213
291 986
655 462
185 283
3 241 523
667 405
en millions d’euros
Opérations sur marchés organisés
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Opérations sur marchés de gré à gré
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
19.3 Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme
Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que le Groupe CNCE subirait si sa contrepartie ne pouvait faire face à
ses engagements. L’exposition du Groupe CNCE au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes et
optionnels) de taux d’intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de
l’instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :
■ le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, nets des accords de compensation
répondant aux conditions de l’article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;
■ le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (« add ons ») définis par l’instruction
précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.
Ce risque de contrepartie est atténué au niveau du Groupe CNCE par :
la signature d’accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent
de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;
■ la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d’une garantie consentie sous forme d’espèces
ou de titres.
■
70
Total
31/12/2005
8 688
– 1 619
– 74
64 434
– 44 567
– 4 243
5 901
– 760
– 61
79 023
– 46 946
– 4 378
6 995
15 624
5 080
27 699
0
3 125
2 540
5 665
Équivalent risque de crédit non pondéré après accord
de compensation et de collatéralisation
Équivalent risque de crédit pondéré après accord
de compensation et de collatéralisation
Ne sont repris dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations
réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations
négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au réseau des Caisses
d’Epargne, pour lequels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et
de solidarité du Groupe.
Au 31 décembre 2005, l’équivalent risque de crédit pondéré, tel qu’il ressort du précédent tableau, représente 0,1 % de la
somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,2 % au 31 décembre 2004.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Autres
contreparties
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Équivalent risque de crédit non pondéré avant accord
de compensation et de collatéralisation
Effets des accords de compensation par liquidation
Effet de collatéralisation
Établissements
financiers de
l’OCDE et org.
assimilés
GESTION
DES RISQUES
en millions d’euros
Gouvernement et
banques centrales de
l’OCDE et org.
assimilés
20 INTÉRÊTS, PRODUITS ET CHARGES ASSIMILÉS
Sur opérations avec les établissements de crédit
Sur opérations avec la clientèle
Sur obligations et autres titres à revenu fixe
Relatives à des dettes subordonnées
Sur opérations de crédit-bail
Autres intérêts et produits assimilés
Total
Charges
2005
2004
2005
2004
7 007
4 139
3 091
4 594
3 137
2 418
182
364
14 783
166
395
10 710
– 5 732
– 1 559
– 5 548
– 273
– 47
– 621
– 13 780
– 3 438
– 694
– 5 024
– 235
– 38
– 1 139
– 10 568
2005
2004
180
75
8
263
79
32
0
111
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Produits
en millions d’euros
Actions et autres titres à revenu variable
Participations et autres titres détenus à long terme
Parts dans les entreprises liées
Total
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
en millions d’euros
RÉSOLUTIONS
21 REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE
71
Comptes consolidés du Groupe CNCE
22 COMMISSIONS
en millions d’euros
Charges
Produits
0
–5
– 66
– 26
Sur opérations de trésorerie et interbancaires
Sur opérations avec la clientèle
Relatives aux opérations sur titres
Sur moyens de paiement
Sur vente de produits d’assurance-vie
Autres commissions
Total 2005
– 546
– 643
3
175
1 843
99
47
378
2 545
Total 2004
– 418
1 664
23 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION
en millions d’euros
Titres de transaction
Change
Instruments financiers
Total
2005
2004
1 003
– 293
692
1 402
1 043
–9
279
1 313
24 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT
ET ASSIMILÉS
en millions d’euros
Résultat des cessions
Dotation (reprise) nette aux (de) provisions
Total
Titres de
placement
TAP
Total
2005
Total
2004
– 367
28
– 339
0
–1
–1
– 367
27
– 340
85
111
196
25 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE
Produits
Charges
Nets
Quote-part réalisée sur opérations faites en commun
Transferts de charges
Autres produits et charges
Total 2005
1
70
359
430
0
– 273
– 273
1
70
86
157
Total 2004
384
– 347
37
en millions d’euros
72
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
en millions d’euros
Frais de personnel
Salaires et traitements
Charges de retraite
Autres charges sociales et fiscales
Intéressement et participation
Impôts et taxes
Services extérieurs et autres frais administratifs
Total
2005
2004
– 1 990
– 1 359
– 103
– 456
– 72
– 65
– 1 327
– 3 382
– 1 327
– 935
– 54
– 293
– 45
– 60
– 975
– 2 362
L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles, est le suivant :
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
26 CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION
Autres
opérations
Total
– 221
280
– 81
– 10
22
– 10
– 99
43
– 18
–2
12
– 64
– 320
323
– 99
– 12
34
– 74
– 17
– 27
– 44
en millions d’euros
2005
2004
Sur immobilisations corporelles
Sur immobilisations incorporelles
Sur opérations de restructuration – Fusion/Apport
Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme
Sur titres d’investissement
Total
–5
– 12
–1
141
–6
117
1
– 12
0
30
– 27
–8
Dotations aux provisions
Reprises de provisions
Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions
Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions
Récupération sur créances amorties
Total 2005
Total 2004
28 GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Opérations
avec la clientèle
en millions d’euros
RÉSOLUTIONS
27 COÛT DU RISQUE
GESTION
DES RISQUES
– cadres : 8 357
– non cadres : 6 428
Les gains et pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme incluent un
gain de 88 millions d’euros suite à la constitution de CACEIS.
Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu’ils ne s’inscrivent pas dans le
cadre des activités ordinaires du Groupe.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
29 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
73
Comptes consolidés du Groupe CNCE
30 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
2005
2004
– 177
– 96
– 21
– 294
– 44
88
– 125
– 81
en millions d’euros
Impôt courant
Impôt différé
Avoirs fiscaux, crédits d’impôts et autres impôts
Total
Le rapprochement entre le taux d’impôt théorique et le taux d’impôt effectif est le suivant :
Taux d’impôt théorique
Différences permanentes
Variations des impôts différés actifs non reconnus
Opérations non taxées
Autres effets
Taux d’impôt effectif
34,93 %
2,07 %
– 4,79 %
– 4,04 %
– 0,53 %
27,63 %
31 PLACEMENT DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
Valeurs nettes
en millions d’euros
Valeurs de réalisation
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2005
31/12/2004
8
1 408
32
109
331
18
139
2 045
29
787
36
54
582
29
64
1 581
8
1 423
50
112
345
18
139
2 095
40
816
40
56
592
65
64
1 673
Placements immobiliers
Obligations et autres titres à revenu fixe
Titres à revenu variable (hors OPCVM)
OPCVM détenant exclusivement des titres à revenu fixe
Autres OPCVM
Autres placements et créances rattachées
Actifs représentatifs de contrats en unité de compte
Total
32 PROVISIONS TECHNIQUES DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
31/12/2004
Dotations
325
659
4
85
202
64
1 052
75
362
Reprises
en millions d’euros
Provisions techniques vie
Provisions techniques non-vie
Provisions pour égalisation
Provisions techniques des contrats
en unité de compte
Total
Autres
mouvements
31/12/2005
–3
–1
410
858
3
–4
139
1 410
0
33 RÉSULTAT TECHNIQUE ET MARGE BRUTE DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
en millions d’euros
Primes nettes
Produits techniques et financiers
Sinistres nets et provisions sur sinistres
Charges nettes des provisions techniques
Charges techniques et financières
Résultat technique
74
Frais d’acquisition, d’administration et autres frais de gestion
Retraitements de consolidation et élimination
des opérations réciproques
Marge brute des activités d’assurance
Vie
Non-vie
2005
2004
135
34
– 25
– 118
– 18
8
265
37
– 122
13
– 109
84
400
71
– 147
– 105
– 127
92
302
45
– 104
– 72
– 82
89
114
114
64
5
203
5
211
–4
149
8
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
34 COMPTES CONSOLIDÉS PRO FORMA
Les écarts d’acquisition relatifs aux opérations de structure rétropolées ont été calculés de manière notionnelle au 1er janvier
2002 permettant, amortissement théorique depuis cette date déduit, de correspondre aux écarts d’acquisition réellement
dégagés à la date effective des opérations.
Un taux annuel de 3,5 % a été retenu pour le calcul du coût des refinancements mis en place au titre des opérations de
structure (5,3 milliards d’euros).
Certains éléments du résultat consolidé 2004, spécifiquement liés à la réalisation des opérations Refondation, ont été
neutralisés dans la détermination du résultat pro forma. Sont ainsi concernées par ces retraitements :
■ les indemnités perçues par la CNCE ;
■ les charges induites par le dénouement anticipé, dans le cadre de la restructuration du pôle IAM, de certains instruments de
couverture ;
■ des charges générales d’exploitation exposées directement pour permettre la réalisation des opérations ou découlant
explicitement des accords entre les parties.
34.3 Compte de résultat consolidé pro forma
2005
2004
pro forma
14 783
– 13 780
263
1 902
1 402
– 340
157
211
4 598
– 3 382
– 178
1 038
– 74
964
512
117
1 593
– 15
– 294
– 104
–2
– 75
1 103
12 443
– 12 581
129
1 579
2 457
– 263
56
160
3 980
– 2 978
– 172
830
– 145
685
522
– 40
1 167
– 20
– 93
– 89
0
– 47
918
en millions d’euros
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilées
Revenus des titres à revenu variable
Commissions nettes
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés
Autres produits d’exploitation bancaire nets
Marge brute des activités d’assurance
Produit net bancaire
Charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles
Résultat brut d’exploitation
Coût du risque
Résultat d’exploitation
Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence
Gains ou pertes sur actifs immobilisés
Résultat courant avant impôt
Résultat exceptionnel
Impôt sur les bénéfices
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Dotations/Reprises de FRBG
Intérêts minoritaires
Résultat net – Part du Groupe
GESTION
DES RISQUES
Le rendement retenu au titre des liquidités (3,2 milliards d’euros) issues des cessions réalisées par CDC IXIS à la Caisse des
dépôts et consignations est de 2,5 %. Corrélativement, la contribution au résultat consolidé du portefeuille d’actions cotées a
été neutralisée (les autres titres cédés constituent des variations de périmètre rétropolées au 1er janvier 2002, s’agissant de
titres de sociétés consolidées).
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les hypothèses suivantes ont été prises en compte pour l’élaboration des comptes consolidés pro forma.
RÉSOLUTIONS
34.2 Retraitements
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Le compte de résultat consolidé pro forma du Groupe CNCE pour l’exercice 2004 est destiné à traduire la formation du résultat
du Groupe dans l’hypothèse où les opérations de structure présentées en note 4.2 auraient produit leur plein effet le
1er janvier 2004.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
34.1 Principes d’élaboration
75
Comptes consolidés du Groupe CNCE
35 INFORMATION SECTORIELLE
La méthodologie d’élaboration de l’information sectorielle est présentée dans le rapport de gestion.
Groupe
CNCE
Dont filiales Banque
commerciale
Dont filiales Banque
d’Investissement
Holding
CNCE
2004
pro forma
2005
2004
pro forma
2005
2004
pro forma
2005
2004
pro forma
2005
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
3 980
– 3 150
4 598
– 3 560
1 634
– 1 248
1 828
– 1 352
2 324
– 1 599
2 695
– 1 877
22
– 303
75
– 331
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
830
79,1 %
1 038
77,4 %
386
76,4 %
476
74,0 %
725
68,8 %
818
69,6 %
– 281
ns
– 256
ns
Coût du risque
Résultat des sociétés mises
en équivalence
Résultat des actifs immobilisés
– 145
– 74
–7
2
– 52
– 17
– 86
– 59
522
– 40
512
117
512
–4
503
20
8
13
10
50
2
– 49
–1
47
Résultat courant avant impôt
1 167
1 593
887
1 001
694
861
– 414
– 269
– 20
– 93
– 15
– 294
– 112
– 187
– 184
– 257
– 20
203
– 15
150
– 89
– 89
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices
Amortissements
des écarts d’acquisition
Dotations aux FRBG
Intérêts minoritaires
– 47
– 104
–2
– 75
– 23
– 32
– 41
– 56
17
– 104
–2
13
Résultat net (part Groupe)
918
1 103
752
782
469
548
– 303
– 227
Capacité bénéficiaire
918
1 105
752
782
469
548
– 303
– 225
36 TABLEAU DE FINANCEMENT CONSOLIDÉ
En l’absence de référentiel applicable aux établissements de crédit publiant leurs comptes en référentiel français pour la
présentation de tableaux de flux de trésorerie, un tableau de financement consolidé a été établi selon les principes énoncés ciaprès.
Données chiffrées de référence
Les données figurant dans le tableau de financement consolidé sont issues des comptes pro forma présentés dans la note 35
de l’annexe aux comptes consolidés du Groupe de l’exercice 2004.
Modalités d’établissement
Le tableau présente l’évolution des emplois et ressources du Groupe par différences bilantielles :
■ ressources en capitaux permanents ;
■ autres ressources ;
■ emplois.
S’agissant des ressources nouvelles en provenance de l’exploitation, le résultat net part du Groupe a été retraité :
■ des dotations nettes aux comptes de provisions ;
■ des dotations aux amortissements sur immobilisations et écarts d’acquisition ;
■ des résultats des sociétés mises en équivalence,
à l’exclusion de tout autre élément non monétaire inclus dans le résultat net consolidé.
Ainsi, s’agissant du retraitement des dotations aux amortissements, il n’a pas été tenu compte, notamment :
■ de l’amortissement de soultes ;
■ de l’amortissement des frais d’émission ;
■ des transferts de charges.
En conséquence, l’incidence de ces éléments est prise en compte dans la variation des autres ressources et emplois.
76
Autres ressources :
Augmentation (diminution) des opérations interbancaires
Augmentation (diminution) des dépôts de la clientèle
Augmentation (diminution) des dettes représentées par un titre
Augmentation (diminution) des autres comptes financiers
Augmentation (diminution) des autres ressources
13 365
1 411
9 073
13 497
37 346
23 623
7 160
15 153
1 582
47 518
Augmentation (diminution) de l’ensemble des ressources
39 299
50 565
Emplois :
Augmentation (diminution) des prêts interbancaires
Augmentation (diminution) des prêts consentis à la clientèle et opérations de crédit-bail
Augmentation (diminution) des opérations sur titres et placements des assurances
Augmentation (diminution) des immobilisations financières
Augmentation des immobilisations corporelles et incorporelles
Augmentation (diminution) de l’ensemble des emplois
7 010
6 727
25 153
109
300
39 299
36 624
13 580
303
– 460
518
50 565
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
– 244
– 165
– 41
2 603
3 047
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
349
18
3
912
1 953
GESTION
DES RISQUES
965
257
194
– 522
894
0
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
1 178
281
119
– 513
1 065
– 394
Ressources en capitaux permanents
Capitaux propres
Ressources nouvelles en provenance de l’exploitation :
Résultat net part du Groupe et intérêts minoritaires
Dotations nettes aux comptes d’amortissements
Dotations nettes aux comptes de provisions
Résultats des sociétés mises en équivalence
Total des ressources nouvelles en provenance de l’exploitation
Distribution externe
Variation nette liée aux opérations sur le capital et les réserves :
Sur la part du groupe
Sur les intérêts hors groupe
Augmentation (diminution) des fonds pour risques bancaires généraux
Augmentation (diminution) des dettes subordonnées
Augmentation des ressources en capitaux permanents
RÉSOLUTIONS
2004
pro forma
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2005
en millions d’euros
77
Comptes consolidés du Groupe CNCE
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 décembre 2005
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes
consolidés de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2005, tels
qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion
sur ces comptes.
1 OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en
œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies
significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces
comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour
l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base
raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
du Groupe à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 4.1 de l’annexe, qui expose les
conditions de mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2005, des changements de méthodes comptables relatifs à
l’application :
78
■
du règlement CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit prescrivant de constituer les provisions
couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis sur la base de valeurs de recouvrement
actualisées ;
■
du règlement CRC 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;
■
du règlement CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;
■
de la Recommandation n° 2003-R.01 du Conseil national de la comptabilité relative à l’identification, l’évaluation et la
comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du
bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.
Estimations comptables
Comme indiqué dans la note 3.4 de l’annexe aux comptes consolidés relatives aux règles d’évaluation, votre Groupe constitue
des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des
estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par le
Groupe, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non recouvrement et à leur couverture par des
provisions générales ou spécifiques.
Comme indiqué dans les notes 3.8 et 19 de l’annexe aux comptes consolidés relatives aux règles d’évaluation, votre Groupe
utilise des modèles internes pour la valorisation des positions sur instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des
marchés organisés. Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place pour la vérification des modèles et la
détermination des paramètres utilisés.
Dans le cadre habituel de l’arrêté des comptes, votre Groupe procède également à des estimations comptables pour la
détermination et la comptabilisation des impôts différés actifs (note 2.4 de l’annexe), pour l’évaluation des actifs incorporels
(notes 2.6, 3.1, 12 et 16 de l’annexe), ainsi que pour l’évaluation des provisions techniques des sociétés d’assurance (notes
3.11 et 32 de l’annexe), des titres de participation non consolidés (note 3.2 de l’annexe) et des engagements de retraite (note
3.7 et 15.3 de l’annexe). Nous avons revu les hypothèses retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur
des méthodes documentées, conformes aux principes décrits dans les notes précitées.
Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur
ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Changements comptables
GESTION
DES RISQUES
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
portons à votre connaissance les éléments suivants :
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2 JUSTIFICATION DE NOS APPRÉCIATIONS
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport de gestion du Groupe. Nous n’avons
pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
À Paris et Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2006
RÉSOLUTIONS
3 VÉRIFICATION SPÉCIFIQUE
Les Commissaires aux Comptes
Mazars & Guérard
Charles de Boisriou
Michel Barbet-Massin
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
PricewaterhouseCoopers Audit
Anik Chaumartin
Yves Nicolas
79
Informations sur les comptes individuels de la CNCE
INFORMATIONS SUR LES COMPTES INDIVIDUELS
de la CNCE
Les comptes annuels de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance au 31 décembre 2005, dont certains
éléments figurent ci-après, ont fait l’objet d’un rapport général des Commissaires aux Comptes qui présente une opinion sans
réserve comportant des observations relatives aux changements de méthodes comptables détaillés ci-après.
Les comptes annuels ainsi que le rapport général des Commissaires aux Comptes sur ces comptes sont disponibles au siège
de la société.
BILAN AUX 31 DÉCEMBRE 2005 ET 31 DÉCEMBRE 2004
ACTIF
en millions d’euros
Caisses, Banques Centrales, CCP
Effets publics et valeurs assimilées
Créances sur les établissements de crédit
A vue
A terme
Opérations avec la clientèle
Autres concours à la clientèle
Comptes ordinaires débiteurs
Obligations et autres titres à revenu fixe
Actions et autres titres à revenu variable
Participations et autres titres détenus à long terme
Parts dans les entreprises liées
Immobilisations incorporelles
Immobilisations corporelles
Autres actifs
Comptes de régularisation
Total de l’actif
31/12/2005
31/12/2004
7 090
51
94 825
30 358
64 467
2 306
1 403
903
4 461
1 781
866
13 417
26
59
1 620
6 453
5 899
0
87 562
30 450
57 112
7 464
7 134
330
4 226
1 649
557
12 802
24
32
1 369
3 039
132 954
124 623
31/12/2005
31/12/2004
19 207
18 061
1 146
7 116
816
6 300
91
91
19 452
17 015
2 437
5 154
4 033
1 121
14
14
HORS BILAN
en millions d’euros
Engagements donnés
Engagements de financement
Engagements en faveur d’établissements de crédit
Engagements en faveur de la clientèle
Engagements de garantie
Engagements d’ordre d’établissements de crédit
Engagements d’ordre de la clientèle
Engagements sur titres
Autres engagements donnés
80
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
31/12/2004
66 895
30 545
36 350
2 294
2 294
1 930
364
36 414
12 851
23 563
3 653
5 750
247
7 482
106
10 113
7 252
2 064
120
69
608
132 954
64 122
31 233
32 889
1 140
1 140
1 109
31
38 154
12 876
25 278
2 281
2 572
256
6 502
98
9 498
6 906
1 938
81
0
– 204
777
124 623
31/12/2005
31/12/2004
2 344
2 344
3 736
3 736
343
343
512
512
7 986
7 986
3
3
GESTION
DES RISQUES
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Dettes envers les établissements de crédits
A vue
A terme
Opérations avec la clientèle
Autres dettes :
A vue
A terme
Dettes représentées par un titre
Titres du marché interbancaire et titres de créances négociables
Emprunts obligataires
Autres passifs
Comptes de régularisation
Provisions pour risques et charges
Dettes subordonnées
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)
Capitaux propres hors FRBG
Capital souscrit
Primes d’émission
Réserves
Report à nouveau
Acompte sur dividende
Résultat de l’exercice (+/–)
Total du passif
31/12/2005
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
en millions d’euros
RÉSOLUTIONS
PASSIF
en millions d’euros
Engagements reçus
Engagements de financement
Engagements reçus d’établissements de crédit
Engagements de garantie
Engagements reçus d’établissements de crédit
Engagements sur titres
Autres engagements reçus
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
HORS BILAN
81
Informations sur les comptes individuels de la CNCE
COMPTE DE RÉSULTAT DES EXERCICES 2005 ET 2004
2005
2004
3 049
– 3 112
602
124
– 23
– 45
101
69
– 50
714
4 633
– 4 603
602
253
– 55
– 23
686
52
– 44
1 501
– 397
– 18
299
– 530
– 33
938
Coût du risque
Résultat d’exploitation
– 35
264
– 145
793
Gains ou pertes sur actifs immobilisés
Résultat courant avant impôt
194
458
25
818
Résultat exceptionnel
Impôt sur les bénéfices
–3
153
100
– 141
Résultat net
608
777
en millions d’euros
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilés
Revenus des titres à revenu variable
Commissions (produits)
Commissions (charges)
Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de négociation
Gains ou pertes sur opérations de portefeuilles de placement et assimilés
Autres produits d’exploitation bancaire
Autres charges d’exploitation bancaire
Produit net bancaire
Charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles
Résultat brut d’exploitation
CHANGEMENTS DE MÉTHODES COMPTABLES
Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :
■ le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les
principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d’utilisation
respectives. Le changement induit par ce règlement se traduit par une augmentation des capitaux propres à l’ouverture de
l’exercice d’un montant de 1,4 million d’euros ;
■ la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité (CNC), qui fixe de nouvelles règles d’identification,
d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier 2005.
Ce changement se traduit par une diminution des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de 14 millions d’euros,
intégrant notamment les écarts actuariels antérieurement non reconnus, conformément aux modalités de première application
de la recommandation ;
■ la CNCE fait application, depuis le 1er janvier 2005, de l’article 13 du règlement n° 2002-03 du CRC relatif aux modalités de
calcul des dépréciations pour créances douteuses et créances compromises, fondé sur une évaluation actualisée des flux
recouvrables.
Ce changement de méthode n’a pas eu d’impact significatif dans les comptes de la CNCE.
82
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Capital
Primes
d’émission
Réserves
consolidées
Acompte
dividende
Au 31 décembre 2003
Mouvements de l’exercice 2004
2 905
4 001
435
1 503
77
4
– 204
Au 31 décembre 2004
Affectation résultat 2004
Distribution de dividendes
Autres variations
6 906
0
346
1 938
0
106
20
81
491
– 452
en millions d’euros
Résultat 2005
Au 31 décembre 2005
– 204
204
Report à
nouveau
0
82
– 13
0
0
0
7 252
2 064
120
0
69
Résultat
Total capitaux
propres part
du Groupe
hors FRBG
87
690
3 504
5 994
777
– 777
0
0
9 498
0
0
7
608
608
608
10 113
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
VARIATION DES CAPITAUX PROPRES
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
RÉSOLUTIONS
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
GESTION
DES RISQUES
Le capital social de la CNCE s’élève à 7 252 millions d’euros, soit 475 519 854 actions d’une valeur de 15,25 euros chacune.
83
Informations sur les comptes individuels de la CNCE
PARTICIPATIONS, PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES, AUTRES TITRES
DÉTENUS À LONG TERME
a) Tableau des filiales et participations
Informations financières
Capital
Capitaux propres
autres que le capital
(avant affectation
des résultats)
I. Renseignements détaillés concernant les Caisses d’Epargne, les filiales et les participations dont la valeur brute excède 1 %
du capital de la société astreinte à la publication
1. Filiales (détenues à + de 50 %)
Holassure – 5, rue Masseran – 75007 Paris
811
106
Crédit Foncier de France – 19, rue des Capucines – 75001 Paris
441
276
Financière OCÉOR – 27, rue de la Tombe-Issoire – 75014 Paris
186
122
Banque Palatine – 52, avenue Hoche – 75008 PARIS
373
17
IXIS Corporate and Investment Bank – 47, quai d’Austerlitz – 75013 Paris
1 909
1 254
CDC IXIS Financial Guaranty – 31, rue de Mogador – 75009 Paris
450
20
IXIS Asset Management Group – 5, place des Cinq-Martyrs-du-Lycée-Buffon – 75015 Paris
52
1
Caceis – 91-93, boulevard Pasteur – 75015 Paris
300
209
Ecureuil Participations – 5, rue Masseran – 75007 Paris
76
35
SCIP – 64, rue de Lisbonne – 75008 Paris
144
46
2. Caisses d’Epargne et participations détenues entre 10 et 50 %
Caisse d’Epargne des Alpes – 10, rue Hébert – 38000 Grenoble
80
355
Caisse d’Epargne d’Alsace – 2, quai Kléber – 67000 Strasbourg
71
307
Caisse d’Epargne d’Aquitaine Nord – 61, rue du Château-d’Eau – 33000 Bordeaux
71
320
Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin – 63, rue Montlosier – 63000 Clermont-Ferrand
96
468
Caisse d’Epargne de Basse-Normandie – 7, rue Colonel-Rémy – 14000 Caen
41
197
Caisse d’Epargne de Bourgogne – 1, rond-point de la Nation – 21000 Dijon
90
512
Caisse d’Epargne de Bretagne – 4, rue du Chêne-Germain – 35100 Cesson-Sévigné
85
257
Caisse d’Epargne Centre – Val de Loire – 267, rue Giraudeau – 37100 Tours
52
211
Caisse d’Epargne Champagne-Ardenne – 12-14, rue Carnot – 51100 Reims
60
248
Caisse d’Epargne Côte d’Azur – 455, promenade des Anglais – 06000 Nice
95
460
Caisse d’Epargne de Flandre – 24, avenue Gustave-Delory – 59100 Roubaix
76
389
Caisse d’Epargne de Franche-Comté – 2, rue Gabriel-Plançon – 25000 Besançon
42
200
Caisse d’Epargne Haute-Normandie – 151, rue d’Uelzen – 76230 Bois-Guillaume
88
359
Caisse d’Epargne Ile-de-France Nord – 35, boulevard du Port – 95000 Cergy
51
216
Caisse d’Epargne Ile-de-France Ouest – 14, avenue du Centre – 78180 Saint-Quentin-en-Yvelines
59
285
Caisse d’Epargne Ile-de-France Paris – 19, rue du Louvre – 75001 Paris
267
1 093
Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon – 254, rue Michel-Teule – 34000 Montpellier
110
443
Caisse d’Epargne Loire Drôme Ardèche – 17, rue Pierre-et-Dominique-Pontchardier – 42000 Saint-Etienne 92
270
Caisse d’Epargne de Lorraine Nord – 2, rue Royale – 57000 Metz
113
589
Caisse d’Epargne Midi-Pyrénées – 10, avenue Maxwell – 31000 Toulouse
116
580
Caisse d’Epargne du Pas-de-Calais – 1, place de la République – 62300 Lens
68
354
Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour – Avenue de la Gare – 40100 Dax
46
225
Caisse d’Epargne des Pays de la Loire – 15, avenue de la Jeunesse – 44700 Orvault
91
396
Caisse d’Epargne des Pays du Hainaut – 31, avenue Georges-Clemenceau – 59300 Valenciennes
46
295
Caisse d’Epargne de Picardie – 2, boulevard Jules-Verne – 80000 Amiens
85
457
Caisse d’Epargne Poitou-Charentes – 18, rue Gay-Lussac – 86000 Poitiers
83
316
Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse – Place Estangin-Pastré – 13006 Marseille
212
830
Caisse d’Epargne Rhône-Alpes Lyon – 42, boulevard Eugène-Deruelle – 69003 Lyon
137
540
Caisse d’Epargne Val de France Orléanais – 2, rue Lavoisier – 45000 Orléans
68
316
CDC Entreprise Capital Investissement – 33, avenue du Maine – 75015 Paris
305
5
Ecureuil Vie – Tour Montparnasse – 5, rue Masseran – 75007 Paris
527
1 028
II. Renseignements globaux concernant les autres filiales et participations
1. Filiales non reprises au I.1
a. Filiales françaises
b. Filiales étrangères
2. Participations non reprises au I.2
a. Dans les sociétés françaises
b. Dans les sociétés etrangères
84
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
100,00 %
100,00 %
95,00 %
60,00 %
97,55 %
100,00 %
65,13 %
50,00 %
100,00 %
100,00 %
928
1 016
408
517
2 985
500
1 814
422
162
302
928
1 016
408
517
2 985
500
1 814
422
162
302
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
20,00 %
35,00 %
41,87 %
99
87
107
125
60
129
93
70
70
136
100
51
116
64
88
323
134
87
144
162
86
56
120
72
140
86
262
163
98
107
550
99
87
107
125
60
129
93
70
70
136
100
51
116
64
88
323
134
87
144
162
86
56
120
72
140
86
262
163
98
107
550
332
1
328
1
862
400
524
389
519
1 173
1 313
1 010
1 999
83
432
Résultats
(bénéfice ou
perte du dernier
exercice clos)
Dividendes
encaissés par la
société au cours
de l’exercice
3 085
113
367
4 948
187
23
32
331
16
58
–7
14
6
151
7
16
151
25
21
19
37
16
32
24
21
14
39
24
14
29
19
33
74
41
11
34
35
22
14
42
22
35
14
65
24
27
16
104
2
2
2
2
1
2
2
1
1
2
2
1
2
1
2
6
2
1
3
3
2
1
2
1
2
2
5
3
2
2
75
81
73
7
1 528
2 649
2 338
771
1 946
1 787
709
859
1 922
1 060
890
1 032
1 213
1 885
6 908
1 744
939
1 369
2 376
1 217
735
2 330
1 213
2 388
2 017
7 133
1 558
1 004
17
7
13
3
1
10
4
7
3
13
5
4
16
5
2
7
4
1
4
20
74
243
171
215
287
119
212
231
134
132
270
185
98
195
165
197
677
255
219
241
311
159
119
262
112
227
215
541
317
163
11
495
45
18
23
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Nette
CA HT ou PNB
du dernier
exercice écoulé
GESTION
DES RISQUES
Brute
Montant
des cautions
et avals donnés
par la société
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Prêts et avances
consentis par
la société et non
encore remboursés
RÉSOLUTIONS
Valeur comptable
des titres détenus
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Quote-part
du capital
détenue
(en %)
1
85
Informations sur les comptes individuels de la CNCE
b) Entreprises dont la CNCE est associée indéfiniment responsable
Dénomination
Anticipa
Ecureuil Crédit
Arpège
Girce Ingénierie
Girce Stratégie
Informatique CDC
Schiphol
Sedi-RSI
Sirce 2
SCI 14 rue de la Tombe-Issoire
Avant Seine 1
Avant Seine 2
Société Civile Immobilière Vision
Haute Claire
Participation Ecureuil
Siège
Forme
4, place Raoul-Dautry – 75015 Paris
29, rue de la Tombe-Issoire – 75014 Paris
430, rue Pierre-Simon-Laplace – 13100 Aix-en-Provence
rue du Fort-de-Noyelles – 59113 Seclin
76, boulevard Pasteur – 75015 Paris
56, rue de Lille – 75007 Paris
260, boulevard Saint-Germain – 75007 Paris
76, boulevard Pasteur – 75015 Paris
5, rue Masseran – 75007 Paris
14, rue de la Tombe-Issoire – 75014 Paris
5, rue Masseran – 75007 Paris
5, rue Masseran – 75007 Paris
6, place Abel-Gance – 92100 Boulogne-Billancourt
5, rue Masseran – 75007 Paris
5, rue Masseran – 75007 Paris
GIE
GIE
GIE
GIE
GIE
GIE
GIE
GIE
GIE
SCI
SCI
SCI
SCI
SNC
SNC
AUTRES ENGAGEMENTS NE FIGURANT PAS AU HORS-BILAN (EXTRAIT)
Garantie de la CNCE aux opérations d’IXIS Corporate & Investment Bank (IXIS CIB)
Certaines des opérations d’IXIS CIB bénéficient d’une garantie de la Caisse des dépôts (CDC) sous la forme d’un cautionnement
solidaire. Les opérations concernées sont :
■ les opérations interbancaires et de trésorerie ;
■ les opérations sur instruments financiers, y compris les opérations d’émissions de tels instruments, à l’exception des
émissions subordonnées ;
■ les engagements par signature tels que les avals, cautionnements et garanties.
Selon les termes de la garantie, IXIS CIB peut à son tour et sous certaines conditions accorder sa garantie à certaines de ses filiales.
Conformément à l’accord signé avec la Commission européenne le 27 mars 2003, cette garantie ne pourra plus bénéficier à de
nouvelles opérations à compter du 24 janvier 2007. De plus, dès à présent, les nouvelles opérations dont la maturité est
postérieure au 23 janvier 2017 ne sont plus garanties par la CDC.
Dans le cadre du projet Refondation, la CNCE a accepté le 27 mai 2004 de contregarantir à compter du 30 juin 2004 les
opérations d’IXIS CIB garanties par la CDC.
En complément, la CNCE s’est engagée le 1er octobre 2004 à garantir directement, à compter de cette date, les opérations d’IXIS
CIB non garanties par la CDC (à l’exception des émissions subordonnées).
86
RAPPORT DE GESTION
Faits majeurs de l’exercice 2005 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
Des résultats financiers qui confirment la nouvelle dimension du Groupe . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
du Groupe Caisse d’Epargne
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
RAPPORT FINANCIER
Banque commerciale : des résultats en progression régulière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Fonds propres prudentiels et ratio d’adéquation des fonds propres . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
Tendances récentes et perspectives 2006 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112
COMPTES CONSOLIDÉS
Bilan consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 114
Compte de résultat consolidé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 116
Annexe aux comptes annuels consolidés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 117
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Commentaires sur le bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 111
GESTION
DES RISQUES
Banque d’investissement : de bons résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
RÉSOLUTIONS
Rapport des Commissaires aux Comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 156
87
RAPPORT DE GESTION
du Groupe Caisse d’Epargne
1 FAITS MAJEURS DE L’EXERCICE 2005
1.1 Environnement macroéconomique
Conjoncture internationale
En dépit de l’émergence d’un « troisième choc pétrolier », 2005 a été une nouvelle année de croissance mondiale soutenue
(+ 4,2 %) et non inflationniste (prix mondiaux maintenus autour de + 3,2 %), après un rythme d’activité déjà exceptionnel
depuis 1980 et une croissance de + 4,8 % en 2004. Les États-Unis (+ 3,5 % de croissance du PIB, contre + 4,2 % en 2004) et la
Chine (+ 9,4 % de croissance) ont de nouveau été les principaux moteurs de l’expansion. Le Japon (+ 2,8 % de croissance) a
commencé à se redresser nettement, sur fond d’assainissement des bilans bancaires, d’amélioration de la profitabilité des
entreprises et de désendettement. L’Europe (+ 1,3 % de croissance, contre + 2,1 % en 2004) est restée à la traîne, surtout au
premier semestre, présentant des situations très hétérogènes selon les pays. Le recul progressif de l’euro depuis janvier (de
1,36 à 1,18 dollar à fin décembre 2005) a pourtant permis à la conjoncture de nettement s’améliorer à l’été, après le « trou
d’air » du deuxième trimestre.
Paradoxalement, la vigueur de l’activité mondiale n’a pas été accompagnée d’un emballement de l’inflation, malgré le
franchissement de barrières historiques par les prix du pétrole (43,3 % d’augmentation, avec un pic à plus de 67 dollars le baril
pour le Brent) et la poursuite de l’envolée des prix des matières premières. Elle n’a pas non plus été freinée par des causes
multiples, qu’il s’agisse du prolongement du cycle de resserrement monétaire de la Réserve fédérale (qui aurait pu ralentir la
demande américaine et, par effet de contagion, celle de la Chine et de l’Amérique latine), des catastrophes naturelles (le
tsunami, les deux ouragans Katrina et Rita) ou de la crise constitutionnelle en Europe (les Pays-Bas et la France ayant rejeté le
traité). De même, les déséquilibres mondiaux se sont accrus. Le déficit extérieur américain s’est de nouveau creusé.
L’endettement des ménages a fortement augmenté et les finances publiques se sont dégradées. Se sont ajoutés le
surinvestissement chinois, les disparités internes de situation nationale dans la zone euro et l’accentuation des craintes vis-àvis de bulles d’actifs, concernant les marchés obligataires ou, plus particulièrement, l’immobilier.
Taux d’intérêt & marchés actions
L’année 2005 restera marquée par « l’énigme des taux longs » (selon les termes d’Alan Greenspan). Ils ont atteint des niveaux
historiquement bas : 3,31 % pour l’OAT 10 ans à fin 2005, contre 3,67 % à fin 2004. En effet, la vigueur de la croissance
mondiale, le redémarrage de l’investissement productif, l’augmentation des déficits publics et le relèvement des taux
directeurs de la plupart des banques centrales (passage graduel de 2,25 % à 4,25 % pour la Réserve fédérale) constituaient
autant de facteurs de hausse des taux d’intérêt. Ce phénomène s’explique encore en grande partie par les achats massifs de
bons américains du Trésor par les banques centrales asiatiques, tendant à accroître la demande mondiale de titres par rapport
à l’offre d’obligations. Il a même conduit à un aplatissement important des courbes de taux en fin d’année, surtout aux ÉtatsUnis (moins de 15 points de base d’écart, contre 200 points de base à fin 2004). Par ailleurs, la BCE n’a augmenté qu’en
décembre son principal taux directeur de 25 points de base à 2,25 %, face à la fragilité de la conjoncture européenne et à
l’absence d’effets de « second tour » de la flambée des prix du pétrole (inflation harmonisée à 2,2 %). Dans un environnement
de taux d’intérêt particulièrement favorable et d’amélioration des profits des sociétés, les marchés boursiers, dont la volatilité
a décru, ont connu des performances spectaculaires, sauf aux États-Unis : le Nikkei a progressé de 40,2 %, le S&P500 de 3 % et
le CAC 40 de 23,4 %. Les fusions-acquisitions et les introductions en Bourse ont augmenté tant en volume qu’en valeur. Pour la
quatrième année consécutive, les défauts d’entreprises ont poursuivi leur baisse jusqu’à un niveau particulièrement bas.
Conjoncture française
Pour la huitième année consécutive, la croissance de l’économie française a été supérieure à celle de la zone euro, même si
elle demeure très décevante au regard de la vigueur de la conjoncture mondiale. Elle a atteint + 1,4 % en 2005, contre + 2,1 % en
2004. Après le « trou d’air » intervenu au deuxième trimestre, des signes de redressement sont apparus au cours de l’été.
88
1.2 Poursuite de la structuration du Groupe autour de ses pôles métiers
Rappel des principaux impacts de l’opération Refondation
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Le marché du crédit au logement a de nouveau bénéficié du très bas niveau des taux réels, de la faculté d’allonger la durée des
prêts et de la poursuite de la hausse des prix immobiliers. Les crédits de trésorerie ont progressé plus nettement qu’en 2004,
mais beaucoup moins que l’immobilier. Les ménages ont également augmenté leurs flux de placements financiers, du fait de la
hausse conjointe de l’endettement et du pouvoir d’achat. L’assurance vie est demeurée le placement préféré des Français,
avec plus des deux tiers des flux. En revanche, la préférence pour la liquidité, qui s’est manifestée ces quatre dernières
années, s’est infléchie, du fait d’un contexte de taux d’intérêt très bas, d’une baisse des taux réglementés (taux du Livret A à
2 % le 1er août, contre 2,25 % précédemment) et de l’amélioration des marchés boursiers. Si les flux sur les livrets bancaires et
les dépôts à vue sont demeurés importants, l’épargne logement et les produits réglementés sont en recul. De même, les
privatisations (EDF, GDF, SANEF) et le regain d’intérêt pour les valeurs mobilières ont contribué à redresser les flux sur les
produits à composante boursière (actions, épargne salariale et assurance vie en unités de compte).
GESTION
DES RISQUES
L’activité a continué de pâtir de l’atonie de la demande intérieure allemande et de la contribution encore très négative du solde
extérieur. En particulier, le déficit de la balance commerciale (26,5 milliards d’euros) a triplé par rapport à 2004, moins en
raison de l’alourdissement de la facture énergétique que de la faiblesse des exportations françaises. En revanche, la
consommation des ménages (+ 2,1 %, contre + 2,3 % en 2004) a de nouveau tiré l’économie, grâce aux gains de pouvoir
d’achat, à la légère décrue du taux d’épargne (15,2 % contre 15,4 % en 2004), à l’accroissement de leur endettement (60 % de
leur revenu) et, dans une moindre mesure, à la baisse du taux de chômage (de 10,2 % en mars à 9,6 % en décembre). En outre,
l’investissement productif a redémarré (3,7 %, contre 1,4 % en 2004), mais de manière encore modeste.
Structuration des pôles métiers au cours de l’exercice 2005
L’urbanisation de l’architecture interne du Groupe s’est poursuivie en 2005 au travers d’opérations de rationalisations internes.
Au sein du pôle Banque commerciale :
■
naissance le 1er juin 2005 de La Compagnie 1818 – Banquiers Privés, la banque de gestion de fortune du Groupe Caisse
d’Epargne. Cette banque et ses filiales constituent une offre de gestion du patrimoine personnel des grands clients privés.
Son nom est un hommage à la date de fondation des Caisses d’Épargne en 1818 et à l’esprit de ses fondateurs, entrepreneurs
et banquiers privés. La Compagnie 1818 – Banquiers Privés est née du regroupement autour de la société Véga Finance
(dont la dénomination sociale a été modifiée) et des apports d’activités de gestion privée du Groupe (CFF, CFB, Banque
Palatine, IXIS Asset Management Group) ;
■
le Crédit Foncier a procédé le 1er juin 2005 (avec effet rétroactif au 1er janvier 2005) à la fusion-absorption de ses filiales :
Entenial, Crédit Foncier Banque et A3C. Le nouvel ensemble devient le premier acteur spécialisé du financement immobilier ;
■
la Banque Sanpaolo a été renommée la Banque Palatine.
RÉSOLUTIONS
Aux termes de l’accord de Refondation de 2004, la Caisse des Dépôts a notamment apporté à la Caisse Nationale des Caisses
d’Epargne (CNCE) sa participation dans CDC IXIS, qui était sa filiale de banque d’investissement et de gestion d’actifs. Par
ailleurs, la CNCE est désormais intéressée aux résultats des Caisses d’Epargne au travers de sa participation de 20 % dans
chaque Caisse d’Epargne métropolitaine via l’émission par ces dernières de CCI (certificats coopératifs d’investissement).
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
L’opération Refondation intervenue en 2004 entre le Groupe Caisse d’Epargne (GCE) et la Caisse des Dépôts a une incidence
sur la présentation et le niveau de résultat du Groupe Caisse d’Epargne. Ces opérations de structure ont conduit le Groupe à
retraiter les comptes de l’exercice 2004 pour présenter un résultat annuel pro forma et permettre une analyse pertinente de
l’évolution des principaux soldes du compte de résultat entre les 31 décembre 2004 et 2005.
■
la fusion-absorption d’IXIS par la CNCE a été réalisée et la société de conservation et d’administration de fonds IXIS Investor
Services a été créée. Cette structure nouvelle a permis la création de CACEIS (Crédit Agricole Caisse d’Epargne Investor
Services), entité née de la volonté du Crédit Agricole et du Groupe Caisse d’Epargne de réunir les activités titres de leurs
filiales respectives. Détenu à parité, le nouvel ensemble est spécialisé dans les services aux investisseurs institutionnels et
aux grandes entreprises. CACEIS exerce trois métiers : dépositaire et conservation, administration de fonds et services aux
investisseurs institutionnels. CACEIS est présent dans six pays européens (France, Luxembourg, Espagne, Belgique, Irlande
et Pays-Bas) ;
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Au sein du pôle Banque d’investissement :
89
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
■
restructuration des activités de financement et de crédit en Europe chez IXIS CIB en vue d’accélérer leur développement. Les
activités sont désormais organisées par métier afin d’offrir aux grandes entreprises, aux collectivités locales et aux
investisseurs européens des produits structurés à valeur ajoutée dans les différents domaines de développement retenus :
financements d’acquisitions et LBO, financements d’actifs, financements d’infrastructures et de projets, partenariats publicprivé, financements immobiliers, secteur public ;
■
enfin, IXIS Asset Management a effectué un repositionnement capitalistique de ses activités aux États-Unis au sein d’IXIS AM
Group.
1.3 Un Groupe en mouvement
Au-delà des opérations de réorganisation interne, les métiers du Groupe Caisse d’Epargne ont au cours de l’exercice mené des
opérations de croissance externe, renforcé ou réalisé des accords industriels de coopération. La politique de développement
ciblé à l’international a été poursuivie dans la Banque d’investissement. Le Groupe Caisse d’Epargne s’est également distingué
au cours de l’exercice par une politique « produit » innovante dans tous les compartiments de la Banque commerciale.
Au sein de la Banque commerciale, les opérations les plus remarquables ont été les suivantes :
90
■
le 14 avril 2005, le Groupe Caisse d’Epargne a pris l’initiative de rémunérer les comptes courants de ses clients. Les sommes
déposées sur les comptes chèques des clients disposant d’un forfait de services sont rémunérées dès le premier euro sans
facturation des chèques ni augmentation des tarifs des services ;
■
une holding commune a été créée avec la Macif et la Maif afin de porter les participations communes des trois partenaires.
L’objectif est de poursuivre le développement d’une plate-forme de prestations de services à la personne. Ce projet, retenu
par le ministre de l’Emploi, du Travail et de la Cohésion sociale, prévoit quatre grands domaines de services : les services de
la vie courante apportés aux personnes fragilisées, les tâches domestiques courantes, la garde d’enfants et le soutien
scolaire, des assistances diverses dans le cadre de l’habitat. La plate-forme, baptisée Serena, a été initiée en octobre 2004 à
travers la signature d’un partenariat stratégique. La fin de l’année 2005 a vu se concrétiser une première offre de services à
la personne auprès de clients de plusieurs Caisses d’Epargne ;
■
un partenariat a été signé avec ABN Amro, sur l’activité de « Trade Finance » (financement des échanges) ;
■
GCE Newtec, filiale du Groupe spécialisée dans les NTIC (nouvelles technologies de l’information et de la communication), a
été créée. Sa mission est d’aider le Groupe Caisse d’Epargne à mieux valoriser la relation client et de développer des produits
et services fondés sur les NTIC. Le regroupement sous une même entité des activités de veille technologique, de
développement, de marketing et de commercialisation permet à celle-ci d’être réactive et de réduire au minimum le « time to
market » des nouveaux produits commercialisés ;
■
dans le secteur de l’immobilier, des actions significatives sont à relever :
■ à travers La Compagnie 1818, prise de participation dans le capital de I-Sélection à hauteur de 34 %. I-Sélection intervient
sur le marché français dans la sélection de produits d’investissements locatifs immobiliers à destination de la clientèle des
particuliers ;
■ Gestrim, filiale du Groupe Caisse d’Epargne, a rapproché ses activités de celles de Lamy à travers la création d’une holding
commune dont le GCE détient 67,5 %. Cette opération permet la constitution d’un pôle de services immobiliers qui devient la
référence du marché français de l’administration de biens. Les apports de titres concluant ce rapprochement d’activités
seront réalisés avant le 31 mars 2006 ;
■ cession de PEREXIA par le Crédit Foncier et rattachement à 100 % à la CNCE permettant de créer un pôle dédié aux
entreprises sociales pour l’habitat (ESH) ;
■ à l’issue d’une OPA, la Banque Palatine a pris le contrôle d’Eurosic, société de crédit-bail immobilier possédant un
patrimoine en compte propre ;
■ au sein du Crédit Foncier, il convient de noter le lancement des premières opérations significatives de refinancement
d’encours publics du GCE. Plus de 2 milliards d’euros d’encours ont ainsi été apportés à la Compagnie de Financement
Foncier par la CNCE et dix Caisses d’Epargne.
■
concernant l’assurance, les principales opérations de l’exercice sont les suivantes :
■ assurance emprunteurs : la CNCE est désormais l’actionnaire majoritaire de Foncier Assurance à hauteur de 60 %, le Crédit
Foncier conservant le contrôle de 40 % de l’entité ;
■ assurance non-vie : le Groupe GCE Garanties (multispécialiste de la caution) s’est restructuré en 2005 (Eulia Caution a pris
le nom de GCE Garanties ; GCE Garanties a augmenté sa participation dans Socamab SA de 40 % à 60 %).
renforcement des implantations à l’étranger d’IXIS CIB avec la création d’une succursale à Milan, d’une filiale au Luxembourg
et d’une implantation à Hongkong (IXIS CIB comptera douze implantations internationales à mi-2006 contre seulement
quatre à fin 2004) ;
■
prise de contrôle à 100 % de Nexgen, société spécialisée en ingénierie financière pour les grandes entreprises, dont IXIS CIB
détenait déjà 38 %. Nexgen est implantée à Dublin, Paris, Singapour et Milan.
1.4 Changements de méthode comptable
Plusieurs changements de réglementation ont impacté le bilan d’ouverture 2005 :
■
le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit
prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux
compromis. Ce changement de réglementation a conduit à une diminution des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice
d’un montant de 123 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
par ailleurs, le règlement CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs. En
particulier, les principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées
d’utilisations respectives. Le changement induit par ce règlement au 1er janvier 2005 se traduit par une diminution des
capitaux propres à l’ouverture de 70 millions d’euros nets d’impôt différé ;
■
le règlement CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs a introduit, à compter du
1er janvier 2005, une modification des règles antérieures relatives aux frais d’acquisition des immobilisations qui doivent
être désormais incorporés dans leur valeur d’entrée au bilan. L’option introduite par le règlement pour un maintien possible
de l’enregistrement en charges dans les comptes individuels n’a pas été retenue par le Groupe dans un souci de convergence
avec les règles IFRS qui, elles, ne prévoient pas cette possibilité. L’application de ce nouveau règlement a conduit à une
augmentation des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de 7 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, qui fixe de nouvelles règles d’identification,
d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier
2005. Ce changement de méthode se traduit par une diminution de capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant
de 633 millions d’euros net d’impôt différé, intégrant notamment les écarts actuariels non reconnus, conformément aux
modalités de première application de la recommandation.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
■
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
renforcement de l’accord de coopération industrielle et financière avec Lazard via une participation d’IXIS CIB au capital de la
société Lazard pour 50 millions de dollars lors de son introduction en Bourse et de 150 millions de dollars en obligations
remboursables en actions dans trois ans ;
GESTION
DES RISQUES
■
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Au sein de la Banque d’investissement, l’exercice a été notamment marqué par les événements suivants :
La réforme Bâle II a pour objet une meilleure surveillance des risques et une mise en adéquation des fonds propres avec ceuxci ; elle repose sur un système de notation qui évalue le risque d’un engagement en calculant deux éléments, la probabilité de
l’emprunteur de faire défaut et le taux de perte en cas de défaillance de l’emprunteur. Le programme Bâle II est un projet
transversal, sous la responsabilité de la CNCE, qui concerne de très nombreux acteurs tant à la CNCE que dans les Caisses,
filiales et communautés informatiques.
RÉSOLUTIONS
1.5 Programme Bâle II
Dans le cadre d’une étude de place (« QIS 5 ») lancée par les organes de contrôle auprès de l’ensemble des établissements de
la place, le Groupe a également procédé à un exercice de calcul des exigences en fonds propres réglementaires au titre de
Bâle II. Ces travaux ont été menés à partir du dispositif et des outils mis en place, en date d’arrêté du 30 juin 2005. Ils ont en
particulier permis d’analyser la qualité des données collectées, d’apporter les corrections nécessaires et d’améliorer nos
processus de suivi et de pilotage.
Les travaux de constitution du dossier d’homologation Bâle II du Groupe et de l’ensemble des entités se sont poursuivis. Enfin,
l’Inspection Générale a engagé et réalisé différentes missions Bâle II relatives à la gouvernance du programme, à la qualité des
dispositifs de notations, à la qualité des systèmes d’information.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Le second semestre 2005 s’est traduit par le déploiement de la troisième version des outils de notation pour les segments
risques de la banque commerciale et par la poursuite des notations à dire d’expert des segments risques de la banque
d’investissement. Les différents éléments d’informations permettant d’effectuer ces notations sont par ailleurs historisés,
analysés et benchmarckés.
91
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
1.6 Passage aux normes IAS – IFRS (International Accounting Standards – International Financial
Reporting Standards)
1.6.1 Programme de conversion du Groupe aux normes IAS - IFRS
Pour améliorer le fonctionnement du marché intérieur, le Parlement européen a adopté le 19 juillet 2002 le règlement (CE
n° 1606/2002) imposant aux entreprises qui ne sont pas cotées dans l’UE, mais dont les titres de dettes sont admis à la cote
d’un marché réglementé, à appliquer au plus tard en 2007, pour l’élaboration de leurs états financiers consolidés, le corps de
normes établi par l’International Accounting Standard (IASB) telles qu’approuvées par l’Union européenne.
Le Groupe Caisse d’Epargne a décidé d’anticiper le calendrier réglementaire en communiquant à compter de l’exercice ouvert le
1er janvier 2006 ses comptes consolidés établis conformément aux normes IAS-IFRS telles qu’adoptées par l’Union
européenne. Les comptes de l’exercice 2005 seront retraités à fin de comparaisons conformément à ce nouveau référentiel.
Conduite du projet
Le Groupe Caisse d’Epargne a entamé dès le printemps 2003 son processus de conversion au référentiel IFRS.
Un programme a été mis en place au niveau du Groupe sous l’égide du pôle finance et risques Groupe de la Caisse Nationale
des Caisses d’Epargne, afin d’assurer la coordination des différents projets et d’en assurer le suivi au niveau de la Direction
générale.
Ce programme s’appuie sur une équipe projet dédiée au sein de la Direction de la règlementation et comptabilités Groupe et
sur une organisation par groupes de travail, impliquant les Caisses d’Epargne et les filiales et par là même, les différents
métiers du groupe. Cette organisation, associée au niveau opérationnel à une mobilisation importante et transverse des
compétences dans l’ensemble du Groupe, permet au programme d’intégrer rapidement dans son analyse les problématiques
de mise en œuvre du nouveau référentiel et, en particulier, celles liées aux systèmes d’information.
Le projet s’articule autour de trois phases principales :
■
l’étude préliminaire des impacts des normes IFRS, menée au cours du premier semestre 2003, qui a permis d’identifier les
incidences du changement de référentiel tant au niveau des règles de comptabilisation que des systèmes d’information ;
■
le diagnostic détaillé des divergences identifiées lors de la première phase, conduit d’octobre 2003 à avril 2004, qui a
permis, grâce à la mobilisation de très nombreux contributeurs, de faire émerger les scénarios de passage les mieux adaptés
au contexte du Groupe ;
■
le déploiement, amorcé en mai 2004, qui a vu la mise en œuvre progressive des systèmes et des organisations permettant
de servir les besoins du nouveau référentiel IFRS.
Depuis l’origine du projet, trois instances orientent et valident les options prises par le Groupe :
■
un comité stratégique, comprenant deux membres du directoire de la CNCE ainsi que des dirigeants des Caisses d’Epargne,
valide les scénarios retenus ;
■
un comité de pilotage, présidé par le membre du directoire de la CNCE en charge de la gestion financière, assure les prises de
décision tactiques, valide l’avancement du projet et contrôle le respect des objectifs ;
■
un comité opérationnel assure la coordination du projet, veille au bon déroulement des travaux et évalue les risques
opérationnels et actions correctives nécessaires.
Les principes comptables retenus sur la base des études d’impacts ont été validés par les Commissaires aux Comptes du
Groupe.
Les décisions du programme IFRS national sont relayées au sein des établissements du Groupe par un réseau de
correspondants IFRS, chargés de coordonner au niveau local la mise en œuvre du nouveau référentiel comptable.
État d’avancement des travaux de mise en place des nouvelles normes
À l’issue de la phase de diagnostic détaillé, la phase de mise en œuvre a été déployée selon trois axes complémentaires et
s’enrichissant mutuellement :
92
■
des simulations financières ont été réalisées par l’ensemble des Caisses d’Epargne et filiales. Cet exercice a, par ailleurs,
favorisé l’appropriation des normes IFRS par les équipes des Caisses d’Epargne et filiales et a également servi à identifier les
points de difficultés pour proposer en amont des analyses et des solutions ;
■
un chantier organisation a été déployé, s’appuyant sur l’élaboration de guides opératoires et de mises en œuvre : ces guides
documentent l’analyse des normes IFRS et leur déclinaison tant fonctionnelle qu’opérationnelle au sein du Groupe ;
Des journées spécifiques d’information à l’attention de l’ensemble des acteurs du programme IFRS sont régulièrement
organisées afin de partager tant sur le déroulement du processus de mise en œuvre que sur les choix de traitement normatif.
Des actions de formation générale aux normes IAS engagées en 2003 ont été poursuivies en 2004 et 2005. D’abord à
l’attention des responsables du projet IFRS de chaque établissement lors de la phase de diagnostic, les formations ont par la
suite été déclinées sur des aspects plus opérationnels s’adressant ainsi à l’ensemble des acteurs d’une filière.
1.6.2 Principes retenus et modalités d’application
1.6.2.1 2005 : une convergence accélérée des principes comptables français vers le référentiel IFRS
Depuis plusieurs années et sous l’égide du Conseil national de la comptabilité, les normes comptables françaises font l’objet
d’évolutions conduisant à une convergence progressive vers les normes internationales.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
les impacts les plus significatifs sur les systèmes ont fait l’objet de spécifications, qui ont été développées et mises en
œuvre progressivement. Les adaptations ont à la fois porté sur les systèmes en amont, mais également sur les systèmes
comptables des entités et de consolidation Groupe.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
■
en application des dispositions du règlement CRC n° 2002.03 relatif au traitement comptable du risque de crédit (partie
applicable en 2005), les dépréciations correspondant à l’ensemble des pertes prévisionnelles au titre des encours douteux
ou douteux compromis sont désormais enregistrées en valeur actualisée ;
■
les engagements relatifs aux avantages postérieurs à l’emploi et aux avantages à long terme sont évalués conformément
aux dispositions de la recommandation n° 2003.R.01 du CNC relative aux règles de comptabilisation et d’évaluation des
engagements de retraite et assimilés ; l’évaluation repose sur une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de
l’ancienneté et de la probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage, compte tenu de la valeur des actifs
constitués en couverture des engagements. Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi sont amortis selon la
règle dite du corridor ;
■
enfin, le traitement des immobilisations connaît deux modifications qu’il convient de signaler : les frais d’acquisition des
immobilisations sont désormais incorporés dans la valeur d’entrée au bilan (CRC n° 2004.06 relatif à la définition, la
comptabilisation et l’évaluation des actifs) ; d’autre part, en vertu des dispositions du règlement CRC n° 2002.10, modifié par
le CRC n° 2003.07, qui fixe de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs, les principaux composants des
constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d’utilisations respectives.
Le détail et les impacts de ces changements de méthode comptable sont relatés dans les notes annexes aux comptes
consolidés établis en référentiel national.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Rappelons à cet égard que plusieurs changements de méthode significatifs sont intervenus au 1er janvier 2005 :
GESTION
DES RISQUES
En conséquence, certains des traitements comptables appliqués dans les comptes consolidés du Groupe, publiés pour
l’exercice 2005, ne diffèrent pas de manière significative de l’application des normes internationales.
1.6.2.2 Principales divergences entre les normes IAS-IFRS et le référentiel comptable français
La 1re application des normes comptables internationales aux comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne au 1er janvier
2005 a été réalisée en conformité avec les dispositions de la norme IFRS 1.
Cette dernière prévoit une application rétrospective des normes et une inscription dans les capitaux propres du bilan
d’ouverture au 1er janvier 2005 de l’incidence des changements de principes comptables par rapport aux normes françaises
appliquées jusqu’au 31 décembre 2004.
RÉSOLUTIONS
Modalités de première application (IFRS 1)
■
regroupements d’entreprises : le groupe a choisi de ne pas retraiter, selon les dispositions prévues par la norme IFRS 3, les
regroupements d’entreprises antérieurs au 1er janvier 2005 ;
■
évaluation des actifs corporels à la juste valeur : le Groupe a choisi de maintenir les immobilisations corporelles à leur coût
d’acquisition ;
■
avantages au personnel : compte tenu des règles déjà appliquées au sein du Groupe, l’exemption autorisée dans ce domaine
n’a pas d’impact significatif ;
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La norme IFRS1 offre sur certains sujets des exemptions facultatives ou obligatoires au principe d’application rétrospective.
Concernant les exemptions facultatives, le Groupe Caisse d’Epargne a retenu les traitements suivants :
93
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
■
écarts de conversion cumulés : le Groupe a transféré en « réserves consolidées » les écarts de conversion relatifs à la
conversion des comptes des entités étrangères au 1er janvier 2005. Cet ajustement est sans incidence sur le total des
capitaux propres d’ouverture au 1er janvier 2005 ;
■
paiements en actions : pour les plans dénoués en actions, le Groupe a choisi d’appliquer la norme IFRS 2 pour les plans
octroyés après le 7 novembre 2002 dont les droits ne sont pas encore acquis au 1er janvier 2005 ;
■
« Day one profit » : le retraitement de la marge dégagée lors de la négociation d’instruments structurés a été appliqué
prospectivement aux opérations traitées à compter du 25 octobre 2002.
Principes et modalités de consolidation (IAS 27, 28, 31 et SIC 12)
Les principales différences pouvant affecter le périmètre et les méthodes de consolidation concernent l’appréciation du
contrôle sur une filiale, les critères de consolidation des entités ad hoc, le traitement des engagements de rachat sur intérêts
minoritaires et le traitement des écarts d’acquisition.
Les dispositions prises en application du référentiel IFRS n’ont pas conduit à des modifications significatives du périmètre de
consolidation du Groupe.
Appréciation du contrôle
Les normes internationales élargissent le périmètre des droits de vote à prendre en considération pour la détermination du
contrôle : ainsi, doivent être intégrés les droits de vote potentiels qui donnent accès à des droits de vote complémentaires, dès
lors qu’ils sont à tout moment exerçables ou convertibles. Ces droits de vote potentiel peuvent résulter, par exemple, d’options
d’achat d’actions ordinaires existantes sur le marché ou de la conversion d’obligations en actions ordinaires nouvelles.
Consolidation des entités ad hoc
Les structures juridiques distinctes (« entités ad hoc ») que le Groupe contrôle en substance, même en l’absence de lien en
capital, sont consolidées. Les exceptions qui existaient en normes françaises relatives à la consolidation des entités ad hoc ne
sont plus applicables. En particulier, les OPCVM détenus dans le cadre des activités d’assurance ne sont pas consolidés en
normes françaises, en application d’une exception réglementaire.
Engagements de rachat sur intérêts minoritaires
Partant du principe que les intérêts minoritaires sont matérialisés par des titres de capital et constituent de fait des
instruments financiers, les normes IFRS conduisent à constater une dette au titre des engagements de rachat portant sur des
parts de sociétés consolidées détenues par des minoritaires. Les modalités de comptabilisation de la contrepartie de cette
dette ne sont en revanche pas précisées par les normes IFRS. Une saisine de l’IFRIC est actuellement en cours sur cette
problématique.
Le Groupe a choisi d’enregistrer en capitaux propres l’écart entre le montant de l’engagement et les intérêts minoritaires,
représentant la contrepartie de la dette.
Ecarts d’acquisition
Les écarts d’acquisition ne sont plus amortis, mais font l’objet de tests de dépréciation dès l’apparition d’indices de perte de
valeur et au minimum une fois par an.
Prêts et créances (IAS 18 et IAS 39)
Les prêts et créances sont comptabilisés initialement à leur juste valeur en intégrant les frais d’acquisition.
Ils sont par la suite valorisés au coût amorti sur la base du taux d’intérêt effectif qui prend en considération les flux financiers
issus de toutes les modalités contractuelles de l’instrument.
Provisionnement du risque de crédit sur base portefeuille (IAS 39)
La norme IAS 39 impose de constituer des provisions sur des portefeuilles de créances homogènes non dépréciées
individuellement, dès lors qu’il existe une indication objective de dépréciation de ces portefeuilles.
Les provisions dynamiques, telles que constituées par le passé dans le Groupe Caisse d’Epargne, ne peuvent dans ce cadre
être maintenues.
Cependant, la couverture des risques de crédit au titre des encours sains ne devrait pas être sensiblement modifiée par
l’application des nouvelles dispositions.
94
■
le portefeuille des « actifs financiers à la juste valeur par résultat » enregistre les actifs financiers détenus à des fins de
transaction, auxquels s’ajoutent les actifs financiers non dérivés que le Groupe a choisi d’évaluer en juste valeur, par
application de l’option proposée par la norme IAS 39, et dont les conditions d’application ont été précisées par l’amendement
apporté à cette norme en juin 2005 ;
■
la catégorie des « actifs détenus jusqu’à l’échéance » accueille pour partie les anciens titres d’investissement. Cependant, à
la différence des normes françaises, ces titres ne peuvent faire l’objet d’une couverture pour risque de taux d’intérêt ;
■
le portefeuille des « actifs disponibles à la vente » est la catégorie par défaut qui intègre les titres de placement, certains
titres d’investissement, mais également les titres de l’activité de portefeuille, les autres titres détenus à long terme et les
titres de participation non consolidés.
Les variations de juste valeur des titres du portefeuille « d’actifs disponibles à la vente » sont enregistrées par la contrepartie
d’un poste spécifique des capitaux propres, intitulé « réserve de réévaluation ». Ce n’est qu’en cas de cession ou de
dépréciation durable que ces écarts seront constatés en résultat, au sein du produit net bancaire, étant précisé que toute
dépréciation d’un titre de capital est irréversible.
Couverture par instruments dérivés (IAS 39)
La norme IAS 39 requiert la comptabilisation au bilan de tous les instruments financiers dérivés à leur juste valeur.
Pour pouvoir qualifier comptablement un instrument dérivé d’instrument de couverture, il est nécessaire de documenter la
relation de couverture ; l’efficacité de la couverture doit être démontrée à l’origine et vérifiée rétrospectivement.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
La classification du portefeuille titres est modifiée par la norme IAS 39. Les reclassements ont suivi majoritairement les
principes suivants :
GESTION
DES RISQUES
Portefeuille titres (IAS 39)
Microcouverture
Le Groupe a privilégié le maintien de la qualification des relations de « microcouverture » existantes dans le référentiel
français afin de respecter l’intention de gestion initiale et refléter les pratiques métiers dans le référentiel IFRS.
Cependant, les règles définies par la norme IFRS 1 sur le traitement des opérations de couverture en date de première
application conduiront à transférer en instruments évalués en juste valeur par résultat certains dérivés de microcouverture,
en particulier ceux qui couvrent des titres d’investissement, la norme IAS 39 n’autorisant pas la couverture des actifs détenus
jusqu’à échéance.
Les éléments faisant l’objet d’une couverture de juste valeur seront réévalués, pour la part relative au risque couvert, à la juste
valeur par résultat symétriquement à la réévaluation du dérivé de couverture. Au 1er janvier 2005, ces réévaluations seront
enregistrées en capitaux propres. L’inefficacité éventuelle de la couverture sera constatée en résultat.
« Day one profit » (IAS 39)
La marge dégagée lors de la mise en place d’un instrument financier ne peut être reconnue en résultat, que si les paramètres
qui ont servi à la déterminer sont des données de marché observables.
RÉSOLUTIONS
Le règlement n° 2086/2004 de la Commission européenne a homologué la norme IAS 39, à l’exception de certaines
dispositions permettant ainsi de faciliter l’éligibilité aux relations de couverture de juste valeur des opérations de macrocouverture réalisées dans le cadre de la gestion actif-passif des positions à taux fixe (incluant notamment les dépôts à vue de
la clientèle). Le Groupe a décidé de faire usage de ces dispositions.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Macrocouverture
Les résultats antérieurement enregistrés en normes françaises, dès la commercialisation de certains instruments, seront
imputés sur les capitaux propres au 1er janvier 2005 et repris en résultat sur la durée de vie résiduelle des instruments
financiers concernés.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Dans le cas de certains produits structurés, le modèle de valorisation est parfois alimenté par des paramètres de réévaluation
non observables sur les marchés actifs. La marge dégagée lors de la négociation de ces instruments (« Day one profit ») est
différée et étalée en résultat sur la durée de vie de l’instrument au fur et à mesure de l’observabilité des paramètres.
95
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
Provisions épargne logement (IAS 39 et IAS 37)
Une provision doit être enregistrée au passif du bilan, dès lors que pour une génération de contrats, les engagements
spécifiques liés à ces produits administrés (qu’il s’agisse de la phase épargne ou de la phase prêt éventuellement associée)
auront des conséquences défavorables pour le Groupe.
Au 1er janvier 2005, une provision sera constituée par prélèvement sur les capitaux propres, constatant le différentiel entre les
conditions imposées à chacune des phases de ces contrats et les conditions de marché.
Compte tenu de la part de marché détenue par le Groupe sur l’épargne logement, cette provision sera significative. L’effort de
provisionnement au titre de l’épargne logement doit cependant être mis en regard du traitement du FRBG.
Fonds pour risques bancaires généraux (IAS 37)
La norme relative aux provisions et passifs éventuels (IAS 37) ne reconnaît pas les Fonds pour risques bancaires généraux
comme éligibles aux passifs enregistrés par l’entreprise. Les montants correspondants viennent donc augmenter les capitaux
propres au 1er janvier 2005.
Paiements fondés sur des actions (IFRS 2)
Les options d’achat ou de souscription d’actions attribuées par certaines filiales sont évaluées à leur juste valeur, la charge
pour l’entreprise devant être enregistrée en résultat à la date de notification aux salariés, sans attendre que les conditions
nécessaires à leur attribution définitive soient remplies ni que les bénéficiaires exercent leurs options.
Distinctions entre dettes et capitaux propres (IAS 32)
Les instruments financiers émis sont qualifiés d’instruments de dettes ou de capitaux propres selon qu’il existe ou non une
obligation contractuelle pour l’émetteur de délivrer de la trésorerie au détenteur des titres.
Parts sociales
Selon une interprétation de l’IFRIC, les parts de membres sont des capitaux propres si l’entité dispose d’un droit inconditionnel
de refuser le remboursement ou s’il existe des dispositions légales ou statutaires interdisant ou limitant fortement le
remboursement.
En raison des dispositions statutaires existantes, relatives en particulier au niveau de capital minimum, les parts sociales
émises par les entités du Groupe Caisse d’Epargne sont qualifiées de capitaux propres.
Titres super subordonnés à durée indéterminée
Au regard des conditions fixées par la norme IAS 32 pour analyser la substance de ces instruments, et compte tenu de leurs
caractéristiques intrinsèques, les titres super subordonnés à durée indéterminée émis par le Groupe sont qualifiés de
capitaux propres.
Assurance (IFRS 4)
Les actifs financiers des sociétés d’assurance suivent les dispositions de la norme IAS 39 ; ils sont donc classés dans les
catégories définies par IAS 39 et en suivent les règles d’évaluation et le traitement comptable.
En application de la phase I de la norme IFRS 4, les contrats qualifiés de contrats d’assurance dans le référentiel comptable
français se répartissent en deux catégories :
■
les contrats qui génèrent un risque d’assurance au sens de la norme IFRS 4 continueront d’être comptabilisés selon le
référentiel comptable français actuel en attendant la phase II d’IFRS 4 ; les règles de valorisation des provisions techniques
fixées par la réglementation française sont donc maintenues ;
■
les contrats d’investissement, tels que les contrats d’épargne, qui ne génèrent pas un risque d’assurance sont comptabilisés
selon IFRS 4 s’ils contiennent une participation discrétionnaire ; au cas contraire, ils relèvent de la norme IAS 39.
La majorité des contrats d’investissement émis par les filiales du Groupe contient une clause de participation discrétionnaire
des assurés aux bénéfices ; dans ce cadre, la provision pour participation aux bénéfices différés est ajustée pour refléter les
droits des assurés sur les plus-values latentes ou leur participation aux pertes sur les moins-values latentes relatives aux
instruments financiers valorisés en juste valeur en application de la norme IAS39.
Enfin, en application de la norme IAS 12, un impôt différé a été constaté sur la réserve de capitalisation.
96
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
2.1 Evolution du résultat Groupe
L’analyse des résultats est rendue difficile par les opérations de structure intervenues à mi-année à la suite des accords
Refondation, de l’inclusion de la CNCE dans l’entité consolidante et des opérations de croissance externe sur Entenial
(janvier 2004). Afin de permettre une analyse comparative à périmètre équivalent entre les résultats des exercices 2004 et
2005, des comptes consolidés pro forma ont été réalisés pour l’exercice 2004. Les principes et méthodes comptables utilisés
pour l’élaboration des comptes pro forma sont ceux retenus par le Groupe pour l’élaboration de ses comptes consolidés. Les
hypothèses retenues pour l’élaboration des comptes pro forma sont décrites dans la note 34 de l’annexe aux comptes
consolidés.
Variation
en montant
en %
8 972
9 742
10 301
559
6%
– 6 510
– 7 147
– 7 543
– 396
6%
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
2 462
72,6 %
2 595
73,4 %
2 758
73,2 %
163
– 0,2 pt
6%
–
Coût du risque
Résultat des sociétés mises en équivalence
Résultat des actifs immobilisés
– 246
216
– 20
– 347
243
– 52
– 192
261
37
155
18
89
– 45 %
7%
ns
Résultat courant avant impôt
2 412
2 439
2 864
425
17 %
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices
Amortissements des écarts d’acquisition
Dotations aux FRBG
Intérêts minoritaires
75
– 538
– 30
– 74
– 60
– 24
– 544
– 53
– 114
– 48
– 178
– 390
– 62
– 83
– 80
– 154
154
–9
31
– 32
ns
– 28 %
ns
– 27 %
66 %
Résultat net (part Groupe)
1 785
1 656
2 071
415
25 %
Capacité bénéficiaire (1)
1 859
10,8 %
1 770
10,0 %
2 154
11,9 %
384
1,9 pt
22 %
–
Frais de gestion
Rendement des fonds propres (2)
GESTION
DES RISQUES
2005
pro forma
en millions d’euros
Produit net bancaire
2004
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2004
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2 DES RÉSULTATS FINANCIERS QUI CONFIRMENT LA NOUVELLE DIMENSION
DU GROUPE
Les résultats 2005 du Groupe Caisse d’Epargne s’inscrivent en forte progression. Ils traduisent l’élargissement du périmètre
du Groupe ainsi que la dynamique opérationnelle de tous ses métiers. Le produit net bancaire progresse de 6 % à plus de
10 milliards d’euros, le résultat brut d’exploitation s’accroît de 6 % à près de 2,8 milliards d’euros, la capacité bénéficiaire
augmente de 22 % pour dépasser significativement les 2 milliards d’euros.
Au 31 décembre 2005, les fonds propres (1) du Groupe atteignent 19,4 milliards d’euros contre 18 milliards d’euros à fin 2004.
Tout en ayant mené sa politique active de développement, le Groupe Caisse d’Epargne a maintenu des ratios de solvabilité très
supérieurs aux exigences réglementaires et affiche un ratio Tier One de 9,6 %. La rentabilité sur fonds propres après impôt
s’établit à 11,9 %.
RÉSOLUTIONS
(1) Capacité bénéficiaire = résultat net (part du Groupe) + dotations nettes aux FRBG (part du Groupe).
(2) Rendement sur fonds propres moyens.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
(1) Fonds propres : Capitaux propres part du Groupe et FRBG.
97
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
2.2 Résultats des métiers
Le Groupe Caisse d’Epargne après l’acquisition des filiales de la Compagnie Financière Eulia s’est organisé au cours de
l’exercice 2004 selon un schéma matriciel avec la création de pôles transverses fonctionnels et de deux grands pôles métiers :
le pôle Banque commerciale (BC) et le pôle Banque d’investissement (BI).
Le pôle Banque commerciale englobe :
■
les activités de distribution de crédit, d’épargne et de services bancaires réalisées par les Caisses d’Epargne et les autres
réseaux du Groupe (Banque Palatine, OCÉOR, La Compagnie 1818) ;
■
la gestion des excédents de ressources clientèles et des fonds propres ainsi que le refinancement associé ;
■
les filiales d’assurances et dommages (CNP, Ecureuil Vie, Ecureuil IARD, GCE Garanties, notamment) ;
■
les établissements financiers spécialisés (Crédit Foncier et CEFi, notamment).
Le pôle Banque d’investissement s’est structuré autour de quatre filiales métiers :
■
IXIS Corporate & Investment Bank en charge des activités de marché et de financements. Pour assurer sa présence sur les
marchés mondiaux, elle dispose, outre son implantation principale à Paris, de succursales à Francfort, Londres, Tokyo et
Milan, et de filiales à New York, Hongkong et au Luxembourg ;
■
IXIS Asset Management Group en charge de la gestion d’actifs financiers et immobiliers en Europe, Asie et Amérique du Nord ;
■
IXIS Investor Services (CACEIS à compter du 2nd semestre 2005) en charge de la conservation et l’administration de fonds
ainsi que des services aux investisseurs institutionnels en Europe ;
■
IXIS Financial Guaranty (CIFG) en charge des activités de garantie financière pour la plupart logées aux États-Unis.
À ces deux pôles métiers s’ajoute le pôle holding qui comprend les activités de portefeuille pour engagement compte propre y
compris le moyen long terme des Caisses d’Epargne et de la CNCE, la fonction de centrale financière exercée par la CNCE et
Martignac Finance pour l’ensemble du réseau des Caisses d’Epargne, les activités de support de la CNCE hormis celles
directement affectables aux métiers (animation des métiers), la gestion des participations non consolidées, le placement
normatif des excédents de fonds propres des Caisses d’Epargne, les éléments du compte de résultat considérés comme
exceptionnels : les provisions pour risque général de crédit en 2004 par exemple, les amortissements des écarts d’acquisition,
les éléments relatifs à la CGR (régime de retraite fermé du Groupe).
Les conventions retenues pour l’élaboration des résultats par métier ont pour objectif de donner une image représentative des
résultats et de la rentabilité de chaque métier.
Il faut noter que certaines règles d’affectation ont été légèrement modifiées en 2005 afin d’affiner la présentation des
résultats par métier, et que la répartition entre pôles a été corrigée également en conséquence sur 2004. Notamment, en
prévision de la suppression de l’amortissement des goodwills en IFRS, les amortissements des écarts d’acquisition et
d’évaluation ont été affectés au pôle holding.
Les principales règles et méthodes sont les suivantes :
Produit net bancaire
Le PNB de chaque pôle métier comprend les revenus générés par l’activité du pôle, hormis les produits exceptionnels. Pour le
pôle Banque commerciale, s’y ajoute la rémunération des fonds propres normatifs alloués au réseau des Caisses d’Epargne.
■
Frais de gestion
Les frais de gestion de chaque pôle correspondent à l’addition des frais des entités juridiques constituant chacun des pôles,
les frais des Caisses d’Epargne affectés à la Banque commerciale, ainsi que les coûts directs logés à la CNCE pour l’animation
et le pilotage des métiers (impactant essentiellement la Banque commerciale).
■
Restent inscrits dans le pôle holding les frais de gestion du portefeuille pour compte propre des Caisses d’Epargne et de la
CNCE, les frais de structure non directement imputables aux pôles métiers, et ceux correspondant à des événements
exceptionnels.
Provisions pour dépréciation et pour risques
Le coût du risque de chacun des pôles traduit les risques inhérents aux activités menées par les pôles.
■
Résultats des actifs immobilisés
Les résultats sur actifs immobilisés enregistrent les plus-values dégagées par les pôles sur la cession de titres de
participations ou d’investissement.
■
98
Ecart d’acquisition/écarts d’évaluation
Les amortissements des écarts d’acquisition/écarts d’évaluation sont affectés au compartiment holding.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Résultats exceptionnels
Les éléments comptabilisés dans ce solde intermédiaire de gestion ont par nature un caractère extraordinaire. Ces éléments
sont inscrits pour leur totalité dans le pôle holding.
■
Charge fiscale
La charge fiscale des pôles est représentative de la charge comptabilisée au niveau des structures juridiques, retraitée
notamment de l’effet des éléments exceptionnels inscrits en holding. Les gains d’impôts issus de la gestion de la position
d’intégration fiscale du Groupe CNCE et des opérations relatives à la CGR sont inscrits dans le pôle holding.
■
Fonds pour risques bancaires généraux
Les dotations ou reprises de FRBG sont inscrites au sein du pôle holding pour leur totalité.
■
Résultat par pôle métier :
Produit net bancaire
Frais de gestion
6 960 7 191
– 5 182 – 5 372
2004
pro forma
2005
2004
pro forma
2005
2 324 2 695
– 1 599 – 1 877
458
– 366
415
– 294
2004
pro forma
Variation
2005 en montant
9 742 10 301
– 7 147 – 7 543
en %
559
– 396
6%
6%
163
– 0,2 pt
6%
–
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
1 778
74,5 %
1 819
74,7 %
725
68,8 %
818
69,6 %
92
ns
121
ns
2 595
73,4 %
2 758
73,2 %
Coût du risque
Résultat des sociétés
mises en équivalence
Résultat des actifs
immobilisés
– 172
– 106
– 52
– 17
– 123
– 69
– 347
– 192
232
251
8
10
3
0
243
261
18
7%
13
50
– 70
– 13
– 52
37
89
ns
Résultat courant avant impôt
1 843
1 964
694
861
– 98
39
2 439
2 864
425
17 %
– 547
– 617
– 184
– 257
– 24
187
– 178
484
– 24
– 544
– 178
– 390
– 154
ns
154 – 28 %
– 62
– 83
13
– 53
– 114
– 48
– 62
– 83
– 80
–9
ns
31 – 27 %
– 32 66 %
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices
Amortissements des écarts
d’acquisition
Dotations aux FRBG
Intérêts minoritaires
5
GESTION
DES RISQUES
2005
Groupe
Caisse d’Epargne
155 – 45 %
– 24
– 37
– 41
– 56
– 53
– 114
17
Résultat net (part Groupe)
1 272
1 310
469
548
– 85
213
1 656
2 071
415
25 %
Capacité bénéficiaire
1 272
1 310
469
548
29
296
1 770
2 154
384
22 %
Les pôles métiers Banque commerciale et Banque d’investissement ont réalisé de bonnes performances en 2005, leur
capacité bénéficiaire ayant progressé respectivement de 3 % et 17 %.
Pour mémoire, les éléments exceptionnels ont été inscrits au sein du pôle holding et expliquent l’essentiel des variations sous
le résultat courant avant impôt entre les deux exercices ; ils portent notamment sur :
■
la constitution d’une provision à hauteur de 149 millions d’euros pour passif social CGRCE (Caisse Générale de Retraites des
Caisses d’Epargne), destinée à doter l’établissement des fonds propres réglementaires (marge de solvabilité) requis à fin
2008 du fait de la décision de transformation en institution de prévoyance en application de la loi Fillon ;
■
l’économie d’impôt induite par les mouvements de transferts CGR (1 391 millions d’euros en 2005).
Avec la diversification du portefeuille métier intervenue dans le cadre de l’opération Refondation, le pôle Banque
d’investissement représente 26 % du PNB du Groupe et 25 % de la capacité bénéficiaire en 2005. La Banque commerciale, cœur
de métier du Groupe Caisse d’Epargne, représente 61 % de la capacité bénéficiaire.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2004
pro forma
Holding
RÉSOLUTIONS
en millions d’euros
Banque
d’investissement
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Banque
commerciale
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
99
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
3 BANQUE COMMERCIALE : DES RÉSULTATS EN PROGRESSION RÉGULIÈRE
Banque commerciale
Variation
2004 pro forma
2005
en montant
en %
6 960
– 5 182
7 191
– 5 372
231
– 190
3%
4%
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
1 778
74,5 %
1 819
74,7 %
41
0,2 pt
2%
–
Coût du risque
Résultat des sociétés mises en équivalence
Résultat des actifs immobilisés
– 172
232
5
– 106
251
66
18
–5
– 38 %
8%
ns
Résultat courant avant impôt
1 843
1 964
120
7%
Impôts sur les bénéfices
Intérêts minoritaires
– 547
– 24
– 617
– 37
– 70
– 13
13 %
54 %
Résultat net (part Groupe)
1 272
1 310
38
3%
Capacité bénéficiaire
1 272
1 310
38
3%
–
16 %
–
–
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
Rendement des fonds propres
L’activité de la Banque commerciale a fait preuve d’une bonne dynamique sur le premier semestre 2005 et a connu un léger
ralentissement sur le second semestre. Malgré ce ralentissement, le résultat net progresse de 3 % sur l’année 2005.
■
Le PNB progresse de 3 %, à 7,2 milliards d’euros. L’ensemble des enseignes (Caisses d’Epargne, Banque Palatine, Groupe
OCÉOR, La Compagnie 1818), des établissements financiers spécialisés (Crédit Foncier, Caisses d’Epargne Financement,
Gestitres...) et filiales d’assurance (Ecureuil IARD, GCE Garanties...) contribue positivement à cette progression.
■
Le résultat brut d’exploitation s’accroît de 2 %, à 1,8 milliard d’euros. Cette hausse modérée est à relativiser, compte tenu de la
logique d’investissement dans laquelle s’inscrit le Groupe. Le coefficient d’exploitation reste quasi stable à + 0,2 point par
rapport à 2004.
■
Le coût du risque est en baisse de 38 % à – 0,1 milliard d’euros du fait de la baisse des risques individuels, et témoigne du
faible profil de risque du Groupe.
■
Le résultat courant avant impôt progresse de + 7 % pour s’établir à près de 2 milliards d’euros après la hausse de 8 % des
résultats des sociétés mises en équivalence (essentiellement constitués par les sociétés d’assurance).
■
Le résultat net (part du Groupe) atteint 1,3 milliard d’euros en 2005, en augmentation de 3 % par rapport à 2004.
Enfin, les fonds propres alloués à la Banque commerciale sont de 10,4 milliards d’euros et le rendement des fonds propres
alloués calculés sur la base de fonds propres normatifs (équivalents à 6 % des engagements pondérés pour les activités
bancaires et 100 % pour la marge de solvabilité des assurances) s’élève à 16 % en 2005.
3.1 PNB en hausse de 3 %
En 2005, dans un marché très concurrentiel, la Banque commerciale a maintenu un niveau d’activité très élevé et a élargi son
fonds de commerce. Le PNB a progressé de 3 % à près de 7,2 milliards d’euros. Hors effet de la baisse de rémunération sur
l’épargne réglementée (diminution des commissions versées aux Caisses d’Epargne en tant que réseau distributeur du
Livret A et du Codevi), le PNB aurait progressé de 5 %.
Poursuite du développement de la bancarisation et des services
Entre 2004 et 2005, les Caisses d’Epargne ont enregistré 411 000 ouvertures nettes de forfaits, dont 180 000 pour les
nouveaux clients et les montées en gamme. Ceci démontre notamment le succès du lancement de la rémunération des
comptes courants, effective depuis le 14 avril 2005.
Parallèlement, l’encours des dépôts à vue a progressé de 11,4 % en un an, pour atteindre 26,4 milliards d’euros à fin
décembre 2005.
100
Encours de crédits
en milliards d’euros
+ 10 %
151,8
166,4
54,0
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Les encours de crédits (y compris crédit-bail) sont en progression de 10 % depuis le 31 décembre 2004, bénéficiant
notamment d’un marché dynamique sur les crédits immobiliers et sur le crédit à la consommation (revolving). Le Groupe
enregistre une très forte hausse des crédits avec 40 milliards d’euros d’engagements depuis le 31 décembre 2004 (dont
31 milliards sur la banque de détail, + 13 % par rapport à 2004) dans un contexte d’intense concurrence qui a pu nécessiter des
arbitrages entre volumes et marges.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Une année record pour les crédits
102,2
2004 pro forma
112,4
2005
Le Groupe poursuit son développement sur tous les marchés de la banque de détail et maintient sa diversification vers les
marchés de la banque de développement régional.
Les marchés des particuliers et des professionnels restent très dynamiques en 2005, les encours de crédits de ces marchés
enregistrent une hausse de 9,7 % sur l’exercice 2005 pour les seules Caisses d’Epargne et de 10,3 % pour les autres réseaux de
distribution.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
■ Banque de détail
■ Banque de développement
régional
GESTION
DES RISQUES
49,6
Sur les marchés de la banque de développement régional, les encours représentent près du tiers des encours de crédits de la
Banque commerciale et enregistrent une progression de 9 % principalement auprès du secteur public territorial et des HLM.
Par ailleurs, les encours d’épargne pris dans leur globalité, c’est-à-dire y compris DAV, atteignent 309 milliards d’euros à fin
décembre 2005 en hausse de 5 % par rapport au 31 décembre 2004. Ceci représente plus de 14 milliards d’euros de progression
par rapport à fin 2004, progression tirée par l’épargne de placement.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les encours d’épargne (hors DAV) s’élèvent au 31 décembre 2005 à près de 283 milliards d’euros en hausse de 4,4 % par
rapport à fin 2004.
RÉSOLUTIONS
Hausse des encours d’épargne
101
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
Epargne
en milliards d’euros
+ 5,0 %
294,4
309,1
114,3
103,3
■ Epargne liquide
■ Epargne de placement
191,1
2004 pro forma
194,8
2005
Les encours d’épargne liquide progressent de 2 % depuis le début d’année et se situent à 194,8 milliards d’euros à fin
décembre 2005 :
■
les encours sur livrets sont en progression pour atteindre 17,4 milliards d’euros (+ 1,1 milliard d’euros, soit + 7 %) sous
l’impulsion du Livret B ;
■
l‘épargne logement est en légère hausse et s’établit à 46 milliards d’euros (+ 0,6 %). L’encours des comptes à terme est en
hausse (+ 16 %) dans un contexte de forte baisse des taux de marché ;
■
les dépôts à vue enregistrent quant à eux une hausse soutenue de plus de 11 % et s’élèvent à 26,4 milliards d’euros au
31 décembre 2005 ;
■
a contrario des autres produits d’épargne, les encours PEP et les produits centralisés à la Caisse des Dépôts sont en baisse
par rapport à décembre 2004. Plus précisément, les encours des produits centralisés à la Caisse des Dépôts atteignent
83 milliards d’euros, soit – 0,9 milliard d’euros, cette diminution étant liée principalement à l’effet de décollecte sur le Livret A.
Les encours d’épargne de placement s’élèvent à 114,3 milliards d’euros, en hausse de 11 % par rapport à décembre 2004.
Cette hausse importante est principalement liée à l’assurance vie qui bénéficie d’un niveau de collecte record pour atteindre
un encours de 73,5 milliards d’encours à fin décembre 2005. L’encours des OPCVM progresse de 5,4 %, du fait principalement
d’un effet marché positif, et approche les 41 milliards d’euros. Ces activités constituent un véritable relais de croissance, mis
en œuvre face à la baisse des taux réglementés.
La collecte nette de la Banque commerciale atteint 3,5 milliards d’euros, en retrait par rapport à 2004. Deux facteurs
essentiels expliquent cette évolution :
■
la baisse des taux réglementés, qui a induit une décollecte sur l’épargne liquide (1,7 milliard d’euros sur l’année), effet limité
néanmoins par la stratégie multi-enseigne du Groupe ;
■
la réforme fiscale sur les PEL de plus de douze ans, qui a entraîné une baisse de la collecte sur l’épargne logement de plus de
1 milliard d’euros sur l’exercice.
À l’inverse des autres produits d’épargne, l’assurance vie confirme son rôle de support principal d’épargne avec une collecte
nette de plus de 5 milliards d’euros sur le seul périmètre des Caisses d’Epargne, bénéficiant notamment du recyclage d’une
partie de l’épargne liquide.
Par ailleurs, le Groupe a continué à commercialiser ses parts sociales auprès de sa clientèle de proximité ; le montant global
des souscriptions, depuis l’ouverture du capital, s’élève à 3 milliards d’euros à fin décembre 2005.
102
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Un PNB en progression de 3 %
en millions d’euros
+3%
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
7 191
3548
3674
■ Marge brute d’assurance
■ Commissions et autres
■ Marge nette d’intérêt
132
197
2004 pro forma
2005
Marge d’intérêt
La marge nette d’intérêt s’établit à 3,5 milliards d’euros, en baisse de 3 % par rapport à 2004. Celle-ci s’explique d’une part par
une érosion des marges dans un contexte de baisse des taux, et d’autre part par de moindres revenus sur le placement des
ressources clientèles.
Sur les autres entités, la marge d’intérêt est stable, à l’exception de celle du Groupe Crédit Foncier, en croissance grâce à
l’entrée dans son périmètre de CFCAL.
Commissions (1)
2004 pro forma
2005
en millions d’euros
Variation
en montant
en %
Commissions sur épargne
Commissions sur crédits
Commissions sur services bancaires & autres produits
1 568
504
1 082
1 558
579
1 309
– 10
75
226
– 1%
15 %
21 %
Commissions & autres produits
3 154
3 446
292
9%
GESTION
DES RISQUES
3446
3 154
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
6960
■
Les commissions sur produits d’épargne diminuent légèrement de 1 % en 2005.
Les commissions sur assurance vie s’élèvent à 495 millions d’euros en hausse de 13 %, portées par la progression des
encours de 11 % en particulier sur les produits phares, à savoir Nuances et Initiative transmission.
Les commissions perçues sur OPCVM s’établissent à 240 millions d’euros (dont plus des trois quarts sont générées par les
Caisses d’Epargne) et sont en progression de 9 % sur la période. Cette hausse se constate plus particulièrement sur les
Caisses d’Epargne (+ 13 millions d’euros) et s’explique par l’augmentation de la part attribuée aux Caisses d’Epargne sur les
droits d’entrée perçus sur les FCP garantis (+ 82 centimes) et du contingent placé supérieur à 2004.
RÉSOLUTIONS
Les commissions et autres produits progressent de 9 % à près de 3,5 milliards d’euros et représentent 48 % du PNB en 2005
(contre 45 % en 2004).
Ainsi, les commissions sur Livret A s’élèvent à 715 millions d’euros, en baisse de 8,5 % du fait des deux baisses consécutives
de 10 centimes sur la distribution du Livret A. Désormais, le poids relatif du Livret A dans le PNB de la Banque commerciale est
de 10 % (contre 11,2 % à fin 2004) (1).
■
Les commissions sur crédits sont en forte hausse de 15 % et s’élèvent à 579 millions d’euros en 2005.
Les commissions au titre de l’assurance des emprunteurs représentent 202 millions (soit 35 % des commissions sur crédits),
et sont en hausse de 10 % sur la période. Ces commissions ont notamment bénéficié d’un marché porteur sur les crédits
immobiliers, de la renégociation du partenariat avec la CNP. Le contexte de baisse des taux a contribué à la progression des
indemnités de remboursements anticipés, qui atteignent 170 millions d’euros à fin 2005. Les autres commissions
accessoires (frais de dossier, cautions) progressent de 18 % par rapport à 2004.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les commissions sur produits centralisés sont en baisse de 9 % par rapport à 2004 et s’établissent à 823 millions d’euros en
2005, le Groupe ayant vu sa rémunération diminuer en tant que distributeur de Livret A et de Codevi.
(1) Les produits perçus au titre de la distribution du Livret A sont reclassés en commissions dans la présentation de gestion.
103
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
■
Les commissions sur services bancaires et autres services continuent de fortement progresser (21 %) pour s’établir à
1,3 milliard d’euros à fin décembre 2005. Cette performance est notamment liée à l’augmentation des commissions sur
bancarisation de la clientèle du Groupe (amélioration du taux d’équipement) et à la hausse des commissions sur ordres de
Bourse liés aux privatisations. En revanche, la facturation des incidents reste stable sur la période.
Marge brute des activités d’assurance
La marge brute des activités d’assurance s’élève à 197 millions d’euros, en hausse de 44 % par rapport à 2004 ; elle bénéficie
de la progression des activités de caution et d’assurance dommage.
Les activités d’assurance connaissent de très bonnes performances en 2005 :
■
l’assurance vie enregistre une collecte brute de 9,5 milliards d’euros à fin 2005 (+ 15 % par rapport à fin 2004), tirée
notamment par la gamme multi-support Nuance 3D et les produits de gestion privée d’Ecureuil Vie. Les encours gérés par
cette dernière sont de 70 milliards d’euros en 2005, en hausse de 12 %. Les contrats en UC s’élèvent à 8,8 milliards d’euros ;
■
l’assurance non-vie connaît aussi de très bons résultats sur 2005. Notamment, le chiffre d’affaires en IARD augmente de
26 %, à 223 millions d’euros, avec un portefeuille de 1,3 million de contrats. Ecureuil IARD conforte ainsi en 2005 sa place de
troisième bancassureur dommages en France ;
■
l’activité de caution est également en progression, grâce à la bonne tenue des marchés immobiliers (hausse de 12 % du
chiffre d’affaires de GCE Garanties).
3.2 Frais de gestion en hausse limitée de 4 %
2004 pro forma
2005
en millions d’euros
Variation
en montant
en %
Frais de personnel
Impôts et taxes
Services extérieurs
Dotations aux amortissements et provisions
– 3 062
– 157
– 1 648
– 315
– 3 195
– 150
– 1 709
– 318
– 133
7
– 61
–3
4%
– 4%
4%
1%
Frais de gestion
– 5 182
– 5 372
– 190
4%
Les frais de personnel représentent près de 60 % des frais de gestion et s’élèvent à près de 3,2 milliards d’euros en
augmentation de 4 %, sous les effets conjugués de la hausse du volume des effectifs et celle du coût salarial :
■
la progression des effectifs explique la variation à hauteur de – 48 millions d’euros. Les effectifs se renforcent dans
l’ensemble des enseignes (dans les Caisses d’Epargne, + 1 % à isopérimètre) et sur la plupart des filiales. De plus, la création
d’une plate-forme téléphonique ainsi que l’internalisation de prestataires dans les communautés informatiques contribuent
à cette évolution ;
■
la hausse du coût salarial est relativement significative et est liée :
■
pour une part aux conséquences des revalorisations salariales, et à l’adoption de la prime Villepin (environ – 25 millions
d’euros sur le Groupe) ;
■
et pour une autre part aux mesures sociales prises par le Groupe Crédit Foncier : accompagnement aux décisions de départ
en retraite, convergence des avantages sociaux post-fusion avec Entenial (– 18 millions d’euros en global).
Les autres frais de gestion s’élèvent à près de 2,2 milliards d’euros et restent globalement stables :
■
les impôts et taxes s’élèvent à 150 millions d’euros, en baisse de 4 % ;
■
les services extérieurs sont en hausse de 61 millions d’euros (+ 4 %) à 1,7 milliard d’euros. Cette progression traduit
notamment les investissements engagés dans le cadre des projets réglementaires (Bâle II et IFRS), de pilotage et de maîtrise
des risques. Par ailleurs, les projets de modernisation des systèmes d’information du Crédit Foncier (projet Copernic) et les
chantiers du plan stratégique de la Banque Palatine pèsent globalement pour 14 millions d’euros ;
■
les dotations aux amortissements s’élèvent à 318 millions d’euros, en hausse de 1 % sur la période.
Un résultat brut d’exploitation en hausse de plus de 2 %
Le résultat brut d’exploitation s’établit à 1,8 milliard d’euros en 2005, en hausse de 2,3 % par rapport à 2004. Le coefficient
d’exploitation de la Banque commerciale atteint 74,7 %, restant quasi-stable par rapport à 2004. Cette évolution est cependant
à relativiser compte tenu de la baisse de rémunération sur la distribution du Livret A et de la politique d’investissement du pôle.
A contrario, le coefficient moyen des Caisses d’Epargne (données sociales) s’améliore de 0,6 point par rapport à 2004 et
s’établit à 66,6 % pour l’année 2005. Désormais, plus des trois quarts des Caisses d’Epargne ont un coefficient d’exploitation
inférieur à 70 %.
104
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Coefficient d’exploitation
74,7 %
74,5 %
2005
3.3 Un coût du risque maîtrisé
Variation
Coût du risque (en millions d’euros)
– 172
– 106
66
– 38 %
Créances saines (en milliards d’euros)
Créances douteuses (en milliards d’euros)
149,5
4,2
164,2
4,1
14,7
– 0,1
10 %
–2 %
Créances douteuses / créances saines
Coût du risque / créances totales
2,8 %
0,11 %
2,5 %
0,06 %
–
–
– 0,3 pt
– 0,05 pt
Le coût du risque global a fortement diminué sur l’exercice. Il s’élève à 106 contre 172 millions d’euros en 2004, en régression de
66 millions d’euros. Cette baisse porte sur le risque avéré (– 89 millions d’euros) mais est contrebalancée partiellement par une
hausse de 23 millions d’euros du risque non avéré (ajustement de stock dans les caisses et effet reprise de provisions en 2004).
Il est cependant à noter que la première application du règlement CRC n° 2002.03 a eu comme conséquence un prélèvement
sur capitaux propres d’ouverture de l’ordre de 188 millions d’euros (soit 123 millions d’euros nets d’impôt différé).
Les créances douteuses représentent 2,5 % de l’encours total des créances à la clientèle, en diminution de 0,3 point par rapport à
2004. Le coût du risque sur le montant total des créances est en baisse de 0,05 point et s’établit à 0,06 % à fin décembre 2005.
Ces créances sont couvertes par des provisions affectées à hauteur de 47,6 % de leur montant. Par ailleurs, les provisions
dynamiques et sectorielles représentent une couverture complémentaire de 444 millions d’euros à fin décembre 2005.
3.4 Une progression de 7 % du résultat courant avant impôt
Le résultat courant avant impôt (RCAI) progresse en 2005 de plus de 6,5 % à 1 964 millions d’euros. Cette hausse tient compte
de la baisse importante du coût du risque. Par ailleurs, on constate une hausse des résultats des sociétés mises en
équivalence de 19 millions d’euros pour atteindre une contribution totale de 251 millions d’euros. Cette hausse est
principalement due aux résultats des sociétés d’assurance vie CNP et Ecureuil Vie.
3.5 Résultat net consolidé et rendement des capitaux propres
L’impôt sur les bénéfices s’élève à – 617 millions d’euros sur l’exercice 2005, en hausse de 13 % sur la période.
L’augmentation de 13 millions d’euros des intérêts minoritaires est liée d’une part à la progression des résultats et d’autre
part aux nouveaux minoritaires du Crédit Foncier (Groupe Cicobail et CFCAL).
Le résultat net consolidé de la Banque commerciale s’établit à 1 310 millions d’euros en 2005 contre 1 272 millions d’euros en
2004, soit une hausse de 3 %.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2005
RÉSOLUTIONS
2004 pro forma
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2004 pro forma
GESTION
DES RISQUES
■ Résultat Brut d’Exploitation (en millions d’euros)
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
1 819
1 778
Le ROE normatif de la Banque commerciale s’élève à 16 % après impôt, sur la base d’une allocation de fonds propres à hauteur
de 6 % des engagements pondérés pour les activités bancaires et 100 % de la marge de solvabilité pour les assurances.
105
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
4 BANQUE D’INVESTISSEMENT : DE BONS RÉSULTATS
Durant le premier semestre 2005, les métiers du pôle étaient localisés dans quatre filiales : IXIS Corporate & Investment Bank,
IXIS Asset Management Group, IXIS Investor Services et CIFG.
Suite au rapprochement entre les Groupes Caisse d’Epargne et Crédit Agricole concernant leurs activités titres et la création de
la société CACEIS, les résultats du second semestre 2005 de la Banque d’investissement reposent sur : IXIS Corporate &
Investment Bank, IXIS Asset Management Group, CACEIS (mise en intégration proportionnelle) et CIFG.
Le pôle Banque d’investissement a produit de bons résultats sur l’année 2005 avec un PNB en progression de + 16 %, toutes
les composantes du pôle ayant contribué à cette performance. L’évolution des frais généraux intègre la hausse des
rémunérations variables liée au bon niveau d’activité et la poursuite d’investissements. Ces éléments combinés à un coût du
risque maîtrisé permettent d’afficher un résultat net en forte hausse (+ 17 %).
La filière métier « marchés et financements » exercée par la filiale IXIS CIB reste la plus contributrice. Elle représente ainsi 50 %
du PNB et 62 % du résultat net du pôle Banque d’investissement. Cependant, les autres filières ont vu leur poids relatif se
renforcer sur l’année 2005. Ainsi, la deuxième filière contributrice au résultat net du pôle est la « gestion d’actifs », qui
contribue à hauteur de 30 % au résultat net, « conservation & services aux investisseurs » et « garantie financière »
contribuant respectivement à hauteur de 5 % et 3 %.
Résultat net consolidé (part du Groupe) : 548 millions d’euros en hausse de 17 %
4,9 %
Services aux investisseurs
(3,2 %)
3,3 %
Garantie financière
(2,6 %)
61,8 %
30 %
Marchés et
financements
(67,8 %)
Gestion d’actifs
(26,4 %)
(% en 2004)
4.1 Marchés de capitaux, financements et garantie financière
4.1.1 Marchés et financements
Marchés et financements
2004 pro forma
2005
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
1 259
– 730
1 335
– 837
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
529
58,0 %
498 (*)
62,7 %
Variation
en montant
en %
76
– 107
6%
15 %
– 31
4,7 pts
–6%
ns
– 60 %
ns
ns
Coût du risque
Résultat des sociétés MEE
Résultat des actifs immobilisés
– 45
1
12
– 18
1
22
27
Résultat courant avant impôt
Impôts sur les bénéfices
Intérêts minoritaires
497
– 171
–8
503
– 156
–8
6
15
0
1%
– 9%
318
–
339
15 %
21
–
7%
–
Résultat net (part Groupe)
Rendement des fonds propres alloués
10
(*) La présentation comptable est impropre à rendre compte de la rentabilité opérationnelle d’IXIS CIB, une partie des revenus étant inscrite sous le RBE (revenus fiscaux). Sous une approche
plus économique, le RBE progresse de 5 % et le coefficient d’exploitation augmente de 2,1 points.
106
Cette période a également été marquée par :
■
le développement des activités à l’international : création d’une filiale au Luxembourg, ouverture d’une succursale en Italie ;
■
le renforcement des partenariats : prise de participation d’IXIS CIB dans le Groupe Lazard lors de l’introduction en Bourse de
celui-ci ;
■
le développement de nouvelles activités : apport de l’activité de financement du secteur public territorial (SPT) par la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne en novembre 2005 (encours d’environ 3 milliards d’euros).
Enfin, les activités de financement et de crédit d’IXIS CIB en Europe ont été réorganisées.
Le PNB économique (1) s’élève à 1 371 millions d’euros en 2005, en hausse de 11 % par rapport à 2004 (en données pro forma).
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
L’intégration des métiers et filiales apportés par CDC IXIS début novembre 2004 (financements, spread book, garantie
d’OPCVM, IXISSM Capital Markets North America, Nexgen, etc.) s’est poursuivie au cours de l’exercice 2005. Par ailleurs, IXIS CIB a
notamment acquis la totalité des parts de Nexgen dont elle détenait 38 % ; l’opération globale devrait être finalisée au cours du
premier semestre 2006.
PNB économique
en millions d’euros
1 239
GESTION
DES RISQUES
+ 10,7 %
1 371
423
380
948
859
2004 pro forma
2005
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
■ Europe-Asie
■ Amérique du Nord
■
la filière « fixed income » affiche une hausse de son PNB économique de 24 % par rapport à 2004, porté par la vente de
dérivés complexes. Les activités de cash sont en léger recul, déprimées par un environnement de marché difficile suite aux
tensions sur les spreads à mi-année. Cependant, le groupe conserve la 5e place sur la league table des covered bonds (en
progression d’une place avec près de 11 milliards d’euros d’émissions réalisés), performance illustrée notamment par
l’obtention du prix IFR de la meilleure opération de covered bond de l’année pour son rôle de chef de file sur l’émission ABN
Amro. Il se situe par ailleurs en 2e position au classement AFT des spécialistes en valeur du Trésor ;
■
les revenus de la filière « equity & arbitrage » ont connu une progression de 21 %, bénéficiant également d’une très bonne
performance sur les dérivés (trading de corrélation et de volatilité). La filiale « IXIS Securities » se distingue grâce à la forte
progression des opérations primaires réalisées en partenariat avec Lazard IXIS et à l’amélioration des classements obtenus
par le bureau de recherche dans le classement Agefi avec 14 nominations dans le Top 5 contre 10 en 2004 ;
■
la filière « structuration » réalise une bonne performance avec des revenus supérieurs de 28 % par rapport à ceux de 2004.
Le volume d’affaires s’est notamment développé sur le marché du secteur public territorial. Des diversifications de l’activité
se sont opérées avec notamment le déploiement du pôle Assurance.
■
La filière « credit » affiche un léger recul par rapport à 2004 (– 2 %). Les activités de crédits structurés et titrisation ont
notamment subi les conséquences de la situation difficile sur les marchés suite à la dégradation des notations des
émetteurs Ford, General Motors et Delphi.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les principales activités sont dans l’ensemble bien orientées sur l’Europe-Asie :
RÉSOLUTIONS
Le PNB économique des activités Europe-Asie s’élève à 948 millions d’euros en 2005, augmentant de 10 % par rapport à 2004,
la croissance étant homogène sur l’Europe et les États-Unis.
(1) Le PNB économique correspond au PNB du métier corrigé des revenus d’activité qui sont comptabilisés dans les autres postes du compte de résultat.
107
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
Les activités de financements sont en forte progression depuis début 2005, l’augmentation des volumes venant compenser la
dégradation des marges notamment dans les activités de crédits syndiqués.
Le PNB économique des activités en Amérique du Nord s’élève à 423 millions d’euros en 2005, en hausse de 11 %. Ainsi, IXIS
CIB NA poursuit son excellent parcours, porté par les activités de titrisation et de crédit, qui sont restées très soutenues au
États-Unis. Ces deux filières représentent désormais les trois quarts des revenus américains. 12 opérations de titrisation ont
été réalisées en 2005 pour un encours cumulé de 6 milliards de dollars. Par ailleurs, l’activité « CDO » lancée en 2004 est un
succès et joue le relais de croissance en compensant le retrait des activités « MBS /ABS ».
Frais de gestion
Les frais généraux d’IXIS CIB sont en hausse de 15 %. Cette variation est principalement liée à celles des frais de personnel :
■
renforcement des effectifs ;
■
hausse des rémunérations variables, corrélées au bon niveau d’activité et aux investissements conséquents réalisés en
2005, notamment pour accompagner le développement du pôle « Structured Finance & Credit Complex ».
Les autres charges progressent, notamment en raison des projets de pilotage et réglementaires (IFRS, Bâle II, risques
opérationnels) et des projets de réorganisation interne.
Le résultat brut d’exploitation baisse de 6 %, à 498 millions d’euros. Toutefois la performance économique réelle (intégrant
des produits fiscaux récurrents) reste bonne avec une progression du RBE de 5 %.
Le coût du risque est en baisse, bénéficiant d’une faible sinistralité en 2005.
Le résultat courant avant impôt s’établit à 503 millions d’euros.
Le résultat net atteint 339 millions d’euros en 2005 en augmentation de 7 % par rapport à 2004. Le métier voit son ROE normatif
s’élever à 15 % après impôt (sur la base d’une allocation de fonds propres à hauteur de 6 % des engagements pondérés).
4.1.2 Garantie financière
Garantie financière
2004 pro forma
2005
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
Variation
en montant
en %
31
– 18
48
– 24
17
–6
55 %
33 %
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
13
59,8 %
24
50,5 %
11
– 9,3 pts
85 %
–
Résultat net (part Groupe)
12
18
6
50 %
Le métier de « garantie financière » permet de garantir irrévocablement les paiements de capital et d’intérêts dus par un
emprunteur noté au moins BBB – (« Investment Grade »). Cette garantie est émise par une compagnie d’assurance dédiée à
ce métier. Il est exercé au sein du Groupe par les filiales CIFG Europe et CIFG NA.
Ce métier offre aux émetteurs la possibilité de se refinancer à moindre coût sur le marché, et aux investisseurs de nouvelles
opportunités en matière de produits structurés et de projets partenariats public-privé (PPP) rehaussés.
Globalement sur l’année, la production est en forte progression : le nominal garanti en 2005 est de 21,3 milliards de dollars, en
hausse de 67 % par rapport en 2004 ; cette bonne performance permet d’atteindre un niveau d’encours net de garanties en
portefeuille de 42,7 milliards de dollars à la fin de l’année (soit + 73 %).
À fin décembre, le volume de primes émises actualisées (Adjusted Gross Premium) s’élève à 163,4 millions de dollars, en
augmentation de 35 % sur l’exercice.
Le portefeuille à fin décembre 2005 atteint 42,7 milliards de dollars et se décompose en 27 % d’encours collectivités locales
américaines, 41 % d’encours de produits structurés américains, 9 % de collectivités locales et infrastructures européennes et
23 % de produits structurés européens. Près des deux tiers du portefeuille sont notés AAA.
Le PNB est de 48 millions d’euros, en hausse de plus de 50 % par rapport à 2004, bénéficiant de la progression des primes
émises, plus particulièrement dans le secteur des collectivités locales américaines. Le résultat net affiche une augmentation
de 50 %, à 18 millions d’euros.
108
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
4.2 Gestion d’actifs, conservation et services aux investisseurs
2004 pro forma
2005
en millions d’euros
Variation
en montant
en %
Produit net bancaire
Frais de gestion
883
– 731
1 120
– 862
237
– 131
27 %
18 %
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
152
82,8 %
258
77,0 %
106
– 5,8 pts
70 %
–
Coût du risque
Résultat des sociétés MEE
Résultat des actifs immobilisés
–2
7
1
–2
8
29
1
28
ns
14 %
ns
Résultat courant avant impôt
158
293
135
86 %
Impôts sur les bénéfices
Intérêts minoritaires
– 34
– 82
– 47
– 82
– 13
ns
38 %
Résultat net (part Groupe)
124
164
40
32 %
Le métier « gestion d’actifs » a réalisé de très bonnes performances sur l’année 2005. Les encours au 31 décembre 2005
s’élèvent à 432,6 milliards d’euros, soit une progression de + 64,8 milliards d’euros (18 % en euros courants) sur l’année. Cette
hausse est la conséquence de l’effet conjugué de la collecte nette positive (+ 17,4 milliards d’euros), de la progression des
marchés (+ 27,0 milliards d’euros) et d’un effet change positif (+ 20,4 milliards d’euros) dû à l’appréciation du dollar sur la
période (+ 15,2 %).
États-Unis
10,6
Europe
6,8
RÉSOLUTIONS
367,8
Effet 432,6
change
20,4
Effet
marché
27,0
GESTION
DES RISQUES
Gestion d’actifs
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
La structuration d’un pôle gestion d’actifs s’est opérée en 2004 avec la création d’une holding IAM Group regroupant les filiales
de gestion d’actifs : IXIS AM SA, IXIS AEW Europe et Ecureuil Gestion.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
4.2.1 Gestion d’actifs
Fin 2004*
Collecte
nette
Effets marché
et change
Fin 2005
La collecte nette d’IXIS AM Group de 17,4 milliards d’euros à fin 2005 représente 27 % de la progression des encours sur la
période.
Les encours sous gestion en Europe-Asie s’élèvent à 261,4 milliards d’euros, en hausse de 27,1 milliards d’euros sur l’année (soit
+ 12%) en raison d’un effet marché de 20,4 milliards d’euros et d’une collecte nette positive de 6,8 milliards d’euros (dont 2,8 milliards
d’euros sur les produits monétaires et 3,8 milliards d’euros sur l’adossement); l’assurance vie reste le moteur de la collecte.
À 202,7 milliards de dollars, les encours de la gestion américaine ont augmenté de 20,5 milliards de dollars sur l’année
(+ 11,2 %) principalement grâce à une collecte positive (12,6 milliards de dollars). Compte tenu de la relative stabilité des
marchés actions américains, l’effet marché a été limité (+ 7,9 milliards de dollars, dont 6,0 milliards de dollars sur les actions)
et la croissance des encours sous gestion a été tirée par les produits obligataires.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
* Réel réévalué 2004 : l’encours fin 2004 a été impacté par la revalorisation des fonds CDO.
109
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
Dans ce cadre, le PNB du métier « gestion d’actifs » s’établit à 1 120 millions d’euros, avec une situation différenciée entre
Europe et États-Unis.
À change constant, les revenus de l’activité Groupe augmentent de 15 % : cette croissance est la conséquence de
l’augmentation des encours moyens de 11 % à taux de change constant, de l’évolution légèrement favorable des taux de
commissionnement et de l’impact des commissions de performance et de transaction aux États-Unis et en Europe.
Les frais de gestion progressent de 18 % et s’élèvent à 862 millions d’euros en 2005. Cette évolution est à relativiser au regard
de la hausse des encours et du PNB ; elle tient compte de la hausse des investissements en Europe et de la bonne progression
de l’activité (rémunérations variables).
Le résultat brut d’exploitation s’établit à 258 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation bénéficie d’un effet de ciseaux
vertueux avec une forte hausse du PNB alliée à des charges contrôlées et s’établit à 77 % en amélioration de 5,8 points par
rapport à 2004.
Le résultat net, qui s’élève à 164 millions d’euros (en hausse de 32 %), traduit la bonne performance opérationnelle du métier.
4.2.2 Conservation et services aux investisseurs
Conservation et services aux investisseurs
2004 pro forma
2005
en millions d’euros
Variation
en montant
en %
Produit net bancaire
Frais de gestion
151
– 119
192
– 153
41
– 34
27 %
29 %
Résultat brut d’exploitation
Coefficient d’exploitation
32
78,8 %
39
79,9 %
7
1,1 pt
21 %
ns
Coût du risque
–5
4
9
ns
Résultat courant avant impôt
27
42
15
55 %
Résultat net (part Groupe)
15
27
12
81 %
La ligne métier « conservation et services aux investisseurs » avait été structurée en fin d’année 2004 avec la création de la
société IXIS Investor Services, filiale à 100 % de la CNCE à laquelle ont été rattachées trois filiales :
■
IXIS Urquijo, banque de droit espagnol, spécialisée dans les activités de conservation et de dépositaire, contrôlée à 51 %, les
49 % restants étant détenus par Banco Urquijo ;
■
IXIS Administration de Fonds, contrôlée à 100 % et dédiée à la gestion administrative et comptable de fonds de droit français ;
■
Euro Emetteur Finance, détenue à 50 % – 50 % avec le Crédit Lyonnais et dédiée aux services aux émetteurs.
Par ailleurs, conformément au projet de partenariat annoncé le 17 décembre 2004 et finalisé le 4 juillet 2005, le Groupe Caisse
d’Epargne et le Crédit Agricole ont réalisé le rapprochement des métiers titres de leurs filiales respectives, IXIS Investor Services
et Crédit Agricole Investor Services, en donnant naissance à la joint-venture CACEIS (Crédit Agricole Caisse d’Epargne Investor
Services). Les principales filiales apportées par le Crédit Agricole sont, pour la conservation, CA-IS Bank et CACEIS BL, pour
l’administration de fonds Fastnet France et Fastnet Luxembourg, et pour les services aux émetteurs CA-IS Corporate Trust.
En conséquence, les données 2005 de la filière « conservation et services aux investisseurs » se décomposent comme suit :
110
■
100 % du résultat du 1er semestre 2005 d’IXIS IS ;
■
50 % du résultat du 2nd semestre de CACEIS (mise en intégration proportionnelle).
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Les encours conservés à fin 2005 sont de 1 547 milliards d’euros (dont 780 millions d’euros IXIS IS et IXIS Urquijo), en hausse
de 16 % par rapport aux encours de fin 2004 (sur la base d’un pro forma CACEIS). Ils sont en partie composés des encours des
clients groupe : Groupe Caisse d’Epargne à hauteur de 15 % et Groupe Crédit Agricole à hauteur de 29 %.
85 % des encours (conservés et administrés) relèvent de l’activité en France, et 15 % de l’international (essentiellement au
Luxembourg).
Le PNB du métier « conservation et services aux investisseurs » s’établit à 192 millions d’euros à fin 2005. Les commissions
de conservation, qui contribuent aux revenus du cœur du métier, sont en hausse significative en suivant la progression des
encours conservés ; cette évolution est la conséquence des efforts de développement commercial avec l’apport de nouveaux
clients (cf. ING, AGIRC-ARRCO, Mutuelle d’Ivry, etc.) et de la croissance du marché.
Le résultat brut d’exploitation est en augmentation de 21 % à 39 millions d’euros, du fait de la hausse du PNB et de la maîtrise
des frais de gestion, impactés cependant par des coûts de restructuration (liés à la réorganisation interne de CACEIS) à
hauteur de – 10,5 millions d’euros. Le coefficient d’exploitation est, quant à lui, de 79,9 % en hausse de 1,1 point.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Les encours administrés sont de 747 milliards d’euros à fin 2005, en hausse de 28 % par rapport à fin 2004.
2004 pro forma
2005
en millions d’euros
Variation
en montant
en %
Trésorerie et interbancaire
Centralisation CDC
Crédits clientèle
Dont crédit-bail
Portefeuille titres
Autres créances
Immobilisations
102 496
84 021
192 368
3 866
114 008
42 292
8 726
103 548
83 120
206 533
4 112
137 883
53 876
9 172
1 052
– 901
14 165
246
23 875
11 584
446
1%
– 1%
7%
6%
21%
27 %
5%
Total de l’actif
543 911
594 132
50 221
9%
Trésorerie et interbancaire
Dépôts centralisés
Dont Livret A
Autres dépôts clientèle
Dettes représentées par un titre
Autres dettes
Dettes subordonnées
Fonds propres
Dont part du Groupe
91 364
84 021
66 351
130 082
142 579
69 463
7 714
18 688
18 022
101 692
83 120
65 406
135 296
151 463
93 935
8 445
20 181
19 416
10 328
– 901
– 945
5 214
8 884
24 472
731
1 493
1 394
11 %
– 1%
– 1%
4%
6%
35 %
9%
8%
8%
Total du passif
543 911
594 132
50 221
9%
Au 31 décembre 2005, le total du bilan consolidé du Groupe Caisse d’Epargne s’élève à 594,1 milliards d’euros, en
augmentation de 9,2 % par rapport au 31 décembre 2004 et de 21,8 % par rapport au 31 décembre 2003 (pro forma).
RÉSOLUTIONS
5 COMMENTAIRES SUR LE BILAN
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
GESTION
DES RISQUES
Le résultat net bénéficie de la progression du résultat brut d’exploitation et de la maîtrise des risques opérationnels. Il atteint
27 millions d’euros à fin 2005.
Au 31 décembre 2005, le portefeuille titres atteint 137,9 milliards d’euros ; la valeur du portefeuille titres de transaction
s’établit à 72,5 milliards d’euros et représente désormais 52,5 % du portefeuille. Les obligations et autres titres à revenu fixe
représentent les principaux supports pour atteindre 79,3 milliards au 31 décembre 2005, soit 57,5 % du portefeuille.
L’encours des dépôts centralisés à la CDC est en légère diminution à 83,1 milliards d’euros au 31 décembre 2005, sous l’effet
du Livret A dont les encours centralisés baissent de 0,9 milliard d’euros, soit – 1,4 %.
Les dépôts non centralisés de la clientèle ont quant à eux augmenté de 5,2 milliards d’euros (+ 4 %).
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les encours de crédits clientèle inscrits au bilan du Groupe ont progressé de 14,2 milliards d’euros soit une évolution de
+ 7,4 % par rapport à fin 2004. Les encours de crédits représentent désormais 34,8 % de l’actif.
Les fonds propres part du Groupe (y compris FRBG) sont en hausse de 1,4 milliard d’euros (+ 7,7 %) entre 2004 et 2005.
111
Rapport de gestion du Groupe Caisse d’Epargne
6 FONDS PROPRES PRUDENTIELS ET RATIO D’ADÉQUATION DES FONDS PROPRES
en millions d’euros
2003
2004
2005
Variation
Fonds propres globaux
Dont noyau dur
Y compris titres à durée indéterminée
super subordonnés non cumulatifs
15 332
14 527
800
22 669
18 396
1 727
24 031
18 994
1 739
6%
3%
1%
Exigences de fonds propres
Au titre du risque de crédit
Au titre des risques de marché
10 269
9 447
822
14 566
12 853
1 713
15 756
13 948
1 808
8%
9%
6%
149 %
156 %
153 %
– 3 pts
Ratio d’adéquation des fonds propres
En application des dispositions du règlement n° 2000-03 modifié du Comité de réglementation bancaire et financière (CRBF),
les réseaux d’établissements dotés d’un organe central définissent en leur sein, après accord de la Commission bancaire, une
entité consolidante au sens du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable (CRC). Cette entité consolidante
est l’entreprise mère qui doit respecter les ratios de gestion sur base consolidée depuis le 1er juillet 2002.
Pour mémoire, le premier calcul du ratio d’adéquation des fonds propres Groupe (CAD) a été établi à l’arrêté du 31 décembre 2002.
Après accord de la Commission bancaire, l’entité consolidante et le périmètre de la surveillance prudentielle Groupe sont
identiques à ceux retenus pour les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne.
Pour l’application de la surveillance prudentielle, les entreprises d’assurance du Groupe sont consolidées par la méthode de la
mise en équivalence.
Les exigences de fonds propres du Groupe s’élèvent ainsi à 15,7 milliards d’euros au 31 décembre 2005. Leur croissance n’est
plus que de 8 % sur douze mois, alors que la très forte augmentation entre 2003 et 2004 s’expliquait en grande partie par les
impacts de l’opération Refondation.
Le Groupe n’a pas réalisé de nouvelles émissions de titre super subordonnés au cours de l’année 2005.
Les fonds propres globaux correspondent à la somme des fonds propres de base (noyau dur y compris les titres à durée
indéterminée super subordonnés non cumulatifs), des fonds propres complémentaires et des déductions réglementaires
(participations dans des établissements de crédit non consolidés ou mis en équivalence).
Le ratio CAD consolidé du Groupe s’élève, au 31 décembre 2005, à 153 % contre 156 % à fin 2004, et reste largement supérieur
à la norme requise de 100 %.
La progression du ratio Tier One du Groupe se trouve quant à elle limitée par l’impact de la déduction du montant des
engagements de retraite et avantages similaires évalués conformément à la recommandation du Conseil national de la
comptabilité n° 2003-R.01 qui doit être déduit de l’ensemble des réserves s’il n’est pas comptabilisé sous forme de provisions.
7 TENDANCES RÉCENTES ET PERSPECTIVES 2006
En 2006, le Groupe Caisse d’Epargne renforcera ses pôles d’excellence que sont la Banque commerciale et la Banque
d’investissement, en poursuivant leur développement tout en consolidant leur niveau de rentabilité.
Le pôle Banque commerciale poursuit sa démarche de structuration de son activité avec notamment :
112
■
la mise en place d’un projet commun avec le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG) en faveur du Crédit Immobilier et
Hôtelier (CIH), l’un des leaders du crédit immobilier au Maroc. Le processus d’accord, signé fin janvier 2006, prévoit la
création d’une holding commune qui sera détenue à 65 % par le CDG et à 35 % par le GCE. L’objectif de ce projet est de faire
évoluer le CIH vers un modèle de banque de détail dédiée à la famille, avec un rôle important à jouer dans la dynamisation de
la bancarisation du royaume du Maroc ;
■
l’acquisition de 80,1 % des filiales française et luxembourgeoise de Millenniumbcp, groupe bancaire portugais. Cette
acquisition, définie dans l’accord signé mi-février 2006, permettra de renforcer les positions du Groupe dans l’Hexagone,
principalement sur le marché des particuliers, et de s’installer au Luxembourg ;
Par ailleurs, le Groupe a adhéré à l’Alliance de fidélisation multi-enseignes S’Miles afin de développer un programme de
récompense pour ses clients actifs et renforcer leur attachement à la marque Caisse d’Epargne. Le programme de fidélisation
sera lancé opérationnellement auprès des clients des Caisses d’Epargne au second semestre 2006.
Le pôle Banque d’investissement poursuit et consolide ses investissements à l’étranger, notamment sur la zone Asie :
■
finalisation de la prise de contrôle de Nexgen ;
■
prise de participation significative (de l’ordre de 40 à 49 %) dans la compagnie privée chinoise TX Investment Consulting,
spécialisée dans le conseil en investissement, les fusions-acquisitions, la distribution de fonds et l’analyse financière ;
■
développement de Tokyo et Hong Kong.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
l’annonce de l’acquisition par la Financière OCÉOR du groupe Orane en janvier 2006 : le nouvel ensemble sera renommé
Océorane. La Financière OCÉOR renforcera ainsi sa position d’acteur bancaire de référence du développement régional outremer et élargira par ailleurs son offre, en étant le premier acteur bancaire à proposer aux PME de l’outre-mer un produit
packagé incluant le financement et le montage fiscal.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
RÉSOLUTIONS
Cette opération positionnera le Groupe Caisse d’Epargne parmi les grands acteurs de la consolidation internationale du secteur
bancaire.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Enfin, le Groupe Caisse d’Epargne et les Banques Populaires ont engagé en mars 2006 des négociations exclusives, qui
devraient prendre fin au plus tard au 1er juin 2006, et visant à rapprocher certaines de leurs activités (Banque de financement
et d’investissement, services financiers spécialisés, gestion privée) sous l’égide de NATIXIS.
GESTION
DES RISQUES
Par ailleurs, la Banque d’investissement poursuit la structuration de ses métiers : intégration des activités au sein de CACEIS
(création de CACEIS Fastnet le 31 mars 2006).
113
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
BILAN CONSOLIDÉ
du Groupe Caisse d’Epargne aux 31 décembre 2005, 2004 et 2003
ACTIF
Notes
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2003
6
7
8
9
31
186 668
202 421
4 112
137 883
2 171
186 517
188 501
3 867
114 008
1 644
161 655
129 919
2 647
56 584
672
10
12
16
14
4 919
4 253
1 023
50 682
4 603
4 123
879
39 769
3 165
2 835
372
22 816
594 132
543 911
380 675
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2003
60 604
49 398
2 023
40 714
64 472
33 691
719
21 880
30 428
18 424
510
1 012
en millions d’euros
Opérations interbancaires et assimilées
Opérations avec la clientèle
Opérations de crédit-bail et assimilées
Obligations, actions, autres titres à revenu fixe et variable
Placement des entreprises d’assurance
Participations, parts dans les entreprises liées,
autres titres détenus à long terme
Immobilisations corporelles et incorporelles
Écarts d’acquisition
Comptes de régularisation et actifs divers
Total de l’actif
HORS-BILAN
Notes
en millions d’euros
Engagements donnés
Engagements de financement
Engagements de garantie
Engagements sur titres
Engagements de l’activité d’assurance
114
18, 19
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Opérations interbancaires et assimilées
Opérations avec la clientèle
Dettes représentées par un titre
Provisions techniques des entreprises d’assurance
Comptes de régularisation et passifs divers
Écarts d’acquisition
Provisions pour risques et charges
Dettes subordonnées
Fonds pour risques bancaires généraux (FRBG)
Intérêts minoritaires
Capitaux propres part du Groupe hors FRBG
Capital souscrit
Primes d’émissions
Réserves consolidées et autres
Résultat de l’exercice (+/–)
Total du passif
6
7
13
32
14
16
15
17, 3
17, 2
101 692
218 416
151 463
1 484
89 293
0
3 158
8 445
2 572
765
16 844
5 154
915
8 704
2 071
594 132
91 364
214 103
142 579
1 106
64 948
35
3 375
7 714
2 488
665
15 534
5 018
878
7 853
1 785
543 911
76 878
181 202
75 061
482
25 202
52
3 036
4 153
2 400
1 921
10 288
2 601
199
6 372
1 116
380 675
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2003
3 457
14 070
2 150
748
6 197
14 434
3 727
501
5 837
8 950
1 404
77
17, 1
HORS-BILAN
Notes
en millions d’euros
Engagements reçus
Engagements de financement
Engagements de garantie
Engagements sur titres
Engagements de l’activité d’assurance
18, 19
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
31/12/2003
GESTION
DES RISQUES
31/12/2004
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
31/12/2005
RÉSOLUTIONS
Notes
en millions d’euros
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
PASSIF
115
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
COMPTE DE RÉSULTAT CONSOLIDÉ
du Groupe Caisse d’Epargne aux 31 décembre 2005, 2004 et 2003
Notes
2005
2004
2003
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilées
Revenus des titres à revenu variable
Commissions nettes
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de négociation
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles
de placement et assimilés
Autres produits d’exploitation bancaire nets
Marge brute des activités d’assurance
Produit net bancaire
20
20
21
22
20 948
– 16 498
295
3 845
17 637
– 13 805
183
2 995
16 648
– 12 726
150
2 136
23
1 422
1 332
487
24
25
33
– 167
181
275
10 301
417
36
177
8 972
400
83
69
7 247
Charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions
sur immobilisations incorporelles et corporelles
Résultat brut d’exploitation
26
– 7 115
– 6 113
– 4 749
– 428
2 758
– 397
2 462
– 314
2 184
Coût du risque
Résultat d’exploitation
27
– 192
2 566
– 246
2 216
– 306
1 878
261
37
2 864
216
– 20
2 412
155
75
2 108
– 178
– 390
– 62
– 83
– 80
2 071
75
– 538
– 30
– 74
– 60
1 785
– 54
– 503
– 15
– 294
– 126
1 116
en millions d’euros
Quote-part dans le résultat net des entreprises
mises en équivalence
Gains ou pertes sur actifs immobilisés
Résultat courant avant impôt
Résultat exceptionnel
Impôt sur les bénéfices
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Dotations/Reprises de FRBG
Intérêts minoritaires
Résultat net – Part du Groupe
116
28
29
30
1.1 Cadre juridique
Les Caisses d’Epargne et de Prévoyance constituent entre elles un réseau financier dont l’organe central est la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance. Le Groupe Caisse d’Epargne comprend un ensemble diversifié de filiales
contribuant au fonctionnement des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et au développement de leurs activités ainsi que de
celle de Banque Universelle. Une Fédération Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance a été constituée selon les
modalités prévues par la loi du 1er juillet 1901 relative au contrat d’association. Les missions de la Fédération sont précisées à
l’article L. 512-99 du Code monétaire et financier.
Caisses d’Epargne et de Prévoyance
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
1 CADRE JURIDIQUE ET FINANCIER
GESTION
DES RISQUES
ANNEXE AUX COMPTES ANNUELS CONSOLIDÉS
EXERCICE 2005
Au niveau local, les sociétés locales d’épargne à statut coopératif dont le capital variable est détenu par les coopérateurs ont
pour objet, dans le cadre des orientations générales de la Caisse d’Epargne et de Prévoyance à laquelle elles sont affiliées,
d’animer le sociétariat. Elles ne peuvent pas effectuer des opérations de banque.
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance (CNCE)
Organe central au sens de la loi bancaire et établissement de crédit agréé comme banque, la CNCE est constituée sous forme
de SA à directoire et conseil de surveillance dont le capital est partagé entre les Caisses d’Epargne et de Prévoyance et la
Caisse des dépôts et consignations.
La CNCE est notamment chargée d’assurer la représentation des affiliés auprès des autorités de tutelle, de définir la gamme
des produits et des services commercialisés, d’organiser la garantie des déposants, d’agréer les dirigeants. Elle veille à la
cohésion du réseau et s’assure du bon fonctionnement des établissements du Groupe.
En qualité de holding, la CNCE exerce les activités de tête de groupe. Elle détient et gère les participations dans les filiales. Elle
détermine aussi la stratégie et la politique de développement du Groupe.
Parallèlement, dans le domaine des activités financières, la CNCE a notamment pour missions d’assurer la centralisation des
excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et de réaliser toutes opérations financières utiles au
développement et au refinancement du Groupe, charge à elle de sélectionner l’opérateur de ces missions le plus efficace dans
l’intérêt du Groupe. Elle offre par ailleurs des services à caractère bancaire aux entités du Groupe.
RÉSOLUTIONS
Sociétés locales d’épargne
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les Caisses d’Epargne et de Prévoyance sont agréées en qualité de banques coopératives de droit commun dont le capital est
détenu par des sociétés locales d’épargne. Les Caisses d’Epargne et de Prévoyance sont des sociétés anonymes, établissements
de crédit de plein exercice. Elles disposent d’un capital composé de parts sociales.
Filiales nationales
Les filiales nationales relèvent de deux grands pôles :
■ la Banque commerciale qui regroupe les réseaux bancaires (Banque Palatine, Financière OCÉOR, La Compagnie 1818),
les activités Assurance et les activités Immobilier et services spécialisés (dont le Crédit Foncier) ;
■ la Banque d’investissement organisée autour des marchés de capitaux, financements et garantie financière (IXIS Corporate
& Investment Bank, CIFG-IXIS Financial Guaranty) et de la gestion d’actifs, conservation et services aux investisseurs (IXIS
Asset Management Group, CACEIS).
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Filiales
117
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Filiales dans le domaine informatique
Le traitement des opérations de la clientèle est pris en charge par des outils de production bancaire structurés autour de trois
communautés informatiques se répartissant les maîtrises d’œuvre et d’ouvrage des systèmes d’information et d’une centrale
nationale (CNETI).
Filiales directes des Caisses d’Epargne
Les Caisses d’Epargne et de Prévoyance peuvent détenir un certain nombre de filiales directes (SDR, sociétés financières,
etc.).
1.2 Système de garantie
En application de la loi du 25 juin 1999, la CNCE, en tant qu’organe central, a organisé le système de solidarité et de garantie au
sein du Groupe Caisse d’Epargne pour garantir la liquidité et la solvabilité de chacune de ses composantes. Le champ de
couverture de ce système de garantie recouvre non seulement les entités du réseau des Caisses d’Epargne au sens de la loi de
1999, mais plus globalement, et au sens de l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier, l’ensemble des affiliés du Groupe.
La participation des Caisses d’Epargne au système de garantie prend la forme d’un fonds de garantie et de solidarité du réseau
(FGSR) logé dans les livres de la CNCE et doté d’une capacité d’intervention immédiate de l’ordre de 250 millions d’euros. Cette
somme est gérée au moyen d’un fonds commun de placement dédié. En cas d’insuffisance de ce montant, le directoire de la
CNCE peut mettre en œuvre, dans un processus de décision court garantissant la rapidité d’intervention, les moyens
supplémentaires appropriés.
Ce fonds est destiné à assurer la solidarité entre Caisses d’Epargne et peut être mobilisé en faveur de la CNCE, notamment
dans le cas où celle-ci serait amenée à intervenir au profit de ses affiliés au-delà de sa propre capacité financière. Dans ce cas
l’intervention des Caisses d’Epargne, organisée au travers du FGSR, serait accompagnée de celle de la Caisse des dépôts et
consignations au titre de son rôle d’actionnaire intervenant en qualité d’investisseur avisé en économie de marché.
L’objectif de prévention des défaillances du système de garantie Groupe est complémentaire de l’objectif essentiellement
curatif des systèmes de garantie de la place auxquels le Groupe Caisse d’Epargne contribue.
2 PRINCIPES D’ÉLABORATION DES COMPTES CONSOLIDÉS
DU GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2.1 Principes généraux
Les comptes consolidés sont établis selon les principes fixés par les règlements nos 99-07 et 2000-04 modifiés du Comité de
la réglementation comptable.
2.2 Méthodes et périmètre de consolidation
Les états financiers consolidés incluent les comptes des Caisses d’Epargne, de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et
de toutes les filiales et participations contrôlées ou sous influence notable. La note 5 détaille le périmètre de consolidation du
Groupe.
Intégration globale
Les comptes des entreprises sous contrôle exclusif, y compris les entreprises à structure de comptes différente dont l’activité
principale constitue un prolongement des activités bancaires et financières ou relève d’activités connexes, sont consolidés
par la méthode de l’intégration globale. Le contrôle exclusif est le pouvoir de diriger les politiques financière et opérationnelle
d’une entreprise et résulte soit de la détention directe ou indirecte de la majorité des droits de vote, soit de la désignation de la
majorité des membres des organes de direction ou du droit d’exercer une influence dominante en vertu d’un contrat de gestion
ou de clauses statutaires.
118
Les comptes des entreprises sur lesquelles le Groupe exerce une influence notable sont consolidés par la méthode de la mise
en équivalence. L’influence notable est le pouvoir de participer aux politiques financière et opérationnelle d’une entreprise
sans en détenir le contrôle.
Cas particulier des entités ad hoc
Lorsque le Groupe ou une société du Groupe possède en substance, notamment en vertu de contrats ou de clauses statutaires,
le contrôle d’une entité, celle-ci est consolidée, même en l’absence de lien en capital.
Les critères de détermination du contrôle pour les entités ad hoc, définies comme étant les structures créées spécifiquement
pour gérer une ou plusieurs opérations pour le compte d’une entreprise, sont fondés sur les pouvoirs de gestion sur les
activités courantes ou sur les actifs qui composent l’entité ad hoc, sur la capacité de bénéficier de tout ou de la majorité des
résultats et sur l’exposition à la majorité des risques relatifs à l’entité.
Exclusions
Une entreprise contrôlée ou sous influence notable est exclue du périmètre de consolidation lorsque, dès son acquisition, les
titres de cette entreprise sont détenus uniquement en vue de leur cession ultérieure ou lorsque des restrictions sévères et
durables remettent en cause substantiellement le contrôle ou l’influence exercée sur cette entreprise ou les possibilités de
transferts de fonds entre cette entreprise et les autres entreprises incluses dans le périmètre de consolidation.
Une filiale ou une participation peut être laissée en dehors de la consolidation lorsque les informations nécessaires à
l’établissement des comptes consolidés ne peuvent être obtenues sans frais excessifs ou dans des délais compatibles avec la
publication des comptes consolidés.
Une entreprise peut également être exclue de la consolidation lorsqu’elle présente, seule ou avec d’autres entreprises en
situation d’être consolidées, un caractère non significatif par rapport aux comptes consolidés de l’ensemble des entreprises
incluses dans le périmètre de consolidation.
La valeur de la participation dans ces entreprises est reclassée à la rubrique « Titres de participation non consolidés ».
2.3 Évolution du périmètre de consolidation
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Mise en équivalence
GESTION
DES RISQUES
Les comptes des entreprises que le Groupe contrôle conjointement sont consolidés par la méthode de l’intégration
proportionnelle. Le contrôle conjoint est le partage du contrôle d’une entreprise exploitée en commun par un nombre limité
d’associés ou d’actionnaires de sorte que les politiques financière et opérationnelle résultent de leur accord.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Intégration proportionnelle
Évolution au sein de l’entité consolidante
La Caisse d’Epargne et de Prévoyance Provence-Alpes-Corse a absorbé la Caisse d’Epargne et de Prévoyance de Guadeloupe.
La Caisse d’Epargne et de Prévoyance Champagne-Ardenne a fusionné avec la SDR Champex, la Caisse d’Epargne et de
Prévoyance Languedoc-Roussillon a fusionné avec la SDR Sodler et la Caisse d’Epargne et de Prévoyance Midi-Pyrénées a
absorbé sa filiale Banque Tofinso.
RÉSOLUTIONS
Les principaux mouvements intervenus sur le périmètre de consolidation au cours de l’exercice 2005 sont sans incidence
significative sur les capitaux propres du Groupe et le résultat consolidé.
Première consolidation de Surassur
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Surassur, filiale de réassurance de droit luxembourgeois contrôlée par le Groupe, entre dans le périmètre de consolidation à
compter du 1er janvier 2005.
119
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Restructuration du pôle Banque Privée du Groupe
Au cours de l’exercice, le Groupe a procédé à la restructuration de son pôle Banque Privée autour de Véga Finance, devenue
La Compagnie 1818. Les opérations d’apport les plus notables concernent les apports partiels d’actifs réalisés par le Crédit
Foncier de France, Crédit Foncier Banque et la Banque Palatine au bénéfice de La Compagnie 1818.
Constitution de CACEIS
Issue du rapprochement de IXIS Investor Services et de Crédit Agricole Investor Services, CACEIS est une filiale commune au
Groupe Caisse d’Epargne et au Crédit Agricole SA, détenue à parts égales (50 %). Cette entité est dédiée aux métiers titres sur
le marché des institutionnels et des grandes entreprises.
Les comptes de IXIS Investor Services sont consolidés selon la méthode de l’intégration globale jusqu’au 1er juillet 2005.
À compter de cette date, les comptes de CACEIS sont consolidés dans le périmètre du Groupe Caisse d’Epargne selon la méthode
de l’intégration proportionnelle.
La constitution de CACEIS a eu pour conséquence la constatation d’un goodwill de 150 millions d’euros.
2.4 Retraitements et éliminations
Les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne sont établis selon les règles définies par le règlement n° 99-07 du Comité
de la réglementation comptable.
Ce texte prévoit que :
■ les comptes des entreprises incluses dans le champ de la consolidation soient rendus homogènes. Les méthodes de
comptabilisation sont décrites en note 3 de la présente annexe ;
■ certaines méthodes d’évaluation s’appliquent à l’élaboration des comptes consolidés par dérogation aux méthodes
applicables aux comptes individuels. Elles concernent notamment :
■ les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat ;
■ les biens loués en crédit-bail ou assimilés ;
■ les écritures passées en application de la législation fiscale ;
■ les impôts différés.
Opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat
Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont enregistrées dans les comptes sociaux selon leur aspect
juridique. S’agissant, dans la réalité financière, d’opérations de crédit, la réglementation impose leur retraitement dans les
comptes consolidés de manière à en privilégier l’aspect économique.
Les opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat sont donc portées au bilan consolidé pour leur encours
déterminé d’après la comptabilité dite financière.
La réserve latente, constituée par la différence entre l’amortissement comptable et l’amortissement financier du capital
investi, est inscrite parmi les réserves consolidées pour son montant net d’imposition différée.
Biens loués en crédit-bail ou assimilés
Les immobilisations acquises par un contrat de crédit-bail ou assimilé sont retraitées lors de la consolidation afin de les faire
apparaître au bilan comme si elles avaient été acquises à crédit.
Écritures passées en application de la législation fiscale
La consolidation impose l’élimination des écritures passées pour la seule application de la législation fiscale.
Sont notamment concernées les subventions d’investissement et les provisions réglementées lorsqu’elles ne sont pas
assimilées aux fonds pour risques bancaires généraux pour la présentation des états financiers.
120
La méthode du calcul global qui consiste à appréhender tous les décalages temporaires quelle que soit la date à laquelle
l’impôt deviendra exigible ou récupérable est retenue pour le calcul des impôts différés.
Le taux d’impôt et les règles fiscales retenus pour le calcul des impôts différés sont ceux résultant des textes fiscaux en
vigueur et qui seront applicables lorsque l’impôt deviendra récupérable ou exigible.
Les impositions différées sont compensées entre elles au niveau de chaque entreprise consolidée. Ces compensations ne
peuvent, toutefois, être effectuées que sur des impositions différées calculées au même taux et se résorbant sur des
échéances suffisamment proches. Le respect des conditions de constatation des actifs d’impôts différés est examiné à la
clôture, notamment sur la base des échéances prévisibles.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Toutes les différences temporaires résultant de différences entre la valeur comptable et la valeur fiscale d’un actif ou d’un
passif ont été identifiées, de même que les impôts afférents aux écritures de consolidation.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Impôts différés
L’effet sur le bilan et le compte de résultat consolidé des opérations internes au Groupe a été éliminé. Les plus ou moins-values
de cessions d’actifs entre les entreprises intégrées sont elles aussi éliminées. Le cas échéant, les moins-values qui traduisent
une dépréciation effective sont maintenues.
2.6 Écarts d’acquisition
GESTION
DES RISQUES
2.5 Élimination des opérations internes au Groupe
2.7 Conversion des états financiers en devises
Les bilans et hors-bilans des sociétés étrangères sont convertis au cours de fin de période (à l’exception des capitaux propres
maintenus au cours historique) et les comptes de résultat au cours moyen de la période. Les écarts de conversion qui en
résultent sont inscrits dans les réserves consolidées au poste « Réserve de conversion ».
2.8 Modalités de consolidation des compagnies d’assurance
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Le poste « Écarts d’acquisition » représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à la date
d’acquisition des titres consolidés entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.
Les écarts d’acquisition positifs ou négatifs sont rapportés au résultat selon une durée qui reflète les hypothèses retenues et
les objectifs fixés lors de l’acquisition.
Les comptes annuels des entreprises d’assurance du Groupe Caisse d’Epargne sont établis conformément aux dispositions du
Code des assurances et, le cas échéant, au règlement n° 2000-05 du Comité de la réglementation comptable relatif aux règles
de consolidation des entreprises régies par le Code des assurances.
En application du règlement n° 99-07 du Comité de la réglementation comptable, les postes constitutifs des états financiers
des entreprises d’assurance intégrées sont présentés dans les comptes du Groupe Caisse d’Epargne dans les postes du bilan
et de compte de résultat de même nature, à l’exception de certains postes spécifiques :
■ au bilan, sont distingués les postes « Placements des entreprises d’assurance » et « Provisions techniques des entreprises
d’assurance » ;
■ au compte de résultat, le poste « Marge brute des activités d’assurance » est constitué des primes et cotisations acquises,
des charges de prestations qui comprennent les variations des provisions techniques et des produits nets des placements.
Par ailleurs, le montant des engagements donnés et reçus par les entreprises d’assurance intégrées est inscrit au hors-bilan
du Groupe sur des postes spécifiques.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les participations détenues par le Groupe dans Ecureuil Vie et le groupe CNP font l’objet d’une mise en équivalence.
RÉSOLUTIONS
Le Groupe Caisse d’Epargne intègre huit entreprises d’assurance : Cegi, Ecureuil Assurances IARD, Foncier Assurance, Muracef,
Saccef, Socamab Assurances, Surassur et le groupe CIFG.
121
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
3 INFORMATIONS SUR LES RÈGLES ET PRINCIPES COMPTABLES
Les comptes annuels consolidés au 31 décembre 2005 du Groupe Caisse d’Epargne sont établis et présentés conformément
aux règles définies par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, dans le respect des règlements du Comité de la
réglementation comptable (CRC) et du Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF), notamment les règlements
du CRC n° 99-07 relatif aux règles de consolidation et n° 2000-04 relatif aux documents de synthèse consolidés des
entreprises relevant du Comité de la réglementation bancaire et financière.
Tous les postes du bilan sont présentés, le cas échéant, nets d’amortissements, de provisions et de corrections de valeur.
3.1 Immobilisations
Elles figurent au bilan pour leur valeur historique.
Les amortissements pour dépréciation sont calculés selon le mode linéaire ou dégressif en fonction des durées probables
d’utilisation suivantes :
■ constructions :
20 à 50 ans
■ aménagements :
5 à 20 ans
■ mobiliers et matériels spécialisés : 4 à 10 ans
■ matériels informatiques :
3 à 5 ans
■ logiciels :
maximum 5 ans
Les principaux composants des constructions sont amortis en considération de leurs durées d’utilisation respectives. Le cas
échéant, les immobilisations peuvent faire l’objet d’une provision.
3.2 Titres de participation non consolidés, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus
à long terme
Les titres de participation et parts dans les entreprises liées sont enregistrés au coût historique. À la clôture de l’exercice, ils
font individuellement l’objet d’une provision pour dépréciation lorsque leur valeur d’usage est inférieure au coût historique. La
valeur d’usage est appréciée notamment au regard de l’utilité de ceux-ci pour l’établissement (caractère stratégique, volonté
de soutien ou de conservation) et de critères objectifs (cours de bourse, actif net comptable, actif net réévalué, éléments
prévisionnels).
Les autres titres détenus à long terme sont des titres acquis afin de favoriser le développement de relations professionnelles
durables en créant un lien privilégié avec l’entreprise émettrice mais sans influence dans la gestion de l’entreprise dont les
titres sont détenus en raison du faible pourcentage des droits de vote qu’ils représentent. Ils figurent au bilan au plus bas de
leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière, pour les titres cotés ou non, correspond à ce que l’entreprise
accepterait de décaisser pour obtenir ces titres si elle avait à les acquérir compte tenu de son objectif de détention. Les moinsvalues latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
3.3 Portefeuille-titres
Les opérations sur titres de transaction, de placement et d’investissement sont comptabilisées conformément au règlement
n° 90-01 modifié du CRBF.
Les titres de transaction sont des titres acquis ou vendus dès l’origine avec l’intention de les revendre ou de les racheter à
brève échéance, c’est-à-dire dans un délai de six mois maximum. Ne peuvent être considérés comme des titres de transaction
que ceux qui sont négociables sur un marché liquide, avec des prix de marché constamment accessibles aux tiers. Il peut s’agir
de titres à revenu fixe ou de titres à revenu variable.
Les titres de transaction sont enregistrés coupon couru et frais inclus. À la clôture, ils sont évalués au prix de marché du jour le
plus récent, le solde global des différences résultant des variations de cours est porté au compte de résultat.
À l’issue d’une durée de détention de six mois, les titres de transaction sont reclassés en titres de placement ou
d’investissement, selon la qualification qui pourra leur être donnée en fonction des conditions requises d’inscription pour
chacun des portefeuilles destinataires. Ces titres de transaction sont transférés à leur valeur de marché au jour du transfert.
Les titres de placement sont des titres acquis avec l’intention de les détenir pendant une durée supérieure à six mois, sans
que l’établissement ne soit engagé, s’il s’agit de titres à revenu fixe, à les détenir jusqu’à l’échéance.
À leur date d’achat, les titres de placement sont inscrits au bilan à leur prix d’acquisition hors frais. S’il s’agit de titre monétaire,
le coupon couru à l’achat est inclus dans le prix d’acquisition.
122
Les titres d’investissement sont des titres à revenu fixe, dont le prix de remboursement est fixe, acquis avec une intention de
détention durable, en principe jusqu’à l’échéance. Les titres répondant à ces caractéristiques peuvent être classés en titres
d’investissement dès lors que, conformément aux dispositions du CRBF, ils font l’objet d’une couverture spécifique en durée ou en taux.
Sont également portés en portefeuille d’investissement les titres répondant aux caractéristiques requises mais inscrits à
l’origine en portefeuille de placement dans la mesure où, lors de l’acquisition, les conditions de couverture spécifique en durée
ou en taux n’étaient pas encore remplies.
Les titres d’investissement sont enregistrés à leur date d’acquisition, selon les mêmes règles que les titres de placement.
Lorsqu’ils proviennent du portefeuille de placement, ils sont inscrits à leur prix d’acquisition et les provisions antérieurement
constituées sont reprises sur la durée de vie résiduelle des titres concernés. L’écart entre le prix d’acquisition et la valeur de
remboursement des titres, ainsi que les intérêts courus attachés à ces derniers sont enregistrés selon les mêmes règles que
celles applicables aux titres de placement à revenu fixe.
Ils peuvent faire l’objet d’une provision pour dépréciation s’il existe une forte probabilité que l’établissement ne conserve pas
les titres jusqu’à l’échéance en raison de circonstances nouvelles. En cas de risque de défaillance de l’émetteur, il est
constitué une provision pour créances douteuses portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
Les provisions pour dépréciation des titres de placement et d’investissement sont complétées d’une provision pour risques
sur certaines contreparties (note 15).
Les titres de l’activité de portefeuille sont comptabilisés conformément au règlement n° 90-01 du CRBF modifié par le
règlement n° 2000-02 du CRC.
L’activité sur les titres de portefeuille consiste à investir une partie des actifs dans un portefeuille de façon régulière avec pour
seul objectif d’en retirer un gain en capital à moyen terme, sans intention d’investir durablement dans le développement du
fonds de commerce de l’entreprise émettrice, ni de participer activement à sa gestion opérationnelle.
Il ne peut s’agir en principe que de titres à revenu variable.
Cette activité doit être exercée de manière significative et permanente dans un cadre structuré, procurant une rentabilité
récurrente provenant principalement des plus-values de cession réalisées.
À la clôture de l’exercice, ils figurent au bilan au plus bas de leur coût historique ou de leur valeur d’utilité. Cette dernière est
déterminée en tenant compte des perspectives générales d’évolution de l’émetteur et de la durée résiduelle de détention.
Pour les titres cotés, la valeur d’utilité est déterminée en fonction du prix de marché moyen des deux dernières années ou de
la valeur de marché à la date de la clôture si celle-ci est supérieure. Pour les titres non cotés, il peut être tenu compte du prix
auquel ont été réalisées de récentes transactions.
Les moins-values latentes font obligatoirement l’objet de provisions. Les plus-values latentes ne sont pas comptabilisées.
Les opérations de pension livrée sont comptabilisées conformément au règlement n° 89-07 du CRBF complété par
l’instruction n° 94-06 de la Commission bancaire.
Les éléments d’actif mis en pension sont maintenus au bilan du cédant qui enregistre au passif le montant encaissé,
représentatif de sa dette à l’égard du cessionnaire.
Le cessionnaire enregistre à l’actif le montant versé, représentatif de sa créance à l’égard du cédant.
Lors des arrêtés comptables, les actifs mis en pension, ainsi que la dette à l’égard du cessionnaire ou la créance sur le cédant,
sont évalués selon les règles propres à chacune de ces opérations.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
GESTION
DES RISQUES
Les plus et moins-values de cession réalisées sur les titres de placement, ainsi que les dotations et reprises de provisions
pour dépréciation sont enregistrées dans la rubrique « Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et
assimilés ».
Toutefois, en cas de risque de crédit avéré sur titres à revenu fixe, il est constitué une provision pour créances douteuses
portée au compte de résultat au poste « Coût du risque ».
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les titres de placement sont évalués au plus bas de leur prix d’acquisition ou de leur valeur probable de négociation. Les plusvalues latentes ne sont pas comptabilisées, les moins-values latentes font l’objet d’une provision pour dépréciation. Cette
dernière prend en compte les gains provenant des éventuels instruments de couverture mis en place.
RÉSOLUTIONS
Les intérêts courus attachés aux titres à revenu fixe sont inscrits au compte de créances rattachées en contrepartie du
compte de résultat au poste « Intérêts et produits assimilés ».
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La différence éventuelle entre le prix d’acquisition et la valeur de remboursement des titres à revenu fixe est rapportée au compte
de résultat sur la durée résiduelle du titre. Au bilan, la valeur comptable du titre rejoint au fur et à mesure la valeur de remboursement.
Ce rattachement est effectué selon un mode linéaire pour les valeurs mobilières et actuariel pour les titres monétaires.
123
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
3.4 Crédits à la clientèle
Les crédits à la clientèle émis sont inscrits au bilan à leur valeur nominale, nette des provisions constituées sur risque
de crédit.
Les garanties reçues sont enregistrées en comptabilité et sont présentées en note 18. Elles font l’objet de réévaluations
périodiques. La valeur comptable de l’ensemble des garanties prises sur un même crédit est limitée à l’encours de ce crédit.
Les créances douteuses sont constituées de l’ensemble des encours échus et non échus, garantis ou non, dus par les
débiteurs dont un engagement au moins présente un risque de crédit avéré. Un risque est avéré dès lors qu’il est probable que
l’établissement ne percevra pas tout ou partie des sommes dues au titre des engagements souscrits par la contrepartie,
nonobstant l’existence de garantie ou de caution. Le reclassement en encours douteux s’opère en particulier
systématiquement lorsqu’il existe un ou plusieurs impayés depuis trois mois au moins (neuf mois pour les créances sur les
collectivités locales).
Au sein de l’encours douteux, les créances douteuses compromises sont les créances pour lesquelles aucun reclassement en
encours sain n’est prévisible. Sont en particulier identifiées comme telles les créances déchues de leur terme et les créances
qui sont douteuses depuis plus d’un an, à l’exception de celles pour lesquelles les clauses contractuelles sont respectées ou
assorties de garanties permettant leur recouvrement.
Les créances irrécouvrables sont inscrites en pertes et les provisions correspondantes font l’objet d’une reprise.
Les créances douteuses sont réinscrites en encours sain quand les règlements reprennent de façon régulière pour les
montants correspondant aux échéances contractuelles d’origine, et lorsque la contrepartie ne présente plus de risque de
défaillance.
Les créances qui sont restructurées à des conditions hors marché sont identifiées dans une sous-catégorie spécifique jusqu’à
leur échéance finale. Elles font l’objet du calcul d’une décote représentative de la valeur actuelle de l’écart d’intérêt futur. Cette
décote est inscrite au résultat en coût du risque et au bilan en diminution de l’encours correspondant. Elle est rapportée au
compte de résultat, dans la marge d’intérêt, selon un mode actuariel sur la durée du prêt.
Les provisions pour pertes probables avérées couvrent l’ensemble des pertes prévisionnelles, calculées en valeur actualisée
par différence entre les capitaux restant dus et les flux prévisionnels. Le risque est apprécié créance par créance en tenant
compte de la valeur actuelle des garanties reçues. Pour les créances de faible montant aux caractéristiques similaires, une
estimation statistique est retenue lorsqu’elle est plus appropriée. L’effet de désactualisation de ces provisions, lié au passage
du temps, est comptabilisé dans le coût du risque.
Les provisions pour risques avérés sont complétées par des provisions pour risques non avérés sur certaines contreparties
(note 15).
Les intérêts sur créances douteuses sont comptabilisés en produits d’exploitation bancaire, à l’exception des créances
douteuses compromises pour lesquelles les intérêts ne sont pas comptabilisés en application du règlement n° 2002-03 du CRC.
Pour la présentation des comptes en annexe (note 7), la segmentation des encours retenue est celle adoptée au sein du
Groupe Caisse d’Epargne pour les besoins de sa gestion interne notamment dans les domaines commercial, financier et des
risques.
3.5 Fonds pour risques bancaires généraux
Ces fonds sont destinés à couvrir les risques inhérents aux activités des établissements de crédit du Groupe, conformément
aux conditions requises par l’article 3 du règlement n° 90-02 du CRBF et par l’instruction n° 86-05 modifiée de la Commission
bancaire.
3.6 Emprunts obligataires
Les emprunts émis par les entités du Groupe Caisse d’Epargne figurent au passif du bilan consolidé pour leur valeur de
remboursement. Les primes de remboursement des obligations sont amorties linéairement sur la durée de l’emprunt.
124
Les engagements sociaux sont en général couverts par des cotisations passées en charge et versées à des fonds de retraite
ou d’assurance. Les engagements non couverts par ces fonds, en particulier ceux relatifs à la caisse de retraite du Groupe
(note 15) sont entièrement provisionnés au passif du bilan.
Les avantages au personnel postérieurs à l’emploi (indemnités de départ en retraite, retraites, avantages aux retraités) et à
long terme (primes pour médailles du travail) sont calculés et comptabilisés, depuis le 1er janvier 2005, en appliquant les
règles de la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité.
Selon ces règles, les engagements sont évalués selon une méthode actuarielle tenant compte de l’âge, de l’ancienneté et de la
probabilité de présence à la date d’attribution de l’avantage. Le calcul tient compte de la valeur des actifs constitués en
couverture des engagements. Il opère une répartition de la charge dans le temps en fonction de la période d’activité des
membres du personnel (méthode des unités de crédits projetés). Les écarts actuariels des avantages postérieurs à l’emploi
sont amortis selon la règle dite du corridor, c’est-à-dire pour la partie qui excède une variation de plus ou moins 10 % des
engagements ou des actifs.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
3.7 Avantages sociaux
Le Groupe Caisse d’Epargne intervient sur différents marchés organisés ou de gré à gré, d’instruments financiers à terme,
fermes et conditionnels, de taux d’intérêt, de change, d’actions.
Les opérations de couverture et de marché sur des instruments financiers à terme de taux, de change ou d’actions sont
enregistrées conformément aux dispositions des règlements nos 88-02 et 90-15 du CRBF. Les engagements relatifs à ces
opérations sont inscrits dans les comptes de hors-bilan pour la valeur nominale des contrats. Au 31 décembre, le montant de
ces engagements représente le volume des opérations non dénouées en date d’arrêté.
GESTION
DES RISQUES
3.8 Instruments financiers à terme
Les produits et charges relatifs à certains contrats constituant des positions ouvertes isolées sont enregistrés dans les
résultats au dénouement des contrats ou prorata temporis selon la nature de l’instrument. Les pertes latentes éventuelles,
constatées par rapport à la valeur de marché, font l’objet d’une provision pour risques et charges. La détermination de cette
valeur est fonction de la nature des marchés concernés (organisés et assimilés ou de gré à gré). Sur les marchés organisés,
les instruments bénéficient d’une cotation permanente et d’une liquidité suffisante pour justifier leur valorisation au prix de
marché.
Les marchés de gré à gré peuvent être assimilés à des marchés organisés lorsque les établissements qui jouent le rôle de
mainteneurs de marchés garantissent des cotations permanentes dans des fourchettes réalistes ou lorsque des cotations de
l’instrument financier sous-jacent s’effectuent elles-mêmes sur un marché organisé. Dans le cas des contrats d’échange de
taux d’intérêt ou de devises, la valeur de marché est déterminée en fonction du prix calculé en actualisant au taux d’intérêt du
marché les flux futurs et en tenant compte des risques de contrepartie et de la valeur actualisée des frais de gestion futurs.
Les variations de valeurs des options non cotées sont déterminées selon un calcul mathématique.
RÉSOLUTIONS
Les opérations entrant dans le cadre d’une gestion spécialisée d’un portefeuille de transaction sont évaluées sur la base de
leur valeur de marché en date d’arrêté en tenant compte, le cas échéant, des risques de contrepartie et des frais de gestion
futurs. Les gains et pertes correspondants sont directement portés au compte de résultat, qu’ils soient réalisés ou latents. Les
soultes constatées à la conclusion des contrats sont immédiatement enregistrées en résultat.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les produits et charges relatifs aux instruments financiers à terme ayant pour objet la couverture et la gestion du risque de
taux global du Groupe sont inscrits prorata temporis au compte de résultat. Les gains et les pertes latents ne sont pas
enregistrés. Les gains ou les pertes réalisés sur opérations de couverture affectée sont constatés au compte de résultat
symétriquement à la comptabilisation des produits et charges de l’élément couvert. Ils sont comptabilisés sous la même
rubrique que les produits et charges de cet élément.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les principes comptables appliqués diffèrent selon les instruments et les intentions des opérateurs à l’origine.
125
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
3.9 Opérations en devises
Les engagements relatifs aux opérations de change au comptant, aux opérations de change à terme, ainsi que les
engagements résultant de prêts ou d’emprunts en devises sont inscrits au hors-bilan dès la date d’engagement de l’opération.
Ces opérations sont enregistrées au bilan dès la livraison des devises.
Les éléments d’actif, de passif ou de hors-bilan en devises, y compris les produits et charges courus, sont évalués au cours de
marché en date d’arrêté. Le cours de marché applicable aux engagements de change à terme est le cours à terme restant à
courir dans la devise concernée.
Les écarts résultant notamment de la conversion de titres d’investissement, de titres de participation et de filiales, ainsi que
les écarts provenant de l’intégration de succursales à l’étranger sont inscrits dans des comptes de régularisation.
Les différences observées entre l’évaluation des comptes de position de change et celles des comptes de contre-valeur de
position de change, les variations de valeur des instruments financiers à terme et des primes afférentes aux contrats d’option
de change sont portées en compte de résultat à chaque arrêté comptable.
3.10 Provisions pour risques et charges
Ce poste recouvre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges non directement liés à des opérations
bancaires au sens de l’article L. 311-1 du Code monétaire et financier et des opérations connexes définies à l’article L. 311-2 de
ce même code, nettement précisés quant à leur objet, et dont le montant ou l’échéance ne peuvent être fixés de façon précise.
Il recouvre en outre les provisions destinées à couvrir des risques et des charges liés à des opérations bancaires et des
opérations connexes au sens des l’article L. 311-1 et L. 311-2 précités, que des évènements survenus ou en cours rendent
probables, nettement précisés quant à leur objet mais dont la réalisation est incertaine.
Il comprend notamment une provision pour passif social potentiel du Groupe et une provision pour risques de contrepartie.
3.11 Principes comptables et règles d’évaluation propres à l’activité d’assurance
Les principes comptables et règles d’évaluation propres aux activités d’assurance sont maintenus dans les comptes
consolidés du Groupe Caisse d’Epargne.
Placements
Les placements sont évalués au coût d’acquisition, hors frais d’acquisition, à l’exception des placements affectés à des
contrats libellés en unités de comptes, qui sont réestimés en fin de période en fonction des plus ou moins-values latentes
afférentes. Les engagements techniques relatifs à ces contrats sont réévalués corrélativement.
La provision pour risque d’exigibilité des engagements techniques, prévue par le Code des assurances, est éliminée dans les
comptes consolidés conformément au règlement du CRC 2004-10 du 23 novembre 2004.
Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la dépréciation d’une valeur mobilière ou d’un bien immobilier présente
un caractère durable. Les modalités de calcul sont extraites de l’avis du comité d’urgence du CNC 2002 F du 18 décembre 2002.
La différence entre le prix d’acquisition hors coupon couru des obligations et autres titres à revenu fixe et leur prix de
remboursement est rapportée au compte de résultat sur la durée de vie résiduelle des titres. Ce rattachement est effectué
selon un mode actuariel pour les titres à taux fixe et selon un mode linéaire pour les titres à taux variable.
Une provision pour dépréciation est constituée en cas de risque de contrepartie.
Opérations d’assurance-vie
Les primes sur les contrats en vigueur durant l’exercice sont constatées dans les produits au compte de résultat. Elles sont
corrigées d’une estimation de la part acquise à l’exercice des primes à émettre (contrats groupe comportant la couverture du
risque décès). Par ailleurs, les primes émises ou restant à émettre sont régularisées pour faire face au risque de renonciation
à intervenir.
Les provisions mathématiques concernant les contrats comportant une clause de couverture du risque de décès représentent
la quote-part des primes émises et non acquises à la période inventoriée.
126
La provision pour sinistres à payer correspond essentiellement aux sinistres survenus, aux rachats et aux capitaux échus non
encore réglés à la date de clôture.
Les provisions mathématiques des contrats exprimés en unités de comptes sont évaluées sur la base des actifs servant de
supports à ces contrats (dénommés ACAV pour les contrats d’assurance à capital variable ou ACAVI pour les contrats
d’assurance à capital variable immobiliers). Les gains ou pertes résultant de la réévaluation de ces actifs sont portés au
compte de résultat en ajustement ACAV afin de neutraliser l’incidence de la variation des provisions techniques.
Opérations d’assurance non-vie
Les primes sont enregistrées nettes de taxes et d’annulations.
Il est constitué une provision pour risques croissants pour couvrir les écarts temporels existant entre la période de mise en jeu
de la garantie et son financement par les primes d’assurances.
La provision pour primes non acquises constate pour l’ensemble des contrats en cours à la date de l’inventaire, la part des
primes émises et des primes restant à émettre qui se rapporte à la période comprise entre la date d’inventaire et la prochaine
échéance de la prime ou à défaut, le terme du contrat.
La provision pour risques en cours est calculée par branche d’assurance, dès lors que la sinistralité et les frais afférents
apparaissent supérieurs aux provisions pour primes non acquises.
Il est procédé au provisionnement nécessaire pour faire face aux fluctuations de sinistralité dans le respect des textes
régissant ce type de provisions. Ce principe est appliqué aux risques cycliques ayant des incidences différentes sur les
exercices annuels successifs, tel que les éléments naturels.
Les provisions pour sinistres à payer correspondent à la valeur estimée des dépenses prévisibles nettes d’éventuels recours
à recevoir.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Lorsqu’une rémunération excédant le taux minimum garanti, fondée sur les résultats de la gestion financière, est attribuée
aux assurés mais non incorporée dans les prestations, provisions pour sinistres ou provisions mathématiques, elle figure en
participation aux bénéfices.
GESTION
DES RISQUES
Une provision globale de gestion est dotée lorsque les charges de gestion futures des contrats ne sont couvertes ni par des
chargements sur primes, ni par des prélèvements sur les produits financiers prévus.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les provisions mathématiques des contrats exprimés en unités monétaires représentent la différence entre les valeurs
actuelles des engagements pris respectivement par l’assureur et par l’assuré. L’engagement de l’assureur correspond à la
valeur actuelle du capital garanti, compte tenu de la probabilité de versement de ce capital, augmentée de la valeur actuelle des
frais de gestion. L’engagement de l’assuré est la valeur actuelle des cotisations à payer, compte tenu de la probabilité de
versement de ces cotisations.
Les provisions pour frais de gestion future des sinistres sont déterminées d’après un taux calculé en observation des coûts réels.
Les charges différées relatives aux frais d’acquisition des contrats sont enregistrées ainsi :
■
activité vie : les frais d’acquisition sont reportés dans la limite des marges nettes futures des contrats considérés, y compris
la marge financière dûment justifiée, notamment lorsqu’il existe un écart entre le taux d’actualisation retenu et le taux de
rendement prévisionnel des actifs prudemment évalué ; ils sont amortis sur la base du rythme de reconnaissance de ces
marges futures réévaluées à la clôture de chaque exercice. Le cas échéant, ils font l’objet d’un amortissement exceptionnel
dans la mesure où les marges futures deviennent insuffisantes eu égard au plan d’amortissement ;
■
activité non-vie : le calcul des frais d’acquisition reportés est effectué sur une base cohérente avec celle utilisée pour le
report des primes non acquises. Ces frais sont amortis sur la durée résiduelle des contrats considérés.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Frais d’acquisition reportés
RÉSOLUTIONS
Les provisions sont inscrites au passif brutes de réassurance. La part des réassureurs dans ces provisions a été calculée
conformément aux traités de réassurance en cours et apparaît à l’actif du bilan.
127
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
4 CHANGEMENTS DE MÉTHODE COMPTABLE
ET COMPARABILITÉ DES COMPTES
4.1 Changements de méthode comptable
Plusieurs changements de réglementation sont intervenus au 1er janvier 2005 :
■
le règlement du Comité de la réglementation comptable (CRC) n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit
prescrit de constituer en valeur actualisée les provisions couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux
compromis. Ce changement de réglementation conduit à une diminution des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un
montant de 123 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
le règlement du CRC n° 2002-10 a fixé de nouvelles règles d’amortissement et de dépréciation des actifs. En particulier, les
principaux composants des constructions sont désormais isolés en comptabilité et amortis sur leurs durées d’utilisations
respectives. Le changement induit par ce règlement au 1er janvier 2005 se traduit par une diminution des capitaux propres à
l’ouverture de 70 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
le règlement du CRC n° 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs a introduit, à compter du
1er janvier 2005, une modification des règles antérieures relatives aux frais d’acquisition des immobilisations qui doivent
être désormais incorporés dans leur valeur d’entrée au bilan. L’option introduite par le règlement pour un maintien possible
de l’enregistrement en charges dans les comptes individuels n’a pas été retenue par le Groupe dans un souci de convergence
avec les règles IFRS qui, elles, ne prévoient pas cette possibilité. L’application de ce nouveau règlement conduit à une
augmentation des capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de 7 millions d’euros net d’impôt différé ;
■
la recommandation n° 2003-R-01 du Conseil national de la comptabilité, qui fixe de nouvelles règles d’identification,
d’évaluation et de comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires, est appliquée depuis le 1er janvier
2005. Ce changement se traduit par une diminution de capitaux propres à l’ouverture de l’exercice d’un montant de
633 millions d’euros net d’impôt différé, intégrant notamment les écarts actuariels non reconnus, conformément aux
modalités de première application de la recommandation.
En revanche, le Groupe Caisse d’Epargne a choisi de ne pas appliquer par anticipation les règlements adoptés par le Comité de
la réglementation comptable en novembre 2005 qui portent, en particulier, sur le traitement comptable du risque de crédit et
des opérations sur titres, ainsi que le projet du Conseil national de la comptabilité sur la comptabilisation des comptes et plans
d’épargne-logement.
4.2 Comparabilité des comptes
Rappel des principales opérations de structure réalisées en 2004
Le Groupe Caisse d’Epargne et la Caisse des dépôts et consignations ont signé le 27 mai 2004 un accord sur la refondation de
leur partenariat.
Aux termes de cet accord, la Caisse des dépôts et consignations a principalement apporté sa participation dans la Compagnie
Financière Eulia (50,1 %) et cédé sa participation directe dans sa filiale de banque d’investissement et de gestion d’actifs CDC
IXIS (43,55 %). Cet accord a conduit par ailleurs à l’émission réservée au profit de la CNCE de certificats coopératifs
d’investissement de la part des vingt-neuf Caisses d’Epargne métropolitaines pour un montant de 3,3 milliards d’euros. Après
l’émission de ces CCI, la CNCE détient une participation de 20 % dans leur capital.
Préalablement aux opérations de structure effective en date du 30 juin 2004, CDC IXIS a cédé à la Caisse des dépôts et
consignations ou à ses filiales directes son portefeuille d’actions cotées et certains titres de participations.
Incidences comptables
Depuis le 30 juin 2004, les filiales de la Compagnie Financière Eulia précédemment contrôlées conjointement avec la Caisse
des dépôts et consignations sont contrôlées exclusivement par le Groupe Caisse d’Epargne via la CNCE. Ces filiales, au premier
rang desquelles les filiales du pôle banque d’investissement, sont depuis cette date intégrées globalement dans le bilan
consolidé du Groupe Caisse d’Epargne.
La contribution de ces filiales au compte de résultat consolidé du premier semestre 2004 relève cependant de l’intégration
proportionnelle en considération du contrôle conjoint applicable jusqu’au 30 juin 2004.
Afin de permettre une meilleure comparabilité du résultat consolidé, un compte de résultat consolidés pro forma de l’exercice
2004 est présenté en note 34.
128
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Caisse d’Epargne Loire-Drôme-Ardèche
Caisse d’Epargne Aquitaine-Nord
Caisse d’Epargne de Lorraine
Caisse d’Epargne d’Auvergne et du Limousin
Caisse d’Epargne de Martinique
Caisse d’Epargne de Basse-Normandie
Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées
Caisse d’Epargne de Bourgogne
Caisse d’Epargne du Pas-de-Calais
Caisse d’Epargne de Bretagne
Caisse d’Epargne des Pays de l’Adour
Caisse d’Epargne Centre-Val de Loire
Caisse d’Epargne des Pays de la Loire
Caisse d’Epargne Champagne-Ardenne
Caisse d’Epargne des Pays du Hainaut
Caisse d’Epargne Côte d’Azur
Caisse d’Epargne de Picardie
Caisse d’Epargne de Flandre
Caisse d’Epargne Poitou-Charentes
Caisse d’Epargne de Franche-Comté
Caisse d’Epargne Provence-Alpes-Corse
Caisse d’Epargne de Haute-Normandie
Caisse d’Epargne Rhône-Alpes-Lyon
Caisse d’Epargne Île-de-France Nord
Caisse d’Epargne du Val de France Orléanais
Caisse d’Epargne Île-de-France Ouest
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
et de Prévoyance
Caisse d’Epargne Île-de-France Paris
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Caisse d’Epargne d’Alsace
GESTION
DES RISQUES
Caisse d’Epargne Languedoc-Roussillon
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Caisse d’Epargne des Alpes
RÉSOLUTIONS
Entité consolidante
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
5 PÉRIMÈTRE DE CONSOLIDATION
129
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Entités consolidées
Filiales directes
Établissements de crédit et établissements financiers
Banque Inchauspé
Batimap
Batimur
Batiroc Pays de Loire
Caisse d’Epargne Financement
Capitole Finance
Expanso
Picardie Bail
SDR Champex
SDR Sodler
Sebadour
Sodero
Sud Ouest Bail
Tofinso
Tofinso Investissements
Groupe Holassure
Holassure
Sopassure
Caisse Nationale de Prévoyance (Groupe)
Groupe OCÉOR
Financière OCÉOR
Alyseor
Banque de la Réunion
Banque de Nouvelle-Calédonie
Banque de Tahiti
Banque des Antilles Françaises
Banque des Îles Saint-Pierre-et-Miquelon
Banque Internationale des Mascareignes
Caisse d’Epargne de Nouvelle-Calédonie
Credipac Polynésie
Crédit Commercial de Nouméa
Crédit Saint-Pierrais
GIE OCÉOR Informatique
Mascareigne Investors Services Ltd
OCÉOR Lease
Slibail Réunion
Société Havraise Calédonienne
Groupe Banque Palatine (ex-Groupe Banque Sanpaolo)
Banque Palatine (ex-Banque Sanpaolo)
Banque Michel Inchauspé
Conservateur Finance
Eurosic Sicomi SA
GCE Affacturage
GCE Bail (ex-Bail Ecureuil)
Sanpaolo Asset Management
Sanpaolo Asset Management (ex-Sanpaolo Fonds Gestion SNC)
Sanpaolo Bail SA
Sanpaolo Mur SNC
Socavie SNC
Société Foncière Joseph Vallot
Société Foncière d’Investissement
Société immobilière d’Investissement
Thiriet Gestion
Uni-Invest SAS
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
–
IG
IG
IG
–
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
92,63 %
97,05 %
99,87 %
67,00 %
100,00 %
91,16 %
100,00 %
–
–
80,40 %
100,00 %
91,16 %
–
100,00 %
IG
IP
MEE
100,00 %
49,98 %
17,74 %
100,00 %
49,98 %
17,74 %
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
47,12 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
81,97 %
95,89 %
95,63 %
98,15 %
97,15 %
–
100,00 %
90,30 %
90,68 %
47,12 %
84,50 %
94,50 %
96,94 %
87,18 %
85,44 %
IG
MEE
MEE
IG
IG
IG
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
–
100,00 %
20,00 %
20,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
33,40 %
–
60,00 %
12,00 %
12,00 %
53,28 %
60,00 %
60,00 %
–
60,00 %
–
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
20,04 %
–
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat avant « Refondation ».
130
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
92,18 %
96,59 %
99,87 %
67,00 %
100,00 %
89,77 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
79,83 %
100,00 %
89,76 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
IG
IP
MEE
100,00 %
49,98 %
17,74 %
100,00 %
49,98 %
17,74 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
–
IG
IG
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
47,12 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
81,90 %
95,80 %
95,46 %
97,50 %
97,15 %
88,24 %
100,00 %
95,43 %
89,43 %
47,12 %
84,39 %
100,00 %
–
81,87 %
86,56 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
IG
MEE
MEE
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
IG
100,00 %
20,00 %
20,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
60,00 %
12,00 %
12,00 %
19,66 %
–
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
60,00 %
–
60,00 %
–
–
–
–
–
IP
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
49,90 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
49,90 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Méthode (1)
GESTION
DES RISQUES
Pourcentage
d’intérêt
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intégration
RÉSOLUTIONS
Méthode (1)
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
131
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Entités consolidées
Autres entités
Anatol Invest (groupe)
Auto Location Toulouse
CDC Entreprises 1
CDC Entreprises 2
CDC Entreprises Capital Investissement
CDC Innovation 96
CDC Ixis Italia Holding
Compagnie 1818 (ex-Véga Finance) (groupe)
Compagnie Financière Eulia
Ecureuil Assurances IARD
Ecureuil Gestion (*)
Ecureuil Gestion FCP (*)
Ecureuil Lease
Ecureuil Négoce (ex-Capitole Négoce)
Ecureuil Participations
Ecureuil Proximité
Ecureuil Services
Ecureuil Vie
Electropar France
EURL Beaulieu Immo
Expanso Investissements
Foncière des Pimonts (groupe)
GCE Newtech
Gestitres
GIE Direct Ecureuil
Groupe Ellul
Holgest
IXIS (ex-CDC IXIS)
IXIS AEW Europe (ex-CDC IXIS immo) (*)
IXIS Asset Management (groupe)
IXIS Financial Guaranty (groupe)
Logistis (groupe)
Martignac Finance
Mifcos (ex-Socfim Participations)
Muracef
PART’COM
Primaveris
Proencia
Proxipaca
Quai de Seine Gestion et Location
Samenar
SARL Méditerranée
SAS Foncière Ecureuil
SCI Avant Seine 1
SCI Avant Seine 2
SCI du Conservatoire
SCI Ecureuil Exploitation
SCI Ecureuil Réunion
SCI Foncière 1
SCI Foncière 2
SCI GPE
SCI GPE2
SCI Midaix
SCI Midi Patrimoine
SCI Midoccitane
SCI Tournon
SCR Bretagne Participations
SNC Participations Ecureuil
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
–
IG
–
–
MEE
–
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
–
IG
IG
–
IG
IG
IG
–
IG
–
–
IG
IG
–
–
IG
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
100,00 %
–
–
35,00 %
–
–
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
50,00 %
–
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
–
35,00 %
–
–
85,78 %
–
65,00 %
68,00 %
68,00 %
99,95 %
100,00 %
100,00 %
99,84 %
100,00 %
50,00 %
–
100,00 %
99,55 %
–
100,00 %
66,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
–
68,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
–
37,62 %
52,61 %
40,19 %
100,00 %
38,38 %
100,00 %
93,52 %
100,00 %
100,00 %
99,00 %
99,99 %
100,00 %
93,52 %
93,52 %
100,00 %
100,00 %
99,00 %
99,00 %
100,00 %
100,00 %
49,96 %
100,00 %
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat avant « Refondation ».
(*) Entités intégrées par le groupe IXIS Asset Management.
132
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
–
–
–
–
MEE
–
IG
IG
–
IG
IG
IG
–
IG
IG
IG
IG
MEE
–
IG
IG
–
–
IG
–
MEE
IG
–
–
IG
IG
–
IG
IG
IG
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
IG
–
–
–
–
35,00 %
–
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
50,00 %
–
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
–
48,90 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
–
–
–
35,00 %
–
100,00 %
100,00 %
–
65,00 %
73,90 %
73,90 %
–
100,00 %
100,00 %
99,84 %
100,00 %
50,00 %
–
100,00 %
99,55 %
–
–
66,00 %
–
48,90 %
100,00 %
–
–
73,90 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
37,62 %
52,61 %
40,19 %
100,00 %
38,38 %
100,00 %
93,52 %
100,00 %
100,00 %
99,00 %
99,99 %
100,00 %
93,52 %
93,52 %
100,00 %
100,00 %
99,00 %
99,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
IP
–
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
–
–
IP
–
–
MEE
IP
–
–
IP
–
IP
–
–
IP
IP
IP
IP
IP
MEE
IP
IP
–
IP
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
26,45 %
–
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
33,40 %
26,45 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
–
–
49,90 %
–
–
50,00 %
26,45 %
–
–
26,45 %
–
49,90 %
–
–
49,90 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
8,81 %
26,45 %
49,90 %
–
26,45 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
26,45 %
–
23,49 %
9,76 %
26,45 %
25,58 %
33,40 %
22,48 %
49,90 %
32,44 %
45,21 %
45,21 %
–
–
49,90 %
–
–
25,06 %
13,23 %
–
–
19,45 %
–
28,29 %
–
–
42,86 %
26,45 %
26,45 %
21,16 %
26,45 %
8,82 %
26,45 %
49,85 %
–
26,45 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Méthode (1)
GESTION
DES RISQUES
Pourcentage
d’intérêt
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intégration
RÉSOLUTIONS
Méthode (1)
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
133
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Entités consolidées
Autres entités (suite)
SNC SEI Logement
SNC SEI Tertiaire
Société Européenne d’Investissement
Sodero Gestion
Sodero Participations
Sorepar
Surassur
Viveris (ex-Cofismed)
Walter Spanghero
Centres techniques informatiques et sociétés d’édition
Arpège Investissement
Cnéti
GEMO RSI
GIE Arpège
Girce Ingénierie
Girce Stratégie
IRICE
SED Arpège 2000
SED RSI
SNC Sersim
Vivalis Investissements
Groupe IXIS Corporate & Investment Bank
IXIS Corporate and Investment Bank
BGL
CLEA2
IXIS Innov
IXIS Luxembourg Investissements
IXIS Securities
IXIS Structured Products Ltd
SNC Tolbiac Finance
Nexgen (groupe)
IXIS North America
IXIS Investment Management Corp.
IXIS Capital Market North America
IXIS Funding Corp.
IXIS Commercial Paper Corp.
IXIS Securities North America Inc.
IXIS Financial Products Inc.
IXIS Municipal Products Inc.
IXIS Financial Instruments Ltd
IXIS Asia Limited
IXIS Derivatives Inc.
IXIS Real Estate Capital Inc.
CDC Holding Trust
IXIS Securitization Corp.
Groupe CACEIS
CACEIS Holding
IXIS Investor Services
IXIS Administration de Fonds
IXIS Urquijo
CA-IS Bank Luxembourg
CA-IS Bank Paris
CACEIS Corporate Trust
Euro Émetteurs Finance
Fastnet France
Fastnet Luxembourg
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
48,12 %
100,00 %
86,13 %
66,69 %
100,00 %
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
96,01 %
100,00 %
100,00 %
99,74 %
99,51 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
37,75 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
37,75 %
97,55 %
97,20 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
25,50 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
50,00 %
25,00 %
22,50 %
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat avant « Refondation ».
134
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
48,12 %
100,00 %
–
66,69 %
100,00 %
IP
IP
IP
–
–
–
–
–
–
49,90 %
49,90 %
49,90 %
–
–
–
–
–
–
49,85 %
49,85 %
49,85 %
–
–
–
–
–
–
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
96,01 %
100,00 %
100,00 %
99,73 %
99,51 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
–
IG
IG
IG
–
–
IG
–
–
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
–
–
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
–
–
37,75 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
–
–
97,55 %
–
–
37,75 %
97,55 %
97,23 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
–
–
97,55 %
97,55 %
97,55 %
97,55 %
IP
IP
IP
–
–
IP
–
–
MEE
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
–
–
IP
IP
IP
IP
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
–
–
10,24 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
–
–
10,24 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
–
26,45 %
26,45 %
26,45 %
26,45 %
–
IG
IG
IP
–
–
–
–
–
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
–
–
–
–
100,00 %
100,00 %
51,00 %
–
–
–
–
–
–
–
–
IP
IP
–
–
–
–
–
–
–
–
26,45 %
26,45 %
–
–
–
–
–
–
–
–
26,45 %
13,49 %
–
–
–
–
–
–
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Méthode (1)
GESTION
DES RISQUES
Pourcentage
d’intérêt
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intégration
RÉSOLUTIONS
Méthode (1)
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
135
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Entités consolidées
Groupe Crédit Foncier
Crédit Foncier de France
A3C
Auxiliaire du Crédit Foncier de France
Cofimab
Compagnie de Financement Foncier
Compagnie Foncière de Crédit
Crédit de l’Arche
Crédit Foncier Assurance Courtage
Crédit Foncier Banque
FCC Teddy
Financière Desvieux
Foncier Assurance
Foncier Bail
Foncier Participations
SICP (groupe)
Soclim
CFCAL Banque
CFCAL SCF
Entenial
Capri Résidences
CFG Cie Financière de Garantie
Gramat Balard
Investimur
Quatrinvest
RIVP
Titrisation
VMG
Vendôme Investissements
Environnement Titrisation Entenial
Entenial Conseil
Ecufoncier
Secundis Finance
Foncier Services Immobiliers
Groupe Cicobail
Cicobail
Cinergie
Mur Ecureuil
Groupe Socfim
Socfim
Socfim Transaction
Socfim Participations Immobilières
Groupe GCE Garanties (ex-Eulia Caution)
GCE Garanties (ex-Eulia Caution)
Cegi
Financière Cegi
Saccef
Socamab
SCI Saccef La Boétie
SCI Saccef Champs-Élysées
SCI Saccef Immobilier
2005
Méthode (1)
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
–
IG
IG
IG
IG
–
IG
–
IG
IG
IG
IG
MEE
MEE
IG
IG
IG
–
–
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
MEE
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
100,00 %
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
27,64 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
35,00 %
100,00 %
100,00 %
–
99,99 %
99,99 %
99,99 %
99,98 %
–
99,88 %
–
100,00 %
99,99 %
99,99 %
99,98 %
100,00 %
100,00 %
99,99 %
67,33 %
67,33 %
–
–
99,99 %
79,88 %
100,00 %
100,00 %
27,64 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
35,00 %
100,00 %
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
99,76 %
99,75 %
99,75 %
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
60,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
(1) Méthode de consolidation, IG : intégration globale, IP : intégration proportionnelle, MEE : mise en équivalence.
(2) Quote-part de résultat avant « Refondation ».
136
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Pourcentage
d’intégration
Pourcentage
d’intérêt
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
IG
MEE
MEE
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
MEE
IG
IG
IG
IG
IG
–
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
35,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
27,63 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
100,00 %
99,99 %
99,99 %
99,99 %
99,99 %
99,98 %
99,98 %
99,88 %
99,99 %
100,00 %
99,99 %
99,99 %
99,98 %
100,00 %
100,00 %
99,99 %
67,35 %
67,35 %
100,00 %
35,00 %
100,00 %
79,88 %
100,00 %
100,00 %
27,63 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
IP
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MEE
MEE
IP
–
–
IP
MEE
IP
IP
IP
IP
MEE
IP
IP
IP
IP
IP
–
–
–
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
–
–
75,05 %
26,27 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
20,74 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
–
–
–
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
74,96 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
–
–
75,05 %
26,27 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
20,74 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
75,05 %
–
–
–
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
99,75 %
99,75 %
99,75 %
IP
IP
IP
75,05 %
75,05 %
75,05 %
64,87 %
64,87 %
64,87 %
IG
IG
IG
100,00 %
100,00 %
100,00 %
99,91 %
99,91 %
99,91 %
IP
IP
IP
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,85 %
49,85 %
49,85 %
IG
IG
IG
IG
IG
–
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
–
–
–
100,00 %
100,00 %
100,00 %
100,00 %
40,00 %
–
–
–
IP
IP
IP
IP
IP
–
–
–
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
–
–
–
49,90 %
49,90 %
49,90 %
49,90 %
19,96 %
–
–
–
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Méthode (1)
GESTION
DES RISQUES
Pourcentage
d’intérêt
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Pourcentage
d’intégration
RÉSOLUTIONS
Méthode (1)
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2004 résultat 1er semestre (2)
2004
137
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
6 OPÉRATIONS INTERBANCAIRES ET ASSIMILÉES
en millions d’euros
Caisses, banques centrales, CCP
Créances et dettes sur les établissements de crédit
à vue
à terme
Total
Actif
31/12/2005
Actif
31/12/2004
Passif
31/12/2005
Passif
31/12/ 2004
8 288
178 380
108 872
69 508
186 668
6 961
179 556
118 294
61 262
186 517
35
101 657
35 148
66 509
101 692
12
91 352
38 386
52 966
91 364
La centralisation quotidienne à la Caisse des dépôts et consignations de la collecte du Livret A représente 64 034 millions d’euros
au 31 décembre 2005. Les créances et les dettes rattachées relatives aux opérations avec les établissements de crédit s’élèvent
respectivement à 2 104 millions d’euros et 330 millions d’euros au 31 décembre 2005. Les provisions pour dépréciation
constituées sur les créances sur les établissements de crédit s’élèvent à 25 millions d’euros au 31 décembre 2005.
7 OPÉRATIONS AVEC LA CLIENTÈLE
en millions d’euros
Créances commerciales
Autres concours à la clientèle
Crédits de trésorerie
Crédits à l’équipement
Prêts épargne logement
Autres crédits à l’habitat
Autres
Comptes ordinaires débiteurs
Créances rattachées
Créances douteuses
Provisions sur créances douteuses
Total
Actif
31/12/2005
Actif
31/12/2004
640
193 818
18 488
44 923
1 980
101 260
27 167
4 234
1 323
4 358
– 1 952
202 421
1 135
180 578
16 495
42 987
2 466
91 215
27 415
3 398
973
4 431
– 2 014
188 501
Passif
31/12/2005
en millions d’euros
Comptes d’épargne à régime spécial 150 634
Livret A
65 406
Livret Jeune, livret B et CODEVI
17 998
Pel et Cel
46 009
Lep
17 161
Pep
3 589
Autres
471
Autres dettes
67 045
Comptes ordinaires créditeurs
31 024
Autres
36 021
Dettes rattachées
737
Total
218 416
Passif
31/12/2004
150 583
66 351
16 739
45 738
17 244
4 144
367
62 871
25 724
37 147
649
214 103
Le tableau suivant présente la répartition des encours de crédit au 31 décembre 2005 :
Créances
saines
Créances
douteuses
Créances
douteuses
compromises
Sous-total
douteux
Provision
186 665
204 038
16
2 155
12
2 425
28
4 580
– 25
– 2 085
84 314
12 771
12 300
9 198
4 593
80 862
681
191
278
324
0
681
767
252
370
359
0
677
1 448
443
648
683
0
1 358
– 499
– 297
– 373
– 419
0
– 497
en millions d’euros
Créances sur les établissements de crédit
Créances sur la clientèle (1)
Particuliers : crédits immobiliers
Particuliers : autres
Professionnels
Entreprises
Secteur public territorial
Autres
(1) Y compris opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat.
138
en millions d’euros
Mobilier
Immobilier
Autres postes
Créances rattachées
Provisions
Total
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
31/12/2005
31/12/2004
875
2 898
343
129
– 133
4 112
729
2 869
319
100
– 150
3 867
La réserve latente est inscrite au passif dans les capitaux propres consolidés pour son montant net d’impôts différés.
Elle s’élève à 50 millions d’euros au 31 décembre 2005 contre 46 millions d’euros au 31 décembre 2004.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
8 OPÉRATIONS DE CRÉDIT-BAIL ET DE LOCATION AVEC OPTION D’ACHAT
23 135
822
Activité de
portefeuille
Créances
rattachées (1)
Total
31/12/2005
Total
31/12/2004
476
15
24 448
11 400
30 111
757
79 349
75 064
1
773
34 086
137 883
27 544
688
Effets publics et valeurs assimilées
Obligations et autres titres
à revenu fixe (2)
Actions et autres titres
à revenu variable (3)
Total 2005
24 586
23 895
24 735
72 456
9 121
33 838
30 587
229
229
Total 2004
54 890
32 980
25 225
225
114 008
(1) Dont 373 millions d’euros de créances rattachées sur titres d’investissement, 303 millions d’euros sur titres de placement, 96 millions d’euros sur titres de transaction et 1 million d’euros
sur les titres de l’activité de portefeuille.
(2) Dont titres cotés 33 863 millions d’euros au 31 décembre 2005 contre 36 392 millions d’euros au 31 décembre 2004.
(3) Dont titres cotés 11 788 millions d’euros au 31 décembre 2005 contre 13 328 millions d’euros au 31 décembre 2004.
Le montant des différences entre le prix d’acquisition et le prix de remboursement s’élève à 96 millions d’euros au
31 décembre 2005 contre 68 millions d’euros au 31 décembre 2004 pour les titres de placement, et à 32 millions d’euros au
31 décembre 2005 contre 32 millions d’euros au 31 décembre 2004 pour les titres d’investissement.
La part des obligations et autres titres à revenu fixe émis par des organismes publics s’élève à 7 035 millions d’euros.
Le montant des créances représentatives des titres prêtés s’élève à 3 144 millions d’euros au 31 décembre 2005 contre
1 072 millions d’euros au 31 décembre 2004.
Au cours des deux derniers exercices, les transferts suivants ont été opérés entre les différentes catégories de portefeuilles
de titres :
Montant transféré en cours d’exercice
en millions d’euros
Portefeuille d’origine
Portefeuille de destination
2005
2004
Titres de transaction
Titres de transaction
Titres de placement
Titres d’investissement
Titres de placement
Titres d’investissement
Titres d’investissement
Titres de placement
500
99
303
0
639
0
0
40
Le montant global des titres d’investissement vendus avant l’échéance au cours de l’exercice s’élève à 297 millions d’euros
contre 879 millions d’euros en 2004.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Investissement
RÉSOLUTIONS
Placement
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Transaction
en millions d’euros
GESTION
DES RISQUES
9 OBLIGATIONS, ACTIONS, AUTRES TITRES À REVENU FIXE ET VARIABLE
139
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Les plus et moins-values latentes sur les titres de placement et de l’activité de portefeuille s’analysent comme suit :
Placement
Activité de portefeuille
en millions d’euros
12/2005
12/2004
Valeur nette comptable
Valeur de marché
Plus-values latentes (1)
Moins-values latentes provisionnées
34 141
35 111
970
165
33 296
34 359 (2)
1 063 (2)
185
12/2005
12/2004
230
272
42
39
226
238
12
31
(1) Dont, pour les titres de placement, – 22 millions d’euros sur les effets publics et valeurs assimilées, 468 millions d’euros sur les obligations et autres titres à revenu fixe, et 496 millions
d’euros sur les actions et autres titres à revenu variable.
Ces montants ne tiennent pas compte des résultats latents afférents aux instruments financiers affectés, le cas échéant, en couverture des titres de placement.
(2) Montant retraité par rapport à la présentation du rapport annuel 2004. Les valeurs de marché des titres de placement publiées au 31 décembre 2004 s’élevaient à 35 611 millions d’euros.
Les moins-values latentes sur les titres d’investissement faisant l’objet d’une provision s’élèvent à 11 millions d’euros.
10 PARTICIPATIONS, PARTS DANS LES ENTREPRISES LIÉES,
AUTRES TITRES DÉTENUS À LONG TERME
en millions d’euros
Participations et parts dans les entreprises liées non consolidées
Parts dans les entreprises mises en équivalence
Autres titres détenus à long terme
Total
Dont titres cotés
31/12/2005
31/12/2004
2 080
2 466
373
4 919
1 899
2 336
368
4 603
511
360
10.1 Participations non consolidées et autres titres détenus à long terme
Valeur nette comptable
en millions d’euros
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2005
31/12/2004
Sanpaolo IMI
SNC Calixis Finance
Crédit Logement
Air Calin
Banca Carige
Veolia Environnement
ESU Lazard Ltd (1)
Société des Eaux de Tontouta
Lazard Ltd
Foncier Vignobles
Total
323
305
198
185
178
150
127
49
42
41
1 598
323
–
198
185
178
140
–
49
–
41
1 114
1,50 %
10,20 %
15,49 %
72,25 %
9,50 %
1,49 %
34,00 %
75,22 %
2,00 %
99,91 %
2,00 %
–
15,49 %
72,25 %
9,50 %
1,42 %
–
75,22 %
–
99,91 %
Autres titres
Créances rattachées et comptes courants
Total
614
241
2 453
880
273
2 267
(1) Chaque Equity Security Unit fera l’objet d’une conversion obligatoire en actions Lazard Ltd en date du 15 mai 2008.
140
% de capital détenu
par les sociétés du Groupe
en millions d’euros
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Valeur des sociétés
mises en équivalence
au 31/12/2005
Quote-part
dans le résultat
2005
Valeur des sociétés
mises en équivalence
au 31/12/2004
Quote-part
dans le résultat
2004
1 048
933
191
115
85
94
2 466
129
104
3
6
1
18
261
974
880
207
111
73
91
2 336
111
69
15
5
3
13
216
Caisse Nationale de Prévoyance (groupe)
Ecureuil Vie
SICP (groupe)
CDC Entreprises Capital Investissement
Nexgen Financial Holding
Autres
Total
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
10.2 Entreprises mises en équivalence
De 3 mois
à 1 an
De 1 an
à 5 ans
Plus
de 5 ans
Total
31/12/2005
Total des emplois
205 260
29 138
84 437
126 330
445 165
Créances sur les établissements de crédit
Opérations avec la clientèle
Obligations et autres titres à revenu fixe (1)
168 730
31 933
4 597
5 047
18 801
5 290
7 684
59 062
17 691
5 207
92 625
28 498
186 668
202 421
56 076
Total des ressources
301 475
45 698
66 287
58 111
471 571
Opérations interbancaires et assimilés
Opérations avec la clientèle
Dettes représentées par un titre :
Bons de caisse et d’épargne
TMI et TCN
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
80 693
176 208
44 574
380
39 296
4 897
1
11 621
17 895
16 182
134
9 710
6 338
0
4 349
15 230
46 708
208
11 348
35 152
0
5 029
9 083
43 999
0
12 184
31 390
425
101 692
218 416
151 463
722
72 538
77 777
426
(1) Hors portefeuille de transaction.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
De 0
à 3 mois
en millions d’euros
GESTION
DES RISQUES
11 DURÉE RÉSIDUELLE DES EMPLOIS ET RESSOURCES
12 IMMOBILISATIONS CORPORELLES ET INCORPORELLES
en millions d’euros
Incorporelles
Corporelles
Total
Valeur
brute
31/12/2004
Acquisitions
Cessions /
mises hors
service
Autres
mouvements
Valeur
brute
31/12/2005
Amortissements
et provisions
31/12/2005
Valeur
nette
31/12/2005
1 785
5 908
7 693
120
561
681
– 58
– 278
– 336
119
–7
112
1 966
6 184
8 150
– 660
– 3 237
– 3 897
1 306
2 947
4 253
RÉSOLUTIONS
12.1 Variations ayant affecté les postes d’immobilisations
12.2 Immobilisations incorporelles
L’essentiel des immobilisations incorporelles au 31 décembre 2005 concerne (valeur nette en millions d’euros) :
■ les parts de marché
■ les fonds commerciaux
■ les logiciels
■ les certificats d’association des fonds de garantie des dépôts
850
142
118
73
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Les autres mouvements incluent essentiellement l’effet des écarts de conversion.
141
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
12.3 Immobilisations corporelles
La valeur nette au 31 décembre 2005 des terrains et constructions s’élève à 2 038 millions d’euros, dont 1 822 millions
d’euros utilisés pour les propres activités du Groupe et 216 millions d’euros d’immobilisations de placement.
13 DETTES REPRÉSENTÉES PAR UN TITRE
en millions d’euros
Bons de caisse et bons d’épargne
TMI et TCN
Emprunts obligataires
Autres dettes représentées par un titre
Total
31/12/2005
31/12/2004
722
72 538
77 777
426
151 463
888
70 059
71 428
204
142 579
Les intérêts courus à payer inclus dans le poste « Dettes représentées par un titre » totalisent 2 343 millions d’euros.
Les primes de remboursement ou d’émission restant à amortir s’élèvent à 291 millions d’euros.
14 COMPTES DE RÉGULARISATION ET ACTIFS ET PASSIFS DIVERS
Actif
Passif
Opérations de hors-bilan sur titres
Engagements sur devises
Gains et pertes différés sur contrats de couverture d’instruments financiers à terme
Charges et produits à répartir
Charges et produits constatés d’avance
Produits à recevoir/Charges à payer
Valeurs à l’encaissement
Impôts différés
Comptes de règlement d’opération sur titres/Dettes sur titres
Actifs/Passifs divers
Autres actifs/Passifs d’assurance
Total 31/12/2005
4 521
12 330
952
751
268
3 810
4 221
1 146
1 678
20 647
358
50 682
3 699
13 707
1 132
1 301
1 983
4 073
106
44 908
18 359
25
89 293
Total 31/12/2004
39 769
64 948
en millions d’euros
15 PROVISIONS
15.1 Provisions pour risques et charges
31/12/2004
Dotations
Reprises
Variations
de périmètre
Autres
mouvements
31/12/2005
454
927
1 682
312
3 375
180
197
205
165
747
– 220
– 121
– 1 440
– 189
– 1 970
–1
–2
5
–7
–5
– 40
11
1 007
33
1 011
373
1 012
1 459
314
3 158
en millions d’euros
Litiges, amendes et pénalités
Risques de contrepartie (note 15.2)
Engagements sociaux (note 15.3)
Autres opérations bancaires et non bancaires
Total
142
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Reprises
Autres
mouvements
31/12/2005
2 330
2 014
316
927
384
183
47
24
289
3 257
709
669
40
197
50
43
25
2
77
906
– 974
– 818
– 156
– 121
– 37
– 24
– 20
–7
– 33
– 1 095
104
87
17
9
0
– 17
–6
1
31
113
2 169
1 952
217
1 012
397
185
46
20
364
3 181
Provisions inscrites en déduction
des éléments d’actif
Crédits à la clientèle
Autres
Provisions inscrites au passif
Provision dynamique
Crédits à la clientèle
Risques d’exécution d’engagement par signature
Risques pays
Autres risques
Total
Pour une prise en compte plus économique du risque de contrepartie, et dans l’attente d’une modification du règlement du CRC
relatif au traitement comptable du risque de crédit qui portera sur les provisions sur base de portefeuille, une provision pour
risques est constituée sur le périmètre des engagements sains, inscrits au bilan ou hors-bilan, pour lesquels sont disponibles
les informations statistiques permettant d’évaluer les probabilités de défaillance. Cette provision est calculée par application
de coefficients différenciés par classe de notation et par durée résiduelle, et pondérés par des hypothèses de recouvrement
en cas de défaillance. La provision au 31 décembre 2005 sur l’ensemble des portefeuilles concernés (logement social,
professionnels privés de l’immobilier, collectivités et institutionnels locaux, entreprises, prêts à la consommation, marchés
financiers) s’établit à 397 millions d’euros.
15.3 Provisions pour engagements sociaux
31/12/2004
Dotations
Reprises
Variation de
périmètre
Autres
mouvements
31/12/2005
130
1 522
30
1 682
28
163
14
205
– 21
– 1 413
–6
– 1 440
5
102
829
76
1 007
244
1 101
114
1 459
en millions d’euros
Engagements retraites ou postemploi
Passif social potentiel du Groupe (CGR)
Autres avantages du personnel
Engagements sociaux
5
Avantages postérieurs à l’emploi à prestations définies et avantages à long terme
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Dotations
GESTION
DES RISQUES
31/12/2004
en millions d’euros
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
15.2 Provisions constituées en couverture de risque de contrepartie
■
CGRCE : régime fermé de retraite complémentaire externalisé dans une caisse de retraite propre au Groupe Caisse d’Epargne,
la CGRCE, assimilée à un fonds d’avantages à long terme ;
■
retraites et assimilés : indemnités de fin de carrière et avantages accordés aux retraités ;
■
autres : bonification pour médailles d’honneur du travail et autres avantages à long terme.
Caisse Générale de Retraite du personnel des Caisses d’Epargne
RÉSOLUTIONS
Les engagements des entités du Groupe sont les suivants :
Dans le cadre de l’application de la loi Fillon, cette institution de retraite supplémentaire verra son statut évoluer en une
institution de prévoyance. Cette évolution a conduit le Groupe à constituer une provision complémentaire de 149 millions
d’euros et notamment à effectuer deux opérations de transfert d’actifs au profit de la CGRCE d’un montant total de
1 391 millions d’euros.
En outre, l’application de la recommandation n° 2003.R.01 du CNC au 1er janvier 2005, qui constitue un changement de
méthode comptable (cf. note 4), a eu pour conséquence de modifier les règles de comptabilisation de ces engagements.
En particulier, les actifs cantonnés au profit de la CGRCE sont désormais évalués en juste valeur.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La CGRCE est une institution de retraite supplémentaire qui gère un régime de retraite « fermé » au profit du personnel des
entreprises du réseau. L’engagement de financer les déficits futurs de la CGRCE fait l’objet d’une provision inscrite au bilan qui
est réestimée chaque année.
143
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Analyse des passifs et actifs comptabilisés au bilan relatifs à la CGRCE
PASSIF SOCIAL POTENTIEL DU GROUPE (CGR)
31/12/2005
en millions d’euros
Valeur actualisée des engagements financés
Juste valeur des actifs du régime
Juste valeur des droits à remboursement
Autres
Solde net au bilan
ANALYSE DES MOUVEMENTS AU BILAN
4 823
– 3 732
– 1 101
10
0
31/12/2005
en millions d’euros
Variation de la dette actuarielle
Dette actuarielle en début de période
Coût financier
Prestations versées
Écarts actuariels et coûts des services passés de l’exercice
Autres écarts
4 558
168
– 163
111
149
Dette actuarielle en fin de période
4 823
Variation des actifs de couverture
Juste valeur des actifs en début de période
Rendement attendu des actifs
Cotisations reçues
Prestations versées
Écarts actuariels de l’exercice
Autres écarts
– 2 240
– 154
– 1 391
163
– 110
Juste valeur des actifs en fin de période
– 3 732
Variation des droits à remboursement
Juste valeur des droits à remboursement en début de période
Rendement attendu des droits à remboursement
Cotisations reçues
Prestations versées
Écarts actuariels de l’exercice
Autres écarts
Juste valeur des droits à remboursement en fin de période
Solde net des engagements
– 2 319
– 26
1 392
– 148
– 1 101
– 10
Écarts actuariels et coûts des services passés non constatés à la clôture
Solde net
– 10
Analyse de la charge de l’exercice relative à la CGRCE
ANALYSE DE LA CHARGE DE L’EXERCICE
2005
en millions d’euros
Coût financier
Rendement attendu des actifs de couverture
Rendement attendu des droits à remboursement
Événements exceptionnels : effet loi Fillon
Total
167
– 154
– 26
149
136
Principales hypothèses actuarielles relatives à la CGRCE
CGRCE
Taux brut d’actualisation
Rendement attendu des actifs du régime
Rendement attendu des droits à remboursement(1)
(1) Pour les FCP Masseran.
144
2005
4,20 %
5,08 %
5,73 %
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
en millions d’euros
Valeur nette au 1er janvier
Mouvements de l’exercice
Goodwill sur titres Banque Palatine
Badwill sur titres Entenial
Goodwill Refondation net
Goodwill sur titres CFF – Acquisition complémentaire
suite OPR-RO
Changement de méthode consolidation – (ex-groupe CDC IXIS)
Goodwill CACEIS
Variation des écarts de conversion (1)
Autres (2)
Amortissement de l’exercice
Valeur nette au 31 décembre
Actif
2005
Actif
2004
Passif
2005
Passif
2004
879
241
372
562
– 45
35
52
8
7
263
37
303
150
56
35
– 97
1 023
– 30
34
– 55
879
1
– 25
35
– 35
0
(1) Effet de conversion sur écart d’acquisition du groupe IXIS Asset Management North America.
(2) Les autres mouvements concernent essentiellement les acquisitions internes de La Compagnie 1818 pour 12 millions d’euros.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Le poste « Écarts d’acquisition » figurant au bilan représente le solde des écarts non affectés à un poste de bilan, constatés à
la date d’acquisition des titres consolidés, entre leur prix de revient et la part de situation nette correspondante.
GESTION
DES RISQUES
16 ÉCARTS D’ACQUISITION
Capital
Primes
d’émission
Réserves
consolidées
Résultat
Total capitaux
propres part
du Groupe
hors FRBG
Au 31 décembre 2003
2 601
199
6 372
1 116
10 288
Mouvements de l’exercice 2004
2 417
679
1 481
669
5 246
Au 31 décembre 2004
5 018
878
7 853
1 785
15 534
1 785
– 255
– 1 785
0
– 255
en millions d’euros
Affectation du résultat 2004
Distribution de dividendes
Application des CRC :
2002.03
2002.10
2004.06
Recommandation CNC 2003-R1
Augmentation de capital (1)
Variation des écarts de conversion
Autres
Résultat 31 décembre 2005
Au 31 décembre 2005
– 123
– 70
7
– 633
136
37
157
– 17
5 154
915
8 704
2 071
2 071
(1) Augmentation de capital de la CNCE à hauteur de 121 millions d’euros assortie d’une prime d’émission de 37 millions d’euros et augmentation de capital de la Caisse d’Epargne
et de Prévoyance Loire-Drôme-Ardèche à hauteur de 15 millions d’euros.
– 123
– 70
7
– 633
173
157
– 17
2 071
16 844
RÉSOLUTIONS
17.1 Variation des capitaux propres consolidés, part du Groupe hors FRBG
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
17 CAPITAUX PROPRES CONSOLIDÉS, FRBG, DETTES SUBORDONNÉES
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
L’écart d’acquisition relatif à CACEIS sera rapporté au compte de résultat sur une durée de dix ans.
145
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
17.2 Variation du FRBG
en millions d’euros
Fonds pour risques bancaires généraux
31/12/2004
Dotations
Reprises
31/12/2005
2 488
138
– 54
2 572
17.3 Dettes subordonnées
en millions d’euros
Titres subordonnés à terme
Dettes subordonnées à terme
Dettes subordonnées à durée indéterminée
Titres à durée indéterminée super subordonnés non cumulatifs
Dettes rattachées
Total
31/12/2005
31/12/2004
6 249
35
225
1 739
197
8 445
5 422
–
260
1 715
317
7 714
Détail des titres subordonnés à terme :
en millions d’euros
(1) Émissions supersubordonnées.
146
Montant
Devise
Taux d’intérêt
Échéance
1
250
92
748
5
11
4
1
859
421
77
454
150
311
485
506
257
509
206
215
10
500
20
20
10
21
46
53
7
6 249
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
EUR
2,750 %
EURIB 3M
5,000 %
5,600 %
EURIB 3M
6,250 %
6,250 %
6,250 %
5,200 %
4,500 %
EURIB 3M
4,100 %
4,800 %
4,600 %
4,800 %
4,500 %
4,200 %
4,000 %
3,500 %
3,600 %
EURIB 6M
EURIB 3M
6,500 %
EURIB 6M
CMS20
EURIB 3M
EURIB 3M
EURIB 3M
EURIB 3M
Déc. 06
Août 10
Déc. 10
Nov. 11
Juin 12
Juin 12
Juin 12
Juin 12
Juil. 14
Fév. 15
Avril 15
Juil. 15
Déc. 15
Fév. 16
Juil. 16
Oct. 16
Déc. 16
Fév. 17
Mai 17
Juil. 17
Mars 18
Juil. 18
Juil. 22
Sep. 22
Mars 23
Avril 23
Nov. 27
Jan. 33
Jan. 33
10
25
35
EUR
EUR
EURIB 6M
4,210 %
Mai 06
Avril 15
19
5
5
196
225
EUR
EUR
EUR
EUR
0,000 %
5,170 %
4,300 %
EURIB 3M
–
–
–
–
796
168
695
80
1 739
EUR
USD
EUR
EUR
5,430 %
EURIB USD 3M
4,625 %
CMS 10 ANS
– (1)
– (1)
– (1)
– (1)
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Afin de présenter une vision plus économique des opérations réalisées, il a été jugé préférable de classer une partie des autres
engagements donnés et reçus avec les engagements de financement et de garantie (engagements donnés et reçus dits
publiables).
Pour que la comparaison avec la clôture de l’exercice précédent soit pertinente, le Groupe a procédé au retraitement des
données présentées au titre des engagements de financement et de garantie au 31 décembre 2004. Dans ce cadre, les autres
engagements donnés ont été reclassés à hauteur de 22 516 millions d’euros parmi les engagements de financement et de
garantie en faveur de la clientèle pour respectivement 5 859 millions d’euros et 16 657 millions d’euros, alors que les autres
engagements reçus ont été reclassés à hauteur de 1 436 millions d’euros parmi les engagements reçus d’établissements de
crédit pour 1 283 millions d’euros et les autres titres à recevoir pour 153 millions d’euros. Par ailleurs, 8 089 millions d’euros
d’engagements qui étaient classés au 31 décembre 2004 en engagements de garantie en faveur des établissements de crédit
ont été reclassés en engagements de garantie en faveur de la clientèle. Enfin, l’harmonisation, au cours du premier semestre,
des dates d’effet des engagements au sein du Groupe a également conduit IXIS CIB à constater 2 545 millions d’euros
d’engagements de financement complémentaires en faveur de la clientèle au 31 décembre 2004.
Engagement de financement
Engagements en faveur d’établissements de crédit
Engagements en faveur de la clientèle
Total
Engagement de garantie
Engagements d’ordre d’établissements de crédit
Engagements d’ordre de la clientèle
Total
2005
2004
2005
2004
10 008
50 056
60 064
14 663
49 809
64 472
3 457
6 197
3 457
6 197
7 073
42 325
49 398
1 811
31 880
33 691
14 070
14 434
14 070
14 434
Les autres engagements de garantie donnés et reçus s’élèvent respectivement à 7 637 et 46 519 millions d’euros au
31 décembre 2005 contre 5 068 et 26 773 millions d’euros au 31 décembre 2004.
S’agissant des engagements donnés de l’activité d’assurance, le Groupe inclura désormais dans la présentation du hors-bilan
publiable le montant en principal des garanties émises par le groupe CIFG. Au 31 décembre 2005, ce montant est de
36 019 millions d’euros contre 18 319 millions d’euros au 31 décembre 2004, dont les données ont été retraitées.
GESTION
DES RISQUES
en millions d’euros
Reçus
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Donnés
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
18 ENGAGEMENTS DONNÉS ET REÇUS
Les opérations réalisées concernent essentiellement des instruments à terme de taux d’intérêt négociés sur des marchés de
gré à gré.
en millions d’euros
Opérations sur marchés organisés
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Opérations sur marchés de gré à gré
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Total (montants nominaux)
Instruments de
taux d’intérêt
Instruments de
cours de change
Autres
instruments
Total
31/12/2005
Total
31/12/2004
395 128
462 208
0
0
7 437
40 203
402 565
502 411
257 669
334 759
3 213 390
607 245
4 677 971
10 846
12 463
23 309
3 990
42 267
93 897
3 228 226
661 975
4 795 177
2 235 863
363 497
3 191 788
Les montants nominaux des contrats recensés dans ce tableau ne constituent qu’une indication de volume de l’activité du
Groupe Caisse d’Epargne sur les marchés d’instruments financiers à la clôture de l’exercice et ne reflètent pas les risques de
marché attachés à ces instruments.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
19.1 Engagements sur instruments financiers à terme
RÉSOLUTIONS
19 OPÉRATIONS SUR INSTRUMENTS FINANCIERS À TERME
147
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
Les engagements sur instruments de taux d’intérêt négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des
swaps de taux et FRA pour les opérations à terme fermes et sur des contrats de garantie de taux pour les opérations
conditionnelles.
Les engagements sur instruments de cours de change négociés sur des marchés de gré à gré portent essentiellement sur des
swaps de devises.
Les instruments de taux d’intérêt de gré à gré par type de portefeuille se ventilent comme suit :
Microcouverture
Macrocouverture
Position
ouverte isolée
Gestion
spécialisée
Total
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Achats
Ventes
Total 31/12/2005
81 804
5 205
3 774
1 431
87 009
17 448
1 620
1 521
99
19 068
676
322
298
24
998
3 113 462
600 098
246 572
353 526
3 713 560
3 213 390
607 245
252 165
355 080
3 820 635
Total 31/12/2004
77 372
21 194
1 169
2 444 205
2 543 940
en millions d’euros
S’agissant des opérations sur marchés organisés, la valeur de marché des instruments relatifs aux opérations fermes et aux
opérations conditionnelles est respectivement de 11 millions d’euros et 328 millions d’euros.
Au titre des opérations de gré à gré, la valeur de marché des instruments relatifs aux opérations fermes et conditionnelles est
respectivement de 2 552 millions d’euros et – 165 millions d’euros.
19.2 Durée résiduelle des engagements sur instruments financiers à terme
De 0 à 1 an
De 1 an à 5 ans
Plus de 5 ans
Total
31/12/2005
315 530
468 752
81 268
32 726
5 767
933
402 565
502 411
1 872 237
189 403
705 507
289 065
650 482
183 507
3 228 226
661 975
en millions d’euros
Opérations sur marchés organisés
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
Opérations sur marchés de gré à gré
Opérations fermes
Opérations conditionnelles
19.3 Risque de contrepartie attaché aux instruments financiers à terme
Le risque de contrepartie se mesure par la perte probable que le Groupe Caisse d’Epargne subirait si sa contrepartie ne pouvait
faire face à ses engagements. L’exposition du Groupe au risque de contrepartie sur les instruments financiers à terme (fermes
et optionnels) de taux d’intérêt ou de change peut être déterminée en calculant un équivalent risque de crédit au sens de
l’instruction n° 96-06 de la Commission bancaire, ce qui conduit à additionner :
■ le coût de remplacement positif de ces instruments, calculé à la valeur de marché, nets des accords de compensation
répondant aux conditions de l’article 4 du règlement CRBF n° 91-05 ;
■ le risque de crédit potentiel résultant de l’application de facteurs de majoration (« add ons ») définis par l’instruction
précitée, calculés sur le nominal des contrats en fonction de la nature et de la durée résiduelle de ces derniers.
Ce risque de contrepartie est atténué au niveau du Groupe par :
■ la signature d’accords-cadres sur les conventions de place (ISDA-AFB) qui en cas de défaillance de la contrepartie permettent
de compenser les valeurs de remplacement positives et négatives ;
■ la signature de contrats de collatéraux qui se traduisent par la mise en place d’une garantie consentie sous forme d’espèces
ou de titres.
148
Total
31/12/2005
8 688
– 1 619
– 74
64 591
– 44 571
– 4 243
5 902
– 760
– 61
79 181
– 46 950
– 4 378
Équivalent risque de crédit non pondéré
après accord de compensation et de collatéralisation
6 995
15 777
5 081
27 853
Équivalent risque de crédit pondéré
après accord de compensation et de collatéralisation
0
3 155
2 541
5 696
en millions d’euros
Équivalent risque de crédit non pondéré
avant accord de compensation et de collatéralisation
Effets des accords de compensation par liquidation
Effet de collatéralisation
Ne sont repris dans ce tableau que les opérations visées par l’instruction Commission bancaire n° 96-06 à savoir les opérations
réalisées sur des marchés de gré à gré et sur les marchés assimilés à des marchés organisés. Sont exclues les opérations
négociées sur les marchés organisés et celles initiées avec les établissements de crédit appartenant au réseau des Caisses
d’Epargne, pour lequels le risque de contrepartie est considéré comme nul, puisque couvert par les mécanismes de garantie et
de solidarité du Groupe.
Au 31 décembre 2005, l’équivalent risque de crédit pondéré, tel qu’il ressort du précédent tableau, représente 0,1 % de la
somme des notionnels de ces mêmes opérations contre 0,2 % au 31 décembre 2004.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Autres
contreparties
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Établissements
financiers de l’OCDE
et org. assimilés
GESTION
DES RISQUES
Gouvernement et
banques centrales de l’OCDE
et org. assimilés
20 INTÉRÊTS, PRODUITS ET CHARGES ASSIMILÉS
2005
2004
7 402
8 836
4 021
5 918
7 788
3 262
307
382
20 948
285
384
17 637
– 4 188
– 5 657
– 5 584
– 31
– 130
– 908
– 16 498
– 2 761
– 4 922
– 5 043
– 20
– 110
– 949
– 13 805
Les produits d’intérêts sur opérations avec les établissements de crédit comprennent la rémunération des fonds du Livret A
centralisés à la Caisse des dépôts et consignations. Cette rémunération comprend :
■ la couverture des intérêts versés par la Caisse d’Epargne aux déposants inscrits au poste « Intérêts et charges sur
opérations avec la clientèle » pour un montant de – 1 395 millions d’euros en 2005 ;
■ un complément de rémunération sur encours, fixé par décret, destiné à couvrir les frais de gestion des comptes des
déposants, qui s’est élevé à 715 millions d’euros en 2005.
21 REVENUS DES TITRES À REVENU VARIABLE
en millions d’euros
2005
2004
Actions et autres titres à revenu variable
Participations et autres titres détenus à long terme
Parts dans les entreprises liées
Total
194
100
1
295
132
50
1
183
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2004
RÉSOLUTIONS
Sur opérations avec les établissements de crédit
Sur opérations avec la clientèle
Sur obligations et autres titres à revenu fixe
Relatives à des dettes subordonnées
Sur opérations de crédit-bail
Autres intérêts et produits assimilés
Total
Charges
2005
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Produits
en millions d’euros
149
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
22 COMMISSIONS
en millions d’euros
Charges
Produits
– 33
–8
– 69
– 225
Sur opérations de trésorerie et interbancaires
Sur opérations avec la clientèle
Relatives aux opérations sur titres
Sur moyens de paiement
Sur vente de produits d’assurance vie
Autres commissions
Total 2005
– 426
– 761
6
896
1 993
473
675
563
4 606
Total 2004
– 680
3 675
23 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE NÉGOCIATION
en millions d’euros
Titres de transaction
Change
Instruments financiers
Total
2005
2004
1 024
– 292
690
1 422
1 056
–1
277
1 332
24 GAINS OU PERTES SUR OPÉRATIONS DES PORTEFEUILLES DE PLACEMENT
ET ASSIMILÉS
en millions d’euros
Résultat des cessions
Dotation (reprise) nette aux (de) provisions
Total
Titres de
placement
TAP
Total
2005
Total
2004
– 203
33
– 170
6
–3
3
– 197
30
– 167
261
156
417
25 AUTRES PRODUITS ET CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE
Produits
Charges
Nets
Quote-part réalisée sur opérations faites en commun
Transferts de charges
Autres produits et charges
Total 2005
37
73
519
629
– 46
– 402
– 448
–9
73
117
181
Total 2004
546
– 510
36
en millions d’euros
150
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
en millions d’euros
Frais de personnel
Salaires et traitements
Charges de retraite
Autres charges sociales et fiscales
Intéressement et participation
Impôts et taxes
Services extérieurs et autres frais administratifs
Total
2005
2004
– 4 481
– 2 832
– 346
– 1 130
– 173
– 181
– 2 453
– 7 115
– 3 840
– 2 319
– 449
– 925
– 147
– 184
– 2 089
– 6 113
L’effectif moyen du personnel en activité au cours de l’exercice, ventilé par catégories professionnelles, est le suivant :
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
26 CHARGES GÉNÉRALES D’EXPLOITATION
Cadres : 17 262
Autres
opérations
Total
Dotations aux provisions
Reprises de provisions
Pertes sur créances irrécupérables couvertes par des provisions
Pertes sur créances irrécupérables non couvertes par des provisions
Récupération sur créances amorties
Total 2005
– 625
726
– 221
– 40
42
– 118
– 148
104
– 39
–4
13
– 74
– 773
830
– 260
– 44
55
– 192
Total 2004
– 202
– 44
– 246
en millions d’euros
2005
2004
Sur immobilisations corporelles
Sur immobilisations incorporelles
Sur opérations de restructuration – Fusion/apport
Sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme
Sur titres d’investissement
Total
– 42
– 13
–1
115
– 22
37
9
– 13
0
32
– 48
– 20
28 GAINS OU PERTES SUR ACTIFS IMMOBILISÉS
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Opérations
avec la clientèle
en millions d’euros
RÉSOLUTIONS
27 COÛT DU RISQUE
GESTION
DES RISQUES
Non-cadres : 37 029
Les gains et pertes sur titres de participation, parts dans les entreprises liées et autres titres détenus à long terme incluent un
gain de 88 millions d’euros suite à la constitution de CACEIS.
Les charges et produits exceptionnels se caractérisent par leur nature inhabituelle et le fait qu’ils ne s’inscrivent pas dans le
cadre des activités ordinaires de l’établissement. Ils concernent principalement sur le premier semestre 2005 la constitution
d’une provision à hauteur de 149 millions d’euros pour passif social CGRCE (Caisse Générale de Retraites des Caisses
d’Epargne) destinée à doter l’établissement des fonds propres réglementaires (marge de solvabilité) requis à fin 2008 du fait
de la décision de transformation en institution de prévoyance en application de la loi Fillon.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
29 RÉSULTAT EXCEPTIONNEL
151
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
30 IMPÔTS SUR LES BÉNÉFICES
2005
2004
– 307
– 61
– 22
– 390
– 456
94
– 176
– 538
en millions d’euros
Impôt courant
Impôt différé
Avoirs fiscaux, crédits d’impôts et autres impôts
Total
Le rapprochement entre le taux d’impôt théorique et le taux d’impôt effectif est le suivant :
Taux d’impôt théorique
34,93 %
Effet des décisions intervenues en matière de gestion des engagements de retraite
Différences permanentes
Autres effets
Taux d’impôt effectif
– 20,75 %
4,17 %
– 1,69 %
16,65 %
31 PLACEMENT DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
Valeurs nettes
en millions d’euros
Placements immobiliers
Obligations et autres titres à revenu fixe (1)
Titres à revenu variable (hors OPCVM)
OPCVM détenant exclusivement des titres à revenu fixe
Autres OPCVM
Autres placements et créances rattachées
Actifs représentatifs de contrats en unité de compte
Total
Valeurs de réalisation
31/12/2005
31/12/2004
31/12/2005
31/12/2004
9
1 418
47
135
368
55
139
2 171
31
793
47
96
584
29
64
1 644
9
1 434
68
140
381
59
139
2 230
41
822
52
97
595
88
64
1 759
(1) Les valeurs nettes comptables et les valeurs de réalisation des obligations et autres titres à revenu fixe sont estimées pied de coupon.
32 PROVISIONS TECHNIQUES DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
31/12/2004
Dotations
Reprises
Autres
mouvements
31/12/2005
325
708
8
85
273
19
0
– 64
– 19
0
9
0
410
926
8
65
1 106
75
452
0
– 83
0
9
140
1 484
en millions d’euros
Provisions techniques vie
Provisions techniques non-vie
Provisions pour égalisation
Provisions techniques des contrats
en unité de compte
Total
152
Primes nettes
Produits techniques et financiers
Sinistres nets et provisions sur sinistres
Charges nettes des provisions techniques
Charges techniques et financières
Résultat technique
135
34
– 25
– 118
– 18
8
322
38
– 149
5
– 127
89
457
72
– 174
– 113
– 145
97
341
46
– 129
– 73
– 92
93
121
121
68
57
267
57
275
16
177
Frais d’acquisition, d’administration et autres frais de gestion
Retraitements de consolidation et élimination
des opérations réciproques
Marge brute des activités d’assurance
8
34 COMPTES CONSOLIDÉS PRO FORMA
34.1 Principes d’élaboration
Le comptes de résultat consolidé pro forma du Groupe Caisse d’Epargne pour l’exercice 2004 est destiné à traduire la formation
du résultat du Groupe dans l’hypothèse où les opérations de structure présentées en note 4.2 auraient produit leur plein effet
le 1er janvier 2004.
34.2 Retraitements
Les hypothèses suivantes ont été prises en compte pour l’élaboration des comptes consolidés pro forma.
Le rendement retenu au titre des liquidités (3,2 milliards d’euros) issues des cessions réalisées par CDC IXIS à la Caisse des
dépôts et consignations est de 2,5 %. Corrélativement, la contribution au résultat consolidé du portefeuille d’actions cotées a
été neutralisée (les autres titres cédés constituent des variations de périmètre rétropolées au 1er janvier 2002, s’agissant de
titres de sociétés consolidées).
Les écarts d’acquisition relatifs aux opérations de structure rétropolées ont été calculés de manière notionnelle au 1er janvier
2002 permettant, amortissement théorique depuis cette date déduit, de correspondre aux écarts d’acquisition réellement
dégagés à la date effective des opérations.
Un taux annuel de 3,5 % a été retenu pour le calcul du coût des refinancements mis en place au titre des opérations de
structure (5,3 milliards d’euros).
Certains éléments du résultat consolidé 2004, spécifiquement liés à la réalisation des opérations Refondation, ont été
neutralisés dans la détermination du résultat pro forma. Sont ainsi concernées par ces retraitements :
■ les indemnités perçues par la CNCE ;
■ les charges induites par le dénouement anticipé, dans le cadre de la restructuration du pôle IAM, de certains instruments de
couverture ;
■ des charges générales d’exploitation exposées directement pour permettre la réalisation des opérations ou découlant
explicitement des accords entre les parties.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2004
GESTION
DES RISQUES
2005
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Non-vie
RÉSOLUTIONS
Vie
en millions d’euros
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
33 RÉSULTAT TECHNIQUE ET MARGE BRUTE DES ENTREPRISES D’ASSURANCE
153
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
34.3 Compte de résultat consolidé pro forma
2005
2004
pro forma
20 948
– 16 498
295
3 845
1 422
– 167
181
275
10 301
– 7 115
– 428
2 758
– 192
2 566
261
37
2 864
– 178
– 390
– 62
– 83
– 80
2 071
19 069
– 15 531
201
3 328
2 476
– 43
54
188
9 742
– 6 728
– 419
2 595
– 347
2 248
243
– 52
2 439
– 24
– 544
– 53
– 114
– 48
1 656
en millions d’euros
Intérêts et produits assimilés
Intérêts et charges assimilées
Revenus des titres à revenu variable
Commissions nettes
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de négociation
Gains ou pertes sur opérations des portefeuilles de placement et assimilés
Autres produits d’exploitation bancaire nets
Marge brute des activités d’assurance
Produit net bancaire
Charges générales d’exploitation
Dotations aux amortissements et aux provisions sur immobilisations incorporelles et corporelles
Résultat brut d’exploitation
Coût du risque
Résultat d’exploitation
Quote-part dans le résultat net des entreprises mises en équivalence
Gains ou pertes sur actifs immobilisés
Résultat courant avant impôt
Résultat exceptionnel
Impôt sur les bénéfices
Dotations aux amortissements des écarts d’acquisition
Dotations/Reprises des fonds pour risques bancaires généraux
Intérêts minoritaires
Résultat net – Part du Groupe
35 INFORMATION SECTORIELLE
La méthodologie d’élaboration de l’information sectorielle est présentée dans le rapport de gestion.
Banque
Commerciale
2004
pro forma
Holding
Groupe
Caisse d’Epargne
2004
pro forma
2005
2004
pro forma
2005
en millions d’euros
Produit net bancaire
Frais de gestion
6 960 7 191
2 324 2 695
– 5 182 – 5 372 – 1 599 – 1 877
458
– 366
415
– 294
818
92
121
68,8 % 69,6 %
ns
ns
725
2004
pro forma
Variation
2005
en M€
en %
9 742 10 301
– 7 147 – 7 543
559
– 396
6%
6%
163
6%
73,4 % 73,2 % – 0,2 pt
–
Résultat brut d’exploitation
1 778
1 819
Coefficient d’exploitation
74,5 %
74,7 %
Coût du risque
Résultat des sociétés mises
en équivalence
Résultat des actifs immobilisés
– 172
– 106
– 52
– 17
– 123
– 69
– 347
– 192
155 – 45 %
232
5
251
8
13
10
50
3
– 70
– 13
243
– 52
261
37
18
7%
89 – 171 %
Résultat courant avant impôt
1 843
1 964
694
861
– 98
39
2 439
2 864
– 547
– 617
– 184
– 257
– 24
187
– 178
484
– 24
– 544
– 178
– 390
– 154
ns
154 – 28 %
– 62
– 83
13
– 53
– 114
– 48
– 62
– 83
– 80
– 9 17 %
31 – 27 %
– 32 67 %
Résultat exceptionnel
Impôts sur les bénéfices
Amortissements
des écarts d’acquisition
Dotations aux FRBG
Intérêts minoritaires
154
2005
Banque
d’Investissement
2 595
2 758
425
17 %
– 24
– 37
– 41
– 56
– 53
– 114
17
Résultat net (part du Groupe)
1 272
1 310
469
548
– 85
213
1 656
2 071
415
25 %
Capacité bénéficiaire
1 272
1 310
469
548
29
296
1 770
2 154
384
22 %
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
36 TABLEAU DE FINANCEMENT CONSOLIDÉ
Données chiffrées de référence
Les données figurant dans le tableau de financement consolidé sont issues des comptes pro forma présentés dans la note 35
de l’annexe aux comptes consolidés du Groupe de l’exercice 2004.
Modalités d’établissement
Le tableau présente l’évolution des emplois et ressources du Groupe par différences bilantielles :
■ ressources en capitaux permanents ;
■ autres ressources ;
■ emplois.
GESTION
DES RISQUES
S’agissant des ressources nouvelles en provenance de l’exploitation, le résultat net part du Groupe a été retraité :
■ des dotations nettes aux comptes de provisions ;
■ des dotations aux amortissements sur immobilisations et écarts d’acquisition ;
■ des résultats des sociétés mises en équivalence,
à l’exclusion de tout autre élément non monétaire inclus dans le résultat net consolidé.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
En l’absence de référentiel applicable aux établissements de crédit publiant leurs comptes en référentiel français pour la
présentation de tableaux de flux de trésorerie, un tableau de financement consolidé a été établi selon les principes énoncés ci-après.
Ainsi, s’agissant du retraitement des dotations aux amortissements, il n’a pas été tenu compte, notamment :
■ de l’amortissement de soultes ;
■ de l’amortissement des frais d’émission ;
■ des transferts de charges.
2 151
525
– 1 174
– 261
1 241
1 704
474
– 64
– 243
1 871
– 255
– 98
– 507
21
83
732
1 315
– 222
– 90
74
2 384
3 919
Autres ressources :
Augmentation (diminution) des opérations interbancaires
Augmentation (diminution) des dépôts de la clientèle
Augmentation (diminution) des dettes représentées par un titre
Augmentation (diminution) des autres comptes financiers
Augmentation (diminution) des autres ressources
10 329
4 313
8 883
14 262
37 787
23 492
11 268
14 784
3 454
52 998
Augmentation (diminution) de l’ensemble des ressources
39 102
56 917
Emplois :
Augmentation (diminution) des prêts interbancaires
Augmentation (diminution) des prêts consentis à la clientèle et opérations de crédit-bail
Augmentation (diminution) des opérations sur titres et placements des assurances
Augmentation (diminution) des immobilisations financières
Augmentation des immobilisations corporelles et incorporelles
Augmentation (diminution) de l’ensemble des emplois
160
14 011
24 281
75
575
39 102
38 542
20 104
– 2 099
– 426
796
56 917
Ressources en capitaux permanents
Capitaux propres
Ressources nouvelles en provenance de l’exploitation :
Résultat net part du Groupe et intérêts minoritaires
Dotations nettes aux comptes d’amortissements
Dotations nettes aux comptes de provisions
Résultats des sociétés mises en équivalence
Total des ressources nouvelles en provenance de l’exploitation
Distribution externe
Variation nette liée aux opérations sur le capital et les réserves :
Sur la part du groupe
Sur les intérêts hors groupe
Augmentation (diminution) des fonds pour risques bancaires généraux
Augmentation (diminution) des dettes subordonnées
Augmentation des ressources en capitaux permanents
RÉSOLUTIONS
2004
pro forma
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2005
en millions d’euros
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
En conséquence, l’incidence de ces éléments est prise en compte dans la variation des autres ressources et emplois.
155
Comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Exercice clos le 31 décembre 2005
Mesdames, Messieurs,
En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes
consolidés du Groupe Caisse d’Epargne relatifs à l’exercice clos le 31 décembre 2005, tels qu’ils sont joints au présent rapport.
Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Directoire. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion
sur ces comptes.
1 OPINION SUR LES COMPTES CONSOLIDÉS
Nous avons effectué notre audit selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en
œuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes annuels ne comportent pas d’anomalies
significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces
comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour
l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base
raisonnable à l’opinion exprimée ci-après.
Nous certifions que les comptes consolidés sont, au regard des règles et principes comptables français, réguliers et sincères
et donnent une image fidèle du résultat des opérations de l’exercice écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine
du Groupe à la fin de cet exercice.
Sans remettre en cause l’opinion exprimée ci-dessus, nous attirons votre attention sur la note 4.1 de l’annexe qui expose les
conditions de mise en œuvre, à compter du 1er janvier 2005, des changements de méthodes comptables relatifs à
l’application :
156
■
du règlement CRC n° 2002-03 relatif au traitement comptable du risque de crédit prescrivant de constituer les provisions
couvrant les pertes attendues sur les encours douteux et douteux compromis sur la base de valeurs de recouvrement
actualisées ;
■
du règlement CRC 2002-10 relatif à l’amortissement et à la dépréciation des actifs ;
■
du règlement CRC 2004-06 relatif à la définition, la comptabilisation et l’évaluation des actifs ;
■
de la recommandation n° 2003-R.01 du Conseil national de la comptabilité relative à l’identification, l’évaluation et la
comptabilisation des engagements de retraite et avantages similaires.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Dans le cadre de notre appréciation des règles et principes comptables suivis par votre Groupe, nous nous sommes assurés du
bien-fondé des changements de méthodes comptables mentionnés ci-dessus et de la présentation qui en a été faite.
Estimations comptables
Comme indiqué dans la note 3.4 de l’annexe aux comptes consolidés relatives aux règles d’évaluation, votre Groupe constitue
des provisions destinées à couvrir les risques de crédit inhérents à ses activités. Dans le cadre de notre appréciation des
estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes, nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place par le
Groupe, relatif au suivi des risques de crédit, à l’appréciation des risques de non-recouvrement et à leur couverture par des
provisions générales ou spécifiques.
Votre Groupe constitue des provisions pour couvrir les engagements sociaux. Nous avons examiné la méthodologie
d’évaluation de ces engagements ainsi que les hypothèses et paramètres utilisés, nous avons revu, le cas échéant, le rapport
des actuaires externes et nous avons vérifié le caractère approprié de l’information fournie dans les notes 3.7 et 15.3 de
l’annexe.
Comme indiqué dans les notes 3.8 et 19 de l’annexe aux comptes consolidés relatives aux règles d’évaluation, votre Groupe
utilise des modèles internes pour la valorisation des positions sur instruments financiers qui ne sont pas cotés sur des
marchés organisés. Nous avons examiné le dispositif de contrôle mis en place pour la vérification des modèles et la
détermination des paramètres utilisés.
Dans le cadre habituel de l’arrêté des comptes, votre Groupe procède également à des estimations comptables pour la
détermination et la comptabilisation des impôts différés actifs (note 2.4 de l’annexe), pour l’évaluation des actifs incorporels
(notes 2.6, 3.1, 12 et 16 de l’annexe), ainsi que pour l’évaluation des provisions techniques des sociétés d’assurance (notes
3.11 et 32 de l’annexe) et des titres de participation non consolidés (note 3.2 de l’annexe). Nous avons revu les hypothèses
retenues et vérifié que ces estimations comptables s’appuient sur des méthodes documentées, conformes aux principes
décrits dans les notes précitées.
Nous avons procédé à l’appréciation du caractère raisonnable de ces estimations.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Changements comptables
GESTION
DES RISQUES
En application des dispositions de l’article L. 823-9 du Code de commerce relatives à la justification de nos appréciations, nous
portons à votre connaissance les éléments suivants :
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2 JUSTIFICATION DE NOS APPRÉCIATIONS
3 VÉRIFICATION SPÉCIFIQUE
Nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport de gestion du Groupe. Nous n’avons
pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés.
RÉSOLUTIONS
Les appréciations ainsi portées s’inscrivent dans le cadre de notre démarche d’audit des comptes consolidés, pris dans leur
ensemble et ont donc contribué à la formation de notre opinion exprimée dans la première partie de ce rapport.
Les Commissaires aux Comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Anik Chaumartin
Yves Nicolas
Mazars & Guérard
Charles de Boisriou
Michel Barbet-Massin
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
À Paris et Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2006
157
158
Organisation générale : présentation synthétique des risques
auxquels est exposé l’établissement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 160
La gestion des risques de crédit ou de contrepartie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 163
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
GESTION DES RISQUES
Les risques de la gestion globale de bilan . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 167
Le risque d’intermédiation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 176
Le risque de règlement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
Autres risques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 177
GESTION
DES RISQUES
Les risques de marché . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 171
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
RÉSOLUTIONS
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Mesures prises pour assurer la continuité de l’activité (contrôles permanents) . . . . . . . . . . . . . . . . . . 179
159
GESTION DES RISQUES
1 ORGANISATION GÉNÉRALE : PRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DES RISQUES
AUXQUELS EST EXPOSÉ L’ÉTABLISSEMENT
1.1 Les risques financiers généraux du Groupe Caisse d’Epargne
Les activités du Groupe Caisse d’Epargne exposent principalement celui-ci aux risques suivants :
■ les risques de crédit ou de contrepartie,
■ les risques globaux de liquidité, de taux et de change induits notamment par les activités de banque de détail,
■ les risques de marché,
■ les risques opérationnels,
■ les risques juridiques,
■ le risque de non-conformité.
En tant qu’organe central, la CNCE a pour mission d’assurer la cohérence de la filière risques du Groupe, notamment à travers :
■ la fixation de limites affectées à chaque entité du Groupe ou aux importantes contreparties excédant les seuils de délégation
des entités ; ces limites sont décidées et formalisées au sein d’un certain nombre de comités décisionnels,
■ la surveillance du respect des limites par les entités et le suivi des dépassements éventuels,
■ la validation des méthodologies de notation et de calcul des risques, mises en œuvre dans les outils déployés dans le Groupe,
■ la définition de normes applicables, dans toutes les entités, à l’organisation et au fonctionnement du contrôle des risques, aux
traitements et à la surveillance des risques, avec la surveillance de l’application desdites normes de risques par les entités.
L’essentiel de ces fonctions est de la responsabilité de la Direction des Risques Groupe.
1.2 Missions dévolues à la Filière Risque
Au sein du Pôle Finances et Risques du Groupe Caisse d’Epargne (GCE), la Direction des Risques Groupe (DRG) a pour missions
de définir des politiques coordonnées en matière de risques, d’en piloter la mise en œuvre et d’en contrôler l’application dans le
cadre des limites imparties. La DRG exécute ces missions sous l’autorité du Directoire de la CNCE dans le respect des principes
édictés par les textes réglementaires. Par ailleurs, le GCE a mis en place une Filière Risque intégrant l’ensemble des entités du
Groupe, fondée sur une organisation et des méthodes communes d’analyse, de suivi et de contrôle des risques.
Les missions de la DRG se déclinent autour de deux axes :
■ définir et mettre en œuvre les dispositifs de contrôle, de surveillance et de maîtrise des risques au sein de la Filière Risque
au sens du CRBF 97-02 modifié,
■ développer et intégrer au sein du dispositif de surveillance et de maîtrise des risques les nouvelles exigences édictées par le
Comité Bâle II et transcrites dans la directive européenne et les textes d’application français.
1.3 Organisation de la Filière Risque
La Filière Risque est constituée de la Direction Risque Groupe (DRG) et des Directions des Risques (DR) des entités (Caisses et
filiales) du Groupe.
1.3.1 La Direction Risque Groupe
La DRG a la responsabilité de la surveillance et de la maîtrise des risques de crédit, des risques de marché, des risques
opérationnels, ainsi que des risques globaux de taux et de liquidité du Groupe.
L’organisation de la DRG se structure autour des départements suivants :
■ Normes et procédures : assure la diffusion et la maintenance du corpus des normes et procédures de la Filière Risque, vérifie
leur conformité avec les exigences réglementaires et leur application dans les entités ;
160
La DRG gère, suit et contrôle les risques à travers plusieurs Comités dont elle assure la gestion :
■ le Comité des Risques Groupe, qui fixe l’ensemble du cadre des problématiques risques, des dispositifs de risques et leur évolution
(fréquence mensuelle);
■ les Comités de Crédit Groupe : Grandes Contreparties et Crédit Groupe PME, qui analysent les engagements au-delà des
délégations des entités et décident de leurs montants maximum (fréquence au minimum bi-mensuelle) ;
■ les Comités Watch-list et Provisions Groupe (fréquence trimestrielle) ;
■ les Comités Risques de marché et Fonds Groupe (fréquence mensuelle) ;
■ le Comité Risques opérationnels Groupe (fréquence bi-annuelle).
La DRG participe par ailleurs comme membre délibérant aux Comités de Gestion de bilan Groupe et Banque commerciale,
aux Comités d’Investissement et aux Comités Financiers CNCE.
Enfin la DRG assure la production des reportings consolidés sur les risques de crédit, de marché et opérationnels à destination
des organes de gouvernance du GCE et des autorités de tutelle.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
GESTION
DES RISQUES
La DRG veille à l’adéquation des prises de risques avec les moyens financiers, humains et systèmes des entités, et avec les
objectifs de rentabilité et de notation du Groupe. Elle propose aussi les allocations des limites globales (de crédit, de marché)
aux entités et métiers, ainsi que les niveaux de délégation aux filiales, en conformité avec les politiques de risques du Groupe.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Développements et validations méthodologiques : assure la validation des modèles utilisés par le GCE pour la Banque
d’investissement et la Banque commerciale, procède à des développements méthodologiques spécifiques, assure une veille
technologique vis-à-vis des évolutions de modèles dans le milieu bancaire ;
■ Notation et Banque commerciale : développe et pilote les systèmes de notation et les politiques risques de la Banque
commerciale ;
■ Analyse crédit Grandes Contreparties : assure l’analyse et les notations internes des Grandes Contreparties (souverain,
banque, corporate, titrisation) dans le cadre des schémas délégataires et des répartitions de responsabilité avec IXIS CIB ;
■ Analyse crédit PME : assure l’analyse des contreparties PME dans le cadre des schémas délégataires ;
■ Risques de marché : assure la mesure, la surveillance et le contrôle des risques de marché ;
■ Risques sur fonds : assure la mesure, la surveillance et le contrôle des risques sur les fonds ;
■ Pilotage des projets : gère les plannings de développement et recette les projets transversaux à composante système ;
■ Systèmes d’information des risques : structure l’évolution du système d’information en intégrant les besoins des métiers
risque ;
■ Implantation et maintenance outils risques de crédit : assure le développement, la maintenance et le paramétrage de l’outil
Fermat (consolidation et contrôle des risques de crédit) ;
■ Contrôle et reporting des risques crédit : pilote le dispositif de contrôle du risque crédit (Banque commerciale et Banque
d’investissement) ;
■ Risques opérationnels : assure le déploiement des outils de mesure, de surveillance et de contrôle des risques opérationnels,
ainsi que le suivi et le contrôle consolidé des risques opérationnels.
■
Les principes directeurs de l’organisation du suivi et du contrôle des risques dans les Caisses et les filiales du GCE sont définis
par la DRG.
La Direction des Risques (DR) de chaque entité a vocation à couvrir tous les risques : crédit, contrepartie, marché, taux global
et change, liquidité et règlement livraison.
Elle assure l’analyse ex-ante dans le cadre des schémas délégataires ainsi que l’analyse et le contrôle ex-post des risques.
La DR pilote le Comité des Risques, le Comité des Engagements, le Comité de Gestion financière et le Comité Risques
opérationnels ; elle participe au Comité de Gestion de bilan.
RÉSOLUTIONS
1.3.2 Les Directions des Risques (DR) des entités
1.4 Principales réalisations 2005
Au cours de l’année 2005, la Filière Risque a renforcé son système de pilotage des risques, ses comités ad hoc, ses outils et
ses procédures pour parachever la mise en conformité de son dispositif de surveillance et de maîtrise des risques en 2006.
À fin 2005, toutes les entités étaient dotées d’une Direction des Risques de plein exercice, dont le Directeur a été agréé par le
Directeur Risques Groupe. La filière Risques du GCE comptait plus de 600 professionnels. Un manuel Risques Groupe, rassemblant
toutes les normes et procédures sur l’ensemble des types de risques a été constitué et mis en ligne sur le site Intranet.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Elle est l’interlocutrice permanente de la DRG et est responsable de la déclinaison au sein de l’entité des procédures et projets
nationaux initiés par la DRG.
En parallèle, la DRG a internalisé le projet Bâle II, auparavant conduit par une direction dédiée, et a adapté son organisation afin
de préparer l’homologation de son système de notation interne par la Commission bancaire en 2006.
161
Gestion des Risques
Plus précisément, au cours de l’année 2005, la DRG a conduit les réalisations suivantes :
1.4.1 Normes et procédures
Le manuel des Risques Groupe a été créé et mis sous Intranet. Il contient notamment :
■ les chartes de fonctionnement des comités risques de la CNCE,
■ les points de contrôle permanent des risques et de la politique risque des entités,
■ les normes relatives à l’organisation et aux process.
La démarche dossier homologation a été lancée. Elle est animée par le Comité de Constitution du dossier d’homologation.
Enfin, le suivi permanent des entités a été structuré et fait l’objet de remontées de synthèse au Comité des Risques Groupe.
1.4.2 Notation et Banque commerciale
Les systèmes de notation de la Banque commerciale ont fait l’objet de travaux importants de documentation, d’une
simplification de leur architecture et du calibrage des échelles de notes relatives aux PME, collectivités locales et associations.
Les projets monitoring et backtesting ont été lancés afin de nourrir le dispositif de mise en qualité des données et
industrialiser les états de suivi des modèles et de la surveillance des paramètres de Probabilité de défaut, Perte en cas de
défaut et Exposition en cas de défaut.
Enfin des versions améliorées des outils de segmentation et de notation ont été implémentées et le Plan informatique 2006
spécifié.
1.4.3 Contrôle et reporting risque de crédit
Dans le cadre du Plan informatique annuel 2006, les expressions de besoins relatives aux risques de crédit ont été rédigées,
et notamment celles concernant Fermat Gem (suivi des expositions et des limites) et Fermat Cad (calcul de la consommation
de fonds propres sur le risque de crédit pour Bâle II).
En parallèle, les bases et les reportings existants, notamment la Base nationale Risque pour les Grandes Contreparties, le
Tableau de bord national Risque pour la Banque commerciale, et la Déclaration des Grands Risques ont été enrichis et fiabilisés.
Enfin, le référentiel tiers composé de la Base Tiers Groupe et de la Base Risque Groupe est géré et mis en production.
1.4.4 Implantation et maintenance des outils risque de crédit
Le module Bâle II de Fermat permettant de calculer la consommation de fonds propres a fait l’objet d’un premier paramétrage ;
de même les plans d’analyse de Fermat Gem (suivi des expositions et des limites) ont aussi été paramétrés pour pouvoir
suivre les dépassements sur les limites correspondantes.
Les états relatifs au suivi des expositions et des limites sur le périmètre de la Banque d’investissement ont été développés.
Concernant l’alimentation de Fermat, une architecture dédiée aux Grandes Contreparties a été mise en place ; les recettes des
interfaces, de l’intégration des systèmes remettants, des états de suivi ainsi que les recettes fonctionnelles ont été organisées
et prises en charge. Fermat Gem a été mis en préproduction sur le périmètre de la Banque d’investissement en fin d’année.
Enfin la DRG a participé aux travaux de traçabilité des données, réalisé des mappings et diagnostics qualités.
1.4.5 Analyse crédit Grandes Contreparties
Les Comités de crédit Grandes Contreparties fonctionnent depuis le début de l’année 2005 et les Comités Watch-list et
Provisions Groupe se réunissent trimestriellement.
Le dispositif de notation à dire d’expert sur les Grandes Contreparties a été enrichi et les informations intégrées dans la Base
nationale Risque.
Sur les risques pays, un dispositif de limites a été mis en place et une méthodologie risque pays GCE élaborée ainsi qu’un
reporting dédié.
De même sur le Private Equity, une méthodologie a été formalisée et le reporting sur base déclarative fiabilisé.
1.5 Les orientations 2006 de la Filière Risque
Dans la continuité de ses travaux 2005, la Filière Risque s’est donnée deux grandes orientations :
■ poursuivre et achever les plans d’actions définis et initiés en 2005 pour que le dispositif de surveillance et de maîtrise des
risques soit conforme aux prescriptions édictées par la Commission bancaire,
■ finaliser la mise en place et la documentation du système de notation Bâle II développé par le GCE et présenter ce dispositif à
la Commission Bancaire pour homologation.
162
2.1 Organisation
L’organisation mise en place pour le risque de crédit repose sur deux axes principaux :
■ structurer un dispositif de mesure, de maîtrise et de surveillance des risques au niveau consolidé conforme au CRBF 97-02
modifié,
■ mettre en place et documenter le système de notation Bâle II développé par le GCE afin de recueillir l’homologation des
autorités de tutelle, en 2006, pour une application à compter de 2008.
L’organisation, la cohérence et l’avancement de ces deux grandes orientations stratégiques ont été structurés autour de seize
chantiers. Ces chantiers couvrent :
■ la Banque commerciale : le système de notation, la mise en qualité des données, les outils de traitement, les tableaux de
bord,
■ la Banque d’investissement : les notations à dire d’expert, les outils de traitement, les tableaux de bord,
■ les normes et procédures ainsi que la conduite du changement, la veille réglementaire et le suivi permanent dans les entités,
■ l’outil Fermat de gestion, de suivi des limites et de calcul de la consommation de fonds propres dans le cadre de Bâle II ainsi
que les systèmes remettants amont, en particulier la Base Tiers Groupe,
■ le développement et les validations méthodologiques des modèles de notation interne.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Au cours du deuxième semestre 2005, la Direction Risque Groupe (DRG) a modifié son organisation (2.1) afin d’internaliser le
programme Bâle II et de poursuivre la mise en conformité du dispositif de mesure, de maîtrise et de surveillance des risques
(2.2 et 2.3) de crédit notamment sur les risques de crédit PME (2.4).
GESTION
DES RISQUES
2 LA GESTION DES RISQUES DE CRÉDIT OU DE CONTREPARTIE
En 2005, la DRG a affiné ses systèmes de notation tant sur la Banque commerciale que sur la Banque d’investissement, a revu
son dispositif de limites sur les Grandes Contreparties et les risques pays, les placements en fonds, et a formalisé et édicté les
normes et procédures correspondantes.
En parallèle, la DRG a préparé l’homologation pour 2006 de ses systèmes de notation par les autorités de tutelle en
pourvuivant les tests et la documentation de ses méthodes et en menant un exercice QIS5 (Quantitative Impact Study,
analyse de la consommation de fonds propres du GCE dans le cadre défini par Bâle II) le plus complet possible.
2.3 Surveillance des risques
RÉSOLUTIONS
La DRG organise la mesure et la maîtrise des risques de crédit consolidés notamment au travers :
■ de la fixation de limites affectées aux contreparties excédant les seuils de délégation de chacune des entités ; ces limites
sont décidées et formalisées dans les comités ad hoc (Comités de crédit Groupe Grandes Contreparties, Comités de crédit
Groupe PME...),
■ du développement et de la maintenance des systèmes de notation du GCE,
■ de la validation des méthodologies de notation déployées,
■ de la définition des normes et procédures applicables à l’ensemble des entités.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2.2 Mesure et maîtrise des risques de crédit
Le département « Analyse Crédit Grandes Contreparties » assure en direct ou pilote les analyses experts relatives aux
souverains, banques, assurances, corporates et titrisations pour l’ensemble du GCE. Ces analyses sont présentées en Comité
Grandes Contreparties ou Comité des Risques dans le respect du schéma délégataire ; ces comités décident de la note et des
limites Groupe attribuées par contrepartie. Ces décisions sont ensuite diffusées aux entités et intégrées dans l’outil de suivi
des expositions et des limites.
Le département « Analyse crédit PME » étudie les dossiers PME déjà notés par le système GCE et présente son étude
contradictoire au Comité de crédit Groupe PME dans le cadre du schéma délégataire défini (cf. 2.4.4).
Le département « Contrôle et reporting des risques de crédit » développe et enrichit le dispositif de contrôle des risques de
crédit et produit les états de suivi à destination des comités et du Directoire.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La DRG anime les comités et produit les tableaux de bord qui permettent de suivre les risques de crédit du GCE au niveau
consolidé.
Le département « Systèmes de notation de la Banque commerciale » assure le suivi de la qualité et de la pertinence des
notations qualitatives ou sous forme de score.
Enfin le département « Implantation et maintenance des outils de risques crédit » a pour mission de développer et d’implanter
l’outil groupe Fermat, outil de gestion et de suivi des expositions et des limites, qui sera déployé au cours de l’année 2006.
163
Gestion des Risques
2.4 Dispositif dédié à la maîtrise des risques sur le marché des PME
Le GCE a défini un dispositif spécifique de maîtrise des risques sur les PME qui s’articule autour des quatre axes suivants :
■ l’analyse et la sélection des risques,
■ la mise en place d’un système de limites et de seuils de remontée des dossiers à la CNCE,
■ des procédures de sélection, d’octroi et de surveillance des risques dans les entités,
■ une organisation de la maîtrise des risques à la CNCE.
2.4.1 Un dispositif d’analyse et de sélection des risques PME
Ce dispositif commun à l’ensemble des entités du GCE comprend :
■ un outil d’analyse financière ANADEFI utilisé dans chaque entité du GCE ayant une activité sur le marché des PME et
paramétré en central,
■ une segmentation risque automatique des contreparties PME harmonisée pour le GCE qui conditionne le choix des
algorithmes de notation,
■ un système de notation commun, différencié en fonction du chiffre d’affaires des contreparties, intégré dans l’outil ANADEFI
et piloté par la Direction Risque Groupe,
■ un système délégataire défini au niveau du GCE qui prend en compte les notations Bâle II tant au niveau des entités qu’au
niveau du Groupe,
■ un dossier client commun normalisant le format et la qualité des informations requises pour l’analyse et la sélection des
risques PME intégré à ANADEFI,
■ la mise en place en 2006 d’un système homogène pour l’ensemble du GCE dédié à la tarification des PME intégré au
processus de sélection des dossiers.
2.4.2 Mise en place d’un système de limites sur le segment PME
Le Groupe Caisse d’Epargne a défini le système de limites suivant pour le segment des PME :
■ une limite globale est fixée pour chaque type de PME en fonction de sa notation Bâle II et de son chiffre d’affaires ;
■ chaque entité du GCE fixe ses limites internes sur le marché des PME dans le respect des limites globales par contrepartie du
GCE et de sa propre politique interne de risque.
2.4.3 Procédures de sélection, d’octroi et de surveillance des risques dans les entités
La Direction des Risques de l’entité doit mettre en place un dispositif de contrôle pour vérifier que les schémas délégataires
sont correctement respectés.
Les responsabilités de la Direction des Risques de chaque entité dans la sélection des opérations sont les suivantes :
■ promouvoir et s’assurer de l’utilisation effective et intègre des systèmes de notation des risques dans le cadre des
procédures d’instruction par les délégataires et chargés de comptes ; et aussi du modèle d’analyse des risques de
l’établissement,
■ veiller à la cohérence de l’application des systèmes de notation interne par les délégataires et chargés de comptes,
■ organiser ou procéder à la seconde lecture indépendante requise avant la décision d’engagement sur les PME,
■ donner formellement un avis sur les dossiers pour lesquels le schéma délégataire de l’établissement prévoit que la
délégation ne peut être exercée que sur avis conforme de la Direction des Risques.
Les responsabilités de la Direction des Risques de chaque entité dans le dispositif de surveillance des risques sont les
suivantes :
■ organiser la révision annuelle des notations sur les PME,
■ instruire les propositions de limites de risque de crédit soumises au Comité des Risques de l’établissement ainsi que leur
révision annuelle,
■ établir un suivi des expositions par marché, niveau de risque, secteur économique et zone géographique, ainsi que de la
concentration des risques et s’assurer du respect des limites correspondantes,
■ s’assurer de la qualité et de la fiabilité du contenu des états de suivi des grands risques conjointement avec la Direction
comptable,
■ établir un suivi au moins trimestriel des créances impayées ou douteuses ainsi que des encours présentant des risques ou
des volumes significatifs, s’assurer de la mise à jour des informations nécessaires et, le cas échéant, de la notation du risque,
■ au moins une fois par an, analyser le fonctionnement des systèmes de notation, notamment quant à la pertinence de leur
prédictivité du défaut dans le cadre de l’établissement ; elle informe le Comité des Risques de l’entité et la DRG de ses
conclusions.
164
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Le Département Analyse crédit PME a été constitué depuis juillet 2005. Ses principales responsabilités sont les suivantes :
■ l’organisation des Comités de Crédit Groupe PME et d’Engagement du fonds de garantie ainsi que de leurs secrétariats,
■ la seconde lecture des dossiers présentés au Comité de Crédit Groupe PME en vertu du dispositif de limites et de délégations
au sein du GCE,
■ la seconde lecture des dossiers qui seront présentés au fonds de garantie PME,
■ la proposition au Comité de Crédit Groupe PME des limites pour les PME dont le chiffre d’affaires est supérieur à 100 millions
d’euros et pour lesquelles les demandes de limite excèdent les seuils définis,
■ la présentation des dossiers PME en Comités Groupe Watch-list et Provisions,
■ la vérification du respect des procédures concernant les risques PME,
■ les propositions d’actualisation de la classification des caisses en fonction des critères quantitatifs et qualitatifs retenus,
■ la préparation, avec les autres départements de la DRG, du reporting et du suivi des risques couverts par le fonds de garantie.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2.4.4 Organisation de la maîtrise des risques PME à la CNCE
2.5 Répartition des engagements au 31 décembre 2005
Sur le périmètre analysé, les banques et institutions financières atteignent 35 % de l’encours en raison de la part importante
du hors-bilan financier traité avec ces contreparties. Les corporates représentent 33 % de ces Grandes Contreparties et les
titrisations 23 %, essentiellement détenues par Ixis-CIB et le Crédit Foncier de France (tableau 1).
La France rassemble toujours 40 % des engagements sur ces Grandes Contreparties, les autres pays européens 43 % et
l’Amérique du Nord 9 % (tableau 2). Plus spécifiquement, pour l’espace économique européen, l’Allemagne représente 9 %,
l’Italie 8 % ainsi que l’Espagne, et la Grande-Bretagne 7 %.
GESTION
DES RISQUES
2.5.1 Grandes Contreparties
Bilan (1)
en millions d’euros
Souverains
Banques et institutions financières
Corporate
Titrisations
9 113
23 584
40 286
23 921
96 905
Hors-bilan
de marché (2)
2 795
22 102
2 166
5 851
32 913
Total
Bilan + hors-bilan
Pourcentage
11 908
45 686
42 452
29 772
129 818
9%
35 %
33 %
23 %
100 %
Périmètre : Groupe CEP (29 CEP)/Ixis CIB/CFF + Entenial + Cicobail/Palatine/CNCE Banque/OCÉOR/Muracef/Eulia Caution/Saccef/Eiard/Socfim/La Compagnie 1818 (sur base de fichiers standardisés
intégrables).
(1) Bilan : titres, prêts, autorisations, actions.
(2) Hors-bilan : méthode de calcul des expositions.
IXIS CIB : méthode économique.
Reste du Groupe : méthode forfaitaire.
Répartition par zone géographique (tableau 2)
Bilan
Hors-bilan
de marché
Total
Pourcentage
43 823
40 358
6 215
3 306
2 030
491
140
243
151
108
38
96 905
7 805
15 674
5 180
1 574
608
1 861
19
87
105
1
51 628
56 031
11 395
4 880
2 638
2 352
159
331
256
109
38
129 818
39,77 %
43,16 %
8,78 %
3,76 %
2,03 %
1,81 %
0,12 %
0,25 %
0,20 %
0,08 %
0,03 %
100,00 %
en millions d’euros
France
Autres pays espace économique européen
Amérique du Nord (Etats-Unis et Canada)
Autres pays d’Europe
Amérique latine et centrale (y compris Mexique)
Supra National
Asie hors Japon
Océanie
Japon
Afrique et Moyen-Orient
Autres
32 913
RÉSOLUTIONS
Répartition par type de contreparties (tableau 1)
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Enfin, sur les Corporates par secteur d’activité, l’immobilier représente 16 % de l’encours, suivi de l’assurance 7 % et du secteur
des télécommunications 6 % (tableau 4).
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Plus de 96 % du portefeuille est en investment grade avec plus de 30 % en AAA et AA+ (tableau 3).
165
Gestion des Risques
Répartition par notation (tableau 3)
Bilan
Hors-bilan
de marché
Total
Pourcentage
% notation
Groupe en cumul
AAA
AA
A
BBB
BB
B
C/D
Sous-total
16 796
19 853
20 178
17 321
3 406
556
196
78 306
8 905
11 212
9 545
2 235
64
0
0
31 963
25 701
31 065
29 723
19 556
3 470
556
196
110 270
23,31
28,18
26,95
17,73
3,14
0,51
0,18
100,00
23,31
51,48
78,44
96,17
99,32
99,82
100,00
Autres notations (1)
Total
18 598
96 905
950
32 913
19 548
129 818
en millions d’euros
1) Inclut les contreparties notées par système de scoring Bâle II et non notées.
Répartition des engagements Corporate du Groupe par secteur (tableau 4)
Secteurs
Immobilier
Assurance
Télécoms
Utilities, autres
Automobile et équipementiers auto
Matériaux
Grande distribution
Services aux entreprises
Distribution de biens de consommation durables
Industrie pharmaceutique
Utilities, électricité
BTP
Agroalimentaire
Média (TV/cinéma)
Biens d’équipement lourds
Aéronautique, espace et défense
Autres
Divertissement et loisirs
Industrie chimique
Transport ferroviaire, maritime et de personnes
Raffinage du pétrole
Gestion des infrastructures
Transport aérien
Métallurgie
Transport routier des marchandises
Services financiers autres
Utilies, gaz
100 M€ < exposition < 300 M€ (14 secteurs)
Exposition < 100 M€ (21 secteurs)
Sous-total corporates
Total
Pourcentage
6 906
3 194
2 776
2 511
2 378
1 753
1 714
1 511
1 446
1 443
1 356
1 346
1 294
893
885
856
853
848
827
808
797
679
659
584
453
417
355
2 281
630
16,27
7,52
6,54
5,91
5,60
4,13
4,04
3,56
3,41
3,40
3,20
3,17
3,05
2,10
2,08
2,02
2,01
2,00
1,95
1,90
1,88
1,60
1,55
1,38
1,07
0,98
0,84
5,37
1,48
42 452
100,00
2.5.2 Zoom sur les créances Clientèle : ventilation des crédits et des provisions par marché
Le profil de risque sur le périmètre Groupe Caisse d’Epargne reste faible : ainsi, les créances douteuses ne représentent que
2,2 % de l’encours des créances à la clientèle ; ce poids est de plus en diminution par rapport à 2004 (– 0,2 pt). Ces créances
sont couvertes par des provisions affectées à hauteur de 46 % de leur montant. Par ailleurs, des provisions dynamiques et
sectorielles représentent une couverture supplémentaire de 444 millions d’euros à fin 2005. Le coût du risque sur le montant
total des créances clientèle est en baisse de 0,05 point et s’établit à 0,06 % à fin décembre 2005.
166
Provisions
en milliards d’euros
Crédits
douteux
Crédits
nets
Taux de
provisions
Banque de détail
Marchés spécialisés
Grands comptes et autres
Crédits à la clientèle *
102,2
49,6
40,5
192,3
111,0
53,3
39,8
204,0
2,5
1,6
0,4
4,5
– 1,1
– 0,9
– 0,1
– 2,1
112,4
54,0
40,1
206,5
43,7 %
53,6 %
26,6 %
45,8 %
* Y compris opérations de crédit-bail et de location avec option d’achat.
3 LES RISQUES DE LA GESTION GLOBALE DE BILAN
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
2005
Crédits
sains
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2004
Crédits
nets
3.1.1 Organisation au niveau du Groupe
Depuis la fin de l’année 2004, le Groupe Caisse d’Epargne (GCE) forme une banque universelle exerçant les métiers de la
Banque commerciale, de la Banque de financement et d’investissement et de l’assurance. Chaque ligne métier génère à des
niveaux divers des risques de liquidité, de taux et de change (risques ALM).
GESTION
DES RISQUES
3.1 Gestion des risques de liquidité, de taux et de change
■
répondre aux exigences réglementaires,
■
optimiser le suivi et le pilotage ALM du GCE,
■
fournir les éléments d’informations requis.
Ces travaux sont encadrés par le Comité ALM Groupe créé en mai 2005 : il réunit trimestriellement, sous la présidence du
membre du directoire de la CNCE en charge du pôle Finances et Risques, plusieurs membres du directoire de la CNCE, les
directeurs financiers des principales filiales ainsi que des mandataires sociaux de CEP.
La mise en place du service ALM consolidé dans un Groupe de la taille du GCE est particulièrement complexe tant dans sa
conception que dans sa mise en œuvre. Celle-ci impacte profondément les systèmes et processus ALM de l’ensemble du GCE.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Compte tenu de cette évolution, la CNCE s’est structurée pour mesurer et gérer les risques ALM au niveau du Groupe en
complément des travaux réalisés antérieurement (et qui se sont poursuivis en 2005) concernant le suivi des Caisses d’Epargne
et de Prévoyance (CEP) et des filiales de la Banque commerciale. Un service ALM consolidé Groupe a été créé en mars 2005
afin de :
■
la rédaction et la validation de la charte de fonctionnement du Comité ALM du GCE,
■
l’intégration dans le progiciel ALM :
■
des données comptables du GCE,
■
des données de gestion pour les entités : Groupe CFF, ICIB social, Martignac Finance, Ecureuil-Vie ainsi que des données
agrégées du périmètre de la Banque commerciale,
■
la formalisation des process techniques et fonctionnels cibles de l’ALM consolidé du GCE,
■
la présentation et la validation par le Comité ALM Groupe du reporting type.
Les travaux de l’ALM consolidé GCE se poursuivront au cours de l’année 2006 avec comme objectifs :
■
la formalisation des normes et limites ALM au niveau du GCE,
■
la poursuite de l’intégration des entités du GCE dans le progiciel ALM,
■
l’élimination des opérations intragroupes dans l’outil ALM pour pouvoir produire des indicateurs ALM consolidés.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Pour l’année 2005, les principales réalisations de l’ALM consolidé Groupe ont été :
RÉSOLUTIONS
Pour réaliser ce suivi en conformité avec la réglementation, l’ALM consolidé Groupe utilise un progiciel ALM de simulation et de
consolidation alimenté par des données issues des différentes entités du Groupe.
167
Gestion des Risques
3.1.2 Organisation sur le périmètre de la banque commerciale
Au niveau du périmètre de la Banque commerciale – qui couvre les 30 Caisses d’Epargne et les filiales de la CNCE ou des CEP
relevant de la Banque commerciale (Banque Palatine, Caisse d’Epargne Financement, Compagnie 1818 et Financière OCÉOR) –
la gestion de bilan est encadrée par un Comité de Gestion de bilan Banque commerciale qui se réunit trimestriellement sous la
présidence du membre du directoire de la CNCE en charge du pôle Finances et Risques. Ce comité, composé notamment de
mandataires sociaux en charge des finances ou du développement des Caisses d’Epargne et des Filiales, examine la situation
des risques de taux et de liquidité des entités du périmètre.
Sur ce périmètre, les principales réalisations de l’exercice 2005 ont été :
■
la diffusion d’une nouvelle charte définissant les missions, l’organisation et les modalités d’encadrement et de contrôle de la
gestion financière des établissements de crédit concernés,
■
la construction et l’analyse d’un scénario catastrophe,
■
l’intégration des nouvelles filiales et le lancement d’un programme de refonte du système d’information ALM.
3.2 Gestion du risque de liquidité
3.2.1 Organisation du refinancement au niveau du Groupe et gestion du risque de liquidité global
Le refinancement du Groupe Caisse d’Epargne est organisé en trois périmètres dans le cadre d’un pilotage et d’une
coordination renforcés au niveau de la CNCE : en effet celle-ci, en tant qu’organe central et tête de Groupe, est chargée de
garantir la liquidité globale du Groupe. De plus, elle a au sein du Groupe le monopole de l’émission sur les marchés financiers de
titres subordonnés et super subordonnés permettant d’optimiser les fonds propres du Groupe.
■
Le périmètre de la Banque commerciale : du fait de leur activité de banque de détail, les Caisses d’Epargne disposent d’une
importante base de dépôts qui sont utilisés pour le financement de leurs opérations de crédits à la clientèle ; le cas échéant,
pour compléter leur financement, les Caisses d’Epargne ainsi que les filiales relevant de la banque commerciale s’adressent
à la CNCE. Son rôle plus spécifique, en plus de la garantie de la liquidité globale du Groupe, est donc d’assurer la péréquation
de la liquidité au sein du périmètre de la banque commerciale et de lever sous sa signature sur les marchés financiers les
ressources complémentaires nécessaires au développement des activités des Caisses d’Epargne et des filiales relevant de
la Banque commerciale.
■
Le périmètre du groupe Crédit Foncier de France : outre les financements à court terme levés sous la signature du Crédit
Foncier de France, la Compagnie de Financement Foncier (Cie FF) et Vauban Mobilisations Garanties (VMG) sont les
deux émetteurs spécialisés de ce périmètre ; ils sont chargés de lever les ressources à moyen long terme, dont le groupe
Crédit Foncier a besoin. L’utilisation du support des obligations foncières notées AAA par les agences de notation constitue
une très importante diversification de ressources pour le Groupe dans son ensemble. D’ailleurs, la Cie FF assure une part
croissante du refinancement des prêts aux collectivités locales du Groupe par un dispositif de titrisation interne qui a porté
sur environ 2 milliards d’euros au cours de l’année 2005.
■
Le périmètre de la Banque d’investissement : IXIS Corporate & Investment Bank est chargé d’assurer le refinancement de
ses propres activités de marché de capitaux et de financement des grandes entreprises.
La position globale de liquidité du Groupe ainsi que les situations entité par entité sont suivies au niveau de la CNCE. Les plans
de financements annuels couvrent les besoins à long terme des entités du Groupe en fonction de leurs besoins prévisionnels.
L’utilisation des ressources à court terme est contingentée par entité en fonction de la capacité du Groupe à lever des
ressources à court terme sur les marchés.
Le Groupe Caisse d’Epargne demeure à l’abri de tout risque majeur de liquidité compte tenu :
168
■
de sa forte présence sur les marchés de l’épargne,
■
de la qualité et de la liquidité des titres détenus dans les portefeuilles des différentes entités du Groupe,
■
de ses sources de refinancement diversifiées,
■
de la qualité de son rating lui permettant en complément de ses dépôts clientèle de lever sur les marchés financiers les
ressources nécessaires à son développement.
■
le partenariat avec la Banque européenne d’investissement (BEI) s’est encore élargi dans le domaine du très long terme ; un
volume global de 905 millions d’euros de contrats ont été signés en 2005, en hausse de 6,5 % par rapport à 2004 : outre le
financement des investissements de petite et moyenne taille des collectivités locales (nouvelle enveloppe de 400 millions
d’euros versés en 2005), un nouveau contrat de 250 millions d’euros a été conclu en février 2005 dans le cadre du
Programme de transport urbain durable destiné à financer les projets régionaux de transports en commun en site propre,
des contrats de 125 millions d’euros ont été conclus dans le cadre du programme Hôpitaux de France n° 2, un contrat de
100 millions d’euros destiné aux microentreprises et très petites entreprises a été signé, et enfin un contrat de 30 millions
d’euros pour la ligne C et D du tramway de Grenoble a été conclu ;
■
la clientèle de particuliers des Caisses d’Epargne a souscrit plus de 1 milliard d’euros d’obligations ou de titres à long terme
(douze ans) émis par la CNCE (dont 910 millions d’euros sous la forme de titres subordonnés remboursables) ; cela
représente néanmoins une baisse de 33 % par rapport à 2004 compte tenu notamment du niveau très bas des taux d’intérêt
qui a rendu ce placement moins attractif pour la clientèle ;
■
les investisseurs institutionnels internationaux (en Europe, aux États-Unis et en Asie) ont été sollicités avec grand succès
pour les maturités plus courtes ; les investisseurs américains ont pu acheter plus largement du papier commercial émis par
la CNCE à court terme (moins de trois mois en moyenne) grâce au programme d’US Commercial Paper, tandis que le
programme EMTN a continué à recevoir un accueil très favorable avec 4,3 milliards d’euros placés auprès d’investisseurs
institutionnels européens et asiatiques en 2005, soit un niveau sensiblement identique à 2004 si l’on retraite 2004 en
excluant les éléments non récurrents liés essentiellement au financement de l’opération Refondation.
3.2.2 Position de liquidité des principales entités du Groupe
3.2.2.1 Coefficient de liquidité
Rappel : limite fixée à 100 %
CNCE
ICIB
CFF
CE
CEFi
OCÉOR
PALATINE
La Compagnie 1818
161
292
121
181 (1)
119
133
164
349
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
30/09/2005
140
303
111
176 (2)
117
113
137
238
RÉSOLUTIONS
30/06/2005
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
La CNCE a poursuivi sa politique équilibrée visant à lever les ressources nécessaires au développement des activités au
meilleur coût possible tout en veillant à leur diversification par types d’instruments, par types d’investisseurs et par zones
géographiques :
GESTION
DES RISQUES
C’est ainsi que FitchRatings a annoncé le 24 juin 2005 sa décision de rehausser de B/C à B la note intrinsèque du GCE. Le
Groupe continue à bénéficier des notes d’émission à long terme les plus élevées parmi les banques françaises (AA
FitchRatings/Aa2 Moody’s/AA Standard & Poor’s avec perspective stable dans les trois cas). Cette qualité de crédit a permis à la
CNCE en janvier 2005 de réaliser une émission obligataire à taux variable de 1 milliard d’euros à quatre ans qui a été très
favorablement accueillie par les investisseurs.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
En 2005, les agences de notation ont confirmé les notes d’émission du GCE et de la CNCE après l’élargissement du périmètre
du Groupe et souligné l’amélioration continue des performances financières du Groupe traduite dans les notes de solidité
financière.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
(1) Min = 109 ; max = 236.
(2) Min = 107 ; max = 264.
169
Gestion des Risques
3.2.2.2 Impasse statique de liquidité
Gaps de liquidité en millions d’euros (au 30/06/2005)
10 000
7 500
5 000
2 500
0
– 2 500
– 5 000
– 7 500
10 000
2005
2006
2007
■ CEP + Filiales Banque commerciale
■ Groupe CCF (encours fin de période)
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
■ IXIS CIB social (encours fin de période)
Convention : impasse positive = besoin de financement ; impasse négative = excédent de ressources.
En ayant notamment recours aux refinancements court terme que la CNCE met à leur disposition, les Caisses d’Epargne ont
une activité de transformation très raisonnable en volume et tout à fait limitée en durée (horizon de vingt-quatre mois).
Au-delà, elles se trouvent globalement en situation d’excédent de ressources.
L’impasse de liquidité statique du groupe CFF (y compris Entenial) traduit un excédent global de ressources sur l’ensemble des
classes d’échéances, oscillant entre – 4,4 milliards d’euros et – 1,2 milliard d’euros à l’exception de mi-2010 où se présente un
déficit de ressources.
Comme le montre le graphique d’impasse de liquidité statique, IXIS CIB social est structurellement excédentaire en ressources
sur l’ensemble des classes d’échéances, avec une fluctuation comprise entre – 2 milliards d’euros à – 7 milliards d’euros.
Au niveau du GCE, les risques de liquidité sont maîtrisés, un excédent de ressources apparaissant à partir de 2007.
3.3 Gestion du risque de taux global
L’évolution des taux d’intérêt fait courir au porteur d’une créance ou d’une dette à taux fixe ou variable un risque de taux. Les
positions de taux sont mesurées sous forme d’impasses prenant en compte les éléments de bilan et de hors-bilan ; les
éléments optionnels étant intégrés sur la base de leur équivalent delta afin de pouvoir être agrégés aux opérations sousjacentes. La détermination des impasses permet de calculer la sensibilité de la position à l’évolution des taux.
Comme indiqué ci-dessus, la formalisation des limites mises en place au niveau du Groupe fait partie des priorités de l’année
2006. Conformément à l’organisation décentralisée du Groupe, les limites mises en place par entités et filiales permettent de
borner ces impasses et donc le risque de taux d’intérêt global en résultant.
170
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Gaps de taux fixe en millions d’euros (au 30/06/2005)
10 000
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
7 500
5 000
2 500
0
– 2 500
– 7 500
10 000
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013
2014
GESTION
DES RISQUES
– 5 000
■ CEP + Filiales Banque commerciale
■ Groupe CCF (encours fin de période)
Les Caisses d’Epargne ont une sensibilité à la hausse des taux sur un horizon assez bref de vingt-quatre mois. Au-delà, elles
ont plutôt une exposition au risque de baisse des taux mais pour des volumes qui restent limités.
L’impasse de taux fixe statique du groupe CFF (y compris Entenial) présente jusqu’en 2008 une position déficitaire en
ressources et devient structurellement excédentaire en ressources à partir de 2009. L’impasse de taux est relativement faible
et fluctue sur toutes les classes d’échéances entre 0,9 milliard d’euros et – 1,3 milliard d’euros.
Les positions figurant dans le bilan d’IXIS CIB sont gérées directement par les métiers concernés dans le cadre des limites en
risque qui leur sont attribuées (VaR). Par ailleurs, IXIS CIB ne présente pas de position de taux structurelle du fait d’une
politique de microcouverture systématique.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Convention : impasse positive = besoin de financement ; impasse négative = excédent de ressources.
3.4 Gestion du risque de change
Les positions de change du Groupe sont très faibles compte tenu de l’adossement quasi systématique des actifs et des
passifs en devises.
RÉSOLUTIONS
Du fait d’un excédent de ressources à taux fixe à partir de 2007, le GCE est exposé au risque de baisse des taux. Compte tenu
des montants en jeu, cette position reste modérée.
Au niveau du Groupe Caisse d’Epargne dans son ensemble, les exigences de fonds propres au titre du risque de change sont
inférieures à 10 millions d’euros : 4,1 millions au 31 décembre 2005 contre 9,4 millions au 31 décembre 2004.
Le périmètre considéré dans l’analyse des risques de marché et fonds (OPCVM et fonds non régulés, hors fonds de capital
investissement) porte sur l’ensemble des entités du Groupe Caisse d’Epargne, regroupées en deux principaux ensembles : la
Banque d’investissement et la Banque commerciale, à savoir les Caisses d’Epargne, les filiales spécialisées du Groupe (IXIS CIB,
Crédit Foncier de France, Banque Palatine, Financière OCÉOR, GCE Garantie, Compagnie 1818), ainsi que la CNCE.
Au cours de l’année 2005, le Département des Risques de marché a poursuivi la mise en place des outils centralisés de suivi des
risques de marché, sur le périmètre prioritaire du compte propre des différentes entités du Groupe. Le dispositif d’encadrement
des risques de marché ainsi que les avancées réalisées sur ce sujet au cours de l’année 2005 sont présentés ci-après.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
4 LES RISQUES DE MARCHÉ
171
Gestion des Risques
Les investissements dans des fonds régulés et non régulés représentent une part importante des activités financières des
entités du GCE. Les risques inhérents à ces investissements, pour le GCE, ne relèvent pas seulement des risques de marché.
Ces investissements de natures spécifiques s’insèrent donc à la fois dans le dispositif de limite de risques de marché mais
bénéficient aussi, à plusieurs titres, d’un traitement particulier.
4.1 La Banque commerciale
4.1.1 Structure du dispositif d’encadrement des risques de marché sur la Banque commerciale
En amont des prises de positions : l’homologation des nouveaux produits
Au début de l’année 2005, la liste des produits financiers autorisés et la procédure d’homologation des nouveaux produits
financiers ont été validées et sont entrées en vigueur sur le périmètre de la Banque commerciale. Ces deux procédures visent
à s’assurer que l’utilisation des produits financiers s’effectue avec la sécurité opérationnelle appropriée et en conformité avec
les textes réglementaires et les normes Risques du Groupe. À titre d’exemple, environ 80 produits structurés ont fait l’objet
d’une analyse en 2005, émanant de demandes de l’ensemble des entités de la Banque commerciale.
Suivi et contrôle des activités financières : mesures globales et normées des risques de marché
Un dispositif d’analyse des expositions au niveau consolidé et par entité a été structuré, sur la base d’indicateurs homogènes,
calculés avec des méthodologies standardisées et communes à l’ensemble du Groupe. Au cours du premier semestre, des
calculs de VaR quotidiens, déjà en place chez IXIS CIB, ont été mis en œuvre opérationnellement sur le périmètre de la Banque
commerciale, au travers de l’implémentation de l’outil Scénarisk, conformément au projet initié en 2004.
Selon le même principe d’homogénéité, les stress scénarios appliqués sur le périmètre de la Banque d’investissement doivent
être déployés à l’ensemble du Groupe. Enfin, ces mesures de risque globales sont complétées par des indicateurs de risque
opérationnels, déclinés au niveau de chaque entité.
Encadrement : le corpus de limites de risque
Le corpus de limites de risque s’inscrit en cohérence avec la segmentation des activités financières de la Banque commerciale
entre le métier de compte propre d’un côté et le métier de l’ALM et de la gestion moyen long terme de l’autre. Une charte
financière détaillant les principes de gestion et de suivi des risques de ces activités a été promulgée en fin d’année 2005.
Dans ce contexte, le dispositif de limites de risque repose sur un encadrement des activités de compte propre par une limite
globale en VaR, et sur des limites de sensibilité du RBE et de volumétrie sur les activités d’ALM et de moyen long terme. Ces
limites constatées au niveau national sont ensuite allouées aux différentes entités du Groupe.
Contrôle du respect des principes établis : le reporting
Le dispositif de reporting mis en place vise à suivre et contrôler les expositions, afin de s’assurer de leur conformité avec les
principes opérationnels définis au niveau Groupe, et de vérifier leur adéquation avec les limites de risque allouées. Ce
dispositif est structuré autour des éléments suivants :
■
la publication quotidienne d’un reporting présentant la VaR des activités de compte propre des différentes entités du Groupe,
permettant de suivre l’évolution des VaR des deux périmètres d’activités que représentent la Banque commerciale et la
Banque d’investissement (IXIS CIB), ainsi que leurs limites respectives (calculs pour chaque entité et en consolidé pour les
entités hors IXIS CIB tenant compte des corrélations entre les portefeuilles des entités),
■
la publication hebdomadaire d’un reporting d’analyse approfondie de l’évolution de la VaR sur une semaine, et de suivi de
l’historique,
■
la publication mensuelle d’un reporting détaillé sur les encours de fonds et OPCVM, ainsi que les VaR associées, communiqué
de manière individuelle à chaque entité,
■
la publication de reportings mensuels à destination du Directoire, ainsi que dans le cadre de la tenue des Comités des
Risques de marchés, et des Comités des Risques sur fonds.
4.1.2 Etat des lieux des procédures sur la Banque commerciale
Comme mentionné dans le paragraphe précédent, la liste des produits autorisés et les principes de fonctionnement du Comité
Nouveaux Produits et Activités financières ont été entérinés, au même titre que les critères d’autorisation d’achat de fonds et
la procédure dérogatoire associée.
Parallèlement, les Comités mensuels de Risques de marché et de Risques sur fonds ont été mis en place au cours du premier
semestre, assurant le contrôle des activités financières, ainsi que la validation des dispositifs de limites de risque avant leur
présentation finale au Comité des Risques Groupe.
172
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Structure du dispositif de limites de risque
La structure du dispositif de limites de risque proposée (et validée en juillet 2005) repose sur l’utilisation conjointe de deux
référentiels (RBE et VaR) afin d’intégrer les deux principales natures de risques de marché auxquelles est exposé le Groupe :
■
la variabilité potentielle des flux et de la marge nette d’intérêt,
■
la sensibilité de la valeur de marché du portefeuille de titres, de ses couvertures et des positions ouvertes isolées.
Sur la base de la définition du compartiment des activités de compte propre, une limite consolidée en VaR 99 % 1 jour a été fixée
à 7 millions d’euros pour le périmètre des Caisses d’Epargne et à 0,5 million d’euros pour les filiales bancaires hors IXIS CIB. Ces
limites ont fait l’objet d’une allocation entre les différentes entités éligibles, selon des critères de montant des fonds propres et
de capacité bénéficiaire. Cette allocation des enveloppes de risque par entité a été finalisée fin juillet, et fera l’objet d’une revue
annuelle. La nouvelle limite encadrant l’intégralité de l’activité de compte propre du pôle Banque commerciale se substitue à la
précédente limite en VaR, qui s’appliquait au portefeuille de transaction et aux positions ouvertes isolées.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
4.1.3 Système de mesure et de limites des risques de marché
Le calcul des VaR repose sur l’outil Scénarisk, déjà en place chez IXIS CIB. Au premier semestre 2005, l’alimentation de cet outil
avec les positions des entités de la Banque commerciale a été mise en œuvre. La récupération de ces expositions a permis de
produire des calculs de VaR quotidiennement sur le périmètre du compte propre en tenant compte des effets de diversification
entre les portefeuilles de l’ensemble des entités (Caisses d’Epargne et filiales spécialisées).
L’outil a été déployé dans les entités au second semestre, parallèlement à l’organisation de formation des utilisateurs, leur
permettant ainsi d’accèder à tout moment à leur consommation de VaR, et de simuler l’impact d’opérations sur le montant de la VaR.
Traitement spécifique des OPCVM et fonds non régulés
À fin décembre 2005, l’encours des fonds détenus par la CNCE, les CEP et filiales atteint plus de 8 milliards d’euros répartis sur
plus de 500 fonds.
Tableau de l’encours des fonds par classes d’actif
Classe d’actif
Gestion alternative
Monétaire dynamique
Monétaire
Obligations
Actions
Fonds dédiés
Convertibles
Diversifiés
Garantis
Total
Millions d’euros
2 058
1 725
1 520
1 237
918
223
214
124
69
8 087
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Etat des lieux des outils et méthodes
RÉSOLUTIONS
La limite de VaR 99 % 1 jour sur les filiales hors IXIS CIB a été respectée en tout temps.
GESTION
DES RISQUES
À partir de la mise en application de cette limite (fin juillet 2005), la consommation moyenne de VaR consolidée des CEP a
représenté 5,85 millions d’euros, avec un maximum à 6,66 millions d’euros en août 2005, et un minimum à 5,39 millions
d’euros en novembre 2005.
Une méthodologie spécifique d’intégration dans le calcul de VaR globale a été mise en production en 2005.
Un site Intranet (ABIS) de gestion des demandes d’investissements de la part des entités du GCE a été développé, et est
opérationnel depuis fin décembre 2005.
Procédure et comité
Une procédure qui fixe les règles à suivre par les entités du GCE pour investir dans des fonds a été opérationnelle sur 2005.
Le Comité Risques sur fonds a été mis en place en juin 2005, et il se tient mensuellement.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Une méthodologie d’analyse des demandes d’investissements dans des fonds de la part des entités du GCE a été développée
et est appliquée depuis le premier trimestre 2005
173
Gestion des Risques
Limites spécifiques et contrôle
Les investissements dans des OPCVM et fonds non régulés (hors fonds à capital investissement) bénéficient de limites
spécifiques qui sortent du cadre strict des risques de marché.
En effet, le risque pris par le GCE en délégant la gestion d’une partie de ses encours à des sociétés de gestion est aussi de
nature opérationnelle. Dans ce cadre, des sociétés de gestion sont actuellement agréées par le Comité Risques sur fonds et
bénéficient de limites d’encours sous gestion pour compte du GCE.
Par ailleurs, les limites attribuées à ces sociétés de gestion sont revues annuellement dans le cadre du Comité Risques sur
fonds à partir des analyses fournies par les analystes crédit d’IXIS CIB.
Des limites en terme de liquidité, de pays, de change sont aussi fixées dans la procédure citée ci-dessus.
Un contrôle mensuel des mouvements réalisés dans les portefeuilles du GCE a été mis en place en 2005.
Reportings spécifiques
Des reportings détaillés sur les encours en OPCVM et fonds non régulés, ainsi que les VaR associées sont communiqués
mensuellement, d’une part, de manière individuelle à chaque entité et, d’autre part, au Comité des Risques sur fonds. Ces
reportings se composent :
■
d’une cartographie d’encours par classes d’actif,
■
d’un inventaire des fonds qu’elles détiennent avec leur VaR 99 % 1 jour associée,
■
de la liste des sociétés de gestion agréées avec leur consommation de limites,
■
des mouvements et des classes d’actifs les plus importants.
Un reporting spécifique est aussi envoyé à IXIS AM mensuellement.
4.2 La Banque d’investissement
Au sein d’IXIS Corporate & Investment Bank, le Département Risques de marché définit en toute indépendance par rapport aux
unités opérationnelles, et en cohérence avec les normes du Groupe, les principes de la mesure des risques de marché. Il
instruit également le dispositif de limites correspondant et en assure le suivi. Ce département est directement rattaché au
Directeur des risques.
Les variations de valeurs des grandeurs de marché telles que les taux d’intérêt, de change, le cours des actions, les spreads
émetteurs, ainsi que les volatilités implicites relatives à chacune de ces données (et potentiellement toute autre donnée de
marché) peuvent avoir un impact direct (positif ou négatif) sur la valorisation du stock d’opérations présentes dans les livres
de la banque. Le potentiel de pertes lié à ces variations constitue le risque de marché encouru par IXIS Corporate & Investment
Bank, mais aussi par l’ensemble des activités de marché du Groupe, y compris à l’international (New York, Tokyo, Francfort,
Milan et Londres).
La maîtrise des risques de marché s’appuie sur un système élaboré de mesure, des procédures précises et une surveillance
étroite.
L’ensemble du dispositif est placé sous l’autorité du market risk Committee, présidé par le Président du Directoire. Ce comité a
pour mission :
■
d’examiner les risques encourus,
■
de définir les différentes limites et les délégations afférentes,
■
de valider les méthodes de mesure et les procédures de suivi,
■
de veiller au bon respect des procédures risques de marché.
Le market risk Committee se réunit mensuellement.
L’évaluation des risques de marché
Elle est réalisée au moyen de différents types de mesure :
■
174
des mesures synthétiques de Valeur en Risque (ou « VaR ») permettant de connaître les pertes potentielles que chaque
activité peut engendrer, pour un degré de confiance (exemple : 99 %) et un horizon de détention des positions (exemple :
1 jour) prédéfinis. Elle est élaborée et suivie quotidiennement sur l’ensemble des activités de négociation du Groupe.
des indicateurs opérationnels permettant d’encadrer l’activité, en global et/ou par activité homogène, au moyen de
grandeurs plus directement observables (par exemple : montant nominal, sensibilités, stop-loss, indicateurs de
diversification et d’emprise sur le marché). Les limites correspondant à ces indicateurs opérationnels viennent ainsi
compléter les limites de VaR et de stress-tests. Elles sont déterminées en cohérence avec ces dernières, notamment
lorsqu’elles correspondent à des délégations utilisées par le front-office. C’est notamment le cas des stop-loss, qui
permettent de déclencher des alertes sur des stratégies perdantes, avec un niveau de finesse très élevé (limites par
traders). Ces stop-loss sont suivis en permanence et, en cas de dépassement, occasionnent une décision du management
relative aux positions en cause (fermeture, couverture, maintien, etc.).
Le contrôle ex-post
Le contrôle s’opère par comparaison de ces différentes mesures avec des limites de risque dont le respect doit être observé
en permanence. Ces dernières sont déterminées annuellement par le Directoire et révisées en cours d’année à la demande.
Elles représentent, lorsqu’elles sont assises sur des mesures de VaR, des fonds propres économiques et sont définies sur la
base des couples rendements/risques constatés ou espérés. Ces fonds propres internes sont associés à un niveau de
confiance de 99 %, une détention de 10 jours des positions et un coefficient multiplicateur de sécurité de 2,71 (VaR dite
20 écart-types).
Des tableaux de bord quotidiens et hebdomadaires, examinés par le Directoire et le Comité Exécutif, matérialisent ce contrôle.
En outre, la situation et l’évolution des risques de marché sont présentées de manière hebdomadaire au Président du
Directoire et mensuellement au market risk Committee.
Soumise à la réglementation bancaire, IXIS Corporate & Investment Bank déclare à la Commission bancaire son ratio global de
couverture des risques en application du règlement CRBF 95-02 et a été autorisée depuis 1997 à utiliser son modèle interne,
Scénarisk, au titre de la surveillance des risques de marché (risque général de taux/actions/change et risque spécifique actions).
Les autres missions
Le Département Risques de marché remplit également les missions suivantes :
■
la validation de second niveau des résultats de gestion produits par le service des résultats,
■
la validation des modèles de valorisation (pricers),
■
la détermination des politiques de provisionnement et de réfactions de valeurs (pour risque de liquidité, risque statistique,
paramètres non couvrables, risques de modèles...).
Informations quantitatives sur les risques de marché
Depuis le 1er janvier 2005, le niveau de VaR 99 % 1 jour des portefeuilles de négociation d’IXIS Corporate & Investment Bank
s’est établi en moyenne à 13,9 millions d’euros avec un maximum constaté de 22,2 millions d’euros, en respect avec les
limites Groupe de 20 millions d’euros en consommation moyenne et de 25 millions d’euros en consommation instantanée.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
GESTION
DES RISQUES
des mesures de stress-test, consistant à mesurer les pertes éventuelles subies par les portefeuilles dans des configurations
de marché extrêmes. Ces configurations sont élaborées à partir de scenarios fondés sur des études historiques (scenarios
économiques) et de scenarios hypothétiques, spécifiques à chaque portefeuille. Ces scenarios ont été recalibrés en 2005 ;
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
■
RÉSOLUTIONS
Pour ce faire, le comportement joint des paramètres de marché dont dépend la valeur des portefeuilles est modélisé au
moyen d’études statistiques utilisant une période de 365 jours calendaires. Il existe à l’heure actuelle environ 1980 axes de
risques de marché ainsi modélisés et utilisés dans le logiciel Scénarisk.
IXIS Corporate & Investment Bank utilise depuis fin novembre 2004 une VaR calculée par simulations numériques, au moyen
d’une méthodologie « Monte Carlo », qui permet de prendre en compte les éventuelles non-linéarités des portefeuilles
suivant les différents axes de risques ;
Au 31 décembre 2005, la ventilation de la VaR 99 % 1 jour par classe de risques (en millions d’euros) est la suivante :
VaR 99 % 1 jour en millions d’euros
Risque de taux
Risque action
Risque spécifique action
Risque spécifique de taux
Risque de change
Effets des compensations
VAR consolidée
au 31/12/2005
Moyenne 2005
5,4
6,0
2,7
8,3
0,3
– 11,2
11,5
8,2
5,2
2,9
8,2
0,4
– 11,0
13,9
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La robustesse de l’indicateur de VaR est régulièrement mesurée par comparaison avec les variations de résultats quotidiens
de trading : cet exercice permet de confronter le potentiel de perte, tel que prévu ex-ante par la VaR, avec les réalisations de
résultats effectivement constatées ex-post.
175
Gestion des Risques
Par ailleurs, les principaux scenarios de stress (stress tests), pratiqués sur les positions au 31 décembre 2005, ont fourni les
données suivantes (impact sur le résultat en valeur absolue) :
Variation des taux :
77,1 millions d’euros
(EUR + 40 bps, GBP + 80 bps, USD + 60 bps, autres devises + 60 bps)
Variation des volatilités de taux :
(homothétie de + 50 %)
36,6 millions d’euros
Variation des spreads papiers/swaps :
(+ 35 bps sur AA et au-delà ; + 90 bps autrement)
410,4 millions d’euros
Variation des indices/actions et volatilités indices/actions :
(baisse de 25 % des indices, homothétie de + 20 % à CT, + 10 % à LT)
284,8 millions d’euros
Les dérivés de crédit
Le portefeuille de dérivés de crédit au 31 décembre 2005 représente un encours notionnel global de 118,7 milliards d’euros
composé de credit default swaps, de credit linked notes et de prêts indexés crédit. Il se répartit en 54,2 milliards d’euros de
position acheteuse de risque de crédit et 64,5 milliards d’euros de position vendeuse de risque de crédit.
Ces instruments génèrent un risque de marché (risque de spread des sous-jacents) capturé dans les mesures de Valeur en
Risque habituelles.
Par ailleurs, les engagements au titre du risque de crédit sur l’émetteur (risque de défaut) sont mesurés au moyen du logiciel
interne de mesure des risques de crédit, AMeRisC, qui autorise le cas échéant la compensation entre les dérivés de crédit et
titres de caractéristiques similaires (intention gestion, maturité, séniorité...).
Le risque de contrepartie émanant de la relation avec les cocontractants est lui aussi mesuré dans le logiciel AMeRisC (risque
de hors-bilan).
Les positions des dérivés de crédit font l’objet de réfactions spécifiques qui permettent de corriger le résultat des incertitudes
pesant sur le niveau de certains paramètres illiquides ou non couvrables aisément (notamment le taux de recouvrement). Les
réfactions habituelles portant sur le risque de contrepartie sont également appliquées (risque statistique pour lequel
l’espérance de perte est mise en réfaction).
Montants notionnels des dérivés de crédit au 31 décembre 2005 (hors opérations intragroupe) :
Position/type de portefeuille réglementaire
Bancaire
Négociation
Total
Achat de risque de crédit
– jusqu’à 1 an
– de 1 à 5 ans
– plus de 5 ans
231
21
211
0
53 932
3 889
40 603
9 441
54 164
3 909
40 814
9 441
Vente de risque de crédit
– jusqu’à 1 an
– de 1 à 5 ans
– à plus de 5 ans
1 081
112
146
824
63 458
4 734
42 116
16 608
64 539
4 846
42 261
17 432
Position globale
– jusqu’à 1 an
– de 1 à 5 ans
– à plus de 5 ans
1 313
132
357
824
117 391
8 623
82 719
26 049
118 703
8 755
83 075
26 873
en millions d’euros
5 LE RISQUE D’INTERMÉDIATION
IXIS CIB n’opère en intermédiation que sur les marchés de gré à gré en se portant systématiquement contrepartie. IXIS CIB
n’opère pas en intermédiation sur les marchés réglementés.
De ce fait, les risques d’intermédiation d’IXIS CIB se retrouvent dans les risques de marché, de crédit et opérationnels courants.
176
Règlements en espèces :
Les règlements ordonnancés par IXIS CIB sont effectués depuis début 2005 par la CNCE au moyen de sa plate-forme
permettant d’accéder aux règlements ABE, PNS et TBF/TARGET (flux en euros) et au réseau des correspondants (flux en autres
devises).
■
Règlements en titres :
Les règlements se font depuis début 2005 par la société IXIS Investor Services.
Un dispositif de mesure du risque de règlement livraison a été mis en place fin 2005 au sein du Département Risques de
crédit. Ce dispositif a nécessité une évolution du système de risques et le projet a été conduit dans le cadre du développement
de l’outil Fermat.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
6 LE RISQUE DE RÈGLEMENT
L’architecture des limites passera en mode opérationnel à partir de la validation d’un cadre générique en cours de finalisation.
7.1 Les risques opérationnels
Dans le prolongement des premiers travaux menés en 2003 et 2004, le Groupe Caisse d’Epargne a engagé, au cours de
l’exercice 2005, une démarche impliquant l’ensemble des structures du Groupe et qui vise en particulier à :
■
doter les entités d’outils de gestion et de pilotage de leurs risques opérationnels et/ou de renforcer les dispositifs de
maîtrise,
■
optimiser à terme l’allocation des fonds propres,
■
se conformer à la future réglementation bancaire (Bâle II – horizon 2006-2007).
Dans ce cadre, le premier semestre 2005 s’est traduit d’abord par la poursuite et la finalisation des travaux de cartographie des
risques opérationnels engagés dès fin 2004 par l’ensemble des établissements et métiers du Groupe. Ces travaux, s’appuyant
sur l’outil interne CartRisk, ont permis d’identifier et d’évaluer les préjudices (potentiels) financiers ou d’image liés à la
survenance d’événements de risques et d’évaluer l’efficacité des dispositifs de maîtrise existants. Chaque établissement/métier
a défini, pour les risques dits « significatifs », des premiers plans de renforcement et de protection ainsi qu’un calendrier de
mise en œuvre. Les risques potentiels portant sur des enjeux de « niveau Groupe » font l’objet d’une analyse plus approfondie
démarrée en 2005 ; elles se poursuivront sur 2006.
Par ailleurs, en juin 2004, a été lancée une première évaluation des dispositifs existants à l’aide d’un questionnaire Groupe
issu du questionnaire communiqué par la Commission bancaire à l’ensemble des banques de la place et complété depuis. Ce
même exercice a été renouvelé en juin 2005 (fin 2004 pour les activités de la Banque de financement et d’investissement) et
le sera semestriellement pour l’ensemble du Groupe à compter du 31 décembre 2005 avec pour support l’outil ORiS.
Le lancement et le séquencement du déploiement d’ORiS, outil de gestion et de pilotage des risques opérationnels du Groupe,
ont démarré à la fin du premier semestre 2005. Ce lancement s’est traduit dans un premier temps par la formation de
l’ensemble des responsables des risques opérationnels du Groupe (environ 80 personnes). Après définition et validation du
déploiement dans chaque établissement/métier, une seconde phase de formation a été engagée auprès des correspondants
risques opérationnels des différents départements (entre 10 et 250 correspondants selon la taille et l’activité de
l’établissement soit à ce jour 4 200 personnes). Ce déploiement au plus près des opérationnels vise à identifier au plus tôt les
incidents puis à alerter/mobiliser les acteurs adéquats pour contenir les impacts, et éviter que ces incidents ne se
renouvellent.
Le déploiement d’ORiS s’est poursuivi sur le second semestre. En parallèle, les établissements ont progressivement défini
leurs indicateurs de risques (un tronc commun d’une vingtaine d’indicateurs prédictifs a été défini pour les Caisses d’Epargne)
pour un suivi dès 2006. Pour leur part, les établissements IXIS ont consolidé sur 2005 les dispositifs déployés depuis 2003.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
7 AUTRES RISQUES
RÉSOLUTIONS
l’adhésion au système CLS de compensation des règlements sur les opérations de change (opérationnel en avril 2005), le
regroupement dans un back-office transversal de la collecte des SSI et leur administration, afin d’améliorer la sécurité des
paiements.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
GESTION
DES RISQUES
L’année 2005 a été marquée par deux événements significatifs :
177
Gestion des Risques
Le second semestre 2005 a également été l’occasion de renforcer le dispositif de pilotage global avec notamment :
■
la constitution et la tenue du premier Comité des Risques opérationnels Groupe,
■
la validation et la diffusion du document Lignes directrices et règles de gouvernance en matière de gestion des risques
opérationnels (Politique risques opérationnels) qui présente :
■
■
les rôles et responsabilités de chacun au niveau national et établissement/métier,
■
les principes et règles de fonctionnement des différents piliers du dispositif risques opérationnels du Groupe,
la validation et la production trimestrielle à compter du 31 décembre 2005 d’un tableau de bord des risques opérationnels au
sein de chaque établissement/métier. L’objectif de ce tableau de bord est de fournir aux instances dirigeantes des
établissements et du Groupe une vision consolidée des risques opérationnels.
Le second semestre 2005 a également été marqué par l’animation croissante de la filière risques opérationnels. Une première
plénière des responsables risques opérationnels s’est tenue en septembre et a notamment donné lieu à la constitution de
groupes de travail portant sur la déclinaison de la politique risques opérationnels du Groupe au sein des établissements ou
encore sur des réflexions à mener au sein du Groupe notamment en matière d’assurances.
7.2 Le risque juridique
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne est dotée d’une Direction juridique rattachée au Secrétariat général. Le rôle de celuici est de gérer les fonctions transverses relatives au domaine juridique (fonction Groupe), aux ressources humaines, au
budget et à l’optimisation du fonctionnement de la CNCE, à l’immobilier et aux moyens généraux, ainsi qu’aux différentes
fonctions support (affaires générales).
Cette Direction juridique, constituée de quatre départements, a assisté et conseillé les directions de la CNCE sur toutes les
questions de droit bancaire et financier, de droit des contrats (secteur de la communication, des achats, de l’immobilier etc.)
de droit des sociétés et propriété intellectuelle (plus de 50 marques déposées) qui ont pu se poser. Elle a assuré le secrétariat
des instances de la CNCE.
Outre son implication sur les travaux de la place, la Direction a veillé à la défense des intérêts du Groupe auprès de Bruxelles,
notamment sur le sujet du SEPA.
Elle accompagne et conseille également le Groupe sur ses projets de croissance et de partenariat, y compris en matière de
concurrence.
Les principales filiales de la CNCE disposent également d’une direction juridique. A titre d’exemple, celle d’IXIS CIB :
■
est en charge de la validation juridique en amont ainsi que de la documentation des opérations et transactions pour les salles
de marchés et les directions opérationnelles de la banque. Cette responsabilité englobe Paris, les succursales de Londres,
Tokyo, Milan et Francfort, et aussi les filiales ne disposant pas de leurs propres moyens juridiques. Pour ce faire, elle s’appuie,
si nécessaire, sur des conseils externes ;
■
apporte son soutien pour les besoins juridiques des fonctions supports (notamment le back-office) aux côtés de la Direction
des ressources humaines (droit du travail) et du service droit de l’entreprise. Sa mission est de s’assurer de la sécurisation
des opérations réalisées et d’en définir les conséquences juridiques éventuelles pour IXIS CIB. A ce titre, elle intervient dans
les différents comités internes (comités nouveaux produits, comités de crédit relatifs aux opérations de financement,
comités contrat cadre et collatérisation) afin d’évaluer le risque juridique ;
■
met en place des modèles et des procédures internes. Elle assure également la veille juridique sur les domaines d’activités
concernés ;
■
assure également le maintien et le renforcement des compétences des juristes, notamment par leur participation à des
formations sur l’actualité juridique et à des groupes de travail avec des associations professionnelles de la Place. L’année
2005 aura été particulièrement riche dans ce domaine en raison de l’entrée en vigueur de la « Directive prospectus », qui a
profondément modifié les procédures et la documentation pour les offres et cotations au sein de l’Union européenne ;
■
adresse périodiquement un reporting sur le risque juridique au comité des comptes et du contrôle interne d’IXIS CIB.
Faits exceptionnels et litiges :
Il n’existe actuellement aucun fait exceptionnel ni aucun litige autres que ceux décrits dans l’annexe aux comptes de l’exercice
qui soit susceptible d’affecter de façon significative l’activité, les résultats et la situation financière du Groupe Caisse d’Epargne.
178
IXIS Corporate & Investment Bank a ainsi pu reconduire l’ensemble des protections acquises sur le marché.
Dans cette optique, et après analyse des risques et de leur prévention, des polices d’assurances ont été souscrites,
permettant de remédier aux éventuelles atteintes significatives résultant de fraudes, de détournements, de dommages et de
mise en cause de responsabilité de la société et de celle des collaborateurs.
Ces polices concernent les risques suivants :
■
atteinte aux immeubles et leur contenu, y compris le matériel informatique et téléphonique. Ceux-ci sont assurés pour des
montants correspondant à leur valeur de remplacement ;
■
les responsabilités civiles professionnelles et fraudes correspondant aux meilleures offres du marché. L’indemnisation
couvre la perte financière éprouvée à la suite d’une fraude ou la responsabilité civile encourue pour tout dommage causé aux
tiers et imputable à une faute professionnelle ;
■
la perte d’activité recouvrant l’indemnisation des préjudices financiers suites à des pertes ou des dommages matériels est
également assurée.
Les responsabilités civiles autres que professionnelles : exploitation (préjudices corporels, matériels ou immatériels causés
aux tiers), mandataires sociaux (conséquences pécuniaires des réclamations formulées à l’égard des dirigeants et résultant
de fautes personnelles engageant leur responsabilité civile, personnelle ou solidaire) et automobile... sont couvertes par des
assurances qui correspondent aux besoins de l’exploitation.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
IXIS Corporate & Investment Bank a maintenu en 2005 au travers de son programme d’assurance une couverture exhaustive
des risques auprès de compagnies d’assurance de référence, ce programme tenant compte notamment du transfert de
certaines polices liées aux activités apportées fin 2004 par CDC IXIS.
GESTION
DES RISQUES
7.3 Assurances et couverture des risques
L’objectif était double :
■
améliorer les couvertures et garanties au regard des nouvelles possibilités offertes par le marché,
■
harmoniser les couvertures des différentes structures constituant le groupe IXIS CIB, via un programme mondial.
Les résultats de l’audit ont été analysés par le Directoire de la banque et ont permis d’arrêter la nouvelle politique d’assurance,
entrée en vigueur début 2006.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Au cours de l’année 2005, IXIS CIB a mené, avec l’aide des courtiers d’assurance de la Place, un audit complet de sa politique de
couverture des risques par voie d’assurances.
■
de la Conformité et de la Déontologie Groupe ;
■
de la Sûreté économique et de la Lutte contre le blanchiment.
Cette fonction « contrôles permanents » avait pour premier objectif de favoriser l’implantation, dans l’ensemble des entités du
Groupe, d’une fonction de « conformité » suivant quatre recommandations :
■
claire distinction des fonctions audit, conformité et risques ;
■
désignation d’un responsable de chacune de ces fonctions ;
■
rattachement du responsable de la conformité au Président du Directoire ou au Directeur général ;
■
regroupement, sous la fonction « contrôle permanent », de quatre blocs de compétences : conformité, déontologie, sûreté
économique, prévention du blanchiment.
A cette fonction nouvelle sont associés :
■
l’établissement de normes Groupe et de normes métiers ;
■
le déploiement d’un audit « de second niveau », fondé sur une cartographie des risques et sur l’identification de points de
contrôle – en relation avec l’établissement d’un manuel de procédures.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La CNCE avait réuni fin 2004, sous la dénomination de Direction des Contrôles permanents, les directions :
RÉSOLUTIONS
8 MESURES PRISES POUR ASSURER LA CONTINUITÉ DE L’ACTIVITÉ
(CONTRÔLES PERMANENTS)
179
Gestion des Risques
8.1 Conformité et déontologie
En application de la modification du 31 mars 2005 du règlement CRBF n° 97-02 et de la recommandation du comité de Bâle
d’avril 2005, la CNCE a mis en place une filière Conformité à l’échelle du Groupe. Anticipant sur la modification du règlement
général de l’AMF, finalement homologuée par arrêté du 9 mars 2006, les fonctions de contrôle des services d’investissement
et de contrôle interne des sociétés de gestion y ont été intégrées. L’organisation et les attributions de la filière avaient déjà été
formalisées par une norme Groupe du 2 décembre 2004 adoptée par le Directoire de la CNCE. Cette norme anticipait aussi le
décret du 13 mars 2006 relatif au contrôle interne des sociétés d’assurance.
Conformément à cette norme :
■
tout produit ou service nouveau fait l’objet d’un examen par la Direction de la Conformité dans le cadre d’une procédure
d’agrément ;
■
un responsable de la conformité est désigné, avec des moyens propres, dans toutes les entités du Groupe ; la désignation de
ce responsable est soumis à agrément de la CNCE ;
■
ces responsables et le Directeur de la conformité de la CNCE font rapport trimestriellement de l’exercice de leurs missions à
leur Directoire ou Direction générale ;
■
sur la base d’une cartographie analytique des risques, des procédures opérationnelles et de contrôle de conformité sont
accessibles, en ligne, par tous les collaborateurs du Groupe.
8.2 Lutte antiblanchiment
La lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme est une réalité pour l’ensemble du Groupe Caisse
d’Epargne. Les collaborateurs d’agence, les cadres et les dirigeants ont fait, au cours des dernières années, l’apprentissage
des savoirs et des réflexes professionnels qui ont transformé les normes abstraites posées par la loi et la réglementation
bancaire en réalité tangible.
Ainsi en 2005 le nombre de déclarations de soupçon effectuées par les entités du Groupe à TRACFIN a augmenté de plus de
25 %, amenant ce chiffre à environ 1 400. Cela témoigne du fait que la filière Lutte contre le blanchiment est structurée et
opérationnelle au sein du Groupe. Elle est le fait d’hommes et de femmes bien formés, ayant le goût d’un métier qui concilie la
connaissance des services et des produits bancaires avec le service rendu à l’intérêt général et à la protection de la réputation
du Groupe.
Une centaine de collaborateurs animent ce métier, dont environ 70 pour les Caisses d’Epargne.
Avec la mise en place du système de filtrage des flux internationaux, le Groupe a d’ores et déjà l’assurance que les flux entrants
et sortants sont filtrés, de sorte qu’aucune personne figurant sur les listes terroristes ne peut injecter ou recevoir de l’argent
du réseau. La surveillance de ces flux est une activité quotidienne, exercée en temps réel par les responsables
antiblanchiment en relation avec la CNCE. Cette surveillance des flux s’étend également à la surveillance des entrées en
relation, ce qui témoigne du sérieux de l’engagement du Groupe dans la lutte contre le financement du terrorisme. La
sécurisation du réseau est devenue, à travers ces procédures, l’affaire de tous les chargés de clientèle.
Le développement d’un système homogène de surveillance et d’alerte sur les opérations et les flux de la clientèle est en cours
de développement. Il permettra au Groupe de se doter d’un excellent standard de diligences d’ici à la fin 2006.
Les structures mutualistes du Groupe ont témoigné d’une parfaite adaptation aux règles d’information centralisée
nécessaires au traitement de ces matières sensibles. Ainsi la Direction de la Sûreté économique et de la Lutte contre le
blanchiment (CNCE) a-t-elle élaboré des procédures lui assurant un accès en temps réel à l’information et instituant une
codécision dans les cas les plus graves. Ces règles ont été renforcées et codifiées en 2005.
180
RAPPORT DU PRÉSIDENT
Conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 182
Les procédures de contrôle mises en place par la CNCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 186
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
sur les travaux du conseil de surveillance et les procédures du contrôle interne pour l’exercice 2005
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
RAPPORT DU PRÉSIDENT
Rapport des Commissaires aux Comptes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 198
GESTION
DES RISQUES
Les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement
de l’information comptable et financière . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 192
RAPPORT SPÉCIAL DES COMMISSAIRES AUX COMPTES
SUR LES CONVENTIONS RÉGLEMENTÉES
RÉSOLUTIONS
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Conventions approuvées au cours d’exercices antérieurs
dont l’exécution s’est poursuivie durant l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 201
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Conventions autorisées au cours de l’exercice . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 199
181
Rapport du Président
Messieurs les actionnaires,
En application des dispositions de l’article L. 225-68 du Code de commerce, je vous rends compte aux termes du présent
rapport :
■
des conditions de préparation et d’organisation des travaux du conseil de surveillance au cours de l’exercice clos le
31 décembre 2005 (partie 1) ;
■
des procédures de contrôle interne mises en place par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (partie 2) ;
■
des procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière (partie 3).
Les Commissaires aux Comptes présenteront, dans un rapport joint à leur rapport général, leurs observations sur
les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière
(art. L. 225-235 du Code de commerce).
1 CONDITIONS DE PRÉPARATION ET D’ORGANISATION DES TRAVAUX DU CONSEIL
A – Composition du conseil de surveillance
Les mandats des membres du conseil de surveillance de la CNCE ont pris effet au 1er janvier 2004 pour une durée de six ans.
Conformément aux articles L. 512-94 du Code monétaire et financier et 23 des statuts, le conseil de surveillance de la CNCE est
composé de 20 membres soit 12 représentants du Groupe Caisse d’Epargne, six représentants du Groupe Caisse des Dépôts,
et deux représentants des salariés du réseau des Caisses d’Epargne.
Des Censeurs, au nombre de quatre, dont trois personnalités extérieures, complètent la composition du conseil de
surveillance.
Toutes les informations concernant les membres du conseil figurent dans le tableau joint en annexe de ce rapport.
Un commissaire du gouvernement ainsi que quatre représentants du comité d’entreprise, dont un désigné en 2005,
participent aux réunions du conseil.
B – Rôle et fonctionnement du conseil de surveillance
a) Missions et pouvoirs du conseil
Conformément au droit commun des sociétés anonymes à directoire et conseil de surveillance et à l’article 30 des statuts de
la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, le conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion assurée par le
directoire. Il opère les vérifications et contrôles qu’il juge opportuns et peut se faire communiquer les documents qu’il estime
utiles à l’accomplissement de ses missions.
Il propose à l’Assemblée générale la nomination des Commissaires aux Comptes (art. L. 225-228 du Code de commerce).
Le conseil de surveillance nomme les membres du directoire et propose leur révocation ; il fixe leur rémunération, nomme et
retire au Président du directoire sa qualité de Président ; reçoit un rapport du directoire sur la marche des affaires de la Société
une fois par trimestre ; vérifie et contrôle les comptes sociaux individuels et consolidés, semestriels et annuels de la Société
établis par le directoire et présentés par celui-ci, accompagnés d’un rapport écrit sur la situation de la Société, de ses filiales et
de l’activité de celles-ci pendant l’exercice écoulé ; il présente à l’Assemblée générale ordinaire ses observations sur le rapport
du directoire et sur les comptes de l’exercice ; il décide le déplacement du siège social dans le même département ou dans un
département limitrophe sous réserve de ratification de cette décision par la prochaine Assemblée générale ordinaire.
En outre, le conseil de surveillance a également le pouvoir de statuer, sur proposition du directoire, sur des questions
déterminées dans les statuts dont le champ a été étendu à l’occasion de l’Assemblée générale mixte du 30 juin 2004.
Ces questions sont les suivantes :
■
182
approuver le plan stratégique de la Société et ses révisions successives ainsi que les orientations stratégiques des Caisses
d’Epargne et des principales filiales ;
■
arrêter et approuver le budget annuel de la Société, social et consolidé ;
■
examiner les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne ;
■
décider la création du Fonds commun de garantie et de solidarité et arrêter son règlement général de fonctionnement ;
■
nommer et révoquer le directeur de l’Inspection générale ;
■
décider la création ou la suppression de Caisses d’Epargne et de Prévoyance et approuver les limitations d’activité d’une
Caisse d’Epargne et de Prévoyance ou d’un établissement affilié ;
■
agréer ou retirer son agrément aux membres des directoires des Caisses d’Epargne et de Prévoyance ainsi que des
dirigeants des établissements affiliés ;
■
procéder à la révocation collective d’un conseil d’orientation et de surveillance d’une Caisse d’Epargne et de Prévoyance et
nommer la commission provisoire en attendant la désignation d’un nouveau conseil d’orientation et de surveillance ;
■
formuler une injonction à l’égard d’un conseil d’orientation et de surveillance d’une Caisse d’Epargne et de Prévoyance ou à
l’égard d’un organe dirigeant d’un établissement du réseau ou d’un établissement affilié ou de tout autre établissement visé
dans les textes réglementaires du Groupe Caisse d’Epargne ;
■
procéder à la révocation collective du directoire d’une Caisse d’Epargne et de Prévoyance ;
■
autoriser toute proposition relative à l’émission de titres financiers (obligations, autres titres de créance et titres hybrides)
par la Société (directement ou par l’intermédiaire de l’une de ses filiales) autres que celles approuvées dans le cadre du
budget ou du programme d’émission de la Société ou de ses filiales.
b) Fonctionnement du conseil
Conformément à l’article 28 des statuts, le conseil de surveillance se réunit, sur convocation du Président, aussi souvent que
l’intérêt de la Société l’exige et au moins quatre fois par an pour entendre le rapport du directoire.
Conformément à l’article L. 225-38 du Code de commerce, les Commissaires aux Comptes ont été convoqués aux réunions du
conseil consacrées à l’examen des comptes annuels et semestriels.
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
autoriser toute décision relative à l’introduction en Bourse des actions de la Société ou des actions des filiales importantes
(IXIS Corporate & Investment Bank, IXIS Asset Management Group et IXIS Investor Services ou toute autre filiale de la CNCE qui
leur serait substituée en tout ou partie ou qui en détiendrait le contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce et
exercerait une influence déterminante sur leur stratégie et leur gouvernance) ;
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
GESTION
DES RISQUES
approuver toute opération d’investissement ou de désinvestissement, tout apport, fusion ou scission, toute joint-venture ou
tout partenariat, réalisé par la Société et/ou ses filiales d’un montant total supérieur à 250 millions d’euros ou d’un montant
compris entre 100 et 250 millions d’euros dès lors que les principaux éléments n’auront pas été prévus dans le budget
annuel ou le plan stratégique ;
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
■
Le conseil de surveillance de la CNCE s’est réuni neuf fois entre le 1er janvier et le 31 décembre 2005.
présentation des comptes individuels et consolidés de l’exercice 2004 ;
■
présentation des comptes semestriels 2005 de la CNCE et du Groupe ;
■
projet Cotabilité : examen des conditions d’entrée en Bourse de la CNCE parallèlement à la constitution d’une holding au sein
de laquelle seraient regroupés les titres CNCE détenus par les Caisses d’Epargne ;
■
approbation du budget 2006 ;
■
examen et adaptation du projet stratégique ;
■
diverses opérations de partenariat et de croissance externe ;
■
plan d’actions de la Banque commerciale 2005.
En fonction de la nature des dossiers soumis au conseil de surveillance, celui-ci a délibéré et pris ses décisions au vu du ou
des rapports du Président du comité du conseil compétent.
c) Fonctionnement des comités institués par le conseil
La composition et les règles de fonctionnement du comité d’audit, du comité de rémunération et de sélection et du comité
stratégie et développement sont définies dans les statuts de la Société.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
RÉSOLUTIONS
Outre les sujets abordés régulièrement, activité commerciale, agréments des dirigeants des établissements affiliés, rapports
trimestriels du directoire, les principaux thèmes traités au cours des réunions du conseil ont été les suivants :
183
Rapport du Président
Chaque comité est composé de sept membres (y compris le Président), dont quatre représentants du Groupe Caisse
d’Epargne et trois représentants de la Caisse des Dépôts.
Par ailleurs, le conseil de surveillance peut adjoindre une personnalité extérieure, sans voix délibérative, à l’un ou l’autre des
comités, sous réserve de l’accord préalable de la majorité des représentants au conseil des actionnaires de chacune des
catégories. Ainsi, deux Censeurs assistent aux comités, un au comité d’audit, et un au comité de rémunération et sélection.
À la fin de l’exercice écoulé, le Censeur siégeant au comité d’audit s’est, au regard de la charge des activités qu’il exerce par
ailleurs, démis de cette fonction tout en demeurant membre du conseil de surveillance.
Pour délibérer valablement, la moitié au moins des membres d’un comité doit être présente.
Chaque comité rend ses avis à la majorité des membres présents.
Le comité d’audit s’est réuni neuf fois au cours de l’exercice 2005.
Le comité d’audit assiste le conseil de surveillance dans son rôle de vérification et de contrôle des comptes et du rapport du
directoire sur la marche des affaires de la Société.
Dans ce cadre, il veille à la qualité de l’information délivrée aux actionnaires et plus généralement assure les missions prévues
par le règlement CRBF n° 2001-01 du 26 juin 2001 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement modifiant le règlement CRBF n° 97-02 du 21 février 1997.
En outre, le comité d’audit se voit reconnaître les prérogatives suivantes :
■
il examine les comptes annuels et semestriels, les projets de budget de la Société, en social et en consolidé ainsi que les
documents financiers sociaux diffusés à l’occasion de l’arrêté des comptes. Les dossiers préparatoires à l’examen des
comptes lui sont transmis au moins huit jours avant qu’il ne se réunisse ;
■
il émet un avis sur les mesures proposées par le directoire en cas de situation dégradée de la Société, de ses filiales ou des
Caisses d’Epargne ou de mise en jeu de la solidarité financière ;
■
il émet un avis sur le choix ou le renouvellement des Commissaires aux Comptes de la Société et examine leur programme
d’intervention, les résultats de leurs vérifications et leurs recommandations ainsi que toutes les suites données à ces
dernières ;
■
il émet un avis sur les procédures mises en place par la Société qui permettent de s’assurer du respect de la réglementation
ainsi que du suivi et du contrôle des risques ;
■
il donne un avis sur la nomination et la révocation du directeur de l’Inspection générale ;
■
il veille au suivi des conclusions des missions de l’Inspection générale et de la Commission bancaire ;
■
il vise le programme annuel de l’audit interne de la Société, incluant les interventions sur ses filiales ;
■
il veille également à ce que toute nouvelle convention entre les filiales de la Société, d’une part, et les Caisses d’Epargne et de
Prévoyance ou le Groupe Caisse des Dépôts, d’autre part, soit conclue à des conditions de marché ;
■
il se saisit, à la demande de l’un de ses membres, de tout sujet relevant de sa compétence qu’il estime nécessaire
d’examiner et en rend compte au conseil de surveillance.
Il peut, sur demande du conseil de surveillance, examiner toute question de nature financière ou comptable qui lui serait soumise.
Les principaux sujets abordés en 2005 par le comité ont été les suivants :
184
■
à l’initiative du Président du conseil de surveillance : rapport du Président du conseil de surveillance aux actionnaires sur les
travaux du conseil et les procédures de contrôle interne pour l’exercice 2004 ;
■
budget 2005 ajusté en fonction de la réorganisation de la CNCE ;
■
comptes sociaux et comptes consolidés de l’exercice 2004 ;
■
examen de l’incidence des normes IFRS sur les comptes sociaux et consolidés du Groupe ;
■
examen des conclusions des audits de l’Inspection générale et des rapports et lettres de suite des autorités de tutelle sur
compte rendu de l’Inspecteur général du Groupe ;
■
rapport annuel de l’Inspection générale sur le fonctionnement du dispositif de contrôle et sur la maîtrise des risques en
2004 ;
■
organisation de la filière « risques » du Groupe ;
organisation des contrôles permanents du Groupe ;
■
prises de participations et opérations de croissance externe.
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
■
Le comité de rémunération et de sélection prépare les décisions du conseil de surveillance de la CNCE sur les sujets suivants :
■
Les modalités de rémunération
Le comité est chargé de formuler des propositions au conseil de surveillance concernant :
■
■
le niveau et les modalités de rémunération des membres du directoire de la Société et des filiales importantes ;
■
la répartition des jetons de présence à allouer aux membres du conseil de surveillance et le montant total soumis à la
décision de l’Assemblée générale de la Société.
Les modalités de sélection
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Le comité de rémunération et de sélection s’est réuni dix fois au cours de l’exercice 2005.
la nomination, la révocation et le remplacement des membres du directoire de la Société et des filiales importantes ;
■
l’agrément ou le retrait d’agrément des membres du directoire des Caisses d’Epargne et de Prévoyance, en particulier de
leurs Présidents ; à cet égard, il contrôle la nature et l’application des critères établis par le directoire de la Société ;
■
la nomination ou la révocation des membres des autres comités du conseil de surveillance et de leurs Présidents.
Les principaux thèmes traités en 2005 par le comité ont été les suivants :
■
agréments ;
■
mandataires sociaux de la CNCE : mise à jour de l’assurance responsabilité civile des mandataires sociaux de la CNCE ;
■
répartition et modalités de versement des jetons de présence des membres du conseil ;
■
parts variables attribuées aux membres du directoire de la CNCE au titre de l’exercice 2004 ;
■
critères des parts variables à attribuer aux membres du directoire de la CNCE au titre de l’exercice 2005 ;
■
rémunération des mandataires des Caisses d’Epargne et de Prévoyance : répartition de la rémunération variable et
rémunération fixe des membres du directoire ;
■
régime additif de retraite des membres du directoire de la CNCE et des Présidents de directoire des Caisses d’Epargne et de
Prévoyance.
Le comité stratégie et développement s’est réuni neuf fois au cours de l’exercice 2005.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
■
GESTION
DES RISQUES
Le comité formule des propositions et des recommandations au conseil de surveillance sur :
la définition des orientations stratégiques et des axes de croissance de la Société, des Caisses d’Epargne et de Prévoyance
et de leurs filiales ;
■
l’élaboration et la révision du plan stratégique et les projets relatifs à des opérations ou des partenariats.
Le comité stratégie et développement doit être régulièrement tenu informé de l’avancée de la réalisation des opérations et
des partenariats. Par ailleurs, il est tenu informé deux fois par an de la réalisation des objectifs prévus dans le plan stratégique.
Lors de ses réunions, le comité stratégie et développement a examiné principalement les dossiers de croissance externe ainsi
que les partenariats mis en œuvre par le Groupe.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
RÉSOLUTIONS
Le comité stratégie et développement prépare les décisions du conseil de surveillance de la Société sur les aspects suivants :
185
Rapport du Président
2 LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE MISES EN PLACE PAR LA CNCE
Pour cette partie du rapport, le Président a exercé, directement ou par l’intermédiaire de son cabinet, les diligences suivantes :
■
rencontres et échanges d’informations avec le Président et les membres du directoire en charge des directions : Risques
Groupe, Réglementation et comptabilités Groupe, Finance Groupe, Contrôle de gestion Groupe, Production bancaire,
Secrétariat général ;
■
rencontres et échanges avec les responsables de l’Inspection générale, de la Direction des risques Groupe, de la Direction
juridique, de la Direction de la sécurité dont informatique et de la Direction des contrôles permanents ;
■
examen des relevés de conclusions du comité d’audit ;
■
transmission du rapport aux Commissaires aux Comptes et échanges avec ceux-ci ;
■
présentation du présent rapport au comité d’audit et au conseil de surveillance de la CNCE.
A – Contexte réglementaire du contrôle interne
En tant qu’établissement de crédit, la CNCE est soumise à un cadre législatif et réglementaire très complet qui régit l’exercice
et le contrôle de ses activités. Ce cadre est principalement constitué par le Code monétaire et financier et les règlements
édictés par le Comité de la réglementation bancaire et financière (CRBF) et notamment, s’agissant du contrôle interne, par le
règlement n° 97-02 du CRBF modifié.
En tant que prestataire de services d’investissement, la CNCE et le Groupe Caisse d’Epargne sont également soumis aux règles
et dispositions édictées par l’Autorité des marchés financiers (AMF).
Parmi ces règles, la législation relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux revêt une importance toute particulière,
compte tenu des événements récents et des risques qui y sont attachés, tant sur le plan juridique qu’en terme d’image.
Enfin, la CNCE et les établissements du Groupe sont soumis aux codes de bonne conduite définis par des associations
professionnelles, chaque fois que les régulateurs recommandent ou imposent leur application.
B – Principes généraux du dispositif de contrôle interne
Le dispositif de contrôle interne désigne l’ensemble des procédures, des systèmes et des contrôles mis en œuvre par chaque
établissement pour garantir la réalisation de ses objectifs, le respect des lois, des règlements, des règles de place et des codes
de bonne conduite, le respect des règles du Groupe et la maîtrise des risques de toute nature auxquels l’établissement est
exposé. La mise en œuvre de ce dispositif est de la responsabilité des dirigeants et du management, à tous les niveaux.
Le directoire de la CNCE est responsable de la définition et de la mise en œuvre du dispositif de contrôle. L’organisation de ce
dispositif s’appuie sur :
■
la responsabilisation des directeurs qui assurent un rôle clé en matière de contrôle ;
■
une définition des fonctions occupées par les collaborateurs et la formalisation de délégations de pouvoirs précises ;
■
une articulation de l’organisation autour de comités de décision ou de gestion, dont le fonctionnement est régi par des
chartes précisant leur composition, rôle et attribution ;
■
un système de procédures encadrant chacune des activités.
Les contrôles permanents des activités incombent aux entités elles-mêmes, sous le contrôle de leur hiérarchie et des
directions chargées des contrôles de second niveau (Direction des risques, Direction des contrôles permanents, Direction de
la sécurité).
C – Organisation du contrôle interne à la CNCE
Pour la CNCE, le dispositif de contrôle porte à la fois sur :
186
■
le rôle de la CNCE en tant qu’organe central et holding du Groupe ;
■
les activités de la CNCE pour son propre compte en tant que banque ;
■
les activités de prestation de services assurées par la CNCE pour le compte du Groupe, principalement en matière
d’échanges, de monétique, de conservation d’instruments financiers.
Les directions de la CNCE en charge de l’élaboration des normes applicables au Groupe représentent celui-ci auprès des
instances de place et assurent une veille réglementaire permettant une prise en compte rapide des évolutions et
l’enrichissement des référentiels mis à disposition du Groupe.
La gestion, le suivi et le contrôle des risques sont assurés par différentes directions de la CNCE :
■
la Direction des risques Groupe, la Direction finance Groupe, la Direction de la réglementation et des comptabilités Groupe,
la Direction de la sécurité, la Direction des contrôles permanents et enfin la Mission des Censeurs sont les fonctions
concourant au sein du Groupe à l’exercice des contrôles permanents prescrits par la réglementation bancaire ;
■
l’Inspection générale en charge de l’audit interne exerce un contrôle périodique sur l’ensemble des activités du Groupe,
y compris les fonctions de contrôles permanents. Elle anime la filière de l’audit du Groupe.
1 – Les contrôles permanents
Les risques de crédit, de marché et les risques opérationnels sont gérés par la Direction des risques Groupe (DRG) rattachée
au membre du directoire de la CNCE en charge du pôle Finances et Risques. La DRG définit l’organisation et les politiques de
risques, pilote leur mise en œuvre et en contrôle l’application par les différentes entités au sens du règlement CRBF 97-02
modifié. Afin d’assurer ces missions, la DRG a mis en place une filière Risques, intégrant l’ensemble des entités du Groupe,
fondée sur des règles d’organisation homogène de suivi et de contrôle des risques. La DRG doit également intégrer dans le
dispositif de suivi des risques les exigences édictées par le comité Bâle II.
En 2005, la DRG a modifié et complété son organisation en internalisant en son sein la Direction du programme Bâle II et en
dédiant des ressources supplémentaires à la mise en conformité du dispositif de contrôle des risques du Groupe. Cette
organisation est au service de deux orientations :
■
achever la mise en œuvre des plans d’actions initiés au cours de l’exercice 2005 afin que le dispositif de contrôle des risques
soit en tout point conforme aux prescriptions édictées par la Commission bancaire ;
■
finaliser la mise en place du système de notation Bâle II, développé par le Groupe Caisse d’Epargne, afin d’obtenir l’homologation
des autorités de tutelle.
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
En tant qu’organe central du Groupe Caisse d’Epargne, la CNCE définit des normes communes au Groupe dans tous les
domaines d’activité. Celles-ci ont pour objectif premier d’assurer la prise en compte et le respect des évolutions
réglementaires. Elles ont également pour but de concourir à une homogénéité des organisations et des travaux dans
l’ensemble des entités composant le Groupe tout en respectant leurs spécificités. Dans ce cas, elles sont définies en
concertation avec les affiliés. Leur mise en œuvre est de la responsabilité des dirigeants de chaque entité. Ces normes
constituent le socle du dispositif de maîtrise des risques du Groupe et de son contrôle.
GESTION
DES RISQUES
La CNCE est l’organe central du Groupe Caisse d’Epargne (GCE) et la holding des filiales qu’elle détient.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les activités de la CNCE en tant qu’organe central et holding du Groupe
le comité des risques Groupe qui fixe l’ensemble du cadre des problématiques risques du dispositif de limites de risques et
de son évolution ;
■
les comités de crédit Groupe – grandes contreparties – et crédit Groupe – PME – qui fixent les niveaux maximums d’engagements
au-delà des délégations attribuées aux filiales et des seuils d’intervention alloués aux Caisses ;
■
les comités Groupe « watch-list » et « douteux et provisions ». Le comité « watch-list » a pour mission de surveiller
trimestriellement les engagements sensibles portant sur des grandes contreparties (chiffre d’affaires supérieur à
500 millions d’euros) et ne donnant pas lieu à la constitution de provision ;
■
les comités Groupe risques de marché et fonds ;
■
le comité Groupe risques opérationnels ;
■
le comité nouveaux produits et nouvelles activités financières ;
■
les comités de gestion de bilan Groupe et gestion de bilan Banque commerciale auxquels la DRG participe.
La DRG assure la production de rapports sur les risques de crédit, de marché et risques opérationnels à destination des
instances de gouvernance du Groupe et des autorités de tutelle.
Les risques de taux, de liquidité et de change (risques ALM) sont mesurés et gérés au niveau du Groupe par la Direction finance
Groupe. En complément aux travaux concernant le suivi des Caisses d’Epargne et des filiales, un service ALM consolidé Groupe
a été créé en mars 2005 afin de répondre aux exigences réglementaires et d’optimiser le suivi et le pilotage ALM du Groupe.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
RÉSOLUTIONS
La DRG gère, suit et contrôle les risques à travers plusieurs comités :
187
Rapport du Président
Ces travaux sont encadrés par le comité ALM du Groupe Caisse d’Epargne créé en mai 2005 et qui se réunit chaque trimestre
sous la présidence du membre du directoire en charge du pôle Finances et Risques. En 2005, les travaux de ce comité ont
porté sur :
■
la rédaction et la validation d’une charte de fonctionnement du comité ALM GCE ;
■
l’intégration dans le progiciel ALM des données comptables du GCE et des données de gestion de différentes entités du Groupe ;
■
la formalisation de processus techniques et fonctionnels ;
■
la présentation et la validation par le comité ALM GCE d’un rapport type.
À côté du comité ALM GCE, le comité de gestion de bilan de la Banque commerciale compétent sur le suivi des positions des
Caisses d’Epargne, d’OCÉOR, de la Banque Palatine et de Caisse d’Epargne Financement, a procédé chaque trimestre au suivi
de l’amélioration du périmètre de mesure, à l’examen des risques de taux et de liquidité des Caisses d’Epargne et, depuis
l’arrêté du 30 juin 2005, d’OCÉOR. Cette analyse a été menée selon une approche à la fois statique et dynamique.
Le comité de gestion de bilan de la Banque commerciale a également défini un scénario de marasme économique dont il a
analysé les résultats dans sa séance de juillet 2005.
Enfin, le cadre applicable à la politique ALM des établissements a été redéfini dans une charte de gestion financière diffusée
en fin d’année.
Le suivi prudentiel est du ressort de la Direction de la réglementation et des comptabilités Groupe qui assure les missions de
normalisation, d’animation, d’expertise, de surveillance, de prospective, de veille réglementaire et de représentation du Groupe
en matière prudentielle, comptable et fiscale.
La gestion de la sécurité des systèmes d’information et des plans de continuité d’activité est assurée par la Direction de la
Sécurité.
L’exercice 2005 a été marqué par :
■
la réalisation d’analyses de risques du système d’information, de mesures du niveau de sécurité existant menées par les
Caisses d’Epargne et les communautés informatiques qui ont fourni une vue globale de la sécurité et des actions
d’amélioration à entreprendre, en terme de disponibilité, d’intégrité et de confidentialité ;
■
la diffusion d’un code de la sécurité du système d’information qui contient un ensemble de règles de sécurité indispensables
et opérationnelles que chaque établissement du Groupe doit respecter afin qu’un niveau de sécurité adapté à la réalité de
ses risques soit obtenu à la fois au sein de chaque établissement et au sein de l’ensemble du Groupe Caisse d’Epargne ;
■
le lancement d’un programme de continuité d’activité impliquant chaque Caisse d’Epargne (programme EGIDE), conformément
aux directives du CRBF 97-02 modifié. Les travaux de 2005 ont permis de définir les besoins métiers en continuité, de mettre en
place l’organisation nécessaire avec notamment la nomination de responsables de plan de continuité d’activité et de
correspondants dans chaque établissement, et de commencer à étudier les solutions opérationnelles. Le programme doit être
testé au premier semestre 2006 ;
■
l’extension de la veille et surveillance technologique sécurité du Groupe à de nombreux établissements supplémentaires et la
mise en œuvre de procédures de gestion opérationnelle des incidents ont permis de réduire les risques liés à la vulnérabilité
des systèmes et réseaux ou à des infections virales.
Pour répondre aux réglementations bancaires et financières essentiellement, les dispositions du règlement CRBF 97-02
modifié et les normes du comité de Bâle relatives aux risques de non-conformité, au contrôle déontologique, ainsi qu’aux
risques liés au blanchiment de capitaux et au financement du terrorisme, la CNCE a créé en décembre 2004 la Direction des
contrôles permanents qui regroupe d’une part, la Direction de la déontologie et de la conformité Groupe et, d’autre part, la
Direction de la sûreté économique et de la lutte contre le blanchiment. Le directeur des contrôles permanents est rattaché
directement au Président du directoire de la CNCE.
L’organisation adoptée a conduit la Direction des contrôles permanents à prendre directement en charge les opérations de
constitution de la filière métier conformité, suivant la recommandation d’organisation diffusée à l’ensemble des
établissements affiliés au Groupe le 9 mars 2005.
Au 31 décembre 2005, cette filière métier compte, toutes entités confondues, environ 300 collaborateurs (25 pour l’organe
central, 142 pour les établissements du Groupe liés au pôle Banque commerciale, 125 pour les filiales du pôle Banque de
Financement et d’Investissement).
En relation avec la constitution de cette filière métier nouvelle, la majorité des agréments pour les fonctions de responsable du
contrôle des services d’investissement (RCSI) a été renouvelée.
188
Dans la perspective de l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2006, des obligations introduites dans la modification, promulguée le
31 mars 2005, du règlement CRBF n° 97-02 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement, le contrôle permanent de la conformité a été renforcé en 2005.
■
Les procédures d’agrément des nouveaux produits et services, en vigueur depuis de nombreuses années, ont été refondues après
avis du directoire en renforçant, en particulier, les attributions de l’organe central. Le comité d’agrément des produits commerciaux
s’est réuni quinze fois sous la présidence du directeur des contrôles permanents en 2005 et a agréé 47 nouveaux produits ou
services.
■
Des procédures spécifiques de contrôle de la conformité des opérations ont été intégrées dans la démarche « qualité » des
activités bancaires et financières. Ces procédures portent notamment, d’une part, sur les obligations de connaissance et de
protection des clients, d’autre part, sur les dispositions réglementaires attachées à chacun des produits distribués ou des
services offerts.
■
Une centralisation des incidents de conformité est assurée dans chaque société du Groupe, et sur base consolidée à la CNCE,
par le système déployé pour le suivi des risques opérationnels.
■
La fonction de contrôle des services d’investissement, régie par l’Autorité des marchés financiers, a été intégrée à la filière
« conformité ». Elle veille au respect du règlement général de l’AMF. Dans ce cadre, le règlement intérieur de la CNCE a été
modifié pour adapter les procédures de contrôle des opérations financières des personnes sensibles à la fusion avec IXIS.
■
La prévention du blanchiment de capitaux et du financement du terrorisme est assurée par la Direction de la sûreté
économique et de la lutte contre le blanchiment, créée en février 2004. Elle fixe les normes Groupe en matière de lutte contre
le blanchiment, le dote des outils informatiques et des procédures aptes à organiser le dispositif préventif requis par la loi et
enfin, assure le contrôle permanent des divers dispositifs. Ces axes d’action se répartissent en trois domaines :
■
les projets nationaux visent, via l’utilisation d’outils informatiques élaborés pour le compte du Groupe, à assurer un filtrage
des flux de paiement et des entrées en relation des nouveaux clients à partir des listes françaises et européennes de
personnes physiques ou morales soupçonnées de concourir à des activités de blanchiment ou à des activités terroristes.
Ils ont en outre pour objectif la mise en place d’un référencement des relations d’affaires de la CNCE ;
■
un renforcement du rôle de correspondant des établissements du Groupe visant à leur apporter une aide experte dans le
traitement des dossiers jugés sensibles ;
■
le déploiement d’un contrôle permanent de second niveau destiné à contrôler les dispositifs mis en place dans les
différentes entités.
Outre ces missions permanentes, et en relation étroite avec l’entrée en application du règlement CRBF 97-02 modifié et de la
deuxième directive européenne de lutte contre le blanchiment, ont été diffusées :
■
une communication valant norme de Groupe codifiant les obligations de reporting des entités affiliées au Groupe en
matière de lutte antiblanchiment ;
■
des normes techniques spécifiant les conditions du lot 1 des applications du programme vigilance antiblanchiment (VAO).
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Le contrôle permanent de la déontologie et de la conformité du Groupe est assuré par la Direction de la déontologie et de la
conformité Groupe. Elle anime une filière « conformité » reposant sur des équipes dédiées, dont le responsable est agréé
par la CNCE, dans chaque société du Groupe.
GESTION
DES RISQUES
■
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
La Direction des contrôles permanents est responsable de l’élaboration du rapport annuel sur la mesure et la surveillance des risques
prévues à l’article 43 du règlement CRBF 97-02. Elle établit ce rapport en étroite coordination avec la Direction des risques Groupe.
RÉSOLUTIONS
En outre, plusieurs normes de Groupe destinées à élever le niveau de vigilance des établissements, notamment en ce qui
concerne l’externalisation des prestations essentielles, le transfert de l’activité SRD (service en règlement différé), la
connaissance réglementaire du client, ont été diffusées.
De même a été préparée la procédure relative à la mise en œuvre du processus de référencement des clients.
Deux réunions d’animation de la filière SLAB (service de lutte antiblanchiment) ont été organisées au cours de l’année 2005.
Des missions de contrôle ont été conduites auprès d’établissements du Groupe.
Les actions de sensibilisation des collaborateurs des entités affiliées en matière de lutte antiblanchiment ont été poursuivies au
sein des établissements suivant la méthode déjà mise en œuvre au cours des années précédentes. Des actions ciblées
conduites auprès des services de lutte antiblanchiment, de l’encadrement des fonctions commerciales et du management des
back-offices ont été conduites par les collaborateurs de la Direction de la sûreté économique et de la lutte contre le blanchiment.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
En outre, les normes de Groupe relatives à l’identification et au suivi des opérations des clients sensibles qui seront finalisées et
mises en œuvre dès transposition en droit interne des deuxième et troisième directives antiblanchiment, ont été préparées.
189
Rapport du Président
Enfin, et conformément à la loi, le directoire de la CNCE a nommé dans chaque Caisse d’Epargne un Censeur. Il participe aux
réunions du conseil d’orientation et de surveillance sans droit de vote. II est le garant du respect des dispositions
réglementaires législatives ou propres au Groupe. Il participe également aux réunions du comité d’audit et du comité de
rémunération de la Caisse d’Epargne auprès de laquelle il est nommé (comités mis en place dès 2000 dans chaque Caisse).
2 – Le contrôle périodique
Conformément aux exigences réglementaires, tous les établissements de crédit du Groupe doivent disposer d’un service d’audit
indépendant des unités opérationnelles, qui assure une évaluation de la qualité et du fonctionnement de leur dispositif de contrôle.
Cette fonction, qui ne se confond pas avec les contrôles permanents, est très précisément encadrée par la réglementation. Elle est
assurée par la Direction de l’audit des établissements qui réalise périodiquement des contrôles au sein des différentes unités de
l’entreprise. Cette évaluation est complétée par les interventions régulières de l’Inspection générale de la CNCE et, le cas échéant,
des Directions de l’audit des holdings intermédiaires du Groupe (OCÉOR, Crédit Foncier, etc.), qui procèdent à des contrôles sur place
et s’assurent de la bonne application des dispositions légales et réglementaires et des règles du Groupe.
L’Inspection générale doit notamment s’assurer que le périmètre d’inspection des établissements est identifié et couvert par
une ou plusieurs Directions de l’Inspection et que les recommandations émises sont mises en œuvre dans des délais
raisonnables. Elle est également en charge de l’audit de la CNCE en tant qu’établissement de crédit à part entière, et des filiales
nationales non dotées de service d’inspection propre.
Pour exercer ces responsabilités, l’Inspection générale combine :
■
la réalisation directe des missions qu’elle juge nécessaires pour évaluer avec un degré de fiabilité raisonnable le dispositif de
contrôle de chaque établissement et atteindre la couverture exigée du périmètre ;
■
l’exploitation des rapports d’inspection de la Commission bancaire ou des autres autorités de tutelle ;
■
l’exploitation des recommandations des Commissaires aux Comptes des établissements ;
■
l’exploitation et l’analyse des travaux des Directions de l’Inspection des établissements ;
■
le suivi de la mise en œuvre des recommandations des inspections antérieures, sur la base notamment des états
d’avancement semestriels qu’elle demande aux responsables des unités de lui adresser.
L’Inspection générale de la CNCE a défini, en collaboration avec les Directions de l’Inspection du Groupe, des méthodes d’audit
communes, ainsi que le modèle de rapport annuel exigé par la réglementation (article 42 du règlement CRBF 97-02). Dans le
cadre de l’animation de la filière qu’elle assure, l’Inspection tient à jour ces méthodes et coordonne l’organisation de formations.
Le Groupe Caisse d’Epargne a fixé à 1 % des effectifs jusqu’à 1 000 personnes et à 0,5 % au-delà, l’effectif nécessaire des
Directions de l’Inspection des établissements de crédit du Groupe. Cette norme est cohérente avec la norme moyenne de 1 %
généralement admise par la profession et reconnue par la Commission bancaire. Elle concerne les effectifs d’inspection stricto
sensu, hors tâches annexes ou relevant du dispositif de contrôle.
L’Inspection générale de la CNCE a réalisé 105 missions en 2005, contre 72 en 2004, ce qui lui a permis d’améliorer la
couverture du périmètre du Groupe.
L’organisation de l’audit du Groupe est régie par une charte d’audit, qui a été présentée en 2004 au comité d’audit de la CNCE.
Elle répond aux exigences de renforcement de la filière rappelées plus haut. La charte a été diffusée à l’ensemble du Groupe.
Les activités de la CNCE pour compte propre en tant que banque
La mise en œuvre du projet Refondation a conduit à une réorganisation des activités pour compte propre de la CNCE et en tant
que banque du Groupe. Les activités de marché ont été rattachées à la Direction finance Groupe et l’activité de crédits a été
transférée à différentes filiales du Groupe.
Les activités financières de la CNCE sont donc désormais des opérations pour compte propre et des opérations d’appui aux
filiales. Ces missions sont réalisées par la Direction finance Groupe.
Pour ces activités, le directoire de la CNCE est responsable de la définition et de la mise œuvre du dispositif de contrôle interne
des activités exercées par la CNCE en conformité avec les dispositions réglementaires et le dispositif de contrôle interne du
Groupe au même titre que les Caisses d’Epargne et les filiales. Ce dispositif repose sur des contrôles permanents définis à
différents niveaux et qui sont exercés par des unités ou des personnes en situation d’indépendance par rapport aux éléments
dont ils assurent le contrôle.
Les activités bancaires de la CNCE sont du ressort de la Direction des activités bancaires (DAB). Fortement impactée par la
mise en œuvre du projet Refondation, la DAB se réorganise de manière à assurer une séparation entre les services en charge
de l’initiation et de la gestion des opérations financières et ceux en charge de la comptabilisation et du contrôle de l’activité.
190
Le front-office Agences Bancaires, composé des équipes commerciales, propose une gamme complète de produits et services
bancaires associés au compte courant destinés aux Caisses d’Epargne, aux filiales du Groupe, aux banques clientes, aux
corporate et institutionnels. Les équipes procèdent à une analyse de premier niveau avant l’entrée en relation avec le client.
Une analyse contradictoire est réalisée en tant que de besoin par la Direction des risques Groupe (DRG).
Le back-office assure la comptabilisation des opérations en conformité avec les obligations conventionnelles et
réglementaires et effectue un contrôle de premier niveau.
La DAB dispose d’un service de comptabilité décentralisée en charge de l’enregistrement des opérations de la Direction dans
un système comptable interfacé avec la comptabilité générale de la CNCE.
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Cette réorganisation vise également à améliorer le dispositif de contrôle et de reporting. Elle sera finalisée en 2006. La
cartographie du système d’information et l’évaluation des risques opérationnels ont été réalisées. Pour parfaire le dispositif
de maîtrise des risques un outil de gestion et de suivi des risques a été déployé. Les actions entreprises en 2004 pour
disposer d’un plan de continuité des activités ont été finalisées. Afin d’améliorer le plan de continuité des activités sensibles,
notamment les paiements et les échanges, des actions complémentaires visant à réduire encore le délai maximal
d’interruption sont en cours de validation et devraient être mises en œuvre au premier semestre 2006.
Indépendamment de ses activités pour compte propre et en complément de son rôle d’organe central ou de holding, la CNCE
assure également la fourniture de services aux sociétés du Groupe. Ces services concernent en particulier les systèmes
d’échanges, la monétique et la tenue de compte et la conservation d’instruments financiers.
Dans ces domaines, la CNCE est directement assujettie aux exigences de contrôle définies par les autorités de tutelle et les
réglementations correspondantes.
GESTION
DES RISQUES
Les activités de la CNCE en tant que prestataire de services pour le Groupe
La Direction des paiements et échanges interbancaires traite directement des échanges interbancaires pour la CNCE et pour le
Groupe. Les obligations et engagements de cette Direction sont décrits au sein de conventions de service signées avec les
tiers et les entités du Groupe. L’activité est organisée autour de trois départements en charge :
■
des échanges et leur bonne comptabilisation pour les opérations en euros ;
■
des échanges et leur bonne comptabilisation pour les opérations en devises ;
■
du pilotage des flux pour assurer la liquidité au jour le jour.
En outre, la Direction des paiements et échanges interbancaires représente le Groupe dans les instances de place françaises
et européennes.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les systèmes d’échanges
Les traitements de la production bancaire sont contrôlés grâce à des états quotidiens reprenant les indicateurs clés de bon
fonctionnement du système. Des états d’alerte complètent le dispositif en récapitulant en temps réel les anomalies. Les
principaux contrôles quotidiens portent à la fois sur la mise en route des systèmes d’échanges, le contrôle des flux, la
synchronisation avec les systèmes de place, la réalisation de l’ensemble des opérations en fin de journée. La bonne
comptabilisation des flux de la veille est également vérifiée. Les contrôles s’appuient aussi sur les comptes rendus envoyés par le
centre technique des traitements informatiques (CNETI) du Groupe qui font état du fonctionnement technique des systèmes
d’information et les comptes rendus adressés par le prestataire Expérian qui gère le traitement des images-chèques. En parallèle,
le département diffuse des règles de fonctionnement des systèmes d’échange à l’ensemble du Groupe et veille à leur respect.
RÉSOLUTIONS
Les responsables de ces départements encadrent les différentes activités et assurent leur contrôle.
Les différents départements sont dotés de procédures regroupées au sein d’un manuel détaillant le fonctionnement de leur activité et les
points de contrôle. L’ensemble des contrôles précédemment décrits contribue à la mesure, à la maîtrise et à la surveillance des risques.
La monétique
Outre son rôle normatif, la Direction de la monétique assure, au sein de la Direction de la production bancaire Groupe, la gestion
opérationnelle de la filière de production monétique. Son activité est encadrée par des dispositions réglementaires strictes.
L’organisation se compose de deux pôles principaux :
■
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Assumant un contrôle de premier niveau, le service comptable s’assure chaque jour du correct ajustement et de la qualité des
opérations passées sur les comptes comptables qui lui sont affectés. La justification des comptes comptables est effectuée
quotidiennement. De plus, il veille à la conformité des schémas comptables et à la conservation de la piste d’audit.
la maîtrise d’ouvrage traite, pour l’ensemble du Groupe, les projets informatiques de la phase de pré-étude jusqu’à la
coordination des déploiements au sein des établissements ;
191
Rapport du Président
■
le centre de traitement bancaire (CTB) assure une prestation de services monétiques auprès des Caisses d’Epargne (CE),
filiales et sous-participants : circuit de fabrication des cartes, gestion des données sécuritaires.
La répartition des tâches et des responsabilités au sein de la Direction est définie au travers de fiches descriptives de poste
pour chacun des collaborateurs.
Le manuel des procédures internes du CTB a fait l’objet d’une refonte totale suite à la mise en place d’un nouvel outil de
traitement nommé « Image Monétique ». Cet outil, unique pour le Groupe, renforce le dispositif de contrôle de l’activité pour le
Groupe en organisant et en accélérant le traitement des incidents. Il permet en outre aux responsables opérationnels de
contrôler, en temps réel et à partir de leur poste de travail, les dossiers gérés par leurs collaborateurs. Ces contrôles sont une
composante essentielle du système de surveillance du risque dans ce domaine. Des développements sont par ailleurs en
cours afin d’enrichir les états de pilotage et de contrôle existants.
Face à l’augmentation de la fraude dans le domaine des cartes bancaires, la Direction s’est dotée d’outils afin d’identifier les
opérations à risques et d’en limiter le préjudice financier. Ces outils sont en développement permanent afin d’améliorer le
dispositif de lutte contre la fraude. Il a été renforcé en 2005 sur les critères et les modes opératoires de surveillance et par la
création d’une cellule de traitement 24 heures sur 24, et 7 jours sur 7. Ce travail est complété par l’élaboration d’une
cartographie des risques détaillée destinée à favoriser leur bonne couverture.
La Direction est dotée de son propre service comptable disposant de procédures et d’un dispositif de contrôle spécifique. Les
justificatifs sont adressés à la Direction de la comptabilité générale de la CNCE, qui opère un contrôle de second niveau. La
piste d’audit est assurée par la conservation des pièces justificatives et le référencement des écritures sous le système
d’information, ainsi la traçabilité des opérations est assurée.
Les principaux dispositifs permettant de garantir la continuité des processus majeurs sont aujourd’hui opérationnels.
La tenue de compte et la conservation d’instruments financiers
La CNCE exerce depuis janvier 2003, dans le cadre d’un mandat étendu, les fonctions déléguées de tenue de compte
conservation des titres de la clientèle d’un certains nombre d’établissements teneurs de comptes conservateurs (et
notamment, mais non exclusivement, des Caisses d’Epargne). Elle exerce cette responsabilité en sous-traitant les opérations
au prestataire Gestitres dans le contexte réglementaire du respect du cahier des charges du conservateur.
La CNCE a désigné un responsable des contrôles des services d’investissement (RCSI) dédié à la fonction conservation tenue de
compte titres, rendant compte de son activité à la Direction des risques Groupe. Le comité trimestriel « TCC retail », présidé par un
membre du directoire de la CNCE, a pour principal objectif le suivi de l’organisation juridique, de la conformité réglementaire, des
indicateurs de qualité et de l’adéquation du dispositif de contrôle interne de la conservation tenue de compte titres.
Par ailleurs, à Gestitres, le pilotage, le contrôle et la surveillance de l’activité par la Direction générale s’appuient sur un tableau
de bord mensuel. L’évaluation des risques opérationnels et le dispositif de contrôle de RCSI associé ont été formalisés.
Le dispositif de contrôle comptable est organisé sur deux niveaux. Les traitements sont réalisés par les unités opérationnelles et
contrôlés en premier niveau selon une procédure précise par les contrôleurs comptables, par le contrôleur du secteur et le
responsable de l’unité. Une entité indépendante opère des contrôles de second niveau sur la qualité de traitement. En outre, la piste
d’audit comptable et la piste d’audit de gestion permettent de remonter d’une écriture comptable à l’opération qui l’a déclenchée.
S’agissant des systèmes informatiques, des tests de mesure du niveau de vulnérabilité des mécanismes de sécurité logique ont été
réalisés, des indicateurs de vulnérabilité des systèmes d’information ont été mis en place. Le plan de continuité des activités
critiques du back-office (bourse domestique, bourse internationale, OPCVM, marché primaire) est documenté et a été testé en 2004
et début 2005. Des travaux complémentaires se poursuivront sur 2006. La fréquence à laquelle le plan de secours sera testé à
l’avenir est annuelle. L’autorité de contrôle (Autorité des marchés financiers) est tenue informée de l’évolution de l’ensemble de ces
points.
3 LES PROCÉDURES DE CONTRÔLE INTERNE RELATIVES À L’ÉLABORATION
ET AU TRAITEMENT DE L’INFORMATION COMPTABLE ET FINANCIÈRE
A – La comptabilité de la CNCE
Les fonctions comptables sont décentralisées au niveau des directions opérationnelles. Dans ce contexte, la direction
comptable est dotée d’une cellule de contrôle de second niveau qui s’assure de la régularité et de la fiabilité des informations
produites dans le cadre du suivi des activités de marché et de crédit, de production bancaire et de dépositaire retail.
À cette fin, la cellule de contrôle de second niveau s’appuie sur des dossiers de reporting comptable remontés à intervalles
réguliers, selon des délais fixés dans des instructions d’arrêté, et l’exécution de programmes de travail détaillant, par activité
et groupe de comptes, les natures de contrôle à opérer selon les objectifs poursuivis.
192
Au niveau de chaque pôle, direction, département et service, un système d’habilitation liste les personnes autorisées à
engager la CNCE dans la limite de certains plafonds le cas échéant. Ces engagements font l’objet d’un enregistrement par les
unités contractantes dans un système dédié dès la passation des commandes et réception des biens ou services, avec
préimputation des dépenses à la fois sur le plan comptable et budgétaire.
En matière de paiements
Les factures et autres appels de fonds font l’objet en comptabilité d’un rapprochement avec les éléments commandés et
réceptionnés, et d’un contrôle des bons à payer par une personne habilitée. Sauf exception, les paiements sont effectués sous
condition de double signature.
À ce niveau, la cellule de contrôle de second niveau participe également à la vérification de la qualité de l’information traitée,
notamment dans le respect de la loi sur les passifs par contrôle des évaluations de charges à payer effectuées par les unités
contractantes.
B – La comptabilité du Groupe Caisse d’Epargne
La Direction de la réglementation et des comptabilités Groupe est chargée de l’élaboration des comptes consolidés annuels et
semestriels du Groupe CNCE et du Groupe Caisse d’Epargne. Pour ce faire, elle dispose d’un outil déployé dans l’ensemble des
entités du périmètre du Groupe permettant la remontée sécurisée des données comptables et les traitements de
consolidation. La Direction est chargée des relations avec les Commissaires aux Comptes. La Direction supervise également la
mise en œuvre des futures normes comptables IFRS, dans le cadre d’un chantier national.
En ce qui concerne la surveillance prudentielle, la Direction de la réglementation et des comptabilités Groupe a un rôle
d’interface entre les autorités de tutelle (Banque de France et Commission bancaire) et les établissements affiliés à la CNCE
conformément à l’article L. 512-95 du Code monétaire et financier et veille notamment au respect des normes réglementaires
et des ratios de gestion des établissements affiliés à la CNCE.
De plus, conformément à la réglementation, cette Direction veille à ce que le Groupe Caisse d’Epargne respecte les ratios de
gestion sur une base consolidée. Dans ce cadre, elle établit semestriellement le calcul du ratio d’adéquation des fonds propres
(CAD) du Groupe.
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
En matière d’engagements
GESTION
DES RISQUES
En matière de comptabilité dite « sociale » (investissements et frais généraux), le contrôle des risques ainsi que la qualité de
l’information traitée reposent essentiellement sur le principe d’une séparation des fonctions d’engagement et de paiement de
dépenses dans le cadre de procédures de traitement et de contrôle de l’information.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Ces travaux de révision font l’objet de conclusions et de recommandations dont les éléments sont portés à la connaissance
des directions opérationnelles et de la Direction générale.
Enfin, la Direction représente le Groupe et participe aux travaux du Conseil national de la comptabilité (CNC section banque) et
de la Fédération bancaire française (comité comptable et comité fiscal).
C – Le contrôle de gestion
RÉSOLUTIONS
Dans le domaine fiscal, outre l’étude des textes nouveaux et la définition des positions à retenir dans l’intérêt du Groupe, la
Direction prend également en charge l’instruction et la gestion des contentieux de niveau national.
Cette Direction normalise les méthodes de mesure de la rentabilité ou de la performance et établit les règles de contrôle de
gestion applicables par l’ensemble des entités du Groupe.
Lors de chaque arrêté, le contrôle de gestion Groupe effectue une revue analytique des résultats comptables qui porte en
particulier sur la marge nette d’intérêt, les commissions, les frais de gestion et le coût du risque.
Cette analyse se fait à travers :
■
une comparaison avec les données de gestion prévisionnelles élaborées par le contrôle de gestion Groupe ;
■
une analyse des résultats du Groupe effectuée par métiers. Mise en place la première fois en 2004, cette analyse par
métiers permet de mesurer la performance du Groupe dans un contexte où le périmètre des activités s’est élargi.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La Direction du contrôle de gestion Groupe a notamment pour mission d’assurer la production et la qualité des états de gestion
et de fournir les éléments prévisionnels chiffrés nécessaires au pilotage du Groupe. À ce titre, elle est un des acteurs du
contrôle interne en matière d’information comptable et financière, analyse et pilotage de la performance et suivi de la
rentabilité des opérations.
Le présent rapport a été transmis aux Commissaires aux Comptes et à l’Autorité des marchés financiers.
193
Rapport du Président
Conseil
Nombre total de membres : 20
Représentants des actionnaires du groupe Caisse d’Epargne (catégorie A) : 12
Représentants des autres actionnaires (catégorie B) : 6
Représentants des salariés : 2
Taux de présence moyen des membres : 94,55 %
Nombre de réunions du conseil : 9
Expiration des mandats du conseil : Assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 2008
Nombre d’actions minimum à détenir : 1
Censeurs : 4
Représentants du Comité d’Entreprise : 4
REPRÉSENTANTS DES ACTIONNAIRES DE CATÉGORIE A
Membres
Fonction au sein
du Goupe Caisse d’Epargne
Date de naissance
Jacques MOUTON (président)
Président du COS de la CEP Aquitaine Nord
9 septembre 1937
Bernard COMOLET (vice-président)
Président du directoire de la CEP Ile-de-France Paris
9 mars 1947
Jean-Charles COCHET
Président du directoire de la CEP Lorraine
25 avril 1947
Dominique COURTIN
Président du COS de la CEP Bretagne
4 juillet 1946
Jean-Claude CRÉQUIT
Président du directoire de la CEP Côte d’Azur
10 juin 1953
Michel DOSIERE
Président du directoire de la CEP Poitou-Charentes
2 août 1949
Marcel DUVANT
Président du COS de la CEP Pays du Hainaut
26 août 1942
Yves HUBERT
Président du COS de la CEP Picardie
5 septembre 1947
Alain LEMAIRE
Président du directoire de la CEP Provence-Alpes-Corse
5 mars 1950
Jean LEVALLOIS
Président du COS de la CEP Basse-Normandie
4 mars 1944
Bernard SIROL
Président du COS de la CEP Midi-Pyrénées
22 août 1944
Hervé VOGEL
Président du directoire de la CEP Rhône-Alpes Lyon
7 mars 1944
(1) Hors indemnité perçue en qualité de président du conseil d’un montant de 80 000 euros.
NA : non applicable.
NB : pour Alain MAIRE qui a démissionné le 21 octobre 2004, le montant des jetons de présence pour 2005 s’élève à 545 euros.
194
Taux de présence moyen : 81 %
Comité de rémunération et de sélection Nombre de membres : 7
Date de
Autres mandats
nomination ou et fonctions
de cooptation exercés
Taux de présence moyen : 79,50 %
Taux de
présence
au sein du
conseil sur
l’année
Président du comité de rémunération et sélection 1er janvier 2004 12 mandats et fonctions
Membre du comité de stratégie et développement
Jetons de Observations
présence
perçus
en 2005
100% 49000 (1)
Membre du comité d’audit
1er janvier 2004 4 mandats et fonctions
100% 36 000
–
1er janvier 2004 18 mandats et fonctions
89% 20 000
Membre du comité de stratégie et développement 21 octobre 2004 7 mandats et fonctions
89% 25 455
Membre du comité d’audit
1er janvier 2004 17 mandats et fonctions
78% 36 000
–
1er janvier 2004 11 mandats et fonctions
100% 20 000
Membre du comité d’audit
1er janvier 2004
6 mandats et fonctions
100% 36 000
Président du comité de stratégie et développement 1er janvier 2004 4 mandats et fonctions
100% 45 182
GESTION
DES RISQUES
Fonctions au sein de comités
institués par le conseil
Nombre de membres : 7
Nombre de réunions : 9
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Taux de présence moyen : 73 %
Nombre de réunions : 10
Comité stratégie et développement
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
Nombre de membres : 7
Nombre de réunions : 9
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Comité d’audit
Membre du comité d’audit
1er janvier 2004 18 mandats et fonctions
100% 34 182
Membre du comité de rémunération et sélection
1er janvier 2004
7 mandats et fonctions
100% 36 000
Membre du comité de rémunération et sélection
1er janvier 2004 2 mandats et fonctions
100% 36 000
100% 26 364
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Membre du comité de stratégie et développement 1er janvier 2004 13 mandats et fonctions
RÉSOLUTIONS
Membre du comité de rémunération et sélection
195
Rapport du Président
REPRÉSENTANTS DES ACTIONNAIRES DE CATÉGORIE B
Membres
Fonction au sein
du Groupe Caisse des Dépôts
Date de naissance
Caisse des Dépôts
représentée par Dominique MARCEL
Directeur financier du Groupe CDC
8 octobre 1955
Étienne BERTIER
P-DG d’Icade
25 février 1960
Francis MAYER (Vice-Président)
Directeur général de la Caisse des Dépôts
1er septembre 1950
Albert OLLIVIER
Président de CDC Entreprises
12 juillet 1954
Jean SEBEYRAN
Secrétaire général du groupe Caisse des Dépôts
17 juin 1944
Franck SILVENT
Vice-Président du directoire de la Compagnie des Alpes
1er aout 1972
(2) Les jetons de présence perçus par la CDC et les représentants des actionnaires de catégorie B s’élèvent à 202 556 euros et ont été reversés à CDC Holding Finance.
NA : non applicable.
REPRÉSENTANTS DES SALARIÉS
Membres
Fonction au sein
du Goupe Caisse d’Epargne
Date de naissance
Serge HUBER
Salarié
9 juillet 1950
Jacques MOREAU
Salarié
19 décembre 1948
(3) Les jetons de présence perçus par Serge HUBER s’élèvent à 20 000 euros et ont été reversés au Syndicat unifié.
NA : non applicable.
CENSEURS
Membres
Fonction au sein
du Goupe Caisse d’Epargne
Date de naissance
Joël BOURDIN
Censeur
25 janvier 1938
Jean-Marc ESPALIOUX
Censeur
18 mars 1952
Jean-Charles NAOURI
Censeur
8 mars 1949
Henri PROGLIO
Censeur
29 juin 1949
NA : non applicable.
Jetons pour une réunion = 20 000 euros/nombre de réunions.
Maximum 2 500 euros par réunion – franchise d’une absence.
Soit 2 222,22 euros par réunion.
196
Taux de
présence
au sein du
conseil sur
l’année
Président du comité d’audit
Membre du comité de
stratégie et développement
1er janvier 2004 16 mandats et fonctions
100% NA (2)
Membre du comité de
rémunération et sélection
1er janvier 2004 16 mandats et fonctions
89% NA
89% NA
67% NA
Membre du comité d’audit
21 janvier 2004 6 mandats et fonctions
89% NA
Fonctions au sein de comités
institués par le conseil
Date de
Autres mandats
nomination ou et fonctions
de cooptation exercés
–
1er janvier 2004 –
100 % NA (3)
–
1er janvier 2004 –
100 % 20 000
Fonctions au sein de comités
institués par le conseil
Date de
Autres mandats
nomination ou et fonctions
de cooptation exercés
–
1er janvier 2004 Professeur
Sénateur de l’Eure
89 % 16 364
–
1er janvier 2004
22 % 9 394
Participe au comité d’audit
1er janvier 2004 Président d’Euris
33 % 11 940
Participe au comité de rémunération et sélection
1er janvier 2004
Taux de
présence
au sein du
conseil sur
l’année
Taux de
présence
au sein du
conseil sur
l’année
Président du directoire
de Veolia Environnement
Jetons de Observations
présence
perçus
en 2005
Jetons de Observations
présence
perçus
en 2005
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Membre du comité de rémunération et sélection 1er janvier 2004 9 mandats et fonctions
Membre du comité de stratégie et développement
Membre du comité d’audit
GESTION
DES RISQUES
100% NA
RÉSOLUTIONS
21 janvier 2004 15 mandats et fonctions
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Membre du comité de rémunération et sélection 1er janvier 2004 9 mandats et fonctions
Membre du comité de stratégie et développement
Jetons de Observations
présence
perçus
en 2005
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
Date de
Autres mandats
nomination ou et fonctions
de cooptation exercés
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Fonctions au sein de comités
institués par le conseil
56 % 19 394
197
Rapport du Président
RAPPORT DES COMMISSAIRES AUX COMPTES,
établi en application de l’article L. 225-235 du Code de commerce, sur le rapport du Président du
conseil de surveillance de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance, pour ce qui
concerne les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information
comptable et financière
Exercice clos le 31 décembre 2005
Mesdames, Messieurs,
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et en
application des dispositions de l’article L. 225-235 du Code de commerce, nous vous présentons notre rapport sur le rapport
établi par le Président de votre société conformément aux dispositions de l’article L. 225-68 du Code de commerce au titre de
l’exercice clos le 31 décembre 2005.
Il appartient au Président de rendre compte, dans son rapport, notamment des conditions de préparation et d’organisation des
travaux du conseil de surveillance et des procédures de contrôle interne mises en place au sein de la société. Il nous
appartient de vous communiquer les observations qu’appellent de notre part les informations données dans le rapport du
Président, concernant les procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable
et financière.
Nous avons effectué nos travaux selon la doctrine professionnelle applicable en France. Celle-ci requiert la mise en œuvre de
diligences destinées à apprécier la sincérité des informations données dans le rapport du Président, concernant les
procédures de contrôle interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière. Ces
diligences consistent notamment à :
■
prendre connaissance des objectifs et de l’organisation générale du contrôle interne, ainsi que des procédures de contrôle
interne relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, présentés dans le rapport du
Président ;
■
prendre connaissance des travaux sous-tendant les informations ainsi données dans le rapport.
Sur la base de ces travaux, nous n’avons pas d’observation à formuler sur les informations données concernant les procédures
de contrôle interne de la société relatives à l’élaboration et au traitement de l’information comptable et financière, contenues
dans le rapport du Président du conseil de surveillance, établi en application des dispositions du dernier alinéa de l’article
L. 225-68 du Code de commerce.
À Paris et Neuilly-sur-Seine, le 28 avril 2006
Les Commissaires aux Comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Anik Chaumartin
Yves Nicolas
198
Mazars & Guérard
Charles de Boisriou
Michel Barbet-Massin
Exercice clos le 31 décembre 2005
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
sur les conventions réglementées
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
RAPPORT SPÉCIAL
DES COMMISSAIRES AUX COMPTES,
En notre qualité de Commissaires aux Comptes de votre société, nous vous présentons notre rapport sur les conventions
réglementées.
GESTION
DES RISQUES
Mesdames, Messieurs,
En application de l’article L. 225-88 du Code de commerce, nous avons été avisés des conventions qui ont fait l’objet de
l’autorisation préalable de votre conseil de surveillance.
Il ne nous appartient pas de rechercher l’existence éventuelle d’autres conventions mais de vous communiquer, sur la base des
informations qui nous ont été données, les caractéristiques et les modalités essentielles de celles dont nous avons été avisés,
sans avoir à nous prononcer sur leur utilité et leur bien-fondé. Il vous appartient, selon les termes de l’article 117 du décret du
23 mars 1967, d’apprécier l’intérêt qui s’attachait à la conclusion de ces conventions en vue de leur approbation.
Nous avons effectué nos travaux selon les normes professionnelles applicables en France ; ces normes requièrent la mise en
œuvre de diligences destinées à vérifier la concordance des informations qui nous ont été données avec les documents de
base dont elles sont issues.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
1 CONVENTIONS AUTORISÉES AU COURS DE L’EXERCICE
Dirigeants concernés au jour de l’opération : Messieurs Charles Milhaud, Alain Lemaire, Nicolas Mérindol et Pierre Servant.
Dans le cadre de la mise en œuvre de l’organisation cible de la CNCE, il a été précisé que les activités de crédit ne seront plus
directement assurées par la CNCE, mais par les filiales spécialisées. Dans ce but, la CNCE a procédé au transfert de ses
encours vers les filiales concernées.
RÉSOLUTIONS
1.1 Transfert du portefeuille crédits de la CNCE
Il a été convenu que toutes les activités commerciales liées à la clientèle ont vocation à sortir du bilan de la CNCE, et à être
réparties entre les filiales spécialisées du Groupe (Pôle IXIS, Crédit Foncier, Océor). Ainsi, hors opérations de garanties, seul le
financement des filiales du Groupe figurera au bilan de la CNCE.
Conformément à cette décision la cession du fonds de commerce à la Financière Océor est intervenue le 3 octobre 2005 pour
un montant de 508 000 euros.
La réalisation des autres opérations a fait l’objet d’autorisations complémentaires de votre conseil de surveillance, présentées
ci-après.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
La mise en œuvre de ce dispositif a été soumise à l’accord préalable du conseil de surveillance en date du 7 juillet 2005.
199
Rapport sur les conventions réglementées
1.2 Autorisation de la signature de conventions de cession d’activités de crédit
(portant cession de fonds de commerce) entre la CNCE et la Banque Palatine
Dirigeants concernés au jour de l’opération : Messieurs Nicolas Mérindol et Jean-Claude Créquit.
Dans le cadre de la réorganisation de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne lors du conseil de surveillance du 16 décembre
2004, il avait été précisé que les activités de crédit ne seraient plus directement assurées par la CNCE mais par les filiales
spécialisées. Dans le cadre de cette réorganisation la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne a transféré une partie de ses
encours de crédits à sa filiale la Banque Palatine.
Le montant de la cession du fonds de commerce s’est élevé à 1 046 000 euros.
Ce dossier a été soumis au conseil de surveillance en date du 10 novembre 2005.
1.3 Autorisation de la signature de conventions de cession d’activités de crédit
(portant cession de fonds de commerce) entre la CNCE et le Crédit Foncier de France
Dirigeants concernés au jour de l’opération : Messieurs Charles Milhaud, Nicolas Mérindol, Pierre Servant, Guy Cotret et Étienne
Bertier.
Ce dossier a été soumis le 10 novembre 2005 au conseil de surveillance, qui a autorisé la signature de conventions de cession
d’activités de crédit portant cession de fonds de commerce entre la CNCE et le Crédit Foncier de France.
À ce jour cette convention n’a pas été signée et n’a pas eu d’effet.
1.4 Transfert du portefeuille crédits du secteur public territorial à IXIS CIB
Dirigeants concernés au jour de l’opération : Messieurs Francis Mayer, Dominique Marcel, Bernard Comolet, Charles Milhaud,
Nicolas Mérindol, Anthony Orsatelli, Pierre Servant et la CNCE, représentée par Monsieur Guy Cotret.
Dans le cadre de la réorganisation de la CNCE, les encours de la DABF au titre des activités de crédit au secteur public territorial
ont été transférés à IXIS CIB.
Le montant de la cession du fonds de commerce s’est élevé à 500 000 euros.
Ce dossier a été soumis au conseil de surveillance en date du 7 juillet 2005.
1.5 Dossier Banque Inchauspé
Dirigeants concernés au jour de l’opération : Messieurs Anthony Orsatelli, Nicolas Mérindol et Jean-Claude Crequit.
Le conseil de surveillance, en date du 22 septembre 2005.
Le conseil de surveillance a autorisé la conclusion des conventions afférentes à la cession des titres Banque Michel
Inchauspé, détenus par la Banque Palatine, à Sanpaolo IMI.
La CNCE est intervenant à la convention car elle est bénéficiaire d’une promesse de rachat des actions Banque Michel
Inchauspé et garantit San Paolo IMI au titre du portage réalisé.
À ce jour, cette opération n’a pas été réalisée.
1.6 Lanson international
Au jour de l’opération, la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne est actionnaire de Lanson International à hauteur de 44 %.
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne a décidé d’ouvrir une option de prorogation du crédit court terme en lieu et place du
financement moyen terme prévu initialement.
La convention réglementée consistant en la décision de prorogation de l’encours pour une durée limitée a fait l’objet d’un
accord préalable du conseil de surveillance lors de sa séance du 7 juillet 2005.
200
Le conseil de surveillance du 10 février 2005 a autorisé la conclusion d’un protocole d’accord entre la Caisse Nationale des
Caisses d’Epargne et CDC Entreprises ; ce protocole organisait la cession par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne de ses
titres Lanson International pour un montant de 37 809 466 euros à Maine Participations, filiale de CDC Entreprises.
Cette opération n’a pas été réalisée.
1.8 Modification des statuts et adaptation du pacte d’actionnaires d’Ecureuil Vie
Dirigeants concernés : Messieurs Jean-Claude Crequit, Michel Dosière, Alain Lemaire, Nicolas Merindol, Charles Milhaud,
Bernard Comolet, Dominique Marcel, Étienne Bertier, Francis Mayer et Henri Proglio.
Cette opération consiste en une modification du pacte d’actionnaires conclu entre la CNP et votre société au titre de leur filiale
commune Ecureuil Vie.
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
Dirigeants concernés au jour de l’opération : Messieurs Albert Ollivier, Franck Silvent et Nicolas Mérindol.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
1.7 Autorisation de cession de la participation détenue dans la société Lanson International
1.9 Acquisition des titres Odacia
Dirigeants concernés au jour de l’opération : Messieurs Étienne Bertier, Bernard Comolet, Dominique Marcel, Guy Cotret, Nicolas
Mérindol, Charles Milhaud et Pierre Servant.
GESTION
DES RISQUES
Cette opération a été soumise au préalable à l’accord du conseil de surveillance en date du 26 mai 2005.
Cette opération a été soumise au préalable à l’accord du conseil de surveillance en date du 26 mai 2005.
1.10 Autorisation de la signature d’une convention portant sur la mise en place
d’un régime de retraite supplémentaire au bénéfice des membres du directoire
de la CNCE et des Présidents de directoire des Caisses d’Epargne.
Dirigeants concernés au jour de la signature de la convention : Messieurs Charles Milhaud, Guy Cotret, Nicolas Mérindol,
Anthony Orsatelli et Pierre Servant.
Le conseil de surveillance a autorisé lors de sa séance du 16 décembre 2004 la signature d’une convention portant sur la mise
en place d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies de type additif, et destiné à procurer à ses bénéficiaires
un complément de retraite, déterminé en fonction de leur salaire.
Cette convention a été signée en date du 18 juillet 2005.
2 CONVENTIONS APPROUVÉES AU COURS D’EXERCICES ANTÉRIEURS
DONT L’EXÉCUTION S’EST POURSUIVIE DURANT L’EXERCICE
RÉSOLUTIONS
La transmission de l’activité d’Odacia à la CNCE s’est effectuée par voie de dissolution par confusion de patrimoine en date du
1er juillet 2005.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Cette opération concerne l’acquisition par votre société de 100 % des titres Odacia à un prix de 515 000 euros auprès de six
Caisses d’Epargne et du Crédit Foncier de France.
2.1 Cautionnement solidaire entre la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et CDC IXIS Capital Markets
(depuis dénommé IXIS Corporate & Investment Bank)
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et CDC IXIS Capital Markets ont conclu le 1er octobre 2004 une convention par
laquelle la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne octroie un cautionnement solidaire de dettes de CDC IXIS Capital Markets visà-vis des tiers.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Par ailleurs, en application du décret du 23 mars 1967, nous avons été informés que l’exécution des conventions suivantes,
approuvées au cours d’exercices antérieurs, s’est poursuivie au cours du dernier exercice.
201
Rapport sur les conventions réglementées
Ce cautionnement a été accordé pour une durée indéterminée. La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne a la faculté de
résilier unilatéralement cette convention sous réserve de la publication de la résiliation six mois avant la date d’effet.
2.2 Lettre d’engagement financier entre la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
et IXIS Investor Services
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et IXIS Investor Services ont conclu le 16 décembre 2004 un ensemble de
conventions par lequel la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne s’engage :
■
d’une part, à prendre toutes les mesures nécessaires pour garantir, à tout moment et en toutes circonstances pendant la
durée de vie de IXIS Investor Services, la liquidité et la solvabilité de cette dernière, afin de lui permettre d’exercer ses
activités de banque et de prestataire de services d’investissement,
■
et, d’autre part, à prendre en charge directement les risques de non-recouvrement par IXIS Investor Services liés à tout
engagement pris par cette dernière vis-à-vis des tiers pour un montant, par engagement, supérieur à 10 millions d’euros (i)
pris par la CDC IXIS avant la date d’apport et apporté par cette dernière à IXIS Investor Services, (ii) pris par IXIS Investor
Services à compter du 31 décembre 2004.
Cette dernière convention a été conclue pour une durée de cinq ans à compter du 31 décembre 2004 ; elle sera ensuite
renouvelée par tacite reconduction pour une durée annuelle. Elle pourra être résiliée par lettre recommandée avec avis de
réception sous réserve d’un préavis minimum de six mois.
Cet engagement financier donnera lieu à une rémunération calculée sur la base de 1 % du montant de l’exigence en fonds
propres ainsi transférée par IXIS Investor Services à la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne. Aucun produit n’a été
enregistré à ce titre par votre société dans les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2005. Une régularisation de
422 604,56 euros interviendra courant du premier semestre 2006.
2.3 Contrats de travail de Messieurs Guy Cotret, Anthony Orsatelli et Pierre Servant,
membres du directoire
Lors de sa séance du 21 janvier 2004, le conseil de surveillance a autorisé la conclusion entre la Caisse Nationale des Caisses
d’Epargne et M. Guy Cotret d’un contrat de travail à effet au 1er janvier 2004 en qualité de directeur en charge du pôle
« Ressources humaines et exploitation bancaire ».
La rémunération de base versée à M. Cotret au titre de l’exercice 2005 s’est élevée à 373 331,88 euros.
Lors de sa séance du 21 janvier 2004, le conseil de surveillance a autorisé la conclusion entre la Caisse Nationale des Caisses
d’Epargne et M. Anthony Orsatelli d’un contrat de travail à effet au 1er janvier 2004 en qualité de directeur en charge du pôle
« Banque d’investissement ».
La rémunération de base versée à M. Orsatelli au titre de l’exercice 2005 s’est élevée à 369 384,56 euros.
Lors de sa séance du 21 janvier 2004, le conseil de surveillance a autorisé la conclusion entre la Caisse Nationale des Caisses
d’Epargne et M. Pierre Servant d’un contrat de travail à effet au 1er janvier 2004 en qualité de directeur en charge du pôle
« Gestion financière du Groupe ».
La rémunération de base versée à M. Servant au titre de l’exercice 2005 s’est élevée à 373 770,55 euros.
2.4 Avenant au contrat de travail de M. Nicolas Mérindol, membre du directoire
Lors de sa séance du 21 janvier 2004, le conseil de surveillance a autorisé la conclusion d’un avenant au contrat de travail liant
la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et M. Nicolas Mérindol et lui confie la responsabilité du pôle « Banque commerciale
et service à la clientèle de proximité ».
La rémunération de base versée à M. Mérindol au titre de l’exercice 2005 s’est élevée à 356 559,24 euros.
2.5 Garantie accordée par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS)
à CDC IXIS Asset Management (depuis dénommé IXIS Asset Management)
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) a accordé à CDC IXIS Asset Management (depuis
dénommé IXIS Asset Management) sur le mandat de gestion « Fondation Julienne Dumeste » une garantie sur le risque
opérationnel à l’exclusion de toute garantie de performance.
202
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) a accordé à Loomis Sayles sur un mandat de gestion
obligataire de TKP Pensionen une garantie sur le risque opérationnel à l’exclusion de toute garantie de performance.
2.7 Renouvellement de la convention financière signée en juillet 2001 entre la Caisse Nationale
des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) et la CDC
La convention financière est adaptée à l’organisation post Refondation et porte sur l’accès aux marchés interbancaires,
l’ouverture de crédit court terme, la constitution des réserves obligatoires de la CDC par l’intermédiaire de la Caisse Nationale
des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS), la mise à disposition de titres en garantie pour les systèmes de place et pour
le financement de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) ainsi que les modalités de
fonctionnement du nouveau compte ouvert à la Banque de France au nom de la CDC.
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2.6 Garantie accordée par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS)
à Loomis Sayles
Ces conventions ont été conclues suite à la cession de la banque Labouchère afin de permettre à CDC IXIS Capital Markets
(depuis dénommé IXIS Corporate & Investment Bank) d’opérer des cessions sur le marché secondaire, notamment pour le
Japon dans le cadre d’un programme EMTN de 10 000 000 000 euros. La création de ce SPV, localisé à Jersey, nécessite une
garantie selon le schéma suivant :
■
un amendement à la lettre d’engagement conclue le 28 mai 2003 entre la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
(anciennement CDC IXIS) et CDC IXIS Capital Markets (depuis dénommé IXIS Corporate & Investment Bank) afin de faire
rentrer ce SPV dans le champ d’application ;
■
un cautionnement solidaire entre la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) et IXIS Structured
Products qui permet d’apporter la garantie de CDC IXIS à IXIS Structured Products
2.9 Contrat de prêt entre la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS)
et CDC Financial Products
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2.8 Deux conventions dans le cadre de la nouvelle garantie accordée par la Caisse Nationale
des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) à IXIS Structured Products pour la création
d’un Special Purpose Vehicle (SPV)
GESTION
DES RISQUES
Cette convention financière a été renouvelée pour une durée de trois ans, soit jusqu’en 2007.
2.10 Garantie accordée par IXIS AEW Europe à la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
(anciennement CDC IXIS)
Ixis AEW Europe a accordé une garantie sur le fond EPI (fonds de 500 000 000 euros d’encours créé par IXIS AEW Europe) suite
au versement de 50 000 000 euros par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) sur ce fond.
RÉSOLUTIONS
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) a accordé un prêt de 500 000 000 dollars sur cinq ans
pour le financement de la filiale CDC Financial Products ; ce prêt est un complément au prêt de 1 000 000 000 dollars accordé
précédemment.
IXIS Corporate & Investment Bank a consenti à la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) un prêt
neutralisant le risque de taux d’intérêt global consécutif au traité d’apport à IXIS Corporate & Investment Bank. Le montant du
prêt est de 377 905 220,80 euros remboursable trimestriellement au taux de 5,4289 %. L’échéance de ce prêt est fixée au
31 janvier 2021.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
2.11 Prêt consenti par IXIS Corporate & Investment Bank à la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
(anciennement CDC IXIS)
203
Rapport sur les conventions réglementées
2.12 Convention de groupement de fait existant entre la CDC, la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
(anciennement CDC IXIS) et CDC IXIS Capital Markets (depuis dénommé IXIS Corporate &
Investment Bank)
Cette convention a pour objet de faciliter l’activité de ses membres par la mise en commun de moyens utiles à l’exercice de leur
activité et le partage de certains coûts liés à leur activité. Un avenant a été signé en 2002 pour permettre l’adhésion de
Martignac Finance.
Aucune charge ou produit n’a été enregistré par votre société au titre de 2005, dans le cadre de cette convention.
2.13 Prêt consenti par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS)
à IXIS Asset Management Group
Dans le cadre de la restructuration financière du pôle Asset Management, la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
(anciennement CDC IXIS) a consenti un prêt de 110 000 000 euros à IXIS Asset Management Group à des conditions de marché
(Euribor 3 mois + 4 points de base). L’échéance de ce prêt est fixée au 31 décembre 2008.
Au 31 décembre 2005 le nominal de ce prêt est de 95 000 000 euros suite à un remboursement de 15 000 000 euros au
30 décembre 2005. Le montant des intérêts au titre de 2005, s’élève à 2 425 549,21 euros.
2.14 Protocole, pacte d’actionnaires et conventions liées relatifs à l’opération Lanson International
Ces conventions ont été approuvées par votre Assemblée générale lors de sa séance du 21 octobre 2004, après avoir pris
connaissance de notre rapport spécial établi le 6 octobre 2004.
2.15 Conventions d’option senior et d’option junior portant sur des actions préférentielles conclues
entre Veolia Environnement et la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS)
Deux conventions d’option senior (Senior Deed of Option) portant sur des actions préférentielles A1 et A2 et d’option junior
(Junior Deed of Option) portant sur des actions préférentielles B entre Veolia Environnement et la Caisse Nationale des Caisses
d’Epargne (anciennement CDC IXIS). Il s’agit d’une opération de portage d’actions préférentielles d’une durée maximale de cinq
ans.
2.16 Convention de compte courant euros – devises entre la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
(anciennement CDC IXIS) et Martignac Finance
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS) et Martignac Finance ont conclu une convention de
compte courant euros – devises relative à l’ouverture et aux fonctionnements d’un compte euros et d’un compte multi-devises
ouverts dans les livres de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (anciennement CDC IXIS).
Cette convention, bien que distincte, est à rattacher à la convention de comptes et de trésorerie présentée ci-dessus. Les
modalités de rémunération du (des) compte(s) dans l’hypothèse où celui(ceux)-ci deviendrai(en)t débiteur(s) sont
indiquées en annexe de la convention.
À Paris et La Défense, le 28 avril 2006
Les Commissaires aux Comptes
PricewaterhouseCoopers Audit
Yves Nicolas
Anik Chaumartin
204
Mazars & Guérard
Michel Barbet-Massin
Charles de Boisriou
RAPPORT FINANCIER DE
LA CNCE CONSOLIDÉE
RÉSOLUTIONS
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
soumises à l’assemblée générale ordinaire du 17 mai 2006
PREMIÈRE RÉSOLUTION
Approbation des comptes individuels
GESTION
DES RISQUES
L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du directoire sur la gestion de la société, des observations du
conseil de surveillance, du rapport du président du conseil et du rapport général des Commissaires aux Comptes sur les
comptes individuels de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance de l’exercice clos au 31 décembre 2005,
approuve les comptes individuels se soldant par un bénéfice net de 608 445 223,43 euros.
DEUXIÈME RÉSOLUTION
TROISIÈME RÉSOLUTION
Affectation du résultat
L’assemblée générale, constatant que le bénéfice de l’exercice clos au 31 décembre 2005 s’élève à 608 445 223,43 euros et
constatant l’existence d’un report à nouveau de 68 830 907,56 euros, approuve l’affectation de ces sommes telle qu’elle est
proposée par le directoire :
■
5 % du bénéfice de l’exercice écoulé à la réserve légale, soit la somme de 30 422 261,17 euros ;
■
dividende de 551 603 030,64 euros aux 475 519 854 actions composant le capital social ;
■
dotation au report à nouveau de 26 419 931,62 euros.
Le montant du dividende versé aux actionnaires s’élève à un montant de 551 603 030,64 euros, soit 1,16 euros par action.
RÉSOLUTIONS
L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport du directoire sur la gestion du groupe CNCEP, des observations
du conseil de surveillance et du rapport général des Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés de la Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance de l’exercice clos au 31 décembre 2005, approuve les comptes consolidés
se soldant par un bénéfice net de 1 102 665 milliers d’euros.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Approbation des comptes consolidés
Conformément à la loi, il est rappelé que les dividendes mis en paiement au titre des trois exercices précédents et l’avoir fiscal
correspondant ont été les suivants :
Dividende net
Avoir fiscal
Dividende global
31 décembre 2002
0,42 €
0,21 € pour les personnes physiques ou
les personnes morales bénéficiant du régime
fiscal des sociétés mères
0,04 € pour les autres personnes morales
0,63 €
31 décembre 2003
0,44 €
0,22 € pour les personnes physiques ou
les personnes morales bénéficiant du régime
fiscal des sociétés mères
0,04 € pour les autres personnes morales
0,48 €
31 décembre 2004
1,46 €
N/A
1,46 €
0,46 €
0,66 €
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Exercice clos le
205
La rémunération des actions de la CNCE au titre de l’exercice 2005 étant distribuée uniquement à des personnes morales
soumises à l’impôt sur les sociétés, elles ne donneront pas droit à la réfaction de 40 % mentionnée au deuxièment du 3 de
l’article 158 du CGI.
QUATRIÈME RÉSOLUTION
Paiement du dividende en actions
L’assemblée générale, après avoir entendu la lecture du rapport du directoire, décide de proposer à chaque actionnaire une
option entre le paiement du dividende en numéraire ou en actions créées avec jouissance au 1er janvier 2006.
Cette option porte sur la totalité du dividende mis en distribution.
Après avoir entendu la lecture du rapport spécial du Commissaire aux Comptes, l’assemblée générale fixe à 20,11 euros, prime
de 4,86 euros incluse, le prix unitaire d’émission des actions créées en paiement du dividende.
Les actionnaires qui souhaitent opter pour le paiement du dividende en actions disposeront d’un délai de trente jours à
compter du 17 mai 2006, date de mise en paiement du dividende, pour en faire la demande auprès du directoire. En
conséquence, tout actionnaire qui n’aura pas exercé son option avant le 17 juin 2006 ne pourra recevoir le dividende lui
revenant qu’en espèces.
Des bulletins de souscriptions seront adressés aux actionnaires.
Chaque actionnaire pourra opter pour l’un ou l’autre mode de paiement du dividende, mais cette option concernera le montant
du dividende pour lequel l’option lui est offerte.
Si le montant du dividende auquel il a droit ne correspond pas à un nombre entier d’actions, l’actionnaire pourra :
■
soit obtenir le nombre d’actions immédiatement supérieur en versant la différence en numéraire ;
■
soit recevoir le nombre d’actions immédiatement inférieur complété d’une soulte en espèces.
Tous les pouvoirs sont donnés au directoire pour effectuer toutes les opérations consécutives à l’exercice de l’option et à
l’augmentation du capital qui en résultera, notamment modifier corrélativement les statuts de la Société.
CINQUIÈME RÉSOLUTION
Approbation des conventions visées à l’article L. 225-86 du Code de commerce
L’assemblée générale, après avoir pris connaissance du rapport spécial des Commissaires aux Comptes sur les conventions
visées à l’article L. 225-86 du Code de commerce, approuve, successivement, chacune des conventions qui y sont
mentionnées.
DERNIÈRE RÉSOLUTION
Pouvoirs
Tous pouvoirs sont donnés au porteur d’un extrait ou d’une copie des présentes pour effectuer les formalités légales de
publicité.
206
INFORMATIONS COMPLÉMENTAIRES
Capital social . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 230
Acte constitutif et statuts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 231
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale . . . . . . . . . . . . . . . . . . 209
GESTION
DES RISQUES
Présentation de la société . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 208
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
INFORMATIONS CONCERNANT L’ÉMETTEUR
RÉSOLUTIONS
sur l’émetteur
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
INFORMATIONS
207
INFORMATIONS
concernant l’émetteur
1
PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ
Raison sociale de l’émetteur : l’émetteur a pour dénomination sociale : Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de
Prévoyance, en abrégé CNCEP.
La dénomination commerciale de la société est Caisse Nationale des Caisses d’Epargne, en abrégé CNCE.
Numéro d’enregistrement 383 680 220 au Registre du commerce et des sociétés de Paris
Code APE 652 C
Date de constitution et durée de vie
La durée de la société est fixée à 99 ans, soit jusqu’au 26 novembre 2090, sauf en cas de prorogation ou de dissolution
anticipée.
Forme juridique de l’émetteur
L’émetteur est une société anonyme à directoire et conseil de surveillance, régie par les lois et règlements en vigueur et
notamment par les dispositions du Code de commerce relatives aux sociétés commerciales, les dispositions du Code
monétaire et financier relatives aux établissements de crédit, et en particulier les articles L. 512-85 à L. 512-104, et leurs textes
d’application ainsi que par les statuts de la société. La société est un établissement de crédit agréé en qualité de banque. A ce
titre, elle exerce tant en France qu’à l’étranger les compétences conférées aux banques par le Code monétaire et financier, et
fournit les services d’investissement prévus aux articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code précité, au profit de toutes clientèles
françaises ou étrangères et notamment des Caisses d’Epargne.
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance a reçu son agrément en tant que banque par le Comité des
établissements de crédit et des entreprises d’investissement en date du 27 octobre 1999, alors qu’elle était encore
dénommée la Caisse Centrale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance.
Par application de l’article 29 de la loi n° 99-532 du 25 juin 1999, lors de l’assemblée spéciale et du directoire du 29 septembre
1999, la CNCE (précédemment dénommée la Caisse Centrale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance) s’est substituée au
Centre National des Caisses d’Epargne et de Prévoyance comme organe central au sens des articles L. 511-30, L. 511-31 et
L. 511-32 du Code monétaire et financier.
L’émetteur est soumis à la législation française.
Siège social : 5, rue Masseran – 75007 Paris, France
Principal siège administratif : 50, avenue Pierre-Mendès-France – 75201 Paris Cedex 13 – Téléphone 01 58 40 41 42
208
1. Composition du directoire
Charles MILHAUD
Président du directoire
Guy COTRET
Membre du directoire, en charge des ressources humaines, de l’informatique
et de l’exploitation bancaire
Nicolas MERINDOL
Membre du directoire, en charge de la Banque commerciale et de la stratégie
Anthony ORSATELLI
Membre du directoire, en charge de la banque d’investissement
Pierre SERVANT
Membre du directoire, en charge des finances et des risques Groupe
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2 ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE ET
DIRECTION GÉNÉRALE
Adresse professionnelle des membres du directoire : 50, avenue Pierre-Mendès-France – 75201 Paris Cedex 13
À la connaissance de la société, il n’existe aucun lien familial entre les membres du directoire.
2. Composition du conseil de surveillance
GESTION
DES RISQUES
La durée des fonctions des membres du directoire est de six ans. Leur mandat expire le 31 décembre 2009.
Des censeurs, au nombre de 4, dont 3 personnalités extérieures, complètent la composition du conseil de surveillance.
Un commissaire du gouvernement et 4 représentants du comité d’entreprise, dont 1 désigné en 2005, participent aux
réunions du conseil.
Les mandats des membres du conseil de surveillance, d’une durée de six ans, expireront le jour de l’Assemblée générale
appelée à statuer sur les comptes de l’exercice 2008, tenue en 2009.
Date de nomination
Fonction principale
Président du conseil de surveillance
Jacques MOUTON
15 décembre 2003
Président du COS de la Caisse d’Epargne Aquitaine Nord
Adresse professionnelle : 61, rue du Château-d’Eau – 33076 Bordeaux cedex
Vice-président du conseil de surveillance
15 décembre 2003
Président du directoire de la Caisse d’Epargne
Ile-de-France Paris
Adresse professionnelle : 19, rue du Louvre – BP 94 – 75021 Paris Cedex 1
Francis MAYER
15 décembre 2003
Directeur général de la Caisse des Dépôts
Adresse professionnelle : 56, rue de Lille – 75007 Paris
Membres du conseil de surveillance représentant les actionnaires titulaires d’actions de catégorie A
Jean-Charles COCHET
15 décembre 2003
Adresse professionnelle : 2, rue Royale – 57000 Metz
RÉSOLUTIONS
Bernard COMOLET
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Conformément à l’article L. 512-94 du Code monétaire et financier et à l’article 23 des statuts, le conseil de surveillance est
composé de 20 membres, soit 12 représentants du Groupe Caisse d’Epargne, 6 représentants du Groupe Caisse des Dépôts, et
2 représentants des salariés du réseau des Caisses d’Epargne.
Président du directoire de la Caisse d’Epargne de Lorraine
Jean-Claude CRÉQUIT
15 décembre 2003
Président du directoire de la Caisse d’Epargne
de Côte d’Azur
Adresse professionnelle : 455, promenade des Anglais – BP 297 – 06205 Nice Cedex 3
Michel DOSIERE
15 décembre 2003
Président du directoire de la Caisse d’Epargne
de Poitou-Charentes
Adresse professionnelle : 18, rue Gay-Lussac – BP 156 – 86004 Poitiers Cedex
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Dominique COURTIN
21 octobre 2004
Président du COS de la Caisse d’Epargne de Bretagne
Adresse professionnelle : 4, rue du Chêne-Germain – 35510 Cesson-Sévigné
209
Informations concernant l’émetteur
Date de nomination
Marcel DUVANT
Fonction principale
15 décembre 2003
Président du COS de la Caisse d’Epargne
des Pays du Hainaut
Adresse professionnelle : 31, avenue Georges-Clemenceau – BP 249 – 59306 Valenciennes Cedex
Yves HUBERT
15 décembre 2003
Président du COS de la Caisse d’Epargne de Picardie
Adresse professionnelle : 2, boulevard Jules-Verne – BP 727 – 80007 Amiens Cedex
Alain LEMAIRE
15 décembre 2003
Président du directoire de la Caisse d’Epargne
de Provence-Alpes-Corse
Adresse professionnelle : Place Estrangin-Pastré – BP 108 – 13254 Marseille Cedex 6
Jean LEVALLOIS
15 décembre 2003
Président du COS de la Caisse d’Epargne
de Basse-Normandie
Adresse professionnelle : 7, rue Colonel-Rémy – BP 5007 – 14052 Caen Cedex
Bernard SIROL
15 décembre 2003
Président du COS de la Caisse d’Epargne de Midi-Pyrénées
Adresse professionnelle : 42, rue du Languedoc – BP 629 – 31002 Toulouse
Hervé VOGEL
15 décembre 2003
Président du directoire de la Caisse d’Epargne
Rhône-Alpes-Lyon
Adresse professionnelle : 42, boulevard Eugène-Deruelle – 69003 Lyon
Membres du conseil de surveillance représentant les actionnaires titulaires d’actions de catégorie B
Caisse des Dépôts
15 décembre 2003
Représentée par M. Dominique Marcel, directeur des
finances et de la stratégie du Groupe Caisse des Dépôts
56, rue de Lille – 75007 Paris
Étienne BERTIER
15 décembre 2003
Adresse professionnelle : 56, rue de Lille – 75007 Paris
Président-directeur général d’ICADE
Albert OLLIVIER
Président de CDC-PME, membre du comité de direction
du Groupe Caisse des Dépôts
21 janvier 2004
Adresse professionnelle : 56, rue de Lille – 75007 Paris
Jean SEBEYRAN
15 décembre 2003
Adresse professionnelle : 56, rue de Lille – 75007 Paris
Secrétaire général du Groupe Caisse des Dépôts
Franck SILVENT
Directeur adjoint finances et stratégie du Groupe
Caisse des Dépôts
21 janvier 2004
Adresse professionnelle : 56, rue de Lille – 75007 Paris
Membres du conseil de surveillance représentant les salariés du réseau des Caisses d’Epargne
Serge HUBER
1er janvier 2003
Adresse professionnelle : 2 bis, rue Denis-Papin – 37300 Joué-lès-Tours
Jacques MOREAU
15 mai 2000
Adresse professionnelle : 7, rue Mornay – 75004 Paris
Censeurs au conseil de surveillance
Joël BOURDIN
15 décembre 2003
Président du COS de la Caisse d’Epargne
de Haute-Normandie, sénateur
Jean-Marc ESPALIOUX
15 décembre 2003
Jean-Charles NAOURI
15 décembre 2003
Président d’Euris
Henri PROGLIO
Commissaire du gouvernement
15 décembre 2003
Président du directoire de Veolia
Antoine MERIEUX
Représentants du comité d’entreprise au conseil de surveillance
Patrick MELLUL
Jean-Luc DEBARRE
Françoise AMILHAT
Marcelle JANVIER
À la connaissance de la société, il n’existe aucun lien familial entre les membres du conseil de surveillance.
210
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
À notre connaissance, au cours des cinq dernières années, aucun membre du directoire et du conseil de surveillance :
■ n’a fait l’objet d’une condamnation pour fraude ;
■ n’a été associé à une faillite, mise sous séquestre ou liquidation ;
■ n’a fait l’objet d’une incrimination ou sanction publique officielle prononcée par des autorités statutaires ou réglementaires ;
■ n’a été empêché par un tribunal d’agir en qualité de membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou
d’intervenir dans la gestion ou la conduite des affaires d’un émetteur.
À la date du présent document, aucun membre du directoire ou du conseil de surveillance n’est lié à la CNCE ni à aucune de ses
filiales, par un contrat de service qui prévoirait l’octroi d’avantages.
Il n’existe aucun conflit d’intérêt entre les devoirs, à l’égard de l’émetteur, des membres du directoire et du conseil de
surveillance et leurs intérêts privés ou d’autres obligations.
À notre connaissance, aucun arrangement ou accord n’a été conclu avec les principaux actionnaires, clients, fournisseurs ou
autres en vertu duquel un membre du directoire ou un membre du conseil de surveillance aurait été sélectionné en tant que
membre d’un organe d’administration, de direction ou de surveillance ou en tant que membre de la direction générale.
GESTION
DES RISQUES
4. Rémunération et avantages
4.1 Membres du directoire
490 000,00
356 559,24
369 384,56
373 770,55
373 331,88
0,00
40 000,00
40 000,00
40 000,00
40 000,00
60 056,00
4 392,40
6 000,00
4 032,12
5 448,48
Intéressement
Participation
7 758,60
1 933,98
Part variable
versée
en 2005
Rémunération
brut
Jetons de
présence
270 000,00
191 400,00
191 400,00
191 400,00
184 800,00
820 056,00
592 351,64
614 543,16
611 136,65
603 580,36
94 488,93
67 113,65
27 179,00
24 232,00
37 578,86
Autres
rémunérations
83,36
130543,84
Total
914 544,93
659 548,65
772 266,00
635 368,65
641 159,22
4.2 Rémunération versée aux membres du conseil de surveillance durant l’exercice 2005
■
Membres du conseil de surveillance représentant les actionnaires titulaires d’actions de catégorie A
Jetons de présence perçus en 2005
(en €)
Jacques MOUTON
Bernard COMOLET
Jean-Charles COCHET
Dominique COURTIN
Jean-Claude CRÉQUIT
Michel DOSIERE
Marcel DUVANT
Yves HUBERT
Alain LEMAIRE
Jean LEVALLOIS
Bernard SIROL
Hervé VOGEL
Président
Vice-Président
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
Membre
(1) Hors indemnité perçue en qualité de Président du conseil, d’un montant de 80 000 euros.
NB : pour Alain Maire qui a démissionné le 21 octobre 2004, le montant des jetons de présence pour 2005 s’élève à 545 euros.
49 000 (1)
36 000
20 000
25 455
36 000
20 000
36 000
45 182
34 182
36 000
36 000
26 364
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Avantages
en nature
2005
RÉSOLUTIONS
Mandat
social
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
MILHAUD Charles
MERINDOL Nicolas
ORSATELLI Anthony
SERVANT Pierre
COTRET Guy
Rémunération
de base
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
3. Organes de direction et d’administration
211
Informations concernant l’émetteur
■
Membres du conseil de surveillance représentant les actionnaires titulaires d’actions de catégorie B
Les jetons de présence perçus par la CDC et les représentants des actionnaires de catégorie B s’élèvent à 202 556 euros et ont
été reversés à CDC Holding Finance.
Caisse des Dépôts
représentée par Dominique MARCEL
Membre
NA
Étienne BERTIER
Francis MAYER
Albert OLLIVIER
Jean SEBEYRAN
Franck SILVENT
Membre
Vice-Président
Membre
Membre
Membre
NA
NA
NA
NA
NA
NA : non applicable.
■
Représentants des salariés
Les jetons de présence perçus par Serge HUBER s’élèvent à 20 000 euros et ont été reversés au Syndicat unifié.
Jetons de présence perçus en 2005
(en €)
Serge HUBER
Jacques MOREAU
NA
20 000
NA : non applicable.
■
Censeurs
Jetons de présence perçus en 2005
(en €)
Joël BOURDIN
Jean-Marc ESPALIOUX
Jean-Charles NAOURI
Henri PROGLIO
16 364
9 394
11 940
19 394
4.3 Dispositions sur le régime de retraite des membres du directoire de la CNCE et des présidents de directoire
des Caisses d’Epargne
Les membres du directoire de la CNCE et les présidents de directoire de Caisses d’Epargne bénéficient, par une convention
conclue en date du 18 juillet 2005, d’un régime de retraite supplémentaire à prestations définies, de type additif, et destiné à
leur procurer un complément de retraite déterminé en fonction de leur salaire.
Pour bénéficier de ce régime de retraite, les bénéficiaires devront remplir l’ensemble des conditions ci-après définies au jour
de leur départ :
■
être membre du directoire de la CNCE ou président du directoire d’une Caisse d’Epargne au jour de la mise en place du régime ;
■
achever définitivement sa carrière professionnelle au sein de la CNCE ou d’une Caisse d’Epargne ;
■
avoir, au moment du départ ou de la mise à la retraite, dix ans d’ancienneté dans les fonctions de membre du directoire de la
CNCE ou de Président du directoire d’une Caisse d’Epargne ;
■
avoir procédé à la liquidation des régimes de retraite de base de la Sécurité sociale, et complémentaires Arrco, Agirc.
Les bénéficiaires auront droit à une rente annuelle égale à 10 % de leur rémunération brute moyenne des trois dernières
années précédant leur départ.
4.4 Dispositif de rémunération variable collective
Un accord d’intéressement a été signé le 30 juin 2003 pour une durée de 3 ans. Aux termes de l’avenant à cet accord signé en
juin 2005, la part de la masse salariale à distribuer au titre de la participation aux bénéfices et de l’intéressement est
plafonnée à 8 % de la masse salariale totale pour l’exercice 2005. Le montant de la prime d’intéressement peut être abondé par
l’employeur dans la limite de 1 500 euros par an et par salarié éligible.
Le montant moyen d’intéressement versé en 2005 au titre de l’exercice 2004 s’est élevé à 3 260 euros par salarié bénéficiaire.
L’abondement moyen par salarié a été égal à 1 450 euros et 1 442 salariés ont bénéficié du versement de l’intéressement.
Un nouvel accord de participation aux résultats de type dérogatoire a pris effet le 1er janvier 2005. Par ailleurs, l’accord
d’intéressement signé en 2003 venant à échéance, un nouvel accord d’intéressement devra être mis en place en 2006.
212
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
5. Fonctionnement des organes d’administration et de direction
Les Commissaires aux Comptes sont obligatoirement convoqués aux séances du directoire au cours desquelles sont arrêtés les
comptes annuels. Toutes autres personnes peuvent être convoquées aux réunions du directoire à l’initiative du Président ou à la
demande de la moitié au moins des membres. Les personnes étrangères au directoire ainsi convoquées ont une voix consultative.
Pour la validité des délibérations, la présence effective de la moitié au moins des membres est nécessaire. Les décisions sont
prises à la majorité des voix des membres présents, chaque membre disposant d’une voix. Un membre du directoire ne peut se
faire représenter aux séances du directoire. En cas de partage, la voix du Président est prépondérante.
Avec l’autorisation du conseil de surveillance, les membres du directoire peuvent, sur proposition du Président du directoire, se
répartir entre eux les tâches de la direction. Mais cette répartition ne peut en aucun cas avoir pour effet de retirer au directoire
le caractère d’organe assurant collégialement la direction.
Le conseil de surveillance fixe le mode et le montant de la rémunération de chacun des membres du directoire.
Cette rémunération peut être fixe ou proportionnelle ou à la fois fixe et proportionnelle.
B – Fonctionnement du conseil de surveillance
GESTION
DES RISQUES
Conformément aux statuts de la société, le directoire se réunit aussi souvent que l’intérêt de la société l’exige et au moins une
fois par trimestre sur convocation de son Président, soit au siège social soit en tout autre endroit indiqué dans la lettre de
convocation. Toutefois, chacun des membres du directoire peut, en indiquant l’ordre du jour de séance, convoquer le directoire
si celui-ci ne s’est pas réuni depuis plus de deux mois.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
A – Fonctionnement du directoire
En outre, le conseil de surveillance a également le pouvoir de statuer, sur proposition du directoire, sur des questions
déterminées dans les statuts dont le champ a été étendu à l’occasion de l’Assemblée générale mixte du 30 juin 2004.
Ces questions sont les suivantes :
■
approuver le plan stratégique de la Société et ses révisions successives ainsi que les orientations stratégiques des Caisses
d’Epargne et des principales filiales ;
■
approuver toute opération d’investissement ou désinvestissement, tout apport, fusion ou scission, toute joint-venture ou
tout partenariat, réalisé par la Société et/ou ses filiales d’un montant total supérieur à 250 millions d’euros, ou d’un montant
compris entre 100 et 250 millions d’euros dès lors que les principaux éléments n’auront pas été prévus dans le budget
annuel ou le plan stratégique ;
■
autoriser toute décision relative à l’introduction en Bourse des actions de la Société ou des actions des filiales importantes
(IXIS Corporate & Investment Bank, IXIS Asset Management Group et IXIS Investor Services ou toute autre filiale de la CNCE qui
leur serait substituée en tout ou partie ou qui en détiendrait le contrôle au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce et
exercerait une influence déterminante sur leur stratégie et leur gouvernance) ;
■
arrêter et approuver le budget annuel de la Société, social et consolidé ;
■
examiner les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne ;
■
décider la création du Fonds commun de garantie et de solidarité et arrêter son règlement général de fonctionnement ;
■
nommer et révoquer le directeur de l’inspection générale ;
RÉSOLUTIONS
Le conseil de surveillance nomme les membres du directoire et propose leur révocation ; il fixe leur rémunération, nomme et
retire au Président du directoire sa qualité de Président ; reçoit un rapport du directoire sur la marche des affaires de la Société
une fois par trimestre ; vérifie et contrôle les comptes sociaux individuels et consolidés, semestriels et annuels de la Société
établis par le directoire et présentés par celui-ci, accompagnés d’un rapport écrit sur la situation de la Société, de ses filiales et
de l’activité de celles-ci pendant l’exercice écoulé ; présente à l’Assemblée générale ordinaire ses observations sur le rapport
du directoire et sur les comptes de l’exercice ; décide le déplacement du siège social dans le même département ou dans un
département limitrophe sous réserve de ratification de cette décision par la prochaine Assemblée générale ordinaire.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Conformément au droit commun des sociétés anonymes à directoire et conseil de surveillance et à l’article 30 des statuts de
la CNCE, le conseil de surveillance exerce le contrôle permanent de la gestion assurée par le directoire. Il opère les vérifications
et contrôles qu’il juge opportuns et peut se faire communiquer les documents qu’il estime utiles à l’accomplissement de ses
missions. Il propose à l’Assemblée générale la nomination des Commissaires aux Comptes. Le conseil se réunit aussi souvent
que l’intérêt de la société et les dispositions légales et réglementaires l’exigent et au moins une fois par trimestre pour
l’examen du rapport trimestriel écrit par le directoire.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
La durée des fonctions des membres du conseil de surveillance est de six ans. Le conseil s’est réuni neuf fois au cours de
l’exercice 2005.
213
Informations concernant l’émetteur
■
décider la création ou la suppression de Caisses d’Epargne et de Prévoyance et approuver les limitations d’activité d’une
Caisse d’Epargne et de Prévoyance ou d’un établissement affilié ;
■
agréer ou retirer son agrément aux membres des directoires des Caisses d’Epargne et de Prévoyance ainsi que des
dirigeants des établissements affiliés ;
■
procéder à la révocation collective d’un conseil d’orientation et de surveillance d’une Caisse d’Epargne et de Prévoyance et
nommer la commission provisoire en attendant la désignation d’un nouveau conseil d’orientation et de surveillance ;
■
formuler une injonction à l’égard d’un conseil d’orientation et de surveillance d’une Caisse d’Epargne et de Prévoyance ou à
l’égard d’un organe dirigeant d’un établissement du réseau ou d’un établissement affilié ou de tout autre établissement visé
dans les textes réglementaires du Groupe Caisse d’Epargne ;
■
procéder à la révocation collective du directoire d’une Caisse d’Epargne et de Prévoyance ;
■
autoriser toute proposition relative à l’émission de titres financiers (obligations, autres titres de créance et titres hybrides)
par la Société (directement ou par l’intermédiaire de l’une de ses filiales) autres que celles approuvées dans le cadre du
budget ou du programme d’émission de la Société ou de ses filiales.
Outre les sujets abordés régulièrement, activité commerciale, agréments des dirigeants des établissements affiliés, rapports
trimestriels du directoire, les principaux thèmes traités au cours des réunions du conseil ont été les suivants :
■
présentation des comptes individuels et consolidés de l’exercice 2004 ;
■
présentation des comptes semestriels 2005 de la CNCE et du Groupe ;
■
projet Cotabilité : examen des conditions d’entrée en Bourse de la CNCE parallèlement à la constitution d’une holding au sein
de laquelle seraient regroupés les titres CNCE détenus par les Caisses d’Epargne ;
■
approbation du budget 2006 ;
■
examen et adaptation du projet stratégique ;
■
diverses opérations de partenariat et de croissance externe ;
■
plan d’actions de la Banque commerciale 2005.
En fonction de la nature des dossiers soumis au conseil de surveillance, celui-ci a délibéré et pris ses décisions au vu du ou
des rapports du président du comité du conseil compétent.
C – Fonctionnement des comités institués par le conseil de surveillance
La composition et les règles de fonctionnement du comité d’audit, du comité de rémunération et de sélection et du comité
stratégie et développement sont définies dans les statuts de la Société.
Chaque comité est composé de 7 membres (y compris le président), dont 4 représentants du Groupe Caisse d’Epargne et
3 représentants de la Caisse des Dépôts.
Par ailleurs, le conseil de surveillance peut adjoindre une personnalité extérieure, sans voix délibérative, à l’un ou l’autre des
comités, sous réserve de l’accord préalable de la majorité des représentants au conseil des actionnaires de chacune des
catégories. Ainsi, deux Censeurs assistent aux comités, un au comité d’audit, et un au comité de rémunération et sélection.
À la fin de l’exercice écoulé, le Censeur siégeant au comité d’audit s’est, au regard de la charge des activités qu’il exerce par
ailleurs, démis de cette fonction tout en demeurant membre du conseil de surveillance.
Pour délibérer valablement, la moitié au moins des membres d’un comité doit être présente. Chaque comité rend ses avis à la
majorité des membres présents.
Le comité d’audit s’est réuni neuf fois au cours de l’exercice 2005.
Le comité d’audit assiste le conseil de surveillance dans son rôle de vérification et de contrôle des comptes et du rapport du
directoire sur la marche des affaires de la Société.
Dans ce cadre, il veille à la qualité de l’information délivrée aux actionnaires et plus généralement assure les missions prévues
par le règlement CRBF n° 2001-01 du 26 juin 2001 relatif au contrôle interne des établissements de crédit et des entreprises
d’investissement modifiant le règlement CRBF n° 97-02 du 21 février 1997.
En outre, le comité d’audit se voit reconnaître les prérogatives suivantes :
214
■
il examine les comptes annuels et semestriels, ainsi que les projets de budget de la Société, en social et en consolidé ainsi
que les documents financiers sociaux diffusés à l’occasion de l’arrêté des comptes. Les dossiers préparatoires à l’examen
des comptes lui sont transmis au moins huit jours avant qu’il ne se réunisse ;
■
il émet un avis sur les mesures proposées par le directoire en cas de situation dégradée de la Société, de ses filiales ou des
Caisses d’Epargne ou de mise en jeu de la solidarité financière ;
■
il émet un avis sur les procédures mises en place par la Société qui permettent de s’assurer du respect de la réglementation
ainsi que du suivi et du contrôle des risques ;
■
il donne un avis sur la nomination et la révocation du directeur de l’Inspection générale ;
■
il veille au suivi des conclusions des missions de l’Inspection générale et de la Commission bancaire ;
■
il vise le programme annuel de l’audit interne de la Société, incluant les interventions sur ses filiales ;
■
il veille également à ce que toute nouvelle convention entre les filiales de la Société, d’une part, et les Caisses d’Epargne ou le
Groupe CDC, d’autre part, soit conclue à des conditions de marché ;
■
il se saisit, à la demande de l’un de ses membres, de tout sujet relevant de sa compétence qu’il estime nécessaire
d’examiner et en rend compte au conseil de surveillance.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
il émet un avis sur le choix ou le renouvellement des Commissaires aux Comptes de la Société et examine leur programme
d’intervention, les résultats de leurs vérifications et leurs recommandations ainsi que toutes les suites données à ces dernières ;
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
Il peut, sur demande du conseil de surveillance, examiner toute question de nature financière ou comptable qui lui serait soumise.
à l’initiative du Président du conseil de surveillance, rapport du Président du conseil de surveillance aux actionnaires sur les
travaux du conseil et les procédures de contrôle interne pour l’exercice 2004 ;
■
budget 2005 ajusté en fonction de la réorganisation de la CNCE ;
■
comptes sociaux et comptes consolidés de l’exercice 2004 ;
■
examen de l’incidence des normes IFRS sur les comptes sociaux et consolidés du Groupe ;
■
examen des conclusions des audits de l’Inspection générale et des rapports et lettres de suite des autorités de tutelle sur
compte rendu de l’Inspecteur général du Groupe ;
■
rapport annuel de l’Inspection générale sur le fonctionnement du dispositif de contrôle et sur la maîtrise des risques en 2004 ;
■
organisation de la filière « risques » du Groupe ;
■
organisation des contrôles permanents du Groupe ;
■
prises de participations et opérations de croissance externe.
Composition du comité d’audit :
■
■
représentants du Groupe Caisse d’Epargne : Bernard Comolet, Jean-Claude Créquit, Marcel Duvant, Alain Lemaire ;
représentants de la Caisse des Dépôts : Dominique Marcel (Président), Franck Silvent, Jean Sebeyran.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
■
GESTION
DES RISQUES
Les principaux sujets abordés en 2005 par le comité ont été les suivants :
Le comité de rémunération et de sélection s’est réuni dix fois au cours de l’exercice 2005.
Les modalités de rémunération
Le comité est chargé de formuler des propositions au conseil de surveillance concernant :
■ le niveau et les modalités de rémunération des membres du directoire de la Société et des filiales importantes ;
■ la répartition des jetons de présence à allouer aux membres du conseil de surveillance et le montant total soumis à la
décision de l’Assemblée générale de la Société.
■
Les modalités de sélection
Le comité formule des propositions et des recommandations au conseil de surveillance sur :
■ la nomination, la révocation et le remplacement des membres du directoire de la Société et des filiales importantes ;
■ l’agrément ou le retrait d’agrément des membres du directoire des Caisses d’Epargne et de Prévoyance, en particulier de
leurs présidents ; à cet égard, il contrôle la nature et l’application des critères établis par le directoire de la Société ;
■ la nomination ou la révocation des membres des autres comités du conseil de surveillance et de leurs présidents.
Les principaux thèmes traités en 2005 par le comité ont été les suivants :
■ agréments ;
■ mandataires sociaux de la CNCE : mise à jour de l’assurance responsabilité civile des mandataires sociaux de la CNCE ;
■ répartition et modalités de versement des jetons de présence des membres du conseil ;
■ parts variables attribuées aux membres du directoire de la CNCE au titre de l’exercice 2004 ;
■ critères des parts variables à attribuer aux membres du directoire de la CNCE au titre de l’exercice 2005 ;
■ rémunération des mandataires des Caisses d’Epargne et de Prévoyance : répartition de la rémunération variable et
rémunération fixe des membres du directoire ;
■ régime additif de retraite des membres du directoire de la CNCE et des présidents de directoire des Caisses d’Epargne.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
RÉSOLUTIONS
Le comité de rémunération et de sélection prépare les décisions du conseil de surveillance de la CNCE sur les sujets suivants :
215
Informations concernant l’émetteur
Composition du comité de rémunération et de sélection :
représentants du Groupe Caisse d’Epargne : Jacques Mouton (Président), Yves Hubert, Jean Levallois, Bernard Sirol ;
représentants de la Caisse des Dépôts : Francis Mayer, Etienne Bertier, Jean Sebeyran ;
■ personnalité extérieure : Henri Proglio.
■
■
Le comité stratégie et développement s’est réuni neuf fois au cours de l’exercice 2005.
Le comité stratégie et développement prépare les décisions du conseil de surveillance de la Société sur les aspects suivants :
■ la définition des orientations stratégiques et des axes de croissance de la Société, des Caisses d’Epargne et de Prévoyance
et de leurs filiales ;
■ l’élaboration et la révision du plan stratégique et les projets relatifs à des opérations ou des partenariats.
Le comité stratégie et développement doit être régulièrement tenu informé de l’avancée de la réalisation des opérations et
des partenariats. Par ailleurs, il est tenu informé deux fois par an de la réalisation des objectifs prévus dans le plan stratégique.
Lors de ses réunions, le comité stratégie et développement a examiné principalement les dossiers de croissance externe ainsi
que les partenariats mis en œuvre par le Groupe.
Composition du comité stratégie et développement :
■ représentants du Groupe Caisse d’Epargne : Yves Hubert (Président), Dominique Courtin, Jacques Mouton, Hervé Vogel ;
■ représentants de la Caisse des Dépôts : Dominique Marcel, Francis Mayer, Jean Sebeyran.
La Société inscrit son action et le fonctionnement de ses organes sociaux dans le cadre des pratiques de gouvernement
d’entreprise en vigueur en France.
D – Mandats et fonctions exercés durant l’exercice 2005 par les mandataires sociaux
MEMBRES DU DIRECTOIRE
M. Charles MILHAUD
216
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du directoire
Crédit Foncier de France
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
CNP Assurances
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
PEREXIA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
Sopassure
SA
F
Administrateur
Financière OCÉOR
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Banque des Iles
Saint-Pierre-et-Miquelon
SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
Banque des Antilles
françaises
SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
Banque de la Réunion
SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
Banque de Tahiti
SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
Banque de Nouvelle-Calédonie SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
IXIS Asset Management Group SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
IXIS AM
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
IXIS Corporate &
Investment Bank
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Président du comité de rémunération
Sodexho Alliance
SA
F
Administrateur
SOGIMA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de PEREXIA,
membre du conseil de surveillance
ISSORIA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
ERIXEL
SAS
F
Président
CDC Entreprises
SAS
F
Membre du conseil de surveillance
F
Administrateur
CNED
SARL
F
Président du conseil d’administration
Fondation Caisses
d’Epargne
Fondation
F
Président du conseil d’administration
ECUFONCIER
SAS
F
Représentant permanent de la CNCE –
Commanditaire
CM Investissements
SARL
F
Gérant
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
IXIS Private Capital
Management
SA à directoire et conseil de surveillance
Banque internationale
des Mascareignes
Société de droit mauricien
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
SCA
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Compagnie Générale
des Eaux
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du directoire
Crédit Foncier de France
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
IXIS Corporate &
Investment Bank
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance,
membre du comité de rémunération
Gestrim
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
Foncier Participations
SA
F
Administrateur
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
Gestitres
SA
F
Président du conseil d’administration
ISSORIA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
ARPEGE
GIE
F
Membre du conseil de surveillance
IXIS Asset Management
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité d’audit
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
Banque des Mascareignes
Société de droit mauricien
Administrateur
PEREXIA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
GIE Ecureuil Crédit
GIE
F
Président du conseil de surveillance
GCE NEWTEC
SAS
F
Membre du conseil de surveillance
SEDI-RSI
GIE
F
Directeur général
GEMO-RSI
GIE
F
Directeur général
Girce Stratégie
GIE
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
La Chaîne Marseille
SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
SOCFIM
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
Girce Ingénierie
GIE
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
Fondation Caisses
d’Epargne
Fondation
F
Administrateur
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
CICOBAIL
SA
F
Président du conseil d’administration
Odacia
SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
A3C
SA
F
Président
RÉSOLUTIONS
Banque des Antilles françaises SA
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
IXIS Asset Management Group SA à directoire et conseil de surveillance
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
CNCE
GESTION
DES RISQUES
M. Guy COTRET
217
Informations concernant l’émetteur
M. Nicolas MERINDOL
218
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du directoire
Crédit Foncier de France
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
PEREXIA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
GESTRIM
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Banque Palatine
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
CEFi
SA
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
HOLGEST
SA
F
Président-directeur général
Financière OCÉOR
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
Banque des Antilles françaises SA
F
Administrateur
Banque de la Réunion
SA
F
Administrateur
Ecureuil Gestion
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Président du comité de rémunération
et de sélection
Ecureuil Gestion FCP
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Président du comité de rémunération
et de sélection
Ecureuil Vie
SA
F
Président du conseil d’administration
IXIS Corporate &
Investment Bank
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
IXIS Asset Management
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
IXIS Asset Management Group SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
Membre du comité stratégie
IXIS Private Capital
Management
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
CDC Entreprises Capital
Investissement
SA
F
Administrateur
INGEPAR
SA
F
Président du conseil d’administration
Sopassure
SA
F
Administrateur
CNP Assurances
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
EFIDIS
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
La Compagnie 1818 –
Banquiers privés
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
ISSORIA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
Alliance Entreprendre
SAS
F
Représentant permanent de la CNCE –
membre du conseil de gestion
Alliance Entreprendre
Développement
SAS
F
Représentant permanent de la SAS
Ecureuil Participations – Associé
ERILIA
SA
F
Administrateur
ERIXEL
SA
F
Administrateur
IXIS AM Participations 1
SAS
F
Vice-Président du conseil de surveillance
IXIS AM Participations 2
SAS
F
Vice-Président du conseil de surveillance
ECUFONCIER
SCA
F
Membre du conseil de surveillance –
Commanditaire
GEMO-RSI
GIE
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
SEDI-RSI
GIE
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
GCE NEWTEC
SAS
F
Président du conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
GCE Fidélisation
SAS
F
Président
IXIS Asset Management
US Corporation
SERENA
États-Unis Member of the board of directors
SA à directoire et conseil de surveillance
Banca Carige
F
Président du conseil de surveillance
Italie
Représentant permanent de la CNCE
au conseil d’administration
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
Entenial
SA
F
Administrateur
IXIS IS
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Revenus trimestriels
SICAV
F
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
Vigeo
SAS
F
Administrateur
M. Anthony ORSATELLI
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du directoire
CACEIS
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
et de sélection, membre du comité
stratégie et développement
IXIS SP (ex CDC SP)
Luxembourg
Président du conseil d’administration
CIFG Assurance North America
États-Unis Member of the board of directors
CIFG Europe
SA
F
Représentant permanent de CIFG
Guaranty au conseil de surveillance
CIFG Guaranty
SA
F
Représentant permanent de CIFG Holding
Membre du conseil de surveillance
CIFG Holding
SA
F
Président du conseil de surveillance
CIFG Services Inc.
États-Unis Member of the board of directors
Ecureuil Gestion
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Ecureuil Gestion FCP
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Euroclear plc
Angleterre
Member of the board of directors
Euroclear SA/NV
Belgique
Administrateur
GIAT Industries
SA
F
Administrateur
IXIS Asset Management
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Membre du comité des rémunérations
IXIS Asset Management Group SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
Président du comité stratégie
et développement
IXIS AM Participations 1
SAS
F
Président du conseil de surveillance
IXIS AM Participations 2
SAS
F
Président du conseil de surveillance
IXIS Asset Management US
Corporation
États-Unis Member of the board of directors
IXIS Asset Management US LLC
États-Unis Member of the board of directors
IXIS Capital Markets
North America
États-Unis Chairman of the board of directors
IXIS Commercial Paper Corp.
États-Unis Chairman of the board of directors
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
SAS
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
CEMM
GESTION
DES RISQUES
Représentant permanent de la CNCE,
administrateur
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
F
RÉSOLUTIONS
GIE
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Girce Stratégie
219
Informations concernant l’émetteur
IXIS Corporate &
Investment Bank
SA à directoire et conseil de surveillance
IXIS Derivatives Inc.
F
Président du directoire
Directeur des fonctions centrales
États-Unis Chairman of the board of directors
IXIS Financial Products Inc.
États-Unis Chairman of the board of directors
IXIS Funding Corp.
États-Unis Chairman of the board of directors
IXIS Municipal Products Inc.
États-Unis Chairman of the board of directors
IXIS North America
États-Unis Chairman of the board of directors
IXIS Private Capital
Management
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
IXIS Real Estate Capital Inc.
États-Unis Chairman of the board of directors
IXIS Securities North
America Inc.
États-Unis Member of the board of directors
NEXGEN Financial Holding
Limited
Irlande
Président du conseil
NEXGEN RE LIMITED
Irlande
Président du conseil
San Paolo IMI SpA
Italie
Administrateur
LAZARD Ltd
Bermudes
Administrateur
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
SOGEPOSTE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
IXIS Investor Services
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
IXIS Securities
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Président du conseil de surveillance
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du directoire
Ecureuil Participations
SAS
F
Président
IXIS Corporate &
Investment Bank
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Président du comité d’audit
M. Pierre SERVANT
IXIS AM Participations 1
SAS
F
Membre du conseil de surveillance
IXIS Asset Management
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
Président du comité d’audit
IXIS AM Participations 2
SAS
F
Membre du conseil de surveillance
CIFG Holding
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
ECUFONCIER
SCA
F
Président du conseil de surveillance,
commanditaire
CACEIS
SAS
F
Membre du conseil de surveillance
Président du comité d’audit
Crédit Foncier de France
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance,
Président du comité d’audit
Financière OCÉOR
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
IXIS Asset Management Group SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
Participations Ecureuil
SNC
F
Représentant d’Ecureuil Participations,
gérant
Mifcos Participations
SNC
F
Représentant d’Ecureuil Participations,
gérant
Fonds de Garantie des Dépôts SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
GIE CDC International
F
Administrateur
IXIS AM US Corp.
220
États-Unis Member of the board of directors
GIE
Martignac Finance
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
IXIS Investor Services
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
IXIS Italia holding
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Représentant permanent de la CNCE,
membre du conseil de surveillance
MEMBRES DU CONSEIL DE SURVEILLANCE
M. Jean-Charles COCHET
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Caisse d’Epargne de Lorraine
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
Président du directoire
Société Lorraine d’Habitat
Nancy
SA d’HLM à conseil d’administration
F
Administrateur
BATIGÈRE SAS – METZ
SAS à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
LOGIEST – METZ
SA d’HLM à conseil d’administration
F
Administrateur
CILEST – METZ
Comité Interprofessionnel
du Logement de l’Est
Association
F
Administrateur
Mutuelle
F
Administrateur, membre du bureau
du conseil d’administration
F
Président
F
Administrateur
F
Administrateur
F
F
F
F
F
F
F
F
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité exécutif
Membre du conseil de surveillance
Administrateur
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
Administrateur
F
Administrateur
Caisse Générale de Retraite
du Personnel des Caisses
d’Epargne – Paris
Caisse Générale de
Établissement public
Prévoyance du Personnel
des Caisses d’Epargne de Paris
Mutuelle Nationale des
Mutuelle
Caisses d’Epargne – Reims
Meurthe-et-Moselle
Établissement public
Habitat – Nancy
OPAC de la ville de Nancy
Établissement public
GIE ARPEGE
GIE Informatique
Foncier Vignobles
SAS
ISSORIA
SA
Ecureuil Protection Sociale
Association
Livret Bourse Investissement SICAV
GCE Garanties
SA
Association pour l’Histoire
Association
du Groupe Caisse d’Epargne
GIE Production Ecureuil Est
GIE
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Administrateur
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
F
GESTION
DES RISQUES
SA
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Entenial
RÉSOLUTIONS
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse d’Epargne
Ile-de-France Paris
CNP Assurances
IXIS Corporate &
Investment Bank
Immobilière 3F
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
Membre du comité d’audit
Président du directoire
F
F
Censeur au conseil de surveillance
Membre du conseil de surveillance
SA HLM
F
Représentant permanent de la CEIDF,
administratrice
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
M. Bernard COMOLET
221
Informations concernant l’émetteur
M. Dominique COURTIN
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité stratégie
et développement
Président du conseil d’orientation
et de surveillance
Caisse d’Epargne de Bretagne SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
SOCOBRET – Société
SA
coopérative HLM de Bretagne
SOCLAM – Société coopérative SA
HLM de Location-Attribution
du Morbihan
Les Provinces
SA
F
ARCOMAIN – Architectures
et Constructions Maisons
SEMBA – Société d’Economie
Mixte de Bruz Aménagement
Espacil Construction
SARL
F
SEM
F
SAS
F
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse d’Epargne et de
Prévoyance Côte d’Azur
Banque Palatine
Foncier Expertise
SOCFIM – Société Centrale pour
le Financement de l’Immobilier
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité d’audit
Président du directoire
F
F
F
Membre du conseil de surveillance
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
Alliance Entreprendre
SAS
F
Président du conseil de gestion
Alliance Entreprendre
Développement
SAS
F
Président
GIE ARPEGE
GIE Informatique
F
Membre du conseil de surveillance
SIPAREX Associés
SA
F
Administrateur
SOREFI TGV Bail 3
GIE
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, membre
SEP CECAZ CETELEM CEFi
Société en participation
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, gérant
Comité des Banques des
Association
Alpes-Maritimes de la
Fédération Bancaire Française
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, membre
Union Patronale
Interprofessionnelle
des Alpes-Maritimes
Association
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, membre
Union Patronale du Var
Association
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, membre
Finances Méditerranée
Association
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, membre
Communauté Economique
et Financière Méditerranée
Association
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, membre
Association TGV Provence
Côte d’Azur
Association
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Côte d’Azur, membre
F
Administrateur – Directeur
F
Administrateur
F
Administrateur représentant
la SAS « Espacil Construction »
Cogérant non associé
Administrateur représentant
la SA HLM Espacil-Habitat
Directeur
M. Jean-Claude CRÉQUIT
222
Ecureuil Vie
SA
F
Administrateur
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Caisse d’Epargne
et de Prévoyance
de Poitou-Charentes
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
Président du directoire
Ecureuil Actions Futur
FCP
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Poitou-Charentes – Président du conseil
d’administration
CEPAR1
SAS
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Poitou-Charentes – Membre du conseil
de surveillance
CEPAR3
SAS
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Poitou-Charentes – Membre du conseil
de surveillance
Epargne, Finance et
Investissement
FCPR
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Poitou-Charentes – Membre du conseil
d’administration
Caisse d’Epargne Financement SA
F
Membre du conseil d’administration
SEDI RSI
GIE
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Poitou-Charentes – Membre du conseil
de surveillance
Ecureuil Assurance IARD
SA
F
Vice-Président du conseil
d’administration
GEMO-RSI
GIE
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
Poitou-Charentes – Membre du conseil
de surveillance
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
Alliance Entreprendre
SAS
F
Administrateur
Ecureuil Vie
SA
F
Membre du conseil d’administration
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité d’audit
Caisse d’Epargne et de
Prévoyance des Pays
du Hainaut
SA Coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
Président du COS
Membre du comité de rémunération
et de sélection
Union Européenne
d’Assurance – UEA
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Société Locale d’Epargne
de Valenciennes
Société coopérative à capital variable
F
Président du conseil d’administration
Val’Hainaut Habitat
OPAC
F
Représentant de la Caisse d’Epargne
des Pays du Hainaut, administratrice
Hainaut PromotionValenciennes
Association
F
Membre
Les Jardiniers de France –
Valenciennes
Association
F
Président du conseil d’administration
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
et de sélection
Président du comité stratégie et
développement
GESTION
DES RISQUES
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
M. Michel DOSIERE
CNCE
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
M. Yves HUBERT
RÉSOLUTIONS
M. Marcel DUVANT
223
Informations concernant l’émetteur
Caisse d’Epargne et de
Prévoyance de Picardie
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
Président du COS
Société Locale d’Epargne
de Senlis
Société coopérative à capital variable
F
Président du conseil d’administration
La Compagnie 1818 –
Banquiers privés
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
SURASSUR
SA
Luxembourg
Représentant permanent
de la SAS Ecureuil Participations –
Administrateur
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité d’audit
Caisse d’Epargne ProvenceAlpes-Corse
SA Coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
Président du directoire
Ecureuil Gestion
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Vice-Président du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
SOCFIM – Société Centrale pour SA à directoire et conseil de surveillance
le Financement de l’Immobilier
F
Président du conseil de surveillance
GIE Arpège
GIE Informatique
F
Membre du conseil de surveillance
PROXIPACA Finance
SAS
F
Membre du conseil de direction
IXIS Asset Management
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Société Civile et Forestière
de Py et Rotja
Société civile
F
Gérant
La Compagnie 1818 –
Banquiers privés
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
La Chaîne Marseille
SA
F
Représentant permanent de la CE
Provence-Alpes-Corse, administrateur
Banque de la Réunion
SA
F
Banque des Antilles françaises SA
F
Marseille Aménagement
F
Représentant permanent de la CE
Provence-Alpes-Corse, administrateur
Représentant permanent de la CE
Provence-Alpes-Corse, administrateur
Représentant permanent de la CE
Provence-Alpes-Corse, administrateur
Représentant permanent de la CE
Provence-Alpes-Corse, membre
du conseil de surveillance
Représentant permanent de la CE
Provence-Alpes-Corse, administrateur
Représentant permanent de la CE
Provence-Alpes-Corse, membre
du comité de direction
M. Alain LEMAIRE
SAEM
Compagnie Financière OCÉOR SA à directoire et conseil de surveillance
F
ERILIA
SA HLM
F
Viveris
SAS
F
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
Ecureuil Gestion FCP
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Ecureuil Vie
SA
F
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse d’Epargne et de
Prévoyance de BasseNormandie
Société Locale d’Epargne
de Cherbourg
CEMM
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
et de sélection
Président du COS
Société coopérative à capital variable
F
Administrateur
SAS
F
Membre du conseil de surveillance
Vice-Président du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
Administrateur
M. Jean LEVALLOIS
224
Fondation reconnue d’utilité publique
F
Membre du conseil d’administration
SA
SA
F
F
Président du conseil d’administration
Représentant permanent de la Caisse
d’Epargne de Basse-Normandie,
administrateur
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse d’Epargne
Aquitaine-Nord
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
Caisse des Dépôts
Établissement public
F
Société Locale d’Epargne
de Bordeaux
EXPANSO SDR
EXPANSO Capital
Aquitaine Valley
BRA (Agence de
Développement Economique
de Bordeaux et de la Gironde)
Medef Gironde
Congrès et Expositions
de Bordeaux
Chambre de Commerce et
d’Industrie de Bordeaux
SCI Saint-André
SCI Château Rouquey
Société coopérative à capital variable
F
Président du conseil de surveillance
Président du comité de rémunération
et de sélection
Membre du comité stratégie et
développement
Président du COS
Président du comité de rémunération
Membre du comité d’audit
Membre de la commission de
surveillance
Président du conseil d’administration
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SA
Association
F
F
F
F
Président du conseil de surveillance
Président du conseil d’administration
Membre du conseil de surveillance
Président exécutif
Association
F
F
Administrateur
Administrateur
Établissement public administratif
F
Membre élu
SCI
SCI
F
F
Gérant
Gérant
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse d’Epargne
Midi-Pyrénées
Société Locale d’Epargne
Toulouse Centre
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
Société coopérative à capital variable
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du Comité de rémunération
et de sélection
Président du COS
F
Président du conseil d’administration
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse d’Epargne
Rhône-Alpes Lyon
Caisse d’Epargne Financement
– CEFi
ARPEGE
IXIS Asset Management
SIPAREX Associés
Rhône-Alpes PME Gestion
SA Régionale d’HLM de Lyon
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
SA
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité stratégie
et développement
Président du directoire
GIE
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SAS
SAS
F
F
F
F
F
M. Jacques MOUTON
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Membre du conseil d’administration
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
F
GESTION
DES RISQUES
Association
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Association pour le
Pluralisme d’Expression
Fondation Caisses d’Epargne
pour la Solidarité
SA HLM du Cotentin
Les Editions de l’Epargne
RÉSOLUTIONS
M. Bernard SIROL
F
Président du conseil d’administration
Membre du comité d’audit
Membre du conseil de surveillance
Président du conseil de surveillance
Membre du conseil d’administration
Président du conseil d’administration
Administrateur
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
M. Hervé VOGEL
225
Informations concernant l’émetteur
SCIC Habitat Rhône-Alpes
CEPRAL Participations
SA d’HLM
SAS
F
F
Président du conseil d’administration
Représentant permanent de la CE
Rhône-Alpes Lyon – Président du conseil
d’administration
OPAC du Rhône
Établissement public
F
Lyon Confluence
Société d’économie mixte locale
F
Représentant permanent de la CE
Rhône-Alpes Lyon – Administrateur
Censeur, représentant la CE
Rhône-Alpes Lyon
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
VIVALIS Investissement
GIE
F
Administrateur
Représentant permanent de la CDC,
membre du conseil de surveillance
Président du comité d’audit
Membre du comité stratégie
et développement
Directeur des finances et de la stratégie
Membre du conseil de surveillance
Membre du conseil de surveillance
Représentant permanent de la CDC –
Membre du conseil de surveillance
Administrateur
Président du conseil de surveillance
Président du conseil d’administration
Représentant permanent de la CDC –
Administrateur
Administrateur
Représentant permanent de Financière
Transdev – Administrateur
Président du conseil de surveillance
Président directeur général
Administrateur
Vice-Président du conseil de surveillance
Administrateur
M. Dominique MARCEL
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse des Dépôts
CDC Entreprises
CNP Assurances
Société Nationale Immobilière
Établissement public
SAS à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
F
F
F
F
C3D
CDC DI
CDC Holding Finance
ICADE
SA
Société de droit allemand
SA
SA
F
F
F
Société Forestière de la CDC
TRANSDEV
SA
SA
F
F
Compagnie des Alpes
SA à directoire et conseil de surveillance
Financière Transdev
SA
Accor
SA
Dexia Crédit Local
SA à directoire et conseil de surveillance
Dexia
Société de droit belge
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
IXIS Corporate & Investment SA à directoire et conseil de surveillance
Bank
Crédit Foncier de France
SA à directoire et conseil de surveillance
F
F
F
F
F
Membre du conseil de surveillance
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
et de sélection
Président-directeur général
Membre du comité des nominations
et des rémunérations
Membre du comité des investissements
Administrateur
Représentant permanent d’ICADE,
administrateur
Membre du comité des nominations
et des rémunérations
Membre du comité stratégique
Représentant permanent d’ICADE,
administrateur
M. Étienne BERTIER
226
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
ICADE
SA
F
ICADE Foncière des Pimonts
ICADE EMGP
SA
SA
F
F
ICADE Patrimoine
SA
F
F
F
F
F
F
F
Italie
CAPRI
SA
F
SCIC Habitat
SA
F
SCET
SA
F
Caisse des Dépôts
CNCE
Établissement public
SA à directoire et conseil de surveillance
F
F
CDC Entreprises
CNP Assurances
Société Nationale Immobilière
IXIS Corporate & Investment
Bank
Accor
Casino Guichard-Perrachon
Dexia
Veolia Environnement
SAS
SA à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
F
F
F
F
SA
SA
Société de droit belge
SA
F
F
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SA
SAS à directoire et conseil de surveillance
SA
F
F
F
F
F
SA à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
F
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du conseil de gestion
Président du conseil d’administration
Président
Président du conseil d’administration,
directeur général
Membre du conseil de surveillance
Membre du conseil de surveillance
F
Administrateur
F
F
F
F
Membre associé
Président
Membre du conseil d’orientation
Représentant permanent de CDC
Entreprises, administrateur
F
Représentant permanent d’ICADE,
administrateur
Représentant permanent d’ICADE,
administrateur
Représentant permanent d’ICADE,
administrateur
Représentant permanent d’ICADE,
administrateur
M. Francis MAYER
F
Directeur général
Vice-Président du conseil de surveillance
Membre du comité de rémunération
et de sélection
Membre du comité stratégie
et développement
Président du conseil de surveillance
Membre du conseil de surveillance
Président du conseil de surveillance
Vice-Président du conseil de surveillance
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
M. Albert OLLIVIER
CNCE
Alliance Entreprendre
Avenir Entreprises Gestion
CDC Entreprises
CDC Entreprises Capital
Investissement
CDC Entreprises Innovation
CDC Entreprises Services
Industrie
Commissariat à l’Énergie
Atomique
Fondation Sophia Antipolis
FP Gestion
OSEO
SIPAREX Associés
Fondation
SAS
SA
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
SCI Patrimoniales
SCI
ICADE Pierre pour Tous
SAS
Crédit Foncier de France
SA à directoire et conseil de surveillance
CNP Assurances
SA à directoire et conseil de surveillance
Financière Lille
SA
Club Méditerranée
SA
FINECO VITA
SA
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
CIRP
SA
GESTION
DES RISQUES
Représentant permanent SCI Rond-Point
des Martyrs, membre du conseil
de gérance
Représentant permanent d’ICADE, gérant
Membre du comité d’orientation
Membre du conseil de surveillance
Membre du conseil de surveillance
Administrateur
Censeur
Administrateur
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
F
RÉSOLUTIONS
GIE
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
ICADE Patrimoine
227
Informations concernant l’émetteur
Averroes Finance
SA
F
CDC Entreprises Capital
SA à directoire et conseil de surveillance
F
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
Caisse des Dépôts
CDC Holding Finance
Financière Lille
Informatique Caisse
des Dépôts
SCDC
Société Nationale Immobilière
CACEIS
Établissement public
SA
SA
GIE
F
F
F
F
GIE
SA à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
F
F
F
Consortium de Réalisation
Association
F
Fondation de France
Association
F
CNCE
SA à directoire et conseil de surveillance
F
CI2S
Musée Grévin
SA
SA
F
F
Représentant permanent de CDC
Entreprises, Président du conseil
d’administration
Représentant permanent de CDC
Entreprises Capital Investissement,
membre du conseil de surveillance
M. Jean SEBEYRAN
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité d’audit
Membre du comité stratégie
et développement
Membre du comité de rémunération
et de sélection
Membre du comité de direction
Administrateur
Administrateur
Président du conseil d’administration
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
Représentant permanent de la CDC –
Membre du conseil de surveillance
Représentant permanent de la CDC –
Censeur
Représentant permanent du directeur
général de la CDC au conseil
d’administration
M. Franck SILVENT
Société Forestière de la CDC SA
Société Nationale Immobilière SA à directoire et conseil de surveillance
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
CDC Holding Finance
SA
F
F
Membre du conseil de surveillance
Membre du comité d’audit
Président
Représentant permanent de la
Compagnie des Alpes – Président
du conseil d’administration
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
F
Directeur général
M. Joël BOURDIN
CNCE
Caisse d’Epargne et de
Prévoyance de HauteNormandie
Société Locale d’Epargne
de Eure-Ouest
Professeur
Sénateur de l’Eure
SA à directoire et conseil de surveillance
SA coopérative à directoire et conseil
d’orientation et de surveillance
F
F
Censeur au conseil de surveillance
Président du COS
Société coopérative à capital variable
F
Président du conseil d’administration
CNCE
Veolia Environnement
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
F
F
Air France KLM
SA
F
Groupe Lucien Barrière
SAS
F
Censeur au conseil de surveillance
Administrateur et membre du comité des
comptes, d’audit et des engagements
Administrateur,
Président du comité des rémunérations
Représentant permanent d’ACCOR
au conseil de surveillance
M. Jean-Marc ESPALIOUX
228
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SA
SA
SAS
SA
SCA
SA
Société en commandite simple
SCI
SCI
SA
Association
Fondation
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
Censeur au conseil de surveillance
Président-directeur général
Président-directeur général
Président du conseil d’administration
Président
Président du conseil d’administration
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
Censeur
Associé commanditaire
Gérant
Gérant
Membre du conseil consultatif
Président
Vice-Président
Président d’honneur
Censeur au conseil de surveillance
Président-directeur général,
Président du conseil d’administration
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
Administrateur
Administrateur
Membre du conseil de surveillance
Membre du conseil de surveillance
Président du conseil d’administration
Gérant
Président du conseil d’administration
Président du conseil d’administration
Membre du conseil de surveillance
Président du conseil de surveillance
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Administrateur
Director
Director
Director
M. Henri PROGLIO
CNCE
Veolia Environnement
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
F
F
Thalès
Elior
EDF
Casino Guichard-Perrachon
Lagardère
CNP Assurances
Veolia Transport
Veolia Eau
Veolia Propreté
Veolia Water
Dalkia
Dalkia France
Dalkia International
Société des Eaux de Marseille
SARP
SARP Industries
Collex
Veolia Transport Australia
Veolia Environnement Services
Holdings plc.
Siram
Onyx Asia
Connex Northern Europe
Onyx North America Corp.
SA
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SA
SA à directoire et conseil de surveillance
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SCA
SA
SA
SAS
SA à directoire et conseil de surveillance
SA
SA
SA
SA
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
F
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
CNCE
Casino Guichard-Perrachon
RALLYE
EURIS
Groupe EURIS
FINATIS
HSBC
Marc de Lacharrière
FIMALAC
Rothschild & Cie Banque
Penthièvre Seine
Penthièvre Neuilly
Banque de France
Promotion des Talents
Fondation Euris
Institut d’Expertise
de l’École Normale Supérieure
GESTION
DES RISQUES
M. Jean-Charles NAOURI
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
GrandeBretagne
ACCOR UK
Président du directoire
Membre du conseil de surveillance
Président du comité stratégique
Administrateur
RÉSOLUTIONS
F
F
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Mandats échus au cours de l’exercice 2005
ACCOR
SA à directoire et conseil de surveillance
Club Méditerranée
SA à directoire et conseil de surveillance
Director
Director
Director
Director
229
INFORMATIONS
COMPLÉMENTAIRES
1
CAPITAL SOCIAL
Le capital social est fixé à la somme de 7 251 677 773,50 €. Il est divisé en 475 519 854 actions de 15,25 € entièrement
libérées.
La Société n’a pas émis d’obligations convertibles, échangeables, remboursables en titres donnant accès au capital, bons
d’option ou autres.
Répartition du capital et des droits de vote
Les actions sont réparties en trois catégories : A, B et C :
■
les actions de catégorie A étant celles détenues par le Groupe des Caisses d’Epargne ainsi défini : Caisses d’Epargne et de
Prévoyance, toute société sous le contrôle, au sens de l’article L. 233-3 du Code de commerce, d’une ou plusieurs Caisses
d’Epargne et de Prévoyance, ainsi que (i) pour toutes personnes physiques exerçant des responsabilités au sein du Groupe
Caisse d’Epargne ou pour lesquelles la détention d’actions est nécessitée par la qualité de membre du conseil de
surveillance de la Société au titre des candidats présentés par les actionnaires détenant des actions de catégorie A, et (ii)
par tous les membres du conseil de surveillance élus par les salariés du réseau des Caisses d’Epargne conformément aux
dispositions des statuts ;
■
les actions de catégorie B étant celles détenues par le Groupe CDC et par toutes personnes physiques pour lesquelles la
détention d’actions est nécessitée par la qualité de membre du conseil de surveillance de la Société au titre des candidats
présentés par les actionnaires détenant des actions de catégorie B ;
■
les actions de catégorie C étant celles détenues par tous les autres actionnaires.
Le nombre d’actions de chaque catégorie est de : 309 085 997 actions de catégorie A, 166 433 857 actions de catégorie B et
aucune action de catégorie C, ces nombres étant susceptibles de varier conformément aux dispositions statutaires.
Actionnaires de catégorie A détenant plus de 5 % des droits de vote : Caisse d’Epargne Ile-de-France Paris, société anonyme à
directoire et conseil de surveillance dénommé conseil d’orientation et de surveillance, détenant 6,04 % des droits de vote.
Il n’existe pas d’actions conférant des droits de vote multiples.
Évolution du capital social
Lors de la constitution de la Société, une somme totale de 1 milliard de francs, correspondant à la valeur nominale de
10 millions d’actions de 100 francs chacune, souscrites et entièrement libérées, a été initialement apportée à la Société. La
Société Centrale de Trésorerie des Caisses d’Epargne (SCT) a fait apport à titre de fusion à la Société Centrale des Caisses
d’Epargne et de Prévoyance pour l’Emission et le Crédit (SEC) de la totalité (actif et passif) de son patrimoine, moyennant
l’attribution aux actionnaires de la SCT de 2 millions d’actions de 100 francs chacune à créer par la SEC à titre d’augmentation
de son capital social.
Le capital social a été augmenté comme suit :
■
230
Le 29 octobre 1999 :
■
d’une somme de 6 955 140 300 francs par émission au prix de 122,46 francs de 69 551 403 actions nouvelles de
100 francs de nominal chacune, souscrites en numéraire par les Caisses d’Epargne ;
■
d’une somme de 2 799 948 100 francs par émission au prix de 137,24 francs de 27 999 481 actions de 100 francs de
nominal chacune, souscrites en numéraire par CDC Holding Finance ;
Le 31 décembre 2001 :
■
de 709 203 873 euros par la création de 46 505 172 actions de catégorie A d’une valeur nominale de 15,25 euros,
entièrement libérées, à attribuer aux Caisses d’Epargne et de Prévoyance en rémunération d’apports de participations ;
■
de 8 627 001,25 euros par l’émission de 565 705 actions de catégorie A nouvelles de numéraire, d’une valeur nominale de
15,25 euros, entièrement libérées ;
■
de 386 523 645,25 euros par la création de 25 345 801 actions de catégorie B d’une valeur nominale de 15,25 euros,
entièrement libérées, à attribuer à CDC Holding Finance en rémunération de l’apport de 7 568 441 actions CDC IXIS.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
sur autorisation de l’Assemblée générale extraordinaire du 29 octobre 1999, le directoire du 8 novembre 1999 a augmenté
le capital social d’une somme de 3 948 901,14 francs par incorporation de réserves et l’a converti en euros.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
■
de 37 546 643,75 euros par émission de 2 462 075 actions nouvelles de catégorie B d’une valeur nominale de 15,25 euros,
entièrement libérées, portant jouissance le 1er janvier 2004, en rémunération de l’apport par la CDC à la CNCE de
7 665 525 actions IXIS Italia Holding évaluées à 64 126 162,80 euros. Le capital a ainsi été porté à la somme de
2 942 625 878,50 euros ;
■
de 3 738 267 681,25 euros, par émission de 245 132 307 actions nouvelles – 123 214 588 actions de catégorie A et
121 917 719 actions de catégorie B – d’une valeur nominale de 15,25 euros, entièrement libérées, portant jouissance le
1er janvier 2004, en rémunération de l’apport à la CNCE par la Compagnie Financière Eulia de la totalité de son patrimoine,
actif et passif. Le capital a ainsi été porté à la somme de 6 680 893 560,25 euros.
■
Le 6 septembre 2004 : conformément à la délibération de l’Assemblée générale mixte du 26 mai 2004, il a été proposé aux
actionnaires d’opter pour le paiement en actions du dividende de l’exercice 2003. Le prix unitaire d’émission des actions
nouvelles a été fixé à 17,95 euros, prime d’émission de 2,70 euros incluse. Le directoire réuni le 6 septembre 2004 a
constaté que le nombre d’actions souscrites s’élevait à 4 669 576 pour un montant, prime d’émission incluse, de
83 818 889,20 euros. Le montant des actions souscrites, hors prime d’émission, s’est élevé à 71 211 034 euros. Le montant
du capital a ainsi été fixé à 6 752 104 594,25 euros divisé en 442 760 957 actions de 15,25 euros de valeur nominale,
entièrement libérées.
■
Le 6 décembre 2004, le capital social a été augmenté par émission, en paiement d’un acompte sur dividende au titre de
l’exercice en cours, payable en numéraire ou en actions, de 10 082 691 actions nouvelles de 15,25 euros de valeur nominale,
entièrement libérées, portant jouissance le 1er janvier 2004. Les 10 082 691 actions nouvelles ont été émises au prix unitaire
de 20,20 euros, soit une augmentation de capital de 153 761 037,75 euros et une prime globale d’émission de
49 909 320,45 euros.
■
Le 6 septembre 2005 : conformément à la délibération de l’Assemblée générale mixte du 26 mai 2005, il a été proposé aux
actionnaires d’opter pour le paiement en actions du dividende de l’exercice 2004. Le prix unitaire d’émission des actions
nouvelles a été fixé à 19,97 euros, prime d’émission de 4,72 euros incluse. Le directoire réuni le 5 septembre 2005 a
constaté que le nombre d’actions souscrites s’élevait à 22 676 206 pour un montant, prime d’émission incluse, de
452 843 833,25 euros. Le montant des actions souscrites, hors prime d’émission, s’est élevé à 345 812 141,50 euros.
Le capital social a ainsi été fixé à 7 251 677 773,25 euros, divisé en 475 519 854 actions de 15,25 euros de valeur nominale,
entièrement libérées.
2
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
■
GESTION
DES RISQUES
Le 30 juin 2004 :
RÉSOLUTIONS
■
d’une somme de 852 943 700 francs par création au prix de 137,24 francs de 8 529 437 actions nouvelles de 100 francs de
nominal chacune, attribuées à la Caisse des Dépôts en rémunération de l’apport de 124 876 actions CDC Asset
Management Europe et 5 970 000 actions CDC Marchés ;
ACTE CONSTITUTIF ET STATUTS
2.1 Objet social
L’objet social est défini à l’article 2 des statuts.
La société a pour mission de faciliter et de promouvoir l’activité et le développement des Caisses d’Epargne et de Prévoyance
et de l’ensemble du Groupe Caisse d’Epargne.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
■
231
Informations complémentaires
La société a pour objet :
I – D’être l’organe central du réseau des Caisses d’Epargne et des autres établissements affiliés, au sens du Code monétaire et
financier. À ce titre, elle est notamment chargée de :
1° représenter le réseau des Caisses d’Epargne, y compris en qualité d’employeur, pour faire valoir ses droits et intérêts
communs,
2° négocier et conclure, au nom du réseau des Caisses d’Epargne, les accords nationaux et internationaux,
3° établir les statuts-types des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et des sociétés locales d’épargne,
4° créer ou acquérir toute société ou tout organisme utile au développement des activités du réseau des Caisses d’Epargne
et en assurer le contrôle, ou prendre des participations dans de tels sociétés ou organismes,
5° prendre toute disposition administrative, financière et technique sur l’organisation et la gestion des Caisses d’Epargne et
de Prévoyance, leurs filiales et organismes communs, notamment en ce qui concerne les moyens informatiques,
6° prendre toute mesure visant à la création de toute Caisse d’Epargne ou établissement affilié ou à la suppression de toute
Caisse d’Epargne ou établissement affilié, soit par voie de liquidation, soit par voie de fusion ou encore à la cession
partielle ou totale du fonds de commerce de tout affilié,
7° définir les produits et services offerts à la clientèle et coordonner la politique commerciale,
8° assurer la centralisation des excédents de ressources des Caisses d’Epargne et de Prévoyance,
9° réaliser toutes les opérations financières utiles au développement et au refinancement du réseau des Caisses d’Epargne,
notamment en ce qui concerne la gestion de sa liquidité et son exposition aux risques de marché,
10° prendre toute mesure utile à l’organisation, au bon fonctionnement et au développement du réseau des Caisses
d’Epargne, et appeler les cotisations nécessaires à l’accomplissement de ses missions d’organe central,
11° assurer la garantie des déposants et des souscripteurs conformément à l’article L. 512-96 du Code monétaire et
financier et prendre toute mesure nécessaire à cet effet ; garantir la liquidité et la solvabilité des établissements affiliés,
conformément à l’article L. 511-31 du Code monétaire et financier,
12° veiller à l’application par les Caisses d’Epargne et de Prévoyance des missions d’intérêt général énoncées à
l’article L. 512-85 du Code monétaire et financier, selon les orientations fixées par la Fédération Nationale des Caisses
d’Epargne et de Prévoyance,
13° décider les dispositions afférentes aux statuts des mandataires.
II – D’être un établissement de crédit agréé en qualité de banque. À ce titre, elle exerce, tant en France qu’à l’étranger, les
compétences conférées aux banques par le Code monétaire et financier, et fournit les services d’investissement prévus aux
articles L. 321-1 et L. 321-2 du Code monétaire et financier, au profit de toutes clientèles françaises ou étrangères et
notamment des Caisses d’Epargne, des organismes et des sociétés concourant au développement du Groupe Caisse
d’Epargne.
III – De prendre des participations dans les sociétés concourant aux objets ci-dessus ou au développement du Groupe Caisse
d’Epargne, et plus généralement, effectuer toutes opérations de quelque nature qu’elles soient se rattachant directement ou
indirectement à ces objets et susceptibles d’en faciliter le développement ou la réalisation.
2.2 Dispositions statutaires (et autres) relatives aux membres des organes de direction,
d’administration et de surveillance
Le titre IV des statuts de la société contient les dispositions relatives à l’administration et au contrôle de la société.
Le directoire est composé de cinq membres au plus ayant la qualité de personnes physiques âgées de 65 ans au plus et
pouvant être choisis en dehors des actionnaires. Les membres du directoire peuvent exercer d’autres mandats sous réserve
du respect des règles législatives et réglementaires en vigueur. Un membre du directoire ne peut exercer de semblables
fonctions dans une Caisse d’Epargne et de Prévoyance sauf autorisation du conseil de surveillance. Tout salarié de la société
peut accéder à la qualité de membre du directoire et la révocation de son mandat n’a pas pour effet de résilier son contrat de
travail.
Les membres du directoire sont nommés pour une durée de six ans par le conseil de surveillance qui confère la qualité de
Président à l’un des membres du directoire.
Le directoire est investi des pouvoirs les plus étendus pour agir en toute circonstance au nom de la société, dans le cadre de
l’objet social et sous réserve des pouvoirs attribués par la loi au conseil de surveillance et aux assemblées d’actionnaires.
232
il exerce l’ensemble des pouvoirs bancaires, financiers, administratifs et techniques ;
■
il nomme les Censeurs dans les Caisses d’Epargne et de Prévoyance et dans les établissements affiliés ;
■
il propose au conseil de surveillance l’agrément ou le retrait d’agrément des membres de directoire des Caisses d’Epargne et
de Prévoyance, ainsi que des dirigeants des établissements affiliés ;
■
il propose au conseil de surveillance la révocation collective d’un directoire de Caisse d’Epargne et de Prévoyance et nomme
la commission provisoire exerçant les pouvoirs du directoire révoqué ;
■
il décide, en cas d’urgence, la suspension à titre conservatoire d’un ou plusieurs membres de directoire de Caisse d’Epargne
et de Prévoyance ou de dirigeants d’établissements affiliés ;
■
il formule les injonctions à caractère réglementaire à l’égard des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et des établissements
affiliés.
Le conseil de surveillance est composé de vingt membres dont deux membres élus par les salariés du réseau des Caisses
d’Epargne conformément aux dispositions de l’article L. 512-94 du Code monétaire et financier et dans les conditions prévues
à l’article 26 des statuts.
La représentation des actionnaires détenant des actions de la catégorie B est proportionnelle à leur participation au capital de
la société, les autres membres du conseil, exception faite des représentants des salariés, étant nommés parmi les candidats
proposés par les actionnaires détenant des actions A. En conséquence, le nombre de représentants des actionnaires détenant
des actions B sera égal au nombre total des membres composant le conseil, hors les représentants des salariés, multiplié par
le pourcentage de capital de la société détenu par les actionnaires détenant des actions B constaté le premier jour calendaire
de chaque trimestre civil, arrondi le cas échéant en appliquant la règle d’arrondi prévue aux statuts (arrondi au nombre entier
le plus proche de sorte que, si le résultat du calcul ne permet pas d’obtenir un chiffre entier, le résultat sera arrondi, s’il est
inférieur à 0,5 après la virgule, à l’unité entière inférieure et, s’il est supérieur ou égal à 0,5 après la virgule, à l’unité entière
supérieure).
En cas de diminution de la participation des actionnaires d’une catégorie telle que la règle de proportionnalité énoncée
ci-dessus n’est plus respectée, le Président du conseil de surveillance doit notifier cette diminution dans un délai raisonnable
à tous les membres du conseil de surveillance. À défaut de remise, par l’un des représentants des actionnaires appartenant à
la catégorie dont le nombre de sièges a diminué, de sa démission dans un délai de quinze jours à compter de cette notification,
le plus âgé des membres du conseil de surveillance appartenant à cette catégorie est réputé démissionnaire d’office.
La limite d’âge pour l’exercice des fonctions de membre du conseil de surveillance est fixée à 72 ans. Le nombre de membres
du conseil de surveillance âgés de plus de 68 ans ne peut excéder le tiers du nombre des membres en fonction. Si cette limite
est atteinte, le membre le plus âgé est réputé démissionnaire d’office lors de la prochaine Assemblée générale.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
■
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
il exerce les attributions d’organe central prévues par la loi ;
GESTION
DES RISQUES
■
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Notamment, conformément aux dispositions de l’article 20 des statuts :
Le conseil élit parmi ses membres personnes physiques un Président chargé de convoquer le conseil et d’en diriger les débats.
Le conseil élit deux Vice-Présidents, l’un désigné sur proposition des membres du conseil représentant les actionnaires de la
catégorie A, l’autre sur proposition des représentants des actionnaires de la catégorie B détenant 15 % du capital au moins.
Le vice-président représentant les actionnaires de la catégorie A remplace le Président en cas d’empêchement de celui-ci ou
lorsque le Président délègue temporairement ses pouvoirs.
Conformément à la loi, la cession des immeubles par nature et les cessions totales ou partielles des participations, ainsi que
les constitutions de sûretés sur les biens sociaux ne peuvent être réalisées par le directoire qu’après avoir recueilli
l’autorisation préalable du conseil de surveillance. Celui-ci peut fixer annuellement un montant global ou par engagement en
deçà duquel son autorisation n’est pas requise.
2.3 Droits, privilèges et restrictions attachés à chaque catégorie d’actions existantes
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
Un membre du conseil de surveillance ne peut faire partie du directoire de la Société. Une personne morale peut être nommée
membre du conseil de surveillance, devant alors désigner un représentant permanent. Les articles 26 et 27 des statuts
décrivent le mode de nomination des membres et d’élection des membres élus par les salariés.
RÉSOLUTIONS
Chaque membre du conseil de surveillance, même s’il a été élu par les salariés, doit être propriétaire d’au moins une action
émise par la société.
Les actions sont obligatoirement nominatives. Elles sont inscrites en compte tenu par la société ou par un intermédiaire agréé.
Les cessions d’actions à titre gratuit ou onéreux au profit des ascendants, descendants ou conjoint d’un actionnaire ainsi que
233
Informations complémentaires
les cessions entre actionnaires s’effectuent librement sous réserve de se conformer aux dispositions du Code monétaire et
financier, notamment de l’article L. 512-94.
Toute cession d’actions à un tiers non actionnaire est soumise à l’agrément du conseil de surveillance dans les conditions
prévues aux statuts. Par dérogation à ce qui précède, ne sont pas soumises à l’agrément du conseil de surveillance les
cessions d’une action, et seulement d’une action, consenties à une personne pour devenir ou rester membre du conseil de
surveillance sous réserve pour le cédant d’obtenir au préalable l’engagement écrit du cessionnaire de lui recéder cette action à
l’expiration de son mandat de membre du conseil de surveillance.
Les actions sont indivisibles à l’égard de la société. Le droit de vote attaché à l’action appartient à l’usufruitier dans les
Assemblées générales extraordinaires. Les copropriétaires d’actions indivises sont représentés aux Assemblées générales
par l’un d’eux ou par un mandataire unique. En cas de désaccord, le mandataire est désigné en justice à la demande du
copropriétaire le plus diligent.
Chaque action donne droit dans l’actif social à une part proportionnelle au nombre des actions existantes et, en outre, à une
part dans les bénéfices. Elle donne le droit de participer dans les conditions fixées par la loi et les statuts aux Assemblées
générales et au vote des résolutions. Chaque fois qu’il est nécessaire de posséder un certain nombre d’actions pour exercer un
droit, il appartient aux propriétaires qui ne possèdent pas ce nombre de faire leur affaire personnelle du groupement d’actions
requis et éventuellement de l’achat et de la vente du nombre de titres ou droits nécessaires dans le respect des conditions
fixées par les statuts.
Les actionnaires ne sont responsables que jusqu’à concurrence du montant du capital représenté par les actions qu’ils
possèdent. Les droits et obligations attachés à l’action suivent le titre dans quelque main qu’il passe. En contrepartie, la
détention d’une action emporte de plein droit adhésion aux statuts et aux décisions régulièrement prises par l’Assemblée
générale.
2.4 Actions nécessaires pour modifier les droits des actionnaires
Les statuts ne contiennent à cet égard aucune disposition plus stricte que le droit commun.
2.5 Conditions régissant les Assemblées générales annuelles et les Assemblées générales extraordinaires
Les Assemblées générales sont convoquées et réunies dans les conditions fixées par la réglementation en vigueur. Les réunions
ont lieu au siège social ou en tout autre lieu précisé dans l’avis de convocation.
Les Assemblées sont présidées par le Président du conseil de surveillance ou en son absence par le Vice-Président ; en
l’absence de l’un et de l’autre, les Assemblées sont présidées par un membre du conseil de surveillance spécialement délégué
à cet effet par le conseil de surveillance. À défaut, l’Assemblée élit elle-même son Président. L’Assemblée élit sont bureau.
L’Assemblée générale ordinaire réunie sur première convocation ne délibère valablement que si les actionnaires présents ou
représentés possèdent au moins le quart des actions ayant le droit de vote. L’Assemblée générale ordinaire réunie sur
deuxième convocation délibère valablement quel que soit le nombre d’actionnaires présents ou représentés y compris les
actionnaires ayant voté par correspondance.
Les délibérations de l’Assemblée générale ordinaire sont prises à la majorité des voix des actionnaires présents ou
représentés y compris les actionnaires ayant voté par correspondance.
L’Assemblée générale ordinaire d’approbation des comptes annuels de l’exercice écoulé est réunie dans le délai de cinq mois à
compter de la date de clôture de l’exercice.
L’Assemblée générale extraordinaire réunie sur première convocation ne délibère valablement que si les actionnaires présents
ou représentés possèdent au moins le tiers des actions ayant le droit de vote. L’Assemblée générale extraordinaire, réunie sur
deuxième convocation, ne délibère valablement que si les actionnaires présents ou représentés possèdent au moins le quart
des actions ayant le droit de vote. À défaut de ce dernier quorum, la deuxième Assemblée peut être prorogée à une date
postérieure de deux mois au plus à celle à laquelle elle avait été convoquée.
Les délibérations de l’Assemblée générale extraordinaire sont prises à la majorité des deux tiers des voix des actionnaires
présents ou représentés y compris les actionnaires ayant voté par correspondance.
Les copies ou extraits des procès-verbaux des assemblées de l’Assemblée sont valablement certifiés par le Président du
conseil de surveillance, par un membre du directoire dûment habilité ou par le secrétaire de l’Assemblée.
Les Assemblées générales ordinaires et extraordinaires exercent leurs pouvoirs respectifs dans les conditions prévues par la
réglementation en vigueur.
234
2.7 Procédures judiciaires et d’arbitrage
Il n’existe aucune procédure gouvernementale, judiciaire ou d’arbitrage qui pourrait avoir, ou a eu récemment, des effets
significatifs sur la situation financière ou la rentabilité de l’émetteur.
2.8 Changements significatifs de la situation financière
Depuis le 31 décembre 2005, il n’est apparu aucun fait exceptionnel ni aucune affaire contentieuse nouvelle susceptible
d’avoir une incidence significative sur les résultats, la situation financière et l’activité du Groupe. Le Groupe Caisse d’Epargne
et les Banques Populaires ont engagé en mars 2006 des négociations exclusives, qui devraient prendre fin au plus tard au
1er juin 2006, visant à rapprocher certaines de leurs activités (Banque de financement et d’investissement, services financiers
spécialisés, gestion privée) sous l’égide de NATIXIS.
2.9 Contrats importants
La CNCE n’a pas conclu de contrat important autre que les contrats conclus dans le cadre normal des affaires.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Conformément aux dispositions de l’article L. 512-94 du Code monétaire et financier, les Caisses d’Epargne et de Prévoyance
détiennent ensemble au moins la majorité absolue du capital et des droits de vote de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
et de Prévoyance.
GESTION
DES RISQUES
2.6 Dispositions de l’acte constitutif, des statuts, d’une charte ou d’un règlement de l’émetteur qui
pourrait avoir pour effet de retarder, de différer ou d’empêcher un changement de son contrôle
Les documents relatifs à la CNCE (statuts, informations financières historiques pour chacun des deux exercices précédant la
publication du présent document) sont partiellement inclus dans le présent document de référence et peuvent être consultés
au siège administratif.
Le présent document de référence est disponible sur le site Internet de l’Autorité des marchés financiers (www.amffrance.org) et sur le site Internet www.groupe.caisse-epargne.com.
Publications de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance
Le document annuel d’information ci-après recense les informations publiées ou rendues publiques au cours des 12 derniers
mois par la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance pour satisfaire aux obligations législatives ou
réglementaires en matière d’instruments financiers, d’émetteurs d’instruments financiers et de marchés d’instruments
financiers tel qu’exigé par l’article 221.1.1 du règlement général de l’AMF modifié par l’arrêté du 1er septembre 2005.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2.10 Documents accessibles au public
Publiée sur le site www.groupe.caisse-epargne.com et sur le site de l’Autorité des Marchés Financiers (www.amf-france.org) :
Dates de publication
Nature des documents
24/05/2005
Document de référence – dépôt AMF D.05-0761
27/06/2005
Rectificatif au document de référence – dépôt AMF D.05-0761-R01
29/08/2005
Actualisation du document de référence – dépôt AMF D.05-0761-A01
15/11/2005
Actualisation du document de référence – dépôt AMF D.05-0761-A02
RÉSOLUTIONS
1. Documentation de référence
2. Programmes d’émission, prospectus et notes d’opération
Publiés sur le site www.groupe.caisse-epargne.com et sur le site de l’Autorité des Marchés Financiers (www.amf-france.org) :
Dates de publication
Nature des documents
14/06/2005
Emission et admission de titres subordonnés remboursables
Visa AMF 05-543
31/08/2005
Emission et admission de titres subordonnés remboursables
Visa AMF 05-667
23/11/2005
Emission et admission d’obligations ordinaires
Visa AMF 05-807
31/01/2006
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
■
Emission et admission d’obligations ordinaires
Visa AMF 06/30
235
Informations complémentaires
■
Publiés sur le site www.groupe.caisse-epargne.com et sur le site de la Bourse de Luxembourg (www.bourse.lu) et visés par la
Bourse de Luxembourg et/ou la CSSF :
■
Programme d’émission d’Euro Medium Term Notes (EMTN) :
Dates de publication
Nature des documents
30/11/2005
Prospectus de base du programme d’émission d’Euro Medium Term Notes (EMTN)
27/03/2006
Supplément au prospectus de base du programme d’émission d’Euro Medium Term Notes (EMTN)
■
Documents relatifs à l’émission et l’admission d’obligations à moyen et long terme (« Pricing Supplements » et/ou « Final Terms »)
Dates de publication :
02/05/2005, 09/05/2005, 12/05/2005 (2 émissions), 13/05/2005 (2 émissions)
03/06/2005, 09/06/2005, 17/06/2005
18/01/2006 (2 émissions), 30/01/2006 (2 émissions), 31/01/2006 (3 émissions),
24/02/2006, 28/02/2006 (2 émissions),
03/03/2006, 10/03/2006, 13/03/2006, 14/03/2006, 21/03/2006 (2 émissions), 28/03/2006
05/04/2006 (3 émissions)
05/05/2006, 09/05/2006
■
Prospectus de base relatifs à l’émission et l’admission de titres super subordonnés :
– 27/01/2006 : USD 300,000,000 Deeply Subordinated Fixed Rate Notes
– 01/02/2006 : EUR 350,000,000 Deeply Subordinated Fixed changing to Floating Rate Notes
Responsable de l’information
Direction Finance Groupe. M. François CHAUVEAU
01 58 40 41 52
Contrôleurs légaux des comptes
Commissaires aux Comptes titulaires
Mazars & Guérard
Tour Le Vinci
4, allée de l’Arche
92075 Paris La Défense Cedex
PricewaterhouseCoopers Audit
63, rue de Villiers
92208 Neuilly-sur-Seine Cedex
Mazars & Guérard a été nommé Commissaire aux Comptes lors de l’Assemblée générale ordinaire du 26 mai 2004 pour une
durée de six exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur les comptes de l’exercice
clos le 31 décembre 2009.
Mazars & Guérard est représenté par M. Michel Barbet-Massin et Mme Odile Coulaud.
PricewaterhouseCoopers Audit a été renouvelé en tant que Commissaire aux Comptes lors de l’Assemblée générale ordinaire
du 26 mai 2004 pour une durée de six exercices qui expirera à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire appelée à statuer sur
les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2009.
PricewaterhouseCoopers Audit, représenté par Mme Anik Chaumartin et M. Yves Nicolas, est membre du réseau
PricewaterhouseCoopers.
KPMG Audit (département de KPMG SA) ont été désignés Commissaires aux Comptes lors de l’Assemblée générale ordinaire
du 26 mai 1998 pour une durée de six exercices. Leur mandat a pris fin à l’issue de l’Assemblée générale ordinaire du 26 mai
2004 statuant sur les comptes de l’exercice clos le 31 décembre 2003.
Mazars & Guérard et PricewaterhouseCoopers Audit sont enregistrés comme Commissaires aux Comptes (membres de la
Compagnie Nationale des Commissaires aux Comptes) et placés sous l’autorité du « Haut Conseil du Commissariat aux
Comptes ».
Commissaires aux Comptes suppléants :
236
■
M. Patrick de Cambourg, Le Vinci, 4 allée de l’Arche – 92075 Paris La Défense Cedex ;
■
M. Pierre Coll, 63 rue de Villiers – 92208 Neuilly-sur-Seine Cedex.
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Honoraires des Commissaires aux Comptes (1) et des membres de leurs réseaux pris en charge par le Groupe
Collège des Commissaires aux Comptes du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne (2)
Montant
%
Montant
%
Montant
%
Montant
%
Commissariat aux Comptes,
examen des comptes individuels
et consolidés
dont France
dont étranger
7 622
4 301
3 321
86,5
48,8
37,7
5 466
3 558
1 908
77,4
50,4
27,0
2 302
2 302
0
77,5
77,5
0,0
2 168
2 168
0
76,3
76,3
0,0
Missions accessoires
dont France
dont étranger
Sous-total
863
267
596
8 485
9,8
3,0
6,8
96,3
1 099
494
605
6 565
15,6
7,0
8,6
92,9
648
648
0
2 950
21,8
21,8
0,0
99,3
672
672
0
2 840
23,7
23,7
0,0
100,0
Autres prestations :
juridique, fiscal, social
dont France
dont étranger
259
48
211
2,9
0,5
2,4
499
249
250
7,1
3,5
3,5
5
5
0
0,2
0,2
0,0
0
0
0
0,0
0,0
0,0
Autres : technologies
de l’information
0
0,0
0
0,0
0
0,0
0
0,0
Autres : audit interne
Autres
Sous-total
Total
0
71
330
8 815
0,0
0,8
3,7
100,0
0
0
499
7 064
0,0
0,0
7,1
100,0
17
0
22
2 972
0,6
0,0
0,7
100,0
0
0
0
2 840
0,0
0,0
0,0
100,0
en milliers d’euros
(1) Y compris taxes non déductibles, frais et débours.
(2) Y compris les filiales de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne intégrées globalement.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
2004
GESTION
DES RISQUES
2005
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
2004
RÉSOLUTIONS
2005
Mazars & Guérard
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
PricewaterhouseCoopers Audit
237
Informations complémentaires
Collège des Commissaires aux Comptes du Groupe Caisse d’Epargne (1)
PricewaterhouseCoopers Audit
2005
Mazars et Guérard
2004
2005
2004
Montant
%
Montant
%
Montant
%
Montant
%
9 158
5 837
3 321
88,4
56,3
32,1
6 497
4 589
1 908
80,0
56,5
23,5
3 856
3 856
0
84,4
84,4
0,0
3 356
3 356
0
73,8
73,8
0,0
Missions accessoires
dont France
dont étranger
Sous-total
863
267
596
10 021
8,3
2,6
5,8
96,7
1 116
511
605
7 613
13,7
6,3
7,5
93,8
659
659
0
4 515
14,4
14,4
0,0
98,8
1 159
1 159
0
4 515
25,5
25,5
0,0
99,3
Autres prestations :
juridique, fiscal, social
dont France
dont étranger
267
56
211
2,6
0,5
2,0
499
249
250
6,1
3,1
3,1
5
5
0
0,1
0,1
0,0
10
10
0
0,2
0,2
0,0
en milliers d’euros
Commissariat aux Comptes,
examen des comptes individuels
et consolidés
dont France
dont étranger
Autres : technologies
de l’information
0
0,0
0
0,0
0
0,0
0
0,0
Autres : audit interne
Autres
Sous-total
Total
0
71
338
10 359
0,0
0,7
3,3
100,0
5
0
504
8 117
0,1
0,0
6,2
100,0
17
32
54
4 569
0,4
0,7
1,2
100,0
22
0
32
4 547
0,5
0,0
0,7
100,0
(1) Y compris toutes les entités du Groupe Caisse d’Epargne intégrées globalement.
Autres Commissaires aux Comptes intervenant sur les sociétés du Groupe Caisse d’Epargne
consolidées par intégration globale
KPMG
2005
en milliers d’euros
Commissariat aux
Comptes, examen des
comptes individuels
et consolidés
Missions accessoires
Total
238
Montant
3 948
260
4 208
Ernst & Young
2004
% Montant
93,8
6,2
100,0
2 425
492
2 917
2005
% Montant
83,1
16,9
100,0
2 113
122
2 235
Autres
2004
% Montant
94,5
5,5
100,0
1 706
54
1 760
2005
% Montant
96,9
3,1
100,0
948
45
994
2004
% Montant
95,4
4,6
100,0
856
33
889
%
96,3
3,7
100,0
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
Personne responsable du document de référence
M. Charles Milhaud, Président du directoire
Fait à Paris, le 11 mai 2006
Le Président du directoire
GESTION
DES RISQUES
Les informations financières historiques annuelles des exercices 2003 et 2004 de la Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
et de Prévoyance (comptes annuels et comptes consolidés) et du Groupe Caisse d’Epargne ont fait l’objet de rapports des
contrôleurs légaux qui figurent, au titre de l’exercice 2003, dans le document de référence déposé auprès de l’Autorité des
marchés financiers le 19 mai 2004 sous le numéro D.04-0775, en pages 190, 213 et 119 et, au titre de l’exercice 2004, dans le
document de référence déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 24 mai 2005 sous le numéro D.05-0761, en
pages 222, 249 et 155. Ces rapports sont une certification sans réserve et comportent une observation sur les changements
de méthodes intervenus au cours des exercices 2003 et 2004, ainsi que sur la présentation de l’Opération Refondation et ses
incidences sur les comptes de l’exercice 2004 pour les comptes consolidés du Groupe Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
et de Prévoyance et du Groupe Caisse d’Epargne.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
Les informations financières historiques de l’exercice 2005 présentées dans le document de référence (pages 26 à 157) ont
fait l’objet de rapports des contrôleurs légaux, figurant en pages 78 à 79 pour les comptes consolidés du Groupe Caisse
Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance et en pages 156 à 157 pour les comptes consolidés du Groupe Caisse
d’Epargne qui sont une certification sans réserve avec une observation sur les changements de méthodes comptables
intervenus au cours de l’exercice.
RÉSOLUTIONS
La Caisse Nationale des Caisses d’Epargne et de Prévoyance a obtenu des contrôleurs légaux des comptes, Mazars & Guérard
et PricewaterhouseCoopers Audit, une lettre de fin de travaux, dans laquelle ils indiquent avoir procédé à la vérification des
informations portant sur la situation financière et les comptes données dans le présent document de référence ainsi qu’à la
lecture d’ensemble du document de référence.
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
J’atteste, après avoir pris toute mesure raisonnable à cet effet, que les informations contenues dans le présent document de
référence sont, à ma connaissance, conformes à la réalité et ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée.
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
Attestation du responsable du document de référence
239
TABLE DE CONCORDANCE
Rubriques
N° de page du
document de référence
1. Personnes responsables
239
2. Contrôleurs légaux des comptes
236
3. Informations financières sélectionnées
3.1. Informations financières historiques sélectionnées pour l’émetteur pour chaque exercice
3.2. Informations financières sélectionnées pour des périodes intermédiaires
4à5
N/A
4. Facteurs de risque
159 à 180 – 186 à 192
5. Informations concernant l’émetteur
5.1 Histoire et évolution de la société
5.2 Investissements
6 – 208
24
6. Aperçu des activités
6.1. Principales activités
6.2. Principaux marchés
6.3. Evénements exceptionnels
6.4. Degré de dépendance de l’émetteur à l’égard de brevets ou de licences, de contrats industriels,
commerciaux ou financiers ou de nouveaux procédés de fabrication
6.5. Éléments sur lesquels est fondée toute déclaration de l’émetteur concernant sa position concurrentielle
7. Organigramme
7.1. Description sommaire du Groupe
7.2. Liste des filiales importantes
8 à 23
11 à 23 – 30 – 99
73 – 151 – 235
N/A
N/A
7 – 26
54 à 61 – 84 à 86 – 129 à 137
8. Propriétés immobilières, usines et équipements
8.1. Immobilisation corporelle importante existante ou planifiée
8.2. Question environnementale pouvant influencer l’utilisation des immobilisations corporelles
9. Examen de la situation financière et du résultat
9.1. Situation financière
9.2. Résultat d’exploitation
65
N/A
27 à 39 – 88 à 112
40 à 42 – 114 à 116
42 – 116
10. Trésorerie et capitaux
10.1. Informations sur les capitaux de l’émetteur
67 – 83 – 145 – 230
10.2. Source et montant des flux de trésorerie de l’émetteur
76 à 77 – 155
10.3. Informations sur les conditions d’emprunt et la structure de financement de l’émetteur
62 – 64 – 65 – 68 – 167 à 170
10.4. Information concernant toute restriction à l’utilisation des capitaux ayant influé ou pouvant influer
sur les opérations de l’émetteur
N/A
10.5. Information concernant les sources de financement attendues qui seront nécessaires pour honorer
les engagements visés aux points 5.2 et 8.1
N/A
11. Recherche et développement, brevets et licences
12. Information sur les tendances
13. Prévisions ou estimations du bénéfice
N/A
39 – 112 et 113
N/A
14. Organes d’administration, de direction et de surveillance et direction générale
14.1. Organes d’administration
182 à 185 – 209 à 211 – 213 à 229
14.2. Conflits d’intérêts au niveau des organes d’administration, de direction et de surveillance
et de la direction générale
211
15. Rémunération et avantages
15.1. Montant de la rémunération versée et les avantages en nature
15.2. Montant total des sommes provisionnées ou constatées par ailleurs par l’émetteur aux fins
du versement de pensions, de retraites ou d’autres avantages
16. Fonctionnement des organes d’administration et de direction
16.1. Date d’expiration du mandat actuel
16.2. Contrats de service liant les membres des organes d’administration
16.3. Information sur le comité d’audit et le comité des rémunérations de l’émetteur
16.4. Déclaration indiquant si l’émetteur se conforme ou non au régime de gouvernement d’entreprise
240
194 à 197 – 211 à 212
212
209
211
183 à 185 – 214 à 216
216
RAPPORT FINANCIER
DU GROUPE CNCE
20. Informations financières concernant le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’émetteur
20.1. Informations financières historiques
40 à 86 – 114 à 155
20.2. Informations financières pro forma
N/A
20.3. États financiers
40 à 77 – 114 à 155
20.4. Vérification des informations financières historiques annuelles
78 à 79 – 156 à 157
20.5. Date des dernières informations financières
40 – 114
20.6. Informations financières intermédiaires
N/A
20.7. Politique de distribution des dividendes
67 – 205
20.8. Procédures judiciaires et d’arbitrage
235
20.9. Changement significatif de la situation financière de l’émetteur
235
21. Informations complémentaires
21.1. Capital social
21.2. Acte constitutif et statuts
67 – 145 – 230
231 à 234
22. Contrats importants
235
23. Informations provenant de tiers, déclarations d’experts et déclarations d’intérêts
N/A
24. Documents accessibles au public
25. Informations sur les participations
RAPPORT FINANCIER DU
GROUPE CAISSE D’EPARGNE
114 à 155 – 86 – 199 à 204
GESTION
DES RISQUES
N/A
80 – 235 à 236
63 à 64 – 140 à 141
En application de l’article 28 du règlement CE n° 809/2004 du 29 avril 2004, les informations suivantes sont incluses par
référence dans le présent document de référence :
■
les comptes consolidés et les comptes individuels de la CNCE de l’exercice clos le 31 décembre 2003 et les rapports des
Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés et les comptes individuels au 31 décembre 2003, présentés
respectivement aux pages 122 à 191 et 192 à 214 du document de référence déposé auprès de l’Autorité des marchés
financiers le 19 mai 2004 sous le numéro D.04-0775 ;
■
les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne de l’exercice clos le 31 décembre 2003 et le rapport des réviseurs sur les
comptes consolidés au 31 décembre 2003 présentés aux pages 50 à 120 du document de référence déposé auprès de
l’Autorité des marchés financiers le 19 mai 2004 sous le numéro D. 04-0775 ;
■
les comptes consolidés et les comptes individuels de la CNCE de l’exercice clos le 31 décembre 2004 et les rapports des
Commissaires aux Comptes sur les comptes consolidés et individuels au 31 décembre 2004, présentés respectivement aux
pages 158 à 223 et 224 à 250 du document de référence déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 24 mai 2005
sous le numéro D. 05-0761 ;
■
les comptes consolidés du Groupe Caisse d’Epargne de l’exercice clos le 31 décembre 2004 et le rapport des Commissaires
aux Comptes sur les comptes consolidés au 31 décembre 2004, présentés aux pages 70 à 156 du document de référence
déposé auprès de l’Autorité des marchés financiers le 24 mai 2005 sous le numéro D. 05-0761.
Les chapitres des documents de référence n° D. 04-0775 et D. 05-0761 non visés ci-dessus sont, soit sans objet pour
l’investisseur, soit couverts à un autre endroit du présent document de référence.
RAPPORT DU PRÉSIDENT
CONV. RÉGLEMENTÉES
19. Opérations avec des apparentés
230
N/A
26
RÉSOLUTIONS
18. Principaux actionnaires
18.1. Actionnaires détenant plus de 5 % du capital social ou des droits de vote
18.2. Droits de vote différents des actionnaires sus-visés
18.3. Contrôle de l’émetteur
18.4. Accord, connu de l’émetteur, dont la mise en œuvre pourrait, à une date ultérieure,
entraîner un changement de son contrôle
5 – 20 – 38
211
N/A
INFORMATIONS
SUR L’ÉMETTEUR
17. Salariés
17.1. Nombre de salariés
17.2. Participations et stock-options des administrateurs
17.3 Accord prévoyant une participation des salariés dans le capital de l’émetteur
241
Conception et réalisation :
– Photos : Xavier Lambours – Getty Images/Eric Larrayadieu.
Caisse Nationale des Caisses d’Epargne
50, avenue Pierre-Mendès-France
75201 Paris Cedex 13
Tél. : (33) 1 58 40 41 42
Fax : (33) 1 58 40 48 00
Internet : www.groupe.caisse-epargne.com
Société anonyme à directoire et conseil de surveillance
Siège social : 5, rue Masseran – 75007 Paris
Capital social de 7 251 677 773,50 euros
RCS Paris n° 383 680 220
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