Les conseils de Deontofi.com pour éviter les arnaques financières,
sur BFM Business TV
Les conseils de Deontofi.com pour éviter les arnaques financières, sur BFM Business TV | 2
risqués et qui donnent lieu, bien souvent, à des escroqueries, certainement dans la même
proportion que pour le FOREX. Que ce soit offert en ligne ou par e-mail, ce sont des
activités tout aussi « très spéculatives et tout aussi intrinsèquement dangereuses pour les
particuliers » que le Forex.
– La Compagnie des CGPI espère notamment que le Parquet de Paris bénéficiera des
moyens nécessaires pour que les escroqueries qui se révèlent évidentes à l’examen ne
traînent pas des années en longueur, continuant à ruiner les particuliers et même les
entreprises, que ces institutions ont pour mission de protéger. Trois ans pour les
manuscrits, si on s’en tient à l’alerte officielle, ou encore trois ans pour une escroquerie de
panneaux solaires, cela peut paraitre scandaleux. Nous parlons de drames humains dont
une partie aurait pu être évitée, ce qui fut le cas pour les clients des adhérents de notre
organisation pour le Madoff français.
– La Compagnie des CGPI espère, que pour la défense des Investisseurs les plus démunis en
termes de formations et informations, les Autorités feront preuve du même courage que
celui dont elle a fait preuve pour les récents scandales.
Lire plus sur ce sujet : Le président d’une association de conseillers en patrimoine dénonce
les arnaques à fuir
En dehors du trading et de l’épargne salariale, quels sont les sujets de réclamation
des épargnants ?
– Sur les 1400 réclamations reçues par la médiatrice, il faut d’abord préciser qu’un gros
tiers (38%) était irrecevable car ne relevant pas de la compétence de l’AMF. Mais sur les
866 réclamations recevables, plus de 40% concernaient d’autres sources de litiges que le
trading ou l’épargne salariale. Comme on l’a vu, beaucoup de litiges sont dus à une
insuffisance d’information ou à un problème d’exécution par rapport aux instructions des
clients, en particulier dans le cadre de la gestion de leur compte titres ou de leur Plan
d’épargne en actions.
Du côté de l’insuffisance d’information, il y avait eu pas mal de problèmes avec les
introductions en Bourse de start-ups sur le marché déréglementé Alternext, qui avaient
donné lieu à des litiges. Dans sont rapport 2015, la médiatrice observe un petit progrès
d’information de la part des courtiers et intermédiaires boursiers « sur le fait que ce marché
n’est pas réglementé, mais aussi sur le fait que les valeurs introduites sur ce marché par
voie de placement privé ne bénéficiaient pas d’un prospectus visé par l’AMF? ».
D’autres sujets de malentendus tiennent parfois simplement au manque de connaissances
des intermédiaires ou des clients face à la complexité de certaines situations. Dans son
rapport 2015, Marielle Cohen-Branche mentionne notamment les problèmes liés à la gestion
d’un compte titre démembré ou en indivision après une succession. « Les épargnants, et
parfois même les établissements financiers, font la confusion entre compte-titres démembré
et compte-titres en indivision, explique-t-elle. À l’issue d’une succession, certains héritiers