UFR STAPS Paris-Sud - Université Paris-Sud

Pages 1­2 : Collaboration UFR STAPS et thérapies manuelles
Pages 2­3 : La chiropratique
Pages 3­5 : Fiche métier de chiropracteur
Page 6 : Des doctorants et des fléchettes
Pages 7­10 : Sexe et genre en sport
Page 10 : Effectifs 2011/2012
Pages 11­12 : Ciotat­Africa Les Voiles du Partage
Page 13 : Parution du livre "Comprendre et progresser en badminton"
STAPS­Info n° 13
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EDITORIAL
Le STAPS-info de novembre nous permet de prendre
connaissance de travaux de recherche originaux menés
par les doctorants, de faire le point sur des
collaborations nouées dernièrement par l’UFR STAPS,
notamment avec l’Institut Franco-Européen de
Chiropratique (IFEC), d’évoquer la question d’actualité du
sexe et du genre en sport…
Avec le point sur les effectifs en STAPS et l’augmentation
constatée d’environ 8%, nous constatons que notre filière
est toujours très attractive pour les étudiants, et nous ne
pouvons que nous en féliciter.
Bonne lecture !
Directeur de la Publication : Christine Le Scanff
Rédacteur : Manh­Cuong Do
Mise en page : Gaëlle Giraudier
Coordination : Jean­Michel Rolland
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Collaboration UFR STAPS et thérapies manuelles
Les premiers échanges entre la formation des chiropracteurs et l’UFRSTAPS d’Orsay ont débuté en novembre
201 0 au cours d’une visite au Danemark où la formation se fait à l’université comme dans d’autres pays européens
(Allemagne, Royaume-Uni) ou au Canada, et aux Etats-Unis. La volonté de l’Institut Franco-Européen de
Chiropratique (IFEC), unique école de formation en France à ce métier (association de 1 901 ), est d’assurer une
meilleure formation à leurs enseignants, et que celle-ci soit basée sur la recherche. Il s’agit en effet d’améliorer la
prise en charge, les outils diagnostiques, la qualité des soins et la sécurité des patients. Du fait des recherches
menées sur le mouvement, les STAPS semblent l’endroit idéal pour cette collaboration, d’autant que ce type de
lien existe déjà dans d’autres universités, notamment Bournemouth (GB), Trois- Rivières (Quebec)…
Différents axes de collaboration ont déjà été mis en place et officialisés par des conventions entre l’UFR STAPS et
l’IFEC.
- Intégration de chiropracteur en exercice ou en 6ème année de formation dans les Masters 2 de l’UFR.
Pour l’instant, 2 sont inscrits en M2CM avec un financement de l’IEC. D’autres sont à venir avec un
élargissement à d’autres masters (VHMA, 4P).
- Intégration d’étudiants en thèse sous contrat CIFRE en co-tutelle avec des universités étrangères. Deux
étudiants sont inscrits en co-tutelle avec le Danemark ; une 3ème thèse est en projet avec l’université de
Trois-Rivières (Quebec).
- Accueil de chercheur et de professeur invité.
- Le professeur Charlotte Leboeuf-Yde de l’université du Danemark du Sud aura un statut de chercheur
invité à l’UFR STAPS durant l’année 201 2. Son séjour sera financé par le fond de recherche en
Chiropraxie. Elle pourra ainsi co-encadrer les masters et thèses en co-direction de façon plus constructive.
- Martin Descarreaux de l’Université de Trois-Rivières viendra au mois de mai 201 2 sur un mois de
professeur invité afin d’avancer sur des recherches conjointes sur la douleur.
L’UFR STAPS réfléchit également à des formations qui pourraient intéresser un public assez large : Chiropracteur /
Kinésithérapeutes/Ostéopathes / Médecins du sport / Médecin rééducateur / Rhumatologue / Spécialiste en APAS /
Entraineurs et éducateurs sportifs.
Ces formations seraient principalement ouvertes à la formation continue et elles pourraient bénéficier du support
de professeurs d’universités étrangères, et de cours à distance donnés en Français à l’université de Trois-Rivières.
Plusieurs thématiques sont à l’étude pour la mise en place de DU, puis d’un master à visée professionnelle.
1 . Prise en charge du patient sportif (Prévention / Traitement : indications et prises en charge / Reprise de l'activité
et de l'entrainement)
2.. Activité physique chez les patients souffrant de TMS (Rôle de l'activité physique chez les patients chroniques /
Facteurs psycho-sociaux du passage à la chronicité / Quelle activité pour les personnes souffrant de TMS)
3.. Prise en charge de la douleur (Psychologie et physiologie de la douleur / Evaluation de la douleur et de
l'incapacité / Prise en charge de la douleur).
Au niveau des formations, une convention a également été établie pour l’accueil de 1 0 étudiants de L1 STAPS en
2ème année de l’IFEC. Cela pourrait intéresser des étudiants qui n’ont pas réussi le concours de kiné, ou motivés
par les thérapies manuelles. L’IFEC ne prend que 1 00 personnes par an en formation.
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Enfin une entente générale de collaboration scientifique et mobilité professorale entre l'UQTR (Quebec) et l’UFR
STAPS est envisagée. Quelques pistes de recherches sont retenues pour l’instant. La première concerne la
possibilité de collaborer sur des projets qui comportent des éléments liés à la douleur musculosquelettique d’un
point de vue multidisciplinaire. La seconde possibilité de collaboration concerne la possibilité de développer de
nouveaux protocoles d'évaluation des patients atteints de lombalgie (protocole desit-to-stand pourrait être utilisé
pour quantifier les effets de la manipulation vertébrale sur un nombre de paramètres fonctionnels et cliniques).
La chiropratique
AFEFC­IFEC
Association pour la Formation et l’Enseignement en France de la Chiropratique
Institut Franco Européen de Chiropratique
Enseignement
La formation du chiropracteur est encadrée en France par un décret , publié le 21 septembre dernier au Journal
Officiel, qui prévoit les modalités d’agrément des formations par le Ministère de la Santé et une durée minimale
d’étude de 4 ans après le baccalauréat pour obtenir le diplôme et le titre permettant l’exercice. Dans les faits, la
formation en chiropraxie, qui répond à des exigences de haut niveau, est plus longue.
En effet, l’IFEC, seule formation pour les chiropracteurs sur le territoire national, délivre après 6 années d’études un
diplôme qui permet d’exercer dans de nombreux pays tant au sein de la communauté européenne que dans le
reste du monde. Cette formation répond aux exigences de I’European Council on Chiropractic Education (ECCE) ,
condition nécessaire pour assurer la mobilité des diplômés et garantir la qualité des soins.
Actuellement seules 4 unités de formations sont accréditées par l’ECCE en Europe pour délivrer l’enseignement
chiropratique. Il est à noter que l’ECCE est membre de l’ENQA :
• AECC Bournemouth - Université de Bournemouth
• Université de Glamorgan
• Université du Sud Danemark – Odense
• IFEC – Ivry-sur-Seine
Quatre autres institutions sont actuellement candidates à l’accréditation auprès de l’ECCE.
• El Real Centro Universitario Escorial María Cristina – Madrid
• Faculté de médecine – Université de Zurich
• McTimoney College of Chiropractic
• Barcelona College of Chiropractic
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Recherche
La recherche scientifique est l’un des fondements de la profession chiropratique. Elle permet une amélioration
constante de la prise en charge, des outils diagnostiques, de la qualité des soins et de la sécurité des patients.
Plusieurs revues scientifiques indexées sont publiées par la profession. Les chiropracteurs participent également à
des travaux dans le cadre d’équipes pluridisciplinaires universitaires ou hospitalières.
En France, la profession est dotée d’une société savante (SOFEC) qui promeut la recherche, émet des
recommandations de bonne pratique, organise des événements scientifiques et de formation continue.
Les grands axes de la recherche chiropratique sont liés à l’activité clinique des professionnels, la prise en charge
des troubles musculosquelettiques : épidémiologie, diagnostic, traitements, prévention, facteurs de passages à la
chronicité, biomécanique clinique, psychosociologie des TMS, imagerie musculosquelettique…
Décret 2011 -11 27 du 20 septembre 2011 relatif à la formation des chiropracteurs et à l’agrément des établissements de formation en chiropraxie
http://www.cce-europe.com/
http://www.enqa.eu/agencydet.lasso?id=70
http://www.aecc-chiropractic.ac.uk/
http://www.glam.ac.uk/index.php
http://www.sdu.dk/Uddannelse/Fuldtidsstudier/Kandidat/Klinisk_biomekanik.aspx?sc_lang=da
http://www.rcumariacristina.com/esp/index.php
http://www.med.uzh.ch/index.html
http://www.med.uzh.ch/Chiropraktik.html
www.mctimoney-college.ac.uk
www.bcchiropractic.es
http://www.vertebre.com
Fiche métier de chiropracteur
Famille : Profession de santé et assimilée
Sous-famille : Soins musculo-squelettiques (appareil locomoteur)
Textes réglementaires : Textes d'application de l'article 75 de la Loi du 4 mars 2002
Exercice :
Décret 2011-32 du 7 janvier 2011 relatif aux actes et aux conditions d'exercice de la
chiropraxie
Arrêté du 7 janvier 2011 relatif à la composition du dossier et aux modalités de l'organisation de
Formation :
l'épreuve d'aptitude et du stage d'adaptation prévues pour les chiropracteurs par le décret no 2011 -32
Décret 2011-1127 du 20 septembre 2011 relatif à la formation des chiropracteurs et à l'agrément
des étbalissements de formation en chiropraxie
Arrêté du 20 septembre 2011 relatif à la formation des chiropracteurs et à l'agrément des
établissements de formation en chiropraxie
Arrêté du 22 septembre 2011 relatif aux dispenses d'enseignements susceptibles d'être
accordées en vue de la préparation au diplôme permettant d'user du titre de chiropracteur
• DEFINITION :
Prévention, diagnostic et traitement des troubles, réels ou supposés, de l'appareil neuro-musculo-squelettique en particulier du
rachis et de leurs conséquences. Les thérapeutiques sont conservatrices, principalement manuelles.
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• AUTRES APPELLATIONS COURANTES :
Chiropraticien/Docteur en chiropratique (Québec, Suisse)/Doctor of chiropractic
• LES ACTIVITES DU METIER :
· Accueil et prise en charge de patients et de malades,
· Bilan et diagnostic clinique spécifique au domaine d'activité (entretien, examen, recueil d'informations, travail de
synthèse, restitution...)
· Planification et exécution des actes de soins
· Surveillance de l'état de santé des personnes dans le domaine d'intervention
· Établissement / actualisation et mise en oeuvre de procédures, protocoles, consignes, spécifiques à son domaine
· Réalisation d'études et de travaux de recherche dans son domaine
· Rédaction de comptes-rendus relatifs aux observations et aux interventions, personalisés, dans le domaine
d'intervention
· Veille spécifique au domaine d'activité
· Conseil et éducation thérapeutiques, relatifs au domaine d'activité
· Accueil, encadrement et accompagnement pédagogique de personnes (étudiants, stagiaires, etc.)
• SPECIFICITES DANS LE METIER :
Diagnostic des troubles de l'appareil locomoteur.
Interprétation des examens d'imagerie médicale nécessaires à l'activité.
Recours aux examens biologiques nécessaires au diagnostic dans le domaine de l'activité.
Prévention des douleurs mécaniques aigües et chroniques de l'appareil locomoteur.
Utilisation des moyens thérapeutiques conservateurs adaptés aux troubles pris en charge.
• LES SAVOIR-FAIRE REQUIS DU METIER :
· Concevoir et conduire un projet de soins chiropratiques
· Définir et mettre en oeuvre les soins et activités adaptés au patient, relatifs à son domaine de compétence
· Éduquer, conseiller le patient et son entourage dans le cadre du projet de soins
· Élaborer et formaliser un diagnostic santé de la personne, relatif à son domaine de compétence
· Évaluer la qualité de pratiques professionnelles relatives à son domaine de compétence
· Stimuler les capacités affectives, intellectuelles, psychomotrices et sociales d'une personne, patient ou malade
· Transférer un savoir-faire, une pratique professionnelle
· Travailler en équipe / en réseau
· Utiliser des matériels, des outils de diagnostic, de travail ou/et de contrôle nécessaires à son métier
• CONNAISSANCES ASSOCIEES :
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• RELATIONS PROFESSIONNELLES LES PLUS FREQUENTES :
o Médecins généralistes ou spécialistes (rhumatologues, orthopédistes, neurologues,
neurochirurgiens, rééducateurs fonctionnels) pour avis, complément au traitement ou réorientation
du patient
o Equipe soignante inter-professionnelle, kinésithérapeutes, médecins traitants pour la
coordination des soins
o Service sociaux pour l'orientation des patients
o Psychiatre, psychologues et neuro-psychologues pour avis
• ETUDES PREPARANT AU METIER ET DIPLOME(S) :
Baccalauréat obligatoire (scientifique conseillé).
Diplôme de chiropracteur: études en six années (5500 heures ou 360 ETCS)
Doctorat de 1 er cycle en chiropratique (Doctorat d'exercice, Suisse, Canada, USA...)
Master universitaire ou équivalent
• PREREQUIS INDISPENSABLES POUR EXERCER LE METIER :
Diplôme de chiropracteur, validé selon les normes éducatives en vigueur
Inscription et enregistrement du diplôme auprès des autorités compétentes
Assurance responsabilité civile professionnelle
•CORRESPONDANCES STATUTAIRES EVENTUELLES :
Professionnel de santé ou assimilé en fonction des législations nationales
• PROXIMITE DE METIER : PASSERELLES COURTES :
Certificats et diplômes universitaires
• PROXIMITE DE METIER : PASSERELLES LONGUES :
Spécialités sanitaires : Master de spécialité (imagerie ostéo-articulaire, réhabilitation,
ultrasonographie musculosquelettique...)
Recherche : Master de recherche, Master en santé publique en et/ou Doctorat en science (PhD).
• TENDANCES D'EVOLUTION DU METIER : LES FACTEURS CLES A MOYEN TERME :
Développement de la participation à des réseaux de soins.
Intégration dans le système de santé.
Développement de l'utilisation des outils informatiques.
Développement de l'utilisation des outils diagnostiques.
Evaluation des pratiques professionnelles et développement des démarches qualité, et de
sécurité sanitaire.
Evolution des professions médicales dans le cadre des transferts d'activités et de compétences.
Acteur sanitaire spécialisé dans le cadre des troubles neuromusculosquelettiques
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Des doctorants et des fléchettes
La 24ème édition de l’Open de France de Darts (lancer de fléchettes) organisée par l’Association Vosges
Fléchettes s’est déroulée le weekend du 1 er octobre 2011 à Gérardmer. David Gibas et Clint Hansen, doctorants
du Laboratoire CIAMS, ont participé à cette manifestation sportive en tant qu’ « expérimentateurs ». L’objet de cette
participation était de tester leurs hypothèses de travail sur des sportifs de haut niveau avec deux approches
disciplinaires différentes mais complémentaires, à savoir une approche biomécanique basée sur la cinématique et
une approche psychologique basée sur la personnalité et le sentiment d’auto-efficacité. Les approches
multidisciplinaires sont nécessaires pour comprendre les interactions neuro-psycho-biomécaniques qui soustendent la performance (e.g. maximum de vitesse, précision ...). Ainsi les deux doctorants ont pu partager et
échanger leur expertise dans la collecte des données. A ce titre, ils ont embarqué avec eux tout un dispositif
d’enregistrement cinématique 3D composé de dix caméras de Optitrack (Natural Point Inc.), trépieds, mires ...
L’installation de leur matériel complexe a bénéficié du concours des organisateurs et des participants pour le recueil
des données tout en évitant de perturber la compétition.
La collecte des données a été réalisée dans une ambiance conviviale et participative de 22 sujets. Le
dépouillement des données a commencé. Les résultats seront présentés dans un prochain numéro de STAPS-Info.
Nous aimerions encore une fois remercier la FFD (Féderation Française de Darts) pour avoir créé les meilleures
conditions pour la collecte des données. Cette collaboration entre les chercheurs du CIAMS et la FFD est appelée
à se développer. Plus généralement, le monde sportif constitue un terrain de recherche propice pour l’étude des
mécanismes sous-tendant les relations neuro-psycho-biomécanique et la performance.
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Sexe et genre en sport
Article disponible sur mediapart à l'adresse suivante :
http://blogs.mediapart.fr/edition/article/11 0909/caster-semenya-l%E2%80%99incroyable-athlete-qui-bouleversel%E2%80%99ethique-sportive
Mercredi 1 9 août 2009, à l'occasion des championnats du monde d'athlétisme à Berlin, la jeune
athlète sud-africaine Caster Semenya accomplit un véritable exploit : elle devance toutes les
autres concurrentes lors de la finale du 800 mètres féminin : elle la remporte en 1 minute 55 s
45 avec une aisance et une facilité impressionnantes.
Très vite, cette victoire va défrayer la chronique : non par le rythme effréné qu'elle a imposé ni
par le fait qu'elle pulvérise son record personnel mais parce que des doutes visuels sont
immédiatement émis au sujet de son appartenance au genre féminin. La légitimité de sa
participation à la compétition est remise en cause. Une de ses rivales, l'italienne Elisa Cusma, sixième de cette
course, déclare à l'issue de la compétition : « On ne devrait pas laisser ce genre de personne courir avec nous ».
Semenya est jugée trop musclée, sans poitrine. On lui reproche également d'avoir un bassin trop étroit et une
pilosité anormalement abondante. Le médecin Jean-Pierre de Mondenard déclarera sur Europe 1 au journal de
1 8h, le lendemain de sa victoire : « Les 11 autres finalistes ont un morphotype féminin de coureuse de 800m, elles
ont des épaules étroites, on voit leurs clavicules, elles ont un bassin un peu plus large [...]. En revanche, quand la
sud-africaine court, elle a des épaules de déménageur, un bassin étroit.... D'ailleurs, ça c'est vraiment anecdotique
mais si on a regardé la finale du 800 m, on a pu voir que 11 athlètes avaient une culotte et un seul avait un
bermuda ». Il est évident que c'est parce que Semenya ne correspond pas aux critères traditionnels normatifs de la
féminité qu'elle est avant tout soupçonnée : les sportives doivent être imberbes, minces, fines, gracieuses dans
leurs efforts comme dans leur tenue.
Dans ces mêmes championnats, un autre exploit est accompli, cette fois par un athlète masculin : le
sprinter jamaïquain Usain Bolt établit un nouveau record du monde du 1 00 mètres encore plus
stupéfiant : 9 s 58. Il pulvérise, lui aussi, son record mais les réactions sont d'un tout autre registre.
Admiration sans nom et qualificatifs hagiographiques envahissent la presse. Et, si certains évoquent
mplicitement le dopage pour commenter l'incroyable performance d'Usain Bolt, Caster Semenya, elle,
n'a pas eu ce « privilège ». C'est son identité sexuée qui est remise en cause. Pourquoi ne seraientls pas l'un comme l'autre simplement soumis à un contrôle de dopage ?
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Le monde du sport, qualifié par les sociologues Elias et Dunning de « fief de la virilité », s'interroge encore sur
l'identité sexuée des sportives alors qu'en ce qui concerne les hommes, la pratique sportive vient confirmer leur
identité sexuée. En investissant ces bastions masculins, les athlètes sportives ont suscité et continuent de susciter
des interrogations qui prennent toutes pour point de départ leur morphologie ou leurs records, considérés trop
masculins. Quand on juge une performance sportive, il semble impossible pour les femmes mais tout à fait possible
pour les hommes « d'échapper à une appréciation esthétique », selon la sociologue Catherine Louveau.
C'est pourquoi les fameux tests de féminité, auxquels Caster Semenya doit se soumettre, sont à nouveau
d'actualité dans le monde du sport.
Tout d'abord, en quoi consistent plus précisément ces tests ? Le premier, mis en place lors des championnats
d'Europe d'athlétisme à Budapest de 1 966 et imposé à toutes les concurrentes, est un contrôle gynécologique et
morphologique (dynamomètre et spiromètre à la clé) où le sexe apparent (anatomique, visible) mais aussi la force
musculaire et la capacité respiratoire, qui doivent rester en deçà des capacités - estimées - masculines, sont pris
en compte. Jugé trop humiliant par les sportives, ce contrôle est remplacé en 1 968 par le test du corpuscule de
Barr. Il s'agit d'un prélèvement de muqueuse buccale, permettant de révéler la présence d'un deuxième
chromosome X. La fiabilité de ce test ayant été remise en cause, le test PCR/SRY, cherchant cette fois à établir la
présence ou l'absence d'un chromosome Y, est instauré en 1 992 par la fédération internationale d'athlétisme.
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Ces changements dans les critères du test de féminité (les organes génitaux, la présence d'un deuxième
chromosome X puis celle du chromosome Y) montrent les multiples dimensions du sexe biologique et la difficulté à
déterminer le « vrai » sexe d'une personne. Cette difficulté se transforme en impossibilité lorsque les personnes se
révèlent être intersexes et donc inclassables en tant que mâles ou femelles. Plus encore, nombre de chercheuses
féministes (biologistes, sociologues et historiennes des sciences) ont souligné l'impossibilité de déterminer de
façon certaine le sexe biologique de tous les individus, qu'ils soient non intersexes comme intersexes. Le sexe
génétique (XX ou XY), le sexe gonadal (ovaires et testicules), le sexe apparent mais également le sexe social et
psychologique, comme pour le cas des transsexuel•le•s avant un éventuel changement de sexe, doivent être
précisés, voire dissociés puisqu'un seul ne suffit pas à définir la catégorie d'appartenance de sexe.
Tout ceci bouleverse la représentation d'une construction binaire entre le sexe masculin et le sexe féminin. Cette
question n'est pas propre au monde du sport mais elle y est particulièrement évidente en raison de son histoire et
de sa culture. Tout d'abord, la corporalité est omniprésente et la performance corporelle encensée. Concernant les
pratiques physiques et sportives, les jugements se fondent sur l'articulation de la « matérialité » du corps et des
attributs sociaux : ainsi, le fait d'être « garçon manqué » ou d'être considérée comme masculine a pu freiner
l'accession des femmes à de nombreuses disciplines sportives. Par ailleurs, ce critère a contribué et contribue
encore à l'exclusion officielle des femmes de certains sports. Par exemple, le décathlon leur est toujours interdit et
elles n'ont officiellement accès à la perche que depuis les Jeux olympiques de Sydney en 2000 ou, au 3000 mètres
steeple, depuis 2008 lors des Jeux olympiques de Pékin. Enfin, à quelques exceptions près, comme la voile ou
l'équitation, le sport reste un domaine où la mixité n'existe pas. Les inégalités présentes dans la société sont ainsi
encore plus visibles dans le champ sportif.
De manière plus générale, cette polémique au sujet de Semenya pose la question de l'égalité. Par nature, le sport
se définit plus que toute autre pratique sociale, par la règle, le règlement et même par une charte olympique. Or,
une des premières règles constitutives du sport est la catégorisation : de poids, d'âge, d'handicaps et...de sexe afin
de faire concourir tous les athlètes à « armes égales ».
Le cas d'Oscar Pistorius, athlète sud-africain qui dispose de deux prothèses en carbone
spécialement conçues pour la compétition handisport a par exemple posé problème aux instances
dirigeants sportives. Ces prothèses ont été considérées comme lui conférant un avantage certain et
lui ont, par conséquent, en premier lieu interdit de concourir chez les valides aux Jeux olympiques de
Pékin de 2008, pour déboucher finalement sur une autorisation.
Mais la véritable question se pose en réalité en ces termes : comment légiférer sur un critère si
subjectif que l'avantage physique ? Le sport est par essence générateur et révélateur d'inégalités :
de talents, de capacités physiques, morphologiques etc.
Il en va de même pour l'histoire de Caster Semenya. Quels sont les critères objectifs qui remettent en cause sa
victoire et plus encore qu'est-ce qu'une « vraie femme » autorisée à concourir au sein des compétitions féminines
internationales?
La définition qui semble la plus évidente est une définition hormonale. Comme le suggère le généticien Axel Kahn,
il conviendrait plutôt de détecter le sexe « hormonal » qui commande la masse musculaire : « Ce qui fait la
différence entre un homme et une femme, sur le plan de la compétition, c'est une hormone mâle, la testostérone.
C'est elle qui conditionne la puissance musculaire et donne l'avantage aux hommes, comme le savent les
spécialistes du dopage. C'est elle que devraient rechercher les organisateurs des JO ». Selon le quotidien
britannique le Daily Telegraph, les contrôles effectués avant les Mondiaux de Berlin ont révélé que Caster Semenya
possédait un taux de testostérone trois fois supérieur à la moyenne d'une athlète dite « normale ». Cependant, des
athlètes féminines dites « femmes biologiques » peuvent bénéficier d'avantages hormonaux, par exemple
présenter un taux de testostérone plus élevé que la moyenne, ce qui est alors perçu comme un avantage dans
certains sports.
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La définition hormonale, dite de l'avantage physique, ne suffit donc pas à établir la ligne de partage entre les «
vraies femmes », autorisées à participer aux compétitions sportives et les autres. La catégorisation musculaire
dans le monde du sport est de surcroît complexe car la pratique sportive pose la question de la ressemblance,
voire de la confusion entre hommes et femmes. Les morphotypes des sportives mais aussi leurs techniques
gestuelles se sont en effet progressivement rapprochés de ceux des sportifs.
Au final, si les tests de féminité ont pour objectif premier de chercher à déterminer le sexe biologique des athlètes,
les nombreuses références à la féminité ou au genre des athlètes traduisent explicitement la confusion au sein des
instances sportives entre le sexe biologique et le sexe social mais surtout l'inanité du projet à définir une « vraie
femme ».
Il est fondamental de rappeler que le pourcentage de personnes intersexes, exclues des compétitions sportives,
suite au résultat du test de féminité (Sur 6561 femmes testées, 1 3 ont été exclues des compétitions de 1 972 à
1 990, soit 1 femme sur 505 compétitrices) atteste des enjeux de la gestion des identités sexuées, au sein du
monde sportif.
Or, lors des Jeux olympiques de Sydney en 2000, le CIO supprime « symboliquement » les tests. Il annonce cette
décision comme non définitive et la présente comme une expérience sous réserve de modification. Le CIO décide
également qu'un personnel médical sera autorisé à intervenir en cas de doutes sur l'identité sexuée de certaines
athlètes, doutes qui ne peuvent dès lors se baser que sur une appréciation esthétique du corps et qui renvoient
inévitablement à la question des normes de genre.
Ainsi, en 2006, l'athlète indienne Santhi Soundarajan, médaillée d'argent au 800 mètres lors des Jeux
asiatiques, s'est vue retirer sa médaille suite à son échec au test de féminité. Selon ses proches,
Santhi Soundarajan, désignée à la naissance de sexe féminin, ne serait jamais devenue pubère et, en
raison de la situation financière de ses parents, n'aurait jamais pu voir un médecin. Elle attentera par
la suite à ses jours et recevra une somme de 33 500 dollars, versée par le gouvernement indien, pour
la dédommager. Cette tentative de suicide présente d'étranges résonances avec le cas de
nombreuses athlètes ayant échoué au test, au cours de l'histoire.
Les raisons pour lesquelles Santhi Soundarajan a été confrontée au test sont confuses. Deux versions sont
connues : une première, selon laquelle elle aurait été soumise au test suite à des soupçons émis par ses
principales concurrentes. La seconde, une version plus officielle, explique que, lors des tests de dopage où l'athlète
doit uriner dans un flacon, un officiel aurait aperçu ses organes génitaux et aurait émis des doutes quant à son
appartenance au sexe féminin.
Ce nouveau cas d'intersexualité dans le monde sportif va alors permettre aux instances dirigeantes de réitérer leur
volonté de maintenir le droit d'imposer un test de féminité si des soupçons sont émis quant au sexe de l'athlète.
Patrick Schamach, directeur de la Commission médicale du CIO explique « On se garde la possibilité de faire des
contrôles en cas de suspicion. Ce cas montre qu'il y a encore des problèmes et que nous devons rester vigilants ».
Cependant, quels peuvent être les fondements des soupçons émis, comment sont-ils légitimés ? Le doute visuel
suffit-il à imposer ce contrôle, comme l'illustre le cas traumatisant de Caster Semenya ? Elle est, selon l'IAAF, la
huitième athlète désignée « de genre suspect » depuis 2005. Quatre d'entre elles ont dû mettre fin à leur carrière
tandis que les autres ont été réhabilitées. Il est très difficile de connaître aujourd'hui les examens et, de ce fait, les
critères désignés pour exclure ou autoriser ces athlètes à concourir.
Selon le quotidien australien « Sydney Morning Herald », les examens sanguins, chromosomiques et
gynécologiques démontreraient que Caster Semenya présenterait des organes sexuels à la fois masculins et
féminins. D'après les rapports médicaux cités par ce journal, elle disposerait de testicules intra-abdominaux qui
produisent d'importantes quantités de testostérone. Doit-elle être pour autant disqualifiée ? Doit-on disqualifier les
athlètes exceptionnelles, parce qu'elles ne se conforment pas à la moyenne, à la norme ?
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En définitive, il paraît fondamental de se demander avant toute chose comment cette jeune fille de 1 8 ans va
pouvoir poursuivre sa carrière, vivre de sa passion, après avoir vu son intimité exposée au monde entier, après
avoir été taxée de tricheuse du fait d'une différenciation dont elle n'est en rien responsable - par opposition au
dopage - et après avoir essuyé tant de remarques humiliantes et traumatisantes. Pourquoi lui refuser de concourir
dans la catégorie qui correspond à ce qu'elle pense être au plus profond d'elle-même ? Enfin, pourquoi évoquer le
dopage quand l'exploit est masculin et mettre en doute l'identité sexuée de l'athlète quand l'exploit est féminin ?
*Anaïs Bohuon est docteure en histoire du sport et a enseigné à l'UFR STAPS de Reims.
Elle est aujourd'hui maître de conférence à l'Université Paris Sud 11 . Ses travaux portent sur l'analyse
des conditions socio-historiques de construction des discours médicaux au sujet du sport féminin et
sur la production des normes corporelles sportives féminines. Elle a notamment publié « Sports et
bicatégorisation par sexe : test de féminité et ambiguïtés du discours médical » dans la revue
Nouvelles Questions Féministes en 2008.
Anaïs Bohuon a écrit un deuxième article sur mediapart intitulé "La revanche de Caster Semenya aux mondiaux
d'athlétisme" et paru le 1 0 septembre 2011 :
http://blogs.mediapart.fr/edition/les-invites-de-mediapart/article/1 00911 /la-revanche-de-caster-semenya-auxmondiaux-dath
Effectifs 2011/2012
Effectifs en nette augmentation cette année (envion + 8%).
La hausse est surtout visible sur les licences 1 et 2, avec pour conséquence une augmentation du nombre de
groupes.
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Ciotat ­ Africa les voiles du partage
Les étudiants du SUAPS, de l’UFR STAPS de l’Université Paris Sud, la Cie de l’Air dans l’Art regardent
vers HAITI pour « Ciotat Africa Les Voiles du Partage »
Un Rallye humanitaire à destination du Sénégal et d’Haïti
Ciotat Africa, les Voiles du Partage organise un convoi maritime au départ de La Ciotat à destination de Haïti
sous forme de rallye. Plusieurs tonnes de matériel scolaire et médical ont été réparties sur sept voiliers de 40 à
50 pieds. Nous avons navigué et dansé utile en faisant des escales au Maroc, aux Canaries, au Sénégal (en
Casamance), en Guadeloupe, à St Domingue et en Haïti où le matériel a été distribué.
Trois ONG s’associent à ce rallye ; celle de Christian Delagrange, l'ONG Hôpital Assistance Internationale, basée à
Marseille (http://www.hopitalassistance.com). L’ONG Humani-Terra (www.humaniterra.org), qui participe
financièrement pour le matériel chirurgical et l’envoi de médecins sur place. L'ONG "Boule de neige en Afrique"
présidée par Christine Réda, qui construit une école en Casamance (www.assobouledeneige.org).
La danse escalade, ses étudiants et Ciotat Africa :
Les étudiants d’UPSUD réitèrent l’aventure et s’engagent dans la deuxième édition du projet
bénévole « Ciotat Africa, les voiles du partage». Plus déterminés, plus forts et plus nombreux
que lors de la première édition, G. Tétier et JF. Allirand, professeurs au SUAPS ; E. Cornet,
professeur à l’UFR STAPS ; 6 étudiants et la Cie de l'Air dans l'Art (tous d’anciens
étudiants de l’université) ont donné le coup d’envoi de cette deuxième édition pour le départ du
Rallye le 2 Octobre 2011 à La Ciotat. Deux étudiantes de licences de biologie des organismes
aux écosystèmes et écologie et des sciences ont embarqué pour la totalité du rallye.
Le projet 2011 « Ciotat Africa, Les Voiles du Partage » s'inscrit dans cette continuité humaine artistique et
sportive, à laquelle s'ajoutent les connaissances universitaires des différents protagonistes. Le Collectif d’UPSUD
participant à cette aventure humaine est composé d’enseignants et chorégraphes, de danseurs, de grimpeurs et
d’étudiants.
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Qu’est-ce que la danse escalade ? C’est une discipline hybride qui associe les pratiques de cirque, de danse,
d'escalade et de voltige.
Le groupe de danse escalade par les spectacles aériens qu'il a proposés aux différentes escales a
communiqué une image innovante et originale du rallye humanitaire de l'Université Paris Sud et de la vie
étudiante.
Un programme d'accompagnement éducatif et artistique :
Apport de matériel scolaire et sportif :
- 30 ballons de football ont été donnés par D.Michel, professeur au Suaps et les enseignants de la section
Sport-Etudes Football du collège P.Néruda de Brétigny sur Orge.
- 1 00 tee shirts, sacs et critériums sont offerts par l’IUT d’Orsay et l’UPSUD pour les enfants de Rabat et
d’Haiti.
- 4 jeux d’équipement de Football offerts par le Président du Club d’Antony Mre Marlet.
- 23 cartables des élèves de l’école du Parc au Ulis pour l’école de Port-au-Prince.
- 400 euros ont été collectés grâce à la vente de gâteaux par les étudiants, ils contribueront à la
construction de deux écoles en Casamance et en Haïti. Ils ont été reversés le jour du départ du rallye à
l’association Boule de Neige et aux Pompiers de Grâce.
Notre projet humanitaire associe :
La pédagogie : intervention en expression corporelle dans les écoles.
L'art : création et présentation de spectacles en danse-escalade adaptés à chaque lieu, sur les mâts des bateaux,
les grues et les phares. A Rabat, nous avons donné un spectacle avec les enfants de Salé, (école de cirque
installée dans les quartiers défavorisés de Rabat).
Le sport : pratique et initiation de voile, cirque, voltige, escalade, danse.
L'écologie : sensibilisation et information sur la protection du milieu marin, grâce à l’association Econav.
A ce projet déjà multidisciplinaire s’ajoutent bien évidemment les notions de partage et d’échanges, la découverte de cultures et
de modes de vie qui permettront à tous de vivre une expérience pleinement enrichissante.
MERCI et « Bon vent » aux étudiants de Paris Sud,
Compagnie de l’Air dans l’Art / WWW.DANSEESCALADEGHISLAINETETIER.COM
Contact : Lilian Durey - Responsable Marketing, étudiant en Master Sciences du Sport et Société - 06.50.73.36.71
- [email protected]
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Parution du livre "Comprendre et progresser en badminton"
Chers Amis,
Les éditions Chiron ont le plaisir de vous faire
savoir que " Comprendre et progresser en
badminton " écrit par Guillaume LAFFAYE paraîtra
le 25 octobre prochain.
A tous, nous souhaitons de découvrir cet ouvrage
important, d'en tirer tous les enseignements et d'en
avoir enfin une lecture agréable et utile.
Ce livre, exhaustif en la matière, s'adresse avant
tout aux badistes qui pourront prendre
connaissance de ce texte imprégné d'esprit
pédagogique et technique. Cet ouvrage propose
aux joueurs de s'entraîner, de progresser, de mieux
réfléchir et donc d'améliorer le jeu qu'il pratique.
Il s'adresse aussi aux sportifs en général, aux
STAPS en particulier, qui verront à la lecture de ce
livre comment se structure une pensée mais sans
jamais s'éloigner du pragmatique, utile à tous dès
lors que l'on souhaite appréhender totalement le
sport quel qu'il soit.
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