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III. ASPECTS GÉNÉRAUX DE L’EXÉCUTION DE LA MISSION
1. Avant l’acceptation d’une mission d’évaluation d’une entreprise, il est
nécessaire qu’une lettre de mission soit rédigée. Dans cette lettre de mission,
les éventuelles limitations de la mission imposées par le donneur d’ordre,
doivent être reprises dans la lettre de mission.
Nous renvoyons en outre à la recommandation relative à l’acceptation d’une
mission en vigueur au sein des Instituts.
2. Le professionnel s’assure de disposer de suffisamment d’informations sur
l’entreprise.
Il examinera les données économiques et financières du passé, ainsi que les
éléments disponibles de la période en cours jusqu’à la date à laquelle l’évaluation
doit avoir lieu.
Le professionnel doit apprécier le contexte global de l’entreprise, comme
l’environnement social, la réglementation environnementale, la législation
régionale et sectorielle et la fiscalité.
3. Le professionnel doit s’assurer de l’identité du donneur d’ordre.
4. Pour une évaluation, il conviendra de calculer au moins la valeur substantielle
corrigée.
5. Le professionnel doit, outre la valeur substantielle corrigée, également donner
une appréciation de la valeur de rendement de l’entreprise, parce que la
valeur d’une entreprise dépend souvent de son utilité et/ou de ses revenus
futurs.
6. Dans le cas où une entreprise ne dispose pas d’une comptabilité par partie
double ou d’un contrôle interne suffisant, le professionnel doit procéder avec
prudence et se faire remettre un inventaire clair des avoirs, des dettes, droits,
obligations et engagements de l’entreprise concernée.
Les patrimoines privés des propriétaires, des gestionnaires et autres, qui ne sont
pas soumis aux risques de l’entreprise, ne sont pas pris en considération.
7. Le professionnel ne peut déterminer et /ou apprécier la valeur d’une entreprise
qu’à la suite d’un travail de contrôle adéquat, sauf dispense formelle.
Il doit non seulement vérifier si le Code des sociétés, les statuts et la
réglementation comptable ont été respectés, mais également prendre en
considération le(s) secteur(s) et les réglementations en vigueur applicables à
l’entreprise.
8. Vu l’ interdiction déontologique le professionnel ne peut certifier les
perspectives, étant donné qu’elles comporteront toujours des risques dont les
donneurs d’ordre devront tenir compte.
9. Le professionnel doit s’en tenir aux règles de déontologie.