Commission gériatrie et soins palliatifs

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Commission gériatrie et soins palliatifs-APSP/PACA
Réunion du 14 Février 2013
Une première réunion de la commission « gériatrie et soins palliatifs » (ancienne commission de
l’APSP qui ne se réunissait plus depuis quelques années) s’est tenue le 14 Février 2013.
18 personnes ont participé à cette réunion sur la trentaine de personnes qui avaient manifesté un
intérêt pour cette commission.
Les objectifs de cette réunion étaient :
-
Une présentation des participants avec expression de leurs attentes
La construction d’un programme pour l’année 2013
Les participants ont des origines très diverses : hospitalisation à domicile ; secteur hospitalier public
ou cliniques: services de gériatrie, gérontopsy, équipe mobile de soins palliatifs, service de soins de
suite, oncologie ; EHPAD ; domicile. Ils sont psychologues, aides-soignantes, infirmière, cadre ou
médecin.
Les grandes thématiques qui émergent sont :
-alimentation et hydratation en fin de vie
-A quel moment décide-t ‘on de mettre en place des soins palliatifs pour une personne âgée, existe-til des éléments permettant de repérer ce moment ? Peut-on établir un outil pour aider les soignants
à repérer ce moment ? Comment passe-t-on de la démarche gériatrique à la démarche palliative ?
Quel lien peut-on établir entre une démarche palliative et la gériatrie ?
-Question de l’accompagnement du patient atteint de démence : son consentement, les spécificités
de cette prise en charge.
-Quelle information délivrer au patient âgé, notamment en cas de troubles cognitifs ? Comment
replacer la personne âgée au centre de sa prise en charge ? Comment rechercher son consentement
à tout moment ?
La thématique de l’intégration de la démarche palliative en gériatrie avec une réflexion sur les
éléments et les facteurs conduisant à la mise en place de soins palliatifs chez les patients âgés sera
abordée au cours de la prochaine réunion qui aura lieu le 11 Avril.
Le 27 Mai, au cours de l’assemblée générale sera présenté notre commission et ses axes de travail.
Nous prévoirons une dernière réunion avant l’été en Juin 2013.
Commission gériatrie et soins palliatifs-APSP/PACA
Réunion du 11 Avril 2013
11 personnes ont participé à cette réunion sur la trentaine de personnes qui avaient manifesté un
intérêt pour cette commission.
Les objectifs de cette réunion étaient :
-
Intégration de la démarche palliative en gériatrie : réflexion sur les éléments et facteurs
conduisant à la mise en place de soins palliatifs chez les personnes âgées.
Les participants ont des origines très diverses : hospitalisation à domicile ; secteur hospitalier public
ou cliniques: services de gériatrie, gérontopsy, équipe mobile de soins palliatifs, service de soins de
suite, oncologie ; EHPAD ; domicile. Ils sont psychologues, aides-soignantes, infirmière, cadre ou
médecin.
1/Echanges autour de la notion de soins palliatifs en gériatrie :
-Difficultés de passage du curatif au palliatif
-les soins palliatifs ne sont pas réduits aux soins terminaux
-anticipation
-les soins palliatifs sont l’antithèse de l’acharnement thérapeutique
-Objectifs: éviter les soins disproportionnés, se poser la question du bénéfice attendu d’un soin ou
d’un traitement : pour qui ? pourquoi ? je propose ce soin, confort ; qualité de vie du patient.
-pas de notion de durée
-pathologie grave et incurable…pas toujours
-problématique de l’absence de maladie « étiquetée »…plus de difficultés pour les soignants à
admettre et intégrer une démarche palliative.
-la fin de vie n’est pas une maladie !
-Attention à « l’étiquette soins palliatifs »( !), notion de continuum, c’est le même patient !!
-souhait du patient, expression à partir de son comportement
-qualité du confort actuel du patient
- soins palliatifs ne veulent pas dire intervention d’une équipe spécialisée en soins palliatifs.
-créer le lien avec un autre service plus technique
-que s’est-il passé dans les trois derniers mois ?
2/Sur quels éléments peut-on s’appuyer pour entreprendre une démarche palliative ?
-Utiliser la grille de questionnement éthique de Sebag-Lanoe (++++)
- A l’utilisation de cette grille, s’ajoute l’analyse d’un certain nombre d’éléments :
□Existence d’une maladie grave évolutive qui met en jeu le pronostic vital en phase avancée
ou terminale ?
□ Existence d’un épisode aigu curable ou non ?
□ Autre pathologie associée ?
•Insuffisance fonctionnelle sévère
•Maladie neuro-dégénérative
□ Co-morbidités associées ?
•Dénutrition
•Atteinte cutanées (escarres, plaies)
•Troubles de la déglutition
□Degré de dépendance
□Souffrance psychique
□Douleur rebelle
□Existence d’un symptôme d’inconfort rebelle
□Refus de soins, opposition aux soins
□Le patient a-t ’il exprimé un souhait sur sa prise en charge ? Lequel
L’objectif de ce travail est de pouvoir proposer à des services non spécialisés en soins palliatifs des
éléments de décision et de pouvoir favoriser le dialogue entre les équipes de soins palliatifs et leurs
partenaires.
La prochaine réunion aura lieu le 20 Juin à 19h à Saint Thomas de Villeneuve, nous poursuivrons ce
travail.
Le 27 Mai, au cours de l’assemblée générale sera présenté notre commission et ses axes de travail.
Commission gériatrie et soins palliatifs-APSP/PACA
Réunion du 4 Juillet 2013
7 personnes ont participé à cette réunion.
Les objectifs de cette réunion étaient :
-
-
Intégration de la démarche palliative en gériatrie : réflexion sur les éléments et facteurs
conduisant à la mise en place de soins palliatifs chez les personnes âgées : poursuite et
concrétisation du travail du 11 Avril.
Préparation dernier trimestre année 2012
Sur quels éléments peut-on s’appuyer pour entreprendre une démarche palliative ?
L’essentiel de la réunion a été consacré à l’élaboration d’une grille d’aide à la décision de prise en
charge palliative. Cette grille est destinée à être proposé par les membres du groupe à l’ensemble
des services avec lesquels nous travaillons autant dans le secteur hospitalier, médico-social, qu’à
domicile.
Le document est présenté en annexe.
Nous vous proposons de le tester dans vos structures respectives avant la prochaine réunion du
groupe le 7 Novembre 2013.
La rencontre du 7 Novembre sera consacrée à ces retours en vue de la finalisation du document.
Le prochain thème abordé par la commission portera sur l’alimentation et l’hydratation.
Commission gériatrie et soins palliatifs-APSP/PACA
Réunion du 7 Novembre 2013
9 personnes ont participé à cette réunion.
Les objectifs de cette réunion étaient :
-
Retour sur les expériences d’utilisation de l’Outil d’aide à la décision de prise en charge
palliative des personnes âgées élaboré par le groupe.
Développement et adaptation de l’outil en fonction de ces retours.
Ouvrir des pistes de thématiques de réflexion pour la suite du travail du groupe Gériatrie.
1- Bilan des essais d’utilisation de l’Outil d’aide à la décision de prise en charge palliative des
personnes âgées :
Les membres présents font un retour sur leur expérience quant à l’utilisation de la grille d’aide à
la décision de prise en charge palliative des personnes âgées élaborée ensemble, soit :
-
Une expérience en EHPAD : utilisation de la grille par la responsable du pôle de soins en
collaboration avec le médecin coordinateur et les médecins traitants pour 3 résidents.
La grille a été utilisée pour orienter une décision de sollicitation de l’Equipe Mobile de Soins
Palliatifs de secteur.
Les médecins se sont rapidement saisis de cet outil, puis les IDE de l’institution ont été
sollicités pour aider au remplissage des critères mineurs.
Tous les soignants impliqués dans ces évaluations ont trouvé un intérêt à l’utilisation de cet
outil dans le sens où cela a été aidant dans la décision d’appel d’une EMSP. Les médecins
traitant sollicités ont notamment trouvé qu’utiliser cet outil permettait d’orienter leur
décision et limitait l’effet culpabilisant lié à un sentiment d’échec dans la prise en charge du
résident.
Il ressort de cette expérience la notion d’une appropriation facile des médecins, mais qui n’a
pas favorisé dans un premier temps la concertation en équipe pluridisciplinaire, les autres
soignants n’ayant été sollicités que dans un second temps suite à des difficultés pour remplir
les critères mineurs de la grille.
-
Une expérience en néphrologie (services de dialyse) : la psychologue a diffusé la grille aux
médecins de l’établissement en Septembre 2013. Elle n’a pas reçu de retour de leur part à ce
jour, mais resitue cet évènement dans un contexte institutionnel défavorable, qui serait
actuellement en cours d’évolution. Elle pense donc re-proposer un travail avec cet outil dans
le cadre d’une réflexion globale sur l’accompagnement de la fin de vie en néphrologie.
-
Une expérience en EMSP gériatrique : l’EMSP n’a pas expérimenté l’utilisation de cette grille
avec ses partenaires car n’a pas rencontré de situation où cela aurait fait sens. Il est souligné
que lorsque l’EMSP est sollicité, une élaboration sur la décision d’orientation palliative de la
prise en charge a souvent déjà été avancée. Néanmoins une expérience récente en formation
a permis à l’EMSP de pouvoir penser l’utilisation de cette grille dans le cadre de sa relation au
long court avec certains EHPAD.
-
Trois expériences en SSR dont :
Un où l’équipe n’a pas ressenti le besoin d’utiliser cet outil car avait l’impression que les
décisions de prise en charge palliative étaient facilitées par la communication dans l’équipe.
Néanmoins la présentation de cet outil a permis d’engager une réflexion sur des situations
passées où il avait été difficile de décider d’une orientation palliative de la prise en charge.
Dans un second service de SSR : La grille a été transmise à un médecin, qui l’a reçu puis a
suspendu son projet de mise en œuvre. Il semble qu’il ait été difficile de s’approprier cet
outil, mais qu’une réflexion sur les questions soulevées par la grille soit en cours de
cheminement.
Un troisième où la grille a été présenté à quatre médecins. Sur les quatre, un a trouvé
l’utilisation de la grille trop compliquée et n’a pas souhaité utiliser cet outil en situation
clinique. Un n’a pas souhaité utiliser la grille car n’utilise pas ce type d’outil dans sa pratique
de manière générale. Un a exprimé ne pas ressentir le besoin d’utiliser cette grille car
n’intègre pas vraiment de démarche palliative dans sa pratique. Un a utilisé cet outil en
concertation avec l’équipe soignante, ce qui a permis effectivement de prendre des décisions
d’orientation palliative de la prise en charge.
Globalement, il ressort de ce partage d’expériences que cet outil semble permettre :
-
De sensibiliser à la question de l’accompagnement en fin de vie des soignants peu familiers à
la démarche palliative.
Un meilleur recul dans la prise de décision pour des équipes déjà sensibilisées à la démarche
palliative.
De favoriser la concertation pluridisciplinaire, et de ménager un espace de réflexion
commune en équipe.
De trouver un consensus et de structurer la prise en charge.
Néanmoins certains inconvénients quant à son utilisation apparaissent :
-
L’appropriation de cet outil semble être plus aisée pour les médecins, ce qui peut amener à
exclure les autres soignants et donc ne pas favoriser un échange pluridisciplinaire.
Les équipes ayant déjà réfléchi à ces questions ressentent moins le besoin de formaliser leur
réflexion avec cet outil.
Dans les équipes où une culture palliative est peu développée, il est difficile de mettre en
place une utilisation de cet outil.
La présentation visuelle de l’outil a pu poser des problèmes au remplissage de la grille.
2- Développement de l’outil :
Lors d’un échange sur le développement de cet outil qui permettrait de rendre son utilisation plus
accessible, nous convenons :
-
-
-
De passer en gras les termes en équipe dans la consigne, afin d’attirer l’attention des
médecins sur cet aspect de son utilisation.
Ambiguïté de l’item « atteinte cutanées », nous convenons de passer cet item au singulier
exclusif (« atteinte cutanée ») + d’ajouter le mot importante à cet item (« atteinte cutanée
importante »).
A l’item Le patient présente-t-il des comorbidités ? OUI/NON, passer les sous-items entre
parenthèse à titre d’exemple, et garder la question Si oui, lesquelles, afin que cette question
soit plus ouverte et favorise le dialogue en équipe.
Remplacer à nouveau le terme comorbidités par pathologies associées, afin de rendre le
remplissage de la grille plus accessible aux soignants non-médecins.
Travailler sur l’aspect visuel de la grille afin d’en favoriser l’attrait et le remplissage. Alice
Béchu propose de solliciter un contact professionnel de la communication -> Ok pour faire un
travail bénévolement sur l’aspect visuel de la grille.
Sont évoqués la question de la communication autour de cet outil avec les partenaires de la prise
en charge (services d’oncologie, de néphrologie…), ainsi qu’un questionnement éthique autour
de la concertation et de l’annonce au patient dans le cadre d’une utilisation de la grille.
En ce qui concerne la diffusion de l’outil, nous convenons :
-
De solliciter les contacts de chacun dans son réseau de collaborateurs pour diffuser l’outil, et
l’essayer suite aux modifications décrites ci-dessus.
D’attendre la finalisation de l’outil et sa validation par le CA de l’APSP pour le diffuser plus
largement.
Cécile Bernard propose de présenter l’outil au CA dont elle est membre, voire de proposer
une intervention pour présenter l’outil lors d’une soirée organisée par l’APSP.
3- Pistes de réflexion à venir : la question de l’alimentation :
Un premier débat permet d’avancer des pistes de réflexion quant à un prochain projet du groupe
Gériatrie-APSP, qui porterait sur la question de l’alimentation en fin de vie, plus précisément sur
l’arrêt ou le changement de type ou de visée de l’alimentation.
Dans tous les services où exercent les membres du groupe, la question de l’alimentation en fin de vie
et de son éventuel arrêt semble être une problématique particulièrement sensible. Les situations où
des membres de la famille ou du personnel soignant s’opposent à un remaniement de l’alimentation
en fin de vie sont nombreuses, et il semble difficile d’abandonner une alimentation à visée nutritive.
Sont soulignés les facteurs culturels mis en jeu, en termes de culture sociétale, mais aussi de culture
institutionnelle ou d’équipe.
Dans ces cas-là : réflexion éthique sur la place du patient dans la prise de décision d’une alimentation
parfois imposée.
Réflexion sur les différents enjeux de l’alimentation en fin de vie, notamment d’un point de vue
relationnel (patient-famille-soignants).
La question de la considération éthique de la poursuite ou de l’arrêt de l’alimentation en fin de vie
pour une personne atteinte de démence est soulevée.
Des pistes de réflexion sur les pratiques possibles sont évoquées, comme le développement
d’alimentations plaisir à la demande en partenariat avec les diététiciens de services, la pratique du
manger-main…
Se pose les questions de l’accès et des possibilités de mise en œuvre dans les services de cette
alimentation plaisir à la demande du patient.
De même, dans certains services comme en néphrologie par exemple, l’alimentation relève d’une
prescription ou d’un régime médical, ce qui ôte son caractère naturel à l’alimentation et semble
rendre encore plus difficile la remise en question de la poursuite ou des conditions de l’alimentation
en fin de vie. A partir d’exemples cliniques, la notion d’interdit et de ses enjeux tant du point de vue
du patient que des soignants est abordée (braver l’interdit dans le régime alimentaire, formaliser des
pratiques alimentaires cachées…).
La question de l’implication et du partenariat avec le médecin traitant est soulevée.
Des questions sont évoquées : Par le biais de l’alimentation, peut-on réintroduire du lien social dans
un milieu médical ? Restituer son caractère naturel à une alimentation très médicalisée ?
Il est proposé de partir de cas cliniques pour permettre d’affiner ces réflexions et proposer
différentes pistes de réponses que chacun pourrait adapter aux situations qu’il rencontre sur le
terrain.
Commission gériatrie et soins palliatifs-APSP/PACA
Réunion du 6 Février 2014
8 personnes ont participé à cette réunion.
Les objectifs de cette réunion étaient :
-Recueillir les retours d’expérience sur la fiche d’aide à la décision pour les situations
palliative en gériatrie.
-Définir notre mode et nos objectifs de recherche sur le prochain axe de travail alimentationnutrition chez les personnes âgées en soins palliatifs.
1/Utilisation et finalisation de la fiche : « outil d’aide à la décision de prise en charge palliative des
personnes âgée »
*Utilisation par un médecin du réseau gérontologique de Martigues : évoque un manque de clarté
sur la notion d’épisodes aigus et la manière de considérer les facteurs péjoratifs.
*Utilisation en SSR : a permis une réflexion et une discussion sur l’attitude à adopter face à une
escarre : choix des soins à adopter
*Utilisation en HAD : la fiche a été moins utile car de nombreux patients entrent en HAD déjà en
soins palliatifs.
*Utilisation en EHPAD : la fiche a aidé à se poser avec le médecin traitant et à favoriser l’entrée dans
une démarche palliative.
Deux modifications sont proposées sur la fiche : proposer des exemples pour aider à clarifier la
notion d’épisode aigu, proposer de prendre en considération la notion de facteurs péjoratifs lorsqu’il
y en a deux ou plus.
Cette fiche sera proposée au prochain CA de l’APSP le 10 Février pour validation.
Intérêt de recueillir les retours des personnes l’utilisant pour la faire évoluer si besoin.
2/Alimentation et nutrition de la personne âgée en soins palliatifs :
Ce thème est le prochain abordé par la commission.
Tour de table autour de ce qu’évoque ce thème pour les participants :
-complexité de l’arrêt d’alimentation pour les soignants et familles que ce soit en soins
palliatifs ou en fin de vie.
-Evocation d’un cas éthique : « contention pour maintien d’une sonde gastrique » ; « si je ne
nourris pas je suis responsable de sa mort »
- Problématiques de situations de maltraitance alors que la décision se voulait dans la
bientraitance…
-Question du rôle et de la demande de la famille
-Question des troubles de la déglutition chez le patient dément
-Pas de nutrition : peur des escarres+++
Les objectifs du travail sur ce thème pourraient être de permettre de gérer les conflits autour de
l’alimentation, proposition d’un arbre décisionnel.
-Problématique du refus de s’alimenter du résident
-Problématique de l’entrée en phase palliative du résident du fait d’un arrêt de l’alimentation
- A l’hôpital, questionnement autour de l’alimentation artificielle et de l’hydratation ;
différentes de la problématique de l’EHPAD
-Situations dans lesquelles l’arrêt de l’alimentation n’entraine pas la mort
immédiate…recherche d’arguments pour les familles et les soignants. Problématique de la durée
-« je ne suis pas un tortionnaire, je ne vais pas le laisser mourir de faim … »
-violence du corps cachectique : inconscient collectif, référence aux camps de concentration,
image du cadavre : « sac d’os »
-conflits d’équipe, équipe/familles autour de l’alimentation
- problématique du refus d’alimentation chez les personnes démentes.
Dans un premier temps afin d’affiner nos connaissance sur la sujet, nous proposons que chacun
effectue des recherches bibliographiques et des lectures à partager lors de la prochaine rencontre !
Ces recherches s’orientent sur trois axes : + médical, + éthique, d’autres propositions comme le
manger-mains…
La prochaine réunion aura lieu le 17 Avril à 19h à la ferme avec des lectures et des victuailles à
partager !!
Une réunion est également prévue le 13 Mai en vue de la préparation de l’AG de l’APSP qui aura lieu
le 26 Mai.
Dr Cécile BERNARD
Commission gériatrie et soins palliatifs
Réunion du 17 Avril 2014
6 personnes présentes
Nous abordons le nouveau thème de réflexion du groupe : question de l’alimentation chez les
personnes en soins palliatifs.
Nous évoquons les différentes situations : alimentation en phase terminale et l’alimentation pour les
soins palliatifs sur du plus long terme.
Question : comment aborder les familles et soignants sur l’arrêt de l’alimentation en soins
palliatifs sur du long terme ?
Différents échanges autour :
-
Du manger main
Problématique du refus d’alimentation pour les personnes âgées en fin de vie
Considère-t-on l’alimentation comme un soin de base ou comme un soin de confort ?
Symbole d’affection, notion don/contre don
Lien soignants/résidents, importance de l’affect
Importance de donner une explication rationnelle.
Echanges autour des lectures de chacun :
1/Refus de soins en gériatrie (Elisabeth Quignard) :
-Refus de soins et de l’alimenter peut-être porteur de sens
-Autonomie de décision
-l’alimentation comme un acte social
-expliquer aux proches le refus
-laisser un temps suffisant pour s’alimenter
-respect d’autonomie du résident
2/Troubles de la nutrition dans la maladie d’Alzheimer (DIU médecin coordonnateur
d’EHPAD) :
-Contraintes institutionnelles
-Proposer des aliments en dehors des repas
-Importance de donner des explications sur la maladie d’Alzheimer
- Refus de s’alimenter sans pathologie somatique
-Proposition de « snacking » pour les patients déambulants
3/Partages d’expérience : témoignage de la diététicienne de la clinique Ste Marguerite :
-Questionne les patients sur leur appétit par rapport à d’habitude : « échelle des prises
alimentaires »
-proposition de petites portions
-proposition d’alimentation plaisir
-proposition de repas gastronomique
-lien social/partage dans le repas
- difficultés face au regard de l’autre, des autres
Suite à des différents échanges, proposition de réaliser une plaquette destinée aux soignants et aux
familles sur ce thème de l’alimentation pour les personnes en soins palliatifs à moyen terme : « il ne
mange plus » :
-explications sur les raisons pour lesquelles une personne ne mange plus
-les questions que l’on se pose
-Que faire : proposition d’autres soins
Prochaine réunion le 6 Mai 2014 pour préparer l’AG du 26 Mai.
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