l’OIE, dans le but de déceler la présence du
parvovirus hépatopancréatique (HPV) et de
l’hépatopancréatite nécrosante (NHP) au moyen
de méthodes publiées et validées par les pairs,
en particulier l’amplifi cation en chaîne par
polymérase (PCR).
Des prélèvements ont été collectés en vue
de la réalisation des PCR, sur la base d’un
échantillonnage à l’échelle de la population
conçu pour détecter une prévalence de 2 %. Les
tests PCR ont donné des résultats négatifs pour
les maladies et agents pathogènes suivants :
maladie des points blancs, virus de la nécrose
hypodermique et hématopoïétique infectieuse,
baculovirus sphérique (spécifi que de Penaeus
monodon), HPV, baculovirose tétraédrique
(Baculovirus penaei), NHP, virus de la
myonécrose infectieuse, virus de la maladie de
la tête jaune et virus du syndrome de Taura.
Fig. 1
Crevette adulte Penaeus (Litopenaeus) vannamei
produite par PT Bibit Unggul (Global Gen)
Auto-déclaration de la ferme aquacole PT Bibit
Unggul (Global Gen) concernant l’absence sur
son site de neuf agents pathogènes spécifi ques
des crevettes (crustacés) fi gurant sur la liste
de l’OIE ou importants au plan régional
adressée à l’OIE le 3 mai 2013 par le Docteur Syukur Iwantoro, Délégué de l’Indonésie auprès de l’OIE,
Directeur général des Services de l’élevage et de la santé animale, Ministère de l’Agriculture, Jakarta,
Indonésie
Informations générales
PT Bibit Unggul (Global Gen) est une
ferme aquacole spécialisée dans l’élevage
de la crevette à pattes blanches (également
appelée crevette blanche du Pacifi que)
(Penaeus [Litopenaeus] vannamei)
(Fig. 1) et la production de stocks de
géniteurs de cette même espèce. Elle opère
sur l’île de Lombok, dans la province de
Nusa Tenggara Barat (NTB), en Indonésie.
L’écloserie (Nucleus Breeding Center : NBC)
et les centres de reproduction de géniteurs
(Broodstock Multiplication Centers :
BMC) (Fig. 2) de Global Gen satisfont aux
conditions défi nissant un « compartiment »
telles qu’énoncées dans les chapitres 4.1
et 4.2 du Code sanitaire pour les animaux
aquatiques de l’OIE (ci-après désigné le
Code aquatique), édition 2012. L’écloserie
tout comme les centres de reproduction
de géniteurs (Fig. 3) sont des installations
récentes construites sur deux sites distincts,
situés à environ 12 km l’un de l’autre
(Fig. 4 & 5).
Global Gen a mis en place son
programme d’élevage sélectif et de
reproduction de géniteurs en 2007.
Des mesures de sécurité biologique ont
été appliquées, en conformité avec les
dispositions du Code aquatique.
Programme de surveillance
Un programme de surveillance des
agents pathogènes a été lancé sur ces
sites en 2008. Des tests de dépistage
ont été réalisés deux fois par an par le
Laboratoire de référence de l’OIE pour les
maladies des crevettes, conformément aux
dispositions énoncées dans les éditions
2006 et 2009 du Manuel aquatique de
Fig. 2
Écloserie
l’OIE et ses partenaires
Dans cette section
du Bulletin relative à la
compartimentation, l’OIE peut,
suite à une demande offi cielle
d’un Pays Membre de l’OIE,
publier l’URL d’une page
Web d’un site offi ciel ou une
auto-déclaration fournissant
des informations sur la mise
en place d’un ou de plusieurs
compartiments dans le pays pour
une ou plusieurs maladies.
Le Pays Membre doit indiquer
dans sa demande offi cielle que
cette compartimentation respecte
bien toutes les normes de l’OIE,
notamment les chapitres 4.3 et
4.4 du Code sanitaire pour
les animaux terrestres et les
chapitres 4.1 et 4.2 du Code
sanitaire pour les animaux
aquatiques.
La mise en œuvre et
l’évaluation doivent être
effectuées en application des
principes défi nis dans les Codes.
Le Pays Membre doit démontrer
que la compartimentation
est soutenue par un plan de
biosécurité robuste et clair,
et qu’elle a été développée en
partenariat étroit entre les
Autorités vétérinaires et le
secteur privé. L’auto-déclaration
d’une compartimentation relève
entièrement de la responsabilité
du Pays Membre concerné.
De plus, l’OIE décline toute
responsabilité sur le contenu
des pages Web, qui peuvent être
mises à jour ou modifi ées à tout
moment, ou de l’auto-déclaration,
sans que l’OIE en soit tenu
informé. Le contenu de ces pages
engage la responsabilité du Pays
Membre concerné, et toutes les
demandes de renseignement
devront être adressées au point
de contact indiqué par le Pays
Membre.
Compartimentation
2013 • 2
64