8ème CONGRES DU GROUPE BANQUE POPULAIRE
VENDREDI 16 MARS 2012
DISCOURS DE MONSIEUR LE PRESIDENT
Messieurs les Ministres,
Messieurs les Secrétaires Généraux,
Monsieur le Wali de la Région Marrakech, Tensift- El Haouz,
Madame le Maire,
Messieurs les Présidents,
Cher(e)s invités et ami(e)s,
Mesdames et Messieurs,
Je tiens, tout d’abord, à vous exprimer mes vifs
remerciements pour votre présence au 8ème Congrès du
Groupe Banque Populaire qui constitue, pour nous, une
occasion majeure afin de dresser un bilan d’étape de nos
choix stratégiques et de la pertinence de notre modèle
dans un contexte qui, comme vous le savez, est marqué
par de fortes turbulences qui impactent notre
environnement le plus immédiat.
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Monsieur le Ministre de l’Economie et des Finances, je
voudrais vous exprimer mes plus vifs remerciements pour
avoir bien voulu prendre part à la séance inaugurale de
notre Congrès, malgré vos occupations instantanées
puisque vous venez à peine hier d’exposer le projet de loi
de finances devant le Parlement. Nous sommes, mes
collaborateurs et moi-même, très sensibles à l’intérêt
constant que vous portez à notre Institution.
Je voudrais également formuler ma gratitude à l’endroit de
Messieurs les ministres qui ont bien voulu accepter
d’intervenir durant cette journée : il s’agit de :
- Monsieur Abdelkader Aâmara, ministre de
l’industrie, du commerce et des nouvelles
technologies ;
- M. Abdelouahed Souhail, ministre de l'Emploi et de
la formation professionnelle ;
- M. Abdellatif Maâzouz, ministre délégué auprès du
Chef du Gouvernement chargé des Marocains
résidant à l'étranger ;
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- M. Youssef Amrani, Ministre délégué auprès du
Ministre des Affaires étrangères et de la
Coopération.
Depuis notre dernier Congrès, en l’an 2000, le Groupe
Banque Populaire a connu des mutations profondes à
l’image de l’environnement dans lequel il opère, mutations
qui en font, aujourd’hui, un acteur majeur au sein du
système bancaire marocain et un contributeur de premier
plan dans la dynamique de croissance et de
développement que connait notre pays.
Je voudrais, à ce titre, vous faire part de certaines des
évolutions les plus significatives de nos indicateurs qui
témoignent de la mutation structurelle de notre Institution
et de sa contribution à sa mission essentielle quant à
l’essor économique et social de notre pays.
Ainsi, en matière d’intermédiation bancaire, l’épargne
mobilisée par le Groupe a été multipliée par trois et a
atteint 180 milliards de dirhams contre 60 Milliards de
Dh au moment les crédits à l’économie ont é
multipliés par 6 culminant à 167 Milliards de Dhs contre 27
Milliards de dhs en l’an 2000.
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Dans cette évolution, le volume des crédits distribués a
dépassé celui de l’épargne mobilisée nous amenant, non
seulement à transformer la totalité de l’épargne collectée
en crédits à l’économie, mais à recourir, en plus, aux
instruments que nous offre le marché financier afin
d’accompagner la dynamique d’investissement que connaît
notre pays, dynamique qui est nératrice de richesse et
d’emplois.
De son côté, le portefeuille clients a doublé passant de 2
millions à près de 4 millions grâce, en particulier, à la
densification de notre réseau qui compte, aujourd’hui 1050
agences alors qu’il n’était, à l’époque, que de 358 agences.
Quant à notre résultat net, il a enregistré une progression
de 350% dépassant les 3 Milliards de dh contre 700 millions
de Dh en l’an 2000.
Ces performances ont eu comme corollaire le renforcement
de notre assise financière puisque nos fonds propres sont
ainsi passés de 7 milliards de dirhams à plus de 28
milliards et la sécurisation de nos emplois, dans la mesure
le taux des créances en souffrances a été ramené de
11% à 3.5%.
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Ces réalisations interviennent à un moment l’exercice
de l’activité bancaire connait d’importantes évolutions en
termes de gouvernance et de régulation, en particulier
celles issues de Bâle II où, encore, notre Institution a fait
preuve d’une grande réactivité en adoptant ces standards
internationaux. Ces réalisations lui ont permis d’obtenir le
meilleur rating bancaire au niveau maghrébin de la part de
l’Agence Standard & Poor’s.
Mesdames et Messieurs,
Si nous pouvons tous nous réjouir de ces réalisations, il
est primordial de continuer à stresser notre modèle par
rapport à l’évolution du contexte tant national
qu’international afin de s’assurer, en permanence, de sa
pertinence et d’y apporter les corrections nécessaires, le
cas échéant.
Dans ce cadre, l’organisation de notre 8ème Congrès
constitue un cadre idoine pour cette réflexion compte tenu
de la richesse et de la diversité de l’auditoire ici présent et
dont nous avons tenu à ce qu’il soit représentatif des
différentes tendances nationales et internationales.
A cet effet, je voudrais partager avec vous certains
principes qui me paraissent essentiels à cette réflexion.
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