
Quelle place occupe l'audit dans la profession comptable? 
Vous devez savoir quelle place occupe la fonction d’audit au sein de la profession comptable 
dans son ensemble. Elle compte au nombre des multiples formes de services offerts par les 
cabinets d’expertise comptable. Ces services peuvent être classés en deux catégories : les 
services visant à augmenter le niveau d’assurance (services de certification) et les autres 
services. Parmi les services de certification, les plus courants sont l’audit d’états financiers 
et l’examen d’états financiers. 
La différence entre les services de certification et les autres services est cruciale et sans 
équivoque : l’expert-comptable doit être indépendant par rapport à l’entité cliente lorsqu’il 
participe à une mission de certification, mais ce n’est pas le cas lorsqu’il offre des services 
autres que de certification. 
NAGR  
Rôle des NAGR 
Tout le processus d’audit des états financiers repose sur les normes d’audit généralement 
reconnues (NAGR). Toutes les procédures et techniques dont il a été question dans le cours 
Audit externe découlent directement des exigences énoncées dans les NAGR. Nous 
examinerons ici tour à tour chacune de ces normes. 
Importance de l’indépendance pour l’auditeur 
L’une des principales exigences des NAGR est l’objectivité. C’est sur l’objectivité que repose 
la valeur de l’audit pour les investisseurs, les marchés et l’entité cliente. Il est extrêmement 
important que l’auditeur soit indépendant par rapport à l’entité cliente, tant en apparence 
que dans les faits. L’obligation d’indépendance exige de l’auditeur qu’il évite les relations 
financières avec l’entité cliente et conserve une totale indépendance d’esprit. Il est possible 
d’entretenir des relations amicales avec un client tout en restant objectif, mais l’auditeur 
doit être conscient des risques que comporte pareille situation. 
Risque associé à chaque mission 
Une autre hypothèse sous-jacente à la conception d’une mission d’audit veut que l’auditeur 
assume toujours une part de risque lorsqu’il accepte une mission d’audit. Il y a un risque 
que l’auditeur puisse exprimer une opinion erronée, et que cela entraîne des conséquences 
fâcheuses. Il est possible de réduire ce risque au minimum en évaluant avec soin chaque 
mission avant de l’accepter et, une fois la mission commencée, en se conformant 
rigoureusement aux NAGR.  
Un auditeur ne peut échapper à un risque en démissionnant dès qu’il rencontre une 
difficulté. Une fois la mission acceptée, l’auditeur est généralement tenu, sur le plan 
professionnel, d’exprimer une opinion ou d’expliquer pourquoi il n’est pas en mesure 
d’exprimer une opinion. Une démission n’est acceptable que dans des circonstances 
exceptionnelles et exige de l’auditeur qu’il présente un exposé des motifs de son retrait au 
niveau de direction approprié et au comité d’audit (ou l’équivalent). Dans un tel cas, un 
auditeur aura peut-être à consulter un conseiller juridique.